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BILAN BILAN de l’opération de protection des amphibiens protection des amphibiens sur le site de la Cassière la Cassière Projet élaboré et réalisé par le collectif amphibien Mai 2006 Mai 2006

Mise en place de barrières pièges pour la protection des

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Page 1: Mise en place de barrières pièges pour la protection des

BILAN BILAN

de l’opération de

protection des amphibiensprotection des amphibiens

sur le site de

la Cassièrela Cassière

Projet élaboré et réalisé par le collectif amphibien

Mai 2006Mai 2006

Page 2: Mise en place de barrières pièges pour la protection des

SOMMAIRE

I. Présentation du contexte..................................................................................3

A. Situation géographique........................................................................3

B. Problématique locale............................................................................5

C. Le groupe de travail..............................................................................7

D. Le coût du projet...................................................................................9

II. Historique du projet..........................................................................................9

III. Biologie et comportement...............................................................................13

IV. Objectifs du projet...........................................................................................14

A. Pédagogique ........................................................................................14

B. Scientifique ..........................................................................................14

V. Méthodes et moyens mis en œuvre................................................................16

A. Signalétique .........................................................................................16

B. Barrières pièges ..................................................................................17

C. Comptage de batraciens écrasés .......................................................22

D. Information – Communication ............................................................25

VI. Résultats..........................................................................................................25

A. Evolution temporelle des migrations .................................................27

B. Evolution spatiale des migrations .....................................................31

VII. Conclusion......................................................................................................35

ANNEXES..............................................................................................................37

I. Présentation du contexte

A. Situation géographique

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Page 3: Mise en place de barrières pièges pour la protection des

Le village de la Cassière est situé sur la commune d’Aydat, à environ 20 km au Sud-Ouest de Clermont-Ferrand. La majorité des habitations se trouve à l’Est du lac, lui-même situé à l’Est de la Cheire d’Aydat, boisée essentiellement de conifères, à l’origine de la formation du lac.

On retrouve ensuite des zones boisées à l’Est du village qui abritent deux sentiers de grande randonnée, le GR 30 et le GR 38. Des chemins d’exploitation coupent également ces zones forestières. C’est sur l’un de ces chemins qu’a été installée la barrière pièges.

La D 90 traverse le village du Nord au Sud, de la N89 jusqu’au carrefour des treize vents, en direction du lac d’Aydat.

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Page 4: Mise en place de barrières pièges pour la protection des

Lac depuis l'emplacement de la barrière piège

Rive naturelle du lac

Rive aménagée du lac

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Page 5: Mise en place de barrières pièges pour la protection des

B. Problématique locale

Chaque année, généralement entre mars et avril, les routes bordant le site de la Cassière sont le théâtre d’une véritable hécatombe chez les batraciens. « Les infrastructures de transport affectent la diversité biologique et paysagère... La circulation est à l’origine de dérangements mais c’est à travers la mortalité animale par collision (ici écrasement) que l’effet du trafic est le plus lisible » (Cf. guide technique : aménagements et mesures pour la petite faune, Sétra, août 2005).

Les espèces les plus mobiles payent en effet un lourd tribu à la circulation routière. En effet, des études ont révélé qu’un trafic de l’ordre de 4 à 12 véhicules heure seulement, élimine 10 à 18% des crapauds communs qui tentent la traversée d’une route (Cf. guide technique : aménagements et mesures pour la petite faune, Sétra, août 2005).

Sur le site de la Cassière, des observations en 2005 indiquaient des nombres d’écrasements quotidiens largement supérieurs à 100 lors des périodes de migration.

Le crapaud commun, comme le triton palmé et la grenouille rousse, eux aussi présents sur le site, doivent leur malheur à un instinct migrateur qui ne leur permet pas de se protéger des voitures qu’ils rencontrent lors de leurs migrations. Il faut également rappeler que le crapaud commun, comme tous les autres amphibiens, est une espèce protégée au niveau national.

Il existe de nombreuses initiatives qui ont été menées en France et à l’étranger dans le but de protéger les amphibiens. Les aménagements qui nous concernent (signalétique, barrière piége) ont déjà été mis en pratique par différentes structures nationales, notamment :

- Conseil Général du Haut-Rhin- Réserve Naturelle de l’étang du Grand-Lemps (Isère)- L.P.O Anjou- Nature Recherche (avec le Conseil Général et la DDE) en Seine et Marne

Localement, des diminutions importantes des effectifs de batraciens ont par exemple été observées près du lac d’Aydat (crapaud commun) et à Berzet (A.Teynié, obs.pers.), commune de St Genès Champanelle (grenouille rousse et crapaud commun).

Toutefois, aucune action de protection de différents batraciens (installation de barrières pièges, mise en place d’une signalétique spécifique) n’a été entreprise en Auvergne jusqu’ici. Du succès de cette démarche pourra dépendre d’autres types d’actions dans le Puy de Dôme, sur d’autres sites sensibles, et concernant éventuellement d’autres espèces (triton crêté près de Champeix par exemple).

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Page 6: Mise en place de barrières pièges pour la protection des

Crapaud écrasé

Son pire ennemi

Ecrasé même sur un passage piéton !

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Page 7: Mise en place de barrières pièges pour la protection des

C. Le groupe de travail

Globalement, beaucoup d’habitants des communes concernées ont été amenés à participer à ce projet (voir annexe 1). Mais plus précisément, ce projet rassemble différents partenaires et passionnés :

- Les écoles de Fohet (commune d’Aydat) et d’Aydat,- un collectif de personnes et de structures qui a vu le jour afin de mutualiser les

compétences, les disponibilités et les coûts d’une telle démarche au sein d’un groupe de travail (scientifiques, associations, parents d’élèves, etc.), composé des personnes suivantes :

7

NOM ORGANISME

Aurélien MATHEVON

Stéphanie LESAGE

Syndicat Mixte de la Vallée de la Veyre

Laurent LONGCHAMBON CPIE Clermont Dômes

Fabienne GRAFFION Professeur des écoles Fohet

Pierre LAVINA Terre et volcans

Charles BRAULT Espaces et Recherches

Françoise PECHADRE

Marie-Noëlle BASMAISON

Fabien BROSSEParc des Volcans

Bruno GILBERT Aquaveyre

Vincent MOLINIER

Pedro CEA LPO

Sylvie OUGIER Conseil Général 63

Philippe MORGE Conseil Général 63

Patrice DEVROYE

Christine PACAUD Aquaveyre

André et Martine MORIN Professeur des écoles Aydat

Stéphan OLESZCZYNSKI Animateur Nature

Brigitte TIBERGHIEN Professeur des écoles CM2

Christiane JOHANNEL Mairie Aydat

Alexandre TEYNIE SHNAO

Page 8: Mise en place de barrières pièges pour la protection des

Installation des bâches

Démontage des bâches

Un dimanche matin populaire

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Page 9: Mise en place de barrières pièges pour la protection des

D. Le coût du projet

Le montant total des opérations s’est élevé à 1 779.75 €. Le plan de financement de l’opération est placé en annexe 2.

Il comprend globalement :

• L’achat de matériel (bâches, seaux, etc.),• L’achat de deux panneaux de signalisation,• Le coût de transport des élèves,• Le matériel pédagogique.

