DOSSIER DE PRESSE

Muséum d’histoire naturelle du Havre13 avril 2013 - 9 mars 2014

Quelques mots sur l’exposition ........................................................................................................................ 3

Antarctique : intarissable réservoir de découvertes scientifiques ...................... 4

Les partenaires scientifiques du projet ................................................................................................... 5

Extraits du parcours ......................................................................................................................................................... 5

Les objets patrimoniaux ............................................................................................................................................ 8

Les maîtres d’œuvre d’une scénographie immersive .......................................................... 9

Le jeune public ................................................................................................................................................................... 10

Autour de l’exposition .............................................................................................................................................. 11

Les publications ................................................................................................................................................................ 13

Partenaires et mécènes ........................................................................................................................................... 14

Visuels disponibles pour la presse ............................................................................................................ 15

Sommaire

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En quelques motsCap au Sud pour 500 m² de découverte et d’immersionTerre d’exploit et d’aventure, aujourd’hui dédiée à la recherche et à la paix, l’Antarctique abrite une biodiversité d’une incroyable richesse. Dans les pas des explorateurs d’autrefois et des chercheurs d’aujourd’hui, l’exposition promet un voyage surprenant et immersif au cœur du grand continent blanc.

Le continent Antarctique est le plus froid, le plus élevé, le plus sec, le plus venteux du globe.C’est un désert de glace sur lequel la nuit tombe pendant six mois. Pourtant, chaque année, plusieurs centaines d’hommes et de femmes - chercheurs, techniciens, cuisiniers, photographes, vont y travailler pour des durées de quelques semaines à plus d’un an. L’exposition invite le public à partager cette aventure humaine et scientifique exceptionnelle.

De la Terra incognita, inconnue et fantasmée, jusqu’à la mise en place en 1959 du Traité Antarctique qui fera de ce continent un espace dédié à la science, le parcours s’ouvre sur l’histoire de la décou-verte de l’Antarctique et le récit passionnant des premières explorations tentées par l’homme. Le pu-blic embarque ensuite à bord de L’Astrolabe aux côtés des chercheurs qui poursuivent aujourd’hui l’exploration de ce milieu unique. De la base polaire, lieu de vie, à la criée, lieu de travail et de recherche, l’exposition invite à expérimenter la vie en milieu extrême. Sur le continent, mais aussi sous l’eau, dans les profondeurs, chacun se laissera surprendre par une biodiversité fascinante.

Témoignages, explications, anecdotes : tout au long du parcours, le public est guidé par des hommes et des femmes qui ont vécu « l’expérience antarctique ». Très immersive, l’exposition mêle vidéos, photographies, jeux de lumière, sons, objets, multimédia et plus de 50 spécimens naturalisés. Un parcours interactif avec des jeux et des expériences est proposé aux jeunes visiteurs, dès 2 ans.

Une exposition inéditeConçue en étroite collaboration avec une équipe de recherche sur la faune antarctique, cette expo-sition inédite s’inscrit également de façon toute particulière dans le paysage historique, culturel et scientifique français. La France fait partie des douze premiers pays signataires du Traité Antarctique de 1959, établissant le continent comme un espace de paix et de recherche. Aujourd’hui encore, la France occupe une grande place dans la politique de préservation de la paix, de l’indépendance et pour la protection de ce continent.

Traité Antarctique (1959) :Ce traité stipule que le continent Antarctique et les terres proches ne serviront ni à des fins militaires, ni de conquêtes de territoires. Il interdit ainsi toute activité militaire, nucléaire ou toute élimination de déchets radioactifs. Il a été signé, en 1959, par douze pays, et mis en application en 1961. Depuis, trente-sept autres pays ont ratifié ce traité.

