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MA MUTUELLE Rêve et magie à l’hôpital MA SANTÉ Mangez bien… vivez mieux ! NOTRE VIE Jeux d’argent en ligne Un logement, deux générations Essentiel magazine Le magazine bimestri el de votre mutuelle - n° 14 - avril 20 1 0

MUTUALITE ESM N14

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Page 1: MUTUALITE ESM N14

MA MUTUELLE Rêve et magieà l’hôpital

MA SANTÉ

Mangez bien… vivez mieux!NOTRE VIEJeux d’argent en ligne

Un logement,deux générations

Essentiel

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Le magazine bimestriel de votre mutuelle - n° 14 - avril 2010

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OPTIQUE : AVOIR LES DÉPENSES À L’ŒIL !En partenariat avec Malakoff-Médéric, votremutuelle, comme les trois autres mutuelles de l’Union Harmonie Mutuelles, est en train de construire Kalivia, l’un des tout premiersréseaux de conventionnement avec lesopticiens (voir page 28). Notre ambition: vous permettre d’accéder aux justes soins au juste prix, sans sacrifier la qualité.Face à l’inertie de l’assurance maladie et despouvoirs publics dans ce domaine des soins,nous devions en effet réagir. Tous les opticiensqui s’engageront à respecter un cahier descharges rigoureux d’un point de vue médical,en respectant des tarifs appropriés, serontconventionnés. Et seulement ceux-là! Grâce à la taille d’Harmonie Mutuelles, nous pouvons désormais agir de manièredéterminante sur les prix pour limiter les montants restant à votre charge. Aprèsl’optique, nous agirons demain pour lesappareils auditifs et les prothèses dentaires. Ilfaudra ensuite aller vers d’autres professionsde santé sur la base de relations totalementnouvelles. Tous ensemble, adhérents,mutuelles et professionnels de santé, nousdémontrerons notre capacité à nous organiserpour utiliser le plus efficacement possible lesressources financières consacrées à la santé.

Guy HerryPrésident d’Harmonie Mutuelles

Contact lecteurs: [email protected] bimestriel paraissant cinq fois par an, édité par Harmonie Mutuelles (union soumise aux dispositions du livre IIIdu code de la mutualité). Siret: 479834012000 11. 8, boulevard de Beaumont – CS 11241 – 35012 Rennes cedex.Tél.: 0223252400. Directeur de la publication: Guy Herry.Pages spéciales: Bourgogne, Champagne-Ardenne, Côtes-d’Armor, Finistère, Harmonie Anjou, Harmonie Atlantique, Harmonie Auvergne, Harmonie Berry, Harmonie Ile-de-FranceRégions, Harmonie Indre, Harmonie Limousin, Harmonie Médi -terranée, Harmonie Mutualité, Harmonie Touraine, HarmonieVendée, Ille-et-Vilaine, Lorraine, Morbihan, Normandie, Pays dela Loire, Prévadiès, MNAM et Mutuelle Existence.«Essentiel Santé Magazine» est sous copyright. Tirage2171400 exemplaires. Le numéro: 0,51 € TTC. L’abonnement:2,55 €. Publication membre de l’APM, du SPS et de la FNPS.Conception-réalisation: Paris. Photo de la cou -verture: Judith Haensler/Getty Images. Impression: Pressesde Bretagne, ZI Sud-Est, rue des Charmilles, 35577 Cesson-Sévigné cedex. N° Commission paritaire: 0912 M 018162.ISSN: 1771-2718. Dépôt légal: à parution.

2 Essentiel Santé Magazine - avril 2010

Sommaire

MA MUTUELLE PAGES SPÉCIALESDe la page 3 à la page 9, pages spéciales, actualités, conseils pratiques sur les services mis à votre disposition par votre mutuelle.

MA SANTÉ10 MANGEZ BIEN… VIVEZ MIEUX !

Une alimentation équilibrée, variée, et suffisante est un gagede bonne santé. Quelques conseils pour manger mieux.

14 ILS S’AIMENT… UN PEU, BEAUCOUP, PAS DU TOUT

16 VRAI/FAUX SUR LES MÉDICAMENTS18 ACTUALITÉ SANTÉ19 FICHES SANTÉ

La complémentaire santé, les lunettes de protection

21 ACTUALITÉS

NOTRE VIE22 UN LOGEMENT, DEUX GÉNÉRATIONS

De plus en plus de jeunes sont hébergés chez des personnesâgées en échange de services. Reportage.

26 JEUX D’ARGENT EN LIGNE27 ACTUALITÉS28 KALIVIA, UN RÉSEAU D’OPTICIENS AGRÉÉS29 PRIORITÉ SANTÉ MUTUALISTE

Des rencontres santé près de chez vous.

30 FORUM

Les réponses

DU BLOG

PNS

LAUR

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VAUT

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Page 3: MUTUALITE ESM N14

MAGIE À L’LL HÔPITAL

RÊVE ET MAGIEPOUR LES ENFANTSHOSPITALISÉSNous sommes partenaire del’association Magie à l’hôpital, dont les bénévoles réalisent desspectacles de magie et donnentvie à des rêves d’enfantshospitalisés : rencontrer un artisteou un sportif, aller au cirque, auzoo, à des spectacles… L’objectif :leur faire oublier la maladie. Grâce au soutien de la mutuelle,tous les bénévoles sont formés, afin que chacun puisse adapterses pratiques aux pathologies des enfants.Pour obtenir plus d’informationset/ou apporter votre soutien :www.magie-hopital.com

3Essentiel Santé Magazine - avril 2010

Page 4: MUTUALITE ESM N14

Le Code de la mutualitédemande aux mutuelles deproposer à leurs adminis -trateurs une formation à lagestion au cours de leurpremière année d’exercice.Harmonie Mutualité a choisi d’aller bien au-delàde cette règle, en formantdavantage, non seulement,les administrateurs, maisaussi les délégués. Toussont amenés à fixer desorientations et à prendredes décisions. Ils doiventpouvoir le faire en touteconnaissance de cause. La formation est essentiellepour maintenir etdévelopper le modèlemutualiste.

Bruno Dehouck,Secrétaire Générald’Harmonie Mutualité

POINT DE VUE« Décider en touteconnaissance decause »

DR

V otre mutuelle est une sociétéde personnes et non de capi-taux. Le pouvoir de décisionn’est donc pas confié à des

actionnaires mais il vous appartient, àvous, en tant qu’adhérent. C’est ainsi que,tous les six ans, la mutuelle vous invite àdésigner des délégués bénévoles pourvous représenter. Impliqués dans les activités de la mutuelle(actions de prévention, conférences santé,mandats associatifs), ils font remonter vosbesoins et vos attentes lors des assem-blées générales ou des commissions.L’objectif : faire évoluer les garanties et services, élaborer des programmes de pré-

buer au soutienvention, et contrin difficultés. Lesdes adhérents et les administra-délégués élisent

si bénévoles, quiteurs, eux aussseil d’administra-siègent au consent également àtion. Ils assist

nions d’informa-des réunn, à des sémi-tio

naires, et suiventndes formationspour acquérir lesconnaissancesutiles à leurmission.

Michelle Lacroix, élue HarmonieMutualité, membre de lacommission action sociale

Mon rôle au sein de la commissiond’action sociale est, avant tout,

d’apporter une aide ponctuelle à nosadhérents en difficulté. Lors de lacommission, les assistantes sociales duservice d’action sociale nous présententles dossiers des adhérents qui ontdemandé à être aidés. Nous prenons encompte l’état de santé, la situationfamiliale et économique de chacun, puisnous décidons de l’aide à accorder, etde son montant. Nous défendons ainsiles droits de ceux qui nous ont élus,en leur permettant de faire face aux aléasde la vie. C’est le rôle d’une mutuelled’aider ses adhérents.

Maurice Massot, élu HarmonieMutualité, membre de lacommission prévention etpromotion de la santé

Lors des assemblées locales, des adhérents m’avaient fait

part de leur intérêt pour les ateliers surl’équilibre alimentaire. J’y avais moi-même participé, et j’avais trouvé qu’ilsdonnaient de bons conseils. Les autres

UN HOMME, UNE VOIX. Dès votre adhésion, vous pouvez vous exprimer et participerà la vie de la mutuelle : en assistant aux assemblées de section, en désignant vos

représentants, ou en devenant vous-même délégué. Zoom sur les activités des élus.

“Je participeà lavie de

ma mutuelle”

4 Essentiel Santé Magazine - avril 2010

a mutuelle MaHARMONIE MUTUALITÉHA

Page 5: MUTUALITE ESM N14

FORMATIONSAIDER LES ÉLUS DANSLEURS MISSIONSPour aider les élus à mieuxrépondre à vos besoins, la mutuelle leur propose denombreuses formations pourconnaître son fonctionnement : les garanties et services,

la législation, les élémentscomptables, la gestion des services de soins et d’accompagnementmutualistes, ainsi que l’auditet le contrôle. La mutuelleleur offre également des formations, pluspersonnelles, pour apprendre,par exemple, à conduire une réunion ou à prendre la parole en public. Cesformations sont organisées au sein de la mutuelle ou desUnions régionales mutualistes.

QUI SOMMES-NOUS ?Votre mutuelle est différente d’unesociété purement commerciale. Elle ne fait pas de profit et ne rémunère pasd’actionnaires. Son fonctionnementrepose sur des valeurs humaines. Parmi elles :• La démocratie : un homme, une voix.Chaque responsable, bénévole, est élupar les adhérents. Il représente leursintérêts.• La solidarité : les coûts sont partagésentre les adhérents.• La lutte contre les discriminations :la mutuelle ne sélectionne pas ses adhérents (âge, état de santé,revenus…).

Les élus défendent vos intérêts lors des assemblées et des commissions.

EUCH

ERIE

participants étaient également ravis. Ma première intervention à lacommission prévention et promotionde la santé a donc été d’encourager le développement de ces ateliers. Ainsi, nous y avons ajouté un bilannutritionnel individualisé et avons prévu,en 2010, une augmentation significativedu nombre de ces ateliers sur le territoire.Nous étudions actuellement leur mise en place.

