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GROUPE DE LA BANQUE AFRICAINE DE DEVELOPPEMENT MULTINATIONAL PROJET DE RENFORCEMENT DES CAPACITES DU PIDA ONRI/GECL Novembre 2013 Document traduit

MULTINATIONAL PROJET DE RENFORCEMENT … · FF-PRI Fonds fiduciaire pour les PRI UC du PNUD Unité de compte du Programme des Nations unies pour le développement GT Groupe de travail

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GROUPE DE LA BANQUE AFRICAINE DE DEVELOPPEMENT

MULTINATIONAL

PROJET DE RENFORCEMENT DES CAPACITES DU PIDA

ONRI/GECL

Novembre 2013

Document traduit

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TABLE DES MATIÈRES

I. ORIENTATION STRATÉGIQUE ET JUSTIFICATION ............................................... 1

1.1 Liens entre le programme et les stratégie et objectifs régionaux ...................................... 1 1.2 Justification de l’intervention de la Banque ..................................................................... 2 1.3 Coordination des interventions des bailleurs de fonds ..................................................... 4

II. DESCRIPTION DU PROGRAMME .............................................................................. 5 2.1 Objectifs et composantes du programme .......................................................................... 5 2.2 Solution technique retenue et solutions de rechange envisagées...................................... 8 2.3 Type de projet ................................................................................................................... 9 2.4 Coût et modalités de financement du projet ................................................................... 10 2.5 Zone et population cibles du programme ....................................................................... 11 2.6 Processus participatif pour l’identification, la conception et la mise en œuvre ............. 11 du projet .......................................................................................................................... 11 2.7 Expérience du Groupe de la Banque et enseignements pris en compte dans la conception

du programme ...................................................................................................................... 12 2.8 Principaux indicateurs de performance .......................................................................... 13

III. FAISABILITÉ DU PROGRAMME ............................................................................... 13 3.1 Performance économique ............................................................................................... 13 3.2 Impacts environnementaux et sociaux ............................................................................ 13

IV. MODALITÉS DE MISE EN ŒUVRE .......................................................................... 15 4.1 Dispositions relatives à la mise en œuvre ....................................................................... 15 4.2 Suivi ................................................................................................................................ 19 4.3 Gouvernance financière .................................................................................................. 20 4.4 Durabilité ........................................................................................................................ 20 4.5 Gestion des risques ......................................................................................................... 20 4.6 Gestion du savoir ............................................................................................................ 22

V. INSTRUMENTS ET AUTORITÉ JURIDIQUES............................................................ 22 5.1 Instrument juridique ........................................................................................................ 22 5.2 Conditions associées à l’intervention du Groupe de la Banque ..................................... 22 5.3 Respect des politiques du Groupe de la Banque ............................................................. 23

VI. RECOMMANDATION ................................................................................................................ 23

Annexe I : Liste de contrôle des critères de financement des BPR

Annexe II : Liste de contrôle des critères de financement des BPR

Annexe III : Projet de termes de référence du programme de renforcement des capacités du PIDA pour

le conseiller en genre

Annexe IV : Projet de renforcement des capacités du PIDA, dispositions relatives à la gestion

financière, aux décaissements et a l’audit

Annexe V : Dispositions relatives à la passation des marchés

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i

ÉQUIVALENCES MONÉTAIRES

Taux de change à octobre 2013

1 UC = 1,53408 $ EU 1 $ EU = 0,651856 UC

1 UC = 1,13594 EUR 1 $ EU = 0,880328 EUR

Poids et mesures

m mètre KOE kilogramme d’équivalent pétrolier

cm centimètre = 0,01 mètre kV kilovolt = 1 000 volts

mm millimètre = 0,001 mètre KVA kilovolt ampère (1 000 Va)

km kilomètre = 1 000 mètres KW kilowatt = 1 000 watts

m² mètre carré GW gigawatt (1 000 000 de kW ou 1 000

MW)

cm² centimètre carré MW mégawatt (1 000 000 de W ou 1 000

kW)

km² kilomètre carré = 1 000 000 m² KWh kilowatt heure (1 000 Wh)

ha hectare = 10 000 m² MWh mégawatt heure (1 000 KWh)

t (t) tonne (1 000 kg) GWh gigawatt heure (1 000 000 KWh)

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ii

Sigles et abréviations

BAD Banque africaine de développement ICA Consortium pour les infrastructures en

Afrique

BADEA Banque arabe pour le développement

économique en Afrique

IGAD Autorité intergouvernementale pour le

développement

BTC Barrières techniques au commerce NEPAD Nouveau partenariat pour le développement

de l’Afrique

CAE Communauté de l’Afrique de l’Est IPPF-NEPAD Fonds spécial pour la préparation des projets

d’infrastructure du NEPAD

CAP PIDA Projet de renforcement des capacités du

PIDA

NPCA Agence de planification et de coordination

du NEPAD

CCI Comité consultatif pour les infrastructures OE Organe d’exécution

CE Commission européenne OITC Département du transport et des TIC

CEEAC Communauté économique des États de

l’Afrique centrale

ONEC Département de l’énergie, de

l’environnement et du changement

climatique

CEDEAO Communauté économique des États de

l’Afrique de l’Ouest

PAP du PIDA Plan d’action prioritaire du PIDA

CEN-SAD Communauté des États sahélo-sahariens PIDA Programme de développement des

infrastructures en Afrique

CEP Cellule d’exécution de projet PME Petites et moyennes entreprises

CER Communauté économique régionale PRI

REP

Pays à revenu intermédiaire

Rapport d’évaluation de projet

COMEFAC

COMESA

Commission des forêts d’Afrique centrale

Marché commun de l’Afrique de l’Est et de

l’Afrique australe

RMP Revue à mi-parcours

CPP Comité de pilotage du projet RTA du FEM Rapport trimestriel d’activités, Rapport du

Forum économique mondial

CS Compte spécial S&E Suivi et évaluation

CTB Coopération technique belge SARC Centre de ressources pour l’Afrique australe

CV Curriculum vitae SD Stratégie décennale

DSIR Document de stratégie pour l’intégration

régionale

TCBP Programme de renforcement des capacités

commerciales

DSP Document de stratégie pays

EARC Centre de ressources pour l’Afrique de l’Est TdR Termes de référence

ED État des dépenses TIC Technologies de l’information et de la

communication

FAD Fonds africain de développement UA Union africaine

FAT-PRI

Fonds d’assistance technique pour les PRI UC Unité de compte

FF-PRI Fonds fiduciaire pour les PRI UC du PNUD Unité de compte du Programme des Nations

unies pour le développement

GT Groupe de travail UE Union européenne

HSGOC

IAIDA

Comité d’orientation des chefs d’État et de

gouvernement

Architecture institutionnelle pour le

développement des infrastructures de

l'Afrique

UMA Union du Maghreb arabe

ZLE Zone de libre-échange

ZLEC Zone de libre-échange continentale

$ EU du PNUD Dollar EU du Programme des Nations unies

pour le développement

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iii

FICHE D’INFORMATION SUR LE PROJET

INFORMATIONS SUR LE CLIENT

Bénéficiaires du don Organe d’exécution

Commission de l’Union africaine,

Au nom de la CUA, de la NPCA, de la CEN-

SAD, du COMESA, de l’EAC, de la

CEEAC, de la CEDEAO, de l’IGAD, de la

SADC et de l’UMA

Agence de planification et de coordination du NEPAD (NPCA)

PLAN FINANCIER

Bailleurs de fonds Montant (millions d’UC)

FAD 5,00

FAT pour les PRI 0,6

Total 5,60

ÉCHÉANCIER – PRINCIPAUX JALONS (prévus)

Approbation de la note conceptuelle 18 juin 2013

Approbation du projet octobre 2013

Entrée en vigueur décembre 2013

Dernier décaissement 31 décembre 2016

Rapport d’achèvement 31 juin 2017

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iv

Résumé du projet

Paragraphe Thèmes traités

Aperçu du projet

Intitulé du projet : Projet de renforcement des capacités du PIDA (CAP du PIDA).

Objectifs et produits escomptés du projet : L’objectif principal du programme consiste à renforcer les

capacités de la CUA, de la NPCA et des CER en vue de la planification, de la facilitation et de la coordination

de la mise en œuvre des programmes et projets d’infrastructure régionale nécessaires pour promouvoir

l’intégration physique et économique, ainsi que le développement socioéconomique de l’Afrique. Les

réalisations escomptées sont : i) une meilleure planification, coordination, facilitation et mise en œuvre des

programmes et projets d’infrastructure prioritaires par la NPCA, en particulier, le Plan d’action prioritaire

(PAP) du PIDA ; ii) le renforcement de la mise en œuvre du cadre de communication intégrée et de l’analyse

des politiques relatives aux questions transversales du PIDA par la CUA ; et iii) le renforcement des capacités

des CER et des PMR en vue du diagnostic et du suivi des obstacles à la mise en œuvre du PIDA et de la prise

de mesures correctives.

Délai d’exécution : 2014-16

Coût du projet : 5,6 MILLIONS D’UC

Bénéficiaires directs du projet : Les bénéficiaires directs du projet sont les huit CER officielles de l’UA

(COMESA, EAC, SADC, CENSAD, CEEAC, CEDEAO, IGAD, UMA) ; leurs pays membres respectifs, la

NPCA et la CUA. La CUA recevra le don au nom des autres bénéficiaires.

Réalisations du projet L’on s’attend à ce que le projet renforce la planification, la coordination, la facilitation et l’exécution des

programmes et projets d’infrastructure prioritaires de la NPCA. En outre, il est censé appuyer la mise en

œuvre du cadre de communication intégrée et l’analyse des politiques relatives aux questions transversales du

PIDA par la CUA. Une autre réalisation escomptée du projet est le renforcement des capacités des CER et des

PMR en vue du diagnostic et du suivi des obstacles à la mise en œuvre du PIDA et de la prise de mesures

correctives.

Évaluation des

besoins

La justification du projet repose sur la reconnaissance du fait que les CER et les États membres manquent des

capacités nécessaires pour traiter efficacement les nombreuses questions qui ont un impact sur la mise en

œuvre réussie du PIDA. À cet égard, il leur faut une orientation et un soutien ponctuels et coordonnés pour

permettre aux CER, individuellement et collectivement, d’accélérer la mise en œuvre des projets inscrits dans

le PAP du PIDA. Ainsi, il sera possible de pallier l’incapacité d’organismes continentaux tels que la CUA et

la NPCA à coordonner efficacement les efforts, faute de personnel dédié et de ressources pour piloter la mise

en œuvre du PIDA à l’échelle continentale. Le PIDA est le programme d’infrastructure prioritaire le plus

important en Afrique et a été approuvé par les chefs d’État et de gouvernement (CEG) africains en janvier

2012.

Valeur ajoutée de la

Banque

Les interventions proposées au titre du CAP du PIDA reposent sur la Stratégie à long terme (SLT) (2013-

2022) de la Banque et compléteront la mise en œuvre de la Stratégie en matière d’intégration régionale (SIR

(2009-13), en appuyant le développement accéléré de l’infrastructure. La valeur ajoutée de la Banque découle

d’un certain nombre de facteurs, notamment : i) la mise à profit du programme régional d’investissement et

industriel de la Banque au sein de ONRI et d’autres départements de la Banque ; ii) l’expérience acquise dans

le cadre de la mise en œuvre de programmes de renforcement des capacités, tels que le Programme de

comparaison internationale (PCI) par ESTA dans les CER, dont les enseignements ont été pris en compte dans

la conception du présent programme ; et iii) la présence renforcée de la Banque sur le terrain qui : a)

contribuera à améliorer la gestion du portefeuille ; et b) lui permettra de bénéficier d’un engagement total dans

le cadre des efforts visant à façonner le programme d’intégration régionale et de développement de

l’infrastructure en Afrique.

Gestion du savoir

Le projet contribuera au développement institutionnel et à l’accumulation du savoir dans les CER, en

particulier en matière de développement de l’infrastructure. L’acquisition du savoir se fera par le biais du

transfert de compétences et connaissances par la formation des agents des secteurs public et privé et des CER

bénéficiaires, de la CUA et de la NPCA. La Banque accumulera et diffusera le savoir et l’expérience tirés de

ce programme par le truchement du partage régulier des conclusions des missions de revue périodiques du

projet, du suivi et de l’évaluation, des rapports d’activité et du rapport d’achèvement du projet. Les leçons

apprises et l’expérience acquise seront mises à disposition afin d’éclairer les opérations futures de la Banque.

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v

Cadre logique axé sur les résultats

Nom du pays et intitulé du projet : Projet de renforcement des capacités du PIDA

But du projet : Renforcer les capacités de la CUA, de la NPCA et des CER en vue de la planification, de la facilitation et de la coordination de l’exécution des programmes et

projets d’infrastructure régionale nécessaires pour promouvoir l’intégration physique et économique et le développement socioéconomique de l’Afrique, en particulier le PIDA,

programme prioritaire en matière d’infrastructures de l’Afrique

Chaîne de résultats

Indicateurs de performance

Moyens de vérification Risques/mesures d’atténuation Indicateur

(y compris les indicateurs sectoriels de base)

Référence Cible

IMP

AC

T

Impact

Renforcement des infrastructures

physiques, de l’intégration

économique et des échanges

commerciaux intra-régionaux entre

pays africains et régions d’Afrique.

1. Part des échanges

commerciaux entre pays

dans l’ensemble des

échanges des pays africains

2. Taux de croissance des

échanges intra-régionaux

3. Indice de développement

des infrastructures en

Afrique

10 % en 2013

12 % en 2013

Note la plus faible de

2,79 en 2010

15 % en 2017

15 % en 2017

Note la plus faible de

3,5 en 2017

1. Rapports de

surveillance économique

2. Rapports des banques

centrales nationales et du

Secrétariat des CER

Risque : insuffisances liées à la

paix, à la stabilité et à la bonne

gouvernance sur le continent.

Mesure d’atténuation : un

mécanisme efficace

d’édification de la paix de l’UA

Risque : prise d’initiatives

parallèles par les CER

Mesure d’atténuation :

coordination des initiatives liées

au développement des

infrastructures dans le cadre de

l’UA

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vi

AL

ISA

TIO

NS

Réalisation 1

La ponctualité en matière de

planification, la coordination, la

facilitation et la mise en œuvre des

programmes et projets

d’infrastructure prioritaires par la

NPCA sont améliorées.

1. Nombre de protocoles et de

résolutions régionaux

signés/adoptés concernant le

PAP du PIDA

3 PMR/CER pilotent

activement la mise en

œuvre du PAP du PIDA

Absence totale de base

de données centralisée

pour enregistrer les

protocoles concernant le

PIDA dans la région

Taux d’exécution du

PAP du PIDA de 5 %

Toutes les 8 CER

pilotent activement la

mise en œuvre du PAP

du PIDA d’ici à 2017

Base de données

centralisée pour

enregistrer la mise en

œuvre du PIDA d’ici à

2017, avec des

statistiques désagrégées

par sexe

Taux d’exécution du

PAP du PIDA de 10 %

1. Rapports de

surveillance économique

2. Rapports des CER et

du Secrétariat de la

NPCA

3. Rapports d’exécution

du PAP du PIDA

Risques

1 : Non-appropriation par les

CER et manque de capacité

d’interaction

2 : Difficultés à susciter et

maintenir la volonté politique et

l’élan concernant les projets

prioritaires

3 : Incapacité à attirer davantage

de financement pour les projets

prioritaires

4 : Incapacité à attirer et fidéliser

un personnel qualifié

5 : Mauvaise sélection par les

CER des participants à la

formation

Mesures d’atténuation

1. Renforcement des capacités

de la CUA, de la NPCA, des

CER et des PMR pour la

synchronisation des activités du

PIDA

2. Consultations de haut niveau

et suivi sous la direction du

Comité d’orientation des chefs

d’État et de gouvernement

Réalisation 2

La mise en œuvre du cadre de

communication intégrée et

d’analyse des politiques relatives

aux questions transversales par le

PIDA et la CUA sont renforcées.

Cadre de communication

intégrée du PAP du

PIDA

Nombre de politiques et

protocoles du PIDA

Cadre de

communication intégrée

disponible, mais pas

encore opérationnel

Aucun cadre d’analyse

des politiques

8 CER assurent une

communication

intégrée et une analyse

de politiques pour le

PAP du PIDA d’ici à

2015

1. Rapports d’activité de

la CUA, de la NPCA et

des CER.

Réalisation 3

Les capacités des CER et des PMR

en matière de diagnostic et de suivi

des obstacles à la mise en œuvre du

PIDA et de prise de mesures

correctives sont renforcées.

1. Mesures de mise en œuvre

prises

2. Nombre de projets

poursuivis jusqu’au bouclage

financier pour chaque secteur

Aucune mesure

5 % en 2013

Le nombre de mesures

est égal à celui des

obstacles identifiés.

10 % en 2013

Rapports d’exécution du

PAP du PIDA de la

NPCA et des CER

Fiches de PAP du PIDA

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vii

Réalisation 4

La capacité à assurer le suivi et

l’évaluation des capacités

d’exécution du PIDA est renforcée.

Nombre de rapports de

suivi

Rapports d’audit

Aucun rapport en 2013 12 rapports d’ici à 2017 Rapports de suivi

Rapport de la Revue à

mi-parcours

Rapports d’audit

(HSGOC)

3. Participation accrue des

parties prenantes aux tables

rondes de mobilisation de

ressources

4. Amélioration de l’architecture

de la gestion des ressources

humaines

5. Élaboration par les CER et la

NPCA d’outils de sélection des

participants à la formation

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viii

PR

OD

UIT

S

Composante 1

Appui sous forme d’assistance

technique à la NPCA pour la

planification et la coordination des

programmes et projets du PAP du

PIDA à l’échelle continentale

Cadre de mise en œuvre du

PAP du PIDA en place

Protocoles signés et résolutions

adoptées concernant le PAP du

PIDA au niveau régional

Personnes formées sur les

questions liées au PIDA (dont

30 % de femmes)

Nombre de CER ayant adopté

une approche intégrée de la

planification et de la mise en

œuvre du PAP du PIDA

Nombre d’experts sectoriels

au sein de la NPCA

Plan d’action pour le

renforcement des capacités du

PIDA rédigé et approuvé

Réunions régulières du

Comité consultatif pour les

infrastructures (CCI)

Nombre de CER en

2013

1 expert sectoriel en

2013

Aucun plan en 2013

Aucune réunion du CCI

en 2013

8 CER d’ici à 2015

5 experts sectoriels en

place d’ici à 2014,

financés par le budget

de la NPCA d’ici à

2017

1. Plan intégré d’ici à

fin 2014

30 % des stagiaires sont

de sexe féminin.

2 réunions annuelles

du CCI d’ici à 2014

1. Plans de travail des

CER sur le PAP du

PIDA

2. Rapports annuels de la

NPCA, y compris les

annexes sur les effectifs

Risque : La NPCA ne dispose

pas encore des capacités

nécessaires pour la coordination

et la mise en œuvre du projet.

Atténuation : Les experts

techniques et les équipes de

gestion du projet sont en place.

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ix

Composante 2

Appui à l’UA pour la mise en

œuvre du cadre de communication

du PIDA et la résolution des

questions transversales

Cadre de communication du

PAP du PIDA effectivement

mis en œuvre

Cadre d’analyse des politiques

du PIDA élaboré et mis en

œuvre

Existence de cadres de

communication et de

politiques du PIDA

Nombre d’experts mettant en

œuvre ces cadres

Aucun cadre stratégique

1 expert

En place d’ici à 2017

3 experts en place d’ici

à 2014, financés par le

budget de la CUA d’ici

à 2017

Recommandations sur

les directives à

l’intention du HSGOC

Cadres

adoptés/protocoles

signés

Rapports annuels

Composante 3

Renforcement des capacités des

CER et des Équipes de base pour la

mise en œuvre du PIDA

Mesures d’exécution des études

diagnostiques prises

Professionnels des CER et des

PMR formés pour la mise en

œuvre du PAP du PIDA

Programmes du PIDA

harmonisés avec l’aide de la

Banque

Nombre d’études

diagnostiques par projet

Nombre de professionnels

formés dans les PMR ou au

sein de l’Unité de projet pour

la mise en œuvre et au niveau

des CER pour le suivi de la

mise en œuvre du PAP du

PIDA

Nombre de programmes

harmonisés avec le soutien de

la Banque

Étude PIDA

Formation limitée

entreprise

Aucun programme

harmonisé n’est en

place.