L’opération a été financée à la fois par les fonds propres de l’école élémentaire d’Aydat et par l’aide attribué par la DIREN dans le cadre de l’opération 1000 défis pour ma planète (Ministère de l’Ecologie et du Développement Durable).

Il faut également signaler que les panneaux de signalisation ont été entièrement financés par l’association Aquaveyre envers laquelle nous sommes évidemment très reconnaissants.

Dans les prochaines années, d’autres financeurs pourront être sollicités, à savoir l’Agence de l’Eau Loire Bretagne (accompagnement des projets 1000 défis à hauteur de 300 euros), le Parc Naturel des Volcans d’Auvergne.

Il est avant tout capital de mettre en avant le coût humain (bénévolat) d’une telle opération, à la fois en terme de temps de travail et de matériel mis à disposition, limitant de ce fait les coûts financiers d’une telle opération.

Au total, plus de cinq jours de travail et une quinzaine de bénévoles furent nécessaires à l’installation de la barrière piège. Ce sont donc plus de 500 heures de travail pour l’installation, auxquelles il faut ajouter le temps consacré aux réunions du groupe de pilotage, à la réalisation des dossiers de presse, à la participation aux diverses expositions, au travail pédagogique pendant hors temps scolaire, à la collecte matinale, à l’accueil des journalistes ainsi qu’à la réalisation du bilan de l’opération.

II. Historique du projet

Voici les principales étapes de la réalisation de ce projet :

• Mars 2005 , premières réflexions sur la mise en place d’un projet pédagogique sur le thème des amphibiens et premiers échanges sur ce sujet entre Fabienne Graffion et le Parc des Volcans,

• 31 mars 2005 , Sortie avec les élèves de CE1 : observation des animaux écrasés, comptage, etc.,

• 5 Avril 2005 , dépôt du dossier 1000 défis pour ma planète,

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Page 10: Mise en place de barrières pièges pour la protection des

Découpage des bâches

Réalisation de la tranchée

Efficaces même sous le déluge

10

Page 11: Mise en place de barrières pièges pour la protection des

• Lundi 17 octobre 2005 , première rencontre entre Fabienne Graffion, Laurent Longchambon et Fabien Brosse. L’idée du groupe de travail et de la mise en place éventuelle de barrière pièges naissait,

• A partir d’octobre 2005 , travail en classe avec les élèves,

• 10 janvier 2006 , envoi de la demande d’autorisation de capture et de déplacement d’espèces protégées à la DIREN,

• 12 janvier 2006 , Première réunion du groupe de travail : officialisation de la démarche et validation de la mise en place de la barrière,

• 25 janvier 2006 , rencontre avec Alexandre Teynié, futur coordinateur et référent scientifique de l’opération,

• Jeudi 2 février 2006 : nouvelle réunion du groupe de travail : élaboration d’un bilan et d’un planning des opérations à réaliser,

• Mercredi 9 février 2006 , article relatif à l’exposition dans la Montagne (annexe 3)

• 6 au 11 février 2006 , expo-crapauds à Aydat préparée par les classes,

• mercredi 15 février 2006 diffusion du bulletin Aquaveyre sur les crapauds

• Jeudi 16 février 2006 , troisième réunion du groupe de travail,

• Février 2006 , élaboration des dossiers presse et techniques, commande des panneaux de signalisation,

• Mercredi 1 er mars 2006 : autorisation orale de la part de la DIREN pour l’installation de la barrière pièges,

• 4 au 12 mars 2006 : mise en place des barrières pièges,

• 12 au 18 mars 2006 : suivi du piégeage sans résultats (conditions climatiques),

• Dimanche 19 mars 2006 : première collecte des amphibiens,

• Mardi 21 mars 2006 : présence des journalistes de France 3, première sortie des élèves et première migration importante,

• Mercredi 22 mars 2006 : brève d’une minute au journal régional sur France 3,

• Jeudi 30 mars 2006 : 8 minutes aux infos régionales sur France 3,

• Jeudi 30 mars 2006 : présence de France Bleu Pays d’Auvergne,

• Jeudi 30 mars 2006 : réunion de groupe de travail : bilan de cette première semaine de migration,

• Mercredi 31 mars 2006 : mise en place des panneaux de signalisation routière,

• Mercredi 31 mars 2006 : article paru dans le Paysan d’Auvergne (annexe 3),

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Page 12: Mise en place de barrières pièges pour la protection des

Crapaud mascotte

Stand au cours d’eau d’H2O

Exposition pour la manifestation Art d’Ecoles

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Page 13: Mise en place de barrières pièges pour la protection des

• Lundi 3 avril 2006 ; présence des journalistes de la Montagne,

• Lundi 3 avril 2006 : article paru dans le magazine Info (annexe 3),

• Mercredi 5 avril 2006 : article paru dans la Montagne (annexe 3),

• Samedi 8 avril 2006 , diffusion du reportage enregistré le 30 mars dans l’émission H2O de France Bleu,

• Lundi 10 avril 2006 : démontage des barrières,

• Mercredi 13 avril 2006 : réunion bilan,

• 19 au 21 avril 2006 : présentation de l’expo crapauds aux cours d’eau,

• 14 avril 2006 : réception de l’autorisation de capture et de déplacement d’espèces protégées (annexe 4),

• Jeudi 18 mai 2006 , participation de la classe de CE1 à Art d’Ecoles à Theix,

• Du 22 au 24 mai 2006 , exposition « Environnement » au Lycée Descartes à Cournon,

• Mercredi 7 juin 2006 : rendu public de l’opération à Aydat,

• Dimanche 2 juillet 2006 , exposition dans le cadre de la fête des associations d’Aydat,

• Lundi 3 juillet 2006 , valorisation du projet dans le cadre du contrat pour ma rivière menée par le Syndicat Mixte de la Vallée de la Veyre.

III. Biologie et comportement

Les zones forestières constituent les sites d’hivernage de la majorité des amphibiens concernés. Sur le site de la Cassière, les sites d’hivernage se situent à la fois dans la zone de cheire (ces amphibiens ne rencontrent pas d’obstacles routiers pour leur migration), et dans les boisements situés à l’Est du village.

Dans ce dernier cas, au printemps, lors de la migration prénuptiale vers leurs sites de reproduction (deux anses au Sud du lac), les amphibiens trouvent sur leur passage deux axes routiers, la départementale 90 et la route du lac, lieux de véritables hécatombes chaque année.

Ils stationnent ensuite dans des camps d’été, souvent des prairies localisées entre les sites d’hivernage et les sites de reproduction. Fin août, début septembre, ils regagnent alors les forêts : c’est la migration post-nuptiale, beaucoup plus étalée dans le temps, ne permettant pas d’envisager la continuité de cette opération jusqu’à la fin de l’automne.

Des fiches techniques présentant les principales caractéristiques des deux espèces capturées sont placées en annexe 5.

IV. Objectifs du projet

13

Page 14: Mise en place de barrières pièges pour la protection des

A. Pédagogique

Les CM2, CM1, CE2 et CE1 ainsi que les CP des écoles d’Aydat et de Fohet travaillent sur les amphibiens depuis l’an dernier. Ce programme s’inscrit dans un projet pédagogique qui a pour objectif la connaissance et la protection des batraciens. Le crapaud commun, a été plus particulièrement étudié par ces classes.

