Accidents domestiques : soyez vigilant ! Comment anticiper les risques au quotidien ?Comment adapter votre habitat pour les éviter ?Quelles sont les aides possibles ?

dossier p. 12, 13, 14

santé

service

retraite

temps libre

Arrêts de travail : c’est

mon médecin qui décide

Le compte ameli

à l’ère du mobile

Mémoire vive 2012 :

l’Aveyron à l’honneur

Le chocolat :

tout un univers à découvrir

p. 4

p. 11

p. 6

p. 15

N° 152

EDITION

Votre départementEn Tarn-et-Garonne, parcours de soins coordonné,

participation forfaitaire… la CPAM fait le point.

TARN-ET-GARONNEISSN 1166-7605 - CCPAP 0913 M 06612

Trimestriel 45e année - décembre 2012

M MDLa liberté,

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Depuis 65 ans, la Fondation pour la Recherche Médicale finance la recherche médicale dans tous les domaines:cancers, maladie d’Alzheimer, de Parkinson, maladies cardiovasculaires, des os, les leucémies… Depuis sa création,

elle a participé à toutes les grandes découvertes médicales.Chaque année, elle finance en moyenne plus de 750 recherches.La Fondation agit exclusivement grâce à la générosité des donateurs, par les dons et les legs qu’elle reçoit.

Reconnue d’utilité publique, elle est habilitée à recevoir des legs et des donations totale-ment exonérés des droits de succession.

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3 » sommaire Revue de la Sécurité sociale Midi-Pyrénées » décembre 2012

temps libre15

Le chocolat : entre traditions et modernitéIl a d’abord conquis l’Europe de la noblesse avant de se démocratiser, au point de devenir incontournable dans de nombreuses occasions et même d’être élevé au rang d’œuvre d’art.

dossier12

Les accidents domestiquesGros plan sur les bons réflexes à adopter pour que la maison et ses abords immédiats soient des lieux sûrs.

service10

Votre retraite en ligne. Pour mieux comprendre votre retraite, tout savoir sur vos droits et démarches, rendez-vous sur www.lassuranceretraite.fr

votre département8

Retrouvez toutes les informations pratiques.

retraite6

Mémoire Vive : la Carsat Midi-Pyrénées récompense, pour la 5e année consécutive, quatre associations pour un projet culturel, porteur de lien social.

santé4

L’Assurance Maladie tire la sonnette d’alarme sur l’augmentation continue des arrêts de travail. Elle informe assurés, médecins et employeurs.

» Les 8 éditions de ce numéro sont :

» sur www.revuedelasecuritesociale.fr » en cassette audio à la Bibliothèque sonore, Tél. : 05 61 47 34 94.

Revue de la sécurité sociale Midi-Pyrénées - Publication trimestrielle. 2 rue Georges Vivent - 31 065 Toulouse Cedex 9 – Tél. 05 62 14 29 20. Directeur de la publication : Francis De Block. Coordination rédactionnelle : Marie-Thérèse Serin. Rédactrice : Agnès Lacroix. Photographes : Alain Sarramea, Monique Zinet. Correspondants CPAM : Céline Galy (09), Audrey Chauchard (12), Nathalie Faye (31), Brigitte Ferris (32), Philippe Rigal (46), Marie-Claude Belin (65), Clémence Achilli (81), Pascale Dupouyo (82). Conseil technique : Dr J.F. Hurstel, Direction régionale du service médical de l’Assurance Maladie Midi-Pyrénées. Crédits photos couverture et page 3 : Thinkstock, Julie Bourges. Mise en page : Ogham, 31 320 Castanet-Tolosan - Tél. 05 62 71 35 35. Régie publicitaire : Mistral Média, 365 rue de Vaugirard, 75 015 Paris - Tél. 01 40 02 99 00 - Directeur Luc Lehéricy. Le centre régional d’information n’est pas responsable des publicités fi gurant dans ce numéro. Impression : Fabrègue Imprimeur SA, 87 500 Saint Yrieix-La-Perche - Routage : IMD, 31 770 Colomiers - Tirage : 560 000 exemplaires. Contact : le Directeur de la publication.Reproduction interdite sans l’accord de la direction. Publication du Centre régional d’information des Caisses primaires d’Assurance Maladie de l’Ariège, de l’Aveyron, de la Haute-Garonne, du Gers, du Lot, des Hautes-Pyrénées, du Tarn, de Tarn-et-Garonne et de la Caisse d’assurance retraite et de la santé au travail Midi-Pyrénées. La Revue de la Sécurité sociale Midi-Pyrénées a pour but d’informer les assurés sociaux sur l’Assurance Maladie et la retraite. Elle ne peut constituer une source documentaire précise en matière de législation. Seuls les techniciens assurant l’accueil physique et téléphonique sont compétents pour répondre aux demandes individuelles, au vu des textes en vigueur et des particularités de chaque dossier. Tout destinataire de cette publication peut, à tout moment, accéder aux informations utilisées pour son envoi à domicile et s’opposer à leur utilisation. De fait, il renonce à recevoir la Revue.

» Accidents de la vie courante : prenons les devants

L’actualité met régulièrement à la « une » ces drames qui touchent les familles. Les études épidémiologiques montrent que tout le monde est concerné quel que soit l’âge, le sexe ou la situation socioprofessionnelle, même si les enfants et les seniors en sont les premières victimes.

Conséquence de gestes de la vie quotidienne, les accidents de la vie courante sont souvent très graves voire mortels alors qu’ils pourraient être évités en développant la prévention. Si le respect des textes sur la sécurité des produits de consommation par les professionnels permet d’écarter certains risques, c’est la modification des comportements individuels et la mise en place de solutions techniques qui sont les moyens les plus efficaces pour limiter ces accidents. Retrouvez, dans le dossier « Les accidents domestiques ne sont pas une fatalité », conseils et astuces pour sécuriser votre domicile et éviter un passage aux urgences ou un appel au 18.

