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Le sanglier courant des pompiers page 6 Le brevet Grand Gibier page 5 Sus scrofa se porte bien page 10 N° 120 Décembre 2014 Bulletin de liaison de l’ Association Départementale des Chasseurs de Grand Gibier de l’ Essonne

N° 120 - ANCGG

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Page 1: N° 120 - ANCGG

Le sanglier courant des pompiers page 6

Le brevet Grand Gibier page 5

Sus scrofa se porte bien page 10

N° 120Décembre 2014

Bulletin de liaison de l’Association Départementale des Chasseurs de Grand Gibier de l’Essonne

Page 2: N° 120 - ANCGG

Remises spécifiques aux adhérents ADCGGE, sur présentation de leur carte, en cours de validité

Page 3: N° 120 - ANCGG

Ce numéro 120 de notre journal marque une évolution majeure dans la commu-nication de notre association. En effet, le 3 octobre dernier, le conseil d’adminis-tration a décidé d’offrir un nouveau look à notre bulletin, de plus la décision a été prise d’imprimer à nouveau le journal pour tous les adhérents.

Désormais, les abonnés recevront donc le journal, toujours par mail, s’ils sont équipés, mais aussi par courrier postal dans sa version papier. Cette nouvelle évolution résulte de la bonne santé de l’ADCGGE. Avec près de 200 membres, nous sommes sans doute parmi les AD qui comptent le plus d’adhérents et de sympathisants en France.

Cependant, ce journal pour vivre a besoin de tous, vous êtes témoin d’un événement, vous avez une anecdote ou une opinion sur tel ou tel sujet relatif à la chasse, faites nous parvenir un texte même succinct, des idées, des photos... Et n’oubliez pas, les petites annonces y sont toujours gratuites pour les adhé-rents, vous pouvez y proposer journées de chasse, armes, accessoires, chiens etc.

Avant de vous retrouver sur le terrain ou dans l’une ou l’autre de nos manifesta-tions, je vous souhaite à toutes et à tous, ainsi qu’à vos familles, d’excellentes fêtes de fin d’années.

Jacky Martin

Association Départementale des Chasseurs de Grand Gibier

de l’EssonneSiège Social :

4 Chemin des Bergers91410 Roinville sous Dourdan

Président : Jacky Martin

Le contenu de cette publication ne peut être reproduit sans l’autorisa-tion de l’Association Départemen-tale des Chasseurs de Grand Gibier de l’Essonne. Les opinions émises

n’engagent que leurs auteurs

Rédacteurs : Serge TAUZIN, Jacky MARTIN

Gérard CINÇON

Le mot du président

La FICIF propose, depuis maintenant 2 ans, l’opération « Un dimanche à la chasse ». Il s’agit d’inviter 2 ou 3 non chasseurs à participer à une matinée de chasse dans le courant du mois d’oc-tobre. Pour avoir contribué à ces événe-ments, je peux témoigner de l’intérêt que certains non chasseurs portent à la chasse. Parfois nous ignorons ces per-sonnes où plus simplement nous ne les connaissons pas, alors que ce sont nos propres voisins ! J’ai vu les yeux de nos invités briller de plaisir devant le travail des chiens, devant un tir réussi ou devant un tableau, même modeste. On comprend vite que les chasseurs ont grand intérêt à transmettre et à partager leur passion, ils n’en sont pas toujours conscients, mais souvent ces non chasseurs n’ont pas d’à priori néga-tif, ils ne demandent qu’à voir, à écou-ter, et à comprendre. Au final, certains sont mêmes prêts à passer leur permis et à venir grossir le rang des chasseurs. L’opération, est donc intéressante à double titre, premièrement elle parti-cipe à redorer le blason de la chasse, deuxièmement elle permet éventuel-lement d’endiguer la chute du nombre de chasseurs. Chers amis si vous avez la possibilité d’inviter sur vos territoires, n’hésitez plus, lancez vous dans l’opéra-tion l’an prochain, et portez vous candi-dats auprès de la fédération, vous ren-drez service à la chasse et vous en serez fiers !

Sommaire :BGG, Session 2015 .................................... 4

Brèves ............................................................ 5

Sanglier courant des pompiers ............ 6-7

La Boutique ............................................. 8-9

Sus scrofa se porte bien ................ 10-11

Comparatif prélèvements ....................11

A propos du bien-être animal ............12

L’émotion, cette mauvaise conseillère 13

Le sanglier, meilleur jardinier ! ................13

A vos papilles ...........................................14

Inscription Brevet ...................................15

N° 120Décembre 2014

Publication trimestrielledes Chasseurs

de Grand Gibier de l’Essonne« L’espère! Quel joli nom pour désigner l’affût, l’attente du chasseur embusqué, et ces heures indécises où tout attend, espère, hésite encore entre le jour et la nuit. L’affût du matin un peu avant le lever du soleil, l’affût du soir au crépus-cule.»

