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1 Encadreur Enseignant Monsieur Mohajy ANDRIANTIANA Enseignant Chercheur Université de Toamasina Encadreur Professionnel Monsieur Honoré Chryjosphar ZAFILAZA Chef de service de la Formation – Appui au Secteur Privé Chambre de Commerce et d’Industrie de Toamasina 22 Décembre 2009 UNIVERSITE DE TOAMASINA FACULTE DE DROIT, DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION DEPARTEMENT DE GESTION Mémoire en vue d’obtention du diplôme de Maîtrise ès Sciences de Gestion ETUDE DE FAISABILITE D’UN PROJET DE CREATION D’UNE BOULANGERIE DANS LA COMMUNE RURALE D’ANIVORANO-NORD (District d’Antsiranana II) Présenté et soutenu par Guy Marie Sylviano DJAVOJOTOMBO OPTION : Finances-Comptabilité PROMOTION 2005/2006 Sous la direction de

Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

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Page 1: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

1

Encadreur Enseignant

Monsieur Mohajy ANDRIANTIANA

Enseignant Chercheur

Université de Toamasina

Encadreur Professionnel

Monsieur Honoré Chryjosphar ZAFILAZA

Chef de service de la Formation –

Appui au Secteur Privé

Chambre de Commerce et d’Industrie

de Toamasina

22 Décembre 2009

UNIVERSITE DE TOAMASINA

FACULTE DE DROIT, DES SCIENCES ECONOMIQUES

ET DE GESTION

DEPARTEMENT DE GESTION

Mémoire en vue d’obtention du diplôme

de Maîtrise ès Sciences de Gestion

ETUDE DE FAISABILITE D’UN PROJET DE CREATION

D’UNE BOULANGERIE

DANS LA COMMUNE RURALE D’ANIVORANO-NORD

(District d’Antsiranana II)

Présenté et soutenu par

Guy Marie Sylviano DJAVOJOTOMBO

OPTION : Finances-Comptabilité

PROMOTION 2005/2006

Sous la direction de

Page 2: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

2

SOMMAIRE

REMERCIEMENTS ............................................................................................................................ 3 A TOUS LES MIENS ......................................................................................................................... 4 LISTE DES ABREVIATIONS, DES SIGLES ET ACRONYMES ........................................................ 5 GLOSSAIRE ....................................................................................................................................... 6 INTRODUCTION ................................................................................................................................ 7 CHAPITRE I - LA PRESENTATION DU PROJET ........................................................................... 12

SECTION I - L’APERCU GLOBAL DE LA ZONE D’ETUDE ......................................... 12

SECTION II - L’IDENTIFICATION DU PROJET ........................................................... 21

SECTION III - LES CARACTERISTIQUES DU PROJET ............................................. 23

CHAPITRE II - L’ETUDE DU MARCHE CIBLE ................................................................................ 28 SECTION I - LA DESCRIPTION DU MARCHE ............................................................ 28

SECTION II - L’ANALYSE DE L’OFFRE ET DE LA DEMANDE ................................... 31

SECTION III - L’ANALYSE DE LA CONCURRENCE, LA STRATEGIE ET POLITIQUE

MARKETING À ADAPTER........................................................................................... 36

CHAPITRE III - LA CONDUITE DU PROJET .................................................................................. 44 SECTION I - LE TECHNIQUE DE PRODUCTION ....................................................... 44

SECTION II - LA CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGEE ET LES ASPECTS

QUALITATIFS ET QUANTITATIFS .............................................................................. 52

SECTION III - L’ETUDE ORGANISATIONNELLE ........................................................ 55

CHAPITRE I - LE COUT DES INVESTISSEMENTS ET LE COMPTE DE GESTION .................... 55 SECTION I - LE COUT DES INVESTISSEMENTS ...................................................... 55

SECTION II - LE COMPTE DE GESTION .................................................................... 59

SECTION III - LES AMORTISSEMENTS ET LE REMBOURSEMENT DES DETTES . 64

CHAPITRE II - L’ANALYSE DE RENTABILITE ET L’ETUDE DE FAISABILITE ............................. 75 SECTION I - LE COMPTE DE RESULTAT PAR NATURE .......................................... 75

SECTION II - LE PLAN DE FINANCEMENT ................................................................ 75

SECTION III - LE BILAN PREVISIONNEL ET LES RATIOS DE RENTABILITE .......... 77

CHAPITRE III - L’EVALUATION DU PROJET ................................................................................. 84 SECTION I - L’EVALUATION ECONOMIQUE ............................................................. 84

SECTION II - L’EVALUATION FINANCIERE ............................................................... 84

SECTION III - L’EVALUATION SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE ........................ 93

CONCLUSION GÉNÉRALE ............................................................................................................. 92 BIBLIOGRAPHIQUE ........................................................................................................................ 95 ANNEXES ........................................................................................................................................ 98 LISTE DES TABLEAUX, GRAPHES, SCHEMAS .......................................................................... 100 TABLE DES MATIERES ................................................................................................................ 102

Page 3: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

REMERCIEMENTS

Nous tenons à adresser nos sincères remerciements et notre profonde

reconnaissance à toutes les personnes sans qui ce mémoire de fin d’étude

n’aurait pas été réalisée.

Nos premiers remerciements s’adressent à tous les enseignants de la

Faculté des Sciences Economiques et Droit de Gestion de l’Université de

Toamasina, notamment à ceux du Département de Gestion qui nous ont

fournis des connaissances si précieuses.

Notre gratitude va en particulier à l’endroit de Monsieur Mohajy

ANDRIANTIANA, Chef du Département de Gestion, notre encadreur

enseignant qui a bien voulu nous accompagner dans la réalisation de ce

présent travail malgré ses diverses responsabilités et occupations.

Nous tenons également à remercier Monsieur Honore Chryjosphar

ZAFILAZA , Chef de Service de la Formation Appui au Secteur Privée à la

Chambre de Commerce et d’Industrie de Toamasina, notre encadreur

professionnel, d’avoir sacrifié son temps pour nous aider.

De même, à monsieur Dénie TOLY., Maire de la Commune Rurale

d’Anivorano-nord, qui nous a permis d’effectuer nos enquêtes et interviews

sur le terrain, qu’il trouve ici l’expression de notre profonde gratitude.

Nous ne pouvons pas oublier d’exprimer notre gratitude à nos frères

et sœurs pour leur soutien moral et financier durant nos études et plus

particulièrement pour la réalisation de ce présent mémoire.

Enfin, nous adressons notre sincère reconnaissance à nos amis de

l’université pour leur aide et leur soutien de tous genres à l’accomplissement

de ce mémoire.

Page 4: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

A tous les miens

Page 5: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

LISTE DES ABREVIATIONS, DES SIGLES ET ACRONYMES

AAI : Agencement Aménagement et Installation ABP : Association des Boulangers Professionnels de Madagascar

AFNC : Achat de Fournitures Non Consommables Amts : Amortissement ANS : Achats Non Stockés BNI-CL : BNI Crédit Lyonnais C : Capital CA : Chiffre d’Affaires CAF : Capacité d’Autofinancement CF : Cash – Flow CH.EXP : Charges Exceptionnelles CH.FI : Charges Financières CIN : Carte d’Identité Nationale CNaPS : Caisse Nationale des Prévoyances Sociales DAA : Dotation Aux Amortissements. DRCI : Délai de Récupération des Capitaux Investis E : Emprunt GRH : Gestion de Ressources Humaines I : Investissements INSTAT : Institut National de la Statistique IP : Indice de Profitabilité IRSA : Impôts sur les Revenus Salariaux Assimilés LMT : Long et Moyen Terme MMB : Matériel et Mobilier de Bureau N : Durée OSIE : Organisation Sanitaire Inter Entreprise PIB : Produit Intérieur Brut PME : Petite et Moyenne Entreprise R.A.I : Résultat Avant Impôts RAF : Responsable Administratif et Financier. RAF : Ratio d'Autonomie Financière RAV : Responsable Achat et Vente RC : Rentabilité Commerciale RCI : Rentabilité des Capitaux Investis RDRP : Rentabilité de Rendement Propre RELT : Ratio d'Endettement à Long Terme RFI : Ratio des Financements des Immobilisations t : Taux TRI : Taux de Rentabilité Interne TVA : Taxe sur la Valeur Ajoutée VAN : Valeur Actuelle Nette VO : Valeur d’origine

Page 6: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

GLOSSAIRE

Apprêt : Pér iode de fermentat ion se s i tuant entre le façonnage et la mise

au four .

Détente : Pér iode de repos des pâtons s i tuée ente le d iv isage et le

façonnage ; cet te pér iode se déroule en balancel le.

Couche : Toi le généralement en l in sur laquel le sont p lacés les pâtons

après le façonnage af in d ’y subir la pér iode de l ’apprêt .

Levain : Agent de fermentat ion réal isé avec des levures sauvages sur un

mélange de far ine et d ’eau.

Pousse : Terme employé pour dés igner la fermentat ion panaire. (Le pain

pousse sur les couches)

Gluten : C’est un mélange de proté ines combiné avec de l 'amidon que l 'on

t rouve dans la p lupart des céréales.

Glucide : C’est un carburant t rès subt i l ut i l isable par les organes, le

cerveau et les muscles. La régulat ion des g lucides dans l 'organisme, se

représente sous d if férentes formes. La forme la p lus courante est le

glucose, obtenu à part i r des sucres ou complexe appor té par l ’alimentation.

Page 7: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

INTRODUCTION

Vers le début des années 2000, le Gouvernement malgache a

décidé d ’é laborer le document Stratég ique pour la Réduct ion de la

Pauvreté (DSRP). La f ina l isat ion de ce document a permis à Madagascar

de bénéf ic ier du premier lot du f inancement « In i t ia t ive Pour Pays Très

Endet tes » ou ( IPPTE). Le régime du prés ident RAVALOMANANA Marc

avai t fa i t du MAP (Madagascar Act ion Plan) un out i l pour une mei l leure

vis ib i l i té de la pol i t ique de développement des pet i tes et moyennes

in i t iat ives avec l ’ass istance technique des inst i tut ions d ’appui te l les que

les Chambres de Commerce, et d ’ Industr ie, et les Chambre de Mét iers.

Pour parvenir à appl iquer la nouvel le formule de la pol i t ique de

développement économique, i l faut considérer les fokontany qui sont à la

base de toutes les act iv i tés soc ioéconomiques, et à part i r desquels va

s ’opérer le développement ef fect i f de chaque rég ion.

Para l lè lement aux engagements de l ’Etat à amél iorer la sécur i té

publ ique, la santé, la scolar isat ion et l ’ inf rastructure rout ière, le secteur

pr ivé a adopté comme pr inc ipale miss ion la promot ion de l ’économie de

base des rég ions, la dynamique économique au n iveau local pour

contr ibuer ef f icacement à la cro issance économique, l ’ in tégrat ion à

l ’économie nat ionale en augmentant la capacité de product ion avec la

maîtr ise de nouvel les technologies et des out i ls de gest ion modernes.

Par conséquent, nous avons envisagé de mettre en p lace un projet

de créat ion d ’une boulanger ie qui pourra it contr ibuer au développement

soc io-économique aux n iveaux local et régional. En ef fet , la commune et

également la rég ion DIANA prof i tera ient des retombées de la créat ion de

cet te PME grâce à la créat ion d ’emplo is et aux versements des impôts et

taxes dans la ca isse de l ’Etat .

La commune rura le d ’Anivorano-Nord est vaste et sa populat ion

est const i tuée en grande par t ie une populat ion paysanne, dont la

major i té ne dispose que de t rès fa ib les revenus.

Nous constatons que l ’habitude a l imenta ire de la populat ion de

cet te zone commence à changer. Le r iz ne const i tue p lus la seule denrée

consommée au pet i t déjeuner ; la populat ion consomme des produits de

p lus en p lus var iés comme le manioc, la patate douce. A notre avis, le

pain s ’avère être un é lément de subst i tu t par excel lence surtout pour le

pet i t déjeuner. En ef fet , consommer du pain est p lus prat ique et

1

Page 8: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

économique ; i l suf f i t de fa ire boui l l i r de l ’eau pour préparer du thé et

l ’économie sur les combust ib les (charbon ou bois de chauffe) est t rès

s ignif icat ive. Par a i l leurs, les apports en é léments nutr i t i fs ne sont pas

nég l igeables car le pain cont ient des l ip ides et des g luc ides.

En réal i té, i l n ’existe aucune boulanger ie dans la commune

d ’Anivorano-Nord. Le pain consommé par la populat ion vient de Diégo,

qui se t rouve à 75km. Les consommateurs d ’Anivorano-Nord se

contentent , jusqu’ ic i de la qual i té et la quant i té médiocres et

insuf f isantes de ce pain en provenance de Diégo.

C’est pour ces mêmes ra isons que le projet de créer une

boulanger ie répond exactement aux at tentes de la commune et de la

populat ion. Nous avons donc int i tu lé ce projet « Etude de faisabi l i té

d ’un pro jet de créat ion d’une boulanger ie (PME) dan s le dist r ict

d ’Ants i ranana I I (cas d’Anivorano-Nord) » .

L ’object i f pr inc ipal de ce projet est de sat isfa ire le besoin des

consommateurs de pain dans cet te commune et des zones

environnantes, et de leur of f r i r la qual i té et la quant i té sat isfa isantes.

Ce projet a auss i pour intérêt de contr ibuer au développement du

secteur pr ivé dans ce mi l ieu rura l, où nous pensons mettre en prat ique

les compétences acquises durant nos études univers ita ires.

Pour la co l lecte des données nécessaires à notre t ravai l , nous

avons mené des t ravaux de recherche qui consistent à déterminer les

st ratégies à adopter face au marché, les moyens et les méthodes de

product ion nécessaires à mett re en œuvre pour les réal isat ions.

Nous avons ef fectué un stage prat ique au sein de la boulanger ie

«LE PAIN QUOTIDIEN» s ituée dans le quart ier d ’Ambol imadinika à

Tamatave, dans le but d ’observer et d ’apprendre comment fonct ionne

une boulanger ie af in de bien en assurer la gest ion. Nous avons aussi

mené des enquêtes auprès des épic iers du bourg d ’Anivorano-Nord et

des recherches b ib l iographiques à la b ib l iothèque Universi ta ire de

Toamasina et sur l ’ in ternet .

Pour la réal isat ion, i l convient de poser les s ix quest ions

suivantes:

• De quoi cet te entrepr ise a- t -el le besoin pour démarrer?

• Qui sont les cib les?

• Quels produits sat isfera ient les besoins de la c l ientè le?

• Quel les sont les stratég ies market ing à adopter?

2

Page 9: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

• Comment est la concurrence?

• Quels sont les r isques l iés à l ’act iv i té?

Nous avons répart i notre étude en deux grandes part ies:

La première part ie s ’ int i tu le « APPROCHE GENERALE DU

PROJET », qui comporte t ro is (3) chapit res :

Le premier chapit re est une brève présentat ion du projet ; le second

nous condui t à l ’étude du marché c ib le ; le dern ier porte sur la conduite

du marché.

La deuxième part ie, « L ’ETUDE FINANCIÈRE DU PROJET », est

auss i d iv isée en t rois chapit res. Le premier chapit re étudie les coûts de

l ’ invest issement du projet ; le deuxième chapit re fa i t l ’analyse de la

rentabi l i té et étudie la faisabi l i té , tandis que la dern ière part ie évalue la

potent ia l i té du projet .

3

Page 10: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

PREMIERE PARTIE

INDENTIFICATION DU PROJET

Page 11: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

L ’ implantat ion d ’un pro jet sur une zone donnée nécessite

forcément la connaissance de ce mil ieu. En ef fet , le mi l ieu inf lue sur le

pro jet , non seulement sur sa réal isat ion mais auss i sur son

développement futur . Ains i, la première part ie de ce t ravai l se d iv ise en

t ro is chapit res, dont le premier est consacré à la présentat ion du pro jet ;

le deuxième à l ’é tude du marché, et enf in le t ro is ième met en valeur les

caractér ist iques du pro jet .

4

Page 12: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

CHAPITRE I - LA PRESENTATION DU PROJET

Dans ce chapit re, nous a l lons avoir un aperçu g lobal de la zone

d ’étude, l ’ ident i f icat ion du projet et enf in la conduite du projet .

SECTION I - L’APERCU GLOBAL DE LA ZONE D’ETUDE

§1 - La délimitation de lieu d’implantation

La commune d ’Anivorano-nord se s i tue au nord de Madagascar,

dans la région DIANA (cf carte 1) ; el le est desservie par la Route

Nat ionale n°6 qui re l ie Antananar ivo au chef l ieu d e la rég ion DIANA,

Ants iranana. Sa superf ic ie est de 710 km 2

Le chef l ieu de la commune, Anivorano-Nord, est d istant de 75km

d’Ants iranana. La dénominat ion « Anivorano » vient de sa local isat ion

phys ique et géographique : e l le est ceinturée par p lus ieurs cours d ’eau

dont Beamalona au nord-ouest et au sud, I rodo au sud et à l ’est et

Anta ignan’Anivorano au nord-ouest et à l ’est .

Les communes l imi t rophes d ’Anivorano- Nord sont :

⇒ A l ’est , la commune rura le d ’Ankarongana et Maromokotra;

⇒ A l ’ouest , la commune rurale de Bobasakoa et Mosorolava;

⇒ Au nord, la commune rura le d ’Antsalaka et d ’Antsakoabe;

⇒ Au sud, la commune rura le de Mar ivorahona.

5

Page 13: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

Chef lieu de région

Chef lieu de district

RN 6

Zone d’étude

Carte 1 – Localisation de la Commune Rurale d’Anivorano-Nord

N

La Commune Rurale d’Anivorano-Nord à Madagascar

Océan Indien

Antananarivo

Zone d’étude

DIANA

SAVA

ANTSIRANANA

Nosy Be

Ambanja

Ambilobe

Sambava

Anivorano-Nord

La Commune Rurale d’Anivorano-Nord dans la Région DIANA

Source : PCD d’Anivorano-nord, 2004

6

Page 14: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

Mosorolava

Carte 2 - La Commune Rurale d’Anivorano-Nord

N

Source : PCD d’Anivorano-nord, 2004

0 8 Km Echelle

Cours d’eau

Route Nationale numéro 6

Chef lieu de fokontany

Chef lieu de la Commune

Forêt

Piste secondaire

Morafeno Scama

Ampandrana

Antsoha

Marovato Scama

Beanamalaho

Ambery

Ambalafary Scama Mahatsinjo

Andrevokely

Mahavanona

Mahatsara

Anivorano-Nord

Andrafiabe

Amparihy

Marotaolana

Lac sacré Antagnavo

Ampasimbengy

Ambondromifehy

Besaboba

Beamalona

Tegnan’Ambery

Tegnan’Anivorano

Irodo

RN6 Vers Antsiranana

RN 6 Vers Antananarivo

Maromokotra

Ankarongana

Besaboba

Antsalaka Antsakoabe

Marivorahona

Fokontany limitrophes

7

Page 15: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

§2 - Le c l imat

Le c l imat d ’Anivorano est un c l imat t ropica l sec d ’a l t i tude. La

température est relat ivement é levée, avec une moyenne annuel le de

26°c. Les mois de janvier et févr ier sont les mois les p lus chauds, avec

des valeurs respect ives de 25°c et 28°c. Le mois de ju i l let marque le

début de la sa ison f raîche. C’est durant cet te pér iode qu’on enregistre

les températures min imales, qui peuvent descendre jusqu’en dessous de

19°c. Pendant cet te pér iode, la température nocturn e est f ra îche,

souvent aux environs de 10°. Cette re lat ive f raîche ur est due à la

s i tuat ion de la commune qui joue un rô le déterminant, puisque la zone

étudiée se t rouve sur une a lt i tude de 440 m.

Concernant la p luviométr ie, Anivorano-Nord est soumise à un

régime caractér isé par des préc ip i ta t ions moyennes annuel les de

1226mm concentrées sur seulement 127 jours. Les fortes p luviométr ies

in terviennent entre les mois de décembre et mars. C’est auss i durant

cet te pér iode que surviennent les intempér ies (cyc lones).

Par contre, la sa ison sèche, beaucoup p lus longue de ju in à

novembre est accompagnée de l ’a l izé d i t varatraza caractér isé par sa

pers istance et sa re lat ive vio lence.

§3 - La structure démographique de la population

Pour l ’étude du développement soc io-économique d ’un mi l ieu

déterminé et notamment en vue de la mise en p lace d ’un projet , la

connaissance de la populat ion et de son évolut ion est t rès importante.

En ef fet , e l le permet de s i tuer et de re lever les problèmes de cet te

local i té tant au n iveau économique que soc ia l et de fa i re en

conséquence des prévis ions.

A - L’origine du peuplement

Selon les informat ions recuei l l ies par la technique de l ’ interview

non d i rect ive ou par la technique de focus groupes, Anivorano-Nord,

chef - l ieu de la commune a fondé ses bases durant les années 1900.

Un premier v i l lage Ambodimangabe aura i t été fondé par les Makoa

vers le XIX è m e s iècle. Après le passage d ’une for te inondat ion (vers

1907), les vi l lageois se sera ient déplacés vers un autre endroit p lus au

sud. Ains i, un deuxième vi l lage nommé Andemby aurai t é té créé. Ce

8

Page 16: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

vi l lage a const i tué le point de départ de d ’occupat ion de l ’espace par la

communauté. Des vagues de migrat ions successives ont eu l ieu à savoir

des Antemoro, Bets i leo, Ts imihety, Anjoaty.

Les Antakarana dominent la populat ion d ’Anivorano-Nord.

Actuel lement, i ls représentent les 22% de la populat ion rés idente. Les

autres ethnies sont const i tuées par les Bets imisaraka (16,4%), su iv is par

les Mer ina (15,4%), les Sakalava (9,8%), les Ts imihety (8,4%). Les

autres ethnies, Antemoro, Antandroy et Bets i leo sont minor i ta ires. I l faut

auss i s ignaler la présence d ’Arabes et Chinois qui exercent

essent ie l lement le mét ier de commerçants.

