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Encadreur Enseignant
Monsieur Mohajy ANDRIANTIANA
Enseignant Chercheur
Université de Toamasina
Encadreur Professionnel
Monsieur Honoré Chryjosphar ZAFILAZA
Chef de service de la Formation –
Appui au Secteur Privé
Chambre de Commerce et d’Industrie
de Toamasina
22 Décembre 2009
UNIVERSITE DE TOAMASINA
FACULTE DE DROIT, DES SCIENCES ECONOMIQUES
ET DE GESTION
DEPARTEMENT DE GESTION
Mémoire en vue d’obtention du diplôme
de Maîtrise ès Sciences de Gestion
ETUDE DE FAISABILITE D’UN PROJET DE CREATION
D’UNE BOULANGERIE
DANS LA COMMUNE RURALE D’ANIVORANO-NORD
(District d’Antsiranana II)
Présenté et soutenu par
Guy Marie Sylviano DJAVOJOTOMBO
OPTION : Finances-Comptabilité
PROMOTION 2005/2006
Sous la direction de
2
SOMMAIRE
REMERCIEMENTS ............................................................................................................................ 3 A TOUS LES MIENS ......................................................................................................................... 4 LISTE DES ABREVIATIONS, DES SIGLES ET ACRONYMES ........................................................ 5 GLOSSAIRE ....................................................................................................................................... 6 INTRODUCTION ................................................................................................................................ 7 CHAPITRE I - LA PRESENTATION DU PROJET ........................................................................... 12
SECTION I - L’APERCU GLOBAL DE LA ZONE D’ETUDE ......................................... 12
SECTION II - L’IDENTIFICATION DU PROJET ........................................................... 21
SECTION III - LES CARACTERISTIQUES DU PROJET ............................................. 23
CHAPITRE II - L’ETUDE DU MARCHE CIBLE ................................................................................ 28 SECTION I - LA DESCRIPTION DU MARCHE ............................................................ 28
SECTION II - L’ANALYSE DE L’OFFRE ET DE LA DEMANDE ................................... 31
SECTION III - L’ANALYSE DE LA CONCURRENCE, LA STRATEGIE ET POLITIQUE
MARKETING À ADAPTER........................................................................................... 36
CHAPITRE III - LA CONDUITE DU PROJET .................................................................................. 44 SECTION I - LE TECHNIQUE DE PRODUCTION ....................................................... 44
SECTION II - LA CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGEE ET LES ASPECTS
QUALITATIFS ET QUANTITATIFS .............................................................................. 52
SECTION III - L’ETUDE ORGANISATIONNELLE ........................................................ 55
CHAPITRE I - LE COUT DES INVESTISSEMENTS ET LE COMPTE DE GESTION .................... 55 SECTION I - LE COUT DES INVESTISSEMENTS ...................................................... 55
SECTION II - LE COMPTE DE GESTION .................................................................... 59
SECTION III - LES AMORTISSEMENTS ET LE REMBOURSEMENT DES DETTES . 64
CHAPITRE II - L’ANALYSE DE RENTABILITE ET L’ETUDE DE FAISABILITE ............................. 75 SECTION I - LE COMPTE DE RESULTAT PAR NATURE .......................................... 75
SECTION II - LE PLAN DE FINANCEMENT ................................................................ 75
SECTION III - LE BILAN PREVISIONNEL ET LES RATIOS DE RENTABILITE .......... 77
CHAPITRE III - L’EVALUATION DU PROJET ................................................................................. 84 SECTION I - L’EVALUATION ECONOMIQUE ............................................................. 84
SECTION II - L’EVALUATION FINANCIERE ............................................................... 84
SECTION III - L’EVALUATION SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE ........................ 93
CONCLUSION GÉNÉRALE ............................................................................................................. 92 BIBLIOGRAPHIQUE ........................................................................................................................ 95 ANNEXES ........................................................................................................................................ 98 LISTE DES TABLEAUX, GRAPHES, SCHEMAS .......................................................................... 100 TABLE DES MATIERES ................................................................................................................ 102
REMERCIEMENTS
Nous tenons à adresser nos sincères remerciements et notre profonde
reconnaissance à toutes les personnes sans qui ce mémoire de fin d’étude
n’aurait pas été réalisée.
Nos premiers remerciements s’adressent à tous les enseignants de la
Faculté des Sciences Economiques et Droit de Gestion de l’Université de
Toamasina, notamment à ceux du Département de Gestion qui nous ont
fournis des connaissances si précieuses.
Notre gratitude va en particulier à l’endroit de Monsieur Mohajy
ANDRIANTIANA, Chef du Département de Gestion, notre encadreur
enseignant qui a bien voulu nous accompagner dans la réalisation de ce
présent travail malgré ses diverses responsabilités et occupations.
Nous tenons également à remercier Monsieur Honore Chryjosphar
ZAFILAZA , Chef de Service de la Formation Appui au Secteur Privée à la
Chambre de Commerce et d’Industrie de Toamasina, notre encadreur
professionnel, d’avoir sacrifié son temps pour nous aider.
De même, à monsieur Dénie TOLY., Maire de la Commune Rurale
d’Anivorano-nord, qui nous a permis d’effectuer nos enquêtes et interviews
sur le terrain, qu’il trouve ici l’expression de notre profonde gratitude.
Nous ne pouvons pas oublier d’exprimer notre gratitude à nos frères
et sœurs pour leur soutien moral et financier durant nos études et plus
particulièrement pour la réalisation de ce présent mémoire.
Enfin, nous adressons notre sincère reconnaissance à nos amis de
l’université pour leur aide et leur soutien de tous genres à l’accomplissement
de ce mémoire.
A tous les miens
LISTE DES ABREVIATIONS, DES SIGLES ET ACRONYMES
AAI : Agencement Aménagement et Installation ABP : Association des Boulangers Professionnels de Madagascar
AFNC : Achat de Fournitures Non Consommables Amts : Amortissement ANS : Achats Non Stockés BNI-CL : BNI Crédit Lyonnais C : Capital CA : Chiffre d’Affaires CAF : Capacité d’Autofinancement CF : Cash – Flow CH.EXP : Charges Exceptionnelles CH.FI : Charges Financières CIN : Carte d’Identité Nationale CNaPS : Caisse Nationale des Prévoyances Sociales DAA : Dotation Aux Amortissements. DRCI : Délai de Récupération des Capitaux Investis E : Emprunt GRH : Gestion de Ressources Humaines I : Investissements INSTAT : Institut National de la Statistique IP : Indice de Profitabilité IRSA : Impôts sur les Revenus Salariaux Assimilés LMT : Long et Moyen Terme MMB : Matériel et Mobilier de Bureau N : Durée OSIE : Organisation Sanitaire Inter Entreprise PIB : Produit Intérieur Brut PME : Petite et Moyenne Entreprise R.A.I : Résultat Avant Impôts RAF : Responsable Administratif et Financier. RAF : Ratio d'Autonomie Financière RAV : Responsable Achat et Vente RC : Rentabilité Commerciale RCI : Rentabilité des Capitaux Investis RDRP : Rentabilité de Rendement Propre RELT : Ratio d'Endettement à Long Terme RFI : Ratio des Financements des Immobilisations t : Taux TRI : Taux de Rentabilité Interne TVA : Taxe sur la Valeur Ajoutée VAN : Valeur Actuelle Nette VO : Valeur d’origine
GLOSSAIRE
Apprêt : Pér iode de fermentat ion se s i tuant entre le façonnage et la mise
au four .
Détente : Pér iode de repos des pâtons s i tuée ente le d iv isage et le
façonnage ; cet te pér iode se déroule en balancel le.
Couche : Toi le généralement en l in sur laquel le sont p lacés les pâtons
après le façonnage af in d ’y subir la pér iode de l ’apprêt .
Levain : Agent de fermentat ion réal isé avec des levures sauvages sur un
mélange de far ine et d ’eau.
Pousse : Terme employé pour dés igner la fermentat ion panaire. (Le pain
pousse sur les couches)
Gluten : C’est un mélange de proté ines combiné avec de l 'amidon que l 'on
t rouve dans la p lupart des céréales.
Glucide : C’est un carburant t rès subt i l ut i l isable par les organes, le
cerveau et les muscles. La régulat ion des g lucides dans l 'organisme, se
représente sous d if férentes formes. La forme la p lus courante est le
glucose, obtenu à part i r des sucres ou complexe appor té par l ’alimentation.
INTRODUCTION
Vers le début des années 2000, le Gouvernement malgache a
décidé d ’é laborer le document Stratég ique pour la Réduct ion de la
Pauvreté (DSRP). La f ina l isat ion de ce document a permis à Madagascar
de bénéf ic ier du premier lot du f inancement « In i t ia t ive Pour Pays Très
Endet tes » ou ( IPPTE). Le régime du prés ident RAVALOMANANA Marc
avai t fa i t du MAP (Madagascar Act ion Plan) un out i l pour une mei l leure
vis ib i l i té de la pol i t ique de développement des pet i tes et moyennes
in i t iat ives avec l ’ass istance technique des inst i tut ions d ’appui te l les que
les Chambres de Commerce, et d ’ Industr ie, et les Chambre de Mét iers.
Pour parvenir à appl iquer la nouvel le formule de la pol i t ique de
développement économique, i l faut considérer les fokontany qui sont à la
base de toutes les act iv i tés soc ioéconomiques, et à part i r desquels va
s ’opérer le développement ef fect i f de chaque rég ion.
Para l lè lement aux engagements de l ’Etat à amél iorer la sécur i té
publ ique, la santé, la scolar isat ion et l ’ inf rastructure rout ière, le secteur
pr ivé a adopté comme pr inc ipale miss ion la promot ion de l ’économie de
base des rég ions, la dynamique économique au n iveau local pour
contr ibuer ef f icacement à la cro issance économique, l ’ in tégrat ion à
l ’économie nat ionale en augmentant la capacité de product ion avec la
maîtr ise de nouvel les technologies et des out i ls de gest ion modernes.
Par conséquent, nous avons envisagé de mettre en p lace un projet
de créat ion d ’une boulanger ie qui pourra it contr ibuer au développement
soc io-économique aux n iveaux local et régional. En ef fet , la commune et
également la rég ion DIANA prof i tera ient des retombées de la créat ion de
cet te PME grâce à la créat ion d ’emplo is et aux versements des impôts et
taxes dans la ca isse de l ’Etat .
La commune rura le d ’Anivorano-Nord est vaste et sa populat ion
est const i tuée en grande par t ie une populat ion paysanne, dont la
major i té ne dispose que de t rès fa ib les revenus.
Nous constatons que l ’habitude a l imenta ire de la populat ion de
cet te zone commence à changer. Le r iz ne const i tue p lus la seule denrée
consommée au pet i t déjeuner ; la populat ion consomme des produits de
p lus en p lus var iés comme le manioc, la patate douce. A notre avis, le
pain s ’avère être un é lément de subst i tu t par excel lence surtout pour le
pet i t déjeuner. En ef fet , consommer du pain est p lus prat ique et
1
économique ; i l suf f i t de fa ire boui l l i r de l ’eau pour préparer du thé et
l ’économie sur les combust ib les (charbon ou bois de chauffe) est t rès
s ignif icat ive. Par a i l leurs, les apports en é léments nutr i t i fs ne sont pas
nég l igeables car le pain cont ient des l ip ides et des g luc ides.
En réal i té, i l n ’existe aucune boulanger ie dans la commune
d ’Anivorano-Nord. Le pain consommé par la populat ion vient de Diégo,
qui se t rouve à 75km. Les consommateurs d ’Anivorano-Nord se
contentent , jusqu’ ic i de la qual i té et la quant i té médiocres et
insuf f isantes de ce pain en provenance de Diégo.
C’est pour ces mêmes ra isons que le projet de créer une
boulanger ie répond exactement aux at tentes de la commune et de la
populat ion. Nous avons donc int i tu lé ce projet « Etude de faisabi l i té
d ’un pro jet de créat ion d’une boulanger ie (PME) dan s le dist r ict
d ’Ants i ranana I I (cas d’Anivorano-Nord) » .
L ’object i f pr inc ipal de ce projet est de sat isfa ire le besoin des
consommateurs de pain dans cet te commune et des zones
environnantes, et de leur of f r i r la qual i té et la quant i té sat isfa isantes.
Ce projet a auss i pour intérêt de contr ibuer au développement du
secteur pr ivé dans ce mi l ieu rura l, où nous pensons mettre en prat ique
les compétences acquises durant nos études univers ita ires.
Pour la co l lecte des données nécessaires à notre t ravai l , nous
avons mené des t ravaux de recherche qui consistent à déterminer les
st ratégies à adopter face au marché, les moyens et les méthodes de
product ion nécessaires à mett re en œuvre pour les réal isat ions.
Nous avons ef fectué un stage prat ique au sein de la boulanger ie
«LE PAIN QUOTIDIEN» s ituée dans le quart ier d ’Ambol imadinika à
Tamatave, dans le but d ’observer et d ’apprendre comment fonct ionne
une boulanger ie af in de bien en assurer la gest ion. Nous avons aussi
mené des enquêtes auprès des épic iers du bourg d ’Anivorano-Nord et
des recherches b ib l iographiques à la b ib l iothèque Universi ta ire de
Toamasina et sur l ’ in ternet .
Pour la réal isat ion, i l convient de poser les s ix quest ions
suivantes:
• De quoi cet te entrepr ise a- t -el le besoin pour démarrer?
• Qui sont les cib les?
• Quels produits sat isfera ient les besoins de la c l ientè le?
• Quel les sont les stratég ies market ing à adopter?
2
• Comment est la concurrence?
• Quels sont les r isques l iés à l ’act iv i té?
Nous avons répart i notre étude en deux grandes part ies:
La première part ie s ’ int i tu le « APPROCHE GENERALE DU
PROJET », qui comporte t ro is (3) chapit res :
Le premier chapit re est une brève présentat ion du projet ; le second
nous condui t à l ’étude du marché c ib le ; le dern ier porte sur la conduite
du marché.
La deuxième part ie, « L ’ETUDE FINANCIÈRE DU PROJET », est
auss i d iv isée en t rois chapit res. Le premier chapit re étudie les coûts de
l ’ invest issement du projet ; le deuxième chapit re fa i t l ’analyse de la
rentabi l i té et étudie la faisabi l i té , tandis que la dern ière part ie évalue la
potent ia l i té du projet .
3
PREMIERE PARTIE
INDENTIFICATION DU PROJET
L ’ implantat ion d ’un pro jet sur une zone donnée nécessite
forcément la connaissance de ce mil ieu. En ef fet , le mi l ieu inf lue sur le
pro jet , non seulement sur sa réal isat ion mais auss i sur son
développement futur . Ains i, la première part ie de ce t ravai l se d iv ise en
t ro is chapit res, dont le premier est consacré à la présentat ion du pro jet ;
le deuxième à l ’é tude du marché, et enf in le t ro is ième met en valeur les
caractér ist iques du pro jet .
4
CHAPITRE I - LA PRESENTATION DU PROJET
Dans ce chapit re, nous a l lons avoir un aperçu g lobal de la zone
d ’étude, l ’ ident i f icat ion du projet et enf in la conduite du projet .
SECTION I - L’APERCU GLOBAL DE LA ZONE D’ETUDE
§1 - La délimitation de lieu d’implantation
La commune d ’Anivorano-nord se s i tue au nord de Madagascar,
dans la région DIANA (cf carte 1) ; el le est desservie par la Route
Nat ionale n°6 qui re l ie Antananar ivo au chef l ieu d e la rég ion DIANA,
Ants iranana. Sa superf ic ie est de 710 km 2
Le chef l ieu de la commune, Anivorano-Nord, est d istant de 75km
d’Ants iranana. La dénominat ion « Anivorano » vient de sa local isat ion
phys ique et géographique : e l le est ceinturée par p lus ieurs cours d ’eau
dont Beamalona au nord-ouest et au sud, I rodo au sud et à l ’est et
Anta ignan’Anivorano au nord-ouest et à l ’est .
Les communes l imi t rophes d ’Anivorano- Nord sont :
⇒ A l ’est , la commune rura le d ’Ankarongana et Maromokotra;
⇒ A l ’ouest , la commune rurale de Bobasakoa et Mosorolava;
⇒ Au nord, la commune rura le d ’Antsalaka et d ’Antsakoabe;
⇒ Au sud, la commune rura le de Mar ivorahona.
5
Chef lieu de région
Chef lieu de district
RN 6
Zone d’étude
Carte 1 – Localisation de la Commune Rurale d’Anivorano-Nord
N
La Commune Rurale d’Anivorano-Nord à Madagascar
Océan Indien
Antananarivo
Zone d’étude
DIANA
SAVA
ANTSIRANANA
Nosy Be
Ambanja
Ambilobe
Sambava
Anivorano-Nord
La Commune Rurale d’Anivorano-Nord dans la Région DIANA
Source : PCD d’Anivorano-nord, 2004
6
Mosorolava
Carte 2 - La Commune Rurale d’Anivorano-Nord
N
Source : PCD d’Anivorano-nord, 2004
0 8 Km Echelle
Cours d’eau
Route Nationale numéro 6
Chef lieu de fokontany
Chef lieu de la Commune
Forêt
Piste secondaire
Morafeno Scama
Ampandrana
Antsoha
Marovato Scama
Beanamalaho
Ambery
Ambalafary Scama Mahatsinjo
Andrevokely
Mahavanona
Mahatsara
Anivorano-Nord
Andrafiabe
Amparihy
Marotaolana
Lac sacré Antagnavo
Ampasimbengy
Ambondromifehy
Besaboba
Beamalona
Tegnan’Ambery
Tegnan’Anivorano
Irodo
RN6 Vers Antsiranana
RN 6 Vers Antananarivo
Maromokotra
Ankarongana
Besaboba
Antsalaka Antsakoabe
Marivorahona
Fokontany limitrophes
7
§2 - Le c l imat
Le c l imat d ’Anivorano est un c l imat t ropica l sec d ’a l t i tude. La
température est relat ivement é levée, avec une moyenne annuel le de
26°c. Les mois de janvier et févr ier sont les mois les p lus chauds, avec
des valeurs respect ives de 25°c et 28°c. Le mois de ju i l let marque le
début de la sa ison f raîche. C’est durant cet te pér iode qu’on enregistre
les températures min imales, qui peuvent descendre jusqu’en dessous de
19°c. Pendant cet te pér iode, la température nocturn e est f ra îche,
souvent aux environs de 10°. Cette re lat ive f raîche ur est due à la
s i tuat ion de la commune qui joue un rô le déterminant, puisque la zone
étudiée se t rouve sur une a lt i tude de 440 m.
Concernant la p luviométr ie, Anivorano-Nord est soumise à un
régime caractér isé par des préc ip i ta t ions moyennes annuel les de
1226mm concentrées sur seulement 127 jours. Les fortes p luviométr ies
in terviennent entre les mois de décembre et mars. C’est auss i durant
cet te pér iode que surviennent les intempér ies (cyc lones).
Par contre, la sa ison sèche, beaucoup p lus longue de ju in à
novembre est accompagnée de l ’a l izé d i t varatraza caractér isé par sa
pers istance et sa re lat ive vio lence.
§3 - La structure démographique de la population
Pour l ’étude du développement soc io-économique d ’un mi l ieu
déterminé et notamment en vue de la mise en p lace d ’un projet , la
connaissance de la populat ion et de son évolut ion est t rès importante.
En ef fet , e l le permet de s i tuer et de re lever les problèmes de cet te
local i té tant au n iveau économique que soc ia l et de fa i re en
conséquence des prévis ions.
A - L’origine du peuplement
Selon les informat ions recuei l l ies par la technique de l ’ interview
non d i rect ive ou par la technique de focus groupes, Anivorano-Nord,
chef - l ieu de la commune a fondé ses bases durant les années 1900.
Un premier v i l lage Ambodimangabe aura i t été fondé par les Makoa
vers le XIX è m e s iècle. Après le passage d ’une for te inondat ion (vers
1907), les vi l lageois se sera ient déplacés vers un autre endroit p lus au
sud. Ains i, un deuxième vi l lage nommé Andemby aurai t é té créé. Ce
8
vi l lage a const i tué le point de départ de d ’occupat ion de l ’espace par la
communauté. Des vagues de migrat ions successives ont eu l ieu à savoir
des Antemoro, Bets i leo, Ts imihety, Anjoaty.
Les Antakarana dominent la populat ion d ’Anivorano-Nord.
Actuel lement, i ls représentent les 22% de la populat ion rés idente. Les
autres ethnies sont const i tuées par les Bets imisaraka (16,4%), su iv is par
les Mer ina (15,4%), les Sakalava (9,8%), les Ts imihety (8,4%). Les
autres ethnies, Antemoro, Antandroy et Bets i leo sont minor i ta ires. I l faut
auss i s ignaler la présence d ’Arabes et Chinois qui exercent
essent ie l lement le mét ier de commerçants.