Alphonse Daudet Les lettres de mon moulin

3 l’Affût - décembre 2014 - N°120

Page 4: N° 120 - ANCGG

4l’Affût - décembre 2014 - N°120

Le vendredi 19 décembre prochain, à partir de 20h30 aura lieu une réu-nion exceptionnelle d’information dédiée au Brevet Grand Gibier. Cette manifes-tation se dérou-lera à la maison de la nature et de la chasse de Boutigny sur Es-sonne.

À cette occasion, tous les adhé-rents sont invi-tés  ; les anciens brevetés bien sûr, à qui nous de-manderons si possible de parrainer 1 ou 2 futurs candidats, mais aussi tous ceux qui n’ont jamais osé ou voulu se lancer dans l’aventure. A l’issue de la soirée, autour du verre de l’amitié, les chasseurs intéressés

Brevet Grand GibierSession 2015

pourront s’ils le souhaitent s’inscrire à la prochaine session et ainsi dé-couvrir en avant-première les dates

des différents cours, épreuves de tir, sortie terrain, etc.

Il est utile de rappeler que les ma-tières enseignées concernent no-tamment les espèces de grand gibier en France (chevreuil, sanglier, cerf,

chamois, mouflon…), l’armement, la balistique, la sécurité en battue, la réglementation, la sylviculture,

les chiens, les indices de pré-sence, etc.En dernière page de ce nu-méro de l’Affût, vous trouve-rez un bulletin d’inscription à cette soirée à retourner à :

RÉUNION D’INFORMATION EXCEPTIONNELLELe vendredi 19 décembre à 20h30,

à la Maison de la Chasse et de la Naturede Boutigny sur Essonne

Pensez à réserver vos places !Marc Taillandier : 06 73 68 03 02

[email protected]

Marc TAILLANDIER06 73 68 03 02 Mail : [email protected]

Pour plus d’informations sur le Brevet, consultez le site de l’associa-tion :www.ancgg.org/ad91

Page 5: N° 120 - ANCGG

5 l’Affût - décembre 2014 - N°120

Peste porcine africaine. (PPA), vigilance exigée !

La peste porcine africaine est une maladie virale très contagieuse qui touche les porcs, les suidés d’Afrique (phacochères), les sangliers d’Eu-rope et d’Amérique.

Jusqu’alors, la peste porcine afri-caine, endémique en région sub-saharienne et à Madagascar, n’était présente en Europe qu’en Sardaigne. Depuis son introduction en Georgie en 2007, la maladie s’est propagée et endémisée en Russie. Puis son extension a gagné l’Est de l’Europe (Ukraine en 2012, Biélorus-sie en 2013) et le risque d’extension à l’Union Européenne a nécessité une vigilance accrue de tous les acteurs concernés, administrations, professionnels et chasseurs.

En 2014, la Pologne et la Lituanie ont à leur tour été touchées (faune sauvage), puis la Lettonie en juin 2014 (faune sauvage et porcs do-mestiques) En l’absence d’un vaccin et d’un traitement, la prévention reste pri-mordiale.

Les chasseurs qui se rendent dans les zones infectées doivent prendre différentes précautions :- Se laver les mains avec de l’eau et du savon après la chasse, nettoyer et désinfecter les bottes, le matériel et les véhicules utilisés (y compris les pneus et l’intérieur du véhicule)- Ne pas ramener de carcasses ou de trophées de chasse en France ou dans les zones non infectées en pro-venance de zones infectées.- Éviter de se rendre dans une ex-ploitation porcine et ne pas avoir des contacts avec des porcs domes-tiques dans les 48h suivant le retour en France

Par ailleurs, toute mortalité groupée de sangliers (>2 sangliers trouvés morts ou moribonds de manière si-multanée et sur une zone restreinte) doit être signalée immédiatement

par téléphone à l’ONCFS (01 30 46 60 00) et à la DDecPP (Données sanitaires départementales) du département. Tout sanglier trouvé mort présentant des hémorragies importantes au niveau de la peau ou des orifices sans cause évidente de mortalité doit être signalé égale-ment.

Rappelons cependant, que même si la peste porcine africaine ne consti-tue pas une menace directe pour la santé de l’homme, la vigilance des chasseurs doit rester vive malgré tout.

Le Game Fair déménage à Lamotte-Beuvron

Le Game Fair s’installera au Parc équestre fédéral de Lamotte-Beu-vron l’année prochaine. Celui-ci se déroulera du vendredi 19 juin au dimanche 21 juin 2015.

Un déménagement qui correspond également aux travaux et aménage-ments à venir au Château de Cham-bord, notamment la création des jardins à la française de Chambord, qui auraient limité le périmètre d’ex-ploitation du Game Fair 2015.

Situé en plein coeur de la Sologne, le Parc équestre fédéral de La-motte-Beuvron a attiré l’attention des organisateurs, pour continuer l’aventure Game Fair, le site étant « d’envergure exceptionnelle ».Créé dans les années 1990, le Centre équestre de Lamotte-Beuvron s’étend sur 165 hectares, ce qui en fait le plus grand domaine équestre d’Europe, conçu et aménagé pour accueillir un vaste public et de nom-breux véhicules.

Souhaitons, à ce sujet que l’accès au salon en sera facilité et que nous oublierons vite les longues heures d’attente du domaine de Cham-bord !

