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MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENION DE LICENCE DE L’UNIVERSITE BABES-BOLYAI DELIVRE PAR : LA FACULTE DE SCIENCE ECONOMIQUE ET GESTION DES AFFAIRES – FSEGA FORMATION : COMPTABILITE ET INFORMATIQUE DE GESTION Présentée et soutenue par : EL MEZIANI MOHAMMED BADR Titre : CONTROLE DE GESTION ET RENTABILITE DE L’ENTREPRISE Encadrer par : DR.DEACONU ADELA

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  • MEMOIRE E N V U E D E L O B T E N I O N D E

    L I C E N C E D E L U N I V E R S I T E B A B E S - B O L Y A I

    D E L I V R E P A R : L A F A C U L T E D E S C I E N C E E C O N O M I Q U E E T G E S T I O N D E S A F F A I R E S F S E G A

    F O R M A T I O N : C O M P T A B I L I T E E T I N F O R M A T I Q U E D E G E S T I O N

    Prsente et soutenue par : E L M E Z I A N I M O H A M M E D B A D R

    Titre : C O N T R O L E D E G E S T I O N E T R E N T A B I L I T E D E

    L E N T R E P R I S E

    Encadrer par : DR.DEACONU ADELA

  • P L A N

    INTRODUCTION GENERALE

    PREMIERE PARTIE:

    I - L'approche conceptuelle de contrle de gestion

    CHAPITRE 1 : Concepts de contrle de gestion

    CHAPITRE 2 : La rentabilit de lentreprise

    II - la relation entre le contrle de gestion et la rentabilit

    CHAPITRE 1 : Etude des facteurs influenant la rentabilit et la performance de

    lentreprise :

    CHAPITRE2 : Limpact du contrle de gestion sur la rentabilit de lentreprise

    DEUXIEME PARTIE :

    III - Etude de cas : Le contrle de gestion et la performence au sein de loffice cherifiens des phosphates _ (OCP)

    CHAPITRE 1 : Le contrle de gestion au sein du groupe OCP:

    Section 1-Prsentation gnrale de lentreprise

    Section 2- Organigramme et prsentation du groupe

    CHAPITRE 2 : Application du contrle de gestion au sein de la socit Ciments du Maroc :

    Section1: Application du contrle de gestion dans Maroc chimie Safi

    Section2 :la relation entre le contrle de gestion et la rentabilit de lentreprise OCP

    CONCLUSION GENERALE

  • Premire partie :

    Le contrle de gestion

    Et sa relation avec la

    rentabilit et la

    performance de

    lentreprise

  • Introduction gnrale :

    I- Objectif de la recherche :

    En raison de son importance, dans le domaine de la gestion de lentreprise , la fonction de contrle de gestion a connu une evolution considerable qui lui a permit detre un lement majeur est determinant pour la performence de lentreprise du fait qu'il est source de progrs . C'est une dont la finalit est la motivation des responsables, fin datteindre les objectifs de l'organisation.

    Cela dit donc que cette foction est considre comme un moyen efficace permettant de

    repondre a plusieurs problmes tels que l'augmentation des couts, et linefficacit de management des services au sein de l'entreprise.

    A l'heure actuelle, o la mondialisation de l'conomie et l'ouverture des frontires, amnent

    les entreprises faire face une concurrence trs agressive, que seules les entreprises bien

    organises peuvent survivre voir se continuer se dvelopper et avoir sa part du march

    Ainsi le contrle de gestion est considerer comme une amlioration des performances et la

    rentabilit conomiques de l'entreprise,

    En effet pour simposer dans un march de plus en plus complexe, il faut crer une fonction de contrle de gestion dont les outils sont : la comptabilit gnrale et analytique, la gestion

    budgtaire, .....etc.

    II- Problmatique :

    Le postulat sur le quelle ma recherche sest base est limplication suivante :

    Contrle de gestion inefficace frein de performance rentabilit faible

  • Do les questions suivantes :

    Quelle position le contrle de gestion occupe dans la rentabilit au sein de l'entreprise

    lentreprise ?

    Quels sont les moyens mise en uvre ainsi les mthodes de control de gestion que les dirigeants peuvent soffrir pour atteindre une performance ainsi une rentabilit optimal ?

    III - Les axes de recherche :

    Fondements et concepts de contrle de gestion.

    Le contrle de gestion au service de la rentabilit

  • I - L'approche conceptuelle de contrle de gestion

    1 )

    Le concept du contrle de gestion est trs large; en effet, de nombreuses dfinitions du contrle

    de gestion existent. Nous pouvons citer brivement les dfinitions dAnthony et de Simons.

    Tout dabord, Anthony en 1965 dfinit le contrle de gestion comme le processus par lequel

    les managers obtiennent lassurance que les ressources sont obtenues et utilises de manire

    efficace et efficiente pour la ralisation des objectifs de lorganisation (Berland, 2004, p.19).

    On note ici que le contrle de gestion est vu comme un processus au service dune certaine

    catgorie dacteurs qui sont les managers.

    Ensuite, en 1988, Anthony largit cette vision du contrle de gestion en le dfinissant

    comme le processus par lequel les managers influencent dautres membres de lorganisation

    pour mettre en uvre les stratgies de lorganisation (Berland, 2004, p.19). Selon Berland

    (2004) cette vision du contrle de gestion est davantage managriale.

    Enfin, Simons en 1995 donne une autre dfinition : les processus et les procdures

    fondes sur linformation que les managers utilisent pour maintenir ou modifier certaines

    configurations des activits de lorganisation (Berland, 2004, p.19). Cette troisime dfinition

    met en vidence le rle de linformation comme source de pouvoir, afin dexercer une action

    sur lorganisation.

    Donc pour expliqu le contrle de gestion correctement, il faut se dmarquer du

    premier sens du terme contrle, tel quil apparait par exemple dans lexpression contrle des

    passeports . Il est plus pertinent de se rapprocher dune seconde signification du terme,

    savoir lide de la maitrise. La comparaison au pilotage est galement plus adquate pour

    dfinir le sens du contrle de gestion.

    Le contrle de gestion consiste piloter latteinte de rsultat ce ci sexprimant par

    des termes conomiques (bnfice, quilibre financier, cration de la valeur, etc.).

    Le contrle de gestion correspond exclusivement la tache qui consiste sassurer que les

    activits produisent les rsultats attendus. Dans ce sens le contrle se limite guider latteinte

    des rsultats des activits, sinformer des rsultats rellement obtenus, et prendre des actions

    correctives si ncessaires.

    Mais latteinte des objectifs de rsultats nest pas exempte de risques, cest pour cela

    quil est souvent associ lide dune performance.

    Pour toutes ces raisons le contrle de gestion se dfinit comme une dmarche de pilotage de la

    performance, cette expression indique clairement la nature de lobjectifs vis.

  • Piloter la performance exige de prciser le type de la performance vise, qui prend

    des formes diffrentes. Le pilotage est donc impossible sans un travail pralable de

    discernement et de hirarchisation des axes des performances recherchs. Cest pour cette

    raison que le systme de contrle de gestion doit tre ncessairement construit de faon

    spcifique chaque entreprise.

    Piloter la performance consiste donc tenter datteindre des objectifs de performance dont on

    a dfinit clairement les termes. Cette dmarche est progressive cest pour cela quon parle du

    processus de contrle.

    La dynamique de base du contrle de gestion comprend deux grandes phases :

    Une phase de planification, qui sert prparer laction,

    La phase danalyse des rsultats, dont lobjectif est de prciser le degr de russite des actions engages et dorienter en consquence les actions futures.

    La phase de planification : Ds lors que la nature de performance vis est bien prcis (par exemple maximiser le

    profit), il convient de fixer des objectifs c'est--dire la dfinir la fois les termes de la

    performance (type dobjectifs) et tablir leurs niveau souhaitable, et il est important de

    distinguer ces deux processus, mme sils sont gnralement effectus conjointement lors de

    la phase de planification.

    Lobjectif de la planification stratgique est de fixer les objectifs long terme de

    lentreprise. Pour tenter datteindre ces objectifs, il est utile den chelonner la ralisation

    dans le temps, en dfinissant des objectifs intermdiaires plus proches et plus tangible, qui

    permettent de baliser la route. La planification stratgique est ainsi relaye par une

    planification oprationnelle, qui dcline les objectifs moyen terme, puis par un budget, qui

    poursuit cette dclinaison.

    La planification stratgique ne se limite la fixation des objectifs de lorganisation. Il

    sagit ainsi danticiper les moyens qui vont tre engag pour les atteindre.

    Le chois de plan daction fait partit intgrante de la planification.

    En gnrale, la phase de planification est essentielle dans lensemble de la dynamique de

    contrle, car elle conditionne la phase de suivie des rsultats. La dynamique de gestion

    repend en effet un principe de gestion par cart entre prvision et ralisation. Ds lors, plus

    la planification est effectue srieusement, plus le travail danalyse des rsultats, est allg.

    La phase de mesure et danalyse des rsultats : La dmarche prvisionnelle a pour but danticiper au maximum les difficults, en

    choisissant des objectifs ralistes et des plans daction cohrents. Toutefois, la performance

    relle savrer diffrente de celle que lon avait envisage, ce qui rend ncessaire un suivi des

    rsultats et une comparaison rgulire avec les objectifs fixs.

    Les mthodes danalyse existe consistent :

    mesurer les carts entre le rsultat prvu et le rsultat obtenus, afin didentifier si des actions correctives sont ncessaires.

    identifier les causes dun drapage ventuel, afin dorienter les actions correctives. Si la phase de planification a pour but dencadrer les actions qui vont tre engages, la

    phase de suivi des rsultats peut amener revenir ex post sur ces plans daction. Le suivi

  • des rsultats est avant tout destin laction. De ce fait, le processus de contrle nest pas

    squentiel, mais en boucle.

    Source : contrle de gestion et pilotage de la performance. Page :25

    Cette boucle de rgulation est ncessaire, mais elle reste insuffisante parce que les objectifs

    reposent sur des hypothses qui peuvent se trouver par la suite invalides. Lerreur peut se

    trouver galement au niveau du choix de la stratgie et des plans daction correspondants, qui

    ncessitent une bonne comprhension des facteurs cls de leur russite. Il est donc ncessaire

    parfois de faire voluer le choix des objectifs et des plans dactions eux-mmes.