Thomas Blanchette,administrateur HarmonieMutualité, membre de la commission des garantiesHarmonie Mutualité

Avec les autres membres de la commission, nous sommes

chargés d’élaborer de nouvellesgaranties, et de faire évoluer celles quiexistent. Nous écoutons les besoinsexprimés par les adhérents, tout en étant attentifs à leurs répercussions sur le coût de ces garanties.L’essentiel est de permettre à chacund’accéder à une complémentaire santéadaptée, et cela, tout au long de sa vie. Pour y parvenir, nous mettons en placedes mécanismes de solidarité entre

les niveaux de garantie et entre les générations. Pour cela, noustravaillons en étroite collaboration avecla direction technique assurance et les équipes commerciales.

Propos recueillis par Brigitte Imber

5Essentiel Santé Magazine - avril 2010

Page 6: MUTUALITE ESM N14

ENVIRONNEMENT.En confiant à Arceau-Anjou

le recyclage de son matérielinformatique, la mutuelle

agit pour la planète etl’emploi de personnes en

situation de handicap.

En savoir plusp p jEntreprise adaptée Arceau-Anjou

147, rue des Bretonnières49124 Saint-Barthélémy-d’AnjouTél. : 02 41 43 77 66

Votre mutuelle doit, commetoutes les entreprises, renou-veler régulièrement son maté-riel informatique. Pour préser-

ver l’environnement, elle s’est engagéedans une démarche citoyenne puisqu’elle achoisi de faire recycler le matériel remplacépar l’entreprise adaptée Arceau-Anjou. Elleparticipe ainsi à l’insertion professionnelleet sociale de personnes victimes de lésionscérébrales.« Nous accompagnons actuellement unevingtaine de personnes en situation dehandicap, explique Hugues Titard, directeurde la structure. Elles prennent en charge larécupération du matériel informatique etélectronique, le démantèlement ou laremise en état du matériel destiné à larevente. »Le matériel est trié puis remis en étatchaque fois que c’est possible. Il estensuite revendu à des particuliers, desentreprises ou des collectivités, avec unegarantie d’un mois, et à des prix attractifs :environ 100 euros pour un ordinateur, 30 à50 euros pour une imprimante laser… Le

matériel qui ne fonctionne plus est, quantà lui, démantelé par Arceau-Anjou, quiassure la maîtrise des filières de traite-ment, ainsi que la traçabilité des déchets.

Qui peut bénéficier de ce service?

pp

Actuellement, 60 bacs métalliques sontrépartis sur le territoire pour la récupéra-tion du matériel informatique. L’entrepriseArceau-Anjou peut mettre en place de nou-velles collectes de matériel pour les entre-prises qui souhaiteraient s’inscrire dansune démarche responsable. « En faisantappel à nous, les entreprises peuvent s’ac-quitter, en partie, de leur obligation d’emploide personnes en situation de handicap »,souligne Hugues Titard.

Brigitte Imber

« Avant, nous faisions recycler notrematériel informatique par différentesstructures agréées. Lorsque nousavons appris l’existence del’organisme mutualiste Arceau-Anjou,nous avons été sensibles à leurdémarche et nous avons choisi detravailler avec eux. L’avantage estdouble : nous supprimons les coûtsde recyclage de nos matériels usagéset nous leur fournissons la matièrepremière nécessaire au maintien deleur activité. La structure peut ainsipérenniser l’emploi de personnes ensituation de handicap », confie Livier Ritz, directeur micro-informatique GIE SIHM.

TÉMOIGNAGE

de personnes en situation pp

de handicap »

6 Essentiel Santé Magazine - avril 2010

a mutuelle MaHARMONIE MUTUALITÉHA

Votre re mutuelle, une entreprise responsable

B. P

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Page 7: MUTUALITE ESM N14

7Essentiel Santé Magazine - avril 2010

ALIMENTATIONDes actions en agence

Harmonie Mutualité vient de lancerune nouvelle complémentaire santé destinée aux entreprises :Harmonie Santé Entreprise. Cette offre modulable couvrel’hospitalisation, les frais médicauxet l’optique/dentaire. Elle permet,pour chacun de ces volets, de choisirentre six niveaux de protection. Elleinclut, par ailleurs, des prestations

de médecines douces (ostéopathie,acupuncture…) et de prévention(équilibre alimentaire, sevragetabagique, contraception nouvellegénération…). Sans oublierl’assistance Harmonie SantéServices et la protection juridiquemédicale. Pour en savoir plus,contactez un conseiller de votremutuelle (coordonnées en page 9).

ENTREPRISES : UNE NOUVELLE OFFRE MODULABLE

M. P

OLVE

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I/PNS

Votre mutuelle met progressivement en placeun programme de prévention surl’alimentation. Tour d’horizon des agencesqui vous proposent les premières actions.

• Châteaubriant (44). Exposition et atelierséquilibre et plaisir les 7, 14, 21 et 28 juin,de 17 h 30 à 19 h 30, au foyer de jeunestravailleurs, 30, rue de la Libération.

• Châtellerault (86). Série de quatre ateliersles 26 mai, 9, 16 et 30 juin, de 14 h à 16 h, àl’agence Harmonie Mutualité, 23, boulevardBlossac.

• Doué-la-Fontaine (49). Série de cinqateliers pratiques sur l’équilibre alimentaire,le décryptage des étiquettes, la sélection desproduits… les 20 et 27 mai et les 3, 15 et21 juin au centre social.

• Guéret (23). Rencontre-échanges sur l’équilibrealimentaire, le plaisir, les plats de saison avec un espacedécouverte et dégustationle 26 mai, de 17 h 30 à 20 h,à l’agence HarmonieLimousin, place Louis-Lacrocq. Atelier cuisinele 10 juin de 18 h à 21 h.

• La Baule-Pornichet (44).Exposition et ateliers équilibreet plaisir les 17, 20, 25 et27 mai, de 17 h 30 à 19 h 30,

à La Villa Marine, Sainte-Marguerite, 12,avenue Mercier, à Pornichet.

• Limoges (87). Rencontre-échanges surl’équilibre alimentaire, le plaisir, les platsde saison avec un espace découverte etdégustation le 25 mai à 17 h 30 à l’agenceHarmonie Limousin, 11, rue Jean-Jaurès.Atelier cuisine le 12 juin de 11 h à 14 h.

• Paris 17e (75). Exposition sur le thème del’alimentation et du plaisir de bien manger, à partir du 3 mai, à l’agence HarmonieMutualité, 87, rue de Lévis. Stand etanimations le 9 juin.

Pour en savoir plus sur ces actions, rendez-vous sur www.harmonie-mutualite.fr,rubrique « Actualités », ou contactez votremutuelle (coordonnés en page 9).

En partenariat avec lesassociations économiqueslocales, votre mutuelleconvie chaque année,en Anjou, dans le Cher,en Touraine et en Vendée,les chefs d’entrepriseet les responsables desressources humaines àun moment d’échanges et de réflexion sur unethématique d’entreprise.Cette année, SamuelRouvillois, philosophe etthéologien, est intervenu àAngers sur la responsabilitéet l’éthique.À Bourges, Fortuné Bellion,de l’Institut européen devente et de managementde Versailles, a donné lesclés de la communicationgestuelle. À Tours et à Mouilleron-le-Captif, la troupe Théâtre à la carte a illustré le thèmede la résistance auxchangements.

SOIRÉEENTREPRISESDES MOMENTSD’ÉCHANGES

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Page 8: MUTUALITE ESM N14

a mutuelle MaHARMONIE MUTUALITÉHA

AGENDAProchaines rencontres santé

Dans le cadre de Priorité SantéMutualiste, les unions départementaleset régionales mutualistes organisentprochainement des rencontres santé.

• Les 5 mai et 19 juin : atelier sur lethème « Alimentation et plaisir ».Centre de soins de suite Saint-Claude,village Santé Angers Loire, 45, rue de la Foucaudière, à Trélazé (49). De 15 hà 17 h. Inscription à l’accueil Saint-Claude ou au 02 41 20 55 20.• Le 19 mai : « Sécurité routière etpsychotropes », conférence-débat pourles jeunes conducteurs sur les risquesliés aux premières années de conduiteet sur l’influence des psychotropessur la conduite. Espace Pluriel,

place Champollion, à Istres (13), de 15 h à 17 h.• Le 28 mai : « Dépistage cancer de lapeau et prévention solaire », standd’information sur la prévention descancers de la peau et dépistage gratuitet sans rendez-vous par undermatologue. 24, rue Saint-Victor, àParis (5e). De 11 h 30 à 16 h 30.• Le 1er juin : « Alimentation et moi »,différents ateliers alimentation sontproposés sur la thématique de laprévention des risquescardiovasculaires. Domaine de laVallée, à Mantes-la-Ville (78). Horairesvariables en fonction des ateliers.• Le 1er juin : atelier « Prendre soi de sespieds pour aller plus loin », séance

d’information pour identifier lesproblèmes de podologie liés à l’âge etles solutions adaptées. Sallepolyvalente, rue de l’église, à Oucques(41). De 10 h à 11 h 30.• Le 8 juin: atelier vision/audition pours’informer sur la baisse de la vision et del’audition liée à l’âge et un bilanpersonnalisé. Salle polyvalente, rue del’église, à Oucques (41). De 9 h 30 à 12 h.• Le 16 juin : « Vivons mieux avec lesoleil », ateliers interactifs pourappréhender les risques liés àl’exposition solaire et apprendre lesgestes qui protègent. Médiathèque deLagord, 12, rue des Hérons, à Lagord(17). De 9 h à 17 h.• Le 18 juin : « Médicament souvenir »,théâtre forum pour les seniors sur lebon usage du médicament et lesrisques associés. Mutualité Française,509, avenue du Prado, à Marseille (13).De 15 h à 17 h.• Le 23 juin : conférence-débat sur lecancer. 26, rue Rameau, immeubleJean-le-Blanc, à Toulon (83). De 14 h 30 à 16 h 30.

Ces rencontres santé sont gratuites etouvertes à tous. Pour en savoir plus,vous inscrire, ou connaître toutes cellesqui se déroulent près de chez vous,appelez PSM au 39 35 (prix d’un appellocal depuis un poste fixe).

Après les salles de sport, les centres de beauté et les espaces détente, vous bénéficiez désormais, avec le programme Avantages Harmonie, de réductions de 10 à 20 % auprès de nombreux campings adhérant à laFédération française de camping et caravaning. Pour les connaître, consultez

le site www.avantagesharmonie.fr ou appelez le 04 92 91 85 76.GETT

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8 Essentiel Santé Magazine - avril 2010

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Avantages Harmonie : le camping à tarif préférentiel

Page 9: MUTUALITE ESM N14

POUR CONTACTER VOTRE MUTUELLEÀ l’adresse postale qui figure survotre carte mutualiste.