Les fiches du PIDA

sont mises à jour :

- annuellement en

2014 ;

- semestriellement en

2015 ; et

- trimestriellement en

2016.

Tous les professionnels

de l’infrastructure des

CER sont formés.

Tous les programmes

sont harmonisés à

l’horizon 2017.

% de mesures

correctives atteint

Niveaux de formation

atteints

Niveau d’harmonisation

atteint

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x

Composante 4

Gestion du projet par la NPCA, y

compris le S&E des

programmes/projets du PIDA aux

niveaux continental et régional

Rapports de suivi

Rapports d’audit

Rapports d’activité et d’audit

des projets produits à temps

Cadre de S&E

Aspects liés au genre traités

dans toutes les interventions

Expertise limitée au sein

de la NPCA en 2013

Aucune Cellule de

coordination du PIDA

en 2013

Aucun conseiller en

genre

Les niveaux

d’expertise sont relevés

en 2014.

Des rapports

trimestriels à la

Banque.

Un conseiller en genre

est recruté.

Rapports d’évaluation et

d’audit

PR

INC

IPA

LE

S A

CT

IVIT

ÉS

COMPOSANTES RESSOURCES

Composante 1 : Appui sous forme d’assistance technique à la NPCA pour la planification et la coordination de la mise

en œuvre des programmes et projets du PAP du PIDA à l’échelle continentale

Composante 2 : Soutien à l’UA pour la mise en œuvre du cadre de communication du PIDA et la résolution des

questions transversales

Composante 3 : Renforcement des capacités des CER et des Équipes de base du PIDA pour la mise en œuvre du PIDA

Composante 4 : Gestion du projet par la NPCA, y compris le S&E des programmes/projets du PIDA aux niveaux

continental et régional

1. Don FAD = 5 millions d’UC ; FAT-PRI = 0,60

million d’UC

2. Missions : évaluation, supervision, RMP et

coordination des interventions des bailleurs de

fonds

3. Renforcement des capacités par la BAD et

d’autres partenaires au développement

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xi

CALENDRIER D’EXÉCUTION DU PROJET

Principales activités

2013 2014 2015 2016 2017

Oct

.-n

ov

.

Déc

.

Ja

n.

Fév

.

Ma

rs

Av

ril

Ma

i

juin

Ju

ille

t

ao

ût

Sep

t.

Oct

.

No

v.

Déc

.

Ja

n.

Fév

.

Ma

rs

Av

ril

Ma

i

juin

Ju

ille

t

Ao

ût

Sep

t.

Oct

.

No

v.

Déc

.

Ja

n.

Fév

.

Ma

rs

Av

ril

Ma

i

juin

Ju

ille

t

Ao

ût

Sep

t.

Oct

.

No

v.

Déc

.

Ja

n.

Fév

.

Ma

rs

Approbation du don

Signature de l’Accord de don

Préparatifs pour l’entrée en

vigueur de l’Accord de don

Lancement du projet

Recrutement des experts (MI,

publicité, termes de référence

demande de propositions,

jusqu’à la signature)

Exécution du projet jusqu’à la

Revue à mi-parcours et mise

à jour de la conception et des

termes de référence

Revue à mi-parcours

Réalignement du projet

Exécution du projet jusqu’à

l’achèvement

Achèvement du projet et

établissement de rapports

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1

RAPPORT ET RECOMMANDATIONS DE LA DIRECTION AU CONSEIL

D’ADMINISTRATION SUR UNE PROPOSITION D’OCTROI D’UN DON DESTINE

A FINANCER LA MISE EN ŒUVRE DU PROJET DE RENFORCEMENT DES

CAPACITÉS DU PIDA (CAP du PIDA)

La Direction soumet le Rapport et les recommandations suivants sur une proposition d’octroi

d’un don de 5,6 millions d’UC sur les ressources du FAD et du Fonds fiduciaire pour les pays

à revenu intermédiaire (PRI), en vue de financer le Projet de renforcement des capacités du

PIDA (CAP du PIDA).

I. ORIENTATION STRATÉGIQUE ET JUSTIFICATION

1.0.1 Le Traité d’Abuja de 1991 promeut la création d’une communauté économique

africaine qui, à terme, déboucherait sur un continent intégré, interconnecté et prospère. Les huit

Communautés économiques régionales (CER) officielles de l’Union africaine (à savoir l’IGAD,

la CEEAC, la CENSAD, le COMESA, l’EAC, la CEDEAO, l’UMA et la SADC) sont les

piliers de la réalisation de cet objectif.

1.0.2 Tel qu’il ressort de plusieurs analyses, notamment l’étude la plus récente sur le

Programme de développement des infrastructures en Afrique (BAD, 2012), l’une des principales

contraintes à la croissance et à la compétitivité de l’Afrique tient au caractère fragmentaire,

inapproprié et inefficace des systèmes d’infrastructure. Par exemple, selon l’Étude PIDA, les

pertes annuelles que subit l’Afrique en raison de l’inefficacité des infrastructures sont estimées à

172 milliards de $ EU, un montant que le continent économiserait si l’on améliorait les

infrastructures. Le manque d’infrastructures appropriées en Afrique est ainsi largement

reconnu comme un obstacle majeur au développement durable du continent.

1.0.3 En réponse à ce défi continental, la Commission de l’Union africaine (CUA), en

partenariat avec la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) et la

Banque africaine de développement (BAD), a élaboré le Programme de développement des

infrastructures en Afrique (PIDA). Cette initiative, qui repose sur des projets et programmes

régionaux, permettra de combler le déficit d’infrastructure qui constitue un sérieux obstacle à la

compétitivité de l’Afrique tant au plan interne que sur le marché mondial. Le présent projet

s’inscrit dans le cadre de la contribution de la Banque aux efforts visant à faire face à cet

impératif continental.

1.1 Liens entre le programme et les stratégie et objectifs régionaux

1.1.1 Le projet reposera sur les priorités opérationnelles de la Stratégie décennale (SD) et

la Stratégie d’intégration régionale (SIR) de la Banque. La stratégie de la Banque s’inscrit

dans le droit fil des principales priorités de la CUA/NPCA et des CER. Suite aux discussions

préliminaires avec les responsables et les principales parties prenantes, ainsi qu’aux

interventions d’autres partenaires au développement de l’Afrique, l’actuelle Stratégie

d’intégration régionale met l’accent sur : i) le développement des infrastructures ; et ii) le

renforcement des capacités et compétences institutionnelles.

1.1.2 Les domaines d’intervention proposés du projet sont en phase avec les cinq

principaux domaines stratégiques retenus par la Stratégie décennale de la Banque à savoir : i)

le développement d’infrastructures prioritaires ; ii) la création d’un cadre institutionnel

propice au développement du secteur privé ; iii) l’inclusion sociale, ainsi que l’égalité

homme-femme, définies par une meilleure gouvernance et responsabilisation en matière de

développement ; iv) les compétences et la technologie ; et v) l’intégration régionale. Ces

domaines d’intervention recoupent les cinq priorités opérationnelles et les domaines sur

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2

lesquels la Stratégie décennale met un accent particulier. Par ailleurs, ils permettront

d’apporter un appui à la majeure partie des plans des CER qui accordent la priorité à

l’infrastructure, à l’intégration régionale et à l’inclusion sociale.

1.1.3 Le présent projet s’inscrit dans la droite ligne des objectifs du Traité d’Abuja/UA,

qui concernent en particulier l’élimination de tous les obstacles au commerce, l’harmonisation

des procédures et instruments de facilitation des échanges, le développement conjoint des

infrastructures, la création et l’entretien du cadre institutionnel pour la mise en œuvre et

l’administration de la Zone de libre-échange continentale (ZLEC), ainsi que l’amélioration de

la compétitivité aux niveaux régional, national et des entreprises. La réalisation de ces

objectifs se fait selon une approche de développement axée sur l’intégration régionale. Par

conséquent, ces objectifs sont ancrés sur les trois principaux piliers que sont l’intégration des

marchés, le développement des infrastructures et le développement industriel – les cadres

stratégiques qui régissent les activités de la Banque – qui ont un certain nombre de liens

importants avec les ambitions de développement du continent africain, notamment le

Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD).

1.1.4 Le NEPAD a été créé en juillet 2001, en tant que programme de l’Union africaine, en

vue de promouvoir l’élaboration du cadre de développement socioéconomique intégré de

l’Afrique. Suite à la transformation du Secrétariat du NEPAD en Agence de planification et

de coordination du NEPAD (NPCA), l’Union africaine dispose à présent d’une cellule

organisationnelle investie d’une mission renforcée qui met l’accent sur la mise en œuvre

efficace des programmes et projets régionaux et continentaux prioritaires. Cependant,

l’insuffisance de financement et de personnel limite sérieusement les activités de l’agence, en

particulier la mobilisation des capacités techniques de base, ainsi que la mise en place des

outils et des systèmes de base nécessaires pour la réalisation des objectifs du programme. La

même insuffisance a été identifiée au niveau des CER. C’est dans ce contexte que la Banque a

été invitée officiellement à appuyer le renforcement des capacités de toutes les parties qui

contribuent au développement des infrastructures à l’échelle tant régionale que continentale,

en particulier à la faveur de l’avènement du PIDA.

1.2 Justification de l’intervention de la Banque

1.2.1 Le présent programme, qui repose sur les projets et programmes régionaux, permettra

de combler le déficit d’infrastructures en l’Afrique. Il fait suite à l’engagement de la Banque à

œuvrer à l’avènement d’un continent africain parfaitement connecté, économiquement

prospère et pacifique, conformément à ses Documents de stratégie pour l’intégration régionale

(DSIR) et à la transformation structurelle de l’Afrique, tel que souligné dans la Stratégie

décennale.

1.2.2 Le projet est un bien public régional (BPR) (voir Annexe 2), dans la mesure où il

permettra directement d’accélérer la connectivité physique et l’intégration régionale du

continent. Il renforcera les efforts visant à mettre en œuvre les activités commerciales au titre

de la ZLEC et donner un coup de fouet aux échanges intra-africains en créant l’infrastructure

nécessaire pour les entreprises en vue de mener des transactions efficaces, aux échelles tant

régionale que continentale. Par ailleurs, la création de plateformes pour l’énergie, l’eau, le

transport et les TIC afin de désenclaver les communautés et entreprises rurales profitera

directement aux populations du continent en ouvrant une trajectoire de développement

durable menant à une croissance plus inclusive. Il est impératif d’accélérer l’intégration

physique et régionale du continent par le biais d’initiatives telles que le présent projet. Il

ressort de l’Étude PIDA achevée récemment qu’une Afrique dotée d’infrastructures intégrées

pourrait multiplier le niveau de développement de son économie par plus de six d’ici à 2040.

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3

1.2.3 Les faiblesses en matière de développement des filières et de convergence

réglementaire et stratégique en Afrique minent les efforts visant à créer une ZLEC. Le volume

des échanges intra-régionaux sur le continent demeure très faible par rapport à celui des autres

régions en développement. Les chaînes d’approvisionnement et réseaux de production

régionaux d’Asie, souvent appelés « Usine Asie » ou « Étages de l’innovation », demeurent

sous-développés en Afrique. La plupart des économies africaines restent tributaires des

exportations de matières premières reposant sur un nombre limité de secteurs extractifs. Cette

situation se traduit par la faiblesse des niveaux de complémentarité des échanges et, partant,

par la faiblesse des échanges intra-régionaux. Elle est davantage aggravée par la piètre

connectivité physique qui caractérise l’ensemble du continent. L’amélioration de la

connectivité physique est primordiale pour la diversification sectorielle et le développement

des filières.

1.2.4 Dans plusieurs fora régionaux visant à aligner le PIDA sur les programmes

d’infrastructure régionale, les ministres de l’Infrastructure ont lancé des appels en faveur

d’une action urgente en vue de s’attaquer aux trois principaux facteurs qui influent sur la mise

en œuvre des programmes d’infrastructure en Afrique en général, à savoir :

a) le manque de capacités au sein d’organismes continentaux tels que la

CUA/NPCA pour la coordination efficace des efforts, qui est imputable à

l’insuffisance des ressources allouées pour piloter la mise en œuvre du PIDA à

l’échelle continentale ;

b) la faiblesse des capacités des CER et des États membres pour la mise en œuvre

efficace du projet, compte tenu de sa nature complexe et de la nécessité de le

répartir en composantes gérables pour en faciliter l’exécution. À cet égard, la

BAD, l’Assistance technique allemande (GIZ) et d’autres partenaires au

développement sont en train de mettre au point un certain nombre

d’interventions de renforcement des capacités. Pour ce faire, une feuille de

route a été élaborée par tous les partenaires en vue de faire face aux contraintes

de capacités, notamment l’appui budgétaire ; et

c) la capacité de coordination des interventions a également péché par son

insuffisance.

1.2.5 Le programme de renforcement des capacités repose sur l’Architecture

institutionnelle pour le développement des infrastructures en Afrique (IAIDA) qui a été

adoptée par les chefs d’État et de gouvernement africains en janvier 2012 en tant que

mécanisme institutionnel d’accompagnement de la mise en œuvre du PIDA. Pour mener à

bien le PIDA, l’approche idoine passe par un partenariat consultatif public-privé faisant

intervenir les organismes continentaux, les CER et les États membres. Le Comité de pilotage

de projet (CPP) du PIDA, qui comprend la CUA, la NPCA et la BAD, constitue, avec le

Comité consultatif pour les infrastructures (CCI), le mécanisme de promotion d’un partenariat

et d’un dialogue éclairés faisant intervenir les organismes continentaux, les CER et PMR. La

Feuille de route de Sandton adoptée par les CER a défini les besoins en capacités

institutionnelles pour accélérer la mise en œuvre du PIDA. Le projet découle de la

détermination de ces besoins.

1.2.6 Le programme met l’accent sur les projets « à effet rapide » et à démarrage rapide,

sélectionnés en fonction d’une série de critères visant à stimuler le développement

économique et à créer des marchés régionaux. Le projet est primordial pour : a) combler les

déficits de capacités mis en évidence ci-dessus en vue de faciliter la mise en œuvre du PAP du

PIDA ; b) accélérer l’exécution du PAP du PIDA ; et c) répondre à la Feuille de route pour la

mise en œuvre du PIDA, adoptée par toutes les parties prenantes, y compris les CER.

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4

1.2.7 Afin de maintenir les initiatives actuelles et les synergies avec les programmes

similaires, le projet renforcera les liens avec des initiatives en cours et favorisera leur

intégration dans les programmes de la CUA/NPCA et des CER, ainsi qu’avec d’autres

initiatives, notamment celles indiquées ci-après.

i) Base de données comportant des données statistiques désagrégées par sexe :

déposer les données de l’Étude PIDA détenues à l’heure actuelle par la BAD

auprès de la NPCA qui sera appelée à gérer la Base de données générale sur

l’infrastructure en Afrique (AID) ;

fournir au Centre d’information virtuel du PIDA (VPIC) les informations sur

les profils de projets détaillés en cours d’élaboration ;

créer des synergies avec le Programme de connaissance sur les infrastructures

en Afrique (AIKP), naguère appelé Étude diagnostique des infrastructures

nationales en Afrique (AICD), géré par l’ESTA et l’ICA.

ii) Communication :

Le transfert de la Stratégie de communications, ainsi que du site web du PIDA,

conçus par la BAD, à la Direction des communications et de l’information de

la CUA.

iii) Coordination :

Synergies et complémentarité avec le projet d’appui au renforcement des

capacités de la CUA/NPCA de la GIZ ;

synergies avec le Projet de renforcement des capacités dans le cadre de

l’Accord tripartite (EAC, COMESA, SADC).

1.3 Coordination des interventions des bailleurs de fonds

1.3.1 Un certain nombre de bailleurs de fonds soutiennent les efforts de développement de

l’infrastructure et d’intégration régionale en Afrique, notamment Le DfID, l’UE, l’USAID, la

GIZ et la BAD. Parmi ceux-ci, il convient de citer la GIZ, qui apporte un appui administratif,

technique et financier à la CUA et à la NPCA. Le PIDA s’inscrit dans la droite ligne des

principes de la Déclaration de Paris sur l’efficacité de l’aide et du Programme d’action

d’Accra (PAA), dans la mesure où il définit le cadre de développement de l’infrastructure en

Afrique. La plupart des bailleurs de fonds soutiennent le développement de l’infrastructure

physique, tandis que le présent projet met l’accent sur le développement de l’infrastructure

immatérielle et le renforcement des capacités en vue de promouvoir l’intégration régionale.

Par ailleurs, des discussions ont été organisées avec la CUA/NPCA, la GIZ et d’autres

partenaires pendant la mission d’évaluation, afin d’éviter le chevauchement des activités et de

créer des synergies en vue d’appuyer les activités en cours liées au renforcement des capacités

dans le cadre du PIDA.

1.3.2 L’actuel mécanisme institutionnel d’exécution du PIDA repose sur : a) l’Architecture

institutionnelle pour le développement des infrastructures en Afrique (IAIDA) ; b) le Comité

consultatif pour les infrastructures (CCI) ; c) le Conseil pour le développement de

l’infrastructure (CID) ; et d) le Comité de pilotage du PIDA. Il comporte deux principales

composantes, à savoir la « Prise de décision » – dont le principal acteur est le Conseil pour le

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5

développement de l’infrastructure (CID) ; et la « Mise en œuvre du PIDA ». La CUA propose

une politique stratégique pour le Plan d’action prioritaire (PAP) du PIDA, dont la mise en

œuvre sur le terrain sera pilotée directement par les États membres ou par le truchement

d’unités de projet dédiées, placées sous la coordination de leurs CER et organismes nationaux

respectifs.

1.3.3 La Feuille de route de Sandton de 2012 met l’accent sur : i) la mobilisation des

ressources en vue d’appuyer la préparation des projets au titre du PAP du PIDA ; ii) le

renforcement des capacités des institutions panafricaines (PMR, CER, CUA/NPCA) en vue de

la préparation et de la gestion des projets, ainsi que pour la mise en œuvre, la supervision et le

suivi (S&E) du PAP du PIDA ; et iii) l’opérationnalisation de la structure de gouvernance de

l’IAIDA, telle qu’adoptée en janvier 2012 par les chefs d’État et de gouvernement.

II. DESCRIPTION DU PROGRAMME

2.1 Objectifs et composantes du programme

2.1.1 L’objectif de développement général du projet consiste à renforcer les capacités en

ressources des organismes régionaux et continentaux en matière de coordination et de

facilitation de la mise en œuvre des projets prioritaires d’infrastructure régionale en vue

d’accélérer l’action d’intégration économique du continent africain. Le présent projet repose

sur les objectifs premiers du continent, à savoir faire reculer la pauvreté grâce au

développement de l’infrastructure physique et à l’intégration économique. Il est appelé à

renforcer les capacités de la CUA, de la NPCA et des CER en matière de planification, de

facilitation et de coordination de la mise en œuvre des programmes et projets d’infrastructure

régionale nécessaires pour promouvoir l’intégration physique, économique et

socioéconomique de l’Afrique.

Objectifs spécifiques du projet

Les objectifs spécifiques du projet consistent à :

i. aider la NPCA à renforcer ses capacités internes afin de mieux accomplir sa

mission de coordination, en se concentrant sur la mise en œuvre des

programmes et projets régionaux et continentaux prioritaires, avec un accent

particulier sur le PIDA ;

ii. aider l’UA à renforcer ses capacités de supervision, de communication et

stratégiques de base en vue d’instaurer un cadre propice et de répondre aux

besoins transversaux du PIDA ;

iii. aider les CER et leurs pays membres à identifier les obstacles à la réalisation

du PIDA et adopter et mettre en œuvre des mesures correctives en vue de les

lever de manière à accélérer l’exécution du PAP du PIDA.

