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Restez en ligne avec RTE en apa RTE N°7 20,7% RAPPROCHER ÉNERGIES RENOUVELABLES ET MARCHÉS DE L’ÉNERGIE En 2013, l’éolien et le photovoltaïque constituent respectivement 3,3 % et 1 % de la consommation française d’électricité. Ces nouvelles sources de production profitent de politiques incitatives hors marché pour accélérer leur développement (mécanisme d’obligation d’achat, notamment). Comment accompagner leur croissance sans fausser les signaux de prix et d’investissements adressés par les marchés ? RTE est impliqué dans cette réflexion notamment dans le cadre de la concertation conduite par la Direction Générale de l’Energie et du Climat sur la future loi de transition énergétique. Notre objectif : intégrer durablement les ENR au système électrique et contribuer à la cohérence des mécanismes de soutien avec les mécanismes de marché. Transparence, concertation et innovation seront les clés d’une transition énergétique réussie : nous relevons ce défi avec vous… et pour vous. RÉGIS BOIGEGRAIN, DIRECTEUR DU DÉPARTEMENT COMMERCIAL ÉDITORIAL E n 2013, la consommation brute française d’électricité augmente de 1,1 % par rapport à 2012. Cela s’explique principalement par l’enregistrement de températures plus basses. On constate néanmoins une nouvelle tendance : corri- gée de l’effet météorologique, la consommation des particuliers, professionnels et PMI / PME tend à se stabiliser après plusieurs années de hausse. Celle du secteur industriel, quant à elle, continue à baisser dans le contexte de crise économique. La production française d’électricité augmente de 1,7 % par rapport à 2012. Les EnR continuent leur ascension : le parc éolien atteint 8140 MW installés et le parc photovoltaïque 4300 MW. La production d’énergie hydraulique enregistre son plus haut ni- veau depuis 10 ans (+ 20 % en 2013). À l’échelle européenne, la France reste le pays le plus exportateur d’électricité (+ 6,8 % par rapport à 2012). Dans ce contexte d’intégration européenne et de croissance des EnR, RTE poursuit ses investisse- ments pour préparer le réseau de demain. Quel bilan électrique en 2013 ? EFFACEMENT DE CONSOMMATION 3 questions à Maxime Laurent, responsable achats énergie chez Norske Skog Golbey, premier site industriel actif sur NEBEF En quoi ce mécanisme facilite-t-il vos effacements ? NEBEF apporte une plus grande visibilité sur les programmes d’effacement. Les équipes opérationnelles peuvent anticiper l’effacement, car le bloc d’énergie est vendu en J-1. C’est une grande avancée sur les appels d’offres : nous agissons en amont de la pointe, et non plus en « curatif » dans le cadre du mécanisme d’ajustement. Comment s’est déroulé votre premier effacement de consommation ? La procédure d’effacement a été fluide. L’agrégateur smart grid a joué un rôle primordial : il simplifie l’accès à des mécanismes de marché pouvant être complexes. Ce système nous permet de diminuer les risques, car l’opérateur d’effacement foisonne plusieurs sites industriels. Qu’attendez-vous des prochaines évolutions sur ce mécanisme ? Nous sommes satisfaits de pouvoir effectuer des effacements de consommation, mais il existe des axes d’amélioration : une meilleure compatibilité entre les différents mécanismes, une certaine tolérance vis-à-vis de la puissance effacée, la possibilité d’effectuer le contrôle du réalisé de l’effacement par la méthode des prévisions de consommation… Nous comptons également sur la prime Brottes pour intégrer les avantages de nos effacements pour la collectivité. C’est la part que représente l’énergie renouvelable dans la consommation française en 2013. Le plus haut niveau observé depuis 6 ans ! + D’INFOS Comment ont évolué la production et la consommation de l’électricité en 2013 ? Retrouvez ces analyses dans le bilan électrique 2013, ainsi que le détail de l’évolution des productions éoliennes et photovoltaïques dans le panorama des ENR, réalisé en collaboration avec ERDF, l’ADEeF et le SER. Mars 2014 LE CHIFFRE

