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Module Gratuit

Secrétariat médical



Cher(e) élève,

Nous vous remercions de l’intérêt que vous portez au Centre de Qualification

Professionnelle et à notre cours de Secrétariat médical.

Dans les pages suivantes, vous trouverez un premier chapitre et la table des matières

complète de ce cours. Nous vous invitons à parcourir ce module afin de vous forger une

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Vous y trouverez également les informations nécessaires concernant le fonctionnement de

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Au plaisir de vous compter parmi nos élèves.

Très cordialement

Nathalie Focant

Centre de Qualification Professionnelle



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ENCO RE DES Q UEST IONS

Nous sommes à votre disposition pour vous aider. Prenez contact

avec nous par téléphone au +32 2 229 33 30 ou par mail via

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1 Bureautique

1.1. La secrétaire médicale

1.1.1 Les outils de la secrétaire médicale

1.1.2 Organisation de votre bureau

1.1.3 Organisation de votre travail

1.1.4 Matériel et accessoires de bureau

1.2. Les télécommunications

1.2.1 Les outils de télécommunications

1.3. Le courrier

1.3.1 Organisation et méthode

1.3.2 Le classement

1.3.3 Systèmes de classement

1.3.4 Le curriculum vitae

1.3.5 La lettre de motivation

1.4. La rédaction et la présentation du courrier médical

1.4.1 Le titre de la lettre

1.4.2 Modèle de protocole

2 Orthographe et ponctuation

2.1. Compositions des mots

2.1.1 Les préfixes, les suffixes et les racines dans la langue courante

2.1.2 Les suffixes

3 Terminologie médicale

3.1. Formation des termes médicaux

3.2. Technique d'analyse d'un terme médical

3.3. Préfixes, suffixes et racines de la terminologie médicale

4 L’anatomie générale et les systèmes.

4.1. Le système nerveux

4.1.1 Le psychisme

4.1.2 Le neurone



4.1.3 Le système nerveux périphérique

4.1.5 L'encéphale

4.1.6 Le liquide céphalo-rachidien (LCR)

4.1.7 Le tronc cérébral

4.1.8 Le cervelet

4.1.9 Le cerveau

4.1.10 Le système nerveux végétatif (autonome)

4.2. Les sens

4.2.1 L’ouïe

4.2.2 La vue

4.2.3 Le toucher

4.2.4 Le goût et l’odorat

4.1. L’appareil respiratoire

4.1.1 Anatomie de l’appareil respiratoire

4.2. Le système cardiovasculaire

4.2.1 Le cœur

4.2.2 Anatomie du cœur

4.2.3 La systole

4.3. Le système sanguin

4.3.1 L’aorte

4.3.2 Les artères

4.3.3 Les veines

4.3.4 La lymphe

4.3.5 Définition de la pression artérielle

4.4. Le système digestif

4.4.1 Composition de l’appareil digestif

4.4.2 Rôle de l’appareil digestif

4.4.3 Composition des éléments du tube digestif

4.4.4 Composition des glandes annexes

4.5. Le système urinaire et génital

4.5.1 Les organes de l’appareil urinaire et leur fonctionnement

4.5.2 Autres rôles des reins

4.6. L’appareil génital

4.6.1 Les organes génitaux masculins



4.6.2 Les organes génitaux féminins

4.6.3 Les organes génitaux internes

4.7. Le système musculaire et ostéo-articulaire

4.7.1 Les muscles

4.8. Les os

4.8.1 Structure des os

4.8.2 Les types d’os

4.8.3 Les os du crâne

4.8.4 Les os de la face

4.9. Le système endocrinien

4.9.1 Les hormones

4.9.2 Qu’est-ce qu’une hormone ?

4.9.3 Les glandes endocrines

4.9.4 Le fonctionnement des hormones

4.9.5 Les hormones, leurs actions et leurs abréviations

4.9.6 Rôle du foie, du pancréas et de la vésicule biliaire

4.9.7 Les secrétions biliaires

4.9.8 Les calculs biliaires

4.9.9 Le foie

4.9.10 Le pancréas

4.10. Description des régions

4.10.1 L’abdomen

4.10.2 Le dos et la région lombaire

4.10.3 Le bassin

4.10.4 Les membres

4.10.5 Les grandes régions du corps

4.10.6 La tête et le cou

4.10.7 Le thorax

4.10.8 L’abdomen

4.10.9 Les membres inférieurs : le bassin, la cuisse, la jambe et le pied

4.10.10 Les tissus

