19

Mise en page 1 - Surveillance de la Qualité de l'Air en

  • Upload
    others

  • View
    3

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Mise en page 1 - Surveillance de la Qualité de l'Air en
Page 2: Mise en page 1 - Surveillance de la Qualité de l'Air en

RAPPORT DE GESTION 2011 • 3

sommaire1. LA VIE ASSOCIATIVE.............................................4

1. Les membres de GWAD’AIR..................................................52. Organigramme du personnel..................................................63. Le bilan financier 2011 .........................................................7

2. BILAN DE LA QUALITE DE L’AIR .............................111. Le réseau de mesures ..........................................................122. Le taux de fonctionnement du réseau .....................................153. L’indice ATMO......................................................................164. Les statistiques par polluants................................................17

3. BILAN DES ÉTUDES MENÉES EN 2011 ..................251. Etude Désirade 2011 ...........................................................262. Etude de la qualité de l’air du Sud Basse-Terre ........................273. Etude préliminaire des Benzène, Toluène, Xylène (BTX).............284. Etude préliminaire des métaux lourds.....................................285. Etude préliminaire des HAP (Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques) ..........................................................................286. Etudes des algues sargasses ................................................297. Etude PAG/UAG/GWAD’AIR ...................................................29

4. COMMUNICATION................................................301. Les interventions en milieu scolaire ........................................312. Les manifestations grand public.............................................313. Le site internet ....................................................................324. L’indice ATMO......................................................................325. Le bulletin trimestriel ...........................................................326. Les média : articles, interviews, communiqués de presse.........32

5. PROJETS 2012 ...................................................34

()

«

»

GWAD’AIR, cette association a but non lucratif est au service de la population.Notre mission principale est la connaissance de la qualité de l’air sur l’ensemblede l’archipel Guadeloupe. L’année 2011 marque la mise en place du nouveau Programme de surveillancede la Qualité de l’Air (PSQA) de 2010/2015. Ce plan fait suite à l’ancien PSQA(2005/2010) qu’il complète afin de surveiller l’évolution de l’air en Guadeloupeet d’en préserver sa qualité.Ainsi en 2011, le réseau de mesures fixes de GWAD’AIR a été renouvelé partiel-lement selon les nouvelles normes. En 2013, GWAD’AIR achèvera la mise enconformité de son parc d'analyseurs.En parallèle des études de la qualité de l’air à la Désirade et dans le Sud Basse-Terre ont été réalisées. Ces campagnes ont permis de suivre l’évolution de laqualité de l’air dans ces régions qui avaient antérieurement été étudiées.2011 correspond aussi à l’étude de nouveaux polluants pour GWAD'AIR. C’estle cas pour :• Les Benzène, Toluène et Xylène (BTX),• Les Hydrocarbures Polycycliques Aromatiques (HAP) • et les métaux lourds (Arsenic, Cadmium, Nickel et Plomb,)Des mesures sur 3 ans seront réalisées avant que soit défini le mode de suivi leplus adéquat par rapport aux concentrations moyennes mesurées.

GWAD’AIR a donc une mission de veille. Cependant nous intervenons ponctuel-lement à la demande des autorités pour des missions spécifiques. Ce fut le caslors de l’arrivage massif d’algues brunes (sargasses) sur nos côtes en août/sep-tembre 2011. A la demande de l’Agence Régionale de Santé, GWAD’AIR a ef-fectué un suivi des émissions d’hydrogène sulfuré (H2S) dégagé par lafermentation des sargasses.Toujours pour améliorer sa réactivité, GWAD’AIR a augmenté son effectif etcompte désormais une personne dédiée aux études.GWAD’AIR, a pour but d’améliorer sans cesse la connaissance de l’air de Gua-deloupe en tenant compte de ses spécificités. Nous participons comme conseillertechnique à la mise en place de divers programmes (ex : Plan local d’urbanisme,Schéma Régional climat Air Energie, études d’impact environnementale…)

N’oublions pas qu’en terme d’environnement et en particulier pour la qualité del’air il vaut mieux prévenir que guérir, préserver que dégrader….

introduction

Page 3: Mise en page 1 - Surveillance de la Qualité de l'Air en

La vie 1

associative

RAPPORT DE GESTION 2011 • 5RAPPORT DE GESTION 2011 • 4

Les membres du BureauIls sont élus pour un mandat d’un an renouvelable. Au 31 décembre 2011, la compositiondu Bureau était la suivante :

ADEME

ARS

DEAL

Conseil Général

Conseil Régional

Mairie

de Baie-Mahault

Mairie du Gosier

Didier BERNARD

Félix LUREL

Jack MOLINIÉ

KARU ASTHME

Météo France

URAPEG

URC

Les services de l’État

Les collectivités

Lesindustriels

Les associations et personnes qualifiées

CCI des îlesde Guadeloupe

CTM

EDF

Énergie Antilles

SARA

SADG

SICTOM

UDE-MEDEF Guadeloupe

ASSOCIATION GWAD’AIRLOI DU 1ER JUILLET 1901

1. Les membres de GWAD’AIR

Forme juridique : association loi 1901 agréée par le Mi-nistère de l’Écologie, du Développement Durable, desTransports et du Logement.Depuis sa création en 2000, l’association a trois mis-sions principales qu’elle assure sur l’ensemble de l’ar-chipel Guadeloupe : - Mesurer la qualité de l’air, - Informer la population et les autorités sur la qualité de l’air, - Aider les autorités à préserver et/ou améliorer la qualitéde l’air.

La Loi sur l’Air et l’Utilisation Rationnelle de l’Énergie(LAURE) votée en décembre 1996 est à l’origine de lacréation de GWAD’AIR.GWAD’AIR fait partie du réseau nationaldes Associations Agréées de Surveillancede la Qualité de l’Air (AASQA) : ATMOFrance, composée de 27 associa-tions.

Les Associations de Surveillance de la Qualité de l’Air (AASQA) ontdes structures collégiales :signe de transparence et d’indépendance. La présence de chacun desquatre collèges est nécessaireau bon fonctionnement de l’association.