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R e s t e z e n l i g n e a v e c R T Een apaRTE

N°7

20,7%

RAPPROCHERÉNERGIESRENOUVELABLESETMARCHÉSDEL’ÉNERGIE

En2013, l’éolienet le photovoltaïqueconstituentrespectivement3,3%et1%dela consommationfrançaised’électricité.Cesnouvelles

sourcesdeproductionprofitent depolitiques incitativeshorsmarchépour accélérer leur développement(mécanismed’obligationd’achat,notamment). Commentaccompagnerleur croissancesans fausser les signauxdeprix et d’investissements adresséspar lesmarchés ?RTEest impliquédanscette réflexionnotammentdans le cadrede laconcertationconduitepar laDirectionGénéralede l’Energie et duClimat surla future loi de transitionénergétique.Notreobjectif : intégrer durablementlesENRausystèmeélectriqueet contribuer à la cohérencedesmécanismesdesoutienaveclesmécanismesdemarché.Transparence, concertationet innovationseront les clésd’unetransitionénergétique réussie :nous relevonscedéfi avecvous…etpour vous.

RÉGISBOIGEGRAIN,DIRECTEURDUDÉPARTEMENT

COMMERCIAL

ÉDITORIAL En 2013, la consommation brute françaised’électricité augmente de 1,1% par rapportà 2012. Cela s’explique principalement par

l’enregistrement de températures plus basses. Onconstate néanmoins une nouvelle tendance : corri-gée de l’effetmétéorologique, la consommationdesparticuliers, professionnels et PMI / PME tend à sestabiliser après plusieurs années de hausse. Celle dusecteur industriel, quant à elle, continue à baisserdans le contexte de crise économique.La production française d’électricité augmente de1,7% par rapport à 2012. Les EnR continuent leurascension : le parc éolien atteint 8140MW installés etle parc photovoltaïque 4300 MW. La productiond’énergie hydraulique enregistre son plus haut ni-veau depuis 10 ans (+ 20% en 2013).À l’échelle européenne, la France reste le pays le plusexportateur d’électricité (+ 6,8%par rapport à 2012).

Dans ce contexte d’intégration européenne et decroissance des EnR, RTE poursuit ses investisse-ments pour préparer le réseau de demain.

Quelbilanélectriqueen2013?

EFFACEMENTDECONSOMMATION3questionsàMaximeLaurent,responsableachatsénergiechezNorskeSkogGolbey,premiersiteindustrielactifsurNEBEFEn quoi ce mécanisme facilite-t-il vos effacements ?NEBEF apporte une plus grande visibilité sur les programmes d’effacement. Les équipesopérationnelles peuvent anticiper l’effacement, car le bloc d’énergie est vendu en J-1. C’estune grande avancée sur les appels d’offres : nous agissons en amont de la pointe, et non plusen « curatif » dans le cadre dumécanismed’ajustement.

Comment s’est déroulé votre premier effacement de consommation ?La procédure d’effacement a été fluide. L’agrégateur smart grid a joué un rôle primordial : il simplifiel’accès à desmécanismes demarché pouvant être complexes. Ce systèmenous permet de diminuerles risques, car l’opérateur d’effacement foisonne plusieurs sites industriels.

Qu’attendez-vous des prochaines évolutions sur ce mécanisme ?Nous sommes satisfaits de pouvoir effectuer des effacements de consommation,mais il existedes axes d’amélioration : unemeilleure compatibilité entre les différentsmécanismes, une certainetolérance vis-à-vis de la puissance effacée, la possibilité d’effectuer le contrôle du réaliséde l’effacement par laméthode des prévisions de consommation…Nous comptonségalement sur la primeBrottes pour intégrer les avantages de nos effacementspour la collectivité.

