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N° 3 – mars 2009 SOMMAIRE - Société Odontologique de ... · Jean-Pierre Attal, spécialiste en biomatériaux, et Gil Tir-let, expert en prothèse fixée, interviendront sur le

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S O M M A I R E

Quel choix rationnel entre les différentes céramiques et le métal ?9es Journées dentaires de l’île MauriceLes grands traumas de la dent auscultés par la SOPaux Journées de NiceUne séance exceptionnelle d’endodontie exécutéepar le maestro Clifford Ruddle

ACTUALITÉS p. 6 à 18

Acteon group – AIREL – AMPLI – Belmont – BISICO France – CdP Editions :Wolters Kluwer – CODIMED – COLTENE WHALEDENT – DEGRE K – DHT - DentalHi Tec – DENTSPLY France – DISCUS DENTAL France – ELSODENT – E-MOTION –EMS FRANCE – EUROTEC DENTAL - ADEC – FABHER – FC Medical Device – FKGDentaire – GACD – GC France – GENERIQUE INTERNATIONAL – HENRY SCHEINFRANCE – ITENA Clinical – IVOCLAR VIVADENT France – KAVO DENTAL France– KERR France – KOMET FRANCE – KREUSSLER Pharma – LABOCAST –LABORATOIRE CRINEX – LABORATOIRES EXPANSCIENCE – Laboratoires GABA –MACSF – Made in Labs – McNeil SGP – MEGA DENTAL – NICHROMINOX –NOBEL BIOCARE FRANCE – NSK France – PIERRE FABRE ORAL CARE – PRED –PROMODENTAIRE – PROTILAB – QUICK DENTAL - S.L.B.D. – SIRONA DENTALSYSTEMS – SUNSTAR MEDICADENT PHARMADENT – VET Microscopie Dentaire– ZIMMER DENTAL

LE CLUB DES PARTENAIRES p. 37

PRATIQUE p. 19 à 21Quelle stratégie clinique adopter en occlusodontologie?Optimiser l’utilisation des ultrasons

BILLET D’HUMEUR p. 34Un Passeport implantaire ?

LISTE DES ANNONCEURSActeon Group - Pierre Rolland pp. 11 - 13Ampli encartAnnuaire Dentaire p. 28Dentsply France p. 24FKG Dentaire p. 04GC France p. 16Journées Dentaires de Nice encartKreussler Pharma p. 16Laboratoires Narval p. 28MACSF p. 36Made in Labs p. 18Protilab p. 43SOP p. 02SD2 p. 15

N° 3 – mars 2009

FORMATIONS SOP 2009

Les rendez-vous de la formation continue odontologique

S’éveiller aux orthèses d’avancée mandibulaire p. 29

> Travaux pratiquesjeudi 1er octobre de 9hà 18hBulletin d’inscription : p 21

> L’occlusion sans douleurjeudi 15 octobre de 9hà 18h

mardi 10 marsde 9hà 18h

Bulletind’inscription : p. 7

> Couronnes céramiques :peut-on s’affranchir du métal?

du 17 au 27 avril2009

Bulletind’inscription : p. 9

> Voyage-congrès île Maurice

jeudi 18 juinde 9hà 18h

Bulletind’inscription : p. 27

> L’omnipraticienmaître d’œuvre du traitement implantaire

DOSSIER p. 22 à 27

L’OMNIPRATICIEN, MAÎTRE D’ŒUVREDU TRAITEMENT IMPLANTAIRE

Implantologie et omnipratique : mode d’emploi

Faire entrer l’implantologie dans l’omnipratiqueau quotidien

«Mettre fin à l’exception française » Interview de Joël Dubreuil

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Société odontologique de Paris6, rue Jean-Hugues75116 ParisTél. : 01 42 09 29 13Fax : 01 42 09 29 08Tirage et diffusion :40 000 exemplairesAbonnement 1 an(10 numéros) : 10 eurosPrix au numéro : 1,55 euro

Rédacteurs en chef : Marc Roché, Meyer FitoussiRédacteur en chef adjoint : Gérard MandelDirecteur de la publication :Philippe ChalansetComité éditorialYvan BismuthCorinne TouboulDominique MartinPhilippe SafarBernard SchweitzConception, réalisation : Texto ÉditionsMaquette : Carine MontaillierPhotos :Fotolia : pp. 1, 3, 7, 10Gérard Mandel : pp. 26, 29, 30, 33Sébastien Nardot : pp. 19, 20 21DR : pp. 1, 5, 7, 8, 9, 12, 22, 23,25, 27, 30-32, 34

Internet : www.sop.asso.frSecrétariat :[email protected]ésidence :pré[email protected] : 1285-3933

Régie publicitaire :Philippe ChalansetLa Ngampis-Six01 42 09 29 [email protected]

Impression : ACTIS16-18, quai de la Loire BP 294 – 75921 Paris Cedex 19

É D I TON° 3 – mars 2009

Marc Roché

JSOP / n° 3 / mars 2009 5

Conflits d’intérêtsComment faire cohabiter santé bucco-dentaire et santé du cabinet dentaire

dans le système d’économie mixte qu’est devenu notre cadre d’exercice ? La questiondu conflit d’intérêts se pose plus que jamais. Il fut un temps où la santé financièredes cabinets dentaires pouvait s’appuyer sur un investissement à visée schumpétériennedans la formation continue – laquelle était alors considérée comme pourvoyeusede techniques innovantes et de nouveaux actes donc synonyme de relance de l’activité.Il en fut ainsi avec l’apparition des techniques céramo-métalliques, le développementde la parodontie et plus récemment avec l’avènement de l’ère implantaireou de la dentisterie esthétique.

Une telle approche de la formation continue – surtout chez un praticiendont la composante gestionnaire des compétences prévaudrait – est d’autant pluscompréhensible que le caractère non opposable de la plupart de ces nouveaux acteslui permet d’être honoré décemment. Une telle dentisterie a sa place. Encore faut-ilque le patient dans un contexte de crise économique y trouve son compte !

Car notre métier de santé ne réside-t-il pas, avant toute considération,dans la prévention, dans le traitement de la maladie carieuse et surtout dans la réalisationde traitements endodontiques irréprochables sur lesquels on ne revient pas, tant réalisés« à l’emporte-pièce » ceux-ci peuvent avoirune incidence néfaste, au travers del’infection focale, sur la santé du patient ?Nous, chirurgiens-dentistes, sommespourtant bien placés pour savoir qu’onn’investit pas dans la toiture quandles fondations ne sont pas solides !

En parallèle, la formation continue fait aussi la promotion d’une dentisterieéconome de tissus, peu invasive, qui propose des moyens de surseoir aux dévitalisationset aux restaurations prothétiques désormais jugées invasives qui leur faisaientsystématiquement suite. La nécessité de remplacer toutes les dents manquantes,elle-même, est contestée par les enquêtes de qualité de vie réalisées dans les pays anglo-saxons.

Là aussi, l’actualisation des connaissances mène au conflit d’intérêt car la restrictiondes indications de prothèse fixée cause préjudice à la bonne santé financière des cabinets. A l’heure de l’intervention de l’Etat dans le monde bancaire, la profession attend plusque jamais une décision politique keynésienne qui adapterait la nomenclature au coûtréel des actes et qui engagerait la profession à réaliser, avec le même intérêt, aussi biendes soins conservateurs respectueux des objectifs de l’endodontie moderne que des actesnon opposables. Une telle décision politique lèverait la pression qu’exerce le conflit d’intérêtsur la prise en charge des patients et sur les prises de décision thérapeutique et permettraitau patient et à son praticien de retrouver leur place au coeur du dispositif de soins.

«À L’HEURE DE L’INTERVENTION DE L’ÉTAT DANS LE MONDEBANCAIRE, LA PROFESSION ATTEND PLUS QUE JAMAIS

UNE DÉCISION POLITIQUE QUI ADAPTERAIT LA NOMENCLATURE AU COÛT RÉEL DES ACTES.»

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A C T UA L I T É S

QUELS SONT LES CRITÈRES OBJECTIFS de choix entre cou-ronnes céramo-céramiques (CCC) et couronnes céra -

mo-métalliques (CCM) ? Comment identifier le matériaucéramique le mieux adapté au cas clinique ? Quels proto-coles d’assemblage retenir ? Les performances entre CCCet CCM sont-elles comparables ? La journée du mardi10 mars prochain aura pour objectif de dresser un état deslieux exhaustif en la matière axé autour du choix entre lescouronnes céramo-céramiques et les couronnes céramo-métalliques. Pour ce faire, des conférenciers reconnus etconfirmés dans leurs spécialités interviendront tout aulong de cette journée qui laissera une place importante auxquestions des praticiens et aux réponses des conférenciers.

Deux étapes cruciales : la préparation des dents et l’assemblage des piècesFaut-il mettre au rebut l’utilisation des CCM? C’est la ques-tion à laquelle se proposera de répondre Yves Samamadans une présentation très didactique. Il montrera ainsique l’utilisation de la CCM reste d’actualité, notammentdans certains cas cliniques précis.Jacques Déjou, responsable de l’enseignement des bioma-tériaux à la faculté de Marseille, détaillera ensuite les dif-férents types de céramiques à la disposition des praticiens.En mettant l’accent sur les propriétés mécaniques et op -tiques propres à chacune d’entre elles, il énoncera les cri-tères rationnels et objectifs du choix d’un matériau plutôtque d’un autre.Toujours s’agissant des critères de choix des matériauxà utiliser – étape primordiale dans ce type de réhabilita-tion – Yves Samama montrera que c’est en fonction de lasituation clinique que les céramiques d’armature devront

être sélectionnées. À ce titre, les différents paramètresmécaniques mais également optiques, tels que la naturedu support ou la couleur des dents collatérales, devrontêtre pris en compte.Jean-Pierre Attal, spécialiste en biomatériaux, et Gil Tir-let, expert en prothèse fixée, interviendront sur le thèmedes procédures et des gestes techniques à adopter. Ils met-tront tout particulièrement en avant deux étapes crucia -les dans le domaine : la préparation des dents, d’une part,l’assemblage de la couronne et de la dent, d’autre part.S’agissant de la préparation, le choix de l’instrumentationet le temps par temps méthodique de sa mise en œuvreseront développés. Sur le point de l’assemblage des piècessur les dents préparées, les deux experts reviendront surle choix du matériau dévolu (ciment de scellement oucolle) en fonction de la nature de la céramique utilisée.