Cette année, Fabienne Graffion, enseignante à Fohet, a pu inscrire ces quatre classes dans le programme « 1000 défis pour ma planète». Cette initiative prend donc une nouvelle ampleur aux yeux des enfants et a permis de réaliser des aménagements qui ont concouru à une valorisation optimale de leur « projet crapaud », ainsi qu’à la concrétisation de valeurs enseignées telles que l’éducation à l’environnement et la citoyenneté.

Dans le cadre du programme « un contrat pour ma rivière » mené par le Syndicat Mixte de la Vallée de la Veyre, un animateur environnement de l’association Espaces et Recherches est intervenu ponctuellement dans les classes.

Au total, ce sont 125 élèves qui ont participé activement à ce projet. Toutes les classes ont effectué deux sorties à l’exception du CP qui n’en a effectué qu’une seule. Au total, ce sont donc 223 sorties effectuées sur les 24 jours de l’opération.

Chaque matin, des référents techniques se sont rendus sur les lieux afin d’évaluer la densité de migration. Lorsque celle-ci était nulle ou très faible, les enseignants étaient prévenus et ne se déplaçaient donc pas (au grand désespoir des élèves). Ceci explique que sur les 24 jours de l’opération, seules neuf sorties ont été effectuées officiellement par les élèves, du fait qu’il n’y ait pas d’école les mercredis et évidemment les dimanches.

Toutefois, nous avons pu constater qu’environ 30 % des enfants du cycle 3 (CE2 et CM1) se sont rendus, accompagnés de leurs parents, sur le site hors temps scolaire. Ce ne sont donc pas uniquement 125 élèves qui ont été sensibilisés mais également leurs parents ainsi que des visiteurs extérieurs à la commune.

Enfin, la sensibilisation s’est dirigée, par le biais des panneaux de signalisation, vers le grand public qui, en tant qu’usagers de la route, se voient directement concernés par ce phénomène.

14

Classe Nombre d’enfantsNombre de sortie par

classeNombre total de visites

d’enfants

CP 27 1 27

CE1 23 2 46

CE2 26 2 52

CM1 28 2 56

CM2 21 2 42

Total 125 9 223

Page 15: Mise en place de barrières pièges pour la protection des

Enfants autour du seau

Enfants récupérant les crapauds capturés

Enfant relâchant un crapaud

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Page 16: Mise en place de barrières pièges pour la protection des

B. Scientifique

Dans un soucis de protection et de suivi de l’espèce, l’acquisition de données précises (espèces, nombres, flux migratoires), collectées dans le cadre du piégeage (barrières pièges) est un atout important du projet.

Une telle démarche scientifique a permis d’étayer un tel dossier qui aboutirait à l’élaboration d’un « crapauduc » dans les années à venir.

V. Méthodes et moyens mis en oeuvre

A. Signalétique

Cette démarche s’est révélée essentielle pour responsabiliser et impliquer les riverains du lac de la Cassière, qui sont les premiers acteurs de ce projet de protection. Elle a permis à la fois de sensibiliser les automobilistes, mais également, nous l’espérons, de les faire ralentir pendant ces périodes de migration.

Ces panneaux ont été installés par la municipalité d’Aydat, à chaque entrée du village.

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Page 17: Mise en place de barrières pièges pour la protection des

Panneau Nord

Panneau Sud

Panneau Sud

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Page 18: Mise en place de barrières pièges pour la protection des

Les panneaux ont été installés selon les normes réglementaires. Ils ont ainsi été placés à un mètre du bord de la chaussée, la hauteur sous le panneau était supérieure à 1.3m et fixés à l’aide de supports galvanisés TR 80-40.

B. Barrières pièges

Les barrières pièges ont été réalisées à partir d’une bâche plastique de 60 cm de haut (15 environ ont été enterrés), fixés au sol dans des fossés à l’aide de piquets en bois. Des seaux ont été installés tous les 15 à 20 m (voir emplacement en annexe 6).

18

Page 19: Mise en place de barrières pièges pour la protection des

Bâche partie Sud

Seau le long de la bâche

Bâche partie Nord

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Page 20: Mise en place de barrières pièges pour la protection des

Les seaux ont été percés de multiples trous afin d’évacuer l’eau et ainsi éviter que les animaux ne se noient. Des feuilles ont été déposées au fond des seaux pour permettre aux crapauds de se cacher et des branches de bois ont été positionnées afin de permettre aux petits mammifères de s’en extraire.

Il est probable que ces branches aient permis à certains amphibiens de s’échapper. Nous pensons évidemment aux tritons car deux individus (tritons palmés) seulement ont été capturés le premier jour, alors que les branches n’étaient pas encore installées.

Par ailleurs, le nombre de tritons sur le site de la Cassière est relativement faible. De plus, leur site d’hivernage se situe principalement entre la barrière pièges et le lac.

Une carte semblable mais comprenant les limites cadastrales est placée en annexe 7.

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Page 21: Mise en place de barrières pièges pour la protection des

Couple de tritons palmés

Enchevêtrement de crapauds

Crapauds capturés dans un seau

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Page 22: Mise en place de barrières pièges pour la protection des

Ce sont au total 32 seaux qui ont été installés, sur une distance de 663 mètres. 215 piquets ont été disposés le long de la bâche, à intervalles réguliers de 3 mètres.

Les crapauds piégés ont été récupérés tous les matins, placés dans des viviers transparents avant d’être déposés au bord de l’eau par les enfants, au niveau de leurs sites de reproduction. Ceux-ci se sont vus attribuer cette tâche, accompagnés des référents techniques journaliers (un voire plusieurs chaque jour). Ils ont effectué ce travail les jours d’école.

L’espèce, le sexe et le degré de maturité (juvénile ou adulte) ont été répertoriés quotidiennement sur des fiches placées en annexe 8.

De plus, à la différence des autres projets de ce type réalisé à l’échelle nationale, la barrière n’a pas été installée en bordure immédiate de la route. Il existe deux raisons à cela :

• pour des raisons de sécurité vis-à-vis des enfants, en raison du trafic important en bordure de route,

• mais également pour des raisons techniques (terrains privés, absence d’accotement, etc.).

C. Comptage de batraciens écrasés

En parallèle des animaux capturés, un comptage a été effectué sur les différents axes routiers du village, du nombre d’individus écrasés. Ces comptages ont été effectués tôt le matin avant la collecte des crapauds, en raison de la prédation diurne importante sur ces animaux morts.

Afin de mesurer le nombre de crapauds écrasés sur les routes du village de la Cassière, 6 tronçons ont été délimités, à la fois sur la route principale (D90) mais également sur la route du bord du lac.

Le tableau ci-dessous décrit précisément ces tronçons. Une carte est également placée en annexe 9.

