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COOPERATION TECHNIQUE MAROCO-ALLEMANDE

Mise en œuvre d’un système de planification intégrée

des ressources en eau dans le bassin du Tensift

Mission 26 Février – 9 Mars 2007

ABHT – Marrakech

Siegfried Holtkemper Expert international

Agence du Bassin Hydraulique du Tensift

Coopération technique allemande Secrétariat d’État Chargé de l’Eau – Direction de la Recherche et de la Planification de l’Eau

Projet : Protection des Ressources en Eau ● Mise en place d’un système de planification intégrée des ressources en eau ● Mission 26 fevrier–9 mars 07

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TABLE DES MATIERES

Page

1. Introduction..........................................................................................................................4

2. Déroulement de la mission.................................................................................................5

2.1 Le modèle conceptuel du système de la planification intégrée (SPI) dans le secteur de l’Eau...........................................................................................................................5

2.2 La démarche pour l’élaboration du PDAIRE...................................................................6

2.3 L’application de la « démarche PDAIRE" au bassin hydraulique de Tensift ..................8

2.4 La concertation pour le PDAIRE Tensift .........................................................................8

2.5 Le cadre et les principes de l’analyse financière et économique dans le secteur de l’Eau................................................................................................................................9

2.6 Recommendations..........................................................................................................9 Annexes : Annexe 1 : Le système de planification intégrée (SPI) dans le bassin du Tensift -

Diagnostic de l’existant et éléments systémiques Annexe 2 : Le système de planification intégrée (SPI) dans le bassin du Tensift – Déroulement du SPI Annexe 3 : Le système de planification intégrée dans le bassin du Tensift – Du modèle conceptuel à la pratique Annexe 4 : Le système de planification concertée dans le bassin du Tensift – Modèle conceptuel de la concertation pour le PDAIRE Annexe 5 : Le système de planification intégrée dans le bassin du Tensift – Principes d’analyse financière et économique


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ABREVIATIONS ABHT Agence de Bassin Hydraulique du Tensift CERED Centre de Recherche Démographique DPA Direction Provinciale de l’Agriculture DRPE Direction de la Recherche et de la Planification de l’Eau DWA Deutsche Vereinigung für Wasserwirtschaft, Abwasser und Abfall (Réseau

professionnel Allemand dans le secteur de l’Eau) GIRE Gestion Intégrée des Ressources en Eau GTZ Deutsche Gesellschaft für Technische Zusammenarbeit (Agence Allemande de

la Coopération Technique) MATEE Ministère de l’Aménagement du Territoire, de l’Eau et de l’Environnement ONEP Office National de l’Eau Potable ORMVAH Office Régional de Mise en Valeur du Haouz PDAIRE Plan Directeur d’Aménagement Intégré des Ressources en Eau PDGI Plan Directeur de Gestion de l’Information (dans le secteur de l’Eau) PDS-CT Plan de Développement Sectoriel à Court Terme PDS-LT Plan de Développement Sectoriel à Long Terme PDS-MT Plan de Développement Sectoriel à Moyen Terme PNE Plan National de l’Eau RADEEMA Régie Autonome de Distribution d’Eau et d’Electricité de Marrakech SPE Service Provincial de l’Eau SPI Système de Planification Intégrée


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1. Introduction

Le projet maroco-allemand « Protection des Ressources en Eau » vise à améliorer le cadre organisationnel et institutionnel du secteur de l’eau au Maroc afin d’assurer une utilisation rationnelle, économique et durable des ressources en eau. Il s’inscrit dans le processus de modernisation du secteur de l’eau entamé avec la promulgation de la Loi N° 10-95 sur l’Eau introduit en 1995. Les principaux partenaires du côté marocain dans la mise en œuvre de ce projet sont :

− Au niveau national : La Direction de la Recherche et de la Planification de l’Eau – DRPE au Ministère de l’Aménagement du Territoire, de l’Eau et de l’Environnement (MATEE).

− Au niveau régional : L’Agence du Bassin Hydraulique du Tensift – ABHT.

L’atelier de planification pour la « composante régionale », qui s’est tenu à Marrakech du 17 au 18 octobre 2006, a détaillé le cadre de la planification autour du résultat 5 déjà arrêté en 2003 (Les capacités de l’ABH de Tensift sur le plan du management, de l’organisation et de la gestion technique sont renforcées.) en définissant 3 sous-résultats relatifs à :

− La planification intégrée.

− La gestion intégrée de l’information.

− L’organisation interne et le fonctionnement de l’ABHT (relatif à la gestion intégrée des ressources en eau - GIRE).

Ces sous-résultats ont été formulés comme suit : Sous-résultat 5.1 : La stratégie et les procédures clés de la planification intégrée des ressources en eau au niveau du bassin hydraulique sont définies et les actions y afférant sont initiées au niveau d’une unité de planification de l’ABHT. Sous-résultat 5.2 : La base d’information pour les processus de gestion, de planification et de prise de décision dans le secteur de l’eau du bassin hydraulique de Tensift est améliorée. Sous-résultat 5.3 : L’organisation fonctionnelle de l’ABHT en vue des processus clés de la gestion intégrée des ressources en eau (GIRE) est améliorée.

L’organisation de mise en œuvre du projet repose sur trois groupes thématiques relatifs aux trois sous-résultats:

• GTEN1 : Groupe Thématique sur le processus de planification

• GTEN2 : Groupe Thématique sur la gestion de l’information

• GTEN3 : Groupe Thématique sur l’organisation et le fonctionnement de l’ABHT Les trois sous-résultats sont étroitement interconnectés. Dans une perspective systémique, la planification intégrée constitue le système dominant et qui est appuyé par les sous-


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systèmes « gestion de l’information » et « organisation fonctionnelle ». Donc, les activités des sous-résultats 5.2 et 5.3 sont largement déterminées par les besoins du résultat 5.1. La mission du 26 février au 9 mars 2007 a eu comme objectif d’initier la mise en œuvre/l’institutionnalisation du système planification intégrée (SPI) dans le bassin hydraulique du Tensift, notamment l’élaboration du Plan Directeur d’Aménagement Intégré des Ressources en Eau (PDAIRE) et son institutionnalisation chez les différents acteurs concernés. Ce rapport résume les principaux résultats de la mission ainsi que des recommandations pour la poursuite des activités dans les domaines « planification » et « gestion de l’information ».

2. Déroulement de la mission

Au cours de la mission les activités suivantes ont été réalisées :

− Elaboration d’un modèle conceptuel du système de la planification intégrée (SPI) dans le secteur de l’Eau.

− Définition du déroulement de l’élaboration du PDAIRE.

− Définition d’un plan de travail pour l’application du modèle SPI au bassin hydraulique de Tensift et réalisation des premières étapes de l’application du modèle SPI au bassin hydraulique de Tensift.

− Définition d’un modèle conceptuel de la concertation pour l’élaboration du PDAIRE Tensift.

− Identification des domaines de coopération pour la prochaine phase du projet de coopération (2008 – 2010).

− Définition du cadre et des principes de l’analyse financière et économique dans le secteur de l’Eau.

Les activités ont été réalisées en équipe incluant du côté Marocain Mme. Mounia BENRHANEM (Chef du groupe thématique « planification ») et M. Brahim BERJAMY (Chef du groupe thématique « gestion de l’information »), du côté Allemand M. Siegfried MIKSCH (GTZ/conseiller technique à l’ABHT) et M. Siegfried HOLTKEMPER (GTZ/consultant dans les domaines planification et gestion de l’information). Une réunion de restitution a été organisée le 9 mars où les résultats de la mission ont été présentés au Directeur et aux chefs des services de l’ABHT. L’approche proposée en matière de planification ainsi que les premiers résultats d’application ont été validés dans cette réunion.

2.1 Le modèle conceptuel du système de planification intégrée (SPI) dans le secteur de l’Eau

Le modèle conceptuel du système de planification intégrée dans le secteur de l’Eau a été arrêté à travers cinq principes clés comme suit :

• Une approche stratégique du développement sectoriel pour atteindre des objectifs à long terme à travers des choix de projets/programmes structurants.

• Une intégration du processus de planification sectorielle et de projets dans ses dimensions temporelle, administrative/spatiale et conceptuelle:


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− la dimension temporelle: courte, moyen et long terme;

− la dimension administrative/spatiale: niveaux national/régional/local;

− la dimension conceptuelle: grappe de projets, synchronisation dans la programmation des investissements.