B - Une population concentrée le long de la RN 6

Tableau I – La population dans la commune d’Anivorano-Nord

Fokontany Nombre d’habitants %

1 Anivorano -Nord 4353 24

2 Ambalafary Scama 688 4

3 Ambery 585 3

4 Ambondromifehy 2415 13

5 Ampandrana 880 5

6 Amparihy 690 4

7 Ampasimbengy 798 4

8 Andrafiabe 792 4

9 Andrevokely 346 2

10 Antsoha 1031 6

11 Beanamalao 669 4

12 Mahatsara 1455 8

13 Mahatsinjo 441 2

14 Mahavanona 295 2

15 Marotaolana 747 4

16 Marovato Ivanga 435 2

17 Marovato Scama 1144 6

18 Morafeno Scama 683 4

Total 18447 100

Source : PCD d’Anivorano-Nord, 2004

9

Page 17: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

Morafeno

Ampandrana

Antsoha

Marovato Scama

Beanamalaho

Ambery

Ambalafary Scama Mahatsinjo

Andrevokely

Mahavanona

Mahatsara

Anivorano-Nord

Andrafiabe

Amparihy

Marotaolana

Ampasimbengy

Ambondromifehy

Carte 3 – Répartition de la population dans la commune d’Anivorano-Nord

N

Source : PCD d’Anivorano-Nord, 2004

0 8 Km

Echelle

Vers Antsiranana

Sadjoavato

Antsakoabe

Piste

300 750 2450 4500 habitants

RN 6

Vers Antananarivo

10

Page 18: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

Comme le tableau I I et la carte 3 le montrent , la populat ion de la

Commune Rurale d ’Anivorano-Nord se repart i t dans 18 fokontany.

L ’ef fect i f de la populat ion est var iable d ’un fokontany à l ’autre.

Le chef l ieu de commune concentre à e l le seule 24% soit près du

quart de la populat ion de la commune. Ce phénomène est normal, car

comme partout les chefs l ieux drainent toujours la major i té de la

populat ion en ra ison des d iverses act iv i tés économiques et soc ia les

(commerces, services, éducat ion, santé, . . ) qui s ’y développent.

Après Anivorano, Ambondromifehy est le second bourg de part sa

populat ion. L ’explo i tat ion de saphir dans la pér iphér ie de la Réserve

Nature l le de l ’Ankarana a at t i ré une populat ion t rès importante d’or ig ine

ethnique d iverse.

D’une manière générale, l ’axe RN6 const i tue une zone de

concentrat ion humaine : la vo ie de communicat ion joue un facteur

déterminant dans la mesure où e l le const i tue une opportunité pour

d iverses act iv i tés économiques.

Du point de vue de la densité, la Commune Rurale d ’Anivorano-

Nord, avec sa superf ic ie de 710 Km ² a une densité moyenne de 30

habitants par km2 .

Cependant, cet te moyenne cache des inégal i tés. I l est évident que

le long de la RN6 la densité de la populat ion est p lus importante et peut

at te indre 50 habitants au k i lomètre carré. Ceci concerne les fokontany

d ’Anivorano-Nord, Ambondromifehy, Mahatsara et Sadjoavato. Par

contre, p lus on s ’e lo igne de la RN6, plus les densités sont fa ib les. La

densité tourne autour de 15 habitants au k i lomètre carré.

C - L’évolut ion de la populat ion

La populat ion de la commune d ’Anivorano-Nord n ’a cessé de

s ’accroît re (cf . tab leau 1). En ef fet , e l le est passée de 19 056 habitants

en 2005 à 21 005 habitants en 2008. La cro issance moyenne annuel le

est de 2,31%. Ce taux est infér ieur à la moyenne nat ionale mais la

moyenne de 650 naissances par an est non négl igeable.

11

Page 19: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

Tableau II - L’évolution de la population de 2005 à 2008

Année 2005 2006 2007 2008

Nombres d’habitants 19 056 19 685 20 334 21 005

Source : Enquête personne l le , septembre 2008

La populat ion d ’Anivorano-Nord est jeune. En ef fet , la t ranche

d ’âges de moins de 15 ans représente 53% de la populat ion tota le. La

populat ion act ive regroupant les personnes qui ont 15 à 60 ans const i tue

les 38,29% de la populat ion tota le. Par contre, les personnes âgées sont

minor i ta ires, puisqu’ i ls ne const i tuent que le 8,71% de la populat ion.

§4 - Les activi tés économiques et socia les de la co mmune

Les act iv i tés économiques de la commune sont basées sur

l ’agr icu lture. Les act iv i tés commerc ia les se développent prof i tant la

cro issance du bourg et de quelques potent ia l i tés. I l en est de même pour

les act iv i tés soc ia les de base.

A – L’agr icul ture et l ’é levage

Les cultures prat iquées dans la commune sont , pr inc ipalement le

r iz, le maïs, le manioc, le har icot , la tomate. La product ion de r iz est

essent ie l lement dest inée à la consommat ion fami l ia le. Les produits des

autres cultures sont consommés mais i ls sont surtout vendus pour servir

de source de revenu dans certa ins ménages.

En ra ison du respect des interd its sur le porc et la chèvre, c ’est

l ’é levage bovin qui prédomine.

B – Les services sociaux et sani taires

Les fokontany de la commune d ’Anivorano-Nord sont dotés

d ’ inst i tut ions scola ires de base (EF1). Par contre, c ’est au chef l ieu de la

commune qu’ i l y a deux CEG dont un est publ ic . Le second appart ient à

la communauté cathol ique. Un lycée vient d ’ouvr ir ses portes.

Désormais, les jeunes ne seront p lus contra ints d ’a l ler à Ants iranana

pour le second cyc le de leur scolar i té.

12

Page 20: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

L’existence de te l les inf rast ructures favor ise une migrat ion

temporaire de jeunes et parfo is de fami l les à Anivorano.

Anivorano-Nord est possède un Centre de Santé de Base de

n iveau I I dont une matern ité où viennent se soigner les malades de la

commune.

C- Les infrastructures routières et commercia les

a) Des routes en mauvais état

La RN 6 est la seule route goudronnée de la commune. El le

const i tue l ’ép ine dorsale de la commune en tant que voie de

communicat ion en entre le Nord de Madagascar et le reste de l ’ î le.

Malheureusement, cet te route constru i te i l y a p lus ieurs décennies se

t rouve en mauvais état et ne reçoit aucun entret ien. Les routes qui

re l ient le chef l ieu de la commune aux autres vi l lages sont des p istes

dont la p lupart sont imprat icables durant la sa ison des p lu ies et

d i f f ic i lement prat icables le reste de l ’année. De nombreux vi l lages sont

donc dif f ic i lement accessib les. C’est d ’a i l leurs pour cet te ra ison que

nous nous sommes l imité aux vi l lages s i tués le long de la RN 6 pour

notre étude de fa isabi l i té.

b) Un marché potentie l

A Anivorano-Nord, on t rouve des dokany , magasins vendant toute

sorte de marchandises tenus par des commerçants chinois ou arabes.

Le jour de marché hebdomadaire, le mardi, est l ’occasion pour les

paysans de venir en « vi l le » pour écouler leurs produits agr ico les. Le

marché du mardi est un l ieu d ’échange important car des marchands ou

acheteurs venant d ’Ambi lobe et d ’Ants i ranana le f réquentent . I l fa i t

l ’objet de nombreuses animat ions te l les que bals, moraingy Ce marché

qui at t i re une masse importante de personnes const i tue un marché

potent ie l pour notre projet , Anivorano-Nord est un gros bourg de 4453

habitants qui renferme divers services.

13

Page 21: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

§5 - L’analyse de l ’environnement économique

A - La déf in i t ion de l ’environnement

« L ’environnement d ’une entrepr ise est à la fois sa force

d ’approvis ionnement en ressources, son débouché pour sa product ion et

une matr ice soc iocul ture l le qui impose certa ins modes de conduite. »1.

Pour son bon fonct ionnement, le projet ne peut se passer de son

propre environnement. Aussi, l ’analyse de son fonct ionnement in terne et

externe s ’avère-t -e l le nécessaire dans le but de mieux s’adapter à la

réal i té du marché et au secteur d ’act iv i tés.

B - L’environnement économique

L’environnement économique actuel de Madagascar se manifeste

par une grande dépréc iat ion du pouvoir d ’achat de la populat ion et une

hausse catastrophique des pr ix des produits de première nécessité. Par

mesure, i l nous faut une stratég ie, une gest ion adéquate et f iab le pour le

bon fonct ionnement du projet . I l faut jong ler sur le coût et le pr ix de

vente avec la percept ion de revenus dans le temps (vente échelonnée)

et ajuster le vo lume g lobal de la vente en fonct ion des besoins af in de

se prémunir contre tout r isque de déf ic i t budgétai re.

SECTION II - L’IDENTIFICATION DU PROJET

Un projet est une act ion p lanif iée comprenant des act iv i tés

coordonnées et indépendantes conçues pour at te indre certa ins object i fs

spécif iques dans une pér iode l imitée et avec un budget déterminé.

§1 - La boulangerie et son cadre insti tut ionnel

Selon le d ic t ionnaire Larousse « la boulanger ie se déf in i t par la

fabr icat ion ou le commerce du pain, c ’est aussi un l ieu où s ’ef fectue la

vente du pain »2

Le boulanger se décr i t comme la personne qui fabr ique le pain et

qui en fa i t le commerce.

L ’act iv i té de boulanger ie est pr inc ipalement sous la tute l le du

Min is tère du Commerce.

1 , Julien VELONTRASINA Droit de société 2ème année Gestion, Université de Toamasina, 2004. 2 Dictionnaire Larousse 2008, 60 000 mots, P 48.

14

Page 22: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

Actuel lement, i l a été recensé environs 170 boulanger ies à t ravers

Madagascar, dont p lus de la moit ié à Antananar ivo.

I l existe une associat ion des boulangers dénommés « Associat ion

des Boulangers Profess ionnels de Madagascar- ABP » regroupant les

profess ionnels du mét ier à t ravers toute l ’ î le .

A - Les règles du métier du boulanger

Des règ les doivent être respectées dans la mise en p lace d ’une

unité de boulanger ie. Les étapes et les di f férentes règles à suivre sont :

⇒⇒⇒⇒ l ’aménagement

Les locaux doivent comporter au min imum :

- une sal le de préparat ion en communicat ion d irecte avec le fourn i l ;

- une sal le de stockage des mat ières premières ;

- un équipement sani ta ire.

⇒⇒⇒⇒ L’hyg iène et la sécur i té

-Les boulangers doivent nature l lement évi ter la product ion de

substances toxiques, noc ives à la santé, dues à des microbes.

- Les mains doivent être propres et les ong les coupées,

- I l est interd it de fumer.

- I l faut ut i l iser des fosses scept iques.

⇒⇒⇒⇒ Protect ion de l ’environnement

- at ténuer l ’émiss ion de nuisance sonore ;

B - L’his torique du pain

Le mot pain est réservé exc lusivement aux produits de pâte

obtenus après mélange de la far ine de b lé, de l ’eau, du sel , d ’agent de

fermentat ion ( levure) et éventuel lement avec d ’amél iorant . I l ser t de

nourr i ture pour l ’homme et peut accompagner tous les mets de tous

goûts. Le pain compte parmi les p lus anciens produits a l imenta ires

é laborés à base de far ine.

C’est au Moyen Âge que la boulanger ie pr i t toute son ampleur,

avec la créat ion de d ivers types de pain. La consommat ion du pain b lanc

éta i t réservée aux nant is, ce l le du pain noir aux pauvres. Jusqu’à la f in

15

Page 23: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

du XIXe s ièc le (avènement de la machine), le pain étai t préparé à

domic i le et généralement cu it dans des fours communs. Aujourd ’hui, les

boulangers t ravai l lent avec des pét r ins mécaniques, des t ransporteurs à

bande, des fours à cuisson automat ique.

C - La présentation de pain

Le pain peut se présenter sous p lus ieurs formes : la p lus f réquente

à Madagascar est ce l le du pain bâtard d ’environ 35cm de long, obtenu à

part i r de la pâte crue de 160g.

D - Les apports nutr i t ionnels

Le pain apporte à l ’organisme :

⇒ 50% de son poids en g luc ide ;

⇒ 0 .8% en l ip ides ;

⇒ 7 .2% en proté ine ;

⇒ 0 .8% en sels minéral ;

⇒ 41.2% en eau.

C’est un a l iment pauvre en l ip ide mais t rès énergét ique, et peut

remplacer le r iz au pet i t déjeuner.

SECTION III - LES CARACTERISTIQUES DU PROJET

§1 - Le but et l ’objecti f du projet

A- Le but

En tant qu’entrepr ise à but lucrat i f , c ’est -à-d ire, basée sur la

cro issance du chif f re d ’af faires en vue d ’accroît re les invest issements

dans la f i l ière, vu la rentabi l i té du projet , nous tenterons d ’accaparer la

p lus grande part du marché et étendrons notre act iv i té.

B - L’object i f

Notre object i f est de sat isfa ire la c l ientè le en amél iorant la qual i té

du pain sur le marché. Avec une concurrence saine, nous pourrons

é l iminer tous les autres produits de boulanger ie d ist r ibués dans la

commune en provenance d ’Ants i ranana.

16

Page 24: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

C - Les intérêts du projet

L’ implantat ion de la boulanger ie à Anivorano-nord présente des

in térêts pr inc ipaux :

⇒ Pour les c l ients : la sat isfact ion grâce à un produit de qual i té

et d isponib le en quant i té et beaucoup de déla i d ’at tente ;

⇒ Pour les fourn isseurs : accroît re le vo lume de leur vente, et

leurs chif f res d ’af fa ires ;

⇒ Au n iveau communal : d irectement, accro issement des

redevances versées à la commune ; ind irectement, sur le

p lan soc ia l , créat ion d ’emplo is pour des jeunes quart ier et

lu t te contre le chômage et la dél inquance.

⇒ Au n iveau nat ional : accro issement des dro its, des taxes et

impôts comme la TVA, l ’ IRSA, l ’ IBS versés dans la ca isse de

l ’Etat .

§2- Les act ivi tés du projet

Le projet envisagé est la créat ion d’une boulanger ie. L ’act ion

pr inc ipale consiste en la product ion journal ière de pain et les act iv i tés

secondaires sont :

⇒ L ’approvis ionnement en mat ières premières comme la far ine

et les intrants pour assurer le cyc le normal d ’explo i tat ion;

⇒ La d ist r ibut ion des produits f in is ; les condit ions de

d ist r ibut ion dépendant de l ’accord de vente entre le

boulanger et les c l ients. Concernant la d ist r ibut ion dans les

vi l lages environnants, c ’est le chauffeur- l ivreur qui en est le

responsable,

⇒ La vente sur p lace comme dans toutes boulanger ies : un

magasin de vente di recte aux consommateurs est à insta l ler

dans l ’enceinte de l ’us ine.

§3 - Le contexte jur id ique

A Madagascar, les créateurs d ’entrepr ise ont le choix de créer

sous l ’une des t ro is formes de caractères jur id iques suivantes, à savoir :

⇒ La soc iété Anonyme (S.A.)

⇒ La soc iété Indiv iduelle .

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Page 25: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

⇒ La soc iété à Responsabi l i té L imi tée (SARL).

Le présent projet ayant pour objet la mise en p lace d ’une

boulanger ie dénommée « KARIBO MÖFO », a chois i pour son caractère

jur id ique : « La soc iété ind iv iduel le ».

Statut juridique :

Dénominat ion soc ia le : KARIBO MOFO

Forme jur id ique : Entrepr ise ind iv iduel le

Capita l soc ia l : 189 339 700 Ar iary

Siège soc ia l : Anivorano-Nord

I l n ’est pas d if f ic i le de const i tuer une entrepr ise à statut indiv iduel

et c ’est d ’a i l leurs la ra ison de notre choix, sans compter les quelques

avantages dans la gest ion que nous pouvons en t i rer :

⇒ La l iberté sur la gest ion de l ’ent repr ise ;

⇒ La l iberté sur la pr ise de décis ion.

En outre, toute personne physique ou morale dés irant exercer une

act iv i té économique à Madagascar doit se formal iser selon la lo i de

créat ion d ’entrepr ise de dro its malgaches ayant un s iège et un système

de gest ion et de comptabi l i té déc larés.

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Page 26: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

Tableau III - Les documents nécessaires à la constitution d’un e entreprise

individuelle

DOCUMENTS NECESSAIRES DOCUMENTS RECUS 1- Enregistrement, déclaration et détermination de la taxe professionnelle par anticipation . - certificat de résidence du propriétaire - CIN du propriétaire. - Certificat d’occupation.

2 - Paiement de taxe professionnelle par anticipation. - Déclaration de la TPA visée. - Certificat de résidence

- Quittance de paiement de taxe professionnelle.

4. Immatriculation Fiscale - Numéro statistique - Fiche d’identification fiscale remplie

- Attestation d’immatriculation fiscale. - NIF

5 - Délivrance de la carte professionnelle - carte statistique - NIF - Quittance de paiement de la TPA.

- Carte professionnelle.

6-Immatriculation au registre du commerce - Formulaire A1 à remplir en 3 exemplaires - Attestation de non condamnation signée par le propriétaire - Photocopie de la CIN - Carte professionnelle - Pièces justificatives de la situation matrimoniale du propriétaire (acte de mariage/de divorce /de veuve) - Jouissance du local

- N° d’immatriculation au RCS - Quittance de paiement de droit k bis et procès verbal.

7-Avis de publication - Nom du propriétaire. - Dénomination. - Siège social : - Objet : - N°RCS - N° statistique - NIF

- Facture de l’avis de publication. - Publication d’annonce légale de création.

8-Autorisation d’ouverture « région »

Source : Guide de la création d’entreprise, octobre 2009.

Ce tableau résume les étapes à entreprendre pour assurer le côté

administrat i f du projet de créat ion de notre unité de product ion et de

vente de pain. Car la créat ion d ’une entrepr ise ne s ’ improvise pas, le

profess ionnal isme est de r igueur.

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Page 27: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

CHAPITRE II - L’ETUDE DU MARCHE CIBLE

« L ’étude de marché est , ic i , l ’ensemble de méthodes et de

techniques permettant de recuei l l i r toutes les informat ions qual i tat ives et

quant i tat ives concernant le marché »3

Le présent chapit re est axé sur l ’examen des t ro is sect ions qui

revêtent une importance capita le. Tout d ’abord, i l fa i t une descr ipt ion du

marché ; ensuite, i l ef fectue une analyse de l ’of f re et de la demande ;

enf in, le chapit re se termine par l ’analyse de la concurrence, la st ratégie

et la pol i t ique market ing à adopter

SECTION I - LA DESCRIPTION DU MARCHE

Par déf in i t ion, « le marché est le l ieu ou le moyen de rencontre

entre l ’of f re et la demande d ’un b ien (ou d ’un ensemble de b iens) et /où

se déterminent le pr ix de cess ion et les quant i tés échangées»4.

L ’express ion « passer un marché » ind ique que le marché est auss i un

contrat comportant « vente et achat » de b iens ou de services.

§1- Les structures du marché

On peut c lass if ier les marchés à part i r du nombre de vendeurs et

d ’acheteurs présents sur les l ieux d’échange. I l est a lors poss ible

d ’at t r ibuer des noms part icu l iers à certa ines si tuat ions que l ’on peut

fac i lement observer dans la v ie économique.

A - Le monopole et l ’ol igopole

« La not ion du monopole se t raduit par la présence d ’un seul

vendeur qui d ispose à lu i seul, d ’un certa in produit sur le marché »5. Une

entrepr ise qui est seule sur le marché peut, sans aucune contra inte,

f ixer e l le-même ses pr ix. Le monopole peut être b i latéra l s i les échanges

s ’ef fectuent avec un seul acheteur.

3 Roger Martial, Cours Marketing en 3ème année en Commerce/G.E.A.I, Université de Toamasina, 2006. 4 R.Leurion, M.Scaramuzza, Economie, FOUCHER, Paris, 1993,P 27 5 Mohajy ANDRIANTIANA, Environnement Economique d’Entreprise 2 éme année gestion, Université de Toamasina, 2007.

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Page 28: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

On se t rouve en si tuat ion d'o l igopole lorsque p lus ieurs vendeurs

se partagent un marché. Chaque vendeur peut inf luencer le pr ix et

déc ider, tout en tenant compte de l ’at t i tude des autres.

B - Les typologies du marché

Tableau IV - Les types du marché

Source : Cours Environnement Economique d’Entreprise, troisième année gestion, année 2007

§2 - La présentation du marché c ible

Une c ib le représente le segment du marché auprès duquel

l ’entrepr ise veut vendre son produit . Choisi r une c ible, c ’est déterminer

le segment ou le type de c l ientè le que l ’entrepr ise veut at te indre et la

catégor ie de publ ic qui sera it suscept ib le de s ’ intéresser par ses act ions

de promot ion commerc ia le.

Etudier un marché consiste à ident i f ier les agents et les produits

de ce marché, et connaît re les genres de re lat ions existant entre les

d i f férents acteurs.