Tronçons Route Limite Nord Limite SudLongueur

en m

1 D 90 Jonction N 89 Passage piétons 300

2 D 90 Passage piétonsPassage piétons

(accès site)400

3 D 90Passage piétons

(accès site)Lotissement n°14 580

4 D 90 Lotissement n°14Passage piétons

(jonction route du lac)270

5 Route du lac Bord du lacPassage piétons

(jonction route du lac)600

6 Route du lacJonction Nord route du

lacBord du lac 450

Le tableau ci-dessous dresse le bilan par jour et par secteur du nombre de crapauds écrasés :

22

Page 23: Mise en place de barrières pièges pour la protection des

Sur le site de la Cassière, 612 crapauds communs ont été écrasés sur les routes, soit environ 13 % des 4605 crapauds comptabilisés. A ce nombre il faut ajouter un nombre indéterminé de crapauds ayant traversé sans intervention humaine.

Deux secteurs sont particulièrement sensibles : les secteurs 2 et 3.

Toutefois, ce nombre de 612 reste relativement élevé. Au vu de la carte suivante, il paraît important de prolonger la bâche afin de couvrir au mieux ces deux secteurs.

Comme attendu, l’installation de la bâche aussi loin de la route (de toute façon, aucune autre solution n’était envisageable) laissait quelques crapauds sans protection, certaines zones d’hivernage étant situées entre la barrière de protection et le lac.

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Secteur 1 Secteur 2 Secteur 3 Secteur 4 Secteur 5 Secteur 6 Total

16/03/2006 0 0 0 0 0 0 0

17/03/2006 0 0 0 0 0 0 0

18/03/2006 0 0 0 0 0 0 0

19/03/2006 0 0 0 0 0 0 0

20/03/2006 0 0 0 0 0 0 0

21/03/2006 0 1 2 0 0 0 3

22/03/2006 0 0 0 0 0 0 0

23/03/2006 1 5 7 2 0 0 15

24/03/2006 0 5 4 0 2 2 13

25/03/2006 0 0 0 0 0 0 0

26/03/2006 3 34 14 3 3 11 68

27/03/2006 0 5 8 4 4 2 23

28/03/2006 3 65 59 9 6 3 145

29/03/2006 2 32 15 9 2 5 65

30/03/2006 1 3 5 7 0 0 16

31/03/2006 5 40 57 8 12 1 123

01/04/2006 1 15 13 6 7 0 42

02/04/2006 3 4 6 6 3 0 22

03/04/2006 1 4 13 4 3 3 28

04/04/2006 0 0 0 0 0 0 0

05/04/2006 1 7 7 6 11 5 37

06/04/2006 0 0 0 0 0 0 0

07/04/2006 0 0 0 0 0 0 0

08/04/2006 0 0 0 0 0 0 0

09/04/2006 0 1 6 3 1 1 12

10/04/2006 0 0 0 0 0 0 0

Total 21 221 216 67 54 33 612

Page 24: Mise en place de barrières pièges pour la protection des

24

Page 25: Mise en place de barrières pièges pour la protection des

Toutefois, en comparant une distance semblable (de bâche et de route), à savoir le nombre de crapauds écrasés sur le tronçon 3 (situé approximativement sous la barrière pièges et de même longueur), ce pourcentage diminue à 5.4 %

D. Information - Communication

Dan le cadre de ce projet, une campagne de communication a été menée sous plusieurs formes. Soulignons que l’information a été centrée sur le crapaud commun, emblème malgré lui de La Cassière.

Tout d’abord, les élèves ont réalisé durant une semaine une exposition présentant l’ensemble de leur travail sur les amphibiens. Cette exposition a ensuite été présentée aux cours d’eau d’H2O les 20 et 21 avril 2006.

Par ailleurs, plusieurs médias régionaux de la presse audio-visuelle ont relayé cette information. Nous pouvons citer entre autres France 3 Auvergne, La Montagne, France Bleu Pays d’Auvergne et Le paysan d’Auvergne.

VI. Résultats

L’ensemble de résultats est présenté à l’aide de cartes et graphiques commentés placés ci-dessous.

Au total, ce sont 3995 amphibiens qui ont été capturés sur les 24 jours de l’opération, dont 3993 crapauds communs (Bufo bufo) et un couple de tritons palmés (Tritirus helveticus)

25

Répartition journalière du nombre de crapauds capturés et écrasés

0

100

200

300

400

500

600

700

800

900

16/0

3/200

6

18/0

3/200

6

20/0

3/200

6

22/0

3/200

6

24/0

3/200

6

26/0

3/200

6

28/0

3/200

6

30/0

3/200

6

01/0

4/200

6

03/0

4/200

6

05/0

4/200

6

07/0

4/200

6

09/0

4/200

6

Date

No

mb

re d

e c

rap

au

ds

TotalcrapaudsécrasésTotalcrapaudscapturés

Page 26: Mise en place de barrières pièges pour la protection des

Le Paysan d’Auvergne

France Bleue Pays d’Auvergne

France 3 Auvergne

26

Page 27: Mise en place de barrières pièges pour la protection des

A. Evolution temporelle des migrations

Le nombre de crapauds capturés durant la période de l’opération suit une évolution parabolique. Le nombre de crapauds capturés est maximal autour du 28 mars et décroît avant et après cette date. Au total, 16 nuits ont connu des épisodes de migration entre le 19 mars et le 9 avril. Au sein de cette période, nous n’avons compté, pour des raisons climatiques décrites plus loin, aucune migration les 20 mars et 6, 7 et 8 avril.

Le

nombre de crapauds en amplexus suit globalement la même tendance, à savoir qu’il est maximal autour du 31 mars et qu’il décroît de part et d’autre. Cette tendance s’explique par le fait que la migration des mâles et celle des femelles ne soient pas tout à fait synchronisées.

27

Pourcentage de crapauds en amplexus

0,0

10,0

20,0

30,0

40,0

50,0

60,0

70,0

80,0

19/0

3/200

621

/03/2

006

23/0

3/200

625

/03/2

006

27/0

3/200

629

/03/2

006

31/0

3/200

602

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006

04/0

4/200

606

/04/2

006

08/0

4/200

610

/04/2

006

Dates

Po

urc

en

tag

e

Evolution journalière du total des captures d'amphibiens

0

100

200

300

400

500

600

700

800

900

9/03

/06

au 1

8/03/

06

20/0

3/200

6

22/0

3/200

6

24/0

3/200

6

26/0

3/200

6

28/0

3/200

6

30/0

3/200

6

01/0

4/200

6

03/0

4/200

6

05/0

4/200

6

07/0

4/200

6

09/0

4/200

6

Dates

No

mb

re d

'in

div

idu

s

Page 28: Mise en place de barrières pièges pour la protection des

Le graphique ci-dessous montre effectivement une évolution globalement exponentielle. En effet, nous avons pu constater les premiers jours de migration une très grande majorité de mâles. Le nombre de femelles, après avoir augmenté de manière aussi linéaire, s’est stabilisé autour de 60 %, expliquant la diminution du nombre d’amplexus en fin de migration.

En plus des phénomènes biologiques, les phénomènes météorologiques permettent également d’expliquer les variations temporelles de la migration.

En effet, les migrations se produisent essentiellement lors de nuits douces et humides. Ce constat explique notamment le fait que les premières migrations aient été répertoriées cette année aussi tardivement ( le 19 mars), alors que la période moyenne se situe plutôt aux alentours de début mars.

Les nuits des quinze premiers jours de mars ont en effet été relativement froides, avec des gelées nocturnes quasiment systématiques.

