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UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL CARACTÉRISATION DES PROPRIÉTÉS HYDROGÉOLOGIQUES DE LA COUCHE DE CONTRÔLE DES ÉCOULEMENTS PLACÉE SUR LA HALDE À STÉRILES EXPÉRIMENTALE À LA MINE DU LAC TIO MARIE-LIN BRÉARD LANOIX DÉPARTEMENT DES GÉNIES CIVIL, GÉOLOGIQUE ET DES MINES ÉCOLE POLYTECHNIQUE DE MONTRÉAL MÉMOIRE PRÉSENTÉ EN VUE DE L’OBTENTION DU DIPLÔME DE MAÎTRISE ÈS SCIENCES APPLIQUÉES (GÉNIE MINÉRAL) MAI 2017 © Marie-Lin Bréard Lanoix, 2017.

Mémoire de maîtrise · 2017. 7. 4. · analyses with the Seep/W software (Geo-Slope International, 2007; 2016). Numerical results generally gives k sat values lower (by a factor

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  • UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL

    CARACTÉRISATION DES PROPRIÉTÉS HYDROGÉOLOGIQUES DE LA COUCHE DE

    CONTRÔLE DES ÉCOULEMENTS PLACÉE SUR LA HALDE À STÉRILES

    EXPÉRIMENTALE À LA MINE DU LAC TIO

    MARIE-LIN BRÉARD LANOIX

    DÉPARTEMENT DES GÉNIES CIVIL, GÉOLOGIQUE ET DES MINES

    ÉCOLE POLYTECHNIQUE DE MONTRÉAL

    MÉMOIRE PRÉSENTÉ EN VUE DE L’OBTENTION

    DU DIPLÔME DE MAÎTRISE ÈS SCIENCES APPLIQUÉES

    (GÉNIE MINÉRAL)

    MAI 2017

    © Marie-Lin Bréard Lanoix, 2017.

  • UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL

    ÉCOLE POLYTECHNIQUE DE MONTRÉAL

    Ce mémoire intitulé :

    CARACTÉRISATION DES PROPRIÉTÉS HYDROGÉOLOGIQUES DE LA COUCHE DE

    CONTRÔLE DES ÉCOULEMENTS PLACÉE SUR LA HALDE À STÉRILES

    EXPÉRIMENTALE À LA MINE DU LAC TIO

    présenté par : BRÉARD LANOIX Marie-Lin

    en vue de l’obtention du diplôme de : Maîtrise ès sciences appliquées

    a été dûment accepté par le jury d’examen constitué de :

    M. BUSSIÈRE Bruno, Ph. D., président

    M. PABST Thomas, Ph. D., membre et directeur de recherche

    M. AUBERTIN Michel, Ph. D., membre et codirecteur de recherche

    M. CHAPUIS Robert P., D. Sc. A., membre

  • iii

    REMERCIEMENTS

    Je tiens d’abord à remercier mon directeur de recherche Thomas Pabst pour sa disponibilité, son

    implication, ses encouragements et ses nombreux conseils. Je remercie aussi mon codirecteur de

    recherche Michel Aubertin de m’avoir guidé et supervisé tout au long du projet.

    Je voudrais remercier Vincent Martin pour son aide et son support à toutes les étapes du projet,

    particulièrement pour la préparation et l’exécution des essais d’infiltration sur le terrain. La réussite

    des essais de terrain n’aurait pas été possible sans son aide et celle de Julien Dubuc, Yvan Poirier

    et Pierre-Alain Jacques.

    Je tiens aussi à remercier Noura El-Harrak, Jean-Beket Dalce, Karim Essayad et tous les stagiaires

    pour leur aide au laboratoire.

    Merci également à Dan Chen et à tous les autres employés de Rio Tinto Fer et Titane pour leur

    collaboration.

    Merci aux autres étudiants de l’Institut de recherche en mines et environnement pour leurs conseils

    et encouragements. L’ambiance de travail n’aurait pas été aussi plaisante sans eux.

    Je tiens aussi à souligner le support de ma famille qui m’a encouragé tout au long de mes études.

  • iv

    RÉSUMÉ

    L’industrie minière génère des volumes importants de roches stériles, généralement entreposées en

    surface dans des haldes à stériles exposés aux conditions atmosphériques. Les minéraux réactifs

    (souvent sulfureux) parfois contenus dans ces stériles peuvent s’oxyder au contact de l’oxygène et

    de l’eau et générer du drainage minier acide (DMA) ou du drainage neutre contaminé (DNC).

    La présente étude s’inscrit dans un projet plus vaste visant à évaluer une nouvelle approche de

    déposition des roches stériles, avec pour objectif de limiter la génération d’eaux de drainage

    contaminées pendant les opérations minières et après la fermeture du site. Il s’agit d’une méthode

    de gestion intégrée et progressive des stériles. Elle consiste notamment à installer une couche de

    contrôle des écoulements (CCE), normalement composée de matériaux fins, au-dessus de chaque

    banc afin de contrôler l’infiltration de l’eau dans les stériles réactifs placés au cœur de la halde.

    Une halde à stériles expérimentale instrumentée de 70 m de long, 10 m de large et 7 m en amont a

    été construite sur le site de la mine du Lac Tio (Rio Tinto Fer et Titane) afin d’évaluer la

    performance de cette méthode de construction à grande échelle.

    L’objectif principal de ce projet de maîtrise était de caractériser les propriétés hydrogéologiques

    du sable de la CCE installée sur la halde à stériles expérimentale au moyen de différents types

    d’essais au laboratoire et de terrain et à l’aide de simulations numériques.

    De nombreux échantillons de sable ont été prélevés et caractérisés. Les analyses granulométriques

    ont permis de classifier le sable étudié comme un type SW-SP selon la classification USCS. Il

    s’agit d’un sable contenant peu de particules fines (< 75 m) et relativement peu étalé. La densité

    relative moyenne des grains solides (Dr = 2,68) mesurée est typique d’un sable naturel. Les valeurs

    de la conductivité hydraulique saturée ksat mesurées au laboratoire sont aussi dans l’intervalle de

    valeurs attendues pour ce type de sable et suivent bien les modèles prédictifs Kozeny-Carman (KC,

    Chapuis et Aubertin, 2003) et Kozeny-Carman Modifié (KCM, Mbonimpa et al., 2002). Des essais

    de drainage en colonne et des essais en cellules Tempe ont été utilisés pour évaluer la courbe de

    rétention d’eau du sable. Les valeurs obtenues sont bien représentées par le modèle prédictif

    Kovacs modifié (MK; Aubertin et al., 2003).

    Des essais d’infiltration in situ à petite et moyenne échelle ont été réalisés selon trois méthodes

    différentes (et appareils) : infiltromètre à simple anneau, infiltromètre à double anneau et

    perméamètre de Guelph. Les valeurs de la conductivité hydraulique à satiété déduites de ces

  • v

    mesures sont comparables entre elles, pour les trois méthodes utilisées. Les résultats de terrain

    suivent assez bien les valeurs obtenues des modèles prédictifs KC et KCM, pour ce sable dense

    (comparativement aux conditions de laboratoire).

    La conductivité hydraulique saturée a également été évaluée à partir des données de terrain par

    analyses numériques inverses réalisées avec le logiciel Seep/W (Geo-Slope International,

    2007;2016). L’interprétation des simulations numériques mène généralement à des valeurs de ksat

    plus faibles (d’un facteur de trois ou moins) que les valeurs de conductivité hydraulique à satiété

    déduite analytiquement.

    Les simulations additionnelles réalisées à partir des données obtenues au laboratoire, sur le terrain

    et par analyses numériques inverses, suggèrent que la couche de sable in situ peut stocker l’eau

    efficacement, notamment en raison d’un effet de barrière capillaire qui se crée à l’interface sable-

    stériles.

    Les résultats de cette étude peuvent être utiles pour construire les modèles numériques visant à

    évaluer l’écoulement de l’eau dans la halde expérimentale et pour analyser la réponse de cette

    méthode de contrôle des écoulements dans le cas des haldes de plus grandes dimensions.

  • vi

    ABSTRACT

    The mining industry produces large volumes of waste rocks. These waste rocks are usually

    deposited on the surface in waste rock piles, exposed to natural conditions. Reactive (often sulfuric)

    minerals sometimes contained in waste rocks can oxidize when placed in contact with oxygen and

    water, and generate acid mine drainage (AMD) or contaminated neutral drainage (CND).

    This study is part of a larger project aimed at evaluating a new integrated waste rock management

    method that leads to progressive pile reclamation. The objective of this new disposal approach is

    to limit the generation of contaminated drainage during mining operations and after mine closure.

    To do so, a flow control layer (FCL) composed of finer-grained material is installed at the surface

    of each bench, in order to control infiltration of water deep into the reactive waste rock placed at

    the core of the pile. A 70 m-long, 10 m-wide and 7 m upstream experimental waste rock pile was

    built at the Lac Tio mine (Rio Tinto Fer et Titane) to assess the performance of this construction

    method on a large scale.

    The principal objective of this Master study was to characterize the hydrogeological properties of

    the sand cover (FCL) installed on the experimental waste rock pile using various laboratory, field

    tests and numerical simulations.