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Paysage antarctique © Yves Frénot

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Antarctique :intarissable réservoir de découvertes scientifiques

Yves Frénot, directeur de l’IPEV (Institut Polaire Français Paul-Emile Victor)

« L’Antarctique est, depuis les premières missions d’exploration qui s’y sont aventurées, un

intarissable réservoir de découvertes scientifiques. Les 2000 m de glace, en moyenne, qui coiffent

la quasi-totalité de ce continent représentent un volume de 30 millions de km3 d’eau douce

gelée dans laquelle les bouleversements climatiques successifs ont laissé leur empreinte. Les

espèces animales qui vivent sur le pourtour du continent – manchots, phoques, pétrels – sont

autant de témoignages de l’extraordinaire capacité d'adaptation du vivant aux milieux les plus

inhospitaliers. En un mot, l’Antarctique regorge de secrets à livrer, de données à fournir, si bien

qu’on le présente parfois comme un gigantesque laboratoire, un lieu rêvé pour de nombreuses

disciplines scientifiques, un idéal polaire, loin de l’agitation du monde et des hommes.

Et pourtant, la recherche scientifique menée en Antarctique concentre toutes les questions

d’intérêt sociétal du moment : changements climatiques, trou d’ozone, érosion de la biodiversité...

La Péninsule antarctique par exemple est probablement la région du monde où le réchauffement

est le plus sensible : entre 2 et 4 °C sur les 50 dernières années. Cela affecte directement les

ressources alimentaires en mer, ce qui provoque, en conjonction avec des pratiques de pêches

au krill non réglementées, la diminution de certaines populations d’oiseaux comme celles du

manchot Adélie. Ces changements climatiques sont également responsables du retrait d’un

grand nombre de glaciers ou la dislocation de plateformes de glaces flottant en bordure du

continent. L’accélération de l’écoulement des glaciers terrestres qui en résulte risque fort, dans

les années à venir, d’accroitre la contribution du 6e continent à l’élévation globale du niveau des

mers.

Car c’est dans les caractéristiques des pôles du froid de la planète, en Arctique et en Antarctique,

qu’il faut rechercher le moteur de la circulation des océans qui régule le climat de la Terre. C’est

ce qui fait de ces régions polaires des territoires exceptionnels et fondamentaux pour la connais-

sance du fonctionnement de notre planète. »

Manchotière © Julien Lanshere

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Muséum National d’Histoire Naturelle - Programme REVOLTAL’équipe de chercheurs accompagne le public tout au long du parcours d’exposition. Le programme REVOLTA (Radiations EVOLutives en Terre Adélie) vise à explorer la biodiversité du fond des océans autour du continent Antarctique, et à comprendre l’évolution de sa mise en place. En particulier, il consiste à examiner si ce lieu ne serait pas propice à des « bouffées d’espèces » (species flocks, ou groupe diversifié d’espèces étroitement liées dans une zone isolée).

Le Pavillon des sciences de MontbéliardCoproduction de l’exposition.Centre de ressources, de création et de diffusion, le Pavillon des sciences est une structure remplis-sant une mission « d'alphabétisation scientifique » en favorisant les échanges entre la communauté scientifique et le public. Il met au service du projet son expertise en termes de conception et d’itiné-rance d’exposition, de connaissance des publics et de médiation scientifique.

L’institut polaire français Paul-Émile Victor (IPEV)L’indispensable logistique pour permettre la recherche en milieu extrême. Créé en 1992, l'Institut polaire français Paul-Émile Victor (IPEV) est une agence de moyens et de compétences pour la recherche en régions polaires. Son rôle est d'offrir un cadre juridique ainsi que les moyens humains, logistiques, techniques et financiers nécessaires au développement de la recherche française dans les régions polaires.Dans le cadre de la convention en cours entre le Muséum du Havre et l’IPEV, l’Institut participe au titre de la mise à disposition d’objets, de la rédaction de contenus et de soutien à la communication.

Extraits du parcoursLes expéditionsLe parcours s’ouvre sur une découverte des grandes expéditions d’exploration de l’Antarctique. De Dumont d’Urville à Shackleton, des aventures humaines exceptionnelles.