FONCTION NOM

Président Jack MOLINIÉ - Professeur-chercheur à l’Université Antilles-GuyaneVice-président Mairie de Baie-Mahault - représenté par Chazy CIRANYVice-président URAPEG - représentée par la Présidente Pauline COUVIN-ASDRUBAL

Secrétaire DEAL - représentée par Philippe EDOMTrésorier EDF Archipel Guadeloupe - représenté par Josué BAVARDAY

Page 4: Mise en page 1 - Surveillance de la Qualité de l'Air en

Jean-Marie MERLOTechnicien demaintenance etd’exploitation

Julia BERNARIAssistante de Direction

RAPPORT DE GESTION 2011 • 7RAPPORT DE GESTION 2011 • 6

Les salariés de GWAD’AIR sont au nombre de quatre :

La Directrice est polyvalente. Ainsi, elle est en charge des dossiers suivants : la gestion de l’association, lagestion du personnel, la supervision des études, de la communication et de la gestion technique en collabo-ration avec l’ensemble du personnel.Elle participe à différents groupes de travail : projets transversaux dans les domaines du développement, del’environnement, de la santé, du transport, de l’aménagement.

L’Assistante de Direction est plurivalente. En effet, en plus de l’accueil du public et du standard, elle esttravaille sur les pôles suivants : administratif (organisation des réunions, rédaction des procès verbaux,...),comptabilité (suivi des règlements fournisseurs, cotisations,...), commercial, communication (ex : l’eau l’air etmoi au Lamentin, la rédaction du bulletin trimestriel). Elle participe à la pose des tubes passifs sur le terrain.

Le Technicien de maintenance s’occupe du bon et de la réalisation des études sur le terrain. Il assure lavalidation technique des mesures, le calcul journalier de l’indice ATMO, ainsi que l’extraction des données.De plus, il collabore avec la chargée d’études sur le pôle études. Ponctuellement, le Technicien est amené àparticiper à des opérations de communication.

La Chargée d’études embauchée en 2010, elle est en CDI depuis la fin d’année 2011. Elle assure la plani-fication et la réalisation des études, la rédaction des protocoles, l'organisation logistique et technique, l'ex-ploitation des résultats lors de la rédaction des rapports, ainsi que la publication auprès du public.

Le budget prévisionnel 2011 de GWAD’AIR a été voté pour un montant total de 634 129,71€ dont 568929,71 € en fonctionnement et 65 200 € en investissement. Le total des charges réelles en 2011 est de 594 407 €. Le total des produits est de 505 072 €soit un déficit de 89 335 €.En effet, les sommes allouées par le Ministère sont inférieures à celles attendues. De plus, deux études ont duesêtre rajoutées en cours d’année sans qu’il y ait de demande de financement en parallèle. L’association a utilisé sesfonds propres pour couvrir une partie des frais (Étude BTX et étude Sud Basse-Terre).

En 2011 les subventions d’exploitation ont été inférieures de 14,44% par rapport aux prévisions. Les prestations de services ont augmenté de 82,85% par rapport au budget prévisionnel. Ceci est dûd’une part :• A la participation financière des communes de Saint-Claude et Basse-Terre aux études réalisées dans lazone. (Étude planifiée après l’établissement du budget prévisionnel)• A la prestation de service faite pour l’ARS dans le cadre d’une étude commandée pour le suivi du dégagementde gaz émis par les algues sargasses.

Les produits financiers de 6 148 € correspondent aux intérêts perçus sur le livret A associatif et le compteépargne CODEV’AIR.

2. Organigramme du personnel 3. Le bilan financier 2011

La vie associative

La vie associative

3.1 Les produits d’exploitationLes produits d’exploitation (hors investissement) s’élèvent à 505 072 €, ce qui représente une diminution de11,22 % par rapport au budget prévisionnel (568 929,71€).Les produits sont répartis de la façon suivante :

Christelle RIPPON MOCKADirectrice

ChristinaRAGHOUMANDAN

Chargée d’études

Page 5: Mise en page 1 - Surveillance de la Qualité de l'Air en

RAPPORT DE GESTION 2011 • 9RAPPORT DE GESTION 2011 • 8

Le financement de GWAD’AIR est tripartite, mais la provenance des fonds est inégalement répartie. Le principal financeurreste les industriels par le biais de la Taxe Générale sur les Activités Polluantes (TGAP). Leurs participations représentent près de 50% du budget de fonctionnement annuel.La part de l’Etat a augmenté de près de 4 points par rapport à l’année précédente passant de 14,95% à 18,73%en 2011.

Le niveau de participation des collectivités locales a proportionnellement diminué en 2011 il est de7,60% cette année. Il est à noter qu’en valeur absolue, la participation des collectivités (Conseil Régional, ConseilGénéral, Mairies de Baie-Mahault et Gosier) est la même que l’année précédente.

GWAD’AIR a financé son fonctionnement sur fonds propres à hauteur de 23,83%. C’est un évènement exceptionnelnécessaire pour : - pallier à la diminution des subventions - financement des études BTX et Sud Basse-Terre. En parallèle, les dépenses ont été jugulées au maximum pourdiminuer le déséquilibre entre les produits et les charges.

3.2 Les charges d’exploitationLes charges d’exploitation s’élèvent à 594 407 € en 2011. Elles sont supérieures au budget prévisionnel de4,44%.Les charges de personnel ont diminué en 2011 par rapport à 2010, passant de 43,88 % à 35,89 % cette année.Les dotations aux amortissements représentent 13,92% contre 22,34% en 2010.

La vie associative

La vie associative

Page 6: Mise en page 1 - Surveillance de la Qualité de l'Air en

Bilan

RAPPORT DE GESTION 2011 • 10

Investissements 2011 :Afin de permettre le renouvellement du matériel de mesuresplusieurs achats ont été effectués en cours d’année :

• Un analyseur d’oxydes d’azote en remplacement decelui de la station de Baie-Mahault pour un montant de9 490.96 €• Un analyseur d’ozone en remplacement de celui de lastation de Baie-Mahault pour un montant de 5 942,30 €• Un analyseur de dioxyde de soufre servant d’appareilde réserve pour un montant de 9 397,80 €

• Logiciel de cartographie et des fonds de cartes infor-matisées : pour un total de 5 886,49 €.