2.1.2 Le projet est sélectif, induit par la demande et adapté aux besoins de la NPCA, de la

CUA et des CER. Il fait partie intégrante de la réponse plus large de la Banque aux

contraintes identifiées suite aux larges consultations organisées avec les CER et les PMR dans

le cadre de l’IAIDA et de la Feuille de route de Sandton qui en a découlé. Il appuiera les

efforts de renforcement des capacités en ce qui concerne les études techniques et analytiques

afin de mieux préparer les partenaires du continent – en particulier la NPCA, la CUA et les

huit CER reconnues de l’UA – à assurer le bouclage financier du PAP du PIDA. De même, il

permettra aux CER, aux États membres, aux partenaires et au secteur privé de formuler des

priorités échelonnées dans le temps, de planifier clairement les objectifs et de coordonner les

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activités, ainsi que d’accélérer les progrès dans la mise en œuvre du PAP du PIDA. Par

ailleurs, le projet appuiera les études analytiques visant à éclairer le CCI et les acteurs du

secteur privé concernant leurs responsabilités dans les efforts tendant à amener les

gouvernements à élaborer les politiques et mettre en place les cadres réglementaires

nécessaires pour l’avènement d’une Afrique physiquement connectée et intégrée sur le plan

socioéconomique, conformément au Traité d’Abuja de 1991.

Composantes du projet

2.1.3 Le projet vise à apporter un appui stratégique (triennal) au renforcement des

capacités de la CUA, de la NPCA et des CER. Il vise à renforcer les capacités techniques et

opérationnelles à l’effet d’accélérer la mise en œuvre du PAP du PIDA. Les ressources du don

du FAD et du Fonds fiduciaire pour les PRI serviront à financer cet appui. Le budget du projet

(net des taxes et droits) s’élève à 5 600 000 UC (soit environ 8 960 000 $ EU), y compris

l’audit prévu au titre du don et une provision pour imprévus. Le projet comporte quatre

composantes.

i) Composante 1 : Assistance technique à la NPCA pour la planification et la

coordination des programmes/projets inscrits dans le PAP du PIDA à l’échelle

continentale, sous forme de : mise à disposition d’experts en infrastructures

afin de prodiguer des conseils techniques en ce qui concerne la mise en œuvre

du PAP du PIDA (voir termes de référence à l’Annexe technique), de prise en

charge du coût d’activités opérationnelles telles que les missions, les

réunions/ateliers de coordination et les tables rondes des bailleurs de fonds sur

la mise en œuvre du PAP du PIDA ; et de renforcement des capacités, ainsi que

de gestion du projet, pour un montant total de 1 212 884 UC, auquel s’ajoutent

des provisions pour aléas de 100 684 UC ;

ii) Composante 2 : Soutien à l’UA pour la mise en œuvre du cadre de

communication du PIDA et la résolution de questions transversales – pour un

montant de 541 250 UC – pour la création d’un cadre propice pour le PIDA et

la résolution de problèmes de communication et transversaux ; le renforcement

des communications et l’analyse des politiques. La CUA sera responsable de la

mobilisation du soutien politique et de la collaboration avec les gouvernements

africains afin de veiller à la résolution de questions concernant le contexte

général, notamment le cadre réglementaire pour le développement de

l’infrastructure.

iii) Composante 3 : Renforcement des capacités des CER et des Équipes de base

du PIDA pour la mise en œuvre du Programme – pour un montant total de

3 652 500 UC. L’accent sera mis sur le renforcement des capacités et les

réformes d’ordre institutionnel, stratégique et réglementaire reposant sur un

dialogue stratégique ciblé et axé sur les résultats en vue de lever les obstacles à

une mise en œuvre efficace du PIDA à travers le continent ; et

iv) Composante 4 : Gestion du projet par la NPCA, y compris le S&E des

programmes/projets du PIDA aux niveaux continental et régional. Ces aspects

constitueront une fonction de base de la NPCA. Le suivi et l’évaluation de la

mise en œuvre du projet et l’établissement des rapports seront essentiels. Le

coût prévu au budget est de 92 681UC.

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7

Activités du projet

2.1.4 Un certain nombre d’activités seront menées et des résultats obtenus. À cet égard, il

sera nécessaire de procéder à une hiérarchisation minutieuse des priorités entre les activités

pendant le processus d’élaboration des plans de travail détaillés au niveau des CER, qui seront

ensuite approuvés par le Comité consultatif pour les infrastructures (voir dispositions relatives

à la mise en œuvre ci-dessous) afin de convenir mutuellement des priorités les plus urgentes

dans les domaines où des résultats peuvent être obtenus au cours de la période de trois ans

pour laquelle sera octroyé le don. Il est prévu d’organiser, après la mise en œuvre de l’Accord

de don entre la CUA et la BAD, une réunion préparatoire du projet regroupant la CUA, la

NPCA et la Direction de la BAD afin de finaliser le Plan de travail, les termes de référence et

les activités prioritaires connexes adoptées d’un commun accord avec les CER dans le cadre

de la Feuille de route de Sandton aux fins de mise en œuvre dans le cadre de ce nouveau

partenariat (par le truchement des plans de travail annuels), en tenant compte des priorités

immédiates et urgentes présentées ci-dessous.

2.1.5 Afin de faciliter la transformation institutionnelle efficace de la CUA/NPCA, des

CER et des PMR, des consultants et des experts, dont le nombre et les domaines de

compétences sont indiqués ci-dessous, seront recrutés pour une longue période et utilisés

pendant la durée du projet :

CUA (1 assistant des communications, 1 spécialiste des réformes stratégiques

et règlementaires)

NPCA (4 spécialistes de l’infrastructure, 1 assistant(e) pour les achats, 1

comptable, 1 assistant(e) pour les ressources humaines, 1 spécialiste du S&E et

1 conseiller/conseillère pour le genre)

CER (16 spécialistes de l’infrastructure dans les domaines de l’énergie, du

transport, des TIC ou de l’eau selon le contexte de chaque CER), dont :

o 10 spécialistes de l’infrastructure pour les 5 CER – CEDEAO, CENSAD,

CEEAC, IGAD et UMA (2 spécialistes par CER) ;

o 6 spécialistes de l’infrastructure couvriront les CER tripartites (soit 1

spécialiste pour chaque CER au sein de la SADC et de la CAE ; 2

spécialistes pour le COMESA et 2 autres pour la CEPP tripartite) ; et

o l’éventail de compétences sera différent dans les CER selon leurs besoins

en matière de capacités et ces besoins seront traduits en différentes tâches

qui seront présentées de manière détaillée dans les programmes/plans de

travail annuels spécifiques des CER.

Par ailleurs, des services de consultants recrutés pour de courtes périodes

seront retenus, le cas échéant, pendant la mise en œuvre continue du processus

de transformation des différents partenaires.

2.1.6 Le coût du projet a été calculé sur la base des taux et coûts unitaires d’activités

similaires. Les coûts estimatifs détaillés figurent à l’annexe 1. Les principales activités au titre

de chaque composante sont résumées au tableau 2.1 ci-dessous.

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Tableau 2.1

Composantes du projet – description détaillée des différentes composantes Composantes Coût en UC Description des principales activités

Composante 1 :

Assistance technique

à la NPCA pour la

planification et la

coordination de la

mise en œuvre des

programmes/projets

du PAP du PIDA

1,314

millions

Prodiguer des conseils techniques sur les questions liées au PIDA

Appuyer le développement des compétences de la NPCA et du

personnel de mise en œuvre du PAP du PIDA

Installer et mettre en œuvre le logiciel et les systèmes informatiques

afin d’appuyer les opérations et la gestion du VPIC

Élaborer les plans de travail du projet

Élaborer les procédures et plans de travail des interventions liées au

PAP du PIDA pour/avec les CER

Organiser les réunions de coordination de la mise en œuvre du PIDA à

l’échelle continentale

Imprévus.

Composante 2 :

Soutien à l’UA pour

la mise en œuvre du

cadre de

communication du

PIDA et la résolution

des questions

transversales

0,541 million

Appuyer la coordination et l’harmonisation des positions nationales et

faciliter la circulation de l’information sur le processus de mise en

œuvre du PAP du PIDA. Ceci se traduira par une compréhension

commune des différents protocoles relatifs à l’infrastructure en Afrique

Coordonner les questions transversales et environnementales relatives à

la mise en œuvre du PIDA

Analyser les processus politiques de la mise en œuvre du PAP du PIDA

Apporter un appui technique afin d’améliorer l’analyse politique et la

communication par la Direction de l’infrastructure de la CUA

Composante 3 :

Renforcement des

capacités des CER et

des Équipes de base

du PIDA pour la

mise en œuvre du

PIDA

3,653 millions

Élaborer et mettre en œuvre les Plans de travail du CAP du PIDA

régional

Appuyer le développement des compétences du personnel des CER et

des Équipes de base du PIDA en vue de la mise en œuvre du PAP du

PIDA

Dispenser une formation sur les meilleures pratiques en matière de

gestion des projets d’infrastructure

Appuyer les réunions régionales de mise en œuvre et de coordination du

PAP du PIDA au sein des CER spécifiques.

Composante 4 :

Gestion du projet par

la NPCA, y compris

le S&E des

programmes/projets

du PIDA aux

niveaux continental

et régional

0,93 million Mise en œuvre, coordination et suivi du projet

Gestion financière et administrative et établissement de rapports sur le

projet

Préparation des rapports d’audit et d’activité, ainsi que des plans de

travail

Gestion technique et établissement de rapports sur le projet

2.2 Solution technique retenue et solutions de rechange envisagées

2.2.1 La solution technique retenue repose sur l’architecture spécifique de l’IAIDA et la

Feuille de route de Sandton. Les CER participantes disposent de différentes capacités

institutionnelles et techniques en vue d’assurer efficacement la mise en œuvre du PAP du

PIDA – qui couvre une large gamme de domaines techniques. Par conséquent, l’approche

adoptée au titre du projet nécessite que l’on se concentre sur les problèmes spécifiques aux

CER pendant la mise en œuvre du PAP du PIDA et le ciblage du soutien en vue de leur

résolution. La NPCA signera des plans d’action subsidiaires ou des accords de mise en œuvre

avec chaque CER participante afin de veiller à ce qu’elles s’engagent à obtenir des résultats

spécifiques assortis de délais et de prendre en compte la diversité des CER et leurs

particularités.

2.2.2 Les solutions de rechange envisagées pendant la conception du projet et les raisons

de leur rejet sont résumées au tableau 2.2.

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Tableau 2.2

Solutions de rechange au programme envisagées et raisons de leur rejet Solution de rechange Brève description Raison du rejet

Apporter un soutien aux CER en tant

que groupe

Cette approche ciblerait les CER

collectivement.

L’approche ne prend pas en compte

les spécificités des différentes CER

et leurs différents niveaux de

« maturité » institutionnelle. En

effet, les différences au niveau des

capacités des CER ont été

confirmées pendant le processus

d’évaluation, éclairant ainsi la

solution technique retenue.

Cibler les États membres pour le

renforcement des capacités dans les

différents domaines de mise en

œuvre du PAP du PIDA

Les besoins spécifiques des pays

seraient identifiés et le soutien serait

canalisé au niveau national.

L’approche exclut l’apprentissage

mutuel et se traduirait par un

saupoudrage de ressources. En outre,

elle s’écarte de l’approche régionale

que le PIDA est censé promouvoir.

Renforcer les capacités des

CER/PMR sans tenir dûment compte

de l’appui et de l’assistance actuels

des autres partenaires au

développement

La Banque engagerait le dialogue sur

les politiques avec les CER/PMR,

puis étendrait le soutien de manière

diligente en collaboration avec

d’autres partenaires donateurs.

L’approche n’optimiserait pas

l’allocation de ressources, mais se

traduirait plutôt par un

chevauchement des efforts.

2.3 Type de projet

Le présent projet est une opération régionale/multinationale qui répond aux critères

des biens publics régionaux (BPR). Le tableau 2.3 ci-dessous présente un point de la situation

concernant le respect des exigences relatives aux BPR.

Tableau 2.3

Respect des exigences des BPR Critère Évaluation

Absence de

rivalité

Une fois les bases de données sur les fiches de projets du Centre virtuel d’information sur le PIDA (VPIC) et

du PIDA mise en place, tous les pays africains en tireraient parti.

Non-exclusion L’infrastructure transfrontalière profitera aux pays africains qui commercent entre eux, contribuant ainsi au

développement des échanges intra-africains. L’amélioration de la transparence en matière de contrats en

matière d’infrastructures et de régime réglementaire sera une étape importante vers la convergence de la

réglementation qui est fondamentale pour l’élimination des obstacles inutiles à la mise en œuvre du PAP du

PIDA.

D’intérêt public Les huit CER ont été consultées à toutes les étapes de la préparation du projet et ont accepté d’œuvrer en vue

de la création d’un solide cadre de mise en œuvre du PAP du PIDA. Ceci permettra d’accélérer la mise en

œuvre d’autres priorités continentales, telles que l’intégration commerciale et le renforcement de la sécurité

alimentaire, profitant à la population du continent en général, ainsi que l’ouverture de possibilités d’affaires.

Participation

multinationale

Les États membres qui composent les huit CER officielles de l’UA tireront parti de la formation technique et

du développement des compétences, de l’amélioration de l’intégration physique et socioéconomique dus à la

mise en œuvre du PAP du PIDA et conduisant à une croissance plus inclusive et à l’allègement de la pauvreté

en Afrique.

Alignement

stratégique sur

les activités de la

Banque

Le projet s’inscrit dans le droit fil de la Stratégie décennale de la Banque (2013-22), qui vise à appuyer

l’intégration régionale en Afrique en vue d’une croissance durable et inclusive, ainsi que l’intégration dans

l’économie mondiale. Il s’inscrit également dans le droit fil de la stratégie d’intégration régionale de la Banque,

qui met l’accent sur l’harmonisation des politiques, le renforcement des capacités et la diffusion des bonnes

pratiques au sein des CER.

Rôle catalytique

et en amont

Le processus de PAP du PIDA ira au-delà de la période du présent programme, ce qui créera un cadre durable

pour la mise en œuvre du PAP du PIDA à l’avenir.

Avantage

supplémentaire

de la

coopération

Le projet aidera la NPCA, la CUA et les CER, ainsi que les PMR de la Banque à améliorer la coordination de

la mise en œuvre des politiques et programmes régionaux d’infrastructure, faciliter la convergence des

politiques réglementaires et promouvoir l’intégration régionale.

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2.4 Coût et modalités de financement du projet

2.4.1 Le coût estimatif total du projet, net de taxes et droits, s’élève à 5,6 millions d’UC.

La contrepartie de la NPCA prendra la forme de la mise à disposition de bureaux et de

fournitures de bureau à son siège à Pretoria, en Afrique du Sud, pour le fonctionnement

efficace du projet. Le Secrétariat prendra également en charge les coûts de la connexion

internet et des communications. Pendant la mise en œuvre du projet, les CER apporteront,

dans le cadre des différents plans d’action, des contributions similaires en nature.

Techniquement parlant, ces contributions sont inexistantes, dans la mesure où elles font déjà

partie des charges « fixes » de ces institutions. La CUA apportera aussi une contribution de

contrepartie en nature analogue.

2.4.2 Le coût estimatif comprend une ligne budgétaire pour imprévus. Un résumé des

coûts par composante du projet figure au tableau 2.4. Les tableaux 2.5 et 2.6 présentent les

sources de financement et les allocations par composante, respectivement.

Tableau 2.4

Coût estimatif du projet par composante (en $ EU) Catégorie de dépenses Coût total Financement de

la Banque

Méthode d’acquisition/

sélection

Total montant du don FAD

Total appui à la NPCA

Total appui aux CER et aux Équipes de base

Total appui à l’UA

1 406 250

3 652 500

541 250

5 600 000

-

NPCA – Services d’assistance technique –

personnel (4 experts en infrastructure et 1 assistant

en passation des marchés, 1 comptable)

855 350

855 350

Liste restreinte

Procédures de

recrutement de la

NPCA/UA

NPCA – Opérations, y compris la coordination ;

réunions/ateliers

357 534 357 534 Procédures de la

NPCA/UA

NPCA - Gestion du projet, y compris les

équipements, la communication, l’audit et le S&E,

Aléas inclus

192 366 192 366 Procédures de la

NPCA/UA

Sélection au moindre

coût* pour l’audit

Appui aux CER et aux Équipes de base du PIDA

pour la mise en œuvre du PIDA

3 652 500 3 652 500 Procédures de la NPCA

et des CER

Appui direct aux activités de communication,

stratégiques et de régulation de l’UA

541 250 541 250 Procédures de la

NPCA/UA

Tableau 2.5

Sources de financement (en UC) Sources de financement (UC) Devises % M.L. % Total %

Don FAD 5 000 000 89,28 s.o. s.o. 5 000 000 89,28

Don du FAT des PRI 600 000 10,72 s.o. s.o. 600 000 10,72

Total 5 600 000 100 s.o. s.o. 5 600 000 100

Pourcentage de la contribution des

bénéficiaires en nature

s.o. s.o. s.o. s.o.

2.4.3 Le coût du projet par catégorie de dépenses figure au tableau 2.6

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11

Tableau 2.6

Calendrier de dépenses du projet (en millions de $ EU)

Composantes 2014 2015 2016 Total

Composante 1 : Appui sous forme

d’assistance technique à la NPCA pour

la planification et la coordination de la

mise en œuvre des programmes/projets

du PAP du PIDA

404 295 404 295 404 295 1 212 884

Composante 2 : Soutien à l’UA pour la

mise en œuvre du cadre de

communication du PIDA et la résolution

des questions transversales

180 417 180 417 180 417 541 250

Composante 3 : Renforcement des

capacités des CER et des Équipes de

base du PIDA en vue de la mise en

œuvre du PIDA

1 217 500 1 217 500 1 217 500 3 652 500

Composante 4 : Gestion du programme

par la NPCA, y compris le S&E des

programmes/projets du PIDA aux

niveaux continental et régional

30 894 30 894 30 894 92 681

Total coût initial 1 833 105 1 833 105 1 833 105 5 499 316

Aléas pour la NPCA 33 561 33 561 33 561 100 684

Total 1 866 667 1 866 667 1 866 667 5 600 000

2.5 Zone et population cibles du programme

Les bénéficiaires immédiats du projet seront la CUA/NPCA et les huit CER

officielles reconnues par l’UA (IGAD, CEEAC, CENSAD, COMESA, EAC, CEDEAO,

UMA et SADC), dont il devrait renforcer les capacités à gérer efficacement les activités

techniques nécessaires de la mise en œuvre du PAP du PIDA. Par ailleurs, les responsables du

secteur public et les opérateurs du secteur privé des PMR tireront parti des composantes du

projet dans le cadre de l’IAIDA. Toutes les sessions de formation, ainsi que le recrutement,

seront guidés par les principes de prise en compte de la problématique hommes-femmes et

d’égalité des chances. Les PMR et leurs populations tireront parti de l’amélioration des

infrastructures. Tous les acteurs du développement de l’Afrique tireront parti également

d’informations meilleures et plus accessibles sur l’infrastructure en Afrique afin d’éclairer et

d’améliorer la qualité de leurs interventions ou investissements.

2.6 Processus participatif pour l’identification, la conception et la mise en œuvre

du projet

2.6.1 Le projet a été conçu dans le cadre d’un processus très participatif. Par conséquent, il

reflète la vision collective et partagée de la CUA/NPCA et des CER. Une feuille de route a

été élaborée, suite à cette approche. Le projet repose également sur le consensus intervenu

pendant les visites d’évaluation de la CUA, de la NPCA, de la CEEAC, du COMESA et de la

CEDEAO.