4.10.11 L’ostéologie

4.10.12 La colonne vertébrale

4.10.13 Les vertèbres



4.10.14 Les articulations

4.11. Terminologie anatomique

4.12. Terminologie spécialisée

4.12.1 Vocabulaire

4.12.2 Abréviations générales

4.13. Terminologie pharmaceutique

4.13.1 Prescription

4.13.2 Classification

4.14. Introduction des médicaments dans l’organisme

4.14.1 Anamnèse

4.14.2 L’examen du malade

4.15. L’imagerie médicale

4.15.1 La radiographie

4.15.2 Le scanner ou tomodensitométrie

4.15.3 L’échographie

4.15.4 L’IRM ou imagerie par résonance magnétique

4.16. Les examens électriques.

4.16.1 L’électrocardiogramme ou ECG

4.16.2 L’électroencéphalogramme ou EEG

4.16.3 L’électromyogramme ou EMG

4.16.4 Les dosages sanguins.

4.16.5 La numération sanguine

4.16.6 Les lipides

4.16.7 L’électrophorèse des protéines

4.16.8 Les ponctions et les prélèvements

4.17. Autres examens

4.18. L’étude du sang

4.18.1 Structure du sang

4.18.2 Les groupes sanguins

4.18.3 Les facteurs Rhésus

4.19. Anatomie du développement

5 Introduction à la médecine

5.1. Le malade et les maladies

5.1.1 Mieux gérer la douleur chronique



5.2. Le laboratoire et les maladies

5.2.1 La goutte

5.2.2 La plaie

5.2.3 Les plaies plus graves ou brûlures

5.2.4 Les brûlures

5.2.5 Les greffes de la peau

5.2.6 La rage

5.2.7 Le tétanos

5.2.8 La température

5.2.9 La fièvre

5.2.10 Les vitamines

5.3. Classification des vitamines et des minéraux.

5.4. La contraception

5.5. La grossesse

5.6. La grossesse gémellaire

5.6.1 Complications de la grossesse

La toxémie gravidique

5.7. Les défenses de l’organisme contre les infections

5.7.1 L’immunité

5.8. Syndromes allergiques graves

5.8.1 L’œdème de Quincke

5.9. Les vaccinations et la sérothérapie

6 Hygiène

6.1. L'hygiène corporelle

6.1.1 La peau

6.1.2 Les infections de la peau

6.1.3 Les soins de notre corps

6.1.4 L'hygiène de vie

6.1.5 L'activité physique

6.1.6 L'alimentation

7 GUIDE DE LA SANTE

7.1. Le secret médical

7.2. La sécurité sociale

7.2.1 Le système de sécurité sociale en Belgique



7.2.2 L’assurance maladie-invalidité

7.2.3 Le régime de l’assurance maladie-invalidité

7.3. Nomenclature

7.3.1 Nomenclature des actes médicaux

7.3.2 Les produits pharmaceutiques

7.3.3 Le tiers-payant

7.3.4 Le régime des indemnités en cas d’incapacité de travail

7.3.5 Le remboursement des médicaments

7.3.6 Les prestations de mutuelle

7.3.7 Les accidents de travail

7.3.8 L’aide médicale urgente

7.3.9 Les premiers secours.

7.3.10 Certificat d’incapacité de travail

8 Psychologie

8.1. Division en trois catégories

8.1.1 3 grands types de névroses

8.1.2 Les troubles obsessionnels compulsifs

Quelques exemples de TOC

8.1.3 Le stress

8.1.4 Les principes de base d’une bonne communication

8.2. L’écoute

8.3. La dépression

8.4. L’hypnose

8.5. L’anxiété

8.5.1 Les différents types

8.6. Les émotions

8.6.1 Comment gérer ses émotions ?

9 L’informatique médicale

9.1.1 L’ordinateur

9.2. Le logiciel médical

9.2.1 Fonctionnement du logiciel médical

9.2.2 Création d’une fiche patient.

9.2.3 Agenda des rendez-vous

9.2.4 Le dossier patient



9.2.5 La dactylographie

9.2.6 Le logiciel médical en réseau (maison médicale, clinique, hôpitaux)

9.2.7 Le pool des secrétaires

9.2.8 Les secrétaires d’accueil

9.2.9 Carte identité

9.2.10 Le courrier électronique

10 L’ORGANISATION DE LA PROFESSION MEDICALE

10.1. L’art de guérir

10.1.1 Les docteurs en médecine

10.1.2 Les dentistes

10.1.3 Les pharmaciens

10.1.4 Les accoucheuses

10.1.5 Le secret médical

10.1.6 Le contrat médical

10.1.7 La déontologie médicale

10.1.8 L’ordre des médecins

10.1.9 Les certificats médicaux

10.1.10 Le certificat médical et le secret professionnel

10.1.11 La Convention

10.1.12 Le serment d’Hippocrate

10.1.13 La charte médicale



Terminologie anatomique

Position anatomique

