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Enquête réalisée en Janvier 2005 Etude sur les réalités quotidiennes vécues par les familles monoparentales en situation de précarité économique dans les Hautes-Pyrénées. MONOPARENTALITE ET PAUVRETE 18 rue du Pic du Midi BP 1013 65010 TARBES Cedex Tél. 05.62.44.26.44 / fax 05.62.51.29.52

MONOPARENTALITE ET PAUVRETE - UDAF 65€¦ · Tél. 05.62.44.26.44 Enquête réalisée en Janvier 2005 Etude sur les réalités quotidiennes vécues par les familles monoparentales

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  • Enquête réalisée en Janvier 2005

    Etude sur les réalités quotidiennes vécues par les familles monoparentales en situation de précarité économique dans les Hautes-Pyrénées.

    MONOPARENTALITEET PAUVRETE

    18 rue du Pic du Midi – BP 1013

    65010 TARBES Cedex

    Tél. 05.62.44.26.44 / fax 05.62.51.29.52

  • 2

    Le code de la Famille donne mission à l’UNAF et aux

    UDAF de représenter officiellement auprès des Pouvoirs

    Publics l’ensemble des familles françaises et étrangères

    vivant en France, et de défendre leurs intérêts.

    En créant l’Observatoire de la Famille, l’UDAF des

    Hautes-Pyrénées a souhaité enrichir son action auprès

    des familles en disposant d’un outil à même de recueillir

    des informations plus précises et plus objectives sur les

    réalités départementales.

    Les opinions, les attentes, les besoins exprimés par les

    ménages fournissent ainsi à l’UDAF des éléments pour

    mieux comprendre certaines situations.

    L’UDAF en tient compte pour argumenter ses prises de

    position et peut alors faire remonter ces informations aux

    autorités compétentes.

  • 3

    SOMMAIRE

    OBJECTIFS DE L’ETUDE .......................................................................... 4

    METHODOLOGIE D’ENQUETE ................................................................. 5

    SYNTHESE DES RESULTATS .................................................................. 7

    PRESENTATION DETAILLEE DES RESULTATS ..................................... 9

    1- PROFIL SOCIO-ECONOMIQUE DES FAMILLES ............................................... 10

    1-1- Origines de la monoparentalité ................................................................................................. 10

    1-2- Nombre d’enfants à charge au sens des prestations familiales ............................................... 11

    1-3- Age du parent ............................................................................................................................ 11

    1-4- Activité professionnelle du parent ............................................................................................. 11

    1-5- Zone géographique ................................................................................................................... 11

    2- RESSOURCES PERCUES PAR LES FAMILLES ................................................ 12

    2-1- Revenus du travail ..................................................................................................................... 12

    2-2- Pension alimentaire ................................................................................................................... 12

    2-3- Prestations sociales .................................................................................................................. 12

    2-4- Typologie selon les ressources perçues ................................................................................... 12

    3- SITUATION PAR RAPPORT AU LOGEMENT ..................................................... 14

    3-1- Statut d’occupation et type de logement ................................................................................... 14

    3-2- Taille du logement...................................................................................................................... 14

    3-3- Niveau de satisfaction sur le logement ...................................................................................... 15

    4- LIENS AVEC L’EXTERIEUR ................................................................................ 16

    4-1- Temps libres .............................................................................................................................. 16

    4-2- Vie quotidienne .......................................................................................................................... 17

    4-3- Typologie selon le type de liens avec l’extérieur ....................................................................... 17

    5- PRINCIPALES DIFFICULTES RENCONTREES ................................................. 19

    5-1- Niveau de précarité économique ............................................................................................... 19

    5-2- Hiérarchisation des besoins ....................................................................................................... 19

    6- VULNERABILITE DES FAMILLES ...................................................................... 21

    6-1- Influence du niveau de précarité économique ........................................................................... 21

    6-2- Influence du niveau d’isolement ................................................................................................ 21

    6-3- Influences « propres » du niveau de précarité économique et du niveau d’isolement .............. 22

    ANNEXES................................................................................................. 23

  • 4

    OBJECTIFS DE L’ETUDE

    Au recensement de 1999, les familles monoparentales représentaient au niveau national près

    de 17 % des familles comprenant au moins 1 enfant de moins de 25 ans. Dans le département

    des Hautes Pyrénées, cette proportion atteignait 19 % (soit près de 1 famille sur 5).

    Il existe une grande diversité des situations de monoparentalité (certaines familles

    monoparentales se sont constituées à la suite d’une séparation après un mariage ou une union

    libre, d’autres suite au décès de l’un des conjoints, d’autres enfin suite à une naissance par des

    femmes qui ne vivaient pas en couple) mais quel que soit l’événement à l’origine de la

    monoparentalité, il y a systématiquement une baisse des capacités économiques qui génère de

    plus ou moins grandes difficultés selon la situation financière ou professionnelle du parent se

    retrouvant seul avec les enfants. Les parents en situation de précarité sont alors les plus

    touchés.

    Il nous a donc paru important de mener une enquête, auprès de ces parents de manière à

    recueillir des informations sur leur situation (familiale, professionnelle géographique), leur

    parcours, et l’importance des difficultés rencontrées.

    Si l’aspect économique est prépondérant, un autre aspect ne doit pas être négligé : c’est le

    risque de solitude, d’appauvrissement relationnel qui guette les familles monoparentales.

    De plus, quand il y a superposition des deux, il y a fort à penser que le malaise ressenti par le

    parent face à la situation de monoparentalité sera accru.

    Nous tenterons donc d’étudier cette notion d’isolement à travers plusieurs indicateurs : le lieu

    de vie, les temps libres, les liens familiaux ou encore les liens sociaux.

    Il est usage – quand on parle de familles pauvres – de considérer les familles dont le revenu

    par unité de consommation du foyer est inférieur au seuil de pauvreté 1.

    L’objectif de notre enquête étant d’étudier les conditions de vie des familles monoparentales

    confrontées à une situation économique difficile, le seuil de pauvreté nous a paru constituer un

    critère pertinent pour identifier les familles monoparentales précaires.

    L’analyse qui sera faite tentera de décrire la population des familles monoparentales sur un

    certain nombre de critères socio-économiques puis d’approfondir cette connaissance en

    nous intéressant de plus près à deux domaines en particulier :

    - le type de ressources dont bénéficie les familles

    - la situation des familles par rapport au logement

    Dans un deuxième temps et pour étudier l’impact du risque d’isolement sur la situation des

    familles, nous tenterons de répondre aux trois questions suivantes :

    - Quels types de liens les familles entretiennent t-elles avec l’extérieur ?

    - Quelles sont les principales difficultés rencontrées ?

    - L’isolement constitue t-il un facteur important de vulnérabilité ?

    1 Le seuil de pauvreté, basé exclusivement sur le critère monétaire, est une notion relative qui correspond à celle

    fixée par convention en France à la moitié du revenu par unité de consommation médian des ménages (ce dernier

    correspondant à la valeur telle que 50 % des ménages sont en dessous de cette valeur et 50 % au dessus).

  • 5

    METHODOLOGIE D’ENQUETE

    L’étude porte sur un échantillon de 605 personnes.

    Les familles interrogées sont issues du fichier des familles monoparentales allocataires CAF du

    département au 31/12/2003 2 où n’ont été retenues que celles dont le revenu par unité de

    consommation était inférieur au seuil de bas revenu 3 à cette date (soit 719 € par mois).

    Revenu par unité de consommation (RUC) d’ un ménage :

    Il est communément utilisé dans toutes les études qui s’intéressent au niveau de vie des ménages pour

    comparer le revenu des ménages de taille différente.

    Le revenu pris en compte est le revenu déclaré au fisc par le ménage (revenus d’activité, indemnités de

    chômage, pensions de retraite, pensions d’invalidité, pensions alimentaires) augmenté des prestations

    sociales (prestations familiales, allocations logement et minima sociaux). Selon les études, ce revenu de base

    peut être diminué ensuite des impôts directs (impôts sur le revenu, taxe d’habitation principale, CSG) on non.

    Dans le 1er

    cas, on parle de « revenu disponible », dans le second de « revenu avant impôts ».

    Pour le calcul du RUC des allocataires CAF, le revenu pris en compte est le revenu avant impôt : il s’agit du

    revenu annuel déclaré à la CAF par l’allocataire, divisé par 12 et augmenté des prestations perçues au titre du

    mois d’observation. (revenus 2003 et prestations de décembre 2003 dans notre cas).

    Le nombre d’unités de consommation est évalué à partir d’une échelle d’équivalence qui attribue un coût

    correspondant à chaque membre du ménage. Le nombre d’UC (Unités de Consommation) pour les ménages

    allocataires CAF est calculé à partir de l’échelle d’OXFORD révisée : 1 UC pour le 1er

    adulte / 0,5 UC pour

    autres personnes de 14 ans ou plus (parent ou enfant) / 0,3 UC pour enfants de moins de 14 ans et on rajoute

    0,2 UC si le ménage est une famille monoparentale.

    Le RUC est ensuite calculé en divisant le revenu du ménage par le nombre d’unités de consommation.

    Le choix de cette base de sondage se justifie par le fait qu’elle permet de cibler des familles

    précaires.

    Elle présente toutefois une particularité étant donné que les familles qui la composent

    perçoivent une prestation familiale ou une prestation sociale de la CAF, ce qui n’est pas le cas

    de toutes les familles monoparentales vivant au dessous du seuil de pauvreté.

    Le questionnaire a été envoyé aux 2730 familles qui composent cette population, et 605 d’entre

    elles y ont répondu, soit un taux de 22 %.