2.6.2 Les CER seront étroitement associées à la mise en œuvre du projet, dans la mesure

où leurs activités seront intégrées dans le programme de travail. Le cadre de S&E sera défini

et géré par la NPCA, en tant qu’organe d’exécution. Chaque CER mettra en œuvre l’aspect

pertinent du cadre général du S&E la concernant. Le rôle de la NPCA consiste à veiller à ce

que chaque CER respecte le cadre du S&E par le truchement de la supervision et de la

formation ciblée, le cas échéant. La NPCA soumettra également des rapports réguliers à la

Banque, par le truchement du Comité de pilotage du PIDA.

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12

2.7 Expérience du Groupe de la Banque et enseignements pris en compte dans la

conception du programme

La conception du présent projet a tiré parti de l’expérience de la Banque et des

opérations antérieures, des revues des nombreux rapports analytiques (Évaluations des

opérations multinationales (OM) de la Banque et Rapports de performance des projets

régionaux, tels que les Revues de l’efficacité du développement et des discussions avec

d’autres partenaires au développement participant aux activités liées au PIDA. Le tableau 2.7

ci-dessous présente un résumé des principaux enseignements tirés et la manière dont ils ont

éclairé la conception et la mise en œuvre de la présente opération.

Tableau 2.7

Enseignements tirés et pris en compte dans la conception du projet Enseignements Mesures prises afin d’intégrer les enseignements dans le REP

1. Nécessité de simplifier les conditions

du don et de procéder à une gestion

rigoureuse et à un suivi étroit du projet

afin d’assurer l’entrée en vigueur du don

et le démarrage rapide du projet

Les conditions du don sont simples. Le don entrera en vigueur après la

signature du Protocole d’accord de don, tandis qu’une mission de lancement

sera effectuée sur le terrain afin d’assurer le démarrage rapide du projet.

2. Nécessité d’évaluer et de choisir

attentivement les méthodes d’acquisition

les plus appropriées

Les méthodes d’acquisition pour toutes les catégories de dépenses seront

régies par les Procédures d’acquisition de la Banque qui auront été

minutieusement choisies en étroite collaboration avec l’organe d’exécution –

en l’occurrence la NPCA.

3. Nécessité d’assurer la pertinence des

thèmes et la qualité des matériels de

formation

Pendant l’exécution du projet, les propositions de bureaux de consultants

régionaux présélectionnés pour assurer la formation seront évaluées

attentivement en ce qui concerne la pertinence des thèmes et la qualité du

personnel enseignant. Pendant l’exécution des programmes de formation, la

pertinence et la qualité des matériels didactiques feront l’objet d’une

évaluation. Les participants procèderont aussi à l’évaluation de la

performance des consultants à la fin de chaque cours.

4. Nécessité de mettre au point des

résultats assortis de délais par le

truchement de plans de travail à exécuter

par les bénéficiaires

Dans les plans de travail, on veillera à ce que le personnel basé dans les CER

s’occupe uniquement des activités du projet à l’exclusion de toutes autres

activités des CER. Ce personnel sera également tenu responsable des

résultats obtenus. Les experts feront rapport à la NPCA en tant qu’organe

d’exécution pour leurs plans de travail généraux et feront quotidiennement

rapport aux chefs des départements de l’infrastructure dans leurs CER

respectives. Par ailleurs, les experts seront tenus de se conformer aux plans

de travail déjà adoptés. Toutefois, ils élaboreront leurs propres plans de

travail qui seront alignés sur les principaux plans de travail afin de prendre

en compte l’orientation spécifique des activités et les résultats du PAP du

PIDA.

5. Nécessité d’assurer la supervision, le

suivi, l’évaluation et l’établissement de

rapports efficaces

Le Comité de pilotage de projet du PIDA (CUA, NPCA et la Banque)

assurera la supervision et le suivi des progrès. La NPCA et les CER feront

rapport régulièrement par le biais de rapports trimestriels et d’audit à la BAD

et au CPP. Par ailleurs, la Banque enverra des missions de supervision. Ceci

permettra de faire en sorte que les éventuels problèmes soient anticipés et

résolus à temps.

6. Nécessité d’assurer une coordination et

une harmonisation étroites des

interventions de la Banque avec celles

d’autres partenaires au développement

La mission d’évaluation a constaté que l’Agence du NEPAD gère un certain

nombre de projets financés par d’autres bailleurs de fonds, en particulier, le

projet de la GIZ qui appuie également l’infrastructure. Tout semble indiquer

qu’à partir de 2014, la GIZ mettra davantage l’accent sur l’infrastructure et,

en particulier sur le PIDA. La NPCA coordonnera les différentes initiatives

des bailleurs de fonds de manière efficace afin d’éviter le chevauchement,

créer des synergies et optimiser l’impact des différentes interventions des

bailleurs de fonds. La NPCA mettra en place un mécanisme clair pour la

coordination des interventions des bailleurs de fonds et la division du travail

entre les bailleurs de fonds, comme élément clé de l’exécution du projet.

7. La communication et

l’information sont essentielles pour la

réussite du projet.

Le projet facilitera la communication et le partage des enseignements tirés et

des meilleures pratiques, veillera à rendre visibles le projet et ses activités et

encouragera un dialogue éclairé entre les secteurs public et privé.

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13

2.8 Principaux indicateurs de performance

Le cadre logique axé sur les résultats du projet contient les principaux indicateurs

d’impacts et de réalisations. Les principaux résultats attendus concernent : i) l’amélioration de

l’efficacité avec laquelle sont surmontées les contraintes de capacités qui empêchent la

CUA/NPCA et les CER d’exécuter les activités liées au PIDA ; et ii) le renforcement des

capacités au niveau continental en vue de la mise en œuvre du PAP du PIDA. L’évaluation de

l’état de préparation (ou étude/collecte de données sur les questions de capacités) permettra

tant d’établir des données de base et des normes de performance que de fixer les objectifs. Les

progrès en vue d’obtenir des résultats feront l’objet d’un suivi annuel à travers les rapports et

plans opérationnels de projet et par le biais du système de suivi et d’évaluation mis en place

par les CER.

III. FAISABILITÉ DU PROGRAMME

3.1 Performance économique

3.1.1 Le présent projet est une intervention d’appui institutionnel et d’assistance technique.

Par conséquent, l’analyse économique et financière classique (chercher à calculer les valeurs

actualisées nettes) ne s’y applique pas. Cependant, on s’attend à ce que le projet contribue au

développement des échanges commerciaux transfrontaliers intra-africains, améliore la

compétitivité des producteurs locaux et renforce l’intégration des économies concernées grâce

à l’amélioration de l’infrastructure physique suite à la connexion et à l’amélioration des

niveaux de bouclage financier et des taux d’exécution du PAP du PIDA. Le marché élargi qui

s’ensuivra sera également propice à des investissements plus productifs et à une croissance

économique plus forte et inclusive, profitant tant aux grandes qu’aux petites entreprises.

3.1.2 En outre, le projet appuiera le renforcement des compétences en matière d’analyse et

de facilitation dans le domaine des infrastructures, grâce au transfert de capacités en

ressources humaines, ce qui favorisera la pérennisation des retombées du projet. Le personnel

du projet sera intégré dans les structures des CER, de la CUA et de la NPCA, ce qui facilitera

l’absorption durable des compétences, assurant ainsi la continuité après l’achèvement du

projet.

3.2 Impacts environnementaux et sociaux

3.2.1 Environnement et changements climatiques : Le projet met l’accent

exclusivement sur l’assistance technique et l’appui institutionnel en vue d’améliorer les

capacités de coordination et de mise en œuvre de la NPCA, de la CUA et des 8 CER, et de

créer un climat propice au développement des infrastructures en Afrique. Il n’existe aucun

impact environnemental direct. Le projet a été classé à la catégorie 3, qui n’exige aucune

mesure d’atténuation. Tous problèmes d’impact environnemental découlant de la mise en

œuvre des projets proprement dits du PIDA seront pris en compte dans le cadre desdits projets

pris individuellement.

3.2.2 Genre : Il ressort d’un certain nombre d’études qu’il existe différents niveaux

d’accès à l’utilisation et au contrôle des facilités et services d’infrastructure par les hommes et

les femmes, dus aux inégalités liées aux relations au sein des ménages, aux droits de propriété

et aux restrictions culturelles. Malheureusement, les projets d’infrastructure ne tiennent

souvent pas compte des spécificité de chaque sexe, car on suppose que les hommes et les

femmes tireront automatiquement parti de manière égale de la nouvelle infrastructure, sans

prendre dûment en considération toute la gamme d’impacts sociaux et économiques, positifs

ou négatifs. Trop souvent, les résultats positifs générés par les projets d’infrastructure pour les

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femmes ne sont pas délibérés et planifiés. Des infrastructures conçues de manière judicieuse,

bien situées et abordables peuvent constituer un puissant outil de réalisation d’opportunités

neutres sur le plan du genre. Par conséquent, l’intégration de la problématique hommes-

femmes doit non seulement être considérée comme un facteur qui requiert de l’attention dans

les projets d’infrastructure, mais également comme un important facteur de la réussite et de la

durabilité du projet, en veillant à ce que les femmes ne soient pas dans une situation pire, tant

en termes absolus que par rapport aux hommes, en raison du parti pris en faveur de ces

derniers dans la conception et la gestion des projets d’infrastructure. La présente opération

contribuera à renforcer l’intégration de la problématique hommes-femmes dans les

programmes du PIDA et les programmes de développement plus larges. En outre, la

connectivité de l’infrastructure régionale qui en découlera facilitera les échanges

transfrontaliers, tant formels qu’informels. De fait, les femmes figurent parmi les principaux

acteurs du commerce transfrontalier. L’intégration de la problématique hommes-femmes sera

favorisée à travers l’exigence de présentation de statistiques désagrégées par sexe et leur suivi

étroit. Par ailleurs, tous les programmes de formation sont censés comporter au moins 30 %

de femmes, et un conseiller en genre sera recruté dans le cadre du présent projet afin de

superviser les aspects ayant trait au genre dans les infrastructures.

3.2.3 Impact sur le développement du secteur privé : La création d’un groupe de travail

dans le cadre d’une initiative mise en œuvre conjointement avec le Forum économique

mondial (FEM) assure l’inclusion des contributions du secteur privé dans les différentes

discussions constituant le programme de mise en œuvre du PAP du PIDA. En outre, l’appui

technique apporté au secteur privé dans le cadre du projet, par exemple par le truchement de

VPIC, permettra à ce secteur de prendre un engagement technique et stratégique pour la mise

en œuvre efficace du PAP du PIDA. Ainsi, les informations qui seront générées par le projet

permettront d’assurer un dialogue stratégique public-privé plus large, qui contribuera à créer

un cadre propice pour la participation du secteur privé au développement des infrastructures et

aux activités en général. Le projet vise à renforcer les capacités des CER afin de faciliter la

participation du secteur privé aux projets du PAP du PIDA concernant les questions

essentielles, telles que les capacités du secteur local du BTP et le transfert de technologie.

3.2.4 Impact social : Le projet contribuera à la rationalisation des actions d’intégration

régionale en Afrique en encourageant la mise en œuvre coordonnée prévue dans le cadre du

PIDA, ce qui permettra de réduire au minimum l’inefficience dans l’utilisation des ressources

et de générer de nouveaux avantages sociaux et économiques pour les populations grâce à la

centralisation de la coordination au niveau de la NPCA. La participation active du secteur

privé à l’élaboration du programme d’intégration régionale et à l’accélération du bouclage

financier du PAP du PIDA est censée apporter également une contribution positive au

développement des filières régionales conduisant au développement des échanges intra-

régionaux et à la promotion de l’inclusion financière, en particulier pour les PME. Par

ailleurs, l’amélioration de l’infrastructure d’énergie, d’eau, de transport et de TIC permettra

d’améliorer la fourniture des services par les services publics.

3.2.5 Déplacement involontaire de populations : Aucun déplacement (volontaire ou

involontaire) de populations n’est prévu au titre du présent projet.

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15

IV. MODALITÉS DE MISE EN ŒUVRE

4.1 Dispositions relatives à la mise en œuvre

4.1.1 Organe d’exécution : Le Président de la CUA signera l’accord de don au nom de

tous les bénéficiaires. La NPCA sera l’organe d’exécution responsable de la mise en œuvre et

de la gestion du projet, en étroite collaboration avec la Commission de l’UA pour

l’infrastructure et l’énergie. Au départ, la Cellule d’exécution de projet (CEP) sera implantée

au sein de la Direction de la mise en œuvre et de la coordination du programme de la NPCA

(PICD). Le Directeur de la PICD supervisera la mise en œuvre technique et financière du

projet. Jusqu’à ce qu’une Unité des infrastructures appropriée soit mise en place, le

Coordonnateur supérieur pour l’infrastructure (un employé de la NPCA) sera responsable de

la gestion quotidienne du projet et veillera à ce que des rapports d’activité périodiques soient

soumis à la Banque sur une base trimestrielle. De même, il veillera à ce que toutes les

informations supplémentaires liées au projet susceptibles d’être demandées par la Banque à

tout moment soient communiquées.

4.1.2 Programme de travail : Un plan de travail consolidé et un plan d’acquisition seront

élaborés et gérés par la NPCA. Les CER mettront en œuvre ce plan de travail en l’adaptant à

leurs propres situations et priorités. La NPCA et chaque CER signeront des plans d’action ou

des accords de mise en œuvre afin de définir clairement tant le flux de travail que celui du

financement.

4.1.3 Structure de gouvernance et de mise en œuvre du projet : Afin d’assurer

l’exécution, la supervision et l’évaluation rétrospective du projet, il est proposé un cadre de

gouvernance reposant sur deux socles : i) le Comité de pilotage du projet (CPP), chargé de la

surveillance opérationnelle ; et ii) le Comité consultatif pour les infrastructures (CCI), chargé

de la surveillance stratégique. Ce dispositif est conforme aux souhaits des partenaires. Le

Comité de pilotage est constitué des représentants de la BAD, de la CUA et de la NPCA, ainsi

que de la GIZ et d’autres partenaires en qualité d’observateurs. Le CCI, organe officiel défini

dans l’IAIDA, sera composée essentiellement des représentants des CER. Il comprendra

constitué de cadres supérieurs des huit CER, de l’UA et de la NPCA, en charge de

l’élaboration de stratégies et de politiques, ainsi que de la gestion de programmes et plans

d’action dans les différents secteurs de coopération du PIDA. La composition du Comité et du

CCI peut être révisé afin d’accroître la représentation des pays et des institutions.

4.1.4 Afin de veiller à ce que le projet soit bien enraciné, les CER créeront des Équipes de

base du PIDA (EBP) qui collaboreront avec les unités de projet nationales ou dédiées. Les

EBP comprendront les experts des CER travaillant dans le domaine de l’infrastructure – en

particulier le transport, l’énergie et les TIC, notamment ceux recrutés dans le cadre du présent

projet de renforcement des capacités. Les EBP collaboreront avec la NPCA afin de

coordonner et d’assurer le suivi de la mise en œuvre des Plans d’action prioritaires (PAP) du

PIDA spécifiques aux CER.

4.1.5 La CUA, la NPCA et les CER mobiliseront le budget et recruteront des homologues

compétents qui assureront, d’ici à 2017, la relève des experts de l’assistance technique mis à

disposition par le projet.

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16

Les principes directeurs suivants seront appliqués :

i. le présent projet est un projet de « Renforcement des capacités axé sur les

résultats » qui vise à promouvoir la préparation, la bancabilité et le

financement des 51 programmes du PAP du PIDA ;

ii. les experts qui seront placés dans les CER s’occuperont uniquement des

activités du PAP du PIDA, dans le cadre de plans de travail clairs approuvés

par le CPP ; ils n’exécuteront pas les activités générales des CER ;

iii. l’Accord de don portera notamment sur des équipements et des outils

(ordinateurs, etc.), le cas échéant, afin de veiller à ce que les experts disposent

des outils nécessaires pour exécuter leurs tâches de manière efficace et

efficiente ;

iv. l’Accord de don ne bénéficiera pas directement aux PMR. Ceux-ci en tireront

néanmoins parti par le biais des activités de la CUA, de la NPCA et des CER,

notamment la formation qui sera organisée dans le cadre du projet et les

différentes boîtes à outil du projet qui seront mises au point ;

v. le projet renforcera d’autres initiatives de la Banque intéressant des domaines

tels que la passation des marchés (ORPF), le règlement des différends (Facilité

africaine de soutien juridique), la préparation de projets (IPPF-NEPAD),

l’harmonisation des politiques et procédures (ORPF), le cadre propice (OSGE),

l’établissement de rapports sur l’impact du programme (ORQR), le

financement du secteur privé (OPSM), la mobilisation de ressources (ICA) et

retombées connexes, surtout les synergies en matière d’exécution avec les

Centres de ressources régionaux (SARC et EARC) et les bureaux extérieurs.

Les groupes de travail interdépartementaux sur le PIDA créés dans les secteurs

de l’énergie (ONEC), du transport et des TIC (OITC) et de l’eau (OWAS)

favoriseront davantage des synergies à travers la Banque et s’inscriront dans

l’approche d’« Une seule Banque » pour l’exécution de ce projet continental ;

et

vi. les capacités des CER sont très variées, et le projet se concentre en particulier

sur cette réalité. Étant donné les complexités et les sensibilités liées aux aspects

politiques de ce projet, la CUA mettra en œuvre ses composantes séparément,

mais au sein du cadre global à définir par le CPP et CCI. Une CEP centrale

sera créée au sein de la NPCA et les CER signeront individuellement des

accords de don subsidiaires ou des plans d’action avec l’organe d’exécution.

4.1.6 Gestion financière : Une évaluation des modalités de gestion financière de la NPCA

pour la mise en œuvre du projet (qui portait notamment sur un examen des dispositions

relatives à l’établissement du budget, à la comptabilité, aux contrôles internes, au flux des

fonds, à l’information financière et à l’audit) indique qu’elles sont suffisantes, mais elles

seront renforcées pour les besoins du projet afin de s’assurer que les fonds mis à disposition

pour le financement du projet sont utilisés à bon escient et aux fins pour lesquelles ils ont été

octroyés. La mission d’évaluation a jugé satisfaisantes les dispositions relatives à la gestion

financière au sein de la NPCA. La NPCA a une Division/un Département de l’administration

et des finances, qui est chargée de la gestion financière, de la passation des marchés et de

l’administration générale du « Secrétariat ». Cette Division a de l’expérience en matière de

gestion des fonds des bailleurs de fonds, notamment de la Banque mondiale, de la GIZ et de

l’UE. Elle aidera le projet à mettre en place des systèmes et procédures afin d’assurer une

gestion et un suivi appropriés et transparents des fonds du projet, et de veiller au respect des

exigences de la BAD. Au cours du lancement du projet, une formation sera également assurée

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sur des exigences de gestion financière précises de la Banque, notamment l’établissement de

rapports et l’audit. Cependant, du personnel de projet dédié supplémentaire sera nécessaire

pour les trois composantes essentielles (ressources humaines, passation de marchés et gestion

financière), afin d’appuyer efficacement le projet. Ce personnel est prévu au budget.

4.1.7 La CUA est dotée de systèmes de gestion financière adéquats pour gérer des fonds et

rendre compte de l’utilisation des ressources dans le cadre du projet. Le risque lié à la gestion

financière, compte tenu des mesures d’atténuation, est modéré. La CUA a un système

budgétaire et comptable rigoureux. La Division de la gestion des ressources externes est

chargée de la gestion financière des projets financés par les donateurs. Elle utilise le logiciel

SAP financement-contrôle pour la tenue des comptes. Le système de contrôle interne

fonctionne bien et repose sur les politiques et procédures comptables de la CUA. Celle-ci a un

département d’audit interne qui pourra s’occuper du projet.