Les différentes causes d’échecEnfin, Christian Moussally, spécialiste en prothèse, dres-sera le panorama des performances comparées des CCMet des CCC. Au moyen de tableaux synthétiques, il évo-quera les différentes causes d’échec, comme les fracturesdes céramiques cosmétiques ou d’infrastructure, et répon-dra à la question de la pérennité de chacune des famillesde couronnes et de leur évolution dans le temps.Grâce à cet état des lieux précis et complet, la journée dela SOP du 10 mars entend donner aux praticiens tous lesoutils pour qu’ils disposent de critères de choix clairs etrationnels. Outre la qualité exceptionnelle des informa-tions qui seront délivrées, cette journée constituera unévénement tout aussi exceptionnel puisque, une fois n’estpas coutume, elle se tiendra un mardi. ■

Quel choix rationnel entre les différentescéramiques et le métal?

JOURNÉE SOP – MARDI 10 MARS 2009

Entre euphorie et réticence face à la révolution céramique, il existe une autre voie,

plus sûre, permettant de parvenir au succès : la maîtrise des différentes indications

et la bonne application de protocoles fiables et éprouvés.

COURONNES CERAMIQUES : peut-on s’affranchir du metal?

Mardi 10 mars 2009 – Paris 14e – Marriott Paris Rive Gauche HôtelFORMATIONSSOP 2009 Bulletin d’inscription et tarifs en page 7

Inscrivez-vous !➜

6 JSOP / n° 3 / mars 2009

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JOURNÉE SOP DU MARDI 10 MARS 2009MARRIOTT PARIS RIVE GAUCHE HÔTEL17, BD SAINT-JACQUES – 75014 PARISà retourner accompagné de votre règlement* à :SOP – 6, rue Jean-Hugues – 75116 Paris

Nom : ...................................................... • Prénom : ..............................................Adresse : ..............................................................................................................................................................................................................................................

Tél. : .................................... • Adresse e-mail : .......................................................

*Tarifs Inscription — membres SOP et FSSOSIF : 300 € ; autres : 360 €.

B U L L E T I N D ’ I N S C R I P T I O N

JSOP0309

TARIF SPÉCIAL HÔTEL : 180 €Offre réservée aux participants :180 euros la chambre single ou doublepour la nuit du 9 au 10 mars 2009au Marriott Paris Rive Gauche Hôtel (nombre de chambres limité). Contact : service Réservation (préciser Journée SOP)Tél. : 01 40 78 78 40Fax : 01 40 78 78 04

Accepteriez-vous que vos coordonnées Voulez-vous recevoir soient communiquées à nos partenaires ? un fichet réduction ?

❏ Oui ❏ Non ❏ SNCF ❏ Air France

SO

P FO

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ATIO

NS 2

00

9

ou

60POINTS

de FCO

Établir un état des lieux des dernières évolutions de lacéramique. Donner à l’omnipraticien les critères de choixentre le tout-céramique et le céramo-métallique, maiségalement entre les différentes céramiques. Maîtriser lesprotocoles d’assemblage et connaître précisément lesperformances comparées des CCC et des CCM. Tels sontles objectifs de cette journée complète autour des cou-ronnes céramiques.

• Yves Samama : Le métal, c’est fini ?• Jacques Déjou : Les types de céramiques et leur choix• Jean-Pierre Attal et Gil Tirlet :

Préparation et assemblage : les deux clés du succès• Christian Moussally :

CCC-CCM : les performances comparées➜ Le MARDI 10 mars 2009,

remise du prix du Meilleur Jeune ConférencierSOP – SUNSTAR France

CCC-CCMQuelle solution

pour quelleindication?

En savoir plus sur les CCCet les CCM ?Lire notredossier dansle JSOP n° 10déc. 2008

ATTENTION ! La journée auraexceptionnellement lieu un MARDI !

MARDI 10 MARS 2009DE 9 H À 18 H

COURONNES CÉRAMIQUES :PEUT-ON S’AFFRANCHIR DU MÉTAL?

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Programme scientifique

Du 17 au 27 avril 2009

En partenariat avec :Kreussler Pharma et Labocast

➜ 9es JOURNÉES DE CHIRURGIEDENTAIRE À L’ÎLE MAURICE

SUGAR BEACH RESORTPosé sur l’une des plus longues plagesde sable blanc de l’île, le Sugar BeachResort vient de rouvrir ses portesaprès d’importants travauxde rénovation. Le résultat est somptueux,et l’hôtel est un bijou de l’architecturecoloniale de Maurice. Situé sur la côteouest, cet hôtel de cinq étoiles propose à ses hôtes un véritable mélange de modernité et d’élégance.L’hôtel dispose de belles facilitéspour accueillir votre famille,en chambre standard ou supérieure,avec un superbe mini-club et un clubspécial ados. Toutes les chambresdonnent sur un balconou sur une terrasse privée.Il propose de nombreuses activitésnautiques (ski nautique, kayak,funboat, etc.) et terrestres (six courts de tennis, centre de sport et bien-être, etc.) sans participation,ainsi que d’autres avec participation(plongée avec bouteille, pêche au gros,golf, randonnées à cheval).Le Sugar Beach Resort met égalementà votre disposition son tout nouveau spadoté d’un hammam de style romainunique à l’île Maurice.

Consultez le programme détaillé sur www.sop.asso.fr

Joël DubreuilLes doléances en prothèse adjointetotale : doléances psychologiqueset blessures (1re partie).L’instabilité ou la perte de rétention des prothèsesmaxillaire et mandibulaire et les doléances fonctionnelles :esthétiques, phonétiques et masticatoires (2e partie).

Gilles GagnotSurfaçage radiculaireou désinfection parodontale ?Instrumentation ultrasonoreet implantologie.

Catherine GallettiLa face cachée de l’orthodontie.

Éric HazanPlan de traitement en prothèse et parafonctions occlusales : Que faire?Réussir sa prothèse en 2009 :les six points clés.

Claude LaunoisLes facettes de céramique collées :le « Step by Step ».Travaux pratiques réaliséssur un modèle pédagogique(réservés aux consœurset confrères mauriciens).

Patrick MissikaLa collaboration implantologiste-omnipraticien.L’incisive centrale supérieure,un challenge en implantologie.

Marc RochéDiagnostic et plan de traitementen prothèse adjointe partielle.Le Syndrome d’apnées-hypopnéesobstructives du sommeil (SAHOS).

Bernard SchweitzPréservation du volume tissulaireaprès extraction.Techniques de recouvrementdes récessions gingivales.

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Je soussigné(e), Nom : ....................................................... • Prénom : ............................................................Adresse : .........................................................................................................................................................Tél. : ................................................... • Adresse e-mail : ...............................................................................Accompagné(e) de : Nom : ...................................................... • Prénom : ..............................................

Nom : ...................................................... • Prénom : ..............................................Nom : ...................................................... • Prénom : ..............................................

Je vous adresse ci-joint un acompte de 1 000 € par personne ainsi que les droits d’inscription, soit :

Acompte : 1 000 € x ….. = ........... €

DROITS D’INSCRIPTION❏ Congressiste membre de la SOP

ou de la FSSOSIF x ….. = ........... €❏ Congressiste non membre x ….. = ........... €❏ Accompagnant x ….. = ........... €

TOTAL = …........ €Si vol de jour (–100 €/pers.) TOTAL – …....€ = …........ €

❏ M’inscris aux 9es JOURNÉES DE CHIRURGIE DENTAIRE à l’île Maurice

Je désire résider :❏ en chambre double ❏ en chambre singleEn catégorie :❏ Standard ❏ Supérieure

Je désire participer au tournoi de :❏ Tennis ❏ Golf

Je désire effectuer le retour en vol de :❏ Jour ❏ Nuit

à retourner à : CHAUMONT VOYAGES – M. PERRAULT9, route principale du Port – 92638 Gennevilliers CedexTél. : 01 47 92 22 40 – Fax : 01 47 99 17 50

bulletin d’inscription

Je déclare avoir pris connaissance des conditions générales d’annulation

DATE : SIGNATURE

TARIFS ET CONDITIONS GÉNÉRALES

Ces prix comprennent :• le trajet PARIS/MAURICE/PARIS sur vol régulierdirect (classe vacances) • le transfert aéroport/hôtel/aéroport • le séjour à l’hôtel Sugar BeachResort dans la catégorie de chambres confirmée• les petits déjeuners buffet • les dîners (sans bois-sons) • les taxes d’aéroport* • les taxes et services• l’accès à tous les sports gratuits.Enfants : Les conditions pour les séjours desenfants vous seront adressées sur demande.Possibilité de prolongation de séjour : nousinterroger.Ces prix ne comprennent pas :les droits d’inscription au congrès, les excur-

sions facultatives, les dépenses d’ordre per-sonnel, les boissons, les repas non mention-nés au programme.AnnulationEn cas d’annulation, il sera retenu :• avant le 1er janvier 2009, une somme forfai-taire de 100 € pour frais de dossier ;• entre le 1er janvier et le 1er février 2009, unesomme équivalente à 30 % du montant totaldu voyage choisi ;• entre le 1er février et le 25 mars 2009, unesomme équivalente à 50 % du montant totaldu voyage choisi ;• après le 25 mars 2009, une somme équiva-

lente à 90 % du montant total du voyagechoisi.

IMPORTANT• *Les taxes sur les billets d’avion sontactuellement de 270 €. Elles peuvent êtremodifiées au moment du voyage.• L’attribution des places d’avion (retourde jour ou de nuit) ainsi que du type dechambre se fera en fonction des disponi-bilités au moment de l’inscription.