    2 Par familles monoparentales allocataires, on entend allocataires sans conjoint et avec des enfants à charge au sens

    des prestations familiales (enfants âgés de 0 à 19 ans, voire 20 ans sous certaines conditions). Cette définition diffère

    quelque peu de celle utilisée par l’INSEE où une famille monoparentale est constituée d’un parent qui vit seul sans

    conjoint avec ses enfants dans un même logement. 3 « Cette notion de bas revenu se rapproche de celle de pauvreté retenue par l’INSEE et le seuil de bas revenus

    retenu par la CNAF est au demeurant identique au seuil de pauvreté calculé par l’INSEE (719 € par UC). Pour

    autant les deux champs ne coïncident pas, notamment parce que les données CAF ne permettent pas de bien

    appréhender certaine types de ressources (…) et en raison des divergences de définition entre la « famille » CNAF

    et le ménage (…) » (Extrait du n°33, janvier 2005 de « l’e-ssentiel », publication de la CNAF)

  • 6

    Représentativité de l’échantillon

    L’effectif de l’échantillon atteignant près d’un quart de la base de sondage, on pourrait

    considérer qu’il est représentatif.

    Le mode d’échantillonnage retenu pour notre enquête induit cependant deux risques de biais :

    En premier lieu, « l’appartenance » à la population des familles monoparentales allocataires

    à bas revenus est définie à partir de la situation des familles au 31/12/2003, alors que le

    questionnaire a été administré en janvier 2005, soit un an après.

    Bien que toujours monoparentales, certaines familles ont donc pu voir dans ce laps de temps

    leur situation se modifier, ce qui a pu les faire « sortir » de la population des allocataires à

    bas revenu. Comme sont également absentes les nouvelles familles monoparentales

    devenues allocataires en 2004 (et qui ne l’étaient pas en 2003) et se situant au dessous du

    seuil de bas revenu.

    Par ailleurs, le recoupement des données disponibles montre que le taux de bénéficiaires de

    l’API (Allocation Parent Isolé) parmi les familles monoparentales allocataires vivant au

    dessous du seuil de pauvreté est de 15 % alors que la proportion n’atteint que 6 % dans

    notre échantillon.

    Cet écart peut s’expliquer en partie en rappelant le constat explicité plus haut, à savoir que

    certaines familles sont probablement sorties du dispositif API en 2004 et qu’il nous

    « manque » celles qui y sont entrées, mais il n’est pas évident que ce soit la seule : outre

    des oublis potentiels dans les réponses des personnes, il n’est pas improbable que les

    particularités de cette population (décrite souvent comme précaire économiquement mais

    aussi d’un niveau de qualification plus faible) fassent qu’elle est peut-être peu encline à

    répondre à un questionnaire.

    Pour ces raisons, il y a fort à penser que l’échantillon n’est pas totalement représentatif, et

    par voie de conséquence que les résultats de l’enquête ne peuvent être extrapolés à l’ensemble

    des familles monoparentales allocataires à bas revenus des Hautes-Pyrénées.

    Toutefois, il n’en est pas moins vrai que l’échantillon rassemble pour une très large part des

    personnes concernées par une situation économique précaire (les rares exceptions sont

    difficilement identifiables) et il peut donc être considéré comme un échantillon de familles

    monoparentales « pauvres » avec enfants à charge âgés de moins de 21 ans.

    Il nous permet en outre de pouvoir étudier notre problématique (qui est rappelons le d’évaluer le

    risque d’isolement comme facteur de vulnérabilité supplémentaire des familles monoparentales

    précaires).

  • 7

    SYNTHESE DES RESULTATS

    La population des familles monoparentales pauvres de notre échantillon comporte un

    nombre important de « travailleurs » (parents exerçant une activité professionnelle et ne

    touchant pas les ASSEDIC), ce qui conforte l’idée selon laquelle le bénéfice d’un salaire ne

    serait pas toujours suffisant de nos jours pour assurer un niveau de vie décent (même pour

    des familles où le parent travaille à temps plein).

    L’étude des trajectoires professionnelles des individus montre que l’accès à l’emploi est très

    difficile pour les personnes qui ne travaillaient pas au moment où elles se sont retrouvées

    chefs d’une famille monoparentale.

    Parmi les besoins exprimés par les familles, l’aide financière figure au premier plan.

    Mais selon leur situation, d’autres besoins peuvent également être fortement ressentis :

    pour une personne qui recherche un emploi, une aide dans ce domaine est toute aussi

    souhaitable qu’une aide financière.

    De la même façon, quand un individu fait partie des 25 % de personnes insatisfaites de

    leurs conditions de logement, le besoin en terme d’aide dont il pourrait bénéficier pour

    accéder à un logement plus conforme à ses attentes rejoint le besoin d’aide financière.

    Le concept « d’isolement » a été étudié en calculant pour chaque personne un score global

    à partir des réponses données à différentes questions relatives aux activités de temps libres

    ou à l’existence de soutiens dans la vie courante. Une classification du score obtenu en

    « niveaux d’isolement » a alors permis de distinguer plusieurs catégories de familles.

    Cette étude a permis de constater notamment que :

    - L’isolement est d’autant plus présent que la personne est âgée. Les personnes veuves

    sont particulièrement touchées.

    - Moins la personne est « intégrée » dans le milieu du travail et plus son risque

    d’isolement est important.

    - Contrairement à ce que l’on aurait pu imaginer, les personnes habitant en zone rurale

    sont moins isolées que celles résidant en zone urbaine.

    - Bien qu’elles manifestent des besoins plus importants en terme d’ « aide morale »,

    d’ « aide en information », de « soutien juridique/administratif », il n’y a pas une

    demande forte dans ces domaines pour les personnes en situation d’isolement. Leurs

    besoins en aide financière sont beaucoup plus marqués.

    Comme répété à maintes reprises dans le corps de l’analyse, un certain nombre de notions ont été appréhendées de manière arbitraire (niveau d’isolement, niveau de précarité économique, vulnérabilité) et ôtent donc toute possibilité

    de quantifier à leur juste valeur les différentes catégories de population ainsi constituées - si nous avons évalué par

    exemple à 25 % la proportion de familles se situant à un niveau d’isolement important ou très important, c’est à

    partir d’une définition convenue de l’isolement et d’une classification choisie. Toute autre option aurait entraîné un

    pourcentage différent et ce chiffre ne doit donc pas être retenu pour quantifier la part réelle des personnes

    « isolées ».

    Il n’en demeure pas moins vraie que l’analyse qui a été menée ensuite - parce qu’elle s’est intéressée à la

    comparaison des populations entre elles - est à cet égard très enrichissante pour apprécier l’effet du facteur

    « isolement » sur le risque de vulnérabilité.

  • 8

    Deux résultats importants peuvent être tirés de l’analyse du facteur « isolement » sur le

    risque de vulnérabilité :

    - L’isolement constitue au même titre que les difficultés financières un facteur de

    vulnérabilité.

    - Le risque de vulnérabilité est d’autant plus accru que la personne cumule une situation

    financière très précaire avec un isolement important.

  • 9

    PRESENTATION DETAILLEE

    DES RESULTATS

  • 10

    1 PROFIL SOCIO-ECONOMIQUE DES FAMILLES DE L’ECHANTILLON

    Dans 96 % des cas, le parent est une mère isolée.

    1-1- Origines de la monoparentalité

    Pour 78 % des familles, la séparation est l’événement

    à l’origine de la monoparentalité. 14 % des familles

    monoparentales se sont constituées suite à une

    naissance alors que le parent ne vivait pas en couple

    (1 seul parent sur 83 est un homme).

    Dans 8 % des cas enfin, la famille est devenue

    monoparentale suite au décès du conjoint.

    (graphique 1 ci-contre)

    A noter que 27 familles se retrouvent dans une

    situation de monoparentalité pour la deuxième fois

    (soit 4 % des familles de l’échantillon)

    Pour aller plus loin :

    Cette distribution est très proche de celle constatée en France métropolitaine pour les familles monoparentales avec au moins un

    enfant de moins de 25 ans : les chiffres issus du recensement de 1999 font état de pourcentages de 75 % pour la séparation, de

    15 % pour la naissance intervenue alors que le parent ne vivait pas en couple et de 11 % pour le décès du conjoint. 4

    Ce résultat tendrait donc à montrer (si les caractéristiques des familles monoparentales des Hautes-Pyrénées sont sensiblement

    identiques à celles des familles monoparentales en France) que le « risque pour une famille monoparentale d’être pauvre » est

    identique quel que soit l’événement à l’origine de la monoparentalité.

    4 Enquête « Etude de l’histoire familiale » - INSEE /INED – 1999

    Pour plus d’un tiers (36 %) des répondants

    (30 parents n’ont pas donné l’année à

    laquelle l’événement à l’origine de la

    monoparentalité a eu lieu), la situation de

    monoparentalité remonte à plus de 5 ans

    (pour 18 %, elle remonte même à 10 ans

    ou plus). (tableau ci-contre)

    C’est pour les parents qui se sont retrouvés

    seuls avec leur(s) enfant(s) suite à la

    naissance d’un enfant que l’on observe les

    situations de monoparentalité les plus

    anciennes : 53 % d’entre eux sont

    monoparents depuis plus de 5 ans (un tiers

    depuis 10 ans ou plus) alors que la

    proportion n’atteint qu’un tiers pour les

    autres parents.

    Décès du conjoint

    Séparation / divorce

    Naissance d’un enfant

    Ensemble

    Moins de 2 ans 15 % 20 % 13 % 19 %

    2 à 3 ans 28 % 29 % 18 % 27 %

    4 à 5 ans 23 % 18 % 16 % 18 %

    6 à 9 ans 19 % 18 % 20 % 18 %

    10 ans ou plus 15 % 15 % 33 % 18 %

    Nombre moyen

    d’années 5.0 4.8 7.6 5.2

    Naissance

    d'un enfant

    14%Séparation

    /divorce

    78%Décès du

    conjoint

    8%

    Graphique 1 : Evènement à l'origine de la dernière

    situation de monoparentalité

  • 1-2- Nombre d’enfants à charge au sens des prestations familiales (soit moins de 21 ans)

    989 enfants âgés de 0 à 20 ans sont à la charge des 605 familles de l’échantillon (soit 1,6 enfant par famille).