4.1.8 Risques liés à la mise en œuvre et mesures d’atténuation : Au cours de

l’évaluation, l’équipe de de la Banque est arrivée à la conclusion que le risque associé au

projet est modéré, pour les raisons suivantes : a) la présence d’un personnel qualifié et

expérimenté, notamment un comptable de projet au fait des procédures de la Banque

mondiale ; b) la présence de systèmes d’information intégrés fiables qui assureront la

plénitude du traitement des différentes opérations liées au don ; c) l’existence d’un solide

mécanisme de surveillance ancré dans le Département d’audit interne ; d) l’application des

règles et règlements financiers de l’UA, qui sont aussi utilisés par la NPCA, aux fins de la

tenue des comptes. Cependant, il existe certains risques liés à la mise en œuvre du projet qui

pourraient affecter sa performance générale. Ceux-ci comprennent : i) les exigences strictes

du régime de change en Afrique du Sud, où est situé le siège de la NPCA, qui pourraient se

traduire par la mise à disposition tardive de fonds pour l’exécution du projet ; ii) le traitement

d’un volume important d’opérations pourrait mettre à trop rude épreuve les capacités

existantes du service des finances, ce qui entraînerait des risques d’enregistrements

incomplets et intempestifs, ainsi que des retards dans l’établissement des rapports ; iii) le flux

de ressources pourrait être affecté par des retards liés à la responsabilité des institutions au

sein d’autres CER, affectant la performance du projet ; iv) le Département d’audit interne n’a

pas de personnel à l’heure actuelle, le recrutement étant en cours. En attendant, les audits

internes sont effectués par le bureau d’audit interne de l’UA deux fois par an.

4.1.9 Des mesures d’atténuation appropriées seront intégrées dans la conception du

mécanisme de gestion financière. Elles réduiront, en définitive, les risques résiduels du projet.

Au nombre de ces mesures figurent : a) l’utilisation par le Secrétariat aussi de méthodes de

décaissement de rechange recommandées dans le manuel de décaissements de la BAD, b) le

renforcement des capacités de l’équipe de gestion financière des projets financés par la

Banque par le recrutement concurrentiel d’un comptable qualifié et expérimenté afin d’aider à

traiter l’important volume d’opérations et d’assurer le suivi de la performance des institutions

affiliées des CER, c) la configuration du logiciel de comptabilité existant afin d’assurer

l’enregistrement complet et l’établissement de rapports sur les opérations du projet ; et d) la

prises de dispositions pour accélérer le recrutement de personnel pour le Département d’audit

interne et l’inclusion du projet dans le programme de travail du département, et e) la

nomination d’un auditeur externe pour la vérification des ressources du projet.

4.1.10 Passation de marchés : Sur la base de l’évaluation effectuée par l’Équipe de la

mission d’évaluation, toutes les acquisitions de biens et services de consultants financés au

titre du présent projet se feront conformément aux Règles et Procédures pour l’acquisition des

biens et travaux et aux Règles et Procédures pour l’utilisation des consultants de la Banque, à

l’aide des documents types d’appel d’offres de la Banque. Un plan d’acquisition acceptable

pour la Banque présentant les contrats particuliers pour les services et les biens nécessaires

pour le projet au cours d’une période initiale de 18 mois sera soumis au Comité de pilotage du

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projet (CPP). Il sera mis à jour sur annuellement ou plus souvent en cas de nécessité, mais de

manière à toujours pourvoir aux besoins du projet pendant au moins les 18 prochains mois de

son exécution. Toutes révisions proposées au Plan seront soumises à la Banque pour

approbation préalable. Des dispositions détaillées relatives à la passation de marchés

subsidiaires seront élaborées et intégrées par les différents bénéficiaires dans leurs plans de

travail spécifiques dans le cadre des rubriques générales et des catégories budgétaires tout en

reflétant les différences de capacités.

4.1.11 Le recrutement du personnel de projet et des consultants à l’aide des ressources du

don du projet se fera conformément aux procédures de la BAD, selon des termes de référence

mutuellement convenus pour chaque poste, ainsi que pour chaque consultant. S’agissant du

présent projet, ainsi que des activités financées par les autres partenaires au sein de la NPCA,

de la CUA et des CER, les systèmes de gestion financière efficaces et efficients revêtent une

importance capitale, notamment les contrôles internes et la gestion, et l’établissement de

rapports harmonisés. Les termes de référence du personnel comprendront les tâches et le

développement des compétences pendant la préparation, la gestion, le financement, le S&E et

l’établissement de rapports, etc. Des biens, tels que des ordinateurs de bureau, des ordinateurs

individuels et des imprimantes, seront également achetés au niveau central par la NPCA et

envoyés aux CER.

4.1.12 Décaissement : Les décaissements des dons s’effectueront essentiellement selon les

méthodes du compte spécial et du paiement direct sur la base des pièces pertinentes

présentées par la CUA et la NPCA, conformément aux règles et procédures de la Banque

telles énoncées dans son Manuel des décaissements. En outre, la Banque émettra une lettre de

décaissement dont le contenu sera examiné et adopté d’un commun accord au cours des

négociations. La NPCA ouvrira un premier compte spécial libellé en dollars EU et un compte

de prélèvement en monnaie locale pour les paiements en monnaie locale dans une banque

d’Afrique du Sud acceptable pour la BAD. En outre, la CUA ouvrira aussi un compte spécial

sur lequel seront déposés des fonds du projet.

4.1.13 Les comptes spéciaux recevront une avance initiale (normalement pour six mois

d’activités) en fonction d’un programme de travail annuel du projet et du budget qui aura été

approuvé par la Banque. La reconstitution de ces comptes spéciaux sera subordonnée à

l’utilisation d’au moins 50 % de l’avance immédiatement précédente et à la justification

complète des avances plus anciennes. La troisième avance sur le compte spécial sera fonction

de l’utilisation et de la justification de 100 % de la première avance et de 50 % de la

deuxième. Tous les documents détaillés concernant l’utilisation des fonds du projet seront

tenus par les départements des finances et de la comptabilité de la CUA et de la NPCA,

conformément aux instructions contenues dans le Manuel de décaissement.

4.1.14 Rapports et audit externe : Conformément aux prescriptions de la Banque en

matière d’établissement de rapports et d’audit, la CUA et la NPCA soumettront des rapports

d’étape trimestriels (dans les 45 jours suivant la fin de chaque trimestre) montrant leurs

recettes respectives de toutes sources (y compris des informations émanant d’autres

institutions bénéficiaires et des contributions de contrepartie, etc.) et leurs dépenses par

principal classement des dépenses du projet (composante et catégorie), accompagnés de

rapports sur l’état d’avancement physique établissant un lien entre les informations

financières données et l’évolution physique du projet et faisant ressortir les questions qui

appellent l’attention.

4.1.15 La CUA et la NPCA établiront séparément des états financiers annuels du projet

conformément aux normes comptables internationalement admises. Ces états (avec une

présentation distincte pour le don du FAD et pour celui du Fonds fiduciaire pour les PRI,

selon le cas) comprendront les états des recettes et des paiements, l’utilisation des fonds par

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19

composante, un état des dépenses, une liste des immobilisations acquises au titre du projet, et

les notes y afférentes. La CUA et la NPCA feront vérifier ces états financiers par un cabinet

d’audit externe indépendant acceptable pour la Banque, et ce, conformément à des termes de

référence approuvés par la Banque. Le coût de l’audit sera financé sur les ressources du fonds.

Les états vérifiés respectifs, avec les rapports d’audit y afférents accompagnés de la lettre de

recommandations des auditeurs indiquant d’éventuelles faiblesses dans le contrôle interne, et

des réponses de la direction, seront envoyés à la Banque dans un délai maximum de six mois

à compter de la fin de l’exercice financier du projet respectif. La période d’établissement de

rapports financiers du projet sera alignée sur la fin de l’exercice financier de la NPCA. (Un

projet de termes de référence de l’audit susceptible d’être utilisé comme guide a été mis à la

disposition de la NPCA).

4.1.16 Bureaux extérieurs de la BAD : Toutes les huit CER reconnues de l’UA, hormis la

CEN-SAD qui a son siège à Tripoli, se situent dans des villes où existe également un bureau

extérieur (pays ou régional) de la BAD, ce qui facilitera l’appui, en particulier en ce qui

concerne les questions liées aux acquisitions et à la gestion financière du projet. Les bureaux

extérieurs de la Banque apporteront un soutien actif aux processus de mise en œuvre du

projet. En particulier, le Centre régional pour l’Afrique australe (SARC) de la Banque, installé

à Centurion, en Afrique du Sud, apportera un appui rapproché à l’Agence du NEPAD, en

qualité d’organe d’exécution, compte tenu de la proximité des deux institutions. Les autres

bureaux extérieurs ont convenu d’appuyer la mise en œuvre du projet. De fait, le soutien

qu’ils assurent ne se limite pas uniquement à la passation des marchés et à la gestion

financière, mais concerne également la supervision et l’orientation techniques et stratégiques.

La présence de professionnels de l’infrastructure au sein des bureaux extérieurs permettra

d’assurer la fourniture de services techniques et l’alignement sur les stratégies pertinentes de

la Banque et les meilleures pratiques. Par ailleurs, les Représentants résidents joueront un rôle

essentiel en assurant la supervision stratégique générale et en suscitant le dialogue de haut

niveau entre les secteurs public et privé – ce qui constitue une caractéristique essentielle de la

conception et de l’exécution du présent projet en vue de surmonter les obstacles à sa mise en

œuvre.

4.1.17 Approche « Une seule Banque » : La mise en œuvre du PIDA au sein de la Banque

se fait selon l’approche « Une seule Banque », en vertu de laquelle des groupes de travail

interdépartementaux ont été créés. À cet égard, OITC coordonne le Groupe de travail sur le

transport et les TIC, ONEC le Groupe de travail sur l’énergie et OWAS le Groupe de travail

sur l’eau – en d’autres termes les quatre grappes/secteurs de l’infrastructure du PIDA. En

outre, d’autres initiatives de la Banque, telles que l’IPPF du NEPAD, l’ICA et la FAE, font

partie intégrante de ces groupes de travail. Ces groupes ont été associés à la conception du

projet et y ont apporté des contributions. Eu égard aux problèmes liés à la participation du

secteur privé de la Banque, à la gouvernance de l’infrastructure et au cadre propice, OPSM,

OSGE et l’ALSF seront également cooptés au sein du Groupe de travail, le cas échéant. Ainsi,

le projet bénéficiera de la riche diversité des expériences et de l’expertise de la Banque tirées

de ses différents départements et spécialisations dans le cadre de l’approche « Une seule

Banque ».

4.2 Suivi

La Banque assurera le suivi des progrès dans la mise en œuvre du projet à travers la

supervision périodique. Par ailleurs, elle saisira l’opportunité du lancement du programme

pour mieux familiariser le Comité de pilotage du projet (CPP), ainsi que les CER

bénéficiaires, avec ses modalités et exigences en matière d’acquisition, de décaissement et

d’établissement de rapports. Il est prévu que le programme fasse l’objet de supervision deux

fois par an. Le Comité technique sera tenu d’établir et de soumettre à la Banque des rapports

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20

trimestriels d’activité (RTA) sur l’exécution du projet et de procéder à des consultations avec

SARC en vue d’obtenir l’orientation nécessaire, en cas de problèmes liés à la mise en œuvre.

La NPCA recrutera, à l’aide des ressources du don, un spécialiste dédié du S&E afin d’assurer

le suivi de la mise en œuvre du projet.

4.3 Gouvernance financière

Des risques liés à la gestion du projet pourraient découler des décisions d’acquisition,

de l’utilisation des ressources du projet et du choix des participants aux activités de formation

et de renforcement des capacités. Ces risques seront atténués par l’élaboration d’un plan

d’acquisition détaillé, le suivi étroit des entrepreneurs et du choix des participants, et la mise

en application des règles et des directives normales pertinentes de la Banque. Le personnel

compétent du CPP sera initié à toutes les normes et règles. Le respect des règles sera assuré

par le CPP et fera l’objet d’une évaluation pendant les missions de supervision de la Banque.

Les transactions financières seront vérifiées dans le cadre des audits internes et externes, selon

les procédures de la Banque. Un audit indépendant des rapports financiers du projet sera

effectué chaque année. Les fonds de la Banque feront l’objet d’un audit externe distinct une

fois par an, réalisé par un cabinet d’audit et de gestion de renom.

4.4 Durabilité

4.4.1 Afin d’en assurer la durabilité, un certain nombre de facteurs ont été pris en

considération pendant la conception du projet et ont fait l’objet d’un accord avec les CER

bénéficiaires du don, la NPCA et la CUA, notamment :

4.4.2 La nécessité d’assurer la formation continue et d’améliorer les compétences des

experts de l’infrastructure afin de les tenir informés des problèmes liés à la mise en œuvre du

PAP du PIDA ;

4.4.3 L’intégration des fonctions des experts dans l’organigramme des CER, de la NPCA

et de la CUA et, le cas échéant, la rétention du personnel ayant acquis les nouvelles

compétences dans les organismes bénéficiaires ;

4.4.4 La création d’une direction/unité des infrastructures consolidée au sein de la NPCA

et sa dotation en personnel en temps opportun, dans la mesure où ceci aura un impact non

seulement sur la réussite du projet, mais également sur sa durabilité à long terme, l’objectif du

projet étant de faire en sorte que les fonctions à faire exécuter par son personnel soient à la

longue transférées et intégrées aux structures internes de la NPCA, avant l’achèvement du

projet prévu le 31 décembre 2016 ; et

4.4.5 Les bénéficiaires du don prendront en charge les coûts renouvelables liés à

l’entretien et au renouvellement des équipements et du logiciel informatique une fois que le

projet aura pris fin.

4.5 Gestion des risques

Les risques et les mesures d’atténuation connexes ont été évalués pendant le

processus de conception du projet. Les principaux risques potentiels sont indiqués ci-après,

ainsi que les mesures d’atténuation correspondantes prévues.

Premièrement : Une paix, une stabilité et une bonne gouvernance limitées sur le continent.

Au nombre des mesures d’atténuation proposées figurent la mise en place d’un mécanisme

efficace d’édification de la paix de l’UA, notamment le Mécanisme africain d’évaluation par

les pairs, les cadres de renforcement du suivi aux niveaux régional et continental, ainsi que le

renforcement des capacités en matière de gouvernance. Par ailleurs, la NPCA sera appelée à

renforcer ces capacités en matière de coordination afin d’assurer la continuité de la mise en

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21

œuvre du PIDA. Les événements en Afrique du Nord, par exemple, pourraient déjà avoir eu

un impact sur l’exécution du projet en ce qui concerne l’UMA et la CEN-SAD.

Deuxièmement : Une volonté politique et un élan limités en ce qui concerne la

hiérarchisation des priorités des projets régionaux et continentaux. Au nombre des mesures

d’atténuation proposées figurent la poursuite des consultations de haut niveau et le suivi avec

les responsables prévus par le Comité d’orientation des chefs d’État et de gouvernement du

NEPAD (HSGOC du NEPAD) et la CUA à travers l’engagement stratégique et politique à

assurer le respect des protocoles et mécanismes convenus.

Troisièmement : Les niveaux de mobilisation de ressources et les mesures fiduciaires prises

par les différents pays. Parmi les mesures d’atténuation proposées figurent la participation

accrue des États partenaires de la zone d’influence du projet, des bailleurs de fonds et du

secteur privé à la conception du projet dès le départ, à travers les consultations et la

mobilisation de ressources, en particulier avec les CER dans les forums des ministres en

charge de l’infrastructure ; et

Quatrièmement : L’insuffisance des ressources humaines et de la base de compétences, ce

qui rendrait difficile la mise en œuvre du programme du PIDA pour la NPCA, l’UA et les

CER. Comme mesure d’atténuation, la NPCA et les partenaires doivent œuvrer au

développement de leur architecture de ressources humaines. Le tableau 3 ci-dessous présente

un résumé des risques et des mesures d’atténuation.

Tableau 3

Risques et mesures d’atténuation

RISQUE

Impact sur la

performance du

projet

Probabilité de la

survenue

MESURES D’ATTÉNUATION

Les pays et les CER ne

disposent pas de capacités

suffisantes pour participer

pleinement à la mise en

œuvre du PIDA.

MOYEN

ÉLEVÉE

Assurer une formation ciblée dans

les pays dont les capacités sont

faibles et mettre des experts et des

consultants à la disposition des

CER, de la NPCA et de la CUA

Les CER ne satisfont pas

aux exigences du projet

faute de coordination.

ÉLEVÉ MOYENNE Promouvoir une meilleure

coordination au sein de la NPCA, de

la CUA et des CER à travers le CPP

et le CCI

Forte rotation du personnel

au sein de la NPCA, de la

CUA et des CER

TRÈS ÉLEVÉ

MOYENNE

Assurer des rémunérations

compétitives et des approches

novatrices pour la rétention du

personnel

Volonté politique

insuffisante pour la

promotion du programme

pertinent du PIDA et des

pays africains, et instabilité

politique

TRÈS ÉLEVÉ MOYENNE Renforcer les mécanismes de

gouvernance de l’UA, tels que le

Mécanisme africain d’évaluation par

les pairs

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22

4.6 Gestion du savoir

Le projet vise à contribuer au développement institutionnel et à l’accumulation du

savoir dans les organismes participants, en particulier en matière d’analyse des politiques, de

réglementation et de gestion des projets afin d’accélérer le bouclage financier du PAP du

PIDA. L’acquisition du savoir se fera par le biais du transfert de compétences et de

connaissances à travers la formation des agents des secteurs public et privé, ainsi que la mise

à disposition de conseillers et de consultants auprès des CER bénéficiaires, complétées par

des cours et ateliers régionaux, et d’autres actions d’apprentissage. L’Accord de don appuiera

l’accumulation et la diffusion du savoir et de l’expérience tirés du projet à travers le partage

ponctuel des conclusions des missions régulières de revue de projet, du suivi et de

l’évaluation, des rapports d’activité et du rapport d’achèvement du projet. Les enseignements

tirés et l’expérience acquise seront mises à disposition afin d’éclairer de futures opérations.

V. INSTRUMENTS ET AUTORITÉ JURIDIQUES

5.1 Instrument juridique

Un don FAD d’un montant de 5 millions d’UC tiré de l’enveloppe des opérations

régionales (Biens publics régionaux – BPR) et une contribution du FAT pour les PRI d’un

montant de 600 000 UC seront utilisés pour financer le projet. Le projet est une opération

exécutée par la Banque conformément aux directives du FAD et du Fonds fiduciaire des PRI

concernant le financement des opérations multinationales. Les instruments juridiques utilisés

seront : i) un protocole d’accord entre le Fonds africain de développement et la CUA, pour le

don du FAD, et ii) une lettre d’accord entre la Banque africaine de développement et la CUA,

pour le don du Fonds d’assistance technique aux PRI.

5.2 Conditions associées à l’intervention du Groupe de la Banque

A. Conditions préalables à l’entrée en vigueur

5.2.1 a) Le protocole d’accord entrera en vigueur dès sa signature par le bénéficiaire et le

Fonds africain de développement ; et b) la lettre d’accord pour le don du FAT aux PRI entrera

en vigueur à la date à laquelle elle sera contresignée par la Banque.

B. Conditions préalables au premier décaissement

5.2.2 L’obligation pour le Fonds et la Banque, selon le cas, d’effectuer le premier

décaissement des ressources du don au titre du protocole d’accord et de la lettre d’accord

respectivement sera subordonnée à l’entrée en vigueur du protocole d’accord et de la lettre

d’accord et à la réalisation des conditions suivantes, à la satisfaction de la Banque et du Fonds

quant à la forme et au fond :

Protocole d’accord

i) l’ouverture, dans une banque acceptable pour le Fonds, d’un compte spécial

libellé en devises au nom de l’organe d’exécution, destiné à recevoir les

produits du don du FAD ;

ii) l’ouverture, dans une banque acceptable pour la Banque, d’un compte spécial

libellé en devises au nom du bénéficiaire, destiné à recevoir les produits du don

du FAT aux PRI.