VOS CONSEILLERS EN AGENCEVos conseillers sont à votre disposition pourrépondre à vos questions et vous accompagner.

VOS CONSEILLERS AU TÉLÉPHONEN° qui figure sur votre carte mutualiste (appel nonsurtaxé), du lundi au vendredi de 8 h 30 à 18 h 30et le samedi de 8 h 30 à 12 h 30.

SUR INTERNETwww.harmonie-mutualite.frLes informations de la mutuelle, les coordonnéesdes agences, l’actualité, les services… et votreespace personnalisé.

POUR CONTACTER VOTRE MAGAZINEContact :[email protected], boulevard de Beaumont CS 11241 – 35012 Rennes cedex.Tél.: 0223252400Ou sur le blog:www.essentiel-sante-magazine.com

Directrice presse-rédactrice en chef : Anne-MarieGuimbretière. Assistante de direction : Armelle Collouard.Rédactrices en chef adjointes : Brigitte Imber et Marie-France Lacour. Membres des comités de rédaction : PatriceAvenein, Thomas Blanchette, Robert Boucher, ChristianBrillet, Pierre Brun, Sophie Carvounas-Augier, FlorenceCondamin, Frédéric Cotta, Aurélia Dessus, Bernard Fallaix,Évelyne Garlaschelli, Bertrand Garros, Jean-Marie Giroux,Christophe Goupil, Didier Guerling, Nathalie Henry, PatriceHervé, Bernard Jourdan, Jean-Yves Larour, Jean-Paul Leduc,Laurent Magnant, Arnaud Magnin, Michel Martin, Jean-Jacques Mérour, Philippe Morel, Florence Morgen, AurélieMurat, Annie Noirault, Jacques Piot, Nicole Pitron, ColettePrévot, Pascal Renault, Josiane Rochoux, BernadetteRousseau-Sadon et Patrick Tirel.

9Essentiel Santé Magazine - avril 2010

Pour vous éviter d’avancer vosfrais de santé, votre mutuellesigne des accords «tierspayant» avec de nombreuxprofessionnels. Ainsi, sursimple présentation de votrecarte vitale et de votre cartemutualiste, vous n’avez,le plus souvent rien à réglerl’assurance maladie et lamutuelle paient directementvos frais au professionnelconcerné.Si le tiers payant ne s’appliquequ’à la partie régimeobligatoire, vous devezenvoyer les factures détailléeset acquittées des soins à lamutuelle, pour en obtenirle remboursement.En l’absence de tiers payant,vous devez d’abord adresservotre feuille de soins, ouvotre facture, à votre caissed’assurance maladie pourdéclencher le remboursementde vos soins, y compris la part prise en charge parvotre mutuelle.

ALZHEIMER :SOUTENIR SES PROCHESAccompagner une personneatteinte de la maladied’Alzheimer, ou d’une maladieapparentée, dans la viequotidienne est difficile. C’estpourquoi votre mutuelle metprogressivement en placedes ateliers Fil Mauve, en lienavec la Mutualité Française etd’autres organismes. Ceprogramme de soutien àl’attention des aidantsnaturels (conjoint, enfants)se déroule sous la formed’ateliers très concrets surtrois mois. Il a pour but depermettre à l’aidant de mieuxcomprendre et accepter lamaladie, de maintenir lacommunication avec sonparent malade, mais aussi deconnaître les aides juridiques,les soutiens médicaux etsociaux existants.Quatre séances, en groupede six à dix personnes,permettent d’échanger et de se ressourcer auprèsd’autres personnes quivivent la même situation.Deux rendez-vous individuelssuivent ensuite pour élaborerun projet personnel etapprendre à se ménager des moments de répit.

Pour en savoir plus sur ces ateliers Fil Mauve, contactez Sarah André au 02 47 31 21 78 ou par courriel : [email protected].

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REMBOURSEMENT DE VOS SOINS

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Page 10: MUTUALITE ESM N14

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MANGEZ BIEN…

vivez mieux!UNE ALIMENTATION équilibrée, variée, etsuffisante est un gage de bonne santé. Mais quels aliments choisir ? Du Caddie à la cuisine, voici quelques conseils pour manger mieux.

10 Essentiel Santé Magazine - avril 2010

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Manger un petit-déjeuner complet est essentiel.

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«Manger? C’est avant toutun plaisir, raconte Yves.Alors je recherche tou-jours ce qui est bon.

Mais ma femme Colette me demande tou-jours: “Sais-tu si ce qui est bon pour tonpalais est aussi bon pour ta santé ?” Car elle,c’est ça qui l’intéresse. Alors parfois, onse chamaille un peu quand on fait lescourses. » Pour vivre mieux, plus vieux et enbonne santé, il faut manger mieux et bougerplus. Les spécialistes s’accordent sur lanécessité de combiner une alimentationéquilibrée, variée et sans excès, à une acti-vité physique régulière. Mais certaines idéesreçues nous privent d’aliments riches ennutriments indispensables. Plutôt que de lessupprimer de notre alimentation, consom-mons-les de façon raisonnable. En d’autrestermes, il faut manger de tout un peu, et unpeu de tout.

De la viande, mais sans excès

,

La viande est bonne pour la santé à condi-tion de ne pas en abuser. Riche en fer et enprotéines, indispensable à l’organisme, laviande est aussi riche en acides gras satu-rés, nocifs pour les artères, mais aussi encholestérol. Une portion de 60 g de vianderouge par semaine ou deux portions heb-domadaires de 60 g de viande blanche estraisonnable pour le cœur. Quant au risquede cancer du sein lié à la présence de subs-tances cancérigènes (amines hétérocy-cliques) que l’on trouve à la surface deviandes grillées, il peut apparaître lorsquel’on en consomme plus de trois fois parsemaine. Choisissez plutôt du rumsteck,de l’escalope de veau ou de volaille, dulapin, qui contiennent moins de 5 % dematières grasses, contre 20 % pour lescôtes de veau, de porc ou d’agneau.

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11Essentiel Santé Magazine - avril 2010

Page 12: MUTUALITE ESM N14

Préférez les viandes rouge sombre (un peurassies) à celles rouge vif.

La mer a ses trésorsOn oublie trop souvent les crustacés(crabes, langoustines…) et les fruits demer (huîtres, coques…) du fait de leur prixparfois dissuasif. Peu caloriques et conte-nant de faibles quantités de cholestérol(sauf la tête des crustacés), ils sont richesen protéines, en oligoéléments (zinc, sélé-nium…), en calcium, en fer et vitamines(B1, B12). À l’achat, les coquillages doiventêtre hermétiquement fermés, preuve qu’ilssont bien vivants. Enfin, n’oublions pas lespoissons, source de vitamines B, A et D, etd’acides gras oméga 3, bénéfiques pour lecœur ou la mémoire. Le Programme NationalNutrition Santé conseille d’en consommerdeux fois par semaine, dont des poissonsgras (maquereaux, sardines, saumon…).Choisissez plutôt des produits de saison.Quant aux poissons d’élevage, nourris entreautres par des protéines végétales, s’ilss’avèrent moins riches en acides oméga 3que les poissons sauvages, ils ne sont pasplus contaminés par les polluants (mercureet dioxines).

Des œufs, plusieurs fois parsemaineLes œufs possèdent également des pro-téines d’excellente qualité, des minéraux,et de la vitamine A. On peut en mangerdeux fois par semaine, en alternance avecla viande et le poisson, sans craindre devoir grimper son taux de cholestérol.

Cinq fruits et légumespar jour

qq

Qu’ils soient crus, cuits, frais, surgelés, ouen conserve, les fruits et légumes permet-tent de faire le plein de minéraux (leslégumes verts contiennent beaucoup decalcium), de vitamines (C, B…), de fibreset d’eau. « Consommer suffisamment defruits et de légumes contribue à diminuerles risques de maladies cardiovasculaires,de cancer, d’obésité, de diabète et d’hyper-tension artérielle », précise le professeurSerge Hercberg. Plutôt que « cinq fruits etlégumes », mieux vaut utiliser la notion deportion, comme le précise l’Institut natio-nal de prévention et d’éducation pour lasanté (Inpes), qui préconise une consom-mation de cinq portions de 80 à 100 g cha-cune par jour, soit par exemple trois fruitset deux portions de légumes.

Trois produits laitiersRiches en calcium, les produits laitierscontribuent à la minéralisation osseuse.Mais du fait de leur richesse en acides grassaturés, il ne faut pas en abuser. Selon uneétude récente, le lait serait peut-être mêmeun protecteur cardiovasculaire. Quoi qu’ilen soit, l’Inpes recommande d’en consom-mer trois portions par jour, l’équivalent parexemple d’un bol de lait, d’un yaourt etd’une portion de fromage. « Choisissezceux qui vous font plaisir, en privilégiant lesproduits les moins gras et les moinssalés », propose Serge Hercberg. Comme lelait écrémé, par exemple, qui apporte

autant de calcium que le lait entier, sansacides gras saturés. Il est préféra-

le de ne pas faire d’excès deraisses issues des produits lai-ers (beurre, crème) et de privilé-er les huiles végétales d’olive ou

e colza.

Les féculents: uncarburant énergétique« Le pain et les pâtes font grossir. »Cette idée reçue a la vie dure. Car cequi fait grossir, ce sont surtout lesaccompagnements (mayonnaise,

Pour90%des Français, faire la cuisine estsynonyme d’alimentation saineet de convivialité.

47,3%des Français consomment un plat tout prêt une fois parsemaine au moins (32,2 % en 2002).

5,6%des Français recourent encoreau « néfaste » grignotage entreles repas (8,8 % en 2002).

« ALLÉGÉS » :PRUDENCELes « allégés » correspondent auxaliments appauvris en matièresgrasses ou en sucre. Attention : ce terme, très réglementé, n’estpas toujours synonyme d’alimentmoins calorique. Ainsi, dans le casdu chocolat allégé en sucre, ouchocolat « light », les industrielsajoutent des matières grasses quile rendent tout aussi calorique.Quant aux édulcorants utilisésdans les friandises « sans sucre »,certains s’avèrent caloriques,comme le xylitol ou lesorbitol (2,4 cal/gcontre 4 cal/g pourle saccharose). Deplus, consommerun aliment allégépeut inciter à enmanger deux foisplus pourcompenser.