La rédaction vous souhaite une bonne et heureuse année 2013, sans accident bien évidemment. Je m’associe à ces vœux.

Francis De Block,Directeur de publication

Édito

Les arrêts de travail : droits et devoirsDevant l’augmentation des arrêts de travail en Midi-Pyrénées, l’Assurance Maladie lance une campagne d’information des assurés, médecins et employeurs afin de limiter les arrêts injustifiés et de rappeler les responsabilités de chacun.

Anne Laurens, directeur de la Caisse primaire d’Assurance Maladie de l’Aveyron

» Comment s’opère le contrôle des assurés ?Les contrôles concernent le bien-fondé médical de tous les arrêts, avec une attention particulière portée aux arrêts multiples de courte durée. En cas d’arrêt de plus de 45 jours, l’assuré est systématiquement contrôlé. Le médecin conseil examine sa situation en le convoquant ou en contactant son médecin traitant. Les contrôles portent également sur le respect des heures de sortie. Un agent de la CPAM peut se présenter en dehors des heures de sortie autorisées, au domicile d’un assuré en arrêt. En cas de refus du Service médical d’autoriser le patient à quitter son domicile pour un autre département, le contrôle de la présence de l’assuré est systématique.

» Vous pouvez mettre les médecins « sous accord préalable ». De quoi s’agit-il ?

Les médecins qui prescrivent beaucoup d’arrêts de travail font l’objet de contrôles approfondis. La caisse d’Assurance Maladie vérifie systématiquement la justification médicale de leurs arrêts maladie. C’est ce qu’on appelle la « mise sous accord préalable ».

» Quels sont les plans d’actions à l’égard des employeurs ?Les plans d’action ont essentiellement porté sur la prévention des troubles musculo- squelettiques, des risques psychosociaux et l’autodiagnostic de l’absentéisme par l’entreprise.

Questions à…3

L e nombre de jours d’arrêts de travail s’est accru de 3,1 % entre 2010 et 2011, une hausse

supérieure à la moyenne constatée en France.

C’est le médecin qui décideL’arrêt de travail est une incapacité totale de travailler qui justifie de rester à son domicile pour se soigner. Le médecin traitant détermine si l’état de santé justifie un arrêt de travail. Il tient compte de la pathologie du patient et du type d’emploi qu’il occupe. Pour un emploi sédentaire, la durée de l’arrêt ne sera pas la même que pour un travail physique lourd. De même, le médecin est seul à décider d’une éventuelle prolongation de l’arrêt et de sa durée. Il peut prescrire égale-ment une reprise à temps partiel pour motif thérapeutique (avec toutefois l’accord de l’Assurance Maladie et de l’employeur).

Des règles à respecterL’Assurance Maladie verse des indemnités journalières aux assurés. En contrepartie, ils doivent observer quelques règles : envoi de l’arrêt de travail dans les 48 heures, interdic-tion de travailler durant cette période, présence au domicile de 9h à 11h

et de 14h à 16 h. Pendant l’arrêt de travail, la caisse d’Assurance Maladie peut effectuer des contrôles au domicile et convoquer les assurés auprès du service médical. Ils doivent se soumettre à ces contrôles sous peine de voir leurs indemnités journalières supprimées ou réduites.

Accompagner et sensibiliserLes délégués de l’Assurance Maladie rencontrent régulièrement les méde-cins pour les sensibiliser à cette évolution des prescriptions. De plus, les assurés ayant bénéficié dans l’année d’un certain nombre d’arrêts de travail de courte durée sont informés qu’ils peuvent être contrôlés par le Service médical. L’Assurance

+ 4 % » c’est l’augmentation des montants versés au titre des arrêts de

travail entre 2010 et 2011 en Midi-Pyrénées

Le chiffre»

Maladie travaille aussi en direction des entreprises qui présentent un pourcentage élevé d’arrêt de travail.

4 » santé

Prendre un antibiotique ? Oui, mais quand il le faut !La France détient le record européen de consommation d’antibiotiques. Pour beaucoup de personnes c’est « le » médicament miracle qui soigne tout et tout de suite. Cela n’est pas toujours vrai et mal utilisés les antibiotiques sont moins efficaces.

L es antibiotiques ne soignent pas tout. Tout dépend de la nature de l’infection. Si les

symptômes d’une infection bacté-rienne sont souvent identiques à ceux d’une infection virale, le remède ne sera pas le même.

Virus ou bactérie ? Faisons la différenceBien souvent les virus et les bacté-ries sont regroupés sous le terme de microbes. En fait ils n’ont rien en commun. Les virus sont des parasites qui détruisent nos cellules (exemple pour la grippe). Les bacté-ries sont des êtres vivants à part entière (exemple pour la pneumonie). La grande différence entre virus et bactéries réside dans le traitement. Les virus sont insensibles aux anti-biotiques. La seule arme contre eux reste la vaccination. Les antibiotiques sont efficaces uniquement contre les bactéries. Ils empêchent leur multi-plication ou les détruisent sans pour autant être toxiques pour l’homme.

» Rente d’ayant droit : du nouveau

Depuis le 1er janvier, le partenaire pacsé ou le concubin d’un assuré décédé des suites d’un accident du travail ou d’une maladie professionnelle bénéficie des mêmes droits qu’un conjoint survivant : attribution de la rente d’ayant droit, majoration de la rente dès 55 ans, ou en cas de faute inexcusable de l’employeur, réversibilité de la rente viagère, etc.

Mais, en cas de rupture du Pacs, la rente n’est attribuée que si le partenaire pacsé bénéficiait d’une aide financière de la victime décédé. Cette mesure ne s’applique pas au concubin.

Enfin, comme le conjoint, le partenaire pacsé ou le concubin survivant perd le bénéfice de la rente en cas de mariage, pacs ou concubinage, sauf s’il a des enfants issus de son union avec la victime et titulaires d’une rente d’orphelin.