• Analyseur de particules commandé en fin d’année2011 pour un montant total de 25 585 €. En 2011 seulun acompte de 7 675,50 € a été versé. Cet analyseur estdédié au remplacement de l’analyseur de la station ur-baine placée à Pointe-à-Pitre.

Subvention d’investissement : Le renouvellement du matériel de mesures est effectuésur fonds propres. En effet dès sa création, l’associationa mis en réserve les sommes nécessaires pour la miseà jour de son matériel. Par conséquent aucune demandede subvention d’investissement n’a été faite pour cesremplacements..

Une demande de financement pour l ‘achat d’une stationde type trafic a été faite dans le cadre du budget prévi-sionnel 2012 (demande envoyée en juillet/août 2011).L’Etat a décidé d’accorder cette subvention et de la ver-ser dès la fin de l’année 2011 (le 27/12/2011).

Ceci afin que le matériel soit rapidement acquis. AinsiGWAD’AIR a reçu 53 243€ pour financer l’achat d’unanalyseur de particules fines (PM10), une station d’ac-quisition et une cabine.

Participation financière auxétudes : • Etude Désirade : participation de la Mairie en natureet mise à disposition de matériel et personnel. Ainsi lestransports du personnel et matériel de GWAD’AIR ontété pris directement à la charge de la collectivité.

• Etude Sud Basse-Terre : Le budget prévisionnel del’étude est de 36 901,75€. Les communes de Basse-Terre et Saint-Claude ont participé financièrement àhauteur respectivement de 892,20 € et 763,62 €. Lescommunes de Trois-Rivières, Baillif, Gourbeyre etVieux-Habitants n’ont pas répondu favorablement à nosdemandes de financement.

GWAD’AIR a réalisé 2 études commandées :

• Etude en partenariat avec le port autonome pour unmontant de 2 500 €• Etude en partenariat avec l’ARS pour un montant de5 114,41 €

2de la qualité de l’air

pour l’année 2011

RAPPORT DE GESTION 2011 • 11

Page 7: Mise en page 1 - Surveillance de la Qualité de l'Air en

RAPPORT DE GESTION 2011 • 13RAPPORT DE GESTION 2011 • 12

Récapitulatif

Bilan dela qualité de l’air(2011)

Bilan dela qualité de l’air(2011)

1 ZUR : Zone Urbaine Régionale comprenant 50 000 à 250 000 habitants

Afin de mesurer la qualité de l’air ambiant, GWAD’AIRutilise des stations de mesures. Elle possède à ce jour4 stations fixes, implantées dans la ZUR1 de la Gua-deloupe et une station mobile qui permet de mesurerla qualité de l’air sur l’ensemble de l’archipel.

- La station périurbaine de Belcourt (Baie-Ma-hault) mesure 4 polluants : l’ozone, les oxydes d’azote(NO et NO2) et les particules inférieures à 2.5 mi-crons de diamètre. C’est la seule station fixe équipéed’un mât météorologique. Ce dernier nous renseignesur la vitesse et la direction du vent, ainsi que l’hu-midité relative.

En 2011, les analyseurs de gaz de cette station ontété renouvelés selon les nouvelles normes définiesdans l’annexe VI de la directive 2008/50/CE. La miseen conformité de l’analyseur PM2.5 et de la stationmétéorologique est prévue courant 2012.

- La station périurbaine du Raizet (Les Abymes)mesure l’ozone et les oxydes d’azote. La mise enconformité avec la norme dont la date limite d’appli-cation est au 11 juin 2013, est prévue en 2012.

Un analyseur PM10 équipé d’un FDMS y a été ins-tallé courant 2010, mais il a connu depuis sa miseen service de nombreux problèmes électroniques (detoute évidence dès la construction) empêchant unfonctionnement correct de l’appareil. Diverses répa-rations ont été effectuées, cet appareil fonctionne defaçon pérenne uniquement depuis 2012.

- La station urbaine au Collège CARNOT (Pointe-à-Pitre) mesure 5 types de polluants : l’ozone, ledioxyde de soufre, les oxydes d’azotes et les parti-cules inférieures à 10 microns. Les analyseurs de gazont été changés en cours d’année 2011 pour unemise en conformité avec les nouvelles normes (an-nexe VI de la directive 2008/CE/50). L’analyseur departicules sera changé en 2012. Nous attendons quele nouveau matériel (PM10 avec FDMS) fonctionnecorrectement en Guadeloupe. En effet, le premierTEOM + FDMS que nous avons installé aux Abymesa connu plusieurs avaries. Aussi, nous préférons ré-soudre les problèmes techniques sur ce type d’ap-pareil avant toute installation dans d’autres stations.

- La station industrielle (Chambre d’agricultureà Jabrun - Baie-Mahault) : EDF a mis à notre dispo-sition une station industrielle et nous en a confié l’ex-ploitation. Cette station a due être arrêtée en coursd’année à cause de divers problèmes successifs : volde fusible, problème d’étanchéité du toit entraînantdes pannes sur les analyseurs… Ainsi, la décision aété prise de stopper le fonctionnement de cette ins-tallation en attendant que EDF, propriétaire de l’ins-tallation, décide du devenir du matériel.

- Le laboratoire mobile est équipé de 4 typesd’analyseurs : l’ozone, les oxydes d’azotes, le dioxydede soufre et les particules inférieures à 10 micronsde diamètre. Il est aussi équipé d’un mât météorolo-gique. Il permet de réaliser les études ponctuelles.

1. Le réseau de mesures

Page 8: Mise en page 1 - Surveillance de la Qualité de l'Air en

RAPPORT DE GESTION 2011 • 15RAPPORT DE GESTION 2011 • 14

Les stations incluses dans le calcul de l’indiceATMO ont un taux de fonctionnement de91,20% cette année. Ce qui représente unebaisse de près de 2 points par rapport à 2010.On note de façon globale une diminution dutaux de fonctionnement des stations. Mais ildevrait augmenter dès 2012 grâce au rempla-cement de l’ensemble du parc. Le taux de fonc-tionnement (hors données invalides,défectueuses, en dérive, absente ou en arrêt)reste cependant correct et supérieur au tauxminimal de 90%.

