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Mupiz

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Mupiz, presentation, reseau

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IV PARIS MARDI 9 OCTOBRE 2012

taire) pour leur premier concert. Sanspasser par Mupiz, Justin et Victor re-connaissent que leur rencontre n’au-rait peut-être jamais eu lieu. « Le jazz-rock est un style de musique assezpointu, pas très facile d’accès. C’est ungenre pour batteur musicien et c’esttrès difficile de trouver un groupe »,confie Victor. Actuellement, ils travail-lent sur ledeuxièmealbumdugroupe,après un premier opus autoproduit en2011 Date de livraison prévue :mars2013. A.H.

Au début, ils envisagent de travaillersurunautreprojetmusical, finalementavorté. Et quand l’opportunité s’estprésentée d’intégrer le groupe, Victorne s’est « pas fait prier ». « J’avais déjàécouté ce qu’ils faisaient, donc je n’aipas hésité une seconde. » Ironie del’histoire, il retrouvelebassisted’unedeses anciennes formations, déjà croisésurMupiz !Unmoisetdemiplustard,ilssecroiseàBelfort sur la scène du Fimu (Festivalinternational de musique universi-

C ourant mars 2012, Justin, guita-riste du groupe de jazz-rock«J.ustinM.illotG.roop»,perdson

batteur, qui déménage dans le Sud. Latuile ?Pasdutout. «GrâceàMupiz, j’airetrouvé un batteur en une seulejournée », explique-t-il. A l’époque,Justin fréquente le réseausocial et, de-puis un mois, discute avec Victor.Après quelques mails échangés, lecourant passe tout de suite. « On avaitlemêmeunivers, j’ai regardésesvidéossursapageetçam’a toutdesuiteplu. »

Prenez un peu de MySpace,ajoutez une pincée de Face-book, un zeste de Twitter... etvous obtenez Mupiz. Né dis-crètementen2010, ce réseau

social dédié aux musiciens est l’œuvrede deux Parisiens, Antoine Cirou etAntonin Nivoche. Leur recette fait untabac. La plate-forme accueille au-jourd’hui30 000membres,dont25 %àParisetsaprochebanlieue.Preuvedece succès, Mupiz est nominé demainpour la bourse Lagardère, qui attribue25 000 € aux meilleures créations nu-mériques. « L’idée m’est venue alorsque je cherchais à monter un groupe,mais je ne trouvais personne qui cor-respondait à mes influences », se sou-vient Antoine, 27 ans, contrebassisteauconservatoireduXIe.AvecMupiz, larecherche est ciblée. Chaque utilisa-teurest invitéàremplirunefichepréci-sant le style, l’influence, la disponibi-lité… « J’en avais marre des petites an-nonces du style Batteur pour groupemétal cherche groupe. Elles se ressem-blent toutes et ne disent rien. C’est dé-sespérant», justifieAntoine.

Un système de géolocalisationDes vidéos de concerts peuvent êtrepostéessurun«mur»et lesutilisateurspeuvent se « suivre », comme surTwitter, pour faire connaître leurs ac-tualités.Enfin, atoutmajeurdusite, unsystème de géolocalisation permet detrouver des musiciens à proximité.« C’est trop bête de perdre du temps,alors que parfois le bassiste que l’onchercheest votre voisin », souligneAn-toine. Comme sur Facebook, l’inscrip-tionestgratuite,maiscontrairementaucélèbreréseausocial, iln’yapasdepubsur Mupiz. « Il faudrait au moins300 000membrespourattirerdesan-nonceurs, confie Antoine. Mais le butn’est pas de devenir bankable, juste derester un lieu convivial pour les musi-ciens.» ALEXANDREHIÉLARD

INTERNET

Mupiz, leFacebookdesmusiciens

Donner envie aux enfants, dès leurplus jeune âge, de feuilleter un livre :telle est l’ambition de Lire et faire lirequireprendsesactivités.Lesbénévolesde l’association se déplacent ainsidans les relais d’assistance maternellede la région pour conter des histoiresaux tout-petits. « Ils sont plus éveillés,plus curieux », assure Patricia, assis-tante maternelle à Vanves (Hauts-de-Seine).Pour intéresser lesplus jeunesàla lecture, l’association, créée à l’initia-tivedel’écrivainAlexandreJardin,misesur le lien intergénérationnel, avec desbénévoles de plus de 50 ans. Elle pro-pose vendredi un rendez-vous sur lethème de la lecture avec les tout-petitsauconseil régional.nConférence à partir de 9 h 30, sallePaul-Delouvrier, au conseil régional,35, bd des Invalides, VIIe. L’après-midi,tables rondes sur « Comment favoriserl’entrée du livre et de la lecture dans lesfamilles dès le plus jeune âge ? ».Inscriptions gratuites et obligatoiresdans la limite des places disponibleset informations pour devenir bénévolessurwww.lireetfairelire.org.