    The sand used to construct the cover was sampled in situ and thoroughly characterized in the

    laboratory. The grain size analysis indicates that the classification of the sand is SW-SP according

    to the USCS; this poorly graded clean sand contains relatively few fine (< 75 m) particles. The

    average relative density of the solid grains (Dr = 2.68) is typical of a natural sand. The saturated

    hydraulic conductivity ksat measured in the laboratory is also typical of such type of sand; the

    experimental values correspond well to those predicted by the Kozeny-Carman (KC, Chapuis and

    Aubertin, 2003) and Kozeny-Carman Modified (KCM, Mbonimpa et al., 2002) models. Column

    tests and Tempe cell experiments were used to evaluate the water retention curve of the sand. This

    water retention curve correlates well with the predictive curve given by the Modified Kovacs model

    (Aubertin et al., 2003).

    Small-scale and medium-scale infiltration tests were performed in situ using three different

    methods (and apparatus): single-ring infiltrometer, double-ring infiltrometer and Guelph

    permeameter. The three approaches give similar satiated hydraulic conductivity. Field results

  • vii

    follow quite well the predictive values obtained with the KC and KCM models for this denser sand

    (compared to laboratory conditions).

    The saturated hydraulic conductivity was also evaluated from field data using inverse numerical

    analyses with the Seep/W software (Geo-Slope International, 2007; 2016). Numerical results

    generally gives ksat values lower (by a factor of three or less) compared to the experimental satiated

    hydraulic conductivity obtained analytically.

    Additional numerical analyses based on laboratory, field data and inverse numerical results suggest

    that the in situ sand can efficiently store water due to a strong capillary barrier effect induced at the

    interface with the underlying waste rock.

    The results of this study should be useful for calibrating numerical models to evaluate water flows

    in experimental waste rock piles and develop this flow control method on a larger scale.

  • viii

    TABLE DES MATIÈRES

    REMERCIEMENTS ..................................................................................................................... III

    RÉSUMÉ ....................................................................................................................................... IV

    ABSTRACT .................................................................................................................................. VI

    TABLE DES MATIÈRES ......................................................................................................... VIII

    LISTE DES TABLEAUX ............................................................................................................XII

    LISTE DES FIGURES .............................................................................................................. XVII

    LISTE DES SIGLES ET ABRÉVIATIONS (AVEC UNITÉS) .......................................... XXVIII

    LISTE DES ANNEXES ....................................................................................................... XXXIV

    CHAPITRE 1 INTRODUCTION ............................................................................................... 1

    1.1 Généralités ........................................................................................................................ 1

    1.2 Objectifs du projet de recherche ....................................................................................... 2

    1.3 Contenu du mémoire ........................................................................................................ 3

    CHAPITRE 2 REVUE DE LITTÉRATURE ............................................................................. 4

    2.1 Propriétés de base des stériles .......................................................................................... 4

    2.2 Haldes à stériles ................................................................................................................ 4

    2.2.1 Caractéristiques de base ............................................................................................... 4

    2.2.2 Méthodes de construction ............................................................................................. 5

    2.2.3 Caractéristiques hydrogéologiques des haldes à stériles .............................................. 6

    2.3 Écoulement de l’eau en condition saturée et non saturée ................................................. 7

    2.3.1 Loi de Darcy ................................................................................................................. 7

    2.3.2 Conductivité hydraulique saturée ................................................................................. 8

    2.3.3 Courbe de rétention d’eau (CRE) ............................................................................... 11

    2.3.4 Fonction de perméabilité ............................................................................................ 16

  • ix

    2.4 Infiltration ....................................................................................................................... 16

    2.4.1 Taux et capacité d’infiltration .................................................................................... 17

    2.4.2 Profil de teneur eau .................................................................................................... 18

    2.4.3 Essais d’infiltration .................................................................................................... 18

    2.5 Contrôle des écoulements et restauration des haldes à stériles ...................................... 24

    2.5.1 Équations d’infiltration .............................................................................................. 24

    2.5.2 Drainage minier acide (DMA) et drainage neutre contaminé (DNC) ........................ 29

    2.5.3 Méthode de contrôle et de restauration des haldes à stériles ...................................... 31

    2.5.4 Couverture avec effets de barrière capillaire (CEBC) ............................................... 33

    2.5.5 CEBC et restauration des haldes à stériles ................................................................. 35

    2.6 Halde expérimentale ....................................................................................................... 37

    2.6.1 Travaux antérieurs ...................................................................................................... 38

    2.6.2 Caractéristiques de la halde à stériles expérimentale ................................................. 39

    2.7 Modèles numériques ...................................................................................................... 42

    CHAPITRE 3 MÉTHODOLOGIE, PROTOCOLES EXPÉRIMENTAUX ET ANALYSES

    NUMÉRIQUES…..………………………………………………………………………………44

    3.1 Préparation des matériaux au laboratoire ....................................................................... 44

    3.2 Analyses granulométriques ............................................................................................ 44

    3.3 Densité relative des grains solides et essais de compactage .......................................... 46

    3.4 Mesure de la conductivité hydraulique saturée au laboratoire ....................................... 46

    3.5 Évaluation de la courbe de rétention d’eau .................................................................... 49

    3.5.1 Essais de drainage en colonne .................................................................................... 49

    3.5.2 Cellule Tempe modifiée ............................................................................................. 52

    3.6 Essais d’infiltration et autres mesures in situ ................................................................. 53

    3.6.1 Infiltromètre à simple anneau ..................................................................................... 53

  • x

    3.6.2 Infiltromètre à double anneau .................................................................................... 55

    3.6.3 Perméamètre de Guelph ............................................................................................. 57

    3.7 Méthodologie pour estimer numériquement la conductivité hydraulique saturée du sable

    à partir des essais d’infiltration in situ ....................................................................................... 58

    3.7.1 Analyses numériques des essais in situ ...................................................................... 60

    CHAPITRE 4 RÉSULATS DE LA CARACTÉRISATION AU LABORATOIRE ................ 67

    4.1 Analyses granulométriques ............................................................................................ 67

    4.2 Densité relative des grains solides ................................................................................. 71

    4.3 Essais de compactage ..................................................................................................... 72

    4.4 Conductivité hydraulique saturée (ksat) .......................................................................... 73

    4.4.1 Essais aux perméamètres à paroi rigide ..................................................................... 73

    4.4.2 Essais en colonne ....................................................................................................... 75

    4.5 Courbe de rétention d’eau .............................................................................................. 77

    4.5.1 Synthèse des résultats pour la CRE ............................................................................ 81

    CHAPITRE 5 RÉSULTATS DES ESSAIS D’INFILTRATION À ÉCHELLE

    INTERMÉDIAIRE MENÉS SUR LE TERRRAIN ..................................................................... 82

    5.1 Densité en place ............................................................................................................. 82

    5.2 Infiltromètre à simple anneau ......................................................................................... 84

    5.2.1 Rayon de 15 cm .......................................................................................................... 84

    5.2.2 Rayon de 30 cm .......................................................................................................... 88

    5.3 Infiltromètre à double anneau ........................................................................................ 93

    5.4 Perméamètre de Guelph ................................................................................................. 97

    5.5 Essais d’infiltration à une profondeur de 30 cm .......................................................... 102

    CHAPITRE 6 INTERPRÉTATION, ANALYSES DES RÉSULTATS ET DISCUSSION . 108

    6.1 Influence des conditions en place ................................................................................. 108

  • xi

    6.1.1 Influence de l’indice des vides sur la conductivité hydraulique saturée .................. 108

    6.1.2 Influence de la méthode de mesure in situ sur ksat ................................................... 110

    6.1.3 Propriétés du sable non-saturé .................................................................................. 114

    6.1.4 Effet de la teneur en eau volumique initiale ............................................................. 116

    6.1.5 Influence de la distance à l’interface avec les stériles .............................................. 119

    6.2 Infiltration à travers la couche de contrôle des écoulements ....................................... 121

    6.2.1 Effet de barrière capillaire ........................................................................................ 125

    6.2.2 Influence du volume d’eau appliqué sur la couche de sable .................................... 130

    6.2.3 Influence de l’indice des vides du sable sur l’infiltration ........................................ 132

    6.2.4 Influence de l’épaisseur de la couche de sable sur la performance de la CCE ........ 134

    6.2.5 Limitations des modèles numérique ......................................................................... 135

    CHAPITRE 7 CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS ............................................... 136

    BIBLIOGRAPHIE ...................................................................................................................... 140

    ANNEXES .................................................................................................................................. 153

  • xii

    LISTE DES TABLEAUX

    Tableau 2.1 : Valeurs de A1, A2, A3 et A4 en fonction du type de sol ........................................... 21

    Tableau 2.2 : Estimation de α* selon la catégorie et la structure du sol (Reynolds, 2008) ........... 23

    Tableau 2.3 : Caractéristiques du code numérique Seep/W (Geo-Slope Internaltional, 2007; 2016)

    ................................................................................................................................................ 43

    Tableau 3.1 : Emplacement des tensiomètres dans les colonnes ................................................... 51

    Tableau 3.2 : Caractéristiques des essais avec l’infiltromètre à simple anneau ............................. 55

    Tableau 3.3 : Caractéristiques des essais réalisés avec l’infiltromètre à double anneau ............... 56

    Tableau 3.4 : Caractéristiques des essais avec le perméamètre de Guelph .................................... 58

    Tableau 3.5 : Paramètres de la CRE des stériles QIT avec le modèle de van Genuchten (1980) selon

    les résultats de Peregoedova (2012) ....................................................................................... 64

