seni

ors

Ce n’est pas une questiond’âge », assurent les uns.

« Quand même, ça joue pourbeaucoup ! » reconnaissent lesautres. Si les plus de 65 ans voya-gent avec la carte "Senior +", lessalariés de plus de 45 ans sontquant à eux désignés, grâce à uneexpérience probante sur un mêmeposte ou une ancienneté avérée enentreprise, de salariés "seniors".En sport, en athlétisme notam-ment, on classe en "seniors" lessportifs à partir de… 23 ans ! Dequoi se sentir très vieux, très tôt.Mais qu’en est-il vraiment ?

Appelez-moi « mon senior »Utiliser le terme "seniors", c’est dis-penser les concernés de l’appella-tion "personnes âgées", qui revêtun sens péjoratif et inspire une cer-taine décadence physique : le"senior" est en forme et actif ; la"personne âgée", souvent fragile ettrès sédentaire. Sous couvert del’euphémisme, il s’agit bel et biend’une génération qui se développeen France et présente des apti-tudes, valeurs et intérêts qui luisont propres.L’âge est une composante fonda-mentale de la vieillesse : le corpsest plus fatigué à 70 qu’à 30 ans.Mais la façon dont un individumène sa vie, dans quelles condi-tions, avec quelles épreuves sontautant de facteurs à prendre en

compte. Parce qu’en proie austress, un quinquagénaire débordéde travail peut être aussi "usé"qu’un octogénaire qui fait son jardinet surveille son alimentation…

Une société décloisonnéeLes seniors côtoient de plus enplus tard les sphères dites"actives", y compris celle de l’em-ploi. Nombreux sont en effet ceuxqui continuent de travailler bien au-delà de l’âge légal de la retraite. àune heure où l’on gomme les fron-tières entre classes d’âge, jeuneset vieux partagent les mêmesespaces de vie. La faute parfois àune tension financière latente, àl’instar de familles en mal de res-sources suffisantes pour placerleurs proches en structures spécia-lisées. La manifestation égalementd’une volonté de mêler les généra-tions. Ainsi plusieurs établisse-ments pour seniors ouvrent-ilsleurs portes à des crèches pourencourager la rencontre et le par-tage entre tout-petits et plus trèsjeunes… Les bienfaits du lien inter-générationnel sont évidents, lesuns s’enrichissant de l’expérienceet la bienveillance des aînés, lesautres recouvrant une secondejeunesse au contact d’enfants vifset spontanés. Un élément clé,enfin, pour la transmission dessavoirs et valeurs qui ont permisaux jeunes d’hier de devenir… les"seniors d’aujourd’hui".

au sommairel BIEN VIVRE.........................................4/6

Silver Surfers à l’assaut du webLes 5 applis gratuites à avoirSe soigner avec l’aromathérapie

l MA SANTÉ.......................................7/12Se nourrir pour se souvenirOn vit mieux quand on entend mieuxPilates : en finir avec le mal de dosDMLA : consulter rapidementL’appli ViaOptaDailyRestez au clair avec votre correctionRedécouvrir les légumes oubliés

l JARDINAGE.........................................13Les agaves, faciles à vivre

l TRANSPORTS.....................................14

Transport à la demande : bouger sans danger

l LOGEMENT...................................16/20Résidences seniors : faire le bon choixRéséda : les résidences seniors de la SEMCODABourg Habitat : l’expertise dans la construction de logements adaptés

l DROITS & SERVICES..................21/27Les aides indispensablesDOM&VIE : faciliter la vie des seniorsL’ADMR : pour tous, partoutAin Domicile Services : sur tous les frontsTestament, mode d’emploiInhumation ou crémation ?Pompes Funèbres Bouvet : au service des familles

Président - Directeur de publication : Benoît LeclercDirecteur général : Jean-Pierre de KerraoulDirecteur délégué, rédacteur en chef : Nicolas BernardPublicité : Tél. 04 74 23 80 77 et publicite@voixdelain.frPAO : HCROnt collaboré à ce numéro : Marine Chevrel, Jean-Marc Perrat Impression : ROTIMPRESSociété éditrice : La Voix de L’Ain

À quel âge est-on senior aujourd’hui

Ils auraient pu s’en tenir à :« C’était mieux avant ! » et laisser les nouvelles technolo-gies à leurs petits-enfants. Maiscomme Gérard et Marie-Claude,octogénaires aindinois, ils sontnombreux à s’être lancés dansl’aventure. Et ils ne regrettentpas d’avoir franchir le pas…

Il en est pour qui Internet n’évoquerien, si ce n’est « un truc dejeunes ». Il en est d’autres pour

qui c’est devenu un outil du quotidienindispensable : « Tellement pratiquepour avoir des nouvelles de lafamille… » Jeannine, 73 ans, a étéinitiée par ses petits-enfants qui luiont offert sa première tablette à Noël.« Au début, j’ai fait un peu de résis-tance. Aujourd’hui, je ne la lâcheplus ! Si j’avais eu ça plus jeune ! »Mais la fracture numérique existe, etl’écart se creuse entre les prati-quants et les non-pratiquants. Lesplus "hermétiques" se retrouvent per-dus. Au-delà des a priori –« c’est trop

difficile »–, beaucoup sont réellement"dépassés". Les entreprises œuvrentpourtant au développement de sys-tèmes intuitifs, accessibles quel quesoit le niveau de maîtrise. Meilleurcompromis entre lisibilité et maniabi-lité, la tablette fait cependant l’unani-mité auprès des seniors. Elle com-bine en effet tous les avantages d’unsupport mobile, et simple à appré-hender : peu de boutons, de grosvisuels, une forme ergonomique pourmanœuvrer sans difficulté.

Une ouverture sur le mondeUne fois équipés et enclins à se lan-cer dans l’aventure 2.0, les seniors ytrouvent vite leur compte. Si l’âge lescontraint à davantage de sédentarité,Internet leur offre une nouvelleouverture sur le monde : en prenantpart aux échanges digitaux, ils intè-grent de nouvelles communautés etrecouvrent une dimension socialeparfois disparue au moment de laretraite. à l’image de Roselyne, 60ans, qui, sur les bons conseils de sa

fille, a créé son profil sur Facebook.Un nom, une photo un peu sympa,quelques lignes de description, etc’est parti ! Ainsi les notifications ont-elles afflué : assez pour l’effrayer, pasassez pour la décourager. Le réseause retisse, et chacun prend plaisir àretrouver d’anciennes connais-sances. Une occasion aussi d’« avoircomme amis » des membres de lafamille et de suivre, au gré des publi-cations, les occupations de chacun.Un lien précieux pour qui est loin dessiens : « On ne perd pas le fil… »Madeleine, qui a déjà fait ses armessur le réseau social, veille non seule-ment les "posts" de sa petite-fille par-tie à l’étranger, mais entretient aussides parties de Scrabble avec sonpetit-fils. Une façon d’entraîner lamémoire sans passer nécessaire-ment par les mots croisés du pro-gramme télé…