• Une normalisation des procédures/instruments pour asseoir la planification de projets:

− ingénierie technico-économique et organisationnelle pour la maturation des projets;

− évaluation pour la prise de décision sur l’opportunité de la réalisation/adaptation de la mise en œuvre des projets;

− suivi/contrôle des projets pour diverses finalités.

• Une gestion de l’information répondant aux besoins du processus de planification sectorielle et de projets.

• Une organisation dédiée à la planification coordonnée par l’ABHT. Il est à souligner que le SPI n’est pas une simple estimation de la « demande future » en eau sous l’hypothèse d’une extrapolation des pratiques actuelles, mais une acte volontariste qui ramène la demande calculée de cette manière vers un niveau appelé « besoins futurs » sur la base des objectifs-cibles répondant à la durabilité. Dans cette perspective, la planification dite intégrée est confrontée aux défis de gérer la demande de l’eau et de gérer l’offre compatible (pour détails supplémentaires voir Annexes 1 et 2).

2.2 La démarche pour l’élaboration du PDAIRE

Selon la loi 10-95, le Plan Directeur d’Aménagement Intégré des Ressources en Eau (PDAIRE) doit notamment définir :

1) les limites territoriales du ou des bassins auxquels il est applicable ;

2) l’évaluation et l’évolution quantitatives et qualitatives des ressources hydrauliques et des besoins dans le bassin ;

3) le plan de partage des eaux entre les différents secteurs du bassin et les principaux usages de l’eau dans le bassin ; ce plan précisera éventuellement les quantités d’eau excédentaires pouvant faire l’objet d’un transfert vers d’autres bassins ;

4) les opérations nécessaires à la mobilisation, à la répartition, à la protection, à la restauration des ressources en eau et du domaine public hydraulique, notamment des ouvrages hydrauliques ;

5) les objectifs de qualité ainsi que les délais et les mesures appropriées pour les atteindre ;

6) l’ordre de priorité à prendre en considération pour le partage des eaux prévu au paragraphe 3 ci-dessus, ainsi que les mesures nécessaires pour faire face aux conditions climatiques exceptionnelles ;

7) l’établissement du schéma général d’aménagement hydraulique du bassin susceptible d’assurer la conservation des ressources et leur adéquation aux besoins ;

8) les périmètres de sauvegarde et d’interdiction prévus respectivement par les articles 49 et 50 de la présente loi ;

9) les conditions particulières d’utilisation de l’eau, notamment celles relatives à sa valorisation, à la préservation de sa qualité et à la lutte contre son gaspillage.


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Sur la base de cette définition, une démarche d’élaboration du PDAIRE a été définie avec un déroulement en 12 étapes (voir les détails en Annexe 2) :

1) Établissement de l’état des lieux du secteur de l’Eau portant notamment sur la situation hydrique actuelle, l’efficience systémique de l’infrastructure hydraulique ainsi que l’efficience institutionnelle et organisationnelle.

2) Actualisation de l’inventaire des ressources en eau mobilisables, qui sont de trois types: naturelles, récupérables et alternatives.

3) Identification des facteurs externes incluant notamment le cadrage financier préliminaire, les orientations de l’aménagement du territoire et les exigences de protection environnementale.

4) Fixation d’objectifs-cibles à long terme (25 ans), en prenant en compte, à la fois, l’état des lieux dans le secteur de l’Eau et les objectifs de développement des secteurs en interface.

5) Evaluation des besoins en eau à long terme par simulation/itération autour des objectifs-cibles et en tenant compte des facteurs externes.

6) Identification de l’ensemble des projets et des programmes structurants de mobilisation des ressources en eau pouvant contribuer à satisfaire les besoins additionnels à long terme (les « cartes à jouer »).

7) Simulation de stratégies alternatives de mobilisation des ressources en eau permettant de satisfaire les besoins en eau additionnels à long terme.

8) Estimation du coût de chaque stratégie alternative de mobilisation/affectation des ressources en eau.

9) Identification et évaluation d’autres axes stratégiques intégrant aussi un ensemble de projets/programmes structurants avec les grappes sommaires de projets correspondantes et incluant leurs coûts.

10) Répartition temporelle de l’ensemble des projets/programmes structurants sur la période de planification à long terme et ceci, en fonction de l’évolution projetée des besoins en eau et des exigences découlant des objectifs à atteindre.

11) Estimation du coût global de la stratégie de développement sectoriel à l’échelle du bassin hydraulique dont les composantes sont élaborées aux étapes précédentes.

Cette stratégie constitue l’avant-projet de PDAIRE à consolider et valider/adopter dans les étapes ultérieures.

12) Elaboration de feuilles de route pour les différents partenaires sectoriels, administratifs et régionaux.

Il a été convenu que l’élaboration du PDAIRE est la responsabilité de tous les acteurs/intervenants du secteur de l’Eau dans le bassin du Tensift, coordonnée par l’ABHT. Le PDAIRE n’est pas une étude, mais un processus institutionnalisé à travers des attributions clairement définies et des procédures/méthodes de travail. Ce processus institutionnalisé est basé sur une « constitution de concertation » incluant les partenaires sectoriels, administratifs et régionaux. Les feuilles de route constituent l’instrument clé pour « faire fonctionner le moteur institutionnel » de l’élaboration et de la mise en œuvre du PDAIRE.


8

De ceci il suit que l’élaboration du PDAIRE ne peut pas être sous-traitée à des bureaux d’études puisqu’il s’agit d’une obligation régalienne, ce qui n’exclut pas la sous-traitance des travaux à caractère technique liés à la planification.

Le processus de planification à long terme est une séquence de décisions portant, successivement, sur le bilan hydrique unique et sur la stratégie unique. Entre ces séquences, sont intercalées des étapes d’analyse explorant les différentes options aussi bien sur le bilan hydrique que sur les stratégies alternatives. Dans ce cadre, il est impératif d’éviter tout amalgame entre les éléments relevant du bilan hydrique et ceux qui font partie de la stratégie ; à titre d’exemples, une hypothèse sur la réduction de pertes d’eau dans les systèmes d’infrastructures ou une autre sur le recours au dessalement d’eau de mer sont des éléments d’ordre stratégique se traduisant évidemment par des investissements à planifier ; elles ne sont pas des éléments du bilan hydrique. Le concept de stratégie à long terme ne signifie pas que la stratégie est figée dans le temps ; en effet, au cours du processus de mise en œuvre du PDAIRE peuvent apparaître des changements ayant des impacts substantiels, aussi bien sur les objectifs-cibles que sur les ressources en eau ou les besoins ainsi que sur les contraintes externes. Face à de telles situations, un processus d’actualisation de la planification à long terme doit être engagé en vue d’aboutir à une stratégie adaptée. Le terme stratégie traduit un choix à un moment et dans un contexte donnés. L’importance de la planification à long terme réside plus fondamentalement dans la cohérence et la conduite du processus que dans le degré de précision ou dans la maîtrise de ses éléments constitutifs ; en effet, les imprécisions ou incertitudes éventuelles concernant, par exemple, les ressources mobilisables, les ressources mobilisées, les taux de pertes, les besoins futurs ne disqualifient pas la méthode de planification, mais elles peuvent se traduire par une moindre efficacité ou par un manque de pertinence dans le choix, la conception ou la mise en œuvre des projets.

2.3 L’application de la « démarche PDAIRE" au bassin hydraulique de Tensift

Sur la base du modèle conceptuel pour le système de planification intégrée (SPI) défini plus haut, un plan de travail pour sa mise en œuvre dans le bassin hydraulique de Tensift à été rédigé, incluant les activités, les acteurs, les tâches et les opérations (voir Annexe 3). Il a été procédé à l’établissement provisoire de la situation hydrique actuelle du bassin du Tensift (étape 1) avec la définition des unités de mobilisation et des centres de consommation. Pour les principales unités de mobilisation et de consommation les fiches techniques ont été établies sur la base des données actuellement disponibles dans l’ABHT (voir les détails en Annexe 3). 2.4 La concertation pour le PDAIRE Tensift

L’établissement des fiches techniques relatives à la situation hydrique actuelle a permis d’établir le paysage des acteurs du processus de planification intégrée et de définir un modèle de planification participative. Ce dernier inclut :

− une maîtrise d’ouvrage complète du PDAIRE (assurée par l’ABHT) ;

− une intervention des bureaux d’études/ingénieurs conseils en simple facilitateur, par missions (tâches) fixées par l’ABHT ;

− un modèle conceptuel du SPI avec un sous-système d’information adéquat ;


9

− une organisation dédiée à la planification participative, coordonnée par l’ABHT (plateformes de concertation interne et en externe).

