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n° 6 janvier 2007

n° 6 janvier 2007 - sadir-assistance.com · Brèves médicales La SADIR s’engage sur ses valeurs ... maladie soit dépistée le plus tôt pos-sible. Il ne faudrait pas que les

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n° 6 janvier 2007

Au cours de l’année 2006, toute l’énergie de l’équipe Sadir a été

renforcée sur notre raison d’être : la prise en charge en toute

sécurité des patients nécessitant un appareillage medico-

technique à leur domicile.

La qualité de notre métier est garantie par :

– la mise en œuvre scrupuleuse de la prescription médicale,

– l’utilisation de dispositifs médicaux agréés par la fédération

ANTADIR et entretenus régulièrement conformément aux

recommandations fournisseurs,

– des visites régulières au domicile des patients par une équipe de

professionnels, techniciens et infirmières spécialisés, afin de

s’assurer du suivi du traitement et de la bonne adaptation du patient

à ce traitement,

– des comptes rendus réguliers aux médecins prescripteurs.

Au cours de cette année 2006, nous avons réalisé une enquête

qualité et nous remercions les nombreux patients qui ont bien voulu

y répondre. Vous avez confirmé à la fois l’efficacité de nos

interventions au domicile, la qualité de notre accueil et la simplicité

d’accès à un service global.

Vous avez exprimé un certain nombre d’attentes : être encore mieux

informés sur la SADIR et encore mieux épaulés au moment de

l’appareillage. Nous travaillons déjà dans ce sens pour vous apporter

des réponses concrètes. Notre partenariat avec les associations de

patients nous y aidera.

Je vous souhaite, au nom de l’équipe SADIR, une bonne et heureuse

année 2007 au cours de laquelle nous serons à vos côtés.

Sincèrement dévoué.

Jean-Louis Fraysse

2

So

mm

aire

EditorialCOMITÉ DE RÉDACTION

Laurence AdroverChrystel BaillyBabet BarralCaroline BarthezSébastien DeleurmeJean-Louis FraysseGilbert GermainiVirginie JeanPierre NouilhanMaïté PonsCaroline RouxNathalie SarrazinThierry ScantamburloValérie Soulé-Péré

RÉDACTION

Laurence AdroverPhilippe FontVirginie Jean

COORDINATION ÉDITORIALE

Sylvie Ives

CONCEPTION GRAPHIQUE ET RÉALISATION

Studio Pastre

IMPRESSION

Imprimerie Fournié

Diffusion : 6000 exemplaires.

Pour toute information sur la revueSADIRGrande Borde, voie l’Occitane BP 480 - 31315 LABEGE

Tél. : 05 62 884 334 Fax : 05 62 884 335 Mail : [email protected]

www.sadir-assistance.com

Le réseau ARCADE 3

DOSSIER 4-5La BPCO en question

Enquête 6-7« Synthèse de l’enquête

satisfaction patient 2006 :merci pour votremobilisation »

Questions des lecteurs

Brèves médicales La SADIR s’engage sur ses valeurs pour que le patient soit au cœur de son action.

Respect , So l idar i té , Compétence, Transparence.

Votre magazine et les anciens numéros sontconsultables sur Internet. Vous pouvez lefaire savoir autour de vous d’autant quel’abonnement est gratuit.

Il suffit de donner son adresse mail pourrecevoir chaque nouveau numéro sur samessagerie.

Vous trouverez aussi sur le site de la SADIRdes informations sur les services, les pres-tations Sadir et le catalogue du matériel demaintien à domicile.

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n° 1 juin 2005 n° 2 septembre 2005

n° 3 décembre 2005 n° 4 mars 2006

a domicile sur Internet…faites le savoir!

3

À qui s’adresse le réseau?

Thierry Godet : Le réseau s’adresseaux personnes atteintes de patholo-gies graves évolutives avec un pro-nostic vital réservé à court terme,dont l’état de santé nécessite uneprise en charge globale coordonnéeen équipe pluridisciplinaire. Le main-tien à domicile reste un axe prioritairepour permettre aux personnes attein-tes d’une maladie grave de finir leursjours à la maison, dans l’intimité,entourées de leurs proches, soula-gées des symptômes d’inconfort.

Quelles sont les missions du réseau ?

T. G. : Ses missions sont larges : priseen charge de la douleur, soutien psy-chologique du patient et de sonentourage, aide sur le plan social etfamilial. La coordination des soinstout au long de son parcours ainsique le respect de la dignité et du désirdu patient mais aussi de son entou-rage sont au centre de la dynamiquede l’ensemble des acteurs du réseau.

