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Quel modèle pour l’entreprise mutualiste en Europe ? REVUE DE PRESSE RÉGIONS : HOLLANDE DÉVOILE SA RÉFORME page 2 EN BREF ETIENNE CANIARD SIGNE LA CHARTE DE LA MONOPARENTALITÉ page 3 Mardi 3 juin 2014 N° 4598 agence fédérale d’information mutualiste L a Mutualité Française, le Groupement des entreprises mu- tuelles d’assurance (Gema) et la Réunion des organismes d’assu- rance mutuelle (Roam) accueille- ront le congrès biennal de l’As- sociation des assureurs mutuels et coopératifs en Europe (Amice) du 4 au 6 juin, à Nice. Objectif : permettre aux acteurs européens du secteur mutualiste et coopé- ratif de « s’informer et d’échan- ger sur les questions stratégiques qui nous concernent en Europe, ainsi que d’accroître la visibilité de notre secteur », précise Hilde Vernaillen, présidente de l’Amice. Pour cette 4 e édition, depuis la création de l’association en 2008, le thème sera « Pratiques com- merciales, pratiques mutua- listes ». Les débats auront comme fil conducteur « L’orientation client », « notre raison d’être puisque nos clients sont aussi nos sociétaires », observe Hilde Vernaillen. Pour les quelque 200 participants attendus – prési- dents, directeurs généraux des principales mutuelles et coopé- ratives d’assurance européennes – il s’agira de s’interroger sur la pérennisation du modèle d’en- treprise mutualiste en France et en Europe, face à des enjeux comme l’évolution de la régle- mentation, le retrait de la Sé- curité sociale, le rôle croissant du secteur privé, le vieillissement de la population ou encore l’essor et l’impact du numérique. LE MODÈLE MUTUALISTE, AVENIR DE LA LIBRE ENTREPRISE ? Le congrès proposera également quatre sessions de travail. Elles confronteront systématiquement une approche théorique, for- mulée par un « expert », et des réponses concrètes, délivrées par des professionnels de terrain venus de toute l’Europe. La pre- mière session sera consacrée à l’intensification de la législation européenne comme réponse à la crise financière, et son intérêt pour le client-sociétaire. La deuxième session, présidée par Christophe Ollivier, respon- sable du pôle Accompagnement des entreprises mutualistes à la FNMF, portera sur la plus-value actuelle et potentielle des mutuelles dans divers secteurs de la protection sociale. Dans la troi- sième, le modèle mutualiste sera envisagé comme nouveau mo- dèle d’entreprise et incarnation d’une nouvelle ère économique et sociale en Europe. Enfin, la dernière session concernera l’uti- lisation des données clients par les assureurs mutuels et coopé- ratifs pour l’élaboration de pro- positions sur mesure. Ces débats constitueront autant d’occasions pour les acteurs du secteur mutualiste et coopératif de plaider la cause d’une régle- mentation européenne juste et appropriée, et de promouvoir un modèle mutualiste porteur de plus-value sociale et avenir de la libre entreprise. Sophie Lecerf L’Association des assureurs mutuels et coopératifs en Europe (Amice) tiendra son 4 e congrès biennal du 4 au 6 juin, à Nice. Accueillis par la Mutualité Française, le Gema et la Roam, les participants échangeront sur les enjeux du modèle mutualiste en Europe, avec le client-adhérent comme fil conducteur. RENCONTRE AVEC LE PREMIER MINISTRE Une délégation de la Mutualité Française conduite par son président, Etienne Caniard, a été reçue le 3 juin par le Premier ministre. Cette rencontre a permis de lui exposer la vision mutualiste sur le système de santé, notamment dans le cadre de la stratégie nationale de santé et en amont de la loi de santé en préparation. La Mutualité a aussi rappelé les enjeux que sont les inégalités d’accès aux soins et souligné la nécessité de réorganiser le système de santé. Cette rencontre a également été l’occasion de rappeler le rôle économique et social des mutuelles. A cet égard, la délégation a considéré nécessaire de mettre en cohérence le modèle économique et fiscal des mutuelles avec leur valeur ajoutée dans le système de protection sociale. Etienne Caniard a aussi fait part des analyses de la Mutualité sur les projets de décrets concernant les contrats responsables et l’aide à la complémentaire santé. Manuel Valls a fait preuve d’une écoute attentive à ces propos. LES MUTUELLES ET L’AMICE L’Union européenne compte plus de 3 000 assureurs re- groupés dans le secteur mu- tualiste et coopératif. Avec une part de marché de 30 % dans le domaine de l’assu- rance, ils couvrent plus de 200 millions de clients et em- ploient près de 300 000 sa- lariés. Avec 110 membres directs, dont 21 en France, et 1000 mutuelles représen- tées à travers leurs associa- tions nationales, l’Amice s’est imposée comme le porte- parole européen d’une grande partie du secteur de l’assurance. S. L.