    Les familles monoparentales à bas revenus sont majoritairement de taille réduite : 53 % n’ont qu’un seul enfant à

    charge, 35 % en ont deux et 12 % trois ou plus.

    On peut noter que 31 familles (soit 5 % de l’échantillon) ont d’autres enfants à charge âgés de plus de 20 ans.

    1-3- Age du parent

    L’âge moyen est de 40 ans et plus de la moitié des parents (56 %) ont atteint au moins cet âge en 2004. Un quart

    d’entre eux ont moins de 35 ans.

    Des différences en terme d’âge renvoient aux différences d’histoires matrimoniales des individus : les parents de

    familles monoparentales constituées suite au décès du conjoint sont globalement plus âgés (âge moyen = 46 ans)

    que les parents de familles monoparentales constituées suite à une séparation (âge moyen = 40 ans), eux mêmes

    plus âgés que les parents chefs d’une famille monoparentale suite à une naissance (âge moyen = 36 ans)

    Pour ces derniers, une part importante de mères concernées étaient relativement jeunes au moment de la

    monoparentalité : 52 % avaient moins de 30 ans (dont 30 % moins de 25 ans).

    1-4- Activité professionnelle du parent

    1-5- Zone géographique

    Une variable rural/urbain a été définie en combinant les réponses aux questions sur la taille de la commune et le

    sentiment de vivre plutôt en ville ou à la compagne.

    Sont considérées comme vivant en zone rurale, les personnes habitant dans une commune de moins de 2000

    habitants et qui déclarent habiter à la campagne. A contrario, les personnes habitant dans une commune de moins

    de 2000 habitants et déclarant habiter en ville ainsi que celles habitant dans une commune de plus de 2000 habitants

    sont considérées comme vivant en zone urbaine.

    Sur la base de cette définition, il ressort qu’une large majorité de parents (70 %) résident en zone urbaine.

    A temps plein 42 %

    A temps partiel (< 25 h /semaine)

    34 %

    A temps partiel (25 h ou plus par semaine)

    24 %

    Non, n'est pas

    en recherche

    d'emploi

    12%

    Non, suit une

    formation

    professionnelle

    1%

    Non, est en

    recherche

    d'emploi

    34%

    Oui

    53%

    Graphique 2 : Exercez vous une activité professionnelle ?

    Si 53 % des parents exercent une

    activité professionnelle, on peut

    constater qu’une large majorité d’entre

    eux (58 %) travaillent à temps partiel

    avec notamment 34 % qui font moins

    de 25 h par semaine. Un tiers sont en

    recherche d’emploi. (graphique 2)

    Les parents restés seuls suite à une

    séparation sont plus nombreux à

    exercer une activité professionnelle :

    55 % contre 44 % pour les parents à la

    tête d’une famille monoparentale suite

    à un décès et 41 % pour les parents

    qui ne vivaient pas en couple (ces

    derniers sont plus nombreux à

    rechercher un emploi : 46 % contre

    environ un tiers pour les deux autres

    catégories).

  • 12

    2- RESSOURCES PERCUES PAR LES FAMILLES

    2-1- Revenus du travail

    52 % des parents de l’échantillon déclarent percevoir un salaire ou un revenu de travailleur indépendant. Un quart ne

    touchent aucun revenu du travail et ils sont également près d’un quart (22 %) à percevoir les ASSEDIC. Les autres

    revenus du travail déclarés sont par ordre d’importance : Pensions de réversion ou d’invalidité (5 %), Indemnités

    journalières pour maladie ou maternité (2 %), autres (pension de retraite, formation rémunérée) (1 %). 5

    9 % des actifs occupant un emploi déclarent recevoir les ASSEDIC.

    Parmi les actifs en recherche d’emploi, 48 % seulement bénéficient des ASSEDIC

    2-2- Pension alimentaire

    On observe de fortes disparités selon que les parents se sont retrouvés seuls avec leurs enfants suite à une

    séparation ou suite à une naissance alors qu’ils ne vivaient pas en couple : les premiers sont une majorité (54 %) à

    percevoir une pension alimentaire de l’autre parent, tandis que les seconds ne sont que 17 %.

    2-3- Prestations sociales

    Les prestations les plus perçues sont dans l’ordre les allocations d’aide au logement (76 %), les allocations

    familiales (52 %), l’Allocation de Soutien Familial (28 %) et le RMI (24 %). Seuls 6 % des parents déclarent bénéficier

    de l’API (se reporter au chapitre Méthodologie d’enquête pour l’interprétation de ce résultat). A noter également que

    5 % sont concernés par le versement de l’AAH (Allocation Adulte Handicapé).

    Parmi les 146 personnes qui ne bénéficient pas des Allocations Logement ou de l’APL (Allocation Personnalisée au

    Logement), une majorité (63 %) sont propriétaires ou hébergés tandis que 36 % (soit 52 personnes) sont locataires,

    sans qu’il soit possible de savoir pour ces derniers si la non perception d’une aide au logement revêt un caractère

    accidentel ou provisoire (ou tout simplement s’il s’agit d’un oubli de réponse de la personne).

    Parmi ceux qui ne touchent pas de pension alimentaire de l’autre parent, la part de bénéficiaires de l’ASF (Allocation

    de Soutien Familial) monte à 47 %. Elle concerne davantage les chefs de familles monoparentales constituées suite

    à une naissance (68 %) que ceux des familles monoparentales constituées suite à un décès (48 %) ou une

    séparation (40 %).

    10 % des actifs occupés cumulent un salaire et le versement du RMI. Ceux qui sont à la recherche d’un emploi sont

    47 % à percevoir le RMI (sur les 96, 11 cumulent le RMI avec les ASSEDIC).

    2-4- Typologie selon les ressources perçues

    Note méthodologique :

    En tenant compte de la situation professionnelle déclarée par les personnes interrogées et de la nature des prestations perçues,

    nous avons distingué 2 groupes de familles :

    Le premier regroupe celles qui perçoivent l’un des trois minima sociaux (RMI, AAH, API) distribués par la CAF.

    Le second se caractérise au contraire par le fait que ses membres ne bénéficient pas des minima sociaux de la CAF.

    Dans ce second groupe, nous avons identifié plusieurs sous groupe selon la situation par rapport à l’emploi :

    - Nous avons isolé les personnes qui déclarent exercer une activité professionnelle, qui perçoivent un revenu du travail et qui ne

    touchent pas les ASSEDIC. Ces individus, qu’on peu qualifier de « stables » par rapport à l’emploi seront dénommés les

    « travailleurs pauvres ». Nous distinguerons ceux qui travaillent à temps plein de ceux qui sont à temps partiel et parmi ces

    derniers, ceux qui travaillent plus ou moins de 25 heures par semaine.

    - Parmi ceux qui perçoivent les ASSEDIC, les situations sont très diverses. Dans une majorité de cas, il s’agit de personnes

    qui ne travaillent pas et qui sont à la recherche d’emploi mais il peut également s’agir de personnes qui déclarent travailler au

    5 La somme des pourcentages est supérieure à 100 %, étant donné que certaines personnes peuvent cumuler

    plusieurs types de revenus du travail

  • 13

    moment de l’enquête ou encore de personnes qui ne travaillent pas et qui ne recherchent pas un emploi. C’est notamment le

    cas des saisonniers qui travaillent uniquement une partie de l’année et qui perçoivent les ASSEDIC le reste du temps.

    Ces situations se caractérisent par une certaine « fragilité » à l’égard de l’emploi et nous désignerons par « accédants à

    l’emploi » les personnes appartenant à cette catégorie. Nous y inclurons en outre 2 personnes qui perçoivent des Indemnités

    Journalières pour maladie et qui déclarent être à la recherche d’un emploi ainsi que 4 autres personnes qui ne bénéficient

    d’aucun revenu du travail et qui déclarent également être à la recherche d’un emploi.

    - Un autre sous-groupe rassemble enfin les autres cas, c’est à dire des individus qui ne sont pas sur le marché de l’emploi : 9

    d’entre eux perçoivent une pension de réversion ou d’invalidité, 5 une pension de retraite, 2 des Indemnités Journalières pour

    maladie de longue durée et 6 aucun revenu du travail (sans qu’il soit possible de dire s’ils bénéficient d’autres ressources autres

    que celles listées dans le questionnaire).

    Les proportions de chacun des groupes ainsi constitués est la suivante :

    On ne saurait être surpris de la

    présence importante de personnes

    bénéficiant de « minima sociaux » au

    sein de la population des familles

    monoparentales « pauvres », mais le

    fait qu’ils ne représentent qu’environ un

    tiers de l’échantillon est en revanche

    plus étonnant.

    Si les proportions doivent être considérées comme des ordres de grandeur et non comme des valeurs précises -

    en raison des choix opérés pour la définition des différentes catégories - elles permettent d’observer que

    beaucoup de chefs de familles monoparentales « pauvres » sont des travailleurs et qu’il ne s’agit pas

    exclusivement de travailleurs à temps partiel.

    La distribution de l’âge des parents est sensiblement identique entre les trois catégories de travailleurs pauvres;

    en revanche, l’étude du nombre d’enfants de moins de 21 ans à charge fait apparaître des divergences : plus de

    la moitié des temps plein (55 %) et des temps partiel de 25 h et plus (52 %) n’ont qu’un seul enfant alors que

    cette proportion se limite à 39 % pour les temps partiel de moins de 25 h, dont 24 % ont même trois enfants à

    charge ou plus (contre respectivement 4 % et 8 % pour les 2 autres catégories)

    Les travailleurs pauvres à temps plein ont des enfants généralement plus âgés : l’âge moyen de l’enfant le plus

    jeune est de 12 ans (avec 43 % de cas où il est supérieur à 14 ans) tandis qu’il descend à 10,7 ans pour les

    temps partiel de 25 h et plus (dont 29 % ont leur enfant le plus jeune âgé de plus de 14 ans), et qu’il chute à 9,3

    ans pour les temps partiel de moins de 25 h (dont 20 % seulement ont leur enfant le plus jeune âgé de plus de

    14 ans).