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Lettre d’accord

iii) l’ouverture, dans une banque acceptable pour la Banque, d’un compte spécial

libellé en devises au nom de l’organe d’exécution, destiné à recevoir les

produits du don du FAT aux PRI ; et

C. Autres conditions

i) La nomination, dans un délai de trois (3) mois à compte de la date d’entrée en

vigueur du protocole d’accord/de la lettre d’accord respectivement, (a) d’un

coordonnateur de projet issu de la Direction de l’exécution et de la

coordination de programmes de l’organe d’exécution et (b) d’un coordonnateur

de projet issu de la Direction des infrastructures et de l’énergie, chacun de ces

coordonnateurs devant avoir des qualifications, une expérience et un mandat

acceptables pour le Fonds/la Banque.

ii) La conclusion, dans un délai de six (6) mois à compter de la date d’entrée en

vigueur du protocole d’accord/de la lettre d’accord respectivement, d’un

mémorandum d’entente individuel, satisfaisant quant à la forme et au fond

pour le Fonds/la Banque, entre l’organe d’exécution et chacune des CER

bénéficiaires, définissant le flux de travail, le mouvement de fonds, les

relations de coordination et de travail pour l’exécution du projet.

5.3 Respect des politiques du Groupe de la Banque

Le présent projet est conforme à toutes les politiques en vigueur du Groupe de la

Banque.

VI. RECOMMANDATION

La Direction recommande aux Conseils d’administration d’approuver la proposition d’octroi

d’un don du FAT aux PRI de 600 000 UC et d’un don FAD de 5 millions d’UC afin de

financer le Projet de renforcement des capacités du PIDA (CAP du PIDA) aux fins et sous

réserve des conditions énoncées dans le présent rapport.

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Annexe 1

Budget détaillé

Lignes budgétaires An 1 An 2 An 3 TOTAL UC

Coût de l'assistance technique (AT) - NPCA

Expert comptable 40 117 40 117 40 117 120 350

4 Experts en transport, énergie et TIC (90 000, y compris les avantages

sociaux) – pour l'eau, expert pris en charge par l'intervention de la GIZ225 000 225 000 225 000 675 000

Assistant de projet 20 000 20 000 20 000 60 000

Total partiel 1 285 117 285 117 285 117 855 350

Appui à la mise en œuvre et S&E - NPCA - - - - Spécialiste du S&E (salaire de 35 000 plus missions, à raison de 25 238 par

an) 37 649 37 649 37 649 112 947

Réunions/ateliers de coordination du programme et des interventions des

bailleurs de fonds81 529 81 529 81 529 244 588

Total partiel 2 119 178 119 178 119 178 357 534

Frais de gestion du projet - NPCA - - - -

Mobilier de bureau 5 384 5 384 5 384 16 153

Matériel de bureau : ordinateurs individuels, ordinateurs portables 5 384 5 384 5 384 16 153

Frais de communication : Internet, téléphone 7 000 7 000 7 000 21 000

Matériel de bureau : imprimante/photocopieurs 6 875 6 875 6 875 20 625

Audit 6 250 6 250 6 250 18 750

Total partiel 3 30 894 30 894 30 894 92 681

Provision pour aléas - exploitation et gestion 33 561 33 561 33 561 100 684

Total Appui direct à la NPCA 468 750 468 750 468 750 1 406 250

Appui spécial aux CER pour la mise en œuvre du PIDA - - - -

Conseiller genre (90 000, y compris les avantages sociaux) 56 250 56 250 56 250 168 750

Identification des déficits de capacités aux niveaux de la NPCA et des

CER

Experts en capacités à court terme sur demande

25 000 25 000 25 000 75 000

Experts en infrastructure (16)

environ 58 000 chacun, y compris les avantages sociaux577 083 577 083 577 083 1 731 250

Équipements et communication : ordinateurs individuels + Internet pour

les CER52 083 52 083 52 083 156 250

Matériel de bureau : imprimante/photocopieurs pour les CER 20 833 20 833 20 833 62 500

Réunions de coordination du programme et renforcement des

compétences des experts aux niveaux des CER et des pays440 417 440 417 440 417 1 321 250

Réseautage et développement des ressources en savoir/bases de

données pour la préparation des projets et le S&E45 833 45 833 45 833 137 500

Appui spécial aux CER 1 217 500 1 217 500 1 217 500 3 652 500

Appui direct aux activités de la CUA en matière de communication, de

définition de politiques et de réglementation - - - -

Analyste des politiques (90 000) et assistant de communication (32 000) 76 250 76 250 76 250 228 750

Mise en œuvre du cadre de communication et des politiques 104 167 104 167 104 167 312 500

Gestion et audit du projet (pris en charge par la CUA) - - - -

Total Appui aux activités de la CUA en matière de communication, de

définition de politiques et de réglementation 180 417 180 417 180 417 541 250

Total montant du don FAD (plus PRI) 1 166 667 1 166 667 1 166 667 5 600 000

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Annexe 2 Page 1/3

Annexe 2

LISTE DE CONTRÔLE DES CRITÈRES DE FINANCEMENT DES BPR

La BAD a été invitée à jouer un rôle plus important en matière de financement d’opérations

régionales (OR). L’intégration régionale (IR) constitue l’un des principaux piliers de ses

orientations stratégiques. À cet égard, elle est également de plus en plus sollicitée pour

financer les biens publics régionaux (BPR). Le Conseil et les Plénipotentiaires du FAD-11 ont

examiné de manière approfondie les questions liées aux opérations régionales et aux BPR. Ils

ont demandé à la Direction d’élaborer un cadre cohérent pour les OR et de définir des critères

de classification et de sélection propres aux BPR.

Veuillez noter les BPR éligibles en fonction des séries de critères élaborés par l’Équipe du

projet.

Intitulé du projet Projet de renforcement des capacités du PIDA (CAP du PIDA)

Département NEPAD, Intégration régionale et commerce (ONRI)

Chef de projet Shem SIMUYEMBA

Pays concerné Tous les PMR

Régions concernées Toutes les régions

Pour chaque critère ci-dessous, veuillez mettre des puces afin d’évaluer le projet.

CRITÈRES BRÈVE ÉVALUATION

Étape I

Non-rivalité : Les biens publics sont ceux dont les avantages

peuvent profiter à une partie sans réduire (ou en réduisant à peine)

la disponibilité de ces avantages pour d’autres.

Il sera démontré que l’objet de l’assistance prévue dans le cadre du

projet est quelque chose dont les avantages seront consommés par

plus d’une partie et qu’un prestataire ne peut empêcher ceux qui

n’ont pas contribué d’en profiter. À titre d’exemples de ces

avantages, l’on peut citer les termes de l’échange, les ressources en

eau partagées, les routes transfrontalières.

Le NEPAD-NPCA a reçu une nouvelle mission de l’UA, qui

consiste à superviser le développement de l’infrastructure en

Afrique. L’assistance technique à la fonction de base de

l’Unité des infrastructures du NEPAD-NPCA générera des

manuels opérationnels et une boîte à outils aux fins de

planification et de coordination de la mise en œuvre du projet

à l’échelle continentale, ainsi qu’un système de S&E

harmonisé et axé sur les résultats qui serait utilisé au niveau

tant des PMR et des CER que de l’UA/NEPAD-NPCA pour

les programmes prioritaires, notamment l’Initiative

présidentielle en faveur des infrastructures (PICI) et le Plan

d’action prioritaire du PIDA.

Caractère non exclusif : Il est difficile, voire très excessivement

onéreux, d’exclure les autres (pays/communautés/régions) en les

empêchant de bénéficier/jouir des avantages du projet.

Le projet démontrera qu’il est impossible d’empêcher les

pays/communautés participants de bénéficier des avantages du

projet, en raison de la nature même de l’objet de l’assistance du

projet.

Tous les produits des activités de l’UA/NEPAD-NPCA,

notamment les résultats du projet, relèvent des BPR. Par

conséquent, les manuels et systèmes qui seront élaborés par

l’Assistance technique (AT), en collaboration avec les PMR et

les CER, seront mis à la disposition de tous les PMR et CER

aux fins d’utilisation pour la planification, la hiérarchisation et

la coordination du développement de leurs infrastructures, y

compris pour le S&E.

D’intérêt public : Le bien est d’un grand intérêt public et bénéfique

pour tous. En général, une entité publique/gouvernementale dans

chaque pays participant est responsable de manière spécifique du

cadre réglementaire/stratégique du bien à produire et participe à sa

production.

Le projet démontrera qu’il existe soit un organisme

intergouvernemental de coordination soit une CER responsable de

la réglementation et de la supervision de la fonction, ainsi que de la

coordination de la production de l’objet de l’appui dans le cadre

d’un projet donné. En tant que tel, le projet démontrera également

la mesure dans laquelle l’organisme intergouvernemental et/ou la

CER a pris des dispositions afin d’assurer le maintien de l’objet de

l’appui et le niveau de réussite atteint.

Le projet vient à point nommé, en particulier dans la mesure

où il est prévu que le PIDA doit être soumis à la Conférence

des chefs d’État et de gouvernement africains au début de

2014, afin d’obtenir des éclairages sur sa mise en œuvre. À cet

égard, la NPCA a reçu pour mission de la part des chefs d’État

et de gouvernement africains d’agir en tant qu’outil technique

de la CUA pour la mise en œuvre des projets d’infrastructure

en Afrique. Aussi a-t-il pris des mesures pour recruter le

personnel qui collaborera avec les assistants techniques en vue

d’assurer la relève, la continuité et la durabilité une fois le

projet achevé.

CRITÈRES BRÈVE ÉVALUATION

Étape II

Participation de plusieurs pays : Le bien public concerne deux ou

plusieurs pays et ne peut être produit efficacement que si chaque

Les Manuels des opérations et la boîte à outils pour la

planification et la coordination de la mise en œuvre du projet

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Annexe 2 Page 2/3

pays concerné y participe et soutient sa production.

Le projet démontrera qu’au moins deux pays participent à la

production de l’objet de l’appui (5 %) qui, au titre de

l’investissement de la Banque, revêt une importance en termes de

développement à l’échelle mondiale et/ou régionale, susceptible

d’être prouvée à l’aide d’un document validé à l’échelle

régionale/mondiale (par exemple le « Plan de convergence de la

COMEFAC » présentant les activités dans le bassin du Congo, un

document des Nations Unies énonçant les mesures arrêtées d’un

commun accord pour réduire l’impact des changements

climatiques, le plan d’action pour le genre de la SADC, le

mémorandum de la CEDEAO sur la crise alimentaire, etc.)

confirmant cette importance (10 %).

d’infrastructure seront inclusifs, mettant à profit les niveaux

national et continental par le truchement des CER, afin

d’assurer l’appropriation et une plus grande utilisation par les

pays et les CER. Des matériels seront mis au point et testés

aux trois niveaux, en collaboration avec les institutions

nationales et régionales. Par ailleurs, ils seront utilisés pour

mettre au point des plans d’action prioritaires et des plans

directeurs régionaux pour les infrastructures.

Alignement stratégique : Le BPR s’inscrit dans la droite ligne des

orientations stratégiques de la Banque, ainsi que des objectifs

continentaux et régionaux (notamment des BPR identifiés comme

des opérations prioritaires dans le cadre des plans d’intégration

régionale du NEPAD ou des CER). L’harmonisation et le

partenariat seront encouragés en accordant la préférence aux

mécanismes de cofinancement qui promeuvent la coordination des

interventions des bailleurs de fonds et utilisent les ressources de la

Banque comme levier pour mobiliser des ressources

supplémentaires, notamment auprès des institutions sœurs ou du

secteur privé.

Le projet démontrera que le BPR s’inscrit dans le droit fil des

programmes de développement continentaux et régionaux, ainsi que

de la stratégie du Groupe de la Banque, en particulier en ce qui

concerne la sélectivité et l’orientation sectorielle, ainsi que

l’harmonisation et le partenariat.

Le présent projet est en phase avec les deux piliers de la

Stratégie d’intégration régionale de la Banque qui se

renforcent mutuellement, à savoir : i) « l’Infrastructure » ; et

ii) le « Renforcement des capacités ». Les PMR et les CER

adhèrent tous au projet, qui produira des manuels

opérationnels et des boîtes à outils pour le développement de

l’infrastructure en Afrique, en particulier la prochaine mise en

œuvre du PIDA en 2014. Le présent projet de BPR est classé

comme opération d’intégration régionale prioritaire sous

l’égide de l’UA/NEPAD-NPCA, qui prévoit de recruter un

personnel de contrepartie sera recruté afin d’assurer la réussite

de cette assistance technique.

Rôle catalytique et en amont : Le financement de la Banque cible

les premières étapes des processus de génération du bien public, et

le soutien de la Banque devrait tendre à corriger les éléments

dissuasifs qui empêchent le BPR d’émerger ou de progresser vers

l’étape de la production, notamment le manque de coordination,

l’aversion pour le risque, le phénomène du passager clandestin.

Le projet démontrera que la Banque appuie un investissement initial

afin d’atteindre un objectif et que, ce faisant, elle ouvre la voie à

d’autres investissements par des partenaires/PMR dans le contexte

régional ou national pour un impact spécifique en matière de

développement (à démontrer de manière spécifique).

Au titre de ce critère, le projet démontrera également que sans

l’intervention de la Banque, il existe un risque que certains

bénéficiaires fassent du parasitisme sans être tenus responsables. Il

prouvera que l’intervention de la Banque apportera de la valeur

ajoutée afin de renforcer la coordination dans la région en général

et/ou par le truchement de l’organisme intergouvernemental ou de

la CER concerné(e) (le cas échéant).

En finançant le projet, la Banque joue un rôle primordial dans

la création d’un cadre solide et propice pour la mise en œuvre

du PIDA. Le soutien de la Banque permettra de rattraper le

retard accusé pendant le processus de recrutement du nouveau

personnel de la NPCA en vue de renforcer son Unité des

infrastructures. À cet égard, en assumant son rôle en amont et

catalytique, la Banque assurera le renforcement des capacités

de l’homologue du projet de la NPCA, ainsi que celles des

PMR et des CER qui participeront au projet. De même,

l’intervention de la Banque permettra de créer des synergies

grâce à la collaboration et par le biais de la planification et de

la coordination des projets d’infrastructure à tous les 3 niveaux

(national, régional et continental).

CRITÈRES

BRÈVE ÉVALUATION

Important impact en matière de développement grâce à la

coopération : L’impact en matière de développement qui

sera produit grâce à la coopération des pays est nettement

supérieur à ce que chaque pays pourrait réaliser en agissant

individuellement.

Le projet contribuera à démontrer que l’impact en matière

de développement (à préciser par l’équipe, notamment

l’allègement de la pauvreté, l’égalité homme-femme, le

développement humain, etc.) ne sera accru que si l’objet de

l’appui est pris en compte dans un contexte régional avec la

participation d’au moins deux pays (à la différence des

projets nationaux).

La mise en œuvre réussie du projet donnera un coup de

fouet à l’exécution du Plan d’action prioritaire du PIDA

à compter de 2014 et d’autres initiatives régionales en

cours. Par conséquent, elle contribuera à renforcer

l’intégration physique et économique des pays et régions

africains, à promouvoir les échanges intra-africains,

l’accès à l’infrastructure, et à réduire le coût global de la

pratique des affaires.

Page 40: MULTINATIONAL PROJET DE RENFORCEMENT … · FF-PRI Fonds fiduciaire pour les PRI UC du PNUD Unité de compte du Programme des Nations unies pour le développement GT Groupe de travail

Annexe 2 Page 3/3

Éligibilité à l’exonération du partage des coûts

Les ressources en don hors allocation basée sur la

performance (c'est-à-dire provenant exclusivement de

l’enveloppe OR) ne seront engagées que pour les projets à

plus fort impact en matière de développement, se traduisant,

en ce qui concerne les progrès socioéconomiques,

notamment par la création d’emplois, la promotion des

échanges, l’amélioration de la sécurité, l’égalité homme-

femme et la résilience et l’adaptation aux changements

climatiques.

La liste de ces projets sera déterminée par le classement

découlant de la note de l’évaluation à l’étape antérieure et

par l’approbation du Comité des opérations.

La planification, la mise en œuvre et la coordination

réussies du développement de l’infrastructure en

Afrique est au cœur du programme de toutes les CER,

d’où la détermination de ces entités à accompagner le

présent projet et à jouer leur partition en ce qui concerne

l’établissement de liens entre les institutions nationales

et les activités, ainsi que le niveau continental représenté

par la NPCA. À cet égard, les CER qui représentent déjà

des points d’ancrage régionaux pour le Plan d’action à

court terme du NEPAD ont déjà engagé des ressources,

y compris des Points focaux dédiés à la mise en œuvre

du présent projet.

Page 41: MULTINATIONAL PROJET DE RENFORCEMENT … · FF-PRI Fonds fiduciaire pour les PRI UC du PNUD Unité de compte du Programme des Nations unies pour le développement GT Groupe de travail

Annexe 3 Page 1/2

Annexe 3

Projet de termes de référence du Programme de renforcement des capacités du PIDA

pour le conseiller en genre

1. Introduction

1.1 L’infrastructure est censée avoir un impact important sur le développement

économique et social de l’Afrique. Compte tenu de cette importance, la Banque africaine de

développement, les pays membres régionaux et d’autres institutions régionales accordent une

grande valeur au développement de l’infrastructure, ce dont témoignent les investissements

accrus dans le secteur. Ainsi, la Banque, l’Union africaine et la Commission économique pour

l’Afrique ont élaboré le Programme de développement des infrastructures en Afrique (PIDA),

qui vise à promouvoir l’intégration régionale à travers le développement de l’infrastructure.

Bien que le rôle de l’infrastructure dans la lutte contre la pauvreté et la promotion de la

croissance économique soit mis davantage en exergue, cette croissance ne prenait pas

nécessairement en compte les femmes et leurs besoins. Cependant, des différences

sexospécifiques sont reflétées au niveau des rôles, responsabilités, besoins, accès et contrôle

de l’infrastructure et des services et avantages connexes. Afin que les hommes et les femmes

tirent parti de manière égale des projets d’infrastructure, il est impératif que les

investissements prennent en compte ces différences.

1.2 Comme le font ressortir les études, l’infrastructure joue un rôle important dans

l’amélioration de la vie des hommes, des femmes et des enfants et contribue à améliorer les

réalisations en matière de développement humain. La mise en œuvre d’initiatives dans le

domaine de l’infrastructure tenant compte de la problématique hommes-femmes permettra

d’améliorer l’autonomisation économique des hommes et des femmes. Par exemple, il est

largement reconnu qu’il existe une corrélation entre l’accès à l’énergie et la santé,

l’amélioration de l’éducation et l’accroissement de l’emploi des femmes. Dans les zones où

l’électricité n’est pas disponible ou fiable, les femmes supportent une grande partie du fardeau

de la production de la chaleur et de la lumière, notamment par la collecte de bois de feu, la

cuisine représentant le domaine où la consommation de combustibles est la plus importante.

De l’énergie physique et du temps sont consommés également pour puiser et pomper l’eau et

la transporter jusqu’à la maison ou au champ. Par conséquent, amener l’électricité et l’eau à la

maison contribue à réduire pour les femmes le fardeau en termes de temps (et d’énergie), une

économie qu’elles pourront consacrer à des activités plus productives. Il existe un lien entre

l’alimentation en eau potable et la réduction de la mortalité juvénile, tandis que l’éclairage des

lieux publics (routes, marchés, etc.) procure un sentiment de sécurité personnelle plus grand et

réduit le risque de violences sexuelles.

1.3 La communication de l’information contribuerait à l’amélioration de l’information

sur le marché entre les producteurs et les acheteurs (individus, industries,

exportateurs/importateurs), permettant aux producteurs d’obtenir de meilleurs prix pour leurs

produits. Par exemple, l’on rapporte qu’une association féminine au Burkina Faso a pu

commercialiser ses produits dans le pays et à l’étranger, augmentant ainsi ses revenus de 70

%, grâce à la connectivité par le biais du téléphone mobile et des TIC.

1.4 De même, l’amélioration de l’infrastructure routière peut contribuer à la réduire le

fardeau de travail des femmes et des enfants, avoir un impact positif sur leurs possibilités

d’accès aux services de santé, notamment une santé procréative de qualité, et améliorer

l’accès aux marchés et aux intrants. Ceci est possible grâce à l’amélioration de la

communication et contribue à améliorer les niveaux d’éducation et la santé des filles,

notamment la baisse des taux de mortalité maternelle.