PRIORITÉ SANTÉ MUTUALISTEET ALIMENTATIONVous vous posez des questions sur votre

alimentation ? Sur les maladies cardiovasculaires ? Vous

pouvez les poser à Priorité Santé Mutualiste. Ce service

de la Mutualité Française est accessible par téléphone,

il suffit de composer le 39 35 (prix d’un appel local),

du lundi au vendredi de 9 h à 19 h, et de communiquer

le code d’accès fourni par votre mutuelle.

12 Essentiel Santé Magazine - avril 2010

a santéMa

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beurre, sauces…). Pauvres en matièresgrasses, les féculents (pommes de terre,pâtes, riz, pain, légumes secs) apportentdes glucides complexes qui constituent lecarburant énergétique de l’organisme.Mais tout dépend de l’activité, comme leconfirme Serge Hercberg : « Un jeune spor-tif devra en consommer davantage qu’unsédentaire entre deux âges. » Privilégiezles produits complets qui apportentdavantage de fibres. De leur côté, les légu-mineuses (haricots secs, lentilles, poischiches), riches en glucides et peu coû-teuses, constituent une bonne source deprotéines, mais aussi de fibres et de miné-raux.

DessertsS’il est plutôt recommandé de consommerun fruit et un yaourt ou du fromage blancen guise de dessert, une pâtisserie indus-trielle par semaine n’est pas dangereuse,même si elle s’avère riche en sucres dits« rapides » et en acides gras saturés

Il faut manger de tout un peu, et un peu de tout.

J. A

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ZO/G

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« Nombreux sont ceux quiestiment que l’on peut sepasser de petit-déjeuner. À tort. Car le matin, nousavons réellement besoind’énergie, et donc decarburant, au moment oùnous sommes souvent leplus actif physiquement etintellectuellement. Le petitdéjeuner doit être complet,surtout lorsque le déjeunerest léger. Je vous conseilledonc de consommer descéréales complètes sousforme de flocons (sanssucre ajouté) ou de pain,un fruit frais de saison, un yaourt ou du lait. Etpourquoi pas une cuillère à café de miel et des fruitssecs (amandes, noisettes,abricots, raisins). »

Marie-Claire Thareau-Dupire,nutritionniste, directrice

des projets del’associationPOMMES etsens, auteur duRégime plaisir,Éd. Josette

Lyon

POINT DE VUE« Le petit-déjeuner,le repas le plus

p jp j

imporp

tant de lapp

journée »pp

En savoir pluspwww.inpes.sante.fr

Le site de l’Inpes, où l’on peut retrouver les fichesconseils du Programme national nutrition santé(PNNS).

g gwww.mangerbouger.frUn site de conseils pour mieux se nourrir et bougerplus.

GuidesLe guide de l’alimentation équilibrée,

Vidal, 2008, 319 p. 24 euros.

g p pBien manger à petit prix60 millions de consommateurs, hors-série, n° 148,mars/avril 2010.

« trans ». La pâtisserie est une source deplaisir, mais il ne faut tout simplement pasen abuser.

Éric Laurent

J. M

ELIN

13Essentiel Santé Magazine - avril 2010

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ESTIME DE SOI. Des reproches, des phrases maladroites, et c’est l’image que l’on ade soi qui peut s’effondrer. Savoir reconnaître ses qualités et ses compétences est pourtantessentiel pour vivre. Témoignages.

Ils s’aiment…Un peu, beaucoup, pas du tout

p ,

J’ai eu un déclic

“Rien n’était jamais assez bien aux yeuxRien nétait ja

ère, confie Anne-Laure*.de mon pèaires, mes performancesMes résultats scolaais beau faire tout ce que je sportives… J’avane changeait rien. Pas facilepouvais, cela nnfiance en soi dans cesd’avoir conns… Lorsque je suis deve-condition

rmière, j’ai eu un déclic: j’ainue infiris que j’étais quelqu’un,compje pouvais réussir. Plusque

d, j’ai appris que mon pèretardproduisait ce qu’il avaitre

vécu avec ses propresvparents, qui l’avaient tota-pement privé d’encourage-lments.»m

Je n’y croyaisJpas, pourtant çapmarche!mp ppp

J’entends souventune petite voix

ntérieure qui me dit que jein’y arriverai jamais, que lesn’

utres sont plus intéres-aunts que moi, expliquesancal*. Pour la faire taire, jePas

place, depuis quelquesrempchaque cri tique par unmois, ent. C’est un ami qui mecomplimeeillé. Je n’y croyais pas,l’avait cons

arche plutôt bien.»pourtant ça ma

L’amour de Cédric m’aide

“Avant de rencontrer mon compa-gnon, j’avais toujours tendance à me

dénigrer, se souvient Céline*. Quand unhomme s’intéressait à moi, j’attendais lemoment où il allait rompre. Je n’y croyaisjamais. De fait, c’est moi qui provoquais larupture. Cédric m’a aidée à m’accepter telleque je suis. Il met en valeur ce que j’entre-prends, avec sincérité et lucidité. »

J’ai dû faire une thérapie

“Pendant 16 ans, j’ai souffert d’ano-rexie et de boulimie, raconte Vittoria.

Je cherchais à être parfaite pour être aiméede tous. Pour m’en sortir, j’ai suivi une théra-pie. J’ai compris que mon manque deconfiance en moi et ma mère étaient en par-tie responsable de ma souffrance. Si j’avaisun conseil ? Oser s’occuper de soi, s’expri-mer, dire ce que l’on pense. »Vittoria Pazalle raconte son expériencedans un livre Anorexie et boulimie : journald’une reconstruction, éd. Dangles, 2007,14 euros.

Il a trop confiance en lui

“À l’école, Thomas a un comporte-ment exécrable. Il ne supporte pas

les critiques de son institutrice, témoigneFrançois*. Il faut dire que ma femme letraite comme un prince. Ce n’est sansdoute pas un service à lui rendre…

MASTERFILE

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POINT DE VUE« L’estime de soi se construit »

« Les parents ont un rôledéterminant à jouer dans latransmission d’une bonne estimede soi. L’identité d’un enfant se construit en miroir du regard que ses parents lui portent. Le climat familial doit êtresécurisant et valorisant. Toutefois,les compliments doivent s’appuyer sur des compétences réelles, sinontout risque de s’écrouler très vite.On constate que beaucoupd’adolescents ne veulent pasprendre le risque de la déception ou de l’échec. Par crainte de ne pas être à la hauteur, ils renoncent à agir et préfèrent se priver decertaines activités. Ces adolescentssont dans l’illusion d’être acteurs de

leurs propres choix. C’estimportant que leurs parents leurdisent : “Ne te censure pas, nerenonce pas à satisfaire tes envies,ne sabote pas tes compétences outes talents. Même si tu échoues,cultive tes désirs et développe tapropre créativité.” Et cela vaut pourtout le monde, même à l’âge adulte !Pour avancer dans la vie, il fautsavoir se faire confiance. »Pr Philippe Jeammet, psychiatre,et psychanalyste. Il a notammentdirigé le service de psychiatrie del’adolescent et du jeune adulte àl’Institut mutualiste Montsouris àParis. Son dernier livre : Lettre auxparents d’aujourd’hui, éd. Bayard,2010, 141 pages. 15 euros.

A. D

EVUA

RD/R

EA

En savoir plusSur internetAssociation française de thérapiecomportementale et cognitive (AFTCC),www.aftcc.org. Trouvez un thérapeute proche de votre domicile, rubrique «Contacts», «Carte des membres». Tél. : 01 45 88 35 28. 27, rue de la Saïda, 75015 Paris.

ÀÀ lireL’estime de soi, S’aimer pour mieux vivre avecles autres, Christophe André, François Lelord,éd. Odile Jacob, 2008. 8,40 euros.

Certes, nous devons lui apprendre à s’ai-mer, mais aussi à connaître ses limites. »

Propos recueillis par Claudine Colozzi

*Les témoins ayant souhaité rester anonymes, tous lesprénoms ont été changés.

Pour les enfants etles adultes l’estimede soi repose aussi

sur une vie defamille où chacun

est reconnu.

R. F

AURE

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LES STAGES DEDÉVELOPPEMENTPERSONNELCes stages prolifèrent sur internetou dans la presse. Méfiez-vous !Derrière des énoncés séduisantsse cachent parfois des charlatansqui peuvent abuser de la fragilitéde leurs interlocuteurs. Soyezvigilant sur l’institut de formation,les conditions financières…Plus d’informations surwww.unadfi.org, rubrique« Secteurs de pénétration »,« Développement personnel ».Union nationale des associationsde défense des familles et del’individu victime de sectes(Unadfi), 130, rue de Clignancourt,75018 Paris. Tél. : 01 44 92 35 92.

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VRAI. Depuis 1972, tous lesmédicaments doivent avoirdémontré leur efficacité.FAUX. Par contre,les médicamentscommercialisés avant 1972n’ont pas eu à démontrerleur efficacité. Certains sont toujours autorisés, etparfois remboursés, demême que leurs génériques.

FAUX. Un médicamentn’est jamais anodin. Même s’il est vendu sansordonnance, il est composéde substances activesqui peuvent entraîner deseffets secondaires ouêtre incompatibles avecd’autres médicaments.

VRAI. Certains alimentspeuvent augmenterles effets indésirables oudiminuer l’efficacité d’untraitement. Ces réactionssont connues et indiquéessur la notice, qui précise les aliments à proscrire.Il est conseillé, par exemple,d’éviter les agrumes encas de prise d’aspirine oud’anti-inflammatoire, sous peine d’accentuer oude déclencher des brûluresd’estomac.

VRAI. Uniquement si vous lui avez donné l’autorisationd’accéder à l’historique desmédicaments qui vous ontété délivrés les quatre moisprécédents (avec ou sansprescription, et quelle quesoit l’officine).Le DP permet d’éviter lesrisques d’interactionentre les médicaments etles surdosages.

1lAVANT SA MISE

SUR LE MARCHÉ,L’EFFICACITÉ D’UN MÉDICAMENTEST PROUVÉE.

4lCERTAINSALIMENTS

PEUVENT MODIFIERL’ACTION DESMÉDICAMENTS.

3lMONPHARMACIEN

PEUT CONSULTERMON DOSSIERPHARMACEUTIQUE.