La station industrielle a été arrêtée en mars2011 d’où le très faible taux de fonctionnement :11,2% sur l’année (58,40% durant la périoded’activité de la cabine). Cette station a connu denombreuses avaries en début d’année : vol de fusible du compteur général, fuite d’eau dans la cabine… Tous ceséléments ont conduit à la mise en arrêt de la station industrielle.

La station mobile a permis la mise en place de 2campagnes de mesures : - Une à la Désirade - et la 2ème dans le Sud Basse-TerreLa cabine mobile a donc été en marche 261 jours en2011 (72 % de l’année). Ceci représente un taux defonctionnement de 88,93% (hors données invalides,défectueuses, en dérive, absente ou en arrêt), contre

82,70% en 2010. La station mobile est transportée parla route ou par bateau en fonction du lieu des études.De part son activité elle est plus sensible aux pannes etavaries lors de son transport. Le nombre de panne estdonc plus fréquent et la durée de vie des appareils estun peu inférieure à celle d’une station fixe. De plus lastation acquise en 2006 arrive en fin de vie (7 ans). Sonrenouvellement est prévu en 2012.

2. Les taux de fonctionnement du réseau Bilan de

la qualité de l’air(2011)

Bilan dela qualité de l’air(2011)

Station 2010 2011

Périurbaine aux Abymes 96,90 % 97,80 %

Périurbaine à Baie-Mahault 86,60 % 85,70 %

Urbaine à Pointe-à-Pitre 95,70 % 90,10 %

Taux de fonctionnement du 93,07 % 91,20 %"réseau indice ATMO"

Station 2010 2011

Taux de fonctionnement de la station industrielle 86,00 % 11,20 %

Page 9: Mise en page 1 - Surveillance de la Qualité de l'Air en

RAPPORT DE GESTION 2011 • 17RAPPORT DE GESTION 2011 • 16

Le nombre de jours de diffusion de l’indice ATMO estde 355 jours sur l’année soit une petite augmentationpar rapport à l’année 2010 où l’indice avait été diffusé341 jours. Cette augmentation est liée au renouvelle-ment partiel du parc d’analyseur et au travail fourni parle service technique.Les mois de janvier, février, avril et décembre 2011 n’ontconnu aucun indice supérieur à 4 (indice « bon »).Les indices « mauvais » à « très mauvais » ont été me-surés uniquement en mai et novembre. Le reste de l’année,il y a eu alternance d’indice des tranches « très bon » à « bon » et « moyen » à « médiocre ».L’indice ATMO le plus fréquemment mesuré est égal à3 : indice « bon » (46,76%) comme en 2010 (43,99 %des indices calculés).

En 2011, l’indice ATMO le plus élevé est égal à 8 : indice« mauvais » (soit 0,85% des indices calculés). En

2010, l’indice le plus élevé était « très mauvais » : in-dice 10, ceci en lien direct avec l’éruption du volcan deMontserrat qui avait émis énormément de cendres.

L’indice de meilleure qualité est 2 : indice très bon avec30,14% des indices calculés (contre 29,03 % en 2010).

Sur l’ensemble de l’année, les particules fines infé-rieures à 10 microns ont été dominantes dans le calculde l’indice ATMO dans un peu plus de 64% des cas. Lereste du temps c’est le couple ozone/particules oul’ozone seul qui est responsable de la valeur de l’indiceATMO.On note une diminution de l’importance des PM10 dansle calcul de l’indice ATMO au fil des années. En effet en2010 les particules étaient le polluant dominant dans88,90% des cas (en 2009 dans 81% des cas).

Les particules en suspension (PM10) sont liéesà l’activité humaine, elles proviennent majoritairementde la combustion de matières fossiles, du transport au-tomobile (gaz d’échappement, usure, frottements…) etdes activités industrielles très diverses (incinérations…). Durant la période de mai à septembre l’ensemble dela Caraïbe est balayé par ces particules de sable. Cephénomène est cyclique et d’origine naturelle. Les par-ticules peuvent aussi provenir de l’activité volcanique. En fonction de leur taille et de leur composition, les par-ticules peuvent être plus ou moins toxiques. En effet,elles pénètrent plus ou moins profondément dans l’arbrepulmonaire. Les poussières les plus fines irritent sou-vent (à des concentrations relativement basses) lesvoies respiratoires et altèrent la fonction respiratoiredans son ensemble. Certaines d’entre elles ont des pro-priétés mutagènes et cancérigènes.Au niveau de l’environnement, les particules sont res-ponsables de la dégradation et de la salissure des bâti-ments.

Le seuil d’information et de recommandationcorrespondant à l’indice « mauvais » : 8 a étédépassé à 3 reprises en 2011 (contre 11 fois en2010). La concentration moyenne annuelle des parti-cules inférieures à 10 microns de diamètre a di-minué en 2011, elle est de 24,44 microgrammes parmètre cube (µg/m3) contre 28 µg/m3 en 2010. Notonstoutefois qu’en 2010, l’éruption du volcan de Montserratavait fortement impacté le nombre de dépassements duseuil d’information et de recommandation. Le niveaumoyen de particules de moins de 10 microns de dia-mètre est donc plus proche de celui de l’année 2009(24,94 µg/m3). La valeur limite annuelle de 40 µg/m3

n’a pas été dépassée.

Les particules fines de moins de 10 microns de diamètre et 2.5 microns de diamètre (PM10 et PM2,5)

Bilan dela qualité de l’air(2011)

Bilan dela qualité de l’air(2011)

4. Les statistiques par polluants3. L’indice ATMOL’indice ATMO a été en moyenne bon en 2011 (3,13). Lepourcentage d’indice très bon à bon est plus élevé cetteannée par rapport à 2010.

