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EHESS Mythes, Rêves et Mystères by Mircea Eliade; Das Heilige und das Profane. Wom Wesen des Religiösen. (Le sacré et le profane. De l'essence du religieux) by Mircea Eliade Review by: H. D. Archives de sociologie des religions, 3e Année, No. 5 (Jan. - Jun., 1958), pp. 182-183 Published by: EHESS Stable URL: http://www.jstor.org/stable/30114427 . Accessed: 12/06/2014 23:40 Your use of the JSTOR archive indicates your acceptance of the Terms & Conditions of Use, available at . http://www.jstor.org/page/info/about/policies/terms.jsp . JSTOR is a not-for-profit service that helps scholars, researchers, and students discover, use, and build upon a wide range of content in a trusted digital archive. We use information technology and tools to increase productivity and facilitate new forms of scholarship. For more information about JSTOR, please contact [email protected]. . EHESS is collaborating with JSTOR to digitize, preserve and extend access to Archives de sociologie des religions. http://www.jstor.org This content downloaded from 62.122.76.48 on Thu, 12 Jun 2014 23:40:00 PM All use subject to JSTOR Terms and Conditions

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EHESS

Mythes, Rêves et Mystères by Mircea Eliade; Das Heilige und das Profane. Wom Wesen desReligiösen. (Le sacré et le profane. De l'essence du religieux) by Mircea EliadeReview by: H. D.Archives de sociologie des religions, 3e Année, No. 5 (Jan. - Jun., 1958), pp. 182-183Published by: EHESSStable URL: http://www.jstor.org/stable/30114427 .

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ARCHIVES DE SOCIOLOGIE DES RELIGIONS

Petite somme de ce qu'un homme cultiv6 de nos jours doit savoir sur la paroisse, faisant suite A un ouvrage A la fois plus technique et plus circonscrit (Arch., III, no 150). Les auteurs adoptent les perspectives et les id6es des paroisses dites missionnaires: en ce qui concerne la cc sociologie de la d6christianisa- tion ) et les cons6quences qu'ils en tirent, ili n'est pas sir qu'elles reposent sur une base incontestable.

E. P.

106 DELACROIX (Mgr. S.), 6d.

Histoire universelle des missions catholi- ques. I. - Les missions des origines au X VIe sidcle. II. - Les missions modernes (XVIIe et X VIIIe sidcles). Paris, Grund; Monaco, Ed. de l'Acanthe, 2 vol., 1956 et 1957, 365 et 421 p.

On saluera comme une r6ussite les deux premiers volumes, luxueusement prbsentbs (avec cartes, photographies, dessins et repro- ductions en couleur), de cette entreprise qui doit en comprendre quatre. Les chapitres, dont la redaction a 6t6 confide aux meilleurs sp6cialistes catholiques, sont munis d'une bibliographic critique rassemble A la fin de chaque tome. Sera-t-il permis de souhaiter qu'au terme de cet ouvrage purement histo- rique, un chapitre rassemble les conclusions et les problimes sociologiques qui se ddgagent d'une aussi vaste experience ? Jamais, nous semble-t-il, pareil effort n'a encore 6th tent6 en ce domaine, alors qu'il constitue l'heureuse innovation de la r6cente Histoire des Reli- gions de M. Brillant et R. Aigrain (Arch., III, no 128).

E. P.

107 DEZZA (Paulus).

Catalogus catholicorum Institutorum de Studiis superioribus. Rome, Catholicarum Universitatum Faederatio, 1957, 202 p.

Pr6sentation de 293 6tablissements r6partis dans 45 pays (principalement U.S.A., Inde, Br6sil, Italie): adresse, date de fondation, direction, nature des etudes, dipl6mes dblivr6s, importance de la Bibliothlque, publications, nombre de professeurs et d'616ves, conditions de scolaritl.

E. P.

108 DILLINSTONE (F.W.).

Christianity and Communication. (Chris- tianisme et communication). Londres, Collins, 1956, 162 p.