Autant d’usages que d’utilisateursLes exemples sont légion : il estautant d’usages du web que d’utilisa-

Silver Surfers :les seniors à l’assaut du web

teurs. Et cela s’accentue encoreavec l’arrivée dans la sphère desretraités des professionnels ayanteu ordinateurs, smartphones ettablettes comme outils de travail.Les habitudes ont ainsi été prisesde consulter mails, comptes etmétéo sur Internet. L’accroisse-ment du temps libre est pour euxl’occasion d’utiliser le web à desfins récréatives. Comme Maryse,ancienne cadre commerciale, quia pu se familiariser avec l’outilinformatique, « même sans êtrenée dedans comme lesjeunes », et développer des com-pétences qu’elle exploite encoreaujourd’hui. Avec l’ouverture deson blog, elle s’offre enfin letemps pour la création. Ouencore Hélène, qui s’essaie audrive depuis son téléphone, fautede temps pour ses courses au

supermarché : « Je n’ai jamaisété si débordée que depuis queje suis à la retraite ! » Le web,c’est aussi un moyen de « resterconsommateur », comme Eliott,tout fier de sa dernière cafetièreachetée sur Amazon. « Mespetits-enfants ont enregistré macarte, comme ça je n’ai pasbesoin de les envoyer au maga-sin quand il me manque quelquechose. » Un gage de confort,mais aussi une façon de renfor-cer l’estime de soi des seniors,qui prouvent qu’ils peuventencore « se débrouiller seuls »…L’usage du web répondaujourd’hui à une problématiquepratique. Il sera demain un terrainintergénérationnel pour le diver-tissement. Le train de la transitionest en marche, et les seniors nel’ont pas raté !

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« Si j’avais eu ça plus jeune ! »

Il est une alternative à la médecine traditionnelle quipeut aider au traitement de certaines affections. Les

huiles essentielles sont en effet une façon naturelle desoigner les maux du quotidien, notamment auprès desseniors.L’aromathérapie, qui exploite les vertus de substancesextraites de plantes choisies, se révèlent particulière-ment efficaces pour les problèmes articulaires (gin-

gembre), l’anxiété (camomille, basilic),les problèmes de sommeil (berga-mote) ou de digestion (menthe poi-vrée), la fatigue (romarin) et les mala-dies dites de l’hiver (cannelle, eucalyp-tus). Chaque variété a ses propres pro-priétés.Les huiles essentielles peuvent êtreadministrées par les voies interne (àmanger avec une cuillère de miel oumélanger dans une tisane), externe(à appliquer en massage sur la zoneà traiter) et aérienne (à inhaler à par-tir d’un diffuseur, d’un mouchoirimbibé ou des vapeurs d’un bold’eau chaude). Attention : point trop n’en faut. Laposologie, c’est une ou deuxgoutte(s), pas plus !

L’astuce bien-être

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Bon à savoir

Le top 5 des applis gratuites à avoir

Parmi les milliers d’applisdisponibles sur les« stores », en voici quelques-unes à télécharger gratuite-ment. Les indémodablesScrabble, Sudoku et Motsmêlés font figure de favorispour les joueurs...

Au rayon jeux, 4 images 1mot et Ruzzle font cher-cher des mots, tantôt à

partir d’images dont il faut trou-

ver le point commun, tantôt àpartir de lettres présentées dansle désordre.Pour les têtes en l’air, Trouver mavoiture garée peut épargnerquelques tours gratuits de par-king à la recherche de son véhi-cule…Les bavards quant à eux, serontcomblés avec Whastapp etPapoti, qui permettent le partagede photos et l’échange par texte,message vocal ou vidéo.

Bien utiliser les huiles essentielles

Le contenu de nos assiettesn’est pas seul facteur dansl’apparition des troubles de la

mémoire. Il est certains aliments qui,toutefois, peuvent aider à une meil-leure préservation des fonctionscognitives. Comme pour un régime,une règle de base : manger de tout.Un déséquilibre dans les apportsnutritifs créera irrémédiablementune perturbation jusque dans le sys-tème cérébral. En optant pour unealimentation saine et quelquesingrédients clés, on luttera efficace-ment contre le développement d’af-fections neurologiques, et l’appari-tion du redouté Alzheimer. Ainsidonc, on préfèrera les œufs, lesbaies (grenades, mûres, framboises,

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Ces alimentsbons pour la mémoire

baies de Goji,groseilles, raisin,cassis), le poissongras (sardine,maquereau, hareng,thon, saumon), les abats(foie, cœur, rognons, boudin), lesnoix (noix, amandes, noisettes), lechocolat noir, les épinards et leschampignons. Ceci sans négliger lereste, à condition bien sûr de lesconsommer… avec modération.Manger oui, mais boire aussi. Lecorps étant composé d’eau à 75%, ilest essentiel de conserver unebonne hydratation. Et là plus quejamais, l’on pourra dire « Santé ! »

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NOUVELLE ADRESSE SUR BOURG !

Des aides auditives « ten-dance » et connectées ! Lesappareils sont aujourd’hui

des concentrés de technologie et dediscrétion. Les choisir, c’est opterpour une meilleure qualité de vie.Alors que près de 70% des Françaismalentendants se plaignent dedevoir demander à leurs proches derépéter une phrase mal comprise, leniveau d’appareillage dans notrepays reste faible. Au total, un adultesur dix est touché par des troublessévères de l’audition. Si à peine 25%des 45-64 ans sont appareillés, plusd’une personne sur deux âgée de 80ans ou plus l’est effectivement.Prendre soin de son audition, c’estprendre soin de sa santé tout court.

Une perte d’audition non traitée aug-mente considérablement le risque dedépression, de chutes chez les per-sonnes âgées, et de démence. Ellecomplique, voire rend impossible, lacommunication avec les proches.Résultat, une personne malenten-dante non équipée va se retirer desconversations, et va donc s’isolersocialement. Or, les aides auditives de dernièregénération sont des concentrés detechnologie et de discrétion. Cer-taines peuvent se transformer encasque stéréo sans fil…

à Ambérieu, Odi Son est à votre écouteGautier Maillot est audioprothésisteau laboratoire auditif du Bugey, OdiSon. Basé à Ambérieu depuis sep-tembre 2007, cet indépendantnavigue toute la semaine entreBourg, Oyonnax et Ambérieu, pourêtre au plus près de ses clients.Les aides auditives évoluent tout letemps et de manière très rapide.Désormais, tous les fabricants se

sont mis aux aides rechargeables.Les aides auditives sont rangéesdans leur appareil de charge durantla nuit, évitant ainsi la manipulationdes piles. Ces appareils demandentgénéralement beaucoup de res-sources, puisqu'ils travaillent en ins-tantané. Ainsi, l’option « rechargea-ble » est une solution qui parle àbeaucoup d'utilisateurs. De plus, leBluetooth autorise des avancées etdes souplesses que les utilisateursapprécient. L'aide auditive connectée en Blue-tooth permet de recevoir sans relaisleurs appareils téléphoniques, maisaussi la télévision, et de profiter del'aide à l'écoute dans les lieux publicséquipés, comme les salles decinéma ou les salles de conférences.Intra auriculaires et contoursd'oreilles sont la réponse auxbesoins des utilisateurs, de plus enplus jeunes.Tout l'art de Gautier Maillot est defaire en sorte que ces outils ten-dance puissent arriver à faire dire àleurs utilisateurs : « Oui, je porte unappareil auditif ».