Offre

Demande Une seule entreprise Quelques entreprises Nombreuse

entreprises

Un seul acheteur Monopole bilatéral - Monopsone

Quelques Monopole imparfait Oligopole bilatéral Oligopsone

Nombreux acheteurs Monopole Oligopole Concurrence

21

Page 29: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

Morafeno Scama

Ampandrana

Antsoha

Marovato Scama

Beanamalaho

Ambery

Ambalafary Scama Mahatsinjo

Andrevokely

Mahavanona

Mahatsara

Anivorano-Nord

Andrafiabe

Amparihy

Marotaolana

Ampasimbengy

Ambondromifehy

Carte 3 - Le marché cible N

Vers Antsiranana

Sadjoavato

Antsakoabe

Route Nationale numéro 6

Chef-lieu de fokontany

Chef-lieu de la Commune Piste secondaire

Limite de la zone de livraison

Fokontany concernés par la livraison 0 8 Km

Echelle

Source : PCD d’Anivorano-nord, 2004

22

Page 30: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

Notre projet dét iendra it un marché potent ie l lement assez

important . Les vi l lages re l iés par l ’axe RN6 dans la commune rura le

d ’Anivorano-Nord sont les c ib les du projet . Ces fokontany sont :

Beanamalaho, Ambalafary Scama, Anivorano-Nord, Marotaolana ;

Ambondromifehy, Mahatsara. Mais le marché ne se l imite pas à la

commune ; i l peut s ’étendre au-delà de la zone communale, jusqu’aux

fokontany d ’Antsakoabe et Sadjoavato au nord. A noter que le moyen de

l ivra ison dans ces fokontany c ib les est assuré par une voiture, moyen de

t ransport rapide.

Par contre, les fokontany qui sont assez é loignés, dépourvus

d ’ inf rastructures rout ières adéquates, ne seront at te ints que lors des

jours des marchés lorsqu’ i ls v iennent en « vi l le ».

A - L’opportuni té du marché

La boulanger ie que nous pensons mettre en p lace à Anivorano-

Nord est la première unité de product ion implantée dans la commune.

Unique sur le marché, on peut donc di re qu’e l le aura it une opportunité

spécif iquement incomparable à gérer ce marché du pain.

B - La si tuation actuel le du marché

Actuel lement, notre projet est en s i tuat ion de « monopole »,

puisque nous ser ions seuls sur le marché. Néanmoins, nous ne pourr ions

pas f ixer nous-mêmes nos pr ix car i l revient à l ’ABP de les déterminer.

SECTION II - L’ANALYSE DE L’OFFRE ET DE LA DEMANDE

Cette sect ion étudie la s i tuat ion de l ’of f re, la connaissance du

c l ient c ible et le produit demandé.

§1 - L’analyse de l ’of f re

L’of f re est const i tuée par la présentat ion des produi ts qui

pourra ient sat isfa ire les besoins ou les désirs des c l ients. En ef fet ,

l ’of f re devra it séduire la demande. Cet te étude nous permet de connaît re

la demande qui existe sur ce marché, a insi que la qual i té et la quant i té

du produit à mettre sur le marché.

23

Page 31: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

A - Le produi t à of fr i r

Le tableau c i-dessous nous montre les produits à écouler sur le

marché.

Tableau V - L’offre sur le marché

Produits Unités P.U (en Ar) Montant

Baguettes de pain. 2 880 350 1 008 000

Total 1 008 000

Source : Notre propre calcul - Novembre 2008.

D’après ce tableau nous constatons que l ’of f re journal ière actuel le

est de Ar 1 008 000.

B - La cl ientèle

El le est const i tuée par des c ib les pr imaires a ins i que des c ib les

secondaires.

Les cibles primaires

Les c ib les pr imaires sont const i tuées par les commerçants

d ’Anivorano-Nord et des vi l lages si tués sur la RN6.

Les cibles secondaires

Les c ib les secondaires sont les ménages : les pr inc ipaux

consommateurs de notre pain.

§2 - L’analyse de la demande

Par déf in i t ion, « la demande du marché re lat ive à un produit est le

vo lume tota l qui sera it acheté par une catégor ie de c l ientè le donnée,

dans un secteur géographique donné, au cours d ’une pér iode donnée,

dans des condit ions d ’environnement données et en réponse à un

programme market ing donné »6

6 Philip KOTLER, le Marketing, la mise en pratique de décision, New Jersey, USA, 1974, P 26.

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Page 32: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

A - Les besoins des consommateurs

Actuel lement, la demande en pain dans la commune d ’Anivorano-

Nord ne cesse d ’augmenter en ra ison du changement de comportement

a l imenta ire des habi tants, de l ’accro issement de la populat ion et de la

hausse du pr ix du r iz.

Les consommateurs étant toujours t rès exigeants, leurs besoins

sont évalués par t rois mesures :

⇒ La qual i té .

La première at tent ion des consommateurs est de chois ir du bon

pain.

Les consommateurs cherchent le pain le p lus f ra is , et le choissent

se lon son goût, d ’où le respect de la qual i té du pain qui est t rès

important aux yeux des consommateurs.

⇒ La quant i té

La quant i té dont on par le ic i se réfère au poids du pain cuit .

En général, les consommateurs malgaches ont tendance à chois ir

les p lus gros et les p lus volumineux. La quant i té du pain produit doit

donc sat isfa ire la demande des revendeurs détai l lants et la

consommat ion journal ière.

⇒ La l ivraison.

A part la vente di recte à l ’us ine, on doit ef fectuer des l ivra isons

à chaque point de vente pr ivé d isponib le. Cela veut d ire que notre

l ivreur doit l ivrer du pain aux déta i l lants ou aux épic iers qui en font la

commande.

Ains i, les l ivreurs prennent note des commandes des épic iers

pour leur l ivrer du pain le lendemain. Ceci sera fac i l i té par l ’usage

d ’un bon d ’approvis ionnement.

B - L’estimation de la demande

Les études sur le terra in nous ont permis de ressort i r les données

sur le tableau c i-après.

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Page 33: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

Tableau VI - La demande sur le marché

Produits Unités P.U (en Ar) Montant

Baguettes de pain 4 800 350 1 680 000

Total 1 680 000

Source : Notre propre calcul, novembre2008.

Actuel lement, sur le marché, à ra ison de 4800 unités au pr ix

unita ire de 350 Ar, la demande s ’é lève à 1 680 000 Ar

Tableau VII – La part de l’offre et de la demande

Désignation Demande par jour Offre par jour

Baguettes de pain 4 800 2 880

Pourcentage (%) 100% 60%

Sources : Notre propre calcul, novembre 2008.

Le tableau nous montre qu’ i l nous reste 40% de demande à

sat isfa ire quot id iennement. En réal i té, le marché est largement

accessib le car la demande est largement supér ieure à l ’of f re.

C – La variat ion de la consommation

Tableau VIII - La variation de la consommation

Désignation Quantité demandée

Jours ouvrables 4 800

Jour de marché 4 950

Jours de fête 4 750

Source : Etude personnelle, novembre 2008.

En revanche, on sai t que cet te consommat ion var ie: En ef fet ,

d ’après le tableau c i-dessus, on constate que la consommat ion de pain

dans la commune d ’Anivorano-nord est var iable suivant les pér iodes.

Quot id iennement, la consommat ion s ’é lève à 4800 pains. Le jour du

marché hebdomadaire, ce l le-c i augmente en ra ison de l ’af f luence des

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Page 34: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

ruraux mais cet te hausse n ’est pas t rès importante ; Par contre, chose

assez paradoxale, la consommat ion baisse les jours de fête. Sans doute,

c ’est l ’approvis ionnement même est ic i défa i l lant .

§3 - La part du marché

La part du marché est le rapport entre la vente de l ’un ité et la

tota l i té de ventes de toutes les entrepr ises sur le marché.

La vente de l ’entrepr ise exis tante est est imée à Ar.1 008 000

La vente de la nouvel le entrepr ise est est imée à Ar.1 680 000.

1 680 000

Part du marché = X 100 = 62.5%

(1 680 000+ 1 008 000)

Graphe I : La part du marché

La part du marché

38%

62%

Marché disponible

Marché oucupé par leconcurant

Source : Etude personnelle, novembre 2008.

D’après cet te f igure, le marché est encore vaste car seulement

62.5% du marché tota l est occupé par les concurrents, et 37.5% restent

à explo i ter .

Chif f re d ’af fa ires de l ’un ité Part de marché = X 100 Chiffre d’affaires Total

27

Page 35: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

SECTION III - L’ANALYSE DE LA CONCURRENCE, LA STRAT EGIE ET

POLITIQUE MARKETING À ADAPTER

§1 - L’analyse de la concurrence

Au sens courant , la compét i t ion correspond à une conf rontat ion

entre p lus ieurs vendeurs (ou acheteurs) d ’un même produit .

En terme technique, la concurrence désigne une structure de

marché où les vendeurs et les acheteurs sont suf f isamment nombreux

pour qu’aucun ne puisse exercer une inf luence sur le pr ix.

A - Les catégor ies des concurrents

« La concurrence est la compét it ion entre les entrepr ises qui

prétendent aux mêmes avantages et act iv i tés »7.

D’après notre enquête, le marché de la boulanger ie est encore

explo i table même s i p lus ieurs opérateurs envisagent d ’ouvr ir une

boulanger ie prochainement dans la commune. Donc, cec i veut d ire qu’ i l

faut se préparer à la concurrence . Et ce sont les boulangers de Diego

qui seront nos concurrents d irects.

On peut donc c lasser nos concurrents en deux catégor ies : les

concurrents d irects et les concurrents ind i rects

a) Les concurrents directs

Les concurrents d irects sont ceux qui font la même act iv i té que

nous (product ion de pain) et entraînent la concurrence sur le marché.

Dans notre cas de notre act iv i té, les boulanger ies de Diego sont

nos concurrents d irects , à savoir les boulanger ies AMICAL, CHAM, et

AMBASSADOR.

b) Les concurrents indirects

Les concurrents ind i rects sont ceux qui fabr iquent des produits

subst i tuables au pain, qui sont :

- Les vendeurs de mokary vary.

7 Mohajy ANDRIANTIANA, cours politique financiers, 4ème année gestion, université de Toamasina, 2006

28

Page 36: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

- Les vendeurs d ’autres produi ts à consommer

immédiatement sur p lace dans les gargotes tels que le sabeda , et la

soupe.

B - Les forces et les faiblesses des concurrents

Pour avoir une bonne ass ise sur ce marché et pour fa ire face aux

concurrents i l faut en premier l ieu connaît re leurs forces et fa ib lesses.

Tableau IX - Les forces et faiblesses des concurrents

Concurrent Forces Faiblesses

Concurrents

d i rects:

• Les boulanger ies

de Diego.

- El les dominent tous les

marchés des communes

environnantes et les

monopol isent ;

- El les sont connues par

la c l ientè le grâce de leur

anc ienneté dans le

mét ier ;

- El les doivent parcour ir 75km pour

at te indre leur c l ientè le donc doivent

dépenser en matér iel et carburant

- A cause de l ’é lo ignement, e l les

n ’arr ivent pas à sat isfa ire les

besoins des c l ients à temps ;

- El les répercutent le coût du

déplacement sur le pr ix du pain

(500 Ar au l ieu de 400 Ar)

- I l leur arr ive souvent de l iqu ider

du pain rass is ;

- La qual i té de leurs produits n ’est

pas assez bonne.

Concurrents

indi rects :

• Fabr iquant de

produits

subst i tuables.

- Bonne qual i té ;

- Produits f ra is.

- Ces produits, comme le sabeda ,

do ivent être accompagnés de

brochettes ou poisson f r i ts. Cela

revient p lus cher que le pain qui, en

p lus, peut se consommer en

p lusieurs fo is.

- I ls ne sont t ransportables et

doivent être consommés sur p lace.

Source : étude personnelle, novembre 2008

Le tableau c i-dessus nous montre les forces et les fa ib lesses de

nos concurrents. A notre avis, au vu des fa ib lesses, la product ion de

29

Page 37: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

pain sur p lace s ’avère rentable et que not re projet a de for tes chances

d ’être viable.

C - L’analyse de la Force, Faiblesse, Opportuni té, Menace

L’analyse st ratégique consiste à mettre en re l ief d ’une part les

forces et les fa ib lesses du projet , et d ’autre par t l ’opportunité et les

menaces qui se présentent dans l ’envi ronnement de l ’entrepr ise.

FFOM est l ’acronyme de « Force, Faib lesse, Opportuni té et

Menace ». Force et Faib lesse sont les t ra i ts caractér ist iques internes de

toute organisat ion. Le moyen le p lus ut i l isé pour les ident i f ier est le

«Brainstorming » par groupe d ’une d iza ine de cadres. Une fo is que les

é léments c lés sont subject ivement ident i f iés, on procède à l ’analyse

object ive et déta i l lée.

Une c irconstance extér ieure est considérée comme opportunité ou

menace selon la capacité de l ’entrepr ise à l ’explo iter .

a) Force

Nous pouvons af f i rmer que nous pouvons créer un réseau de

d ist r ibut ion qui c ib le une grande part ie des consommateurs d irects en

part icu l ier .

La l ivra ison peut se fa ire de façon rapide grâce à l ’ut i l isat ion de

moyens de locomot ion rapide et nous l ivrons du produit f rais.

b) Faiblesse

Du moment que ce n ’est qu’un projet , notre unité ne peut

prétendre agir au delà de nos propres moyens. Etant donné que nous

sommes une entrepr ise nouvel lement créée, sans doute, nos

fa ib lesses vont rés ider surtout sur l ’ insuf f isance de moyens

log is t iques car tout l ’équipement ne sera pas totalement au point et

complet . L ’autre faib lesse rés ide dans le contra ire de la force de

vente dans la mesure où i l va fal lo ir s ’appropr ier un nouveau marché

donc créer notre c l ientè le.

30

Page 38: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

c) Opportuni té

A l ’heure actuel le, l ’Etat malgache inc ite le secteur pr ivé à

prêter main for te dans le redressement de l ’Economie Nat ionale.

La populat ion de la commune, notamment ce l le du chef l ieu est

amenée à s ’accroît re avec un taux de cro issance annuel le de 2,3% et

les exodes. Donc, les besoins a l imenta ires vont également avec. Nous

sommes certa ins que le changement de comportement al imentaire

chez les gens const i tue une opportuni té incomparable pour not re

entrepr ise.

d) Menace

Les menaces ne doivent pas être négl igées. Les dangers peuvent

se présenter sous deux formes. D’abord, les menaces externes te l les

que une instabi l i té soc io-économique du pays d ’une part , pourrait

compromettre les emprunts au n iveau des banques. D’autre part , cela

pourra it d iminuer le pouvoir d ’achat de la c l ientè le qui pourra i t réduire la

consommat ion de pain. Ensuite, un catac lysme naturel te l qu ’un cyc lone

pourra it détru ire l ’un i té de product ion.

Ensuite, les menaces internes te l les que la fa i l l i te, une maladie

et /ou le décès du promoteur pourra ient ent raîner la fermeture de la

boulanger ie.

§2 - Les stratégies et les pol i t iques de marketing à adopter

D’une manière générale, on déf ini t le market ing comme l ’ensemble

des act ions visant à adapter l ’of f re d ’une ent repr ise aux besoins des

demandeurs. «C’est une étude market ing commerc ia le condui te de façon

sc ient i f ique, st ratégique dest inée à rassembler des données qual i tat ives

et quant i tat ives sur le marché»8.

A - Les stratégies de commercial isation

Si nous pensons a l ler au-delà d ’un courant de vente spontanée,

nous devons concevoir une bonne stratégie et publ ier des informat ions

st ratégiques sur nos produits tel les que leurs caractér istiques a ins i que

8 Philip KOTLER, marketing en introduction, édition, (PHI) New Jersey, USA, 1987, P 26.

31

Page 39: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

leurs points for ts. Pour ce fa ire, nous é laborons les stratég ies : PULL,

PUSH, et PENETRATION.

a) La stratégie PULL

El le consiste pour l ’entrepr ise, à st imuler la demande de ses

produits par le consommateur c ib lé et à créer une préférence remarquable

pour ses produits par rappor t à d ’aut res. El le repose pr inc ipalement sur

l ’usage de la publ ic i té et de la pol i t ique de promot ion du produit auprès

des consommateurs.

b) La stratégie PUSH

Cette stratég ie consiste à inc i ter les d ist r ibuteurs à vendre un

produit préconisé aux consommateurs, même s i ces dern iers n ’éprouvent

pas de besoin exc lus if pour ce produit . Cet te stratég ie pr ior ise l ’act ion

de la force de vente aux avantages accordés aux d ist r ibuteurs.

c) La stratégie de pénétration

L’entrepr ise cherche avant tout à développer la vente de ses

produits présents sur les marchés grâce à un ef for t market ing p lus

soutenu.

L ’entrepr ise cherchera, a lors, so it à :

⇒ Accroît re le n iveau d ’achat de ses c l ients potent ie ls ;

⇒ Gagner une part ie des c l ients de ses concurrents ;

⇒ Convaincre les non consommateurs d ’acheter ses produits.

§3 - Le marketing mix

« Le p lan marchéage combine les moyens d ’act ion mercat ique mis

en œuvre par l ’entrepr ise pour inf luencer le comportement de l ’acheteur

potent ie l »9. I l se compose t radit ionnel lement de quatre axes ou p lans

d ’act ion spécif iques : les 4P.

9 .Ferreira F, Kreiss C, Lacroix C, Economie 1, FOUCHER, Paris, 1999, P 161.

32

Page 40: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

Schéma I - Le plan de marchéage

Source : F .Fer re i ra , C .Kre iss , C .Lacro ix , économie 1, p

Le schéma c i-dessus nous montre les d i f férents aspects qui

const i tuent ces quatre p lans de marchéage.

A - Le produi t

Le produit est une composante pr imordia le des é léments du

market ing mix car le choix d ’une pol i t ique de product ion et de vente d ’un

produit donné précède généralement les autres é léments du market ing

mix. Cela veut d ire qu’on ne peut pas déterminer les aut res é léments du

marketing mix avant de connaît re le produit .

Le produit se déf in i t comme le résultat obtenu par l ’entrepr ise en

exécutant et avec l ’ in teract ion de ses act iv i tés.

Pour le présent projet , d ’après l ’enquête, le produit (pain) devrait

donc se conformer aux deux facteurs d ’appréc iat ion (pr ix/poids) par la

major i té de la c l ientè le. En part icu l ier , le facteur qual i té est à considérer

avec sér ieux :

Un pain répond à une norme qual i té se lon :

⇒⇒⇒⇒ la durée poss ible de conservat ion ;

⇒⇒⇒⇒ la rapid i té de séchage à l ’a ir l ibre ;

⇒⇒⇒⇒ la couleur ;

⇒⇒⇒⇒ le goût .

B - Le prix

Le pr ix a une inf luence sur les volumes de ventes car i l est le

pr inc ipal facteur d ’achat et de choix des consommateurs. Le pr ix est

donc un é lément de d if férenciat ion des concurrents. Et c ’est la

Plan de marchéage

Plan produit (Product)

Plan Prix (Price)

Plan Distribution (Promotion)

Plan Communication (Place)

33

Page 41: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

mei l leure manière d ’at t i rer le maximum de consommateurs.

Pour notre projet , nos pr ix de vente sont f ixés par l ’associat ion

des boulanger ies. Mais actuel lement, le pr ix de notre pain sera it d’Ar

350 la p ièce.

C - La distr ibution

Au sens large, le terme « d ist r ibut ion » d ist ingue l ’ensemble des

moyens qui permettent de mettre les produits d ’une entrepr ise à la

d isposit ion des acheteurs ou des consommateurs.

On devra it t rouver des moyens pour que les consommateurs

connaissent et accèdent aux produits.

Pour notre boulanger ie, la d ist r ibut ion sera it assurée par les

épicer ies, les déta i l lants de produits a l imenta ires, les restaurants et

gargotes.

Nous assurerons également une vente d irectement dans sur

p lace, pour les vi l lages qui sont un peu é lo ignés, nous leur l ivrerons

leur par t .

D - La communicat ion

Pour la réuss ite de la pol i t ique de vente, nous devons lancer une

bonne campagne de communicat ion à l ’endro it des consommateurs.

Pour ce fa ire, on ident i f ie d’abord leurs besoins, ensuite on dif fuse

l ’ image du produit en mettant l ’accent sur son importance, son ut i l i té et

sa d if férence par rapport aux autres produits (semblables ou

subst i tuables).

Actuel lement, le moyen de communicat ion le p lus ut i l isé par la

p lupart des entrepr ises pour fa ire connaît re leurs produits est la

publ ic i té. Le but de cet te communicat ion est de créer, et f ixer l ’ image

ou les messages sur des produits dans l ’espr i t des consommateurs.

El le a une grande inf luence sur le comportement psycholog ique des

consommateurs.

34

Page 42: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

Les moyens les p lus ut i l isés pour t ransmettre ces messages sont :

⇒ TV ;

⇒ rad io ;

⇒ af f iche ;

⇒ panneau.

Dans notre cas, nous optons pour les moyens comme la

té lévis ion, la radio, les banderoles, les af f iches. Une campagne de

communicat ion et de sensib i l isat ion sur l ’ importance de la va leur

nutr i t ive apportée par le pain sera auss i ef fectuée au début de

l ’act iv i té par les responsables de la boulanger ie.

35

Page 43: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

CHAPITRE III - LA CONDUITE DU PROJET

L’object i f de ce chapit re consiste à décr ire br ièvement les

d i f férentes part ies dans la conduite du projet proprement d i te,

comportant entre autres : la technique de product ion , la capacité de

production envisagée, les aspects qual i tat i fs et quant itat i fs , et enf in

l ’étude organisat ionnel le du projet .

SECTION I - LE TECHNIQUE DE PRODUCTION

§1 - Les moyens de production

Cette sect ion étudie tous les moyens nécessaires à la réal isat ion

du projet .

A - Les moyens matérie ls

a) Le bât iment d’exploi tat ion

Pour le bon fonct ionnement du projet , après son l ieu

d ’emplacement, la st ructure du bât iment d ’explo i tat ion const i tue un

second atout . I l faut que ce l ieu soi t adapté à l ’act iv i té : pour ce la, i l do it

ê tre b ien présenté, aéré et spacieux, agréable, at t i rant et propre,

accessib le, avec un park ing pour vé los, motos et voi tures.

L ’of f ice de t ravai l comportera it quatre sal les dont une pour le

gérant , une pour l ’a te l ier pour l ’ insta l lat ion des équipements, une autre

pour la vente et une quatr ième pour la chambre de fermentat ion.

b) Les matériaux d’exploitat ion

On aurait besoin d ’équipements industr ie ls pour le bon déroulement

des act iv i tés. Le tableau c i-après nous montre les matér iels industr iels

nécessaires à la boulanger ie.