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Annexe 3 Page 2/2

C’est compte tenu de l’importance de l’égalité homme-femme en matière de développement

de l’infrastructure que le Programme de renforcement des capacités du PIDA (CAP du PIDA)

cherche à recruter un conseiller en genre.

2. Rôle du conseiller en genre

Le rôle du conseiller en genre consistera à :

1. procéder à une analyse sexospécifique afin d’éclairer la conception et la mise

en œuvre du programme ;

2. prodiguer des conseils à ceux qui mettent en œuvre le programme sur les voies

et moyens de promouvoir l’égalité homme-femme dans le cadre des activités

du programme ;

3. intégrer la problématique hommes-femmes dans tous les aspects du

programme, notamment dans l’élaboration des protocoles et politiques

régionaux ;

4. contribuer à l’élaboration et à la mise en œuvre d’un cadre de suivi tenant

compte des spécificités de chaque sexe pour le programme ;

5. convoquer des experts régionaux afin de discuter de la promotion de l’égalité

homme-femme dans le développement de l’infrastructure et contribuer à élargir

la base de connaissances régionales dans le domaine ;

6. assurer la formation de l’équipe du programme du NEPAD (et d’autres

membres du personnel du NEPAD) et dans les CER sur l’intégration de la

problématique hommes-femmes dans le développement de l’infrastructure ;

7. collaborer avec le personnel du programme au sein du NEPAD et des CER afin

d’identifier des opportunités et points d’entrée nouveaux pour la promotion de

l’égalité homme-femme ;

8. consigner les enseignements tirés et les bonnes pratiques qui se profilent sur les

approches des CER, des PMR et du NEPAD en ce qui concerne l’intégration

de la problématique hommes-femmes dans le développement de

l’infrastructure.

3. Expérience

Le conseiller en genre doit justifier d’un diplôme en sociologie, avoir fait des études sur les

inégalités entre les sexes ou dans un domaine similaire et justifier d’au moins huit années

d’expérience en matière d’intégration de la problématique hommes-femmes, de préférence

dans des contextes multinationaux. Une connaissance pratique du français est indispensable,

tandis que des aptitudes en portugais constitueraient un atout.

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Annexe 4 Page 1/11

Annexe 4

Projet de renforcement des capacités du PIDA, dispositions relatives à la gestion

financière, aux décaissements et à l’audit

Résumé analytique

Il ressort de l’évaluation des dispositions relatives à la gestion financière de la NPCA pour la

mise en œuvre du projet (qui comprenait une révision de la revue des mécanismes de

budgétisation, de comptabilité, de contrôles internes, du flux de ressources, d’établissement de

rapports financiers et d’audit) qu’elles répondent aux exigences minima de la Banque visant à

veiller à ce que les ressources mises à disposition pour le financement du projet soient

utilisées de manière économique et efficace, et à bon escient. La NPCA dispose d’une

Division des finances, du budget et de l’administration dotée d’un personnel financier et

comptable qualifié et expérimenté. Cette division justifie d’une expérience en matière de

gestion des questions financières et de décaissement de la Banque, ainsi que d’autres bailleurs

de fonds et partenaires financiers. Cependant, une formation sera assurée sur les normes de

gestion financière spécifiques à la Banque, notamment l’établissement de rapports et l’audit

pendant le lancement du projet. Le risque global lié à la gestion financière du projet est jugé

modéré.

Les responsabilités liées à la gestion financière du projet incombent au chef de la Division des

finances, du budget et de l’administration de la NPCA, qui est assisté d’un personnel

comptable qualifié. Cependant, l’organe d’exécution nommera un comptable qualifié et

expérimenté pour traiter les transactions financières liées au projet, sous la supervision

générale du Chef de division. La NPCA entend renforcer ses capacités en matière de gestion

financière en recrutant un autre comptable qualifié et expérimenté afin de traiter l’important

volume d’opérations et d’assurer le suivi de la performance des institutions affiliées des CER.

Un compte spécial en dollars EU sera ouvert dans une banque commerciale acceptable pour la

Banque en Afrique du Sud. Les décaissements des ressources du don de la Banque se feront

selon la méthode du fonds de roulement ou du compte spécial. L’option de décaissement des

fonds selon la méthode du paiement direct pour les contrats dont le montant est supérieur à un

seuil prédéterminé ne sera pas applicable.

Les audits statutaires de la NPCA et des projets sont effectués chaque année par des auditeurs

externes (cabinet d’audit privé). Les auditeurs ont émis une opinion sans réserve dans le

rapport d’audit au titre de l’exercice clos au 31 décembre 2011. Selon les exigences de la

Banque, les états financiers du projet seront vérifiés chaque année par un auditeur externe

indépendant, qui sera tenu d’établir un rapport d’audit distinct. Les états financiers annuels

vérifiés du projet, y compris l’opinion du vérificateur et la lettre de recommandations, seront

soumises à la Banque dans un délai maximum de six mois, à compter de la fin de l’exercice

budgétaire.

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Annexe 4 Page 2/11

Introduction

L’évaluation visait à déterminer si l’Agence de planification et de coordination du NEPAD

(NPCA) dispose de mécanismes de gestion financière acceptables, de manière à s’assurer

que : a) les fonds du projet seront utilisés uniquement à bon escient ; b) les rapports financiers

du projet seront exacts, fiables et ponctuels ; c) des contrôles internes sont effectués, ce qui

permet de détecter de manière précoce des erreurs, des pratiques inhabituelles afin de

dissuader la fraude et la corruption ; d) les actifs du projet seront sauvegardés ; et e) le projet

fera l’objet de surveillance à travers l’audit externe. Les résultats de l’évaluation et les

dispositions convenues pour la gestion financière, le décaissement et l’audit du projet sont

présentés ci-dessous.

Résumé de la description du projet

L’objectif global du projet au plan du développement consiste à renforcer les capacités en

ressources humaines des organismes régionaux et continentaux en matière de coordination et

de facilitation de la mise en œuvre de projets régionaux prioritaires d’infrastructures, et, ce

faisant, accélérer les efforts d’intégration économique et la réalisation d’un développement

durable pour le continent africain, conformément à la vision de l’Union africaine. Le projet

repose sur les objectifs primordiaux du continent que sont l’éradication de la pauvreté par le

biais de l’amélioration de l’infrastructure physique, et l’intégration économique de l’Afrique.

L’on s’attend à ce que le projet renforce les capacités de la CUA, de la NPCA et des CER en

matière de planification, de facilitation et de coordination de la mise en œuvre des

programmes et projets régionaux d’infrastructure nécessaires pour l’intégration physique et

économique, ainsi que le développement socioéconomique de l’Afrique. Ses composantes

sont indiquées ci-après.

Composante 1 : Assistance technique à la NPCA (montant estimatif :

2 088 905 $ EU) ;

Composante 2 : Assistance technique à l’UA (montant estimatif total :

866 000 $ EU) ;

Composante 3 : Renforcement des capacités des CER pour la mise en œuvre

du PIDA (montant estimatif : 5 844 $ EU) ; et

Composante 4 : Gestion du projet, y compris le S&E ainsi que l’audit

(montant estimatif : 161 095 $ EU).

Évaluation des risques et mesures d’atténuation

Le tableau ci-dessous présente les résultats de l’évaluation des risques afin de veiller à ce que

des mesures d’atténuation appropriées de ces risques soient intégrées dans la conception du

projet. Il résume également les risques identifiés, leur note, et les mesures d’atténuation, le cas

échéant.

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Annexe 4 Page 3/11

Type de risque Note Mesures d’atténuation intégrées dans

la conception du projet

Conditionnalité

(O/N)

Note du

risque

résiduel

Risque inhérent

Niveau pays

La NPCA est un organisme régional

faisant partie du NEPAD, qui est situé

en Afrique du Sud, pays qui a l’un des

systèmes de gestion des finances

publiques les plus développés en

Afrique. La profession comptable y

est bien développée et le pays a un

important réservoir de comptables

qualifiés.

F

Néant

N

F

Niveau de l’entité L’organe d’exécution du projet

dispose d’un personnel et de

ressources financières suffisants. Les

règles et règlements financiers utilisés

par la NPCA sont consignés dans son

manuel. Cet organisme justifie d’une

expérience en matière de mise en

œuvre d’opérations financées par la

Banque. Cependant, le volume des

transactions du projet pourrait

accroître la charge de travail du

personnel financier et comptable.

M

Les questions de gestion financière du

projet seront gérées au sein de la

Division des finances, du budget et de

l’administration et la responsabilité

générale en incombera au chef de la

Division des finances de la NPCA, qui

est un comptable qualifié et

expérimenté. Cependant, les capacités

de la NPCA en matière de gestion

financière seront renforcées par le

recrutement d’un autre comptable

qualifié et expérimenté.

N

M

Niveau du projet

Le volume important des opérations et

la nécessité d’assurer le suivi de la

performance des institutions affiliées

des CER pourraient mettre à rude

épreuve les capacités de gestion

financière actuelles.

M Les capacités de la NPCA en matière de

gestion financière seront renforcées par

le recrutement d’un autre comptable

qualifié et expérimenté.

N M

Risque lié au contrôle M M

Budgétisation Le risque d’établissement d’un budget

annuel non réaliste

M

1. Les coûts estimatifs du projet ont été

calculés et le budget détaillé du projet

figure dans le REP.

2. Le budget du projet sera établi sur la

base des plans de travail annuels

approuvés par la Direction de la NPCA

et la Banque.

N

M

Comptabilité

Les opérations de la NPCA sont

traitées à l’aide d’un logiciel

comptable autonome disponible dans

le commerce. Ce logiciel sera utilisé

également pour la comptabilité des

fonds, des dépenses et des ressources

du projet.

Les capacités de la NPCA en matière

de gestion financière sont suffisantes.

Les principaux aspects d’ordre

financier et administratif, ainsi que les

procédures de contrôle interne, sont

consignés dans ses manuels.

Cependant, le volume important des

opérations du projet et la nécessité

d’assurer le suivi de la performance

des entités affiliées des CER

M

Le système comptable du projet

reposera sur un logiciel comptable

autonome disponible dans le commerce

utilisé par la NPCA. Cependant, ce

logiciel sera configuré afin de prendre

en compte les besoins du projet.

Les capacités de la NPCA en matière de

gestion financière seront renforcées par

le recrutement d’un autre comptable

qualifié et expérimenté.

N

M

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Annexe 4 Page 4/11

pourraient mettre à rude épreuve les

capacités de gestion financière

actuelles.

Contrôle interne Le risque tient au non-respect

éventuel, par l’équipe de la gestion

financière, de certaines procédures et

certains règlements de gestion

financière, notamment les meilleures

pratiques en matière de contrôle

interne.

S

La NPCA dispose d’un personnel

qualifié et expérimenté qui gère ses

opérations et sera responsable des

aspects du projet ayant trait à la gestion

financière. La revue des opérations de

la NPCA est effectuée par le Bureau de

l’audit interne de l’UA. Néanmoins, cet

organisme a engagé le processus de

recrutement d’un auditeur interne.

La Politique financière et les manuels

de gestion des dons seront révisés afin

d’intégrer les exigences spécifiques de

la gestion financière du projet.

N

M

Flux de ressources Des retards dans la présentation des

demandes de paiement à la Banque

pourraient donner lieu à une

insuffisance de fonds dans les

comptes spéciaux pour couvrir les

paiements de dépenses éligibles du

projet.

M

L’organe d’exécution a de

l’expérience dans le traitement

des questions de décaissement

de projets financés par la

Banque.

La Banque assurera la

formation du personnel

financier et comptable de

l’organe d’exécution en matière

de gestion financière et de

questions de décaissement pour

les opérations qu’elle finance.

Elle apportera aussi un appui

continu à l’équipe du projet.

N

M

Établissement de rapports

financiers

La NPCA produit des rapports

trimestriels et de gestion financière

destinés aux Assemblées de l’UA.

Elle produit également des états

financiers annuels, qui sont audités

par des cabinets privés.

M

Néant

N

M

Audit Les états financiers de la NPCA sont

vérifiés annuellement, conformément

aux Normes internationales d’audit.

Les auditeurs produiront un rapport

annuel d’audit distinct pour le projet.

Le retard dans la nomination des

auditeurs externes du projet pourrait

entraîner le non-respect de la date

limite pour la présentation du rapport

d’audit à la Banque.

M

La NPCA devrait nommer des auditeurs

externes indépendants pour le projet

dans un délai de 4 mois, à compter de

l’entrée en vigueur.

N M

Risque global M M

Forces et faiblesses

La principale force réside dans le fait que l’organe d’exécution est expérimenté en matière de

gestion financière et de décaissement pour les opérations financées par la Banque et d’autres

bailleurs de fonds. Le personnel clé de la Division des finances et de la comptabilité de la

NPCA est suffisamment qualifié et expérimenté. S’agissant des faiblesses, aucun problème

grave n’a été détecté.

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Annexe 4 Page 5/11

Plan d’action pour la gestion financière

Le Plan d’action pour la gestion financière décrit ci-dessous et adopté d’un commun accord

avec l’emprunteur, vise à atténuer le risque global lié à la gestion financière.

Questions Mesures correctives

recommandées

Organisme/Personne

responsable

Date d’achèvement

Conditions d’entrée

en vigueur de la GF

Renforcement des capacités

de gestion financière

Recrutement d’un

autre comptable

qualifié et

expérimenté

NPCA 3 mois à compter de

l’entrée en vigueur

Convention datée

Révision de la Politique

financière et des Manuels et

procédures de gestion des

dons

Révision des

manuels afin de

documenter les

exigences spécifiques

liées à la gestion

financière du projet

NPCA 3 mois à compter de

l’entrée en vigueur

Convention datée

Système d’information sur la

gestion financière

Configuration du

logiciel comptable

utilisé par la NPCA

pour assurer

l’enregistrement des

opérations du projet

et l’établissement de

rapports complets les

concernant.

NPCA 3 mois à compter de

l’entrée en vigueur

Conventions datées

Audit interne Finalisation du

recrutement de

l’auditeur interne

NPCA 3 mois à compter de

l’entrée en vigueur

Conventions datées

Audit externe Achèvement du

recrutement de

l’auditeur externe et

signature du contrat

NPCA 4 mois à compter de

l’entrée en vigueur

Convention datée

Entité de mise en œuvre

La NPCA est globalement responsable de l’exécution du projet, notamment de la comptabilité

des fonds, des dépenses et des ressources du projet. La gestion financière du projet sera

assurée au sein de la Division des finances, du budget et de l’administration. Le traitement des

questions liées à la gestion du projet, d’une manière générale, incombe au Chef de division,

qui est assisté d’un personnel financier et comptable qualifié et expérimenté. Les capacités de

la NPCA en matière de gestion financière seront renforcées par le recrutement d’un nouveau

comptable qualifié et expérimenté afin de traiter l’important volume important d’opérations et

d’assurer le suivi de la performance des institutions affiliées des CER. Le personnel financier

et comptable de la NPCA possède une expérience dans les domaines de la gestion financière

et des décaissements pour les opérations financées par la Banque et les bailleurs de fonds.

Budgétisation

Le budget annuel sera établi conformément aux politiques et directives de la NPCA.

Cependant, la Politique financière et le Manuel des procédures de gestion des dons doivent

être révisées afin d’étayer les politiques et directives budgétaires applicables au projet. Le

budget détaillé du projet a été établi et figure dans le Plan d’action. Le budget annuel reposera

sur les plans de travail annuels approuvés par la Direction de l’organe d’exécution et la

Banque.

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Annexe 4 Page 6/11

Politiques, procédures et système d’information comptables

Politiques et procédures comptables

Les règles et règlements financiers utilisés par la NPCA sont consignés dans la Politique

financière et le Manuel de procédures de gestion des dons, qui donnent des orientations au

personnel financier et comptable sur des questions telles que la comptabilité et l’établissement

de rapports, la gestion des dons et la génération de recettes, la gestion de la trésorerie/liquidité

et les effets à payer et à recevoir, la gestion des immobilisations, la planification et la

budgétisation, ainsi que la gestion de la liquidité. Ces documents doivent être révisés en vue

d’étayer des exigences de gestion financière spécifiques pour le projet financé par la Banque.

La révision du manuel doit être achevée dans un délai de 3 mois, à compter de l’entrée en

vigueur de l’accord de don.

Dotation en personnel

Les questions liées à la gestion financière du projet seront gérées au sein de la Division des

finances, du budget et de l’administration. Le Chef de division sera globalement responsable

des questions relatives à la gestion financière du projet. Cependant, la NPCA nommera un

comptable de projet qualifié et expérimenté pour traiter les opérations financières du projet,

sous la supervision générale du Chef de division.

Système d’information

Les opérations financières de la NPCA sont traitées à l’aide d’un logiciel comptable autonome

disponible dans le commerce, qui sera également utilisé pour la comptabilité des fonds, des

dépenses et des ressources du projet. Le système semble approprié pour les opérations du

projet. Cependant, il sera configuré afin d’assurer l’enregistrement complet des transactions

du projet et l’établissement des rapports y afférents.

Contrôle interne et audit interne

Les procédures de contrôle interne consignées dans le manuel seront suivies pour l’exécution

du projet. Cependant, ce manuel sera mis à jour afin de prendre en compte les résultats

spécifiques des opérations financées par la Banque.

La NPCA est en train de recruter un auditeur interne et nous avons recommandé que ce

processus soit mené à terme dans un délai de 3 mois, à compter de l’entrée en vigueur du

projet. Cependant, des revues de l’audit interne sont effectuées par le Bureau de l’audit

interne de l’UA, deux fois par an.

Dispositions relatives aux flux de ressources et aux décaissements

Le projet utilisera les quatre méthodes de décaissement recommandées dans le Manuel de

décaissement : i) le fonds de roulement ou le compte spécial ; ii) le paiement direct ; iii) le

remboursement ; et iv) la garantie de remboursement. Le manuel contient des détails relatifs à

chaque méthode de décaissement.

Afin de faciliter la mise en œuvre des activités du projet, la NPCA ouvrira un compte spécial

en dollars EU dans une banque commerciale en Afrique du Sud, à des conditions acceptables

pour la Banque. Les fonds déposés dans les comptes spéciaux serviront à financer toutes les

dépenses éligibles du projet. Un sous-compte local sera ouvert dans une banque commerciale

acceptable pour la Banque. La Banque émettra une lettre de décaissement qui présentera les

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Annexe 4 Page 7/11

détails du processus de décaissement. Celle-ci sera examinée et finalisée au cours des

négociations.

Diagramme des flux de ressources

Le diagramme des flux de ressources est présenté ci-dessous et doit être placé dans le contexte

des dispositions relatives aux flux de ressources, ainsi que des dispositions relatives aux

décaissements décrites ci-dessous.

.

Établissement de rapports financiers

La NPCA établit des rapports trimestriels et semestriels sur la gestion financière à l’intention

de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’UA. Aux fins du projet, elle

établira des rapports trimestriels d’activité financière qui seront soumis à la Banque dans un

délai de 30 jours, à compter de la fin du trimestre calendaire. Ces rapports présenteront,

notamment :

l’état des recettes et dépenses (présentant séparément et de manière cumulée

toutes les sources des fonds reçus de la Banque et le financement de

contrepartie, les dépenses effectuées au titre de l’année en cours et cumulées à

ce jour) ;

le relevé du compte spécial du projet ;

les relevés de dépenses ;

les notes relatives aux états financiers décrivant les principes comptables

applicables en vigueur et acceptables pour la Banque, ainsi qu’une analyse

détaillée des principaux comptes ; et

les états financiers annuels couvrant les informations ci-dessus.

Don BAD

Compte spécial ($ EU) dans une

banque commerciale acceptable

pour la Banque

Fournisseurs de biens et services

Paiements directs aux fournisseurs

de biens et services au nom de la

NPCA

Compte du projet (monnaie locale)

dans une banque commerciale

acceptable pour la Banque

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Annexe 4 Page 8/11

Les états financiers annuels du projet seront établis conformément aux Normes comptables

internationales du secteur public (IPSAS) ou aux Normes internationales d’information

financière (IFRS).