Confort auditif : mieux entendre pour mieux vivre

PratiqueRenseignements : Odi Son, 2 Rue du Clos Dutillier, 01500 Ambérieu-en-Bugey

04 74 38 88 87

Les seniors d’au-jourd’hui se revendi-quent « retraités

actifs » : il convient poureux de rester en forme leplus tard possible. Ils comp-tent, pour ce faire, surdiverses méthodes déve-loppées pour épargner aucorps les effets d’une viedevenue, au fil des années,trop sédentaire. Des mauxcaractéristiques apparais-sent (courbatures, mal dedos, épaules voûtées, trou-bles du sommeil) et influentsur l’état de santé généraldes personnes. Si le main-tien d’une pratique sportiveest évidemment conseillé, ilest une discipline qui per-met de pallier les premierssignes de la "vieillerie".

Une pratique pour tousLe pilates, du nom de soninventeur Joseph Pilates,est une méthode qui inter-vient sur la posture, de

sorte pour le corps à recou-vrer son plein équilibre. Augré des exercices d’étire-ment et de respiration, onstabilise le bassin, aligneles membres et réajuste lesforces entre l’avant et l’ar-rière du corps. Ainsi les pra-tiquants sont-ils débarras-sés du tristement célèbremal de dos ! Comment ça marche ?Avec l’âge, les musclessitués de part et d’autre dela colonne ont tendance àne plus assurer –ou plussuffisamment– la bonneposture du corps. Le pilatespermet de les restimulerpour permettre le redresse-ment de la colonne, l’affine-ment de la taille et lerehaussement du port detête. Méthode au sol etsans impact, cette gymnas-tique douce convient àtous, quelle que soit sacondition physique. Elle seconcentre sur l’exécutiondes mouvements plutôt quesur leur répétition : lesfigures sont réalisées demanière fluide, contrôlée etharmonieuse. Elle est parti-culièrement recommandéedans la prévention et le trai-tement de l’ostéoporose.Elle aide au renforcementmusculaire en douceur etparticipe à l’optimisation dubien-être mental et phy-sique des personnes.

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Mal de dos : essayez le Pilates

La dégénérescence maculaireliée à l’âge (DMLA) est unemaladie de l’œil faisant appa-

raître une tache sombre au centre devotre champ de vision. Elle est liéeau vieillissement de la macula, unezone qui se trouve dans la partiecentrale de la rétine, au fond de l'œil.La macula joue un rôle essentiel,puisqu’elle transmet 90% de l'infor-mation visuelle à elle seule. La maladie apparaît le plus souventaprès 50 ans. On estime que 10 %de la population âgée de 65 à 75 ansserait touchée, et 25 à 30 % des plusde 75 ans.

Une maladie, deux formesdistinctesLa DMLA « atrophique » ou« sèche » (80 à 85 % des cas). Lamacula s’atrophie, s’amincit, jusqu’àce que des trous ne se forment. Cephénomène est très progressif.Lorsqu'un seul œil est touché, onpeut conserver une vision satisfai-sante durant plusieurs années, l’œil

non touché compensant la vue. lln'existe malheureusement pas à cejour de traitement pour la DMLA« sèche ».La DMLA « exsudative » ou« humide », qui représente 15 à 20 %des cas. Dans ce cas, des vaisseauxsanguins (néo-vaisseaux) se déve-loppent anormalement dans lamacula. Ils laissent s'échapper dusérum, provoquant un soulèvementde la rétine, ou du sang, induisantune hémorragie. L'évolution de laDMLA humide peut être rapide etconduire à la perte de la vision cen-trale en quelques semaines. Ce pro-cessus peut heureusement êtreralenti grâce à un traitement et à unsuivi médical régulier.

Quelques signes :lLes images paraissent commedéformées. Les lignes droites en par-ticulier semblent courbes.

lLa partie centrale du champ devision n'est pas nette. Ce symptômepeut survenir très progressivement

ou brutalement, selon la forme de laDMLA.

lUne ou plusieurs taches sombresapparaissent au centre du champ devision.Durant les premières années de lamaladie, elle est parfois si discrètequ'elle passe complètement ina-perçu. Pourtant, une prise en chargeprécoce peut donner de meilleursrésultats. C'est pourquoi il est impor-tant de consulter régulièrement sonophtalmologiste après 50 ans. Uneconsultation auprès de son spécia-liste est obligatoire.

DMLA :consulter rapidement

ViaOpta Daily : l’appli dédiée aux troubles de la vision

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La baisse de l’acuité visuelle estun mal qui touche de plus enplus de personnes. Gênantes,

voire handicapantes selon leur degréde gravité, les pathologies oculairessont une véritable entrave au quoti-dien, tant dans les interactions avecautrui que dans les déplacements.Les difficultés rencontrées par lespatients ne sont pas toujours biencomprises par leur entourage, quipeine à saisir le « rendu » de leurenvironnement ; or, selon la sévéritédes symptômes, la vision peut nelaisser accès qu’à une très faible partde « réel »… Une frustration pour lesmalvoyants, comme pour leursproches. Ainsi Novartis a-t-elle déve-loppé deux applications, ViaOptaSim et ViaOpta Daily, qui aident res-

pectivement à la simulation despathologies (pour l’entourage) et àl’accompagnement des patients.Si la première application vise davan-tage à sensibiliser le public auxconséquences des symptômes sur laperception de l’environnement, laseconde est quant à elle une solutionconcrète pour faciliter la vie des per-sonnes atteintes de troubles de lavision. Grâce à la caméra du smart-phone, l’application identifie lesobjets, reconnaît les couleurs… Lafonction micro permet quant à elled’assurer l’audiodescription d’unescène, la lecture d’un texte, etc. Uneassistance vocale est également pré-vue pour guider l’utilisateur au gré deses besoins. Il est possible d’ajouterdes raccourcis à l’interface pour

accéder plus simplement à certainesfonctionnalités de l’appareil (météo,loupe, contacts). Pour plus deconfort, et de sécurité.ViaOpta Daily est téléchargeablegratuitement depuis l’App Store etle Play Store.