B - Une population concentrée le long de la RN 6
Tableau I – La population dans la commune d’Anivorano-Nord
Fokontany Nombre d’habitants %
1 Anivorano -Nord 4353 24
2 Ambalafary Scama 688 4
3 Ambery 585 3
4 Ambondromifehy 2415 13
5 Ampandrana 880 5
6 Amparihy 690 4
7 Ampasimbengy 798 4
8 Andrafiabe 792 4
9 Andrevokely 346 2
10 Antsoha 1031 6
11 Beanamalao 669 4
12 Mahatsara 1455 8
13 Mahatsinjo 441 2
14 Mahavanona 295 2
15 Marotaolana 747 4
16 Marovato Ivanga 435 2
17 Marovato Scama 1144 6
18 Morafeno Scama 683 4
Total 18447 100
Source : PCD d’Anivorano-Nord, 2004
9
Morafeno
Ampandrana
Antsoha
Marovato Scama
Beanamalaho
Ambery
Ambalafary Scama Mahatsinjo
Andrevokely
Mahavanona
Mahatsara
Anivorano-Nord
Andrafiabe
Amparihy
Marotaolana
Ampasimbengy
Ambondromifehy
Carte 3 – Répartition de la population dans la commune d’Anivorano-Nord
N
Source : PCD d’Anivorano-Nord, 2004
0 8 Km
Echelle
Vers Antsiranana
Sadjoavato
Antsakoabe
Piste
300 750 2450 4500 habitants
RN 6
Vers Antananarivo
10
Comme le tableau I I et la carte 3 le montrent , la populat ion de la
Commune Rurale d ’Anivorano-Nord se repart i t dans 18 fokontany.
L ’ef fect i f de la populat ion est var iable d ’un fokontany à l ’autre.
Le chef l ieu de commune concentre à e l le seule 24% soit près du
quart de la populat ion de la commune. Ce phénomène est normal, car
comme partout les chefs l ieux drainent toujours la major i té de la
populat ion en ra ison des d iverses act iv i tés économiques et soc ia les
(commerces, services, éducat ion, santé, . . ) qui s ’y développent.
Après Anivorano, Ambondromifehy est le second bourg de part sa
populat ion. L ’explo i tat ion de saphir dans la pér iphér ie de la Réserve
Nature l le de l ’Ankarana a at t i ré une populat ion t rès importante d’or ig ine
ethnique d iverse.
D’une manière générale, l ’axe RN6 const i tue une zone de
concentrat ion humaine : la vo ie de communicat ion joue un facteur
déterminant dans la mesure où e l le const i tue une opportunité pour
d iverses act iv i tés économiques.
Du point de vue de la densité, la Commune Rurale d ’Anivorano-
Nord, avec sa superf ic ie de 710 Km ² a une densité moyenne de 30
habitants par km2 .
Cependant, cet te moyenne cache des inégal i tés. I l est évident que
le long de la RN6 la densité de la populat ion est p lus importante et peut
at te indre 50 habitants au k i lomètre carré. Ceci concerne les fokontany
d ’Anivorano-Nord, Ambondromifehy, Mahatsara et Sadjoavato. Par
contre, p lus on s ’e lo igne de la RN6, plus les densités sont fa ib les. La
densité tourne autour de 15 habitants au k i lomètre carré.
C - L’évolut ion de la populat ion
La populat ion de la commune d ’Anivorano-Nord n ’a cessé de
s ’accroît re (cf . tab leau 1). En ef fet , e l le est passée de 19 056 habitants
en 2005 à 21 005 habitants en 2008. La cro issance moyenne annuel le
est de 2,31%. Ce taux est infér ieur à la moyenne nat ionale mais la
moyenne de 650 naissances par an est non négl igeable.
11
Tableau II - L’évolution de la population de 2005 à 2008
Année 2005 2006 2007 2008
Nombres d’habitants 19 056 19 685 20 334 21 005
Source : Enquête personne l le , septembre 2008
La populat ion d ’Anivorano-Nord est jeune. En ef fet , la t ranche
d ’âges de moins de 15 ans représente 53% de la populat ion tota le. La
populat ion act ive regroupant les personnes qui ont 15 à 60 ans const i tue
les 38,29% de la populat ion tota le. Par contre, les personnes âgées sont
minor i ta ires, puisqu’ i ls ne const i tuent que le 8,71% de la populat ion.
§4 - Les activi tés économiques et socia les de la co mmune
Les act iv i tés économiques de la commune sont basées sur
l ’agr icu lture. Les act iv i tés commerc ia les se développent prof i tant la
cro issance du bourg et de quelques potent ia l i tés. I l en est de même pour
les act iv i tés soc ia les de base.
A – L’agr icul ture et l ’é levage
Les cultures prat iquées dans la commune sont , pr inc ipalement le
r iz, le maïs, le manioc, le har icot , la tomate. La product ion de r iz est
essent ie l lement dest inée à la consommat ion fami l ia le. Les produits des
autres cultures sont consommés mais i ls sont surtout vendus pour servir
de source de revenu dans certa ins ménages.
En ra ison du respect des interd its sur le porc et la chèvre, c ’est
l ’é levage bovin qui prédomine.
B – Les services sociaux et sani taires
Les fokontany de la commune d ’Anivorano-Nord sont dotés
d ’ inst i tut ions scola ires de base (EF1). Par contre, c ’est au chef l ieu de la
commune qu’ i l y a deux CEG dont un est publ ic . Le second appart ient à
la communauté cathol ique. Un lycée vient d ’ouvr ir ses portes.
Désormais, les jeunes ne seront p lus contra ints d ’a l ler à Ants iranana
pour le second cyc le de leur scolar i té.
12
L’existence de te l les inf rast ructures favor ise une migrat ion
temporaire de jeunes et parfo is de fami l les à Anivorano.
Anivorano-Nord est possède un Centre de Santé de Base de
n iveau I I dont une matern ité où viennent se soigner les malades de la
commune.
C- Les infrastructures routières et commercia les
a) Des routes en mauvais état
La RN 6 est la seule route goudronnée de la commune. El le
const i tue l ’ép ine dorsale de la commune en tant que voie de
communicat ion en entre le Nord de Madagascar et le reste de l ’ î le.
Malheureusement, cet te route constru i te i l y a p lus ieurs décennies se
t rouve en mauvais état et ne reçoit aucun entret ien. Les routes qui
re l ient le chef l ieu de la commune aux autres vi l lages sont des p istes
dont la p lupart sont imprat icables durant la sa ison des p lu ies et
d i f f ic i lement prat icables le reste de l ’année. De nombreux vi l lages sont
donc dif f ic i lement accessib les. C’est d ’a i l leurs pour cet te ra ison que
nous nous sommes l imité aux vi l lages s i tués le long de la RN 6 pour
notre étude de fa isabi l i té.
b) Un marché potentie l
A Anivorano-Nord, on t rouve des dokany , magasins vendant toute
sorte de marchandises tenus par des commerçants chinois ou arabes.
Le jour de marché hebdomadaire, le mardi, est l ’occasion pour les
paysans de venir en « vi l le » pour écouler leurs produits agr ico les. Le
marché du mardi est un l ieu d ’échange important car des marchands ou
acheteurs venant d ’Ambi lobe et d ’Ants i ranana le f réquentent . I l fa i t
l ’objet de nombreuses animat ions te l les que bals, moraingy Ce marché
qui at t i re une masse importante de personnes const i tue un marché
potent ie l pour notre projet , Anivorano-Nord est un gros bourg de 4453
habitants qui renferme divers services.
13
§5 - L’analyse de l ’environnement économique
A - La déf in i t ion de l ’environnement
« L ’environnement d ’une entrepr ise est à la fois sa force
d ’approvis ionnement en ressources, son débouché pour sa product ion et
une matr ice soc iocul ture l le qui impose certa ins modes de conduite. »1.
Pour son bon fonct ionnement, le projet ne peut se passer de son
propre environnement. Aussi, l ’analyse de son fonct ionnement in terne et
externe s ’avère-t -e l le nécessaire dans le but de mieux s’adapter à la
réal i té du marché et au secteur d ’act iv i tés.
B - L’environnement économique
L’environnement économique actuel de Madagascar se manifeste
par une grande dépréc iat ion du pouvoir d ’achat de la populat ion et une
hausse catastrophique des pr ix des produits de première nécessité. Par
mesure, i l nous faut une stratég ie, une gest ion adéquate et f iab le pour le
bon fonct ionnement du projet . I l faut jong ler sur le coût et le pr ix de
vente avec la percept ion de revenus dans le temps (vente échelonnée)
et ajuster le vo lume g lobal de la vente en fonct ion des besoins af in de
se prémunir contre tout r isque de déf ic i t budgétai re.
SECTION II - L’IDENTIFICATION DU PROJET
Un projet est une act ion p lanif iée comprenant des act iv i tés
coordonnées et indépendantes conçues pour at te indre certa ins object i fs
spécif iques dans une pér iode l imitée et avec un budget déterminé.
§1 - La boulangerie et son cadre insti tut ionnel
Selon le d ic t ionnaire Larousse « la boulanger ie se déf in i t par la
fabr icat ion ou le commerce du pain, c ’est aussi un l ieu où s ’ef fectue la
vente du pain »2
Le boulanger se décr i t comme la personne qui fabr ique le pain et
qui en fa i t le commerce.
L ’act iv i té de boulanger ie est pr inc ipalement sous la tute l le du
Min is tère du Commerce.
1 , Julien VELONTRASINA Droit de société 2ème année Gestion, Université de Toamasina, 2004. 2 Dictionnaire Larousse 2008, 60 000 mots, P 48.
14
Actuel lement, i l a été recensé environs 170 boulanger ies à t ravers
Madagascar, dont p lus de la moit ié à Antananar ivo.
I l existe une associat ion des boulangers dénommés « Associat ion
des Boulangers Profess ionnels de Madagascar- ABP » regroupant les
profess ionnels du mét ier à t ravers toute l ’ î le .
A - Les règles du métier du boulanger
Des règ les doivent être respectées dans la mise en p lace d ’une
unité de boulanger ie. Les étapes et les di f férentes règles à suivre sont :
⇒⇒⇒⇒ l ’aménagement
Les locaux doivent comporter au min imum :
- une sal le de préparat ion en communicat ion d irecte avec le fourn i l ;
- une sal le de stockage des mat ières premières ;
- un équipement sani ta ire.
⇒⇒⇒⇒ L’hyg iène et la sécur i té
-Les boulangers doivent nature l lement évi ter la product ion de
substances toxiques, noc ives à la santé, dues à des microbes.
- Les mains doivent être propres et les ong les coupées,
- I l est interd it de fumer.
- I l faut ut i l iser des fosses scept iques.
⇒⇒⇒⇒ Protect ion de l ’environnement
- at ténuer l ’émiss ion de nuisance sonore ;
B - L’his torique du pain
Le mot pain est réservé exc lusivement aux produits de pâte
obtenus après mélange de la far ine de b lé, de l ’eau, du sel , d ’agent de
fermentat ion ( levure) et éventuel lement avec d ’amél iorant . I l ser t de
nourr i ture pour l ’homme et peut accompagner tous les mets de tous
goûts. Le pain compte parmi les p lus anciens produits a l imenta ires
é laborés à base de far ine.
C’est au Moyen Âge que la boulanger ie pr i t toute son ampleur,
avec la créat ion de d ivers types de pain. La consommat ion du pain b lanc
éta i t réservée aux nant is, ce l le du pain noir aux pauvres. Jusqu’à la f in
15
du XIXe s ièc le (avènement de la machine), le pain étai t préparé à
domic i le et généralement cu it dans des fours communs. Aujourd ’hui, les
boulangers t ravai l lent avec des pét r ins mécaniques, des t ransporteurs à
bande, des fours à cuisson automat ique.
C - La présentation de pain
Le pain peut se présenter sous p lus ieurs formes : la p lus f réquente
à Madagascar est ce l le du pain bâtard d ’environ 35cm de long, obtenu à
part i r de la pâte crue de 160g.
D - Les apports nutr i t ionnels
Le pain apporte à l ’organisme :
⇒ 50% de son poids en g luc ide ;
⇒ 0 .8% en l ip ides ;
⇒ 7 .2% en proté ine ;
⇒ 0 .8% en sels minéral ;
⇒ 41.2% en eau.
C’est un a l iment pauvre en l ip ide mais t rès énergét ique, et peut
remplacer le r iz au pet i t déjeuner.
SECTION III - LES CARACTERISTIQUES DU PROJET
§1 - Le but et l ’objecti f du projet
A- Le but
En tant qu’entrepr ise à but lucrat i f , c ’est -à-d ire, basée sur la
cro issance du chif f re d ’af faires en vue d ’accroît re les invest issements
dans la f i l ière, vu la rentabi l i té du projet , nous tenterons d ’accaparer la
p lus grande part du marché et étendrons notre act iv i té.
B - L’object i f
Notre object i f est de sat isfa ire la c l ientè le en amél iorant la qual i té
du pain sur le marché. Avec une concurrence saine, nous pourrons
é l iminer tous les autres produits de boulanger ie d ist r ibués dans la
commune en provenance d ’Ants i ranana.
16
C - Les intérêts du projet
L’ implantat ion de la boulanger ie à Anivorano-nord présente des
in térêts pr inc ipaux :
⇒ Pour les c l ients : la sat isfact ion grâce à un produit de qual i té
et d isponib le en quant i té et beaucoup de déla i d ’at tente ;
⇒ Pour les fourn isseurs : accroît re le vo lume de leur vente, et
leurs chif f res d ’af fa ires ;
⇒ Au n iveau communal : d irectement, accro issement des
redevances versées à la commune ; ind irectement, sur le
p lan soc ia l , créat ion d ’emplo is pour des jeunes quart ier et
lu t te contre le chômage et la dél inquance.
⇒ Au n iveau nat ional : accro issement des dro its, des taxes et
impôts comme la TVA, l ’ IRSA, l ’ IBS versés dans la ca isse de
l ’Etat .
§2- Les act ivi tés du projet
Le projet envisagé est la créat ion d’une boulanger ie. L ’act ion
pr inc ipale consiste en la product ion journal ière de pain et les act iv i tés
secondaires sont :
⇒ L ’approvis ionnement en mat ières premières comme la far ine
et les intrants pour assurer le cyc le normal d ’explo i tat ion;
⇒ La d ist r ibut ion des produits f in is ; les condit ions de
d ist r ibut ion dépendant de l ’accord de vente entre le
boulanger et les c l ients. Concernant la d ist r ibut ion dans les
vi l lages environnants, c ’est le chauffeur- l ivreur qui en est le
responsable,
⇒ La vente sur p lace comme dans toutes boulanger ies : un
magasin de vente di recte aux consommateurs est à insta l ler
dans l ’enceinte de l ’us ine.
§3 - Le contexte jur id ique
A Madagascar, les créateurs d ’entrepr ise ont le choix de créer
sous l ’une des t ro is formes de caractères jur id iques suivantes, à savoir :
⇒ La soc iété Anonyme (S.A.)
⇒ La soc iété Indiv iduelle .
17
⇒ La soc iété à Responsabi l i té L imi tée (SARL).
Le présent projet ayant pour objet la mise en p lace d ’une
boulanger ie dénommée « KARIBO MÖFO », a chois i pour son caractère
jur id ique : « La soc iété ind iv iduel le ».
Statut juridique :
Dénominat ion soc ia le : KARIBO MOFO
Forme jur id ique : Entrepr ise ind iv iduel le
Capita l soc ia l : 189 339 700 Ar iary
Siège soc ia l : Anivorano-Nord
I l n ’est pas d if f ic i le de const i tuer une entrepr ise à statut indiv iduel
et c ’est d ’a i l leurs la ra ison de notre choix, sans compter les quelques
avantages dans la gest ion que nous pouvons en t i rer :
⇒ La l iberté sur la gest ion de l ’ent repr ise ;
⇒ La l iberté sur la pr ise de décis ion.
En outre, toute personne physique ou morale dés irant exercer une
act iv i té économique à Madagascar doit se formal iser selon la lo i de
créat ion d ’entrepr ise de dro its malgaches ayant un s iège et un système
de gest ion et de comptabi l i té déc larés.
18
Tableau III - Les documents nécessaires à la constitution d’un e entreprise
individuelle
DOCUMENTS NECESSAIRES DOCUMENTS RECUS 1- Enregistrement, déclaration et détermination de la taxe professionnelle par anticipation . - certificat de résidence du propriétaire - CIN du propriétaire. - Certificat d’occupation.
2 - Paiement de taxe professionnelle par anticipation. - Déclaration de la TPA visée. - Certificat de résidence
- Quittance de paiement de taxe professionnelle.
4. Immatriculation Fiscale - Numéro statistique - Fiche d’identification fiscale remplie
- Attestation d’immatriculation fiscale. - NIF
5 - Délivrance de la carte professionnelle - carte statistique - NIF - Quittance de paiement de la TPA.
- Carte professionnelle.
6-Immatriculation au registre du commerce - Formulaire A1 à remplir en 3 exemplaires - Attestation de non condamnation signée par le propriétaire - Photocopie de la CIN - Carte professionnelle - Pièces justificatives de la situation matrimoniale du propriétaire (acte de mariage/de divorce /de veuve) - Jouissance du local
- N° d’immatriculation au RCS - Quittance de paiement de droit k bis et procès verbal.
7-Avis de publication - Nom du propriétaire. - Dénomination. - Siège social : - Objet : - N°RCS - N° statistique - NIF
- Facture de l’avis de publication. - Publication d’annonce légale de création.
8-Autorisation d’ouverture « région »
Source : Guide de la création d’entreprise, octobre 2009.
Ce tableau résume les étapes à entreprendre pour assurer le côté
administrat i f du projet de créat ion de notre unité de product ion et de
vente de pain. Car la créat ion d ’une entrepr ise ne s ’ improvise pas, le
profess ionnal isme est de r igueur.
19
CHAPITRE II - L’ETUDE DU MARCHE CIBLE
« L ’étude de marché est , ic i , l ’ensemble de méthodes et de
techniques permettant de recuei l l i r toutes les informat ions qual i tat ives et
quant i tat ives concernant le marché »3
Le présent chapit re est axé sur l ’examen des t ro is sect ions qui
revêtent une importance capita le. Tout d ’abord, i l fa i t une descr ipt ion du
marché ; ensuite, i l ef fectue une analyse de l ’of f re et de la demande ;
enf in, le chapit re se termine par l ’analyse de la concurrence, la st ratégie
et la pol i t ique market ing à adopter
SECTION I - LA DESCRIPTION DU MARCHE
Par déf in i t ion, « le marché est le l ieu ou le moyen de rencontre
entre l ’of f re et la demande d ’un b ien (ou d ’un ensemble de b iens) et /où
se déterminent le pr ix de cess ion et les quant i tés échangées»4.
L ’express ion « passer un marché » ind ique que le marché est auss i un
contrat comportant « vente et achat » de b iens ou de services.
§1- Les structures du marché
On peut c lass if ier les marchés à part i r du nombre de vendeurs et
d ’acheteurs présents sur les l ieux d’échange. I l est a lors poss ible
d ’at t r ibuer des noms part icu l iers à certa ines si tuat ions que l ’on peut
fac i lement observer dans la v ie économique.
A - Le monopole et l ’ol igopole
« La not ion du monopole se t raduit par la présence d ’un seul
vendeur qui d ispose à lu i seul, d ’un certa in produit sur le marché »5. Une
entrepr ise qui est seule sur le marché peut, sans aucune contra inte,
f ixer e l le-même ses pr ix. Le monopole peut être b i latéra l s i les échanges
s ’ef fectuent avec un seul acheteur.
3 Roger Martial, Cours Marketing en 3ème année en Commerce/G.E.A.I, Université de Toamasina, 2006. 4 R.Leurion, M.Scaramuzza, Economie, FOUCHER, Paris, 1993,P 27 5 Mohajy ANDRIANTIANA, Environnement Economique d’Entreprise 2 éme année gestion, Université de Toamasina, 2007.
20
On se t rouve en si tuat ion d'o l igopole lorsque p lus ieurs vendeurs
se partagent un marché. Chaque vendeur peut inf luencer le pr ix et
déc ider, tout en tenant compte de l ’at t i tude des autres.
B - Les typologies du marché
Tableau IV - Les types du marché
Source : Cours Environnement Economique d’Entreprise, troisième année gestion, année 2007
§2 - La présentation du marché c ible
Une c ib le représente le segment du marché auprès duquel
l ’entrepr ise veut vendre son produit . Choisi r une c ible, c ’est déterminer
le segment ou le type de c l ientè le que l ’entrepr ise veut at te indre et la
catégor ie de publ ic qui sera it suscept ib le de s ’ intéresser par ses act ions
de promot ion commerc ia le.
Etudier un marché consiste à ident i f ier les agents et les produits
de ce marché, et connaît re les genres de re lat ions existant entre les
d i f férents acteurs.
Offre
Demande Une seule entreprise Quelques entreprises Nombreuse
entreprises
Un seul acheteur Monopole bilatéral - Monopsone
Quelques Monopole imparfait Oligopole bilatéral Oligopsone
Nombreux acheteurs Monopole Oligopole Concurrence
21
Morafeno Scama
Ampandrana
Antsoha
Marovato Scama
Beanamalaho
Ambery
Ambalafary Scama Mahatsinjo
Andrevokely
Mahavanona
Mahatsara
Anivorano-Nord
Andrafiabe
Amparihy
Marotaolana
Ampasimbengy
Ambondromifehy
Carte 3 - Le marché cible N
Vers Antsiranana
Sadjoavato
Antsakoabe
Route Nationale numéro 6
Chef-lieu de fokontany
Chef-lieu de la Commune Piste secondaire
Limite de la zone de livraison
Fokontany concernés par la livraison 0 8 Km
Echelle
Source : PCD d’Anivorano-nord, 2004
22
Notre projet dét iendra it un marché potent ie l lement assez
important . Les vi l lages re l iés par l ’axe RN6 dans la commune rura le
d ’Anivorano-Nord sont les c ib les du projet . Ces fokontany sont :
Beanamalaho, Ambalafary Scama, Anivorano-Nord, Marotaolana ;
Ambondromifehy, Mahatsara. Mais le marché ne se l imite pas à la
commune ; i l peut s ’étendre au-delà de la zone communale, jusqu’aux
fokontany d ’Antsakoabe et Sadjoavato au nord. A noter que le moyen de
l ivra ison dans ces fokontany c ib les est assuré par une voiture, moyen de
t ransport rapide.