Les perles de la presse nationale

Le journal le Parisien a fait paraître dans sa rubrique «Actualités» du dimanche 30 novembre un article intitulé «La France des animaux sauvages». On peut y lire le des-criptif des espèces que l’on trouve en France à notre époque. Les perles sont nombreuses, telles que le sanglier qui peut atteindre 110  Kg ou le renard 40 Kg ! Idem pour les animaux de montagne, avec chamois, isards et mouflons qui atteignent tous environ 50 Kg. On peut lire également que la po-pulation de loup serait d’environ 90 individus, alors que les spécialistes s’accordent à énoncer un chiffre situé entre 250 et 300.

La rédaction du Parisien serait bien inspirée de faire appel à de véritables experts, avant d’écrire de telles inepties...

Évolution du conseil d’ad-ministration de l’ADCGGE

Les conseils d’administration des mois d’août et octobre der-nier ont officialisé la nomination de 3 nouveaux administrateurs au sein du conseil d’administration de l’ADCGGE. Il s’agit dans l’ordre d’arrivée de Christian Campion, Jean-Claude Caramella et Dimitri Filomenko. Nous leur souhaitons bienvenue et courage pour affron-ter les nombreuses tâches qui les attendent.

Par ailleurs, l’Essonne est main-tenant représentée au sein de l’ANCGG puisque le président Jacky Martin a intégré l’équipe dirigeante depuis cet automne.

Brèves

Page 6: N° 120 - ANCGG

l’Affût - décembre 2014 - N°120 6

Le SDIS 91 (Service Départemen-tal d’Incendie et de Secours de l’Es-sonne), basé à Étampes a eu recours à notre stand de sanglier courant le 8 octobre dernier.

En effet, dans le cadre de leurs inter-ventions sur les animaux, les pom-piers du groupe animalier, ont fré-quemment l’occasion d’utiliser une sorte de carabine. Cette arme pro-jette à l’aide de recharges d’air com-primé des seringues hypodermiques destinées à endormir les animaux supposés dangereux.

Il faut préciser que les pompiers ne peuvent en aucun cas donner la mort, et ne sont donc pas habilités, dans le cadre de leurs fonctions, à utiliser des armes de chasse.

L’entraînement habituel de ces spé-cialistes se réduit souvent à des tirs sur cible fixe, ce qui ne reflète pas toujours la réalité du terrain !

Les animaux, ne se laissent pas toujours facilement approcher, de plus, ils ont tendance à bouger et

à s’enfuir, si leur état physique le permet encore.

Dans ces conditions, le SDIS a sollici-té notre association pour l’utilisation exceptionnelle de notre stand de sanglier courant, afin de recréer des conditions de tir habituelles avec ces seringues.

Nous avons accepté volontiers le prêt de nos installations et avons pu assister à la séance d’entraînement. Ce n’est pas une mince affaire ! En effet, la seringue est propulsée à la vitesse maximale de 60 m/s et son poids engendre une flèche impor-tante dès les premiers mètres !

Résultat, pour un tir à 15 m, il faut viser environ 1 m devant la cible et une bonne vingtaine de centimètres au dessus pour espérer atteindre le sanglier correctement. De plus le ré-glage de puissance de ces armes né-cessite une propulsion ni trop faible (trajectoire trop courbe) ni trop forte (risque de casser l’aiguille), ce qui complique encore plus l’exercice.

Après quelques tirs malheureux, et quelques réglages inappropriés , on comprend vite la nécessité de l’en-traînement sur cible mobile.

Il s’agissait là de munitions d’entraî-nement dont le coût n’excède pas quelques euros, mais le prix des véritables seringues est nettement plus élevé, et il n’est pas question en opération de manquer la cible et de gâcher !

Vous faites un beau métier messieurs les pompiers, notre stand restera ou-vert à d’autres occasions pour vous soutenir dans votre mission.

Les pompiers d’Étampes s’entraînent aussi au Sanglier Courant !

Page 7: N° 120 - ANCGG

ACHATS - VENTES - RÉPARATIONSZ.A. de Bel Air, 18 rue Pierre Métairie - 78120 RAMBOUILLET - Tél : 01 30 59 20 89

Remises spécifiques aux adhérents ADCGGE, sur présentation de leur carte, en cours de validité

7 l’Affût - décembre 2014 - N°120

Les pompiers d’Étampes s’entraînent aussi au Sanglier Courant !

Page 8: N° 120 - ANCGG

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La Boutique de l’AD

ANCGG : 2 €

des écussons à coudre...

des DVD...

CD Révision Brevet : 30 €DVD L’étang aux biches : 30 €

des insignes...

ANCGG Grand modèle : 13 € Petit modèle : 8 €

ANCGG : 10 €

des porte clés...

ADCGG 91: 5 €

Le livre Trophéesde Grand Gibier Français

Édition ANCGG : 30 €

des casquettes...

ADCGG 91: 3 €

ADCGG 91: 3 €

Nouveau !

l’Affût - décembre 2014 - N°120

ANCGG : 10 €

des pin’s...