Dans ce contexte, les chantiers futurs de l’ABHT à court (jusqu’à la fin 2007) et à moyen terme (2008 – 2010) ont été définis (voir les détails en Annexe 4).

2.5 Le cadre et les principes de l’analyse financière et économique dans le secteur de l’Eau

A titre d’introduction, les principes de l’analyse financière et économique dans le secteur de l’Eau ont été présentés lors de la session de restitution (voir Annexe 5). Un atelier complet sur ce sujet est prévu pour la prochaine mission en avril 2007.

2.6 Recommandations

La démarche pour la préparation de l’élaboration du PDAIRE a été validée au cours de cette mission.

Trois domaines dans cette démarche nécessitent un approfondissement méthodologique et organisationnel afin d’accélérer l’enracinement du système de planification intégrée (SPI) :

− la mise en œuvre d’un système de gestion intégrée de l’information dans l’ABHT et dans le secteur de l’Eau dans le bassin du Tensift ;

− la mise au point de l’analyse financière et économique dans le secteur de l’Eau ;

− la création d’une plateforme de concertation des différents acteurs pour l’établissement du SPI.

Dans cette perspective, il est recommandé (à court terme) :

• D’élaborer un Plan Directeur de Gestion de l’Information (PDGI) pour le secteur de l’Eau dans le bassin du Tensift en général et pour l’ABHT en particulier. Ce PDGI va notamment inclure le modèle conceptuel et l’architecture du sous-système d’information SPI.

• D’organiser un atelier de formation sur les méthodes/techniques d’analyse financière et économique dans le secteur de l’Eau. A la fin de cet atelier la « méthodologie financière/économique » à appliquer pour l’élaboration du PDAIRE va être définie/validée par l’ABHT.

• De préparer une plateforme d’information et concertation pour les acteurs participants dans le système de la GIRE y inclus une banque des donnés et d’information pour les processus de la planification et le suivie.

• De chercher la validation du PDGI et du SPI par les acteurs clés de la GIRE dans le bassin du Tensift (ratification dans le cadre d’une convention pour la planification intégrée).

Les trois chantiers ci-dessus seront accompagnés par l’élaboration d’un manuel-guide et la mise en place progressive d’un sous-système d’information comme éléments structurants du système de planification intégrée. Envisagent une rapide adaptation au processus organisé de la planification, il est recommandé de encadrer le déroulement de actions dans un chronogramme stricte avec l’établissement d’un « noyau du PDAIRE » avant la fin de 2007.


10

Annexes


1

Annexe 1 : Le système de planification intégrée (SPI) dans le bassin du Tensift - Diagnostic de l’existant et éléments systémiques

Coopération Technique Maroco-Allemande dans le secteur de l’Eau avec l’ABHT

Le système de planification intégrée (SPI)

dans le bassin du Tensift

Diagnostic de l’existant et éléments systémiques

Marrakech – 09 Mars 2007

Le cadre existant de planification dans le secteur de l’EauConstats

manque devisionà MLT

faibles capacités gestion projets

défaillancesdu systèmedes études

difficultésmise en exploitationdes projets

absence de normesd’évaluation des impacts des projets

absencede mécanismes de coordination

manqueIntégration projetsamont/aval

pluralité acteursavec des responsabilités confuses dans le processusde planification

dérives: coûts/délais

Opérateurs du secteur Finances publiquesBailleurs de fonds

MATEE/SEE

absence demontage financierimpliquant l’usager

défaillances dansla mise en œuvrede la décentralisation

mauvaise insertiondans le système de planification régionale

manque devisionstratégique

absence de système de suivi/contrôle

Le cadre existant de planification dans le secteur de l’Eau

Évaluation

• Manque d’intégration dans la démarche de planification sectorielle et de projets

• Fragmentation des investissements liée à la multitude des intervenants

• Concentration sur les investissements de développement des infrastructures et faiblesse des investissements institutionnels

• Maturation insuffisante en amont du processus de sélection des projets et d’arbitrage budgétaire

• Inefficacité des procédures de suivi/contrôle des projets et de gestion de l’information


2

Le cadre systémique du secteur de l’Eau

Le secteur de l’Eau est un système articulé autour de trois composantes principales:

le cadre juridique;l’organisation structurelle avec les attributions, tâches et responsabilités;l’organisation fonctionnelle avec les différents processus de gestion de l’eau dans toutes ses dimensions.

Les composantes systémiques du secteur de l’Eau

Organisation structurelle

Organisation fonctionnelle

secteurde l’Eau

Interactions

avec autres sect

eurs

Cadre juridique

L’organisation fonctionnelle du secteur de l’Eau: les processus-clés

Financement

Normalisationtechnique

Planification

Gestion desressources humaines(dont formation qualifiante)

Exploitation de l’infrastructure et gestion des services

Suivi/contrôle

Gestion del’information

Réalisation


3

Objectifs, contraintes et facteur externes du développement sectoriel

Objectifs fondamentaux:- Satisfaire les besoins en eau des différents utilisateurs en quantité

suffisante et en qualité requise (utilisation rationnelle).- Assurer la protection qualitative et quantitative des ressources en eau

(durabilité).

Contraintes naturelles:- Rareté des ressources en eau et variabilité temporelle accentuée.- Inégale répartition spatiale des ressources en eau.

Facteurs externes:- Choix d’aménagement du territoire.- Exigences environnementales.- Fluctuation des ressources financières.

Les défis de la planification dans le secteur de l’eau:

Gérer l’offre et la demandeDemandes futures

(sous l’hypothèse d’une extrapolation des pratiques actuelles)

Mobilisation/production actuelle

Besoins futurs(sur la base des objectifs-cibles répondant à la durabilité)

Gestion de la demande(sensibilisation, innovations technologiques, tarification)

Gestion de l’offre(mobilisation de nouvelles ressources en eau:

naturelles, alternatives, récupérables)

Coopération technique Maroco-allemande dans le secteur de l’Eau avec l’ABHT

Objectif : Améliorer le cadre organisationnel et mettre en œuvre les instruments appropriés pour la gestion intégrée de l’eau

Thème du GTEN1: « Mise en place de la démarche PDAIRE »

Activité 1 : Amélioration des processus de planification et de mise en œuvre du PDAIRE

Activité 2 : Amélioration de l’organisation des circuits d’information pour les aspects de planification


4

Déroulement du Projet« Système de planification intégrée

dans le secteur de l’Eau »

Étape 1 : Diagnostic de l’existant et conception d’un système de planification intégrée (SPI).Étape 2 : Élaboration d’un manuel-guide et mise en place d’un sous-système d’information dédié à la planification comme éléments structurants du SPI.

Étape 3 : Mise en œuvre du SPI: formation, test, validation et application des instruments et des procédures, élaboration du PDAIRE selon la méthodologie SPI.


1

Annexe 2 : Le système de planification intégrée (SPI) dans le bassin du Tensift – Déroulement du SPI

1


Le système de planification intégrée (SPI)

dans le bassin du TensiftDéroulement du SPI

Marrakech, 09 mars 2007 – Siegfried Holtkemper

2

Le contexte systémique de la planification dans le secteur de l’Eau

Le système de planification dans le secteur de l’Eau doit poursuivre les objectifs fondamentaux/systémiques du secteur:- Satisfaire les besoins en eau des différents

utilisateurs en quantité suffisante et en qualité requise (utilisation rationnelle).

- Assurer la protection qualitative et quantitative des ressources en eau (durabilité).

3

Les principes clés du système de planification dans le secteur de l’Eau

Le système de planification dans le secteur de l’Eau est fondé sur des principes clés:

Une approche stratégique du développement sectoriel pour atteindre des objectifs à long terme à travers des choix de projets/programmes structurants.

Une intégration du processus de planification sectorielle et de projets dans ses dimensions temporelle, administrative/spatiale et conceptuelle:

- la dimension temporelle: court, moyen et long terme; - la dimension administrative/spatiale: niveaux national/régional/local;- la dimension conceptuelle: grappe de projets, synchronisation dans la

programmation des investissements.


2

4

Les principes clés du système de planification dans le secteur de l’Eau (suite)

Une normalisation des procédures/instruments pour asseoir la planification de projets:

- ingénierie technico-économique et organisationnelle pour la maturation des projets;

- évaluation pour la prise de décision sur l’opportunité de la réalisation/adaptation de la mise en œuvre des projets;

- suivi/contrôle des projets pour diverses finalités.

Une gestion de l’information répondant aux besoins du processus de planification sectorielle et de projets.