Des données de température et de pluviométrie ont été collectées auprès d’un habitant du village. Toutefois, celui-ci ayant dû s’absenter pendant la dernière semaine de migration, les données météorologiques de la station de Clermont-Ferrand ont dû être utilisées (annexe 10).

Sont indiquées sur les graphiques suivants les températures minimales relevées ainsi que le cumul des précipitations sur 24 heures (de 18h à 18h).

28

Evolution du sex-ratio

R2 = 0,9609

0,0

10,0

20,0

30,0

40,0

50,0

60,0

70,0

80,0

90,0

100,0

21/0

3/200

6

22/0

3/200

6

23/0

3/200

6

24/0

3/200

6

25/0

3/200

6

26/0

3/200

6

27/0

3/200

6

28/0

3/200

6

29/0

3/200

6

30/0

3/200

6

31/0

3/200

6

01/0

4/200

6

02/0

4/200

6

03/0

4/200

6

04/0

4/200

6

05/0

4/200

6

Dates

Po

urc

enta

ge

de

fem

elle

s

Page 29: Mise en place de barrières pièges pour la protection des

On constate sur le graphique ci-dessus que les premiers pics de migration sont parfaitement corrélés aux pics de précipitations. A l’inverse, les fortes précipitations du 5 avril n’ont pas entraîné de forte migration, cette dernière ayant déjà été globalement réalisée.

Par la suite, les flux migratoires semblent moins dépendants aux variations de précipitations. La nuit ayant connu la plus forte migration fut légèrement pluvieuse. Les variations de température viennent ainsi compléter ce constat.

29

Evolution des migrations avec les précipitations jounalières

0

100

200

300

400

500

600

700

800

900

9/03

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au 1

8/03/

06

20/0

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6

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3/200

6

24/0

3/200

6

26/0

3/200

6

28/0

3/200

6

30/0

3/200

6

01/0

4/200

6

03/0

4/200

6

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4/200

6

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6

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4/200

6

Date

No

mb

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'am

hib

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s c

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0

2

4

6

8

10

12

14

Pré

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itati

on

s

Nombre cecrapaudscapturés

Précipitationsjournalières

Evolution des migrations avec les températures jounalières

0

100

200

300

400

500

600

700

800

900

9/03

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au 1

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06

20/0

3/200

6

22/0

3/200

6

24/0

3/200

6

26/0

3/200

6

28/0

3/200

6

30/0

3/200

6

01/0

4/200

6

03/0

4/200

6

05/0

4/200

6

07/0

4/200

6

09/0

4/200

6

Date

No

mb

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'am

hib

ien

s c

ap

turé

s

-4

-2

0

2

4

6

8

10

12

14

Tem

péra

ture

s

Nombre cecrapaudscapturés

Températuresjournalières

Page 30: Mise en place de barrières pièges pour la protection des

Crapauds dans vivier transparent

Amplexus et juvénile

Bilan d'une capture journalière

30

Page 31: Mise en place de barrières pièges pour la protection des

On constate effectivement une corrélation quasiment parfaite entre les flux migratoires et les températures. Il semblerait qu’il s’agisse du paramètre prépondérant de la migration, au moins sur la durée totale de la migration.

En effet, si les précipitations, bien que cumulées avec un redoux notoire, semblent être l’origine et l’élément déclencheur de la migration, les températures paraissent conditionner le flux migratoire.

On note en effet des baisses voire des arrêts brutaux de la migration lors de nuits froides, comme ce fut le cas les 4, 6 et 7 avril.

B. Evolution spatiale des migrations

A ces variations temporelles viennent s’ajouter des variations spatiales de migration. En effet, au sein des 32 seaux présents sur le site, le nombre de crapauds capturés est très variable en fonction de leur emplacement (carte et tableau pages suivantes).

Le graphique ci-dessous apporte un élément de réponse quant à cette variabilité spatiale. Le nombre maximal d’amphibiens capturé se situe principalement dans la partie Nord de la barrière, à savoir dans les secteurs les plus bas en terme d’altitude.

On peut notamment constater que le nombre de crapauds capturés est le plus faible dans le secteur des seaux 22 et 23, où l’altitude est la plus élevée (933 mètres pour 913 m au plus bas).Les amphibiens utilisent donc les talwegs (ligne de point bas généralement formée par un cours d’eau) en tant qu’axe préférentiel de migration. Ces secteurs sont généralement plus humides et limitent les efforts de déplacement.

Une seconde caractéristique topographique et anthropique vient toutefois bouleverser en partie ce constat. Les amphibiens utilisent également les circuits et cheminements existants au cours de leur migration. Un petit sentier vient couper le chemin forestier sur lequel a été

31

Evolution spatiale et altitudinale du nombre d'amphibiens capturés

0

50

100

150

200

250

300

1 3 5 7 9 11 13 15 17 19 21 23 25 27 29 31

Seaux

No

mb

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ds

cap

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s

900

905

910

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925

930

935

Alt

itu

de

Page 32: Mise en place de barrières pièges pour la protection des

implantée la bâche au niveau du seau 5. C’est la raison pour laquelle ce seau fût le plus efficace en terme de piégeage au cours de l’opération avec plus de 250 crapauds capturés.

Les codes couleurs utilisés pour le tableau situé page 22 sont les suivants :

32

Page 33: Mise en place de barrières pièges pour la protection des

Ils traduisent soit le nombre de crapauds capturés par seau (majorité du tableau) soit le pourcentage du flux total par seau (deux colonnes de droite), selon deux gammes.

On peut notamment constater que le nombre record de crapauds capturés en une nuit dans un même seau s’élève à 66.

Par ailleurs, la répartition du flux migratoire est respectée tout au long de l’opération. Les zones de migrations préférentielles restent en effet les mêmes, à savoir globalement entre les seaux 1 et 18.

33

Nombre de crapauds capturés par jour et par

seau

Flux total de crapauds par seau

Flux total de crapauds par seau

0 < à 2 % Entre 0 et 1% de 0 à 5 Entre 2 et 4 % Entre 1 et 2 de 6 à 10 >4 % Entre 2 et 3 De 11 à 20 Entre 3 et 4 De 21 à 30 Entre 4 et 5 De 31 à 40 Entre 5 et 6 De 41 à 50 Entre 6 et 7 De 51 à 60 De 61 à 70

Page 34: Mise en place de barrières pièges pour la protection des

Date19-

mars20-

mars21-

mars22-

mars23-

mars24-

mars25-

mars26-

mars27-

mars28-

mars29-

mars30-

mars31-

mars01-avr

02-avr

03-avr

04-avr

05-avr

06-avr

07-avr

08-avr

09-avr

10-avr TOTAL

Flux par seau

de

se

au

1 1 0 0 4 1 7 17 15 21 25 5 19 22 5 3 8 0 5 0 0 0 1 0 159 4,0 4,02 0 0 2 12 3 15 24 13 18 26 9 19 24 12 14 16 0 7 0 0 0 4 0 218 5,5 5,53 0 0 2 4 2 13 15 17 25 19 11 24 32 7 10 15 0 4 0 0 0 2 0 202 5,1 5,14 0 0 2 12 2 6 17 15 24 30 3 9 14 15 14 8 0 12 0 0 0 1 0 184 4,6 4,65 0 0 4 19 3 15 32 24 24 41 9 23 35 11 11 3 0 6 0 0 0 2 0 262 6,6 6,66 0 0 4 12 2 11 8 12 30 43 1 20 44 4 6 2 0 7 0 0 0 0 0 206 5,2 5,27 0 0 0 2 0 7 8 5 20 17 4 6 21 2 1 1 0 1 0 0 0 0 0 95 2,4 2,48 0 0 2 5 1 1 8 4 17 28 0 6 8 4 3 1 0 1 0 0 0 0 0 89 2,2 2,29 0 0 2 8 1 9 12 9 18 33 6 13 27 2 1 4 0 0 0 0 0 1 0 146 3,7 3,7