ADCGG 91 : 2 €

des Autocollants... des canifs...

Page 9: N° 120 - ANCGG

Nouveau ! ANCGG : 20 €

Ces objets de la boutique vous sont proposés lors de différentes manifestations  ; cours du Brevet Grand Gibier, journées de sanglier courant, réunions de sensibilisa-tion à la sécurité, expositions, as-semblée générale, etc.Il vous est également possible de commander ou réserver ces objets auprès de :

Jean-Jacques Rigolet, 06 07 28 97 31

ou par mail :[email protected]

des gilets fluo...

ADCGG 91: 5 €

des tee shirts...

tee-shirt blanc : 10 €tee-shirt vert : 15 €

2 tee-shirts blancs: 20 €2 tee-shirts verts : 25€

des couteaux à dépecer...

ANCGG : 8 €

9

Nouveau !

Nouveau !

l’Affût - décembre 2014 - N°120

des tabliers de découpe...

Page 10: N° 120 - ANCGG

10l’Affût - décembre 2014 - N°120

Sus scrofa se porte bien !

Déjà décembre, ces premières se-maines de chasse nous permettent d’apprécier la situation du sanglier dans notre département.

Rappelons que l’année dernière avait vu une forte chute des prélè-vements puisque nous étions pas-sés de 2160 sangliers dans la saison 2012/2013 à 1550 l’année suivante, soit – 28 %. Cependant, en fin de saison, d’aucuns avaient pu consta-ter une forte présence de sangliers, notamment de laies suivies de nom-breux marcassins. En effet, l’hiver ex-trêmement doux n’avait pas assuré l’élimination naturelle habituelle. La reproduction du printemps fut cor-recte et la fructification forestière abondante. On disposait de tous les facteurs favorables pour retrouver une bonne densité d’animaux.

Ces premières semaines de chasse confirment bien nos attentes. Au 27 novembre, on comptait 614 san-gliers prélevés, soit + 44,1 % par rap-port à la situation de l’an passé à la même époque. Nous nous réjouis-sons bien sûr de ces résultats, d’au-tant que, face à la quasi-extinction du perdreau et du lapin, le sanglier est devenu le gibier emblématique dans nos régions.

Toutefois, nous connaissons parfai-tement les capacités de reproduc-tion de la bête noire qui peut voir sa population tripler, voire quadrupler dans des circonstances très favo-rables. Alors attention à ne pas nous laisser déborder. L’accroissement des dégâts consécutifs à une non maî-trise des populations conduirait iné-vitablement à un alourdissement in-supportable des indemnisations que nous aurons de plus en plus de mal à assumer. Combien déjà se plaignent de la taxe à l’hectare, des loyers trop chers, …

A nous chasseurs d’être suffisam-ment rigoureux pour maîtriser l’abondance. Au passage, cela dé-montre bien l’inutilité de l’agrainage hivernal sans effet sur la réduction des dégâts puisque nous sommes en dehors de la période sensible pour les cultures, et fort préjudiciable par les conséquences en terme d’aug-mentation des populations et de leur artificialisation.

Comment alors pouvons-nous agir ? D’abord cesser toute forme de nour-rissage, c’est d’ailleurs heureuse-ment interdit par la loi. Chacun est

Page 11: N° 120 - ANCGG

11 l’Affût - décembre 2014 - N°120

Comparatif des autres espèces par UG

tenté de vouloir attirer les sangliers sur son territoire, ne serait-ce que pour satisfaire des actionnaires qui ont payé cher le droit de chasse. Mais quel plaisir peut-on ressentir à préle-ver des animaux de plus en plus as-sujettis à l’homme ? Ne tombons pas dans certains excès solognots qui font de leurs enceintes de véritables parcs à cochons. Effectivement dans ce cas, où est le respect du bien-être animal évoqué par ailleurs ? (Voir article page 12).La meilleure manière d’appréhen-der la situation est de donner des consignes de tirs adaptées. En situa-tion d’abondance, il faut absolument accroître les prélèvements. Ainsi, il convient de s’abstenir de donner des consignes de restriction de tir, notamment sur le poids ou le sexe. Seule exception, on ne tire pas la bête de tête qui est la laie meneuse

de la compagnie. Il faut également, on n’y pense pas assez, multiplier les sorties. On peut aussi développer le tir à l’approche ou à l’affût qui sont des modes de chasse performants.

De notre attitude dépend l’image de la chasse. Montrons notre capacité à

gérer les populations, nous aurons avec nous les agriculteurs, les fores-tiers, les pouvoirs publics qui nous soutiendrons face aux lobbys anti-chasse. Notre avenir nous appar-tient !