Page 10: Mise en page 1 - Surveillance de la Qualité de l'Air en

RAPPORT DE GESTION 2011 • 19RAPPORT DE GESTION 2011 • 18

L’Indice d’Exposition Moyenne (IEM) (calculé sur les années2009, 2010 et 2011) est de 11,88 µg/m3 (11,70 µg/m3 en 2010).L’IEM est utilisé pour vérifier que l’objectif national de réduction del’exposition est atteint. Cette année, comme en 2010, l’IEM estau-dessus de l’objectif d’exposition de 8,50 µg/m3. Nous avonsobligation de mettre en place des mesures afin que cet objectif d’expo-sition (8,50 µg/m3) soit atteint au plus tard en 2020.La concentration moyenne annuelle en PM2.5 est de 12,06 µg/m3,elle est légèrement supérieure à celle mesurée en 2010 (12,02 µg/m3). Elle reste également au dessus du Seuil d’Evaluation Inférieur(SEI) de 12 µg/m3.

Les particules inférieures ou égales à 2.5 mi-crons (PM2.5) sont encore plus nocives que lesPM10. Ainsi, elles pénètrent plus profondément dansl’appareil respiratoire. Elles peuvent être accompagnéesde composants allergènes, mutagènes, voire cancéri-gènes, tels que les HAP (Hydrocarbures AromatiquesPolycycliques)….

Les PM2.5 ont été une partie de l’année au dessus duseuil d’évaluation supérieur (SES) de 17 µg/m3. Cettepériode correspond aux passages plus fréquents debrumes de particules sur la Guadeloupe.

Comment réduire les émissions en particules ?S’agissant de la pollution dite « naturelle » (brumes de sable,éruption volcanique, …) nous ne pouvons malheureusementpas la supprimer. Néanmoins, nous pouvons de manière géné-rale et surtout en cas de pollution réduire les émissions dites «anthropiques » (pollution due à l’Homme) avec ces actions : - Limiter l’utilisation de la voiture, - Choisir des modes de transport doux : vélo, marche à pied,covoiturage,… - Entretenir régulièrement votre véhicule à moteur permet d’évi-ter les épaisses fumées noires qui s’échappent du pot d’échap-pement, - Bannir les feux d’ordures ménagères et des déchets verts (« feux de boucan »)

Le dioxyde d’azote est un gaz nocif pour la santé.Il provient essentiellement des véhicules et des ins-tallations à combustion. Il est issu de l’oxydation duNO (monoxyde d’azote). Les principales sourcesémettrices sont : les transports, l’industrie, l’agricul-ture et la transformation d’énergie.Il s’agit d’un gaz irritant pour les bronches. Il aug-mente la fréquence et la gravité des crises chez les

asthmatiques. Chez les plus petits, il favorise les in-fections pulmonaires.Concernant l’environnement les NOx (NO+NO2) par-ticipent aux phénomènes des « pluies acides », à laformation de l’ozone troposphérique, dont ils sont lesprécurseurs et à l’atteinte de la couche d’ozonecomme l’effet de serre.

Le dioxyde d’azote (NO2)

La valeur limite journalière de 50 µg/m3 (valeurlimite pour la protection de la santé humaine) a été dé-passée 21 jours cette année contre 41 fois en 2010. Eneffet il y a eu moins d’épisodes de pollution cette année2011. Le nombre de dépassements autorisé paran de 35 jours n’a pas été atteint.

Les seuils d’évaluations journaliers inférieur (SEI : 25 µg/m3)et supérieur (SES : 35 µg/m3) ont été dépassés plus de 35 cette année. Le seuil d’évaluation inférieur annuel a été dépassé (20 µg/m3).Globalement le niveau de particules PM10 a été moinsélevé cette année.

Bilan dela qualité de l’air(2011)

Page 11: Mise en page 1 - Surveillance de la Qualité de l'Air en

RAPPORT DE GESTION 2011 • 21RAPPORT DE GESTION 2011 • 20

La concentration moyenne annuelle en dioxyded’azote est en hausse par rapport à 2010. Ainsi, elleest de 8,51 µg/m3 contre 6,53 µg/m3 en 2010. Néan-moins, cette valeur reste bien en-dessous des différentsobjectifs de qualité et valeurs limite.

En Guadeloupe, la concentration moyenne enNO2 est bien en dessous de la valeur limite de40 µg/m3.

L’ozone est un polluant secondaire, c’est-à-dire qu’iln’est pas émis par une source de pollution anthropiqueou naturelle. Il se forme à partir de la transformationchimique des polluants primaires : les oxydes d’azote(NOx = NO + NO2) et les Composés Organiques Volatils(COV) sous l’effet des rayonnements solaires.C’est un gaz agressif pénétrant facilement jusqu’aux

voies respiratoires les plus fines. Il provoque toux, al-tération pulmonaire, ainsi que des irritations oculaires.Ses effets sont variables selon l’individu.En matière d’environnement, il engendre des consé-quences néfastes sur la végétation (sur le rendementdes cultures par exemple), et contribue à l’effet de serre.

L’ozone (O3) Bilan dela qualité de l’air(2011)

Bilan dela qualité de l’air(2011)

Comment réduire le dioxyde d’azote dans l’air ?

Pour réduire les émissions de NO2, il faut adopter l’éco‐attitude :

privilégier le vélo ou la marche à pieds pour les courts trajets,

économiser l’énergie dont la production est émettrice de NOX…

Page 12: Mise en page 1 - Surveillance de la Qualité de l'Air en

RAPPORT DE GESTION 2011 • 23RAPPORT DE GESTION 2011 • 22

Cette année 2011, la concentration moyenne annuelle en ozone du réseau fixe est de 35,91 µg/m3 contre 33,44µg/m3 en 2010. Soit une augmentation de près de 7%.

Le dioxyde de soufre il est émis lors de la combus-tion des matières fossiles : charbon et fioul. Les sourcesprincipales sont les centrales thermiques, les grossesinstallations de combustion industrielle. La part destransports (diesel) a baissé avec la suppression pro-gressive du soufre dans les carburants. En parallèle, leSO2 est aussi émis par les volcans, d’où le nom denotre volcan Soufrière.