2lUNMÉDICAMENT

ACHETÉ SANSORDONNANCEN’EST PASDANGEREUX.

Texte : Patrick DumonIllustrations : Nathalie Choux, La Superette.

Que l’on ne jure que par les médicaments ou que l’onhésite à prendre le moindrecomprimé, il faut savoir quece ne sont pas des produitsanodins. Mal utilisés, ils peuvent se révéler, aumieux, inefficaces, au pire,dangereux. Enquête et méthodes pour en faire bon usage.

Vrai/fauxsurlesmédicaments

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FAUX. Le principe actif d’unmédicament générique estidentique au médicamentoriginal, tant en qualitéqu’en quantité : il est doncaussi efficace. Seuls lacouleur, le goût et la formepeuvent être différents,à cause des excipientsutilisés. Par contre, unmédicament générique est,dans la majorité des cas,moins cher (jusqu’à 30 %)parce que son brevet esttombé dans le domainepublic.

VRAI. Il est indispensablede bien lire la notice desmédicaments que l’onprend, y compris pour ceuxqui nous sont familiers.Il faut savoir, en effet, queles notices sont régulièrementmises à jour, au fur et àmesure du développementdes connaissances.

VRAI. L’automédication nedoit être pratiquée que pourdes symptômes ou desaffections bénignes : rhume,toux, état grippal, fatigue,douleurs… et pour unedurée brève. Dans tous lescas, il est préférable dedemander conseil à votrepharmacien. L’automédicationne doit surtout pas êtrepratiquée pour des maladieschroniques, par des personnesâgées, ou encore par desfemmes enceintes ouallaitant, qui doivent toujoursconsulter un médecin.

7lL’AUTO-MÉDICATION

DOIT ÊTRE LIMITÉEAUX INFECTIONSBÉNIGNES.

En savoir plus

ÀÀ lireLes médicaments sans tabou, deClaude Béraud (2 euros), et Le guidede l’automédication (3 euros), éditéspar la Mutualité Française, collectionLibrio Santé.

S’informer sur les médicamentsL’Agence française de sécuritésanitaire des produits de santé(AFSSAPS) publie sur son site desbrochures sur le bon usage desmédicaments : www.afssaps.fr,rubrique «Publications».

Sur essentiel-sante-gmagazine.com

Partagez vos expériences : rubriques«Mes forums», puis «Ma santé».

LA DCI :LE VRAI NOMDU MÉDICAMENTLa dénominationcommuneinternationale (DCI) est le vrai nom du médicament. Sonutilisation limite les risques liés à sonusage : surdosage,allergie, erreur… La DCI facilite aussi la délivrance degénériques, et elle éviteles confusions lors d’unvoyage à l’étranger.

5lLESGÉNÉRIQUES

SONT MOINSEFFICACES.

6lIL FAUTTOUJOURS

LIRE LA NOTICED’UN MÉDICAMENT.

8lIL ESTINDISPENSABLE

DE RESPECTER LA PRESCRIPTIONDU MÉDECIN.VRAI. votre médecin correspondà un diagnostic qui a été fait en fonction de votre étatde santé, de votre âge, de votre poids, de vosantécédents… et pour unepériode donnée. Il faut doncrespecter les doses et nepas prendre un médicamenten dehors du traitementprescrit, même si lessymptômes vous paraissentsemblables, et encoremoins le donner à unproche.

9lIL NE FAUT PASACHETER DE

MÉDICAMENTS SURINTERNET.

VRAI. 50 % des médicamentsvendus sur internet sontdes contrefaçons, selonl’Organisation mondiale dela santé (OMS). Fabriquésfrauduleusement et vendussans ordonnance, ils peuventse révéler dangereux à caused’une substance surdoséeou sous-dosée. Ils peuventmême contenir des produitstoxiques. Il est doncfortement recommandéd’acheter ses médicamentsen pharmacie.

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Pour vous informer sur vos droits, en tant qu’usager dusystème de santé, le Collectif interassociatif sur la santé(CISS) publie un guide, Usagers du système de santé :connaissez & faites valoir vos droits. Il est consultable en ligne sur un nouveau site : http://droitsdesmalades.fr,ou disponible sur demande au CISS : 10, villa Bosquet, 75007 Paris. Tél. : 01 40 56 01 49.

Sur le site internet de l’association, vous pouvez égalementapporter vos témoignages, participer à un forum, ou interroger Santé Info Droits. Une équipe de juristesspécialisés dans les questions de santé répond à vos questions. Santé Info Droits est aussi disponible partéléphone au 0 810 004 333 (prix d’un appel local depuis un poste fixe), ou au 01 53 62 40 30. Ces deux numérossont joignables les lundis, mercredis et vendredisde 14 h à 18 h, et les mardis et jeudis de 14 h à 20 h.

Bon à savoir : selon le dernier baromètre du CISS, 89 % desFrançais se déclarent satisfaits de leur relation avec leur médecin. En revanche, 41 % s’estiment mal informéssur les tarifs pratiqués et les taux de remboursement.

PATIENTSConnaissez et faitesvaloir vos droits

Votre médecin vous aprescrit une analyse delaboratoire, égalementappelée analyse biologique.Pour vous aider àcomprendre cet examen,il existe désormais un siteinternet :www.labtestsonline.fr,sur lequel vous pouvez faireune recherche par examenou par maladie. Attention : les informations donnéesne doivent pas remplacer lesconseils de votre médecin.

INTERNETCOMPRENDRESES ANALYSESBIOLOGIQUES

22,6%C’est le pourcentage des plus de 60 ans dans la populationfrançaise. Parmi eux, 8,8 % sont âgés de 75 ans ou plus.Source : Insee, janvier 2010.

Plus d’un million depersonnes sont touchées parla DMLA, dégénérescencemaculaire liée à l’âge, quidétruit progressivement lecentre de la rétine. Pour vouspermettre de tester votrevision, l’association RetinaFrance vous offre un livretd’information, contenant une grille de dépistage à fairechez vous.Le livret est disponiblesur demande par téléphoneau 0 810 30 20 50 (prixd’un appel local depuis unposte fixe), par courrier à Retina France, 2, chemin du Cabirol, BP 62, 31770Colomiers, ou par mail à[email protected].

DMLAFAITES LE TESTCHEZ VOUS

À LIRELE PETIT GUIDE VERTDES BÉBÉS BIOVous êtes enceinte ou bébé vientd’arriver ? Pour le protéger des polluants en tout genre,consultez gratuitement, sur www.asef-asso.fr, le Petitguide vert des bio-bébés, édité par l’Association santéenvironnement France (Asef) et l’Association Bébé Vert.Il répond à de nombreuses questions, comme parexemple : quelle peinture choisir pour sa chambre ?Quels biberons utiliser ? Quels sont les aliments àprivilégier, ou au contraire, à éviter ?Si vous n’avez pas internet, demandez-nous une versionpapier au 02 23 25 24 00.

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10MUTUELLESANTÉ

VOUS ÊTES CONCERNÉ SI:• Vous êtes en situationrégulière.• Vous résidez en Francedepuis plus de trois mois.• Vos ressources sont

faibles, mais légèrementsupérieures au plafondouvrant droit à la CMU-C,couverture maladieuniversellecomplémentaire :

QU’EST-CE QUE C’EST ?L’Aide à l’acquisition d’unecomplémentaire santé(ACS) donne droit à unedéduction sur la cotisationde votre mutuelle, ainsiqu’à une dispensed’avance de frais pour vosconsultations médicales,réalisées dans le cadre duparcours de soins.

QUEL EST LE MONTANTDE L’AIDE ?Le montant de l’aide estplafonné au montantde la cotisation. Il varie en fonction du nombre et de l’âge des membresde votre foyer :• 100 euros pour lesmoins de 16 ans.

• 200 euros pour lespersonnes de 16 à 49 ans.• 350 euros pour lespersonnes de 50 à 59 ans.• 500 euros pour les plusde 60 ans.

Par exemple : une familleavec un enfant à chargeaura droit à 200 eurospour la mère de 40 ans,200 euros pour le père de45 ans, et 100 euros pourleur enfant de 15 ans. Soit une aide de 500 eurosde réduction sur lacotisation annuelle de leurcomplémentaire santé.

Aide àl’acquisition d’unecomplémentaire

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santépp

Si vos ressources sont faibles, vous pouvezbénéficier d’une aide au financement de votrecomplémentaire santé.

PRÉVENTIONOPTIQUE

Les lunettesde protectionPlus de 65 % des accidents oculaires ont lieu à la maison. Une bonne raison de ne pas prendre de risque : pour bricoler, jardiner, ou faire du sport,mieux vaut porter des lunettes de protection.

ÉVITER LES ACCIDENTSLes lunettes de protectionprotègent les yeux desprojections (poussières,produits chimiques, éclats de bois…) et des rayonnements(ultraviolets, infrarouges,laser…). Elles permettentainsi d’éviter desaccidents, provoquant des baisses importantesde la vision, voire,parfois, la perte d’un œil.À noter : elles peuventêtre adaptées à la vue de chacun.

LES ACTIVITÉS À RISQUEPOUR LES YEUXLe bricolage, le jardinage,les sports de pleinair ou les sports de balle,certaines activitésprofessionnelles (parexemple dans le secteurdu BTP)…

OÙ LES TROUVER ?Auprès d’un opticien agréé,qui saura, par ailleurs,vous conseiller sur le typede lunettes adapté àvos besoins : il existe unevingtaine de modèles.

COMBIEN ÇA COÛTE ?Des lunettes de protectionsans correction visuellecoûtent environ 10 euros.Pour les équipementsadaptés à la vue, le prixde départ est de 62 euros.Elles sont – dans certainscas – partiellementremboursées parl’assurance maladie.Renseignez-vousauprès de votre régimeobligatoire. Le complémentpeut, si vous avez uneordonnance, et selonvotre niveau de garantie,être pris en charge parla mutuelle.

NOMBRE DE RESSOURCES PERSONNES MENSUELLES1 entre 627 et 752 euros2 entre 940 et 1 128 euros3 entre 1 128 et 1 354 euros4 entre 1 316 et 1 579 eurosPar personnesupplémentaire entre 251 et 301 euros

Barème au 1er juillet 2009, en France métropolitaine.

