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Mobilisation contre le décrochage scolaire Déplacement de Vincent Peillon et de George PauLangevin dans l'académie de Nice Lycée professionnel Magnan de Nice Vendredi 10 janvier 2014 Dossier de presse

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Mobilisation contre le décrochage scolaire 

 Déplacement de Vincent Peillon et de George Pau‐Langevin 

dans l'académie de Nice  

Lycée professionnel Magnan de Nice Vendredi 10 janvier 2014 

  

Dossier de presse  

 

 

  

    

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    SOMMAIRE    

Déroulé du déplacement au lycée Magnan de Nice ................................................ 3

1. La Nation mobilisée contre le décrochage scolaire ............................................. 5

Les réseaux « FOrmation QUALification Emploi » (FOQUALE) : mesures clés ................................. 6

Bilan de l’activité des réseaux FOQUALE .......................................................................................... 8

Photographie des jeunes en situation de décrochage d’après le dernier comparatif SIEI de décembre 2013 ................................................................................................................................. 9

Mission de lutte contre le décrochage scolaire (MLDS) ................................................................. 12

Service civique ................................................................................................................................ 14

2. Les actions phares de l’académie de Nice ......................................................... 16

La prévention .................................................................................................................................. 17

La remédiation pour les jeunes décrochés ..................................................................................... 18

Focus sur l’insertion des jeunes avec la MLDS ............................................................................... 19

      Contact presse Académie de Nice Romain Serigne ‐ Directeur de la communication 04.93.53.72.20 – 06 08 73 75 30 communication@ac‐nice.fr  www.ac‐nice.fr 

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Déroulé du déplacement au lycée Magnan de Nice   Suite au  séminaire national  sur  la  lutte contre  le décrochage  scolaire du 8  janvier 2014, Vincent Peillon, ministre de  l'éducation nationale, et George Pau‐Langevin, ministre déléguée à  la  réussite éducative, en présence  de  Claire  Lovisi,  rectrice  de  l'académie  de Nice,  chancelière  des  universités,  d’Adolphe  Colrat, préfet des Alpes‐Maritimes, se rendent au  lycée professionnel Magnan de Nice  le 10  janvier 2014 afin de rencontrer des élèves et des professeurs impliqués dans les dispositifs mis en place. 

 

9h30 : réunion de la FOQUALE et de la plate‐forme de Suivi 

Présentation  des  objectifs  de  la  FOQUALE  (cf.  p.  6),  du  nombre  de  dossiers  traités  depuis  le  début  de l’année, exemples de dossiers instruits et solutions retenues par le proviseur Jacques Bacquet. Rencontres et échanges avec les partenaires de la plate‐forme de suivi et d'appui aux décrocheurs : services de l’Etat, tels que les représentants de l’Education nationale, de l’enseignement agricole, de la justice, représentants des  collectivités  territoriales,  des  centres  de  formation  d’apprentis  (CFA),  des missions  locales,  de  Pôle emploi et du réseau d’information jeunesse… 

 

Rencontre avec des jeunes en MOREA  

MOREA  (Module  de  Repréparation  aux  Examens  par  Alternance)  offre  un  programme  personnalisé  qui permet  aux  élèves  de  suivre  les  enseignements  que  dans  les  disciplines  qui  n'ont  pas  été  validées  à  la session de  juin du baccalauréat professionnel.  Il est constitué de nombreuses périodes en alternance au sein d'entreprises. Deux MOREA ont ouvert dans  l’académie à  la rentrée 2013 à Nice et Toulon. Ce projet permet d’accueillir  au  lycée Magnan des élèves  ayant échoué  au baccalauréat par un  accompagnement personnalisé dans le cadre d’un dispositif en alternance sous statut scolaire. Lors de la visite, les élèves sont en  cours d’anglais pour  re‐préparer  l’épreuve de  langue vivante, épreuve qui  se déroule en  contrôle en cours de formation (CCF). 

 

Rencontre avec les élèves suivis par la mission de lutte contre le décrochage scolaire 

Suite aux décisions prises  lors des  réunions de  la FOQUALE, des élèves en  situation de décrochage  sont accueillis par la mission de lutte contre le décrochage scolaire (MLDS, ex. mission générale d’insertion) afin de se remobiliser et de construire un projet d’orientation dans  le cadre d’un dispositif en alternance sous statut scolaire. Ce  jour‐là,  les élèves sont en cours de préparation du certificat de  fin d’études générales (CFG). La MLDS accueille tout au  long de  l'année  les élèves de plus de 16 ans pour des cours de remise à niveau et un travail conséquent sur le projet d'orientation. 