Par contre, les fokontany qui sont assez é loignés, dépourvus
d ’ inf rastructures rout ières adéquates, ne seront at te ints que lors des
jours des marchés lorsqu’ i ls v iennent en « vi l le ».
A - L’opportuni té du marché
La boulanger ie que nous pensons mettre en p lace à Anivorano-
Nord est la première unité de product ion implantée dans la commune.
Unique sur le marché, on peut donc di re qu’e l le aura it une opportunité
spécif iquement incomparable à gérer ce marché du pain.
B - La si tuation actuel le du marché
Actuel lement, notre projet est en s i tuat ion de « monopole »,
puisque nous ser ions seuls sur le marché. Néanmoins, nous ne pourr ions
pas f ixer nous-mêmes nos pr ix car i l revient à l ’ABP de les déterminer.
SECTION II - L’ANALYSE DE L’OFFRE ET DE LA DEMANDE
Cette sect ion étudie la s i tuat ion de l ’of f re, la connaissance du
c l ient c ible et le produit demandé.
§1 - L’analyse de l ’of f re
L’of f re est const i tuée par la présentat ion des produi ts qui
pourra ient sat isfa ire les besoins ou les désirs des c l ients. En ef fet ,
l ’of f re devra it séduire la demande. Cet te étude nous permet de connaît re
la demande qui existe sur ce marché, a insi que la qual i té et la quant i té
du produit à mettre sur le marché.
23
A - Le produi t à of fr i r
Le tableau c i-dessous nous montre les produits à écouler sur le
marché.
Tableau V - L’offre sur le marché
Produits Unités P.U (en Ar) Montant
Baguettes de pain. 2 880 350 1 008 000
Total 1 008 000
Source : Notre propre calcul - Novembre 2008.
D’après ce tableau nous constatons que l ’of f re journal ière actuel le
est de Ar 1 008 000.
B - La cl ientèle
El le est const i tuée par des c ib les pr imaires a ins i que des c ib les
secondaires.
Les cibles primaires
Les c ib les pr imaires sont const i tuées par les commerçants
d ’Anivorano-Nord et des vi l lages si tués sur la RN6.
Les cibles secondaires
Les c ib les secondaires sont les ménages : les pr inc ipaux
consommateurs de notre pain.
§2 - L’analyse de la demande
Par déf in i t ion, « la demande du marché re lat ive à un produit est le
vo lume tota l qui sera it acheté par une catégor ie de c l ientè le donnée,
dans un secteur géographique donné, au cours d ’une pér iode donnée,
dans des condit ions d ’environnement données et en réponse à un
programme market ing donné »6
6 Philip KOTLER, le Marketing, la mise en pratique de décision, New Jersey, USA, 1974, P 26.
24
A - Les besoins des consommateurs
Actuel lement, la demande en pain dans la commune d ’Anivorano-
Nord ne cesse d ’augmenter en ra ison du changement de comportement
a l imenta ire des habi tants, de l ’accro issement de la populat ion et de la
hausse du pr ix du r iz.
Les consommateurs étant toujours t rès exigeants, leurs besoins
sont évalués par t rois mesures :
⇒ La qual i té .
La première at tent ion des consommateurs est de chois ir du bon
pain.
Les consommateurs cherchent le pain le p lus f ra is , et le choissent
se lon son goût, d ’où le respect de la qual i té du pain qui est t rès
important aux yeux des consommateurs.
⇒ La quant i té
La quant i té dont on par le ic i se réfère au poids du pain cuit .
En général, les consommateurs malgaches ont tendance à chois ir
les p lus gros et les p lus volumineux. La quant i té du pain produit doit
donc sat isfa ire la demande des revendeurs détai l lants et la
consommat ion journal ière.
⇒ La l ivraison.
A part la vente di recte à l ’us ine, on doit ef fectuer des l ivra isons
à chaque point de vente pr ivé d isponib le. Cela veut d ire que notre
l ivreur doit l ivrer du pain aux déta i l lants ou aux épic iers qui en font la
commande.
Ains i, les l ivreurs prennent note des commandes des épic iers
pour leur l ivrer du pain le lendemain. Ceci sera fac i l i té par l ’usage
d ’un bon d ’approvis ionnement.
B - L’estimation de la demande
Les études sur le terra in nous ont permis de ressort i r les données
sur le tableau c i-après.
25
Tableau VI - La demande sur le marché
Produits Unités P.U (en Ar) Montant
Baguettes de pain 4 800 350 1 680 000
Total 1 680 000
Source : Notre propre calcul, novembre2008.
Actuel lement, sur le marché, à ra ison de 4800 unités au pr ix
unita ire de 350 Ar, la demande s ’é lève à 1 680 000 Ar
Tableau VII – La part de l’offre et de la demande
Désignation Demande par jour Offre par jour
Baguettes de pain 4 800 2 880
Pourcentage (%) 100% 60%
Sources : Notre propre calcul, novembre 2008.
Le tableau nous montre qu’ i l nous reste 40% de demande à
sat isfa ire quot id iennement. En réal i té, le marché est largement
accessib le car la demande est largement supér ieure à l ’of f re.
C – La variat ion de la consommation
Tableau VIII - La variation de la consommation
Désignation Quantité demandée
Jours ouvrables 4 800
Jour de marché 4 950
Jours de fête 4 750
Source : Etude personnelle, novembre 2008.
En revanche, on sai t que cet te consommat ion var ie: En ef fet ,
d ’après le tableau c i-dessus, on constate que la consommat ion de pain
dans la commune d ’Anivorano-nord est var iable suivant les pér iodes.
Quot id iennement, la consommat ion s ’é lève à 4800 pains. Le jour du
marché hebdomadaire, ce l le-c i augmente en ra ison de l ’af f luence des
26
ruraux mais cet te hausse n ’est pas t rès importante ; Par contre, chose
assez paradoxale, la consommat ion baisse les jours de fête. Sans doute,
c ’est l ’approvis ionnement même est ic i défa i l lant .
§3 - La part du marché
La part du marché est le rapport entre la vente de l ’un ité et la
tota l i té de ventes de toutes les entrepr ises sur le marché.
La vente de l ’entrepr ise exis tante est est imée à Ar.1 008 000
La vente de la nouvel le entrepr ise est est imée à Ar.1 680 000.
1 680 000
Part du marché = X 100 = 62.5%
(1 680 000+ 1 008 000)
Graphe I : La part du marché
La part du marché
38%
62%
Marché disponible
Marché oucupé par leconcurant
Source : Etude personnelle, novembre 2008.
D’après cet te f igure, le marché est encore vaste car seulement
62.5% du marché tota l est occupé par les concurrents, et 37.5% restent
à explo i ter .
Chif f re d ’af fa ires de l ’un ité Part de marché = X 100 Chiffre d’affaires Total
27
SECTION III - L’ANALYSE DE LA CONCURRENCE, LA STRAT EGIE ET
POLITIQUE MARKETING À ADAPTER
§1 - L’analyse de la concurrence
Au sens courant , la compét i t ion correspond à une conf rontat ion
entre p lus ieurs vendeurs (ou acheteurs) d ’un même produit .
En terme technique, la concurrence désigne une structure de
marché où les vendeurs et les acheteurs sont suf f isamment nombreux
pour qu’aucun ne puisse exercer une inf luence sur le pr ix.
A - Les catégor ies des concurrents
« La concurrence est la compét it ion entre les entrepr ises qui
prétendent aux mêmes avantages et act iv i tés »7.
D’après notre enquête, le marché de la boulanger ie est encore
explo i table même s i p lus ieurs opérateurs envisagent d ’ouvr ir une
boulanger ie prochainement dans la commune. Donc, cec i veut d ire qu’ i l
faut se préparer à la concurrence . Et ce sont les boulangers de Diego
qui seront nos concurrents d irects.
On peut donc c lasser nos concurrents en deux catégor ies : les
concurrents d irects et les concurrents ind i rects
a) Les concurrents directs
Les concurrents d irects sont ceux qui font la même act iv i té que
nous (product ion de pain) et entraînent la concurrence sur le marché.
Dans notre cas de notre act iv i té, les boulanger ies de Diego sont
nos concurrents d irects , à savoir les boulanger ies AMICAL, CHAM, et
AMBASSADOR.
b) Les concurrents indirects
Les concurrents ind i rects sont ceux qui fabr iquent des produits
subst i tuables au pain, qui sont :
- Les vendeurs de mokary vary.
7 Mohajy ANDRIANTIANA, cours politique financiers, 4ème année gestion, université de Toamasina, 2006
28
- Les vendeurs d ’autres produi ts à consommer
immédiatement sur p lace dans les gargotes tels que le sabeda , et la
soupe.
B - Les forces et les faiblesses des concurrents
Pour avoir une bonne ass ise sur ce marché et pour fa ire face aux
concurrents i l faut en premier l ieu connaît re leurs forces et fa ib lesses.
Tableau IX - Les forces et faiblesses des concurrents
Concurrent Forces Faiblesses
Concurrents
d i rects:
• Les boulanger ies
de Diego.
- El les dominent tous les
marchés des communes
environnantes et les
monopol isent ;
- El les sont connues par
la c l ientè le grâce de leur
anc ienneté dans le
mét ier ;
- El les doivent parcour ir 75km pour
at te indre leur c l ientè le donc doivent
dépenser en matér iel et carburant
- A cause de l ’é lo ignement, e l les
n ’arr ivent pas à sat isfa ire les
besoins des c l ients à temps ;
- El les répercutent le coût du
déplacement sur le pr ix du pain
(500 Ar au l ieu de 400 Ar)
- I l leur arr ive souvent de l iqu ider
du pain rass is ;
- La qual i té de leurs produits n ’est
pas assez bonne.
Concurrents
indi rects :
• Fabr iquant de
produits
subst i tuables.
- Bonne qual i té ;
- Produits f ra is.
- Ces produits, comme le sabeda ,
do ivent être accompagnés de
brochettes ou poisson f r i ts. Cela
revient p lus cher que le pain qui, en
p lus, peut se consommer en
p lusieurs fo is.
- I ls ne sont t ransportables et
doivent être consommés sur p lace.
Source : étude personnelle, novembre 2008
Le tableau c i-dessus nous montre les forces et les fa ib lesses de
nos concurrents. A notre avis, au vu des fa ib lesses, la product ion de
29
pain sur p lace s ’avère rentable et que not re projet a de for tes chances
d ’être viable.
C - L’analyse de la Force, Faiblesse, Opportuni té, Menace
L’analyse st ratégique consiste à mettre en re l ief d ’une part les
forces et les fa ib lesses du projet , et d ’autre par t l ’opportunité et les
menaces qui se présentent dans l ’envi ronnement de l ’entrepr ise.
FFOM est l ’acronyme de « Force, Faib lesse, Opportuni té et
Menace ». Force et Faib lesse sont les t ra i ts caractér ist iques internes de
toute organisat ion. Le moyen le p lus ut i l isé pour les ident i f ier est le
«Brainstorming » par groupe d ’une d iza ine de cadres. Une fo is que les
é léments c lés sont subject ivement ident i f iés, on procède à l ’analyse
object ive et déta i l lée.
Une c irconstance extér ieure est considérée comme opportunité ou
menace selon la capacité de l ’entrepr ise à l ’explo iter .
a) Force
Nous pouvons af f i rmer que nous pouvons créer un réseau de
d ist r ibut ion qui c ib le une grande part ie des consommateurs d irects en
part icu l ier .
La l ivra ison peut se fa ire de façon rapide grâce à l ’ut i l isat ion de
moyens de locomot ion rapide et nous l ivrons du produit f rais.
b) Faiblesse
Du moment que ce n ’est qu’un projet , notre unité ne peut
prétendre agir au delà de nos propres moyens. Etant donné que nous
sommes une entrepr ise nouvel lement créée, sans doute, nos
fa ib lesses vont rés ider surtout sur l ’ insuf f isance de moyens
log is t iques car tout l ’équipement ne sera pas totalement au point et
complet . L ’autre faib lesse rés ide dans le contra ire de la force de
vente dans la mesure où i l va fal lo ir s ’appropr ier un nouveau marché
donc créer notre c l ientè le.
30
c) Opportuni té
A l ’heure actuel le, l ’Etat malgache inc ite le secteur pr ivé à
prêter main for te dans le redressement de l ’Economie Nat ionale.
La populat ion de la commune, notamment ce l le du chef l ieu est
amenée à s ’accroît re avec un taux de cro issance annuel le de 2,3% et
les exodes. Donc, les besoins a l imenta ires vont également avec. Nous
sommes certa ins que le changement de comportement al imentaire
chez les gens const i tue une opportuni té incomparable pour not re
entrepr ise.
d) Menace
Les menaces ne doivent pas être négl igées. Les dangers peuvent
se présenter sous deux formes. D’abord, les menaces externes te l les
que une instabi l i té soc io-économique du pays d ’une part , pourrait
compromettre les emprunts au n iveau des banques. D’autre part , cela
pourra it d iminuer le pouvoir d ’achat de la c l ientè le qui pourra i t réduire la
consommat ion de pain. Ensuite, un catac lysme naturel te l qu ’un cyc lone
pourra it détru ire l ’un i té de product ion.
Ensuite, les menaces internes te l les que la fa i l l i te, une maladie
et /ou le décès du promoteur pourra ient ent raîner la fermeture de la
boulanger ie.
§2 - Les stratégies et les pol i t iques de marketing à adopter
D’une manière générale, on déf ini t le market ing comme l ’ensemble
des act ions visant à adapter l ’of f re d ’une ent repr ise aux besoins des
demandeurs. «C’est une étude market ing commerc ia le condui te de façon
sc ient i f ique, st ratégique dest inée à rassembler des données qual i tat ives
et quant i tat ives sur le marché»8.
A - Les stratégies de commercial isation
Si nous pensons a l ler au-delà d ’un courant de vente spontanée,
nous devons concevoir une bonne stratégie et publ ier des informat ions
st ratégiques sur nos produits tel les que leurs caractér istiques a ins i que
8 Philip KOTLER, marketing en introduction, édition, (PHI) New Jersey, USA, 1987, P 26.
31
leurs points for ts. Pour ce fa ire, nous é laborons les stratég ies : PULL,
PUSH, et PENETRATION.
a) La stratégie PULL
El le consiste pour l ’entrepr ise, à st imuler la demande de ses
produits par le consommateur c ib lé et à créer une préférence remarquable
pour ses produits par rappor t à d ’aut res. El le repose pr inc ipalement sur
l ’usage de la publ ic i té et de la pol i t ique de promot ion du produit auprès
des consommateurs.
b) La stratégie PUSH
Cette stratég ie consiste à inc i ter les d ist r ibuteurs à vendre un
produit préconisé aux consommateurs, même s i ces dern iers n ’éprouvent
pas de besoin exc lus if pour ce produit . Cet te stratég ie pr ior ise l ’act ion
de la force de vente aux avantages accordés aux d ist r ibuteurs.
c) La stratégie de pénétration
L’entrepr ise cherche avant tout à développer la vente de ses
produits présents sur les marchés grâce à un ef for t market ing p lus
soutenu.
L ’entrepr ise cherchera, a lors, so it à :
⇒ Accroît re le n iveau d ’achat de ses c l ients potent ie ls ;
⇒ Gagner une part ie des c l ients de ses concurrents ;
⇒ Convaincre les non consommateurs d ’acheter ses produits.
§3 - Le marketing mix
« Le p lan marchéage combine les moyens d ’act ion mercat ique mis
en œuvre par l ’entrepr ise pour inf luencer le comportement de l ’acheteur
potent ie l »9. I l se compose t radit ionnel lement de quatre axes ou p lans
d ’act ion spécif iques : les 4P.
9 .Ferreira F, Kreiss C, Lacroix C, Economie 1, FOUCHER, Paris, 1999, P 161.
32
Schéma I - Le plan de marchéage
Source : F .Fer re i ra , C .Kre iss , C .Lacro ix , économie 1, p
Le schéma c i-dessus nous montre les d i f férents aspects qui
const i tuent ces quatre p lans de marchéage.
A - Le produi t
Le produit est une composante pr imordia le des é léments du
market ing mix car le choix d ’une pol i t ique de product ion et de vente d ’un
produit donné précède généralement les autres é léments du market ing
mix. Cela veut d ire qu’on ne peut pas déterminer les aut res é léments du
marketing mix avant de connaît re le produit .
Le produit se déf in i t comme le résultat obtenu par l ’entrepr ise en
exécutant et avec l ’ in teract ion de ses act iv i tés.
Pour le présent projet , d ’après l ’enquête, le produit (pain) devrait
donc se conformer aux deux facteurs d ’appréc iat ion (pr ix/poids) par la
major i té de la c l ientè le. En part icu l ier , le facteur qual i té est à considérer
avec sér ieux :
Un pain répond à une norme qual i té se lon :
⇒⇒⇒⇒ la durée poss ible de conservat ion ;
⇒⇒⇒⇒ la rapid i té de séchage à l ’a ir l ibre ;
⇒⇒⇒⇒ la couleur ;
⇒⇒⇒⇒ le goût .
B - Le prix
Le pr ix a une inf luence sur les volumes de ventes car i l est le
pr inc ipal facteur d ’achat et de choix des consommateurs. Le pr ix est
donc un é lément de d if férenciat ion des concurrents. Et c ’est la
Plan de marchéage
Plan produit (Product)
Plan Prix (Price)
Plan Distribution (Promotion)
Plan Communication (Place)
33
mei l leure manière d ’at t i rer le maximum de consommateurs.
Pour notre projet , nos pr ix de vente sont f ixés par l ’associat ion
des boulanger ies. Mais actuel lement, le pr ix de notre pain sera it d’Ar
350 la p ièce.
C - La distr ibution
Au sens large, le terme « d ist r ibut ion » d ist ingue l ’ensemble des
moyens qui permettent de mettre les produits d ’une entrepr ise à la
d isposit ion des acheteurs ou des consommateurs.
On devra it t rouver des moyens pour que les consommateurs
connaissent et accèdent aux produits.
Pour notre boulanger ie, la d ist r ibut ion sera it assurée par les
épicer ies, les déta i l lants de produits a l imenta ires, les restaurants et
gargotes.
Nous assurerons également une vente d irectement dans sur
p lace, pour les vi l lages qui sont un peu é lo ignés, nous leur l ivrerons
leur par t .
D - La communicat ion
Pour la réuss ite de la pol i t ique de vente, nous devons lancer une
bonne campagne de communicat ion à l ’endro it des consommateurs.
Pour ce fa ire, on ident i f ie d’abord leurs besoins, ensuite on dif fuse
l ’ image du produit en mettant l ’accent sur son importance, son ut i l i té et
sa d if férence par rapport aux autres produits (semblables ou
subst i tuables).
Actuel lement, le moyen de communicat ion le p lus ut i l isé par la
p lupart des entrepr ises pour fa ire connaît re leurs produits est la
publ ic i té. Le but de cet te communicat ion est de créer, et f ixer l ’ image
ou les messages sur des produits dans l ’espr i t des consommateurs.
El le a une grande inf luence sur le comportement psycholog ique des
consommateurs.
34
Les moyens les p lus ut i l isés pour t ransmettre ces messages sont :
⇒ TV ;
⇒ rad io ;
⇒ af f iche ;
⇒ panneau.
Dans notre cas, nous optons pour les moyens comme la
té lévis ion, la radio, les banderoles, les af f iches. Une campagne de
communicat ion et de sensib i l isat ion sur l ’ importance de la va leur
nutr i t ive apportée par le pain sera auss i ef fectuée au début de
l ’act iv i té par les responsables de la boulanger ie.
35
CHAPITRE III - LA CONDUITE DU PROJET
L’object i f de ce chapit re consiste à décr ire br ièvement les
d i f férentes part ies dans la conduite du projet proprement d i te,
comportant entre autres : la technique de product ion , la capacité de
production envisagée, les aspects qual i tat i fs et quant itat i fs , et enf in
l ’étude organisat ionnel le du projet .
SECTION I - LE TECHNIQUE DE PRODUCTION
§1 - Les moyens de production
Cette sect ion étudie tous les moyens nécessaires à la réal isat ion
du projet .
A - Les moyens matérie ls
a) Le bât iment d’exploi tat ion
Pour le bon fonct ionnement du projet , après son l ieu
d ’emplacement, la st ructure du bât iment d ’explo i tat ion const i tue un
second atout . I l faut que ce l ieu soi t adapté à l ’act iv i té : pour ce la, i l do it
ê tre b ien présenté, aéré et spacieux, agréable, at t i rant et propre,
accessib le, avec un park ing pour vé los, motos et voi tures.
L ’of f ice de t ravai l comportera it quatre sal les dont une pour le
gérant , une pour l ’a te l ier pour l ’ insta l lat ion des équipements, une autre
pour la vente et une quatr ième pour la chambre de fermentat ion.
b) Les matériaux d’exploitat ion
On aurait besoin d ’équipements industr ie ls pour le bon déroulement
des act iv i tés. Le tableau c i-après nous montre les matér iels industr iels
nécessaires à la boulanger ie.
36
Tableau X - Les listes des matériels d’exploitation
Natures Nombres
Four boulangé 1
Pétrin 1
Façonneuses 1
Diviseuses 1
Refroidisseur 1
Chariot 4
Couteaux 7
Cageots 3
Armoires 1
Chaises 10
Etagères de rangements 1
Tables 2
Machines à calculer 2
Ordinateur complet 2
Voitures de livraison 1
Montre murale 1
Groupe électrogène 1
Congélateur 1
Plateaux 12
Source : Boulangerie « CROUSTILLANT » Andranomadio, Toamasina, octobre 2008.