Pour tout renseignement, rendez-vous sur le site www.ameli.fr ou téléphonez au 36 46 (coût d’un appel depuis un poste fixe).

» Grippe : il est encore temps de se faire vacciner

La grippe est une maladie virale très contagieuse qui peut entraîner des graves complications chez les personnes fragiles. Chaque année, des personnes, pour la plupart non vaccinées, sont admises en réanimation à cause de complications respiratoires. La vaccination reste le moyen le plus efficace pour se protéger et protéger votre entourage. Votre prise en charge est valable jusqu’au 31 janvier 2013.

En bref»

La résistance bactérienne : un enjeu de santé publiqueUtilisés à tort dans les maladies d’origine virale, les antibiotiques perdent de leur capacité à soigner certaines maladies bactériennes. L’utilisation ciblée des antibiotiques est donc indispensable. Si vous avez une angine, seul le médecin pourra grâce au test de diagnostic rapide (TDR) identifier sans douleur si des antibiotiques sont nécessaires ou non. Le TDR est rapide, simple et fiable. Il est important car une angine est virale dans 75 à 90 % des cas. La résistance des bactéries aux anti-biotiques est principalement due aux prescriptions inadaptées ou abusives de ces médicaments. Selon l’Orga-nisation mondiale de la santé (OMS) certains antibiotiques actuellement disponibles pourraient ne plus être efficaces d’ici quelques années d’où l’importance de leur bonne utilisation.

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5 règles pour préserver l’efficacité des antibiotiques :

» respecter la dose et la durée du traitement

» ne pas arrêter le traitement avant la date, même si l’état s’améliore

» ne pas donner son traitement à quelqu’un d’autre

» ne pas réutiliser un antibiotique plus tard

» en cas de doute ou d’effets indésirables demander conseil à son médecin traitant.

Bon à savoir»

5Revue de la Sécurité sociale Midi-Pyrénées » décembre 2012

Mémoire Vive : des valeurs de partageLe prix Mémoire Vive récompense des associations ayant réalisé une action dans le domaine de la culture et de l’inter-génération par ou pour les seniors. Ce prix encourage les initiatives locales sous toutes ses formes.

Le 19 octobre dernier à la Carsat Midi-Pyrénées, Laurence Darrigrand du musée des

Abattoirs a remis au nom de son directeur, Olivier Michelon président du jury, à l’association Sépia de Rodez, le premier prix « Mémoire vive 2012 » d’une valeur de 1 500 € ainsi que le trophée réalisé en pous-sière de marbre par Hélène Bruneau, une artiste Toulousaine. C’est un projet réalisé en partenariat avec France-Alzheimer-Aveyron.

Le bonheur de jouer« Le projet consiste en la repré-sentation de la pièce de théâtre « Puzzles ». Cette pièce est le fruit d’ateliers d’art-thérapie. Elle est jouée par des malades d’Alzheimer, leurs aidants et des bénévoles », explique Florence Pègues, coordi-natrice de l’association. « À l’issu des ateliers, les malades et les thérapeutes ont eu envie de monter une pièce de théâtre. C’était un souhait général. L’objectif principal était que les malades soient acteurs. Grâce à cet atelier les couples dont

l’un des deux est malade ont pu partager autre chose. Il faut que le regard du public change sur cette maladie, il faut valoriser son image, lever les tabous qui existent. Le but essentiel reste la prévention contre l’isolement des malades » conclut Florence Pègues.

Des projets innovantsLe deuxième prix d’une valeur de 1 000 € a été remis à la MJC Ségala-Viaur de Rieupeyroux (12) pour la mise en place d’une radio temporaire faite pour et par les habitants de la communauté de communes. Toutes les générations y sont représentées.

Cette année, le jury a également souhaité soutenir deux associa-tions en leur remettant un « prix d’encouragement » d’un montant de 750 € : l’association DIAMS de Montberon (31) pour « Des mots et des couleurs », un projet intergéné-rationnel sur la mémoire et l’Ephad Étienne Rivié (12) qui a conçu un jardin thérapeutique pour des personnes âgées dépendantes.

» Paiement des retraitesPour les 4 prochains mois, les retraites seront mises en paiement les 9 janvier, 8 février, 8 mars et 9 avril.

» Le flashcode arrive à la Carsat

Vous allez découvrir sur nos supports de communications et nos courriers ce nouveau code. Les utilisateurs de téléphones portables qui bénéficient d’une connexion internet pourront photographier le flashcode et ainsi accéder directement à la page Web mobile de la Carsat Midi-Pyrénées.

Le flashcode, code barre intelligent !

» Services de l’Assurance Retraite : méfiez-vous des imitations !

La Carsat Midi-Pyrénées propose aux assurés des services gratuits. Si un cabinet privé vous contacte pour mettre à jour votre carrière ou vérifier vos périodes de travail moyennant argent, ne donnez pas suite et écrivez-nous : Carsat Midi-Pyrénées, 2 rue Georges Vivent, 31065 Toulouse Cedex 9.

» Soyez vigilantsLa Carsat Midi-Pyrénées rappelle que ses agents ne se déplacent jamais au domicile des assurés ou retraités sans les informer de cette visite quelques jours auparavant, par courrier ou par téléphone.

Ses agents sont tous porteurs d’une carte professionnelle. Demandez toujours à la voir avant d’inviter le visiteur à entrer.

Bon à savoir»

6 » retraite

Donner des informations exactes, c’est important pour votre future retraiteAu début de l’activité professionnelle, un compte individuel retraite est ouvert à votre nom. Vos salaires y sont reportés. La durée d’assurance pour le calcul de la retraite sera déterminée à partir de ce compte. Explications.

V otre compte individuel est identifié par votre numéro de sécurité sociale. Vous devez

le communiquer à vos différents employeurs tout au long de votre vie professionnelle et à chaque démarche auprès des organismes sociaux.