« Le 1er novembre 1911, Scott, accompagné de Bowers, Evans, Oates et Wilson, entame son expé-dition au pôle Sud. Chiens, poneys et véhicules à moteur tractent l’expédition. Mais les difficultés s’accumulent, et ils doivent bientôt tirer eux-mêmes leurs traîneaux.Le dernier jour, le pire est en vue : un drapeau flotte déjà sur le pôle, qu’ils atteignent le 17 janvier 1912. Après deux jours sur place, ils repartent. Mi-février, Evans, gravement malade, tombe dans une cre-vasse et meurt. La base est encore à 670 kilomètres.Les vivres manquent et Oates ne peut plus mar-cher. Le 16 mars, par -40 °C, il quitte la tente. Tous savent qu’il ne reviendra pas.Le 19 mars, à 18 kilomètres de leur premier dépôt, une tempête les emprisonne dans leur tente. Ils n’ont plus ni vivre ni combustible. Le 29 mars 1912, Scott écrit ses dernières lignes.Leurs corps seront retrouvés en novembre 1912. »

Les partenaires scientifiques du projet

Expédition Terra Nova 1912 : l’équipe de Scott arrive au pôle Sud quelques jours après le Norvégien Amundsen.

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À bord de L’AstrolabeSuite du parcours : chacun est invité à embarqué à bord de L’Astrolabe, aux côtés des chercheurs. Cap vers le grand Sud.« Le voyage depuis la France n’est pas un long fleuve tranquille. Les affaires (matériel scientifique, vêtements…) partent avec six mois d’avance. Elles voyagent en bateau jusqu’à Hobart, à la pointe sud de la Tasmanie.C’est de là que l’on part pour l’Antarctique. Après plus de vingt heures d’avion, on rejoint L’Astrolabe. Le bateau s’apprête à traverser les mers les plus hostiles du monde : 40e rugissants et 50e hurlants.Les creux rencontrés dans ces mers font forte-ment tanguer le bateau. Des patchs anti-vomitifs sont donnés aux passagers, mais beaucoup dis-paraissent au fond de leurs bannettes durant les quelques jours nécessaires pour traverser la zone.Le Pack, un mur d’icebergs, est alors en vue. Il peut être franchi en deux jours comme en trois semaines. Le lendemain, la base de Dumont d’Urville est en vue. »

Les portes de l’Antarctique : la base Dumont d’UrvilleLe parcours dévoile ensuite l’incroyable logistique déployée pour permettre à la recherche de se faire. Témoignages de chercheurs, objets, photos : Dumont d’Urville comme si vous y étiez.

« J’adore le camembert. En trouverai-je en Antarctique ?Si cela n’est pas généralisé ailleurs, les bases italiennes et françaises sont réputées pour la qualité de leurs repas. Loin des sachets lyophilisés ou des soupes pour astronaute, cuisiniers et pâtissiers font partie des personnels de ces bases. Cela permet d’égayer un quotidien parfois morose, particulière-ment au plein cœur de l’hiver…

Depuis la France sont envoyés les fromages, boissons – dont vins et champagne pour les fêtes, charcuteries, etc ; tandis que les produits frais, viande, fruits et légumes, viennent d’Australie. Cela oblige les cuisiniers à s’adapter : viande de kangourou ou de crocodile font parfois partie du menu ! Les produits frais sont consommés les premiers, le reste des produits ayant une date de péremption plus longue. Cela est notamment le cas du camembert : n’en déplaise aux puristes, ce fromage, qui est livré surgelé et en boîte de conserve, peut se conserver très longtemps. Aussi, même au cœur de l’hiver, on peut déguster du camembert au cœur de l’Antarctique ! »

L’Astrolabe © IPEV Infrapole

Les cuisines de la base Dumont d’Urville © Julien Lanshere

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Explorer la biodiversité antarctique On part ensuite à la découverte de la biodiversité antarc-tique, à commencer par le manchot empereur, l’un des oiseaux les plus célèbres de cette région du monde.