36

Page 44: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

Tableau X - Les listes des matériels d’exploitation

Natures Nombres

Four boulangé 1

Pétrin 1

Façonneuses 1

Diviseuses 1

Refroidisseur 1

Chariot 4

Couteaux 7

Cageots 3

Armoires 1

Chaises 10

Etagères de rangements 1

Tables 2

Machines à calculer 2

Ordinateur complet 2

Voitures de livraison 1

Montre murale 1

Groupe électrogène 1

Congélateur 1

Plateaux 12

Source : Boulangerie « CROUSTILLANT » Andranomadio, Toamasina, octobre 2008.

B - Les moyens f inanciers

L’évaluat ion f inancière des besoins et des charges d ’explo i tat ion

consiste à valor iser des grandes opt ions retenues au n iveau du projet .

Les ressources f inancières de l ’entrepr ise sont composées des:

⇒ apports du promoteur.

⇒ emprunts à moyen et long terme.

37

Page 45: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

Concernant l ’apport du promoteur, étant donné que l ’entrepr ise est

une soc iété ind iv iduel le, la lo i sur la créat ion d ’entrepr ise à Madagascar

ne f ixe pas le taux min imum du capita l .

Après évaluat ion des apports numéraires qui se déf in issent comme

la tota l i té des sommes d ’argent apportées par le promoteur pour

const i tuer la t résorer ie de la soc iété, a insi que les b iens nécessaires à

l ’explo i tat ion, et les apports en nature du promoteur, tout en sachant que

la capacité f inancière ne nous permet pas d ’acquér ir certains mobi l iers,

nous devons fa ire appel à des inst i tut ions f inancières.

Dans ce cas, nous nous préparons à rembourser avec un intérêt de

22% pour une durée d ’emprunt éta lée sur 5ans.

C - Les moyens humains

Ce paragraphe nous montre la part icu lar i té de la gest ion des

ressources humaines a l lant du recrutement, format ion jusqu’à la

rémunérat ion et la mot ivat ion.

Comme notre entrepr ise est une PME, notre besoin en ef fect i f ne

doit pas être énorme. Ceci nous conduit à regrouper un certa in nombre

d ’act iv i tés sous une même fonct ion. C’est pourquoi, i l est important de

t ra i ter la GRH en part icu l ier .

⇒ Mode de recrutement

La soc iété recrute suivant les besoins f ixés d’avance. En

l ’occurrence, e l le aura besoin d ’une main d ’ouvre qual i f iée. Le

recrutement se fera sur la base de d ip lôme et d ’une certa ine expér ience

af in de fac i l i ter la gest ion des compétences et le perfect ionnement des

acquis . Nous avons constaté qu’une main-d ’œuvre qual i f iée existe sur

p lace, grâce aux format ions profess ionnel les d ispensées par des centres

de format ion d ’Ants iranana. Par contre, des ouvr iers non qual i f iés seront

recrutés mais parmi les jeunes de la commune.

⇒ Formation

La format ion est obl igato ire pour tous les ut i l isateurs des

équipements af in d’assurer le bon fonct ionnement de la soc iété et la

sécur i té des employés. Cette format ion d ispensée au personnel const i tue

une c lé de voûte pour notre entrepr ise. El le est l ’un des moyens pour

obtenir le n iveau de f lexib i l ité nécessaire en renforçant la polyvalence du

personnel et en développant son apt i tude à la product ion. Cette f lexib i li té

38

Page 46: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

se déf in i t comme la capacité à fa ire face à d ’éventuels remplacements

dus à de brusques in terrupt ions de t ravai l .

I l est évident que dans une course à la concurrence, plus de

format ions accordées au personnel const i tue toujours un atout pour

l ’employeur car la qual i té des ressources humaines s ’amél iore et devient

p lus créat ive et plus product ive.

⇒ Système de motivation

« La mot ivat ion est le seul moyen qui pousse les salar iés à

t ravai l ler ass idûment »10.Le terme de mot ivat ion sert à dés igner les

forces qui ag issent sur une personne ou en e l le-même, pour la pousser à

se conduire de manière spécif ique, or ientée vers un object i f . La

mot ivat ion du personnel est considérée comme un enjeu important pour

les entrepr ises.

Schéma 2 : L’outil de motivation.

Source : étude personne l le , novembre2008.

Notre système de motivat ion est basé sur les théor ies de la

motivat ion par la sat isfact ion.

Pour appl iquer cet te théor ie, nous envisageons de développer les

dif férents aspects de renumérotat ion par l ’ ind iv idual isat ion des sala ires

et l ’octro i de d ist inct ions et de mér i tes.

En une seule phrase, la capacité de product ion doi t être

amél iorée, renforcée et augmentée au maximum pour la réuss ite du

projet .

10 Ferreira F, Kreiss C, Lacroix C, économie 1, FOUCHER, Paris, 1999, P 213

OUTIL DE MOTIVATION

Moyens Financiers Moyens non Financiers

39

Page 47: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

§2 - La technique de fabricat ion du pain

A - Les matières premières ut i l isées

La far ine :

La far ine est la mat ière première pr inc ipale qui entre dans la

fabr icat ion du pain. En ef fet , e l le représente 95% des mat ière premières

du pain.

Les far ines proviennent du b lé, du seig le, de l ’orge, du maïs, du

r iz. A part i r de la far ine de b lé on produit une mul t i tude de produits

a l imenta ires : pain, pâtes, b iscuits, gâteaux.

La far ine est un produit qu i revêt une importance part icu l ière sur le

marché mondia le car le pr ix du b lé qui sert à sa fabr icat ion, est soumis

aux cours mondiaux et son pr ix f luctue beaucoup.

Les intrants :

- L’eau

L’eau ut i l isée pour pétr ir la pâte est appelée «eau de coulage». El le

a pour rô le d ’hydrater la far ine, de d issoudre la levure et le sel

Durant la chaîne de fabr icat ion du pain, l ’eau représente p lus du

t iers du poids tota l des composantes ut i l isées. Pour former une pâte, nous

ut i l isons une proport ion moyenne de 40 à 45 l i t res d ’eau pour 50Kg de

far ine.

Les points essent ie ls à retenir dans l ’u t i l isation de l ’eau en

boulanger ie sont :

⇒ L ’eau g lacée pour avoir une pâte g lacée.

C’est un moyen d ’empêcher le progrès rapide de l ’act ion des

levures prévoyant un long processus de t ransformat ion.

⇒ La quant i té d ’eau ajoutée à la far ine (dosage avec préc is ion)

;

- Le sel

I l possède une st ructure cr ista l l ine ( forme cubique parfai tement

régul ière) et peut auss i se présenter à l ’état l iquide ou en solut ion

(d issout) . Pour l ’a l imentat ion humaine i l possède deux rô les essent ie ls :

la nutr i t ion et la conservat ion.

Le sel s ’associe t rès b ien au sucre et fai t apparaît re p lus

net tement les parfums de d ivers contenus dans le mélange et le goût du

40

Page 48: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

gras. Dans le cas où i l est versé tard ivement, le pain devient tout b lanc

et perd son arôme.

A l ’ inverse, son rajout en f in de pétr issage conserve la couleur

crème.

- Les amél iorants

Ce sont des adjuvants ut i l isés en panif icat ion et considérés

comme des addit i fs a l imenta ires. On d ist ingue p lus ieurs produits addit i fs

autor isés en panif icat ion te ls que: l ’ac ide ascorb ique, les amylases

fong iques, le malt .

Les boulangers malgaches ut i l isent généralement l ’ac ide

ascorb ique comme pr inc ipal amél iorant . Les autres produits sont ut i l isés

accessoirement dans une moindre proport ion.

- La levure

Une levure est un champignon unicel lu la ire apte à provoquer la

fermentat ion des mat ières organiques animales ou végéta les.

I ls ont pour rô le de produire la p lus grande quant i té poss ib le de

gaz carbonique en décomposant les sucres présents dans la far ine en

a lcool et gaz carbonique. Ce dern ier , retenu par le g luten permet de

gagner en volume et en légèreté avec une mie a lvéole.

La levure amél iore le goût et la couleur du pain. Notre boulanger ie

pourra s ’approvis ionner localement en levure auprès des commerçants.

§3 - Le type de composi t ion de la production

Pour 50kg de far ine, nous obtenons 535 pains.

Tableau XI - Les intrants pour 50kg de farine

Farine Améliorant Levure Eau Sel

50 kg 400g 500g 40l 700g

Source : Boulangerie le « CROUSTILLANT » Andranomadio Septembre 2009.

§4 - Les processus de fabrication du pain

⇒⇒⇒⇒ Etape n°1 : Le pétr issage.

Le pétr issage est ic i ef fectué à l ’a ide d ’un pétr in mécanique.

41

Page 49: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

C’est l ’act ion de fa i re mélanger les ingrédients (amél iorant , la

far ine, eau, levure, se l) pour obtenir une composit ion bien homogène, à

fa ire absorber la p lus grande quant i té d ’eau au g luten.

Le pétr issage dure 20 minutes.

⇒⇒⇒⇒ Etape n°2 : Divis ion ou pesage.

La div is ion ou pesage consiste à d iv iser la grosse boule de pâte

en pet i tes boules appelées pâtons. El les doivent peser 160g selon le

poids convent ionnel de l ’ABP (Associat ion des Boulangers Profess ionnel

de Madagascar) . La durée du pesage peut at te indre environ 15 minutes.

⇒⇒⇒⇒ Etape n°3 : La détente.

Après le pesage ou d iv is ion, on la isse les pâtons se reposer

pendant 10 à 15 minutes, temps nécessaire pour que la levure prenne

ef fet avant de les mettre dans la façonneuse.

⇒⇒⇒⇒ Etape n°4 : Le façonnage.

Cette opérat ion consiste à donner aux pâtons la forme souhaitée.

La façonneuse avale les boules, les ét ire et les fa i t ressort i r sous la

forme de baguettes p lus ou moins épaisses ou longues suivant les

réglages de la façonneuse.

Le boulanger a l longe les pâtons mis en forme dans un f i let de

cuisson qui est lu i-même rangé dans une armoire.

⇒⇒⇒⇒ Etape n°5 : L 'apprêt .

Cette opérat ion consiste à la isser reposer les pâtons façonnés dans

la chambre de fermentat ion pour une seconde fermentat ion pendant 2h30

minutes.

⇒⇒⇒⇒ Etape n°6 : La cuisson.

El le est l ’u l t ime étape de fabr icat ion de pain, le boulanger fa i t des

t ra i ts régul iers sur chaque baguette crue avec une lame de rasoir avant

d ’enfourner le char iot contenant des baguettes dans le four chauffé à

240 à 250 degrés Cels ius pour 20 minutes.

42

Page 50: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

⇒⇒⇒⇒ Etape n°7 : Le défournement.

Après 20 minutes de cuisson les baguettes sont b ien cui tes, le

boulanger sort les char iots du four. C'est le défournement.

I l est à noter que les baguettes toutes chaudes sont f ragi les.

43

Page 51: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

SECTION II - LA CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGEE ET LES

ASPECTS QUALITATIFS ET QUANTITATIFS

La capacité de product ion correspond à la qual i té de ce qu’on est

capable de produire techniquement dans la prat ique. Dans ce chapit re,

les quest ions re lat ives à l ’évolut ion du chif f re d ’af faire et la product ion

envisagée, les aspects qual i tati fs et quant i tat i fs a ins i que les facteurs de

product ion, peuvent t rouver des réponses.

§1 - La capaci té de production envisagée

A - La product ion envisagée et évolution du chi ffre

d’af fa ires

a) La production envisagée

I l s’ag it de déf in i r la st ratég ie de mise en œuvre du projet pour

at te indre les object i fs f ixés selon les ressources d isponib les

A part i r de l ’analyse de not re capaci té de product ion, nous pensons

pouvoir sat isfa ire les demandes en produisant , pour la première année

d ’explo i tat ion, une certa ine quant i té de pain selon le tableau c i-dessous.

Tableau XII - La production de la première année

Désignation Production journalière Production mensu elle Production annuelle

Baguettes de pain 2 750 77 000 924 000

Source : Notre propre calcul, novembre 2008.

La product ion de la première année est est imée à 924 000 pains.

Tableau XIII - Le planning de production pendant 5 ans

Désignation Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5

Baguettes de pain 924 000 1 016 400 1 118 040 1 229 844 1 352 284

Source : Notre propre calcul, novembre 2008.

La product ion de la première année est est imée à 924 000 et nous

projetons une augmentat ion de 10% chaque année.

44

Page 52: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

b) L’évolution du chi f f re d’af fa ires

Tableau XIV - Le chiffre d’affaires prévisionnel de la premièr e année.

Désignation Quantité Prix unitaire Montant

Baguettes de pain 924000 350 323 400 000

Source : Notre propre calcul, novembre 2008.

La prévis ion du chif f re d ’af faires pour la première année est d ’Ar

323 400 000.

Tableau XV - Le chiffre d’affaires prévisionnel sur 5ans.

Désignation Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5

Vente du pain 323 400 000 355 740 000 391 314 000 430 445 400 473 489 940

Source : Notre propre calcul, année 2008.

Au vu de ce tableau, le ch if f re d ’af faires est est imé augmenté de

10% chaque année, et ce la pendant les c inq premières années d ’act iv i té.

Graphe II : L’évolution du chiffre d’affaires sur 5 ans

Evolution du chiffres d'affaire prévisionnel sur 5 ans

0100 000 000200 000 000300 000 000400 000 000500 000 000

Année

1

Année

2

Année

3

Année

4

Année

5

Evolution duchiffres d'affaireprévisionnel sur 5ans

Source : étude personne l le , novembre2008

Sur cet te f igure, on constate qu’ i l y a une augmentat ion annuel le

constante du chif f re d ’af faires de la première année à la c inquième

année

45

Page 53: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

§2 - Aspects qual i tat i fs et quant i tat i fs

L’environnement profess ionnel de chaque ent repr ise t ient

l ’ importance du rô le que joue l ’éthique dans le fonct ionnement. L ’état

d ’espr i t des responsables se concentre sur la qual i té des produits et des

services.

A - Aspects qual i tat i fs

La qual i té se déf in i t comme l ’ensemble des caractér is tiques

consacrées à un produit af in de sat isfa ire les demandes.

Cette qual i té est jugée à part i r du résul tat et prof i t obtenus par

l ’entrepr ise. Si les produits of fer ts correspondent à l ’a t tente des c l ients,

l ’entrepr ise agrandit sa part de marché, amél iore sa re lat ion avec ses

fourn isseurs, ses bai l leurs de fonds, sa c l ientè le en vue de les f idé l iser.

Le management de la qual i té v ise à apaiser les coûts d ’obtent ion

de la qual i té car un produit de qual i té est fac i le à vendre même à un pr ix

é levé ; de p lus, i l évi te les coûts l iés à la mauvaise qual i té et au

dysfonct ionnement de la méthode de gest ion.

B - Aspects quanti tat i fs

La quant i té d ’un produit sur le marché peut auss i sat isfa i re la

demande des consommateurs. Quand les produits sont suf f isants les

c l ients sont v i te sat isfa i ts et en redemandent encore. L ’environnement et

l ’ambiance au sein d ’une soc iété peuvent aussi avoir une inf luence

indirecte sur l ’augmentat ion de la quant i té des produits.

En ef fet , ces deux aspects sont le noyau de notre st ratégie

market ing. L ’étude et l ’appl ication de ces aspects sont un moyen de

prévoir toutes formes de d if f icu lté vécues par l ’entrepr ise, et d ’éviter le

gaspi l lage des ressources.

La considérat ion de ces deux aspects permettra i t au promoteur

d ’at te indre un mei l leur rendement af in d ’amor t i r les invest issements ; et

les c l ients se retrouvent fac i lement avec les produits qu’ i ls cherchent, et

le personnel une meil leure rémunérat ion.

Pour assurer leur mise en œuvre, quatre out i ls sont nécessaires :

⇒ Le market ing, par le b ia is de l ’é tude de marché, la

connaissance de la c l ientè le et des concurrents ;

46

Page 54: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

⇒ La maîtr ise de la product ion par le contrô le et le rapport qual i té

et quant i té ;

⇒ La concept ion par analyses qual i tat ives et quant i tat ives;

⇒ La maintenance par la log is t ique, la maintenance des stocks,

les d iagnost ics et la survei l lance.

Not re système de gest ion résout donc les problèmes l iés à la

mauvaise qual i té, et à la sous ou surproduct ion.

SECTION III - L’ETUDE ORGANISATIONNELLE

L’étude organisat ionnel le se t raduit par des méthodes et moyens

qui permettent d ’obtenir un mei l leur rendement, en conjuguant le

min imum de coût avec le maximum de sat isfact ion. Dans cet te rubr ique,

nous a l lons voir l ’organigramme à adopter, l ’organisat ion administ rat ive

a insi que le chronogramme et le ca lendr ier de réal isat ion du projet .

§1 La structure organisat ionnel le.

Nous a l lons voi r successivement la fonct ion et l ’organigramme

appl iqués au projet . Nous chois issons comme organigramme celu i d ’une

entrepr ise ind iv iduel le pour fac i l i ter le contrô le et le su iv i du personnel.

Nous présentons c i-après le développement de cet te structure:

A - L’uti l i té de l ’organigramme

L’organigramme permet au responsable de connaît re exactement

la st ructure de l ’entrepr ise (s ’ i l est é laboré avec appl icat ion ou non).

Nous avons ef fect ivement une image préc ise de d if férents services

œuvrant dans le pro jet et les l iens organiques et h iérarchiques pour

gérer les conf l i ts d ’autor i té entre le personnel , ident i f ier les

responsabi l i tés de chacun et détecter la fa i l le dans l ’organisat ion.

B - L’organigramme envisagé

On savait dès la concept ion de ce pro jet que l ’entrepr ise serait

une pet i te entrepr ise. Par conséquent, l ’organigramme envisagé est

d ’une t rès s imple st ructure. Notre boulanger ie emplo ie au tota l 13

personnes à t i t re permanent. Voic i l ’organigramme à adopter:

47

Page 55: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

Schéma 3 - L’organigramme de notre boulanger ie

Source : étude personnelle, novembre2008

« La répart i t ion des tâches se caractér ise par les manières dont

nous espérons at te indre les object i fs f ixés »11.

Le personnel que nous devons recruter doit avoir les qual i f icat ions

requises pour assurer la qual i té des services et part ic iper au bon

fonct ionnement de l ’entrepr ise.

11 Helbriegel DON, Slocum, Woodman RICHARD, Management des organisations, 1ère édition, 2002, P 406

Femme de ménage

Gérant

Secrétaire Comptable

Agent d’entretien Aide Boulanger Chauffeur Livreur

Boulanger Confirmé Responsable achat et vente

Gardiens

48

Page 56: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

§2 - L’organisat ion du travai l

Personnel administratif : - Gérant

Attribution Profil

- Représenter

l ’entrepr ise auprès

de l ’autor i té.

- Assurer la

réal isat ion et le

dépassement des

object i fs f ixés.

- Gérer l ’entrepr ise

(Administrat ion, stocks,

log is t ique market ing, contrô le)

au quot id ien.

- T i tu la ire au

min imum d’un Bac +4

en gest ion.

- Ayant 2ans

d ’expér ience dans un

poste s imi la ire.

- Maît r ise de l ’out i l

informat ique.

- Ayant des connaissances en

GRH.

- Secrétaire comptable.

- Ass ister le gérant

dans son t ravai l

quot id ien.

- Tenir les l ivres

comptables.

- Etabl ir les états

f inanciers.

- Verser les recet tes auprès du

gérant .

- Jeune, mascul in ou

fémin in.

- T i tu la ire d ’une

l icence en gest ion

bac+2.

- Maît r ise de l ’out i l

informat ique.

- Maît r ise de la langue f rançaise,

l ’ang la is sera it un atout .

- Responsable d’achat et vente.

- Assure la

commerc ial isat ion et

la vente du pain.

- Assure la

communicat ion des

services

commerc iaux,

- Entre en re lat ion

avec les services de

contrô le d ’hyg iène ;

- Etudie les pr ix et

les besoins des

consommateurs.

- Jeune, mascul in ou

fémin in.

- T i tu la ire du d ip lôme

Baccalauréat .

- Maît r ise de l ’out i l

informat ique.

- Avoir le sens de communicat ion.

49

Page 57: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

Personnel d’exploitation: - Boulanger confirmé.

- Organisat ion de

l ’explo i tat ion.

- Contrô le de qual i té

et de quant i té.

- Mise au point

technique.

- Contrô le

d ’entret ien et de

réparat ion.

- Supervis ion des étapes de

product ion.

- T i tu la ire d ’un

d ip lôme de bacc+2;

- Ayant suiv i une

format ion en

pât isser ie et

boulanger ie

- 2 ans d ’expér ience

dans un poste

s imi la ire;

- Capacité de

t ravai l ler en équipe;

- Dynamique et rigoureux.

- Aide boulangers .

- Product ion de pain ;

- Suivi des étapes de

fabr icat ion.

- T i tu la ire du d ip lôme

de bac;

- Ayant suiv i une

format ion en art

cu l ina ire;

- Bonne condit ion

phys ique.

- Agent d’entretien.

- Entretenir les machines - Ingénieur en

techniques

industr ie l les;

- Expér iences 1 an en

maintenance

industr ie l le;

- Avoir un sens de contact ,

f lexible.

- Chauffeur livreur.

- Assurer la

l ivra ison des

commandes

- Responsable des

t ransports des

marchandises ;

- Payer les

d i f férentes factures

auprès des

- T i tu la ire d ’un

permis de conduire A

et B ;

- Bonne santé

phys ique et

psycholog ique;

- Ayant des

connaissances en

mécanique

50

Page 58: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

dif férents

fourn isseurs;

- Ef fectuer l ’ent ret ien et la

maintenance des véhicules

ut i l isés.

automobi le.