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10PRÉVENTIONOPTIQUE

COMMENT CHOISIR SES LUNETTES ?On ne choisit pas ses lunettes de protection commeles autres lunettes optiques. Il faut tout d’abord choisirune monture et des verres adaptés à votre activité, puis à votre morphologie. L’esthétique n’intervient qu’endernier ressort.Dans le milieu professionnel, le poste de travail occupédétermine, en priorité, le choix des lunettes.Pour bien choisir, demandez conseil à votre opticienagréé. Il vous orientera vers les modèles qui vouscorrespondent.

LES LUNETTES SONT-ELLES SUFFISAMMENTPROTECTRICES ?La législation européenne impose aux constructeursdes normes de protection rigoureuses : robustesse dela monture, résistance des verres face aux projectionschimiques et physiques, longévité de l’équipement…Pour les montures, la norme la plus courante estla norme NFEN 166 : résistance et protection. Pour lesverres, ce sont les normes NFEN 167 (qualité optiquedu verre) et NFEN 168 (résistance physique du verre).

NÉCESSITENT-ELLES UN ENTRETIEN ET/OU UNCONTRÔLE PARTICULIER ?Les lunettes de protection s’entretiennent commedes lunettes classiques : il faut nettoyer les verres avecdes lingettes ou du produit liquide pour les dégraisser.En cas de rayure ou d’impact, il est indispensable deles changer sans tarder : le verre pourrait se briser auprochain choc. Il est également conseillé de renouvelerses lunettes de protection tous les 2 à 3 ans,si les capacités visuelles diminuent.Pour trouver la liste des magasins Les OpticiensMutualistes : 0 811 91 92 93 (prix d’un appel localdepuis un poste fixe) ou sur le sitewww.lesopticiensmutualistes.fr.*16, place Lafayette.

Les lunettes de protection« Choisissez deslunettes adaptées à vos activités »

INTERVIEW DE GUY POIREAU, OPTICIEN MUTUALISTE À ANGERS*

MUTUELLESANTÉ

COMMENT FAIRE UNE DEMANDE ?Vous devez remplir un dossier auprèsde votre organisme d’assurancemaladie. Pour obtenir le formulaire,contactez votre caisse ou téléchargez-le sur internet : www.cmu.fr, rubrique« La CMU et vous », « Aide à lacomplémentaire santé », « Obtenirl’aide complémentaire santé »,« Formulaire ».

Une fois rempli, ce formulaire, accompagné des pièces justificatives, doit être remis à votre caisse.Attention : le renouvellement de l’aide à lacomplémentaire santé n’est pas automatique. Une nouvelle demande doit être effectuée chaqueannée.

L’AIDE EST ACCEPTÉESi votre demande est acceptée, votre caissed’assurance maladie vous adressera une attestation-chèque (une par membre du foyer). Vous avez ensuitesix mois pour présenter ces documents à votremutuelle, qui déduira leur montant de votre cotisationannuelle.• Si vous avez déjà un organisme de complémentairesanté : l’aide prend effet à la date de remise del’attestation.• Si vous n’en avez pas : l’aide prend effet à la date ducontrat que vous souscrivez auprès de l’organisme devotre choix.

Aide àl’acquisition d’unecomplémentaire

q

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POUR EN SAVOIR PLUS :Contactez votre caisse d’assurance maladie ouconsultez leur site internet :• www.ameli.fr, rubrique « Assurés », « Soins etremboursements », « CMU et complémentairessanté ».• www.le-rsi.fr, rubrique « Maladie et maternité »,« Remboursements maladie ».• www.msa.fr, rubrique« Santé », « Couverturecomplémentaire et CMU-C ».

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21Essentiel Santé Magazine - avril 2010

Le médiateur de la République a lancé un nouveau site :www.lemediateuretvous.fr, un espace inédit de débats, dequestions et de propositions pour améliorer la défense desdroits de chacun. Sur cette plate-forme participative, ouverteà tous, vous pouvez échanger avec des experts sélectionnéspar le médiateur (juristes, présidents d’association deconsommateurs…). Vous avez aussi la possibilité de poserdes questions, de soumettre des débats de fond ou deproposer des solutions concrètes dans les différents espacesthématiques : droits sociaux, santé, sécurité sanitaire, justice,sécurité, etc.

Le médiateur lui-même intervient régulièrement sur le site,ainsi que sur un blog vidéo dédié. Il rendra publiques les propositions les plus pertinentes, enles portant devant les politiques.

LE MÉDIATEUR ET VOUS

Défendez vos droits!

87%des jeunes de 12 à 25 ans, une fois informés des risquesliés à l’écoute de leur baladeur,se disent prêts à changer leurcomportement : en diminuantle son, en respectant despauses, et en réduisant leurdurée d’écoute.Source : enquête JNA, Baladeursnumériques : quels risques pourl’audition ?, mars 2010.

ADMINISTRATION

Renouveler ses papiers d’identité, s’inscrire sur une liste électorale, ou gérer ses prestationssociales… C’est désormais possible sur le sitehttps://mon.service-public.fr.À noter : de nombreux services dépendent desadministrations locales, qui n’ont pas toutes développédes services en ligne. Dans ce cas, il faut toujours lescontacter par téléphone ou par courrier.

L’Institut national du cancer (INCa) publie la liste des établissements autorisés par les agences régionales de santé à prendre en charge des patients atteints d’un cancer. Rendez-vous sur son site, www.e-cancer.fr, rubrique « L’offre de soins encancérologie », et cliquez sur la région de votre choix. Pour chaque établissement sont indiqués les traitements pris en charge : chimiothérapie, chirurgie et radiothérapie.

Traitement du cancer : la liste des établissements par région

Dans le numéro de février,nous indiquions que lesprothèses de dent liées à lapose d’un implant étaient« partiellement prises encharge ». Nous avons omisde préciser qu’elles peuventl’être « dans certains cas »et, surtout, que si vosressources ne vouspermettent pas une telledépense, vous pouvezdemander une aidefinancière à votre caissed’assurance maladie.

PRÉCISIONS

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2génératiN LOGEMENT

é tiDENISE, 85 ANS, ET PAULINE, 18 ANS, sont colocataires depuis huit mois.

22 Essentiel Santé Magazine - avril 2010

otre vieNo

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ons 1994Cette année-là, l’associationParisolidaire crée la colocationintergénérationnelle en France.

Aujourd’hui, nos parentsâgés quittent nos villagespour aller en maison de retraite, et nos enfantspartent pour trouver dutravail. J’ai donc cherchécomment répondre à leursbesoins : de là est né leconcept des Villas Edeniales.Au rez-de-chaussée, troisstudios privatifs meublésaccueillent trois personnesâgées. À l’étage vivent deuxfamilles d’accueil, forméeset rémunérées pour lesprendre en charge 24 h/24.Chaque villa est elle-mêmeassociée à une, voire deuxautres villas, autour d’unespace commun afin defavoriser les échanges. Côté tarif, cela ne coûte pas plus cher qu’une maison de retraite : environ1 800 euros par mois, avecpossibilité de bénéficier des aides classiques. Ainsi,les personnes âgées restent« à domicile » et les plusjeunes ont un travail !

Jacques Bouvier, président du groupeÉlysée-Vendôme,créateur du projetinnovant Les VillasEdeniales.

« C’est aussi çal’intergénération ! »

ç

«M es parents ne pou-vaient pas me payerun studio, racontePauline, 18 ans. Et la

colocation avec d’autres étudiants, c’étaithors de question : je savais que j’aurais dumal à rester concentrée sur mes études. Surinternet, j’ai découvert qu’il était possible devivre gratuitement chez une personne âgée,en échange de quelques services. » Aprèsen avoir parlé à ses parents, Pauline a priscontact avec une association. Ensemble, ilsont rencontré Denise, une grand-mère de

chez moi,seule chez moi,85 ans : « Je me sentais seule chez moi,

étudiants ounes, uREPORTAGE. De plus en plus de jeunpersonne âgée, une zsalariés, choisissent de vivre chezz u

yer modeste.n loy’uau prix de quelques services ou d’unns entre less liendeUn échange qui permet de tisser des

générations.

ir. Un jour, une amie m’a dit quet le soitosurtoutccueillir une étudiante. Je merais acouje pourr

née, et voilà ! Cela fait huit moisnseignresuis enabite ici. La seule chose que jeuline hPaque Pau, c’est de dîner avec moi. »mande,delui demine l’aide aussi à faire sesPaulioiParfo s, me si ce n’est pas dans sons, mêmsecourses

trouve normal de l’aider. Et « Je racontrat : s permet de passer du tempsa nouscepuis, ela

m’apprend plein de choses.»e: elle mensemble

cles à leverbstacoDes obs avantages, mais aussi desle a desmLa formmulme étudiant (ou jeune sala-limites. mites. Le binômlimiteslimites Le âgée doit apprendre à coha-rié) et personne

eut que cela ne fonctionnebiter, et il se pee d’affinités ou d’envie. Vivrepas, par manquepas une décision à prendreensemble n’est peurs, beaucoup n’osent pasà la légère. D’aille

les personnes âgées ontfranchir le pas : accueillir quelqu’un à leursouvent peur d’aqu’elles vivent à la cam-domicile. Et lorsq

parviennent pas toujours :pagne, elles n’y pent habiter en ville, près deles jeunes préfèrerd’hui, d’autres solutionsleur école. Aujourir le jour : par exemple, lescommencent à voiérationnels, où chacun vitquartiers intergénéous se croisent, ou encorechez soi mais où tos les Villas Edeniales (lire ci-contre).

23Essentiel Santé Magazine - avril 2010

DR

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Comment ça marche?Les personnes âgées souhaitant accueillirun(e) étudiant(e) doivent s’adresser àune association spécialisée. Il en existe unpeu partout en France et sur internet (voirl’encadré « En savoir plus »). Après un pre-mier contact, un membre de l’associationse déplace à domicile pour évaluer la situa-tion et l’état de santé de la personnedemandeuse. Il vérifie également queson logement est conforme à la charte« Un toit, deux générations », élaborée parle secrétariat d’État aux Personnes âgées,la Fondation nationale de gérontologie etSciences-Po. L’association met ensuite la

personne en relation avec des étudiants,sélectionnés sur dossier, lettre de motiva-tion et entretien. Lorsque deux personnessont d’accord pour vivre ensemble, ellessignent un contrat définissant les condi-tions de leur cohabitation (avec ou sanspaiement de loyer, simple présence ou ser-vices…). L’association assure ensuite unsuivi tout au long de la cohabitation etintervient en cas de problème.À noter : les deux parties doivent adhérer àl’association. Le tarif varie de 100 à350 euros environ par an.