 

L’accompagnement personnalisé pour les élèves de 1ère professionnelle commerce 

Tous  les élèves du  lycée Magnan bénéficient dans  leur emploi du temps de 2 heures d’accompagnement personnalisé  pour  affiner  leur  projet  d’orientation  et  bénéficier  de  projets  personnalisés  de  réussite éducative.  Lors  de  la  visite,  un  professeur  d’Economie‐Gestion  Vente/Commerce,  présente  le  module d’accompagnement  personnalisé  en  Commerce  Vente  et  réalise  un  bilan  à  l’issue  de  la  période  de formation en milieu professionnel effectuée par les élèves de 1ère professionnelle commerce. 

 

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Rencontre avec les élèves en 3ème prépa pro 

Le ministre  ira  la rencontre d’élèves de 3ème en cours de français avec  leur professeur de Lettres‐Histoire. Cette  classe  implantée  en  lycée  professionnel  a  pour  objectif  la  construction  d’un  projet  personnalisé d’orientation et de remobilisation d’élèves volontaires  issus de classe de 4ème. La troisième « prépa pro » propose aux élèves volontaires prêts à se remobiliser, un projet de formation adapté à leurs besoins et un renforcement des activités relatives à la découverte des métiers et des formations. 

 

Rencontre avec les professeurs qui travaillent sur la prévention 

Une rencontre est prévue avec les personnels volontaires de l’établissement (proviseur et adjoint, chefs de travaux, professeurs de lettres‐histoire, anglais, sciences et techniques médico‐sociales (STMS), esthétique‐cosmétique, économie‐gestion options comptabilité/Gestion et Vente/Commerce, coordonnateur MLDS…). Au cours de cette rencontre, sera présenté l'espace pédagogique de progrès qui va accueillir les élèves en situation de décrochage qui ne souhaitent pas rompre le lien avec l'école. L'accompagnement personnalisé proposé  aux  élèves  privilégie  les  méthodes  pédagogiques  individualisées  et  l'utilisation  d'espaces numériques. Ce projet est soutenu par le conseil régional PACA.  11h30 : point presse informel  

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1. La Nation mobilisée contre le décrochage scolaire  La  lutte contre  le décrochage scolaire est une priorité du Gouvernement. Le Président de  la République a fixé  l’objectif de diviser par deux au  cours de  la mandature  le nombre de décrocheurs. Cet objectif doit rassembler, au‐delà de l’École, la Nation tout entière. 

Un séminaire sur  la  lutte contre  le décrochage scolaire a réuni mercredi 8  janvier 2014 à Paris  l’ensemble des  acteurs  engagés  en  faveur  de  la  lutte  contre  le  décrochage  :  représentants  des  institutions,  des collectivités  territoriales,  des  parents  d’élèves,  etc.  Vincent  Peillon, ministre  de  l’éducation  nationale  a dressé le bilan de l’action entreprise par le ministère et présenté ses objectifs pour 2014. 

 

Des engagements tenus pour l’année 2013 

En décembre 2012, Vincent Peillon s’était engagé à faire revenir en formation, au cours de l’année 2013, 20 000 jeunes ayant décroché.  

Un an plus tard, 23 000 décrocheurs sont de nouveau en formation initiale ou en Service civique : 

o 20 000 de retour en formation initiale diplômante ; o 3 000 en Service civique. 

 À ceux‐là s’ajoutent 11 000 jeunes décrocheurs qui bénéficient actuellement d’un parcours de retour en formation accompagné par  la Mission de  lutte contre  le décrochage scolaire  (MLDS, anciennement MGI, mission générale d’insertion). Ces jeunes bénéficient soit de préparations spécifiques au baccalauréat ou au diplôme qu’ils n’ont pas obtenu,  soit de  stages de  remotivation pour un  retour  en  formation,  soit d’un accompagnement pour une insertion professionnelle.  Des réseaux FOQUALE « Formation qualification emploi »ont été créés en face de chacune des 360 plates‐formes d’appui et de suivi des décrocheurs à travers le territoire afin de faire revenir dans un parcours de formation qualifiante les jeunes ayant décroché. 

 

Un objectif pour 2014 

25 000 jeunes décrocheurs de retour en formation initiale. 

 

 Qu’est ce qu’un décrocheur ?   Les décrocheurs  sont  les  élèves de 16  à 25  ans qui quittent  le  système de  formation  initiale  sans  avoir obtenu de diplôme professionnel ni  le baccalauréat. En  France,  ils  sont estimés  à 140 000 en moyenne chaque année. Le risque de chômage est aujourd’hui deux fois plus important pour les jeunes sans diplôme que pour ceux qui ont le baccalauréat ou un titre équivalent.  