Toutes les descriptions anatomiques se font en regard d’une position :

Le corps est debout

Les pieds joints

Les bras sont le long du corps

La paume des mains est tournée en avant (la face antérieure de la main est la face

palmaire)

Pour mieux décrire les rapports entre les organes, on découpe le corps humain en tranches

suivant trois plans :

Le plan horizontal ou transversal sépare le haut du bas

Le plan frontal sépare l’avant de l’arrière

Le plan sagittal ou médian sépare la gauche de la droite



Situation d’un organe

Ventral signifie antérieur donc nous dirons face ventrale ou face antérieure

Dorsal signifie postérieur d’où face dorsale ou postérieure

Proximal est ce qui est à côté du tronc comme le coude

Distal est la distance par rapport au tronc comme la main qui est plus loin que le coude par

rapport au tronc



Terminologie spécialisée

Vocabulaire

Les mots qui suivent sont souvent utilisés dans le langage médical, et sont généralement

composés à partir de mots anglais et allemands. Il est bien entendu qu’il n’est pas

nécessaire de les retenir par cœur, mais simplement pour savoir qu’ils existent dans le milieu

médical et que vous risquez de les rencontrer en dactylographie. Cependant, il vous sera

loisible de les vérifier dans les dictionnaires médicaux qui seront à votre portée.

Abréaction : utilisé très souvent en psychanalyse qui signifie: latent, inconscient

Acmé : manifestation la plus importante des symptômes (plus intenses et plus nombreux)

Addiction : dépendance à l’égard d’une drogue

Banding : cerclage

Birth control : contrôle des naissances

By-pass : pontage, technique utilisée pour créer un pont entre deux artères

Borderline : cas limite

Check-up : bilan de santé

Comital : ce qui a rapport à l’épilepsie

Dumping syndrome : manifestations particulières et désagréables (vertiges, nausées …)

Feed-back : régulation par rétroaction contrôlée

Libido : énergie de la vie affective

Limbique : région du cerveau qui joue un rôle essentiel dans la régulation de l’émotion

Monitoring : appareil de surveillance (soins intensifs)

Oncogène : virus responsables du cancer

Overdose : surdosage

Screening : dépistage

Sinistrose : pessimisme d’un individu

Side effect : effet secondaire

Stripping : phlébotomie

Thrill : frémissement



Abréviations générales

Ces abréviations sont utilisées pratiquement dans tous les domaines médicaux et ne sont pas

toujours reprises dans les dictionnaires. Je vous conseille de créer un petit dictionnaire

personnel que vous emmènerez avec vous pour plus de facilité. Il n’est pas nécessaire de

mémoriser ces termes, cependant, vous en aurez besoin dans votre métier.

ACG : angiocardiographie

ADH : hormone antidiurétique

ADN : acide désoxyribonucléique

AVC : accident vasculaire cérébral

BK : bacille de Koch

CI : capacité inspiratoire

CV : capacité vitale pulmonaire

ECG : électrocardiogramme

EEG : électroencéphalogramme

EMG : électromyogramme

FO : fond d’œil

HTA : hypertension artérielle

IA : insuffisance aortique

IM : intramusculaire

IV : intraveineuse

LCR : liquide céphalo-rachidien

OAP : œdème aigu du poumon

pH : potentiel Hydrogène

PL : ponction lombaire

SNC : système nerveux central

SNP : système nerveux périphérique

TA : tension artérielle

TR : toucher rectal

TS: tentative de suicide

TV: toucher vaginal

VS : vitesse de sédimentation



Terminologie pharmaceutique

Un médicament est une substance permettant de lutter contre une maladie. Sans

médicament, la médecine ne pourrait pas évoluer. Aujourd’hui, la synthèse bactériologique

est passée au stade industriel, grâce au génie génétique qui est l’ADN. Nous prendrons une

petite partie de ce cours pour vous faire connaître la base pharmaceutique car dans

certains protocoles que vous serez à même de dactylographier, le médecin vous dictera les

prises de médicaments.