C’est un gaz irritant les muqueuses, la peau et les voiesrespiratoires (toux, …). Il agit en symbiose avec d’au-tres substances, notamment avec les fines particules.Le SO2 se transforme en acide sulfurique au contact del’humidité de l’air et participe au phénomène des « pluies acides ». Il contribue ainsi à la dégradation dela pierre et des matériaux de nombreux monuments.

Le dioxyde de soufre (SO2)

Comment réduire l’ozone dans l’air ?

L’ozone étant formé à partir des NOx et des COV, le seul moyen

pour réduire son émissiondans l’atmosphère est de diminuer

les émissions des gaz précurseurs (diminuer sa consommation

d’énergies fossiles (charbon, carburants..) et indirectement

d’électricité, diminuer les dégagements de Composés Orga-

niques Volatiles (ex : en choisissant des peintures sans sol-

vant)..

Bilan dela qualité de l’air(2011)

Bilan dela qualité de l’air(2011)

2 L’AOT 40 est l’indicateur d’exposition cumulative et à long terme des végétaux à l’ozone.

L’objectif de qualité pour la protection des végétaux a été dépassé. L’objectif de qualité pour laprotection de la santé humaine de 120 µg/m3 est presque qu‘atteint.

Page 13: Mise en page 1 - Surveillance de la Qualité de l'Air en

Bilan

RAPPORT DE GESTION 2011 • 25RAPPORT DE GESTION 2011 • 24

Cette année 2011, la concentration moyenne annuelle en dioxyde de soufre est de 4,18 µg/m3 soit en légèrebaisse par rapport à 2010 (4,69 µg/m3). Cette valeur est bien en dessous du seuil d’alerte et de recommandationde 300 µg/m3. Elle est également meilleure que l’objectif de qualité.

En Guadeloupe, le taux de SO2 est très faible. En effet le soufre émis reste peu de temps sous forme de dioxyde desoufre, en particulier du fait du taux d’humidité de l’air.Il n’y a pas eu de dépassement des différents seuils et objectif de qualité pour le dioxyde desoufre en 2011.

Que faire pour réduire le dioxyde de soufre dans l’air ?

Pour produire de l’électricité les centrales utilisent des énergies

fossiles, qui, nous le savons, émettent du SO2, il faut donc

économiser l’énergie, entre autres.

3des études menées

en 2011

Page 14: Mise en page 1 - Surveillance de la Qualité de l'Air en

RAPPORT DE GESTION 2011 • 27RAPPORT DE GESTION 2011 • 26

• Etude de la qualité de l’air à la Désirade• Etude de la qualité de l’air dans le sud Basse-Terre• Etude préliminaire des Benzène, Toluène, Xylène.• Etude préliminaire des Métaux lourds.• Etude préliminaire des HAP• Etude des dégagements de gaz par les algues sargasses • Etude en partenariat Port Autonome de la Guadeloupe/ Université Antilles Guyane/ GWAD’AIR : état initial de la qualité de l’air avant le projet «Grand Port».

Comme prévu dans le PSQA, une étude de la qualité del’air a eu lieu cette année à la Désirade. Réalisée 5 ansaprès la première étude, elle permet de suivre l’évolutionde l’air sur cette île. Une convention a été signée avecla Mairie de la Désirade qui a pris en charge le transportdu personnel et du matériel, l’aide logistique, et la miseà disposition d’un site d’implantation électrifié pour lastation mobile.

Protocole : Deux campagnes de mesures ont été réa-lisées en cours d’année. Une en saison sèche l’autre ensaison des pluies.

Deux techniques complémentaires ont été uti-lisées : - Les tubes passifs NO2 placés selon un maillagede 2 km², soit sur 17 sites. A chaque saison les tubesont été exposés 15 jours au cours de 2 campagnes suc-cessives. Soit dans l’année 4 campagnes de 15 jourschacune. Au total 76 tubes passifs NO2 ont été placés(tubes témoins + tubes en doublon + tubes exposés).Cette technique permet d’obtenir une image de la qualitéde l’air sur l’ensemble de la zone d’étude.

- La station mobile : équipée d’un mat météorolo-gique et d’analyseurs mesurant en continu le dioxyded’azote (NO2), Les particules fines (PM10) l’Ozone (O3)et le dioxyde de soufre (SO2), a été placée à la sectionBaie-Mahault à proximité de l’école maternelle. Les me-sures ont eu lieu au cours de 2 campagnes d’un moischacune en saison sèche et saison des pluies.

- Site d’implantation de la station mobile à Baie-Mahault(Désirade).

L’étude dans le sud Basse-Terre a été rajoutée au plan-ning de l’année ceci afin d’équilibrer le nombre d’étudespar année. Ainsi pour la seconde fois des mesures dela qualité de l’air ont été réalisées dans le Sud Basse-Terre.

Protocole :Mesure du dioxyde d’azote grâce aux tubespassifs NO2 : 2 campagnes de 15 jours en saison sècheet en saison des pluies. Soit 4 campagnes sur l’année.

Station mobile : placée pour une durée de 1 mois parsaison (carême et hivernage) sur 3 sites : Saint-Claude,Trois-Rivières et Basse-Terre. Soit 6 mois d’étude surl’année.Cette étude a lieu 5 ans après les premières mesuresdans la zone et permettra de connaitre l’évolution de laqualité de l’air.

Sites de mesures par station mobile

Carte d’implantation des tubes passifs NO2

1. Etude Désirade 2011

Bilan desétudesmenées(2011)

Bilan desétudesmenées(2011)

En 2011 plusieurs

études ont étémenées :

Les rapports d’études complets ainsi que les

synthèses sont disponiblessur notre site internet :

www.gwadair.fr.

2. Etude de la qualité de l’air dans le sud Basse‐Terre 2011

Page 15: Mise en page 1 - Surveillance de la Qualité de l'Air en

RAPPORT DE GESTION 2011 • 29RAPPORT DE GESTION 2011 • 28

Conformément au PSQA et à la Directive européennen°2008/50/CE du 21 mai 2008, GWAD’AIR a débutél’étude préliminaire des Benzène, Toluène, Xylène (BTX).Cette étude se déroulera sur 3 ans. Les résultats per-mettront de décider du mode de surveillance le plusadéquat pour les BTX en Guadeloupe. Les BTX sonttoxiques pour la santé et sont principalement émis parle trafic automobile et l’industrie.