« Le manchot empereur est le plus grand manchot du monde : il peut peser jusqu’à 41 kg pour 1,10 m environ. Il est le seul oiseau à se reproduire en Antarctique pendant l’hiver. Il y affronte des températures pouvant atteindre -40 °C et des vents soufflant jusqu’à 250 km/h !Son secret : il aime le froid. Sa température idéale tourne autour de 0 °C, quand elle est de 20-25 °C pour nous. Son plumage est très isolant. Enfin, il aime vivre en groupe. Pour lutter contre le froid, les manchots se serrent les uns contre les autres, formant des « tortues » où la température peut atteindre 35 °C ! »

Plongée dans les profondeursMais le parcours plonge ensuite dans les profondeurs ma-rines et emmène ensuite à la découverte d’une biodiversité bien moins connue mais tout à fait fascinante. On y retrouve les chercheurs qui invitent chacun à prendre part à la re-chercher et à procéder à la pêche et au tri des spécimens dans « La criée ».

« La faune benthique regroupe les animaux qui vivent sur le fond de l’eau. En Antarctique elle est diversifiée et abon-dante ! On connait aujourd’hui plus de 7500 espèces d’inver-tébrés, et de nouvelles espèces sont régulièrement décrites.Contrairement à nos mers tempérées, les « grands » préda-teurs invertébrés de cette région ne sont pas les crabes ou les bernard-l’ermite, mais les étoiles de mer, les némertes (vers géants) et les anémones de mer ! Mais la majorité d’entre eux se nourrit en filtrant la nourriture flottant dans l’eau.Ces animaux ressemblent beaucoup à ceux qui vivent dans les abysses. Par exemple, ils sont presque tous géants, et peuvent vivre très vieux. »

Manchots empereurs © D. Ruche - IPEV

Krill © British Antarctica Survey

Méduse par - 500 m

de fond © British Antarctica Survey

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Prêts en provenance de : ■ Scott Polar Institute, Cambridge – Royaume-Uni■ Institut polaire français Paul-Emile Victor – IPEV, Brest■ Muséum National d’Histoire Naturelle, Paris■ Musée d’histoire naturelle, Lille■ Bibliothèque Nationale de France, Paris■ Centre Polaire Paul-Émile Victor, Prémanon■ Bibliothèque Armand Salacrou, Le Havre■ Musée d’Ethnographie de l’Université Bordeaux Segalen, Bordeaux■ Institut Océanographique, Paris■ Musée du magnétisme, Strasbourg■ Château-musée, Dieppe■ The New Belgica, Boom – Belgique■ Société philatélique de Rouen, Rouen■ British Antarctica Survey, Cambridge

Sélection de quelques-uns des prêts remarquables :■ Le journal d’Ernest Shackleton, figure majeure de l’âge héroïque de l’exploration antarctique■ Deux aquarelles d’Edward Adrian Wilson, explorateur, médecin et peintre embarqué sur

l’expédition Scott durant laquelle il trouva la mort en 1912 ■ « L’Astrolabe et la Zélée pris dans les glaces », œuvres de Louis Le Breton, peintre de marine■ Terra incognita, mappemonde du XVIIe siècle■ Une sélection d’objets emblématiques du

quotidien aujourd’hui sur la base Dumont d’Urville■ Un manchot empereur naturalisé, donné au

Muséum du Havre par Paul-Émile Victor■ Une sélection d’invertébrés marins issue des

collections du Muséum National

Les objets patrimoniaux

«L’Astrolabe et la Zélée» pris dans les glaces» Louis Le Breton. Collections du Château-musée de Dieppe

Manchots empereurs naturalisés - Collection du Muséum du Havre © Muséum du Havre

Nova totius orbis terrarum descriptio n° 3 - Jacques Le Maire XVIIe siècle. La «Terra australis incognita» ou terre australe inconnue recouvre une vaste portion du globe alors non explorée. © Bibliothèque municipale du Havre

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Les maîtres d’œuvre d’une scénographie immersive

Martine TODISCO et Philippe BARBEAU, GORILLA SOUND ►Ingénieurs du sonPhilippe Barbeau est ingénieur du son et a participé à plus de 90 films parmi lesquels Océans, Les animaux amoureux, Le peuple migrateur. Il reçoit en 1997 le César du meilleur son pour Microcosmos, le peuple de l’herbe.Martine Todisco est biologiste de formation. Elle a réalisé les prises pour Océans‚ Les animaux amou-reux‚ Le peuple migrateur‚ Le peuple singe et bien d’autres.