    Tableau 4.1 : Résultats des analyses granulométriques des échantillons HSP-A, HSP-B et HSP-C

    ................................................................................................................................................ 68

    Tableau 4.2 : Analyses granulométriques du sable HSP-aut2015 ................................................. 69

    Tableau 4.3 : Analyses granulométriques HSP-Lys ....................................................................... 70

    Tableau 4.4 : Densités relatives des grains solides (Dr) : sable HSP-A ......................................... 71

    Tableau 4.5 : Densités relatives des grains solides : sable HSP-aut2015 ...................................... 71

    Tableau 4.6 : Valeurs moyennes de la conductivité hydraulique du sable HSP-A mesurées avec des

    perméamètres à paroi rigide ................................................................................................... 73

    Tableau 4.7 : Conductivités hydrauliques saturées mesurées pour des essais à charge constante en

    colonne ................................................................................................................................... 75

    Tableau 4.8 : Conductivités hydrauliques saturées mesurées par des essais à charge variable en

    colonne ................................................................................................................................... 75

    Tableau 4.9 : Paramètre de la CRE ajustée avec le modèle de van Genuchten (1980) (éq. 2.7) du

    sable mesuré en colonne ......................................................................................................... 78

  • xiii

    Tableau 4.10 : Paramètres des courbes de rétention d’eau (CRE) obtenues des mesures avec les

    cellules Tempe et ajustées avec le modèle van Genuchten (1980; éq. 2.7) ........................... 81

    Tableau 5.1 : Principaux résultats des essais d’infiltration à simple anneau (rayon de 15 cm) (les

    résultats expérimentaux des essais correspondants sont détaillés à la figure 5.4) ................. 85

    Tableau 5.2 : Principaux résultats des essais d’infiltration à simple anneau (rayon de 30 cm) (voir

    figure 5.6) ............................................................................................................................... 89

    Tableau 5.3 : Principaux résultats des essais d’infiltration avec le double anneau (taux d’infiltration

    de l’anneau interne) (les essais correspondants sont détaillés à la figure 5.10) ..................... 93

    Tableau 5.4 : Principaux résultats des essais d’infiltration avec le double anneau (taux d’infiltration

    de l’anneau externe) (les essais correspondants sont détaillés à la figure 5.10) .................... 94

    Tableau 5.5 : Principaux résultats des essais d’infiltration avec perméamètre de Guelph; les essais

    A et B considèrent le taux d’infiltration minimal, maximal pour le 1er palier (A) et le 2e palier

    (B) (les essais correspondants sont détaillés à la figure 5.13) ................................................ 98

    Tableau 5.6 : Principaux résultats des essais d’infiltration réalisés à une profondeur de 30 cm (les

    essais correspondants sont détaillés aux figures 5.15, 5.16 et 5.17) .................................... 102

    Tableau 6.1 : Valeurs moyennes de la conductivité hydraulique saturée ajustée numériquement

    avec Seep/W en utilisant la CRE en mouillage ou en drainage ........................................... 114

    Tableau 6.2 : Propriétés du sable utilisées dans les simulations du comportement de la couche de

    contrôle des écoulements. .................................................................................................... 122

    Tableau 6.3 : Volume d’eau pour le modèle 1D correspondant au flux unitaire appliquée durant

    une période de 3600s ............................................................................................................ 124

    Tableau A.1 : Analyse granulométrique HSP-A (triplicata) ........................................................ 153

    Tableau A.2 : Analyse granulométrique et calcul de la surface spécifique de l’échantillon HSP-A-

    2 (triplicata) .......................................................................................................................... 154

    Tableau A.3 : Analyse granulométrique et calcul de la surface spécifique de l’échantillon

    HSP-A-3 (triplicata) .............................................................................................................. 155

    Tableau A.4 : Analyse granulométrique HSP-B (triplicata) ........................................................ 156

  • xiv

    Tableau A.5 : Analyse granulométrique HSP-C (triplicata) ........................................................ 156

    Tableau A.6 : d5, d10, d30, d60, Cu et Cc du sable HSP-A, HSP-B et HSP-C ................................. 157

    Tableau A.7 : Analyse granulométrique HSP-Aut2015 (triplicata) ............................................. 158

    Tableau A.8 : d5, d10, d30, d60, Cu et Cc du sable HSP-Aut2015 ................................................... 158

    Tableau A.9 : Analyse granulométrique HSP-Lys1 (triplicata) ................................................... 161

    Tableau A.10 : Analyse granulométrique HSP-Lys2 (triplicata) ................................................. 162

    Tableau A.11 : Analyse granulométrique HSP-Lys3 (triplicata) ................................................. 163

    Tableau A.12 : Analyse granulométrique HSP-Lys4 (triplicata) ................................................. 164

    Tableau A.13 : Analyse granulométrique HSP-Lys5 (triplicata) ................................................. 165

    Tableau A.14 : Analyse granulométrique HSP-Lys6 (triplicata) ................................................. 166

    Tableau A.15 : d5, d10, d30, d60, Cu et Cc du sable HSP-Lys.......................................................... 167

    Tableau B.1 : Densité relative des grains solides HSP-A (triplicata) ........................................... 168

    Tableau B.2 : Densité relative des grains solides HSP-B (triplicata) ........................................... 168

    Tableau B.3 : Densité relative des grains solides HSP-C (triplicata) ........................................... 169

    Tableau B.4 : Densité relative des grains solides HSP-B (triplicata) ........................................... 169

    Tableau C.1 : Résultats de l’essai Proctor modifié de l’échantillon HSP-A ................................ 170

    Tableau C.2 : Résultats de l’essai Proctor modifié de l’échantillon HSP-Aut2015 ..................... 170

    Tableau C.3 : Résultats de l’essai Proctor modifié de l’échantillon HSP-Aut2015 ..................... 170

    Tableau C.4 : Analyses granulométriques des échantillons après Proctor modifié ..................... 171

    Tableau D.1 : Résultats de l’essai à charge constante de l’essai HSP-1 ...................................... 172

    Tableau D.2 : Résultats de l’essai à charge variable de l’essai HSP-1 (début) ............................ 173

    Tableau D.3 : Résultats de l’essai à charge constante de l’essai HSP-2 ...................................... 175

    Tableau D.4 : Résultats de l’essai à charge variable de l’essai HSP-2 (début) ............................ 176

    Tableau D.5 : Résultats de l’essai à charge constante de l’essai HSP-3 ...................................... 178

  • xv

    Tableau D.6 : Résultats de l’essai à charge variable de l’essai HSP-3 (début) ............................ 179

    Tableau D.7 : Résultats de l’essai à charge constante de l’essai HSP-4 ...................................... 181

    Tableau D.8 : Résultats de l’essai à charge variable de l’essai HSP-4 (début) ............................ 182

    Tableau D.9 : Résultats de l’essai à charge constante de l’essai HSP-5 ...................................... 184

    Tableau D.10 : Résultats de l’essai à charge variable de l’essai HSP-5 (début) .......................... 185

    Tableau D.11 : Résultats de l’essai à charge constante de l’essai HSP-6 .................................... 187

    Tableau D.12 : Résultats de l’essai à charge variable de l’essai HSP-6 (début) .......................... 188

    Tableau E.1 : Analyses granulométriques des échantillons après drainage colonne No. 1 ......... 195

    Tableau E.2 : Analyses granulométriques des échantillons après drainage colonne No. 2 ......... 197

    Tableau E.3 : Résultats au démontage pour la colonne 1 (début) ................................................ 198

    Tableau E.4 : Résultats au démontage pour la colonne 2 (début) ................................................ 200

    Tableau E.5 : Résultats de l’essai à charge constante colonne 1 partie 1 (début) ........................ 202

    Tableau E.6 : Résultats de l’essai à charge constante colonne 1 partie 2 .................................... 204

    Tableau E.7 : Résultats de l’essai à charge constante colonne 2 (début) ..................................... 205

    Tableau E.8: Résultats de l'essai à charge variable colonne 1…………………………………..207

    Tableau E.9 : Résultats de l’essai à charge variable colonne 2 (début) ....................................... 209

    Tableau F.1 : Résultats cellule Tempe échantillon HSP-1 ........................................................... 212

    Tableau F.2 : Résultats cellule Tempe échantillon HSP-2 ........................................................... 213

    Tableau F.3 : Résultats cellule Tempe échantillon HSP-3 ........................................................... 214

    Tableau F.4 : Résultats cellule Tempe échantillon HSP-4 ........................................................... 215

    Tableau G.1 : Résultats du nucléodensimètre avant les essais d’infiltration (Campagne du 24 mai

    – 11 juin 2016) ..................................................................................................................... 216

    Tableau G.2 : Résultats du nucléodensimètre après les essais d’infiltration (Campagne du 24 mai

    – 11 juin 2016) ..................................................................................................................... 217

  • xvi

    Tableau G.3 : Résultats du nucléodensimètre avant les essais d’infiltration (Campagne du 11

    septembre - 2 octobre 2016) ................................................................................................. 218

    Tableau G.4 : Résultats du nucléodensimètre après les essais d’infiltration (Campagne du 11

    septembre - 2 octobre 2016) ................................................................................................. 219

    Tableau G.5 : Résultats de densité à l’anneau avant les essais d’infiltration ............................... 220

    Tableau H.1 : Résultats des essais d’infiltration à une profondeur Z=0 cm ................................ 221