B - Les moyens f inanciers
L’évaluat ion f inancière des besoins et des charges d ’explo i tat ion
consiste à valor iser des grandes opt ions retenues au n iveau du projet .
Les ressources f inancières de l ’entrepr ise sont composées des:
⇒ apports du promoteur.
⇒ emprunts à moyen et long terme.
37
Concernant l ’apport du promoteur, étant donné que l ’entrepr ise est
une soc iété ind iv iduel le, la lo i sur la créat ion d ’entrepr ise à Madagascar
ne f ixe pas le taux min imum du capita l .
Après évaluat ion des apports numéraires qui se déf in issent comme
la tota l i té des sommes d ’argent apportées par le promoteur pour
const i tuer la t résorer ie de la soc iété, a insi que les b iens nécessaires à
l ’explo i tat ion, et les apports en nature du promoteur, tout en sachant que
la capacité f inancière ne nous permet pas d ’acquér ir certains mobi l iers,
nous devons fa ire appel à des inst i tut ions f inancières.
Dans ce cas, nous nous préparons à rembourser avec un intérêt de
22% pour une durée d ’emprunt éta lée sur 5ans.
C - Les moyens humains
Ce paragraphe nous montre la part icu lar i té de la gest ion des
ressources humaines a l lant du recrutement, format ion jusqu’à la
rémunérat ion et la mot ivat ion.
Comme notre entrepr ise est une PME, notre besoin en ef fect i f ne
doit pas être énorme. Ceci nous conduit à regrouper un certa in nombre
d ’act iv i tés sous une même fonct ion. C’est pourquoi, i l est important de
t ra i ter la GRH en part icu l ier .
⇒ Mode de recrutement
La soc iété recrute suivant les besoins f ixés d’avance. En
l ’occurrence, e l le aura besoin d ’une main d ’ouvre qual i f iée. Le
recrutement se fera sur la base de d ip lôme et d ’une certa ine expér ience
af in de fac i l i ter la gest ion des compétences et le perfect ionnement des
acquis . Nous avons constaté qu’une main-d ’œuvre qual i f iée existe sur
p lace, grâce aux format ions profess ionnel les d ispensées par des centres
de format ion d ’Ants iranana. Par contre, des ouvr iers non qual i f iés seront
recrutés mais parmi les jeunes de la commune.
⇒ Formation
La format ion est obl igato ire pour tous les ut i l isateurs des
équipements af in d’assurer le bon fonct ionnement de la soc iété et la
sécur i té des employés. Cette format ion d ispensée au personnel const i tue
une c lé de voûte pour notre entrepr ise. El le est l ’un des moyens pour
obtenir le n iveau de f lexib i l ité nécessaire en renforçant la polyvalence du
personnel et en développant son apt i tude à la product ion. Cette f lexib i li té
38
se déf in i t comme la capacité à fa ire face à d ’éventuels remplacements
dus à de brusques in terrupt ions de t ravai l .
I l est évident que dans une course à la concurrence, plus de
format ions accordées au personnel const i tue toujours un atout pour
l ’employeur car la qual i té des ressources humaines s ’amél iore et devient
p lus créat ive et plus product ive.
⇒ Système de motivation
« La mot ivat ion est le seul moyen qui pousse les salar iés à
t ravai l ler ass idûment »10.Le terme de mot ivat ion sert à dés igner les
forces qui ag issent sur une personne ou en e l le-même, pour la pousser à
se conduire de manière spécif ique, or ientée vers un object i f . La
mot ivat ion du personnel est considérée comme un enjeu important pour
les entrepr ises.
Schéma 2 : L’outil de motivation.
Source : étude personne l le , novembre2008.
Notre système de motivat ion est basé sur les théor ies de la
motivat ion par la sat isfact ion.
Pour appl iquer cet te théor ie, nous envisageons de développer les
dif férents aspects de renumérotat ion par l ’ ind iv idual isat ion des sala ires
et l ’octro i de d ist inct ions et de mér i tes.
En une seule phrase, la capacité de product ion doi t être
amél iorée, renforcée et augmentée au maximum pour la réuss ite du
projet .
10 Ferreira F, Kreiss C, Lacroix C, économie 1, FOUCHER, Paris, 1999, P 213
OUTIL DE MOTIVATION
Moyens Financiers Moyens non Financiers
39
§2 - La technique de fabricat ion du pain
A - Les matières premières ut i l isées
La far ine :
La far ine est la mat ière première pr inc ipale qui entre dans la
fabr icat ion du pain. En ef fet , e l le représente 95% des mat ière premières
du pain.
Les far ines proviennent du b lé, du seig le, de l ’orge, du maïs, du
r iz. A part i r de la far ine de b lé on produit une mul t i tude de produits
a l imenta ires : pain, pâtes, b iscuits, gâteaux.
La far ine est un produit qu i revêt une importance part icu l ière sur le
marché mondia le car le pr ix du b lé qui sert à sa fabr icat ion, est soumis
aux cours mondiaux et son pr ix f luctue beaucoup.
Les intrants :
- L’eau
L’eau ut i l isée pour pétr ir la pâte est appelée «eau de coulage». El le
a pour rô le d ’hydrater la far ine, de d issoudre la levure et le sel
Durant la chaîne de fabr icat ion du pain, l ’eau représente p lus du
t iers du poids tota l des composantes ut i l isées. Pour former une pâte, nous
ut i l isons une proport ion moyenne de 40 à 45 l i t res d ’eau pour 50Kg de
far ine.
Les points essent ie ls à retenir dans l ’u t i l isation de l ’eau en
boulanger ie sont :
⇒ L ’eau g lacée pour avoir une pâte g lacée.
C’est un moyen d ’empêcher le progrès rapide de l ’act ion des
levures prévoyant un long processus de t ransformat ion.
⇒ La quant i té d ’eau ajoutée à la far ine (dosage avec préc is ion)
;
- Le sel
I l possède une st ructure cr ista l l ine ( forme cubique parfai tement
régul ière) et peut auss i se présenter à l ’état l iquide ou en solut ion
(d issout) . Pour l ’a l imentat ion humaine i l possède deux rô les essent ie ls :
la nutr i t ion et la conservat ion.
Le sel s ’associe t rès b ien au sucre et fai t apparaît re p lus
net tement les parfums de d ivers contenus dans le mélange et le goût du
40
gras. Dans le cas où i l est versé tard ivement, le pain devient tout b lanc
et perd son arôme.
A l ’ inverse, son rajout en f in de pétr issage conserve la couleur
crème.
- Les amél iorants
Ce sont des adjuvants ut i l isés en panif icat ion et considérés
comme des addit i fs a l imenta ires. On d ist ingue p lus ieurs produits addit i fs
autor isés en panif icat ion te ls que: l ’ac ide ascorb ique, les amylases
fong iques, le malt .
Les boulangers malgaches ut i l isent généralement l ’ac ide
ascorb ique comme pr inc ipal amél iorant . Les autres produits sont ut i l isés
accessoirement dans une moindre proport ion.
- La levure
Une levure est un champignon unicel lu la ire apte à provoquer la
fermentat ion des mat ières organiques animales ou végéta les.
I ls ont pour rô le de produire la p lus grande quant i té poss ib le de
gaz carbonique en décomposant les sucres présents dans la far ine en
a lcool et gaz carbonique. Ce dern ier , retenu par le g luten permet de
gagner en volume et en légèreté avec une mie a lvéole.
La levure amél iore le goût et la couleur du pain. Notre boulanger ie
pourra s ’approvis ionner localement en levure auprès des commerçants.
§3 - Le type de composi t ion de la production
Pour 50kg de far ine, nous obtenons 535 pains.
Tableau XI - Les intrants pour 50kg de farine
Farine Améliorant Levure Eau Sel
50 kg 400g 500g 40l 700g
Source : Boulangerie le « CROUSTILLANT » Andranomadio Septembre 2009.
§4 - Les processus de fabrication du pain
⇒⇒⇒⇒ Etape n°1 : Le pétr issage.
Le pétr issage est ic i ef fectué à l ’a ide d ’un pétr in mécanique.
41
C’est l ’act ion de fa i re mélanger les ingrédients (amél iorant , la
far ine, eau, levure, se l) pour obtenir une composit ion bien homogène, à
fa ire absorber la p lus grande quant i té d ’eau au g luten.
Le pétr issage dure 20 minutes.
⇒⇒⇒⇒ Etape n°2 : Divis ion ou pesage.
La div is ion ou pesage consiste à d iv iser la grosse boule de pâte
en pet i tes boules appelées pâtons. El les doivent peser 160g selon le
poids convent ionnel de l ’ABP (Associat ion des Boulangers Profess ionnel
de Madagascar) . La durée du pesage peut at te indre environ 15 minutes.
⇒⇒⇒⇒ Etape n°3 : La détente.
Après le pesage ou d iv is ion, on la isse les pâtons se reposer
pendant 10 à 15 minutes, temps nécessaire pour que la levure prenne
ef fet avant de les mettre dans la façonneuse.
⇒⇒⇒⇒ Etape n°4 : Le façonnage.
Cette opérat ion consiste à donner aux pâtons la forme souhaitée.
La façonneuse avale les boules, les ét ire et les fa i t ressort i r sous la
forme de baguettes p lus ou moins épaisses ou longues suivant les
réglages de la façonneuse.
Le boulanger a l longe les pâtons mis en forme dans un f i let de
cuisson qui est lu i-même rangé dans une armoire.
⇒⇒⇒⇒ Etape n°5 : L 'apprêt .
Cette opérat ion consiste à la isser reposer les pâtons façonnés dans
la chambre de fermentat ion pour une seconde fermentat ion pendant 2h30
minutes.
⇒⇒⇒⇒ Etape n°6 : La cuisson.
El le est l ’u l t ime étape de fabr icat ion de pain, le boulanger fa i t des
t ra i ts régul iers sur chaque baguette crue avec une lame de rasoir avant
d ’enfourner le char iot contenant des baguettes dans le four chauffé à
240 à 250 degrés Cels ius pour 20 minutes.
42
⇒⇒⇒⇒ Etape n°7 : Le défournement.
Après 20 minutes de cuisson les baguettes sont b ien cui tes, le
boulanger sort les char iots du four. C'est le défournement.
I l est à noter que les baguettes toutes chaudes sont f ragi les.
43
SECTION II - LA CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGEE ET LES
ASPECTS QUALITATIFS ET QUANTITATIFS
La capacité de product ion correspond à la qual i té de ce qu’on est
capable de produire techniquement dans la prat ique. Dans ce chapit re,
les quest ions re lat ives à l ’évolut ion du chif f re d ’af faire et la product ion
envisagée, les aspects qual i tati fs et quant i tat i fs a ins i que les facteurs de
product ion, peuvent t rouver des réponses.
§1 - La capaci té de production envisagée
A - La product ion envisagée et évolution du chi ffre
d’af fa ires
a) La production envisagée
I l s’ag it de déf in i r la st ratég ie de mise en œuvre du projet pour
at te indre les object i fs f ixés selon les ressources d isponib les
A part i r de l ’analyse de not re capaci té de product ion, nous pensons
pouvoir sat isfa ire les demandes en produisant , pour la première année
d ’explo i tat ion, une certa ine quant i té de pain selon le tableau c i-dessous.
Tableau XII - La production de la première année
Désignation Production journalière Production mensu elle Production annuelle
Baguettes de pain 2 750 77 000 924 000
Source : Notre propre calcul, novembre 2008.
La product ion de la première année est est imée à 924 000 pains.
Tableau XIII - Le planning de production pendant 5 ans
Désignation Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5
Baguettes de pain 924 000 1 016 400 1 118 040 1 229 844 1 352 284
Source : Notre propre calcul, novembre 2008.
La product ion de la première année est est imée à 924 000 et nous
projetons une augmentat ion de 10% chaque année.
44
b) L’évolution du chi f f re d’af fa ires
Tableau XIV - Le chiffre d’affaires prévisionnel de la premièr e année.
Désignation Quantité Prix unitaire Montant
Baguettes de pain 924000 350 323 400 000
Source : Notre propre calcul, novembre 2008.
La prévis ion du chif f re d ’af faires pour la première année est d ’Ar
323 400 000.
Tableau XV - Le chiffre d’affaires prévisionnel sur 5ans.
Désignation Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5
Vente du pain 323 400 000 355 740 000 391 314 000 430 445 400 473 489 940
Source : Notre propre calcul, année 2008.
Au vu de ce tableau, le ch if f re d ’af faires est est imé augmenté de
10% chaque année, et ce la pendant les c inq premières années d ’act iv i té.
Graphe II : L’évolution du chiffre d’affaires sur 5 ans
Evolution du chiffres d'affaire prévisionnel sur 5 ans
0100 000 000200 000 000300 000 000400 000 000500 000 000
Année
1
Année
2
Année
3
Année
4
Année
5
Evolution duchiffres d'affaireprévisionnel sur 5ans
Source : étude personne l le , novembre2008
Sur cet te f igure, on constate qu’ i l y a une augmentat ion annuel le
constante du chif f re d ’af faires de la première année à la c inquième
année
45
§2 - Aspects qual i tat i fs et quant i tat i fs
L’environnement profess ionnel de chaque ent repr ise t ient
l ’ importance du rô le que joue l ’éthique dans le fonct ionnement. L ’état
d ’espr i t des responsables se concentre sur la qual i té des produits et des
services.
A - Aspects qual i tat i fs
La qual i té se déf in i t comme l ’ensemble des caractér is tiques
consacrées à un produit af in de sat isfa ire les demandes.
Cette qual i té est jugée à part i r du résul tat et prof i t obtenus par
l ’entrepr ise. Si les produits of fer ts correspondent à l ’a t tente des c l ients,
l ’entrepr ise agrandit sa part de marché, amél iore sa re lat ion avec ses
fourn isseurs, ses bai l leurs de fonds, sa c l ientè le en vue de les f idé l iser.
Le management de la qual i té v ise à apaiser les coûts d ’obtent ion
de la qual i té car un produit de qual i té est fac i le à vendre même à un pr ix
é levé ; de p lus, i l évi te les coûts l iés à la mauvaise qual i té et au
dysfonct ionnement de la méthode de gest ion.
B - Aspects quanti tat i fs
La quant i té d ’un produit sur le marché peut auss i sat isfa i re la
demande des consommateurs. Quand les produits sont suf f isants les
c l ients sont v i te sat isfa i ts et en redemandent encore. L ’environnement et
l ’ambiance au sein d ’une soc iété peuvent aussi avoir une inf luence
indirecte sur l ’augmentat ion de la quant i té des produits.
En ef fet , ces deux aspects sont le noyau de notre st ratégie
market ing. L ’étude et l ’appl ication de ces aspects sont un moyen de
prévoir toutes formes de d if f icu lté vécues par l ’entrepr ise, et d ’éviter le
gaspi l lage des ressources.
La considérat ion de ces deux aspects permettra i t au promoteur
d ’at te indre un mei l leur rendement af in d ’amor t i r les invest issements ; et
les c l ients se retrouvent fac i lement avec les produits qu’ i ls cherchent, et
le personnel une meil leure rémunérat ion.
Pour assurer leur mise en œuvre, quatre out i ls sont nécessaires :
⇒ Le market ing, par le b ia is de l ’é tude de marché, la
connaissance de la c l ientè le et des concurrents ;
46
⇒ La maîtr ise de la product ion par le contrô le et le rapport qual i té
et quant i té ;
⇒ La concept ion par analyses qual i tat ives et quant i tat ives;
⇒ La maintenance par la log is t ique, la maintenance des stocks,
les d iagnost ics et la survei l lance.
Not re système de gest ion résout donc les problèmes l iés à la
mauvaise qual i té, et à la sous ou surproduct ion.
SECTION III - L’ETUDE ORGANISATIONNELLE
L’étude organisat ionnel le se t raduit par des méthodes et moyens
qui permettent d ’obtenir un mei l leur rendement, en conjuguant le
min imum de coût avec le maximum de sat isfact ion. Dans cet te rubr ique,
nous a l lons voir l ’organigramme à adopter, l ’organisat ion administ rat ive
a insi que le chronogramme et le ca lendr ier de réal isat ion du projet .
§1 La structure organisat ionnel le.
Nous a l lons voi r successivement la fonct ion et l ’organigramme
appl iqués au projet . Nous chois issons comme organigramme celu i d ’une
entrepr ise ind iv iduel le pour fac i l i ter le contrô le et le su iv i du personnel.
Nous présentons c i-après le développement de cet te structure:
A - L’uti l i té de l ’organigramme
L’organigramme permet au responsable de connaît re exactement
la st ructure de l ’entrepr ise (s ’ i l est é laboré avec appl icat ion ou non).
Nous avons ef fect ivement une image préc ise de d if férents services
œuvrant dans le pro jet et les l iens organiques et h iérarchiques pour
gérer les conf l i ts d ’autor i té entre le personnel , ident i f ier les
responsabi l i tés de chacun et détecter la fa i l le dans l ’organisat ion.
B - L’organigramme envisagé
On savait dès la concept ion de ce pro jet que l ’entrepr ise serait
une pet i te entrepr ise. Par conséquent, l ’organigramme envisagé est
d ’une t rès s imple st ructure. Notre boulanger ie emplo ie au tota l 13
personnes à t i t re permanent. Voic i l ’organigramme à adopter:
47
Schéma 3 - L’organigramme de notre boulanger ie
Source : étude personnelle, novembre2008
« La répart i t ion des tâches se caractér ise par les manières dont
nous espérons at te indre les object i fs f ixés »11.
Le personnel que nous devons recruter doit avoir les qual i f icat ions
requises pour assurer la qual i té des services et part ic iper au bon
fonct ionnement de l ’entrepr ise.
11 Helbriegel DON, Slocum, Woodman RICHARD, Management des organisations, 1ère édition, 2002, P 406
Femme de ménage
Gérant
Secrétaire Comptable
Agent d’entretien Aide Boulanger Chauffeur Livreur
Boulanger Confirmé Responsable achat et vente
Gardiens
48
§2 - L’organisat ion du travai l
Personnel administratif : - Gérant
Attribution Profil
- Représenter
l ’entrepr ise auprès
de l ’autor i té.
- Assurer la
réal isat ion et le
dépassement des
object i fs f ixés.
- Gérer l ’entrepr ise
(Administrat ion, stocks,
log is t ique market ing, contrô le)
au quot id ien.
- T i tu la ire au
min imum d’un Bac +4
en gest ion.
- Ayant 2ans
d ’expér ience dans un
poste s imi la ire.
- Maît r ise de l ’out i l
informat ique.
- Ayant des connaissances en
GRH.
- Secrétaire comptable.
- Ass ister le gérant
dans son t ravai l
quot id ien.
- Tenir les l ivres
comptables.
- Etabl ir les états
f inanciers.
- Verser les recet tes auprès du
gérant .
- Jeune, mascul in ou
fémin in.
- T i tu la ire d ’une
l icence en gest ion
bac+2.
- Maît r ise de l ’out i l
informat ique.
- Maît r ise de la langue f rançaise,
l ’ang la is sera it un atout .
- Responsable d’achat et vente.
- Assure la
commerc ial isat ion et
la vente du pain.
- Assure la
communicat ion des
services
commerc iaux,
- Entre en re lat ion
avec les services de
contrô le d ’hyg iène ;
- Etudie les pr ix et
les besoins des
consommateurs.
- Jeune, mascul in ou
fémin in.
- T i tu la ire du d ip lôme
Baccalauréat .
- Maît r ise de l ’out i l
informat ique.
- Avoir le sens de communicat ion.
49
Personnel d’exploitation: - Boulanger confirmé.
- Organisat ion de
l ’explo i tat ion.
- Contrô le de qual i té
et de quant i té.
- Mise au point
technique.
- Contrô le
d ’entret ien et de
réparat ion.
- Supervis ion des étapes de
product ion.
- T i tu la ire d ’un
d ip lôme de bacc+2;
- Ayant suiv i une
format ion en
pât isser ie et
boulanger ie
- 2 ans d ’expér ience
dans un poste
s imi la ire;
- Capacité de
t ravai l ler en équipe;
- Dynamique et rigoureux.
- Aide boulangers .
- Product ion de pain ;
- Suivi des étapes de
fabr icat ion.
- T i tu la ire du d ip lôme
de bac;
- Ayant suiv i une
format ion en art
cu l ina ire;
- Bonne condit ion
phys ique.
- Agent d’entretien.
- Entretenir les machines - Ingénieur en
techniques
industr ie l les;
- Expér iences 1 an en
maintenance
industr ie l le;
- Avoir un sens de contact ,
f lexible.
- Chauffeur livreur.
- Assurer la
l ivra ison des
commandes
- Responsable des
t ransports des
marchandises ;
- Payer les
d i f férentes factures
auprès des
- T i tu la ire d ’un
permis de conduire A
et B ;
- Bonne santé
phys ique et
psycholog ique;
- Ayant des
connaissances en
mécanique
50
dif férents
fourn isseurs;
- Ef fectuer l ’ent ret ien et la
maintenance des véhicules
ut i l isés.
automobi le.
- Femme de ménages.
- Assurer la
propreté et
l ’hyg iène dans la
boulanger ie.
- Bonne santé
phys ique et
psycholog ique.
- Gardien.
- Assurer la sécur i té
à l ’ intér ieur et à
l ’extér ieur de
l ’entrepr ise ;
- Maintenir l ’ordre
dans l ’enceinte de
l ’entrepr ise ;
- Or ienter les c l ients vers les
responsables.