Si les lunettes de vue tendent à sesystématiser avec l’âge avan-

çant, elles n’en demeurent pas moinsun équipement à mettre à jour régu-lièrement. Les symptômes identifiés àl’apparition des troubles oculairespeuvent évoluer, et se muer en d’au-tres plus sévères. Il est par consé-quent important de consulter un spé-cialiste pour toujours s’assurer unecorrection adéquate… Une étuderécente montre que 40% des seniorsde plus de 78 ans portent aujourd’huides lunettes inadaptées ; la faute àdes difficultés financières, de dépla-

cement parfois, ou encore à un cer-tain fatalisme selon lequel la vuedécline avec l’âge. Les troubles ditsclassiques (type myopie, hypermétro-pie, astigmatisme) sont pourtant faci-lement remédiables ; quant au dépis-tage d’autres pathologies éven-tuelles, il requiert une visite auprèsd’un ophtalmologue, qui orienteravers une solution appropriée… etdurable. Seule une prise en chargepar un professionnel de santé sauraen effet garantir le maintien d’unebonne acuité visuelle, et retarder lagêne. à vos agendas, donc !

Parce qu’elles étaient difficiles àcultiver ou à préparer, parce

que d’autres plus productives lesont remplacées, ou parce qu’ellesfaisaient trop écho à la sombreépoque de la famine pendant laguerre, certaines variétés delégumes ont peu à peu été aban-données. La tendance étant à laquête d’authenticité, notamment-dans l’alimentation, elles reviennenten force et sont aujourd’hui la stardes marchés et jardins.Les plus populaires sous laSeconde Guerre mondiale étaientsans conteste ces racines qui se

conservaient long-temps et avaientl’avantage deremplir l’estomac.

Les plus en vogue aujourd’hui sontle cerfeuil tubéreux, au goût de châ-taignes, le panais, cousin doux etsucré de la pomme de terre, le rai-fort, dont la racine fraîche râpéepeut faire office de moutarde (cor-sée !), le topinambour, dont le goûtrappelle le cœur d’artichaut, ouencore le crosne et le rutabaga.

Les nouveaux favorisAu rayon des feuilles, on retrouvel’arroche, qui se substitue aux épi-nards, le chou kalé, plébiscité pourses vertus nutritionnelles, et le car-don. Quant aux fruits, les dérivés decourges (pâtissons, butternut) ettomates (cornue, ananas) sont lesnouveaux favoris du potager.

Faire son jardin aujourd’hui, c’estprivilégier la (re)découverte d’es-pèces originales. En optant pources légumes d’antan, on affirmeaussi sa volonté de manger bio etsain, et de délaisser petit à petit leproduit de l’agriculture à grandeéchelle.L’alliance de ces espèces qui ont denouveau la côte, leur mode de pré-paration, voire de présentation, per-mettent de redécouvrir leur vraiesaveur. Et de donner à goûter à lanouvelle génération les légumes quiautrefois formaient la base de l’ali-mentation. Là encore, un beau motifde partage intergé-nérationnel !

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Légumes oubliés :(re)pensez-y, c’est bon pour la santé

Restez au clairavec votre correction

L’agave compte plus de troiscent cinquante espèces, dontcertaines ne sont que des

variantes, c’est dire s’il est difficile deles identifier à coup sûr. Les plusnombreux sont originaires duMexique, ils ont été importés dès leXVIe siècle sur le pourtour méditerra-néen. Depuis, ils se sont largementrépandus vers des régions aux cli-mats moins privilégiés. Nous enavons rencontré un en Charente-maritime, que nous vous faisonsdécouvrir.

Attention, ça pique !Les agaves se développent enrosettes de feuilles succulentes, dontles bords portent de redoutablesépines. Bien qu’ils soient de crois-

sance lente, ils peuvent attein-dre 2 mètres d’envergure au

bout de 7 à 8 ans ; on y penseradonc au moment de la plantation, sil’on tient à sa peau...

Frugal et robusteIl supporte le calcaire et le gel. Leshivers les plus rudes ne le font pasbroncher. Mais il aime le soleil etsemble narguer le bel astre en luitendant ses vigoureuses épines. Au printemps, il donne de beauxrejetons alors que d’autres petitsattendent déjà leur tour.Une progéniture de durs à cuire quise transplantent sans ménagement.Quand son propriétaire lui prélèvequelques-uns de ses petits, il agitainsi : il relève les feuilles inférieures,gratte superficiellement le sol pourrepérer les candidats à la transplan-

tation. Il en dégage la base en creu-sant autour afin de récupérer unebonne racine (3 à 4 cm suffisent). Ilsectionne ladite racine à la scie, puisla laisse sécher au soleil 2 à 3 joursau minimum. Le repiquage propre-ment dit est très simple : réalisationd’un trou à peine supérieur auxdimensions du sujet. Ni terreau, nisable, aucun apport n’est nécessaire,la terre du trou est réutilisée, maiselle est tassée avec soin. Une fois leplant mis en place, un bon arrosagesuffit.

Le chant du cygneL’agave ne fleurit qu’une seule fois àl’âge de 15 ans et ensuite, il meurt.C’est pourquoi il est utile de le multi-plier.

Profitez des rejets de vos agaves, c’est si simple

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Les feuilles inférieures d’unagave cachent souvent sa progé-niture, il suffit de les soulever detemps en temps pour découvrirde jolis drageons semi-enterréset d’y mettre un bon coup de scie.

Geste 5 - Installation : pensez à tasserpour assurer une bonne stabilisation

du jeune plant.

Geste 2 - A l’aide d’une petite scie élagueuse, tronçonnez la racine

le plus bas possible.

Geste 4 - Préparez un trou en conservantla terre que vous retirez, vous la

réutiliserez à la plantation.

Geste 1 - Des rejets apparaissent sous lesfeuilles inférieures. Dégagez-les

en creusant autour d’eux.

Dernière intervention : un bonarrosage. Comptez 5 à 6 litres

à verser lentement.

Geste 3 - Une fois libérés, les rejets méritent un petit bain de soleil

pendant 2 à 3 jours minimum.

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Bresse

Rubis’Plus relie les 74 com-munes du bassin de Bourg-en-Bresse, du lundi ausamedi (hors jours fériés). Le véhicule ne circuleque sur réservation : touttrajet doit être préalable-ment enregistré, de unmois à deux heuresavant le départ, au 04 5738 37 01 ou sur le sitewww.rubis.grandbourg.frLes dimanches et joursfériés, le réseau desserviest restreint à 15 com-munes, que sont Bourg-en-Bresse, Buellas, Dom-pierre-sur-Veyle, Jasseron,Montcet, Montracol, Lent,Péronnas, Polliat, Saint-André-sur-Vieux-Jonc,Saint-Denis-les-Bourg,

Saint-Rémy, Servas, Van-deins et Viriat. Les per-sonnes à mobilité réduitepeuvent prétendre au ser-vice de transport à lademande après validationde leur dossier d’inscriptionpar la commission d’acces-sibilité. La prestation detransport est alors étendueà l’aide pour monter, etdescendre du véhicule, et–si le besoin est spécifié–à la présence d’un accom-pagnateur tout au long dutrajet.