    Tableau H.2 : Résultats des essais d’infiltration à une profondeur Z=30 cm .............................. 222

    Tableau I.1 : Données brutes du débit d’eau infiltré pour un essai réalisé à 45 cm de l’interface

    (début) .................................................................................................................................. 243

    Tableau I.2 : Données brutes du débit d’eau infiltré pour un essai réalisé à 35 cm de l’interface

    (début) .................................................................................................................................. 245

    Tableau I.3 : Données brutes du débit d’eau infiltré pour un essai réalisé à 30 cm de l’interface

    (début) .................................................................................................................................. 247

    Tableau I.4 : Données brutes du débit d’eau infiltré pour un essai réalisé à 22 cm de l’interface

    .............................................................................................................................................. 250

    Tableau I.5 : Données brutes du débit d’eau infiltré pour un essai réalisé à 15 cm de l’interface

    (début) .................................................................................................................................. 252

  • xvii

    LISTE DES FIGURES

    Figure 2.1: Déversement à la benne (end-dumping) (photo : Bussière et al., 2015) ........................ 6

    Figure 2.2: Déversement avec épandage au butoir (push dumping) (photo : IRME) ...................... 6

    Figure 2.3 : Courbe de rétention d’eau schématisée (tirée de Peregoedova, 2012) ....................... 11

    Figure 2.4 : Taux d’infiltration en fonction du temps (selon Horton, 1933 et Koorevaar et al., 1983

    tirée de Gitirana et al., 2006) .................................................................................................. 17

    Figure 2.5 : Profil de teneur en eau lors de l’infiltration (tiré de Hillel, 1980) .............................. 18

    Figure 2.6 : Illustration des principaux types d’essais d’infiltration sur le terrain (adapté de Day et

    Daniel, 1985) .......................................................................................................................... 19

    Figure 2.7 : Composantes du perméamètre de Guelph (Eijkelkamp Agrisearch Equipment (EAE),

    2011) ....................................................................................................................................... 20

    Figure 2.8 : Perméamètre de Guelph en cours d’utilisation sur le site de la halde expérimentale . 20

    Figure 2.9 : Schéma du mouvement du front de mouillage lors d’un essai avec infiltromètre à

    simple anneau (adapté de Dingman, 1994) ............................................................................ 22

    Figure 2.10 : Paramètres et profil de la teneur en eau selon le modèle de Green-Ampt (Ravi et

    Williams, 1998) ...................................................................................................................... 27

    Figure 2.11 : Configuration idéalisée d’un recouvrement multicouche (proposé par Aubertin et

    Chapuis, 1991 et tiré de Aubertin et al., 1995, 2002a) ........................................................... 33

    Figure 2.12 : Schématisation de l’écoulement dans une CEBC inclinée (adapté de Bussière, 1999

    et Aubertin et al., 2009) .......................................................................................................... 35

    Figure 2.13 : Schéma d’une vue en coupe d’une halde composée de couches de contrôle des

    écoulements (CCE) (adapté de Aubertin, 2013) .................................................................... 36

    Figure 2.14 : Localisation géographique de la mine du Lac Tio (tiré de Lessard, 2011) .............. 38

    Figure 2.15 : Vue de profil de la halde expérimentale ................................................................... 40

    Figure 2.16 : Coupe transversale de la halde expérimentale et emplacement des instruments

    (modifié de Bussière et al., 2015) .......................................................................................... 41

  • xviii

    Figure 2.17 : Halde expérimentale à la fin de la construction (Photo prise le 25 septembre 2015)

    ................................................................................................................................................ 42

    Figure 3.1 : Colonne 2 et emplacement des instruments utilisés ................................................... 49

    Figure 3.2 : Cellules Tempe avec tube de sortie d’eau (pour application d’une succion). L’intérieur

    des cellules est à la pression atmosphérique (valve ouverte au sommet) ............................... 52

    Figure 3.3 : Cellules Tempe avec application d’une pression d’air; la sortie est à pression

    atmosphérique ........................................................................................................................ 52

    Figure 3.4 : Infiltromètre à simple anneau (diamètre de 30 cm) placé à une profondeur de 30 cm

    dans le sable et enfoncer d’environ 10 cm ............................................................................. 54

    Figure 3.5: Essai avec l’infiltromètre à double anneau .................................................................. 56

    Figure 3.6 : Installation du perméamètre de Guelph sur le terrain ................................................. 57

    Figure 3.7 : Taux d’infiltration mesuré (courbe et points noirs) pour une charge imposée d’environ

    6,3 cm (courbe et points rouges) comparé au taux d’infiltration ajusté avec Seep/W (courbe

    continue orange) (essai Lys4-SA15) ....................................................................................... 60

    Figure 3.8 : Modèle conceptuel axisymétrique pour un essai d’infiltration à simple anneau (rayon

    de 30 cm) avec une couche de sable de 60 cm ....................................................................... 62

    Figure 3.9 : Modèle conceptuel axisymétrique pour un essai d’infiltration à double anneau avec

    une couche de sable de 60 cm ................................................................................................ 62

    Figure 3.10 : Modèle conceptuel axisymétrique pour un essai d’infiltration avec le perméamètre de

    Guelph dans une couche de sable de 60 cm ........................................................................... 63

    Figure 3.11 : CRE des stériles QIT (0-50mm) (d’après Peregoedova, 2012) et du sable (e = 0,46) :

    modèle de van Genuchten (1980) ........................................................................................... 65

    Figure 3.12 : Fonction de perméabilité des stériles QIT (0-50mm) et du sable (e = 0,46) ............ 65

    Figure 4.1 : Courbes granulométriques des échantillons homogénéisés des barils HSP A, HSP B et

    HSP C (essais en triplicata : 1 à 3) ......................................................................................... 67

    Figure 4.2 : Courbes granulométriques du sable HSP-aut2015 (triplicata) et HSP-A ................... 69

  • xix

    Figure 4.3 : Masse volumique ρd en fonction de la teneur en eau massique ω obtenue des essais

    Proctor modifiés pour les échantillons de sable; on montre aussi les courbes théoriques pour

    divers degrés de saturation. .................................................................................................... 72

    Figure 4.4 : Conductivité hydraulique saturée en fonction de l’indice des vides (perméamètre à

    paroi rigide) et comparée aux modèles prédictifs KC (Chapuis et Aubertin, 2003) et KCM

    (Mbonimpa et al., 2002) ......................................................................................................... 74

    Figure 4.5 : Indice des vides dans les colonnes 1 (A) et 2 (B) en fonction de l’élévation ............. 76

    Figure 4.6 : Courbe de rétention d’eau expérimentale obtenue avec les essais en colonne et

    prédite avec le modèle MK pour les indices des vides minimum et maximum mesurés dans

    les colonnes (Aubertin et al., 2003)........................................................................................ 77

    Figure 4.7 : Courbe de rétention d’eau obtenue en cellule de pression (A : Échantillon HSP-1) et

    CRE estimées avec le modèle MK (Aubertin et al., 2003) .................................................... 79

    Figure 4.8 : Courbe de rétention d’eau en appliquant une pression d’air dans les cellules Tempe

    (A : Échantillon HSP-3, B : Échantillon HSP-4) et CRE estimée avec le modèle MK (Aubertin

    et al., 2003) ............................................................................................................................. 80

    Figure 4.9 : Courbes de rétention d’eau du sable HSP-A mesurées au laboratoire exprimées dans le

    plan plan Sr-logψ (lissés avec RETC, 2009) et le modèle de van Genuchten, 1980) ............ 81

    Figure 5.1 : Masse volumique sèche ρd en fonction de la teneur en eau massique ω mesurée au

    nucléodensimètre avant les essais d’infiltration sur le sable de la CCE. Les résultats de terrain

    sont comparés aux courbes des essais Proctor modifié réalisés au laboratoire (voir figure 4.3)

    ................................................................................................................................................ 83

    Figure 5.2 : Indices des vides mesurés au nucléodensimètre sur la couche de sable de la CCE, au

    centre de chaque lysimètre; les barres d’erreurs représentent l’indice des vides minimal et

    maximal mesurés, les boîtes rectangulaires représentent le 1er et le 3e quartile, coupé par la

    médiane. ................................................................................................................................. 83

    Figure 5.3 : Taux d’infiltration mesuré pour l’essai Lys. 6-SA15. Les valeurs minimales et

    maximales du taux d’infiltration lorsque la charge d’eau est quasi-constante sont indiquées

    ................................................................................................................................................ 84

  • xx

    Figure 5.4 : Taux d’infiltration mesurés (points et courbes noires) et ajustés numériquement (traits

    oranges), la charge hydraulique (courbes rouges) dans l’anneau simple (rayon 15 cm) est aussi

    montrée en fonction du temps pour tous les essais (début) .................................................... 86

    Figure 5.5 : Conductivité hydraulique à satiété déduite des mesures avec l’infiltromètre à simple

    anneau (rayon de 15 cm); valeurs obtenues au moyen de la formule de Reynolds et Elrick

    (1990, éq. 2.36) (kfs) et conductivité hydraulique saturée par analyse numérique inverse (ksat

    ajustée); ces valeurs sont comparées aux modèles prédictifs KC et KCM ................................ 88

    Figure 5.6 : Taux d’infiltration mesurés (points et courbes noires) et ajustés numériquement (traits

    oranges), la charge hydraulique (courbes rouges) dans l’anneau simple (rayon 30 cm) est aussi

    montrée en fonction du temps pour tous les essais ................................................................ 90

    Figure 5.7 : Conductivité hydraulique à satiété déduite des mesures avec l’infiltromètre à simple

    anneau (rayon de 30 cm) obtenues au moyen de la formule de Reynolds et Elrick (1990, éq.