Pierre ÉlionPhotos : Laurent Vautrin

“”Denise se sentait seule. Il y a quelques mois,elle a ouvert sa porte à Pauline.

Lorsque Pauline n’a pas cours, elle en profite pour passer du temps avec Denise,

et apprendre à mieux la connaître.

Entre elles, le contact est tout de suite passé.Aujourd’hui, elles parlent de « coamitié ».

En savoir plusgwww.essentiel-sante-magazine.com

Trouvez la liste des associations et la charte«Un toit, deux générations» sur notre blog, rubrique «Notre vie», puis «Solidarité».

Si vous n’avez pas internet, demandez-nous la version papier au 0223252400.

Venez partager vos expériences, échanger descntacts et des adresses : rubrique «Mes forums»,puis «Notre vie».

2424 Essentiel Santé Magazine - avril 2010

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Page 25: MUTUALITE ESM N14

“”3 QUESTIONS À...

Jean-Yves Ruaux, historien, sémiologue, et rédacteur en chef de Seniorscopie.com

Quelles sont les conditions

pour qu’un binômefonctionne ?Que la « mayonnaise »prenne et que le contratsoit clair. Mieux vautaborder les questionsqui fâchent : mon copainpeut-il rester dormir ?Puis-je inviter une amieà manger et me servirde la cuisine ? À quelle

g

heure utiliser la salle debains ?

La cohabitationfavorise-t-elle vraimentles échanges entregénérations ?Oui, si l’on n’attend pasdu jeune qu’il vous initieobligatoirement àinternet… Quoiqu’avecun peu de gentillesse etde tact… L’étudiantapprendra que lapersonne âgée a connules mêmes émotionsque lui. Une relationindulgente et ouvertesera profitable à chacun.

Ce mode d’hébergementva-t-il se développer ?Nous allons vers unelogique de troc deservices. Un plus grandnombre de personnesseules voudra vieillir àdomicile, sans toujoursavoir les moyens des’offrir de l’aide. Commeles étudiants éprouventdes difficultés à se loger,cette contrainte peutdevenir sourced’enrichissementmutuel.

Pauline aide souvent sa colocataire à faire ses courses.

Ne dormez pas près de votre téléphone !

Éteignez-le (le réveil fonctionnera) et

éloignez-le de vous.

Les deux colocataires dînent toujours ensemble : la seule contrainte fixée au contrat.

25Essentiel Santé Magazine - avril 2010

Chacune garde son indépendance : Denise et Pauline ontleur propre chambre,ainsi que leur salle de bains.

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En savoir plusp jLa dépendance au jeu

Centre de référence sur le jeu excessif :www.crje.frDrefac, Pôle universitaire d’addictologie etpsychiatrie, CHU hôpital Saint-Jacques, bât. Louis-Philippe, Section O, 85, rue Saint-Jacques,44093 Nantes cedex 1. Tél. : 0240847618.

Loterie, casino, parissportifs… Près d’une

personne sur deux déclarejouer à l’un de ces jeux, dont

plus d’un million sur internet.Si, pour la plupart, c’est un

loisir, pour d’autres, c’estune véritable drogue.

A ujourd’hui, seuls la Françaisedes Jeux et le PMU sont auto-risés à proposer des jeux d’ar-gent sur internet. Pourtant, on

trouve entre 3 000 et 4 000 sites actifs enFrance. Face à cette multiplication, le gou-vernement s’apprête à ouvrir le marché àla concurrence, au prétexte de mieux lecontrôler. La loi, adoptée le 6 avril, devraitentrer en vigueur avant le mois de juin.Néanmoins, elle fait débat. En effet, nerisque-t-elle pas d’inciter les joueurs àparier plus ? Et ainsi accroître le nombre depersonnes dépendantes ?

«Je ne pensais qu’à ça»« Au début, je jouais de temps en temps :j’espérais gagner le gros lot, raconte Cyril,39 ans. Un jour, le jackpot : 1 500 euros !Mais je me suis dit que je pouvais faireencore mieux. Je ne pensais plus qu’à ça.Finalement, c’était facile : je n’avais mêmeplus besoin de sortir de chez moi, personne

ne me voyait. Sur internet, on n’a pas vrai-ment l’impression de jouer de l’argent,alors rien ne nous arrête. J’étais persuadéque j’allais encore gagner. Et puis j’ai finipar tout perdre : mon argent, mes amis, macompagne… »Comme Cyril, entre 400 000 et 800 000personnes seraient, en France, accros auxjeux d’argent. Pour les aider, il existe desstructures et des services hospitaliers spé-cialisés. Si vous êtes concerné, n’hésitezpas à en parler à votre médecin traitant.

Pierre Élion

Vous ou l’un des membres de votrefamille êtes accro au jeu, à lacigarette ou encore à l’alcool ? Vous avez l’impression de maîtriser le hasard ? Et vous pensez que le jeu peut améliorer votre situationpersonnelle ? Attention ! Si vousrépondez « oui » à ces troisquestions, vous risquez fortement de devenir dépendant au jeu. Et cela peut aller très vite : il suffit de commencer par gagner.

Michel Lejoyeux, psychiatre et auteur dulivre Les secrets de nos comportements(éd. Plon, 306 p., 21,90 euros).

POINT DE VUE« Êtes-vous une personnePOINT DE VUEO

à risque ? »

Jeux d’argent en ligneAttention à

la dépendance

26 Essentiel Santé Magazine - avril 2010

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Les personnes qui s’arrêtent de travailler pouraccompagner, à domicile, un proche en fin devie pourront bientôt bénéficier, pour une duréemaximale de 21 jours, d’une allocation dont lemontant sera fixé par décret. Une loi a en effetété publiée au Journal Officiel du 2 mars.L’allocation pourra être accordée aux parents, enfants, frères,sœurs, ou toute personne partageant le domicile du malade« en phase avancée ou terminale d’une affection graveet incurable ». Les personnes de confiance seront aussiconcernées.Pour en savoir plus:www.service-public.fr/actualites/001135.htmlÀ lire aussi : une brochure pratique, Soins palliatifs &accompagnement, publiée par l’Inpes. Elle est disponiblesur le site www.inpes.fr, rubrique « Actualités » ou surdemande, en appelant la ligne d’écoute « Accompagner la finde la vie, s’informer, en parler », au 0 811 020 300 (prix d’unappel local depuis un poste fixe).

Deux guides pour vousaiderPour tous ceux qui ontdécidé de se lancer dansla création ou la reprised’une entreprise, le régime social desindépendants (RSI)publie le guide Objectifentreprise 2010, avecdes informationsjuridiques, fiscales et sociales. Il esttéléchargeable enligne sur www.rsi.fr,rubrique « Objectifentreprise ». Pourles employeurs dusecteur sanitaire etsocial, il existe unguide spécifiquesur www.guide-employeur.fr. Le service estpayant maisrégulièrement mis à jour.

MAL-ÊTRE AU TRAVAIL LE SÉNAT LANCE UN BLOG

lumière par des drames récents, la commission des affairessociales du Sénat a mis en place une mission d’information.L’objectif : recueillir les expériences, identifier les causes du mal-être et proposer des solutions. Pour cela, elle lanceun blog : http://blogs.senat.fr/mal-etre-au-travail/.Vous pouvez vous y informer sur les actualités, participeraux débats, mais aussi témoigner.

Pour aider les étudiants et les jeunes actifs àcomprendre le système de retraite, la Caissenationale d’assurancevieillesse (Cnav) lance un jeu en ligne surwww.retraiteverslefutur.com.

RETRAITEVERS LE FUTUR Accompagner

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ENSEMBLE,CONTRELA PAUVRETÉ !En 2010, la lutte contre lapauvreté et l’exclusionsociale sera au cœur despréoccupations de l’Unioneuropéenne. De nombreuxévénements serontorganisés pour sensibiliserles citoyens aux problèmesde précarité que rencontre,aujourd’hui, un Européen sur six. Plus d’informationssur www.touteleurope.fr.

ENTREPRENEURS

27Essentiel Santé Magazine - avril 2010

Page 28: MUTUALITE ESM N14

Nos 3 métiersL’union Harmonie Mutuelles, fondée en2004 par Prévadièset Harmonie Mutualité,regroupe égalementaujourd’hui MutuelleExistence et laMutuelle NationaleAviation Marine.L’ensemble constituele premier groupemutualiste.

Il représente :• 4 millions depersonnes protégéesau titre de lacomplémentairesanté ;• 2 milliards d’eurosde chiffre d’affaires en 2008 ;• 400 000 personnesassurées, gérées autitre du régime socialdes indépendants(RSI) ;• 32 800 entreprisesadhérentes ;• 3 850 collaborateurs ;• 281 agences sur60 départements et 19 régions.

Harmonie et vous

KALIVIA, UN RÉSEAU D’OPTICIENS AGRÉÉSHarmonie Mutuelles, premier groupe mutualiste, et Malakoff Médéric,premier groupe paritaire de protection sociale, se sont associés,début 2010, pour créer un réseau d’opticiens agréés : Kalivia. Ce partenariat a pour objectif d’offrir aux adhérents des deux groupesdes prestations de haute qualité, aux prix les plus justes. En tantqu’adhérent d’Harmonie Mutuelles, vous aurez accès à ce réseau en janvier 2011.

Harmonie Mutuelleset Malakoff Médéric

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282 Essentiel Santé Magazine - avril 2010

Page 29: MUTUALITE ESM N14

Après avoir envoyé votre candidature pour un poste, vous êtesreçu par lui pour un entretien. Mais son rôle ne s’arrête pas là. Il accompagne également les collaborateurs dans leur évolutionprofessionnelle. Fabienne Martin, responsable recrutement,nous explique son métier.