Comparatif prélèvements Sangliers au 27 novembre

Comparatif prélèvements Chevreuils au 27 novembre

Comparatif prélèvements Cerfs au 27 novembre

Comparatif prélèvements Daims au 27 novembre

UG 27-nov-12 27-nov-13 27-nov-14 Ecart 2014/2013 % Ecart

BOUVILLE 84 49 33 -16 -32,7%CHALO ST MARS 18 15 35 20 133,3%

CHEVANNES 47 26 43 17 65,4%DOURDAN 30 31 46 15 48,4%

LA CELLE LES BORDES 5 6 12 6 100,0%LIMOURS 16 22 36 14 63,6%

MEREVILLE 9 11 6 -5 -45,5%MILLY LA FORET 173 79 80 1 1,3%

NOZAY 16 14 16 2 14,3%OLLAINVILLE 30 6 52 46 766,7%SAINT VRAIN 181 77 179 102 132,5%

TIGERY 179 90 76 -14 -15,6%VERRIERES LE BUISSON

TOTAL 788 426 614 188 44,1%

UG 27-nov-12 27-nov-13 27-nov-14 Ecart 2014/2013 % Ecart

BOUVILLE 41 52 43 -9 -17,3%CHALO ST MARS 29 30 31 1 3,3%

CHEVANNES 26 25 41 16 64,0%DOURDAN 110 79 104 25 31,6%

LA CELLE LES BORDES 1LIMOURS 4 7 15 8 114,3%

MEREVILLE 52 51 56 5 9,8%MILLY LA FORET 48 57 42 -15 -26,3%

NOZAY 3 2 1 -1 -50,0%OLLAINVILLE 43 35 25 -10 -28,6%SAINT VRAIN 63 71 53 -18 -25,4%

TIGERY 50 45 31 -14 -31,1%VERRIERES LE BUISSON 5 5 4 -1 -20,0%

TOTAL 474 459 447 -12 -2,6%

UG 27-nov-12 27-nov-13 27-nov-14 Ecart 2014/2013 % Ecart

BOUVILLE 23 8 18 10 125,0%CHEVANNES 0 2 1 -1DOURDAN 1 0 0 0

LA CELLE LES BORDES 9 7 14 7 100,0%LIMOURS 5 6 8 2 33,3%

MEREVILLE 0 0 0 0MILLY LA FORET 12 9 6 -3 -33,3%

OLLAINVILLE 1 0 7 7TOTAL 51 32 54 22 68,8%

UG 27-nov-12 27-nov-13 27-nov-14 Ecart 2014/2013 % Ecart

BOUVILLE 0 1 2 1 100,0%ST VRAIN 2 1 0 -1 -100,0%NOZAY 2 8 4 -4 -50,0%OLLAINVILLE 0 0 8 8 0,0%TOTAL 4 10 14 4 40,0%

Pour les autres espèces, les pré-lèvements arrêtés fin novembre montrent une légère baisse sur les chevreuils, néanmoins peu significa-tive à cette période de l’année. Pour les cerfs au contraire, nous consta-tons une hausse assez forte, mais seuls les résultats de fin de saison nous éclairerons définitivement sur le véritable état sanitaire de la po-pulation. Les prélèvements daims, quand à eux restent comme toujours anecdotiques.

Page 12: N° 120 - ANCGG

12l’Affût - décembre 2014 - N°120

A propos du bien-être animal...

Le 15 avril 2014, un amendement a été voté introduisant au Code civil l’article 515-14, posant que « les ani-maux sont des êtres vivants doués de sensibilité. Sous réserve des lois qui les protègent, les animaux sont sou-mis au régime des biens corporels ».

Concrètement, qu’est-ce que cet amendement change ? Quasiment rien ou beaucoup selon le point de vue auquel on se place.

Personne ne remet en cause la né-cessité de bien traiter les animaux. Les lois et règlements assurant leur protection et leur bien-être ne manquent pas, notamment dans le code de l’environnement, le code pénal et même les directives Euro-péennes. Nous, chasseurs, sommes les premiers à défendre les territoires nécessaires aux espèces et protéger les milieux qui permettent aux ani-maux de prospérer. Nous aimons nos chiens plus que tout au monde, et tout chasseur qui se respecte met tout en œuvre pour diminuer au maximum ou abréger au plus vite la souffrance d’un animal blessé.

Donc jusque-là pas de problème ! Mais qui ne voit dans la modification du code civil obtenue par les ONG de la protection animale, la volonté insi-dieuse de parvenir in fine au concept du droit de l’animal. Cette pensée partie des États Unis qui touche le monde occidental se fixe comme objectif de remettre en cause l’uti-lisation de l’animal par l’homme. Ainsi toutes les activités, l’élevage, la chasse, la pêche, le cirque, la re-cherche médicale, notre alimenta-

tion et même nos animaux de com-pagnie …, seraient impactées. Ces mouvements utilisent le progrès scientifique qui a mis en évidence que non seulement l’animal est un être sensible mais qu’il est doté d’une conscience. Bien évidemment, il ne s’agit pas de faire de la menta-phobie : concept créé par l’ethno-logue Donald Griffin au milieu du 20ème siècle, qui affirmait qu’on ne pouvait décrire convenablement le comportement des animaux sans prendre en compte leur conscience. L’éthologie cognitive a depuis confir-mé le bien-fondé de cette assertion. Pour autant, cela doit-il conduire à considérer l’animal à l’égal d’un être humain ? Le monde n’est-il pas fait de dominants et de dominés. La prédation n’existe-t-elle pas dans la nature ? Comment l’homme se situe-t-il dans cette nature ? N’est-il pas lé-gitime à l’utiliser à son profit ? On le voit, ce qui est en cause aujourd’hui c’est un modèle de société, une mo-dification radicale de nos modes de vie, fort heureusement impensable pour l’immense majorité de la popu-lation, mais qui progresse toutefois de façon insidieuse.

