L I R - 112, avenue Kléber – 75 784 Paris cedex 16 - Tél. : + 33 (0) 1 47 55 74 08 – Fax : + 33 (0) 1 47 55 74 09 - www.lir.asso.fr MONDIALISATION DES CENTRES DE R&D Après s’être implantés aux Etats-Unis, en Europe et au Japon, les laboratoires pharmaceutiques se renforcent dans les pays émergents en Asie, en Amérique du Sud…, non seulement au niveau de la commercialisation et de la production, mais aussi au niveau de la R&D. Ces territoires ont en commun de larges marchés émergents, en forte croissance. Dix-sept pays émergents ont un potentiel de croissance du marché de 15% à 17% selon IMS Health, et devraient représenter en 2011 un marché global de 170 à 180 milliards de dollars, sur un total au niveau mondial de 880 milliards de dollars 1 . Souvent les conditions pour installer des centres de recherche y sont très attractives. S’implanter en R&D est le meilleur moyen de répondre aux besoins spécifiques de ces populations qui accèdent peu à peu aux médicaments. Ces patients sont confrontés aujourd’hui au vieillissement, à l’explosion du nombre de cancers et de maladies respiratoires, à l’obésité et aux diabètes,…). Dans ce rééquilibrage au niveau international des forces de recherches de l’industrie du médicament, la France doit faire attention à rester attractive. Elle pourra y parvenir non seulement avec des incitations, un bon exemple est le crédit impôt recherche - mais surtout en maintenant une recherche académique de haut rang et bien structurée. C’est ce qui a fait la réussite des Etats-Unis, où les gouvernements successifs, depuis plus de 50 ans, ont soutenu fortement les sciences du vivant et les industries de santé. Un effort qui ne faiblit pas : en février 2009, le plan de relance de Président Barack Obama inclut une dotation de 10 milliards de dollars pour les NIH (National Institutes of Health), qui viennent s’ajouter à un budget annuel de 31,2 milliards de dollars 2 . Les laboratoires du LIR s’engagent à continuer de défendre l’attractivité de la France auprès des centres internationaux de décision et à soutenir les équipes académiques françaises de recherche. 1 Etude IMS Market Prognosis™, d’IMS Health. 2 http://grants.nih.gov/recovery/ Pourquoi s’implanter en Chine ? L’exemple de la Chine, avec son 1,3 milliard d’habitants, est représen- tatif. Le gouvernement chinois a fait de la santé un axe prioritaire. En janvier 2009, il a annoncé vouloir injecter 124 milliards de dollars dans le déploiement et l’amélioration de son système de santé 3 . La Chine est maintenant le troisième plus grand marché pharmaceutique mondial et devrait croitre de 25 à 27% pour atteindre 50 milliards de dollars en 2011 4 . La qualité des chercheurs locaux n’est plus à démontrer, et le nombre de doctorats en sciences est du même ordre que celui des Etats-Unis. Tous les laboratoires internationaux déploient des équipes de recherche en Chine et multiplient les partenariats. 3 http://www.icainstitute.org/ojs/index.php/ working_papers/article/viewFile/13/8 4 Etude IMS Market Prognosis™, d’IMS Health

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MONDIALISATION DES CENTRES

DE R&D

Après s’être implantés aux Etats-Unis, en Europe et au Japon, les laboratoires pharmaceutiques se renforcent dans les pays émergents en Asie, en Amérique du Sud…, non seulement au niveau de la commercialisation et de la production, mais aussi au niveau de la R&D. Ces territoires ont en commun de larges marchés émergents, en forte croissance. Dix-sept pays émergents ont un potentiel de croissance du marché de 15% à 17% selon IMS Health, et devraient représenter en 2011 un marché global de 170 à 180 milliards de dollars, sur un total au niveau mondial de 880 milliards de dollars1. Souvent les conditions pour installer des centres de recherche y sont très attractives.

S’implanter en R&D est le meilleur moyen de répondre aux besoins spécifiques de ces populations qui accèdent peu à peu aux médicaments. Ces patients sont confrontés aujourd’hui au vieillissement, à l’explosion du nombre de cancers et de maladies respiratoires, à l’obésité et aux diabètes,…).

Dans ce rééquilibrage au niveau international des forces de recherches de l’industrie du médicament, la France doit faire attention à rester attractive. Elle pourra y parvenir non seulement avec des incitations, un bon exemple est le crédit impôt recherche - mais surtout en maintenant une recherche académique de haut rang et bien structurée. C’est ce qui a fait la réussite des Etats-Unis, où les gouvernements successifs, depuis plus de 50 ans, ont soutenu fortement les sciences du vivant et les industries de santé. Un effort qui ne faiblit pas : en février 2009, le plan de relance de Président Barack Obama inclut une dotation de 10 milliards de dollars pour les NIH (National Institutes of Health), qui viennent s’ajouter à un budget annuel de 31,2 milliards de dollars2.

Les laboratoires du LIR s’engagent à continuer de défendre l’attractivité de la France auprès des centres internationaux de décision et à soutenir les équipes académiques françaises de recherche.

1 Etude IMS Market Prognosis™, d’IMS Health.

2 http://grants.nih.gov/recovery/

Pourquoi s’implanter en Chine ?

L’exemple de la Chine, avec son 1,3 milliard d’habitants, est représen-tatif.

Le gouvernement chinois a fait de la santé un axe prioritaire. En janvier 2009, il a annoncé vouloir injecter 124 milliards de dollars dans le déploiement et l’amélioration de son système de santé

La Chine est maintenant le troisième plus grand marché pharmaceutique mondial et devrait croitre de 25 à 27% pour atteindre 50 milliards de dollars en 2011

La qualité des chercheurs locaux n’est plus à démontrer, et le nombre de doctorats en sciences est du même ordre que celui des Etats-Unis. Tous les laboratoires internationaux déploient des équipes de recherche en Chine et multiplient les partenariats.

3 http://www.icainstitute.org/ojs/index.php/

working_papers/article/viewFile/13/8

4 Etude IMS Market Prognosis™, d’IMS Health