    Dans la boucle de rgulation, le cadre daction reste inchang, et on tente de corriger les

    carts. Dans la boucle dapprentissage, laction corrective porte sur le contenu mme du plan.

    Source :Contrle de gestion et pilotage de la performance .Page 26

    La dynamique de contrle de gestion comprend donc deux mouvements :

    PLANIFICATION ACTION SUIVI DES RESULTAS

    PLANIFICATION ACTION SUIVI DES RESULTAS

    PLANIFICATION ACTION SUIVI DES RESULTAS

    PLANIFICATION ACTION SUIVI DES RESULTAS

    Boucle de rgulation

    Boucle de rgulation

    Boucle dapprentissage

  • o Un processus de mise en uvre, qui consiste mener bien des plans dactions prdfinis, et qui correspond la boucle de rgulation ;

    o Un processus de diagnostic, qui consiste mettre en question rgulirement la pertinence du plan, tant sur les objectifs viss que sur les plans daction choisis pour les atteindre, et qui correspond la boucle dapprentissage.

    Comme la comptabilit de gestion, La notion de contrle de gestion a connu aussi une

    volution signifiante et en parallle , cela dit quun contrle de gestioin ne peut etre fait sans ,

    matrise de la comptabilit de gestion.

    Le tableau ci-dessous nous donne une comparaison entre les deux modles de contrle de

    gestion

    - Source : H. BOISVERT, op. cit. P.258

    Contrle de gestion

    traditionnel

    Contrle de gestion

    renouvel

    Surveiller

    Programmer

    A posteriori

    Passif

    Mfiance

    Excutants

    Subalternes

    Directif

    Flux descendant

    Indicateurs financiers

    Normes internes

    Systme ferm

    Plus oprationnel

    Activit de transformation

    Motiver

    Orienter

    A priori

    Actif

    Confiance

    Dcideurs

    Collgues

    Participatif

    Flux ascendant

    Indicateurs physiques

    Cibles externes

    Systme ouvert

    Plus stratgique

    Activit de cycle de vie

  • Les objectifs du contrle de gestion :

    Le contrle de gestion a pour mission de fournir aux responsables les moyens de piloter, de

    prendre les dcisions permettant lentreprise dassurer leur devenir et mettre leur

    disposition la connaissance la plus exacte et la plus rapide de leur situation actuelle. Parmi

    ces missions, il convient de citer :

    A- Matrise de la gestion

    La notion de contrle est utilise dans le sens de la matrise de la gestion. Cette matrise est

    assure par les responsables oprationnels et la direction gnrale. Le contrleur de gestion a

    pour mission de les aider obtenir cette matrise, en mettant en uvre les outils ncessaires

    la dfinition des objectifs, llaboration des plans daction et le suivi des ralisations.

    B- Projection dans le futur

    Le contrle de gestion a donc une mission de- dynamisme, de projection dans le futur, daide

    laction et non pas de bureaucratie et de lourdeur administrative .On peut comparer le

    contrleur de gestion un navigateur qui se trouve ct du commandant dun bateau. Ce nest

    pas le navigateur qui dirige, qui commande la manuvre. A partir des informations recueillies,

    il mesure la route parcourue, il identifie les routes possibles. Cest le commandant qui choisit

    la route et dirige la manuvre avec ses officiers.

    C- Le contrle de gestion, fonction daide la direction

    Le contrle de gestion est une fonction daide la direction gnrale et aux responsables

    oprationnels, pour fixer les objectifs, dfinir les moyens et les mthodes afin datteindre ces

    objectifs, compte tenu des contraintes de lentreprise, et suivre la mise en uvre pour sassurer

    quils atteignent effectivement les objectifs viss.

    D- Rponses aux objectifs conomiques

    Le contrle de gestion doit rpondre aux objectifs conomiques de lentreprise lis la

    rentabilit. Cest partir de ces objectifs que se dfinissent les problmes rsoudre, compte

    tenu de lenvironnement, la concurrence, etc. Quelles sont les comptences acqurir, les

    technologies matriser, les stratgies tudier et les choix faire.

    E- Organisation

    Par rapport cette dynamique, quelle est la structure des responsabilits oprationnelles que

    lentreprise a mi ou va mettre en uvre pour gagner la partie ? Il sagit bien sr dune

    organisation technique dans les domaines du commercial, de la recherche, de la production,

    de ladministration etc. Car lorganisation volue dans le temps, en fonction des problmes

    rsoudre.

    Donc le contrle de gestion , est un systme qui permette la maitrise de gestion,

    lorganisation, projection dans le futur, aussi il permet de rpondre aux objectifs conomiques .

  • Les outils du contrle de gestion :

    Les outils a travers lesquels le contrle de gestion seffectue, sont: la comptabilit

    analytique, les budgets, les prix de cession interne, et les tableaux de bord .

    A) La comptabilit analytique :

    Cette dernire permet de :

    - Raliser le calcul et lanalyse des cots qui sont ncessaires la prvision, la mesure et au

    contrle des rsultats

    - Apporter aux dirigeants des informations utiles leurs dcisions et contribue amliorer la

    performance de l organisation.

    Dans ce sens il existe plusieurs mthodes de calcul des cots :

    Mthode des cots complets : incorpore lensemble des charges dans les cots des produits / activits / centres de responsabilit

    Mthode des cots partiels : naffecte quune partie des charges (variables et/ou directes) aux cots

    Pour cela le choix des cots calculer sera en fonction de leur intrt pour la gestion, et des

    objectifs retenus par les responsables. On peut cependant relever les facteurs qui guideront le

    choix des cots calculer :

    - lactivit (industrielle, commerciale, de service)

    - le mode de gestion (centralis ou dcentralis)

    - les rglements (organismes publics ou entreprises travaillant sous contrats par exemple) - la

    saisie des informations (ralisable ou non)

    - le cot du recueil et du traitement des informations

    - Classification des cots

    Il existe une grande varit de cots dont le classement peut gnralement se faire en

    fonction :

    En fonction de leur budget On distingue alors :

    Les cots fonctionnels : Ils se rapportent soit une fonction gnrale de lentreprise

    (approvisionnement, production, vente, administration, fonction financire), soit certaines

    parties de lentreprise (magasins, ateliers, services).

  • Les cots oprationnels : Ils se rapportent soit une opration dtermine (usinage, montage)

    soit un produit particulier.

    En fonction du stade dlaboration dun produit Dans une entreprise commerciale o un produit est achet, puis vendu en ltat, on peut

    calculer :

    Le cot dachat : Il est compos par le total des dpenses effectues pour stocker le produit

    Le cot de distribution : Il est compos par le total des dpenses effectues exclusivement pour

    le vendre.

    Dans une entreprise industrielle o le produit achet est transform avant de le vendre, on peut calculer :

    - Un cot dachat

    -Un cot de production

    -Un cot de distribution

    En fonction de la priode de calcul La comptabilit analytique peut dterminer :

    - des cots rels: qui sont calculs partir des dpenses relles, pour une priode rvolue.

    - des cots prtablis: qui sont calculs partir des dpenses estimes pour une priode venir.

    Les cots prtablis sont des cots de rfrence dont la comparaison avec les cots rels permet

    de dgager des diffrences ou carts utiliss pour contrler la gestion de lentreprise.

    En fonction de leur relation avec le volume de vente ou de production Lanalyse des variations du prix de revient conduit distinguer :

    - les cots variables lis au volume de production ou de vente ;

    - les cots fixes ou cots de structure, indpendants du volume de production ou de vente ;

    B- Les budgets :

    Les budgets permettent a :

    - lAffectations prvisionnelles quantifies, aux centres de responsabilit, dobjectifs et/ou de

    moyens, pour une priode limite au court terme;

    - La Traduction financire de ladaptation au court terme des objectifs moyen terme du plan

    oprationnel;

    -l Instruments de cohsion et de coordination entre les diffrents centres de responsabilit;

    - maitriser le processus de dcentralisation en introduisant la notion dengagement;

  • Les rles du contrle budgtaire :

    Daprs R. Baudet [1941] le contrle budgtaire vise raliser :

    Une prvision et ltablissement du programme dactivit;

    Une observation continue des vnements capables de modifier les prvisions;

    Une recherche des causes dcarts et la fixation des responsabilits ;

    la coordination entre les diffrents services ;

    le contrle comptable des cots de revient standards.

    Selon G. Hofstede [1967] le contrle budgtaire permet :

    Lautorisation de dpenses, la planification, les prvisions, le mesure des rsultats.

    Pour E.M. Barrett et L.B. Fraser [1977] le contrle budgtaire vise :

    planifier, coordonner, motiver, duquer, valuer.

    Et pour D.T. Otley [1977] les budgets sont :

    des objectifs, ils servent dinstruments de motivation, Ils sont des prvisions, un moyen de communiquer, des standards pour valuer la performance, un moyen

    daugmenter la satisfaction au travail grce la participation.

    C- Les prix de cessions interne

    Ce sont les prix qui valorisent les transactions entre les centres de responsabilit. Ainsi ils

    permettent de mesurer la contribution des centres de responsabilit au rsultat global de

    lentreprise. La fixation des prix de cessions obit aux principes suivants :

    sil existe un march, le prix de cession doit tre fix en se basant sur le prix de march ;

    sil nexiste pas de march, le prix de cession est fix sur la base du cot, en gnral un cot complet standard.

    Prix de cession interne et rsultat global :

  • Le prix de cession interne permet de valoriser les transferts de prestations entre units de

    production. Un centre vendeur fournit une prestation un centre acheteur un prix interne. Le

    produit constat par le vendeur constitue un cot pour lacheteur.

    La fixation du prix de cession interne doit respecter lautonomie et la performance de chaque

    centre en veillant lintrt de lentreprise

    Prix de cession interne et valorisation des stocks : Pour le centre vendeur, le stock de produits finis de fin dexercice est valu au cot de

    production. Pour le centre acheteur, le stock de produits de fin dexercice est valu au cot de

    production major de la marge ralise par le centre vendeur. Une rgularisation doit donc tre

    effectue. Les mthodes fondes sur les couts :

    Evaluation au cot rel : Cette mthode dvaluation des prix de cession internes est peu

    utilise.