Nous ne verrons pas toute la pharmacie, mais il est indispensable de connaître la

classification de certains médicaments.

Prescription

Un médicament doit toujours être utilisé dans un but bien précis et pour une durée

déterminée. Son mode d’emploi est à définir et à énoncer clairement pour être compris du

patient : voie d’administration, doses à prendre, etc. Ces indications constituent le protocole

thérapeutique.

Certains médicaments sont délivrés par le pharmacien sur simple demande, mais d’autres

sont soumis à des règles strictes de prescription. Le médecin délivrera une ordonnance qui

sera nominative (nom et prénom du patient) et sur laquelle il notera les doses à prendre et la

répartition sur 24 heures.

En général, il vous sera loisible de consulter un dictionnaire des médicaments qui s’appelle

un compendium.



Généralités

Quel que soit le médicament que vous prenez, celui-ci est considéré comme étant une

drogue. Ils peuvent avoir plusieurs origines :

Origine humaine (dérivé du sang) ;

Origine animale ;

Origine végétale ;

Origine biologique ;

Origine chimique.

L’utilisation thérapeutique à partir des tissus, des glandes ou d’organes porte de nom

d’opothérapie.

Le traitement à partir d’extrait de plantes s’appelle la phytothérapie, dont la préparation est

très simple ;

soit par infusion : eau bouillante sur la plante ;

par décoction : faire bouillir ;

par macération : tremper la plante pendant un certain temps dans un liquide.

Un médicament doit posséder deux qualités essentielles :

il doit être actif à dose non létale (mort) ;

il doit être sélectif (selon la maladie).

PRUDENCE : contre-indications et effets secondaires

Classification

Il existe plusieurs milliers de médicaments, mais nous nous intéresserons aux principaux :

Les médicaments utilisés pour lutter contre les symptômes généraux, non spécifiques à une

maladie :

les analgésiques contre la douleur ;

les antipyrétiques contre la fièvre.

Les médicaments interférant sur le fonctionnement d’un organe :

les antidiarrhéiques ralentissent le transit intestinal trop rapide ;

les antiarythmiques régularisent un rythme cardiaque irrégulier.



Les médicaments exerçant une action spécifique, curative ou préventive, contre une

pathologie précise :

la chimiothérapie contre le cancer ;

les antibiotiques et les vaccins contre les infections microbiennes.

Les médicaments agissant sur le système nerveux sont des relaxants musculaires :

les anesthésiques agissent sur la motricité, la perception et la sensibilité ;

les anticonvulsants stabilisent l’action des nerfs ;

les analeptiques stimulent les centres nerveux, la respiration et la pression artérielle ;

les psycholeptiques diminuent les fonctions cérébrales (sédatifs, hypnotiques,

neuroleptiques) ;

les psychotoniques stimulent toutes les fonctions ;

les antidépresseurs stimulent l’humeur.

Les médicaments agissant sur le système cardio-vasculaire :

les cardiotoniques ;

les antihypertenseurs ;

les antiarythmiques ;

les diurétiques ;

les vasodilatateurs ;

les vasoconstricteurs.

Les médicaments agissant sur le système respiratoire :

les bronchodilatateurs ;

les expectorants ;

les tussisédatifs (contre la toux).

Les médicaments agissant sur le système digestif :

les laxatifs ;

les spasmolytiques ;

les émétiques (vomitifs) ;

les cholérétiques (voies biliaires) ;

les antiacides (ulcères).



Les médicaments contre l’allergie :

Les antihistaminiques ;

Les corticoïdes.

Les médicaments agissant sur le sang :

Les hématopoïétiques ;

Les anticoagulants ;

Les hémostatiques.

Les médicaments actifs contre les organismes pathogènes :

Les sulfamides ;

Les antibiotiques ;

Les antituberculeux ;

Les antisyphilitiques ;

Les antimycosiques ;

Les antiviraux ;

Les antiseptiques et les désinfectants.