Dominique BORRINI ►Création lumièreDominique Borrini est concepteur-plasticien lumière pour le théâtre, l’opéra et la danse. Il signe avec Antarctique sa 3e collaboration avec le Muséum d’histoire naturelle du Havre.

Olivier LECOEUR ►Coordinateur du design sonoreOlivier Lecoeur est musicien et responsable du studio Honolulu, au Havre. Il a assuré la coordination du design sonore et l’articulation des créations réalisées spécifiquement pour l’exposition.

Jean-François TERNAY ►Création vidéoDocteur en histoire et philosophie des sciences, Jean-François Ternay est également réalisateur de films. Pour l’exposition, il est parti à la rencontre des chercheurs et a réalisé des interviews théma-tiques ainsi que plusieurs courts films immersifs.

3 questions à Jean-François Ternay :Quel est l’apport de la vidéo dans le contexte d’une exposition ?Voir pour croire, voir pour savoir. Une exposition ne saurait se passer d’images : celles qui nous prouvent que sur les fonds marins, dans ces univers glacés, la vie est belle et bien présente, foisonnante d’une multitude d’espèces animales ; celles qui nous immergent, en lieux et places des pilotes des navires polaires,danslepackdéchiqueté,disloquéparunehouleàvousdonnerlemaldemer;cellesenfinquinousmontrentlesscientifiquesautravail,pêchantettriantàDumontd’Urville,lefruitdeleurscollecteset que l’on retrouve au laboratoire, en France, pour leur analyse et leur conservation.

Quelle a été la démarche de création vidéo pour Antarctique ?Ilnes’agissaitpaslàdefairedesfilms,deraconterdeshistoirescommeonenraconteentélévisionouau cinéma. Il s’agissait d’évoquer et de mettre en relation de courtes vidéos avec d’autres éléments : desphotographies,destextes,desobjets,quiannoncent,rappellent,ajoutent,ouconfirmentlesmes-sages et les enseignements de l’exposition.Cesimagesontdesprovenancesmultiples:desextraitsdefilmsexistant,desrushesdetournagequin’ontpasétéutilisésprécédemment,desvidéosdeschercheurseux-mêmesqui,àl’aidedeleursappa-reils photographiques, ont capté des moments de leur travail, et de leur environnement.Desimagesquideviennentdesmatériaux,lesbriquesélémentairesquipermettentdefabriquerdenou-velles séquences, des petites constructions éphémères qui durent le temps d’une exposition.

Un moment que vous retenez en particulier de vos rencontres avec les chercheurs ?Les chercheurs en Antarctique ont ceci de particulier qu’ils ont, au moins une fois dans leur vie, mesuré la fragilité de l’humain à l’aune d’un monde qui n’est pas fait pour eux. Une expérience de la solitude, et par contre coup de la solidarité, et une conscience de l’existence exacerbée que j’avais déjà rencontré chezlesgéologuesparcourantlesdésertsarides,auxtempératuresextrêmes.Cette conscience de l’environnement, un chercheur me l’a très bien résumé quand, se refusant à parler de milieu “hostile”, il se reprit en pointant l’absurdité de ce regard anthropomorphique qui voit tout du point de vue de l’homme. Non, pour le « poisson » antarctique qui vit en dessous de 0 °C, l’environne-ment n’est pas hostile.Lanaturen’estjamais«hostile»enelle-même,etnousn’ensommesqu’unecomposante.

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Le jeune publicTout au long du parcours, les enfants sont incités à garder leurs sens en éveil : jeux, modules sensoriels et ateliers les invitent à découvrir et à se questionner.

Le parcours● des textes adaptés (6-12 ans) : Qu’est-ce que la banquise ? Que mangent les phoques ? À qui appartient l’Antarctique ? Quinze textes courts et illustrés, sous forme de quiz pour s’approprier le contenu de l’exposition.

● un carnet de bord (6-12 ans) : Sens de l’observation, soif de découverte et imagination sont les qualités indispensables pour rem-plir ce carnet. Des jeux et des activités pour découvrir d’une façon ludique l’incroyable biodiversité antarctique, des espèces les plus méconnues aux plus célèbres.