    Etude des trajectoires professionnelles

    Bénéficiaires de minima sociaux 34%

    Travailleurs pauvres - Temps plein 20%

    Travailleurs pauvres - Temps partiel (25 h ou plus) 11%

    Travailleurs pauvres - Temps partiel (moins de 25 h) 11%

    Accédants à l'emploi 20%

    Autres cas (hors marché de l'emploi) 4%

    17%

    11%

    8%

    10%

    6%

    7%

    5%

    8%

    11%

    7%

    8%

    31%

    15%

    20%

    52%

    36%

    57%

    43%

    7%

    4%

    12%

    13%

    5%

    2%

    1%

    3%

    2%

    Actifs "Accédants à l'emploi"

    "Travailleurs pauvres"

    Actifs Bénéficiaires de minima

    sociaux

    ENSEMBLE (Actifs ou inactifs)

    Travaillait et a changé d'emploi Travaillait et a réduit son temps de travail

    Travaillait et a augmenté son temps de travail Travaillait et n'a rien changé

    Ne travaillait pas et a été amené à rechercher du travail Ne travaillait pas et n'a pas cherché de travail

    Inconnue

    Graphique 3 : Statuts professionnels au moment de la monoparentalité par type d'allocataires à ce jour

  • 14

    Au moment où elles se sont retrouvées seules avec leur(s) enfant(s), 42 % des personnes de l’échantillon exerçaient

    une activité professionnelle. Elles étaient autant (43 %) à s’inscrire sur le marché de l’emploi. (Graphique 3)

    Qu’elles aient ou non exercé une activité professionnelle, seules un tiers (20 % + 13 %) d’entre elles n’étaient pas

    concernées par un changement dans leur situation professionnelle.

    La comparaison des trajectoires professionnelles des « travailleurs pauvres », des actifs « accédants à l’emploi » et

    des « actifs bénéficiaires de minima sociaux » 6 fournit des résultats intéressants (Graphique 3) :

    - On peut ainsi observer que 60 % des travailleurs pauvres exerçaient une activité professionnelle au moment où

    ils se sont retrouvés chefs de familles monoparentales (dont 31 % qui n’ont été contraints à aucun changement).

    - A l’opposé, 69 % des actifs bénéficiaires de minima sociaux et 59 % des accédants à l’emploi ne travaillaient

    pas (dont respectivement 57 % et 52 % ont été amenés à rechercher un emploi).

    La plupart de ceux qui travaillent aujourd’hui sont donc des personnes qui travaillaient déjà, alors

    qu’inversement ceux qui recherchent actuellement un travail ne travaillaient déjà pas au moment de la

    situation de monoparentalité. Ce qui est très révélateur des difficultés de réinsertion professionnelle pour les

    parents de familles monoparentales.

    3 SITUATION PAR RAPPORT AU LOGEMENT

    3-1- Statut d’occupation et type de logement

    76 % sont locataires (35 % dans le parc privé et 41 % dans le parc social). La proportion de personnes hébergées

    est faible (8 %) comme celle des propriétaires ou accédants à la propriété (14 %).

    30 des 46 parents hébergés le sont par leurs parents, 3 par un frère ou une sœur, 8 par un autre membre de la

    famille et 5 par un ami.

    Un peu plus d’un quart à peine (28 %), parmi ceux qui vivent dans un logement autonome (non hébergés), habitent

    une maison. C’est fréquent pour les propriétaires (91 % des cas) et beaucoup plus rare pour les locataires,

    notamment ceux du parc social (7 % contre 27 % pour les locataires du privé).

    Ceux qui vivent en appartement disposent dans 57 % des cas d’un espace vert ou d’un espace de loisir collectif à

    proximité de leur domicile.

    3-2- Taille du logement

    Note méthodologique :

    Afin d’évaluer l’adéquation entre la taille du logement et la taille de la famille, n’ont été pris en compte que les cas où le parent

    habite seul avec ses enfants car sinon, il était impossible de connaître l’effectif des autres personnes. D’autre part, pour le nombre

    d’enfants vivant au domicile, ont été inclus tous les enfants déclarés à charge quel que soit leur âge (ils ont tous moins de 25 ans).

    En croisant alors le nombre d’enfants avec le nombre de chambres du logement, on peut distinguer tro is types de

    situations :

    - le logement contient autant de chambres que d’individus dans le foyer (60 % des cas)

    - le logement contient plus de chambres que d’individus (15 % des cas)

    - Le logement contirent moins de chambres que d’individus (24 % des cas)

    Il ressort que pour un quart des familles, la taille du logement n’est pas adaptée à la taille de la famille.

    Les familles appartenant à cette catégorie ont un nombre d’enfants plus important (nombre moyen = 2,4 contre

    respectivement 1,5 et 1,2 pour les deux autres catégories) et seulement 14 % d’entre elles ont un seul enfant

    (respectivement 56 % et 76 % pour les autres catégories). 49 % de ces familles sont locataires dans le parc social.

    6 75 % des bénéficiaires de minima sociaux sont actifs au moment de l’enquête : 55 % sont en recherche d’emploi

    contre seulement 20 % d’actifs occupés

  • 15

    3-3- Niveau de satisfaction sur le logement

    Satisfaction globale

    Les trois quart des familles de l’échantillon se déclarent satisfaites de leur logement (25 % très satisfaites et 49 %

    plutôt satisfaites).

    Cette distribution est due essentiellement aux réponses des locataires, le niveau de satisfaction des propriétaires et

    des personnes hébergées étant encore plus élevé (respectivement 95 % et 81 %).

    Il y a peu de différences entre les locataires du privé et du social même si ces derniers sont moins nombreux à

    déclarer être très satisfaits (13 % contre 23 % pour ceux du privé).

    Satisfaction par domaine

    Aide à la lecture : nous avons demandé aux personnes interrogées de donner une note de 1 à 10, représentant leur

    niveau de satisfaction sur un certain nombre de critères pour leur logement. Une appréciation « neutre » se traduit

    donc par une note moyenne autour de 5,5. Plus une note moyenne sera forte et plus elle traduira un niveau de

    satisfaction élevé. Inversement, plus elle sera faible et plus elle révélera une insatisfaction.

    Note méthodologique : Les personnes hébergées ne sont pas concernées par le paiement d’un loyer. Parmi les personnes

    propriétaires ou accédantes à la propriété, seules les secondes paient des mensualités pour rembourser l’emprunt. Cette distinction

    n’étant pas identifiable dans le questionnaire, les résultats pour ce critère sont présentés sur la base des locataires.

    De la même façon, les opinions sur le sentiment à l’égard de la proximité du lieu de travail sont présentés sur la base des parents

    qui sont actifs occupés.

    De la même manière que pour la satisfaction globale, les résultats observés sont plutôt positifs : les notes moyennes

    varient de 6,4 à 7,7 selon les domaines :

    Montant du loyer :

    C’est dans ce domaine que le taux de satisfaction est le moins marqué (note moyenne de 6,4 avec 26 % de

    répondants donnant une note entre 1 et 4).

    On peut logiquement constater que les locataires du parc social sont davantage satisfaits (note moyenne de 7) alors

    que l’opinion des locataires du parc privé est plus réservée : la note moyenne est de 5,6 et un tiers d’entre eux ont

    donné une note entre 1 et 4.

    Taille du logement :

    La valeur de la note moyenne (7,7) est exagérée du fait de l’appréciation très positive des propriétaires mais elle

    reste élevée (7,4) si on s’intéresse uniquement au sentiment des locataires.

    A noter qu’il n’y a pas de différences entre parc social et parc privé.

    Cadre, environnement :

    En terme de « calme, tranquillité », de « sentiment de sécurité » ou de « lieu de vie adapté aux enfants » les opinions

    sont très proches : la note moyenne est à chaque fois égale à 7,2.

    7,7

    6,6

    7,2

    6,4 6,5

    7,5

    7,1

    7,27,27,2

    7,7

    Loyer adapté

    aux ressources

    financières

    (Base :

    locataires)

    Taille du

    logement

    adaptée aux

    besoins

    Lieu de vie

    adapté aux

    enfants

    Calme,

    tranquillité

    Sentiment de

    sécurité

    Proximité du

    lieu de travail

    (base : actifs

    occupés)

    Proximité des

    commerces

    Proximité des

    services

    administratifs

    Proximité des

    services

    médicaux

    Proximité des

    strctures

    d'accueil pour

    enfants

    Proximité des

    structures de

    loisirs

    Graphique 4 : Notes moyennes de satisfaction par domaine

  • 16

    De fortes disparités sont à remarquer cependant selon le statut d’occupation : les locataires sont beaucoup plus

    réservés que les propriétaires ou les personnes hébergées. Les locataires du parc social sont en particulier moins

    satisfaits que ceux du privé : la note moyenne est de 6 pour l’appréciation du domaine « calme, tranquillité » (contre

    7,6 dans le privé), 6,5 pour « sentiment de sécurité » (contre 7,3) et 6,5 pour « lieu de vie adapté aux enfants »

    (contre 7,1).

    Situation géographique :

    Les notes moyennes de satisfaction les plus élevées sont obtenues pour « proximité des structures d’accueil pour

    enfants » (7,7), « proximité des commerces » (7,5), « proximité des services médicaux » (7,2) et « proximité du lieu

    de travail » (7,1). Elles sont plus faibles pour « proximité des services administratifs » (6,5) et pour « proximité des

    structures de loisirs » (6,6).