Organisation technique :Chaumont Voyages – Lic. 075950311

DROITS D’INSCRIPTIONLes droits d’inscription, obligatoires pour tous les participants, comprennent :• La remise du dossier et du badge (congressiste)• L’accès aux séances scientifiques (congressiste)• Les pauses café (congressiste)• Le programme social

MEMBRES DE LA SOP OU DE LA FSSOSIF• Congressistes : 410 €

• Accompagnants et enfants de plus de 15 ans : 310 €

NON-MEMBRES• Congressistes : 490 €

• Accompagnants et enfants de plus de 15 ans : 390 €

Enfants : Les enfants de moins de 15 ans sont dispensés de droits d’inscriptionmais n’ont pas l’accès au programme social.

JSOP0309

VENDREDI 17 AVRILDépart : CDG/Maurice après-midiDU SAMEDI 18 AVRIL AU DIMANCHE 26 AVRILSéjour à l’hôtel Sugar Beach ResortParticipation aux 9es Journéesde chirurgie dentaire à l’île MauriceDIMANCHE 26 AVRILRetour : Maurice/CDGVOL N° 1 : vol de jour arrivée le 26 avril au soirVOL N° 2 : vol de nuit arrivée le 27 avril au matin

Préprogramme de voyage

Prix par adulte : • Chambre standard double : 2 950 € • Chambre supérieure double : 3 350 €

Suppl. single : 620 € Suppl. single : 800 €

MinorationVol de jour

du 26-4-2009➜ -100 €

Participants hors voyage(programme scientifique uniquement, avec les pauses café)• Membres de la SOP ou de la FSSOSIF 430 €

• Non-membres 510 €

Une compétitionde golf et un tournoi

de tennis serontorganisés sur place.

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A C T UA L I T É S

DANS LE CADRE des 18es Journées dentaires de Nice,qui se dérouleront du 18 au 20 juin prochains, la

SOP animera, le 20 juin, une séance scientifique consa-crée à la problématique des traumas de la dent. À partirde 9 heures, salle Athéna, Chantal Naulin-Ifi, DominiqueMartin et Cécilia Bourguignon-Adelle se relaieront pourintervenir sur cette thématique.

Des origines diverses, un objectif uniqueAu cours de la vie, les dents peuvent subir un certainnombre d’agressions provoquant des lésions, parfoisirréversibles, que chaque praticien doit être à mêmede diagnostiquer, traiter et pronostiquer. L’origine deces traumas est diverse. Elle peut être soit externe,consécutive à un choc ou à un accident, soit interne,

conséquence de forces occlusales excessives sur desdents fragilisées ou non. Les expressions cliniques deces traumas sont nombreuses. Tissus durs comme tissusmous peuvent être atteints, partiellement ou totalement.Chacune de ces expressions cliniques exige un trai -tement spécifique permettant d’optimiser le pronostic deconservation de l’organe dentaire. Tous ces protocolesn’ont qu’un seul but : préserver l’avenir. À partir de cascliniques, les trois conférenciers analyseront l’ensembledes grands groupes de traumas dentaires.

Les nouvelles recommandations de l’InternationalAssociation of Dental TraumatologyChantal Naulin-Ifi interviendra sur les « Fêlures et frac-tures horizontales ». Dans ces traumas d’origine acci-dentelle, l’organe dentaire est atteint dans son intégritéavec ou sans exposition pulpaire. Survenant souventsur des dents immatures, la conservation de la vitalitépulpaire totale ou partielle s’avère essentielle pour espé-rer une édification radiculaire et apicale physiologique.Dominique Martin interviendra sur les « Fêlures et frac-tures verticales ». Ce groupe de lésions est difficile à diag-nostiquer. Il présente une étiologie très variable, totale-ment étrangère à la précédente, fré quem ment associée àune dysfonction occlusale ou à du bruxisme. Ces lésionssurviennent à un âge plus avancé et peuvent être partielsou totaux, coronaires ou radiculaires. Le traitement estfonction des conditions occlusales et de l’état pulpaire.Enfin, Cécilia Bourguignon-Adelle interviendra surle thème « Luxation et avulsion ». Souvent d’origineac cidentelle, les impacts traumatiques peuvent pro-voquer l’avulsion, l’intrusion, la luxation, l’extrusion,la subluxation et la concussion de l’organe dentaire.Les structures de soutien (cément, ligament parodon-tal et os alvéolaire) et la pulpe dentaire sont toujoursaffectées par les chocs, mais à un degré variable selonla nature du traumatisme. Ces traumas constituent devé ritables urgences, le facteur temps jouant un rôledéterminant dans la réussite du traitement. Précisonsque les nouvelles recommandations de l’IADT (Inter-national Association of Dental Traumatology) en lamatière se ront exposées. ■

Les grands traumas de la dent auscultéspar la SOP aux Journées de Nice

18es JOURNÉES DENTAIRES DE NICE

Dans le cadre de la séance de la SOP aux Journées de Nice, le 20 juin prochain,

trois conférenciers interviendront sur les trois grands groupes de traumas dentaires.

10 JSOP / n° 3 / mars 2009

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C’EST UNE SÉANCE EXCEPTIONNELLE d’endodontie quePierre Machtou avait organisée, le 25 novembre

dernier, dans le cadre du congrès de l’ADF. Exception-nelle tout d’abord par la qualité du conférencier, Clif-ford Ruddle, et par la rareté de ses apparitions en France.Depuis que nous avions eu l’occasion de découvrir ceproche d’Herbert Schilder, accompagné de Mike Scia-namblo, en 1987, au cours d’une séance mémorable orga-nisée par la SOP, nous n’avons pas souvenir qu’il ait étédonné l’occasion de l’écouter de nouveau à Paris. C’estdonc grâce à une longue histoire d’amitié, de coopéra-tion et d’échanges réciproques entre Pierre Machtou etClifford Ruddle que cet événement a pu avoir lieu.

Avec une décontraction tout américaine…En ouverture de la séance, Pierre Machtou a présenté sonami Clif comme « la référence absolue en endodontie cli-nique, qui a formé plus de 1 000 endodontistes aux États-Unis et plus de 500 de par le monde » dans le cadre desséminaires qu’il dirige à Santa Barbara. Il a rappelé ensuiteque Clifford Ruddle est l’auteur des chapitres sur la mise

en forme dans l’ouvrage de référence en endodontie, Path-ways of the Pulp, et a insisté sur la vraie définition duretraitement, thème de la séance.C’est avec une bonhomie et une décontraction tout amé-ricaines qu’après avoir tombé la veste Clifford Ruddleadressa ses remerciements, interpellant par leurs pré-noms certains congressistes des premiers rangs, visagesconnus du petit monde des endodontistes. Il ne manquapas de rappeler ce que Pierre Machtou lui avait apportédans le domaine du retraitement, en particulier en fai-sant connaître outre-Atlantique l’extracteur de Gonon.Il n’oublia pas non plus de remercier Meyer Fitoussi,président de la SOP, présent ce jour-là au nom de sonamitié pour le conférencier et en sa qualité de trésorierde l’ADF, et de rappeler le plaisir qu’il avait eu en 1987de parler devant l’assistance fournie de la SOP.

L’essentiel n’est pas l’instrument, mais son utilisateurClifford Ruddle débute sa conférence par un rapide his-torique dans lequel il rattache directement les progrèsde l’endodontie aux apports technologiques qu’ont suc-cessivement constitué l’introduction du microscope, desultrasons, du nickel titane et, enfin, du MTA®. Pour lui,nous sommes aujourd’hui arrivés à un palier dans lacourbe du progrès en endodontie, palier à partir duquelnous devons chercher à améliorer notre habileté. Reve-nant au programme de cette matinée, il précise qu’il doitaller à l’essentiel puis que, dans le cadre de son séminaire,le cours sur le retraitement nécessite deux jours et qu’ilne dispose cette fois-ci que d’une séance de trois heures.Alors, que retenir de cette conférence, puisque de lamême façon nous ne disposons pas dans ces colonnesd’un espace suffisant pour être exhaustifs ? Dans le casdes instruments cassés, ceux-ci cassent soit parce qu’ilssont trop utilisés soit parce qu’ils sont mal utilisés. Lesfragments seront plus longs lorsque l’accès coronaire estinadéquat. Cependant, compte tenu de la hauteur coro-naire moyenne et de la longueur moyenne des dents etque les fragments se situeront à 3, 4 ou 5 mm de l’apex,

Une séance exceptionnelle d’endodontieexécutée par le maestro Clifford Ruddle

FORMATION CONTINUE

Dans le cadre du dernier congrès de l’ADF, et à l’initiative de Pierre Machtou,

Clifford Ruddle, référence en endodontie clinique, a dressé l’état des connaissances

et des bonnes pratiques dans le domaine du retraitement.

De gauche à droite : Pierre Machtou, Meyer Fitoussi,Clifford Ruddle et Anne Claisse-Crinquette.

A C T UA L I T É S

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A C T UA L I T É S

… on atteint en général l’instrument cassé en ligne droiteavec les forets de Gates. Clifford Ruddle rappelle au pas-sage que, pour éviter les mises en forme erratiques « enbouteille de Perrier, l’essentiel, ce n’est pas l’instrument,mais son utilisateur ». Les forets de Gates doivent êtreutilisés non comme des forets, mais comme des forets-brosses actifs en restant au contact pariétal lors du mou-vement de retrait apico-coronaire.Il faut une vitesse de rotation lente, de l’ordre de 500 à750 tr/min et non de 2 500 tr/min, et il convient de pla-cer le foret de Gates n° 4 juste à l’entrée du canal, puisd’introduire le n° 3 seulement de la hauteur d’une têteet, enfin, d’amener le n° 2, dont le diamètre est de 0,7 mm,au contact de l’instrument cassé. On réalisera ensuiteune marche au niveau du trait de fracture à l’aide d’unforet de Gates n° 2 préalablement sectionné à son dia-mètre maximum.