    Evaluation au cout standard : Cette mthode dvaluation des prix de cession internes

    facilite la mesure de la performance dans le centre vendeur qui pourra mettre en vidence des

    carts avec les couts rels.

    Evaluation au cot marginal : Pour un niveau dactivit constant, le cot marginal est

    compos essentiellement du cot variable. Il existe une difficult de mise en uvre de cette

    mthode dvaluation, en raison de la distinction entre maximisation des rsultats globaux

    (optimum conomique et financier) et bnfice maximal sur une opration ponctuelle de

    cession interne (optimum technique).

    Evaluation au cot dopportunit : Cette mthode dvaluation des prix de cession internes

    est fonction du prix du march que ce soit pour une acquisition par un centre ou une cession

    pour un autre centre de responsabilit. En conclusion, les mthodes dvaluation utilises pour

    les cessions entre centres productifs sont surtout fondes sur les cots alors quil nexiste pas

    de possibilit dapprovisionnement en externe ou pour des raisons stratgiques.

    Critres de choix de la mthode de fixation du prix : Plusieurs critres de choix de mthode dvaluation des prix de cession internes peuvent tre

    envisags :

    -existence ou pas dun march,

    -sous-traitance envisageable

    -interchangeabilit des produits,

    -diversification possible des sources dapprovisionnements,

    -ngociation des prix entre les centres vendeur et acheteur

    Mthodes Avantages Inconvnients

    Cout complet

    Prcision, fiabilit,

    pertinence des couts

    Conformit de la mthode

    de valorisation des stocks

    au PCG

    Cout de la sous-activit

    transfr du centre vendeur

    (fournisseur) vers le centre

    acheteur (client)

  • Cout variable

    Pas dimpact des charges fixes dues aux variations

    dactivits sur les couts

    Le centre fournisseur est

    dficitaire car ses charges

    fixes ne sont jamais

    couvertes

    Prix du march

    Vrit des prix

    mise en concurrence

    Stimulante du centre

    vendeur avec lextrieur

    Evolutivit, instabilit,

    dpendance des prix au

    contexte conomique

    Prix ngoci

    Prise de dcision collective

    Mthodes adapte la

    gestion prvisionnelle

    Risque dcart important avec les prix rels du

    march

    Prix ngoci

    Prise de dcision collective

    Mthodes adapte la

    gestion prvisionnelle

    Risque dcart important avec les prix rels du

    march

    D-Les tableaux de bord :

    Les tableaux de bord sont des instruments de pilotage court terme dirigs vers laction.

    Ils Comportent un nombre limit dindicateurs clairs, pertinents, obtenus rapidement en

    traduisant les facteurs de comptitivit de lentreprise. Le tableau de bord quilibr, connu sous lexpression de balanced scorecard, tel que propos par Kaplan et Norton, repose sur

    lintgration de 4 dimensions fondamentales: finances, clientle, processus interne et

    apprentissage organisationnel. Ils reprsentent un aspect synthtique, amliorant la prise de

    dcision.

    Les indicateurs apparaissant dans un tableau de bord quilibr sont : Les mesures financires;

    Les mesures lies la clientle;

    Les mesures lies aux processus internes;

    Les mesures lies aux employs;

    Les mesures lies linnovation et lapprentissage.

    Dans ce sens il convient de citer les tapes de ralisation dun tableau de bord quilibr,

    qui sont :

    Dtermination des ples dimplantation du projet ; laboration dun tableau de bord de gestion ; Prciser quelle sera lutilisation du tableau ; Exploiter les possibilits du tableau de bord.

  • Un exemple de tableau de bord dune entreprise dans le secteur des nouvelles

    1) Rles du contrleur de gestion

    Le contrleur de gestion est une personnes qui se caractrise par la flexibilit ainsi la

    polyvalence. Dans une grande entreprise, les contrleurs de gestion peuvent tre

    spcialiss (Contrleur de gestion industriel, commercial, budgtaire) et rattachs

    fonctionnellement une cellule centrale de gestion. En PME, le contrleur de gestion

    peut assurer en mme temps d'autres fonctions (comptables, financires,

    administratives).

  • Le contrleur de gestion a un rle de support oprationnel et doit fournir les

    informations pour mettre en place des dcisions stratgiques. Cette mission passe par:

    Llaboration des budgets ;

    La dfinition des objectifs oprationnels ;

    Lanalyse des rsultats et de la rentabilit au sein de lentreprise et par produit ou service ;

    Le suivi des performances de lentreprise via la mise en place de plusieurs tableaux de

    bord et dindicateurs dtermins en fonction des objectifs. Le contrleur de gestion analyse

    ainsi le chiffre daffaires, les charges, notamment les cots de revient, les charges de

    production et de personnel ; il suit le stock et les investissements. Il doit donc mettre en

    place des moyens pour obtenir ces informations via notamment le dveloppement dun

    systme dinformation complet ;

    La mise en place des procdures de contrle via notamment la vrification de la

    comptabilit comme la bonne imputation des factures ainsi que la calcul ou la vrification

    des provisions comptables. Ce contrle peut galement se traduire par la rdaction de

    procdures et la ralisation daudits oprationnels et organisationnels ;

    La prparation des cltures mensuelles ou trimestrielles ;

    Lanalyse des carts

    La remonte dinformations la direction et lalerte en cas de drive ;

    La prconisation de solutions et la mise en place dactions correctives.

    CHAPITRE 2 : La rentabilit de lentreprise

    Toute entreprise a pour but essentiel dassurer sa rentabilit. Evaluer la rentabilit dune entreprise revient dterminer sa performance, donc la rentabilit de lentreprise peut tre mesure grce lanalyse de ses performances conomique et financires.

    1. La rentabilit de lentreprise :

    A. Dfinition :

  • Selon Elie COHEN (1997 : 299), le terme rentabilit est dfini comme l'aptitude d'une

    entreprise pour scrter un bnfice.

    De sa part EGLEME, J., PHILIPPS, A., RAULET, C., (2000 :159), la notion de rentabilit

    est lie celle de bnfice et, d'une manire gnrale on peut dfinir la rentabilit d'une

    entreprise comme son aptitude produire un bnfice.

    Daprs lanalyse de ces deux dfinition nous retirons que la notion de rentabilit est lie celle du bnfice, donc on peut dfinir la rentabilit comme la capacit de lentreprise dgag des rsultats positifs. Ainsi une action est dite rentable lorsquelle permet datteindre des rsultats suprieurs aux moyens qui ont t mis en uvre pour leur production, cest--dire quil y a cration dun surplus montaire.

    En gnrale la rentabilit est considre comme un lment fondamental qui permet de

    vrifier si en atteint lobjectif et qui permet de prendre des nouvelles dcisions pour une plus grande performance.

    La rentabilit dune socit mesure sa capacit gnrer de la valeur ajoute dans son

    activit. Il existe plusieurs sortes de rentabilit, parmi lesquelles on peut distinguer deux

    dimensions diffrentes: la rentabilit conomique et la rentabilit financire.

    B. Rentabilit conomique :

    Lentreprise pour raliser son activit utilise un certain capital qui est ncessaire pour son droulement (matire premire main duvres, machines). Ce capital reprsente un cout, dune part lors de son acquisition, dautre part lors de sa dure de vie (cout de stockage, les salaires, la maintenance..).

    Ce capital doit tre utilis dune faon optimale qui permet lentreprise de raliser un rsultat positif ncessaire pour sa survie.

    Donc la rentabilit conomique se mesure par le rapport entre le rsultat gnr par

    lentreprise et les moyens qui ont t mis en uvre pour lobtenir.

    Le rsultat de lexercice est le rsultat dexploitation moins les charges, et les moyens utiliss pour raliser ce rsultat se trouvent dans le bilan de la socit (brevets, biens

    matriels), dans les capitaux propres (fonds propres engags pour la production) et dans le capital social (ensemble des moyens financiers mis disposition par lactionnaire).

    Ces lments diffrent selon chaque un secteur, selon les besoins. En effet on nattendra pas la mme rentabilit conomique dune entreprise de services qui na besoin que de quelques bureaux et ordinateurs, et dune entreprise industrielle qui utilise un capital norme (ressources).Ainsi pour valuer mieux, si lactivit dune entreprise est rentable ou non, il faut compar sa rentabilit conomique avec celle du secteur sur lequel elle se positionne.

    Lamlioration de la rentabilit conomique :

    Une entreprise peut amliorer sa rentabilit conomique :

    -Soit en augmentant ses volumes de ventes qui augmentent la marge ralis.

  • -Soit en augmentant ses marges de vente unitaires, en augmentant le montant des ventes.

    Ces deux voies de lamlioration de la rentabilit conomique peuvent videment se combiner :

    Rsultat/Actif= (Rsultat/Ventes(CA))*(Ventes(CA) /Actif)

    Taux de rentabilit conomique= (taux de marge)*(taux de rotation)

    Avec :

    La marge est la diffrence entre la valeur des ventes et le cout engag, et le taux de marge

    est le rapport entre la marge ou le rsultat ralis et la valeur des ventes.

    Ce taux augmente par laugmentation de la marge ralis sur chaque produit vendu. Soit en augmentant le prix des ventes moyen ou en diminuant le cout de revient moyen.

    La rotation :

    Le taux de rotation met en rapport le volume des ventes avec le total de l'actif, c'est dire

    l'ensemble des moyens mis en uvre.

    Une rentabilit conomique positive permettra lentreprise :

    de raliser des investissements

    dattribuer des primes ses employs de rtribuer ses actionnaires

    C. La rentabilit financire :

    Au moment de la cration dune socit, plusieurs actionnaires, privs ou institutionnels, apportent de largent qui constituent les capitaux propre de la socit.

    La rentabilit financire mesure la capacit de ce que ces investisseurs (actionnaires) ont

    apports dgager un profit. Donc la rentabilit financire est une rentabilit destination des

    actionnaires. Elle se calcul en faisant le rapport du rsultat obtenu lors de lexercice sur les capitaux propres de la socit.