 

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Les réseaux « FOrmation QUALification Emploi » (FOQUALE) : mesures clés 

Les  réseaux  FOQUALE  offrent  à  des  jeunes  décrocheurs  sortis  sans  diplôme  du  système  éducatif  la possibilité  d’un  retour  en  formation.  Créé  dans  chaque  bassin  d’éducation  et  de  formation,  un  réseau recense,  coordonne,  mutualise  et  développe  des  structures  adaptées  au  « raccrochage »  des  jeunes « décrocheurs ». 

 Un  contrat  «  Objectif  formation‐emploi  »  est  proposé  à  chaque  jeune  décrocheur  avec  un  parcours personnalisé  de  retour  en  formation  et  l’accompagnement  d’un  tuteur,  avec  pour mission d’assurer  une réelle insertion professionnelle.  

  Les  réseaux  FOQUALE  regroupent,  aux  côtés  des  360  plates‐formes  de  suivi  et  d’appui  aux  jeunes décrocheurs,  les  acteurs  de  l’Éducation  nationale  présents  sur  un  territoire  afin  de  coordonner  et  de développer l’offre de solutions proposées aux jeunes décrocheurs :  

un retour en formation dans le cadre de la mobilisation des places disponibles dans les filières menant à des métiers qui recrutent ; 

le développement de  structures  spécifiques pour  les  jeunes en  situation de décrochage  (micro‐lycée, lycée « nouvelle chance », etc.) ; 

des actions combinées Service civique‐Éducation nationale, en partenariat avec le ministère des sports, de  la  jeunesse,  de  l’éducation  populaire  et  de  la  vie  associative,  et  l’Agence  du  Service  civique,  pour permettre  à  des  jeunes  décrocheurs  d’acquérir  une  expérience  dans  le  monde  associatif  tout  en construisant un projet de formation ; 

l’insertion de clauses sociales dans les marchés publics de l’Éducation nationale, afin de permettre à des jeunes décrocheurs de suivre un parcours d’insertion dans  le monde de  l’entreprise et de construire un projet professionnel ;  

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la diffusion d’un guide des  solutions  innovantes, principalement à destination des acteurs de  la  lutte contre  le décrochage scolaire, recensant  l’ensemble des solutions de formation pouvant être proposées aux jeunes ; 

un site internet de géolocalisation (masecondechance.fr) réalisé par l’ONISEP, permettant aux jeunes de connaître toutes les structures de formation pouvant les accueillir à proximité de chez eux. 

 Avec ces réseaux, le ministère de l’éducation nationale engage une démarche innovante pour faire reculer le  décrochage  scolaire,  favoriser  la  reprise  d’une  formation  initiale,  accroître  le  nombre  de  jeunes qualifiés dans des secteurs où les entreprises se développent et redonner des perspectives d’insertion à ces jeunes. 

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Bilan de l’activité des réseaux FOQUALE   

  

    

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Photographie des jeunes en situation de décrochage d’après le dernier comparatif SIEI de décembre 2013 

 

Depuis mars 2011,  la mise en œuvre du système  interministériel d’échange d’informations  (SIEI), permet d’identifier deux fois par an les jeunes qui ont décroché, pour leur proposer une solution personnalisée le plus rapidement possible.  Les  listes  nominatives  de  ces  jeunes  sont  consultables  par  les  responsables  de  plate‐forme  via  une application  sécurisée  répondant  aux  préconisations  de  la  CNIL  (Commission  nationale  informatique  et libertés).   Conformément  à  l’article  L313‐7  du  Code  de  l’éducation  complété  par  le  décret  n°2010‐1781  du  31 décembre  2010,  les  jeunes  présents  sur  ces  listes  cumulent  les  4  conditions  suivantes  le  jour  de  leur identification :  

avoir été scolarisé au moins 15  jours en continu au cours de  l’année scolaire en cours ou de  l’année scolaire précédente ; 

être âgé de 16 ans au moins ; 

ne pas avoir atteint le niveau de diplôme fixé par voie règlementaire ; 

ne plus être inscrit dans un système de formation initiale (Éducation nationale, agriculture, CFA).  