- Jeune homme,
prat iquant l ’ar t
mart ia l ;
- T i tu la ire d ’un CEPE;
- Ayant le sens de
responsabi l i té;
- Bonne condit ion
phys ique;
- Non fumeur, non alcool ique.
Source : étude personnelle, novembre2008
§3 - Le chronogramme des travaux et d’activi té
Le chronogramme nous montre la durée de vie du projet à part i r de
la recherche de f inancement jusqu’à l ’arrêt de l ’act iv i té, te l qu ’ i l nous est
présenté c i-après (ca lendr ier de réal isat ion).
A - La préparation et la mise en œuvre
Cette étape concerne la mise en p lace du projet . El le est prévue
pour le mois de janvier de l ’année précédant le début d ’act iv i té, après
l ’achèvement de toutes les formal i tés nécessaires à la créat ion
d ’entrepr ise.
El le concerne l ’aménagement et la mise en p lace des
inf rastructures nécessaires, puis l ’acquis i t ion de d ivers matér ie ls,
mobi l iers et autres.
B - Le calendr ier de réal isat ion
Ce calendr ier nous montre la durée de réal isat ion du projet .
51
Tableau XVI - Le calendrier d’activité
Activités 2010 2011 2015
J F M A M J J A S O N D
1-Montage du projet
2-Constitution des dossiers
3-Recherche de financement
4- Installation (construction)
5- Achat /installation équipements
6-Recrutement
7-Début d’activité
8-Fin prévue d’activité
Source : Notre étude personnelle, novembre2008
Nous prévoyons que la mise en p lace du projet va durer un an
avant son démarrage en 2010. Deux (2) mois seront consacrés au
montage du projet et à la const i tut ion des doss iers d’ insta l lat ion et de
demande de f inancements. I l faut prévoir t ro is (3) mois pour la recherche
de f inancements auprès des inst i tut ions f inancières. Les f inancements
obtenus, on procèdera à la construct ion du bât iment et l ’achat du
matér ie l . Le recrutement du personnel s ’en suivra. La durée prévue pour
de l ’ut i l isat ion des capitaux est de 5 ans.
52
DEUXIEME PARTIE
ETUDE FINANCIERE DU PROJET
Cet te dern ière part ie par lera de « l ’Etude f inancière du pro jet ».
El le comprend t ro is chapit res. Le premier fa i t l ’analyse du coût de nos
invest issements dans le pro jet . Le second analyse la rentabi l i té et la
fa isabi l i té du pro jet . Dans le t ro is ième chapit re, nous évaluons le pro jet
à l ’a ide des out i ls et des cr i tères d ’évaluat ion.
53
CHAPITRE I - LE COUT DES INVESTISSEMENTS ET LE COMP TE
DE GESTION
Dans ce chapit re, nous a l lons découvr ir le coût des invest issements
pour chaque étape de réal isat ion, le compte de gest ion, l ’amort issement,
la formule de remboursement des det tes et le b i lan d’ouverture.
SECTION I - LE COUT DES INVESTISSEMENTS
« L ’ invest issement est un engagement durable de capita l que fai t
l ’entrepr ise en vue de maintenir ou d ’amél iorer sa s i tuat ion f inancière.
Du point de vue f inancier , l ’ invest issement se t raduit par une sor t ie de
fonds in i t ia l qu i doit avoir des ef fets sur p lus ieurs années, sous forme
d ’encaissements successifs12 ».
La réal isation du projet est d’abord technique et nécessite la
mobil isat ion des capi taux. El le conduit à des décis ions f inancières dont
le résultat escompté est stable et durable.
On d is t ingue p lus ieurs types d ’ invest issement :
⇒ Les invest issements en immobi l isat ion dont les résul tats
s ’éta lent sur p lus ieurs années ;
⇒ L ’acquis i t ion de nouvel les machines.
§1 - Les immobil isat ions
L’ immobi l isat ion comprendra l ’ inf rastructure envisagée, les
matér ie ls et mobi l iers de bureau, les matér ie ls informat iques, le matér ie l
de t ransport , les matér ie ls et équipements, l ’agencement et l ’ instal lat ion.
Voyons tout d ’abord les immobi l isat ions incorpore l les.
A - Les immobil isations incorporel les
Ce sont les f ra is de développement immobi l isant :
- les f ra is de const i tu t ion sont est imés à Ar 200 000.
B - Les immobil isations corporel les
12 Mohajy ANDRIANTIANA, Cours de Politique Financière, 4 ème année gestion, Université de Toamasina, 2005.
54
- Construct ion : Ar 27 000 000
- Terrain : Ar 15 000 000.
- Matér iel de boulanger ie .
Tableau XVII - Le matériel de boulangerie.
Source : Notre propre calcul, novembre 2008
- Matér iels et out i l lages .
Tableau XVIII - Les matériels et outillages
Rubrique Montant (en Ariary)
Couteau (07) 6 000
Plateau (12) 60 000
Cageots (03) 15 000
Balance (1) 50 000
Total 131 000
Source : Notre propre calcul, novembre 2008
Rubrique Montant (en Ariary)
Refroidisseur 3 250 000
Pétrin 9 758 000
Diviseuse 8 315 700
Façonneuse 7 571 000
Four industriel 59 500 000
Chariot de cuisson 2 680 000
Total 91 474 700
55
- MMB.
Tableau XIX - Le Matériel et Mobilier de Bureau
Rubrique Montant (en Ariary)
Armoire (01) 150 000
Chaises (10) 140 000
Etagères de rangement (01) 75 000
Tables (02) 50 000
Machine à calculer 20 000
Fournitures de bureau 120 000
Total 550 000
Source : Notre propre calcul, novembre 2008
- AAI .
On est ime la va leur des insta l lat ions techniques à Ar 700 000.
- Matér iel informat ique.
La valeur des matér ie ls informat iques est est imée à Ar 1 200 000
- Moyen de t ransport .
Le pr ix de la vo i ture qui assure les l ivra isons et
l ’approvis ionnement est est imé à Ar 12 000 000.
- Aut res .
Ext incteur : Ar 800 000
Groupe é lectrogène : Ar 1 000 000.
Congélateur : Ar 1 500 000.
56
C - L’ investissement des immobil isations
Tableau XX - La récapitulation des investissements
Rubrique Montant (en Ariary)
Immobilisation incorporelle
-Frais de développement
immobilisation 200 000
Immobilisation corporelle
-Terrain 15 000 000
-Construction 27 000 000
- Matériel de boulangerie. 91 474 700
-Matériel et Outillage 131 000
-MMB 550 000
-AAI 700 000
-Matériel informatique 1 200 000
-Matériel transport 12 000 000
Extincteur 800 000
Groupe électrogène 1 000 000
Congélateur 1 500 000
TOTAL 151 555 700
Source : Notre propre calcul, novembre 2008
Ce tableau montre que le montant nécessaire pour les
immobi l isat ions corpore l le et incorpore l le at te int le montant d ’Ar
151 555 700. L ’ invest issement en matér ie l de boulanger ie est t rès lourd
car i l mobi l ise une t rès grande part des invest issements avec 60% du
tota l . L ’ invest issement immobi l ier su it avec 9% pour le terra in et 17%
pour la construct ion du bât iment. Le matér ie l de t ransport représente
une part non nég l igeable des invest issements (7%).
57
a) Récapi tulation des immobi l isat ions et
investissements
Tableau XXI - La récapitulation des immobilisations et investi ssements.
Rubrique Apport personnel Emprunt
Frais de constitution 200 000 200 000
Terrain 15 000 000 15 000 000
Construction 27 000 000 7 000 000 20 000 000
Mat, informatique 1 200 000 200 000 1 000 000
Matériel et outillage 131 000 131 000
Mat de transports 12 000 000 2 000 000 10 000 000
Mat industriel 91 474 700 1 474 700 90 000 000
AAI 700 000 700 000
MMB 550 00 550 000
Extincteur 800 000 800 000
Groupe électrogène 1 000 000 400 000 600 000
Congélateur 1 500 000 1 500 000
TRI 40 034 000 37 000 000 3 034 000
Imprévus 12 000 000 12 000 000
Total 203 189 700 66 555 700 136 634 000
Pourcentage 100% 40% 60%
Source : Notre propre calcul, novembre 2008.
D’après ce tableau, notre apport représente 40% du montant total
de l ’ invest issement, et l ’emprunt 60%.
SECTION II - LE COMPTE DE GESTION
Les comptes de gest ion sont composés des c lasses 6 et 7. Pour
ce la, la c lasse 6 regroupe toutes les charges l iées à l ’explo i tat ion du
projet et la c lasse 7 rassemble toutes les ventes ef fectuées au cours des
c inq années d ’act iv i té. Les comptes de gest ion appart iennent au compte
de résultat d ’une entrepr ise. Alors, les charges seront const i tuées par
des opérat ions commerc iales dont le but est de faire apparaît re les
d i f férentes charges dans la c lasse 6 comme les charges sur achat, sur
explo i tat ion f inancière et except ionnel le.
58
§1 - Le compte des charges
Les charges comprendront les sala ires et les autres charges.
A – Les charges salar iales prévues pour l ’année 1
Ce sont les charges l iées aux Ressources Humaines frappées
d i rectement par d ivers retenus sur sa lai re comme l ’ IRSA, CNaPS (13%),
et OSIE (3%). La répart i t ion des charges sur sa la ire du personnel du
projet est présentée dans le tableau c i-dessous.
Tableau XXII - Les charges salariales fixes pour l’année1 (en A riary)
Titres Eff
Salaire
mensuel (Ar)
Charges
salariales
Charges
patronales
IRSA N.A.P CNaPS Osie CNaPS Osie
1% (1.5%) 13% 5% Gérant 1 400 000 52 000 20 000 20 000 308 000
Secrétaire
Comptable 1 180 000 1800 2700 9 540 165 960
Boulanger
confirmé 1 200 000 2 000 3 000 11 200 188 800
Aide boulanger 2 300 000 3 000 4 500 17 100 275 400
Responsable
vente 1 100 000 1 000 1 500 5 400 94 600
Agent d’entretien 1 150 000 1 500 2 250 8 550 141 450
Chauffeur Livreurs 2 360 000 3 600 5 400 18 450 332 550
Femme de
ménages 2 80 000 800 1 200 4 400 75 600
Gardien 2 100 000 1 000 1 500 5 100 94 900
TOTAL (Ar): 13 1 870 000 14 700 20 250 52 000 20 000 99 750 1 677 260
Source : Notre propre calcul, novembre 2008.
Nos charges pat ronales s ’é lèvent à Ar 72 000 et les charges sur
sa lai re du personnel à Ar 27 500 au total . Nous remarquons auss i que le
sa lai re mensuel brut du personnel est d ’Ar 1 321 930, et l ’ impôt sur le
revenu salar ia l ass imi lé s ’é lève à Ar 78 480. Cette somme est à payer
59
auprès du service des impôts du d ist r ict d ’Ants iranana I I avant le 15 du
mois qui su it .
B - Le salai re prévis ionnel sur cinq ans
Tableau XXIII - Le salaire prévisionnel sur 5ans (en Ariary)
Rubrique Eff Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5
Gérant 1 3 696 000 3 696 000 4 065 600 4 065 600 4 472 160
Secrétaire Comptable 1 1 991 520 1 991 520 2 190 672 2 190 672 2 409 739
Boulanger confirmé 1 2 265 600 2 265 600 2 492 160 2 492 160 2 741 376
Aide boulangers 2 3 304 800 3 304 800 3 635 280 3 635 280 3 998 800
Responsable vente 1 1 135 200 1 135 200 1 240 720 1 240 720 1 364 792
Agent d’entretien 1 1 697 400 1 697 400 1 867 140 1 867 140 2 053 854
Chauffeurs Livreurs 2 3 990 600 3 990 600 4 389 660 4 389 660 4 828 625
Femme de ménages 2 907 200 907 200 997 920 997 920 1 097 712
Gardiens 2 1 138 800 1 138 800 1 138 800 1 138 800 1 138 680
TOTAL (Ar): 13 20 127 120 20 127 120 22 017 952 22 017 952 24 105 738
Source : Notre propre calcul, novembre 2008.
Le tableau c i-dessus nous présente les sala ires prévis ionnels du
personnel pendant c inq années d ’explo i tat ion. Nous envisageons
d ’augmenter les sala i res tous les deux ans. Grâce à une hausse de
chif f res d ’af fa ires de l ’ordre de 10%, i l paraît opportun de mot iver le
personnel en augmentant son sala ire.
§2- Les autres charges
A - Les matières premières
Nous avons vu que les mat ières premières pour la product ion de
pain sont les suivantes :
60
Tableau XXIV - Les matières premières nécessaires
Matière Unité Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5
Farine Sac de 50 kg 1921,92 2114,11 2325,52 2558, 7 2814,57
Sel kg 534,24 587,66 646,42 711,06 782,16
Levure kg 960 1056 1161,6 1277,76 1405,56
Améliorant kg 960 1056 1261,6 1277,76 1405,56
Source : Notre propre calcul, année 2008
La quant i té des mat ières premières nécessaires à la product ion de
pain augmente au cours des c inq dern ières années. Cette s i tuat ion
s ’expl ique par l ’accro issement progress if de la demande.
Tableau XXV - Les coûts des matières premières sur 5 années de production
Matières Prix unitaire Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5
1 sac de 50 kg 60 000 115 315 200 126 846 720 139 531 392 153 484 531 168 832 980
Sel (kg) 350 186 984 205 682 226 250 248 875 273 763
Levure (kg) 4 900 5 174 400 5 691 840 6 261 024 6 887 126 7 575 839
Améliorant (kg) 7 450 5 174 400 5 691 840 6 261 024 6 887 126 7 575 839
TOTAL (Ar) 125 850 984 138 436 082 152 279 690 167 507 658 184 258 421
Source : Notre propre calcul, novembre 2008.
Le coût des mat ières premières est est imé à Ar 125 850 984 pour
l ’année de démarrage et augmentera de 5% par pour les années qui
su ivent . Pour le ca lcu l des mat ières premières, nous avons maximisé les
pr ix unita ires af in de prévenir d ’éventuel les hausses de pr ix.
B - Les fourni tures consommables
Les fournitures consommables sont const i tuées par :
⇒ Les fourn itures de ménage (bala is, seaux, ch if fons. . ) de valeur
annuel le est imée à Ar 100 000
⇒ Les produits d ’entret ien (gra isse pour machines, hui le moteur,
détergents, …) de valeur annuel le est imée à Ar 80 000
61
C - Les matières et fourni tures non stockées
El les sont composées par :
⇒ L ’eau et l ’é lect r ic i té est imées à Ar 3 600 000 par an.
⇒ Les carburants pour véhicules est imés à Ar 12 000 000 par an.
⇒ Les fourn itures de bureau est imées à Ar 1 200 000 par an.
D - Les charges externes
⇒ L ’entret ien de voiture est imé à Ar 1 200 000 par an
⇒ L ’assurance est imée à Ar 360 000 par an
⇒ Les d iverses charges est imées à Ar 480 000 par an
E - Les charges de structure
⇒ Impôts et taxes Ar 800 000 par an.
⇒ Charges du personnel . El les sont ind iquées dans le tableau XVII I .
F - Les charges f inancières
El les sont ind iquées dans le tableau XXXV, le remboursement des det tes.
J - L ’ impôt sur le bénéfice de société
Le taux des IBS est de 30% de l ’ IR posit i f réa l isé. I l est présenté dans le
tableau XLI.
Pour une mei l leure compréhension des calcu ls, nous a l lons
réal iser un tableau récapitu lat i f des charges et des prévis ions sur 5 ans.
§3 - La prévis ion sur charges sur 5 ans
Tableau XXVI - Les prévisions sur charges sur 5 ans
Désignation Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5
Matières premières 125 850 984 138 436 082 152 279 690 167 507 658 184 258 421
Matériels consommables 180 000 189 000 200 340 210 357 220 875
Mat et fournit non stockés 16 800 000 17 640 000 18 522 000 19 448 100 20 420 505
Charges extérieures 2 040 000 2 142 000 2 249 100 2 361 555 2 479 633
Charges des personnelle 20 127 120 20 127 120 22 017 952 22 017 952 24 105 738
Impôt et taxe 800 000 800 000 800 000 800 000 800 000
TOTAL 165 798 104 179 334 202 196 069 082 212 345 622 232 285 172
Source : Notre propre calcul, novembre 2008.
62
Au cours de ces c inq années d ’act iv i té les charges ne cessent
d ’augmenter, avec une moyenne annuel le de Ar 16 000 000.
§4 - Le compte des produi ts
Les produits des act iv i tés de not re entrepr ise sont formés en
tota l i té par les ventes.
Nous avons déjà vu le déta i l dans la rubr ique de p lanning de
ventes (cf . tableau XIV). Le tableau c i-dessous récapitule toutes les
ventes au cours des c inq premières années d ’exerc ice.
Tableau XXVII - Les prévisions de produits sur 5 ans
Désignation Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5
Vente du pain 323 400 000 355 740 000 391 314 000 430 445 400 473 489 940
Source : Notre propre calcul, novembre 2008.
Nous constatons sur ce tableau que la vente du pain ne cesse
d ’augmenter pendant les cinq années d’exerc ice.
SECTION III - LES AMORTISSEMENTS ET LE REMBOURSEMEN T DES
DETTES
§1 - Le calcul de l ’amort issement des matériels
Amort issement s ignif ie réduct ion ir révers ib le répart ie sur une
pér iode déterminée, du montant porté à certa ines pertes du b i lan ;
C'est a lors une charge qui n ’entraîne pas de décaissements.
Notons que les amort issements se déf in issent comme la constatat ion
comptable de la perte de valeur (amoindrissement de valeur ou
dépréc iation) subie par une immobi l isat ion.
Cette dépréc iat ion résulte de l ’ut i l isat ion de l ’ immobi l isat ion, de son
usure, de sa vétusté et du temps.
63
I l y a 4 types d ’amort issement :
⇒ L ’amort issement l inéaire ou constant ;
⇒ L ’amort issement dégressif ;
⇒ L ’amort issement fonct ionnel ;
⇒ L ’amort issement f iscal ;
⇒ L ’amort issement dérogato ire.
Mais nous avons chois i d’appl iquer le pr inc ipe de l ’amortissement
l inéaire.
Formule de l ’amort issement :
Amts : Amort issement
VO : Valeur d ’acquis i t ion
t : taux d ’amort issement et t = 100/N
N : la durée de vie du matér ie l .
La dotat ion à l ’amort issement pour chaque type d ’ invest issement
est enreg ist rée dans le tableau c i-dessous.
� Amort issement de f rais de la const i tut ion.
VO = 200 000
n = 4 ans
t = 25%
Tableau XXVIII - L’amortissement de frais de constitution
Années VO Amortissement Cumuls VNC
1 200 000 50 000 50 000 150 000
2 200 000 50 000 100 000 100 000
3 200 000 50 000 150 000 50 000
4 200 000 50 000 200 000 -
Source : Notre propre calcul, novembre 2008.
Am t= (VO x t) ou (VO / N)
64
Le cumul de l ’amort issement est égal à la va leur d ’or ig ine, tandis
que la va leur net te comptable est égale zéro dès la quatr ième année. De
ce fa i t , les f rais de const i tut ion sont tota lement amor t is.
� Amort issement des const ruct ions.
Vo = 27 000 000
n = 12ans
t = 100 / 10 = 5%
Tableau XXIX - L’amortissement des constructions
Années VO Amortissement Cumuls VNC
1 27 000 000 1 350 000 1 350 000 25 650 000
2 27 000 000 1 350 000 2 700 000 24 300 000
3 27 000 000 1 350 000 4 050 000 2 950 000
4 27 000 000 1 350 000 5 400 000 21 600 000
5 27 000 000 1 350 000 6 750 000 20 250 000
Source : Notre propre calcul, novembre 2008.
L’amort issement cumulé des construct ions est d i f férent de la
va leur d ’or ig ine à la f in de la c inquième année, tandis que la va leur
net te comptable n’est pas égale à zéro. Cela veut d i re que la
construct ion ne sera pas amort ie en 5ans.
� Amort issement des matér iels indust r ie ls
Vo = 91 474 700
n = 20 ans
t = 100 / 20 = 5%
65
Tableau XXX - L’amortissement des matériels industriels
Années VO Amortissement Cumuls VNC
1 91 474 700 4 628 735 4 628 735 87 945 965
2 91 474 700 4 628 735 9 257 470 83 317 230
3 91 474 700 4 628 735 13 886 205 78 688 495
4 91 474 700 4628 735 18 514 940 74 059 760
5 91 474 700 4 628 735 23 143 675 69 431 025
Source : Notre propre calcul, novembre 2008.
L’amort issement cumulé des matér ie ls industr ie ls est d i f férent de
la va leur d ’or ig ine à la f in de la c inquième année et la va leur net te
comptable n ’est pas égale à zéro : a lors, les matér ie ls industr ie ls ne
seront pas tota lement amort is dans 5 ans.
� Amort issement des matér iels et out i l lages
Vo = 131 000
n = 10 ans
t = 10%
Tableau XXXI - L’amortissement des matériels et outillages
Années VO Amortissement Cumuls VNC
1 131 000 13 100 13 100 117 900
2 131 000 13 100 26 200 104 800
3 131 000 13 100 39 400 91 600
4 131 000 13 100 52 500 78 500
5 131 000 13 100 65 600 65 400
Source : Notre propre calcul, année 2008.
L’amort issement cumulé des matér ie ls et out i l lages est d i f férent de
la va leur d ’or ig ine à la f in de la c inquième année et la va leur net te
comptable n’est pas égale à zéro : c ’est - à d ire ; les matér ie ls et
out i l lages ne seront pas tota lement amort is en 5 ans.