MINISTRE mutualiste en Europedata.over-blog-kiwi.com/0/88/42/84/20140604/ob... · ambulatoire s’élevait à 199 780 soit 13 % de plus qu’à fin 2012. ‡Frédéric Lavignette

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Quel modèle pour l’entreprisemutualiste en Europe ?

REVUE DE PRESSE

RÉGIONS : HOLLANDEDÉVOILE SA RÉFORME

‡page 2

EN BREF

ETIENNE CANIARDSIGNE LA CHARTE DE LA MONOPARENTALITɇpage 3

Mardi 3 juin 2014N° 4598

agence fédérale d’information mutualiste

L a MutualitéFrançaise, leGrou pement

des entreprises mu -tuelles d’assurance (Gema) et laRéunion des organismes d’assu-rance mu tuelle (Roam) accueille-ront le congrès biennal de l’As -sociation des assureurs mutuels etcoopératifs en Europe (Amice)du 4 au 6 juin, à Nice. Objectif :permettre aux acteurs européensdu secteur mutualiste et coopé-ratif de « s’informer et d’échan-ger sur les questions stratégiquesqui nous concernent en Europe,ainsi que d’accroître la visibilitéde notre secteur », précise HildeVernaillen, présidente de l’Amice. Pour cette 4e édition, depuis lacréation de l’association en 2008,le thème sera « Pratiques com-merciales, pratiques mutua-listes ». Les débats auront commefil conducteur « L’orientationclient », « notre raison d’êtrepuisque nos clients sont aussi nossociétaires », observe HildeVernaillen. Pour les quelque 200participants attendus – prési-dents, directeurs généraux desprincipales mutuelles et coopé-ratives d’assurance européennes– il s’agira de s’interroger sur lapérennisation du modèle d’en-

treprise mutualiste en France eten Europe, face à des enjeuxcomme l’évolution de la régle-mentation, le retrait de la Sé -curité sociale, le rôle croissant dusecteur privé, le vieillissement dela population ou encore l’essor etl’impact du numérique.

LE MODÈLE MUTUALISTE, AVENIR DE LA LIBRE ENTREPRISE ?Le congrès proposera égalementquatre sessions de travail. Ellesconfronteront systématiquementune approche théorique, for-mulée par un « expert », et desréponses concrètes, délivrées pardes professionnels de terrainvenus de toute l’Europe. La pre-mière session sera consacrée àl’intensification de la législationeuropéenne comme réponse àla crise financière, et son intérêtpour le client-sociétaire. La deuxième session, présidéepar Christophe Ollivier, respon-sable du pôle Accompagnementdes entreprises mutualistes à laFNMF, portera sur la plus-valueac tuelle et potentielle desmutuelles dans divers secteurs dela protection sociale. Dans la troi-sième, le modèle mutualiste seraenvisagé comme nouveau mo -

dèle d’entreprise et incarnationd’une nouvelle ère économiqueet sociale en Europe. Enfin, ladernière session concernera l’uti-lisation des données clients parles assureurs mutuels et coopé-ratifs pour l’élaboration de pro-positions sur mesure. Ces débats constitueront autantd’occasions pour les acteurs dusecteur mutualiste et coopératifde plaider la cause d’une régle-mentation européenne juste etappropriée, et de promouvoir unmodèle mutualiste porteur deplus-value sociale et avenir de lalibre entreprise.

‡Sophie Lecerf

L’Association des assureurs mutuels et coopératifs en Europe (Amice) tiendra son 4e congrès biennal du 4 au 6 juin, à Nice.Accueillis par la Mutualité Française, le Gemaet la Roam, les participants échangeront surles enjeux du modèle mutualiste en Europe,avec le client-adhérent comme fil conducteur.