Lors de  la dernière  campagne  SIEI, en décembre 2013, 156 978  jeunes ont été  identifiés  comme  étant dans cette situation.   Ce  chiffre  ne  doit  pas  être  confondu  avec  les  140 000  jeunes  sortants  chaque  année  sans  diplôme  du système  scolaire,  issu des enquêtes  statistiques de  l’INSEE, qui  relève d’un champ et d’une méthodologie différents. En effet,  le  SIEI permet de  contacter  le plus  tôt possible  les  jeunes qui ont décroché  en  cours d’année, de façon à raccourcir les délais de prise en charge. Il correspond à une photographie en temps réel, à  la  différence  de  l’enquête  statistique,  et  avec  un  périmètre  plus  large.  Ainsi,  sur  les  156 978  jeunes identifiés  en  décembre  2013,  21 875  avaient  déjà  un  diplôme  de  niveau  V  (CAP  ou  BEP)  mais,  ayant abandonné au cours du cycle de baccalauréat professionnel, ils apparaissent dans la liste.  Le SIEI permet également de connaître l’origine scolaire des jeunes ainsi identifiés.   Cycles d’enseignement et répartition filles/garçons    

CYCLE   Répartition 

Collège  19,9% LGT  24,1% LP  56,0% Total  100,0% 

 

 CYCLE    Filles  Garçons 

Collège  40,2%  59,8% LGT  51,4%  48,6% LP  39,6%  60,4% Total  42,6%  57,4% 

   Plus de la moitié des jeunes en situation de décrochage sont issus du lycée professionnel ;  Globalement, les garçons sont plus nombreux que les filles parmi les décrocheurs, sauf pour le lycée général et technologique. 

 

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  Les abandons sont plus fréquents en 2de générale et technologique, ainsi qu’en terminale technologique et en terminale générale  

  

 

  

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Mission de lutte contre le décrochage scolaire (MLDS)  

La  mission  de  lutte  contre  le  décrochage  scolaire  (MLDS)  vise  à  prévenir  et  à  prendre  en  charge  le décrochage  scolaire.  Par des  actions  de prévention,  elle  s’efforce de  réduire  le nombre de  sorties  sans qualification.  Elle  prend  également  en  charge  les  élèves  décrocheurs  de  plus  de  16  ans  en  vue  d’un raccrochage et/ou d’une qualification reconnue, pour une insertion sociale et professionnelle durable.  

Au‐delà de son activité menée au titre de la prévention, en lien avec les établissements scolaires, la MLDS travaille en étroite collaboration avec  les responsables des « plates‐formes de suivi et d’appui aux  jeunes décrocheurs » et des réseaux FOQUALE (FOrmation QUALification Emploi). 

Lorsqu’un élève quitte  le  système éducatif  sans qualification,  il appartient au chef d’établissement de  le diriger vers  la MLDS, dans  l’année suivant sa sortie, ou pendant  la scolarité (en cas de rupture ou d’échec aux examens sans possibilité de redoublement). 

Les trois missions de la MLDS sont : repérer et prévenir, accueillir et remobiliser, former. 

1. Repérer et prévenir 

a. Prévenir l’abandon scolaire précoce 

Les élèves âgés de plus de 16 ans manifestant des signes de décrochage scolaire doivent être repérés par les membres des « Groupe de Prévention du Décrochage Scolaire » (GPDS). Ce  dispositif  est  piloté  par  le  chef  d’établissement  ou  le  référent  « décrochage  scolaire »  nommé  par  ce dernier. Chaque jeune ainsi repéré doit bénéficier d’un « entretien de situation » et d’un accompagnement vers un retour en formation.  Il s’agit principalement de :  

repérer,  recenser et accueillir  les élèves démotivés, absentéistes et en  risque de décrochage, en  lien avec les équipes éducatives ;  

mettre en place des modules de remotivation et de remédiation correspondant aux besoins des élèves repérés ;  

faciliter l’intégration des élèves arrivant dans l’établissement ; 

enrichir l’information des élèves sur les activités professionnelles et sur les entreprises.  

b. Mobiliser les ressources de proximité  

Afin de donner au  jeune décrocheur  toutes  les  chances de pouvoir  reprendre activement  sa  formation,  la MLDS travaille en relation avec de nombreux acteurs locaux.  Elle  réalise  une  étude  du marché  local  de  l’emploi,  en  collaboration  avec  les  services  de  l’emploi  et    les entreprises. Elle  développe  de  multiples  partenariats  locaux  avec  d’autres  instances  concernées  par  les  enjeux  du décrochage : associations, collectivités territoriales, services sociaux, de santé, de justice… 

 

2. Accueillir et remobiliser 

La MLDS prend en charge les jeunes âgés de plus de 16 ans quittant le système éducatif sans avoir obtenu de diplôme ni un niveau de qualification suffisant. 