Bugey

Le réseau TAM d’Ambé-rieu-en-Bugey a mis enplace un service de trans-port à la demande pour leshabitants des quartiers

Transport à la demande :

Il est des commodités dont on se passeaisément. La faculté à se mouvoir en estune qui, lorsqu’elle fait défaut, peut venir

à manquer cruellement. À plus forte raisonencore lorsque l’on en est privé…

La sédentarité des seniors, forcée parfois

par les proches pour garantir leur sécurité,sonne souvent avec la mise en vente d’unvéhicule, ou son repli –jusqu’à sa reprise

par des petits-enfants en rodage– au fond

du garage. Il s’agit en effet d’éviter aux

personnes de se risquer à conduire alorsmême que leurs réflexes ne sont plus si rapides. Un gage de soulagement pour

l’entourage, de dépendance pour les seniors,qui voient dans cette préconisation

une privation de liberté.

Les villes, conscientes du frein à la mobilitéimposé aux seniors –quelle qu’en soit

la raison–, ont développé des réseaux detransport à la demande qui permettent d’allerd’un bout à l’autre d’un territoire sans enga-ger leur sécurité. Des bus sont en effet misen place pour répondre exclusivement auxbesoins en transport. Une offre sur-mesure,qui permet aux seniors de recouvrer un semblant d’autonomie le temps d’unecourse, d’un rendez-vous, ou d’une visite

à la famille. Ainsi plusieurs secteurs dudépartement ont-ils déployé leur propre offrede transport à la demande.

Vareilles et Tiret, qui per-met de se rendre aux mar-chés des mercredis etsamedis matin. Les réservations doiventêtre enregistrées au plustard la veille à midi, au 04 74 46 19 19. Le minibusélectrique qui assure lestrajets est adapté au trans-port des personnes àmobilité réduite.

Bugey-Sud

Le réseau Bugeysud Libspropose un service detransport à la demande enporte à porte (sur le terri-toire de la communauté decommunes, plus éventuel-lement à Hauteville, LesAvenières et Yenne)réservé aux personnes de

plus de 80 ans, personnesà mobilité réduite, bénéfi-ciaires de l’APA, deman-deurs d’emploi ou en inser-tion professionnelle. Il fonc-tionne du lundi au vendredide 8h30 à 12h, et de13h30 à 18h. Les réservations doiventêtre enregistrées au plustard 48 heures avant lacourse souhaitée.

Haut-Bugey

Le service de transport duHaut-Bugey, Duobus,réserve deux lignes autransport à la demande :Mons (les lundis et jeudis,sauf vacances scolaires) etCimetière (du lundi au ven-dredi, sauf en août). Les réservations doivent

être enregistrées la veilleavant 18h par téléphoneau 04 74 77 51 51, oudirectement à l’agenceDuobus. Le service detransport des personnes àmobilité réduite, réservéaux personnes handica-pées avec un taux d’invali-dité de plus de 80%, fonc-tionne quant à lui sur leslignes régulières du réseauDuobus, du lundi au ven-dredi (sauf jours fériés)entre 8h30 et 10h30, puisentre 13h30 et 15h30. Les réservations doiventêtre enregistrées la veilleavant 18h par téléphoneau 04 74 77 51 51, par mail à tpmr.duo-bus@koel is .com, oudirectement à l’agenceDuobus.

DombesSaônibus propose un ser-vice de transport à lademande réparti sur quatrelignes. Les trajets doivent être

réservés au plus tard laveille du déplacement,avant 18 h du lundi auvendredi, ou le vendrediavant 18 h pour un trajetle lundi, par téléphone au04 72 08 99 88 ou parmail à saonibus@trans-dev.com.

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bouger sans danger

Aujourd'hui, l'Ain compte 140787 de plus de 60 ans. Ilsseront 12 000 de plus en

2030. Avec les années, se pose trèssouvent la question du logementlorsqu’il n’est plus possible de conti-nuer à vivre dans une maison tropgrande, un appartement dans unimmeuble sans ascenseur, trop éloi-gné des commerces et des services.Pour apporter une réponse etaccompagner les personnes âgéesdans cette étape particulièrementtraumatisante, de nombreux acteursse mobilisent et proposent des solu-tions sous le regard bienveillant duConseil départemental, omniprésentpar l’intermédiaire de son PlanSeniors.

Le programme HaissorHaissor, pour Habitat intermédiaireservices solidaires regroupés, estun programme né en 2002 pourproposer des logements regroupéset sécurisés. à Viriat, Chalamont,Laiz… ces alternatives aux mai-sons de retraite accueillent desseniors en perte modérée d’auto-nomie et leur offre un habitat per-sonnel adapté avec des lieux com-muns entretenant le lien social. Un nouveau programme a étélancé récemment, portant surdix projets portés par des parte-naires, collectivité locale, serviced’aide à domicile et bailleursocial. Sont concernées lescommunes de Chaveyriat, Cor-moranche-en-Bugey, Villars-les-Dombes Ambérieu-en-Bugey,Leyment, Ceyzériat, Tossiat,Saint-Cyr-sur-Menthon, Saint-Genis-Pouilly et Saint-Trivier-de-Courtes.

Les EhpadLe département de l’Ain compteprès de 70 établissements d’héber-gement pour personnes âgéesdépendantes (EHPAD) publics ouprivés. Là encore, un peu partout,les projets fleurissent dans le butde répondre dans les meilleuresconditions à la demande crois-sante. Un programme « 10 projetspour les cinq prochaines années »porte à la fois sur la création de litssupplémentaires et sur la mise enœuvre d’un plan de reconstruction,de rénovation et d’adaptation desÉtablissements à la grande dépen-dance et à la maladie d’Alzheimeret pathologies apparentées.Ces projets concernent les cen-tres hospitaliers de Belley (findes travaux en 2020), Thoissey(2020), Oyonnax (en cours), l’Hô-tel-Dieu à Bourg-en-Bresse quitransférera ses résidents à Fley-riat en 2021. Ainsi que lesEHPAD de Corbonod, Bellegarde(Croix Rouge), Bâgé-le-Châtel,Saint-Maurice-de-Beynost (LesMimosas),Saint-Rambert-en-B.

Marpa, EHPAD, Haissor…Comment faire le bon choix le moment venu ?