    Rentabilit financire = Rsultat net / Capitaux propres

    Une entreprise dispose de deux moyens pour amliorer sa rentabilit financire :

    soit en augmentant son rsultat d'exploitation, ce qui revient amliorer sa rentabilit

    conomique ;

    soit en modifiant la structure de son financement et en augmentant la part des

    emprunts dans ses investissements (augmenter son taux d'endettement).

  • C.1) Le seuil de rentabilit :

    a-Dfinition :

    En reprenant lanalyse des charges en charges fixes et variables, il est possible de dterminer

    un niveau dactivit partir duquel lentreprise commence raliser un bnfice : il sagit du

    contrle de gestion.

    Le seuil de rentabilit est le chiffre daffaire au-del duquel lactivit commence tre

    rentable. Cest la raison pour laquelle on lappelle aussi point mort, point dquilibre

    ou chiffre daffaires critique

    Cette dfinition, entraine trois relations qui permettent de dterminer le seuil de rentabilit.

    Cest le chiffre daffaire pour lequel on a :

    1. Chiffre daffaires= total des charges courantes ; 2. Marge sur cout variable= charges fixes ; 3. Rsultat courant= 0

    b-Mise en situation :

    Le tableau de la page suivante prsente le calcul du seuil de rentabilit et sa reprsentation

    graphique pour chacune des approches.

  • EXEMPLE :

    Soit une entreprise dont les lments dexploitation cls sont les suivants :

    Chiffre daffaires 1 000 000 100 %

    Charges variables (strictement

    proportionnelles)

    700 000 70 %

    Marge sur Cot variable 300 000 30 %

    Charges fixes 240 000

    Rsultat courant 60 000

    Si le chiffre daffaires se rpartit galement sur lanne, la date laquelle serait atteint le seuil

    de rentabilit se calcule de la faon suivante :

    Seuil de rentabilit x 360

    Chiffre daffaires rel

    Soit dans le cas particulier 800 000 x 360

    1 000 000 = 288 jours (le 15 octobre)

  • Si le prix de vente unitaire est de 40 F., la quantit correspondant au seuil de rentabilit

    serait de 20 000 pices.

    Interprtation :

    Si le rsultat de lentreprise est ngatif cela signifie videmment que le seuil de rentabilit

    ne sera pas atteint dans lanne pour la structure de cot existante.

    Si le rsultat est positif, on peut complter lanalyse par le calcul dun indice de scurit

    dfini comme suit :

    Chiffre daffaires rel seuil de rentabilit

    Chiffre daffaires rel

    Dans lexemple ci-dessus on obtient un indice de scurit de 0,2 (1 000 000 800000) /

    1 000 000. Plus ce coefficient est lev, plus la probabilit de maintenir la rentabilit de

    lactivit est grande.

    Si le seuil de rentabilit correspond un volume dactivit suprieur ce que peut gnrer

    la structure actuelle, cela signifie quil faut imprativement envisager un changement de

    structure pour esprer latteindre, conditions commerciales identiques. Le seuil devra

    videmment tre recalcul aux conditions de cette nouvelle structure.

    2. Le concept de la performance :

    A. Dfinition :

    A tous les niveaux de lentreprise, la performance est une exigence permanente, chaque dirigeant se trouve engag faire toujours mieux, nouveau, plus vite, rentable, avec moins de

    ressources...

    La performance est un concept se rfre tout dabord au succs ralis par une entreprise, elle est lie la capacit de lentreprise atteindre ses objectifs en adoptant la meilleure faon de faire.

    Les critres de performance permettent de dterminer les indicateurs au quel on peut se

    rfrer pour valuer une entreprise, le choix de ce critres fait rfrence aux objectifs poursuivit

    par l'entreprise, aux ressources utiliser et aux rsultats obtenus, il existe plusieurs critres de

    performance.

    La performance dcrit un certain rsultat obtenu partir dun objectif donn, avec des moyens forcment limits et dans un environnement caractris par des changements

  • imprvisibles. Comme les moyens de lentreprise sont toujours limits, il sagit de faire mieux que la moyenne, mieux que la concurrence et avec les moyens quelle dispose. Donc la performance est le rsulta le plus optimal obtenu par lutilisation la plus efficience des ressources mises en uvre.

    Daprs cette dfinition la performance est donc le fait d'atteindre d'une manire pertinente l'objectif fix. Autrement dit, c'est la combinaison entre l'efficacit et l'efficience.

    B. La performance et lefficacit :

    Le concept de performance renvoie l'ide daccomplir une action. Il sagit avant tout

    d'entreprendre et de terminer cette action. Dans le langage courant, la performance est

    prcisment le fait d'obtenir un rsultat, ce qui sous-entend bien entendu que ce rsultat doit

    tre bon .

    Lefficacit concerne le rapport entre lobjectif atteindre et le rsultat obtenu. Il se dfinit

    comme le degr de ralisation des objectifs fix. Ce qui suppose donc d'une part qu'un objectif

    ait t pralablement dfini, et d'autre part que le rsultat obtenu ait t mesur (ou du moins

    estim).

    Lefficacit dcrit la capacit dune personne, dun groupe ou dun systme raliser ses buts

    fixs. Une entreprise efficace est donc une entreprise capable de produire des rsultats

    escompts et raliser des objectifs fixs. Elle est largement utilise dans les activits

    conomiques et de gestion.

    C. La performance et lefficience :

    Lefficience met en relation les rsultats obtenus et les moyens utiliss (ou les cots engendrs).

    Lefficience permet de rpondre des questions telles que : est-ce que les rsultats sont

    suffisants compte tenu des moyens mis en uvre ? ou les ressources mobilises par l'action

    ont-elles t exploites de manire rentable ? .

    Une action sera donc considre comme efficiente si elle permet dobtenir les rsultats attendus au moindre cot. Cest--dire que les moyens utiliss pour mener une action son terme ont t exploits avec un souci dconomie.

    La performance est un rsultat optimal obtenu par lutilisation la plus efficiente possible des ressources mises en uvre. La performance est donc toujours une notion relative.

    En rsum, la performance renvoie la capacit de mener une action pour obtenir des rsultats

    conformment des objectifs fixs pralablement en minimisant (ou en rentabilisant) le cot

    des ressources et des processus mis en uvre.

  • Toute entreprise a comme finalit datteindre ses objectifs souhaits en assurant la meilleure gestion des capacits et moyens en relation avec les rsultats, donc pour une entreprise sont

    lis et complmentaires lefficacit et lefficience. Dune part la ralisation des objectifs escompts constitue un succs pour lentreprise, aussi latteinte de ces objectifs en minimisant les moyens utiliss renvoie ce que lentreprise applique une bonne gestion.

    II - la relation entre le contrle de gestion et la rentabilit

    De nos jours, les entreprises vivent dans un environnement ou la concurrence deviennent de

    plus en plus agressive. Ce qui rend la recherche de la comptitivit de lentreprise un lment

    primordial pour assurer sa survie.

    Donc seules les entreprises bien organises peuvent atteindre leurs objectifs et assurer la

    prennit sur le march.

    Atteindre cet objectifs passe ncessairement par lamlioration de la performance de lentreprise, pour cela doit tre dfinit la stratgie mettre en place afin datteindre les objectifs attendus.

    En effet, plusieurs fonctions au sein de lentreprise permettant le suivi de la stratgie mis en uvre, mais celle qui se dmarque le plus est la fonction du contrleur de gestion. Cette fonction constitue loutil permettant lefficacit, lorsque les objectifs fixs sont ralis et les rsultats souhaits sont obtenus et lefficience lorsque les rsultats sont maximiss avec le minimum de moyens.

    Section1:les facteurs influenant la rentabilit et la performance de lentreprise

    2.1- Les facteurs internes :

    Chaque entreprise a pour but dtre performante et davoir une meilleure rentabilit, ces

    derniers ne peuvent tre ralis que par le respect des plusieurs facteurs et conditions interne

    et externe, cest l ou le contrleur de gestion doit intervenir pour assurer la bonne gestion de

    ces facteurs.

    A. Communication entre les diffrents niveaux hirarchiques de lentreprise : La relation entre le contrleur de gestion et la performance de lentreprise se traduit par

    linfluence des outils utiliss et des taches effectues par ce dernier ; savoir le tableau de

    bord puis qui utilise des outils de dialogue et de communication pour atteindre les objectifs

    fixs par l'entreprise parmi ces outils :

  • -ds sa parution, le tableau de bord doit permettre un dialogue entre les diffrents niveaux

    hirarchiques.

    - Il doit permettre au subordonn de commenter les rsultats de son action, les faiblesses et les

    points forts. Il permet des demandes de moyens supplmentaires ou des directives plus prcises.

    - Le suprieur hirarchique doit coordonner les actions correctives entreprises en privilgiant

    la recherche d'un optimum global plutt que des optimisations partielles.

    -En attirant l'attention de tous sur les mmes paramtres, il joue un rle intgrateur, en donnant

    un niveau hirarchique donn, un langage commun.

    B. Le systme des budgets :

    Le systme des budgets est l'autre partie importante du travail d'un contrleur de gestion.

    Dabord, une budgtisation (en principe annuelle) permet d'attribuer tous les centres de dcision des moyens financiers conformes aux axes stratgiques dfinis par la direction

    gnrale. C'est donc une rpartition financire mais aussi temporelle puisquun plan stratgique, lorsqu'il existe, ncessite plusieurs enveloppes annuelles successives. L'laboration

    des budgets utilise des outils diffrents selon qu'il s'agit de budgets d'investissements, de

    budgets de production, de budgets commerciaux, de budgets d'approvisionnement ou de

    budgets de services fonctionnels.

    Ensuite, des documents de synthse sont tablis : budget de trsorerie, compte de rsultat

    prvisionnel, puis bilan et tableau de financement prvisionnels.

    Priodiquement au cours de l'anne, le contrleur de gestion analyse les diffrences entre le

    prvu et le ralis afin que les responsables de centres de dcision apportent les corrections

    convenables. Les techniques de contrle conduisent notamment aux analyses d'carts constats

    entre des cots prtablis et la ralit des dpenses telle que constate a posteriori.