    La proportion de personnes de l’échantillon vivant en zone urbaine étant importante, il paraît intéressant de vérifier si

    cela ne conditionne pas ces résultats. On peut alors constater que les personnes habitant en zone rurale sont

    effectivement plus concernées par l’éloignement des structures de services : exceptée pour le lieu de travail, les

    notes moyennes sont nettement plus faibles ( -1 pour les services médicaux / les structures d’accueil pour enfants /

    les structures de loisirs, -1,8 pour les commerces et -2,4 pour les services administratifs).

    4 LIENS AVEC L’EXTERIEUR

    4-1- Temps libres

    Note méthodologique :

    Sur les questions relatives à une fréquence d’activité (souvent, de temps en temps, rarement ou jamais), le nombre de non

    réponses est important, sans qu’il soit possible d’affirmer qu’elles correspondent à la modalité « jamais » (des personnes ont

    répondu « jamais » sur certains items et n’ont donné aucune réponse sur d’autres). Les résultats sont présentés sur la base des

    605 personnes interrogées.

    Les familles semblent « rendre visite » plus souvent à des membres de la famille qu’elles ne les reçoivent : 79 %

    déclarent leur rendre visite souvent ou de temps en temps (dont 35 % souvent) contre 72 % qui déclarent les

    recevoir souvent ou de temps en temps (dont 23 % souvent).

    S’agissant des amis, les familles leur rendent visite ou les reçoivent dans les mêmes proportions que les membres

    de la famille (respectivement 78 % contre 79 % et 75 % contre 72 %). La fréquence est tout de même moins

    importante (23 % souvent contre 35 % dans le premier cas, 17 % souvent contre 23 % dans le second).

    14 % des parents interrogés déclarent ne pas avoir de temps libres. Quand ils ont des activités de détente, celles ci

    sont exercées majoritairement au domicile (50 % plutôt au domicile, 13 % plutôt hors du domicile et 37 % les deux).

    18 % pratiquent une activité dans le cadre d’un club ou d’une association.

    26 % des parents disent ne pas faire de sortie avec leurs enfants dans des lieux publics, cette proportion atteignant

    plus d’un tiers (36 %) quand cela concerne des sorties avec des amis.

    13 % des parents seulement estiment avoir des distractions aussi souvent qu’ils le souhaitent. 37 % considèrent en

    avoir moins souvent qu’ils le souhaiteraient et 49 % beaucoup moins souvent (1 % de non réponses).

    Les personnes qui ont des distractions aussi souvent qu’elles le souhaitent avancent le « temps libre suffisant »

    (70 %) et « l’âge des enfants » (62 %). La proposition « ressources financières suffisantes » n’est citée que par 9

    % d’entre elles, montrant par là même qu’elles se satisfont d’activités non onéreuses.

    A l’opposé, celles qui regrettent de ne pouvoir avoir des distractions aussi souvent qu’elles le souhaiteraient

    semblent aspirer à des activités extérieures pouvant engendrer des coûts (directs ou indirects), puisque le

    manque de ressources est mis en avant dans 92 % des cas, loin devant les autres raisons.

    On dénombre dans la première catégorie davantage de parents habitant en zone rurale (43 % contre 28 % dans

    la seconde).

  • 17

    4-2- Vie quotidienne

    Une majorité de parents (59 %) se disent peu ou pas du tout aidés par leur famille dans leur vie de tous les jours.

    Quand des membres de la famille habitent près de chez eux, ils sont encore nombreux à déclarer ne pas bénéficier

    de leur aide (46 %).

    Seulement 40 personnes (soit 7 % de l’échantillon) sont adhérentes ou ont des contacts avec une association

    familiale.

    « Soutien moral » (cité par 48 % d’entre elles) et « aide matérielle » (45 %) et à un degré moindre « aide en

    information » (25 %) sont les aides dont bénéficient surtout ces personnes.

    Dans 70 % des situations de monoparentalité suite à un divorce ou une séparation, l’autre parent a conservé un droit

    de garde des enfants. La proportion n’est que de 22 % quand la mère s’est retrouvée chef d’une famille

    monoparentale suite à la naissance d’un enfant alors qu’elle ne vivait pas en couple. Au final, l’autre parent a

    conservé un droit de garde pour 58 % des personnes de l’échantillon.

    Pour autant, cela ne signifie pas que l’autre parent est « réellement » présent : seulement 27 % des parents

    interrogés déclarent que l’autre parent leur apporte une aide en dehors des obligations qui lui sont imposées (aide

    pour l’éducation des enfants ou aide morale essentiellement).

    4-3- Typologie selon le type de liens avec l’extérieur

    Les résultats décrits ci-dessus fournissent des informations intéressantes sur la nature et l’importance des relations

    que les parents de l’échantillon entretiennent avec l’extérieur. Ils constituent ainsi autant d’éléments à même de

    juger du plus ou moins grand « isolement » des familles. Cette notion est essentielle dans notre enquête car,

    rappelons le, nous souhaitons mesurer dans quelle proportion l’isolement peut constituer un risque supplémentaire

    de vulnérabilité pour des familles déjà en situation économique précaire.

    A partir de l’analyse qui vient d’être faite sur les temps libres et la vie quotidienne, il semble qu’une proportion non

    négligeable de parents n’ont que très peu de liens avec l’extérieur (absence ou quasi-absence d’activités, rareté des

    contacts) et doivent ne compter que sur eux-mêmes dans leur vie de tous les jours.

    Pour autant, il nous est impossible d’appréhender la notion d’isolement dans son ensemble : d’une part parce-que

    chaque variable est étudiée séparément, d’autre part parce-que l’on peut parler effectivement d’isolement quand

    plusieurs « facteurs d’isolement » se cumulent.

    D’où l’étude qui a été faite et qui consiste à calculer un score d’isolement en tenant compte des réponses données

    par les personnes à chacune des questions décrites précédemment. Une nouvelle variable peut alors être définie qui

    représente le degré d’isolement des personnes de l’échantillon. (La manière dont est construite cette variable est

    décrite en Annexe 1). Cinq niveaux d’isolement ont ainsi été distingués :

    - Très important (6 %)

    - Important (19 %)

    - Moyennement important (26 %)

    - Peu important (30 %)

    - Pas important (19 %)

    La proportion en tant que telle des personnes se situant à chacun de ces niveaux n’a guère d’intérêt car elle est

    directement conditionnée par la classification choisie. Le chiffre de 25 % représentant la part de personnes ayant un

    « niveau d’isolement » important ou très important ne sera ainsi pas commenté. En revanche, la variation de cette

    proportion selon que la personne possède par ailleurs telle ou telle caractéristique sera beaucoup plus intéressante à

    étudier :

    Le risque d’isolement semble

    d’autant plus important que la

    personne est âgée : la proportion de

    parents se situant à un niveau

    d’isolement important ou très important

    est de 16 % quand ils ont moins de 30

    ans pour atteindre 41 % quand ils ont 50

    ans ou plus). (graphique 5-1)

    31%

    41%

    25%

    20%16%

    44%58%59%

    0%

    25%

    50%

    75%

    < 30 ans 30-39 ans 40-49 ans 50 ans ou +

    Important ou très important Peu ou pas important

    Graphique 5-1 : Niveau d'isolement selon l'âge

  • 18

    La tendance est confirmée si l’on s’intéresse à l’âge moyen des enfants : plus le niveau d’isolement est important

    et plus l’âge des enfants est élevé (il va de 10,1 pour les parents du niveau d’isolement le plus faible à 13,6 pour

    ceux qui se situent à un niveau d’isolement très important).

    La situation familiale a également des

    effets sur le niveau d’isolement,

    notamment pour les personnes veuves :

    42 % ont un niveau d’isolement important

    ou très important et seulement 27 % ont

    un niveau d’isolement peu ou pas

    important. (graphique 5-2)

    S’agissant de personnes généralement

    plus âgées, on pourrait penser que les

    effets constatés de l’âge sont plutôt dus à

    l’influence de la situation familiale. Mais, si

    on exclut les personnes veuves et que l’on

    étudie alors l’effet de l’âge, on peut

    constater qu’il n’en est rien : plus les parents sont âgés et plus la proportion de ceux ayant un niveau d’isolement

    important ou très important reste élevée.

    En plus de l’âge, le fait d’être veuf est donc un facteur aggravant. Chez les personnes de 40 ans et plus, 26 %

    ont un niveau d’isolement important ou très important quand elles sont célibataires, séparées ou divorcées, tandis

    que cette proportion est de 44 % quand elles sont veuves.

    Moins la personne est « intégrée »

    dans le milieu du travail et plus son

    risque d’isolement est important : 39

    % des inactifs ont un niveau d’isolement

    important ou très important contre 27 %

    des actifs à la recherche d’un emploi et

    19 % des actifs occupés.

    (graphique 5-3)

    Contrairement à ce que l’on aurait pu

    penser, le fait de vivre en zone rurale

    ne constitue pas un facteur

    aggravant, au contraire : 16 % ont un

    niveau d’isolement important ou très

    important contre 27 % en milieu urbain

    et inversement 59 % ont un niveau peu

    ou pas important contre 45 % en milieu

    urbain. (graphique 5-4)

    39%

    27%19%

    36%

    51%51%

    0%

    25%

    50%

    75%

    Actif occupé Actif en recherche

    d'emploi

    Inactif

    Important ou très important Peu ou pas important

    Graphique 5-3 : Niveau d'isolement selon le statut professionnel

    27%16%

    45%

    59%

    0%

    25%

    50%

    75%

    Rural Urbain

    Important ou très important Peu ou pas important

    Graphique 5-4 : Niveau d'isolement selon le lieu d'habitation

    42%

    26%19%

    23%

    27%

    48%

    59%

    47%

    0%

    25%

    50%

    75%

    Célibataire Séparé(e) Divorcé(e) Veuf(ve)

    Important ou très important Peu ou pas important

    Graphique 5-2 : Niveau d'isolement selon la situation familiale

  • 19

    5 PRINCIPALES DIFFICULTES RENCONTREES

    5-1- Niveau de précarité économique

    Restrictions sur les dépenses

    Note méthodologique :

    Le nombre de non réponses à cette question est élevé sans qu’il soit possible d’identifier leur « sens » (sans objet, non concerné, jamais ou autre). Les résultats étant présentés sur la base des 605 personnes interrogées, la somme des fréquences n’est donc pas égale à 100 %.