Soyez précis dans vos renseignements« Donner des éléments d’identifica-tions exacts est primordial » explique Catherine Brocard responsable de la gestion de l’information à la Carsat Midi-Pyrénées. « Les erreurs les plus courantes sont l’absence de

nom de naissance pour les femmes mariées, car nous travaillons avec le nom patronymique ou l’utilisation du numéro d’immatriculation du conjoint. Or ce numéro est personnel et unique. Le numéro provisoire qui commence par 7 ou 9 n’est pas valide, non plus. Alors attention à ces erreurs qui sont souvent rencon-trées », insiste-t-elle.

Restons en contact !« Si les éléments déclarés par l’em-ployeur, en début d’année, ne sont pas complets, nous procédons à une enquête auprès des assurés. Je les invite à nous répondre rapidement.

Il s’agit d’informations essentielles pour leur future retraite. Les rensei-gnements donnés à l’employeur sont dispatchés vers tous les organismes sociaux d’où la nécessité d’avoir des informations sûres. De plus, il est bon de rappeler aux assurés que si leur enfant fait un job d’été, il doit être déclaré avec son propre numéro d’immatriculation. C’est important pour sa future retraite », termine Catherine Brocard.

» Pour en savoir pluswww.lassuranceretraite.fr

7Revue de la Sécurité sociale Midi-Pyrénées » décembre 2012

8

82

» Tarn & Garonne

94 % » des assurés du

département ont choisi un médecin traitant.

Le chiffre»

Remboursement des dépenses de soins : ce qu’il savoir !Le médecin traitant que vous avez choisi est votre interlocuteur privilégié. En le consultant en priorité, vous êtes mieux soigné et vous bénéficiez d’un meilleur remboursement. Certaines contributions restent toutefois à votre charge.

L e médecin traitant coor-donne vos soins en centralisant les informations, vous oriente

dans le parcours de soins coor-donnés et vous met, si besoin, en relation avec d’autres professionnels de santé. Il vous aide à prévenir les risques de santé en suivant vos vacci-nations, les examens de dépistage organisés (cancer du sein ou colo-rectal). Il peut vous aider à arrêter le tabac, vous donner des conseils personnalisés de nutrition. Vous éviterez ainsi consultations inutiles, examens répétés ou mélanges dangereux de médicaments.

De meilleurs remboursementsDans le cadre du parcours de soins coordonné, vous bénéficiez d’un taux de remboursement de 70 % du tarif conventionnel. Si vous êtes hors du parcours de soins, ce taux n’est que de 30 % du tarif conventionnel. Et ce quel que soit le médecin consulté : généraliste de secteur 1 ou de secteur 2, spécialiste conventionné ou à honoraires libres. Vous trou-verez tous les tarifs des profession-nels de santé du département sur www.ameli-direct.fr

Ce qui est à votre charge…Le ticket modérateur est la partie des dépenses de santé qui n’est pas remboursée par l’Assurance Maladie. Son taux varie selon les actes et médicaments, votre situation, et le respect ou non du parcours de soins. Votre complémentaire santé peut le prendre en charge en tout ou partie.Une participation forfaitaire de 1 euro s’applique sur les consultations ou actes réalisés par un médecin, sur les examens radiologiques et les analyses de biologie médicale. Vous êtes concerné si vous avez plus de 18 ans.Une franchise médicale est déduite des remboursements effectués par votre caisse d’Assurance Maladie sur les médicaments, les actes para-médicaux et les transports sanitaires. Elle est plafonnée à 50 euros par an et par personne, au total.

Des consultations en accès directVous pouvez consulter directement un gynécologue, un ophtalmologue,

un psychiatre ou un neuropsychiatre si vous avez entre 16 et 25 ans, un stomatologue. En dehors de ces situations, c’est votre médecin trai-tant qui vous oriente vers un médecin spécialiste.Pour changer de médecin traitant, vous devez simplement faire, auprès de votre caisse d’Assurance Maladie, une nouvelle déclaration de choix du médecin traitant conjointement avec le nouveau médecin choisi. Vous n’avez pas d’explications à donner.

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Si vous ne pouvez pas consulter votre médecin traitant : en cas d’urgence, de voyage, s’il est absent et remplacé par un autre médecin du même cabinet médical…, pensez à rappeler au médecin qui vous reçoit de bien préciser la situation sur la feuille de soins. Votre remboursement en dépend.

Bon à savoir»

9Revue de la Sécurité sociale Midi-Pyrénées » décembre 2012

» sophia accompagne les patients diabétiques

Dans le département, plus 8 000 personnes sont atteintes de diabète de type 1 et 2 et prises en charge à 100 %. En 2013, l’Assurance Maladie proposera sophia, un accompagnement personnalisé gratuit pour aider à mieux vivre avec le diabète. sophia, c’est un infirmier conseiller en santé expérimenté, qui, en relais du médecin traitant, est à l’écoute des malades par téléphone. Il peut les aider au quotidien à adapter leurs habitudes de vie : alimentation, activité physique, examens de suivi… sophia, c’est aussi l’envoi d’informations pour mieux connaître la maladie. Le journal « sophia et vous » permet de partager le vécu d’autres patients et l’expérience de professionnels de santé. Si vous êtes concerné, l’Assurance Maladie vous adressera, début 2013, un courrier vous invitant à renvoyer le bulletin d’inscription à l’aide d’une enveloppe T fournie.Vous restez libre de bénéficier de ce programme et de le quitter à tout moment.