Comment faire appel au réseau de

santé ?

T. G. : L’entrée dans le réseau se fait à

la demande des équipes soignantes,du patient et/ou de son entourage.

Comment fonctionne le réseau?

T. G. : Le réseau est structuré en3 niveaux d’interventions :

1 – d’équipes mobiles mixtes pluridis-ciplinaires (libéraux et hospitaliers),composées de médecins, infirmiers,psychologues et assistantes socialessur chaque bassin de vie : Tarbes et leVal d’Adour, Bagnères et le Haut-Adour, Lourdes et la vallée des Gaves,Lannemezan, la vallée des Nestes, lesBaronnies et le Pays des Côteaux.Les équipes mobiles sont forméesaux soins palliatifs et à la douleur (DU,DIU, Capacité). Elles sont chargées dela préparation du retour à domicile enliaison avec les professionnels libé-raux, les SSIAD, les familles, les phar-maciens, les prestataires de service,les associations d’aide à domicile.Elles assurent la prise en charge et lacontinuité des soins domicile-éta-blissements de santé, notammentlorsque le parcours du patient néces-site des hospitalisations dans diffé-rents lieux.

Le réseau de santé Douleur et Soins palliatifs ambulatoire et hospita-lier ARCADE est le fruit de l’articulation entre les acteurs de la méde-

cine ambulatoire et ceux des établissements de santé publics, privés etPSPH, du département 65. Sa mission principale est « l’accompagne-ment et la prise en charge du patient relevant de soins palliatifs et/oud’une pathologie douloureuse chronique ou aiguë ».

Initialement, le réseau ambulatoire des Hautes-Pyrénées est né duprojet commun entre l’Association de soins palliatifs des Hautes-Pyrénées (SP2) et la Caisse Primaire d’Assurance Maladie des Hautes-Pyrénées : Réseau Soubie expérimental (de 1999 à 2004). Ce réseau desoins continus à domicile à évolué pour devenir le réseau de santé qu’ilest aujourd’hui.

2 – d’une consultation pluridisci-plinaire de prise en charge de ladouleur chronique rebelle, compo-sée de médecins de spécialités dif-férentes, d’une psychologue, d’unkinésithérapeute, d’une infirmièreet d’une secrétaire médicale.

3 – d’une équipe de coordinationdépartementale composée d’unmédecin directeur, d’un médecincoordonnateur, d’un coordonna-teur infirmier, d’un coordonnateursocial, d’un responsable du sys-tème d’information, d’une secré-taire de direction, d’une secrétairecomptable.

Coordonnéesutiles

« Le réseau Arcade souhaite évoluer vers un réseau de santé unique, polyvalent et de proximité sur le territoire ».

Accords 09Maison des associations 7bis Rue St Vincent BP17009100 - PAMIERS CEDEX

Réseau Palliance 12 75 Avenue de Paris12000 - RODEZ

Relience 312 Rue Carlos Gardel31300 - TOULOUSE

Arpège 32Pavillon Tajan "La Ribère" BP38232008 - AUCH CEDEX

Icare 46 Rue Saint Géry BP 17546003 - CAHORS CEDEX 9

Arcade 65 Rés le Lac Bleu 4 rue du IV sept65000 - TARBES

SARA8110 Chemin de la gravette81500 - LAVAUR

AC-COORD81CH intercommunal Bld Raymond d'Hautpoul81200 - MAZAMET

Palliadol 8240 bis rue Léon Cladel82000 - MONTAUBAN

4

La BPCO en question

Qu’est ce que la broncho-pneumopa-

thie chronique obstructive (BPCO) ?

Roger Escamilla : La broncho-pneu-mopathie chronique obstructive(BPCO) regroupe les affections bron-chiques chroniques appelées aupa-ravant « bronchites chroniques etemphysèmes ». C’est la principalepathologie chronique bronchique dufumeur qui évolue lentement et demanière irréversible jusqu’à l’obs-truction avec limitation des débitsrespiratoires. Comme dans toutesces maladies inflammatoires desbronches, la BPCO crée un décondi-tionnement de l’organisme. Ellelimite l’activité, avec une perte de la

« La BPCO, une maladie largement sous diagnostiquée »

masse musculaire et l’aptitude à l’ef-fort aggravant l’état général dumalade et en particulier son essouf-flement.

Quels sont les principaux symptô-

mes ?