66
� Amort issement des matér iels et mobi l ier de bureau
VO = 550 000
n = 10ans
t = 10%
Tableau XXXII - L’amortissement des matériels et mobilier de bur eau
Années VO Amortissement Cumuls VNC
1 550 000 55 000 55 000 495 000
2 550 000 55 000 110 000 440 000
3 550 000 55 000 165 000 385 000
4 550 000 55 000 220 000 330 000
5 550 000 55 000 275 000 275 000
Source : Notre propre calcul, novembre 2008.
L’amort issement cumulé des matér ie ls et mobi l ier de bureau est
d i f férent de la va leur d ’or ig ine à la f in de la c inquième année et la va leur
net te comptable n ’est pas égale à zéro : c ’est à d ire ; les matér ie ls et les
mobi l iers de bureau ne seront pas tota lement amort is après 5 ans.
� Amort issement d’aménagement et instal lat ion
Vo = 700 000
n = 12 ans
t = 8%
Tableau XXXIII - L’amortissement d’aménagement et installation
Années VO Amortissement Cumuls VNC
1 700 000 56 000 56 000 644 000
2 700 000 56 000 112 000 588 000
3 700 000 56 000 168 000 532 000
4 700 000 56 000 224 000 476 000
5 700 000 56 000 280 000 420 000
Source : Notre propre calcul, novembre 2008.
L’amort issement cumulé d ’aménagement et insta l lat ion est
d i f férent de la va leur d ’or ig ine à la f in de la c inquième année et la va leur
net te comptable n ’est pas égale à zéro. L ’aménagement et l ’ insta l lat ion
ne seront pas tota lement amort is au bout de 5 ans.
67
� Amort issement du matér iel informat ique
Vo = 1 200 000
n = 4 ans
t = 25%
Tableau XXXIV - L’amortissement du matériel informatique
Années VO Amortissement Cumuls VNC
1 1 200 000 300 000 300 000 900 000
2 1 200 000 300 000 600 000 600 000
3 1 200 000 300 000 900 000 300 000
4 1 200 000 300 000 1 200 000 -
Source : Notre propre calcul, novembre 2008.
Le cumul de l ’amort issement des matér ie ls informat iques est égal
à la va leur d ’or ig ine, et la va leur net te comptable est égale zéro dès la
quatr ième année ; c ’est à d ire : les matér ie ls informat iques sont
tota lement amort is à l ’avance.
� Amort issement des matér iels de t ranspor t
Vo = 12 000 000
n = 10ans
t = 10%
Tableau XXXV - L’amortissement du matériel de transport
Années VO Amortissement Cumuls VNC
1 12 000 000 1 200 000 1 200 000 10 800 000
2 12 000 000 1 200 000 2 400 000 9 600 000
3 12 000 000 1 200 000 3 600 000 8 400 000
4 12 000 000 1 200 000 4 800 000 7 200 000
5 12 000 000 1 200 000 6 000 000 6 000 000
Source : Notre propre calcul, novembre 2008.
L’amort issement cumulé des matér ie ls de t ransport est d i f férent de
la va leur d ’or ig ine à la f in de la c inquième année, et la va leur net te
comptable n ’est pas égale à zéro ; c ’est à d ire : les matér ie ls de
t ransport ne seront pas tota lement amort is en 5 ans.
68
� Amort issement d’ext incteu r .
Vo = 800 000
n = 10ans
t = 10%
Tableau XXXVI - L’amortissement d’extincteur
Années VO Amortissement Cumuls VNC
1 800 000 80 000 80 000 720 000
2 800 000 80 000 160 000 640 000
3 800 000 80 000 240 000 560 000
4 800 000 80 000 320 000 480 000
5 800 000 80 000 400 000 400 000
Source : Notre propre calcul, novembre 2008.
L’amort issement cumulé de l ’ext incteur est d i f férent de la va leur
d ’or ig ine à la f in de la c inquième année, et la va leur net te comptable
n ’est pas égale à zéro ; c ’est à d ire : l ’ext incteur ne sera pas tota lement
amort i dans 5 ans.
� Amort issement de groupe électrogène
Vo = 1 000 000
n = 5ans
t = 20%
Tableau XXXVII - L’amortissement de groupe électrogène
Années VO Amortissement Cumuls VNC
1 1 000 000 200 000 200 000 800 000
2 1 000 000 200 000 400 000 600 000
3 1 000 000 200 000 600 000 400 000
4 1 000 000 200 000 800 000 200 000
5 1 000 000 200 000 1 000 000 0
Source : Notre propre calcul, novembre 2008.
Le cumul de l ’amort issement est égal à la va leur d ’or ig ine et la
va leur net te comptable est égale à zéro à la c inquième année ; ce la
nous montre que le groupe é lectrogène est tota lement amort i à la
c inquième année.
69
A - Présentat ion des dotations aux amort issements
Tableau XXXVIII - Les dotations aux amortissements pour les cinq a nnées
Rubrique Durée Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5
Frais de constitution 4 50 000 50 000 50 000 50 000 50 000
Construction 12 1 350 000 1 350 000 1 350 000 1 350 000 1 350 000
Matériels industriels 20 4 628 735 4 628 735 4 628 735 4 628 735 4 628 735
Matériel et outillage 10 13 100 13 100 13 100 13 100 13 100
MMB 10 55 000 55 000 55 000 55 000 55 000
A et installation 12 56 000 56 000 56 000 56 000 56 000
Matériel informatique 4 300 000 300 000 300 000 300 000 -
Matériel de transport 10 1 200 000 1 200 000 1 200 000 1 200 000 1 200 000
Extincteur 10 80 000 80 000 80 000 80 000 80 000
Groupe électrogène 5 200 000 200 000 200 000 200 000 200 000
Total (Ar) : 7 932 835 7 932 835 7 932 835 7 932 835 7 632 835
Source : Notre propre calcul, novembre 2008.
Les amort issements ne changent pas au cours des quatre
premières années d ’explo i tat ion et se f ixent à Ar 7 932 835. Nous avons
remarqué aussi que le matér ie l informat ique sera it amort i dès la
quatr ième année d ’act iv i té. I l est donc envisageable d ’acheter de
nouveaux matér ie ls informat iques pour maximiser le résultat et
rentabi l iser les act iv i tés.
§2 - Le remboursement des dettes
Pour ce projet , le montant tota l des invest issements est d ’Ar 203
189 700, se repart i t en apport en capita l d ’Ar 66 555 700 et en
f inancement à t rouver : Ar 136 634 000. Cela s ignif ie donc que nous
devrons demander ce montant auprès des inst i tut ions f inancières. Pour
ce la, nous chois issons la banque BNI-CL, qui appl ique un taux d ’emprunt
de 22 % remboursable dans 5ans.
70
Le remboursement des det tes sera ef fectué par annuité constante
pour les 5 années d’exerc ice, dont la formule est la su ivante :
On donne : a annuité
C : montant de l ’emprunt Ar 136 634 000
i : taux de capi ta l isat ion 22 %
n : la durée de récupérat ion des capitaux invest is 5ans.
Tableau XXXIX - Le remboursement des dettes
Année Capitale Début Intérêt Amortissement Annuité Capital Fin
(-1) Cxt (2) C/n (3) C/n + Ci (4) (1) - (3)
1 136 634 000 30 059 480 27 326 800 57 386 280 109 307 200
2 109 307 200 24 047 584 27 326 800 51 374 384 81 980 400
3 81 980 400 18 035 688 27 326 800 45 362 488 54 653 600
4 54 653 600 12 023 792 27 326 800 39 350 592 27 326 800
5 27 326 800 6 011 896 27 326 800 33 338 696 -
TOTAL (Ar) : 90 178 440 136 634 000 226 812 440
Source : Notre propre calcul, novembre 2008.
Le montant à payer chaque année s ’é lève à Ar 27 326 800 avec Ar
30 059 480 d’ intérêts pour la l ’année de démarrage. Nous sommes
assuré que les emprunts seront remboursés au bout de 5 ans.
§3 - Le bi lan d’ouverture
Du point de vue comptable, un état f inancier d i t b i lan peut mett re
en exergue les or ig ines du fonds d ’une entrepr ise et la façon dont i ls ont
été ut i l isés.
Ains i, les é léments du patr imoine à savoir les dro its réels, les
dro its de créances et les enregistrements in i t iaux de l ’entrepr ise peuvent
être synthét isés dans un b i lan comme c i-après:
1 A = C + i n
71
Tableau XL - Le bilan d’ouverture
Actif Montant (Ar) Passif Montant (Ar)
ACTIF NON
CIRCULANT CAPITAUX PROPRE
INCORPORELLES
Frais de constitution 200 000 Capital 66 555 700
CORPORELLES
Terrain 15 000 000
Construction 27 000 000
PASSIF NON
COURANT
Matériel et outillage 131 000 Emprunt 136 634 000
MMB 550 000
A et installation 700 000
Matériel info 1 200 000
Matériels industriels 92 574 700
Matériel de
transports 12 000 000
Extincteur 800 000
Groupe électrogène 1 000 000
ACTIF COURANT
Trésorerie 52 034 000
TOTAL (Ar) : 203 189 700 203 189 700
Source : Notre propre calcul, novembre 2008.
Le montant tota l du b i lan d ’ouverture s ’élève à Ar 203 189 700.
A - Le fonds de roulement
« Le fonds de roulement est la part ie de l ’act i f c ircu lant , f inancé
par des ressources stables. »13
13
Mohajy ANDRIANTIANA, cours de finance des entreprises, 3ème année Gestion, Université de Toamasina, 2005.
72
I l y a deux méthodes pour le ca lcu ler :
Première méthode : Méthodes par le haut du bilan.
Deuxième méthode : Méthodes par le bas du bilan.
Fonds de roulement = Act i f c ircu lant – Dettes c ircu lant
Appl icat ion numér ique :
Fonds roulement = (65 305 700 + 124 034 000) – 137 305 700
Fonds de roulement = Ressources stables – Emplo i stable
Fonds de roulement = 52 034 000 Ar
73
CHAPITRE II - L’ANALYSE DE RENTABILITE ET L’ETUDE D E
FAISABILITE
Dans ce chapit re, nous verrons le compte de résul tat par nature, le
p lan de f inancement, le b i lan prévis ionnel, les rat ios et la rentabi l i té du
projet .
SECTION I - LE COMPTE DE RESULTAT PAR NATURE
« Le compte de résul tat est un état récapi tu lat i f des charges et des
produits réal isés par l ’ent i té au cours d ’une pér iode considérée »14.
Donc, à part i r de ce compte, le responsable peut prévoir le budget pour
les prochains exerc ices et le d iagnost ic f inancier de la Société.
Tableau XLI - Le compte de résultat
Rubrique Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 Prévision de vente 323 400 000 355 740 000 391 314 000 430 445 400 473 489 940 Achats de MP 125 850 984 138 436 082 152 279 690 167 507 658 184 258 421 AF N C 16 800 000 17 640 000 18 522 000 19 448 100 20 420 505 A F C 180 000 189 000 200 340 210 357 220 875 CH, externes 2 040 000 2 142 000 2 249 100 2 361 555 2 479 633 VA 178 529 016 197 332 918 218 062 870 240 917 730 266 110 506 Taxes 180 000 189 000 200 340 210 357 220 875 C H PRS 20 127 120 20 127 120 22 017 952 22 017 952 24 105 738 EBE 158 221 896 177 016 798 195 844 578 218 689 421 241 783 894 DAA 7 932 835 7 932 835 7 932 835 7 932 835 7 632 835 CH FI 30 059 480 24 047 584 18 035 688 12 023 792 6 011 896 CH EXP 0 0 0 0 RI 120 229 581 145 036 379 169 876 055 198 732 794 228 139 163 IBS 36 068 874 43 510 914 50 962 817 59 619 838 68 441 749 RESULTAT NET 84 160 707 101 525 465 118 913 239 139 112 956 159 697 414
Source : Notre propre calcul, novembre 2008.
Le résultat ne cesse d ’augmenter pendant les c inq années
d ’explo i tat ion. De même pour la va leur a joutée, puisqu’ e l le est d ’Ar 178
529 016 pour l ’année 1, e l le at te int Ar 266 110 506 à la c inquième
année. Cela entraînera it automat iquement une augmentat ion des
produits intér ieurs bruts dans la région.
SECTION II - LE PLAN DE FINANCEMENT
14 Plan comptable général 2005, 132-1.
74
« Le p lan de f inancement est un document prévis ionnel qui
récapitu le sur plusieurs années, les emplo is et les ressources de
l ’entrepr ise »15
I l a pour but de fa ire apparaît re la var iat ion des ressources
f inancières de l ’entrepr ise au cours d ’un exercice ou des exerc ices et les
emplo is qui ont été fa i ts. Donc, pour en avoir p lus de déta i ls, nous
présentons dans le tableau c i-après les var iat ions de fonds de roulement
à part i r des var iat ions de ressources et emplo is dans l ’ent repr ise.
Considérées comme ressources : l ’apport en capita l , l ’autof inancement,
les amort issements, et les emprunts. Les emplo is sont les
immobi l isat ions sans le fonds de roulement, les imprévus et le
remboursement du capita l invest i .
§1 - La présentation du plan de f inancement
Tableau XLII - La présentat ion du plan de f inanceme nt
Source : Notre propre calcul, novembre 2008.
15 Astien E, Analyse comptable et Gestion prévisionnelle, FOUCHER, Paris, 1996, P.164
Rubrique Montant Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 An née 5
Apport en capital 66 555 700
Bénéfice net 85 577 479 103 614 237 122 922 797 143 863 526 166 575 345
Amortissement 7 932 835 7 932 835 7 932 835 7 932 835 7 632 835
Emprunt BNI CL 136 635 000
A-TOTAL RESSOURCES 203 190 700 93 510 314 111 547 072 130 855 632 151 796 361 174 208 180
Immobilisations incorporelles et corporelles 151 155 700
Remboursement des dettes 27 326 800 27 326 800 27 326 800 27 326 800 27 326 800
B-TOTAL EMPLOIS 151 155 700 27 326 800 27 326 800 2 7 326 800 27 326 800 27 326 800
C- Variations de fonds de roulement (A-B) 52 035 000 66 183 514 84 220 272 103 528 832 124 469 561 146 881 380
D- Variations de BFR
E- Variation de trésorerie (C-D) 52 035 000 66 183 514 84 220 272 103 528 832 124 469 561 146 881 380
F- Cumul de trésorerie (E+F) 52 035 000 118 218 514 202 438 786 305 967 618 430 437 179 577 318 559
75
Le cumul de t résorer ie est d ’Ar 118 218 514 au début de
l ’explo i tat ion. Cette somme ne cesse d ’augmenter au cours des cinq
années d ’act iv i tés successives. Cela s ignif ie que nous pourr ions
renouveler les matér ie ls amort is à la c inquième année de notre act iv i té.
§2 - Le Cash-f low prévis ionnel
Le terme cash-f low désigne t radit ionnel lement la rentrée d ’argent
procurée par des économies réal isées au sein d ’une entrepr ise. En
pr inc ipe, les cash-f lows sont générés de manière cont inue, mais pour
s impl i f ier le ca lcu l de rentabi l i té, on admet qu’ i ls seront obtenus
g lobalement à la f in de chaque exerc ice.
Tableau XLIII - Le cash-flow prévisionnel
LIBELLES Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5
Résultat Net 84 160 707 101 525 465 118 913 239 139 112 956 159 697 414
DAA 7 932 835 7 932 835 7 932 835 7 932 835 7 632 835
Cash-flow 92 093 542 109 458 300 126 846 074 147 045 791 167 330 249
Source : Notre propre calcul, novembre 2008.
D’après ce tableau, nous constatons que les cash-f lows ne cessent de
croît re durant les c inq premières années d ’act iv i té. Cette augmentat ion
est envi ron d ’Ar 18 036 000 par an.
SECTION III - LE BILAN PREVISIONNEL ET LES RATIOS D E RENTABILITE
§1 - Le bi lan prévisionnel
« Le b i lan est une image f inancière de l ’entrepr ise à une date
préc ise »16. I l nous permet de connaît re la s i tuat ion g lobale sur la
s i tuat ion f inancière de l ’entrepr ise, notamment les pat r imoines du projet .
Pour mieux comprendre le b i lan, nous présentons dans le tableau c i-
après la s i tuat ion de l ’act i f et du pass if du projet .
16 Voahirana Bakolisoa RAHARIMALALA, cours de comptabilité générale, 1ère année gestion, Université de Toamasina, 2003
76
Tableau XLIV - Le bilan prévisionnel
Actif du bilan
Rubrique Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 Actif Non courant
Frais de constitution 200 000 200 000 200 000 200 000 200 000
Terrain 15 000 000 15 000 000 15 000 000 15 000 000 15 000 000 Construction 27 000 000 27 000 000 27 000 000 27 000 000 27 000 000 Mat, informatique 1 200 000 1 200 000 1 200 000 1 200 000 1 200 000 Matériel et outillage 131 000 131 000 131 000 131 000 131 000 Mat de transport 12 000 000 12 000 000 12 000 000 12 000 000 12 000 000 Mat industriel 92 574 700 92 574 700 92 574 700 92 574 700 92 574 700 AAI 700 000 700 000 700 000 700 000 700 000 MMB 550 000 550 000 550 000 550 000 550 000 Extincteur 800 000 800 000 800 000 800 000 800 000 Groupe électrogène 1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000 DAA 7 932 835 15 865 670 23 798 505 31 731 340 39 364 175 Valeur Nette 143 222 865 135 290 030 127 357 195 119 424 360 111 791 525 Actif courant Disponibilité 116 801 742 198 933 242 298 452 516 418 171 506 558 174 955
TOTAL 260 024 607 334 223 272 425 809 711 537 595 866 669 966 480
Passif du bilan
Rubriques Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5
Capitaux Propres
66 555 700 66 555 700 66 555 700 66 555 700 66 555 700 Capital
Rapport à nouveau 84 160 707 185 686 172 304 599 411 443 712 366 Résultat net 84 160 707 101 525 465 118 913 239 139 112 956 159 697 414 TOTAL (1) 150 716 407 252 241 872 371 155 111 510 268 066 669 965 480
Passif non courant Passif à LMT 109 307 200 81 980 400 54 653 600 27 326 800 - TOTAL (2) 109 307 200 81 980 400 54 653 600 27 326 800 0 TOTAL 260 023 607 334 222 272 425 808 711 537 594 866 669 965 480
Source : Notre propre calcul, novembre 2008.
D’après ce tableau (act i f du b i lan), nous constatons que la
s i tuat ion f inancière de l ’entrepr ise à la banque ne cesse de s ’accroît re
durant les années d ’explo i tat ion. Cela veut d ire que la s i tuat ion
f inancière du projet est sa ine. Le promoteur pourra donc penser à é larg ir
ses act iv i tés dans sa rég ion d ’ implantat ion.
77
Et pour le pass if du b i lan, nous remarquons que le résul tat de
l ’entrepr ise ne cesse de progresser pendant les c inq années
successives.
§2 - Les ratios de rentabi l i té
Sur le p lan économique, le rat io est le rapport entre deux
phénomènes f inanciers économiques l iés par une re lat ion
caractér ist ique.
Dans le domaine de l ’entrepr ise, « le rat io est le rapport expressif
entre des données caractér ist iques de la s i tuat ion du potent ie l de
l ’act iv i té ou de rendement de la soc iété ».17
La lecture des rat ios permet d ’analyser d ’une façon express ive la
s i tuat ion f inancière d ’une entrepr ise, les act iv i tés de rendement, le choix
d ’opérat ion à appl iquer dans l ’entrepr ise (banquier, créancier) .
Tableau XLV - Les éléments nécessaires pour calculer les ratio s
Libelle Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 Capital 66 555 700 66 555 700 66 555 700 66 555 700 66 555 700 Résultat net 84 160 707 101 525 465 118 913 239 139 112 956 159 697 414 Report à nouveau 0 84 160 707 185 686 172 304 599 411 443 712 366
Capitaux propres 150 716 407 252 241 872 371 155 111 510 268 066 669 965 480 Dettes 109 307 200 81 980 400 54 653 600 27 326 800 0
Capital permanent 260 023 607 334 222 272 425 808 711 537 594 866 669 965 480
Immobilisation nette 143 222 865 135 290 030 127 357 195 119 424 360 111 791 525
Source : Notre propre calcul, novembre 2008.
Nous a l lons présenter dans un tableau c i-après les d i f férents
rat ios.
� Rat io d’autonomie f inancière:
Ce rat io doit être supér ieur à 0,5 et permet d ’appréc ier la capacité
de l ’entrepr ise à contracter de nouveaux emprunts.
17 Nirisoa Lala José RANDRIANAIVO, Cours de Gestion financière, 3 ème année gestion, Université de Toamasina, 2004
Capitaux propres RAF = Capitaux permanents
78
Tableau XLVI - Le ratio d’autonomie financière
Années Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5
Capitaux propres 150 716 407 252 241 872 371 155 111 510 268 066 669 965 480
Capitaux permanant 260 023 607 334 222 272 425 808 711 537 594 866 669 965 480
Ratio d'autonomie
financière 0,6 0,8 0,9 0,9 1,0
Source : Notre propre calcul, novembre 2008.
Le rat io est supér ieur à 0,50 dès la première année ; ce la s ignif ie
que l ’entrepr ise jou i t d ’une autonomie f inancière et d ispose d ’une
poss ib i l i té complémenta ire de fonct ionnement par emprunt .