Protocole : Huit campagnes de mesures par tubespassifs BTX ont été menées dans la Zone Urbaine Ré-gionale (ZUR) aux abords des axes routiers, la zone aé-roportuaire et portuaire et les sites industriels. Les siteshors ZUR présentant de fréquent embouteillage ont éga-lement été étudiés. Les campagnes sont réparties surl’année. Les tubes passifs BTX sont exposés durant unesemaine avant d’être analysés en laboratoire.

Les mesures des métaux lourds : Arsenic (AS), Cad-mium (CD), Plomb (Pb) et Nickel (Ni) ont débuté en2011. Ces polluants sont essentiellement émis par l’ac-tivité humaine.Protocole : Les mesures sont réalisés par le biais duPartisol plus 2000 : préleveur haut débit sur deux sites :

A Jarry (zone industrielle) et à Pointe-à-Pitre (zone urbaine trafic). Après exposition les filtres sont analysésen laboratoire.Pour chaque site, 8 campagnes d’une semaine ont étéréalisées au cours de l’année.

Tube passif BTX dans sa boite en

cours de campagne de mesure

Zone d’étude Préleveur au site de Ricou

à Pointe-à-Pitre

Préleveur au site de Ricou à Pointe-à-Pitre

3. Etude préliminaire des Benzène,Toluène, Xylène (BTX)

4. Etude préliminaire des Métaux lourds

En 2011, pour la première fois, GWAD’AIRa entamé la mesure d’hydrocarbures Aro-matiques Polycyclique (HAP). Cette étudese déroulera sur 3 ans, 2011 étant laphase de test. Ainsi seules 4 campagnesde 7 jours consécutifs ont été menées encours d’année. Le préleveur : DA80 a per-mis d’effectuer des mesures dans la zoneindustrielle de Jarry. Les filtres sont en-

suite collectés et analysés en laboratoire.En 2012 8 campagnes de mesures répar-ties sur l’année seront effectuées.

6. Etude des algues Sargasses

Une étude en partenariat Port Autonome de la Guadeloupe, l’Université Antilles Guyane et GWAD’AIR a été menée.L’objectif étant de faire la mesure de l’état initial de la qualité de l’air aux abords du port autonome avant la miseen place du projet « Grand Port » (projet d’agrandissement du port autonome de la Guadeloupe).

7. Etude PAG/UAG/GWAD’AIR

Bilan desétudesmenées(2011)

Bilan desétudesmenées(2011)

Les rapports d’études complets ainsi que les

synthèses sont disponiblessur notre site internet :

www.gwadair.fr.

5. Etude préliminaire HAP

Analyseur HAP

Suite à l’arrivée massive d’algues brunes dites alguessargasses, l’Agence Régionale de Santé a souhaitéconnaitre l’incidence de la décomposition des alguessur la qualité de l’air et en particulier les conséquencessur la population vivant à proximité. C’est dans ce cadrequ’a été menée une mesure par tube passif d’hydrogène

sulfuré sur plusieurs plages et sites en bordure de mer.Cette étude a été financée par l’ARS.

Algues brunes

sur la plage

des Salines

au Gosier

Page 16: Mise en page 1 - Surveillance de la Qualité de l'Air en

RAPPORT DE GESTION 2011 • 31RAPPORT DE GESTION 2011 • 30

- Semaine de l’environnement :GWAD’AIR a participé à la semaine de l’environnement organisée à Destrelland en octobre.

L’eau l’air et moi : Pour la troisième année consé-cutive, GWAD’AIR a été sollicitée par la Mairie du Lamentin pour l’opération « l’eau, l’air et moi ». La CellulePrévention et Sécurité de la ville, sous la direction deMme Murielle CIETTE-FLANDERS, accompagnée deMlle Larissa ANICET, est responsable de l’organisationde cet évènement.

Cette opération a pour but de sensibiliser les jeunes enfants à la protection des deux éléments fondamentauxà la vie : l’air et l’eau. Le public ciblé est le niveau CE1.Au total 8 classes (soit 212 élèves) ont participé à l’opé-ration.

Une présentation de GWAD’AIR a été faite à la Maison Rurale du Lamentin.

4Communication

1. Les interventions en milieu scolaire

2. Les manifestations grand public

Page 17: Mise en page 1 - Surveillance de la Qualité de l'Air en

RAPPORT DE GESTION 2011 • 33

- Parcours du souffle :Comme chaque année GWAD’AIR reste un partenaire de KARU ASTHME organisateur de la marche Parcours dusouffle. Cette manifestation est surtout destinée à l’information des personnes sensibles à la pollution de l’aircomme les asthmatiques. La marche a eu lieu à Baie-Mahault.

Les données des cabines fixes sont réactualisées toutes les 10 minutes. Le site est mis à jour régulièrement, chaque nouvelle publication y est en ligne. La mise à jour de l’indice ATMO s’ef-fectue tous les jours à 16h15.

La diffusion de l’indice ATMO se poursuit sur la chaîne téléviséeGuadeloupe 1ère. La diffusion se fait aussi à la radio : RCI, Gua-deloupe 1ère, Nostalgie et Radio Transat.

Divers articles sont parus en 2011 dans les média lo-caux : France Antilles, Jarry Mag, Terre d’avenir…De même des interviews ont été diffusées à la radio(RCI, Guadeloupe première…) et à la Télévision (Gua-deloupe première, GTV, Canal 10…).

Plusieurs rapports d’études ont été publiés, à chaquefois ils ont été remis aux membres aux collectivités etmis en ligne sur notre site internet www.gwadair.frLors des campagnes de mesures, en plus de la mise enligne des informations sur le site internet, un commu-niqué de presse est diffusé aux médias afin d’informerla population des études en cours de réalisation.

Marcheurs Stand

3. Le site internet www.gwadair.fr :

4. L’indice ATMO

5. Le bulletin trimestriel

6. Les media : articles, interviews,communiqués de presse…

Communication

Communication

France-Antilles du 21/04/2011

Hors Série Spécial Environnement

Le bulletin trimestriel et annuel « Un Air de Guadeloupe » est de plus enplus demandés. Chaque bulletin trimestriel est édité à 4500 exemplaires.