    Bon nombre de parents s’imposent d’importantes restrictions quand les dépenses les concernent directement.

    Les deux postes où des restrictions se manifestent le plus sont dans l’ordre, les loisirs (69 % des parents déclarent

    être obligés de faire souvent d’importantes restrictions dans ce domaine) et l’habillement (61 %). Les proportions sont

    nettement plus faibles quand il s’agit de dépenses davantage indispensables, notamment celles liées à la santé ou

    l’hygiène (seuls 13 % des parents déclarent en faire souvent dans ce domaine) tout en atteignant cependant 28 % et

    27 % quand il s’agit de l’alimentation et du transport.

    Bien qu’il soit toujours observé, le phénomène est beaucoup moins intense quand cela concerne des dépenses pour

    leurs enfants. Pour chaque poste de dépense, la part de parents obligés de faire souvent d’importantes restrictions

    est environ moitié moins forte que quand il s’agit de dépenses les concernant eux-mêmes. Or retrouve par ailleurs

    sensiblement la même hiérarchisation que précédemment : 37 % pour les loisirs, 29 % pour l’habillement, 14 % pour

    les transports, 11 % pour l’alimentation et enfin 5 % pour la santé, l’hygiène.

    Ces résultats confirment par ailleurs une idée souvent énoncée, à savoir que les parents en situation financière

    difficile privilégient l’intérêt de l’enfant avant tout, quitte à devoir s’imposer ensuite d’importantes restrictions.

    Opinion sur niveau de ressources

    15 % seulement des parents de

    l’échantillon considèrent que pour faire

    face aux dépenses courantes, les

    ressources du ménage sont suffisantes

    ou suffisantes sauf imprévu, 40 %

    jugeant pour leur part qu’elles sont

    insuffisantes. (graphique 6)

    Ces chiffres confirment le niveau de

    précarisation de ces familles (qui

    rappelons le, exceptées celles dont la

    situation financière s’est améliorée

    depuis fin 2003, sont des familles

    vivant au dessous du seuil de

    pauvreté)

    5-2- Hiérarchisation des besoins

    Note méthodologique :

    Le nombre de non réponses à cette question est également très élevé. Les notes moyennes qui seront commentées portent sur les

    répondants.

    Une première lecture des notes moyennes représentant le besoin d’aide exprimée par les personnes interrogées

    montre que l’aide financière arrive largement en tête (note moyenne égale à 8). Arrivent ensuite l’aide pour

    l’emploi (note moyenne de 6) puis l’aide pour le logement (5,4). Pour tous les autres types d’aide, la note moyenne

    est inférieure à 5.

    On ne saurait être étonné du besoin en terme d’aide financière pour des personnes dont le revenu est inférieur au

    seuil de pauvreté. En revanche, l’écart avec les autres types d’aide peut paraître surprenant si l’on omet de tenir

    1%

    40%44%

    13%

    2%

    0%

    25%

    50%

    Suffisantes Suffisantes

    sauf imprévu

    Justes Insuffisantes Non réponse

    Graphique 6 : Opinion sur niveau de ressources

  • 20

    compte du phénomène suivant : tous les individus de l’échantillon sont concernés par des difficultés financières alors

    que selon leur situation ils ne le sont pas forcément dans les autres domaines. (ce qui peut par ailleurs expliquer le

    nombre élevé de non réponses)

    Pour pallier ce problème, l’analyse qui suit consistera à comparer, quand cela sera possible, le besoin d’aide

    financière avec le besoin d’aide dans un autre domaine sur la population « potentiellement » concernée par ce

    domaine.

    Aide pour la garde des enfants

    Le problème de la garde des enfants se pose essentiellement pour des enfants en bas âge, voire pour de jeunes

    enfants. Deux populations seront donc étudiées : celle des parents avec enfants de moins de 3 ans (base : 41

    personnes) puis celle des parents avec enfants de moins de 7 ans (base : 192 personnes)

    Parents avec enfants de moins de 3 ans :

    Sur 41 personnes, 28 (soit 68 %) déclarent garder elles-mêmes leurs enfants. Parmi ces 28, 13 utilisent un autre

    mode de garde (5 confient la garde de leur enfant à un établissement, 7 à un membre de leur famille).

    Alors qu’elle était de 3,4 sur l’ensemble de l’échantillon, la note moyenne représentant le besoin d’aide pour la garde

    des enfants passe à 5,7. Elle reste cependant largement inférieure à celle représentant le besoin d’aide

    financière (8,1).

    Parents avec enfants de moins de 7 ans :

    Les résultats sont du même ordre : note moyenne de 5,2 pour l’aide relative à la garde des enfants, de 8,1 pour l’aide

    financière.

    Aide pour le logement

    Une étude comparée des résultats a été faite selon que la personne déclare être satisfaite (très + plutôt) ou pas

    (plutôt pas + pas du tout) de son logement

    Quand la personne est satisfaite de son logement, elle n’exprime aucun besoin dans ce domaine (note moyenne de

    4,5) alors que le besoin d’aide financière est important (note moyenne de 7,9).

    En revanche, quand le logement est source d’insatisfaction, son besoin dans ce domaine rejoint le besoin

    d’aide financière (respectivement 7,8 et 8,3).

    Aide pour l’emploi

    Quand la personne est active occupée ou inactive, elle n’a pas besoin d’aide dans le domaine de l’emploi (notes

    moyennes respectives de 4,7 et 4,8).

    C’est totalement l’inverse quand elle est à la recherche d’un emploi : dans ce cas le besoin d’aide est aussi

    important (note moyenne de 8,3) que celui exprimé en terme d’aide financière (8,5).

    Aide morale, aide en information, soutien juridique/administratif :

    On peut présumer que plus la personne est isolée « socialement » et plus elle ressent le besoin d’être aidée dans ces

    domaines. Afin de le vérifier, une étude comparée des résultats selon le « niveau d’isolement », tel que défini plus

    haut, a été faite.

    Comme on pouvait le constater sur l’ensemble de l’échantillon où elles étaient toutes les trois égales à 4,8, les notes

    moyennes représentant le besoin d’aide sont ici aussi du même ordre de grandeur pour chaque niveau d’isolement

    (autour de 5,6 quand le niveau d’isolement est important ou très important, autour de 5,1 quand il est moyennement

    important et autour de 4,4 quand il est peu ou pas important).

    On peut ensuite effectivement constater que dans chacun des domaines, le besoin d’aide est d’autant plus important

    que le niveau d’isolement est lui aussi important : la différence est de l’ordre de 1,2 entre les deux niveaux

    d’isolement les plus extrêmes.

    Toutefois, cette variation correspond à une amplitude faible qui tendrait à montrer que même en situation

    d’isolement, les personnes ne ressentent pas un besoin patent d’être épaulé dans ces domaines.

    On peut par ailleurs observer que le besoin en aide financière est particulièrement fort pour les personnes dont le

    niveau d’isolement est important ou très important. (note moyenne = 8,7)

  • 21

    6 VULNERABILITE DES FAMILLES

    33 % affirment vivre mal cette situation

    (26,5 % plutôt mal et 6,5 % très mal).

    (graphique 7).

    Indépendamment de l’amplitude et de la

    nature des difficultés rencontrées,

    l’expression de ce sentiment est révélateur

    du malaise ressenti par ces personnes et

    on l’utilisera donc pour appréhender la

    notion de « vulnérabilité », en

    considérant comme vulnérables les

    familles qui vivent plutôt mal ou très mal

    leur situation.

    6-1- Influence du niveau de précarité économique

    Il est appréhendé arbitrairement à partir du sentiment formulé par les personnes sur le niveau de leurs ressources

    Il semblerait que plus le niveau de précarité

    économique est important et plus les familles

    sont vulnérables : leur proportion est de 18 %

    quand les ressources sont suffisantes ou

    suffisantes sauf imprévus, de 26 % quand les

    ressources sont jugées justes et de 46 %

    quand les ressources sont estimées

    insuffisantes. (graphique 8-1)

    6-2- Influence du niveau d’isolement

    Il est appréhendé par la variable « niveau d’isolement », déjà précédemment utilisée

    De la même façon, il semblerait que plus

    le niveau d’isolement est important et

    plus les familles sont vulnérables : leur

    proportion est de 22 % quand le niveau

    d’isolement n’est pas important et atteint

    50 % quand il est très important.

    (graphique 8-2)

    Ce résultat tendrait à montrer que l’isolement constitue, au même titre que les difficultés financières, un facteur de

    vulnérabilité. Toutefois, pour qu’une telle affirmation soit confirmée, il faut être sûr que les variables ne sont pas

    « liées » entre elles : si en effet les personnes en situation d’isolement important sont aussi des personnes en

    situation de précarité économique importante, ce n’est pas l’effet de la variable « isolement » qui s’observe alors mais

    l’effet « caché » de la variable « précarité ».

    D’où la nécessité de mesurer l’effet « propre » de chacun des deux facteurs.

    Plutôt mal

    27%

    Très mal

    6%

    Plutôt bien

    55%

    Très bien

    10%

    Non réponse

    2%

    Graphique 7 : Comment vivez vous votre situation de

    famille monoparentale ?