Le microscope : un contrôle visuelindispensableClifford Ruddle rappelle que travailler sous contrôlevisuel avec un microscope est indispensable puisqu’onne peut « sortir un instrument que si on le voit ». Pour cela,les ultrasons sont utilisés à sec avec des inserts qui sontsoit recouverts de citrate de zirconium soit, moins agres-sifs, en titane. L’insert est placé sur la marche, à côté del’instrument et non sur l’instrument. On commence enfaisant fonctionner les ultrasons au minimum de puis-sance pour augmenter celle-ci progressivement. Les pous-sières sont évacuées à l’aide de la seringue à air surlaquelle est monté un embout très fin, l’adaptateur Strop -ko®. En ajoutant deux ou trois gouttes d’eau dans lecanal avant d’utiliser les inserts ultrasonores, on prévien-dra le risque, inhérent à cette méthode, de cimenter l’ins -trument avec les poussières arrachées à sec ou avec laboue qui se forme sous aspersion d’eau.Il convient de placer des boulettes de coton aux entréesdes autres canaux afin d’éviter que l’instrument n’ypénètre s’il venait à être évacué rapidement par les ultra-sons. Le but est alors de dégager 3 mm d’instrumentpour le saisir soit avec l’un des instruments plus fins(0,6 mm et 0,85 mm) ajoutés dans les trousses modernesd’extracteurs de tenons (celle de Ruddle au États-Uniset de Machtou en Europe), soit avec l’Instrument Remo-val System de Ruddle (IRS®), inspiré de la trousse deMasseran. Les instruments en nickel titane ont tendanceà retrouver leur forme initiale : il existera donc toujoursune force élastique qui plaquera l’extrémité dégagée del’instrument fracturé au contact de la paroi externe. Ilfaudra donc placer l’extrémité en biseau la plus longue

de l’IRS® systématiquement vers l’extérieur pour ensuitetourner l’instrument de 180° avant d’en serrer la vis.Enfin, les instruments en acier inoxydable ne se recas-sent pas, contrairement aux instruments en nickel titanequi présentent cette tendance.Les surextensions de gutta-percha peuvent aussi impo-ser le retraitement. Ces surextensions surviennent surles canaux larges des dents immatures ou en cas de résec-tion apicale car, avec des apex qui peuvent recevoirtrois limes K de 0,60 mm de diamètre, il est impossibled’obtenir la mise en forme conique nécessaire pour conte-nir les forces développées lors de la condensation ver-ticale. Dans ces cas, Clifford Ruddle préconise d’utiliserdu sulfate de calcium (plâtre de Paris), à la fois pour obte-nir l’hémostase et créer une barrière qui s’opposera à lapoussée de la condensation verticale, mais en aucun caspour obturer le canal. La détermination de la longueurde travail est difficile et « le juge de paix est la pointe depapier ». Clifford Ruddle mélange le sulfate de calcium àde l’eau chaude pour avoir une prise rapide, puis le bourredans le canal en utilisant un fouloir dont l’extrémité a étésectionnée à la largeur de l’apex pour refouler le sulfatede calcium au-delà de l’apex. Une fois le mélange durci,Clifford Ruddle procède au nettoyage du canal à l’aidedes ultrasons, puis de brossettes rotatives d’endodontiepour supprimer les boues dentinaires. Ensuite, l’obtura -tion est réalisée de façon classique dans la même séance.Le MTA® n’est pas utilisé car la taille de ses particulesn’est pas assez fine pour qu’il pénètre suffisamment loindans l’anatomie radiculaire. Par ailleurs, on préférera lesulfate de calcium au MTA® dans les zones esthétiques,car il ne contre-indique pas la dentisterie adhésive.

Traitement des déplacements iatrogènesClifford Ruddle aborde ensuite le traitement des « trans-portations », c’est-à-dire tous ces déplacements iatro-gènes de l’orifice apical exécutés lors d’une mise en formeinadéquate. Ces déplacements sont classés en trois types.Le type 1 correspond à un petit déplacement. Après unemise en forme conventionnelle, il pourra en général êtreréobturé soit avec les techniques classiques, soit en uti-lisant du MTA® ou du sulfate de calcium. Le déplace-ment de type 2 est plus important, l’architecture apicaleest inversée, et il n’est plus possible de procéder à unemise en forme conventionnelle. Dans ce cas, créer unebarrière avec du MTA® s’impose. Le MTA® prend enquatre à six heures, ce qui nécessite une deuxième séancede soins au cours de laquelle l’obturation à la gutta seraeffectuée. Il faut prévoir plus de 3 mm de MTA® à l’apexde sorte que, si une chirurgie apicale doit être effectuée

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ultérieurement, l’apicectomie simple suffise sans obtu-ration rétrograde. Les déplacements de type 3 sont descas chirurgicaux dans lesquels le MTA® servira de bar-rière et d’obturation.Quand il s’agit de désobturer de la gutta-percha ou tout au -tre matériau d’obturation, nous disposons de cinq moyensqui seront successivement utilisés : les limes de Heds-troem, les Heat Carrier®, les ProTaper®, le chloroformeet les pointes de papier. Dans ces manœuvres, il faut res-pecter le principe du crown down afin d’éviter les flam-bées inflammatoires en rapport avec une inoculation degutta-percha au-delà de l’apex. On nettoie le tiers coro-naire puis les 3 ou 4 millimètres suivants pour obtenirun effet de reflux au rinçage. Il convient de réchaufferla gutta au Touch and Heat® et de placer aussitôt unelime H 45 qu’on tourne dans la gutta avant de tirer. LesProTaper® D1 ou D2 choisis en fonction de la taille del’orifice canalaire sont également efficaces. Ils doiventêtre utilisés à une vitesse de 700 à 750 tr/min pour voirle cône de gutta s’enrouler autour de l’instrument. Pour

les canaux étroits, on utilisera les limes et les produitschimiques. L’alternance de chloroforme et de pointes depapiers absorbants permet de supprimer les reliquats deciment de scellement canalaire.

Retrait des bourre-pâteUn peu pris par le temps, mais en appliquant toujoursles mêmes principes, Clifford Ruddle a abordé le retraitdes bourre-pâte pour lequel sont utilisés tous les ma -tériels précédemment cités : ultrasons, Heat Carrier®,chloroforme, limes, ProTaper®, IRS®, auxquels il ajouteles pinces de Stieglitz dont il modifie les mors en rédui-sant leur largeur aux dépens de leurs bords externes afinqu’ils descendent plus apicalement dans le canal.La séance s’est achevée par de chaleureuses congratula-tions auxquelles s’est associée la présidente scientifiquedu congrès 2008, Anne Claisse-Crinquette, venue hono-rer cette splendide séance de sa discrète présence. ■

Marc Roché

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La prévention de l’endocardite infectieuse d’originebucco-dentaire.1ère partie : Evolution des concepts.Lamia Abdellaoui, Z. Azziman, O.K. Ennibi

La prévention de l’endocardite infectieused’origine bucco-dentaire.2ème partie : Révision des recommandations.Lamia Abdellaoui, Z. Azziman, O.K. Ennibi

Le point sur les gouttières occlusales :pourquoi, comment, quand ?Jean-Philippe Ré, Cyrille Chossegros, Amine El Zoghby,Jean-François Carlier, Christophe Perez,Jean-Daniel Orthlieb

Microchirurgie endodontique sur lesmolaires maxillaires et mandibulaires :Nouvelle technique de trépanation osseuse.Charbel Allam

Améloblastome unikystiqueplexiforme mandibulaire :A propos d’un cas.Victorin Ahossi, Patrick Larras, Marion Paris,Daniel Perrin

2 formules d’abonnement au choix

ÉDITION BILINGUEFRANÇAIS-ANGLAIS

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Au sommaire de la Revue d’odonto-stomatologien° 1 – Tome 38 – Février 2009

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P R A T I Q U E

OCCLUSODONTIE

Quelle stratégie clinique adopteren occlusodontologie?S’abstenir d’intervenir dans un ADAM peut être la meilleure des solutions. Instaurer un traitement

de dentisterie restauratrice sans analyse préalable de l’occlusion, la pire…

Quels traitements pour lesalgies et les dysfonctionne-ments de l’appareil manduca-teur (ADAM)? Quand et com-ment tirer parti de l’utilisa tiondes articulateurs en dentiste-rie restauratrice? Quelle occlu-sion choisir? Comment lamodifier? La prise en compteet le dépistage précoce desADAM fait partie des activitésquotidiennes du chirurgien-dentiste. Savoir qui prendreen charge est une questionfondamentale pour le théra -peute dont l’objectif est la re -cherche d’un bénéfice pourle patient. Mais cet objectifne pourra être atteint qu’àcondition de maîtriser uneprocédure d’examen cliniqueri goureuse et de posséder desconnaissances solides…

Le TP de la SOP consacré àl’occlusodontologie s’appuie -ra sur la mise en scène dediverses situations cliniquesrelevant de deux domaines :celui des algies et dysfonction-nements de l’appareil man-ducateur (ADAM) et celui dela dentisterie restauratrice. Àpartir de cas cliniques simplesou complexes, les participantsmobiliseront leurs acquis pourdéfinir un plan de traitementpertinent. Les praticiens tra-vailleront en groupe et établi-ront une stratégie de prise encharge, qui sera discutée avecles animateurs, et cela pourchaque situation clinique en -visagée. Par ailleurs, le choixdes examens paracliniquessera argumenté, afin de hié-rarchiser la prise de décision.

En dentisterie restauratrice,il est déterminant de prendreen compte les principes d’oc -clusodontologie. En effet, lechoix d’une position théra-peutique adaptée est primor-dial. À ce titre, des démons-trations sur simulateurs dedéplacements mandibulairespermettront aux participantsde se familiariser ou de tirerparti de l’utilisation des arti-

culateurs. Ces outils peuventfaciliter la communicationen tre le patient et l’équipethérapeutique et, partant,améliorer la réalisation dessoins. Enfin, l’équilibrationocclusale sera exposée dansson indication actuelle endentisterie restauratrice etson coût biologique rappro-ché du bé néfice en termes destabilité occlusale. �

En dentisterierestauratrice, les principes

d’occlusodontologiedoivent

nécessairementêtre pris en compte.

Pour mieuxen juger,

les participants au TP de la SOP

travaillenten groupe

et imaginent des stratégies

de prise en chargepour chaque

situation cliniqueenvisagée.

TRAVAUX PRATIQUESJeudi 1er octobre 2009 – Paris 14e – Marriott Paris Rive Gauche HôtelFORMATIONS

SOP 2009

JSOP / n° 3 / mars 2009 19

Inscrivez-vous !