La découverte sensorielle● des modules tactiles : manchots, phoques, orques,… tous ces animaux sont à découvrir dans l’exposition mais sont trop fragiles pour être manipulés. Un ensemble d’éléments tactiles est spécialement mis à disposition des graines de scientifique, parce qu’on comprend mieux en manipulant et en expérimentant.

● des ambiances sonores : dans la cabine de L’Astrolabe, à proximité d’une colonie de manchots… tout au long du parcours, le son aide petits et grands à vivre une pleine immersion au cœur du milieu antarctique.

Le jeu● un jeu vidéo sur table tactile « Aventures antarctiques » (8-12 ans) : pour jouer à plusieurs et découvrir les oiseaux antarctiques en se glissant dans la peau d’un ornitho-logue ou d’un manchot.

● le « gameberg » : mémo, puzzle, quiz,… un espace de jeu thématique pour jouer en famille.

● le « microberg » : un espace dédié aux tout-petits (18-36 mois) pour découvrir la biodiversité antarctique. On y trouvera des manchots et des phoques bien sûr, mais des tardigrades, des algues bleues, du krill et bien d’autres espèces fascinantes.

● la manchotière : les 2-5 ans sont invités à se costumer en manchot et à expérimenter le mode de déplacement des fameux oiseaux antarctiques… en glissant sur un toboggan-banquise !

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Autour de l’exposition

Les rendez-vous du Muséum

Les ateliers● Dans la peau d’un manchotÂge : 2-5 ansLes mercredis et dimanches à 11hCes fameux oiseaux au mode de vie si particulier ne savent pas voler, mais sont des nageurs remar-quables et n’hésitent pas à glisser plutôt qu’à marcher. Pour mettre leurs œufs et leurs petits à l’abri du froid, ils les blottissent sur leurs pattes, bien au chaud contre leur ventre. Pas facile de marcher dans ces conditions ! Et en cas de tempête, tout le monde se rassemble pour mieux lutter contre le froid.Cet atelier permettra aux enfants de découvrir, de manière ludique et immersive, la vie des manchots du grand Sud.

● Milieux extrêmesÂge : 6-12 ans Les mercredis et dimanches à 15hLes conditions de vie en Antarctique sont extrêmes, pour l’homme en tout cas ! Sur le bord du conti-nent, le long des côtes, les températures peuvent descendre sous les - 40 °C en hiver. Pourtant des animaux (manchots, phoques, oiseaux, poissons…) ont élu domicile dans cette partie du monde. Nous verrons dans cet atelier quelles sont leurs techniques et adaptations pour survivre dans ce mi-lieu qui nous paraît si hostile. On s’intéressera également à d’autres écosystèmes comme les déserts, les abysses, les hautes altitudes…

● Leçon d’Antarctique : atelier sonoreÂge : Tout public à partir de 6 ansLes mercredis et dimanches à 16hPlongé dans le noir, on embarque pour un voyage sonore en Antarctique. Animaux, tempête, glace…à chacun d’essayer de déterminer l’origine de chaque bruit entendu. Un temps d’échange avec l’animateur permet ensuite aux participants de confirmer les premières impressions ou de se laisser surprendre par cet univers sonore méconnu. Une façon originale et très immersive de décou-vrir ce milieu unique.

● Un lac sous 4 km de glaceÂge : à partir de 13 ans et adultesTous les 1ers samedis du mois, à 15h.Il y a quelques mois, des scientifiques ont réussi à atteindre la surface d’un lac situé sous 4000 m de glace, en plein cœur de l’Antarctique. Ce lac, coupé du reste de l’atmosphère terrestre depuis plus d’un million d’années, a attiré la curiosité des scientifiques du monde entier. Il aura fallu plus de 20 ans à une équipe russe pour finaliser ce forage. 20 ans durant lesquels de nombreuses questions ont été posées : y a-t-il de la vie dans ce lac ? Sous quelle forme ? Ne risque-t-on pas de polluer cet écosystème avec les produits de forage et les bactéries apportées depuis la surface ?