D’une préoccupation louable d’une meilleure prise en compte de la sensibilité animale dans son exploi-tation économique, certains vou-draient passer à la revendication d’un véritable droit de l’animal dont on sait que l’objectif final est une société sans viande, sans animaux de compagnie et sans chasse. Alors, bien sûr, peu nombreux sont ceux qui l’énoncent ainsi car ils seraient

perçus pour ce qu’ils sont, à savoir des extrémistes dangereux. Mais la stratégie de ces groupes de pression est en place pour chaque jour res-treindre ou contraindre l’utilisation de l’animal. Notamment par la voie législative ou réglementaire dès lors que l’émotion a créé les conditions de réceptivité suffisantes dans l’opi-nion publique. Le rôle et la responsa-bilité des médias sont là également essentiels. Information ou émotion !

Fort heureusement, les législateurs, eux, ne se sont pas laissés entraîner dans cette voie. En droit, il existe deux types de personnes : les per-sonnes physiques, qui sont les êtres humains, et les personnes morales, qui sont un ensemble de personnes physiques (sociétés, associations) ou de biens (fondations) se voyant conférer la personnalité juridique. Le législateur refuse de faire des ani-maux des personnes. Logiquement, les animaux sont donc juridique-ment des choses, n’en déplaise aux intellos, penseurs bétonnisés qui veulent nous faire croire que la loi assimile les animaux seulement à des objets.

Cet amendement a donc pour objet de consacrer l’animal, en tant que tel, dans le code civil afin de mieux concilier sa qualification juridique et sa valeur affective. Pour parvenir à un régime juridique de l’animal cohérent, dans un souci d’harmoni-sation de nos différents codes et de modernisation du droit, l’amende-ment donne une définition juridique de l’animal, être vivant et doué de sensibilité, et soumet expressément les animaux au régime juridique des biens corporels en mettant l’accent sur les lois spéciales qui les pro-tègent.

Ainsi la loi des hommes permet de sacrifier des animaux de laboratoire, de montrer des animaux de spec-tacle, de tuer des animaux d’élevage, de chasser des animaux sauvages. Il faut certes se préoccuper des condi-tions dans lesquelles ces activités s’exercent, mais ne pas nier leur ab-solue nécessité !

Page 13: N° 120 - ANCGG

13 l’Affût - décembre 2014 - N°120

À la chasse comme dans bien d’autres activités, chacun recherche une petite montée d’adrénaline. Mais l’émotion peut faire commettre des erreurs. Savoir garder son calme est un gage de réussite et de sécu-rité.

En battue, l’annonce souvent bruyante et exaltée de la vue d’un animal « à la ligne, à la ligne, atten-tion devant, etc … », les coups de trompe précipités, la menée des chiens amènent une surexcitation qui s’accroît avec l’attente de l’appa-rition de l’animal et provoque un tir trop hâtif et non réfléchi. Ce moment de trouble amène une atténuation certaine de lucidité, génératrice d’échec et parfois d’insécurité.

Nous sommes tous plus ou moins émotifs, alors il convient à tout ins-

tant, de conserver la maîtrise de la situation, de sa situation et mettre à profit le temps d’arrivée hypo-thétique de l’animal pour retrouver le calme bienfaiteur. On souffle un grand coup, on reprend, autant que faire se peut, contact avec l’envi-ronnement et on essaye d’anticiper mentalement la sortie de l’animal.

On réfléchit aux endroits possibles de tir sans danger, on se remémore les animaux dont le tir est autorisé, on se prépare au choix de la bête à ti-rer (éviter de tirer la bête de tête). La précipitation compromet la réussite. On a, le plus souvent, suffisamment de temps pour mettre le gibier dans la ligne de visée, apprécier la dis-tance et la vitesse de l’animal pour le devancer juste avant le tir, et enfin pour lâcher sa balle.

L’émotion : cette mauvaise conseillère.

L’entraînement hors période de chasse est un atout essentiel. Chez soi, on peut s’entraîner à épauler et viser un point quelconque. Cette ac-tion répétée vous permettra d’épau-ler correctement et de gagner un temps précieux pour mettre l’animal dans l’organe de visée. Bien sûr, la fréquentation régulière d’un stand de tir vous aidera à vous familiariser avec votre arme et le moment si par-ticulier du coup de feu générateur d’un stress inévitable. Pas de secret, regardez autour de vous, les meil-leurs tireurs s’entraînent très régu-lièrement. Ça leur permet de gérer leurs émotions et d’optimiser la ges-tion du tir. La réussite ça se prépare !

Le sanglier : élu meilleurjardinier de nos forêts !