    46%

    26%18%

    0%

    25%

    50%

    Suffisantes ou

    suffisantes sauf

    imprévu

    Justes Insuffisantes

    Graphique 8-1 : Part de familles vulnérables selon le niveau

    de précarité économique

    50%46%

    36%

    25%22%

    0%

    25%

    50%

    Pas important Peu important Moyennement

    important

    Important Très important

    Graphique 8-2 : Part de familles vulnérables selon le niveau

    d'isolement

  • 22

    6-3- Influences « propres » du niveau de précarité économique et du niveau d’isolement

    Note méthodologique :

    Pour apprécier l’effet « propre » de ces deux facteurs, une nouvelle variable a été créée par combinaison du niveau

    de précarité économique défini arbitrairement en 2 modalités : important (personnes jugeant leurs ressources

    insuffisantes) / moyennement important (autres cas auxquels ont été adjoints les non répondants à cette question) et

    du niveau d’isolement en 2 modalités : Important ou très important / Moyennement important, peu ou pas important.

    4 nouvelles catégories de familles sont ainsi définies, dont les caractéristiques sont les suivantes :

    - Précarité économique et isolement importants

    - Uniquement précarité économique importante

    - Uniquement isolement important

    - Précarité économique et isolement non importants

    On se doit de rappeler que les notions « d’importance » et de « vulnérabilité » telles que nous les avons définies sont

    arbitraires. Ainsi l’ « importance » de la précarité est relative puisque nous avons choisi de la faire correspondre avec

    les déclarations des personnes estimant que leurs ressources étaient insuffisantes pour faire face aux dépenses

    courantes. Il en est de même pour les notions d’isolement et de vulnérabilité.

    Une interprétation correcte des taux de vulnérabilité observés dans chacune de ces 4 catégories consiste donc, non

    pas à s’intéresser à la valeur d’une proportion en tant que telle, mais à comparer son ordre de grandeur avec celle

    des autres proportions obtenues.

    Quand on isole l’effet du facteur « précarité

    économique », le taux de vulnérabilité passe de 21

    % à 40 %, confirmant par là même l’influence de

    cette variable sur le risque de vulnérabilité.

    De la même façon, quand on isole l’effet du facteur

    « isolement », le taux de vulnérabilité passe de 21 %

    à 35 %, démontrant par là même l’influence effective

    de cette variable sur le risque de vulnérabilité.

    Quand le niveau de précarité économique et le

    niveau d’isolement sont tous les deux importants, le

    taux de vulnérabilité passe à 60 %, illustrant par là

    même l’effet aggravant du cumul de ces deux

    facteurs sur le risque de vulnérabilité.

    Deux principaux enseignements peuvent donc être tirés de cette analyse :

    - L’isolement constitue réellement au même titre que les difficultés financières un facteur de

    vulnérabilité

    - Le risque de vulnérabilité est d’autant plus accru que la personne cumule une situation financière

    très précaire avec un isolement important

    60%

    35%40%

    21%

    0%

    30%

    60%

    Précarité

    économique et

    isolement non

    importants

    Uniquement

    précarité

    économique

    importante

    Uniquement

    isolement

    important

    Précarité

    économique et

    isolement

    importants

    Graphique 8-3 : Part de familles vulnérables

  • 23

    ANNEXES

  • 24

    Annexe 1: Création d’une variable représentant le niveau d’isolement

    Pour chacune des réponses aux questions suivantes, une note est attribuée arbitrairement de la façon suivante :

    Combinaison de Q6/Q18/Q23

    +10 si membre de la famille ou ami au foyer (défini à partir de Q6 et Q18)

    +5 si aucune autre personne au foyer (Q6+Q18) et si un membre de la famille habite à proximité (Q23)

    -10 si aucune autre personne au foyer (Q6 + Q18) et si aucun membre de la famille n’habite à proximité (Q23)

    Pour chaque item de Q24,Q25,Q28 :

    +5 pour « souvent »

    +2 pour « de temps en temps »

    0 pour « non réponse »

    -5 pour « rarement, jamais »

    Q26 :

    +10 si « plutôt hors du domicile » ou « les deux »

    0 pour « plutôt au domicile » ou « non réponse »

    -10 pour « ni l’un, ni l’autre »

    Q27 :

    +10 pour « oui »

    0 pour « non » ou « non réponse »

    Q29 :

    +10 pour « aussi souvent »

    -5 pour « moins souvent »

    0 pour « non réponse »

    -10 pour « beaucoup moins souvent »

    Q30

    +10 pour « beaucoup »

    +5 pour « assez »

    0 pour « non réponse »

    -5 pour « peu »

    -10 pour « pas du tout »

    Q31

    +10 pour « oui »

    0 pour « non » ou « non réponse »

    Q9

    +10 pour « oui »

    0 pour « non réponses »

    -10 pour « non »

    Q11

    +10 si un type d’aide est cité

    0 pour « non réponses »

    -10 si aucune aide

    Un score global est ensuite calculé en additionnant les différentes notes. Il varie potentiellement de -100 à +120.

    La moyenne et la médiane (valeur telle que 50 % des individus sont au dessus et 50 % au dessous) sont toutes les

    deux égale à -1. En tenant compte de la dispersion autour de cette valeur, cinq classes ont alors été définies

    correspondant chacune à un niveau d’importance de l’isolement :

    - Très important (score compris entre –80 et –50)

    - Important (score compris entre –49 et –25)

    - Moyennement important (score compris entre –24 et –1)

    - Peu important (score compris entre 0 et 25)

    - Pas important (score compris entre 26 et 84)

  • 25

    OBSERVATOIRE DES FAMILLES DES HAUTES-PYRENEES

    Enquête «Familles Monoparentales »

    En vous sollicitant pour répondre à ce questionnaire, l’UDAF cherche à vous donner la parole pour recueillir vos

    impressions. C’est un moyen pour nous de mieux comprendre votre quotidien et en conséquence de prendre des positions

    qui tiennent compte de ce qui nous est dit sur le terrain.

    Car mieux connaître, mieux comprendre, c’est aussi mieux défendre les intérêts des familles.

    Nous vous invitons donc à remplir ce questionnaire et à nous le retourner dans l’enveloppe T sans affranchir avant le 07

    février 2005

    VOTRE SITUATION FAMILIALE

    Q1- Etes vous :

    Un Homme Une Femme

    Q2- Actuellement, est-ce que vous vivez :

    En couple FIN DU QUESTIONNAIRE

    Seul

    Etes-vous : Célibataire

    Séparé(e)

    Divorcé(e)

    Veuf(ve)

    Q3- Nombre d’enfants à charge : _______

    Si aucun FIN DU QUESTIONNAIRE

    Q4- Merci de donner pour chacun l’année de naissance, en commençant par le plus âgé :

    Année de naissance

    Enfant 1

    Enfant 2

    Enfant 3

    Enfant 4

    Enfant 5

    Enfant 6

    Q5- Si vous avez des enfants de moins de 3 ans à votre charge : Quel(s) mode(s) de garde utilisez vous pour votre (vos) enfant de moins de trois ans ? (plusieurs réponses possibles)

    Vous gardez vous-même votre enfant

    Accueil en établissement (ex : crèche, halte-garderie…)

    Garde par une assistante maternelle (nounou) à son domicile

    Garde par une assistante maternelle (nounou) à votre domicile

    Garde par un membre de votre famille à son domicile

    Garde par un membre de votre famille à votre domicile

    Autre, précisez : _____________________

    Q6- En dehors de vous même et de vos enfants, quelles sont les personnes qui vivent dans votre foyer ?

    Aucune autre personne

    Parent(s)

    Frère(s) / sœur(s)

    Autre(s) membre(s) de la famille

    LES ETAPES DE VOTRE VIE FAMILIALE

    Q7- Actuellement, vous vivez seul(e) avec votre(vos) enfant(s). A la suite de quel événement vous êtes-vous retrouvé(e) dans cette situation ?

    Décès de votre conjoint

    Séparation /divorce avec votre conjoint

    Naissance d’un enfant alors que vous ne viviez pas en couple

    Q8- En quelle année cet événement a t-il eu lieu ?

    Année : _______

    Q9- Est-ce que l’autre parent a conservé un droit de

    garde des enfants (week-end, vacances, résidence

    alternée) ?

    Oui Non

    Q10- Est-ce que l’autre parent vous verse une pension

    alimentaire ?

    Oui Non

    Q11- Actuellement, en dehors des obligations qui

    lui sont imposées, quelle(s) aide(s) vous apporte

    l’autre parent ?

    (plusieurs réponses possibles)

    Une aide morale (soutien, accompagnement)

    Une aide pour l’éducation des enfants

    Une aide en information

    Autre (Précisez) : ____________________

    Aucune aide

    Annexe 2: Questionnaire

  • 26

    Vous n’avez plus aucune relation avec l’autre parent depuis de nombreux mois

    L’autre parent est décédé Q12- Au moment où vous vous êtes retrouvé(e)

    seul(e) avec votre(vos) enfant(s), avez vous cherché

    à obtenir de l’aide pour faire face à cette situation ?

    Oui Non Q12B- (Si Oui) Auprès de qui ?

    Famille

    Amis, relations

    Services Sociaux

    Associations

    Autres (précisez) : _________________

    VOTRE VIE PROFESSIONNELLE

    Q13- Actuellement, exercez vous une activité

    professionnelle ?

    Oui

    Non, vous êtes en recherche d’emploi

    Non, vous n’êtes pas en recherche d’emploi

    Q13B- (Si Oui) Travaillez vous :

    à temps plein

    à temps partiel :

    Combien d’heures dans la semaine ?

    Moins de 25 heures

    25 heures ou plus

    Q14- Et au moment où vous vous êtes retrouvé(e)

    seul(e) avec votre(vos) enfant(s), est-ce que vous

    exerciez une activité professionnelle ?