R. E. : Tout le monde les banalise, lesnéglige mais ils sont connus et iden-tifiés : c’est le fumeur qui tousse etqui crache. Puis, c’est l’essoufflementqui apparaît d’abord pendant lesgros efforts, puis lors d’efforts moin-dres et ensuite au repos. Le pro-blème est qu’on en oublierait lamaladie pour attribuer les symptô-mes au tabac. C’est une maladie lar-gement sous diagnostiquée : sessymptômes étant banalisés, elle n’estpas dépistée. Tous les fumeurs nedéveloppent pas de BPCO : certainsfumeurs peuvent tousser et cracher(bronchite chronique) sans dévelop-per l’obstruction.

Existe il un profil type du patient

atteint de BPCO ?

R. E. : C’est le fumeur de 50 ansayant fumé un paquet par jour pen-dant plus de 20 ans. La proportionest de trois hommes pour unefemme, mais le rapport a tendance àse modifier, dans la mesure où lesfemmes fument de plus en plus, ellespeuvent donc développer elles aussila BPCO.

Comment évolue cette maladie ?

R. E. : La personne va tousser, cra-cher, puis développer un essouffle-ment avant de savoir qu’il a uneinsuffisance respiratoire obstructivedéjà installée. Ce n’est pas un longfleuve tranquille, car il y a des phéno-mènes d’exacerbations, aggravationstransitoires durant lesquels les symp-tômes de la maladie sont majorés.Ces épisodes vont altérer progressi-vement les fonctions respiratoires.

Dans quelles circonstances les

patients viennent-ils vous consulter ?

R. E. : Certains sont envoyés par leurcardiologue pour un bilan d’essouf-flement, d’autres viennent pour desinfections respiratoires. Des campa-gnes d’informations sont menéesauprès des généralistes pour que lamaladie soit dépistée le plus tôt pos-sible. Il ne faudrait pas que les mala-des attendent d’être essoufflés pourvenir consulter.

Comment peut-on améliorer le

dépistage ?

R. E. : Un plan BPCO existe depuis2005 et doit se poursuivre jusqu’en2010. La réussite de la préventionpasse par la lutte anti-tabac. Il fautdépister très tôt cette maladie enpratiquant des mesures systémati-ques du souffle chez les fumeurs quiont dépassé la limite d’un paquet parjour pendant vingt ans. Il faut garderen mémoire que chaque année laBPCO tue davantage que les acci-dents de la route : 10 000 mortscontre 5 000.

Interview du Docteur Roger Escamilla, Service de pneumologie

Hôpital Larrey

dossier

« Vivre avec une BPCO »

Clément Lécussan, 75 ans, qui vit dans une maison avecune vue imprenable sur les Pyrénées, partage avecnous sa vie au quotidien.

Comment votre maladie a t elle été diagnostiquée ?Clément Lécussan : Je faisais des bronchites à répétitionque mon médecin n’arrivait pas à soigner, avec de la tem-pérature qui ne disparaissait pas. Je m’essoufflais trèsrapidement. Puis en 1997, j’ai consulté un pneumologuequi a diagnostiqué un emphysème.Durant mon activité d’agriculteur, j’ai été très exposé auxpoussières, nous n’avions pas les mêmes protectionsqu’aujourd’hui, notamment en ce qui concerne les cabinesdes tracteurs. Je pense que cela a contribué au développe-ment de ma maladie.

Quel est votre traitement actuel ?C. L. : Aujourd’hui je suis traité par oxygénothérapie. Jemets l’appareil le soir en me couchant et le retire le matinau réveil. J’ai également un traitement quotidien par médi-caments inhalés.

Comment vivez vous avec cetraitement ?C. L. : Vous savez, je vis àl’extérieur depuis l’âge de 14ans, je continue à jardinerpour notre consommation etmême à faire pousser du blépour nourrir les poules. Jecontinue à faire près de 10km à vélo quand je suis en forme. L’activité physique mefait du bien, quand je me sens essoufflé, je m’arrête !

Que vous apporte la Sadir ?C. L. : Tous les 4 mois j’ai la visite du technicien, pour véri-fier le matériel et prendre ma saturation, c’est rassurant.Pour nous, c’est bien que ces personnes viennent à domi-cile, ça nous évite de nous déplacer. Au début l’appareilque j’avais était tellement bruyant que je l’avais mis dansune autre pièce. La Sadir me l’a changé, et depuis c’estparfait on partage la même chambre !

TÉMOIGNAGE :

5

PréventionIl est nécessaire de sensibiliser la

population aux effets néfastes du

tabac, responsable à 80 % des

BPCO. Sous l’égide de la SPLF, les

médecins généralistes sont invités à

réaliser un dépistage précoce par la

mesure du souffle : 1/3 des cas

peuvent ainsi être identifiés.