Les vaccins et les sérums :

Les cytostatiques utilisés en cancérologie, ils diminuent le développement des

cellules ;

ORL : souvent vaccin ou gouttes nasales ou auriculaires ;

Ophtalmologie : les collyres (gouttes) ;

Dermatologie : pour combattre les infections de la peau, le prurit (démangeaison), on

utilise des pommades, des lotions et des médicaments par voie entérale ou

parentérale ;

Les hormones sont utilisées pour les dysfonctionnements comme le diabète,

l’hypothyroïdie mais aussi en gynécologie comme les contraceptifs (hormones) ;

Les anti-inflammatoires pour les rhumatismes, les tendinites et toute autre

inflammation. NE PAS CONFONDRE AVEC INFECTION.

Le placebo : médicament sans activité pharmacologique (faux).



Introduction des médicaments dans l’organisme

La voie d’administration est un critère important. L’objectif étant de faire parvenir à l’organe

malade la dose efficace de médicaments avec le minimum d’effets indésirables, le choix de

la voie dépend de l’organe à traiter, des propriétés pharmacologiques du médicament et

de l’état du patient.

Les voies d’administration générales qui sont soit buccales ou per os sont : les

comprimés, les gélules, sirops, gouttes, ampoules buvables ;

Parentérales : ampoules injectables sous-cutanées, intramusculaires, intraveineuses ;

Par voie rectale : suppositoires, lavement.

Par voie percutanée : pommade.

Relation entre le médecin et le patient

Aujourd’hui, la médecine a pris un essor monumental, beaucoup de traitements sont en

évolution constante et permettent au patient de vivre plus longtemps malgré une maladie

parfois très importante.

Le médecin généraliste est devenu en quelque sorte le médecin de tous les jours et le relais

avec les spécialistes. Il soignera les maladies bénignes et les bobos courants, mais il vous

orientera aussi vers les médecins spécialisés pour chaque maladie. Il vous prescrira aussi tous

les examens nécessaires pour dévoiler la maladie qui se cache sous vos maux.

Anamnèse

ANA = nouveau et MNESE = mémoire

Pourquoi ce terme ?

Lorsque vous vous présentez pour la première fois chez un médecin, celui-ci va constituer un

dossier qui comporte tous vos antécédents (maladies, interventions chirurgicales,

antécédents familiaux …), qui lui permettra de comprendre comment vous fonctionnez.

Après avoir parcouru vos antécédents, la liste des médicaments que vous prenez, il

procèdera à votre examen. Il pourra dès lors s’orienter vers un diagnostic et le traitement

qu’il devra vous donner.



L’examen du malade

Celui-ci se déroule en 4 étapes :

L’inspection : consiste à examiner la morphologie du malade, l’aspect de sa peau et

les signes évocateurs de la maladie ;

L’auscultation : (auscultare = écouter) les bruits qui se passent à l’intérieur de

l’organisme. Celle-ci se fait avec un stéthoscope ;

La percussion : consiste à frapper d’un doigt l’autre main appliquée sur la partie du

corps et ainsi mesurer la grandeur des organes. Cette pratique est de moins en moins

utilisée et a laissé sa place à la radiographie.

La palpation : le dos de la main, sensible aux différences de température, permet de

mettre en évidence les zones inflammatoires. Les ganglions seront palpés à partir du

bout des doigts. Elle permet de délimiter les contours de l’organe palpé et de trouver

une éventuelle douleur. La recherche de la douleur à un endroit précis facilite le

diagnostic.

L’imagerie médicale

La radiographie

La radiologie doit son origine à la découverte du rayon X par un physicien allemand en

1895. Elle a rapidement évolué grâce à de nombreuses découvertes fondamentales Les

rayons X sont des ondes électromagnétiques courtes. Lorsqu’elles traversent un corps solide

puis se projettent sur une pellicule photographique, Elles créent une image. Les structures



denses (os) apparaissent en blanc, tandis que les tissus mous (muscles) donnent différentes

nuances de gris.

Pour visualiser les structures creuses ou contenant du liquide, on y introduit un produit

opacifiant. Pour le tube digestif, une préparation à base de sulfate de baryum est avalée ou

introduite dans le rectum à travers une canule (lavement baryté).