    C. Les farceurs de motivation du personnel:

    Le contrleur de gestion doit intervenir aussi, au niveau la cration des facteurs de motivation

    de personnel puisque ces derniers sont considrs comme lessence de lentreprise.

    L'organisation doit mettre en place des techniques de motivation financires qui s'appuient

    sur les aspirations conomiques du personnel. Elle doit les complter, par des motivations non

    financires, pour prendre en compte les autres aspirations du personnel.

    a. La motivation financire :

    La rmunration est le premier facteur de motivation. C'est elle en effet qui assure la

    satisfaction des besoins de subsistance. Les motivations financires sont efficaces pour

    mobiliser le personnel, car elles poussent dtecter et rcompenser l'implication, la

    performance et les rsultats des employs les plus productifs.

    b. La motivation du personnel en crant un sentiment d'appartenance :

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    New Roman), Bold

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  • Les motivations non financires peuvent viser crer un sentiment d'appartenance, renforcer

    les liens entre les salaris pour crer un esprit d'quipe. Elles peuvent concerner l'organisation

    d'activits collectives. Il peut s'agir aussi de promouvoir des relations affectives.

    c. Motiver par une bonne gestion de carrire :

    Quand il s'investit dans une entreprise, le salari espre pouvoir y faire carrire. Les possibilits

    de progression de carrire qui lui sont offertes peuvent aussi tre dterminantes. Pour motiver

    ses salaris, l'entreprise a donc intrt rcompenser leurs efforts en proposant des possibilits

    de promotion et d'accs de nouvelles fonctions gratifiantes.

    d. Motiver par le dialogue social :

    Dans une organisation, les tensions sont invitables. Elles peuvent tre dues des suppressions

    d'emplois, aux rmunrations, aux conditions de travail... Toutefois, en mettant tout en uvre pour limiter les conflits et faciliter le dialogue, l'organisation amliore le climat social. Le

    personnel aura le sentiment d'tre davantage pris en compte, estim, de pouvoir se raliser plus

    sereinement dans son travail. La motivation du personnel sera amliore.

    2.2- Les facteurs externes :

    Lenvironnement externe de lentreprise peut tre dfini comme lensemble des facteurs ou

    variables extrieurs lentreprise. Il est propre chaque entreprise mais les caractristiques

    actuelles de lenvironnement sont les mmes : environnement complexe, incertain et instable.

    Les entreprises qui sont ouvertes sur leur environnement sont donc obliges de sadapter et

    dvoluer en permanence sous peine dtre surpasses par la concurrence.

    Pour cela il est ncessaire pour, le contrleur de gestion, de collecter les informations

    convenables, permettant a lentreprise de sadapter avec les changements de son

    environnement.

    Lenvironnement extrieur de lentreprise comprend le microenvironnement et le

    microenvironnement.

    A- La macro environnement

    Le macro environnement est compos des forces socitales (dmographique, conomique,

    cologique, technologique, politique, socioculturelle) sur lesquelles une entreprise a peu de

    pouvoir et qui influent sur son activit et son quilibre.

    a-LenvironnementL environnement dmographique :

    Lenvironnement dmographique est compos des conditions extrieures une organisation et

    relatives la taille, la distribution, la densit, lge, au sexe, lethnie, loccupation et

    aux comportements des populations humaines susceptibles dinfluer sur la mise en march de

    certains produits.

    Ce type denvironnement dtermine quelles population auxquelles lentreprise aura lintrt de

    la rendre comme main duvre et comme clientle.

  • b-lenvironnement conomique :

    Lenvironnement conomique est compos des conditions extrieures lentreprise et

    relatives :

    - la production de biens (ressources naturelles, travail, capital),

    - la circulation des capitaux (monnaie, crdit, bourse),

    - la rpartition des ressources (emploi, pouvoir dachat),

    - la consommation de produits (styles de vie, comportements dachat),

    - la richesse collective,

    Tout ces lments sont susceptibles dinfluer sur la mise en march de produits et services.

    Ce type denvironnement consiste a tudier :

    - le rythme acclr des changements;

    - des possibilits illimites;

    - la faiblesse des budgets consacrs la recherche et au dveloppement.

    c-Lenvironnement cologique :

    Lenvironnement cologique est compos des conditions extrieures une organisation et

    relatives aux milieux o vivent les tres vivants, aux rapports de ces tres avec leur milieu et

    lexploitation des ressources naturelles ncessaire lactivit conomique et susceptible de

    menacer ce rapport.

    Quelques tendances actuelles :

    La pnurie des ressources naturelles;

    - laugmentation des cots nergtiques;

    - laccroissement du taux de pollution;

    - lintervention gouvernementale.

    De ce fait lentreprise doit alors :

    -mesurer sa performance sur le respect des lois environnementales ;

    -prvoir les cots cologiques avant quils narrivent ;

    -tudier leffet de ses produits sur lenvironnement ;

    -mettre ses ressources contribution.

    d-Lenvironnement technologique :

    Lenvironnement technologique est compos des conditions extrieures une organisation et

    relatives aux progrs technologiques susceptibles dinfluer sur la cration et le dveloppement

    de produits.

    e-Lenvironnement politique :

  • Lenvironnement politique est compos des conditions extrieures une organisation et

    relatives :

    - la rglementation gouvernementale,

    - au climat politique,

    - la force des groupes de pression,

    qui sont susceptibles de fixer des limites la conduite des affaires et des individus dans une

    socit.

    f-Lenvironnement socioculturel :

    Lenvironnement socioculturel est compos des conditions extrieures une organisation et

    relatives aux institutions et aux forces qui sont susceptibles dinfluencer les croyances, les

    attitudes, les comportements et les valeurs dune socit.

    Il comprend les modes de vie, les valeurs morales, les courants de penses de la socit qui

    influencent les besoins conomiques de la clientle de lentreprise Lenvironnement

    institutionnel et juridique

    g-Lenvironnement juridique:

    Il est compos par lensemble des rgles du jeu que lentreprise devra respecter (rglementation

    fiscale, commerciale, sociale). Alors lentreprise doit suivre toutes les changements

    institutionnel et juridique afin dclaircir et de certifier ses calculs et sa comptabilit.

    Donc la bonne tude de ces composants du macro-environnement va guider lentreprise a

    analyser et de trouver ses opportunits et ses menace :

    Une menace rsulte dune tendance dfavorable du macro environnement qui peut conduire,

    si aucune mesure corrective nest prise, la stagnation, labandon forc dun produit ou

    mme la fermeture de lentreprise.

    Une opportunit rsulte dune tendance favorable du macro environnement qui peut se

    traduire par un nouveau champ dactions commerciales dans lequel une entreprise compte

    bnficier dun avantage concurrentiel.

    Certains lments sont des donnes qui simposent a lentreprise : ce sont donc des

    contraintes denvironnement parmi eux Lincertitude qui caractrise lenvironnement

    Pour cette raison lentreprise, doit souvent anticiper son volution pour tre en phase avec

    son environnement. Cela ncessite un effort de prvision qui doit tre repos sur la pratique

    de la veille commerciale et technologique.

    B- Le micro environnement :

    Il comprend les concurrents et les partenaires (clients, fournisseurs, financiers, etc.)

    immdiats de lentreprise. Il influence plus particulirement les entreprises dun mme

    secteur dactivits

    a- Les relations de concurrence:

    avant de connaitre quels sont les types de concurrence entam par les entreprises il faut

    savoir les conditions ncessaires afin que la concurrence soit parfait :

  • On peut citer les conditions suivantes :

    L'atomicit : les acheteurs et les vendeurs sont suffisamment nombreux pour qu'une dcision

    individuelle ne puisse conduire une variation de l'offre ou de la demande.

    L'homognit des produits : les biens changs sont semblables en qualit et en

    caractristiques ; un produit de meilleure qualit constitue donc un autre march.

    Concernant les types de concurrence, Cette dernire peut tre directe ou indirecte :

    concurrence directe :Ce type de concurrence apparu dans les entreprises qui fabriquent le

    mme produit et s adressant la mme clientle

    La concurrence indirecte: On parle de ce type de concurrence dans le cas ou les entreprises

    fabriquent des produits substituables ceux de lentreprise

    La concurrence sur les autres marchs: avec toute les autres entreprises qui s

    approvisionnent sur les mmes marchs en amont (travail, capitaux, quipements)

    b- Les relations de complmentarit

    Les relations de clients fournisseurs sont des relations de complmentarit qui fondent une

    communaut d intrts ente les entreprises dune mme filire dactivit

    Les marchs.

    -La proximit des diffrents marchs:

    une entreprise de premire transformation privilgiera laccs aux matires premires

    l entreprise de service se situera proximit de sa clientle

    Section 2 Limpact du contrle de gestion sur la rentabilit de lentreprise :

    Aprs avoir dtermin lensemble des outils utiliss par le contrleur de gestion et les facteurs

    considrs comme lment influenant la rentabilit de lentreprise ; Il est ncessaire de

    dduire limpact de tout ces lments sur la rentabilit de lentreprise.

    a) mesure des rsultats :

    Comme on a vu prcdemment le principal outil de mesure des rsultats est la comptabilit

    analytique. En effet elle constitue le systme structur et permanent de mesure et dlaboration

    des rsultats prvisionnels ou constats.

    Dans ce sens dautres instruments de mesure existent t. Ils enregistrent des flux physiques.

    Plutt que des flux montaires .Ils permettent lanalyse des relations de cause effet ainsi

    que leur modlisation pour estimer les consquences de diffrentes actions de lentreprise.

    Ces outils reprsentent la base du contrle de gestion. Ils structurent la production dune partie

    des informations de lorganisation .Ils orientent donc la faon dont est apprhende de manire

  • globale la ralit. De plus ils fixent lun des principaux langages communs a toutes les parties

    de lorganisation.

    b) Dynamique de contrle

    La confrontation des rsultats mesurs avec les objectifs initialement fixs et les moyens

    effectivement

    Allous seffectue a travers de deux instruments de contrle : le suivi budgtaire, et les

    tableaux de bord

    Le suivi budgtaire : ou contrle budgtaire organise de manire mthodique la confrontation

    des rsultats obtenus avec les rsultats attendus Il analyse aussi les carts qui en dcoulent afin

    den faire apparaitre les causes et les consquences.