C’est la part que représente l’énergierenouvelable dans la consommationfrançaise en2013. Le plus haut niveauobservé depuis 6 ans !

+ D’INFOS

Comment ont évolué la production et la consommationde l’électricité en 2013 ? Retrouvez ces analyses dans le bilanélectrique 2013, ainsi que le détail de l’évolution des productionséoliennes et photovoltaïques dans le panorama des ENR,réalisé en collaboration avec ERDF, l’ADEeF et le SER.

Mars 2014

LE CHIFFRE

R e s t e z e n l i g n e a v e c R T Een apaRTE

Directeur de la publication : Régis Boigegrain –Rédaction :Delphine Noël et Nathalie BaduelConception & réalisation :www.edites.fr

Pour répondre à cet enjeu, RTE intervient àtous les maillons de la chaîne de détectionet de résolution des incidents : localiser les

défauts, accélérer la reprise de service et optimiserles interventions de maintenance.RTE développe la performance des systèmes deprotection pour prévenir les défauts. Ce dispositifgarantit la sélectivité spatiale et temporelle des dé-clenchements pour isoler les seuls ouvrages impli-qués.En cas de défauts fugitifs, des automatismes de re-prise permettent de remettre rapidement sous ten-sion les ouvrages.Plusieurs actions visent également à optimiser les

interventions demaintenance préventive et correc-tive. « Lors d’un incident complexe, des informationscomplémentaires sont envoyées en cas de déclen-chements définitifs, explique Jean-Yves Astic, chefdu département contrôle commande local. Celapermet de mieux diagnostiquer les ouvrages sainsqui peuvent être remis sous tension. » Grâce à cer-taines données sur le lieu du défaut (ligne aérienne,câble souterrain, poste…), les équipes de mainte-nance peuvent intervenir plus rapidement.Enfin, pour mieux orienter ces actions de mainte-nance, RTE s’appuie sur une analyse hebdomadairedes événements et des anomalies éventuelles dusystème de protection.

Comment diminuer la fréquence et la durée de coupure d’uneinstallation raccordée au réseau de transport ? Focus sur les actionsen place.

en apaRTE

Simplifier vospaiements avecSEPA !RTEn’émet désormais quedes prélèvements au formateuropéenSEPA (Single EuroPaymentArea). Vous êtes établidans l’undes 33 pays concernés ?Simple et sécurisé : bénéficiezdès à présent duprélèvementcommemodedepaiement.

TURPE4 :finde la périoded’apprentissagele 31mars 2014L’option tarifaire et les cinqpuissances souscrites déclaréespour les consommations demars,s’appliqueront rétroactivementdepuis le 1er août 2013. À partirdu 1er avril, vous pourrezmodifierchacune des puissancessouscrites dans le respectdes règles en vigueur dansles CART.

EN BREF

Cette performance a été réalisée par RTE sursonpostedePlan-de-Grasse (Alpes-Maritimes).C’est une méthode qui allonge la disponibi-

lité des ouvrages. Elle évite ainsi d’effectuer trois joursde consignation pour installer ou désinstaller un telsystème.Le traitement d’huile, développé par la société PALL,élimine l’humidité contenue dans l’huile d’un trans-formateur de forte puissance (à 5mg/kg pour unehuile à 20 °C). Cette technique améliore les caracté-ristiques d’isolation électrique de l’huile. Elle évite ladégradationdes partiesmétalliques par l’action corro-sive de l’eau, et prolonge la durée de vie d’un trans-formateur de près de 10 ans.RTE et le constructeur de l’appareil de traitement ap-profondiront cetteméthode en 2014.

RTE a connecté un système de traitement d’huile sur un transformateuren service : une innovation majeure qui réduit vos contraintes enmatière de consignation et améliore la disponibilité des ouvrages !

// INNOVATION MAINTENANCE

Premièremondialesuruntransformateur

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N° 7 – Mars 2014

Objectif :améliorerlaqualitédel’électricité