RENCONTREAVEC LE PREMIERMINISTREUne délégation de laMutualité Françaiseconduite par sonprésident, EtienneCaniard, a été reçuele 3 juin par le Premierministre. Cetterencontre a permis de lui exposer la visionmutualiste sur lesystème de santé,notamment dans lecadre de la stratégienationale de santé eten amont de la loi desanté en préparation.La Mutualité a aussirappelé les enjeux quesont les inégalitésd’accès aux soins etsouligné la nécessitéde réorganiser lesystème de santé. Cette rencontre aégalement étél’occasion de rappelerle rôle économique etsocial des mutuelles. Acet égard, la délégationa considéré nécessairede mettre encohérence le modèleéconomique et fiscaldes mutuelles avec leurvaleur ajoutée dans lesystème de protectionsociale.Etienne Caniard a aussifait part des analysesde la Mutualité sur lesprojets de décretsconcernant les contratsresponsables et l’aide àla complémentairesanté. Manuel Valls afait preuve d’uneécoute attentive à ces propos.

LES MUTUELLES ET L’AMICE L’Union européenne compteplus de 3000 assureurs re -groupés dans le secteur mu -tualiste et coopé ratif. Avecune part de marché de 30%dans le domaine de l’assu-rance, ils couvrent plus de200millions de clients et em -ploient près de 300000 sa -lariés. Avec 110 membresdirects, dont 21 en France,et 1000 mu tuelles représen-tées à travers leurs associa-tions nationales, l’Amice s’estimposée comme le porte-parole européen d’unegrande partie du secteur del’assurance. S. L.

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MARDI 3 JUIN 2014 • N° 4598 • 2

De 22 régions actuellement, laFrance pourrait n’en compter que14 dès 2015. Tout au moins si le

Parlement vote le texte de la réforme ter-ritoriale présentée hier soir par FrançoisHollande. « Non sans difficulté », souli-gnent Les Echos (page 2), le chef de l’Etata en effet finalisé la nouvelle carte enregroupant les régions existantes, et nonen les démantelant. Ainsi, écrit Libération (pages 10 et 11),

le Poitou-Charentes, le Limousin et leCentre fusionnent, tout comme l’Alsace etla Lorraine, ou la Picardie et laChampagne-Ardenne. En revanche leNord-Pas-de-Calais, la Provence-Alpes-Côte d’Azur, l’Ile-de-France, la Bretagne,les Pays de la Loire, l’Aquitaine et la Corserestent inchangées.Jusqu’au dernier moment, d’autres rap-

prochements étaient envisagés, créantl’agacement des présidents de régions.Aujourd’hui, certains élus ne sont tou-jours pas satisfaits de la proposition arrê-tée, à l’image de Marc Le Fur, députéUMP des Côtes-d’Armor. Interrogé dans LeParisien/Aujourd’hui (pages 2 et 3), ildénonce le « total amateurisme » de ladémarche : « Ce n’est pas du tout la carteque nous souhaitions, à savoir que laBretagne puisse se réunir à cinq dépar-tements. C’est le vœu unanime des élus etde la population. » Même grogne chez le sénateur cen-

triste de Mayenne, Jean Arthuis, pour quicette nouvelle carte est une « illusion de

réforme » dont il est difficile de cernerl’objectif. Pour le Président de la République, ce

redécoupage vise à alléger le coût du« millefeuille », écrit Le Figaro (page 7).En d’autres termes, il s’agit de « simpli-fier et moderniser une organisationdatée, jugé trop lourde, voire peu effi-cace. » Dans la tribune qu’il fait paraîtreaujourd’hui dans plusieurs quotidiensrégionaux, et que publie également LeParisien/Aujourd’hui, François Hollandejuge en effet que « le temps est venud’offrir une meilleur qualité de service etde moins solliciter le contribuable tout enassurant la solidarité financière entre col-lectivités selon leur niveau de richesse. »« Pour que chacun sache qui décide, quifinance et à partir de quelles ressources »,ajoute-t-il.Reste à savoir si ce regroupement per-

mettra de réaliser les économies atten-dues. Alors que le gouvernement tablesur un montant de 12 à 15 milliards d’eu-ros d’économies, certains observateursmisent au mieux sur 1,8 milliard d’euros.