� Le rat io de f inancement des immobi l isat ions :
Tableau XLVII - Le ratio de financement des immobilisations
Années Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5
Capitaux permanant 260 023 607 334 222 272 425 808 711 537 594 866 669 965 480
Immobilisation nette 143 222 865 135 290 030 127 357 195 119 424 360 111 791 525
Ratio de financement
des immobilisations 1,8 2,5 3,3 4,5 6,0
Source : Notre propre calcul, novembre 2008.
Si le rat io de f inancement des immobi l isat ions est supér ieur à 1,
dès la première année, donc l ’entrepr ise peut f inancer ses propres
immobi l isat ions.
� Le rat io d ’endettement :
Dettes à LMT RELT = Capitaux permanents
Capitaux permanents RFI = Immobilisations nettes
79
Tableau XLVIII - Le ratio d’endettement
Rubriques Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5
Dettes à LTM 109 307 200 81 980 400 54 653 600 27 326 800 -
Capitaux
permanant 260 023 607 334 222 272 425 808 711 537 594 866 669 965 480
Ratios
d’endettement 0,42 0,25 0,13 0,05 0
Source : Notre propre calcul, novembre 2008.
Nous remarquons que les endettements seront soldés à part i r de
la quatr ième année d ’explo i tat ion ; et ce la veut d ire que notre projet est
rentable et v iable à long terme et jou ira i t d ’une autonomie f inancière.
A - La rentabi l i té
Pour qu’un projet so it rentable, le seui l de sa rentabi l i té
commerc iale doit être supér ieur à 10 % et le rendement de ses act iv i tés
supér ieur à 20 %.
Formules et interprétat ions18 :
Tableau XLIX - Les éléments nécessaires pour le calcul de renta bilité
Rubriques Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5
CA 323 400 000 355 740 000 391 314 000 430 445 400 473 489 940
RN 84 160 707 101 525 465 118 913 239 139 112 956 159 697 414
CP 260 023 607 334 222 272 425 808 711 537 594 866 669 965 480
CAF 92 093 542 109 458 300 126 846 074 147 045 791 167 330 249
Source : Notre propre calcul, novembre 2008.
Nous t rouvons dans le tableau c i-après les calcu ls de rentabi l i té
du projet :
18 José Lala Nirisoa RANDRIANAIVO, Cours de Gestion financière, 3ème année gestion, Université de Toamasina, 2004
80
a) La rentabi l i té de rendement propre
Tableau L - La rentabilité de rendement propre
CAF 92 093 542 109 458 300 126 846 074 147 045 791 167 330 249
CP 260 023 607 334 222 272 425 808 711 537 594 866 669 965 480
Taux de
rendement propre 35% 33% 30% 27% 25%
Source : Notre propre calcul, novembre 2008.
Nous pouvons af f i rmer que notre projet est rentable, avec un taux
de rendement propre toujours supér ieur à 20 % au cours des cinq
années d ’explo i ta t ion.
b) La rentabi l i té commercia le
Tableau LI - La rentabilité commerciale
Rubriques Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5
Résultat net 84 160 707 101 525 465 118 913 239 139 112 956 159 697 414
Chiffre d’affaires 323 400 000 355 740 000 391 314 000 430 445 400 473 489 940
Rentabilité
commerciale 26% 29% 30% 32% 34%
Source : Notre propre calcul, novembre 2008.
Nous constatons que le projet est rentable sur le p lan commerc ial
car le rapport ent re le résultat net et le ch if f re d ’af faire est toujours
largement supér ieur à 20% au cours des c inq années d ’explo i tat ion.
Résultat net RC = Chiffre d’affaires
Capacité d’autofinancement RDRP = Capitaux permanents
81
c) La rentabi l i té des capi taux invest is
Tableau LII - La rentabilité des capitaux investis
Rubriques Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5
Résultat net 84 160 707 101 525 465 118 913 239 139 112 956 159 697 414
CP 260 023 607 334 222 272 425 808 711 537 594 866 669 965 480
Rentabilité de capitaux
investis 32% 30% 28% 26% 24%
Source : Notre propre calcul, novembre 2008.
Le projet est rentable sur le rendement des capitaux invest is car
les résultats sont toujours supér ieurs à 20% depuis la première année
d ’explo i tat ion jusqu a la c inquième année d ’explo i tat ion.
Bénéfice net RCI = Capitaux permanents
82
CHAPITRE III - L’EVALUATION DU PROJET
Dans ce chapit re, nous passons à l ’évaluat ion successive du projet
sur les p lans économique, f inancier , soc ia l et environnemental.
SECTION I - L’EVALUATION ECONOMIQUE
Ce type d ’évaluat ion nécessite une bonne connaissance de la
st ructure économique du pays et des modal i tés d ’ in tégrat ion du projet
dans cet te structure.
La valeur ajoutée générée par chaque entrepr ise forme le Produit
Intér ieur Brut (PIB). El le expr ime l ’apport spécif ique de l ’act iv i té
économique nat ionale et est fourn ie par les é léments qui const i tuent la
comptabi l i té nat ionale. Le PIB permet de mesurer et d ’appréc ier les
revenus at t r ibués aux d if férents facteurs de la product ion te ls que les
impôts, les sala ires, la rémunérat ion sur des capitaux a ins i que le taux
de cro issance économique du pays.
Ains i, pour obtenir les rat ios de rentabi l i té économique, i l est jugé
important de connaît re en premier l ieu les é léments qui su ivent .
SECTION II - L’EVALUATION FINANCIERE
§1- Les out i ls d’évaluation du projet
A - La valeur actual isée nette (VAN)
El le est auss i appelée bénéf ice actual isé, la VAN est la méthode la
p lus ut i l isée et la p lus connue, permettant de savoir s i un projet est
rentable. La VAN peut être pos it i f ou négat i f s i le projet n ’est pas
rentable. El le permet auss i de comparer le montant de l ’ invest issement
avec celu i des ressources ou cash-f low obtenus pendant la durée de vie
du projet , au cours de laquel le les recet tes et les dépenses sont
ramenées à leur va leur actuel le.
El le s ’obt ient par la d i f férence entre la somme des cash-f lows
actual isés et la dépense in i t ia le.
83
D’où la formule:
Avec CF : Cash-f lows:
I : taux d ’emprunt (22 % dans les banques pr imaires)
n : durée de la récupérat ion des capitaux invest is.
C : montant d ’ invest issement .
Tableau LIII - La présentation du calcul de la VAN
Année Cash Flow (1,22)-n CF (1,22)-n
1 92 093 542 0,8 73 674 833
2 111 547 072 0,6 66 928 243
3 130 855 632 0,5 65 427 816
4 151 796 361 0,4 60 718 544
5 174 208 180 0,3 52 262 454
Total 319 011 891
Source : Notre propre calcul, novembre 2008.
Donc, VAN = 319 011 891– 203 189 700
On obt ient une valeur actuel le net te qui est largement pos it ive.
Cela s ignif ie que la rentabi l i té de l ’ invest issement est aussi pos it ive. Le
projet génère un bénéf ice certa in. Ce résultat nous permet a lors de d ire
que le projet est v iable à long terme et rentable.
B - Le taux de rentabi l i té interne
Le taux de rentabi l i té interne est le taux d ’actual isat ion qui
rentabi l ise les capitaux engagés par l ’entrepr ise. C’est auss i le taux
d ’actual isat ion par lequel la somme des cash- f low actual isés annule le
montant de l ’ invest issement.
VAN =Σ CF (1 + i)-n –C
VAN = 115 822 191 Ar
84
Dans cet te méthode, la formulat ion du taux de rentabi l i té in terne
se déf in i t comme sui t :
En d’autres termes, le taux de rentabi l i té interne (TRI) est le taux
d ’actual isat ion qui a la propr iété d ’annuler la va leur actuel le net te (VAN)
de manière à établ i r une str icte égal i té entre le montant (au besoin
actual isé à ce taux) des capitaux invest is et la valeur (actual isée e l le
auss i au même taux) des f lux des revenus. Le calcu l se présente a insi
par la formule c i- après :
Alors on a
Tableau LIV - La présentation du calcul de TRI
Périodes Cash flow Cash flow (1,50) -n Cash flow (1,505) -n
1 93 510 314 62 340 209 62 133 099
2 111 547 072 49 576 476 49 247 612
3 130 855 632 38 772 039 38 386 889
4 151 796 361 29 984 466 29 587 983
5 174 208 180 22 940 995 22 562 439
ΣΣΣΣCash flow (1+i) -n 203 614 186 201 918 022
Investissement (I) 203 189 700 203 189 700
VAN 424 486 -1 271 678
Source : Notre propre calcul, novembre 2008.
Posons par :
- VAN 1 : 424 486
- VAN 2 : -1 271 678
- t 1 : 50%
- t 2 : 50,5%
On sait que p lus le coût du capital augmente, p lus la VAN tend
vers zéro.
ΣΣΣΣ Cash-flow (1+ i) –n - I = 0
ΣΣΣΣ Cash-flow (1+i) –n – (I) = VAN = 0
85
t1 = 50% VAN1 = 424 486
TRI = ? VAN= 0
t2 =50,5% VAN2 = -1 271 678
Le taux se s i tue entre 50% et 50,5% puisque la VAN est pos it ive
dans le premier et négat ive dans le second.
Pour ca lcu ler le taux de rentabi l i té interne, nous ef fectuons une
in terpolat ion l inéaire par la re lat ion suivante :
Formule :
Application Numérique :
- 1 271 678 – 0
TRI = 0,505 – (0,505 – 0,50) x
- 1 271 678 – 424 486
TRI =0,505 x (0,74973757) = 0,5025
Nous avons un TRI égale à 50,25%, qui ind ique le taux
d ’actual isat ion maximum que notre projet peut supporter . Le taux est ic i
largement supér ieur au taux d ’actual isat ion nécessaire qui est égal à
22%. Donc, le projet d ispose d ’une marge de sécur i té de 28,25 % pour
l ’emprunteur. Cette marge de sécur i té permet a lors à l ’entrepr ise de
régler ses det tes et se souscr i re à d ’autres prêts f inanciers.
VAN2 – VAN
TRI = t2 – ( t2 – t1) x VAN2 – VAN1
TRI = 50,25%
86
C - L’ indice de prof i tabi l i té
« L ’ ind ice de prof i tab i l i té est le résultat du rapport entre la somme
des cash-f lows actual isés et la somme des capitaux invest is »19.
L ’ ind ice de prof i tabi l i té mesure le prof i t induit par un Ar iary de
capita l invest i supér ieur à 1. Par cet te méthode, nous calcu lons le
quot ient , le tota l des cash- f low actual isés à un taux déterminé et la
dépense correspondant à l ’ invest issement.
Formule :
C
ntCFIP
∑ −+=
)1(
Appl icat ions numériques :
203189700
320145309=IP
D’après ce résultat , nous constatons que l ’ indice de prof i tab i l i té
est supér ieur à 1. Donc la rentabi l i té est auss i supér ieure au taux de
capita l isat ion. Cela veut d ire que Ar 1,00 invest i rapporte Ar 0,57
environ.
En conclus ion, quels que soient les cr i tères ut i l isés pour appréc ier
la rentabi l i té de ce projet , l ’ invest issement se présente rentable.
Donc, en fa isant la synthèse de toutes ces méthodes, nous
pouvons af f i rmer d ’une manière certa ine que le projet est rentable et
acceptable.
D - Le délai de récupérat ion des capi taux investis
Le déla i de récupérat ion des capitaux invest is est déf in i par le
temps au bout duquel le montant cumulé des cash-f lows actual isés est
égal au montant du capita l invest i .
19 Mohajy ANDRIANTIANA, Cours politique financières, 3ème année gestion, université de Toamasina, 2005
IP = 1.57
87
Pour connaît re la capacité de récupérat ion des capitaux invest is,
nous la ca lcu lons à l ’a ide des cash-f lows.
Tableau LV - La présentation de calcul de DRCI
Rubrique Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5
Cash flow 92 093 542 111 547 072 130 855 632 151 796 361 174 208 180
Cash flow actualisé 73 674 833 66 928 243 65 427 816 60 718 544 52 262 454
Cumul du cash flow
actualisé 73 674 833 140 603 077 206 030 893 266 749 437 319 011 891
Investissement 151 155 700
Source : Notre propre calcul, novembre 2008.
D’après ce tableau, les capitaux invest is seront récupérés entre la
deuxième et la t ro is ième année d ’explo i ta t ion.
140 603 077 151 155 700 206 030 893 cumul des CF actualisés
2 d 3 années
=+⇒=−−= 2
63703816
105526232
1420603077206030893
140603077151155700d
17,2=d
0 ,17 x 12 mois= 2,04 mois
0,04 x 30 = 1 jours
Pour le cas de notre projet , les capitaux invest is seraient
récupérés ent re la première année et la deuxième année d ’explo i tat ion,
so it p lus exactement 2 ans 2 mois et 1 jours.
Donc, les capitaux invest is sera ient récupérés exactement en date
du 01 mars de l ’année 3
DRCI = 2 ans 2 mois 1 jours
88
E - Le seui l de rentabi l i té (SR)
« C’est le seui l par lequel l ’entrepr ise n ’at te int n i bénéf ice n i
perte. I l détermine le vo lume d’act iv i tés à part i r duquel l ’entrepr ise a
couvert l ’ensemble des charges de la pér iode »20
Le SR est obtenue par la formule c i-dessous.
Avec :
SR : Seuil de rentabi l i té
CF : Charges Fixes
CA/M/CV : Chif f re d ’af faire sur marge sur coût var iable
Le coût var iable appelé auss i charge var iable var ie en fonct ion du
volume d’act iv ités d ’une entrepr ise.
Les charges f ixes sont les charges dont le montant reste constant
quel que soi t le n iveau d ’act iv i té de l ’entrepr ise.
Le tableau qui suit, nous montre l ’évolut ion du seui l de rentabi l i té
pour les 5 années d ’explo i tat ion.
20
Vo lo lon i r ina RAVELOSON, cou rs C.A.E, 3 è m e année ges t ion , l ’Un i ve rs i té de
Toamas ina , 2004 .
SR = CF x CA / M / CV
89
Tableau LVI - Le Seuil de rentabilité.
Rubrique Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5
CA 323 400 000 355 740 000 391 314 000 430 445 400 473 489 940
Coût Variable 125 850 984 138 436 082 152 279 690 167 507 658 184 258 421 Achat MP
AFC 180 000 189 000 200 340 210 357 220 875
AFNC 16 800 000 17 640 000 18 522 000 19 448 100 20 420 505
CH EXT 2 040 000 2 142 000 2 249 100 2 361 555 2 479 633
TOTAL CV 144 870 984 158 407 082 173 251 130 189 527 670 207 379 434
MSCV 178 529 016 197 332 918 218 062 870 240 917 730 266 110 506
Coût Fixe
Impôt et Taxe 800 000 880 000 968 000 1 064 800 1 171 280
CH Pers 20 127 120 20 127 120 22 017 952 22 017 952 24 105 738
DAA 7 932 835 7 932 835 7 932 835 7 932 835 7 632 835
CH Fin 30 059 480 24 047 584 18 035 688 12 023 792 6 011 896
Total CF 58 919 435 52 987 539 48 954 475 43 039 379 38 921 749
SR 106 730 803 95 522 771 87 848 846 76 898 046 69 253 397
Source : Notre propre calcul, novembre 2008.
D’après ce tableau, nous constatons qu’à la première année, i l
faudra it réal iser Ar 106 730 803 de CA pour couvr ir la tota l i té des
charges sans fa ire ni perte ni bénéf ice, et i l est de même pour les quatre
prochaines années.
§2 - Les cr i tères d’évaluation du projet
A - La pert inence
Au cours de l ’analyse de la s i tuat ion f inancière du projet , nous
constatons que le projet est rentable et v iable à long terme. Donc, i l
aura it des impacts d i rects sur la v ie de la populat ion de la région de
DIANA, notamment dans la commune d ’Anivorano-Nord, sur le p lan
soc ia l e t sur le p lan économique.
90
C - L’eff icaci té du projet
Notre projet est ef f icace car les object i fs seront at te ints sans
réduire les moyens ut i l isés te ls que les matér ie ls informat iques, les
matér ie ls et mobi l iers de bureau au cours des c inq années
d ’explo i tat ion. Cela veut d ire que ce pro jet n ’ut i l isera d ’autres matér ie ls
que ceux prévus au démarrage de l ’act iv i té. Donc, le projet est ef f icace
et produit l ’ef fet at tendu pour la populat ion dans la zone d ’ implantat ion.
D - L’eff ic ience du projet
A la première année, les matér ie ls ut i l isés sont tous neufs. Après
un an d ’ut i l isat ion quot id ienne, ces matér ie ls sont amort is à 20 % de leur
va leur d ’or ig ine. Donc, i l y a une d iminut ion de la va leur des matér iels
ut i l isés. Et s i nous regardons le ch if f re d ’af fai res mobi l isé au cours des
c inq années d ’act iv i té, nous aurons remarqué que le ch if f re d ’af faires ne
cesse d ’augmenter pendant cet te même pér iode. Alors, notre projet est
ef f ic ient .
E - La durée de vie du projet
Comme i l est démontré dans le ca lcu l de la Valeur Actuel le Nette
(VAN) du projet , nous constatons qu’e l le est largement pos it ive et
s ’é lève à Ar 115 822 191 ; Ceci s ignif ie que la rentabi l i té de
l ’ invest issement est pos it ive et le projet génère un bénéf ice certa in. Ce
résultat nous permettra i t de d ire que le projet sera it v iable à long terme
et rentable.
F - L’ impact du projet
L’analyse à l ’a ide des out i ls d ’évaluat ion nous amène à constater
que le projet est rentable et v iable à long terme. Donc, la rentabi l i té de
ce projet entraîne log iquement un développement dans la zone
d ’explo i tat ion surtout dans le domaine économique et sur le p lan social .
La mise en p lace du présent projet engendrera it cer ta inement la créat ion
d ’emplo is pour les jeunes et d iminuerai t le taux de chômage dans la
commune.
91
SECTION III - L’EVALUATION SOCIALE ET ENVIRONNEMENT ALE
§1 - L’évaluation sociale
Selon l ’enquête menée sur ce projet , nous réal isons que c’est un
vecteur de développement tant économique et f inancier que soc ia l . Nous
avons une approche soc ia le qui envisage l ’embauche des jeunes de la
région, et en part icu l ier ceux de notre fokontany car i l est for t probable
de t rouver dans le fokontany d ’Anivorano-Nord autant de main d ’œuvre
qu’ i l nous en faudra. Préc isons qu’au sein du fokontany, le taux de
chômage est t rès é levé.
§2 - L’évaluation environnementale
Tout projet est l ié à un environnement de base où l ’ implantat ion
aura l ieu. Pourtant , les implantat ions des unités de fabr icat ion et
t ransformat ion de n ’ importe quel le tai l le créent toujours des ef fets
néfastes aux entourages. Pour notre cas, nous essayerons de les réduire
le maximum possib le.
⇒ Concernant le dégagement des fumées de boulanger ie, nous
opterons pour l ’ut i l isat ion de matér ie ls ent ièrement é lectr iques
qui n ’ut i l isent pas de gasoi l comme un four rotat i f .
⇒ Sur le l ieu d ’emplacement de la boulanger ie, nous aménagerons
nos locaux de manière à at ténuer la propagat ion de sons
nuisib les.
⇒ Pour réduire la pol lu t ion, nous prévoyons des évacuat ions des
eaux usées dans un égout et la mise en p lace de fosses
scept iques.
92
CONCLUSION GÉNÉRALE
Malgré le nombre de boulanger ies dans le d ist r ict d ’Ants iranana I ,
les besoins des consommateurs en mat ière du pain ne cesse de
s ’accroît re, l ’of f re reste toujours supér ieure à la demande. Cette
s i tuat ion est due non seulement à la hausse du pr ix du r iz mais auss i au
changement de comportement a l imenta ire des malgaches.
En ef fet , ce projet de créat ion de boulanger ie est é laboré dans le
but de résoudre le problème de non sat isfact ion de la populat ion en
mat ière de qual i té et quant i té de pain d ist r ibué dans la commune
Anivorano-Nord.
Nos études ont about i à la concept ion d ’un doss ier de pro jet de
réal isat ion d ’une uni té de product ion dans la commune d ’Anivorano-
Nord, ce qui répond b ien à la pol i t ique de développement déf in ie par
l ’Etat .
Ce projet consiste à produire journal ièrement du pain dans le but
de sat isfaire les besoins des consommateurs.
Le contenu de cet ouvrage essaie de nous démontrer la fa isabi l i té
et la rentabi l i té du projet tant en mat ière f inancière qu’aux impacts
soc io-économiques dans la commune.
La descr ipt ion du projet est basée sur l ’é tude fondamentale te l le
que l ’étude technique t ra i tant tous les moyens de product ion et la
capaci té de product ion.
La product ion envisagée est c lassée dans ses aspects qual i tat i fs
et quant i tat i fs.
L ’étude organisat ionnel le est or ientée sur l ’organisat ion interne de
l ’entrepr ise. Pour avoir un arrangement b ien déf in i et sér ieux, i l faut
déterminer auss i b ien les responsabi l i tés du personnel que leurs
at t r ibut ions.
L ’étude f inancière est la part ie la p lus importante .Cette étude
évoque les déta i ls des volets f inanciers ; e l le nous présente les
invest issements nécessaires, les valeurs de crédit établ i dans un p lan de
f inancement a ins i que le tableau de remboursement des det tes, le coût
de f inancement, et le compte de résul tat prévis ionnel pour les c inq
années act iv i té.