Une organisation dédiée à la planification coordonnée par l’ABHT.

5

L’intégration temporelle et la dynamique du processus de planification

T S

Début du processus du PDS-LT Initial et de son actualisationpériodique ou exceptionnelle

Concertation avec les acteurs concernés

Contrôle externe du système

Cadre de réalisation

Suivi/contrôle de la réalisationdu PDS-CT

PDS–LTPDS–CT PDS–MT

Actualisationdu PDS-MT

Triangle stratégique

6

L’intégration administrativedu processus de planification

natio

nal

bass

in

régi

onal

et

loca

l

Niveau …..

Étatdes lieux,

orientations

PDS-LT (PNE)

Feuilles de route

Partenaires sectoriels,régionaux et administratifs

PDAIRE

PDAIRE

PDAIRE

PDAIRE


3

7

L’intégration conceptuelledu processus de planification

Faisabilité des grappes de projets/préfaisabilité des projets

PDS – CTFaisabilité des projets

Études détaillées des projets/réalisation

PDS – LTPréfaisabilité des projets/programmes structurants

PDS – MT

Répartition temporelle des projets de chaque grappeaxe de m

aturation

Triangle stratégique

8

Démarche PDAIREConcept de bilan hydrique

Dans le secteur de l’Eau, le bilan hydrique est au cœur du processus de la planification à long terme.Le bilan hydrique permet de confronter les ressources et les besoins à travers trois séquences successives qui consistent à:

– établir la situation hydrique actuelle (ressources mobilisées –emplois);

– actualiser l’inventaire des ressources en eau mobilisables;

– évaluer par simulation/itération les besoins en eau à long termeen fonction des objectifs-cibles et en tenant compte des facteurs externes.

9

Démarche PDAIRE

Étape 1: Établissement de l’état des lieux du secteur de l’Eau portant notamment sur:- la situation hydrique actuelle (ressources

mobilisées, consommations par type d’usage); - la situation de l’infrastructure hydrauliques (état

physique, taux d’utilisation, caractéristiques technologiques, efficience systémique);

- les aspects institutionnels/organisationnels (paysage institutionnel, procédures et méthodes de travail, ressources humaines, gestion de l’information,…, efficience institutionnelle et organisationnelle).


4

10

Etude de cas 1: Situation hydrique actuelle (ressources mobilisées - emplois)

5CMI

RN2

RS1

RN1

6CMI

1CMI2CMI

3CMI

2CA

4CMI

1CA

3CA

4CA7CMI

surexploitée et polluée

polluée

surexploitée

8CMI

RN3

La mer

11

Etude de cas 1: situation hydrique actuelle

• Ressources naturelles mobilisées:RS1 (superficielle: barrage) alimente:

- 3 agglomérations urbaines: consommations des ménages et de l’industrie 1CMI, 2CMI, 3CMI.

- un système de grande irrigation: consommation agricole 1CA.

12

Etude de cas 1: situation hydrique actuelle (suite 1)

• Ressources naturelles mobilisées:RN1 (nappe souterraine) alimente:

- 1 agglomération rurale: consommation des ménages et de la petite industrie 4CMI.

- 1 zone de petite et moyenne irrigation: consommation agricole 2CA.


5

13



- 2 agglomérations urbaines: consommations des ménages et de l’industrie 5CMI, 6CMI.


- 2 zones de petite et moyenne irrigation: consommations agricoles 3CA, 4CA.

14




Cette agglomération est située dans le bassin versant du barrage RS1.

15


• Etat des ressources en exploitation:- RS1: polluée- RN1: surexploitée- RN2: surexploitée et polluée

• Etat de l’infrastructure hydraulique:- Pertes physiques élevées dans les réseaux d’eau

potable et d’irrigation.

• Etat au niveau des usages:- Inefficiences élevées dans tous les usages.


6

16

La situation hydrique actuelle

La situation hydrique actuelle est décrite par:- Un image de synthèse montrant les différentes

ressources mobilisées et leurs emplois par les différents centres de consommations;

- Des fiches techniques pour chaque ressource mobilisée et chaque centre de consommation donnant les détails de cette consommation;

- Un tableau de synthèse pour le bassin hydraulique.

Remarque:Les centres de consommation constituent les unités de planification.

17

Exemple: Fiche technique d’une nappe

Année 2007 2012 2017 2022 2027 2032

Volume renouvelable (millions m³/an) 238Aliment. nappe aval (millions m³/an) 21Volume mobilisable (millions m³/an) 217Volume prélevé (millions m³/an) 390

Prélèvement PMH (millions m³/an) 360Prélèvement urbain (millions m³/an) 20Prélèvement rural (millions m³/an) 10

18

Exemple: Fiche technique d’un centre de consommation

Année de base (adb): 2007Population adb: 9000Taux de croissance annuelle: 1.5 %

Prévisions socio-économiques/eau

Année 2007 2012 2017 2022 2027 2032Nombre d'habitants: 9000 9696 10445 11252 12122 13059Production AEP (millions m³/an) 500Production AEP (l/jour/capita) 154Consommation AEP (millions m³/an) 370 Consommation domestique 330 Consommation industrielle 10 Consommation touristique 30Consommation AEP (l/jour/capita) 102Pertes physiques 130


7

19

Exemple simplifié d’une situation hydrique actuelle(Volumes d’eau en millions de m³ par an)

120Total120Total

802060

40

- Consommation - eau potable/industrielle- eau agricole

- Pertes physiques dans l’infrastructure

70

50

0

0

- Ressources souterraines(surexploitation de 20)

- Ressources superficielles

- Ressources alternatives

- Ressources récupérables

VolumeEmploisVolumeRessources mobilisées

20

Démarche PDAIRE

Étape 2: Actualisation de l’inventaire des ressourcesen eau mobilisables, qui sont de trois types:– les ressources naturelles (souterraines et superficielles);

– les ressources récupérables:• par réduction des pertes dans les réseaux;• par lutte contre l’envasement des barrages; • par dépollution des ressources naturelles;

– les ressources alternatives:• eaux usées épurées (intensification du cycle d’utilisation).• eaux de mer dessalées / eaux saumâtres déminéralisées

(élargissement des ressources du cycle naturel).

21

Etude de cas 1: Inventaire des ressources en eau mobilisables

MRM

5CMI

MRS3

RN2

RS1

RN1

6CMI

MRS2

1CMI2CMI

3CMI

2CA

4CMI

1CA

3CA

4CA7CMI


polluée

surexploitée MRP

MRP

8CMI

MRU

RN3

La mer

MRP


8

22

Etude de cas 1: Ressources mobilisables

MRS2: eaux superficielles ( barrage)MRS3: eaux superficielles ( barrage)MRP: pertes à récupérer dans les réseaux de

distributionMRU: eaux usées épuréesMRM: eaux de mer ( dessalement)

Remarque: Les ressources mobilisables seront utilisées pour couvrir les besoins additionnels à long terme et ce, dans le cadre de la stratégie choisie.

23

Exemple d’une synthèse d’inventaire des ressources en eau mobilisables*

(Volumes d’eau en millions de m³ par an)

Limitées par des facteurs technico-économiques et/ou écologiques.

A travers la réhabilitation de l’infrastructure d’utilisation A travers des aménagements et des mesures de protection des bassins versants

704030

5530

10

15

Ressources alternatives, dont :- eaux usées épurées- eaux de mer dessalées

Ressources récupérables, dont :- réduction des pertes dans les

réseaux - lutte contre l’envasement des

barrages

- dépollution des ressources naturelles

Basées sur les apports moyens calculés à partir d’une longue série d’observations.

50----50

Ressources naturelles, dont :- souterraines- superficielles

ObservationsVolumeType de ressources

* Cet inventaire correspond à un niveau donné de connaissances au moment de l’établissement de l’état des lieux. Il nécessite une mise à jour régulièreà travers les résultats de prospections ou de développement technologique.

L’inventaire doit également intégrer les données d’ordre qualitatif.

24

Démarche PDAIRE

• Remarque préliminaire: Une fois établis l’état des lieux et l’inventaire des ressources en eau, les étapes suivantes d’encadrement consistent à identifier les facteurs externes et à fixer les objectifs-cibles

Étape 3: Identification des facteurs externesincluant notamment:- le cadrage financier préliminaire; - les orientations de l’aménagement du territoire; - les exigences de protection environnementale.


9

25

Exemples de facteurs externesde développement sectoriel

• Les ressources financières consacrées au secteur de l’Eau déterminent les objectifs-cibles et par conséquent la stratégie de développement sectoriel.