Cet atelier, sous forme d’un jeu de rôle, permettra à chacun de revenir sur les interrogations des chercheurs au cours de ce forage, 20 ans de questionnement à la croisée de la science et de l’éthique.

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Les visites commentéesTout publicTous les samedis, sauf 1er samedi du mois, à 15h.Des grandes explorations du continent à la découverte de la biodiversité antarctique, en passant par les coulisses de la recherche en Antarctique, cette visite vous emmènera au cœur du continent blanc.

Mercredi contesChaque premier mercredi du mois, à 15h (sauf juillet / août)Tout public à partir de 5 ansRendez-vous pour une heure placée sous le signe de l’imaginaire. Autour du grand continent blanc, des explorateurs, des pôles, de la mer et de l’aventure, le Muséum vous propose un moment à parta-ger en famille pour rêver, rire et frissonner à l’écoute des petites et grandes histoires de nos conteurs.

Curieux mardisChaque premier mardi du mois, à 20 heures (sauf juillet / août)Tout publicLe Muséum vous propose des rencontres singulières autour de l’exposition Antarctique : visite in-solite, projection de film, conférence, rencontre, spectacle… Ce sera l’occasion de découvrir sous un jour nouveau la thématique de l’exposition mais aussi de partir à la rencontre d’hommes et de femmes qui ont vécu « l’expérience Antarctique ».

Et les grands rendez-vous nationaux :

● Samedi 18 mai 2013 : La Nuit des musées

● 14 et 15 septembre 2013 : Journées du patrimoine

● 9 – 13 octobre 2013 : Fête de la Science

Manchot empereur© Julien Lanshere

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Les publications

Antarctique, une explosion de vieOuvrage collectifCoéditionÉdtions MKF Conti / Muséum d’histoire naturelle du HavreISBN : 979-10-92305-01-2Prix de vente public : 24,90 euros168 pages, broché avec rabatsFormat : 230 x 250 mmPlus de 110 photographies couleurs

Préface d’Yves FrénotDirecteur de l’IPEV (Institut Polaire Français Paul-Emile Victor)

Les auteurs : Nadia Améziane, Christophe Barbraud, Samuel Blanc, Kevin Cacella, Jean-Benoît Charrassin, Samuel Cordier, Agnès Dettaï, Marie Fisler, Yves Frénot, Aurélie Goutte, Guillaume Lecointre, Catherine Ozouf, Jean-Robert Petit, Frédérique Rémy, Thomas Silberfeld, Paul Tréguer et Noémie Vasset.

À l’abri du courant circumpolaire qui isole et préserve l’océan Austral, fourmille l’une des biodiversités les plus riches de la planète.

L’Antarctique est un intarissable réservoir de découvertes scientifiques. Dans les 30 millions de km3 de glace qui coiffent la quasi-totalité de ce continent se lisent les bouleversements climatiques successifs qui ont émaillé l’histoire de notre planète. Les espèces animales qui y vivent – manchots, phoques, mais aussi étoiles de mer, oursins ou poissons à protéine antigel – sont autant de témoignages de l’extraordinaire capacité d’adaptation du vivant aux milieux les plus extrêmes.

Continent de Paix dédié à la recherche et à la science, l’Antarctique regorge de secrets à dévoiler. Mais ce gigantesque laboratoire à ciel ouvert demeure un milieu fragile à préser-ver de l’agitation du monde et des hommes...

Livre numérique● Le livre « Antarctique, une explosion de vie » bénéficie d’un système de réalité augmentée qui per-

met au lecteur d’accéder avec son smartphone ou sa tablette tactile à des contenus complémen-taires : interviews de chercheurs, animations, enregistrements audio, films sur l’Antarctique... etc.

● Téléchargez gratuitement le livre numérique multimédia, ANTARCTIQUE ? 25 QUESTIONS POUR COMPRENDRE LE 6e CONTINENT, inclus à la fin de l’ouvrage.