Bulletin d’inscription et tarifs en page 21

Évaluez-vous !➜

• Faut-il changer l’occlusion pour traiter les dysfonctionnements de l’appareil manducateur?

• En dentisterie restauratrice, la position de référenceest-elle toujours l’occlusion d’intercuspidie maximale (OIM)?

• L’équilibration occlusale s’accompagne-t-elle d’une diminutionde la dimension verticale d’occlusion (DVO)?

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P R A T I Q U E

PARODONTIE

Optimiser l’utilisation des ultrasonsLes instruments ultrasonores permettent un véritable gain en efficacité, en confort et en temps.

À condition de maîtriser leur utilisation à faible vibration.

Les nouvelles générationsd’instruments ultrasonoresrenouvellent l’approche dutraitement des maladies pa -rodontales, notamment dansl’accès sous-gingival. Bienmaîtrisés, ceux-ci permettentau praticien de diversifier sesoptions thérapeutiques touten gagnant du temps, de l’ef -ficacité et du confort dansson exercice. Conséquence :la satisfaction du patient s’entrouvera significativementaugmentée. Cependant, pouraméliorer l’efficacité des trai -tements non invasifs, l’uti -lisation de l’instrumentationultrasonore doit être précise etimpliquer le recours à un ma -tériel adapté. Comparative -ment à l’utilisation de curet -tes manuelles ou à celle desinstruments conventionnels,les méthodes d’utilisation ap -

plicables à cette nouvelle ins -trumentation sont très diffé -rentes et un apprentissage ri -goureux est nécessaire.Pour atteindre et traiter lefond des poches parodonta -les, il faut choisir l’insert enfonction de la localisation del’atteinte pathologique, maisaussi connaître les mouve -ments et vibrations que dé -crit l’insert choisi, et savoirguider son déplacement touten maintenant sa vibration.Enfin, il faut adapter la vi -bration en fonction de l’ana -tomie des tissus et de l’objec -tif thérapeutique.Plat, rond, en forme de curet -te, diamanté ou en compo -site, chaque insert vibre defaçon différente. La maîtrisede leur vibration est doncindispensable à leur bonneutilisation.

Afin de maîtriser la vibration des différents types d’inserts, tous les aspects du fonctionnement et de l’utilisation de l’appareillage ultrasonore seront décryptés lors du TP de la SOP.

TRAVAUX PRATIQUESJeudi 1er octobre 2009 – Paris 14e – Marriott Paris Rive Gauche HôtelFORMATIONS

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20 JSOP / n° 3 / mars 2009

C’est pour permettre au pra-ticien de maîtriser tous lesaspects du fonctionnementde ces nouveaux matériels etqu’il s’en approprie l’efficacitéque la SOP organise un TPsur cette technologie. Outrele rappel nécessaire des prin -cipes de base de la technolo -gie ultrasonore, ce program -me qui est mis à jour chaqueannée par une équipe expé-rimentée fait désormais lapart belle aux nouvelles fa -milles de générateurs.Grâce à de nouveaux outilspédagogiques (projection defilms, démonstrations et ma -nipulations, intégration des

aides visuelles dans l’utili -sation des ultrasons, propo-sition de protocoles de traite-ment, remise aux participantsd’un aide-mémoire, etc.), leTP a été conçu de façon quel’acquisition de la méthoded’utilisation des ultrasonssoit progressive. Et, pour cefaire, rien de mieux que lesnombreux exercices de ma -nipulation sur modèles etsur dents naturelles propo-sés au cours du TP. Ils per-mettront en effet à chaqueparticipant d’intégrer immé-diatement cette technologiedans son arsenal thérapeu-tique quotidien ! �

Évaluez-vous !➜

• Diriez-vous que l’utilisation des instruments à ultrasonsest un acte quotidien dans votre exercice ?

• Que faut-il rechercher pour obtenir l’efficacitéd’un instrument ultrasonore ?

• Pensez-vous qu’il est nécessaire de modifier les réglagesdu générateur à ultrasons ?

• Souhaitez-vous intégrer différents systèmes d’instrumentsultrasonores dans votre exercice quotidien ?

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1er OCTOBRE 2009DE 9 H À 18 H

TRAVAUX PRATIQUES❏ TP 1 • Prothèse sur implantsResponsable scientifique : Hadi Antoun❏ TP 2 • Chirurgie implantaireResponsable scientifique : Corinne Touboul❏ TP 3 • OcclusionResponsables scientifiques : Bernard Fleiter, Dominique Estrade❏ TP 4 • Reconstitutions corono-radiculairesResponsable scientifique : Jacques Déjou❏ TP 5 • Prothèses fixéesResponsable scientifique : Hervé Choukroun❏ TP 6 • Urgence-réanimationResponsable scientifique : Thérèse Arvis❏ TP 7 • Plan de traitement pluridisciplinaireResponsables scientifiques : Éric Hazan, Éric Serfaty

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❏ TP 8 • Orthèses mandibulairesResponsable scientifique : Marc Roché

❏ TP 9 • Facettes de céramique colléesResponsable scientifique : Claude Launois❏ TP 10 • ParodontieResponsable scientifique : Bernard Schweitz❏ TP 11 • Instruments ultrasonoresResponsable scientifique : Gilles Gagnot❏ TP 12 • Blanchiment et pose de digueResponsables scientifiques : Jean-Jacques Louis, Richard Kaleka❏ TP 13 • Endodontie : système ProTaperResponsables scientifiques : Pierre Machtou, Dominique Martin❏ TP 14 • Endodontie : système RaceResponsable scientifique : Bertrand Khayat

ou

COMPLET

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Implantologie et omnipratique :mode d’emploi

dossier

INTITULÉE «L’omnipraticien maître d’œuvre du trai-tement implantaire », la journée organisée lejeudi 18 juin 2009 par la SOP devrait mettre

à mal un certain nombre d’idées reçues. En effet,de trop nombreux omnipraticiens hésitent encoreà prendre en charge un traitement implantairedans sa globalité, préférant régulièrement délé-guer la décision thérapeutique finale à leur cor-respondant spécialisé en chirurgie. Pourtant, cespraticiens confirmés ont les moyens et les com-pétences pour gérer une grande majorité de cas.C’est tout l’objet de cette journée qui s’ouvrirasur une intervention de Patrick Limbour, res-ponsable du DU d’implantologie à l’université de

Rennes. Dans le cadre d’une première conférenceconsacrée à la sélection du patient, il évoquerales contre-indications implantaires. Ce qui per-mettra de vérifier qu’elles sont extrêmement limi-tées, la grande majorité des patients pouvant êtretraités par le biais de cette thérapeutique.Ensuite, Philippe Russe reviendra en détail surl’examen clinique afin de donner à l’assistanceles clés permettant de reconnaître un cas sim-ple d’une situation plus délicate. Morphologiegingivale, ligne du sourire, examens complé-mentaires tels que les radios sont autant desujets qui seront hiérarchisés.Après cela, la journée se poursuivra par la pré-sentation de différents cas cliniques. Implanto-logiste à Lyon, Patrick Exbrayat s’intéresseratout d’abord à un édentement simple, où uneou deux dents manquent. Entretien avec lepatient pour cerner ses attentes, élaboration dudiagnostic, examen clinique, examens complé-mentaires : il évoquera avec précision la métho-dologie que doit suivre l’omnipraticien.C’est alors à Patrick Limbour qu’il reviendrade traiter du remplacement de dents maxillaires

De trop nombreux omnipraticiens hésitent encore à prendre en charge

un traitement implantaire dans sa globalité.

«»

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L’omnipraticien, maître d’œuvredu traitement implantaire

Le 18 juin prochain, la SOP proposera une journée consacréeà l’implantologie en omnipratique. Trois conférenciersde renom expliciteront pourquoi et comment l’implantologie doit être l’affaire du généraliste.

L’omnipraticien, maître d’œuvredu traitement implantaire

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postérieures, une intervention beaucoup plustechnique, impliquant très souvent la prise encharge d’un déficit osseux. Ponctuée de nom-breuses photos cliniques, cette présentation sevoudra très didactique.Philippe Russe consacrera sa seconde conférenceau remplacement d’une incisive centrale maxil-laire. Il montrera que le traitement est choisi enfonction notamment du volume osseux présentet de la qualité des tissus gingivaux. En complé-ment, il évoquera les différentes techniques dereconstruction osseuse ainsi que les solutions quipermettent d’améliorer le volume gingival.Enfin, Patrick Exbrayat conclura cette journéede formation en évoquant la prise en comptedes éléments esthétiques.Après ces différentes interventions qui aurontpermis de faire le point sur la situation et les dif-férentes étapes de diagnostic, mais égalementd’évoquer très concrètement divers cas cli-niques, les omnipraticiens seront mieux à mêmede prendre en charge leurs patients en attentede pose d’implants. Là se situe l’objectif, trèscon cret, de cette journée. �

ment les surcharges occlusales. Mal-gré cela, de nombreux omnipraticiensexerçant dans l’Hexagone préfèrentdéléguer. Une situation quasimentunique en Europe. « À mon sens, lespraticiens français ont été peu ou malformés à l’implantologie, ajoute JoëlDubreuil qui poursuit : En Suisse, lesomnipraticiens pratiquent quatre foisplus d’implants qu’en France, et en Es -pagne deux fois plus. En France, la pu -blicité télévisuelle nous vante les méri -tes des poudres adhésives, en Espagnecelles des implants ! »On le voit, la pose d’implants n’est, surle continent, pas uniquement réservéeà des spécialistes.

UNE OBLIGATION LÉGALEL’exception française est peut-être liéeà un problème de formation. Il n’em -pêche : le praticien se doit de propo-ser ce traitement. Un exemple : un

Faire entrer l’implantologiedans l’omnipratiqueau quotidienLes omnipraticiens français restent trop peunombreux à se lancer dans la phase prothétiqueimplantaire et plus encore dans la phasechirurgicale. Pourtant, l’implantologie est à la portéede tous dans la grande majorité des cas cliniques.

PROTHÈSE – CHIRURGIE

Une des indications typede la pose d’implant.