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 Les établissements  scolaires  sont  impliqués dans  ces  actions et  accueillent  les  jeunes qui bénéficient  ainsi d’un  statut  scolaire.  Les  actions  coordonnées  par  la  MLDS  ont  pour  objectif  de  permettre  aux  jeunes concernés de : 

reprendre confiance en eux‐mêmes ;  

récréer du lien avec l’environnement social, éducatif et familial ; 

acquérir les connaissances et les compétences complémentaires pour accéder à la qualification.  Le parcours ainsi accompagné par la MLDS permet de préparer un retour en formation qualifiante dans les meilleures conditions. 

 

3. Former et qualifier 

Il existe deux catégories d’actions implantées dans les établissements au titre de la MLDS.  

 

Les actions préparant à l’entrée en formation qualifiante :  

remise à niveau systématique des connaissances (consolidation du socle commun et mise en valeur des 

compétences transversales) ;  

préparation active de l’orientation et construction du projet personnel et professionnel ;  

stages en entreprises. 

 

Les actions permettant l’accès au diplôme et à la qualification, afin d’aider l’élève à préparer à nouveau tout 

ou partie d’un examen et de le faire bénéficier d’actions d’accompagnement vers l’emploi.  

  

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Service civique  L’engagement  de  Service  civique  s’adresse  aux  jeunes  de  16  à  25  ans.  Il  s’agit  d’un  engagement volontaire d’une durée de 6 à 12 mois, pour l’accomplissement d’une mission d’intérêt général dans un des neuf domaines d’interventions reconnus prioritaires pour la Nation : solidarité, santé, éducation pour tous,  culture  et  loisirs,  sport,  environnement, mémoire  et  citoyenneté,  développement  international  et action humanitaire, intervention d’urgence.  Il doit être effectué auprès d’organismes à but non  lucratif ou de personnes morales de droit public, en France ou à l’étranger.   L’objectif de l’engagement de Service civique est à la fois de mobiliser la jeunesse face à l’ampleur de nos défis  sociaux  et  environnementaux,  et  de  proposer  aux  jeunes  de  16  à  25  ans  un  nouveau  cadre d’engagement, dans lequel ils pourront mûrir, gagner en confiance en eux, en compétences, et prendre le temps de réfléchir à leur propre avenir, citoyen comme professionnel.  La durée hebdomadaire de  la mission de Service  civique est d’au moins 24 heures par  semaine et peut atteindre 48 heures, réparties au maximum sur six  jours.  Il s’agit d’une durée maximale ;  la moyenne des missions est de 28 heures. Pour  les  jeunes mineurs,  la durée hebdomadaire maximum est de 35 heures, réparties sur 5 jours au plus. Cet engagement donne lieu au versement d’une indemnité mensuelle d’un montant de 573 euros1 nets par mois, en moyenne.  

Le partenariat Éducation nationale – Agence du Service civique  

La direction générale de l’enseignement scolaire du ministère de l’éducation nationale, l’Agence du Service civique et  les organismes d’accueil des volontaires en Service civique  (associations, collectivités, etc.) ont construit  en  commun  des  réponses  permettant  de  combiner  un  engagement  dans  le  cadre  du  Service civique et un suivi personnalisé du jeune décrocheur ayant quitté le système éducatif sans qualification.   La structure d’accueil agréée doit désigner un tuteur et fournir un accompagnement dans la réalisation des missions et dans la réflexion du jeune sur son projet d’avenir. Ce dispositif s’adresse en priorité aux jeunes repérés comme « décrochés » dans le cadre des  plates‐formes de suivi et d’appui.  

1. La formule à plein temps  

Cette formule offre à un jeune décrocheur la possibilité de réaliser un Service civique à plein temps. La nature du Service civique, le choix de la structure d’accueil, la durée (entre 6 mois et un an) ainsi que le temps de mission hebdomadaire (24 heures et plus) sont personnalisés en fonction du profil du jeune afin de  lui  offrir  un  cadre  adapté.  Un  établissement  scolaire  met  à  disposition  un  tuteur  de  l’Éducation nationale, qui est en charge de son suivi pendant toute la période de Service civique.  Deux missions principales  incombent au  tuteur désigné au  sein de  l’Éducation nationale, en  lien avec  le tuteur du jeune au sein de l’organisme d’accueil :  

réaliser trois entretiens de positionnement, au début, au milieu et à  la fin du service. Ces entretiens visent à faire le point sur le déroulement du service.  