- Femme de ménages.

- Assurer la

propreté et

l ’hyg iène dans la

boulanger ie.

- Bonne santé

phys ique et

psycholog ique.

- Gardien.

- Assurer la sécur i té

à l ’ intér ieur et à

l ’extér ieur de

l ’entrepr ise ;

- Maintenir l ’ordre

dans l ’enceinte de

l ’entrepr ise ;

- Or ienter les c l ients vers les

responsables.

- Jeune homme,

prat iquant l ’ar t

mart ia l ;

- T i tu la ire d ’un CEPE;

- Ayant le sens de

responsabi l i té;

- Bonne condit ion

phys ique;

- Non fumeur, non alcool ique.

Source : étude personnelle, novembre2008

§3 - Le chronogramme des travaux et d’activi té

Le chronogramme nous montre la durée de vie du projet à part i r de

la recherche de f inancement jusqu’à l ’arrêt de l ’act iv i té, te l qu ’ i l nous est

présenté c i-après (ca lendr ier de réal isat ion).

A - La préparation et la mise en œuvre

Cette étape concerne la mise en p lace du projet . El le est prévue

pour le mois de janvier de l ’année précédant le début d ’act iv i té, après

l ’achèvement de toutes les formal i tés nécessaires à la créat ion

d ’entrepr ise.

El le concerne l ’aménagement et la mise en p lace des

inf rastructures nécessaires, puis l ’acquis i t ion de d ivers matér ie ls,

mobi l iers et autres.

B - Le calendr ier de réal isat ion

Ce calendr ier nous montre la durée de réal isat ion du projet .

51

Page 59: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

Tableau XVI - Le calendrier d’activité

Activités 2010 2011 2015

J F M A M J J A S O N D

1-Montage du projet

2-Constitution des dossiers

3-Recherche de financement

4- Installation (construction)

5- Achat /installation équipements

6-Recrutement

7-Début d’activité

8-Fin prévue d’activité

Source : Notre étude personnelle, novembre2008

Nous prévoyons que la mise en p lace du projet va durer un an

avant son démarrage en 2010. Deux (2) mois seront consacrés au

montage du projet et à la const i tut ion des doss iers d’ insta l lat ion et de

demande de f inancements. I l faut prévoir t ro is (3) mois pour la recherche

de f inancements auprès des inst i tut ions f inancières. Les f inancements

obtenus, on procèdera à la construct ion du bât iment et l ’achat du

matér ie l . Le recrutement du personnel s ’en suivra. La durée prévue pour

de l ’ut i l isat ion des capitaux est de 5 ans.

52

Page 60: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

DEUXIEME PARTIE

ETUDE FINANCIERE DU PROJET

Page 61: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

Cet te dern ière part ie par lera de « l ’Etude f inancière du pro jet ».

El le comprend t ro is chapit res. Le premier fa i t l ’analyse du coût de nos

invest issements dans le pro jet . Le second analyse la rentabi l i té et la

fa isabi l i té du pro jet . Dans le t ro is ième chapit re, nous évaluons le pro jet

à l ’a ide des out i ls et des cr i tères d ’évaluat ion.

53

Page 62: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

CHAPITRE I - LE COUT DES INVESTISSEMENTS ET LE COMP TE

DE GESTION

Dans ce chapit re, nous a l lons découvr ir le coût des invest issements

pour chaque étape de réal isat ion, le compte de gest ion, l ’amort issement,

la formule de remboursement des det tes et le b i lan d’ouverture.

SECTION I - LE COUT DES INVESTISSEMENTS

« L ’ invest issement est un engagement durable de capita l que fai t

l ’entrepr ise en vue de maintenir ou d ’amél iorer sa s i tuat ion f inancière.

Du point de vue f inancier , l ’ invest issement se t raduit par une sor t ie de

fonds in i t ia l qu i doit avoir des ef fets sur p lus ieurs années, sous forme

d ’encaissements successifs12 ».

La réal isation du projet est d’abord technique et nécessite la

mobil isat ion des capi taux. El le conduit à des décis ions f inancières dont

le résultat escompté est stable et durable.

On d is t ingue p lus ieurs types d ’ invest issement :

⇒ Les invest issements en immobi l isat ion dont les résul tats

s ’éta lent sur p lus ieurs années ;

⇒ L ’acquis i t ion de nouvel les machines.

§1 - Les immobil isat ions

L’ immobi l isat ion comprendra l ’ inf rastructure envisagée, les

matér ie ls et mobi l iers de bureau, les matér ie ls informat iques, le matér ie l

de t ransport , les matér ie ls et équipements, l ’agencement et l ’ instal lat ion.

Voyons tout d ’abord les immobi l isat ions incorpore l les.

A - Les immobil isations incorporel les

Ce sont les f ra is de développement immobi l isant :

- les f ra is de const i tu t ion sont est imés à Ar 200 000.

B - Les immobil isations corporel les

12 Mohajy ANDRIANTIANA, Cours de Politique Financière, 4 ème année gestion, Université de Toamasina, 2005.

54

Page 63: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

- Construct ion : Ar 27 000 000

- Terrain : Ar 15 000 000.

- Matér iel de boulanger ie .

Tableau XVII - Le matériel de boulangerie.

Source : Notre propre calcul, novembre 2008

- Matér iels et out i l lages .

Tableau XVIII - Les matériels et outillages

Rubrique Montant (en Ariary)

Couteau (07) 6 000

Plateau (12) 60 000

Cageots (03) 15 000

Balance (1) 50 000

Total 131 000

Source : Notre propre calcul, novembre 2008

Rubrique Montant (en Ariary)

Refroidisseur 3 250 000

Pétrin 9 758 000

Diviseuse 8 315 700

Façonneuse 7 571 000

Four industriel 59 500 000

Chariot de cuisson 2 680 000

Total 91 474 700

55

Page 64: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

- MMB.

Tableau XIX - Le Matériel et Mobilier de Bureau

Rubrique Montant (en Ariary)

Armoire (01) 150 000

Chaises (10) 140 000

Etagères de rangement (01) 75 000

Tables (02) 50 000

Machine à calculer 20 000

Fournitures de bureau 120 000

Total 550 000

Source : Notre propre calcul, novembre 2008

- AAI .

On est ime la va leur des insta l lat ions techniques à Ar 700 000.

- Matér iel informat ique.

La valeur des matér ie ls informat iques est est imée à Ar 1 200 000

- Moyen de t ransport .

Le pr ix de la vo i ture qui assure les l ivra isons et

l ’approvis ionnement est est imé à Ar 12 000 000.

- Aut res .

Ext incteur : Ar 800 000

Groupe é lectrogène : Ar 1 000 000.

Congélateur : Ar 1 500 000.

56

Page 65: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

C - L’ investissement des immobil isations

Tableau XX - La récapitulation des investissements

Rubrique Montant (en Ariary)

Immobilisation incorporelle

-Frais de développement

immobilisation 200 000

Immobilisation corporelle

-Terrain 15 000 000

-Construction 27 000 000

- Matériel de boulangerie. 91 474 700

-Matériel et Outillage 131 000

-MMB 550 000

-AAI 700 000

-Matériel informatique 1 200 000

-Matériel transport 12 000 000

Extincteur 800 000

Groupe électrogène 1 000 000

Congélateur 1 500 000

TOTAL 151 555 700

Source : Notre propre calcul, novembre 2008

Ce tableau montre que le montant nécessaire pour les

immobi l isat ions corpore l le et incorpore l le at te int le montant d ’Ar

151 555 700. L ’ invest issement en matér ie l de boulanger ie est t rès lourd

car i l mobi l ise une t rès grande part des invest issements avec 60% du

tota l . L ’ invest issement immobi l ier su it avec 9% pour le terra in et 17%

pour la construct ion du bât iment. Le matér ie l de t ransport représente

une part non nég l igeable des invest issements (7%).

57

Page 66: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

a) Récapi tulation des immobi l isat ions et

investissements

Tableau XXI - La récapitulation des immobilisations et investi ssements.

Rubrique Apport personnel Emprunt

Frais de constitution 200 000 200 000

Terrain 15 000 000 15 000 000

Construction 27 000 000 7 000 000 20 000 000

Mat, informatique 1 200 000 200 000 1 000 000

Matériel et outillage 131 000 131 000

Mat de transports 12 000 000 2 000 000 10 000 000

Mat industriel 91 474 700 1 474 700 90 000 000

AAI 700 000 700 000

MMB 550 00 550 000

Extincteur 800 000 800 000

Groupe électrogène 1 000 000 400 000 600 000

Congélateur 1 500 000 1 500 000

TRI 40 034 000 37 000 000 3 034 000

Imprévus 12 000 000 12 000 000

Total 203 189 700 66 555 700 136 634 000

Pourcentage 100% 40% 60%

Source : Notre propre calcul, novembre 2008.

D’après ce tableau, notre apport représente 40% du montant total

de l ’ invest issement, et l ’emprunt 60%.

SECTION II - LE COMPTE DE GESTION

Les comptes de gest ion sont composés des c lasses 6 et 7. Pour

ce la, la c lasse 6 regroupe toutes les charges l iées à l ’explo i tat ion du

projet et la c lasse 7 rassemble toutes les ventes ef fectuées au cours des

c inq années d ’act iv i té. Les comptes de gest ion appart iennent au compte

de résultat d ’une entrepr ise. Alors, les charges seront const i tuées par

des opérat ions commerc iales dont le but est de faire apparaît re les

d i f férentes charges dans la c lasse 6 comme les charges sur achat, sur

explo i tat ion f inancière et except ionnel le.

58

Page 67: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

§1 - Le compte des charges

Les charges comprendront les sala ires et les autres charges.

A – Les charges salar iales prévues pour l ’année 1

Ce sont les charges l iées aux Ressources Humaines frappées

d i rectement par d ivers retenus sur sa lai re comme l ’ IRSA, CNaPS (13%),

et OSIE (3%). La répart i t ion des charges sur sa la ire du personnel du

projet est présentée dans le tableau c i-dessous.

Tableau XXII - Les charges salariales fixes pour l’année1 (en A riary)

Titres Eff

Salaire

mensuel (Ar)

Charges

salariales

Charges

patronales

IRSA N.A.P CNaPS Osie CNaPS Osie

1% (1.5%) 13% 5% Gérant 1 400 000 52 000 20 000 20 000 308 000

Secrétaire

Comptable 1 180 000 1800 2700 9 540 165 960

Boulanger

confirmé 1 200 000 2 000 3 000 11 200 188 800

Aide boulanger 2 300 000 3 000 4 500 17 100 275 400

Responsable

vente 1 100 000 1 000 1 500 5 400 94 600

Agent d’entretien 1 150 000 1 500 2 250 8 550 141 450

Chauffeur Livreurs 2 360 000 3 600 5 400 18 450 332 550

Femme de

ménages 2 80 000 800 1 200 4 400 75 600

Gardien 2 100 000 1 000 1 500 5 100 94 900

TOTAL (Ar): 13 1 870 000 14 700 20 250 52 000 20 000 99 750 1 677 260

Source : Notre propre calcul, novembre 2008.

Nos charges pat ronales s ’é lèvent à Ar 72 000 et les charges sur

sa lai re du personnel à Ar 27 500 au total . Nous remarquons auss i que le

sa lai re mensuel brut du personnel est d ’Ar 1 321 930, et l ’ impôt sur le

revenu salar ia l ass imi lé s ’é lève à Ar 78 480. Cette somme est à payer

59

Page 68: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

auprès du service des impôts du d ist r ict d ’Ants iranana I I avant le 15 du

mois qui su it .

B - Le salai re prévis ionnel sur cinq ans

Tableau XXIII - Le salaire prévisionnel sur 5ans (en Ariary)

Rubrique Eff Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5

Gérant 1 3 696 000 3 696 000 4 065 600 4 065 600 4 472 160

Secrétaire Comptable 1 1 991 520 1 991 520 2 190 672 2 190 672 2 409 739

Boulanger confirmé 1 2 265 600 2 265 600 2 492 160 2 492 160 2 741 376

Aide boulangers 2 3 304 800 3 304 800 3 635 280 3 635 280 3 998 800

Responsable vente 1 1 135 200 1 135 200 1 240 720 1 240 720 1 364 792

Agent d’entretien 1 1 697 400 1 697 400 1 867 140 1 867 140 2 053 854

Chauffeurs Livreurs 2 3 990 600 3 990 600 4 389 660 4 389 660 4 828 625

Femme de ménages 2 907 200 907 200 997 920 997 920 1 097 712

Gardiens 2 1 138 800 1 138 800 1 138 800 1 138 800 1 138 680

TOTAL (Ar): 13 20 127 120 20 127 120 22 017 952 22 017 952 24 105 738

Source : Notre propre calcul, novembre 2008.

Le tableau c i-dessus nous présente les sala ires prévis ionnels du

personnel pendant c inq années d ’explo i tat ion. Nous envisageons

d ’augmenter les sala i res tous les deux ans. Grâce à une hausse de

chif f res d ’af fa ires de l ’ordre de 10%, i l paraît opportun de mot iver le

personnel en augmentant son sala ire.

§2- Les autres charges

A - Les matières premières

Nous avons vu que les mat ières premières pour la product ion de

pain sont les suivantes :

60

Page 69: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

Tableau XXIV - Les matières premières nécessaires

Matière Unité Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5

Farine Sac de 50 kg 1921,92 2114,11 2325,52 2558, 7 2814,57

Sel kg 534,24 587,66 646,42 711,06 782,16

Levure kg 960 1056 1161,6 1277,76 1405,56

Améliorant kg 960 1056 1261,6 1277,76 1405,56

Source : Notre propre calcul, année 2008

La quant i té des mat ières premières nécessaires à la product ion de

pain augmente au cours des c inq dern ières années. Cette s i tuat ion

s ’expl ique par l ’accro issement progress if de la demande.

Tableau XXV - Les coûts des matières premières sur 5 années de production

Matières Prix unitaire Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5

1 sac de 50 kg 60 000 115 315 200 126 846 720 139 531 392 153 484 531 168 832 980

Sel (kg) 350 186 984 205 682 226 250 248 875 273 763

Levure (kg) 4 900 5 174 400 5 691 840 6 261 024 6 887 126 7 575 839

Améliorant (kg) 7 450 5 174 400 5 691 840 6 261 024 6 887 126 7 575 839

TOTAL (Ar) 125 850 984 138 436 082 152 279 690 167 507 658 184 258 421

Source : Notre propre calcul, novembre 2008.

Le coût des mat ières premières est est imé à Ar 125 850 984 pour

l ’année de démarrage et augmentera de 5% par pour les années qui

su ivent . Pour le ca lcu l des mat ières premières, nous avons maximisé les

pr ix unita ires af in de prévenir d ’éventuel les hausses de pr ix.

B - Les fourni tures consommables

Les fournitures consommables sont const i tuées par :

⇒ Les fourn itures de ménage (bala is, seaux, ch if fons. . ) de valeur

annuel le est imée à Ar 100 000

⇒ Les produits d ’entret ien (gra isse pour machines, hui le moteur,

détergents, …) de valeur annuel le est imée à Ar 80 000

61

Page 70: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

C - Les matières et fourni tures non stockées

El les sont composées par :

⇒ L ’eau et l ’é lect r ic i té est imées à Ar 3 600 000 par an.

⇒ Les carburants pour véhicules est imés à Ar 12 000 000 par an.

⇒ Les fourn itures de bureau est imées à Ar 1 200 000 par an.

D - Les charges externes

⇒ L ’entret ien de voiture est imé à Ar 1 200 000 par an

⇒ L ’assurance est imée à Ar 360 000 par an

⇒ Les d iverses charges est imées à Ar 480 000 par an

E - Les charges de structure

⇒ Impôts et taxes Ar 800 000 par an.

⇒ Charges du personnel . El les sont ind iquées dans le tableau XVII I .

F - Les charges f inancières

El les sont ind iquées dans le tableau XXXV, le remboursement des det tes.

J - L ’ impôt sur le bénéfice de société

Le taux des IBS est de 30% de l ’ IR posit i f réa l isé. I l est présenté dans le

tableau XLI.

Pour une mei l leure compréhension des calcu ls, nous a l lons

réal iser un tableau récapitu lat i f des charges et des prévis ions sur 5 ans.

§3 - La prévis ion sur charges sur 5 ans

Tableau XXVI - Les prévisions sur charges sur 5 ans

Désignation Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5

Matières premières 125 850 984 138 436 082 152 279 690 167 507 658 184 258 421

Matériels consommables 180 000 189 000 200 340 210 357 220 875

Mat et fournit non stockés 16 800 000 17 640 000 18 522 000 19 448 100 20 420 505

Charges extérieures 2 040 000 2 142 000 2 249 100 2 361 555 2 479 633

Charges des personnelle 20 127 120 20 127 120 22 017 952 22 017 952 24 105 738

Impôt et taxe 800 000 800 000 800 000 800 000 800 000

TOTAL 165 798 104 179 334 202 196 069 082 212 345 622 232 285 172

Source : Notre propre calcul, novembre 2008.

62

Page 71: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

Au cours de ces c inq années d ’act iv i té les charges ne cessent

d ’augmenter, avec une moyenne annuel le de Ar 16 000 000.

§4 - Le compte des produi ts

Les produits des act iv i tés de not re entrepr ise sont formés en

tota l i té par les ventes.

Nous avons déjà vu le déta i l dans la rubr ique de p lanning de

ventes (cf . tableau XIV). Le tableau c i-dessous récapitule toutes les

ventes au cours des c inq premières années d ’exerc ice.

Tableau XXVII - Les prévisions de produits sur 5 ans

Désignation Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5

Vente du pain 323 400 000 355 740 000 391 314 000 430 445 400 473 489 940

Source : Notre propre calcul, novembre 2008.

Nous constatons sur ce tableau que la vente du pain ne cesse

d ’augmenter pendant les cinq années d’exerc ice.

SECTION III - LES AMORTISSEMENTS ET LE REMBOURSEMEN T DES

DETTES

§1 - Le calcul de l ’amort issement des matériels

Amort issement s ignif ie réduct ion ir révers ib le répart ie sur une

pér iode déterminée, du montant porté à certa ines pertes du b i lan ;

C'est a lors une charge qui n ’entraîne pas de décaissements.

Notons que les amort issements se déf in issent comme la constatat ion

comptable de la perte de valeur (amoindrissement de valeur ou

dépréc iation) subie par une immobi l isat ion.

Cette dépréc iat ion résulte de l ’ut i l isat ion de l ’ immobi l isat ion, de son

usure, de sa vétusté et du temps.

63

Page 72: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

I l y a 4 types d ’amort issement :

⇒ L ’amort issement l inéaire ou constant ;

⇒ L ’amort issement dégressif ;

⇒ L ’amort issement fonct ionnel ;

⇒ L ’amort issement f iscal ;

⇒ L ’amort issement dérogato ire.

Mais nous avons chois i d’appl iquer le pr inc ipe de l ’amortissement

l inéaire.

Formule de l ’amort issement :

Amts : Amort issement

VO : Valeur d ’acquis i t ion

t : taux d ’amort issement et t = 100/N

N : la durée de vie du matér ie l .

La dotat ion à l ’amort issement pour chaque type d ’ invest issement

est enreg ist rée dans le tableau c i-dessous.

� Amort issement de f rais de la const i tut ion.

VO = 200 000

n = 4 ans

t = 25%

Tableau XXVIII - L’amortissement de frais de constitution

Années VO Amortissement Cumuls VNC

1 200 000 50 000 50 000 150 000

2 200 000 50 000 100 000 100 000

3 200 000 50 000 150 000 50 000

4 200 000 50 000 200 000 -

Source : Notre propre calcul, novembre 2008.

Am t= (VO x t) ou (VO / N)

64

Page 73: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

Le cumul de l ’amort issement est égal à la va leur d ’or ig ine, tandis

que la va leur net te comptable est égale zéro dès la quatr ième année. De

ce fa i t , les f rais de const i tut ion sont tota lement amor t is.

� Amort issement des const ruct ions.

Vo = 27 000 000

n = 12ans

t = 100 / 10 = 5%

Tableau XXIX - L’amortissement des constructions

Années VO Amortissement Cumuls VNC

1 27 000 000 1 350 000 1 350 000 25 650 000

2 27 000 000 1 350 000 2 700 000 24 300 000

3 27 000 000 1 350 000 4 050 000 2 950 000

4 27 000 000 1 350 000 5 400 000 21 600 000

5 27 000 000 1 350 000 6 750 000 20 250 000

Source : Notre propre calcul, novembre 2008.

L’amort issement cumulé des construct ions est d i f férent de la

va leur d ’or ig ine à la f in de la c inquième année, tandis que la va leur

net te comptable n’est pas égale à zéro. Cela veut d i re que la

construct ion ne sera pas amort ie en 5ans.

� Amort issement des matér iels indust r ie ls

Vo = 91 474 700

n = 20 ans

t = 100 / 20 = 5%

65

Page 74: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

Tableau XXX - L’amortissement des matériels industriels

Années VO Amortissement Cumuls VNC

1 91 474 700 4 628 735 4 628 735 87 945 965

2 91 474 700 4 628 735 9 257 470 83 317 230

3 91 474 700 4 628 735 13 886 205 78 688 495

4 91 474 700 4628 735 18 514 940 74 059 760

5 91 474 700 4 628 735 23 143 675 69 431 025

Source : Notre propre calcul, novembre 2008.

L’amort issement cumulé des matér ie ls industr ie ls est d i f férent de

la va leur d ’or ig ine à la f in de la c inquième année et la va leur net te

comptable n ’est pas égale à zéro : a lors, les matér ie ls industr ie ls ne

seront pas tota lement amort is dans 5 ans.

� Amort issement des matér iels et out i l lages

Vo = 131 000

n = 10 ans

t = 10%

Tableau XXXI - L’amortissement des matériels et outillages

Années VO Amortissement Cumuls VNC

1 131 000 13 100 13 100 117 900

2 131 000 13 100 26 200 104 800

3 131 000 13 100 39 400 91 600

4 131 000 13 100 52 500 78 500

5 131 000 13 100 65 600 65 400

Source : Notre propre calcul, année 2008.