Un projet prothétique.

JSOP / n° 3 / mars 2009 23

UN CHIFFRE TOUT D’ABORD : selonun récent sondage réalisé au -près de confrères français, 76 %

des praticiens interrogés déclarent dé -léguer à leurs correspondants chirur-giens la décision thérapeutique finaleen matière d’implantologie. Pourtant,comme l’explique Joël Dubreuil, res-ponsable scientifique de la journée deformation organisée par la SOP, «si, ily a une trentaine d’années, l’implanto -logie était une discipline réservée à uneminorité de praticiens visionnaires, leschoses ont évolué depuis lors. Dans les an -nées 1980, Branemark découvre “l’os-téo-intégration” et l’indication de posed’im plants, qui était jusque-là très limi-tée et très codifiée car non fiable, devienten quel ques années quotidienne».La prédictibilité de réussite oscilleentre 95 % et 98 %. Les difficultéssont rarement d’origine chirurgicale,mais plutôt prothétique, avec notam-

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dossier

tiques – type bridges ou prothèses amo-vibles – sont possibles» détaille PatrickExbrayat, conférencier de la journéedu 18 juin prochain. «Pour décider dece plan de traitement, le praticien abesoin de s’entretenir avec son patientafin d’évoquer sa motivation – ses at -tentes sont-elles liées au fonctionnel ouà l’esthétique ? – et de lui expliquer endétail les avantages et les inconvénientsde chaque solution. »Un entretien finalement assez clas-sique que compléteront différents exa-mens. «Tout d’abord, il faut réaliser unexamen clinique, précise Patrick Ex -brayat. Il permet de re cueillir des don-nées sur la position des dents adjacenteset antagonistes, de vérifier l’état des tis-sus, l’hygiène du patient, l’usure des dents,le contexte fonctionnel…»

LES DIFFÉRENTES ÉTAPES DU DIAGNOSTICLa phase suivante consiste en des exa-mens complémentaires liés à l’ima -gerie. « Il est possible de réaliser un gui -de radiologique qui s’appuie sur le projetprothétique et donne l’endroit exact oùintervenir. Radios et scanners apportentdes informations tridimensionnellesutiles pour établir le plan de traitement.Bien évidemment, il n’y a pas toujoursassez d’os à l’emplacement idéal. Dansce cas, il peut être nécessaire de désaxerl’implant ou d’améliorer le capital os -seux. C’est le sens clinique du chirur-gien-dentiste qui est à l’œuvre » ajoutePatrick Exbrayat.Quoi qu’il en soit, ces examens sontprécieux en offrant au praticien lapossibilité de vérifier la faisabilité del’intervention, d’en apprécier le ni -veau de difficulté et ainsi de limiterles risques d’échec. Ce n’est donc pasun hasard si, entre autres choses, lesdifférentes étapes de diagnostic se -ront largement développées par lesintervenants. Pour que cette journéede formation soit résolument pra-tique et tournée vers les praticiens quihésitent à se lancer dans un traite-ment prothétique sur implants. �

pa tient se présente avec une oudeux dents manquantes. Si les dentsad jacentes sont intactes, le traitementimplantaire reste le meilleur choix,hors considérations économiques etlorsque l’état de santé du patient lepermet. Le praticien a un devoir d’in -formation dans le cadre de l’obtentiondu consentement éclairé. « C’est uneréelle obligation légale» confirme JoëlDubreuil. Effectivement, comme lerelève Philippe Russe, intervenant lorsde la journée du 18 juin, « dans cer-tains cas, mutiler des dents saines pourposer un bridge peut être condamnable sile praticien n’a pas proposé la pose d’im-plants. On peut tout à fait lui reprocherl’absence d’information au patient ».D’autant que ce type de traitementprésente de multiples avantages. «Lesim plants constituent des solutions théra-peutiques fiables» affirme ainsi PatrickLimbour, conférencier de la journéede la SOP. «Elles permettent d’éviter demutiler les dents adjacentes et de garan-tir au patient un meilleur confort. Il estvrai que si l’on remonte 20 ans en ar rière,ce traitement était relativement difficile,mais depuis une dizaine d’années les pro-tocoles et le matériel ont considérable-ment évolué. Les choses se sont largementaméliorées et cette pratique est devenuecourante chez certains praticiens qui ontcompris que la pose de prothèse surimplant était quelque chose de simplelorsque la gestion du cas est bien menée.Cela dit, une fraction de la profession nemaîtrise pas encore l’ensemble des para-mètres du traitement implantaire et pré-fère confier l’établissement du plan detraitement au chirurgien. Pourtant, entenant compte de certains éléments, lepraticien peut tout à fait rester le maîtred’œuvre du traitement global.»

DE GRANDS PRINCIPESÀ RESPECTERAvant tout, il est essentiel d’établir unplan de traitement et donc un projetprothétique. « Il faut se demander s’ilest nécessaire de faire appel à des im -plants ou si d’autres solutions prothé-

Compatibilité chirurgicale.

Pose d’un implant et aménagement des tissus mous.

Guide radiologique.

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Aménagement des tissus durs.

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et à bien les armer afin de maî-triser totalement les traitementsprothético-implantaires. Il s’agit,en somme, de contribuer à met-tre fin à cette exception françai -se qui survit en implantologie.

Quel sera le déroulement decette formation ?L’objectif étant de proposer unprotocole de traitement auxomnipraticiens, la journée évo-quera notamment trois étapesessentielles.Première étape : la sélection dupatient. Est-il susceptible de re -cevoir des implants? La deuxiè-me étape, le projet prothétique,dictera le nombre et la placesouhaitée des implants à poser.Enfin, au cours de la troisièmeétape, sera vérifiée la compa -

Pourquoi avoir choisi d’orga -niser une telle journée ?Les progrès réalisés ces der-nières années dans le domainede l’implantologie sont réels.Pourtant, et c’est quasiment uneexception française en compa-raison de ce qui se passe dansde nombreux pays européens,une majorité d’omnipraticiensexerçant dans l’Hexagone hési -tent à recourir à l’implantolo-gie et, a fortiori, à traiter eux-mê mes leurs patients. Ilspréfèrent bien souvent délé-guer la pose d’implants et letraitement à des implantolo-gistes exclusifs.Pourtant l’immense majoritédes cas cliniques peut être trai-tée par les omnipraticiens. Cettejournée vise donc à leur don-ner une méthodologie précise

tibilité entre le projet prothéti -que et les possibilités chirur-gicales. Après avoir évoqué ceprotocole global, nous détail-lerons différents cas cliniques :un édentement simple de deuxdents, un cas impliquant uneproblématique esthétique et undernier cas nécessitant une gref -fe osseuse.

Quels bénéfices les partici-pants peuvent-ils attendre decette journée ?Cette journée doit aider lesomnipraticiens à gérer les trai -tements implantaires. Trop sou -vent, ils considèrent l’implan -tologie comme une disciplineà part et rechignent à prendreen charge certains patients.Grâce à cette journée de forma-tion, ils accéderont à un proto-cole très précis qui fera d’euxles maîtres d’œuvre du traite-ment implantaire, facilitera ledialogue avec le chirurgien etmotivera peut-être certains d’en -tre eux à réaliser eux-mêmes laphase chirurgicale.Les différentes interventionsproposées leur donneront lesgarde-fous à respecter de façonà travailler dans les meilleuresconditions de sécurité. �

Joël Dubreuil,responsablescientifiquede la journée sur l’implantologieen omnipratique.

Interview

«Mettre fin à l’exception française »

dossier

IMPLANTOLOGIE EN OMNIPRATIQUEJeudi 18 juin 2009 – Paris 14e – Marriott Paris Rive Gauche HôtelFORMATIONS

SOP 2009 Bulletin d’inscription et tarifs en page 27

Inscrivez-vous !➜

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Évaluez-vous !➜

• Pouvez-vous citer cinq paramètres contre-indiquant totalementla pose d’implant et décelables lors de l’observation clinique ?

• Lorsqu’une prothèse implanto-portée est envisagée dans le secteurantérieur, quels sont les principaux paramètres que vous évaluez ?

• Est-il nécessaire de toujours prescrire un scanner ? Pourquoi ?

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IMPLANTOLOGIE EN OMNIPRATIQUEMARRIOTT PARIS RIVE GAUCHE HÔTEL17, BD SAINT-JACQUES – 75014 PARISà retourner accompagné de votre règlement* à :SOP – 6, rue Jean-Hugues – 75116 Paris

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Omnipratique :le maître d’œuvre

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En savoir plus sur l’implan -tologie enomnipratiqueLire notredossier dansce numéro

18 JUIN 2009DE 9 H À 18 H

L’OMNIPRATICIEN, MAÎTRE D’ŒUVREDU TRAITEMENT IMPLANTAIRE

60POINTS

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➜ Le jeudi 18 juin2009, participez à la journée SOP

et mettez en application votre formation dès le lendemain

dans votre cabinet !

Présenter une méthodologie efficace et sûre, adaptable à toutesles situations cliniques, qui permet une prise de décision et uneplanification implantaire optimales, tel sera le but de cette jour-née. Un document pédagogique sera remis aux participants.Le protocole comprend trois étapes :1. La sélection du patient. Quelles sont les contre-indications

médicales, anatomiques, fonctionnelles ? À ce stade, quellesinvestigations radiologiques pratiquer ?

2. Le projet prothétique. Pourquoi un montage sur articulateuret une cire d’étude ? Quelles prothèses ? Quel nombre d’im -plants ? Comment réaliser un guide radiologique ? Quand etcomment prescrire le scanner? Pour quel apport?

3. Compatibilité chirurgicale. Le projet prothétique est-il compa-tible avec les possibilités chirurgicales simples ou complexes?

Ce protocole sera appliqué sur de nombreux cas cliniques regrou-pés en trois grandes familles: les cas simples, les édentements anté-rieurs à visée esthétique et ceux présentant des déficits osseux.