182

Deux r6flexions sont ? la base de ce petit ouvrage. L'une concerne en g6n6ral le con- traste entre le perfectionnement des techniques de communication et les difficult6s pour communiquer effectivement (i. e. se faire comprendre) entre milieux diff6rents. L'autre est une reprise de la probltmatique de Bult- mann, mettant en 6vidence la difficult6 majeure d'adaptation du christianisme dont le message emprunte une forme mythique dans un monde dont les cadres de pensie sont principalement techniques. L'auteur vise i

r6pondre pratiquement i ces questions. Pour cela, ii puise ses exemples dans l'histoire de la communication du Message. Les difficult6s successives d'adaptation du Nouveau Testa- ment, au cadre h~breu et au cadre romain; en revanche, les harmonies pr66tablies de l'Evangile du Logos et de la culture grecque, de l'Ancien Testament et des peuples lanc6s dans l'aventure de l'autonomie sont analys6es bribvement, mais nettement. L'actuel blo- cage du christianisme et de la culture occi- dentale donne lieu aussi i un assez long d6veloppement.

Mais l'analyse reste un peu 61hmentaire, l'auteur ayant voulu sans doute pour faire corps avec un mode d'expression purement positif restreindre au Mot et A l'Image les deux termes fondamentaux de la communi- cation. D'od certaines ambiguit6s: le mot devient forc6ment et subrepticement le concept et I'image, la vision du monde. D'ot aussi, naturellement, des limitations dans les possi- bilitis d'une recherche comprehensive. Ces limitations se retrouveront, 6videmment dans la recherche des solutions. La solution Bultmannienne icartbe, c'est it une adap- tation psychologique et technique d'un Message conqu en termes tris classiques qu'en vient l'auteur. Quant aux difficultis interculturelles, elles ne suggarent pas i l'au- teur de solution au-deld de celle d'une mission intelligente, position bien en retrait sur celle du P. Loffeld (Arch., IV, no 118).

F. A. I.

109-110 ELIADE (Mircea).

Mythes, Raves et Mystdres. Paris, N.R.F., 1957, 312. p. Das Heilige und das Profane. Wom Wesen des Religiosen. (Le sacr6 et le profane. De l'essence du religieux). Hamburg, Rowohet, 1957, 160 p.

On retrouvera dans ces deux ouvrages le plaidoyer de M. Eliade pour la sp~cificit6 du (ereligieuxs et sa r6ticence, voire sa combativit6 contre tout ce qui - d6marche historique ou proc6dure 6pistomologique -

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BULLETIN DES OUVRAGES

pretend I'&vacuer ou le rbduire. Dbmarche historique: l'&volution de l'humanit6 va-t-elle dans le sens d'une non-religion qui serait le signe des temps modernes ? Voire: arOn pourrait 6crire tout un livre sur les Mythes de I'homme moderne , (Heilige, p. 121). 1l s'agirait ici de bien des choses: techniques modernes comme le cinpma en tant que

fabrique de roves ; la lecture elle-m me avec sa c( fonction mythologiqueo de faire sauter hors du temps... (p. 121), avec cet

reintgrnt passionn o presque monstrueux de l'homme moderne pour l'aistoire (Mythes, p. 63); micro-religions i pseudo-occultes ,

n o-spiritualistes ,, ou pquasi hermxtiques qui i appartiennent encore i la sphere de la reigiosit

r,; mouvements socio-politiques, p

tendance eschatologique; ideologies de la recherche d'un amoralisme

q Bquerait

nretour an Paradis n... (Heilige, p. 123). Pour autant et dans toutes ces directions, il y a religion li mrme oh on pretend qu'elle n'est pas ou n'est plus.