L’expansion démographique des ongulés sauvages dans nos forêts est source d’inquiétude pour les sylviculteurs. Cette menace a été placée en troisième position, juste après les insectes et les tempêtes, dans le cadre d’une enquête menée par le Standing Forestry Committee auprès de gestionnaires forestiers.Précisons toutefois que ce n’est pas la présence des ongulés qui pose problème dans les écosystèmes fo-restiers mais leurs trop fortes densi-tés éventuelles.

Une étude menée en 2010 et 2011 sur les grands ongulés des forêts françaises par l’Inra et le Cemagref en collaboration avec l’ONCFS tranche

avec ces arguments négatifs en montrant que la grande faune peut aussi favoriser la diversité végétale. En analysant l’évolution de la végé-tation sur un site d’observation en Haute Marne, les chercheurs ont

été mis sur la piste de l’épizoocho-rie (dissémination des graines par les animaux). Précisons également que par le biais des laissées et des fumées, les ongulés fournissent de

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l’Affût - décembre 2014 - N°120 14

Daniel LEBRAS, administrateur de l’association, apprécié par ceux qui le côtoient à la chasse pour sa gen-tillesse et aussi ses excellents pâtés dont il leur fait souvent profiter, nous livre une de ses recettes : la terrine de sanglier.

Ingrédients pour 10 personnes :

200 g de foie de sanglier, 1,5 kg de viande de sanglier, 1 filet de sanglier de la longueur de la terrine, 1 kg de gorge de porc, 0,5 kg de poitrine de porc, 1 barde de lard, 1 crépinette, 1 oignon, 1 gousse d’ail, thym-laurier, 4 œufs, 100 g de trompettes de la mort, 200 g de marrons coupés en petits dés, ½ l de porto, 1 verre d’ar-magnac, sel (15 g par kilo), poivre (4 g par kilo)

Préparation :

Couper grossièrement le foie, le san-glier, la gorge, la poitrine (laisser le

filet entier). Mettre à macérer avec le porto, 24h au réfrigérateur.Dans un bol, laisser macérer les trompettes de la mort avec l’arma-gnac, 24h au réfrigérateur.

Le lendemain

Bien égoutter la viande avant de la passer au hachoir (grosse grille)Dans un récipient, mélanger les œufs, les marrons, l’oignon, l’ail écrasé, les trompettes, le hachis et le thym ef-feuillé. Malaxer jusqu’à obtenir une farce homogène, saler, poivrer au fur et à mesure. Laisser reposer 1 à 2h au réfrigérateurCouper une barde de lard couvrant le fond de la terrine, remplir de farce jusqu’à la moitié, déposer le filet, ter-miner le remplissage avec le reste de farce. Décorer avec des lanières de lard, du thym et 2 ou 3 feuilles de laurier. Re-

couvrir avec la crépinette en rentrant les bords entre farce et terrine.Cuire au bain-marie dans un four à 180 °C environ 2h30.A la sortie du four, laisser refroidir en compressant par un poids sur une feuille d’aluminium. Laisser reposer 24h dans un endroit frais avant de déguster.

En Saint Hubert, bon appétit !

Non seulement cuisinier hors pair, Da-niel se révèle un tireur émérite, parmi ses nombreux succès, il est l’auteur le mois dernier d’un triplé de sangliers d’une quarantaine de kg avec 3 balles (carabine à verrou). Son fils n’est pas moins adroit, puisqu’il prélève un autre jour un daguet de daim et un faon de biche. Depuis, le début de la saison, la famille compte un nombre appréciable de jolis tirs. Félicitations et merci.

A vos papilles !

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ADCGGE - Association loi du 1er juillet 1901, enregistrée sous le n° W911001127 4 chemin des Bergers - Hameau de Marchais - 91410 ROINVILLE - 01 64 59 30 27 - 06 16 47 02 37 -

[email protected]

Association Départementale des Chasseurs de Grand Gibier de l’Essonne

Brevet Grand Gibier - Année 2015 La chasse évolue. Le grand gibier s’est considérablement développé dans notre pays. Après avoir géré la pénurie, il nous faut maintenant apprendre à maîtriser les populations. Le Brevet Grand Gibier, dont le but est d’améliorer la qualification des chasseurs, constitue aujourd’hui une réelle et sérieuse référence cynégétique, notamment pour les responsables de chasse. Dans notre département, les huit cours de préparation se déroulent à La Maison de la Chasse et de la Nature à Boutigny sur Essonne, le vendredi soir à partir de 20h00 tous les 15 jours, dès le mois de janvier 2015. Ils sont dispensés par des animateurs spécialisés et des professionnels reconnus. Une sortie sur le terrain (reconnaissance des essences, des empreintes, des indices, etc.), trois séances de révision et un examen blanc vous aideront à vous préparer. L’épreuve de tir sur cible fixe et sanglier courant (examen pratique) se déroulera en mars sur notre stand de Boissy le Cutté. L’examen théorique aura lieu à Boutigny sur Essonne fin mai, début juin 2015. Le montant de l’inscription (adhésion à l’association, accès au stand de tir, inscription aux cours, frais d’examen…) se monte à 150 €. Un tarif spécial est consenti pour les conducteurs de chien de sang agréé, les garde-particuliers, les jeunes chasseurs, les nouveaux chasseurs. Cette année, une soirée d’information est organisée, le vendredi 19 décembre 2014, à la Maison de la Chasse et de la nature de Boutigny sur Essonne, à partir de 20h30.