    Les tableaux de bord privilgient la rapidit de linformation dans ses aspects essentiels et

    conjoncturels pour accroitre la ractivit de lorganisation

    Ces deux outils constituent des instruments essentiels de maitrise de la gestion dont la

    mesure ou ils doivent aboutir la prise de dcisions correctives.

    La dtermination de la structure de gestion et des variables cls, ainsi que la conception et la

    mise en uvre des procdures sont du ressort de la fonction contrle de gestion

    Pour piloter la rentabilit performance de l'entreprise et pour prendre des dcisions court terme et long terme, le gestionnaire labore et utilise de nombreux outils d'aide la dcision.

    Dans de trs nombreux cas, il fond ses dcisions sur des dmarches d'analyse de cots : il est

    donc indispensable de comprendre des conditions de validit des dmarches mises en uvre pour juger de la pertinence des cots obtenus et des contextes dans lesquels ils reprsentent un

    rel clairage pour la prise de dcision.

    Conclusion :

    La fonction du contrle de gestion varie beaucoup dune entit l'autre cette variation

    dpends de plusieurs facteur comme de la taille, le type et la spcificit de chaque entreprise.

    Dans les multinationales, la fonction est lie dune faon directe la direction gnrale, ou bien

    de la direction financire. Concernant les PME le comptable cest le dirigeant qui sen occupe

  • Le contrle de gestion se fait suivant trois phases qui sont : la formalisation, le pilotage et post-

    value et son processus contient quatre tapes : La planification, La budgtisation, L'action et

    suivi de ralisation.

    Pour assurer une meilleure qualit du contrle de gestion il faut prendre en considration les

    facteurs influenant la rentabilit et la performance de lentreprise et de faire face a certains blocages qui sopposent la bonne dmarche du contrle de gestion, alors lentreprise performante et rentable cest celle qui maitrise tous les flux dinformation , des couts, la comptabilit analytique puisque ce systme nest pas applicable dans toutes les entreprises marocaines, aussi il faut raliser un suivi budgtaire qui prsente des limites matrialises par

    des dlais dobtention des rsultats importants, et un dcoupage verticale de lentreprise puisque cest le service concern qui doit donner les explications et les actions correctives.

    Deuxime partie :

    Etude de cas : le

    contrle de gestion et

  • la rentabilit au sein

    de loffice chrifiens

    des phosphates

    Introduction :

    Aujourdhui la cration dun service du contrle de gestion au sein dune entreprise est devenue

    primordiale, car le besoin en matire daide la dcision devient crucial dans un environnement

    perturb, cest pour cela quil faut concevoir un systme de mesure de la performance conforme et

    efficace. Ce systme doit tre bas sur tude, prvision, mis en uvre et enfin le contrle de lefficacit,

    cest comme par exemple si vous voulez conduire votre auto, vous avez besoin de voir la route et de

    disposer dun certain nombre dindicateurs, vous aidant apprhender les difficults venir.

    Lensemble de ces instruments vous permet de rester matre de votre vhicule. Cest le but de chaque

    gestionnaire dans son entreprise pour ne pas tre surpris un jour des instabilits de toutes natures. Cest

    pour quoi un diagnostic priodique des forces et des faiblesses de lentreprise reste parmi les tches les

    plus importantes pour les grants de lentreprise. Dans ce contexte, le Groupe Italcimenti a opt sur la

    cration dun service de Contrle du Gestion pour assurer la bonne gestion et suivi de ses activits.

    SECTION I : HISTORIQUE

    Loffice chrifien des phosphates a t cr le 7 aot 1920 mais le groupe OCP na vu le jour quen

    1975. Cest un tablissement semi-public caractre industriel, dot dune structure bien organise lui

    permettant dagir avec dynamisme et souplesse. 80 annes dj se sont coules depuis sa cration,

    annes jalonnes par des ralisations et des dveloppements :

    1920 :

    Dbut de lextraction du phosphate Boujniba dans la zone de Khouribga

    (1er mars 1921)

    Premire exportation de phosphate (23 juillet 1921).

  • 1930 :

    Ouverture dun nouveau centre de production de phosphate : le centre de

    Youssoufia, connu alors sous le nom de Louis Gentil (1931).

    1950 :

    Mise en uvre de la mthode dextraction en dcouverte Khouribga (1952)

    Cration dun centre de formation professionnelle Khouribga (1958), en renforcement des efforts

    mens, depuis des dcennies sur ce plan ; puis, cration par la suite dautres units de

    formation/perfectionnement.

    1960 :

    Dveloppement de la mcanisation du souterrain Youssoufia

    Dmarrage de Maroc chimie Safi, pour la fabrication des drivs phosphats : acide phosphorique

    et engrais (1965).

    1970 :

    Cration du groupe OCP, structure organisationnelle intgrant lOCP et ses entreprises filiales (1975)

    Intgration dun nouveau centre minier en dcouverte, le centre de Phosboucra (1976)

    Dmarrage de nouvelles units de valorisation Safi : Maroc chimie II et Maroc

    Phosphore I (1976), puis Maroc phosphore II en 1981.

    Ouverture dun troisime centre de production en dcouverte, le centre de Ben gurir (1979).

    1980 :

    Partenariat industriel en Belgique : Prayon (1981)

    Dmarrage dun nouveau site de valorisation de phosphate : le site de Jorf Lasfar, avec Maroc

    phosphore III-IV (1986).

    1990 :

    Exploration de nouveaux projets de partenariats industriels et de renforcement de capacits.

    Acclration du programme social de cession de logements au personnel (1993)

    Partenariats industriels avec Grande Paroisse (1997), usine Emaphos pour lacide phosphorique

    purifi (Maroc /Belgique /Allemagne) en 1998, usine Imacid pour acide phosphorique (Maroc /Inde)

    en 1999.

  • 2000 :

    Dmarrage dune unit de flottation de phosphates Khouribga.

    2001 :

    Dmarrage dune ligne de production sulfurique de capacit 3000 tonnes Maroc chimie Safi

    2002 :

    Lorganisation de 3 oprations formation promotion qui ont donn lieu a 2056 promotions, et

    partenariat entre EMAPHOS, PRAYON (Belgique) et CFB (Budenheim- Allemagne)

    En effet, le Groupe OCP a fourni pleinement defforts non pas seulement pour renforcer sa position

    dans le march industriel, mais surtout au niveau de son Systme de Management Qualit. Ces

    efforts ont accentus son environnement et les actions menes pour le protger par moyen de la

    plantation des arbres et la mise en uvre de nouvelles procdures de production permettant de diminuer

    les missions atmosphriques polluants. De ce fait, sajoute la dmarche qualit vers la certification

    rpondant conformment la (norme ISO 9001) qui est un organisme international qui a pouss le

    Groupe OCP procder lamlioration globale de ces performances pour satisfaire ses clients, qui

    sintresse tous ce qui est gestion des ressources humaines (amlioration des conditions de travail et

    de la scurit pour atteindre le Zro Accident ) et qualit (amlioration de limage de marque).

  • SECTION II : ORGANIGRAMME ET PRESENTATION GENERALE DU GROUPE

    Le sous sol marocain renferme les plus importants gisements de la plante : trois quarts des

    rserves mondiales, 98% dans le centre du pays et de 2% dans le sud.

  • Leur situation gographique et la diversit de leurs qualits marchandes confrent

    naturellement au royaume du Maroc une place particulire dans le commerce international du

    phosphate.

    Cre en 1920, le Groupe Office Chrifien des Phosphates joue un rle important sur le plan

    conomique et social du pays. Cest un tablissement semi-public caractre industriel et

    commercial, dot dune organisation lui permettant dagir avec la mme souplesse quune

    grande entreprise. Il dtient le monopole de la recherche, de lexploitation, de la valorisation

    et de la commercialisation du phosphate et de ses drivs.

    Vu leffectif du personnel quil emploi (18.000 agents environ, dont 720 ingnieurs et

    assimils)*, les retombes conomiques de ses investissements sur lenvironnement social sont

    importantes.

    Le phosphate brut est extrait des mines souterraines et des chantiers ciel ouvert (dcouvertes).

    Le minerai est ensuite pierr et cribl et parfois lav, avant dtre sch pour la transformation.

    (*) : Selon les statistiques de lanne 2004.

    Le Groupe est prsent dans cinq zones gographiques du pays :

    Trois sites dexploitation minire : - Khouribga - Bengurir/Youssoufia - Boucra/Layoune

    Deux sites de transformation chimique : - Safi - Jorf Lasfar

    Le minerai est exploit tel quel ou livr aux industries chimiques du Groupe Jorf Lasfar ou

    Safi pour tre transform en produits drivs commercialisables : Acide phosphorique de base,

    Acide phosphorique purifi et les Engrais solides.

    Quatre ports desservant les centres de production :

    Casablanca : pour le phosphate brut en provenance de

  • Khouribga.

    Jorf Lasfar : pour le phosphate en provenance de Khouribga et les produits drivs fabriqus Jorf Lasfar.

    Safi : pour le phosphate en provenance de Youssoufia et les produits drivs fabriqus Safi.

    Layoune : pour le phosphate en provenance de Boucra.

    La multiplicit des ports dembarquement apporte une souplesse et une scurit

    dapprovisionnement pour les clients. Elle constitue un atout supplmentaire pour la

    satisfaction de leurs besoins.

  • Section 3 :Organigramme et aperu sur le ple chimie de Safi

    PCS

    Ainsi, aprs une premire exprience Safi, avec la mise en service en 1965 de lusine Maroc

    Chimie, des efforts ont t mens depuis le dbut des annes 70, aboutissant la mise en service

    de Maroc Phosphore I en 1975 et Maroc Phosphore II en 1981 dans la mme ville.

    Cette plate forme est situe au sud ouest 9 Km de la ville de Safi. Cet emplacement est justifi

    par deux raisons :

  • La prsence dune voie ferre permettant lapprovisionnement en phosphate brut de Youssoufia et Ben Gurir ainsi quune ligne ferroviaire avec le port de Safi.

    Lutilisation de leau de mer.

    Le ple chimie de Safi regroupe les divisions suivantes :

    Maroc Chimie : PCS/PC Elle se compose de :

    Deux ateliers sulfuriques dont lactivit principale est la production de lacide

    sulfurique (H2SO4) base de soufre import.