Et riciproquement - s'agissant de la proce- dure pistdmologique - ii n'y a pas religion li oh on pretend qu'elle est, on plus exacte- ment il n'y a plus religion, elle inchappe aux limites oh une certaine procdure exclu- sivement riductive pritendrait 1'enfermer. 'Au fond, cette explication par rlduction Lquivaudrait a expliquer Madamr e Bovary par

un adultre. Or Madame Bovary existe unique- ment sur son plan de r~ffrence, qui est celui d'une creation litt~raire, d'une oeuvre de l'esprit. Que Madame Bovary n'ait pu 1tre pcrite que dans une sociatu bourgeoise de I'Occident du XIXe sitcle ohs l'adultre cons- tituait un problime sui generis, c'est tout A fait un autre problkme, qui intdresse la sociologie littdraire, non l'esthctique du roman ), (Mythes, p. 9).

La comparaison permet M. E. de prciser l'approche A laquelle ii entend se limiter: (La mirthode la plus seire, en histoire des religions comme partout ailleurs, reste tou- jours d'6tudier un phdnomhne dans son propre plan de r~f~rence... 1. C'est dire qu'il n'entend pas davanitage reduire au e dynamisme de l'inconscient 1

les structures de l'univers religieux... (c On ne dolt pas confondre l'homo- logation avec la riduction (Mythes, p. 8). "On a conclu peut-htre un peu vite que les creations de l'inconscient sont la matire pre- miere de la religion et de tout cc qu'elle comporte: symboles, mythes, roves etc... Nous avons dit, en prenant l'exemple de Madame Bo- vary, pourquoi l'explication d'une rlalit6 par la matibre premiere qu'elle implique et presuppose ne doit pas nous retenir. L'homologation entre

les personnages et les 6v~nements d'un mythe et d'un rave n'implique pas leur identit6 pre- miere. On ne riphtera jamais assez ce truisme car la tentation est toujours 1l d'expliquer les univers spirituels par une reduction A une origine pr6-spirituelle n (p. 12).

Pour autant la sp6cificite fait religieux est recherchle au terme d'une explication qui serait une thmologie, si cette thologie n'ctait elle-mtme archetypique et irrigute par un double courant d~riv6 d'une part d'une psychologie des profondeurs, d'autre part d'une encycloprdique htude des religions comparnes. M. E. se mufie de la ((mauvaise sociologie comme d'une m dsaventure flneste

I

1's historien des religions A qu'il entend demeu- rer, sans se refuser pour autant a1 int~grer les r dsultats de cette dcmarche dans une perspective plus large (Id., p. 7-8) . Le mau- vaist qu'il suspecte dans la sociologie est sans doute un dventuel imporialisme dans la areduction pure et simple du fait religieux t

ses conditions sociales... A quoi la sociologie repondra sans doute qu'elle a appris mainte- nant A distinguer une causalite lineaire et une correlation. Et que, au surplus, une place reste libre pour comprendre ou expliquer l'hic et nunc de tel o tel ((mytheu - celui par exemple du Bon Sauvage, auquel est consacr6 ici un chapitre excitant - autrement que par un autre Mythe, celui-ci fhst-il celui de la cn rip~tition n ou de , ~l'1ternel retour ,, et cc retour fhit-il celui de l'in illo tenmpore de

l'acte primordial ,. Et lA aussi naturellement Squitte A intkgrer ensuite les r6sultats de cette d6marche dans une perspective plus large ,. En tout 6tat de cause si la sociologie dite ((a religieuse ( devait se ddgager d'une part des philosophies de l'histoire, d'autre part des simples sociographies, elle a beaucoup A dibattre avec cette psychogdnbse des religions de l'histoire, qu'entend 6laborer le successeur de Joachim Wach a Chicago.

I. D.

111 FAUVET (Jacques).

La France d6chir6e. Paris, Librairie Arthime Fayard, 1957, 155 p., cartes (Les Idbes et la vie).

Chroniqueur politique d'un talent reconnu, l'auteur fait 6galement ici oeuvre de moraliste. Son analyse des contradictions de la vie politique frangaise se rdfire mainte fois expli- citement aux oppositions religieuses, voire aux courants qui divisent le catholicisme fran- 9ais.

J. M.

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