 

1 Montant au 1er janvier 2013

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travailler sur  le projet personnel et professionnel du  jeune tout au  long du Service civique afin de  lui proposer  à  l’issue  de  sa  mission  des  solutions,  notamment  reprendre  sa  scolarité,  obtenir  une qualification  professionnelle  en  lycée  professionnel,  en  contrat  d’apprentissage  ou  en  contrat  de professionnalisation.  

 Cette formule à plein temps s’adresse à des jeunes autonomes qui pourraient profiter de cette expérience pour reprendre confiance en eux et se projeter dans un projet personnel et professionnel. 

 

2. La formule en alternance  Cette  formule  consiste  en  une  alternance  entre  le  Service  civique  et  une  formation  suivie  dans  un établissement  scolaire.  Le  jeune  décrocheur  est  engagé  volontaire  trois  jours  par  semaine  pendant  21 heures.  Les  autres  jours,  il  est  accueilli  par  un  établissement  scolaire  pour  un maximum  de  12  heures, pendant toute la durée de sa mission de  Service civique (hors congés scolaires).  Chaque  jeune  dispose  d’un  tuteur  désigné  au  sein  de  l’Éducation  nationale  qui  l’accompagne  dans  son parcours pendant toute la durée du Service civique. Comme pour la formule à plein temps, l’objectif est de préparer sa sortie. Des solutions lui sont alors proposées : reprendre sa scolarité, obtenir une qualification professionnelle en lycée professionnel, en contrat d’apprentissage ou en contrat de professionnalisation.  La prise en charge du jeune dans l’établissement peut s’articuler autour de plusieurs activités :   

temps de retour sur expérience et bilan du déroulement de son Service civique ;   

accompagnement  permettant  de  renouer  avec  les  apprentissages  (notamment  en  français  et  en mathématiques) par des pratiques pédagogiques innovantes ; 

découverte de la pratique professionnelle dans différents champs et spécialités ; 

temps de travail sur la construction du projet personnel et professionnel du jeune.  

Cette organisation permet, le cas échant, un regroupement de jeunes (jusqu’à 15) dans une même classe, tout en  laissant  la possibilité d’intégrer des élèves  individuellement dans des  classes existantes  (sur des places laissées disponibles).   

  

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2. Les actions phares de l’académie de Nice  L’académie  de  Nice  est  très  fortement  mobilisée  pour  réduire  les  taux  de  sortie  des  jeunes  sans qualification et sans diplôme et mène de nombreuses actions de prévention et de suivi pour apporter des réponses personnalisées. 

Davantage de solutions, des résultats prometteurs 

Nouveau  dispositif  de  la  rentrée,  les  réseaux  FOQUALE  offrent  à  des  jeunes  décrocheurs  sortis  sans diplôme du système éducatif la possibilité d’un retour en formation. Créé dans chaque bassin d’éducation et  de  formation,  un  réseau  recense,  coordonne, mutualise  et  développe  des  structures  adaptées  au  « raccrochage » des jeunes « décrocheurs ». 

 Ces réseaux « Formation Qualification Emploi » s’appuient sur les 12 plates‐formes de suivi et d'appui aux décrocheurs. Destinées à apporter une réponse personnalisée et rapide à chaque jeune de plus de 16 ans, décroché du système scolaire sans diplôme, ces 12  instances de coordination rassemblent  l'ensemble des acteurs  impliqués sur  le sujet  :  les services de  l’Etat, des  représentants des collectivités  territoriales, des centres de  formation d’apprentis  (CFA), des missions  locales, de Pôle emploi et du  réseau d’information jeunesse…  Elles  offrent  une  réponse  personnalisée  et  rapide  à  chaque  jeune  de  plus  de  16  ans,  sans diplôme et sans solution pour accompagner leur retour dans une formation ou dans un processus d'accès à l'emploi. 

Cette nouvelle approche a déjà permis une prise en charge plus exhaustive des  jeunes  concernés par  la structure la plus adaptée. A données comparables, le système interministériel d’échanges d’informations (SIEI) fait état d’une baisse de 19% du nombre de jeunes décrocheurs dans l’académie de Nice (octobre 2012 ‐ octobre 2013).  

     

 

 

 

Carte académique des plates‐formes de suivi et d’appui aux décrocheurs 

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La prévention 

 Afin de  lutter contre le décrochage, l’académie de Nice insiste fortement sur la prévention et la prise en charge  le  plus  en  amont  possible  les  élèves  qui  risquent  de  décrocher.  Afin  d’agir  au  plus  tôt,  pour favoriser  la  persévérance  scolaire,  des  dispositifs  de  lutte  contre  l’absentéisme  et  de  prévention  du décrochage sont renforcés dans les Alpes‐Maritimes et le Var. 