RAPPORT DE GESTION 2011 • 32

Page 18: Mise en page 1 - Surveillance de la Qualité de l'Air en

Projets 2012

RAPPORT DE GESTION 2011 • 35RAPPORT DE GESTION 2011 • 34

Les objectifs de l’association GWAD’AIR pour cette année 2012 sontles suivants :

1. LA MÉTROLOGIE Conformément à la directive du Ministère, les AASQA (AssociationsAgréées de Surveillance de la Qualité de l’Air) bénéficient d’un délaiallant jusqu’à juin 2013 pour le renouvellement complet de leur parcd’analyseur selon les nouvelles normes. Le réseau sera entièrementrenouvelé fin 2012. Le raccordement de GWAD’AIR à la chaîne d’étalonnage nationale(labo niveau II basé en Martinique) est effectif. Désormais, nos ca-librateurs + bouteille étalon seront étalonnés 2 fois / an par noscollègues de Madininair.

2. LES CAMPAGNES DE MESURES - Etude du PSQA Cette année 2012 sera consacrée à la mesure de la qualité de l’airpour les COM de Saint-Barthélemy et de Saint-Martin. Des campagnes seront effectuées en saison sèche et en saison despluies. A chaque campagne des tubes passifs mesurant le dioxyded’azote et les Benzène, Toluène et Xylène seront posés en complé-ment de la station mobile.

- Etude HAP / métaux lourdsLes premières mesures d’Hydrocarbures Aromatiques Polycycliqueset métaux lourds débutées courant 2011, se poursuivront cetteannée. Pour rappel, les mesures d’HAP sont réalisées sur deux sites: Hôpital de Ricou à Pointe-à-Pitre (site urbain) et Impec à Moudong(site industriel). Les mesures des métaux lourds (arsenic, nickel, plomb et cadmium)sont réalisées en milieu industriel sur le site de la société IMPEC(à Moudong).

- Etude BTX L’étude des BTX débutée courant juin 2011, se poursuivra cetteannée pour s’achever en 2013. En effet, cette étude préliminaire sur3 ans permettra d’évaluer le niveau de BTX. En fonction du taux me-suré, la méthode de surveillance de ces polluants sera définie(études ponctuelles, surveillance en continu).

- Etude des Sargasses Suite à l’arrivée massive des algues Sargasses en juillet-août 2011,l’ARS nous avait commandé une étude. Cette étude a été menée(pose tubes et rédaction rapport) par la Chargée d’études : ChristinaRAGHOUMADAN et pilotée par la Directrice : Christelle RIPPONMOCKA. Cette étude exceptionnelle a été financée par l’ARS.Une nouvelle étude est à prévoir car de nouvelles vagues de Sar-gasses sont arrivées sur nos côtes. Un partenariat pérenne est en-visagé avec l’ARS.

- Implantation station trafic Une étude a été menée afin d’établir le site idéal pour l’implantationd’une station trafic. La mise en place de la station de mesure est

prévue en cours d’année. Le matériel a été cofinancé par une sub-vention complémentaire d’investissement du LCSQA (53 K€), ver-sée fin 2011.

3. LA COMMUNICATION En termes de communication : - GWAD’AIR est souvent sollicité pour participer à desmanifestations. Comme les années précédentes, ellesseront sélectionnées en fonction de leur pertinence ;

- Le site internet est un outil de communication qui doit sanscesse s’adapter aux besoins des internautes. Il est mis à jour régu-lièrement, tout comme les années précédentes. Une refonte com-plète est à prévoir d’ici 2013.

- La diffusion de l’indice ATMO se poursuivra aux travers desmédia habituels (Visual santé, Extérieur Jour / Guadeloupe pre-mière, RCI, …). Une demande de partenariat avec les collectivitéspossédant un site internet avait été lancée en 2011 sans succès.Une nouvelle prise de contact sera établie.

- Les scolaires : L’opération « l’eau, l’air et moi » organisée parla Ville du Lamentin aura lieu les 3 et 4 mai. Pour la quatrième fois,GWAD’AIR participe à cette manifestation. En parallèle, des interventions auprès des élèves sont menées lorsdes études quand la cabine mobile est proche des établissementsscolaires.

- Articles de presse : une page spécifique à l’actualité deGWAD’AIR est publié dans le magazine bimestriel Terre d’avenir.Lors des pics de pollution, des articles sont rédigés dans la presselocale.

4. INVESTISSEMENT GWAD’AIR projette l’acquisition d’un nouveau siège. En effet, le localactuel ne répond plus à aux besoins de l’association.

5. PARTENARIAT AVEC LES SERVICESDE L’ETAT ET LES COLLECTIVITÉS LOCALES GWAD’AIR poursuivra sa participation à la mise en place du SchémaRégional Climat Air Energie (SRCAE) et autres programmes natio-naux et régionaux en tant qu’expert en qualité de l’air.

6. SOCIALUn nouveau Technicien de maintenance et d’exploitation sera em-bauché afin de répondre aux besoins de l’activité croissante deGWAD’AIR. Ainsi, avec l’obligation de surveillance des nouveauxpolluants, l’arrivée de nouvelles stations, la mise en place des astreintes, la demande croissante d’études spécifiques, il était indispensable d’augmenter l’effectif de GWAD’AIR.

5

Page 19: Mise en page 1 - Surveillance de la Qualité de l'Air en

Rédaction :

C. RIPPON MOCKA - Directrice

Edition :

Septembre 2012 - 350 exemplaires

Ainsi que : Didier BERNARD, Félix LUREL, Jack MOLINIÉ, SADG, SICTOM, URC

Association Agréée de Surveillance

de la Qualité de l’Air en Guadeloupe

25 B, Les Jardins de Houelbourg Jarry

97122 Baie-Mahault

Tél : 0590 32 32 90 - Fax : 0590 32 32 99

Email : [email protected]

www.gwadair.fr

Remerciement à l’ensemble

du personnel de GWAD’AIR ainsi qu’aux membres.