» MémoireNègreplisse :Mme Delettre, 05 63 30 81 80

Caussade, Saint-Antonin, Montauban :Mme Mondolfo, 05 63 93 95 41

Beaumont de Lomagne, Verdun sur Garonne, Castelsarrasin :Mme Lavergne, 06 40 18 12 48

» Prévention des chutesMontauban, Labastide Saint-Pierre, Bressols, Montbeton, Mme Ajas, 06 30 54 38 70 etMme Boudet, 06 87 37 10 28

Quartier Gasseras (Montauban) :Mme Mieulet, 05 63 37 45 0206 84 14 31 75

Labastide du Temple, La Ville Dieu du Temple :Mme Bernard, 06 20 78 02 74

Castelsarrasin, Moissac, St Porquier :Mme François (APPS), 05 63 32 71 82

Les ateliers de votre caisse de retraite

»

Accord préalable pour les actes de masso-kinésithérapieLa prise en charge de certains actes et traitements médicaux nécessite d’obtenir l’accord préalable de l’Assurance Maladie. Explications.

C’est votre médecin ou le profes-sionnel de santé consulté qui vous informera de la nécessité d’effectuer ou non une demande d’accord préalable.

De nouvelles dispositionsPour certaines situations de réédu-cation, des référentiels déterminent le nombre de séances prises en charge par l’Assurance Maladie sans accord préalable.

En bref»

www.ameli.fr ou téléphonez au 36 46 (prix d’un appel local depuis un poste fixe).

En savoir plus»

argumentaire médical motivant cette nouvelle prescription.

Si vous n’avez pas reçu de réponse de la CPAM sous 15 jours, le nombre de séances indiqué est accordé. En cas de refus, les voies de recours pour contester la décision vous seront notifiées par courrier. Votre masseur kinésithérapeute sera également informé.

Situations de rééducation sous référentiel

Nombre de séances réalisables SANS accord préalable

Entorse externe de la cheville De 1 à 10 séances

Prothèse totale de hanche De 1 à 15 séances

Prothèse totale ou partielle de genou De 1 à 25 séances

Méniscectomie isolée par arthroscopie De 1 à 15 séances

Reconstruction du ligament croisé anté-rieur du genou

De 1 à 40 séances

Chirurgie de la rupture de la coiffe des rotateurs

De 1 à 50 séances

Lombalgie communeDe 1 à 15 séances pour une série d’actesDe 1 à 30 séances sur 12 mois

À noter que pour la libération du nerf médian du canal carpien, le référen-tiel prévoit une demande d’accord préalable dès la première séance.

Si votre situation médicale l’impose, il est possible, à titre dérogatoire, d’étendre le nombre de séances prises en charge par l’Assurance Maladie. Avant la fin du traitement, votre masseur kinésithérapeute fera un bilan. Après concertation avec votre médecin traitant et s’ils estiment nécessaire une prolon-gation des séances, le masseur kinésithérapeute fera une demande d’accord préalable auprès de l’Assu-rance Maladie accompagnée d’un

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» La retraite, c’est toujours sur rendez-vous

Les assurés sont accueillis sur rendez-vous, dans tout le réseau retraite. Vous pouvez prendre rendez-vous sur www.carsat-mp.fr ou par téléphone au 39 60 (coût d’un appel local depuis un poste fixe) du lundi au vendredi de 8 h à 17 h. Pour appeler depuis une box, un mobile ou depuis l’étranger, composer le 09 71 10 39 60.

» Un web entretien Tout internaute de Midi-Pyrénées peut avoir un rendez-vous, depuis son domicile, avec un conseiller retraite. Seules conditions : disposer d’une adresse e-mail valide, d’une ligne ADSL, d’une webcam, d’un casque et de hauts-parleurs. Le principe est simple : l’assuré fixe lui-même son rendez-vous via le site www.carsat-mp.fr, une adresse URL lui est communiquée par mail, quelques minutes avant l’entretien, pour se connecter. Une fois connecté, il n’a plus qu’à se laisser guider.

» Midi-Premium : un suivi personnalisé

De nombreux avantages sont offerts par l’agence en ligne Midi-Premium. Vous accédez à un espace personnel et sécurisé totalement gratuit. Vous pouvez y déposer des justificatifs en toute sécurité. Vous bénéficiez d’un suivi personnalisé par Cécile l’e-conseillère qui s’occupe de vous quelque soit votre âge. Midi-Premium c’est l’assurance d’avoir toujours quelqu’un à votre écoute. Pour vous inscrire : www.carsat-mp.fr

En bref»

Des questions sur votre retraite ? Ayez le réflexe www.lassuranceretraite.frVous vous interrogez sur votre carrière ? votre future retraite ? le paiement de votre pension ? www.lassuranceretraite.fr répond à vos questions et ses services en ligne fiables, neutres et gratuits vous facilitent la vie et vous évitent des déplacements.

La carrièreComment obtenir un relevé de carrière ?

Espace : SalariésVisualiser votre relevé de carrière*

Combien coûte un trimestre ? Est-ce que je peux racheter des trimestres ?

Espace : SalariésVos services en ligne : Chiffrer vos versements pour la retraiteouOnglet : DocumentationRubrique : Formulaires à télécharger (vous souhaitez compléter votre durée d’assurance)

Comment valide-t-on les trimestres d’apprentissage, de chômage, les jobs d’été… J’ai la reconnaissance de travailleur handicapé, quelles sont les conséquences sur ma retraite ?

Espace : SalariésOnglet : Vos droits au cas par casRubrique : Événements professionnels

Comment sera calculée ma retraite ?

Espace : SalariésOnglet : Montant de la retraite/De quoi dépend le montant de ma retraite ? Comprendre le calcul de la retraite

Le départ à la retraite

Quand est-ce que je peux partir à la retraite ?

Espace : SalariésVos services en ligne + de 54 ans : Calculer l’âge de départOuOnglet : comprendre la retraite/L’âge de départ à la retraite

Est-ce que je peux partir avant l’âge légal ?

Espace : SalariésVos services en ligne + de 54 ans : Déterminer votre droit à la retraite anticipée

À la retraite

Une fois à la retraite, est-ce que je peux reprendre une activité ?