Sur le webRetrouvez encore plus de contenus, d’images, de vidéos et d’information sur l’Antarctique sur le site du Muséum et de l’exposition. www.museum-lehavre.fr

1 livre papier + 1 livre numérique + 1 dispositif de réalité augmentée

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Partenaires et mécènesL’exposition Antarctique est coproduite par le Pavillon des sciences de Montbéliard.

Partenaires du Muséum :Ministère de la Culture DRAC – Haute-NormandieMinistère de la rechercheLa Région Haute-Normandie

CRAM, Le HavreSCRD, Société Commerciale Raoul Duval, Le HavreHôtel Vent d’Ouest, Le Havre SNEP, Société Normande d’Emballages Plastiques, MontivilliersRenault, Sandouville

Partenaires de l’exposition :Institut polaire français Paul-Émile Victor (IPEV)Muséum National d’Histoire NaturelleUniversité Paris VI Pierre et Marie CurieLe Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)Le programme REVOLTA

Mécènes et soutiens :La cellule de suivi du littoral Normand (76)Monsieur Arnaud Troublé – Tara expéditionsAtua.Cores (33)

Le Muséum remercie également les institutions prêteuses :Scott Polar Institute, Cambridge – Royaume-UniInstitut polaire français Paul-Émile Victor – IPEV, BrestMuséum National d’Histoire Naturelle, ParisMusée d’histoire naturelle, LilleBibliothèque Nationale de France, ParisCentre Polaire Paul-Émile Victor, Prémanon Bibliothèque Armand Salacrou, Le HavreMusée d’ethnographie de l’Université Bordeaux Ségalen, BordeauxMusée de sismologie et magnétisme terrestre, StrasbourgChâteau-musée, DieppeThe New Belgica, Boom – BelgiqueSociété philatélique de Rouen, RouenBritish Antarctica Survey, CambridgeInstitut océanographique, ParisESA - European Space Agency, ParisCNES, Centre National d’Études Spatiales, ParisLa Poste

Partenariat média :Émission Thalassa – France 3

Partenariat multimédia, pour la réalisation de films d’animation :LISAA, école supérieure des arts appliqués, Paris

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Visuels disponibles pour la presse

Formation de glace en Terre Adélie© D. Ruche - IPEV

Colonie de manchots empereurs © D. Ruche - IPEV

L’Astrolabe © IPEV Infrapole Manchot empereur et son petit © D. Ruche - IPEV

Paysage de glace en Antarctique © Julien Lanshere

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Phoque de Weddell © Bristish Antarctica Survey

Éléphant de mer © Bristish Antarctica Survey

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Tortue de manchots empereurs : les oiseaux se rassemblent pour se tenir chaud © D. Ruche - IPEV

Portraits de manchots empereurs © Bristish Antarctica Survey Manchots empereurs © D. Ruche - IPEV

Phoque de Weddell © Bristish Antarctica Survey

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Méduse par - 500 m de fond © British Antarctica Survey

Channichtyidé juvénile © British Antarctica Survey

Krill © Bristish Antarctica Survey

Ver polychète © British Antarctica Survey

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Expédition Terra Nova 1910-1913, capitaine Robert Falcon Scott. Photographie Herbert Ponting

Expédition Terra Nova 1910-1913. L’arrivée de Scott au pôle Sud, quelques jours après le Norvégien Amundsen.

Glaciologue au milieu des crevasses du Glacier de l’Astrolabe © IPEV

Les utilisations des photos par la presse ne devront pas dépasser 1/2 page (par photo).

Ville

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CONTACTS PRESSEMuséumalice.michonnet@lehavre.frTél. : 02 35 54 75 91

Ville du HavreService presse - 02 35 19 46 89service-presse@lehavre.fr

MUSÉUM D’HISTOIRE NATURELLE DU HAVREPlace du Vieux Marché - 76600 Le HavreTéléphone : 02 35 41 37 28Fax : 02 35 42 12 40Courriel : museum@lehavre.frwww.museum-lehavre.fr

Jours et heures d’ouvertureDumardiaudimanchede 10 h à 12 h et de 14 h à 18 hFermé le jeudi matin et le lundi

Entrée libre

Informationspratiques

d’histoire naturelle du Havre