    Deux ateliers phosphoriques qui produisent lacide phosphorique (P2O5) partir du

    phosphate et de lacide sulfurique.

    Trois units dengrais

    Ligne Nord spcialise dans la production du TSP (Triple super phosphate) base de phosphate et dacide phosphorique.

    Ligne Sud qui produit lASP (Ammonium super phosphate) obtenu base dammoniac (NH3), dacide phosphorique, dacide sulfurique, elle produit

    galement le NPK et le TSP.

    Ligne NPK qui produit lASP et le NPK (Engrais azot) obtenu partir du chlorure de potassium (KCL), dammoniac et dacide sulfurique

    NB : les produits fabriqus base dammoniac sont transfrs JORF LASFAR

    Maroc Phosphore I : PCS/PP

  • Cette division assure la production dacide phosphorique destin essentiellement

    lexportation et un engrais MAP dont une partie est coule sur le march national. Elle

    comprend quatre ateliers de production :

    Atelier fusion filtration du soufre liquide qui produit le soufre liquide pour ses

    propres besoins ainsi que pour ceux des units sulfuriques de Maroc Chimie

    (PCS/PC) et Maroc Phosphore II (PCS/PM)

    Atelier sulfurique produisant de lacide sulfurique

    Atelier phosphorique qui assure la production dacide phosphorique partir de

    lacide sulfurique et du phosphate broy.

    Atelier MAP qui produit le MAP sec et humide partir de lammoniac et de lacide phosphorique.

    Une centrale lectrique avec des services annexes.

    Maroc Phosphore II: PCS/PM

    Elle se compose de :

    Deux ateliers sulfuriques dont lactivit principale est la production de lacide

    sulfurique (H2SO4) base de soufre import.

    Deux ateliers phosphoriques qui produisent lacide phosphorique (P2O5) partir du

    phosphate et de lacide sulfurique.

    Trois units dengrais

    Ligne Nord spcialise dans la production du TSP (Triple super phosphate) base de phosphate et dacide phosphorique.

    Ligne Sud qui produit lASP (Ammonium super phosphate) obtenu base dammoniac (NH3), dacide phosphorique, dacide sulfurique, elle produit

    galement le NPK et le TSP.

    Ligne NPK qui produit lASP et le NPK (Engrais azot) obtenu partir du chlorure de potassium (KCL), dammoniac et dacide sulfurique

    NB : les produits fabriqus base dammoniac sont transfrs JORF LASFAR

  • Maroc Phosphore I : PCS/PP

    Cette division assure la production dacide phosphorique destin essentiellement

    lexportation et un engrais MAP dont une partie est coule sur le march national. Elle

    comprend quatre ateliers de production :

    Atelier fusion filtration du soufre liquide qui produit le soufre liquide pour ses

    propres besoins ainsi que pour ceux des units sulfuriques de Maroc Chimie

    (PCS/PC) et Maroc Phosphore II (PCS/PM)

    Atelier sulfurique produisant de lacide sulfurique

    Atelier phosphorique qui assure la production dacide phosphorique partir de

    lacide sulfurique et du phosphate broy.

    Atelier MAP qui produit le MAP sec et humide partir de lammoniac et de lacide phosphorique.

    Une centrale lectrique avec des services annexes.

    Infrastructures de Safi : PCS/PI

    Cette division est situe au niveau du port, et qui a comme activit principale, le dparquement

    des matires premires et le chargement du phosphate et ses drivs destins lexportation au

    compte des autres divisions oprationnelles.

    Matires Importes :

    Ammoniac

    Soufre solide

    Le chlorure de potassium

    Produit Exports :

    Lacide phosphorique

    Les engrais TSP, MAP et ASP

    Le phosphate brut

    Maintenance Centralise : PCS/LM

  • Elle a comme mission la prestation centralise de lentretien et la maintenance des installations

    de la plate-forme, cette division assure la production par le suivi et le contrle des machines,

    elle se compose actuellement de quatre services :

    Le service approvisionnements et gestion des stocks (PCS/LM/A) ;

    Les services moyens logistiques (PCS/LM/L) ;

    Le service externalisation (PCS/LM/E) ;

    Le service ateliers centraux (PCS/LM/N).

    Gestion Administrative : PCS/LA

    Elle assure la gestion des activits de linfrastructure sociale et le personnel savoir :

    Logements de fonction (723),

    Club et conomat,

    Terrain omnisports,

    Activits rcratives au profit du personnel et leurs familles (rencontres sportives,

    voyages organiss, colonies de vacances),

    Mdecine de travail et de soins,

    Transport du personnel,

    Cette division assure aussi la gestion du service comptable (comptabilit gnrale).

  • Dpartement tudes

    conomiques et contrle de

    gestion PCS/EE

    Service contrle de

    gestion PCS/EE/G

    Service tudes

    conomiques

    PCS/EE/E

    Service contrle

    technique

    PCS/EE/C

    Secrtariat

    Section prix de

    revient

    Section

    facturation

    Chapitre II : Description du Service Contrle de Gestion et de sa relation avec la

    realisation de la rentabilit au sein de lentreprise

    Organigramme de Dpartement Etudes Economiques & Contrle de Gestion

    (PCS/EE)

  • INTRODUCTION :

    Dans ce nouvel environnement, le contrle de gestion joue un rle cl. Il est pass du

    statut de la fonction secondaire celui de la fonction principale pour les entreprises qui se

    dotent des moyens de calcul de rentabilit, de suivi des performances et dune organisation en

    centres de responsabilits.

    En effet, le contrle de gestion est un vecteur de mesure de performances permettant

    toute entreprise de suivre son volution. Certes, les entreprises sadaptent une ralit

    changeante plus quelles ne la modlent puisquelles vivent dans un environnement mouvant.

    Elles doivent donc sadapter ses mutations technologiques, conomiques voire

    organisationnelles.

    Pour faire face ces changements, elles sont appeles sorganiser, matriser et suivre

    leurs activits pour rester comptitives. Et cela grce la prise en conscience de limportance

    de la mise en place du systme de contrle de gestion.

    Cependant, les dispositifs techniques et organisationnels qui viennent de paratre en

    matire de contrle de gestion ne pouvant garantir leurs fruits que par un systme dexploitation

    permettant dutiliser les potentialits possibles qui peuvent se prsenter. En sus, toutes les

    modalits servant au calcul des cots et de rentabilit, toutes les procdures budgtaires ou

    encore les meilleures analyses de rsultat peuvent rester lettre morte et ne peuvent

    contribuer qu alourdir les systmes darchivage. Cest pourquoi lanimation du contrle de

    gestion demeure une dmarche ncessaire qui appuie et alimente ses dispositifs techniques et

    organisationnels.

    De ce fait, le tableau de bord constitue le moyen efficace permettant danimer le

    contrle de gestion grce lutilit dinformations quil regroupe et qui sont pertinentes pour

    les responsables car elles leur permettent de sinformer sur lvolution des activits quils

    dirigent, daccrotre leurs connaissances sur lentreprise et son environnement et surtout

    damliorer la prise de dcisions.

    De mme, il permet aux dirigeants de prvoir les redploiements dactivits et de

    ressources c'est--dire la dfinition des plans daction et la formation des budgets qui constitue

  • une composante cl du management des entreprises (car la comptitivit est souvent lie la

    vitesse avec laquelle ces rorganisations seffectuent), comme il leur permet de mesurer et

    danalyser les rsultats (Cette dmarche constitue un moyen de mesure des performances de

    lentreprise).

    Le service contrle de gestion relve du dpartement tudes conomiques et contre de gestion.

    Gnralement un service de contrle de gestion doit permettre lentit oprationnelle de :

    Connatre ses forces et faiblesses internes et externes

    Etre en tat de veille

    De coordonner ses actions avec les autres entits

    Daider la prise de dcision, en fournissant la direction les outils ncessaires pour la gestion de son entreprise.

    Section 1 :lapplication du contrle de gestion au sein du Maroc chimie Safi

    Parlons du service contrle de gestion de la direction Maroc Chimie Safi, ce dernier a pour

    principales tches :

    Lanalyse des rsultats et du prix de revient

    Le suivi des ralisations et contrle des performances

    La ralisation des tudes conomiques et financires

    La prparation des conseils dadministration

    Il regroupe donc, deux sections :

    Section prix de revient : qui a pour principales tches :

    La prparation des budgets de fonctionnement ;

    Le calcul du prix de revient des produits finis et semi finis ;

    Lanalyse des cots de revient ;

    Lanalyse des carts de la plate forme;

    Llaboration du compte de produits et charges et tats de solde de gestion;

    Le suivi des statistiques imports et exports.

    Section Facturation : qui a pour mission :

  • La rception, la vrification et le contrle des factures relatives aux cessions de marchandises et prestations inter- Groupe OCP ;

    Le suivi spcifique des factures se rapportant aux grands projets ;

    La saisie des diffrentes factures dans le systme, nouvellement Intgr, Oracle Applications ;

    Dtablir les travaux de clture des comptes ;

    La constatation des provisions constituer (charges et produits)

    La facturation des cessions et prestations rendues par les diffrentes entits du Groupe OCP

    Le cot de revient constitue pour lentreprise un vritable instrument de mesure de la rentabilit

    des produits dont elle sappuie pour la prise de dcision en matire de tarification et de stratgie.

    Il aide aussi choisir :

    Les produits sur lesquelles on effectuera un effort commercial.

    Les produits que lon arrtera de fabriquer.

    Les composantes dont on devra confier leur fabrication des sous traitants.

    Le calcul du cot de revient se base sur le cycle de production depuis la valorisation de

    l'approvisionnement en matires premires jusqu' l'aboutissement aux cots complets des

    produits finis.

    I - LE DECOUPAGE ANALYTIQUE :

    La matrise dun processus de calcul du cot de revient implique une organisation de la plate

    forme en sections analytiques. Ces sections figurent dans un document intitul dcoupage

    analytique . Ce fasucule constitue un document de rfrence pour toute imputation dune

    charge afin de calculer le prix de revient des diffrents produits de PCS.