AME : DÉPENSES EN HAUSSE DE 25 %Entre 2012 et 2013, les dépenses

consacrées à l’aide médicale d’Etat(AME) ont progressé de 25 %, selon lerapport d’exécution de la mission Santécité par Les Echos (page 5). « Ce n’est pasune surprise, mais le chiffre ne man-quera pas de faire polémique entre les

Régions : Hollande dévoile sa réformedéputés de l’opposition et le gouver-nement », commente le quotidien éco-nomique. L’an dernier, ces dépenses sesont élevées à 744 millions d’euros, etsi l’on tient compte des frais avancéspar l’assurance maladie pour le comp-te de l’Etat pour les soins d’urgence,le chiffre monte à 846 millions d’eu-ros. « L’AME assure une prise en charge à

100 % des soins des personnes en situa-tion irrégulière sur le territoire et dis-posant de ressources inférieures à 716euros par mois », rappelle le quotidien.Sous la précédente présidence, unefranchise annuelle de 30 euros avaitété instaurée, laquelle a été suppriméeà l’arrivée de la gauche au pouvoir. Fin septembre 2013, le nombre de

bénéficiaires atteignait les 278 262, soit+ 10,2 % par rapport à l’année précé-dente. « Contrairement à ce qui avaitété observé en 2012, l’évolution 2013n’est pas liée à une augmentation de ladurée ou de la gravité des séjours »,explique le rapport. En effet, la haus-se des dépenses est essentiellementimputable à la progression des fraisd’hospitalisation (+ 26 %), explique ledocument. Les soins de ville, pour leurpart, progressent de 16,5 %. Findécembre 2013, le nombre de bénéfi-ciaires de l’AME pris en charge enambulatoire s’élevait à 199 780 soit13 % de plus qu’à fin 2012.

‡Frédéric Lavignette

SOCIAL– « Au bureau levez-vous ! »D’après l’Institut américain de la santé,

un adulte américain passe en moyenne 7,7 heures par jour sédentai-re et 70 % des employés de bureau passent plus de cinq heures par jourassis à leur bureau. Or, selon l’Association des ostéopathes américains(AOA), la station assise entraîne des douleurs au dos, une dégéné-rescence musculaire, des maladies cardiaques, du diabète, des cancersdu colon et même des décès prématurés. Le Parisien/Aujourd’huipage 9.

– « Le cas de Vincent Lambert examiné le 20 juin. » Le conseil d’Etatexaminera en audience publique le 20 juin le cas de Vincent Lambert,ce tétraplégique en état végétatif au sujet duquel la famille se déchi-re à propos de son maintien ou non en vie. Le Conseil d’Etat réuni pour

l’occasion dans sa plus haute formation de juridiction - l’assemblée ducontentieux - devra se prononcer en s’appuyant notamment sur lesconclusions d’une expertise demandée en première audience. LeParisien/Aujourd’hui page 11.

– « Bruxelles appelle la France à ne pas relâcher ses efforts. » LaCommission européenne a publié hier ses recommandations annuellespour chaque Etat membre, émettant ainsi des doutes sur la capacitéde la France à ramener son déficit budgétaire sous la barre des 3 %du PIB en 2015, comme promis par Paris. La Commission a tout de mêmesalué les efforts entrepris, mais estime qu’il faudra encore réformerl’Etat et réduire les dépenses publiques pour parvenir aux objectifs fixés.Le Figaro pages 20 et 21 et Les Echos page 4.

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MARDI 3 JUIN 2014 • N° 4598 • 3

SANTÉ– « La loi sur l’autonomie des personnes âgées en Conseil des

ministres. » Le projet de loi sur l’adaptation de la société au vieillis-sement doit être présenté aujourd’hui en Conseil des ministres. Centrésur une amélioration des aides financières au maintien à domicile, cetexte prévoit une revalorisation de l’allocation personnalisée d’auto-nomie (APA) à domicile et une adaptation des politiques de loge-ment, de transport et d’urbanisme. Ces mesures doivent être financéespar les 645 millions d’euros annuels provenant d’une taxe sur les pen-sions des retraités imposables (la Casa), instaurée en 2013. Les Echospage 6.