    2.36) (kfs) et conductivité hydraulique saturée par analyse numérique inverse (ksat ajustée); ces

    valeurs sont comparées aux modèles prédictifs KC et KCM ................................................. 91

    Figure 5.8 : Taux d’infiltration en fonction de la charge pour les essais à l’infiltromètre à simple

    anneau (rayon de 15 et 30 cm) ............................................................................................... 92

    Figure 5.9 : Taux d’infiltration médian pour les deux rayons de l’infiltromètre à simple anneau 93

    Figure 5.10 : Taux d’infiltration mesurés (points et courbes noirs et rouges) et ajustés

    numériquement (traits oranges), la charge hydraulique (courbes pointillées) avec

    l’infiltromètre à double anneau est aussi montrée en fonction du temps pour tous les essais95

    Figure 5.11 Comparaisons du taux d’infiltration de l’anneau interne et externe pour le même essai;

    les barres d’erreurs correspondent aux valeurs minimales et maximales du taux d’infiltration

    mesuré. ................................................................................................................................... 96

    Figure 5.12 : Conductivité hydraulique à satiété (kfs) mesuré avec l’infiltromètre à double anneau

    obtenu au moyen de la formule de Reynolds et Elrick (1990, éq. 2.36) (kfs) et conductivité

    hydraulique saturée obtenue par analyse numérique inverse (ksat ajustée); ces valeurs sont

    comparées aux modèles prédictifs KC et KCM ..................................................................... 97

  • xxi

    Figure 5.13 : Taux d’infiltration mesurés (points et courbes noires) et ajustés numériquement (traits

    oranges), la charge hydraulique (courbes rouges) appliquée avec le perméamètre de Guelph

    est aussi montrée en fonction du temps pour tous les essais (début) ..................................... 99

    Figure 5.14 : Conductivité hydraulique à satiété avec le perméamètre de Guelph obtenue au moyen

    de la formule de Reynolds et Elrick (1992, éq. 2.34) (kfs) et la conductivité hydraulique saturée

    obtenue par analyse inverse (ksat ajustée); ces valeurs sont comparées aux modèles prédictifs KC

    et KCM ................................................................................................................................. 101

    Figure 5.15 : Taux d’infiltration mesurés (points et courbes noires) et ajustés numériquement (traits

    oranges), la charge hydraulique (courbes rouges) dans l’anneau simple (rayon de 15 ou 30

    cm) à mi-hauteur de couche (Z=30 cm) est aussi montrée en fonction du temps pour tous les

    essais ..................................................................................................................................... 103

    Figure 5.16 : Taux d’infiltration mesurés (points et courbes noires) et ajustés numériquement (traits

    oranges), la charge hydraulique (points et courbes rouges) avec le perméamètre de Guelph à

    mi-hauteur de couche (Z=30 cm) est aussi montrée en fonction du temps pour tous les essais

    .............................................................................................................................................. 104

    Figure 5.17 : Taux d’infiltration mesurés (points et courbes noirs et rouges) et ajustés

    numériquement (traits oranges), la charge hydraulique (courbes pointillées) avec

    l’infiltromètre à double anneau à mi-hauteur de couche est aussi montrée en fonction du temps

    pour tous les essais ............................................................................................................... 105

    Figure 5.18 : Taux d’infiltration en fonction de la profondeur pour différents types d’essais; les

    barres d’erreurs représentent l’indice des vides minimal et maximal mesurés, les boîtes

    rectangulaires représentent le 1er et le 3e quartile, coupé par la médiane. ............................ 106

    Figure 5.19 : Conductivité hydraulique à satiété à une profondeur de 30 cm mesurée avec les

    infiltromètres à simple et double anneau et le perméamètre de Guelph obtenue au moyen de

    la formule de Reynolds et Elrick (1990,1992, éqs. 2.34 et 2.36) (kfs) et la conducdivité

    hydraulique saturée obtenue par analyse numérique inverse (ksat ajustée); ces valeurs sont

    comparées aux modèles prédictifs KC et KCM ................................................................... 107

    Figure 6.1 : Conductivité hydraulique saturée déterminée expérimentalement in situ (en surface du

    sable, i.e. profondeur Z=0 cm) et au laboratoire en fonction de l’indice des vides. Les résultats

  • xxii

    sont comparés aux valeurs prédites avec les modèles KC (Chapuis et Aubertin, 2003) et KCM

    (Mbonimpa et al., 2002). ...................................................................................................... 109

    Figure 6.2 : Valeur de la conductivité hydraulique à satiété déduite des mesures sur le terrain à la

    surface de la couche de sable (Z = 0 cm) pour différents types d’essais. Les résultats

    expérimentaux sont comparés aux valeurs prédites avec les modèles de KC (Chapuis et

    Aubertin, 2003) et KCM (Mbonimpa et al., 2002). ............................................................. 111

    Figure 6.3 : Conductivité hydraulique à satiété obtenue avec les équations de Reynolds et Elricks

    (éqs. 2.34 et 2.36) et la conductivité hydraulique saturée ajustée numériquement avec CRE en

    drainage (analyse inverse) .................................................................................................... 113

    Figure 6.4: Courbes de rétention d’eau du sable en place estimées pour les indices des vides

    mesurés in situ. Les courbes pointillées sont les CRE obtenues de MK et les courbes pleines

    sont les CRE ajustées avec van Genuchten (vG) ................................................................. 115

    Figure 6.5: Fonctions de perméabilité du sable estimées à partir des porosités mesurées sur le

    terrain. .................................................................................................................................. 116

    Figure 6.6 : Conductivité hydraulique à satiété obtenue sur le terrain estimée au moyen des

    formules de Reynolds et Elrick en fonction de la teneur en eau initiale en place. ............... 117

    Figure 6.7 : Taux d’infiltration expérimental (points et courbe noire) en fonction de la teneur en

    eau initiale simulée avec Seep/W (θr=0,02 (courbe pointillée rouge); θterrain=0,06 (courbe

    continue bleue) et θsat=0,27 (courbe pointillée verte) .......................................................... 119

    Figure 6.8 : Taux d’infiltration expérimental (points et courbe noire) pour une teneur en eau initiale

    minimale (TEV=0,05, courbe pointillée rouge) et maximale (TEV= 0,17, courbe continue

    bleue) pour 2 TEV mesurée sur le terrain et simulée avec Seep/W ..................................... 119

    Figure 6.9 : Effet de la profondeur du test sur le taux d’infiltration simulé pour un essai à simple

    anneau (A) de 30 cm et (B) de 15 cm de diamètre (A : Lys. 4-SA30-Z30, B : Lys. 3-SA15-

    Z30); les données expérimentales réalisées à Z=30 cm (points et courbe noire) sont comparées

    au taux d’infiltration pour un essai réalisé à la surface (Z=0 cm) (courbe pointillée jaune) et

    un essai réalisé à une profondeur de 45 cm (Z=45 cm) (courbe continue bleue) ................ 120

    Figure 6.10 : Taux d’infiltration constant simulé dans une couche de sable de 60 cm en fonction de

    la distance à l’interface sable-stériles et de l’indice des vides ............................................. 121

  • xxiii

    Figure 6.11 : Propriétés hydriques du sable utilisé dans les modèles numériques 1D; A) Les CRE

    sont obtenues à partir du modèle MK (Aubertin et al., 2003) et ajustées avec le modèle de van

    Genuchten (1980). B) Les fonctions de perméabilité sont estimées avec le modèle de Mualem

    (1976) et van Genuchten (1980) pour des indices des vides de 0,38, 0,42, 0,45 et 0,49 ..... 122

    Figure 6.12 : Modèle 1D avec 60 cm de sable (CCE) sur 300 cm de stérile QIT........................ 123

    Figure 6.13 : Évolution du profil du degré de saturation et de la pression d’eau au cours du temps

    pour une couche de sable de 60 cm avec un indice des vides de 0,38 et une précipitation de

    117 mm en 3600 s. Les résultats après 1 h, 2 h, 1 jour et 14 jours sont présentés. .............. 126

    Figure 6.14 : Évolution du profil du degré de saturation et de la pression d’eau au cours du temps

    pour une couche de sable de 30 cm avec un indice des vides de 0,38 et une précipitation de

    117 mm en 3600 s ................................................................................................................ 127

    Figure 6.15 : Évolution du profil du degré de saturation et de la pression d’eau au cours du temps

    pour une couche de sable de 60 cm avec un indice des vides de 0,49 et une précipitation de

    117 mm en 3600 s ................................................................................................................ 128

    Figure 6.16 : Évolution du profil du degré de saturation et de la pression d’eau au cours du temps

    pour une couche de sable de 30 cm avec un indice des vides de 0,49 et une précipitation de

    117 mm en 3600 s ................................................................................................................ 129

    Figure 6.17 : Quantité d’eau dans les stériles sous l’interface en fonction du volume d’eau appliqué

    (épaisseur de 60 cm) après 14 jours de drainage .................................................................. 131