Audit externe

Les états financiers annuels du projet seront vérifiés par un auditeur externe indépendant

recruté par concurrence. Les états financiers du projet seront vérifiés conformément aux

normes d’audit internationalement admises, et le rapport d’audit, y compris la lettre de

recommandations, sera soumis à la Banque dans un délai de 6 mois, à compter de la fin de

l’exercice budgétaire, conformément aux dispositions de l’Accord de don.

Les vérificateurs seront tenus d’exprimer une opinion sur les états financiers du projet. En

outre, une lettre de recommandations détaillées, contenant l’évaluation par l’auditeur des

contrôles internes, du système comptable et du respect des dispositions de l’Accord de don

contenues dans le Protocole d’accord, des suggestions concernant des améliorations et la

réponse de la Direction à la lettre de recommandations du vérificateur, sera jointe au rapport.

Les Termes de référence de l’audit acceptés par la Banque, qui définissent la portée de l’audit,

les types de rapports et les délais de présentation seront convenus avec l’équipe du projet afin

d’assurer l’acceptabilité du rapport par la Banque.

Supervision de la gestion financière : Le projet sera exécuté dans un environnement de

risque « modéré ». À cet égard, au moins une mission de supervision de la gestion financière

sera effectuée par an. Compte tenu de l’adoption d’une approche axée sur les risques pour la

supervision de la gestion financière, les principaux domaines d’intervention seront

l’évaluation de l’exactitude et du caractère raisonnable des budgets, leur prévisibilité et

l’exécution du budget, le respect des dispositions relatives aux paiements et aux

décaissements des fonds, le transfert des fonds vers d’autres partenaires à l’exécution et la

capacité des systèmes comptables à générer des rapports financiers fiables. D’autres activités

de supervision concerneront les revues documentaires des rapports d’activité trimestriels

internes, des rapports d’audit annuels et des lettres de recommandations pour les mesures de

suivi. Les résultats de ces revues détermineront l’intensité des supervisions ultérieures de la

gestion financière sur le terrain.

Évaluation de la gestion financière de la CUA

L’objectif de l’examen est de disposer d’une évaluation de la gestion financière de la CUA

qui puisse être utilisée pour tout projet financé par la Banque et mis en œuvre par la

Commission. Cela devrait permettre de réduire le temps administratif que la Banque comme

la CUA consacrent à la réalisation d’une évaluation pour chaque projet, comme l’exige la

politique de la Banque. Un plan d’action sera également élaboré, qui renforcera

systématiquement les mécanismes de gestion financière de la CUA pour doter celle-ci de

systèmes de gestion financière qui favorisent la responsabilisation, tant pour ses propres fonds

que pour d’éventuels financements reçus des partenaires au développement.

L’évaluation de la CUA a été menée pour déterminer si ses mécanismes de gestion financière

(a) peuvent enregistrer correctement et entièrement toutes les opérations et tous les soldes

relatifs au projet ; (b) facilitent la préparation d’états financiers réguliers, ponctuels et fiables ;

(c) sauvegardent les actifs de l’entité/du projet, et (d) sont audités dans des conditions

acceptables pour la Banque. L’évaluation de la gestion financière a été réalisée conformément

à la Boîte à outils provisoire pour la gestion financière des projets financés par la Banque

africaine de développement, émise par ORPF.0 en juin 2010.

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Annexe 4 Page 9/11

Budgétisation : La CUA est dotée de directives adéquates pour la préparation de budget de

projets ou de programmes à l’aide du logiciel AMERT, et d’un bon logiciel informatique

(SAP) pour le suivi du budget. Toutefois, son personnel a besoin d’une formation sur

l’utilisation du logiciel AMERT, ce qui devrait être fait en mars-avril 2012. Un sérieux

problème se pose : celui d’aligner les projets sur le calendrier budgétaire de la CUA, d’après

lequel le budget (qui inclut les budgets de projets et de programmes) est approuvé au cours

des sessions de l’Assemblée de juin pour faciliter la libération ponctuelle des fonds et

l’exécution des programmes, afin que le budget soit effectivement en place au démarrage de

l’exercice financier le 1er

janvier, ce qui serait conforme à l’article 38 du Règlement financier

de la CUA. Des budgets rectificatifs sont autorisés par l’article 12 dudit Règlement, mais leur

approbation pourrait causer des retards dans l’exécution du projet, d’où l’intérêt de se

conformer au calendrier budgétaire de la CUA et de veiller à une budgétisation adéquate des

projets ou programmes pour éviter une sous-utilisation de crédits durant l’exécution du

budget. Il importe de noter qu’il n’existe pas de plafond budgétaire pour les projets ou

programmes financés par les bailleurs de fonds. Le personnel de la division du budget est

qualifié et expérimenté, mais il faut l’être étoffé par le recrutement d’un aide-comptable,

comme le prévoit son organigramme proposé, afin de gérer la charge de travail. La

modernisation de la nomenclature budgétaire doit être envisagée pour la mettre au diapason

des bonnes pratiques. L’utilisation des Statistiques des finances publiques 2001 du FMI est

recommandée lors de la révision projetée du Règlement financier de la CUA.

Comptabilité : Les politiques et procédures comptables de la CUA sont appropriées pour les

projets. La division de la gestion des ressources externes est en sous-effectif, alors qu’elle

produit des comptes pour plus de 40 projets. Il est proposé d’y recruter au moins deux aides-

comptables et le chef de la division, pour gérer la charge de travail. Durant la préparation de

chaque projet, le spécialiste de la gestion financière de la Banque vérifiera auprès de la CUA

si son personnel comptable est suffisant, et, dans la négative, conviendra avec elles des

mesures pour remédier à la situation. Le logiciel SAP finances et contrôle utilisé au siège de

la CUA est approprié pour préparer les comptes du projet. Il comporte un plan comptable qui

peut prendre en charge de nouveaux projets ou programmes. Cependant, le SAP doit être

déployé aux bureaux régionaux et aux principaux bureaux de liaison qui utilisent encore des

systèmes manuels, afin de favoriser la production ponctuelle des comptes de la CUA. La

CUA doit aussi se doter d’un dispositif de sauvegarde hors site afin de pouvoir préserver ses

informations, y compris celles figurant dans le SAP, en cas de catastrophe.

Contrôles internes : Les systèmes de contrôle interne de la CUA sont suffisamment détaillés

pour être utilisés pour les projets. Cependant, un examen des comptes vérifiés de la CUA pour

les exercices clos les 31 décembre 2009 et 31 décembre 2010 a révélé un certain nombre de

problèmes de contrôle interne sur lesquels la CUA se doit de se pencher, mais aussi des

problèmes très récurrents mis en exergue à la section 6.1 portant sur les systèmes de contrôle

interne. Le principal problème a trait au transport physique de liquidités dépassant 5000

dollars pour financer des activités hors d’Addis-Abeba, qui n’était pas conforme aux

dispositions de la section 2.5.8 du Manuel des politiques et procédures financières de la CUA,

étant donné que les fonds devaient être acheminés par traites bancaires ou par transferts à une

banque située près du lieu des activités. Cette pratique comporte un risque qui affecte

principalement l’appui de la Banque aux ateliers et conférences de la CUA tenues à travers

l’Afrique. Cependant, la CUA a mis en place des mesures d’atténuation idoines pour gérer ce

risque.

Département d’audit interne : Le département a un manuel d’audit interne appliqué selon

une approche fondée sur l’analyse des risques, qui est approprié pour l’audit de projets. Le

personnel du département est bien formé en matière d’audit axé sur la performance, bien que

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Annexe 4 Page 10/11

le manuel définissant les procédures dans ce domaine doive encore être finalisé d’ici au 30

juin 2012. Une charte d’audit interne a été élaborée et l’on s’attend à ce qu’elle soit approuvée

par le Sommet de juin 2012. Les audits de projets font partie du plan de travail annuel qui est

approuvé par le/la Président(e) de la CUA. Les projets à faible risque devraient être audités

une fois tous les deux ans, tandis que les projets à haut risques sont audités une fois par an. Le

comité d’audit de la CUA est le Comité des représentants permanents (COREP), mais il a

besoin d’un renforcement de capacités pour pouvoir jouer efficacement son rôle. La charte

d’audit interne censée être approuvée lors de l’Assemblée de juin 2012 définira les principes

directeurs pour la création du comité d’audit. La bonne pratique voudrait que ce comité soit

constitué de membres non exécutifs de la CUA, et de préférence qu’il fonctionne en tant que

sous-comité du COREP, conformément au Règlement financier.

Dispositions relatives aux mouvements de fonds : Ces dispositions sont adéquates pour les

projets en ce qui concerne l’ouverture de comptes désignés et de comptes de projet, les

modalités d’approbation et de signature. Cependant, pour s’attaquer aux problèmes de

mouvements de fonds que la CUA a connus par le passé, et compte tenu des modalités

actuelles de gestion financière à la Commission, il sera fait recours au système de

décaissement sur base de rapports, dans lequel une avance sur six mois fondée sur une

prévision de flux de trésorerie sera fournie chaque trimestre, de telle sorte que la CUA dispose

de fonds régulateurs pour une période de trois mois. Parmi les autres méthodes de

décaissement que la CUA pourrait utiliser figurent notamment le paiement direct aux tierces

parties, le remboursement à la CUA lorsqu’elle a utilisé ses propres fonds pour des dépenses

de projet éligibles ou pour des engagements spéciaux, tels que des lettres de crédit. Afin de

réduire le nombre de comptes bancaires de projets de la CUA, qui s’élève à environ 60, et,

partant, diminuer ses coûts de transaction, la Banque travaillera avec la Commission au

renforcement des capacités de cette dernière pour la rendre à même de n’avoir qu’un seul

compte bancaire consolidé désigné pour les projets. Chaque projet qui déposera des fonds sur

ce compte sera identifié dans les livres des comptes à l’aide de la source des fonds et des

codes des projets.

Modalités d’information financière : Les directives de la CUA sur l’information financière

sont adéquates pour les projets financés par la Banque. Cependant, la CUA prévoit

d’abandonner l’utilisation des Normes internationales d’information financière (IFRS), qui

sont conçues essentiellement pour le secteur privé, au profit des Normes comptables

internationales pour le secteur public (IPSAS), ce qui est une initiative louable. Elle a

toutefois besoin d’un renforcement de capacités pour appliquer ces normes, et devra réviser

son Règlement financier pour le rendre conforme aux IPSAS.

Dispositions relatives à l’audit externe : La Comité des commissaires aux comptes (CCC) a

mandat, en vertu de l’article 113 (7) du Règlement financier, d’auditer tous les projets de la

CUA. Toutefois, le Règlement financier ne précise pas si des auditeurs externes privés

peuvent effectuer des audits pour le compte du CCC, même si la direction de la CUA a à

maintes reprises engagé des auditeurs externes privés pour des projets financés par la Banque,

ce qui compromet leur indépendance, dans la mesure où ils sont également payés par la

direction. Pour surmonter ce problème, les auditeurs externes privés devraient être engagés

par le CCC. Une fois leur rapport finalisé, les cabinets d’audit privés devraient le soumettre au

CCC à charge pour lui de l’examiner et d’émettre, en tant que commissaire aux comptes des

projets de la CUA, une opinion d’audit à l’intention de la Banque. Cependant, la Banque

examine régulièrement la qualité des auditeurs externes privés et prévoit de travailler en

étroite collaboration avec le CCC pour veiller à ce que des auditeurs externes privés

produisant des audits de qualité acceptable soient engagés pour auditer les projets qu’elle

finance. Un de domaines de préoccupation pour la CUA a trait à l’utilisation de nombreux

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Annexe 4 Page 11/11

cabinets d’audit, dont certains posent des problèmes de qualité, et à la réalisation d’audits tout

au long de l’année, étant donné que la fin de l’exercice financier de certains projets n’est pas

synchronisée avec celle de l’exercice financier de la CUA, qui tombe le 31 décembre. Pour

surmonter ce problème, nous recommandons de synchroniser l’exercice financier de ces

projets avec celui de la CUA. En outre, le CCC devrait engager quelques cabinets d’audit de

qualité acceptable pour tous les partenaires au développement, chargés d’effectuer des audits

de projets pour le compte du CCC et qui lui rendraient compte en vue de la consolidation des

comptes des projets dans le compte de la CUA et de l’émission de l’opinion d’audit.

L’opinion d’audit sur les comptes annuels consolidés de la CUA peut être ventilée par projet.

Les rapports d’audit relatifs aux projets financés par la Banque sont censés être soumis à la

Banque dans les six mois suivant la fin de l’exercice financier, ce qui, en l’occurrence, devrait

être fait le 30 juin au plus tard, l’exercice financier précédent prenant fin le 31 décembre.

Cependant, étant donné que les états financiers consolidés de la CUA pour les exercices clos

les 31 décembre 2009 et 31 décembre 3010 ont été soumis au CCC avec retard, et donc en

violation des articles 88 et 89 du Règlement financier, il y a lieu de se demander si les

rapports d’audit des projets financés par la Banque ne lui seront pas également soumis

tardivement. Aussi recommandons-nous à la CUA de respecter les délais de soumission des

rapports d’audit. Nous avons aussi constaté que les deux rapports susvisés comportaient une

opinion assortie d’une réserve sur laquelle nous demandons instamment à la CUA de se

pencher. La réserve avait trait à « d’autres questions mises en exergue dans la lettre de

recommandations ». Relativement à l’opinion d’audit, nous recommandons également que le

CCC soit précis dans la formulation de la réserve, afin de se conformer aux normes

internationales d’audit, étant donné que toutes les questions évoquées dans la lettre de

recommandations ne sont pas des motifs de réserves d’audit. Pour ce faire, il faudra sans

doute engager le dialogue avec le CCC en vue de renforcer ses capacités en travaillant en

étroite collaboration avec l’INTOSAI et/ou l’AFROSAI. Le CCC devra, à cette fin, avoir un

manuel d’audit qu’il faudra élaborer, et son personnel devra être formé à son utilisation. Il

faudrait aussi envisager de formuler des lignes directrices à l’intention des États membres afin

qu’ils envoient des auditeurs de qualité pour effectuer les audits de la CUA.

Gouvernance et lutte contre la corruption : La CUA a une politique en matière de gestion

des risques et de lutte contre la fraude, qui est clairement énoncée à la section 12 du Manuel

de politiques et de procédures financières. Cependant, d’après la politique de lutte contre la

fraude, certains cas de fraude doivent être rapportés au directeur de l’administration, ce qui

peut donner lieu à un conflit d’intérêt au cas où celui-ci serait impliqué dans la fraude en

question. Nous recommandons donc que les cas de fraude soient rapportés à un comité non

exécutif en charge de la lutte contre la fraude et la corruption. Ce comité travaillerait en

étroite collaboration avec le directeur de l’audit interne pour enquêter sur les cas de fraude et

les amener à un dénouement. La CUA doit également se doter d’une charte de la bonne

gouvernance, qui inclurait une politique de communication d’informations confidentielles

(dénonciation), et réviser sa politique en matière de lutte contre la fraude et la corruption.

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Annexe 5 Page 1/2

ANNEXE 5

DISPOSITIONS RELATIVES À LA PASSATION DES MARCHÉS

Toutes les acquisitions de biens, travaux et services financées par la BAD se feront

conformément aux « Règles et Procédures pour l’acquisition des biens et travaux » de la

Banque, datées de mai 2008, révisées en juillet 2012 ; et aux « Règles et Procédures pour

l’utilisation des consultants » datées de mai 2008, révisées en juillet 2012, telles qu’amendées

de temps à autre, à l’aide des documents types d’appel d’offres de la Banque et conformément

aux dispositions qui seront stipulées dans l’Accord de don. Le tableau ci-dessous présente un

résumé général des dépenses par catégorie.

Tableau 5.1

Résumé des dispositions relatives à la passation des marchés pour le don du FAD

Catégorie de dépenses

Coût en

devises

Coût en

monnaie

locale

Total

en UC en UC en UC

1. BIENS 430 181 430 181

2. SERVICES 2 884 547 2 884 547

3. FORMATION &

ATELIERS 1 565 838 1 565 838

4. COÛTS DE

FONCTIONNEMENT 119 434 119 434

Total 5 000 000 5 000 000

Tableau 5.2

Résumé des dispositions relatives à la passation des marchés pour le don du FAT-PRI

Catégorie de dépenses

Coût en

devises

Coût en

monnaie

locale

Total

en UC en UC en UC

1. BIENS

2. SERVICES 600 000 600 000

3. FORMATION &

ATELIERS

4. COÛTS DE

FONCTIONNEMENT

Total 600 000 600 000

Étant donné qu’il existera un certain nombre de bénéficiaires ultimes, à savoir la NPCA, les

CER et la CUA, la ventilation par entité/catégorie n’a pas encore été finalisée. De plus amples

informations seront disponibles une fois que les différents plans d’action entre la NPCA et les

CER/UA auront été finalisés. Il a été convenu qu’un plan de travail/d’acquisition annuel et

toutes les informations détaillées concernant les acquisitions au titre des différentes activités

seraient soumis à la Banque par la NPCA pour approbation. Les acquisitions, dans chaque

cas, ne commenceront qu’une fois que ce plan aura été examiné et approuvé par la Banque.

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Annexe 5 Page 2/2

Capacités de l’organe d’exécution en matière d’acquisition : La NPCA sera l’organe

d’exécution pour toutes les activités d’acquisition. Pendant la mission d’évaluation, la

structure de passation de marchés de la NPCA (y compris les règles et règlements pertinents)

a été examinée et jugée globalement satisfaisante. Les règles et procédures internes

d’acquisition de la NPCA comportent des politiques et principes d’acquisition similaires à

ceux de la Banque, dans la mesure où ils ont été utilisés pour l’exécution de projets de la

Banque mondiale. Celle-ci a évalué les capacités de l’organe d’exécution par le passé avant le

financement antérieur et la situation demeure acceptable. La NPCA dispose d’un service de

passation des marchés bien établi, doté de ressources suffisantes et d’un personnel compétent,

qui a géré de manière satisfaisante l’acquisition de biens et de services de consultants

conformément aux règles et procédures de la Banque. La mission d’évaluation a jugé

appropriés les contrôles internes de l’institution.

Procédures d’examen : Les acquisitions effectuées par le bénéficiaire seront soumises à

l’examen préalable et rétrospectif, à la lumière des informations détaillées contenues dans le

Plan d’acquisition. En cas d’examen préalable, les documents suivants seront soumis à

l’examen et à l’approbation de la Banque avant leur publication : a) les avis spécifiques

d’appel d’offres ; b) les documents d’invitation pour la présélection [le cas échéant] ; c) les

documents d’appel d’offres ou les demandes de propositions pour les services de consultants,

y compris les listes restreintes ; d) les rapports d’évaluation des offres ou les rapports

d’évaluation des propositions de consultants, notamment les recommandations pour

l’adjudication des marchés ; e) les projets de contrats, si ceux-ci ont été amendés à partir des

projets contenus dans les documents d’invitation à soumissionner ; f) la version modifiée des

contrats signés.

Examen rétrospectif : Tous les biens acquis selon les méthodes de consultation de

fournisseurs feront l’objet d’un examen rétrospectif par la Banque. Cette règle s’explique par le

fait qu’on s’attend à ce qu’il y ait un grand nombre de marchés de valeurs modestes.

Plan d’acquisition : La Banque examinera les dispositions relatives à l’acquisition proposées

par le bénéficiaire du don dans le plan d’acquisition pour en déterminé la conformité à

l’Accord de prêt et à ses Règles. Ce plan couvrira une période de 18 mois dans un premier

temps. La NPCA le mettra à jour annuellement ou plus fréquemment si nécessaire, durant

l’exécution du projet. Tous les projets de révision du plan d’acquisition seront envoyés à la

Banque pour approbation préalable. La NPCA présentera un autre plan d’acquisition pour les

18 premiers mois précédant la signature de l’Accord de don.