Le réseau MarpaLe réseau des Maisons d’accueil etde résidence pour l’autonomie(Marpa) non médicalisées n’en finitplus de se structurer autour de ses17 établissements répartis un peupartout sur le territoire. Et pas seu-lement en milieu rural, comme celaétait autrefois la tradition. Des pro-jets de création sont ainsi bienengagés à Ferney-Voltaire, Belley,Evosges, Montréal-La-Cluse (avecune spécificité maladie Alzheimer),Saint-Didier-sur-Chalaronne… à Saint-Denis-les-Bourg, l’an-cienne Petite unité de vie (PUV)devenue Marpa réfléchit à l’ouver-ture d’un accueil de nuit. La Marpade Montracol souhaiterait quant àelle s’agrandir, tandis que celle deSaint-Jean-le-Vieux s’intéresse detrès près aux personnes handica-pées vieillissantes. Quant aux tarifs, ils varient toujoursde 1 300€ à 1 500 € par mois.

Renseignements 04 74 45 99 68

www.marpaspuv-ainrhone.fr

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PratiqueAvec l’âge, avoir la sallede bain ou la chambre àl’étage de sa maison peut

devenir difficile. Parfois, il faut mêmedéménager… » Selon Cécile Brille,dirigeante de l’entreprise MenuiserieGuichardan installée dans la zoneartisanale des Bruyères à Péronnas,il existe une solution. « Pourquoi nepas faire le choix de doter sa maisond’une véranda, une véritable pièce àvivre, un espace supplémentaire ? » Menuiserie Guichardan propose

pour cela une multitude de solutions,mais les vérandas Finstral retiennentl’attention de la chef d’entreprise :« La structure est en aluminium avecun vitrage de très belle qualité,explique-t-elle. Pas moins de sixcorps de métier se succèdent poursa réalisation. Le plaquiste, parexemple, intervient pour isoler oureprendre les éléments de plâtre.Vient ensuite l’étancheur qui plaquele liner sur le toit généralement plat.Le procédé est impeccable. Au

départ, le fabricant italien Finstral tra-vaillait le PVC, puis il a choisi d’évo-luer en mariant les matériaux, tou-jours autour du PVC. Le choix descouleurs est infini et au sol, on peutchoisir un carrelage ou un parquet.Pour cela, nous travaillons avec desartisans fidèles. »L’investissement peut être consé-quent, jusqu’à plus de 1 000 € le m2

pour une véranda haut de gamme.Mais comme le souligne CécileBrille, « les solutions sont nom-breuses, et à tous les prix. »

La véranda, une véritable pièce à vivre

Cécile Brille

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Porté par la SEMCODA, le conceptdes résidences seniors s’est bien

développé. Il en existe huit dans l’Ain(Ambérieu-en-Bugey, Lagnieu, Saint-André-de-Corcy, Malafretaz, Bourg,Billiat, Oyonnax et Saint-Trivier-sur-Moignans). Intermédiaires entre unhabitat classique et les établisse-ments spécialisés, les résidencesproposent à leurs résidents de semeubler comme ils le souhaitent, derecevoir familles et amis, de vivreavec son animal de compagnie, etsurtout de pratiquer des activitésdans un lieu propre aux échanges etau maintien du lien social.

La nouvelle génération de résidencesLa SEMCODA vient de créer satoute nouvelle marque, dédiée à lapromotion de ses résidences

seniors : Réséda. S’il résulte de la contraction des troismots « résidence », « seniors » et« SEMCODA », le terme fait aussiréférence aux résédas, plantes àfleurs souvent odorantes, dont lenom est issu du latin resedare quisignifie « calmer ».

Des logements locatifspour des résidents autonomesLes résidences Réséda sont desimmeubles exclusivement locatifs,entièrement accessibles aux per-sonnes à mobilité réduite (PMR).Bénéficiant de la proximité de com-merces et services, chacune com-prend une cinquantaine de loge-ments T2 à T4 avec douche PMR,terrasse ou balcon, jardin partagé,ainsi que des parties communessituées au rez-de-chaussée : salle à

manger (avec un office de réchauffe),espace salon TV-bibliothèque,espace fitness et sauna (pour cer-taines), buanderie dotée de lave-linge et sèche-linge.

Des animations au quotidienLa résidence propose une grandevariété de services et animations,tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Deuxsalariés sont présents du lundi auvendredi : la maîtresse de maison,qui participe à la vie sociale de larésidence (ateliers à thème…), etune personne chargée de l’entretiendes espaces communs. Du lundi auvendredi (pas de permanence lesnuits et week-end).

Réséda, les Résidences seniors SEMCODA

OyonnaxBourg-en-Bresse

Premier bailleur du bassin de viede Bourg-en-Bresse, Bourg

Habitat gère un patrimoine de prèsde 5600 logements et en assure l’entretien pour le confort de ses11 500 locataires.

Nos équipes œuvrent chaquejour en faveur d’un habitat

performant et durable, d’un cadrede vie attractif et d’un accompa-gnement de qualité des locataireset des demandeurs.»

Dès 2009, Bourg Habitat construisaitles petites unités de vie de Péronnas

et Saint-Denis-les-Bourg.Depuis, notre organisme adéveloppé une véritableexpertise dans la construc-tion des logements adap-tés aux besoins desseniors, et de nouveauxprogrammes ont vu le jour: la résidence intergénéra-tionnelle "Charles Robin"à Bourg-en-Bresse en 2015, la Mai-son d’accueil et de résidence pourl’autonomie (MARPA) de Saint-Julien-sur-Reyssouze en 2016, et larésidence Haissor "La Maison dumoulin" à Nivigne-et-Suran en 2018.

En complément, les équipes deBourg Habitat travaillent sur l’acces-sibilité des logements traditionnelspour proposer une offre complète etdiversifiée à destination des seniors !

Bourg Habitat :l’expertise dans la construction de logementsadaptés aux seniors

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Bon à savoir

Personnes âgées : des aides indispensables pour se simplifier la vie

Mais aussi...l Les caisses de retraite quidéveloppent une politiqued’action sociale destinée àprévenir les risques de perted’autonomie. Elles proposentdes actions de préventionaccompagnées parfois pardes aides financières.

l Les dépenses d’accueilfamilial, d’accueil de jour, lesdépenses de santé, la téléas-sistance peuvent égalementêtre soutenues par différentsdispositifs.

l Sur le terrain de la dépen-dance, les complémentairessanté peuvent aussi accorderdes heures d’aide à domicile.

lViennent se greffer au cata-logue, les aides en résidence(autonome, EHPAD, unité desoins de longue durée), lescartes mobilité inclusion(CMI) qui donnent des avan-tages (déplacements facilités,réduction dans les transports,avantages fiscaux, stationne-ment et priorité pour caused’invalidité).

Pour accompagner etsoutenir les personnesâgées, de nombreusesaides existent. La plu-part d’entre elles sontgérées directement ouindirectement par leConseil départemental,compétent en lamatière. Il est doncconseillé de se rappro-cher de ses servicespour obtenir les rensei-gnements nécessaires.