Le scanner ou tomodensitométrie

Le scanner utilise un tube à rayons X qui tourne autour du patient pendant qu’un ordinateur

enregistre les variations des rayons absorbés par les tissus de différentes densités. Ces

informations permettent de reconstruire des coupes ou des tranches de la région examinée.

Le scanner est particulièrement utile pour étudier les hémorragies et les traumatismes ou

découvrir la cause d’un gonflement anormal.



L’échographie

L’échographie est un examen qui n’utilise pas de radiations, des ondes sonores d’une très

haute fréquence sont émises par un traducteur que l’on passe sur la région à examiner. Les

ondes se réfléchissent selon la densité des tissus qu’elles traversent. Leur écho est capté par

l’appareil puis analysé par un ordinateur qui les transcrit sous forme d’image. L’échographie

est souvent utilisée pour mesurer le fœtus pendant la grossesse.

L’IRM ou imagerie par résonance magnétique

Pour pratiquer cet examen, le patient est allongé à l’intérieur d’un électroaimant et soumis à

un champ magnétique intense ainsi qu’à des ondes radio. Les atomes d’hydrogène de ses

tissus émettent des signaux qui sont analysés par un ordinateur.



L’IRM est souvent pratiquée pour une exploration plus précise du cerveau (hémorragies), de

la moelle épinière (sclérose en plaques) et est particulièrement utile pour l’étude des tissus

mous (tendons, ligaments, muscles).

Actuellement, au vu de l’évolution de la médecine, beaucoup d’autres examens sont

pratiqués à partir de ces quatre appareils.

J’en citerai quelques-uns, mais il est inutile et d’en donner le détail, il suffit juste de savoir à

quoi ils servent :

La mammographie : radiographie des seins.

L’arthrographie : permet de diagnostiquer les articulations (genou, épaule, hanche…)

en y injectant un produit de contraste. Cet examen est souvent accompagné d’un

scanner.

L’angiographie : permet de visualiser les vaisseaux pour y rechercher une anomalie

comme, un rétrécissement des artères, une thrombose, etc. Un cathéter est introduit

dans l’artère (pli du coude, pli de l’aine) et guidé par le médecin vers l’artère à

explorer sous contrôle radiographique. Un produit est injecté par le cathéter pour

visualiser les vaisseaux.

La colonoscopie : un examen dont le but est l’exploration de tout ou partie de la

muqueuse (tissu de recouvrement de l’intérieur) du colon, et dans certains cas, de la

dernière anse (dernière partie) de l'intestin grêle. La coloscopie permet également de

rechercher l’origine d’un problème digestif, comme une diarrhée, un saignement, des

douleurs abdominales, et de diagnostiquer un polype ou un cancer du colon.

Cet examen nécessite une hospitalisation d’une journée ou d’une demi-journée. La

coloscopie se pratique sans anesthésie, ou avec une anesthésie générale légère.

Pet scanner : un examen de type « scanner » avec des caméras qui détectent dans le

corps des sites de fixation d’un traceur radioactif injecté par IV. Le traceur contient du

sucre qui va se fixer au niveau des cellules tumorales ou inflammatoires. Cet examen

est complémentaire d’un scanner, des radios ou IRM mais ne les remplace pas. Il

permet de voir des tumeurs passées inaperçues au cours d’autres examens et de

suivre l’évolution d’un cancer.



Les examens électriques.

L’électrocardiogramme ou ECG

L’enregistrement se fait sur un support papier standard de l'activité électrique du cœur sur un

plan frontal (par les dérivations des membres) et sur un plan horizontal (par les dérivations

précordiales). L’électricité qui parcourt le cœur entraîne la contraction des oreillettes puis

des ventricules.

L’électroencéphalogramme ou EEG

L'électro-encéphalogramme ou EEG est un tracé qui représente l'activité cérébrale avec

une grande précision, milliseconde par milliseconde. Le dispositif qui permet d’obtenir ce

tracé a été inventé en 1929 par un médecin allemand. Il permet notamment de poser un

diagnostic d’épilepsie.



L’électromyogramme ou EMG

L'électrodiagnostic permet d'évaluer les symptômes musculaires résultant d'une lésion ou

d'une pathologie nerveuse ou musculaire. Parmi les symptômes, on peut citer les douleurs

musculaires, la faiblesse et l'engourdissement.