    Figure 6.18 : Quantité d’eau dans les stériles sous l’interface en fonction du volume d’eau pour une

    précipitation de 1 heure, suivi de 14 jours de drainage (épaisseur de 60 cm et e=0,38) ...... 131

    Figure 6.19 : Profil de la teneur en eau volumique (A) et de la pression d’eau (B) en fonction de la

    précipitation après 14 jours de drainage pour une couche de sable de 60 cm avec un indice des

    vides de 0,38 ......................................................................................................................... 132

    Figure 6.20 : Quantité d’eau en pourcentage de la précipitation infiltrée dans les stériles en fonction

    de l’indice des vides du sable (épaisseur de 60 cm) ............................................................. 133

  • xxiv

    Figure 6.21 : Quantité d’eau infiltrée dans les stériles en fonction du temps pour une CCE avec des

    indices des vides de 0,38; 0,42;0,45 et 0,49 (épaisseur de 60 cm; précipitations de 117 mm en

    3600 s) .................................................................................................................................. 133

    Figure 6.22 : Quantité d’eau infiltrée dans les stériles en fonction de l’épaisseur de la couche de

    sable et des précipitations (A : emin=0,38; B : emax=0,49) .................................................... 134

    Figure A.1 : Comparaison des courbes granulométriques du sable de la couverture ; A) lysimètre

    1, B) lysimètre 2, C) lysimètre 3, D) lysimètre 4, E) lysimètre 5 et F) lysimètre 6 (début) 159

    Figure C.1 : Analyse granulométrique de l’échantillon HSP-A après l’essai Proctor ................. 171

    Figure E.1 : Teneur en eau massique lors du montage des colonnes (A : colonne No.1, B : colonne

    No. 2) .................................................................................................................................... 190

    Figure E.2 : Masse de la colonne No. 2 au cours de l’essai ......................................................... 190

    Figure E.3 : Masse d’eau cumulative à la sortie de la colonne No. 1 .......................................... 191

    Figure E.4 : Masse d’eau cumulative à la sortie de la colonne No. 2 .......................................... 191

    Figure E.5 : Pression enregistrée par les tensiomètres T1, T2, T3, T4 et T6 lors du drainage de la

    colonne No. 1 ....................................................................................................................... 192

    Figure E.6 : Pression enregistrée par les tensiomètres T1, T2, T3, T4 et T6 lors du drainage de la

    colonne No. 2 ....................................................................................................................... 192

    Figure E.7 : Courbes granulométriques au démontage de la colonne No. 1 ................................ 193

    Figure E.8 : Zoom sur les courbes granulométriques après essai de compaction ........................ 194

    Figure E.9 : Courbes granulométriques au démontage de la colonne No. 2 ................................ 195

    Figure E.10 : Zoom sur les courbes granulométriques après essai de compaction ...................... 196

    Figure F.1 : Courbe de rétention d’eau obtenue en cellule de pression (Échantillon HSP-2) et CRE

    estimées avec le modèle MK (Aubertin et al., 2003) ........................................................... 214

    Figure I.1 : Profil du degré de saturation et de succion en fonction de l’élévation pour e=0,38;

    épaisseur de 30 cm, précipitation de 1L ............................................................................... 223

    Figure I.2 : Profil du degré de saturation et de succion en fonction de l’élévation pour e=0,38;

    épaisseur de 30 cm, précipitation de 3L ............................................................................... 223

  • xxv

    Figure I.3 : Profil du degré de saturation et de succion en fonction de l’élévation pour e=0,38;

    épaisseur de 30 cm, précipitation de 5L ............................................................................... 224

    Figure I.4: Profil du degré de saturation et de succion en fonction de l’élévation pour e=0,38;

    épaisseur de 40 cm, précipitation de 1L ............................................................................... 224

    Figure I.5 : Profil du degré de saturation et de succion en fonction de l’élévation pour e=0,38;

    épaisseur de 40 cm, précipitation de 3L ............................................................................... 225

    Figure I.6 : Profil du degré de saturation et de succion en fonction de l’élévation pour e=0,38;

    épaisseur de 40 cm, précipitation de 5L ............................................................................... 225

    Figure I.7 : Profil du degré de saturation et de succion en fonction de l’élévation pour e=0,38;

    épaisseur de 40 cm, précipitation de 7L ............................................................................... 226

    Figure I.8 : Profil du degré de saturation et de succion en fonction de l’élévation pour e=0,38;

    épaisseur de 50 cm, précipitation de 1L ............................................................................... 226

    Figure I.9 : Profil du degré de saturation et de succion en fonction de l’élévation pour e=0,38;

    épaisseur de 50 cm, précipitation de 3L ............................................................................... 227

    Figure I.10 : Profil du degré de saturation et de succion en fonction de l’élévation pour e=0,38;

    épaisseur de 50 cm, précipitation de 5L ............................................................................... 227

    Figure I.11 : Profil du degré de saturation et de succion en fonction de l’élévation pour e=0,38;

    épaisseur de 50 cm, précipitation de 7L ............................................................................... 228

    Figure I.12 : Profil du degré de saturation et de succion en fonction de l’élévation pour e=0,38;

    épaisseur de 60 cm, précipitation de 1L ............................................................................... 228

    Figure I.13 : Profil du degré de saturation et de succion en fonction de l’élévation pour e=0,38;

    épaisseur de 60 cm, précipitation de 3L ............................................................................... 229

    Figure I.14 : Profil du degré de saturation et de succion en fonction de l’élévation pour e=0,38;

    épaisseur de 60 cm, précipitation de 5L ............................................................................... 229

    Figure I.15 : Profil du degré de saturation et de succion en fonction de l’élévation pour e=0,42;

    épaisseur de 60 cm, précipitation de 1L ............................................................................... 230

  • xxvi

    Figure I.16 : Profil du degré de saturation et de succion en fonction de l’élévation pour e=0,42;

    épaisseur de 60 cm, précipitation de 3L ............................................................................... 230

    Figure I.17 : Profil du degré de saturation et de succion en fonction de l’élévation pour e=0,42;

    épaisseur de 60 cm, précipitation de 5L ............................................................................... 231

    Figure I.18 : Profil du degré de saturation et de succion en fonction de l’élévation pour e=0,42;

    épaisseur de 60 cm, précipitation de 7L ............................................................................... 231

    Figure I.19 : Profil du degré de saturation et de succion en fonction de l’élévation pour e=0,45;

    épaisseur de 60 cm, précipitation de 1L ............................................................................... 232

    Figure I.20 : Profil du degré de saturation et de succion en fonction de l’élévation pour e=0,45;

    épaisseur de 60 cm, précipitation de 3L ............................................................................... 232

    Figure I.21 : Profil du degré de saturation et de succion en fonction de l’élévation pour e=0,45;

    épaisseur de 60 cm, précipitation de 5L ............................................................................... 233

    Figure I.22: Profil du degré de saturation et de succion en fonction de l’élévation pour e=0,45;

    épaisseur de 60 cm, précipitation de 7L ............................................................................... 233

    Figure I.23 : Profil du degré de saturation et de succion en fonction de l’élévation pour e=0,49;

    épaisseur de 30 cm, précipitation de 1L ............................................................................... 234

    Figure I.24 : Profil du degré de saturation et de succion en fonction de l’élévation pour e=0,49;

    épaisseur de 30 cm, précipitation de 3L ............................................................................... 234

    Figure I.25 : Profil du degré de saturation et de succion en fonction de l’élévation pour e=0,49;

    épaisseur de 30 cm, précipitation de 5L ............................................................................... 235

    Figure I.26 : Profil du degré de saturation et de succion en fonction de l’élévation pour e=0,49;

    épaisseur de 40 cm, précipitation de 1L ............................................................................... 235

    Figure I.27 : Profil du degré de saturation et de succion en fonction de l’élévation pour e=0,49;

    épaisseur de 40 cm, précipitation de 3L ............................................................................... 236

    Figure I.28 : Profil du degré de saturation et de succion en fonction de l’élévation pour e=0,49;

    épaisseur de 40 cm, précipitation de 5L ............................................................................... 236

  • xxvii

    Figure I.29 : Profil du degré de saturation et de succion en fonction de l’élévation pour e=0,49;

    épaisseur de 40 cm, précipitation de 7L ............................................................................... 237

    Figure I.30 : Profil du degré de saturation et de succion en fonction de l’élévation pour e=0,49;

    épaisseur de 50 cm, précipitation de 1L ............................................................................... 237

    Figure I.31 : Profil du degré de saturation et de succion en fonction de l’élévation pour e=0,49;

    épaisseur de 50 cm, précipitation de 3L ............................................................................... 238

    Figure I.32 : Profil du degré de saturation et de succion en fonction de l’élévation pour e=0,49;

    épaisseur de 50 cm, précipitation de 5L ............................................................................... 238

    Figure I.33 : Profil du degré de saturation et de succion en fonction de l’élévation pour e=0,49;

    épaisseur de 50 cm, précipitation de 7L ............................................................................... 239

    Figure I.34 : Profil du degré de saturation et de succion en fonction de l’élévation pour e=0,49;

    épaisseur de 60 cm, précipitation de 1L ............................................................................... 239

    Figure I.35 : Profil du degré de saturation et de succion en fonction de l’élévation pour e=0,49;

    épaisseur de 60 cm, précipitation de 3L ............................................................................... 240

    Figure I.36 : Profil du degré de saturation et de succion en fonction de l’élévation pour e=0,49;