L’amort issement cumulé des matér ie ls et out i l lages est d i f férent de

la va leur d ’or ig ine à la f in de la c inquième année et la va leur net te

comptable n’est pas égale à zéro : c ’est - à d ire ; les matér ie ls et

out i l lages ne seront pas tota lement amort is en 5 ans.

66

Page 75: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

� Amort issement des matér iels et mobi l ier de bureau

VO = 550 000

n = 10ans

t = 10%

Tableau XXXII - L’amortissement des matériels et mobilier de bur eau

Années VO Amortissement Cumuls VNC

1 550 000 55 000 55 000 495 000

2 550 000 55 000 110 000 440 000

3 550 000 55 000 165 000 385 000

4 550 000 55 000 220 000 330 000

5 550 000 55 000 275 000 275 000

Source : Notre propre calcul, novembre 2008.

L’amort issement cumulé des matér ie ls et mobi l ier de bureau est

d i f férent de la va leur d ’or ig ine à la f in de la c inquième année et la va leur

net te comptable n ’est pas égale à zéro : c ’est à d ire ; les matér ie ls et les

mobi l iers de bureau ne seront pas tota lement amort is après 5 ans.

� Amort issement d’aménagement et instal lat ion

Vo = 700 000

n = 12 ans

t = 8%

Tableau XXXIII - L’amortissement d’aménagement et installation

Années VO Amortissement Cumuls VNC

1 700 000 56 000 56 000 644 000

2 700 000 56 000 112 000 588 000

3 700 000 56 000 168 000 532 000

4 700 000 56 000 224 000 476 000

5 700 000 56 000 280 000 420 000

Source : Notre propre calcul, novembre 2008.

L’amort issement cumulé d ’aménagement et insta l lat ion est

d i f férent de la va leur d ’or ig ine à la f in de la c inquième année et la va leur

net te comptable n ’est pas égale à zéro. L ’aménagement et l ’ insta l lat ion

ne seront pas tota lement amort is au bout de 5 ans.

67

Page 76: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

� Amort issement du matér iel informat ique

Vo = 1 200 000

n = 4 ans

t = 25%

Tableau XXXIV - L’amortissement du matériel informatique

Années VO Amortissement Cumuls VNC

1 1 200 000 300 000 300 000 900 000

2 1 200 000 300 000 600 000 600 000

3 1 200 000 300 000 900 000 300 000

4 1 200 000 300 000 1 200 000 -

Source : Notre propre calcul, novembre 2008.

Le cumul de l ’amort issement des matér ie ls informat iques est égal

à la va leur d ’or ig ine, et la va leur net te comptable est égale zéro dès la

quatr ième année ; c ’est à d ire : les matér ie ls informat iques sont

tota lement amort is à l ’avance.

� Amort issement des matér iels de t ranspor t

Vo = 12 000 000

n = 10ans

t = 10%

Tableau XXXV - L’amortissement du matériel de transport

Années VO Amortissement Cumuls VNC

1 12 000 000 1 200 000 1 200 000 10 800 000

2 12 000 000 1 200 000 2 400 000 9 600 000

3 12 000 000 1 200 000 3 600 000 8 400 000

4 12 000 000 1 200 000 4 800 000 7 200 000

5 12 000 000 1 200 000 6 000 000 6 000 000

Source : Notre propre calcul, novembre 2008.

L’amort issement cumulé des matér ie ls de t ransport est d i f férent de

la va leur d ’or ig ine à la f in de la c inquième année, et la va leur net te

comptable n ’est pas égale à zéro ; c ’est à d ire : les matér ie ls de

t ransport ne seront pas tota lement amort is en 5 ans.

68

Page 77: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

� Amort issement d’ext incteu r .

Vo = 800 000

n = 10ans

t = 10%

Tableau XXXVI - L’amortissement d’extincteur

Années VO Amortissement Cumuls VNC

1 800 000 80 000 80 000 720 000

2 800 000 80 000 160 000 640 000

3 800 000 80 000 240 000 560 000

4 800 000 80 000 320 000 480 000

5 800 000 80 000 400 000 400 000

Source : Notre propre calcul, novembre 2008.

L’amort issement cumulé de l ’ext incteur est d i f férent de la va leur

d ’or ig ine à la f in de la c inquième année, et la va leur net te comptable

n ’est pas égale à zéro ; c ’est à d ire : l ’ext incteur ne sera pas tota lement

amort i dans 5 ans.

� Amort issement de groupe électrogène

Vo = 1 000 000

n = 5ans

t = 20%

Tableau XXXVII - L’amortissement de groupe électrogène

Années VO Amortissement Cumuls VNC

1 1 000 000 200 000 200 000 800 000

2 1 000 000 200 000 400 000 600 000

3 1 000 000 200 000 600 000 400 000

4 1 000 000 200 000 800 000 200 000

5 1 000 000 200 000 1 000 000 0

Source : Notre propre calcul, novembre 2008.

Le cumul de l ’amort issement est égal à la va leur d ’or ig ine et la

va leur net te comptable est égale à zéro à la c inquième année ; ce la

nous montre que le groupe é lectrogène est tota lement amort i à la

c inquième année.

69

Page 78: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

A - Présentat ion des dotations aux amort issements

Tableau XXXVIII - Les dotations aux amortissements pour les cinq a nnées

Rubrique Durée Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5

Frais de constitution 4 50 000 50 000 50 000 50 000 50 000

Construction 12 1 350 000 1 350 000 1 350 000 1 350 000 1 350 000

Matériels industriels 20 4 628 735 4 628 735 4 628 735 4 628 735 4 628 735

Matériel et outillage 10 13 100 13 100 13 100 13 100 13 100

MMB 10 55 000 55 000 55 000 55 000 55 000

A et installation 12 56 000 56 000 56 000 56 000 56 000

Matériel informatique 4 300 000 300 000 300 000 300 000 -

Matériel de transport 10 1 200 000 1 200 000 1 200 000 1 200 000 1 200 000

Extincteur 10 80 000 80 000 80 000 80 000 80 000

Groupe électrogène 5 200 000 200 000 200 000 200 000 200 000

Total (Ar) : 7 932 835 7 932 835 7 932 835 7 932 835 7 632 835

Source : Notre propre calcul, novembre 2008.

Les amort issements ne changent pas au cours des quatre

premières années d ’explo i tat ion et se f ixent à Ar 7 932 835. Nous avons

remarqué aussi que le matér ie l informat ique sera it amort i dès la

quatr ième année d ’act iv i té. I l est donc envisageable d ’acheter de

nouveaux matér ie ls informat iques pour maximiser le résultat et

rentabi l iser les act iv i tés.

§2 - Le remboursement des dettes

Pour ce projet , le montant tota l des invest issements est d ’Ar 203

189 700, se repart i t en apport en capita l d ’Ar 66 555 700 et en

f inancement à t rouver : Ar 136 634 000. Cela s ignif ie donc que nous

devrons demander ce montant auprès des inst i tut ions f inancières. Pour

ce la, nous chois issons la banque BNI-CL, qui appl ique un taux d ’emprunt

de 22 % remboursable dans 5ans.

70

Page 79: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

Le remboursement des det tes sera ef fectué par annuité constante

pour les 5 années d’exerc ice, dont la formule est la su ivante :

On donne : a annuité

C : montant de l ’emprunt Ar 136 634 000

i : taux de capi ta l isat ion 22 %

n : la durée de récupérat ion des capitaux invest is 5ans.

Tableau XXXIX - Le remboursement des dettes

Année Capitale Début Intérêt Amortissement Annuité Capital Fin

(-1) Cxt (2) C/n (3) C/n + Ci (4) (1) - (3)

1 136 634 000 30 059 480 27 326 800 57 386 280 109 307 200

2 109 307 200 24 047 584 27 326 800 51 374 384 81 980 400

3 81 980 400 18 035 688 27 326 800 45 362 488 54 653 600

4 54 653 600 12 023 792 27 326 800 39 350 592 27 326 800

5 27 326 800 6 011 896 27 326 800 33 338 696 -

TOTAL (Ar) : 90 178 440 136 634 000 226 812 440

Source : Notre propre calcul, novembre 2008.

Le montant à payer chaque année s ’é lève à Ar 27 326 800 avec Ar

30 059 480 d’ intérêts pour la l ’année de démarrage. Nous sommes

assuré que les emprunts seront remboursés au bout de 5 ans.

§3 - Le bi lan d’ouverture

Du point de vue comptable, un état f inancier d i t b i lan peut mett re

en exergue les or ig ines du fonds d ’une entrepr ise et la façon dont i ls ont

été ut i l isés.

Ains i, les é léments du patr imoine à savoir les dro its réels, les

dro its de créances et les enregistrements in i t iaux de l ’entrepr ise peuvent

être synthét isés dans un b i lan comme c i-après:

1 A = C + i n

71

Page 80: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

Tableau XL - Le bilan d’ouverture

Actif Montant (Ar) Passif Montant (Ar)

ACTIF NON

CIRCULANT CAPITAUX PROPRE

INCORPORELLES

Frais de constitution 200 000 Capital 66 555 700

CORPORELLES

Terrain 15 000 000

Construction 27 000 000

PASSIF NON

COURANT

Matériel et outillage 131 000 Emprunt 136 634 000

MMB 550 000

A et installation 700 000

Matériel info 1 200 000

Matériels industriels 92 574 700

Matériel de

transports 12 000 000

Extincteur 800 000

Groupe électrogène 1 000 000

ACTIF COURANT

Trésorerie 52 034 000

TOTAL (Ar) : 203 189 700 203 189 700

Source : Notre propre calcul, novembre 2008.

Le montant tota l du b i lan d ’ouverture s ’élève à Ar 203 189 700.

A - Le fonds de roulement

« Le fonds de roulement est la part ie de l ’act i f c ircu lant , f inancé

par des ressources stables. »13

13

Mohajy ANDRIANTIANA, cours de finance des entreprises, 3ème année Gestion, Université de Toamasina, 2005.

72

Page 81: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

I l y a deux méthodes pour le ca lcu ler :

Première méthode : Méthodes par le haut du bilan.

Deuxième méthode : Méthodes par le bas du bilan.

Fonds de roulement = Act i f c ircu lant – Dettes c ircu lant

Appl icat ion numér ique :

Fonds roulement = (65 305 700 + 124 034 000) – 137 305 700

Fonds de roulement = Ressources stables – Emplo i stable

Fonds de roulement = 52 034 000 Ar

73

Page 82: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

CHAPITRE II - L’ANALYSE DE RENTABILITE ET L’ETUDE D E

FAISABILITE

Dans ce chapit re, nous verrons le compte de résul tat par nature, le

p lan de f inancement, le b i lan prévis ionnel, les rat ios et la rentabi l i té du

projet .

SECTION I - LE COMPTE DE RESULTAT PAR NATURE

« Le compte de résul tat est un état récapi tu lat i f des charges et des

produits réal isés par l ’ent i té au cours d ’une pér iode considérée »14.

Donc, à part i r de ce compte, le responsable peut prévoir le budget pour

les prochains exerc ices et le d iagnost ic f inancier de la Société.

Tableau XLI - Le compte de résultat

Rubrique Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 Prévision de vente 323 400 000 355 740 000 391 314 000 430 445 400 473 489 940 Achats de MP 125 850 984 138 436 082 152 279 690 167 507 658 184 258 421 AF N C 16 800 000 17 640 000 18 522 000 19 448 100 20 420 505 A F C 180 000 189 000 200 340 210 357 220 875 CH, externes 2 040 000 2 142 000 2 249 100 2 361 555 2 479 633 VA 178 529 016 197 332 918 218 062 870 240 917 730 266 110 506 Taxes 180 000 189 000 200 340 210 357 220 875 C H PRS 20 127 120 20 127 120 22 017 952 22 017 952 24 105 738 EBE 158 221 896 177 016 798 195 844 578 218 689 421 241 783 894 DAA 7 932 835 7 932 835 7 932 835 7 932 835 7 632 835 CH FI 30 059 480 24 047 584 18 035 688 12 023 792 6 011 896 CH EXP 0 0 0 0 RI 120 229 581 145 036 379 169 876 055 198 732 794 228 139 163 IBS 36 068 874 43 510 914 50 962 817 59 619 838 68 441 749 RESULTAT NET 84 160 707 101 525 465 118 913 239 139 112 956 159 697 414

Source : Notre propre calcul, novembre 2008.

Le résultat ne cesse d ’augmenter pendant les c inq années

d ’explo i tat ion. De même pour la va leur a joutée, puisqu’ e l le est d ’Ar 178

529 016 pour l ’année 1, e l le at te int Ar 266 110 506 à la c inquième

année. Cela entraînera it automat iquement une augmentat ion des

produits intér ieurs bruts dans la région.

SECTION II - LE PLAN DE FINANCEMENT

14 Plan comptable général 2005, 132-1.

74

Page 83: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

« Le p lan de f inancement est un document prévis ionnel qui

récapitu le sur plusieurs années, les emplo is et les ressources de

l ’entrepr ise »15

I l a pour but de fa ire apparaît re la var iat ion des ressources

f inancières de l ’entrepr ise au cours d ’un exercice ou des exerc ices et les

emplo is qui ont été fa i ts. Donc, pour en avoir p lus de déta i ls, nous

présentons dans le tableau c i-après les var iat ions de fonds de roulement

à part i r des var iat ions de ressources et emplo is dans l ’ent repr ise.

Considérées comme ressources : l ’apport en capita l , l ’autof inancement,

les amort issements, et les emprunts. Les emplo is sont les

immobi l isat ions sans le fonds de roulement, les imprévus et le

remboursement du capita l invest i .

§1 - La présentation du plan de f inancement

Tableau XLII - La présentat ion du plan de f inanceme nt

Source : Notre propre calcul, novembre 2008.

15 Astien E, Analyse comptable et Gestion prévisionnelle, FOUCHER, Paris, 1996, P.164

Rubrique Montant Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 An née 5

Apport en capital 66 555 700

Bénéfice net 85 577 479 103 614 237 122 922 797 143 863 526 166 575 345

Amortissement 7 932 835 7 932 835 7 932 835 7 932 835 7 632 835

Emprunt BNI CL 136 635 000

A-TOTAL RESSOURCES 203 190 700 93 510 314 111 547 072 130 855 632 151 796 361 174 208 180

Immobilisations incorporelles et corporelles 151 155 700

Remboursement des dettes 27 326 800 27 326 800 27 326 800 27 326 800 27 326 800

B-TOTAL EMPLOIS 151 155 700 27 326 800 27 326 800 2 7 326 800 27 326 800 27 326 800

C- Variations de fonds de roulement (A-B) 52 035 000 66 183 514 84 220 272 103 528 832 124 469 561 146 881 380

D- Variations de BFR

E- Variation de trésorerie (C-D) 52 035 000 66 183 514 84 220 272 103 528 832 124 469 561 146 881 380

F- Cumul de trésorerie (E+F) 52 035 000 118 218 514 202 438 786 305 967 618 430 437 179 577 318 559

75

Page 84: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

Le cumul de t résorer ie est d ’Ar 118 218 514 au début de

l ’explo i tat ion. Cette somme ne cesse d ’augmenter au cours des cinq

années d ’act iv i tés successives. Cela s ignif ie que nous pourr ions

renouveler les matér ie ls amort is à la c inquième année de notre act iv i té.

§2 - Le Cash-f low prévis ionnel

Le terme cash-f low désigne t radit ionnel lement la rentrée d ’argent

procurée par des économies réal isées au sein d ’une entrepr ise. En

pr inc ipe, les cash-f lows sont générés de manière cont inue, mais pour

s impl i f ier le ca lcu l de rentabi l i té, on admet qu’ i ls seront obtenus

g lobalement à la f in de chaque exerc ice.

Tableau XLIII - Le cash-flow prévisionnel

LIBELLES Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5

Résultat Net 84 160 707 101 525 465 118 913 239 139 112 956 159 697 414

DAA 7 932 835 7 932 835 7 932 835 7 932 835 7 632 835

Cash-flow 92 093 542 109 458 300 126 846 074 147 045 791 167 330 249

Source : Notre propre calcul, novembre 2008.

D’après ce tableau, nous constatons que les cash-f lows ne cessent de

croît re durant les c inq premières années d ’act iv i té. Cette augmentat ion

est envi ron d ’Ar 18 036 000 par an.

SECTION III - LE BILAN PREVISIONNEL ET LES RATIOS D E RENTABILITE

§1 - Le bi lan prévisionnel

« Le b i lan est une image f inancière de l ’entrepr ise à une date

préc ise »16. I l nous permet de connaît re la s i tuat ion g lobale sur la

s i tuat ion f inancière de l ’entrepr ise, notamment les pat r imoines du projet .

Pour mieux comprendre le b i lan, nous présentons dans le tableau c i-

après la s i tuat ion de l ’act i f et du pass if du projet .

16 Voahirana Bakolisoa RAHARIMALALA, cours de comptabilité générale, 1ère année gestion, Université de Toamasina, 2003

76

Page 85: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

Tableau XLIV - Le bilan prévisionnel

Actif du bilan

Rubrique Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 Actif Non courant

Frais de constitution 200 000 200 000 200 000 200 000 200 000

Terrain 15 000 000 15 000 000 15 000 000 15 000 000 15 000 000 Construction 27 000 000 27 000 000 27 000 000 27 000 000 27 000 000 Mat, informatique 1 200 000 1 200 000 1 200 000 1 200 000 1 200 000 Matériel et outillage 131 000 131 000 131 000 131 000 131 000 Mat de transport 12 000 000 12 000 000 12 000 000 12 000 000 12 000 000 Mat industriel 92 574 700 92 574 700 92 574 700 92 574 700 92 574 700 AAI 700 000 700 000 700 000 700 000 700 000 MMB 550 000 550 000 550 000 550 000 550 000 Extincteur 800 000 800 000 800 000 800 000 800 000 Groupe électrogène 1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000 DAA 7 932 835 15 865 670 23 798 505 31 731 340 39 364 175 Valeur Nette 143 222 865 135 290 030 127 357 195 119 424 360 111 791 525 Actif courant Disponibilité 116 801 742 198 933 242 298 452 516 418 171 506 558 174 955

TOTAL 260 024 607 334 223 272 425 809 711 537 595 866 669 966 480

Passif du bilan

Rubriques Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5

Capitaux Propres

66 555 700 66 555 700 66 555 700 66 555 700 66 555 700 Capital

Rapport à nouveau 84 160 707 185 686 172 304 599 411 443 712 366 Résultat net 84 160 707 101 525 465 118 913 239 139 112 956 159 697 414 TOTAL (1) 150 716 407 252 241 872 371 155 111 510 268 066 669 965 480

Passif non courant Passif à LMT 109 307 200 81 980 400 54 653 600 27 326 800 - TOTAL (2) 109 307 200 81 980 400 54 653 600 27 326 800 0 TOTAL 260 023 607 334 222 272 425 808 711 537 594 866 669 965 480

Source : Notre propre calcul, novembre 2008.

D’après ce tableau (act i f du b i lan), nous constatons que la

s i tuat ion f inancière de l ’entrepr ise à la banque ne cesse de s ’accroît re

durant les années d ’explo i tat ion. Cela veut d ire que la s i tuat ion

f inancière du projet est sa ine. Le promoteur pourra donc penser à é larg ir

ses act iv i tés dans sa rég ion d ’ implantat ion.

77

Page 86: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

Et pour le pass if du b i lan, nous remarquons que le résul tat de

l ’entrepr ise ne cesse de progresser pendant les c inq années

successives.

§2 - Les ratios de rentabi l i té

Sur le p lan économique, le rat io est le rapport entre deux

phénomènes f inanciers économiques l iés par une re lat ion

caractér ist ique.

Dans le domaine de l ’entrepr ise, « le rat io est le rapport expressif

entre des données caractér ist iques de la s i tuat ion du potent ie l de

l ’act iv i té ou de rendement de la soc iété ».17

La lecture des rat ios permet d ’analyser d ’une façon express ive la

s i tuat ion f inancière d ’une entrepr ise, les act iv i tés de rendement, le choix

d ’opérat ion à appl iquer dans l ’entrepr ise (banquier, créancier) .

Tableau XLV - Les éléments nécessaires pour calculer les ratio s

Libelle Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 Capital 66 555 700 66 555 700 66 555 700 66 555 700 66 555 700 Résultat net 84 160 707 101 525 465 118 913 239 139 112 956 159 697 414 Report à nouveau 0 84 160 707 185 686 172 304 599 411 443 712 366

Capitaux propres 150 716 407 252 241 872 371 155 111 510 268 066 669 965 480 Dettes 109 307 200 81 980 400 54 653 600 27 326 800 0

Capital permanent 260 023 607 334 222 272 425 808 711 537 594 866 669 965 480

Immobilisation nette 143 222 865 135 290 030 127 357 195 119 424 360 111 791 525

Source : Notre propre calcul, novembre 2008.

Nous a l lons présenter dans un tableau c i-après les d i f férents

rat ios.

� Rat io d’autonomie f inancière:

Ce rat io doit être supér ieur à 0,5 et permet d ’appréc ier la capacité

de l ’entrepr ise à contracter de nouveaux emprunts.

17 Nirisoa Lala José RANDRIANAIVO, Cours de Gestion financière, 3 ème année gestion, Université de Toamasina, 2004

Capitaux propres RAF = Capitaux permanents

78

Page 87: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

Tableau XLVI - Le ratio d’autonomie financière

Années Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5

Capitaux propres 150 716 407 252 241 872 371 155 111 510 268 066 669 965 480

Capitaux permanant 260 023 607 334 222 272 425 808 711 537 594 866 669 965 480

Ratio d'autonomie

financière 0,6 0,8 0,9 0,9 1,0

Source : Notre propre calcul, novembre 2008.