    Section analytique :

    La section analytique ou centre de cot, se dfinit comme tant un compartiment dordre

    comptable, qui saisit les lments de charges qui affrent une opration donn.

  • La section analytique reprsente aussi un regroupement de moyens matriels et humains,

    concourant au mme but, plac sous lautorit dun responsable. Ce regroupement permet pour

    un produit donn dobtenir son cot par stade opratoire, par unit de production, par secteur

    et par lieu gographique.

    Le dcoupage analytique est revu chaque anne par le service contrle de gestion en liaison

    avec les utilisateurs, pour cration, modification ou suppression des sections analytiques.

    Ligne du prix de revient :

    Si la section analytique est un centre de cot, les lignes du prix de revient indiquent la nature

    des charges, le constituant globalement, elles son regroupes en neuf sous ensembles :

    Ligne de 1100 1900 : Salaires et Charges Sociales Directes

    Ligne 2100 2169 : Fournitures et Abonnement internes

    Ligne 2200 2290 : Prestations internes la mme division

    Ligne 2300 2600 : Prestations internes rendues par les autres divisions et solde

    des SA dexcution

    Ligne 4000 : Consommations des marchandises et pices de rechange

    Ligne 5000 : Transport et Travaux, Fournitures et Services Extrieurs

    Ligne 6000 : Impts et taxes

    Ligne 7000 : Ventes et prestations

    Ligne 8000 : Recettes Diverses

    II - LES CHANES DALIMENTATION DU PRIX DE REVIENT :

    La partie la plus importante des charges qui entrent dans le calcul du cot de revient, rsulte

    de lexploitation directe des chanes suivantes :

    Chane paie du personnel :

    La paie du personnel est une charge primordiale qui fait partie des lments les plus importants

    dans le calcul du cot de revient des produits fabriqus. A savoir :

    Salaires et appointement personnel

    Heures supplmentaires

  • Allocations familiales

    Primes

    Indemnits

    Chane gestion de stocks (module INV):

    Cest une application qui enregistre tous les mouvements que connaissent les stocks des :

    Matires consommables

    Pices de rechanges

    Fournitures de bureaux

    Chane location ou Amortissement de matriel :

    La location des matriels par section analytique est dtermine sur la base des inventaires des

    immobilisations en tenant compte des nouvelles entres ou sorties.

    Chane prestations internes :

    Elle correspond la facturation des services ou prestations redues par les services dentretien

    aux sections analytiques clientes. Cette facturation permet le transfert des charges entre deux

    catgories de sections analytiques.

    On trouve comme service :

    Entretien Electrique

    Entretien Mcanique

    Entretien Gnie Civil

    Chane utilits:

    Elle correspond aux consommations et production des utilits par les diffrentes divisions de

    la plate forme titre dexemple :

  • Eaux (Eau Filtre, Eau Potable..)

    Vapeurs

    Air comprim

    Energies

    Chane divers :

    Cest une chane qui complte les autres dans leur calcul du cot prix de revient par

    limputation des charges indirectes. A savoir :

    Impts et taxes

    Frais financiers

    Transport et dplacement

    Travaux, Fournitures et Services Extrieurs

    Ventes et prestations

    Systme ORACLE Applications

    Une bonne stratgie et un pilotage efficace imposent une bonne communication des

    informations de qualit. Cest pourquoi un systme dinformation est devenu indispensable

    pour une comprhension de lefficacit et du grand choix technique de gestion, un systme

    servant au diagnostic de gestion est un regard sur la nouvelle technologie informatique et ses

    opportunits.

    En effet, le Groupe OCP disposait dun systme dinformation lui permettant dassurer

    la circulation de linformation sans pour autant certifier la bonne synchronisation vue un certain

    nombre de lacunes :

    la sparation entre les diffrentes applications (manque de cohrence des donnes) ;

    une gestion lourde de plusieurs applications ;

    la saturation de lvolution des applications existantes ;

    le manque de fiabilit de linformation ;

    la non disponibilit de linformation

  • Pour remdier cette situation, le Groupe OCP vient dacqurir et instaurer le progiciel

    ORACLE Applications permettant de combler les lacunes de son systme dinformation

    classique et de rpondre aux besoins de linformation tout moment.

    Ce progiciel permet dassurer la fiabilit de linformation comptable et financire (par

    une saisie unique et uniforme), lharmonisation des rfrentiels, redploiement des ressources

    (Par des analyses, tudes, dcisionnels,), et surtout disponibilit de linformation en temps

    rel.

    Dans cette perspective, la refonte de ce projet a fait ressortir quatre modules Oracle :

    GENERAL LEGER (GL) : La comptabilit gnrale, analytique et budgtaire;

    ACCOUNT PAYABLES (AP) : La comptabilit fournisseurs;

    ACCOUNT RECEIVEBLES (AR) : La comptabilit clients ;

    FIXED ASSETS (FA) : la gestion des immobilisations.

    Le systme Oracle Application permet dassurer une meilleure dfinition et la

    manipulation des donnes, une cohrence des donnes, une confidentialit et une intgrit des

    donnes, une sauvegarde et une restauration des donnes

    Ses principaux objectifs consistent en :

    Lacclration et la scurisation des prises de dcisions ;

    La rationalisation de laccs aux outils informatiques ;

    Le dveloppement du travail collaboratif ;

    Lamlioration de la communication

    III - CALCUL DU COUT DE REVIENT PREVISIONNEL :

    Au dbut de chaque anne, le service contrle de gestion reoit une note manant de la DG

    (PFF/CG) contenant le programme suivre pour le calcul du budget de fonctionnement

    prvisionnel.

  • Aprs rception de cette note, le service contrle de gestion procde a une lecture pour contrle.

    Ensuite, il sengage pour sa transmission aux diffrents services de la plate forme pour le calcul

    du budget de fonctionnement prvisionnel.

    Cette note comprend les informations suivantes :

    Programme prvisionnel de production par division

    Programme prvisionnel de consommation par division

    Prix dachat prvisionnel des matires premires

    Prix de vente prvisionnel des produits finis

    La parit prvisionnelle

    Le taux daugmentation des diffrentes charges (salaires, prestations, matires consommables )

    Sur la base de ces informations, les services de production laborent les objectifs prvisionnels

    par atelier et procde aussi aux calculs des dpenses et recettes tout en respectant le mode de

    calcul figurant sur la note concernant le budget de fonctionnement.

    Conformment la note prcite, les services de production tablissent leurs prvisions sur des

    documents appels annexe I, II, II BIS et III.

    Annexe I : prvisions des quantits dunit duvre.

    Annexe II : prvisions des dpenses et recettes.

    Annexe II BIS : prvisions des dpenses (dtail des quantits et Prix retenus).

    Annexe III : prvisions des effectifs.

    Ds rception desdits documents, le service contrle de gestion procde un contrle rigoureux

    pour sassurer de la conformit du calcul du budget qui permettra dune part, au service le

    traitement de ces donnes afin dalimenter les tableaux de bord constituant les cots de revient

    prvisionnels et dautre part, le calcul des cots des utilits pour valoriser le prix de revient

    prvisionnel et rel de lanne en cours.

    Pour cette raison, un barme de facturation en cots et taux horaires prvisionnels des utilits

    et des prestations de services est dtermin partir de lexploitation des informations

    communiques par latelier nergie et fluides et les ateliers dentretien, qui ont pour mission

    la fourniture des utilits et prestations ncessaire la production, et il comprend :

    Ces informations sont :

    Un tableau de rpartition des utilits entre les diffrentes sections de latelier nergie et fluides .

    Un schma de vapeur prvisionnel total de production des ateliers utilits.

    Nombre dheures effectues par la division de maintenance.

  • IV - CALCUL DU COUT DE REVIENT REEL:

    Regroupement et traitement des informations :

    Le calcul du cot de revient dun produit ncessite en premier lieu le regroupement et le

    traitement des informations ncessaires ce calcul.

    La collecte de ces informations se fait auprs :

    Secrtariat technique de production : chaque division met la disposition du service

    contrle de gestion un tat faisant ressortir les rsultats techniques de production et de ventes

    regroupant les lments suivants :

    Approvisionnement des matires premires

    Productions

    Consommations matires premires et produits intermdiaires

    Echanges inter divisions des produits intermdiaires et produits finis

    Commercialisations

    Stocks

    Aprs rception de ces rsultats techniques, le service contrle de gestion procde la saisie

    des donnes dans un Fichier Excel permettant le suivi et lalimentation des fichiers de cots de

    revient.

    Edition du tableau de bord prix de revient:

    Le tableau de bord est un document de type reporting de gestion que son utilit se justifie par

    le besoin de maintenir un langage conomique commun entre toutes les entits formant une

    entreprise, permettant dinstaurer un dialogue de gestion et une coordination des entits

    dcentralises.

    Tableau de bord stratgique : destin la Direction Gnrale. Il regroupe les donnes

    essentielles au contrle de la mise en uvre de la stratgie dans le long terme ;

  • Tableau de bord de gestion : tabli pour chaque centre de responsabilit1. Il regroupe

    les donnes indispensables au contrle court terme du quotidien de lentreprise.

    Piloter une entreprise signifie automatiquement grer une information lisible, actualise et

    croissante ; c'est l o intervient le tableau de bord.

    Comme son nom lindique, cest un document qui permet son utilisateur de faire une analyse

    comparative entre les ralisations, les prvisions et les ralisations de lexercice prcdent,

    cette comparaison se justifie moyennant par des indices ou des carts indiquant lvolution ou

    la diminution de lactivit au niveau de chaque atelier de lentreprise.

    C'est un document compos de donnes chiffres et de graphiques permettant un responsable

    de voir rapidement o se situe l'entit dont il a la responsabilit par rapport aux objectifs fixs.

    Un outil de gestion orient vers l'action, il permet aux utilisateurs de constater, expliquer des

    dviations ou des carts et y remdier par des actions correctives. Chose qui implique que :

    Les informations vhicules par le tableau de bord sont utiles et fiables ;

    Sa priodicit se caractrise par la rgularit et la rapidit.

    Il s'agit donc d'un outil d'action capable de : mesurer, analyser, mettre en uvre des actions; il

    ne s'agit pas d'actions pour modifier les objectifs, ma