    Oui Répondez à Q14B1

    Non Répondez à Q14B2

    Q14B1- (Si Oui en Q14) Est-ce que le fait de vous

    retrouver seul(e) avec votre(s) enfant(s) a eu des

    conséquences dans votre vie professionnelle ?

    Oui, changement d’emploi

    Oui, réduction de la durée de travail

    Oui, augmentation de la durée de travail

    Non, pas de changement

    Q14B2- (Si Non en Q14) Est-ce que le fait de

    vous retrouver seul(e) avec votre(s) enfant(s) vous

    a amené à rechercher un emploi ?

    Oui

    Non

    VOTRE LIEU DE VIE

    Q15- Taille de votre commune de résidence :

    Moins de 500 habitants

    500 à 2000 habitants

    Plus de 2000 habitants

    Q16- Diriez vous que votre logement est situé :

    Plutôt à la campagne

    Plutôt en ville Q17- Type de logement :

    Maison individuelle

    Appartement

    Etablissement collectif (ex : foyer) Q18- Statut d’occupation :

    Propriétaire ou accédant à la propriété

    Locataire dans le parc privé

    Locataire dans le parc social (HLM)

    Hébergé

    Q18B- (Si hébergé) Chez qui habitez vous ?

    Parent(s)

    Frère(s)/sœur(s)

    Autre membre de la famille

    Ami, relation

    Foyer

    Q19- Quel est le nombre de chambres du logement ?

    Aucune (1 pièce de vie uniquement)

    1 chambre

    2 chambres

    3 chambres

    Plus de 3 chambres Q20- Disposez vous d’un espace vert ou d’un espace de loisir (toboggan, balançoire) collectif à proximité ?

    Oui Non Q21- De manière générale, êtes vous satisfait de votre logement ?

    Oui, très satisfait

    Oui, plutôt satisfait

    Non, plutôt pas satisfait

    Non, pas du tout satisfait

    Q22- Les critères suivants sont-ils vrais pour votre logement ? Merci de répondre en donnant une note entre 1 et 10 (1 = pas du tout vrai, 10 = tout à fait vrai, les notes intermédiaires servant à nuancer votre jugement).

    Note

    Loyer adapté à vos ressources financières : ____ /10

    Taille du logement adaptée aux besoins ... : ____ /10

    Lieu de vie adapté aux enfants .................. : ____ /10

    Calme, tranquillité ...................................... : ____ /10

    Proximité du lieu de travail ......................... : ____ /10

    Proximité des commerces .......................... : ____ /10

    Proximité des services administratifs (Poste, Impôts, CAF, Sécu, MSA, …) ........ : ____ /10

    Proximité des services médicaux (médecin, pédiatre, dentiste, …) ............... : ____ /10

    Proximité des structures d’accueil pour enfants (école, crèche, garderie, …) . : ____ /10

  • 27

    Proximité des structures de loisirs (activités sportives, culturelles, artistiques) : ____ /10

    Sentiment de sécurité ................................. : ____ /10

    Q23- Des membres de votre famille habitent t-ils dans

    votre commune ou dans les communes avoisinantes ?

    Oui Non

    Q23B- (Si oui) S’agit-il :

    de vos parents

    de vos frères/sœurs

    d’autres membres de la famille

    VOS TEMPS LIBRES

    Q24- Vous arrive t-il de recevoir à votre domicile :

    (1 réponse par ligne)

    Oui,

    souvent

    Oui, de temps en

    temps

    Non, rarement ou jamais

    des membres de votre famille

    des amis, des relations

    Q25- Vous arrive t-il de rendre visite à :

    (1 réponse par ligne)

    Oui,

    souvent

    Oui, de temps en

    temps

    Non, rarement ou jamais

    des membres de votre famille

    des amis, des relations

    Q26- Occupez vous vos temps libres par des activités de détente (sport, danse, lecture, télévision, musique, chorale, jardinage, …) :

    Plutôt à votre domicile

    Plutôt hors de votre domicile

    Les deux

    Ni l’un, ni l’autre (vous n’avez pas de temps libres)

    Q27- Certaines de ces activités sont-elles pratiquées dans le cadre d’un club ou d’une association ?

    Oui Non

    Q28- Vous arrive t-il de faire des sorties dans un lieu

    public (cinéma, spectacle, restaurant, discothèque,

    événement culturel, …) (1 réponse par ligne) :

    Oui,

    souvent

    Oui, de temps en

    temps

    Non, rarement ou jamais

    Seul

    Avec vos enfants

    Avec des amis, des relations

    Avec des membres de votre famille

    Q29- Globalement, diriez vous que vous avez des distractions :

    Aussi souvent que vous le souhaitez

    Moins souvent que vous le souhaitez

    Beaucoup moins souvent que vous le souhaitez

    Q29B1- (Si aussi souvent que vous le souhaitez)

    Qu’est ce qui vous permet d’avoir des distractions

    aussi souvent que vous le souhaitez ?

    Temps libre suffisant

    Ressources financières suffisantes

    Situation géographique

    Proximité de la famille

    Age des enfants

    Réseau relationnel important

    Q29B2- (Si moins souvent ou beaucoup moins

    souvent que vous le souhaitez) Qu’est ce qui vous

    empêche d’avoir des distractions aussi souvent que

    vous le souhaitez ?

    Temps libre insuffisant

    Ressources financières insuffisantes

    Situation géographique

    Eloignement de la famille

    Age des enfants

    Réseau relationnel peu important

    VOTRE VIE QUOTIDIENNE

    Q30- Votre famille (parents, frères/soeurs, autres) vous

    aide t-elle dans votre vie de tous les jours ?

    Oui , beaucoup Non, peu

    Oui, assez Non, pas du tout Q31- Etes vous adhérent ou avez vous des contacts avec une association familiale ?

    Oui Non

    Q31B- (Si Oui) Quelles aides vous apporte t-elle ?

    Aucune

    Aide en information

    Aide matérielle (habillement, tarifs préférentiels pour transports, activités de loisirs, ….)

    Soutien moral

    Organisation de rencontres avec d’autres personnes

    Autres (précisez) : ________________

    Q32- En tenant compte des différents domaines relatifs

    à votre vie quotidienne (financier, professionnel,

    psychologique, tâches domestiques, éducation des

    enfants, …), quel est votre sentiment général sur votre

    situation de famille monoparentale ?

  • 28

    Vous diriez que :

    Vous vivez très bien cette situation

    Vous vivez plutôt bien cette situation

    Vous vivez plutôt mal cette situation

    Vous vivez très mal cette situation Q33- Quels sont les domaines pour lesquels vous

    auriez besoin d’être aidé(e) ?

    Pour chaque type d’aide, notez de 1 à 10 votre besoin

    d’être aidé (1 = besoin pas du tout important, 10 =

    besoin très important, les notes intermédiaires servant

    à nuancer votre jugement). Note

    Aide financière ........................................... : ___ /10

    Aide morale (soutien, accompagnement) . : ___ /10

    Aide pour l’éducation des enfants .............. : ___ /10

    Aide pour la garde des enfants .................. : ___ /10

    Aide pour l’emploi ...................................... : ___ /10

    Aide pour le logement ............................... : ___ /10

    Aide pour les déplacements ....................... : ___ /10

    Aide en information ................................... : ___ /10

    Soutien juridique/administratif ................... : ___ /10

    Autres – Précisez : ________________________

    Q34- Pour faire face aux dépenses courantes

    (logement, alimentation, santé, …), vous diriez que les

    ressources de votre ménage sont :

    Suffisantes

    Suffisantes sauf imprévu

    Justes

    Insuffisantes

    Q35- Pour chacune des dépenses suivantes, est ce que

    la situation financière de votre ménage vous oblige à

    faire d’importantes restrictions ?

    En ce qui VOUS concerne

    Oui, souvent

    Oui, de temps en

    temps

    Non, rarement ou jamais

    Alimentation

    Transport

    Habillement

    Santé, hygiène

    Loisirs

    En ce qui concerne VOS

    ENFANTS

    Oui, souvent

    Oui, de temps en

    temps

    Non, rarement ou jamais

    Alimentation

    Transport

    Habillement

    Santé, hygiène

    Loisirs

    AUTRES RENSEIGNEMENTS

    S1- Quelle est votre année de naissance ?

    Année : _________

    S2- Quel est votre dernier diplôme obtenu (ou

    préparé) ?

    Aucun diplôme

    Certificat d’études, BEPC, Brevet élémentaire

    CAP, BEP

    BAC Général, BAC Pro

    Diplôme d’études supérieures

    S3- A l’heure actuelle, de quel(s) revenu(s) du travail

    bénéficiez vous ?

    Salaire, revenu de travailleur indépendant

    Indemnités journalières (maladie, maternité)

    Pension de réversion, pension d’invalidité

    ASSEDIC

    Aucun

    Autres (précisez : ) ____________________ S4- A l’heure actuelle, de quelle(s) prestation(s) bénéficiez vous ?

    Allocations familiales

    Allocations logement ou APL (Aide Personnalisée au Logement)

    RMI (Revenu Minimum d’Insertion)

    RMA (Revenu Minimum d’Activité)

    API (Allocation de Parent Isolé)

    ASF (Allocation de Soutien Familial)

    APJE (Allocation Pour Jeune Enfant) ou PAJE (Prestation d’Accueil du Jeune Enfant)

    APE (Allocation Parentale d’Education)

    AAH (Allocation pour Adulte Handicapé)

    NOUS VOUS REMERCIONS DU TEMPS QUE VOUS

    AVEZ EU LA GENTILLESSE DE NOUS CONSACRER

  • - 29 -

    OBSERVATOIRE DEPARTEMENTAL DES FAMILLES

    UDAF des Hautes-Pyrénées 18 rue du Pic du midi 65000 TARBES

    Tel : 05 62 44 26 44