– « Des “cellules maltraitance“ installées dans les hôpitaux pédia-triques parisiens. » En vertu d’un protocole signé hier entre le parquetde Paris, la préfecture de police et l’Assistance publique-Hôpitaux deParis (AP-HP), des cellules de prévention de la maltraitance vont être

Le président de la Mutualité Française, EtienneCaniard, a signé le 2 juin, à l’Hôtel de ville de Paris,la charte de la monoparentalité, promue par laFondation K d’urgences, présidée par Christine Kelly. Cette signature était suivie d’un colloque sur lamonoparentalité, introduit par la maire de Paris,Anne Hidalgo, en présence de la ministre des Droitsdes femmes, Najat Vallaud-Belkacem et de lasecrétaire d’Etat chargée de la Famille, LaurenceRossignol. Participaient également à ce débat BrunoLe Maire, député de l’Eure et Martin Hirsch, directeurgénéral de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris.Vingt-deux autres signataires (voir photo) ontparaphé la charte de la monoparentalité. Parmi ceux-ci figurent les villes de Paris et de Nice, 4associations (Parent solo, Fédération syndicale des

familles monoparentales, association K d’urgences,Fondation K d’urgences), et 16 entreprises (AP-HP,Dior Couture, Unilever, L’Oréal, LVMH, Renault,Accenture, Ikéa France, DSO-Interactive, Randstad,LCL, GDF-Suez, la Fédération française de basket-ball, L’Express, L’Expansion; et IMS-Entreprendre pour la cité).Par ce document, les signataires s’engagent à « êtreattentifs aux salariés en situation demonoparentalité », notamment en aménageant,autant que faire se peut, le temps et les conditionsde travail en fonction des besoins de ces derniers eten leur garantissant l’accès aux mêmes opportunitésde parcours professionnel. Rappelant que les mutuelles sont des entreprisesengagées dans la société, qui répondent aux besoinsdes Français en matière de protection sociale,Etienne Caniard a indiqué qu’il est tout à fait naturelpour la Mutualité Française de signer cette charte.Celle-ci recherche en effet des solutions concrètes,notamment en suscitant la création de crèches àhoraires décalés, à l’instar du service de gardeMamhique («petite maman» en breton), dans lesCôtes-d’Armor (lire Afim n°3745 du 22 juillet 2010).Pour le président de la Mutualité Française, il s’agit,à travers ces services, « d’éviter que les difficultéss’ajoutent aux difficultés ».

••• mises en place dans les trois hôpitaux pédiatriques parisiens : Necker,Robert-Debré et Armand-Trousseau. Elles regrouperont des policiers,magistrats et acteurs du monde hospitalier dans le but de permettreun meilleur échange d’informations. La Croix page 7.

ET AUSSI� Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT de 1999 à 2013, a

été élu pour un mandat de trois ans au sein du Bureau internationaldu travail (BIT), comme représentant des salariés. Les Echos page 2.

� A quelques semaines des premiers départs en vacances, l’Institutde veille sanitaire (InVS) émet des recommandations sanitaires pourles voyageurs. Libération page 17.

� Selon l’Académie de médecine, les antidépresseurs ne sont pas àproscrire, mais ils doivent être mieux utilisés. La Croix page 16.

L’info en bref

AFIM. 255, rue de Vaugirard. 75719 Paris cedex 15. Télécopie : 01 56 08 40 04. www.mutualite.fr. FNMF, organisme régi par le Code de la Mutualité. Directeur de la publi-cation : François Rauch –Coordination éditoriale :Pascal Lelièvre – Rédacteur en chef : Jean-Michel Molins (3478) –Rédactrice en chef adjointe :Sabine Dreyfus (3361) –Secrétaire de rédaction :Marie-Laure Gros – Maquettiste : Jérôme Saillard – Rédacteurs :Anne Baudeneau (6286), Paula Ferreira (3308), Sophie Lecerf (3534), FrédéricLavignette, John Sutton – Photographe : Nathanaël Mergui (sauf crédits photos) – Tél. : composez le 01 40 43 suivi du numéro de poste – Mél. : pré[email protected] presse : Christelle Cros (6326) – Emission/ réception : Karine Vappereau. Tél. : 01 40 43 34 73. Mél. : [email protected]