On constate que notre résultat est toujours bénéf ique et ne
cessent de s ’accroît re. Ce projet donc la capacité de l iqu ider ses det tes
93
car l ’évaluat ion du projet , l ’évaluat ion f inancière nous montre que
l ’entrepr ise est solvable.
Ensuite, l ’évaluat ion économique présente les avantages générés
par ce projet te l le que la contr ibue au développement de notre commune
notamment de la rég ion, grâce au versement des recet tes f iscales, (TVA,
IBS,….) à la ca isse de l ’Etat
L ’évaluat ion des impacts soc iaux répond exactement aux at tentes
des populat ions consommatr ices par la part icu lar i té de la qual i té et la
f raîcheur des produi ts. La créat ion d ’emplo i générée par ce projet est
déjà une lut te contre l ’ insécur i té dans la commune.
La méthodologie de p lanif icat ion stratég ique de ce projet nous a
permis de f ixer c la irement le choix st ratég ique avant d ’é laborer le p lan
d ’act ion.
Si la présente in i t iat ive se concrét ise, l ’extens ion de l ’act iv i té dans
d ’autres endroits pourra it êt re envisagée. Not re souhait est d ’é larg ir nos
act iv i tés vers la pât isser ie et la b iscuiter ie, secteurs encore peu
développés.
94
BIBLIOGRAPHIE
BIBLIOGRAPHIQUE
I -OUVRAGES GENERAUX.
o BAUGERD Fabien, Gest ion et créat ion d ’entrepr ise, FAUCHER, Par is,
1999, 240 pages.
o BREYTON Chanta l, Techniques commerc ia les, co l lect ion par Bernard
EPPAILLY, Par is, 1986, 230 pages.
o E Ast ien, Analyse comptable et Gest ion prévis ionnel, FOUCHER,
Par is, 1996, 164 pages.
o EMILE Pujo l, la comptabi l i té, NATHAN, Par is, 1992, 130 pages.
o GELLINIER Octave, st ratég ie de l ’entrepr ise et mot ivat ion des
hommes, HOMMES et TECHNIQUES, Par is, 1996, 311 pages .
o DON Helbr iegel, Slocum, RICHARD Woodman, Management des
organisat ions, 1ère édit ion, USA, 2002, 406 Page.
o KOTLER Phi l ip, le Market ing, la mise en prat ique de décis ion, USA,
1974, 425 pages.
o KOTLER Phi l ip, market ing en introduct ion, edit ion (PHI) New Jersey,
USA, 1987, 595 pages.
o F Ferre ira, C Kreiss, Lacro ix C, FOUCHER, Par is, 1999, 223 pages.
o LANGLOIS, Tr learun comptabi l i té, FOUCHER, Par is, 1984, 210 pages
o R.Leur ion, M Scaramuzza, Economie, FOUCHER, Par is, 1993, 128
pages.
II - COURS THEORIQUES.
o ANDRIANTIANA Mohajy, cours environnement économique
d ’entrepr ise, 2 è m e année Ges t i on , un ivers i té de Toamasina, 2004.
o ANDRIANTIANA Mohajy, cours de f inance de l ’entrepr ises, 3 è m e année
Ges t ion , un ivers i té de Toamasina, 2005.
o ANDRIANTIANA Mohajy, cours de pol i t ique f inancière, 4 è m e année
Ges t ion , Universi té de Toamasina, 2005.
o RAHARIMALALA Bakol isoa Voahirana, cours de comptabi l i té général,
1 è m e année Ges t ion , univers i té de Toamasina, 2003.
o RANDRIANAIVO José Lala Nir isoa, cours de gest ion f inancière, 2 è m e
année Ges t ion , un ivers i té de Toamasina, 2004.
o RAVELOSON Volo lonir ina, cours comptabi l i té analyt ique
d ’explo i tat ion, 2 è m e année Ges t ion , un iversi té de Toamasina, 2004.
o ROGER Mart ia l , cours market ing, 3 è m e année en commerce/G.E.A.I ,
un ivers i té de Toamasina, 2005.
III- AUTRES SUPPORTS.
o P lan comptable général 2005, 132-1.
o www.bongadr.f r .
ANNEXES
ANNEXES
ANNEXE I
Source : www.bongadr.fr
Source : www.bongadr.fr
ANNEXE II
Source : www.bongadr.fr
Source : www.bongadr.fr
LISTE DES TABLEAUX, GRAPHES, SCHEMAS
TABLEAUX
TABLEAU I – LA POPULATION DANS LA COMMUNE D’ANIVORANO-NORD ............................ 18 TABLEAU II - L’ÉVOLUTION DE LA POPULATION DE 2005 À 2008 ............................................ 19 TABLEAU III - LES DOCUMENTS NÉCESSAIRES À LA CONSTITUTION D’UNE ENTREPRISE INDIVIDUELLE ................................................................................................................................ 27 TABLEAU IV - LES TYPES DU MARCHÉ ....................................................................................... 29 TABLEAU V - L’OFFRE SUR LE MARCHÉ ..................................................................................... 32 TABLEAU VI - LA DEMANDE SUR LE MARCHÉ ........................................................................... 34 TABLEAU VII – LA PART DE L’OFFRE ET DE LA DEMANDE ...................................................... 34 TABLEAU VIII - LA VARIATION DE LA CONSOMMATION ............................................................ 34 TABLEAU IX - LES FORCES ET FAIBLESSES DES CONCURRENTS ........................................ 37 TABLEAU X - LES LISTES DES MATÉRIELS D’EXPLOITATION ................................................. 45 TABLEAU XI - LES INTRANTS POUR 50KG DE FARINE ............................................................. 49 TABLEAU XII - LA PRODUCTION DE LA PREMIÈRE ANNÉE ...................................................... 52 TABLEAU XIII - LE PLANNING DE PRODUCTION PENDANT 5 ANS .......................................... 52 TABLEAU XIV - LE CHIFFRE D’AFFAIRES PRÉVISIONNEL DE LA PREMIÈRE ANNÉE. .......... 53 TABLEAU XV - LE CHIFFRE D’AFFAIRES PRÉVISIONNEL SUR 5ANS. ..................................... 53 TABLEAU XVI - LE CALENDRIER D’ACTIVITÉ .............................................................................. 59 TABLEAU XVII - LE MATÉRIEL DE BOULANGERIE. .................................................................... 56 TABLEAU XVIII - LES MATÉRIELS ET OUTILLAGES ................................................................... 56 TABLEAU XIX - LE MATÉRIEL ET MOBILIER DE BUREAU ......................................................... 57 TABLEAU XX - LA RÉCAPITULATION DES INVESTISSEMENTS ................................................ 58 TABLEAU XXI - LA RÉCAPITULATION DES IMMOBILISATIONS ET INVESTISSEMENTS. ....... 59 TABLEAU XXII - LES CHARGES SALARIALES FIXES POUR L’ANNÉE1 (EN ARIARY) ............. 60 TABLEAU XXIII - LE SALAIRE PRÉVISIONNEL SUR 5ANS (EN ARIARY) .................................. 61 TABLEAU XXIV - LES MATIÈRES PREMIÈRES NÉCESSAIRES ................................................. 62 TABLEAU XXV - LES COÛTS DES MATIÈRES PREMIÈRES SUR 5 ANNÉES DE PRODUCTION62 TABLEAU XXVI - LES PRÉVISIONS SUR CHARGES SUR 5 ANS ............................................... 63 TABLEAU XXVII - LES PRÉVISIONS DE PRODUITS SUR 5 ANS ................................................ 64 TABLEAU XXVIII - L’AMORTISSEMENT DE FRAIS DE CONSTITUTION .................................... 65 TABLEAU XXIX - L’AMORTISSEMENT DES CONSTRUCTIONS ................................................. 66 TABLEAU XXX - L’AMORTISSEMENT DES MATÉRIELS INDUSTRIELS .................................... 67 TABLEAU XXXI - L’AMORTISSEMENT DES MATÉRIELS ET OUTILLAGES ............................... 67 TABLEAU XXXII - L’AMORTISSEMENT DES MATÉRIELS ET MOBILIER DE BUREAU ............. 68 TABLEAU XXXIII - L’AMORTISSEMENT D’AMÉNAGEMENT ET INSTALLATION ....................... 68 TABLEAU XXXIV - L’AMORTISSEMENT DU MATÉRIEL INFORMATIQUE .................................. 69 TABLEAU XXXV - L’AMORTISSEMENT DU MATÉRIEL DE TRANSPORT .................................. 69 TABLEAU XXXVI - L’AMORTISSEMENT D’EXTINCTEUR ............................................................ 69 TABLEAU XXXVII - L’AMORTISSEMENT DE GROUPE ÉLECTROGÈNE .................................... 70 TABLEAU XXXVIII - LES DOTATIONS AUX AMORTISSEMENTS POUR LES CINQ ANNÉES .. 70 TABLEAU XXXIX - LE REMBOURSEMENT DES DETTES ........................................................... 72 TABLEAU XL - LE BILAN D’OUVERTURE ..................................................................................... 73 TABLEAU XLI - LE COMPTE DE RÉSULTAT ................................................................................. 75 TABLEAU XLII - LA PRÉSENTATION DU PLAN DE FINANCEMENT ........................................... 76 TABLEAU XLIII - LE CASH-FLOW PRÉVISIONNEL....................................................................... 77 TABLEAU XLIV - LE BILAN PRÉVISIONNEL ................................................................................. 78 TABLEAU XLV - LES ÉLÉMENTS NÉCESSAIRES POUR CALCULER LES RATIOS .................. 79 TABLEAU XLVI - LE RATIO D’AUTONOMIE FINANCIÈRE ........................................................... 79 TABLEAU XLVII - LE RATIO DE FINANCEMENT DES IMMOBILISATIONS ................................. 80 TABLEAU XLVIII - LE RATIO D’ENDETTEMENT ........................................................................... 80 TABLEAU XLIX - LES ÉLÉMENTS NÉCESSAIRES POUR LE CALCUL DE RENTABILITÉ ........ 81 TABLEAU L - LA RENTABILITÉ DE RENDEMENT PROPRE ........................................................ 82 TABLEAU LI - LA RENTABILITÉ COMMERCIALE ......................................................................... 82 TABLEAU LII - LA RENTABILITÉ DES CAPITAUX INVESTIS ....................................................... 83 TABLEAU LIII - LA PRÉSENTATION DU CALCUL DE LA VAN ..................................................... 85 TABLEAU LIV - LA PRÉSENTATION DU CALCUL DE TRI ........................................................... 86
TABLEAU LV - LA PRÉSENTATION DE CALCUL DE DRCI .......................................................... 89 TABLEAU LVI - LE SEUIL DE RENTABILITÉ. ................................................................................ 91
GRAPHES
Graphe I- La part du marché…………………………………..….…………………….………29
Graphe II - L’évolution du chiffre d’affaires sur 5 ans…………….…………………………..45
SCHEMAS
TABLE DES MATIERES
SOMMAIRE ........................................................................................................................................ 2 REMERCIEMENTS ............................................................................................................................ 3 A TOUS LES MIENS ......................................................................................................................... 4 LISTE DES ABREVIATIONS, DES SIGLES ET ACRONYMES ........................................................ 5 GLOSSAIRE ....................................................................................................................................... 6 INTRODUCTION ................................................................................................................................ 7 CHAPITRE I - LA PRESENTATION DU PROJET ........................................................................... 12
SECTION I - L’APERCU GLOBAL DE LA ZONE D’ETUDE ......................................... 12
§2 - Le climat .......................................................................................................................................... 17
§3 - La structure démographique de la population ................................................................................ 17
A - L’origine du peuplement ............................................................................................................................... 17
B - Une population concentrée le long de la RN 6 .............................................................................................. 18
C - L’évolution de la population ......................................................................................................................... 18
§4 - Les activités économiques et sociales de la commune ................................................................... 19
A – L’agriculture et l’élevage ............................................................................................................................. 19
B – Les services sociaux et sanitaires ................................................................................................................. 19
C- Les infrastructures routières et commerciales ............................................................................................... 20
a) Des routes en mauvais état ...................................................................................................................... 20
b) Un marché potentiel ................................................................................................................................ 20
§5 - L’analyse de l’environnement économique ..................................................................................... 21
A - La définition de l’environnement .................................................................................................................. 21
B - L’environnement économique ...................................................................................................................... 21
SECTION II - L’IDENTIFICATION DU PROJET ........................................................... 21
§1 - La boulangerie et son cadre institutionnel ...................................................................................... 21
A - Les règles du métier du boulanger ................................................................................................................ 22
B - L’historique du pain ...................................................................................................................................... 22
C - La présentation de pain................................................................................................................................. 23
D - Les apports nutritionnels .............................................................................................................................. 23
SECTION III - LES CARACTERISTIQUES DU PROJET ............................................. 23
§1 - Le but et l’objectif du projet ............................................................................................................ 23
A- Le but ............................................................................................................................................................ 23
B - L’objectif ....................................................................................................................................................... 23
C - Les intérêts du projet .................................................................................................................................... 25
§2- Les activités du projet ...................................................................................................................... 25
§3 - Le contexte juridique ....................................................................................................................... 25
CHAPITRE II - L’ETUDE DU MARCHE CIBLE ................................................................................ 28 SECTION I - LA DESCRIPTION DU MARCHE ............................................................ 28
§1- Les structures du marché ................................................................................................................. 28
A - Le monopole et l’oligopole ........................................................................................................................... 28
B - Les typologies du marché .............................................................................................................................. 29
§2 - La présentation du marché cible ..................................................................................................... 29
A - L’opportunité du marché .............................................................................................................................. 31
B - La situation actuelle du marché .................................................................................................................... 31
SECTION II - L’ANALYSE DE L’OFFRE ET DE LA DEMANDE ................................... 31
§1 - L’analyse de l’offre .......................................................................................................................... 31
A - Le produit à offrir .......................................................................................................................................... 32
B - La clientèle .................................................................................................................................................... 32
§2 - L’analyse de la demande ................................................................................................................. 32
A - Les besoins des consommateurs ................................................................................................................... 33
B - L’estimation de la demande .......................................................................................................................... 33
C – La variation de la consommation ................................................................................................................. 34
§3 - La part du marché ........................................................................................................................... 35
SECTION III - L’ANALYSE DE LA CONCURRENCE, LA STRATEGIE ET POLITIQUE
MARKETING À ADAPTER........................................................................................... 36
§1 - L’analyse de la concurrence ............................................................................................................ 36
A - Les catégories des concurrents ..................................................................................................................... 36
a) Les concurrents directs ............................................................................................................................ 36
b) Les concurrents indirects ......................................................................................................................... 36
B - Les forces et les faiblesses des concurrents .................................................................................................. 37
C - L’analyse de la Force, Faiblesse, Opportunité, Menace ................................................................................ 38
a) Force......................................................................................................................................................... 38
b) Faiblesse ................................................................................................................................................... 38
c) Opportunité .............................................................................................................................................. 39
d) Menace .................................................................................................................................................... 39
§2 - Les stratégies et les politiques de marketing à adopter .................................................................. 39
A - Les stratégies de commercialisation ............................................................................................................. 39
a) La stratégie PULL ...................................................................................................................................... 40
b) La stratégie PUSH ..................................................................................................................................... 40
c) La stratégie de pénétration ...................................................................................................................... 40
§3 - Le marketing mix ............................................................................................................................. 40
A - Le produit ...................................................................................................................................................... 41
B - Le prix ............................................................................................................................................................ 41
C - La distribution ............................................................................................................................................... 42
D - La communication ........................................................................................................................................ 42
CHAPITRE III - LA CONDUITE DU PROJET .................................................................................. 44 SECTION I - LE TECHNIQUE DE PRODUCTION ....................................................... 44
§1 - Les moyens de production ............................................................................................................... 44
A - Les moyens matériels .................................................................................................................................... 44
a) Le bâtiment d’exploitation ....................................................................................................................... 44
b) Les matériaux d’exploitation .................................................................................................................... 44
B - Les moyens financiers ................................................................................................................................... 45
C - Les moyens humains ..................................................................................................................................... 46
§2 - La technique de fabrication du pain ................................................................................................ 48
A - Les matières premières utilisées ................................................................................................................... 48
§3 - Le type de composition de la production ........................................................................................ 49
§4 - Les processus de fabrication du pain .............................................................................................. 49
SECTION II - LA CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGEE ET LES ASPECTS
QUALITATIFS ET QUANTITATIFS .............................................................................. 52
§1 - La capacité de production envisagée .............................................................................................. 52
A - La production envisagée et évolution du chiffre d’affaires ........................................................................... 52
a) La production envisagée .......................................................................................................................... 52
b) L’évolution du chiffre d’affaires ............................................................................................................... 53
§2 - Aspects qualitatifs et quantitatifs ................................................................................................... 54
A - Aspects qualitatifs ......................................................................................................................................... 54
B - Aspects quantitatifs ...................................................................................................................................... 54
SECTION III - L’ETUDE ORGANISATIONNELLE ........................................................ 55
§1 La structure organisationnelle. ......................................................................................................... 55
A - L’utilité de l’organigramme ........................................................................................................................... 55
B - L’organigramme envisagé ............................................................................................................................. 55
§3 - Le chronogramme des travaux et d’activité ................................................................................... 59
A - La préparation et la mise en œuvre .............................................................................................................. 59
B - Le calendrier de réalisation ........................................................................................................................... 59
CHAPITRE I - LE COUT DES INVESTISSEMENTS ET LE COMPTE DE GESTION .................... 55
SECTION I - LE COUT DES INVESTISSEMENTS ...................................................... 55
§1 - Les immobilisations ......................................................................................................................... 55
A - Les immobilisations incorporelles ................................................................................................................. 55
B - Les immobilisations corporelles .................................................................................................................... 55
C - L’investissement des immobilisations ........................................................................................................... 58
a) Récapitulation des immobilisations et investissements ........................................................................... 59
SECTION II - LE COMPTE DE GESTION .................................................................... 59
§1 - Le compte des charges .................................................................................................................... 60
A – Les charges salariales prévues pour l’année 1 ............................................................................................. 60
B - Le salaire prévisionnel sur cinq ans ............................................................................................................... 61
§2- Les autres charges ........................................................................................................................... 61
A - Les matières premières ................................................................................................................................. 61
B - Les fournitures consommables ..................................................................................................................... 62
Les fournitures consommables sont constituées par : ....................................................................................... 62
C - Les matières et fournitures non stockées ..................................................................................................... 62
D - Les charges externes ..................................................................................................................................... 63
E - Les charges de structure................................................................................................................................ 63
F - Les charges financières .................................................................................................................................. 63
J - L’impôt sur le bénéfice de société ................................................................................................................. 63
§3 - La prévision sur charges sur 5 ans ................................................................................................... 63
§4 - Le compte des produits ................................................................................................................... 63
SECTION III - LES AMORTISSEMENTS ET LE REMBOURSEMENT DES DETTES . 64
§1 - Le calcul de l’amortissement des matériels .................................................................................... 64
A - Présentation des dotations aux amortissements .......................................................................................... 70
§2 - Le remboursement des dettes ......................................................................................................... 71
§3 - Le bilan d’ouverture ........................................................................................................................ 72
A - Le fonds de roulement .................................................................................................................................. 73
CHAPITRE II - L’ANALYSE DE RENTABILITE ET L’ETUDE DE FAISABILITE ............................. 75 SECTION I - LE COMPTE DE RESULTAT PAR NATURE .......................................... 75
SECTION II - LE PLAN DE FINANCEMENT ................................................................ 75
§1 - La présentation du plan de financement ........................................................................................ 76
Tableau XLII - La présentation du plan de financement ......................................................................... 76
§2 - Le Cash-flow prévisionnel ................................................................................................................ 77
SECTION III - LE BILAN PREVISIONNEL ET LES RATIOS DE RENTABILITE .......... 77
§1 - Le bilan prévisionnel ........................................................................................................................ 77
§2 - Les ratios de rentabilité ................................................................................................................... 79
A - La rentabilité ................................................................................................................................................. 81
a) La rentabilité de rendement propre ......................................................................................................... 82
b) La rentabilité commerciale ...................................................................................................................... 82
c) La rentabilité des capitaux investis ........................................................................................................... 82
CHAPITRE III - L’EVALUATION DU PROJET ................................................................................. 84 SECTION I - L’EVALUATION ECONOMIQUE ............................................................. 84
SECTION II - L’EVALUATION FINANCIERE ............................................................... 84
§1- Les outils d’évaluation du projet ...................................................................................................... 84
A - La valeur actualisée nette (VAN) ................................................................................................................... 84
B - Le taux de rentabilité interne ........................................................................................................................ 85
C - L’indice de profitabilité ................................................................................................................................. 88
D - Le délai de récupération des capitaux investis ............................................................................................. 88
E - Le seuil de rentabilité (SR) ............................................................................................................................. 90
§2 - Les critères d’évaluation du projet .................................................................................................. 91
A - La pertinence ................................................................................................................................................ 91
C - L’efficacité du projet ..................................................................................................................................... 91
D - L’efficience du projet .................................................................................................................................... 92
E - La durée de vie du projet .............................................................................................................................. 92
F - L’impact du projet ......................................................................................................................................... 92
SECTION III - L’EVALUATION SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE ........................ 93
§1 - L’évaluation sociale ......................................................................................................................... 93
§2 - L’évaluation environnementale ...................................................................................................... 93
CONCLUSION GÉNÉRALE ............................................................................................................. 92 BIBLIOGRAPHIQUE ........................................................................................................................ 95 ANNEXES ........................................................................................................................................ 98 LISTE DES TABLEAUX, GRAPHES, SCHEMAS .......................................................................... 100 TABLE DES MATIERES ................................................................................................................ 102