© Anne-Sophie Mauffré- UNA

L’Adapa, c’est quoi ?l L’allocation personnaliséeà l’autonomie (APA) estl’aide la plus couranteaccordée par les servicesdu Département. Elle sert àfinancer (en totalité ou par-tiellement) les dispositifs

mis en place pour permettreà la personne âgée decontinuer à vivre chez elle.

l L’APA peut aussi couvrirune partie du tarif dépen-dance de l’établissementmédico-social, notammentl’EHPAD.

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La société DOM & VIE, installée depuis avril dernieravenue de Marboz à Bourg-en-Bresse, est dirigéepar Luc Ghilardi. Sa spécialité est "l’aménagement

et l’adaptation du logement pour les seniors, les per-sonnes en situation de handicap et celles à mobilitéréduite". Selon le chef d’entreprise, dans un tel contexte,tous les travaux méritent le plus grand intérêt : « On parlesouvent du remplacement de la baignoire par unedouche ou de l’installation d’un monte-escalier, mais lapose toute simple d’un équipement comme une barrede maintien peut transformer une vie. » Luc Ghilardi propose des solutions à ses clients. Il lesconseille à chaque étape de leurs projets en tant qu’inter-locuteur unique. « Je joue un peu le rôle du maître d’œu-vre, explique-t-il. C’est important aussi d’être à leurécoute, de les accompagner sur tout ce qui touche ledroit, les procédures, et de les orienter en cas de besoinvers d’autres professionnels, notamment ceux de lasanté. »

DOM & VIE :pour faciliter la vie des seniors Luc Ghilardi

Fort d’une nouvelle stra-tégie de marques,

l’ADMR, premier réseaunational d’aide à la per-sonne non lucratif, répartitses prestations entre qua-tre axes identifiés : enfanceet parentalité, accompa-gnement du handicap, ser-vices et soins aux seniors,et entretien de la maison.Des services de qualitécertifiés AFNOR NF X 50-056 pensés pour accom-pagner les personnes àdomicile, et leur permettred’améliorer leur vie quoti-dienne.

lEnfance etparentalité : garded’enfants à domi-

cile, micro-crèche, soutienà la parentalité, aide auxdevoirs, transport accom-pagné…

lAccompagne-ment du handi-cap : aide et soins

à domicile, livraison de

repas, transport accompa-gné, aide au répit, loisirs…

lServices et soinsaux seniors : aideà la vie quoti-

dienne, livraison de repas,transport accompagné,téléassistance FILIEN,aide aux aidants, habitatsregroupés…

lEntretien de lamaison : entretiendu logement, petits

travaux de bricolage et dejardinage, gardiennage…

Le réseau ADMR de l’Ain,composé de 29 associa-tions locales, près de 900salariés et 300 bénévoles,s’est engagé à développerdes services au plus prèsdes besoins des per-sonnes. Son maillage deproximité représente unatout essentiel pour lespublics aidés et leur entou-rage. En parallèle, l’ADMRtravaille activement àl’amélioration de la qualité

L’ADMR :pour tous, toute la vie, partout !

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ADMR de l’Ain04 74 23 21 35

info.fede01@admr.orgwww.fede01.admr.org

Pratiquede vie au travail pour fidéli-ser ses salariés. GrégoryMariller, nouveau directeur àla tête de l’ADMR de l’Ain,affirme « qu’il est nécessairede valoriser le travail de nosprofessionnels. Nous met-tons actuellement en place,par exemple, des projetsd’aide à la mobilité et desparcours de formationattrayants. » Aussi, l’ADMRest un réseau fort de sonbénévolat. M. Lamétairie-Laissue, président fédéral,ajoute que « grâce auxbénévoles, l’ADMR reste unacteur de développement

des territoires et trèsproche de ses clients,l’humain étant au cœurde ses missions. »

L’association Ain Domicile Ser-vices accompagne sur le terri-toire du département 1 550

personnes et réalise au cours del’année pas moins de 230 000heures d’intervention auprès d’unpublic varié, des personnes âgéeset/ou en situation de handicap, maisaussi d’actifs et de familles (notam-ment pour la garde d'enfants âgés deplus de 3 ans). Ses 180 salariésinterviennent dans les secteurs del’aide et de l’accompagnement àdomicile, de l’accompagnementvéhiculé et de la prévention.

Présidée par Edwige Gueynard, l’as-sociation affiliée au réseau Adessa-domicile, qui deviendra ADEDOM au1er janvier 2020, rayonne sur la tota-lité du département divisé en neufsecteurs, à partir de son siège ins-tallé à Péronnas. Si l’aide et l’accom-pagnement à domicile sont au cœurdes métiers des équipes de la direc-trice Geneviève Gaudin, les actionsde prévention occupent égalementune place de choix dans le cadred’un programme intitulé « Les Essen-tiels ». Son but, selon les responsa-bles de l’association, est de « déve-

lopper des relations humaines entreles personnes âgées afin de rompreleur isolement, favoriser la familiarisa-tion avec des nouvelles technolo-gies, organiser des actions de pré-vention pour bien vieillir en bonnesanté, et favoriser la mobilité des per-sonnes. »Ain Domicile Services, qui s’inscritdans champ de l’économie sociale etsolidaire, multiplie les initiatives et lesanimations tout au long de l’année.

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des personnes âgées, handicapées,des retraités

Immeuble «Le Talisman» - 1133, avenue de Lyon - 01960 PÉRONNASTél. 04 74 21 42 52 / Fax 04 74 21 59 46 / contact@ain-domicileservices.fr

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� Accompagnement à la vie quotidienne� Aide à la personne� Vie sociale� Service d’Accompagnement VEhiculé

Ain Domicile Services :sur tous les fronts

Pratique

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S’il sert à l’expression des der-nières volontés d’une per-sonne, le testament n’en est

pas moins un document qui peut êtreétabli à tout moment de la vie, seul,ou avec l’aide d’un notaire.

Le bon réflexe : anticiperCe document écrit permet de char-ger une personne de l’exécution deses dernières volontés, d’organiser latransmission, et le cas échéant larépartition des biens entre plusieurslégataires, d’indiquer ses souhaitsquant au traitement du corps aprèsle décès (don à la science, organisa-tion des funérailles, etc.), de désignerun tuteur pour ses enfants, voire dereconnaître un enfant.