10 0 0 1 2 0 12 20 9 16 38 0 8 12 2 0 1 0 1 0 0 0 0 0 122 3,1 3,111 0 0 2 4 1 4 12 4 9 38 4 11 15 5 0 1 0 3 0 0 0 0 0 113 2,8 2,812 0 0 1 12 4 14 18 11 19 49 2 16 26 9 4 3 0 3 0 0 0 0 0 191 4,8 4,813 0 0 0 1 0 4 19 9 9 66 4 11 39 2 3 3 0 2 0 0 0 0 0 172 4,3 4,314 0 0 4 13 1 15 19 12 17 42 7 15 34 14 10 8 0 7 0 0 0 4 0 222 5,6 5,615 0 0 1 1 0 2 8 5 14 39 2 4 19 11 6 1 0 1 0 0 0 0 0 114 2,9 2,916 0 0 5 12 2 10 16 14 20 29 7 9 31 4 2 5 0 0 0 0 0 0 0 166 4,2 4,217 0 0 2 11 2 7 15 9 15 29 4 5 13 5 3 3 0 1 0 0 0 1 0 125 3,1 3,118 0 0 0 2 0 7 16 5 12 20 1 7 25 4 15 5 0 0 0 0 0 0 0 119 3,0 3,019 0 0 0 3 0 8 10 6 8 16 7 6 18 5 1 4 0 2 0 0 0 0 0 94 2,4 2,420 0 0 0 4 1 8 11 10 11 15 3 7 17 1 2 7 0 1 0 0 0 0 0 98 2,5 2,521 0 0 0 4 1 6 9 10 9 11 1 1 9 2 2 2 0 0 0 0 0 0 0 67 1,7 1,722 0 0 1 1 1 4 7 4 1 8 0 1 11 3 0 1 0 2 0 0 0 0 0 45 1,1 1,123 0 0 0 1 0 2 5 2 3 4 0 0 7 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 25 0,6 0,624 0 0 3 6 1 11 5 5 4 13 5 2 3 1 2 0 0 0 0 0 0 1 0 62 1,6 1,625 0 0 11 15 1 9 11 8 10 28 1 9 9 4 4 2 0 0 0 0 0 0 0 122 3,1 3,126 2 0 6 8 1 0 7 11 11 28 2 3 2 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 82 2,1 2,127 0 0 1 2 0 6 9 5 5 20 1 7 5 3 1 0 0 0 0 0 0 0 0 65 1,6 1,628 0 0 1 10 3 7 11 12 25 12 3 2 7 0 1 0 0 1 0 0 0 0 0 95 2,4 2,429 0 0 1 7 1 7 10 13 16 22 0 5 7 2 3 2 0 2 0 0 0 0 0 98 2,5 2,530 0 0 0 5 0 11 13 9 15 16 2 1 7 1 3 2 0 1 0 0 0 1 0 87 2,2 2,231 0 0 0 1 3 4 4 13 11 8 1 0 6 2 2 0 0 0 0 0 0 0 0 55 1,4 1,432 0 0 1 8 2 8 3 8 16 20 1 4 16 0 0 1 0 5 0 0 0 0 0 93 2,3 2,3

TOTAL 3 0 59 211 40 250 399 308 473 833 106 273 565 143 128 109 0 75 0 0 0 18 0 3993

Page 35: Mise en place de barrières pièges pour la protection des

VII. Conclusion

Ce projet a reçu un écho très positif à la fois évidemment des enfants mais également de leurs parents, des riverains, des associations, organismes et autres collectivités territoriales. Toutes ces personnes se sont déplacées afin de participer activement à un projet concret de protection de l’Environnement.

La mise en place de ce groupe de travail a permis de créer une dynamique importante. Ce collectif trouvera peut être un nom dans le cadre de la création d’une association de protection des amphibiens.

Par ailleurs, et la carte ci-dessous le montre, il semble important l’an prochain d’étendre la longueur de bâche, surtout dans la partie Nord.

Le nombre de crapauds capturés en limite de la bâche est encore très élevé (159). L’allongement de la bâche sur environ 150m supplémentaires permettrait de diminuer le nombre de crapauds écrasés, qui bien que relativement faible et bien inférieur aux années précédentes, reste toujours trop important.

La mise en place de la signalétique avait pour but de venir en complément au système de barrière sur les secteurs sur lesquels elle n’était pas efficace. Bien que les panneaux aient joué un rôle évident de sensibilisation, nous savions toutefois qu’ils ne parviendraient pas à limiter totalement les écrasements.

Il est également important de noter qu’aucun sabotage ni acte de dégradation n’a été relevé comme nous aurions pu le craindre.

C’est donc avec une grande satisfaction collective que se termine ce projet enrichissant pour tous. Le collectif se prépare donc déjà pour l’année prochaine, en reconduisant évidemment ce projet sur la Cassière, toujours avec les enfants, en réfléchissant également à d’autres actions du même type.

Nous tenons également à remercier évidemment tous les bénévoles qui se sont plus qu’impliqués dans ce projet mais également la Mairie d’Aydat, et tout particulièrement Monsieur le Maire, Mr Veyssière et Mr Palazi propriétaires du terrain, M. Vaury exploitant agricole sur le secteur, de nous avoir donné l’autorisation de passage et permis d’installer notre matériel sur des parcelles qui leur appartiennent ou qu’ils exploitent.

Pour conclure, le groupe de travail ainsi que les enfants remercient la Direction Régionale de l’Environnement, et tout particulièrement Monsieur DE GUILLEBON, Directeur Régional, sans qui ce projet n’aurait peut être jamais vu le jour (annexe 11).