Les dosages sanguins

Le sang donne de multiples informations sur l’état des organes car il véhicule les productions

et les déchets du corps entier. Il est souvent recommandé de faire des prises de sang

(prélever du sang pour l’analyser) lorsque l’on recherche certains malaises qui ne se

définissent pas comme une douleur bien précise.



La numération sanguine

La formule sanguine complète consiste à mesurer et observer la qualité des différents

éléments cellulaires du sang : les globules blancs (ou leucocytes), les globules rouges (ou

érythrocytes) et les plaquettes sanguines (thrombocytes). Ce test nous indique le nombre

des éléments figurés que l’on retrouve dans un litre de sang.

Les hématies

Également appelées globules rouges, elles transportent l'oxygène dans le sang.

L’hémoglobine : la concentration d’hémoglobine nous indique la quantité totale en

grammes d’hémoglobine dans un litre de sang dans le sang périphérique. Chaque globule

rouge contient des molécules d’hémoglobine (Hb) qui permettent le transport de l’O2 et du

CO2. Utile pour dépister et mesurer la gravité de l’anémie.

Le taux d'hémoglobine mesure la concentration d'hémoglobine, le pigment rouge qui fixe

l'oxygène, dans les hématies. L'anémie est une baisse du taux d'hémoglobine



accompagnée d'une baisse du nombre d'hématies. L’augmentation porte le nom de

polyglobulie.

L'hématocrite est le pourcentage du volume sanguin qui est occupé par les hématies. Il

diminue lors d'anémie et augmente lors de déshydratation.

Le VGM est le volume moyen d'une hématie. Il se modifie lors de certaines maladies, en

particulier celles de la moelle osseuse, mais aussi lors de carence en vitamines ou lors d'une

consommation excessive d'alcool.

La CCMH est la concentration moyenne d'une hématie en hémoglobine.

La TCMH est la quantité moyenne d'hémoglobine dans une hématie.

Les leucocytes

Également appelés globules blancs, ils font partie des cellules de l'immunité. En général, leur

augmentation révèle une infection. L'augmentation massive d'un seul type de leucocytes est

parfois le signe d'une mononucléose ou d'une leucémie. On parle aussi d’éosinophilie lors de

l’augmentation des éosinophiles provoquée par une parasitose.

Les plaquettes

Surnommées thrombocytes, elles interviennent dans le processus de la coagulation. Utiles

pour mesurer l’effet de la chimiothérapie, dépister un cancer du sang ou une hémorragie

récente.



Les lipides

Les lipides sont des corps gras, c'est-à-dire des molécules hydrophobes ou amphiphatiques

(une partie hydrophobe et une partie hydrophile). Les lipides sont caractérisés par leur

insolubilité dans l'eau et, au contraire, par leur solubilité dans les solvants organiques non

polaires. En voici certaines variétés:

- les acides gras (dont les oméga-3);

- les acylglycérols (ou glycérides, dont les triglycérides) ;

- les stérols (dont le cholestérol) ;

- les saccharolipides (ou glycolipides).

Les cires et les huiles végétales sont constituées de lipides. Dans l'alimentation, ce sont les

lipides qui apportent le plus de calories (9,3 kilocalories par gramme). Les lipides exercent

une grande variété de fonctions biologiques, parmi lesquelles :

- la production d'énergie par β-oxydation principalement ;

- la transmission de messages hormonaux (œstrogène, testostérone...).

L’électrophorèse des protéines

L'électrophorèse est une méthode de dosage qui utilise un champ électrique aux deux

extrémités d'un support pour attirer les molécules. Elles migrent à une vitesse différente selon

leur forme et leur charge électrique.

Elle sépare l'albumine, les immunoglobulines et les diverses protéines du sang.

Elle permet de faire le bilan des graisses. Elle peut aussi doser les divers types d'hémoglobine.

L’urée

L'urée est un déchet azoté qui provient de la dégradation des protéines par le foie. Filtrée

par les reins, l'urée est ensuite éliminée dans les urines. Le dosage de l’urée permet d’obtenir

des indices sur le fonctionnement du foie et des reins.

L’acide urique

L'acide urique est un acide provenant de la dégradation de certains éléments dans

l'organisme (le catabolisme). L'accumulation d'acide urique dans les tissus provoque des

crises de goutte.