• Les politiques d’aménagement du territoire déterminent les choix d’infrastructures de mobilisation et de transfert des ressources en eau (ex: développement touristique àMarrakech, délocalisations d’activités économiques, renforcement des pôles régionaux).

• Les exigences de protection environnementale déterminent les choix d’investissement de dépollution et/ou l’allocation des ressources en eau (ex: préservation des zones humides dans le cadre de la convention de Ramsar).

26

Démarche PDAIRE

Étape 4: Fixation d’objectifs-cibles à long terme (25 ans), en prenant en compte, à la fois, l’état des lieux dans le secteur de l’Eau et les objectifs de développement des secteurs en interface.

Les objectifs-cibles en matière de satisfaction des besoins en eau sont fixés avec une fourchette dont:- la limite inférieure correspond à une satisfaction des

besoins vitaux; - la limite supérieure tient compte des ressources en eau

restant à mobiliser.

27

Exemples d’objectifs-cibles de développement sectoriel

• Assurer la distribution d’eau en continu dans toutes les agglomérations avec une dotation de (x) l./jour/hab.

• Développer l’agriculture irriguée sur t % de la surface agricole utile, dont z % à partir des eaux usées épurées.

• Atteindre, au niveau des villes de plus de 10.000 habitants, un taux de x % en matière de collecte des eaux usées et de y % en matière d’épuration.

• Protéger les grands aquifères contre la pollution. • Assurer la durabilité de l’infrastructure hydraulique.• Moderniser les institutions du secteur de l’Eau.


10

28

Démarche PDAIRE

Étape 5: Évaluation des besoins en eau à long terme par simulation/itération autour des objectifs-cibles et en tenant compte des facteurs externes.

Cette évaluation conduit à la détermination des besoins en eau additionnels à long terme au niveau du bassin hydraulique ainsi que des besoins en eau additionnels intermédiaires chaque centre de consommation.

29

Exemple de prévision des besoins en eau à long terme et des besoins additionnels

au niveau d’un bassin hydraulique(Volumes d’eau en millions de m³ par an)

déterminés à partir de simulations/itérations

130Besoins en eau à long terme

besoins futurs (130) – consommation actuelle (80)

mobilisées (70) – mobilisables (50)

-

70

50

20

pm

Besoins additionnels, correspondant à:

- la consommation additionnelle (eau potable, industrielle, agricole)

- la compensation de l’élimination dela surexploitation des ressources souterraines (objectif de durabilité)

- la préservation des milieux hydriquesnaturels (objectifs écologiques)

30

Démarche PDAIRE

Étape 6: Identification de l’ensemble des projets et des programmes structurants de mobilisation des ressources en eau pouvant contribuer à satisfaire les besoins additionnels à long terme(les « cartes à jouer »). Ces projets/programmes incluent l’affectation aux différents usages/lieux de consommation. Ils sont identifiés à travers divers paramètres (faisabilitétechnique, coût de mobilisation de l’eau, impact environnemental, …).

A chaque projet/programme structurant est associée une grappe de projets identifiée de façon sommaire.


11

31

Définition: Projet/programme structurant

• Un projet/programme structurant est un investissement de développement, à caractère physique et/ou institutionnel et portant sur les domaines suivants:– la mobilisation et l’affectation de ressources en eau– la protection des ressources en eau et des infrastructures hydrauliques– l’amélioration de la gestion et de la gouvernance dans le secteur de

l’eau.

• La dimension spatiale d’un projet/programme structurant est nationale, régionale ou métropolitaine.

• Les projets/programmes structurants peuvent contribuer à l’atteinte des objectifs-cibles à long terme.

32

Définition: Grappe de projets

• La grappe de projets constitue un ensemble complet de projets de différentes natures liés àun projet/programme structurant pour assurer sa valorisation et sa durabilité.

• Cet ensemble de projets se décompose généralement en deux sous-ensembles amont et/ou aval par rapport au projet/programme structurant.

• Les projets de chaque sous-ensemble sont réalisés de façon synchronisée reflétant la logique technique de la grappe de projets.

33

Exemple: projet structurant et grappe de projets associée

Projet structurant :Grand barrage avec transfert destiné à un usage mixte (pour l’AEP de centres urbains et en partie pour l’irrigation)

Grappe associée au projet structurant incluant des infrastructures physiques et des mesures d’accompagnement :

En amont du barrage : systèmes de collecte et d’épuration des eaux usées –établissement de périmètres de protection qualitative – aménagements anti-érosifs au niveau du bassin versant – réglementation des prélèvements d’eau en amont du barrage – études des infrastructures d’aval.

En aval du barrage : systèmes de traitement et d’adduction vers les centres urbains - systèmes d’adduction vers les périmètres d’irrigation existants ou nouveaux – équipement de nouveaux périmètres - réhabilitation des réseaux AEP - réhabilitation des périmètres d’irrigation existants.


12

34

Exemple: programme structurant et grappe de projets associée

Programme structurant :Réduction des pertes physiques dans les systèmes d’alimentation en eau potable des villes de plus de 100.000 habitants (programme national).

Grappe associée au programme structurant incluant des infrastructures physiques et des mesures d’accompagnement :

En amont du programme : Création d’un noyau professionnel pour la détection des fuites – Formation qualifiante en vue de créer des équipes d’intervention pour une (ou plusieurs) ville(s) – Adaptation organisationnelle des opérateurs de gestion en vue d’assurer la durabilité du programme « réduction des pertes »

En aval du programme : Mise en place d’un système de comptage au niveau des réseaux – Mise en place d’un système d’information géographique (SIG) - Mise en place d’un système de maintenance préventive – Institutionnalisation de la formation continue en vue d’assurer la mise à niveau technologique.

35

Démarche PDAIRE

Étape 7: Simulation de stratégies alternatives de mobilisation des ressources en eau permettant de satisfaire les besoins en eau additionnels à long terme.A chaque stratégie correspond un choix alternatif de projets/programmes structurants déjà identifiés (étape 6).

Une stratégie peut aussi inclure des projets/programmes structurants visant la réaffectation des ressources déjàmobilisées et/ou l’amélioration de l’efficience du système hydraulique existant.

36

Etude de cas 1: stratégie alternative 1de mobilisation

• Construire un barrage pour mobiliser la ressource MRS2 et alimenter 1CMI, 2CMI, 3CMI,4CMI, 1CA et 2CA.

• Construire des stations de dessalement pour alimenter 5CMI et 6CMI.


13

37

Etude de cas 1: stratégie alternative 2de mobilisation et de protection

• Réduire les pertes (efficience des réseaux de distribution/production) dans 1CMI, 2CMI, 3CMI, 4CMI et 1CA.

• Améliorer l’usage de l’eau aux niveaux de l’agriculture, des ménages et de l’industrie.

• Epurer les eaux usées provenant des consommations 1CMI, 2CMI, 3CMI, 4CMI et utiliser ces eaux alternatives dans les consommations 1CA et 2CA.

• Construire un barrage pour mobiliser la ressource MRS3 et alimenter 3CA, 4CA et 7CMI.

• Construire des stations d’épuration pour protéger les ressources RN2 et RS1.

38

Démarche PDAIRE

Étape 8: Estimation du coût de chaque stratégie alternative de mobilisation/affectation des ressources en eau.

A ce stade du déroulement du processus de la planification à long terme, on dispose de tous les éléments d’évaluation permettant le choixde la stratégie optimale de mobilisation àproposer.

La situation hydrique future découle de la stratégie choisie.

39

Exemple de stratégie de mobilisation des ressources en eau choisie pour couvrir les besoins additionnels à long terme

(Volumes d’eau en millions de m³ par an)

Eau de mer et eaux saumâtresExemples : importation, captage d’eau douce en mer

20

155-

Mobilisation de ressources en eau alternatives, dont :- réutilisation des eaux usées- dessalement- autres

A distinguer de la réduction des pertes dans la gestion commerciale qui ne contribue pas à la couverture du déficit mais améliore la performance de la gestion financière de l’exploitation

30Mobilisation de ressources en eau récupérables par réduction du taux de pertes, et ce à travers la réhabilitation de l’infrastructure hydraulique

La mobilisation de nouvelles ressources superficielles en eau peut provenir d’un autre bassin hydraulique (par transfert).