    épaisseur de 60 cm, précipitation de 5L ............................................................................... 240

    Figure I.37 : Courbe de rétention d’eau en mouillage (CRE wet) estimée avec la méthode de

    Maqsoud et al. (2012) comparée à la CRE en drainage pour un e=0,44 .............................. 241

    Figure I.38 : Courbe de rétention d’eau en mouillage (CRE wet) estimée avec la méthode de

    Maqsoud et al. (2012) comparée à la CRE en drainage pour un e=0,42 .............................. 242

  • xxviii

    LISTE DES SIGLES ET ABRÉVIATIONS (AVEC UNITÉS)

    A Section transversale, perpendiculaire à l’écoulement [L2]

    A* Coefficient fonction de la teneur en eau volumique du modèle de Philip [L·T-1]

    AEV Valeur (ou pression) d’entrée d’air (Air Entry Value) [L]

    a Constante du modèle de Holtan [-]

    ac Coefficient d’adhésion (modèle MK) [-]

    af Valeur approximative de ψa [M·L-1·T-2]

    ain Aire de la burette d’entrée [L2]

    aout Aire de la burette de sortie [L2]

    a* Facteur de forme du modèle MK

    b Paramètre physique du modèle de Green et Ampt [M2·T-1]

    b* Facteur de forme du modèle de Holtan [-]

    C Constante du modèle de Kozeny-Carman [L2·M-1]

    C1 Constante de dimension semi-empirique du modèle de Reynolds et Elrick [-]

    C2 Constante de dimension semi-empirique du modèle de Reynolds et Elrick [-]

    CC Coefficient de courbure [-]

    CCE Couche de contrôle des écoulements

    CEBC Couverture avec effet de barrière capillaire

    CG Constante du modèle de Kozeny-Carman modifié [-]

    C(ψ) Fonction de correction du modèle de Fredlund et Xing [-]

    CRE Courbe de rétention d’eau

    CU Coefficient d’uniformité [-]

    DA Infiltromètre à double anneau

  • xxix

    DDL Down Dip Limit ou longueur de diversion à partir duquel les effets de barrière

    capillaire disparaissent

    DH Diamètre équivalent des grains du modèle MK

    DMA Drainage minier acide

    DNC Drainage neutre contaminé

    Dr Densité relative des grains solides [-]

    DTS Distributed Temperature Sensing

    d Profondeur de l’enfoncement de l’infiltromètre dans le sol [L]

    deq Diamètre équivalent des grains [L]

    dmin Diamètre des grains minimal mesuré [L]

    d10 Diamètre des grains correspondant à 10% passant [L]

    d30 Diamètre des grains correspondant à 30% passant [L]

    d60 Diamètre des grains correspondant à 60% passant [L]

    e Indice des vides [-]

    emin Indice des vides minimal [-]

    FCL Flow control layer

    G Facteur de forme du modèle Bosch et West [-]

    g Constante gravitationnelle (9,81 m2/s) [L·T-2]

    H Charge hydraulique [L]

    Hf Charge effective au front de mouillage [L]

    H0 Charge à la surface du sol [L]

    hco Remontée capillaire équivalente [L]

    I Infiltration cumulée [L]

    IRME Institut de recherche en mines et environnement

    i Taux d’infiltration [L·T-1]

  • xxx

    ic Capacité d’infiltration [L·T-1]

    i0 Infiltration au temps initial [L·T-1]

    is Taux d’infiltration lorsque celui-ci devient constant en fonction du temps [L·T-1]

    KC Modèle prédictif de Kozeny-Carman

    KCM Modèle prédictif Kozeny-Carman modifié

    k Conductivité hydraulique [L·T-1]

    kfs Conductivité hydraulique saturée de terrain [L·T-1]

    ki Conductivité hydraulique du sol à sa teneur en eau initiale [L·T-1]

    kr Conductivité hydraulique relative [-]

    ksat Conductivité hydraulique saturée [L·T-1]

    L Longueur entre deux manomètres [L]

    LD Longueur de déviation [L]

    Lys. Lysimètre

    M Capacité de stockage de l’eau du modèle de Holtan par unité de surface [L]

    M1 Masse de la colonne vide et pièces connexes [M]

    M2 Masse de la colonne vide (et pièces connexes) remplie de sol sec [M]

    Me Masse de la colonne (et pièces connexes) remplie d’eau désaéré uniquement [M]

    MK Modèle Kovács Modifié (ou modified Kovàcs)

    Ms Masse de solides [M]

    Mtot Masse totale de la colonne (sol et eau désaéré) avant l’essai [M]

    m Coefficient de distribution de la taille des pores du modèle de Kovács Modifié [-]

    mf Paramètre de lissage de courbe (relié à la teneur en eau résiduelle et la fonction de

    correction C(ψ) [-]

    mv Paramètre d’ajustement du modèle de van Genuchten [-]

    n Porosité [-]

  • xxxi

    nf Paramètre de lissage qui contrôle la pente au point d’inflexion de la courbe de

    rétention d’eau du modèle de Fredlund et Xing [-]

    nv Paramètre d’ajustement du modèle de van Genuchten [-]

    PNoD Pourcentage de la masse sèche pour un tamis de taille nominale D

    PNod Pourcentage de la masse sèche pour un tamis de taille nominale d

    Q Débit [L3·T-1]

    q Flux de Darcy ou vitesse de Darcy apparente [L3·T-1]

    qs Taux d’infiltration constant dans l’infiltromètre [L·T-1]

    RTFT Rio Tinto Fer et Titane

    r Rayon du cylindre du perméamètre de Guelph [L]

    ra Rayon intérieur de l’infiltromètre [L]

    SA15 Infiltromètre à simple anneau avec un rayon de 15 cm

    SA30 Infiltromètre à simple anneau avec un rayon de 30 cm

    Sa Degré de saturation dû à l’adhésion [-]

    Sc Degré de saturation dû à la capillarité [-]

    SR Couverture de type stockage et relargage

    Sr Degré de saturation [-]

    Ss Surface spécifique des grains solides [L2·M-1]

    s Sorptivité [L·T-1/2]

    t Temps [T]

    tmax Temps maximal [T]

    V Volume de l’échantillon [L3]

    WEV Valeur (ou pression) d’entrée d’eau (Water Entry Valu) [L]

    w Teneur en eau massique [%]

    wopt Teneur en eau massique optimale [%]

  • xxxii

    x Paramètre de tortuosité du modèle [-]

    Z Profondeur [L]

    α Constante empirique du modèle de Kostiakov [-]

    αv Paramètre d’ajustement du modèle de van Genuchten [L-1]

    α* Nombre de sorption (Soil sorptive number) [L-1]

    β Constante empirique du modèle de Kostiakov [-]

    βw Angle de mouillage ou angle de contact entre l’eau et la surface des particules

    solides [º]

    γ Constante empirique du modèle de Horton

    γw Poids volumique de l’eau (9,81 kN/m3) [(M·L·T-2) ·L-3]

    λc Longueur capillaire microscopique estimée selon la texture et la structure du sol

    pour le calcul de la conductivité hydraulique du perméamètre de Guelph [L]

    µw Viscosité dynamique de l’eau (≈ 10-3 Pa·s à 20º C) [M·L-1·T-2]

    ρd Masse volumique sèche [M·L-3]

    ρdmax Masse volumique sèche maximale [M·L-3]

    ρs Masse volumique des grains solides [M·L-3]

    ρw Masse volumique de l’eau (≈ 1000 kg/m3 à 20º C) [M·L-3]

    ψ Succion matricielle [M·L-1·T-2]

    ψa Pression d’entrée d’air [M·L-1·T-2]

    ψn Paramètre de normalisation du modèle de Kovács Modifié [M·L-1·T-2]

    ψr Succion résiduelle [M·L-1·T-2]

    ψ0 Succion à l’état initial (t = 0) [M·L-1·T-2]

    σw Tension de surface de l’eau (0,0073 N/m à 20º C)

    Teneur en eau volumique [L3·L-3]

    r Teneur en eau volumique résiduelle [L3·L-3]

  • xxxiii

    s Teneur en eau volumique à saturation [L3·L-3]

  • xxxiv

    LISTE DES ANNEXES

    Annexe A – Analyses granulométriques ...................................................................................... 153

    Annexe B – Densité relative des grains solides ........................................................................... 168

    Annexe C – Résultats essais de compactage (Proctor modifié) ................................................... 170

    Annexe D – Résultats essais de perméabilité ............................................................................... 172

    Annexe E – Résultats des essais en colonne ................................................................................ 190

    Annexe F – Résultats essais des essais en cellule tempe ............................................................. 212

    Annexe G – Résultats de densité in situ ....................................................................................... 216

    Annexe H – Résultats des essais d’infiltration ............................................................................. 221

    Annexe I – Résultats des analyses numériques ............................................................................ 223

  • 1

    CHAPITRE 1 INTRODUCTION

    1.1 Généralités

    L’industrie minière occupe une place importante dans l’économie du Québec. On comptait en 2015

    27 exploitations souterraines et à ciel ouvert dans la province, sans compter les usines de

    traitements minéralurgiques et les autres installations reliées au secteur minier (Gouvernement du

    Québec, 2016). Cette industrie génère cependant des volumes de rejets importants, dont la gestion

    à court, moyen et long termes peut être complexe et coûteuse.