Trouver des candidats« Nous définissons, avec le responsable métier, le profil du poste à pourvoir, explique Fabienne Martin. Nous lançons ensuite unappel à candidatures : d’abord en interne, afin de permettre auxcollaborateurs qui souhaitent évoluer de pouvoir le faire. Sinon,le recrutement est ouvert en externe, en partenariat avec descabinets de recrutement, des écoles, des institutions, des sociétésd’intérim… Je participe aussi à des forums, salons de l’emploi etje lance une recherche dans la base de données des candidaturesspontanées. »

Le savoir-être et le savoir-faireLe responsable recrutement doit pressentir le savoir-être ducandidat, évaluer ses compétences, juger si son profil correspondaux caractéristiques du poste et de la mutuelle. « La fonctionde recrutement, poursuit Fabienne Martin, a un impact sur le développement et sur la réussite de l’entreprise. Il est doncimportant de bien maîtriser les techniques d’entretien, d’êtreà l’écoute, d’être aussi un peu psychologue. »

Accompagner, formerSi des salariés souhaitent changer de service ou d’emploi au seinde la mutuelle, « nous les aidons dans la gestion de leur carrière,nous les accompagnons et, si nécessaire, nous leur proposonsdes formations ». Le responsable recrutement participe aussi à lamise en œuvre d’accords sur l’emploi des seniors ou à l’intégrationdes personnes en situation de handicap.

Brigitte Imber

MÉTIER

Responsablerecrutement

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PRIORITÉ SANTÉMUTUALISTE

Des rencontressanté près de chez vous

pVous avez des questions sur une thématique santé ?Avec Priorité Santé Mutualiste, vous bénéficiez d’uneinformation claire et vous pouvez participer à desrencontres santé.

Si vous avez des questionssur le cancer, les maladiescardiovasculaires, lesaddictions ou le maintiende l’autonomie, vouspouvez appeler unconseiller de Priorité SantéMutualiste. Il vousinformera, et pourra vousproposer de participer à une rencontre santé sur l’un de ces thèmes.Organisées dans votrerégion par les Unionsrégionales de la MutualitéFrançaise, les rencontressanté peuvent vouspermettre d’approfondirvos connaissances,d’écouter et de rencontrerdes professionnels,ou d’autres adhérents.

LES JOURNÉES DESENSIBILISATIONSous forme deconférences, conférences-débats, expositions,théâtre forum… ces

journées vous aident à mieux connaître unemaladie ainsi que sesfacteurs de risque. Parexemple, « Commentprévenir le cancer parl’alimentation ».

LES GROUPES DEPAROLEAnimés par desprofessionnels et desassociations, les groupesde parole ont pour objectifde favoriser l’expression,les échanges et le partaged’expériences desparticipants ayant unmême problème de santé.

LES ATELIERS SANTÉLes ateliers santé sontplutôt axés sur desapprentissages, de lapratique. Par exemple,la prévention des chutesdes personnes âgées.

Brigitte Imber

EN PRATIQUEAppelez le 39 35 (prix d’un appel local), du lundi auvendredi de 9 heures à 19 heures, et communiquez lecode à 4 chiffres* de votre mutuelle. Site internet :

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www.prioritesantemutualiste.fr.*Pour les adhérents Prévadiès : 4291 ; Harmonie Mutualité : 6295 ; MNAM : 6209 ;et Mutuelle Existence : 3248.

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29Essentiel Santé Magazine - avril 2010

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PARTICIPEZÀ NOS FORUMSPARTICIPEZ P

• Les médicaments

• Les jeux d’argent en ligne

• Développer l’estime de soi

TESTEZ-VOUS• Mangez-vouséquilibré? Ma g M g

• Avez-vous le profil d’un entrepreneur social?

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10PRIORITÉ SANTÉMUTUALISTE

Les ateliers Fil Mauve s’adressent aux aidantsfamiliaux (conjoints, enfants…) des patientssouffrant de la maladie d’Alzheimer et de troublesapparentés. C’est un programme de soutien et d’éducation, conçu en lien avec des experts et des associations de patients.

POURQUOI AVOIR ASSISTÉ À UNE RENCONTRESANTÉ ?Mon épouse est atteinte de la maladie d’Alzheimerdepuis 2005. J’ai donc décidé, pour mieux comprendrecette maladie, d’assister à une conférence. À l’issue de celle-ci, on nous a proposé de participer aux ateliersFil Mauve pour nous aider dans notre rôle d’aidantsfamiliaux.

COMMENT SE DÉROULENT CES ATELIERS ?Une animatrice de l’établissement d’hébergementpour personnes âgées dépendantes (Ehpad) et une infirmière coordinatrice nous apprennent àmieux connaître la maladie et, surtout, nous donnentdes astuces et des conseils utiles pour mieuxcommuniquer, repenser l’aménagement de notredomicile, éviter les complications, ou collaborer avecles personnels soignants. Elles nous informent aussisur les aides juridiques, les soutiens médicaux etsociaux. Pendant ces ateliers, ma femme a pu être priseen charge par des personnes qualifiées de la structurequi nous accueillait.

QU’EST-CE QUE CES ATELIERS VOUS ONT APPORTÉ ?Un soutien et des moyens concrets pour gérer aumieux la maladie au quotidien. Ils m’ont aussi apportédu réconfort. J’ai pu partager mon expérience avecd’autres personnes dans le même cas que moi.Être écouté m’a redonné du courage.

Les rencontressanté« J’ai participé à un atelierFil Mauve »

INTERVIEW DE JOSEPH LE CRUGUEL, ADHÉRENT.

Sur www.essentiel-sante-magazine.com,

retrouvez votremagazine, et même plus, avec chaquesemaine, de nouveaux articles dans lesrubriques « Ma santé » et « Notre vie ». En quelques clics, vous pourrez réagir aux articles, partager vos expériences, ou encore témoigner pour les prochainsnuméros d’Essentiel Santé Magazine.À très bientôt !

DU BLOGFORUM

VOS TÉMOIGNAGESÀ l’occasion de nos prochaines enquêtes, nous souhaitons recueillir des témoignagespour les articles suivants :• Parents ou ados: que faire face à une addiction?• Les inégalités de santé• Les clubs de parents

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30 Essentiel Santé Magazine - avril 2010

Page 31: MUTUALITE ESM N14

«Je suis mineure et je me pose des questionssur la contraception. Je n’ose pas en parler à mes parents. À qui puis-je m’adresser? »Anne-Claire, Nantes (44)

Pour trouver l’adresse d’un centre prèsde chez vous, rendez-vous sur le sitewww.choisirsacontraception.fr – mis en

place par l’Institut national de préven-tion et d’éducation pour la santé (Inpes)et le ministère de la Santé –, rubrique« Adresses utiles ». Si vous préférezobtenir des informations par téléphone,appelez Fil Santé Jeunes au 32 24(appel gratuit depuis un poste fixe) ouau 01 44 93 30 74 (prix d’un appellocal) : c’est anonyme et gratuit, tousles jours de 8 h à minuit.Vous pouvez également trouver surinternet de nombreuses informationssur la contraception : par exemple, sur lesite www.planning-familial.org.

«Je vais être étudiant l’année prochaine, quedois-je faire pour ne pas perdre ma mutuelle? »Mathieu, Bourges (18)

Votre régime obligatoireL’affiliation au régime étudiant est gra-tuite si vous avez moins de 20 ans, ouquel que soit votre âge si vous êtes bour-sier. Elle est en revanche payante (prèsde 200 euros), si vous avez 20 ans ouplus au cours de l’année universitaire.Elle vous permettra de bénéficier d’uneprise en charge de vos soins, du 1er octo-bre de l’année d’inscription au 30 sep-tembre de l’année suivante. Vos éven-tuels ayants droit bénéficieront desmêmes remboursements.

Les ménages d’étudiants doivent fairel’objet d’une double affiliation au régimedes étudiants.À noter : les modalités d’affiliation aurégime étudiant concernent les étudiantsdont les parents relèvent du régime sala-rié. Elles peuvent être différentes pourd’autres régimes d’assurance maladie :professions indépendantes, régimes spé-ciaux… Renseignez-vous auprès de votrecaisse d’assurance maladie.

Votre complémentaire santéL’affiliation au régime étudiant ne néces-site en aucun cas un changement decomplémentaire santé. Pendant la duréede vos études, et jusqu’à un âge qui varieselon la garantie de vos parents, vousêtes couvert par leur mutuelle. Vous res-tez ayant droit sans avoir à souscrire degarantie personnelle.

QUESTIONS / RÉPONSES, COURRIER DES LECTEURS

Le plus simple est d’en discuteravec un professionnel de santé.Dans les centres de planificationou d’éducation familiale (CPEF),appelés aussi planning familial,vous pouvez obtenir gratuitement,et en toute confidentialité, unrendez-vous avec un médecin, quipourra, si vous le souhaitez, vousprescrire un moyen contraceptif.

Lors de votre inscription dans unétablissement d’enseignementsupérieur, vous allez devoirchoisir un organisme agréé pour votre régime obligatoired’assurance maladie. Par contre,en ce qui concerne votre mutuelle,il faut savoir que vous pouvezcontinuer à bénéficier de celle de vos parents.

RÉACTIONS À CHAUD...

Sur les vitaminesJ’ai beaucoup apprécié votre article surles vitamines, en février, où vous parlezdes effets toxiques que peut avoirla prise de vitamine D. Je témoigne :à cause d’une erreur de prescriptionmédicale d’Uvedose, j’ai dû êtrehospitalisée déjà deux fois. La publicitéactuelle sur la prise de vitamine Dà partir de 50 ans me désole.J. Hamon

Sur les boîtes de 3 moisJe voudrais témoigner à propos desboîtes de médicaments pour 3 mois.Personnellement, j’ai un traitement à vie, dont le contrôle se fait paranalyse sanguine, tous les 6 mois.Pourtant, ce médicament n’estdisponible qu’en boîte de 28 jours etl’ordonnance n’est renouvelable quepour 3 mois. Je suis donc obligée deretourner plus tôt chez le médecin,d’où les frais d’une consultation que la Sécu doit rembourser. C’est aberrant. Il me semble que les mutuelles devraient intervenirauprès des labos. Merci d’y penser.P. Courtois

Choisir un ostéopatheOstéopathe diplômé, je réagis aucourrier des lecteurs du numéro defévrier. Le registre des ostéopathesde France n’est pas l’équivalent d’unordre… Seul le registre de la DDASSrecense l’ensemble des ostéopathesautorisés à user du titre d’ostéopatheet évalués par une commission deprofessionnels.T. Barbé

POUR NOUS CONTACTERSUR LE BLOGwww.essentiel-sante-magazine.com

PAR [email protected]

PAR COURRIER8, boulevard de Beaumont -CS 11241 - 35012 Rennes cedex

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