PATRICK EXBRAYAT

PATRICK LIMBOUR

PHILIPPE RUSSE

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> Travaux pratiquesjeudi 1er octobre de 9 h à 18 hBulletin d’inscription : p 21

> L’occlusion sans douleurjeudi 15 octobre de 9 h à 18 h

FORMATIONS SOP 2009

Toutes les informations, tous les comptes rendus in extensosont consultables sur :

www.sop.asso.fr

Les rendez-vous de la formation continue odontologique

S’éveiller aux orthèsesd’avancée mandibulaire

LE 12 NOVEMBRE DERNIER, la Fédéra-tion des sociétés scientifiques

odon to-stomatologiques d’Île-de-France (FSSOSIF) tenait sa quin-zième soirée scientifique. Le thèmeretenu concernait le syn dro me d’ap -nées-hypopnées obstructives dusommeil (SAHOS) et son traitementpar orthèse d’avancée mandibulaire(OAM).Marc Roché, attaché de consultationà l’hôpital Foch de Suresnes dans leservice d’ORL du Pr Frédéric Cha-bolle, rendait compte, à cette occa-

sion, de plus de 15 années de pra-tique clinique de cette équipe plu-ridisciplinaire.Plus de 200 chirurgiens-dentistes is -sus d’horizons professionnels et géo-graphiques les plus divers étaientprésents. Une exposition des parte-naires et un cocktail dînatoire trèsconvivial les attendaient.Mieux connaître les SAHOS et in -tégrer efficacement le trai tementpar orthè se d’avancée mandibulairedans leur pratique, tel était l’objec-tif de cette soirée. �

JSOP / n° 3 / mars 2009 29

Les rendez-vous de la formation continue odontologique

mardi 10 marsde 9 h à 18 h

Bulletind’inscription : p. 7

> Couronnes céramiques :peut-on s’affranchir du métal ?

du 17 au 27 avril2009

Bulletind’inscription : p. 9

> Voyage-congrès île Maurice

jeudi 18 juinde 9 h à 18 h

Bulletind’inscription : p. 27

> L’omnipraticien,maître d’œuvre du traitement implantaire

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MARC ROCHÉ

LE SYNDROME d’apnées-hypopnéesobstructives du sommeil (SAHOS)

est lié à un collapsus complet ou par-tiel des voies aériennes supérieurespouvant aller jusqu’à l’arrêt respiratoire.Il est constamment associé au ronfle-ment nocturne et plus fréquemmentà une somnolence diurne. Ce collap-sus est en rapport avec la structuremusculo-aponévrotique déformablede la paroi pharyngée. Sa survenuependant le sommeil est favorisée parle décubitus et induite par les modifi-cations du tonus musculaire qui pré-sident à cet état particulier. Selon la loide Bernouilli, tous les facteurs à l’ori-gine du rétrécissement du diamètre dela lumière des voies aérien nes favori-sent l’apparition de SAHOS. Ces élé-ments peuvent être l’obésité (in dice demasse corporelle supérieur à 30 kg/m²),l’alcool, le tabac et les anxiolytiques oul’obstruction nasale… Les anomaliessquelettiques cranio-faciales, où l’onretrouve les rétromandibulies sont éga-lement impliquées.L’hypoxie et l’hypercapnie induites parces événements respiratoires sont lacau se fréquente d’une hypertensionartériel le labile et de complications car-dio-vasculaires qui peuvent aller jusqu’àl’arrêt cardiaque… La déstructurationdu sommeil entraîne une somnolence

diurne conséquente – souvent accom-pagnée d’irritabilité –, cause évidentede troubles de la vigilance (responsa-bles d’acci dents du travail ou de la route)et d’une diminution de l’efficience intel-lectuelle et professionnelle : à ce titre,le SAHOS est maintenant considérécomme un problème de santé publique.

LES ORTHÈSES D’AVANCÉEMANDIBULAIRE (OAM)Les OAM, constituées de deux gout-tières de recouvrement dento-alvéo-laire visent à augmenter le diamètrepharyngé en plaçant la mandibule enpropulsion. Elles peuvent être de typemonobloc, lorsque les deux gouttiè -res sont soudées l’une à l’autre , oubi bloc lorsqu’un système – consti-tué en général de différents types debielles – relie les deux gouttières enposition de propulsion.Bien sûr, les OAM ne constituent qu’unethérapeutique parmi d’autres, moinsinvasive que la chirurgie orthogna-thique et mieux supportée que la ven-tilation par pression positive continue(PPC), qui reste le traitement de réfé-rence en la matière. Cependant, le portdu masque est souvent mal vécu : fondsonore, dessiccation des muqueusesavec atteintes cutanées ou conjoncti-vales amènent souvent son abandon

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SAHOS et orthèse d’avancéemandibulaire : quel rôlepour l’omnipraticien ?

On ne guérit pas un syndrome d’apnées-hypopnées obstructives du sommeil (SAHOS)avec une orthèse dentaire, mais on le traite. Partant, le chirurgien-dentistea un rôle à jouer, de la première consultation du patient au suivi du dispositif.

L’essentiel de la formation FSSOSIF/S’éveiller aux orthèses mandibulairesLes rendez-vous de la formation continue odontologique

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Orthèse monobloc.

Orthèses biblocs. À gauche, de Herbst,à droite, de type ORM.

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L’essentiel de la formation FSSOSIF/S’éveiller aux orthèses mandibulairesLes rendez-vous de la formation continue odontologique

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avant cinq ans. Il présente égalementdes inconvénients majeurs pour lespatients qui se déplacent : nécessitéd’un branchement électrique, volu -me de la mallette de transport. Ainsi,l’OAM peut être prescrite en alternan -ce ou comme alternative à la PPC ouencore associée à un geste chirurgicaltel qu’une chirurgie nasale ou du voiledu palais. L’indication de première in -tention des OAM correspond aux ron-flements ainsi qu’aux SAHOS légers àmodérés somnolents.

LES MISSIONS DU CHIRURGIEN-DENTISTELe rôle du chirurgien-dentiste n’est pasde diagnostiquer un SAHOS à moinsd’être lui-même spécialisé dans les pa -thologies du sommeil. Un enregistre-ment du sommeil (polygraphie ou poly-somnographie) réalisé par un médecin(ORL, pneumologue…) définit la valeurde l’index d’apnées-hypopnées (IAH) –cumul du nombre d’apnées et d’hypop -nées par heure de sommeil. Un IAH su -périeur à 5 permet de confirmer le diag-nostic clinique du SAHOS et d’en établirla gravité. En revanche, le chirurgien-den-tiste a un rôle à jouer dans la détectiondes SAHOS. Il peut suspecter un SAHOSau cours d’une consultation où un ron-flement associé à d’autres signes cli-niques, par exemple, aurait été évoquéet, dès lors, diriger son patient vers unpraticien spécialisé. Par ailleurs, par sesacquis techniques et ses compétencesen occlusodontie, le chirurgien-dentistedevrait être au cœur du traitement parOAM (réalisation, maintenance et suivi).Enfin, possédant des notions d’occlusionspécifiques et conscient de la morbiditédes SAHOS, il préviendra les éventuelseffets secondaires liés au port des OAM.

PREMIÈRE CONSULTATIONET DOCUMENTSPARACLINIQUESLors du premier rendez-vous, le patientest adressé par un ORL, un pneumolo -

gue, un neurologue ou un médecin spé-cialiste du sommeil. Le patient vienten possession de documents : le cour-rier du médecin, un compte rendu depolygraphie ou de polysomnographieet, parfois, une radio panoramique. Lecourrier reprend l’historique, précise s’ils’agit de traiter un ronflement simpleou un SAHOS, somnolent ou non som-nolent, ou encore s’il s’agit d’un trai-tement de première intention associéou non à d’autres thérapeutiques. Lorsde ce premier contact, définir l’originede la doléance (sociale, professionnelleou autre) permet d’évaluer la motiva-tion du patient. Afin de prendre la déci-sion thérapeutique du choix du typed’orthèse et d’en étayer le pronostic, ilfaudra prendre en considération diffé-rents renseignements fournis par cesdocuments, tels que l’âge, l’indice demasse corporelle (IMC), l’IAH, la sur -venue de désaturations en oxygène desang artériel, une éventuelle corréla-tion avec la position qui préside ausommeil ou l’association du SAHOS àune somnolence (autoquestionnaired’Epworth). En effet, il existe de nom-breux types d’orthèses parmi les-quelles l’équipe de l’hôpital Foch asélectionné trois dispositifs pour desindications bien spécifiques :• des OAM biblocs de type ORM® dites

« en retenue mandibulaire » (Narval) ;• des OAM biblocs à bielles de Herbst

;• une OAM monobloc avec étui lin-

gual qui libère les voies aérien -nes supérieures oropharyngées enpropulsant la mandibule et en pro-tractant la langue. Pour ces deux der-nières catégories d’orthèses, quelquesmodifications apportées par le labo-ratoire permettent d’en améliorer l’ef -ficacité et le confort.

PREMIÈRE CONSULTATIONET EXAMEN CLINIQUEL’examen clinique commence dès l’ins -tant où le patient pénètre dans le cabi-

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Orthèse bibloc à bielles de Herbst.Les bielles redressées ne sont plus placéesdans le vestibule mais occupent la moitiévestibulaire de la gouttière occlusale.L’autre moitié est occupée par une calede surélévation.

OAM monobloc à étui lingualet valve dépressible.

Bielles de Herbst avant modification.

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net dentaire par l’observation de soncomportement, de sa corpulence, duprofil de son visage. Compte tenu quel’obstruction de l’oropharynx peut sefaire à deux ni veaux (à l’étage vélo-pha-ryngé et à l’étage glosso-pharyn gé), lorsde l’examen clinique, notre attention seconcentrera sur la classe squelettiquedu patient ainsi que sur le volume et laposture de la langue. Par exemple, dansles cas de classes II qui associent fré-quemment une rétromandibulie à unediminution de l’es pace rétrobasilingual,les OAM à bielles sont d’excellent pro-nostic. Dans les cas de macroglossies,souvent associées à des classes III, lespossibilités d’avancée sont limitées, etl’utilisation d’une or thèse monobloc àétui lingual permettra d’agir au niveaudes deux éta ges de l’oropharynx.L’examen exobuccal aura égalementpour objectif de mettre en évidenceune éventuelle pathologie des ATM quicontre-indiquerait l’OAM. L’examenendobuccal, complété par une radio pa -noramique, voire par des radios rétro-alvéolaires, permet de lever les con-tre-indications en rapport avec unnombre de dents insuffisant, un sou-tien parodontal déficient ou des restau-rations pro thétiques fixées précaires.