L'acide urique est stocké par le corps pour deux raisons principales :

- Lorsque l’acide urique est produit en excès par le corps, à cause d'une « mauvaise

alimentation » ;

- Lorsqu’on ne boit pas assez et que l'évacuation de l'acide urique dans les urines

n'est donc pas suffisante.

Les ponctions et les prélèvements

La microbiologie est l’étude des microbes qui sont responsables des infections. Parmi ces

microbes, on retrouve :

Des bactéries ;

Des virus ;

Des parasites ;

Des champignons.

Pour analyser ces microbes, des examens sont pratiqués selon la catégorie.

La bactériologie étudie les bactéries et les virus. Pour les étudier, on utilisera un microscope

qui permettra de déterminer la forme de la bactérie et la famille à laquelle elle appartient.

La mycologie étudie les champignons.



La parasitologie comprend l’étude des mycoses, des vers, des acariens (gale) et des

insectes tels que moustiques qui donnent le paludisme.

La cytologie est l’étude des cellules. Elle a une importance fondamentale pour l’étude des

cancers (transformation des cellules).

Autres examens

La biopsie : acte médical qui consiste à prélever un petit morceau d’organe ou d’une partie

du corps afin d’obtenir des informations exactes sur la nature des cellules prélevées.

La ponction lombaire : examen réalisé pour recueillir et analyser le liquide céphalo-rachidien

qui est sécrété dans les ventricules cérébraux et qui entoure le cerveau et la moelle épinière.

Le liquide peut être infecté en cas de méningite, ou présenter des signes d'inflammation non

présents dans le sang (sclérose en plaques, certaines polynévrites) ou contenir des protéines

anormales dues à la destruction du tissu nerveux (maladies neuro-dégénératives). Elle

consiste à prélever de la moelle épinière à l’aide d’une grande aiguille.

Le diagnostic

Le diagnostic est l’art d’identifier une maladie d’après ses symptômes et ses signes. Après

l’anamnèse, l’examen et les examens complémentaires du patient, le médecin est en

mesure de poser un diagnostic sur l’état de son patient.



Le traitement

Lorsque le diagnostic est posé, il aboutit souvent à un traitement. Ce traitement peut se

dérouler de plusieurs façons, selon l’importance de la maladie.

Le traitement préventif est très important au niveau médical. On parlera de prophylaxie

qui signifie « prévention de l’apparition des maladies et de leur transmission ». De

nombreuses maladies sont devenues rares grâce à ce mode de prévention comme les

vaccinations et l’antisepsie.

Le traitement peut être : médical, chirurgical, homéopathique, physio-thérapeutique, etc.

Médical : médicaments, piqûres, sirops, aérosols … ;

Chirurgical : intervention physique par incision ou suture ;

Homéopathique : méthode thérapeutique qui vise à soigner le patient en lui administrant des

remèdes entièrement naturels. Cette méthode est extrêmement douce pour l’organisme et

permet de traiter de nombreux maux, notamment préventivement ;

Physio-thérapeutique : la physiothérapie est une discipline de la santé visant la prévention,

l'identification et la correction de problématiques touchant les systèmes neuro-sensori-

moteurs. Elle vise le maintien et le rétablissement fonctionnel optimal en considérant la

réalisation des habitudes de vie essentiels à l'intégration sociale, notamment les

déplacements et certains aspects de la condition corporelle. Elle peut être pratiquée par la

kinésithérapie (rééducation par les mouvements), l’ergothérapie (rééducation par un travail

approprié comme des ateliers), la radiothérapie (il s’agit d’exposer les cellules cancéreuses

à une ionisation, c’est-à-dire une émission de radiations qui va altérer la composition de

l’information génétique des cellules cancéreuses), la thermothérapie (chaud) et la

cryothérapie (froid) ;

L’orthopédie : traitement médical et chirurgical des problèmes osseux, désarticulations, des

tendons, des ligaments, des capsules, des muscles et des os (y compris des vertèbres) ;

L’orthodontie : concerne les anomalies dentaires ;

La thalassothérapie : traitement par les eaux de mer et les dérivés.



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Module Gratuit Secrétariat médical · 4.3.5 Définition de la pression artérielle 4.4. Le système digestif 4.4.1 Composition de l’appareil digestif 4.4.2 Rôle de l’appareil