2020-

Mobilisation de ressources en eau naturelles, dont :- superficielles - souterraines

Au moyen de projets/programmes structurants de mobilisation augmentant l’offre en eau

70Rappel: Besoins additionnels à couvrir (consommation additionnelle + compensation de l’élimination de la surexploitation des ressources souterraines + préservation des écosystèmes)

RemarquesVolume d’eau

Composantes de la stratégie de mobilisation


14

40

Exemple de la situation hydrique à long terme*(Volumes d’eau en millions de m³ par an)

130

10

pm

- consommation

- pertes techniques(pertes de 30récupérées par programme de réhabilitation)

- préservation des écosystèmes

50

705020

15

5

- souterraines(surexploitation de 20éliminée et compenséepar une nouvellemobilisation)

- superficielles, dontmobilisation actuellemobilisation nouvelle

- réutilisation eaux usées

- dessalement

Ressources mobilisées 140 Emplois 140

* découlant de l’exemple de la stratégie de mobilisation choisie

41

Démarche PDAIRE

Étape 9: Identification et évaluation d’autresaxes stratégiques intégrant aussi un ensemble de projets/programmes structurants avec les grappes sommaires de projets correspondantes et incluant leurs coûts.A ce stade, on dispose de tous les projets et programmes structurants permettant de composer la stratégie de développement sectoriel à long terme au niveau du bassin.

42

Exemples d’axes stratégiques de développement sectoriel

(à dominante infrastructurelle)

Mobilisation de ressources en eau pour satisfaire les besoins additionnels à long terme (rappel: stratégie de mobilisation).

Réhabilitation et développement de l’infrastructure d’alimentation en eau potable/industrielle.

Augmentation de l’efficience systémique du système hydraulique existant.

Renforcement du système d’assainissement (collecte et épuration des eaux usées).

Réhabilitation et développement de l’infrastructure d’irrigation.


15

43

Exemples d’axes stratégiques de développement sectoriel

(à dominante institutionnelle et organisationnelle)

Établissement des périmètres de protection quantitative et/ou qualitative.

Mise en place d’un système de maintenance de l’infrastructure hydraulique.

Augmentation de l’efficience de l’utilisation de l’eau.

Augmentation de l’efficience des opérateurs et de l’administration de l’eau.

44

Démarche PDAIRE

Étape 10: Répartition temporelle de l’ensemble des projets/programmes structurants sur la période de planification à long terme et ceci, en fonction de l’évolution projetée des besoins en eau et des exigences découlant des objectifs à atteindre.

Étape 11: Estimation du coût global de la stratégie de développement sectoriel à l’échelle du bassin hydraulique dont les composantes sont élaborées aux étapes précédentes.

Cette stratégie constitue l’avant-projet de PDAIRE àconsolider et valider/adopter dans les étapes ultérieures.

45

Démarche PDAIRE

Étape 12: Elaboration de feuilles de route pour les différents partenaires sectoriels, administratifs et régionaux.

Ces feuilles de route constituent l’élément clé pour la concertation de la mise en œuvre du PDAIRE.


16

46

Le déroulement de l’élaboration du PDAIRE(synthèse)

Besoins en eau additionnels à long terme

Stratégies alternatives de mobilisation des ressources en eau

Stratégie optimale de mobilisation

Stratégie de développement sectoriel (= avant-projet de PDAIRE)

Autres axes stratégiques

Objectifs-cibles

Facteurs externes


1

Annexe 3 : Le système de planification intégrée dans le bassin du Tensift – Du modèle conceptuel à la pratique

1


Le système de planification intégrée dans le bassin du Tensift

Du modèle conceptuel à la pratique

Marrakech, 09 mars 2007 – M. BENRHANEM

2

Démarche PDAIRE : Concept de bilan hydrique

sous-processus technique

Dans le secteur de l’Eau, le bilan hydriqueest au cœur du sous-processus technique de planification à long terme.

Le schéma conceptuel du modèle de planification permet une description de ce sous-processus.

3

-ABHT- IC (facilitateur)- partenaires

Etablir Une image de synthèse du bassin avec les nouvelles possibilités de mobilisation

2-d


Inventorier les ressources alternatives

2-c


Inventorier les ressources récupérables

2-b


Inventorier les ressources naturelles (souterraines et superficielles);

2-a

ABHT(GTEN1)

Experts GTZ

IC

Actualiser l’inventaire des ressources en eau mobilisables

2

-ABHT - experts (Mr Chaouni)- partenaires

Analyser l’efficience institutionnelle et organisationnelle

1-c


Analyser de façon systémique l’infrastructure hydraulique

1-b

-ABHT - IC (facilitateur)- partenaires

Établir la situation hydrique actuelle

1-a

ABHT(GTEN1)

Experts GTZ

IC

Établir l’état des lieux du secteur de l’Eau

1

ActeursTâches, opérationsN°ActeursActivités N°


2

4


Fixer une limite supérieure (ressources en eau restant àmobiliser)

4-c


Fixer une limite inférieure (satisfaire les besoins vitaux)

4-b


Fixer les objectifs de développement des secteurs en interface

4-a

ABHT(GTEN1)

Experts GTZ

IC

Fixer des objectifs cibles à long terme

4


Inventorier les exigences de protection environnementale

3-c


Identifier les orientations de l’aménagement du territoire

3-b

-ABHT - IC (facilitateur)

Établir un cadrages financier préliminaire

3-a

ABHT(GTEN1)

Experts GTZ

IC

Identification des facteurs externes3


5

-ABHT- IC (facilitateur)

Identifier et évaluer d’autres axes stratégiques

ABHT(GTEN1)Experts GTZIC

Identifier et évaluer d’autres axes stratégiques

9


Estimer le coût de chaque stratégie alternative



8


Simulation de stratégies alternatives de mobilisation


Simuler des stratégies alternatives de mobilisation

7


Etude technico-économique et environnementale de chaque projet

6-b


Identification des grappes de projets autour d’un projet structurant

6-a


Identifier les projets/programmes structurants de mobilisation des ressources en eau

6


Simulation/itération autour des objectifs cibles

5-aABHT(GTEN1)Experts GTZIC

Évaluer les besoins en eau à long terme5


6




Définir les feuilles de route des différents partenaires sectoriels, régionaux et locaux

12


Simulation de stratégies alternatives de mobilisation


Estimer le coût global de la stratégie de développement sectoriel à l’échelle du bassin

11


Répartir temporelle de l’ensemble des projets/programmes structurants sur la période de planification


Répartir l’ensemble des projets/programmes structurants sur la période de planification

10


bass

in

régi

onal

et

loca

l

Niveau …..

Étatdes lieux,

orientations

PDS-LT (PNE)

Feuilles de route


PDAIRE

PDAIRE

PDAIRE

PDAIRE

bass

in

régi

onal

et

loca

l

Niveau …..

Étatdes lieux,

orientations

PDS-LT (PNE)

Feuilles de route


PDAIRE

PDAIRE

PDAIRE

PDAIRE


3

7

- GTEN1-expert GTZ

Etablir le tableau de synthèse de la situation hydrique dans le bassin hydraulique.

1-a-3

-GTEN1-expert GTZ- experts JICA- IC

Etablir les fiches techniques pour chaque Unité de mobilisation et chaque centre de consommation

1-a-2

- GTEN1-expert GTZ

Etablir Une image de synthèse du bassin (Unités de mobilisation et centres de consommation)

1-a-1

ABHT

Etablir la situation hydrique actuelle

1-a


Processus de l’activité 1-a

8

Bassin de Tensift: Image de synthèse(Unités de planification (CC) et ressources mobilisées)

4CMI-Centres CH

RS1(Takerkoust)

7CM-Rural ES

3CA-PMH

2CM-Rural Mkch+HZ+CH

3CMI-Centres MkchMkch+HZ+HZ

1CA,GH secteurs centraux

1CMIT-Marrakech

4CA-PMH

2CA-GH Nfis

5CM-Rural CH

6CMI-Centres ES

surexploitée

9CM-Rural SA KA

RN2(Bou Sbaâ)

La mer

RN1(Haouz)

RS2 (Transfert)

RS4(petits barrages)

RS3(Seguia)

RN3(Meskala)

RN4(Bahira)

8CM-Centres SA

10CM-Centres KA

5CA-PMH


4

9

Exemple de fiche technique Type Unité de planification

10

Fiche technique: Centre de consommation Marrakech

Année de base (adb): 2006Population adb: 856400

Situation actuelle et prévisionsSources de données

Année 2006 2010 2015 2020 2025 2030

Nombre d'habitants: 856 400 927000 1023500 1130000 1247600 1377500 CERED (Centre de Re