Espace : RetraitésOnglet : Vos droits au cas par cas/Poursuite ou reprise d’une activité

Vous désirez obtenir un dossier ou vous avez un dossier en coursComment obtenir un dossier : retraite personnelle, pension de réversion, allocation de solidarité aux personnes âgées ?

Espace : Salariés ou RetraitésOnglet : DocumentationRubrique : Formulaires à télécharger

Où en est mon dossier ? (régularisation de carrière, retraite personnelle ou pension de réversion)

Espace : Salariés ou retraitésVos services en ligne + de 54 ans ou Retraités : Consulter le suivi de mon dossier*

Les services suivi de « * » nécessitent une inscription au préalable.Pour s’inscrire : dans l’espace « Salariés » ou « Retraités », cliquez sur « Je m’inscris » et laissez vous guider. Ensuite, vous recevrez par messagerie un code d’accès personnel vous permettant de vous connecter et d’accéder à certains services selon votre âge.

10 » service

Vous n’avez jamais flashé de QR code ?1. Téléchargez gratuitement une application, par exemple « Mobi-letag », « Scan », ou « I-nigma » ;2. Placez votre smartphone face au QR code, vous serez automati-quement dirigé vers votre compte mobile.

Le compte ameli dans votre poche

L e compte sur ameli.fr est devenu en quelques années le premier mode de contact entre

l’Assurance Maladie et ses assurés. Avec la création d’une offre mobile pour le Compte assuré, l’Assurance Maladie franchit une nouvelle étape.

Une évolution permanente Les comportements d’utilisation d’Internet évoluent et l’internaute devient nomade. 20 % des inter-nautes effectuent des recherches sur des questions de santé à partir de leur mobile.

« Mon compte Mobile » a pour objectif de permettre à l’assuré d’accéder à une version optimisée du compte et de consulter, avec son smartphone ses derniers rembourse-ments et informations personnelles à tout moment et où qu’il soit. Le site mobile Mon compte ameli préfigure les applications pour smartphones

Iphone et Android qui seront dispo-nibles en 2013.

Comment accéder à la version mobile du compte ?Découvrez le compte mobile depuis votre smartphone : » connectez-vous sur ameli.moncompte.mobi ; ou

» flashez le QR code ci-dessous à l’aide de votre smartphone après avoir téléchargé l’application adéquate.

» Comment ouvrir un compte ameli ?Allez sur la rubrique « J’ouvre mon compte » sur www.ameli.fr

Cliquez sur « Je demande mon code provisoire ».

Saisissez votre numéro de Sécurité sociale (13 caractères inscrits sur votre carte Vitale et vos relevés de remboursement) et laissez-vous guider.

Vous recevrez un code provisoire par courrier sous 8 à 10 jours.

Bon à savoir»

11Revue de la Sécurité sociale Midi-Pyrénées » décembre 2012

Les accidents domestiques ne sont pas une fatalitéLes accidents de la vie courante causent chaque année plus de 18 000 morts soit quatre fois plus que les accidents de la route. C’est considérable. Identifier les dangers et savoir comment les prévenir reste primordial.

Christophe Ghiani, commandant au Service Analyse et Couverture des Risques, Groupement PRÉVISION SDIS31

» Qu’entendez-vous par accidents domestiques ?Les accidents domestiques, ou accidents de la vie courante, sont strictement définis par l’INVS (Institut de Veille Sanitaire). Ce sont des « traumatismes non intentionnels qui ne sont ni des accidents de la circulation routière, ni des accidents du travail ».

» En matière d’incendie et d’explosions quelles sont les mesures préventives ?L’incendie domestique en France c’est 1 départ de feu toutes les 2 minutes. Des mesures préventives simples existent : une installation électrique saine et sans surcharge électrique, un chauffage régulièrement entretenu. Il est bon de ne pas stocker de combustible dans l’habitation surtout à proximité d’une source de chaleur. Dans la cuisine attention à tous les appareils électriques et notamment à ceux laissés branchés lorsqu’ils sont inutilisés, ne pas fumer dans un lit. Dans le jardin ne pas utiliser d’alcool ou d’essence pour allumer un barbecue. Pour limiter les dégâts d’un incendie, il convient de posséder un ou plusieurs extincteurs ainsi qu’un détecteur de fumée judicieusement positionnés et adaptés aux risques.

» Avez-vous noté une augmentation des accidents domestiques chez les seniors ces dernières années ?

Parmi les 18 000 décès dus chaque année aux accidents de la vie courante en France, près de 2 victimes sur 3 sont âgées de plus de 75 ans. En Haute-Garonne, nous sommes passés de 6 903 interventions à domicile dont 741 accidents en 2007 à 14 044 interventions à domicile dont 1 082 accidents en 2011.

Questions à…3

U n accident est vite arrivé… et a parfois des consé-quences tragiques. Les

seniors principales victimes, ne sont pas toujours conscients des risques qu’ils encourent dans leur logement. L’environnement familier en présente pourtant de multiples.

Connaître les risquesChaque année près d’une personne sur trois, âgée de plus de 65 ans, est victime d’une chute, le plus souvent à son domicile. Les raisons sont nombreuses : éclairage insuffisant, sol glissant, manque de points d’appui, problème de santé (ostéoporose, malaises, prise de médicaments). Le jardin, le garage, la cour sont aussi des lieux dangereux. « J’étais dans mon jardin au milieu des tomates quand j’ai trébuché sur des racines

qui dépassaient » explique Gaby 79 ans qui s’est cassée le col du fémur. « J’ai eu très peur ! ».

Autres problèmes : les intoxications (alimentaires, végétaux, produits d’entretien), les suffocations, les étouffements, les risques d’élec-trisation et d’électrocution, les noyades, les risques d’incendie et d’explosions. Même s’ils ne sont pas mortels, les accidents domestiques peuvent avoir des conséquences physiques (blessures, entorses, fractures du bassin, du col de fémur, etc.). Ils sont susceptibles d’entraîner une perte d’autonomie ou de qualité de vie particulièrement chez les plus âgés. Cependant ces accidents ne sont pas une fatalité. On peut anti-ciper, réduire les risques en adoptant les bons réflexes.©

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» Monoxyde de carbone : attention danger !