Le rat io est supér ieur à 0,50 dès la première année ; ce la s ignif ie

que l ’entrepr ise jou i t d ’une autonomie f inancière et d ispose d ’une

poss ib i l i té complémenta ire de fonct ionnement par emprunt .

� Le rat io de f inancement des immobi l isat ions :

Tableau XLVII - Le ratio de financement des immobilisations

Années Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5

Capitaux permanant 260 023 607 334 222 272 425 808 711 537 594 866 669 965 480

Immobilisation nette 143 222 865 135 290 030 127 357 195 119 424 360 111 791 525

Ratio de financement

des immobilisations 1,8 2,5 3,3 4,5 6,0

Source : Notre propre calcul, novembre 2008.

Si le rat io de f inancement des immobi l isat ions est supér ieur à 1,

dès la première année, donc l ’entrepr ise peut f inancer ses propres

immobi l isat ions.

� Le rat io d ’endettement :

Dettes à LMT RELT = Capitaux permanents

Capitaux permanents RFI = Immobilisations nettes

79

Page 88: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

Tableau XLVIII - Le ratio d’endettement

Rubriques Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5

Dettes à LTM 109 307 200 81 980 400 54 653 600 27 326 800 -

Capitaux

permanant 260 023 607 334 222 272 425 808 711 537 594 866 669 965 480

Ratios

d’endettement 0,42 0,25 0,13 0,05 0

Source : Notre propre calcul, novembre 2008.

Nous remarquons que les endettements seront soldés à part i r de

la quatr ième année d ’explo i tat ion ; et ce la veut d ire que notre projet est

rentable et v iable à long terme et jou ira i t d ’une autonomie f inancière.

A - La rentabi l i té

Pour qu’un projet so it rentable, le seui l de sa rentabi l i té

commerc iale doit être supér ieur à 10 % et le rendement de ses act iv i tés

supér ieur à 20 %.

Formules et interprétat ions18 :

Tableau XLIX - Les éléments nécessaires pour le calcul de renta bilité

Rubriques Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5

CA 323 400 000 355 740 000 391 314 000 430 445 400 473 489 940

RN 84 160 707 101 525 465 118 913 239 139 112 956 159 697 414

CP 260 023 607 334 222 272 425 808 711 537 594 866 669 965 480

CAF 92 093 542 109 458 300 126 846 074 147 045 791 167 330 249

Source : Notre propre calcul, novembre 2008.

Nous t rouvons dans le tableau c i-après les calcu ls de rentabi l i té

du projet :

18 José Lala Nirisoa RANDRIANAIVO, Cours de Gestion financière, 3ème année gestion, Université de Toamasina, 2004

80

Page 89: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

a) La rentabi l i té de rendement propre

Tableau L - La rentabilité de rendement propre

CAF 92 093 542 109 458 300 126 846 074 147 045 791 167 330 249

CP 260 023 607 334 222 272 425 808 711 537 594 866 669 965 480

Taux de

rendement propre 35% 33% 30% 27% 25%

Source : Notre propre calcul, novembre 2008.

Nous pouvons af f i rmer que notre projet est rentable, avec un taux

de rendement propre toujours supér ieur à 20 % au cours des cinq

années d ’explo i ta t ion.

b) La rentabi l i té commercia le

Tableau LI - La rentabilité commerciale

Rubriques Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5

Résultat net 84 160 707 101 525 465 118 913 239 139 112 956 159 697 414

Chiffre d’affaires 323 400 000 355 740 000 391 314 000 430 445 400 473 489 940

Rentabilité

commerciale 26% 29% 30% 32% 34%

Source : Notre propre calcul, novembre 2008.

Nous constatons que le projet est rentable sur le p lan commerc ial

car le rapport ent re le résultat net et le ch if f re d ’af faire est toujours

largement supér ieur à 20% au cours des c inq années d ’explo i tat ion.

Résultat net RC = Chiffre d’affaires

Capacité d’autofinancement RDRP = Capitaux permanents

81

Page 90: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

c) La rentabi l i té des capi taux invest is

Tableau LII - La rentabilité des capitaux investis

Rubriques Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5

Résultat net 84 160 707 101 525 465 118 913 239 139 112 956 159 697 414

CP 260 023 607 334 222 272 425 808 711 537 594 866 669 965 480

Rentabilité de capitaux

investis 32% 30% 28% 26% 24%

Source : Notre propre calcul, novembre 2008.

Le projet est rentable sur le rendement des capitaux invest is car

les résultats sont toujours supér ieurs à 20% depuis la première année

d ’explo i tat ion jusqu a la c inquième année d ’explo i tat ion.

Bénéfice net RCI = Capitaux permanents

82

Page 91: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

CHAPITRE III - L’EVALUATION DU PROJET

Dans ce chapit re, nous passons à l ’évaluat ion successive du projet

sur les p lans économique, f inancier , soc ia l et environnemental.

SECTION I - L’EVALUATION ECONOMIQUE

Ce type d ’évaluat ion nécessite une bonne connaissance de la

st ructure économique du pays et des modal i tés d ’ in tégrat ion du projet

dans cet te structure.

La valeur ajoutée générée par chaque entrepr ise forme le Produit

Intér ieur Brut (PIB). El le expr ime l ’apport spécif ique de l ’act iv i té

économique nat ionale et est fourn ie par les é léments qui const i tuent la

comptabi l i té nat ionale. Le PIB permet de mesurer et d ’appréc ier les

revenus at t r ibués aux d if férents facteurs de la product ion te ls que les

impôts, les sala ires, la rémunérat ion sur des capitaux a ins i que le taux

de cro issance économique du pays.

Ains i, pour obtenir les rat ios de rentabi l i té économique, i l est jugé

important de connaît re en premier l ieu les é léments qui su ivent .

SECTION II - L’EVALUATION FINANCIERE

§1- Les out i ls d’évaluation du projet

A - La valeur actual isée nette (VAN)

El le est auss i appelée bénéf ice actual isé, la VAN est la méthode la

p lus ut i l isée et la p lus connue, permettant de savoir s i un projet est

rentable. La VAN peut être pos it i f ou négat i f s i le projet n ’est pas

rentable. El le permet auss i de comparer le montant de l ’ invest issement

avec celu i des ressources ou cash-f low obtenus pendant la durée de vie

du projet , au cours de laquel le les recet tes et les dépenses sont

ramenées à leur va leur actuel le.

El le s ’obt ient par la d i f férence entre la somme des cash-f lows

actual isés et la dépense in i t ia le.

83

Page 92: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

D’où la formule:

Avec CF : Cash-f lows:

I : taux d ’emprunt (22 % dans les banques pr imaires)

n : durée de la récupérat ion des capitaux invest is.

C : montant d ’ invest issement .

Tableau LIII - La présentation du calcul de la VAN

Année Cash Flow (1,22)-n CF (1,22)-n

1 92 093 542 0,8 73 674 833

2 111 547 072 0,6 66 928 243

3 130 855 632 0,5 65 427 816

4 151 796 361 0,4 60 718 544

5 174 208 180 0,3 52 262 454

Total 319 011 891

Source : Notre propre calcul, novembre 2008.

Donc, VAN = 319 011 891– 203 189 700

On obt ient une valeur actuel le net te qui est largement pos it ive.

Cela s ignif ie que la rentabi l i té de l ’ invest issement est aussi pos it ive. Le

projet génère un bénéf ice certa in. Ce résultat nous permet a lors de d ire

que le projet est v iable à long terme et rentable.

B - Le taux de rentabi l i té interne

Le taux de rentabi l i té interne est le taux d ’actual isat ion qui

rentabi l ise les capitaux engagés par l ’entrepr ise. C’est auss i le taux

d ’actual isat ion par lequel la somme des cash- f low actual isés annule le

montant de l ’ invest issement.

VAN =Σ CF (1 + i)-n –C

VAN = 115 822 191 Ar

84

Page 93: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

Dans cet te méthode, la formulat ion du taux de rentabi l i té in terne

se déf in i t comme sui t :

En d’autres termes, le taux de rentabi l i té interne (TRI) est le taux

d ’actual isat ion qui a la propr iété d ’annuler la va leur actuel le net te (VAN)

de manière à établ i r une str icte égal i té entre le montant (au besoin

actual isé à ce taux) des capitaux invest is et la valeur (actual isée e l le

auss i au même taux) des f lux des revenus. Le calcu l se présente a insi

par la formule c i- après :

Alors on a

Tableau LIV - La présentation du calcul de TRI

Périodes Cash flow Cash flow (1,50) -n Cash flow (1,505) -n

1 93 510 314 62 340 209 62 133 099

2 111 547 072 49 576 476 49 247 612

3 130 855 632 38 772 039 38 386 889

4 151 796 361 29 984 466 29 587 983

5 174 208 180 22 940 995 22 562 439

ΣΣΣΣCash flow (1+i) -n 203 614 186 201 918 022

Investissement (I) 203 189 700 203 189 700

VAN 424 486 -1 271 678

Source : Notre propre calcul, novembre 2008.

Posons par :

- VAN 1 : 424 486

- VAN 2 : -1 271 678

- t 1 : 50%

- t 2 : 50,5%

On sait que p lus le coût du capital augmente, p lus la VAN tend

vers zéro.

ΣΣΣΣ Cash-flow (1+ i) –n - I = 0

ΣΣΣΣ Cash-flow (1+i) –n – (I) = VAN = 0

85

Page 94: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

t1 = 50% VAN1 = 424 486

TRI = ? VAN= 0

t2 =50,5% VAN2 = -1 271 678

Le taux se s i tue entre 50% et 50,5% puisque la VAN est pos it ive

dans le premier et négat ive dans le second.

Pour ca lcu ler le taux de rentabi l i té interne, nous ef fectuons une

in terpolat ion l inéaire par la re lat ion suivante :

Formule :

Application Numérique :

- 1 271 678 – 0

TRI = 0,505 – (0,505 – 0,50) x

- 1 271 678 – 424 486

TRI =0,505 x (0,74973757) = 0,5025

Nous avons un TRI égale à 50,25%, qui ind ique le taux

d ’actual isat ion maximum que notre projet peut supporter . Le taux est ic i

largement supér ieur au taux d ’actual isat ion nécessaire qui est égal à

22%. Donc, le projet d ispose d ’une marge de sécur i té de 28,25 % pour

l ’emprunteur. Cette marge de sécur i té permet a lors à l ’entrepr ise de

régler ses det tes et se souscr i re à d ’autres prêts f inanciers.

VAN2 – VAN

TRI = t2 – ( t2 – t1) x VAN2 – VAN1

TRI = 50,25%

86

Page 95: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

C - L’ indice de prof i tabi l i té

« L ’ ind ice de prof i tab i l i té est le résultat du rapport entre la somme

des cash-f lows actual isés et la somme des capitaux invest is »19.

L ’ ind ice de prof i tabi l i té mesure le prof i t induit par un Ar iary de

capita l invest i supér ieur à 1. Par cet te méthode, nous calcu lons le

quot ient , le tota l des cash- f low actual isés à un taux déterminé et la

dépense correspondant à l ’ invest issement.

Formule :

C

ntCFIP

∑ −+=

)1(

Appl icat ions numériques :

203189700

320145309=IP

D’après ce résultat , nous constatons que l ’ indice de prof i tab i l i té

est supér ieur à 1. Donc la rentabi l i té est auss i supér ieure au taux de

capita l isat ion. Cela veut d ire que Ar 1,00 invest i rapporte Ar 0,57

environ.

En conclus ion, quels que soient les cr i tères ut i l isés pour appréc ier

la rentabi l i té de ce projet , l ’ invest issement se présente rentable.

Donc, en fa isant la synthèse de toutes ces méthodes, nous

pouvons af f i rmer d ’une manière certa ine que le projet est rentable et

acceptable.

D - Le délai de récupérat ion des capi taux investis

Le déla i de récupérat ion des capitaux invest is est déf in i par le

temps au bout duquel le montant cumulé des cash-f lows actual isés est

égal au montant du capita l invest i .

19 Mohajy ANDRIANTIANA, Cours politique financières, 3ème année gestion, université de Toamasina, 2005

IP = 1.57

87

Page 96: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

Pour connaît re la capacité de récupérat ion des capitaux invest is,

nous la ca lcu lons à l ’a ide des cash-f lows.

Tableau LV - La présentation de calcul de DRCI

Rubrique Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5

Cash flow 92 093 542 111 547 072 130 855 632 151 796 361 174 208 180

Cash flow actualisé 73 674 833 66 928 243 65 427 816 60 718 544 52 262 454

Cumul du cash flow

actualisé 73 674 833 140 603 077 206 030 893 266 749 437 319 011 891

Investissement 151 155 700

Source : Notre propre calcul, novembre 2008.

D’après ce tableau, les capitaux invest is seront récupérés entre la

deuxième et la t ro is ième année d ’explo i ta t ion.

140 603 077 151 155 700 206 030 893 cumul des CF actualisés

2 d 3 années

=+⇒=−−= 2

63703816

105526232

1420603077206030893

140603077151155700d

17,2=d

0 ,17 x 12 mois= 2,04 mois

0,04 x 30 = 1 jours

Pour le cas de notre projet , les capitaux invest is seraient

récupérés ent re la première année et la deuxième année d ’explo i tat ion,

so it p lus exactement 2 ans 2 mois et 1 jours.

Donc, les capitaux invest is sera ient récupérés exactement en date

du 01 mars de l ’année 3

DRCI = 2 ans 2 mois 1 jours

88

Page 97: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

E - Le seui l de rentabi l i té (SR)

« C’est le seui l par lequel l ’entrepr ise n ’at te int n i bénéf ice n i

perte. I l détermine le vo lume d’act iv i tés à part i r duquel l ’entrepr ise a

couvert l ’ensemble des charges de la pér iode »20

Le SR est obtenue par la formule c i-dessous.

Avec :

SR : Seuil de rentabi l i té

CF : Charges Fixes

CA/M/CV : Chif f re d ’af faire sur marge sur coût var iable

Le coût var iable appelé auss i charge var iable var ie en fonct ion du

volume d’act iv ités d ’une entrepr ise.

Les charges f ixes sont les charges dont le montant reste constant

quel que soi t le n iveau d ’act iv i té de l ’entrepr ise.

Le tableau qui suit, nous montre l ’évolut ion du seui l de rentabi l i té

pour les 5 années d ’explo i tat ion.

20

Vo lo lon i r ina RAVELOSON, cou rs C.A.E, 3 è m e année ges t ion , l ’Un i ve rs i té de

Toamas ina , 2004 .

SR = CF x CA / M / CV

89

Page 98: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

Tableau LVI - Le Seuil de rentabilité.

Rubrique Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5

CA 323 400 000 355 740 000 391 314 000 430 445 400 473 489 940

Coût Variable 125 850 984 138 436 082 152 279 690 167 507 658 184 258 421 Achat MP

AFC 180 000 189 000 200 340 210 357 220 875

AFNC 16 800 000 17 640 000 18 522 000 19 448 100 20 420 505

CH EXT 2 040 000 2 142 000 2 249 100 2 361 555 2 479 633

TOTAL CV 144 870 984 158 407 082 173 251 130 189 527 670 207 379 434

MSCV 178 529 016 197 332 918 218 062 870 240 917 730 266 110 506

Coût Fixe

Impôt et Taxe 800 000 880 000 968 000 1 064 800 1 171 280

CH Pers 20 127 120 20 127 120 22 017 952 22 017 952 24 105 738

DAA 7 932 835 7 932 835 7 932 835 7 932 835 7 632 835

CH Fin 30 059 480 24 047 584 18 035 688 12 023 792 6 011 896

Total CF 58 919 435 52 987 539 48 954 475 43 039 379 38 921 749

SR 106 730 803 95 522 771 87 848 846 76 898 046 69 253 397

Source : Notre propre calcul, novembre 2008.

D’après ce tableau, nous constatons qu’à la première année, i l

faudra it réal iser Ar 106 730 803 de CA pour couvr ir la tota l i té des

charges sans fa ire ni perte ni bénéf ice, et i l est de même pour les quatre

prochaines années.

§2 - Les cr i tères d’évaluation du projet

A - La pert inence

Au cours de l ’analyse de la s i tuat ion f inancière du projet , nous

constatons que le projet est rentable et v iable à long terme. Donc, i l

aura it des impacts d i rects sur la v ie de la populat ion de la région de

DIANA, notamment dans la commune d ’Anivorano-Nord, sur le p lan

soc ia l e t sur le p lan économique.

90

Page 99: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

C - L’eff icaci té du projet

Notre projet est ef f icace car les object i fs seront at te ints sans

réduire les moyens ut i l isés te ls que les matér ie ls informat iques, les

matér ie ls et mobi l iers de bureau au cours des c inq années

d ’explo i tat ion. Cela veut d ire que ce pro jet n ’ut i l isera d ’autres matér ie ls

que ceux prévus au démarrage de l ’act iv i té. Donc, le projet est ef f icace

et produit l ’ef fet at tendu pour la populat ion dans la zone d ’ implantat ion.

D - L’eff ic ience du projet

A la première année, les matér ie ls ut i l isés sont tous neufs. Après

un an d ’ut i l isat ion quot id ienne, ces matér ie ls sont amort is à 20 % de leur

va leur d ’or ig ine. Donc, i l y a une d iminut ion de la va leur des matér iels

ut i l isés. Et s i nous regardons le ch if f re d ’af fai res mobi l isé au cours des

c inq années d ’act iv i té, nous aurons remarqué que le ch if f re d ’af faires ne

cesse d ’augmenter pendant cet te même pér iode. Alors, notre projet est

ef f ic ient .

E - La durée de vie du projet

Comme i l est démontré dans le ca lcu l de la Valeur Actuel le Nette

(VAN) du projet , nous constatons qu’e l le est largement pos it ive et

s ’é lève à Ar 115 822 191 ; Ceci s ignif ie que la rentabi l i té de

l ’ invest issement est pos it ive et le projet génère un bénéf ice certa in. Ce

résultat nous permettra i t de d ire que le projet sera it v iable à long terme

et rentable.

F - L’ impact du projet

L’analyse à l ’a ide des out i ls d ’évaluat ion nous amène à constater

que le projet est rentable et v iable à long terme. Donc, la rentabi l i té de

ce projet entraîne log iquement un développement dans la zone

d ’explo i tat ion surtout dans le domaine économique et sur le p lan social .

La mise en p lace du présent projet engendrera it cer ta inement la créat ion

d ’emplo is pour les jeunes et d iminuerai t le taux de chômage dans la

commune.

91

Page 100: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

SECTION III - L’EVALUATION SOCIALE ET ENVIRONNEMENT ALE

§1 - L’évaluation sociale

Selon l ’enquête menée sur ce projet , nous réal isons que c’est un

vecteur de développement tant économique et f inancier que soc ia l . Nous

avons une approche soc ia le qui envisage l ’embauche des jeunes de la

région, et en part icu l ier ceux de notre fokontany car i l est for t probable

de t rouver dans le fokontany d ’Anivorano-Nord autant de main d ’œuvre

qu’ i l nous en faudra. Préc isons qu’au sein du fokontany, le taux de

chômage est t rès é levé.

§2 - L’évaluation environnementale

Tout projet est l ié à un environnement de base où l ’ implantat ion

aura l ieu. Pourtant , les implantat ions des unités de fabr icat ion et

t ransformat ion de n ’ importe quel le tai l le créent toujours des ef fets

néfastes aux entourages. Pour notre cas, nous essayerons de les réduire

le maximum possib le.

⇒ Concernant le dégagement des fumées de boulanger ie, nous

opterons pour l ’ut i l isat ion de matér ie ls ent ièrement é lectr iques

qui n ’ut i l isent pas de gasoi l comme un four rotat i f .

⇒ Sur le l ieu d ’emplacement de la boulanger ie, nous aménagerons

nos locaux de manière à at ténuer la propagat ion de sons

nuisib les.

⇒ Pour réduire la pol lu t ion, nous prévoyons des évacuat ions des

eaux usées dans un égout et la mise en p lace de fosses

scept iques.

92

Page 101: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

CONCLUSION GÉNÉRALE

Malgré le nombre de boulanger ies dans le d ist r ict d ’Ants iranana I ,

les besoins des consommateurs en mat ière du pain ne cesse de

s ’accroît re, l ’of f re reste toujours supér ieure à la demande. Cette

s i tuat ion est due non seulement à la hausse du pr ix du r iz mais auss i au

changement de comportement a l imenta ire des malgaches.

En ef fet , ce projet de créat ion de boulanger ie est é laboré dans le

but de résoudre le problème de non sat isfact ion de la populat ion en

mat ière de qual i té et quant i té de pain d ist r ibué dans la commune

Anivorano-Nord.

Nos études ont about i à la concept ion d ’un doss ier de pro jet de

réal isat ion d ’une uni té de product ion dans la commune d ’Anivorano-

Nord, ce qui répond b ien à la pol i t ique de développement déf in ie par

l ’Etat .

Ce projet consiste à produire journal ièrement du pain dans le but

de sat isfaire les besoins des consommateurs.

Le contenu de cet ouvrage essaie de nous démontrer la fa isabi l i té

et la rentabi l i té du projet tant en mat ière f inancière qu’aux impacts

soc io-économiques dans la commune.

La descr ipt ion du projet est basée sur l ’é tude fondamentale te l le

que l ’étude technique t ra i tant tous les moyens de product ion et la

capaci té de product ion.

La product ion envisagée est c lassée dans ses aspects qual i tat i fs

et quant i tat i fs.

L ’étude organisat ionnel le est or ientée sur l ’organisat ion interne de

l ’entrepr ise. Pour avoir un arrangement b ien déf in i et sér ieux, i l faut

déterminer auss i b ien les responsabi l i tés du personnel que leurs

at t r ibut ions.

L ’étude f inancière est la part ie la p lus importante .Cette étude

évoque les déta i ls des volets f inanciers ; e l le nous présente les

invest issements nécessaires, les valeurs de crédit établ i dans un p lan de

f inancement a ins i que le tableau de remboursement des det tes, le coût

de f inancement, et le compte de résul tat prévis ionnel pour les c inq

années act iv i té.