Volume prélevé par l'ONEP (millions m³ par an) 60,76 ORMVAH

- Canal de Rocade ORMVAH

- Barrage Takerkoust Service eau Haouz

- Champs captant ONEP (nappe du Haouz) ONEP

Volume produit par l'ONEP (millions m³ par an) 57,74 ONEP

Pertes production (millions m³ par an) 3,02

Efficience production (en %) 95,03

Dotation moyenne à la production AEP (l/jour/hab.) 185

Volume distribué/facturé par la RADEEMA 37,00 RADEEMA

Consommation domestique: x%

Consommation industrielle: y%

Consommation touristique: z%Pertes distribution (en million m³ par an) 20,74Efficience distribution (en %) 64,08Consommation RADEEMA AEPI (l/jour/hab.) 118

Volume directement prélevé de la nappe de Haouz (en millions de m³ par an) 20,00 ABHT/Opérateurs Consommation touristique: a% 50 CRT, délégations tour Consommation industrielle: b% 15 Chambre/délégation d Consommation municipale: c% 10 Municipalité Consommation domestique : d% 25 RADEEMA, AutoritésConsommation totale AEPI (en millions m³ par an) 57,00Consommation totale AEPI (l/jour/hab.) 182

-

11

Fiche technique: GH N'Fis

Année de base (adb): 2006Superficie agricole (en ha) 38410

Situation actuelle et prévisionsSources de données

Année 2006 2010 2015 2020 2025 2030Superficie agricole (en ha) 38 410 ORMVAHN'Fis rive droite 25 250N'Fis rive gauche 13 160

Volume prélevé par l'ORMVAH (millions m³ par an) 194,00 ORMVAHTakerkoust (rive gauche) 36,00Takerkoust (rive droite) 46,00Canal Rocade (rive droite) 112,00Volume distribué/facturé par l'ORMVAH (par millions m³ par an) 170,00 ORMVAHPertes de distribution (en million m³ par an) 24,00Efficience de distribution ORMVAH (en %) 88Volume prélevé de la nappe de Haouz (millions m³ par an) 115,00 ORMVAH, estimation ABHTVolume total prélevé pour GH N'Fis (en millions m³ par an) 309,00Volume total consommé par le périmètre GH N'Fis (en millions m³ par an) 285,00Consommation à l'hectare (en m³ par an) 7420


5

12

Exemples de fiches techniques Type Unités de Mobilisation

13

Fiche technique: Ressource nappe Al Haouz-Mejjate Sources de données

2006 2010 2015 2020 2025 2030

Volume renouvelable (millions m³/an) 351 processus :ABHT-services de l'eauSorties latérales (millions m³/an) - processus :ABHT-services de l'eauSorties de sources (millions m³/an) - processus :ABHT-services de l'eauVolume mobilisable (millions m³/an) 351 processus :ABHT-services de l'eauVolume prélevé (millions m³/an) 535Prélèvement PMH (millions m³/an) ORMVAH - DPA Marrakech- DPA ChicPrélèvement GH N fis (millions m³/an) ORMVAHPrélèvement GH secteurs centraux (millions m³/an) ORMVAHPrélèvement AEP Marrakech (millions m³/an) ONEPPrélèvements AEP urbains Mkech+HZ+CH ? (millions m³/an) ONEPPrélèvements AEP ruraux Mkech+HZ+CH (millions m³/an) ONEPvolume destocké de la nappe (millions m³/an) -184

Année

507

28

14

Fiche technique: Ressource nappe BOU-SBAA

2006 2010 2015 2020 2025 2030Volume renouvelable (millions m³/an) 56 processus :ABHT-services de l'eSorties latérales (millions m³/an) 9,5 processus :ABHT-services de l'eSorties de sources (millions m³/an) 37 processus :ABHT-services de l'eVolume mobilisable (millions m³/an) 9,5 processus :ABHT-services de l'eVolume prélevé (millions m³/an) 6,3Prélèvement PMH (millions m³/an) 5,2 DPA chichaouaPrélèvement AEP Centres CH (millions m³/an) ONEPPrélèvement AEP rural CH (millions m³/an) ONEPvolume additionnel mobilisable de la nappe (millions m³/an) 3,2

Année

1,1


6

15

Fiche technique: Ressource nappes du BASSIN D'ESSAOUIRA

2006 2010 2015 2020 2025 2030Volume renouvelable (millions m³/an) 76 processus :ABHT-services de l'eauSorties latérales (millions m³/an) 49,6 processus :ABHT-services de l'eauSorties de sources (millions m³/an) 10,1 processus :ABHT-services de l'eauVolume mobilisable (millions m³/an) 16,3 processus :ABHT-services de l'eauVolume prélevé (millions m³/an) 16,5Prélèvement PMH (millions m³/an) 8,7 DPA essaouiraPrélèvement AEP Centres ES (millions m³/an) ONEPPrélèvement AEP rural ES (millions m³/an) ONEPvolume destocké de la nappe (millions m³/an) -0,2

Année

7,8

16

Fiche technique: Ressource nappe De la BAHIRA

2006 2010 2015 2020 2025 2030Volume renouvelable (millions m³/an) 33 processus :ABHT-services de l'eaSorties latérales (millions m³/an) - processus :ABHT-services de l'eaSorties de sources (millions m³/an) - processus :ABHT-services de l'eaVolume mobilisable (millions m³/an) 33 processus :ABHT-services de l'eaVolume prélevé (millions m³/an) 37Prélèvement PMH (millions m³/an) 28 DPA Kelaa des Sraghnas Prélèvement AEP centres SA (millions m³/an) ONEPPrélèvement AEP centres K.S (millions m³/an) ONEPPrélèvement AEP rural (millions m³/an) ONEP-service de l'eauvolume destocké de la nappe (millions m³/an) -4

9

Année

17

Fiche technique: Ressource barrage TAKERKOUST

Date de mise en service 1935cote de la retenue normale (NGM) 664,6Volume initial de la retenue (millions de m³)Date de surélévation 1989Volume de la retenue après surélévation (millions de m³) -

2006 2010 2015 2020 2025 2030Volume de la retenue (millions de m³) 56Volume perdu par envasement (millions de m³) #VALEUR!Volume des apports (millions de m3/an)Volume régularisé (millions m³/an) 82volume des pertes par évaporation (millions m³/an) #VALEUR!Volume prélevé (millions m³/an) 67,50Consommation irrigation (millions m³/an) 60,40

Consommation AEP (millions m³/an) 4,10Consommation Industrie (millions m³/an) 3*Turbinage exclusif (millions m³/an)*: dotation allouée à la CMG

Année


7

18

Fiche technique: Ressource en eau Mobilisables : gestion de l'offre

Type de ressources Volume (Millions de

m³)

Observations

Ressources naturelles 53,2 Basées sur les apports moyens calculés à partir d’une longue série d’observations.

souterraines (dans la nappe de Bou-Sbaa) 3,2superficielles 50Barrage1Barrage2Barrage3Ressources alternatives 70 Limitées par des facteurs technico-économiques et/ou

écologiques. eaux usées épurées de la ville de Marakech 40 A travers la réhabilitation de l’infrastructure d’utilisation A travers

des aménagements et des mesures de protection des bassins versants

eaux de mer dessalées 30 Ressources récupérables 25Réduction des pertes dans le réseau de distribution de la ville de Marrakech

11 pour une efficience du réseau de distribution de 85% soit une réduction des pertes de 36 à 15% (sous réserve d'études de détail)

lutte contre l’envasement du barrage Lalla Takerkoust

10

dépollution des ressources en eau du canal de rocade

19

Inventaire des ressources en eau mobilisables

MRM

5CMI

MRS3

RN2

RS1

RN1

6CMI

MRS2

1CMI2CMI

3CMI

2CA

4CMI

1CA

3CA

4CA7CMI


polluée

surexploitée MRP

MRP

8CMI

MRU

RN3

La mer

MRP


1

Annexe 4 : Le système de planification concertée dans le bassin du Tensift – Modèle conceptuel de la concertation pour le PDAIRE

1


Le systèmede planification concertée

dans le bassin du Tensift

Modèle conceptuel de la concertation pour le PDAIRE

Marrakech, 09 mars 2007 – M.BENRHANEM

2

La vision de l’ABHT (GTEN1)

Faire de l’ABHT une référence en matière de planification à l’échelle nationale

Modèle de planification participative:

-Une maîtrise d’ouvrage complète du PDAIRE ( assurée par l’ABHT)-Une intervention de l’I.C en simple facilitateur, par missions (tâches) fixées par l’ABHT.-Un modèle conceptuel ( sous processus technique basé sur un système d’information adéquat)-Une organisation dédiée à la planification participative, coordonnée par l’ABHT ( plateformes de concertation en interne et en externe)…

3

ANALYSE DE L’ENVIRONNEMENT DU PDAIRE

une multitude d'intervenants, chacun se réclamant de l'unitéde gestion des RE :- Instances consultatives- Départements ministériels - Établissements publics- Collectivités locales- Associations d'usagers de l'eau

ABHT

ONEPRADEEMA

DPA

ORMVAH

CL

IC

NECESSITE DE FORMER UN

PAYSAGE D’ACTEURS CLE


2

4

Le Macro-processus planification dans le secteur de l’Eau repose sur deux

sous-processus:

Une gestion de l’informationrépondant aux besoins du processus de planification sectorielle et de projets (système d’information).