Le monoxyde de carbone est un gaz inodore et donc difficile à détecter. Il résulte d’une mauvaise combustion des appareils de chauffage ou de production d’eau chaude mal entretenus quel que soit le combustible : bois, gaz, charbon, fuel, pétrole lampant. C’est un gaz très toxique.

Il a été responsable de 5 195 intoxications et de 200 décès en France en 2010. L’exposition à une forte concentration de monoxyde de carbone est nocive mais la durée de cette exposition compte aussi. Les symptômes varient selon cette durée. Faible : légers maux de tête, nausées, vomissements, fatigue ; moyenne : violents maux de tête, somnolence, confusion, battements rapides du cœur. Enfin pour une forte exposition : inconscience, convulsions, défaillance cardiorespiratoire, décès.

Pour éviter les intoxications, faites vérifier chaque année vos installations par un professionnel, faites effectuer un ramonage mécanique de vos conduits et cheminées au moins une fois par an, aérer votre logement même en hiver et ne bouchez jamais les entrées d’air.

» Numéros à retenir en cas d’urgence

Pour tout accident domestique, intoxication, empoisonnement appelez :

» SAMU : 15

» POMPIERS : 18

» Appel d’urgence européen : 112

» Centre anti-poisons : CHU Toulouse : 05 61 77 74 47

Conservez cette liste à proximité de votre téléphone ou mieux encore affichez là.

Bon à savoir»

Savoir anticiper les accidentsIl suffit souvent d’adopter des comportements simples : dégagez systématiquement tous les lieux de passage, éliminez les obstacles (tapis, fils électriques, jouets d’ani-maux domestiques, plantes vertes, etc.), rangez tout ce qui est suscep-tible de provoquer le déséquilibre, évitez les sols glissants (descente de lit, paillasson, tapis), veillez au bon éclairage des pièces en particulier des escaliers, portez des chaussures bien ajustées à semelles antidé-rapantes, adaptez les lunettes de vue. Pensez à vérifier votre rappel antitétanique. Ne prenez pas de bain en cas de fatigue, et faites attention à la prise de vos médicaments.

« Les médicaments sont les princi-pales raisons des chutes chez les seniors. Elles sont dues à la propriété même du médicament » explique Jean-Louis Montastruc, Professeur de Pharmacologie Médicale à la Faculté de Médecine et au CHU de Toulouse. « Les sédatifs sont en première ligne et les troubles qui

en découlent sont une baisse de la pression sanguine artérielle ou des troubles visuels. La première façon de prévenir les accidents de ce type est de bien respecter l’ordonnance de son médecin. Ne pas omettre de lui dire tous les médicaments que l’on prend pour éviter une interaction médicamenteuse ».

Des ateliers de prévention des chutes permettent également aux seniors d’apprendre à se relever. Il convient de rajouter à ces mesures préven-tives, la surveillance de l’air ambiant (substances toxiques, gaz, etc.) et l’entretien des appareils de chauf-fage pour éviter une intoxication au monoxyde de carbone, lire « Bon à savoir ». Bien connaître son domicile c’est déjà mieux se protéger.

» Pour en savoir pluswww.inpes.frwww.prevention-accidents.fr/accidentswww.lassuranceretraite.fr/retraite/bienvivresaretraite

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13Revue de la Sécurité sociale Midi-Pyrénées » décembre 2012

Vivre chez soi en sécuritéUne des clés pour réduire les accidents domestiques, dont le plus fréquent est la chute, consiste à sécuriser le domicile. Il ne s’agit pas de tout transformer du jour au lendemain mais certaines améliorations toutes simples peuvent permettre à votre habitat de devenir un endroit plus sûr.

Pour 58%* des seniors, le danger est davantage à l’extérieur (accidents de la circulation, agressions

physiques…) qu’à l’intérieur du domicile (31%). L’information sur les risques d’accidents domestiques ne suffit pas à elle seule. Il faut parfois effectuer certains travaux d’aménagement.

La Carsat peut vous aider« J’ai sécurisé ma baignoire en mettant un tapis antidérapant et j’ai fait installer une barre d’appui sur le mur » témoigne Gaby 79 ans. « Grâce à ces installations je me sens en confiance lorsque je fais ma toilette ». L’aménagement de la salle de bain est souvent une priorité.

« Notre rôle de prévention et de conseil consiste à persuader les assurés de l’utilité d’aménager le logement avant que les difficultés liées au vieillissement n’apparaissent.

» Comment vous informer ?Vous souhaitez effectuer des travaux d’amélioration du domicile. Pour connaître les conditions à rempli, le barème des ressources et le montant des aides, allez sur www.carsat-mp.fr « adaptation ou amélioration du logement ». Vous y trouverez toutes informations utiles ainsi que les documents à télécharger.

Zoom»

Bien que conscient des risques, les séniors sont peu nombreux à aménager leur logement. Le rempla-cement, par exemple, de la baignoire par un bac à douche permet d’améliorer le confort et de renforcer l’accessibilité et par conséquent leur sécurité », explique Georges Camel, contrôleur « Action sociale » à la Carsat Midi-Pyrénées.

Il poursuit « La Carsat Midi-Pyrénées peut apporter une aide financière et technique. Cette aide est réservée aux personnes majoritairement retraitées du régime général, âgées d’au moins 55 ans, relevant des GIR 5 ou 6. Il s’agit de personnes fragilisées mais autonomes. La participation financière de la Carsat Midi-Pyrénées varie de 30 à 65 % du montant des travaux sous réserve de respecter les conditions fixées. Les travaux concernent uniquement la résidence principale du retraité », précise Georges Camel.