Si vous êtes intéressé, Merci de retourner dès que possible le bulletin ci-dessous à :

Marc TAILLANDIER 64, rue d’Auvers 91 510 Janville sur Juine

- - - - - - à découper - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

Bulletin d’inscription à la soirée d’information du BREVET GRAND GIBIER – Session 2015

Nom : …………………………………………………………. Prénom : ………………………………………………..

Adresse : ………………………………………………………………………………………………………………………………..

Code postal : ………………………………………………. Commune : …………………………………………….

Tel domicile : ………………………………………………. Tel port : ………………………………………………..

Adresse mail : ………………………………………………………………………………………………………………………..

Participera à la soirée d’information du Brevet le 19 décembre 2014.

Pour tout renseignement, contacter :

Marc TAILLANDIER par tel au 06 73 68 03 02 ou par mail : [email protected]

Fait à : ………………………………………. Le ……………………………….. Signature

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JUMEL Louis Président d’Honneur Tél. domicile : 01 69 90 38 68

JOUCLAS Gérard Président d’Honneur Tél. portable : 06 80 77 66 12Email : [email protected]

TAUZIN Serge Président d’Honneur Tél. portable : 06 75 60 08 85Email : [email protected]

MARTIN Jacky Président, Responsable du journal l’Affût Tél. portable : 06 16 47 02 37Email : [email protected]

TAILLANDIER Marc Vice-président, Responsable Brevet Grand Gibier

Tél. portable : 06 73 68 03 02Email : [email protected]

CINÇON Gérard Secrétaire, Responsable du site internet Tél. portable : 06 16 90 38 13Email : [email protected]

RIGOLET Thérèse Administrateur, Trésorière, Responsable des adhésions

Tél. portable : 06 85 57 23 38Email : [email protected]

RIGOLET Jean-Jacques Administrateur, Responsable des objets promotionnels

Tél. portable : 06 07 28 97 31Email : [email protected]

BACHACOU Robert Administrateur, Responsable photos Tél. portable : 06 81 97 26 76Email : [email protected]

LEDUC Pascal Administrateur, Responsable réunions sensibilisation à la sécurité

Tél. portable : 06 03 19 73 53Email : [email protected]

CARRILLO Eric Administrateur Tél. portable : 06 85 47 62 98Email : [email protected]

BLOND Patrice Administrateur Tél. portable : 06 22 03 21 22Email : [email protected]

LE BRAS Daniel Administrateur Tél. portable : 06 99 24 79 01Email : [email protected]

CAMPION Christian Administrateur Tél. portable : 06 80 15 79 01Email : [email protected]

CARAMELLA Jean-claude Administrateur Tél. portable : 06 77 15 49 33Email : [email protected]

FILOMENKO Dimitri Administrateur Tél. portable : 06 98 86 25 02Email : [email protected]

sion végétale : en se baugeant, il ré-cupère des graines présentes dans la boue, qu’il restitue au sol en se grat-tant, en se frottant aux arbres ou en retournant le sol lors de sa recherche alimentaire.

Grâce à son comportement et à sa morphologie, il obtient la palme du meilleur disperseur de graines de la forêt !

Plusieurs études complémentaires sont en cours de réalisation pour préciser les apports de l’épizoocho-rie. Le rôle des ongulés sauvages a donc de bonnes chances d’être réé-valué au cours des prochaines an-nées leur conférant ainsi, espérons le, un regain d’image auprès des pro-fessionnels de la forêt.

A QUI S’ADRESSER ?

l’azote aux plantes qui parviennent à germer ainsi que de la lumière dont elles ont besoin, en broutant la végé-tation concurrente au sol et le feuil-lage.

La dispersion des graines sur de grandes distances est un processus clé pour la dynamique des commu-nautés végétales, de nombreuses plantes n’étant en capacité de se disséminer que sur de courtes dis-tances avec l’aide du vent.

Le cerf, le chevreuil et le sanglier jouent un rôle insoupçonné dans la dynamique forestière en transpor-tant des graines sur leur pelage et sous leurs sabots au cours de grands trajets au sein de biotopes diversi-fiés.

Le brossage du pelage et la récolte de la terre insérée autour et entre les sabots d’animaux tués sur l’en-semble de la saison 2010-2011 dans trois massifs du Loiret ont permis d’identifier plus de cinquante graines d’espèces végétales différentes.

Le sanglier apparaît comme le meil-leur «transporteur». Les scientifiques ont comptabilisé une quarantaines de graines d’espèces végétales diffé-rentes. La structure de son pelage a deux strates, composée de poils de bourre et de longues soies rigides, lui permet de stocker et de trans-porter les graines sur plusieurs kilo-mètres contrairement aux cervidés au pelage plus lisse.

Son comportement présente aussi un atout déterminant pour la disper-

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