S’adresser à des professionnelsl Le testateur doit être majeur, oumineur de plus de 16 ans, être saind’esprit, autrement dit doté de capa-cités mentales assurant un discerne-ment et une volonté suffisammentéclairés, et avoir la capacité juridiquede ses biens.l Pour être valable, un testamentolographe (rédigé seul) doit remplirtrois conditions : être écrit entière-ment à la main, daté précisément(jour, mois, année), et signé. Il peutêtre confié à un notaire qui en assurel’enregistrement au Fichier centraldes dispositions de dernières volon-tés.Un testament authentique (établi parun notaire) est quant à lui dicté à unnotaire, en présence d’un autrenotaire ou de deux témoins. Une foisrédigé, il en est fait lecture au testa-teur, qui le signe. Le deuxième

notaire, ou les deux témoins, lesign(ent) également. Une troisièmeforme de testament, dit « mystique »,existe : c’est la remise d’une enve-loppe fermée au notaire, en pré-sence de deux témoins. Seul le tes-tateur connaît le contenu du docu-ment. L’inconvénient : le notaire nepeut attester de son efficacité juri-dique.

l Au moment de transmettre sesbiens, le testateur a le choix entretrois types de legs : le legs univer-sel, pour transmettre l’intégralité deses biens à une personne (si plu-sieurs légataires universels sont dési-gnés, le partage devra être effectué àparts égales), le legs à titre universel,pour léguer à une personne une par-tie, ou une catégorie de ses biens, etle legs particulier, pour léguer à unepersonne un ou plusieurs biensdéterminés. Dans le cas des legsuniversel et à titre universel, le léga-taire doit payer les dettes de la suc-cession proportionnellement à sapart.

l Et quand il n’y a pas de testa-ment, comment ça se passe ?En l’absence de testament, c’est laloi qui désigne les héritiers des droitsde succession en fonction de leurdegré de parenté avec le défunt : lesenfants et leurs descendants (sansdistinction selon si les parents sontmariés ou non), les parents, frères etsœurs et descendants de ces der-niers, les ascendants autres que lesparents, et les collatéraux autres queles frères et sœurs et leurs descen-dants.

Testament, mode d’emploi

Pratique

Le choix des obsèques a long-temps fait état d’une « préfé-rence » pour l’inhumation, pour

des raisons éthiques ou religieuses ;la courbe s’inverse aujourd’hui, et lesFrançais plébiscitent de plus en plusla crémation.Il est un attachement, de par la tradi-tion, au recueillement des famillessur une tombe proprement dite. Lecorps est là, et incarne une proximitéqui vient à manquer après le décès.Dans cette même logique, la dispari-tion brutale du corps effraie et dis-suade encore, notamment les moinsde 35 ans, d’opter pour la crémation.La manifestation du souvenir par unevisite, un fleurissement, quelquesmots, est source de réconfort etreprésente pour l’entourage le main-tien d’un lien avec le proche disparu.Quant au choix d’une inhumation enpleine terre ou dans un caveau, il estdéterminé là encore par la sensibilitédes familles au regard du corps et deson devenir. Si la réunion d’une per-sonne avec sa fratrie, son conjoint ouses parents peut encourager à laconstruction d’un caveau dit « fami-

lial », une sépulture en pleine terrepeut revêtir aussi la dimension sym-bolique d’un retour… à la terre. Au-delà des considérations intellec-tuelles, le matériel. Un caveau funé-raire coûte cher à bâtir, mais s’avèremoins onéreux sur le long terme, lesfrais liés aux réouverture et pose denouvelles dalles sur les cercueils res-tant inférieurs à ceux requis à lacréation de chaque nouvelle sépul-ture.Il est d’autres arguments qui, à l’in-verse, donnent à la crémation sa rai-son d’être et témoignent d’une évolu-tion des mœurs parmi les Français.Si les jeunes la préfèrent pour desraisons « esthétiques », se refusant àl’idée même d’un corps en décompo-sition, les seniors, eux, invoquent leursouhait de « ne pas prendre deplace », ni de « laisser une trace »…Une préoccupation à dominanteenvironnementale qui, en l’espacede 10 ans, a fait son chemin et envient aujourd’hui à peser dans labalance au moment du choix desfunérailles. S’il est établi, au regardnotamment de la logistique, de

l’énergie ou des déchets, qu’une cré-mation vaut 3,6 inhumations, ce pro-cédé n’en est pas moins indolorepour la planète, la faute entre autresaux émissions de CO2, dioxines etmercure au moment de la combus-tion.

Et l’écologie, dans tout ça ?L’empreinte écologique est au cœurde tous les débats sur l’environne-ment : de plus en plus de citoyenss’engagent au quotidien pour préser-ver la planète. S’il est facile –maisloin d’être encore automatique–d’œuvrer pour l’environnement deson vivant, qu’en est-il après samort ? Des solutions alternatives sedéveloppent peu à peu ; encore inter-dites sur le sol français, elles pous-sent à l’extrême le concept du « zérodéchet » et proposent diverses tech-niques de « recyclage » du corps…Les entraves légales sont encorenombreuses pour la démocratisationde ces procédés. Les appréciationsmorales d’autant plus… Pour l’ins-tant.

Inhumation ou crémation ? à chacun son choix

Selon une étude IPSOS menée en 2018, 37% des Français se prononcent pour l’inhumation,contre 63% pour la crémation.

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Plus d’un quart de siècle déjàque les Pompes funèbresBouvet sont arrivées dans

l’Ain. Cette longévité est d’autant plusremarquable que l’entreprise instal-lée avenue de l’Égalité à Bourg-en-Bresse depuis 1998, mais aussi àVillars depuis 1992 et à Trévoux, estla dernière 100% familiale. Pierre etAlexandre Bouvet se partagent eneffet la gouvernance, sous le regardbienveillant du fondateur, FrançoisBouvet. « C’est rassurant pour nosclients, explique Jordan Girerd, leneveu. On le constate tous les jours.Ils apprécient d’être accompagnés,même après les obsèques, dans

des démarches

administratives. Notre slogan, « Notrefamille au service de la vôtre® », nousva vraiment comme un gant. »Cette confiance qui ne se démentpas rejaillit sur la bonne tenue descontrats obsèques proposés par lamaison Bouvet. « Attention ! réagitJordan Girerd. Il ne faut pas lesconfondre avec le principe du Capi-tal décès, des produits mis en avantpar les banques et les compagniesd’assurance et qu’une associationde consommateurs a récemmentcritiqués. Jusqu’au 31 décembre,nous offrons les frais de dossier denos contrats qui sont entièrementpersonnalisés. Et si le moment venu,l’épargne de la famille est supé-rieure au coût des obsèques, nousreversons la différence. »

Les locaux burgiens des Pompesfunèbres Bouvet ont été entièrementrénovés cette année. L’esthétique aété revue et les salons refaits. « Nousavons voulu apporter une touche demodernité, soulignent Pierre etAlexandre Bouvet. L’ensemble a étéremis aux normes, et les façadesviennent d’être terminées. Les tra-vaux reprendront prochainementavec l’agrandissement de la salle decérémonie dont la capacité passerade 80 places assises à 200. Le nom-bre de places debout évolueraquant à lui de 80 à 200. Rappelonségalement que le crématorium deBourg, propriété de la Communautéd’agglomération, est ouvert à toutesles entreprises de pompes funèbreshabilitées. »

Les Pompes Funèbres Bouvet, au service des familles

Pratique