Une organisation dédiée à la planification coordonnée par l’ABHT( plateforme de concertation)…

bass

in

régi

onal

et

loca

l

Niveau …..

Étatdes lieux,

orientations

PDS-LT (PNE)

Feuilles de route


PDAIRE

PDAIRE

PDAIRE

PDAIRE

bass

in

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onal

et

loca

l

Niveau …..

Étatdes lieux,

orientations

PDS-LT (PNE)

Feuilles de route


PDAIRE

PDAIRE

PDAIRE

PDAIRE

Mise en œuvre systématique du PDAIRE par tous les partenaires

Mise à jour automatique des données de planification

5

ACTEURS CLE: première étape PDAIRE

Partenaires internes : Mise en place de processus internes- Division chargée du système d’information- services chargés de l’évaluation des ressources en eau (l’établissement des processus d’évaluation des RE constituent des priorités- Projet de coopération avec la JICA (Bilan Hydrique)Partenaires externes : Mise en place d’une plate forme de communication- Opérateurs alimentant en données les unités de planification du modèle (RADEEMA)

Chantiers futurs de l’ABHT dans le cadre du projet GTZ

6

- Experts-GTEN1- GTEN2- GTEN3

-GTEN1- GTEN2- GTEN3

- Expert gtz-GTEN1- GTEN2- GTEN3

- GTEN1

- GTEN2

Acteurs

-Etablir le modèle de l’ensemble des fiches techniques relatives au bilan hydrique

- Etablir le modèle de BD planification,

1-a

1-bGTEN2/GTEN1

1- Etablir la base de données dédiée àla planification

Mars- Mai

Expert GTZGTEN2/GTEN1

5-Etablissement du noyau dur du PDAIRE Tensift

Fin 2007

4-a Analyser les attribution et responsabilités des partenaires et établir une plate forme de concertation

4-b Etablir une plate forme de communication avec les acteurs clé

Expert GTZGTEN2/GTEN1

4- Etablir des plate formes de concertation et communication avec les acteurs clé

Mai-septembre

3-Préciser les termes du bilan de la nappe du Haouz

Expert JICAGTEN1/GTEN2

3- Etablir le modèle mathématique de la nappe du HZ (JICA)

Mai-juin

Etablir les processus relatifs àl’évaluation des ressources en eau en inscrivant le travail de l’IC chargé de la première partie du PDAIRE

2-

GTEN3/GTEN2

2- Etablir les processus relatifs àl’évaluation des ressources en eau

Mars- Mai

Indicateurs de suivi

Tâches, opérationsN°ActeursActivités période

Chantiers futurs de l’ABHT à court terme


3

7

- Expert GTZ- GTEN2/GTEN10- avancer sur l’élaboration du PDAIRE

Expert GTZABHs

4- composante centrale dédiée à la standardisation du modèle conceptuel de planification à l’échelle nationale à partir du PDAIRE-tensift

DWAABHT

3- Etablir un réseau professionnel dans le secteur de l’eau pour le développement du savoir-faire dans le secteur de l’eau.

- Expert GTZ- GTEN2/GTEN1

2- partenariat avec les agences de Souss Massa et Oum Er-Rbia pour une capitalisation de l’expertise planification

- Expert GTZ- GTEN2/GTEN1

1- plate-forme élaborée de gestion et de partage des données avec les partenaires (AQUAPLAN)

2008-2010

ActeursActivités période

Chantiers futurs de l’ABHT dans le cadre du projet GTZ : préparation mission GTZ du 16/03/2007


1

Annexe 5 : Le système de planification intégrée dans le bassin du Tensift – Principes d’analyse financière et économique

1


Le système de planification intégrée dans le bassin du TensiftPrincipes d’analyse financière et économique

Marrakech, 09 mars 2007

2

Analyse financière et économique dans le secteur de l’Eau

Domaines d’analyse:- Coût de la production et de la distribution de l’Eau

(du système existant et d’un projet).

- Impact systémique d’un nouveau projet.

- Valorisation de l’eau dans les différentes activités économiques (valeur ajoutée de l’eau).

- Impacts des opérations du secteur de l’Eau sur l’économie nationale et de celle-ci sur le secteur de l’Eau

3

Analyse financière et économique dans le secteur de l’Eau (suite 1)

L’objet de l’analyse financière et économique:- un projet, un programme, une grappe de projets - une stratégie; - le secteur de l’eau.

Qu'est-ce qu'un projet?Un projet est un ensemble complet d'opérations qui consomment des ressources et dont on attend (on = individus, entreprises, économie nationale) des revenus/avantages.


2

4

Analyse financière et économique d’un projet (suite 2)

L’analyse financière/économique d’un projet consiste à comparer les utilisations de ressources et les revenus/avantages futurs étalés sur une certaine période de temps.- L’analyse financière se fait au niveau de

l’entreprise/individu.- L’analyse économique se fait au niveau de la

collectivité nationale/économie nationale.

5

Le « cash flow » d’un projet

Les sommes annuelles des coûts d'investissement, des charges d'exploitation et des recettes représentent par définition le flux financier net ou "cash flow" du projet.

De façon synthétique, un projet peut être décrit par un échéancier de flux financiers nets, c'est à dire une succession annuelle de sommes algébriques.

6

Années 1 2 3 4 5 6 7 8 9

Investissement et renouvellement

200 50 120

Charges d'exploitation 30 60 60 60 60 60 60 60 60

Recettes 80 160 160 160 160 160 160 160 160

Solde (bénéfices – coûts)= Flux financier

-150 50 100 100 100 -20 100 100 100

Exemple d’un flux financier d’un projet(en unités monétaires)

Deux questions-clés:- C'est le flux financier de qui?- Les chiffres est-ce qu'il sont en prix constants ou en prix courants?


3

7

Le principe d’actualisation

• L'analyse de projet revient à comparer des flux positifs avec des flux négatifs, mais qui surviennent à des époques très différentes: dans 2, 3 ou 9 ans par exemple.

• L'actualisation cherche à rendre possible une comparaison des flux d'époques différentes en pondérant la valeur des flux en fonction de l'année où ils apparaissent. Elle cherche donc à chiffrer cette impression subjective qui se retrouve dans la vieille diction: "un tien vaut mieux que deux tu l'auras."

8

Le mécanisme d’intérêt

Une unité C de capital prêtée au taux d'intérêt i, vaudra, en fonction de la règle des intérêts composés:• C1 = C*(1 + i) après un an,• C2 = C*(1 + i)² après deux ans,• Cn = C*(1 + i)n après n ans.

C1, C2, …, Cn sont aussi appelées valeurs futures du valeur initial de C.

9

Le mécanisme d’actualisation

Des cash flow CF1, CF2 et CFn attendus dans 1, 2, … n ans peuvent être exprimés en valeurs actuelles comme suit:

• VA1 = CF1/(1 + a)• VA2 = CF2/(1 + a)²• VAn = CFn/(1 + a)n

a étant le taux d'actualisation, analogue àun taux d'intérêt


4

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Inflation

• Inflation décrit le phénomène d'augmentation du niveau des prix. Le taux d'inflation est le taux de changement du niveau des prix au cours d'une période donnée.

• Dans la pratique on construit un indice de prix qui est égal au moyen des prix pondérés d'un échantillon représentatif de biens et services.

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Inflation et actualisation

L'inflation est parfois citée comme une justification de la pratique de l'actualisation. C'est la une erreur.

Le principe de l'actualisation est indépendant de toute notion d'inflation ou d'érosion monétaire.

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Valeur actuelle nette d’un projet

La valeur actuelle nette d'un flux financier est la somme cumulée des flux annuels actualisé.

Documents

Mise en œuvre d’un système de planification intégrée des ...€¦ · Projet : Protection des Ressources en Eau Mise en place d’un système de planification intégrée des