    Parmi ces rejets, la gestion des roches stériles représente un défi particulier en raison de leur

    granulométrie grossière et très étalée. Les roches stériles sont généralement entreposées en surface

    sous forme d’empilements appelés haldes à stériles. Elles contiennent parfois des minéraux

    sulfureux (tels que la pyrite et la pyrrhotite), qui, au contact avec l’eau et l’oxygène, peuvent

    s’oxyder et générer du drainage minier acide (DMA) (p.ex. Aubertin et al., 2002a, 2002b, 2008;

    Lefèvre et al., 2001). Le DMA est caractérisé par un pH faible (acide) et des concentrations élevées

    en métaux lourds et en sulfates. Les eaux de drainage peuvent aussi sous certaines conditions

    demeurer à des pH proches de la neutralité. C’est le cas en présence de minéraux neutralisants (tels

    que les carbonates) qui peuvent contribuer à neutraliser (ou tamponner) l’acide généré (pour des

    teneurs en sulfures relativement faibles). C’est aussi le cas en présence de sulfures métalliques qui

    ne génèrent pas d’acide par oxydation directe à des pH proches de la neutralité (p. ex. sphalérite,

    chalcopyrite, galène). Les concentrations de certains métaux solubles et mobiles à des pH proches

    de la neutralité (p.ex. As, Sb, Zn, Ni), peuvent malgré tout dépasser les limites permises (Bussière

    et al., 2005; Plante et al, 2010a, 2010b, 2011). Ce phénomène est appelé drainage neutre contaminé

    (DNC).

    Plusieurs cas de DNC ont été observés au Canada et ailleurs dans le monde (Nicholson, 2004; Bay

    et al., 2009). C’est le cas de la mine du Lac Tio, située à 43 km au nord-est de la ville d’Havre-St-

    Pierre (Québec). Il s’agit du plus important gisement d’hémo-ilménite massive au monde, en

    exploitation depuis 1950 (Rio Tinto, 2017). La mine génère deux types de roches stériles : des

    stériles « minéralisés » considérés comme réactifs (hémo-ilménite) et des stériles non ou peu

    minéralisés, dits non réactifs (anorthosite). Des concentrations en nickel dépassant

  • 2

    occasionnellement les critères environnementaux ont été mesurées dans les eaux de lixiviation

    (Bussière et al., 2015).

    Une solution pour limiter la génération de drainage contaminé consiste à réduire l’infiltration d’eau

    dans les haldes à stériles potentiellement génératrices de DMA ou DNC. Une nouvelle méthode

    d’entreposage a ainsi été proposée par la Chaire industrielle CRSNG Polytechnique-UQAT en

    Environnement et gestions des rejets miniers (Aubertin et al., 2002b, 2013). Cette approche repose

    sur l’installation d’une couche de contrôle des écoulements (CCE) au sommet de la halde. Cette

    couche inclinée est constituée d’un matériau plus fin et avec une meilleure capacité de rétention

    d’eau que les stériles sous-jacents, afin de développer un effet de barrière capillaire entre les deux

    matériaux. L’eau des précipitations peut ainsi théoriquement être déviée vers l’extérieur de la

    halde, tout en circulant principalement dans un matériau non réactif. Une CCE peut être installée

    au sommet de chaque banc (et de chaque « couche ») de la halde lors de sa construction ce qui

    permet une gestion intégrée des stériles au cours de leur production.

    Une halde expérimentale a été construite sur le site de la mine du Lac Tio (propriété de Rio Tinto

    Fer et Titane, RTFT) afin d’évaluer l’efficacité de cette méthode à l’échelle d’un banc. La

    caractérisation minéralogique, géochimique et hydrogéologique des stériles de la mine du Lac Tio

    (Pépin, 2009; Intissar, 2009; Plante, 2010a; Lessard, 2011; Peregoedova, 2012; Lévesque, 2015)

    et les simulations numériques de l’écoulement de l’eau dans les haldes (Aubertin et al., 2002b; Fala

    et al., 2002, 2005, 2006; Aubertin, 2013; Broda et al., 2013, 2014; Dawood et al., 2014) ont permis

    d’établir les dimensions et propriétés des matériaux appropriées pour la conception de la halde

    expérimentale. Le cœur de la halde est composé d’hémo-ilménite et son extrémité (en aval de la

    pente) est composée d’anorthosite. Le sol pulvérulent utilisé pour la CCE est un sable prélevé à

    proximité d’Havre-St-Pierre (à environ 43 km du site de la mine). Le sable a été placé directement

    sur les stériles et recouvert d’une couche d’anorthosite concassée. La caractérisation du sable s’est

    avérée nécessaire pour mieux comprendre et concevoir une CCE pour d’autres sites miniers.

    1.2 Objectifs du projet de recherche

    L’objectif principal de ce projet est de caractériser les propriétés hydrogéologiques du sable servant

    de couche de contrôle de l’écoulement (CCE) dans la halde à stériles expérimentale construite sur

    le site de la mine du Lac Tio. Les propriétés du sable servent à évaluer le développement d’un effet

  • 3

    de barrière capillaire entre la couverture et les stériles, et éventuellement le bon fonctionnement de

    la CCE. Les objectifs spécifiques du projet sont :

    Caractériser le sable à partir d’essais au laboratoire (essais de caractérisation normalisés,

    essais en colonnes).

    Caractériser les propriétés hydrogéologiques du sable à l’aide d’essais d’infiltration sur le

    terrain.

    Évaluer l’homogénéité de la CCE sur la halde expérimentale.

    Comparer divers types d’essais d’infiltration (simple anneau, double anneau, perméamètre

    de Guelph).

    Déterminer les propriétés du sable par analyse inverse avec le logiciel Seep/W (Geo-Slope

    International, 2007, 2016).

    Simuler le comportement de la CCE à l’échelle locale (en 1D) sous divers régimes

    d’infiltration.

    1.3 Contenu du mémoire

    Ce mémoire comporte 7 chapitres. Après un chapitre d’introduction, le chapitre 2 présente l’état

    des connaissances sur l’entreposage des roches stériles et leur restauration. Les termes et les

    concepts miniers (stériles, haldes à stérile, drainage contaminé et CEBC), l’écoulement saturé et

    non saturé, ainsi que la théorie de l’infiltration de l’eau dans les sols y sont abordés. Le chapitre 3

    présente la méthodologie et les protocoles expérimentaux des essais réalisés au laboratoire et sur

    le terrain. Les chapitres 4 et 5 sont consacrés aux résultats obtenus au laboratoire et sur le site de

    la halde expérimentale. Le chapitre 6 présente l’interprétation et l’analyse des résultats

    expérimentaux et numériques. Le chapitre 7 résume les résultats de la caractérisation du sable

    réalisée au laboratoire et sur le terrain et présente les conclusions issues de l’analyse de sensibilité

    à partir de simulations numériques et propose quelques recommandations pour les travaux futurs.

    Les détails des résultats des différents essais sont présentés aux annexes A à I.

  • 4

    CHAPITRE 2 REVUE DE LITTÉRATURE

    2.1 Propriétés de base des stériles

    Les roches stériles sont produites lors du processus d’extraction du minerai. Une quantité limitée

    de stériles peut être retournée sous terre pour remblayer les chantiers dans le cas d’une mine

    souterraine (Aubertin et al., 2002a), mais la majorité des stériles est entreposée en surface sous la

    forme d’empilements appelés haldes. En 2011, les haldes au Québec occupaient une superficie

    moyenne d’environ 20 hectares, soit 20 % de la superficie occupée par des rejets miniers (Aubertin

    et al., 2011a). Avec la croissance de l’industrie et la multiplication des opérations à ciel ouvert, le

    volume et la superficie des haldes à stériles tendent à augmenter.

    Les roches stériles sont produites principalement par sautage, ce qui influence directement leurs

    propriétés. Les particules sont généralement plus anguleuses que celle d’un sol naturel. Elles ont

    une granulométrie grossière et très variable. Leur coefficient d’uniformité (CU) est souvent

    supérieur ou égal à 20 (Aubertin et al., 2002b; Gamache-Rochette, 2004; Maknoon, 2016), ce qui

    indique une granulométrie très étalée. La taille des grains peut varier de moins de 1 μm à plus de

    1 m (Martin 2003; Fala et al., 2005). Leur indice des vides (e) et leur porosité (n) en place peuvent

    être relativement élevés. La conductivité hydraulique des roches stériles est influencée par leur

    granulométrie et leurs propriétés en place (Peregoedova, 2012; Maknoon, 2016). Par exemple des

    conductivités hydrauliques de 10-7 cm/s pour des stériles plus argileux à 100 cm/s pour des stériles

    provenant de roches ignées et métamorphiques ont pu être mesurées pour une porosité comprise

    entre 0,35 à 0,40 (Morin et al., 1991). La densité relative des grains solides (Dr ou Gs) des roches

    stériles peut varier de 2,6 à 4,8 ou plus (p. ex. Kesimal et al., 2004; Bruno, 2007).

    2.2 Haldes à stériles

    2.2.1 Caractéristiques de base

    Une halde est un empilement de roches stériles. Ces structures sont souvent de grandes dimensions,

    pouvant aller jusqu’à 300 mètres de hauteur et plus et pouvant contenir plus de 500 millions de

    mètres cubes de stériles (McCarter, 1990). Leur superficie couvre souvent plusieurs dizaines

    d’hectares.