 

Prévenir en amont et encourager la persévérance scolaire 

L’académie est caractérisée par un décrochage précoce important et la prévention de l’absentéisme est un objectif majeur. Prévenir le décrochage, c’est identifier les causes de sortie sans qualification des élèves et agir  le plus en amont possible afin d’éviter  les ruptures et  les situations d’échec qui peuvent conduire un jeune  à  s’éloigner  du  système  éducatif.  Les  établissements  scolaires  sont  au  cœur  du  dispositif  de prévention. Dès  la rentrée scolaire 2013, un référent « décrochage scolaire » a été désigné dans chaque établissement public  local d’enseignement.  Il est chargé de  la coordination des actions de prévention du décrochage, des relations avec les parents des élèves concernés et, le cas échéant, de l'aide au retour des décrocheurs dans les établissements. 

 

Des projets spécifiques et innovants soutenus 

Des moyens  importants  sont  consacrés  à  des  dispositifs  spécifiques  pour  les  publics  scolaires  les  plus fragiles  ;  et  ce  dès  le  collège  avec  les  dispositifs  relais,  les  classes  de  3ème  préparatoires  à  la  voie professionnelle ou encore  l’alternance qui  concerne environ 800 élèves. Pour  ces élèves en alternance, ainsi  que  pour  ceux  qui  sortent  de  SEGPA  (sections  d'enseignement  général  et  professionnel  adapté), l’académie a mis par exemple en place un dispositif d’orientation accompagnée vers  l’entrée en CAP. Au lycée, la prévention s’inscrit dans le cadre de l’accompagnement personnalisé, des réorientations de la voie générale vers la voie professionnelle ou à l’intérieur même de chaque voie, des stages passerelles ainsi que des stages de remise à niveau.  

Les équipes éducatives et pédagogiques se mobilisent et  innovent pour  trouver  les voies de  réussite des élèves  avec  des moyens  renforcés.  Plus  de  25  dispositifs  innovants  pour  prévenir  le  décrochage  sont soutenus  par  la  cellule  académique  en  recherche‐développement,  innovation  et  expérimentation.  De nombreux  outils  et  dispositifs  particuliers  sont  ainsi mis  à  la  disposition  des  équipes  pédagogiques  et éducatives  autour  du  développement  de  la  motivation,  de  l’amélioration  du  climat  scolaire,  de  la préparation d’une orientation choisie vers  la voie professionnelle en  fin de 3ème, etc. comme  les micro‐lycées de Menton et La Seyne‐sur‐Mer. 

 

De nouvelles formations pour répondre aux besoins des élèves 

L’évolution de la carte de formation dans l’académie participe également à  la  lutte contre  le décrochage scolaire, en proposant davantage de places aux élèves les plus fragiles. L’adaptation de l’offre de formation s’est poursuivie à la rentrée 2013 avec la création nette de deux CAP 2 ans dans les lycées Magnan de Nice et  Paul  Valéry  de Menton  et  de  baccalauréats  professionnels  dans  les  lycées  Léon  Chiris  de Grasse  et Pasteur de Nice.  

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La remédiation pour les jeunes décrochés 

 Si l’académie insiste fortement sur la prévention, le traitement et le suivi des jeunes décrochés bénéficie de partenariats qui fonctionnent bien, et l’académie développe davantage des solutions internes à l’Education nationale. 

Des réseaux FOQUALE opérationnels dans toute l’académie 

Les réseaux FOQUALE (cf. p.6) ont été progressivement créés dans chaque bassin de formation et d’emploi, autour des 12 plates‐formes d’appui et de suivi du décrochage scolaire. Ils sont pleinement opérationnels et obtiennent des résultats probants Dans ce cadre,  les  jeunes se voient proposer notamment des places disponibles dans les formations des lycées professionnels.  

2 nouvelles structures MOREA à la rentrée 

2  nouvelles  structures  « Module  de  (re)préparation  d’examen  par  alternance  »  ont  ouvert  à  la  rentrée 2013,  au  lycée Magnan  de  Nice  et  au  lycée  Claret  de  Toulon.  Des  élèves  qui  n’ont  pas  obtenu  leur baccalauréat professionnel à  la session 2013, bénéficient de ces modules  individualisés de re‐préparation de  l’examen.  Il  leur  est  proposé  un  programme  personnalisé,  qui  leur  permettra  de  suivre  les enseignements  que  dans  les  disciplines  qu’ils  n’ont  pas  validées  à  l’examen,  assorti  de  nombreuses périodes en alternance au sein d’entreprises. 