VIVREÀPARIS

PETITE ENFANCE

Lire et faire lireeffectue sa rentrée

L’organisation One, cofondée par lechanteur Bono, et la mairie de Parisorganisentunhappening,demain,de-vant l’Hôtel de Ville pour sensibiliserlepublicà l’importancede l’aideeuro-péenne au développement. Alors quele chanteur de U2 sera reçu à l’Elyséepour plaider le maintien de ces sub-ventions, des images de passants ar-borant le titre « sauveteur du siècle »seront projetées sur un écran géant.nSur le parvis de l’Hôtel de Ville (IVe),demain, de 10 heures à 18 heures.

SOLIDARITÉDevenez « sauveteurdu siècle »

Pour les employés municipaux desservicesdepropretédelaVilledeParis,l’automnerimeavecunsurcroîtde tra-vail. Depuis quelques jours, les pla-tanes commencent à se dévêtir, tandisque les marronniers poursuivent leureffeuillage annuel. Au total, près de40 000 t de feuilles sont ramassées àParis, soit l’équivalent de la charge dequatre cargos. Une quarantaine de ca-mions aspirateurs, bennes et souf-fleuses secondent les balayeurs dansleurs tâches.Lesenginssontmobiliséspour une durée dépendant du climat.S’il vente, les feuilles tombent plus vite.Si le climat est plus doux, les arbresmettent plus de temps à s’en départir.Les feuilles ramassées dans les ruessontacheminéesvers lesusinesd’inci-nération, celles récoltées dans les es-pacesvertssontcompostées.

PROPRETÉDes feuilles mortes…à la pelle

VANVES (92), HIER. Marie­France,bénévole de l’association Lire et fairelire, fait découvrir la lecture aux petits.

(LP/J.VA.)

24 heures sport transports

« J’ai trouvé un batteur en une journée »JUSTINl guitariste de jazz­rock

SAINT­OUEN (SEINE­SAINT­DENIS). Le courant est passé tout de suite entre Justin (à gauche), guitariste, et Victor, son nouveaubatteur. Quelques mails échangés sur Mupiz et l’affaire était conclue. (LP/AL.H.)

C’était un personnage de lé-gende,unefemmesansvisagequi a fait l’histoire du Créditmunicipal de Paris depuisplus d’un siècle, un mythe

dont les Parisiens ne connaissaientque quelques bribes. Mais au-jourd’hui, on a retrouvé Ma tante. Ouplutôt le personnage qui a inspiré lesurnomdel’établissement.L’année dernière, l’exposition « Matante est épatante, les Parisiens aumont-de-piété », retraçant l’histoire decette institution de la rue des Francs-Bourgeois(IVe),spécialiséedansleprêtsur gage, avait éludé l’origine de cedrôledesobriquet…Lafameusetanteest en fait celle du prince de Joinville(1818-1900).

Cet aristocrate, fils de Louis-Phi-lippe Ier, roi de France, et de Marie-A-mélie de Bourbon, est un noceur, cou-reur de jupons et surtout joueur invé-térésouventàcourtd’argent.Sonpère,connupourêtrepingre, refusedeluien

prêter. Un jour, le prince de Joinvilleprenddoncdiscrètementlechemindumont-de-piété.Il dépose en gage sa montre en or, uncadeau maternel. Au bout de quelquetemps, sa mère le remarque et le ques-tionne.Prisaudépourvu, leprincebre-douille : « Je l’ai laissé chez ma tante. »Qu’àcelanetienne,lareineenvoie«sesgens » pour la récupérer. Mais lamontre étant introuvable, le prince estobligé de passer aux aveux. L’histoirecircula dans le Tout-Paris et fit fureur.C’est ainsi que le mont-de-piété se re-trouvaaffublédecesurnom.En 1952, l’historien André Castelots’était déjà intéressé à l’affaire et avaitidentifiélatanteparmilessœursduroi.Adélaïde d’Orléans (1777-1847) a étécroquée par des peintres et figure dis-crètement sur les murs des musées deVersailles (Yvelines), Chantilly, Com-piègne (Oise) et du Louvre, avec cha-peaufleuri,crinolineetdentelles…Mais ce travail était tombé dans lesoubliettes,avantd’êtreexhumérécem-mentparAgnèsColasdesFrancs, unehistorienne chargée de mission cultu-relleauCréditmunicipal.«Nousaime-rions avoir une copie du tableauconservé à Versailles », explique-t-elle.Le portrait de la tante retrouvé devraitfigurer juste en face de celui du princede Joinville. L’établissement envisageaussid’éditerunlivre. CÉLINE CAREZ

IVe

LeCréditmunicipallui doit sonsurnom

Voici un portrait de la fameuse tante, Adélaïde d’Orléans, sœur du roi Louis­Philippe,qui a servi de prétexte au prince de Joinville. Le Crédit municipal souhaite avoirune copie du tableau exposé à Versailles. (RMN/RENÉ­GABRIEL OJÉDA.)

Le fils du roi Louis­Philippe a dit avoirlaissé samontre en orà sa tante alors qu’ill’avait déposée en gage

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