On constate que notre résultat est toujours bénéf ique et ne

cessent de s ’accroît re. Ce projet donc la capacité de l iqu ider ses det tes

93

Page 102: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

car l ’évaluat ion du projet , l ’évaluat ion f inancière nous montre que

l ’entrepr ise est solvable.

Ensuite, l ’évaluat ion économique présente les avantages générés

par ce projet te l le que la contr ibue au développement de notre commune

notamment de la rég ion, grâce au versement des recet tes f iscales, (TVA,

IBS,….) à la ca isse de l ’Etat

L ’évaluat ion des impacts soc iaux répond exactement aux at tentes

des populat ions consommatr ices par la part icu lar i té de la qual i té et la

f raîcheur des produi ts. La créat ion d ’emplo i générée par ce projet est

déjà une lut te contre l ’ insécur i té dans la commune.

La méthodologie de p lanif icat ion stratég ique de ce projet nous a

permis de f ixer c la irement le choix st ratég ique avant d ’é laborer le p lan

d ’act ion.

Si la présente in i t iat ive se concrét ise, l ’extens ion de l ’act iv i té dans

d ’autres endroits pourra it êt re envisagée. Not re souhait est d ’é larg ir nos

act iv i tés vers la pât isser ie et la b iscuiter ie, secteurs encore peu

développés.

94

Page 103: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

BIBLIOGRAPHIE

Page 104: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

BIBLIOGRAPHIQUE

I -OUVRAGES GENERAUX.

o BAUGERD Fabien, Gest ion et créat ion d ’entrepr ise, FAUCHER, Par is,

1999, 240 pages.

o BREYTON Chanta l, Techniques commerc ia les, co l lect ion par Bernard

EPPAILLY, Par is, 1986, 230 pages.

o E Ast ien, Analyse comptable et Gest ion prévis ionnel, FOUCHER,

Par is, 1996, 164 pages.

o EMILE Pujo l, la comptabi l i té, NATHAN, Par is, 1992, 130 pages.

o GELLINIER Octave, st ratég ie de l ’entrepr ise et mot ivat ion des

hommes, HOMMES et TECHNIQUES, Par is, 1996, 311 pages .

o DON Helbr iegel, Slocum, RICHARD Woodman, Management des

organisat ions, 1ère édit ion, USA, 2002, 406 Page.

o KOTLER Phi l ip, le Market ing, la mise en prat ique de décis ion, USA,

1974, 425 pages.

o KOTLER Phi l ip, market ing en introduct ion, edit ion (PHI) New Jersey,

USA, 1987, 595 pages.

o F Ferre ira, C Kreiss, Lacro ix C, FOUCHER, Par is, 1999, 223 pages.

o LANGLOIS, Tr learun comptabi l i té, FOUCHER, Par is, 1984, 210 pages

o R.Leur ion, M Scaramuzza, Economie, FOUCHER, Par is, 1993, 128

pages.

II - COURS THEORIQUES.

o ANDRIANTIANA Mohajy, cours environnement économique

d ’entrepr ise, 2 è m e année Ges t i on , un ivers i té de Toamasina, 2004.

o ANDRIANTIANA Mohajy, cours de f inance de l ’entrepr ises, 3 è m e année

Ges t ion , un ivers i té de Toamasina, 2005.

o ANDRIANTIANA Mohajy, cours de pol i t ique f inancière, 4 è m e année

Ges t ion , Universi té de Toamasina, 2005.

o RAHARIMALALA Bakol isoa Voahirana, cours de comptabi l i té général,

1 è m e année Ges t ion , univers i té de Toamasina, 2003.

Page 105: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

o RANDRIANAIVO José Lala Nir isoa, cours de gest ion f inancière, 2 è m e

année Ges t ion , un ivers i té de Toamasina, 2004.

o RAVELOSON Volo lonir ina, cours comptabi l i té analyt ique

d ’explo i tat ion, 2 è m e année Ges t ion , un iversi té de Toamasina, 2004.

o ROGER Mart ia l , cours market ing, 3 è m e année en commerce/G.E.A.I ,

un ivers i té de Toamasina, 2005.

III- AUTRES SUPPORTS.

o P lan comptable général 2005, 132-1.

o www.bongadr.f r .

Page 106: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

ANNEXES

Page 107: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

ANNEXES

ANNEXE I

Source : www.bongadr.fr

Source : www.bongadr.fr

Page 108: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

ANNEXE II

Source : www.bongadr.fr

Source : www.bongadr.fr

Page 109: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

LISTE DES TABLEAUX, GRAPHES, SCHEMAS

TABLEAUX

TABLEAU I – LA POPULATION DANS LA COMMUNE D’ANIVORANO-NORD ............................ 18 TABLEAU II - L’ÉVOLUTION DE LA POPULATION DE 2005 À 2008 ............................................ 19 TABLEAU III - LES DOCUMENTS NÉCESSAIRES À LA CONSTITUTION D’UNE ENTREPRISE INDIVIDUELLE ................................................................................................................................ 27 TABLEAU IV - LES TYPES DU MARCHÉ ....................................................................................... 29 TABLEAU V - L’OFFRE SUR LE MARCHÉ ..................................................................................... 32 TABLEAU VI - LA DEMANDE SUR LE MARCHÉ ........................................................................... 34 TABLEAU VII – LA PART DE L’OFFRE ET DE LA DEMANDE ...................................................... 34 TABLEAU VIII - LA VARIATION DE LA CONSOMMATION ............................................................ 34 TABLEAU IX - LES FORCES ET FAIBLESSES DES CONCURRENTS ........................................ 37 TABLEAU X - LES LISTES DES MATÉRIELS D’EXPLOITATION ................................................. 45 TABLEAU XI - LES INTRANTS POUR 50KG DE FARINE ............................................................. 49 TABLEAU XII - LA PRODUCTION DE LA PREMIÈRE ANNÉE ...................................................... 52 TABLEAU XIII - LE PLANNING DE PRODUCTION PENDANT 5 ANS .......................................... 52 TABLEAU XIV - LE CHIFFRE D’AFFAIRES PRÉVISIONNEL DE LA PREMIÈRE ANNÉE. .......... 53 TABLEAU XV - LE CHIFFRE D’AFFAIRES PRÉVISIONNEL SUR 5ANS. ..................................... 53 TABLEAU XVI - LE CALENDRIER D’ACTIVITÉ .............................................................................. 59 TABLEAU XVII - LE MATÉRIEL DE BOULANGERIE. .................................................................... 56 TABLEAU XVIII - LES MATÉRIELS ET OUTILLAGES ................................................................... 56 TABLEAU XIX - LE MATÉRIEL ET MOBILIER DE BUREAU ......................................................... 57 TABLEAU XX - LA RÉCAPITULATION DES INVESTISSEMENTS ................................................ 58 TABLEAU XXI - LA RÉCAPITULATION DES IMMOBILISATIONS ET INVESTISSEMENTS. ....... 59 TABLEAU XXII - LES CHARGES SALARIALES FIXES POUR L’ANNÉE1 (EN ARIARY) ............. 60 TABLEAU XXIII - LE SALAIRE PRÉVISIONNEL SUR 5ANS (EN ARIARY) .................................. 61 TABLEAU XXIV - LES MATIÈRES PREMIÈRES NÉCESSAIRES ................................................. 62 TABLEAU XXV - LES COÛTS DES MATIÈRES PREMIÈRES SUR 5 ANNÉES DE PRODUCTION62 TABLEAU XXVI - LES PRÉVISIONS SUR CHARGES SUR 5 ANS ............................................... 63 TABLEAU XXVII - LES PRÉVISIONS DE PRODUITS SUR 5 ANS ................................................ 64 TABLEAU XXVIII - L’AMORTISSEMENT DE FRAIS DE CONSTITUTION .................................... 65 TABLEAU XXIX - L’AMORTISSEMENT DES CONSTRUCTIONS ................................................. 66 TABLEAU XXX - L’AMORTISSEMENT DES MATÉRIELS INDUSTRIELS .................................... 67 TABLEAU XXXI - L’AMORTISSEMENT DES MATÉRIELS ET OUTILLAGES ............................... 67 TABLEAU XXXII - L’AMORTISSEMENT DES MATÉRIELS ET MOBILIER DE BUREAU ............. 68 TABLEAU XXXIII - L’AMORTISSEMENT D’AMÉNAGEMENT ET INSTALLATION ....................... 68 TABLEAU XXXIV - L’AMORTISSEMENT DU MATÉRIEL INFORMATIQUE .................................. 69 TABLEAU XXXV - L’AMORTISSEMENT DU MATÉRIEL DE TRANSPORT .................................. 69 TABLEAU XXXVI - L’AMORTISSEMENT D’EXTINCTEUR ............................................................ 69 TABLEAU XXXVII - L’AMORTISSEMENT DE GROUPE ÉLECTROGÈNE .................................... 70 TABLEAU XXXVIII - LES DOTATIONS AUX AMORTISSEMENTS POUR LES CINQ ANNÉES .. 70 TABLEAU XXXIX - LE REMBOURSEMENT DES DETTES ........................................................... 72 TABLEAU XL - LE BILAN D’OUVERTURE ..................................................................................... 73 TABLEAU XLI - LE COMPTE DE RÉSULTAT ................................................................................. 75 TABLEAU XLII - LA PRÉSENTATION DU PLAN DE FINANCEMENT ........................................... 76 TABLEAU XLIII - LE CASH-FLOW PRÉVISIONNEL....................................................................... 77 TABLEAU XLIV - LE BILAN PRÉVISIONNEL ................................................................................. 78 TABLEAU XLV - LES ÉLÉMENTS NÉCESSAIRES POUR CALCULER LES RATIOS .................. 79 TABLEAU XLVI - LE RATIO D’AUTONOMIE FINANCIÈRE ........................................................... 79 TABLEAU XLVII - LE RATIO DE FINANCEMENT DES IMMOBILISATIONS ................................. 80 TABLEAU XLVIII - LE RATIO D’ENDETTEMENT ........................................................................... 80 TABLEAU XLIX - LES ÉLÉMENTS NÉCESSAIRES POUR LE CALCUL DE RENTABILITÉ ........ 81 TABLEAU L - LA RENTABILITÉ DE RENDEMENT PROPRE ........................................................ 82 TABLEAU LI - LA RENTABILITÉ COMMERCIALE ......................................................................... 82 TABLEAU LII - LA RENTABILITÉ DES CAPITAUX INVESTIS ....................................................... 83 TABLEAU LIII - LA PRÉSENTATION DU CALCUL DE LA VAN ..................................................... 85 TABLEAU LIV - LA PRÉSENTATION DU CALCUL DE TRI ........................................................... 86

Page 110: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

TABLEAU LV - LA PRÉSENTATION DE CALCUL DE DRCI .......................................................... 89 TABLEAU LVI - LE SEUIL DE RENTABILITÉ. ................................................................................ 91

GRAPHES

Graphe I- La part du marché…………………………………..….…………………….………29

Graphe II - L’évolution du chiffre d’affaires sur 5 ans…………….…………………………..45

SCHEMAS

Page 111: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

TABLE DES MATIERES

SOMMAIRE ........................................................................................................................................ 2 REMERCIEMENTS ............................................................................................................................ 3 A TOUS LES MIENS ......................................................................................................................... 4 LISTE DES ABREVIATIONS, DES SIGLES ET ACRONYMES ........................................................ 5 GLOSSAIRE ....................................................................................................................................... 6 INTRODUCTION ................................................................................................................................ 7 CHAPITRE I - LA PRESENTATION DU PROJET ........................................................................... 12

SECTION I - L’APERCU GLOBAL DE LA ZONE D’ETUDE ......................................... 12

§2 - Le climat .......................................................................................................................................... 17

§3 - La structure démographique de la population ................................................................................ 17

A - L’origine du peuplement ............................................................................................................................... 17

B - Une population concentrée le long de la RN 6 .............................................................................................. 18

C - L’évolution de la population ......................................................................................................................... 18

§4 - Les activités économiques et sociales de la commune ................................................................... 19

A – L’agriculture et l’élevage ............................................................................................................................. 19

B – Les services sociaux et sanitaires ................................................................................................................. 19

C- Les infrastructures routières et commerciales ............................................................................................... 20

a) Des routes en mauvais état ...................................................................................................................... 20

b) Un marché potentiel ................................................................................................................................ 20

§5 - L’analyse de l’environnement économique ..................................................................................... 21

A - La définition de l’environnement .................................................................................................................. 21

B - L’environnement économique ...................................................................................................................... 21

SECTION II - L’IDENTIFICATION DU PROJET ........................................................... 21

§1 - La boulangerie et son cadre institutionnel ...................................................................................... 21

A - Les règles du métier du boulanger ................................................................................................................ 22

B - L’historique du pain ...................................................................................................................................... 22

C - La présentation de pain................................................................................................................................. 23

D - Les apports nutritionnels .............................................................................................................................. 23

SECTION III - LES CARACTERISTIQUES DU PROJET ............................................. 23

§1 - Le but et l’objectif du projet ............................................................................................................ 23

A- Le but ............................................................................................................................................................ 23

B - L’objectif ....................................................................................................................................................... 23

C - Les intérêts du projet .................................................................................................................................... 25

§2- Les activités du projet ...................................................................................................................... 25

§3 - Le contexte juridique ....................................................................................................................... 25

CHAPITRE II - L’ETUDE DU MARCHE CIBLE ................................................................................ 28 SECTION I - LA DESCRIPTION DU MARCHE ............................................................ 28

§1- Les structures du marché ................................................................................................................. 28

A - Le monopole et l’oligopole ........................................................................................................................... 28

B - Les typologies du marché .............................................................................................................................. 29

§2 - La présentation du marché cible ..................................................................................................... 29

A - L’opportunité du marché .............................................................................................................................. 31

B - La situation actuelle du marché .................................................................................................................... 31

SECTION II - L’ANALYSE DE L’OFFRE ET DE LA DEMANDE ................................... 31

§1 - L’analyse de l’offre .......................................................................................................................... 31

A - Le produit à offrir .......................................................................................................................................... 32

B - La clientèle .................................................................................................................................................... 32

§2 - L’analyse de la demande ................................................................................................................. 32

A - Les besoins des consommateurs ................................................................................................................... 33

B - L’estimation de la demande .......................................................................................................................... 33

C – La variation de la consommation ................................................................................................................. 34

§3 - La part du marché ........................................................................................................................... 35

Page 112: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

SECTION III - L’ANALYSE DE LA CONCURRENCE, LA STRATEGIE ET POLITIQUE

MARKETING À ADAPTER........................................................................................... 36

§1 - L’analyse de la concurrence ............................................................................................................ 36

A - Les catégories des concurrents ..................................................................................................................... 36

a) Les concurrents directs ............................................................................................................................ 36

b) Les concurrents indirects ......................................................................................................................... 36

B - Les forces et les faiblesses des concurrents .................................................................................................. 37

C - L’analyse de la Force, Faiblesse, Opportunité, Menace ................................................................................ 38

a) Force......................................................................................................................................................... 38

b) Faiblesse ................................................................................................................................................... 38

c) Opportunité .............................................................................................................................................. 39

d) Menace .................................................................................................................................................... 39

§2 - Les stratégies et les politiques de marketing à adopter .................................................................. 39

A - Les stratégies de commercialisation ............................................................................................................. 39

a) La stratégie PULL ...................................................................................................................................... 40

b) La stratégie PUSH ..................................................................................................................................... 40

c) La stratégie de pénétration ...................................................................................................................... 40

§3 - Le marketing mix ............................................................................................................................. 40

A - Le produit ...................................................................................................................................................... 41

B - Le prix ............................................................................................................................................................ 41

C - La distribution ............................................................................................................................................... 42

D - La communication ........................................................................................................................................ 42

CHAPITRE III - LA CONDUITE DU PROJET .................................................................................. 44 SECTION I - LE TECHNIQUE DE PRODUCTION ....................................................... 44

§1 - Les moyens de production ............................................................................................................... 44

A - Les moyens matériels .................................................................................................................................... 44

a) Le bâtiment d’exploitation ....................................................................................................................... 44

b) Les matériaux d’exploitation .................................................................................................................... 44

B - Les moyens financiers ................................................................................................................................... 45

C - Les moyens humains ..................................................................................................................................... 46

§2 - La technique de fabrication du pain ................................................................................................ 48

A - Les matières premières utilisées ................................................................................................................... 48

§3 - Le type de composition de la production ........................................................................................ 49

§4 - Les processus de fabrication du pain .............................................................................................. 49

SECTION II - LA CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGEE ET LES ASPECTS

QUALITATIFS ET QUANTITATIFS .............................................................................. 52

§1 - La capacité de production envisagée .............................................................................................. 52

A - La production envisagée et évolution du chiffre d’affaires ........................................................................... 52

a) La production envisagée .......................................................................................................................... 52

b) L’évolution du chiffre d’affaires ............................................................................................................... 53

§2 - Aspects qualitatifs et quantitatifs ................................................................................................... 54

A - Aspects qualitatifs ......................................................................................................................................... 54

B - Aspects quantitatifs ...................................................................................................................................... 54

SECTION III - L’ETUDE ORGANISATIONNELLE ........................................................ 55

§1 La structure organisationnelle. ......................................................................................................... 55

A - L’utilité de l’organigramme ........................................................................................................................... 55

B - L’organigramme envisagé ............................................................................................................................. 55

§3 - Le chronogramme des travaux et d’activité ................................................................................... 59

A - La préparation et la mise en œuvre .............................................................................................................. 59

B - Le calendrier de réalisation ........................................................................................................................... 59

CHAPITRE I - LE COUT DES INVESTISSEMENTS ET LE COMPTE DE GESTION .................... 55

Page 113: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

SECTION I - LE COUT DES INVESTISSEMENTS ...................................................... 55

§1 - Les immobilisations ......................................................................................................................... 55

A - Les immobilisations incorporelles ................................................................................................................. 55

B - Les immobilisations corporelles .................................................................................................................... 55

C - L’investissement des immobilisations ........................................................................................................... 58

a) Récapitulation des immobilisations et investissements ........................................................................... 59

SECTION II - LE COMPTE DE GESTION .................................................................... 59

§1 - Le compte des charges .................................................................................................................... 60

A – Les charges salariales prévues pour l’année 1 ............................................................................................. 60

B - Le salaire prévisionnel sur cinq ans ............................................................................................................... 61

§2- Les autres charges ........................................................................................................................... 61

A - Les matières premières ................................................................................................................................. 61

B - Les fournitures consommables ..................................................................................................................... 62

Les fournitures consommables sont constituées par : ....................................................................................... 62

C - Les matières et fournitures non stockées ..................................................................................................... 62

D - Les charges externes ..................................................................................................................................... 63

E - Les charges de structure................................................................................................................................ 63

F - Les charges financières .................................................................................................................................. 63

J - L’impôt sur le bénéfice de société ................................................................................................................. 63

§3 - La prévision sur charges sur 5 ans ................................................................................................... 63

§4 - Le compte des produits ................................................................................................................... 63

SECTION III - LES AMORTISSEMENTS ET LE REMBOURSEMENT DES DETTES . 64

§1 - Le calcul de l’amortissement des matériels .................................................................................... 64

A - Présentation des dotations aux amortissements .......................................................................................... 70

§2 - Le remboursement des dettes ......................................................................................................... 71

§3 - Le bilan d’ouverture ........................................................................................................................ 72

A - Le fonds de roulement .................................................................................................................................. 73

CHAPITRE II - L’ANALYSE DE RENTABILITE ET L’ETUDE DE FAISABILITE ............................. 75 SECTION I - LE COMPTE DE RESULTAT PAR NATURE .......................................... 75

SECTION II - LE PLAN DE FINANCEMENT ................................................................ 75

§1 - La présentation du plan de financement ........................................................................................ 76

Tableau XLII - La présentation du plan de financement ......................................................................... 76

§2 - Le Cash-flow prévisionnel ................................................................................................................ 77

SECTION III - LE BILAN PREVISIONNEL ET LES RATIOS DE RENTABILITE .......... 77

§1 - Le bilan prévisionnel ........................................................................................................................ 77

§2 - Les ratios de rentabilité ................................................................................................................... 79

A - La rentabilité ................................................................................................................................................. 81

a) La rentabilité de rendement propre ......................................................................................................... 82

b) La rentabilité commerciale ...................................................................................................................... 82

c) La rentabilité des capitaux investis ........................................................................................................... 82

CHAPITRE III - L’EVALUATION DU PROJET ................................................................................. 84 SECTION I - L’EVALUATION ECONOMIQUE ............................................................. 84

SECTION II - L’EVALUATION FINANCIERE ............................................................... 84

§1- Les outils d’évaluation du projet ...................................................................................................... 84

A - La valeur actualisée nette (VAN) ................................................................................................................... 84

B - Le taux de rentabilité interne ........................................................................................................................ 85

C - L’indice de profitabilité ................................................................................................................................. 88

D - Le délai de récupération des capitaux investis ............................................................................................. 88

E - Le seuil de rentabilité (SR) ............................................................................................................................. 90

§2 - Les critères d’évaluation du projet .................................................................................................. 91

A - La pertinence ................................................................................................................................................ 91

C - L’efficacité du projet ..................................................................................................................................... 91

D - L’efficience du projet .................................................................................................................................... 92

E - La durée de vie du projet .............................................................................................................................. 92

Page 114: Mémoire en vue d’obtention du diplôme ETUDE DE FAISABILITE

F - L’impact du projet ......................................................................................................................................... 92

SECTION III - L’EVALUATION SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE ........................ 93

§1 - L’évaluation sociale ......................................................................................................................... 93

§2 - L’évaluation environnementale ...................................................................................................... 93

CONCLUSION GÉNÉRALE ............................................................................................................. 92 BIBLIOGRAPHIQUE ........................................................................................................................ 95 ANNEXES ........................................................................................................................................ 98 LISTE DES TABLEAUX, GRAPHES, SCHEMAS .......................................................................... 100 TABLE DES MATIERES ................................................................................................................ 102