Outre  ces  deux MOREA  et  la mutualisation  des  places  disponibles  entre  lycées  professionnels  et  CFA publics,  2  micro‐lycées  (Menton,  La  Seyne‐sur‐Mer)  et  un  lycée  du  soir  (Parc  Impérial  de  Nice)  sont proposés. 2 projets de micro‐lycée sont en préparation pour la rentrée 2014. 

 

Un partenariat très fort en région PACA 

La prise en charge des élèves qui échappent aux différents dispositifs de formation et d’insertion pour  les conduire  à  la  qualification  est  une  priorité  partagée  par  l’éducation  nationale  et  le  Conseil  régional Provence‐Alpes‐Côte d’Azur. Une convention régionale de coopération sur  la prévention des ruptures est mise  en œuvre  entre  la  région  Provence‐Alpes‐Côte  d'Azur,  l’association  régionale  des missions  locales (ARDML)  et  les  académies  d’Aix  Marseille  et  de  Nice  (janvier  2010).  L’inscription  des  politiques  de prévention des ruptures et de « raccrochage » est au cœur des orientations du Contrat de Plan Régional de 

Développement des Formations (CPRDF) en PACA 2011‐2015. 7 projets de  lutte contre  le décrochage scolaire de l’académie ont été par exemple retenus dans le cadre de l’appel à projet de la région en juillet 2013 et bénéficient d’un financement du conseil régional : lycées Vauban, Magnan et Estienne d’Orves de Nice,  Golf  Hôtel  d’Hyères, Maurice  Janetti  de  Saint‐Maximin,  La  Coudoulière  de  Six‐Fours  et  Claret  de Toulon.  

 

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Focus sur l’insertion des jeunes avec la MLDS  

La mission de  lutte contre  le décrochage scolaire  (MLDS, ex MGI) de  l’académie de Nice intervient dans le repérage et la prévention. Cet accueil a lieu au sein d’un Pôle d’accompagnement  et  de  remédiation  individualisés  (Pari)  implanté  dans  un établissement  scolaire,  afin de    répondre  aux besoins  les plus  proches des  élèves. Avant  cela,  des  entretiens  de  situation  menés  sous  la  responsabilité  des  chefs d’établissement avec des conseillers d’orientation psychologues (COP) permettent de 

construire  des  parcours  individuels  basés  sur  la  construction  d’un  projet  de  formation  ou d’accompagnement  vers  l’emploi  et  une  remise  à  niveau  éventuelle.  Chaque  parcours  comprend obligatoirement des stages en entreprise.  

Dans  le cadre du Pari, des actions, de  type  scolaire ou professionnel,  sont proposées aux élèves  sortant sans qualification et sans solution avérée d’insertion de 16 ans et plus, par petits groupes :  

L’option scolaire s’adresse aux élèves qui ont un projet d’orientation vers une poursuite d’études en lycée professionnel ou en contrat d’apprentissage.  

L’option  professionnelle  s’adresse  aux  élèves  éloignés  de  la  qualification  et  en  rejet  vis‐à‐vis  de l’école.  Les  activités  proposées  concernent  essentiellement  le  travail  du  projet  professionnel  en s’appuyant sur les centres d’intérêt des jeunes et la valorisation des stages en entreprise. 

 Exemples de projets proposés avec le Pari :   

Le 1er Rallye des métiers, en partenariat avec Pôle emploi et la chambre de métiers et de l'artisanat des Alpes‐Maritimes. Des équipes de trois élèves sont allés à la rencontre d’artisans désignés pour un  entretien  afin  d'avoir  une  image  précise  de  la  réalité,  de  leurs  conditions  de  travail  et  de découvrir  leurs  activités.  Cette  façon  originale  d'amener  les  élèves  à  réfléchir  sur  leur  projet professionnel est reconduite cette année. 

Dans le Var, des sorties pour les lycéens du bassin d’éducation et de formation (BEF) de Draguignan sont proposées dans des  domaines  viticoles, des hypermarchés, des  foyers  de  logement… ;  une course  d’orientation  et  un  atelier  sur  les  discriminations  ont  été  organisées  dans  le  bassin  de Hyères.  

La méthode de recrutement par simulation de l’agence de Pôle Emploi a été proposée à la majorité des élèves des 2 départements. 

Des  projets  de  réalisation  de  web  Cartoon  (création  d’un  dessin  animé  interactif),  de  courts métrages sur « mon orientation, mon projet professionnel ». artvivace (projet de danse autour de l’improvisation),  de  théâtre  interactif  afin  de mettre  les  élèves  en  situation  de  réussite  et  de confiance…