ALORS TOUT SIMPLEMENT A TOUSUN GRAND MERCI ET UN GRAND BRAVO

………………………

ET A L’ANNEE PROCHAINE

Page 36: Mise en place de barrières pièges pour la protection des

Amplexus aquatique

Amplexus terrestre

Ponte de crapauds dans le lac

36

Page 37: Mise en place de barrières pièges pour la protection des

ANNEXES

Annexe 1 : liste des participants

Annexe 2 : plan de financement de l’opération

Annexe 3 : articles de presse

Annexe 4 : autorisation de capture et de déplacement d’espèces protégées

Annexe 5 : description des espèces

Annexe 6 : emplacement des seaux

Annexe 7 : carte de localisation de la barrière pièges

Annexe 8 : fiches terrain

Annexe 9 : localisation des tronçons de route

Annexe 10 : données météorologiques

Annexe 11 : lettre de remerciement des enfants

37

Page 38: Mise en place de barrières pièges pour la protection des

Annexe 1 : liste des bénévoles ayant participé au projet

38

Page 39: Mise en place de barrières pièges pour la protection des

NOM NOM

Patricia DUCOL Marie-Hélène AUTAN

Isabelle VERNEUIL Roland KUPKA

Jean-Marc CHADEYRAS Isabelle MEGE

Sylvie RICHAUD Ludovic TAILLAND

Dominique COMBIS Olivier ROQUETANIERE

Delphine THOMAS Stéphane ERARD

Philippe DE FRANCESCO Mr PROSPER

Nathalie DE FRANCESCO Mr DUBOST

Christelle DESSEUX Véronique VERBROGGHE

Christiane PELLABOUT Edouard MERCIER

Valérie FRAUDET Mr DEBROAS

Carole POUYET Eric BIEF

Anne RIBEROLLE Audrey PION

Christophe ROYER Laure DUGOUJON

Pascale POMMIER Laurent HURTREZ

Marie-Noëlle BASMAISON

Sylvie DAVENE

Eric AUTAN

39

Page 40: Mise en place de barrières pièges pour la protection des

Annexe 2 : plan de financement de l’opération

40

Page 41: Mise en place de barrières pièges pour la protection des

Dépenses Recettes

IntituléMontant en

€Pourcentage Intitulé Montant Pourcentage

Crochets 16 0,9 DIREN 1000 56,2Agrafes 48,3 2,7 Aquaveyre 530 29,8Gants 10 0,6 Coop. scolaire 229,75 12,9Matériel expo

19,45 1,1Don de Mr Souchal

20 1,1

Caisses 31,2 1,8 Guides 55,8 3,1 Bâches 215 12,1 Piquets 95 5,3 Frais livraison

60 3,4

Panneaux 530 29,8 Bus Cassière

387 21,7

Bus H2O 312 17,5 TOTAL 1 779,75 100 TOTAL 1779,75 100

41

Page 42: Mise en place de barrières pièges pour la protection des

Annexe 3 : articles de Presse

42

Page 43: Mise en place de barrières pièges pour la protection des

43

Page 44: Mise en place de barrières pièges pour la protection des

44

Page 45: Mise en place de barrières pièges pour la protection des

45

Page 46: Mise en place de barrières pièges pour la protection des

46

Page 47: Mise en place de barrières pièges pour la protection des

47

Page 48: Mise en place de barrières pièges pour la protection des

Annexe 4 : autorisation de capture et de prélèvement d’espèces protégées

48

Page 49: Mise en place de barrières pièges pour la protection des

49

Page 50: Mise en place de barrières pièges pour la protection des

50

Page 51: Mise en place de barrières pièges pour la protection des

Annexe 5 : description des espèces

51

Page 52: Mise en place de barrières pièges pour la protection des

Le Triton palméTriturus helveticus (Razoumowski 1789)

• DESCRIPTION1. Crête dorsale du mâle reproducteur très basse à bord droit. Présence de bourrelets latéro-dorsaux et d’un filament caudal (visible à l’état de mucron chez la femelle et le mâle non reproducteur).2. Face supérieure jaunâtre, verdâtre, brunâtre ou noirâtre souvent tachetée ou marbrée de sobre chez le mâle, assez uniforme chez la femelle.3. Face inférieure souvent dépourvue de ponctuations sombres. Ventre de teinte jaunâtre. Gorge dépigmentée de couleur chair.4. Palmure des orteils du mâle reproducteur noire complète.

• PONTESŒufs de coloration brun clair, uniforme ou légèrement bicolore.

• DISTRIBUTION DANS LE MASSIF CENTRALC’est une espèce largement rependue en France et l’une des plus communes en plaine. Il se

trouve ainsi présent dans le Massif Central jusqu’à une altitude de 1 600 m.

• ECOLOGIEOn peut le considérer comme une espèce ubiquiste, car il se reproduit dans une large gamme de

milieux aquatiques stagnants ou à courant lent. Il semble dépendre toutefois d’un couvert boisé minimum en milieu terrestre à proximité de sa zone de reproduction. Le Triton palmé est plus abondant que le Triton ponctué dans les mares pauvres en carbonates et assez acides (parfois proches de pH 4).

• BIOLOGIEL’adulte hiverne généralement à terre, d’habitude à une distance inférieure à 150 mètres de la

zone de reproduction, mais aussi en milieu aquatique. Le jeune est généralement terrestre. La dispersion à partir de son lieu de naissance peut l’éloigner de plus d’un kilomètre.

L’activité débute avec la migration prénuptiale. La période de reproduction débute à partir de février et se termine au plus tard en juin-juillet, voire plus en altitude. La reproduction est suivie d’une migration postnuptiale.

Source : Les Amphibiens de France, Belgique et Luxembourg (Edition : Parthénope Collection).

52

Page 53: Mise en place de barrières pièges pour la protection des

Le Crapaud communBufo bufo (Linné 1758)

• DESCRIPTION1. Iris rouge cuivré a orangé.2. Glandes parotoïdes très proéminentes, divergentes, allongées, au moins deux fois plus longues que larges.3. Patte postérieure très courte à assez courte.4. Face supérieure assez uniforme ou faiblement marbrée roussâtre, grisâtre, jaunâtre, verdâtre ou noirâtre.

• PONTES1. Cordons de 5 à 8 mm de section et de 3 à 5 m de longueur, souvent enroulés dans la végétation, à des profondeurs diverses.2. Œufs sur deux, trois ou quatre rangs.

• EMISSIONS SONORESLes principales productions sonores de l’espèce sont des cris de contact émis par les mâles,

dans l’eau ou à terre, en période de reproduction. Assez faible, mais bien audibles, ces petits cris plaintifs rappellent des jappements de chiots nouveau-nés ou les appels d’une bande de canetons.

• DISTRIBUTION DANS LE MASSIF CENTRALL’espèce est en générale très commune et se rencontre jusqu’à 1 500 m d’altitude environ dans

le Massif Central.

• ECOLOGIELe Crapaud commun apprécie tout particulièrement les milieux frais et boisés, composés de

feuillus ou mixtes. Ces stations accueillent les plus grandes populations. Il semble préférer des habitats assez riches en éléments nutritifs, humides, de pH neutre et non salés. Il est peu adapté aux habitats chauds et secs comme l’est le Crapaud calamite.

Les sites de reproduction sont en priorité des plans d’eau permanents de grandes dimensions, souvent riches en poissons : lacs, étangs, bras morts, mares, rivières, ruisseaux, bassins de carrière et sablières, marécages, tourbières… En zone de montagne, mais aussi quelquefois en plaine, ses sites de ponte sont aussi des cours d’eau, y compris torrentueux.

• BIOLOGIEA l’automne, l’adulte parcourt la majeure partie de la distance qui le sépare de la zone de

reproduction, puis se sédentarise sur un site d’hivernage, situé généralement à moins de 500 m (maximum un kilomètre) de sa destination printanière finale. La période d’hivernage se déroule habituellement d’octobre-novembre à février-mars.