Améliorer votre sécurité Aménager son domicile pour le sécu-riser ne consiste pas uniquement à faire des travaux. La sécurité de la personne peut aussi passer par la téléassistance. « Nous préconisons l’installation de la téléassistance à domicile. C’est un service au quoti-dien qui permet à une personne fragile et isolée de donner l’alerte en cas de problème comme les chutes ou les malaises. Ce dispositif favorise le maintien à domicile des personnes âgées. Il est disponible 24h/24 et 7j/7. Le matériel est composé de deux éléments, le transmetteur et l’émet-teur. Le transmetteur est branché à la prise téléphonique et de courant. L’émetteur (l’alarme) se présente sous forme d’un bracelet ou d’un pendentif porté en permanence par la personne qui l’actionne en cas de problème. Relié à un PC de sécurité, les secours sont aussitôt prévenus. La Carsat peut financer une partie de la téléassistance dans le cadre d’un plan d’aide personnalisé », conclut Georges Camel.

* Etude Mondial Assistance/Notre temps –

octobre 2010

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14 » dossier

Vive le chocolat !Doux, intense, fondant, le chocolat est un élément primordial de l’édifice gourmand. Qu’il soit noir, blanc ou au lait, le chocolat s’éveille à nos papilles sous toutes ses formes. Consommé avec modération c’est un petit plaisir en chaque occasion.

E n France, manger du chocolat est une pratique sociale qui se retrouve dans

les moments les plus importants de la vie. Il peut être aussi un bienfait pour le corps.

Les originesLe chocolat s’est dégusté au tout début en boisson chaude, puis sous forme de tablette au 19e siècle. Produit à partir de la fève de l’arbre appelé cacaoyer, on en trouve différentes variétés dans le monde, notamment au Mexique, berceau du chocolat. Composé entre 35 % et 100 % de cacao et de beurre de cacao, le chocolat noir est le plus apprécié des Français. Depuis la fin du 20e siècle, le chocolat chaud « à l’ancienne » est à nouveau à la mode. De plus, une demande de retour aux sources, aux saveurs authentiques, voire un souci de traçabilité, peuvent expliquer l’apparition des crus de cacao comme des cépages pour le vin.

Chocolat et traditionsOffrir du chocolat à Noël ou à Pâques est une tradition fortement ancrée dans l’esprit des Français. Si à Pâques il se déguise en œuf ou lapin, il apporte durant les fêtes de fin année une note de gaieté. Les Français aiment aussi célébrer les moments les plus importants de la vie tels que les naissances, les mariages ou les anniversaires avec ce mets savou-reux. Le chocolat s’invite également au moment du café ou du thé avec son petit carré. Il trouve toujours sa place sur une table. Il n’est donc pas étonnant qu’un musée lui soit consacré à Lisle-sur-Tarn (dans le Tarn) où l’on peut admirer le chocolat comme on ne l’a jamais vu.

Les bienfaits du chocolatNous avons tous entendu vanter les vertus du chocolat : anti-stress, antioxydant, il diminuerait la tension artérielle, serait bon pour le cholestérol, protégerait des mala-dies cardio-vasculaire etc. Il est riche en magnésium, polyphénols (protecteurs cardio-vasculaires), sels minéraux, oligo-éléments en autre. C’est une source de vitamines B1 et B2 pour notre système nerveux et vitamine A pour notre vue. Tonique, euphorisant et antidépresseur, le chocolat stimule notre énergie et chasse la mélancolie. Le chocolat convient à tous y compris ceux qui surveillent leur taux de cholestérol. Il convient aussi aux diabétiques (lire la recette « Fondant au chocolat » proposée par sophia*). Tout est question de fréquence et de qualité de chocolat. Il vaut mieux déguster du chocolat noir, riche en cacao. Il faut éviter d’en manger trop souvent et de l’associer à un autre aliment gras.

* service d’accompagnement de l’Assurance

Maladie pour les maladies chroniques.

» Fondant au chocolatPour 6 personnes

Préparation : 15 mn

Cuisson : 10 mn

Préchauffez le four thermostat 8 (240°). Faites fondre 150 g de chocolat (70 % de cacao minimun) et 50 g de margarine allégée spéciale cuisson au bain-marie. Fouettez les œufs entiers (4) et l’édulcorant (6 cs*) jusqu’à ce que le mélange blanchisse. Ajoutez la farine (2 cs) puis le chocolat et la margarine fondus. Tapissez six petits moules individuels de papier sulfurisé. Remplissez à moitié de préparation au chocolat et posez 2 carrés de chocolat (12 carrés au total) au centre. Finissez de remplir les moules. Enfournez et faites cuire 10 minutes. Démoulez les fondants, poudrez-les de sucre glace et servez.

* cuillerées à soupe

Bon à savoir»

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Revue de la Sécurité sociale Midi-Pyrénées » décembre 2012 15 » temps libre

CONVENTION OBSÈQUES

En vous assurant…• La simplicité : vous pouvez souscrire entre 40 et 84 ans,

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Vous leur assurez…• La rapidité : le capital est envoyé dans les 48 heures

ouvrées après réception des documents nécessairesau règlement. Vos proches peuvent ainsi faire facerapidement aux dépenses liées aux obsèques.

• L’efficacité : une assistance téléphonique 24h/24 pourles aider à accomplir toutes les démarches et formalitésliées aux obsèques, la possibilité de faire appel à unassistant funéraire pour l’organisation de la cérémonie,la prise en charge du transport du corps en cas de décèsà plus de 50 Km du domicile.

• La tranquillité : le capital est exonéré de droits desuccession (dans les limites de la législation en vigueur).

Important : Nous vous conseillons de prévoir un capital suffisant pour couvrir les fraisprévisibles de vos obsèques. Vous pouvez choisir comme bénéficiaire une entreprise dePompes Funèbres ou la personne chargée du règlement de vos obsèques ou bien encoreun proche, qui lui, disposera librement du capital le moment venu.

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