Les possibilités thérapeutiques desOAM sont réelles, mais l’on devraconfirmer les règles hygiéno-diété-tiques prescrites par le médecin cor-respondant en cas d’obésité afind’améliorer le pronos tic. Le décubitusdorsal augmentant le ronflement oules apnées, il conviendra, dans ces cas,de conseiller le décubitus latéral.

LE TRAITEMENT PAR ORTHÈSELa réalisation de l’OAM demande troisséances cliniques et deux étapes delaboratoire. Le « pas-à-pas » est décritpour les orthèses monoblocs à étui lin-gual et pour les orthèses biblocs à biel -les. Le degré d’avancée est donné parla traction linguale lors de l’empreintede langue dans le cas des orthèsesmono blocs. Pour les orthè ses biblocs,l’avan cée correspond à 75 % environde la propulsion maximum.Une innovation nous est proposée pour2009 par la société Narval : une nou-velle orthèse développée à partir de leurORM® mais réalisée en CAD-CAM .De nouveaux matériaux, un nouveausystème de liaison des biellettes pourun matériel dont les promoteurs espè-rent une meilleure résistance mécani -que et une plus grande durée de vie.

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L’essentiel de la formation FSSOSIF/S’éveiller aux orthèses mandibulairesLes rendez-vous de la formation continue odontologique

32 JSOP / n° 3 / mars 2009

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OAM monobloc à étui lingual dans un casd’édentement complet maxillaire.

ORM® en CAD-CAM (Laboratoire Narval).

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L’essentiel de la formation FSSOSIF/S’éveiller aux orthèses mandibulairesLes rendez-vous de la formation continue odontologique

LE SUIVI DES PATIENTSLe suivi des patients doit être considé -ré à court terme, mais également àlong terme. À court terme, il s’agira deretouches en rapport avec des ulcéra-tions dues à des points de compres-sion, d’explications pour des douleursmusculaires ou dentaires temporairespouvant rendre le petit déjeuner labo-rieux, de la vérification de l’efficacitéde l’or thèse. Ce contrôle est d’abordbasé sur des données subjectives : sen-sations du patient, probabilité de ron-flement pour son entourage. Par lasuite, après avoir pris un recul suffisant,il sera confir mé de façon objective parun nouvel en registrement de la respi-ration pendant le sommeil.

Sur le long terme, il faudra vérifiertous les six mois l’absence de migra-tions dentaires : béances posté-rieures, vestibulo-version des inci-sives mandibulaires et palato-ver-sion des incisives maxillaires.En cas d’inefficacité de l’OAM, il fau-dra procéder à sa titration en augmen-tant progressivement l’avancée, toutesles deux à quatre semaines et millimè-tre par millimètre. L’inconvénient del’or thèse monobloc réside dans l’im -possi bilité d’augmenter l’avancée sansre faire l’orthèse. Aussi faut-il être cer-tain de son efficacité lors de la décisionthérapeutique. En cas d’échec del’OAM, il faut réadresser le patient àson mé decin (ORL, pneumologue,

neurolo gue…), lequel dressera un nou-veau bilan avec son patient afin dedécider quelle nouvelle direction don-ner à la prise en charge du SAHOS :PPC, alternance PPC-OAM, chirurgieorthognathique, etc.

PRÉVENIR DÈS L’ENFANCEEn conclusion, on ne guérit pas unSAHOS avec une orthèse dentaire ouavec la PPC, mais on le traite. Le trai-tement est multidisciplinaire et né -cessite un suivi régulier.La prévention est possible au traversde la détection et du traitement desenfants en classe II squelettique. Làencore, chirurgiens-dentistes et ortho-dontistes ont un rôle à jouer. �

JSOP / n° 3 / mars 2009 33

CE QUE VOUS EN AVEZ PENSÉ

« J’AI COMPRIS QUELLESÉTAIENT LES INDICATIONS »Muriel Wagner,47 ans, omnipraticienneà Paris (75)« Je n’ai pas encore mis en pratique ceque j’ai appris sur les orthèses mais dés-ormais je m’en sens tout à fait capable.Seul hic : je rencontre des difficultés pourtrouver un laboratoire. Grâce à la présen-tation très claire du conférencier, j’ai com-pris quelles étaient les indications. J’aitrouvé la première partie très précise,mais la deuxiè me un peu trop rapide.Pour aller plus loin dans cette formation,je crois qu’il est indispensable de suivre leTP de la SOP consacré à ce sujet. »

« LE SENTIMENTD’ÊTRE AU COURANT,MAIS SANS RIEN SAVOIR »Maurice Casenave,63 ans, omnipraticienà Paris (75)« C’est un sujet dont je me préoccupaismais il me manquait les indications exac -tes. J’avais le sentiment d’être au courant,mais sans rien savoir. Cette très bonne for-mation, autant par la qualité de la pré-sentation que par la clarté de l’inter -vention, m’est très utile. Je n’ai que peu depatients concernés – surtout des bruxis -tes – mais je sais à présent comment lesaborder, aussi bien sur le plan cliniqueque s’agissant de leur information. »

« MIEUX IDENTIFIER LESPATIENTS QUE CE DISPOSITIFPEUT INTÉRESSER »Laurianne Foscolo,29 ans, omnipraticienneaux Lilas (93)« Pour moi, cette formation a été une dé -couverte. Je n’avais qu’une idée très gé -nérale des or thèses et je ne pensais pasque le bénéfice thérapeutique pour lespatients était aussi im portant. Avec cettesoirée scientifique, mê me si je ne mesens pas en core prête à réaliser des or -thèses, j’iden tifie mieux les patients quece dispositif peut intéresser. Je peuxrépondre à leurs deman des et surtout jesais vers qui les adresser. »

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LES DIRECTIVES de la Haute Autorité de santé(HAS) nous imposent de plus en plus derègles et d’obligations auxquelles nous

nous soumettons sans rechigner malgré les fraissupplémentaires engendrés, et ce pour tenterd’atteindre la sécurité maximale en matière desoins.Les récentes campagnes de presse visant à met-tre en doute la qualité et la traçabilité de la pro-thèse d’importation, orchestrées comme il sedoit en période de crise par des journalistes sansscrupules, et ayant conduit à la Charte édictéepar le Conseil national de l’Ordre, les syndicatset l’Association dentaire française, nous condui-sent plus que jamais à être en conformité avecles lois sanitaires.Or, il est un domaine où règne étonnammentun flou artistique, je veux parler de la traçabi-lité en im plantologie. Autant il est facile pour unomnipraticien de maîtriser d’éventuels pro-blèmes consécutifs à la pose de prothèsesconventionnelles, autant il peut s’avérer difficile,pour le même omnipraticien, d’identifier lescauses de complications survenues après uneréhabilitation prothétique implanto-portéeconçue et réalisée par un autre confrère qui n’au-rait pas remis à son patient un document retra-çant son historique implantaire chirurgical et/ouprothétique !Malheureusement, chaque fois qu’il y a des pro-blèmes, ceux-ci surviennent soit durant le week-end ou les vacances, soit chez un patient dont lepraticien a cessé son activité sans successeur, soitchez un patient qui a quitté sa zone de soins d’ori -gine, soit chez un patient dont… c’est le praticienqui nous a quittés.Comment peut-on imaginer qu’en 2009 ce ne soitpas une obligation de remettre au patient implan -té et réhabilité prothétiquement un documentexplicite décrivant le système implantaire utili -sé, le type de connexion choisi, le mode d’assem -blage de la prothèse sur l’implant et toutes lesdates se rapportant tant à l’acte chirurgical qu’àla réalisation prothétique ?

billet d’humeur

Un Passeport implantaire ?

Car, enfin, ne nous voilons pas la face derrièredes considérations obsolètes de pseudo-confi-dentialité vis-à-vis d’un certain mode d’exer-cice : la traçabilité est une obligation. Mais ellepermet utilement de retracer un « parcours » etpour le praticien qui intervient secondairementdans l’urgence de résoudre toute « énigme im -plantaire » ou toute complication.Cela est d’autant plus important que la diver-sité des systèmes implantaires et l’apparition de« clones » d’origine parfois inconnue n’ayantaucun passé scientifique ont multiplié à l’infiniles accastillages prothétiques et, par voie deconséquence, le petit matériel s’y rapportant telque piliers, vis, tournevis, alliages métalliquesutilisés, etc.Si, il y a une quinzaine d’années, on pouvait neposséder que deux ou trois systèmes de « réin-terventions implantaires », qui permettaient de ré -pondre à toutes les situations, ce n’est à présentplus le cas. Il nous paraît indispensable qu’au -jourd’hui le patient soit porteur d’un documentofficiel à conserver précieusement par lui.Les chirurgiens implantologistes nous martè-lent, au fil de toutes leurs conférences, que lapossession de documents radiologiques et dedevis détaillés et explicites pour le patient sontobligatoires sur le plan médico-légal, mais ilsdemeurent étrangement muets sur l’obligationde remettre au dit patient ce fameux « passeportimplantaire ».À l’ère de la mondialisation, et en raison del’avènement du tourisme médical, tout patientest susceptible de bénéficier de réhabilitationsprothétiques implanto-portées aux quatre coinsde la planète. Comment la France peut-elle sedispenser de ne pas être au diapason de la plu-part des autres pays, qui ont instauré, depuisbien longtemps, l’obligation de cette traçabilitéécrite remise aux patients ?Étrange paradoxe d’une profession qui a sou-vent « marché à côté de ses implants » ! �

André Krief

34 JSOP / n° 3 / mars 2009

«

»

La traçabilité est d’autant plus utile

qu’elle permet derésoudre dans l’urgenceénigmes implantaires

et complications.

André Krief est rédacteuren chef de L’Actualitédentaire, « 1er journaldentaire en ligne » :www.lactudentaire.com

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