La reproduction débute en général à partir d’avril sur les reliefs. La migration prénuptiale se déroule lors de nuits douces. L’adulte marche en direction de la zone de reproduction selon un axe à peu près constant, à une vitesse de quelques dizaines de mètres par heure, et la rejoint en 2 à 3 semaines. En règle générale, la saison de reproduction est explosive : elle dure 1 à 2 semaines. Tous les adultes ont quitté la zone de ponte dans les heures qui suivent la dernière ponte.

Au sein de la zone de reproduction, les pontes sont situées dans une lame d’eau de quelques dizaines de centimètres de profondeur, souvent près des rives.

Source : Les Amphibiens de France, Belgique et Luxembourg (Edition : Parthénope Collection).

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Annexe 6 : emplacement des seaux

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Seaux Altitude Distance entre les seaux (m) Altitude Remarque1 920 1 à 2 26,3 920 Au niveau du croisement avec le petit chemin montant avant la maison2 917 2 à 3 18,7 9173 917 3 à 4 20,7 9174 918 4 à 5 21,4 9185 920 5 à 6 20,2 9206 920 6 à 7 22,1 9207 920 7 à 8 21,1 9208 920 8 à 9 21,6 9209 920 9 à 10 21,2 920

10 920 10 à 11 22,4 920 En face du muret du captage AEP11 917 11 à 12 20,7 91712 914 12 à 13 22,4 91413 916 13 à 14 21,3 91614 917 14 à 15 13,4 917 1 mètre avant (en venant du captage) le tuyau découlement installé15 917 15 à 16 21,1 91716 920 16 à 17 21,8 92017 920 17 à 18 20,3 92018 923 18 à 19 18,2 92319 926 19 à 20 18,4 92620 929 20 à 21 18,7 92921 931 21 à 22 22,8 93122 932 22 à 23 20,9 932 En face du petit saule23 933 23 à 24 21 933 Au début du virage en venant du captage24 932 24 à 25 25,4 93225 929 25 à 26 22,2 92926 926 26 à 27 22 926 2 mètres après le dernier pin en descendant27 926 27 à 28 22,8 92628 926 28 à 29 26,3 92629 926 29 à 30 20,8 92630 926 30 à 31 22,1 92631 927 31 à 32 25,5 92732 928 TOTAL 663,8 928 Au niveau du chemin

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Annexe 7 : carte de localisation de la barrière pièges

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Annexe 8 : fiches terrain

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Campagne de protection des batraciens 2006FICHE DE NOTATION QUOTIDIENNE

La Cassière Date 28/03/06 Heure début 7h40 Heure fin 9h30

Température et climat

Frais (4°C), couvert, pluie

Nom du référent scientifique: Laurent Longchambon

Assistant(e)(s) comptage:Fabien, Audrey, Vincent, Catherine, Laetitia, Audrey

Marie, Patrice, Stephan, Bruno, Fabienne

Individus capturés

Crapaud commun Autres sp.

Mâle Femelle Amplexus Espèce Nombre TOTAL

REMARQUES

N° DE SEAU Seau 1 9 1 6 25 2/1 +3/1Seau 2 4 1 10 26 2/1Seau 3 5 6 4 19 Seau 4 9 8 6 30 2/1Seau 5 10 0 15 41 2/1Seau 6 12 6 12 43 2/1Seau 7 6 0 5 17 2/1Seau 8 3 6 9 28 2/1Seau 9 10 4 9 33 2/1Seau 10 2 7 14 38 2/1Seau 11 8 3 13 38 2/1Seau 12 5 2 20 49 2/1+ 2/1Seau 13 4 7 27 66 2/1Seau 14 9 4 13 42 2/1 + 2/1 + 2/1Seau 15 5 4 15 39 Seau 16 4 11 7 29 Seau 17 7 3 9 29 2/1Seau 18 6 4 5 20 Seau 19 4 6 16 Seau 20 3 6 15 Seau 21 1 0 5 11 Seau 22 0 4 8 Seau 23 4 0 4 Seau 24 1 4 4 13 1 carabeSeau 25 2 4 11 28 Seau 26 2 8 9 28 Seau 27 4 3 6 20 2/1Seau 28 3 4 12 2/1Seau 29 2 6 6 22 3/1Seau 30 1 1 7 16 Seau 31 2 1 2 8 2/1Seau 32 2 0 8 20 2/1 + 2/1

TOTAL 139 114 277 833

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NOMBRE TOTAL DE MALES 139NOMBRE TOTAL DE FEMELLES 114NOMBRE TOTAL DE MALES EN AMPLEXUS 303NOMBRE TOTAL DE FEMELLES EN AMPLEXUS 277TOTAL GENERAL CRAPAUD 833TOTAL GENERAL AMPHIBIENS 833NOMBRE TOTAL D'AMPLEXUS 277

RECENSEMENT DES AMPHIBIENS ECRASES

Secteur1 Secteur2 Secteur3 Secteur4 Secteur5 Secteur6 TotalDépartementale 3 65 59 9 6 3 145

Remarques, commentaires, illustrations, propositions

GR Grenouille rousseGA Grenouille agileGV Grenouille verteST Salamandre tachetéeTP Triton palméCC Crapaud calamiteAA Alyte accoucheur

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Annexe 9 : localisation des tronçons de route

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Annexe 10 : données météorologiques

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18h-6h 6h-18h Journée

DateTotal

crapauds capturés

T mini (en °C)

T maxiPluvio (en

mm)T mini T maxi Pluvio Pluvio

18/03/2006 0 -2 9,3 0 -1,4 13,9 0 019/03/2006 3 5,1 7,7 0,6 5 15,6 0 0,620/03/2006 0 5,8 11,1 0 7,1 17,5 0 021/03/2006 59 3,3 12,6 0 3,8 15,3 1 122/03/2006 211 6,6 11,7 0 7 13,7 4 423/03/2006 40 7 11,1 0 8,7 14,9 0 024/03/2006 250 7,9 1,5 7 7,9 17,5 2 925/03/2006 399 11,5 13,5 0,4 11,5 16,8 0,4 0,826/03/2006 308 10,4 24,7 0 10,4 24,7 0 027/03/2006 473 11,7 19,7 0 11,7 19,7 0 028/03/2006 833 9,1 15,4 0,4 7,3 13,2 0 0,429/03/2006 106 6,3 8,9 0 8,3 14,6 0 030/03/2006 273 9,2 14 0 12,2 21,3 0 031/03/2006 565 12,1 18 0 12,7 18,3 0 001/04/2006 143 5,9 15,5 0 7 17,2 2 202/04/2006 128 6,6 13,8 0 6,8 16,8 1 103/04/2006 109 5,8 13,4 0 6,2 13,8 0 004/04/2006 0 0 10,3 0 1,5 16,1 0 005/04/2006 75 7,1 13,5 4 3,1 7,7 8 1206/04/2006 0 0,6 4,2 0 1,4 10,4 0 007/04/2006 0 -2,9 7,4 0 -2,4 14,4 0 008/04/2006 0 2,6 11,4 0 3,4 19,3 0 009/04/2006 18 6,3 16,1 0 6,3 8,8 3 310/04/2006 0 2,5 6,7 28 2,3 6,8 11 39

Données extrapolées

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Annexe 11 : lettre de remerciement des enfants

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