TraitementsAvant tout, arrêtez de fumer !

Les traitements permettent d’amé-

liorer le confort et de prévenir les

complications :

• Les traitement inhalés : Broncho-

dilatateurs.

• Les traitements anti-inflammatoi-

res (corticoïdes) en fonction du

stade de la maladie. Leur but est de

diminuer l’essoufflement et les exa-

cerbations (poussée de surinfection

bronchique).

• La réhabilitation respiratoire

Il s’agit d’une prise en charge majeure

des malades atteints de BPCO

essoufflés, intolérants à l’effort.

La réhabilitation nécessite une équipe

pluridisciplinaire coordonnée : méde-

cin, infirmière, kinésithérapeute, psy-

chologue, nutritionniste, tabacologue,

éducateur sportif.

Son but est de rompre la spirale

conduisant à la sédentarité et au

handicap, d’améliorer la qualité de

vie. La mise en œuvre d’une telle

prise en charge peut être faite en ins-

titution, en ambulatoire ou au domi-

cile (association Partn’air en

Midi-Pyrénées).

Actuellement, sur le plan national

seulement 10 % des BPCO bénéfi-

cient d’un tel programme, par man-

que de centres spécialisés.

• L’oxygénothérapie

Au stade évolué de la BPCO appa-

raît une insuffisance respiratoire

chronique, le poumon étant incapa-

ble d’assurer une bonne oxygénation

de l’organisme. Cela provoque une

chute du taux d’oxygène dans le sang

et parfois, une augmentation du gaz

carbonique. Le diagnostic est confirmé

par la mesure des gaz du sang (gazo-

métrie : prélèvement de sang dans

une artère). A ce stade, une oxygéno-

thérapie longue durée mise en place

au domicile est nécessaire (le débit

est en moyenne de 1 à 2 litres/min

pour une durée d’au moins 15 heures

par jours pour être efficace).

Aujourd’hui, l’oxygénothérapie

est le seul traitement ayant fait la

preuve de son efficacité en terme

d’amélioration de la durée de vie des

BPCO.

• Les traitements chirurgicaux

Exceptionnellement et à un stade

très évolué de la maladie, un traite-

ment chirurgical : réduction d’emphy-

sème ou transplantation pulmonaire

peuvent être envisagées.

• En cas d’exacerbation, d’encombre-

ment bronchique, la kinésithérapie

respiratoire doit être mise en œuvre

pour réaliser le drainage bronchique

éventuellement associée à une anti-

biothérapie, voire corticothérapie par

voie générale. Afin de limiter les exa-

cerbations, la vaccination prophylacti-

que antigrippale annuelle et

anti-pneumococcique tous les 4 ans

sont recommandées.

par le Docteur Laurence Adrover,

pneumologue à la Clinique Pasteur

Rôle de la Sadir

Prestation médico-technique

– Mise à disposition du matérielprescrit, visite régulière, coordinationdu traitement, conseil, éducation.

Prestation administrative

– Gestion du dossier en lien avec lescaisses d’assurance maladie, gestionde la continuité de la prestation(déplacements).

Gestion des dispositifs médicaux

– Désinfection du matériel, mainte-nance technique…

Intervention au domicile par

technicien de santé et infirmière

– Évaluation psycho-sociale et envi-ronnementale.– Education du patient et de sonentourage.

Suivi médico-technique

– Installation du traitement prescritau domicile.– Education régulière du patient etde sa famille sur son traitement.– Suivi de la prescription médicale– Adaptation interfaces (masques) – Observance (compteur et écoutedu patient), efficacité et tolérance– Vérification appareil et paramètres

Compte-rendu adressé aux prescrip-teurs.

Suivant votre besoin, l’équipeDom’Accueil peut intervenir :– le psychologue, – l’assistante sociale, – la diététicienne– le pharmacien.

Coordination avec les associations

de patients.

N’hésitez pas à nous contacter.

www.sadir-assistance.com

« Prévention et traitement de la BPCO »

Etat des lieux

• 3 500 000 personnes atteintes

de BPCO en France

• 16 000 décès en 1999

• 34 000 décès en 2020

Bientôt la 3e cause de mortalité

dans le monde

• 100 000 patients sous oxygène

au domicile en France

• Plus de 2 000 patients sous

oxygène suivis par la Sadir dans

notre région.

6

11 Votre perception générale de la Sadir :

« Synthèse de l’enquête satisfaction patient 2006 : merci pour votre mobilisation ! »

ENQUÊTE

Nous avons engagé cette enquête en mars 2006, dans le

cadre de notre démarche qualité afin de mesurer votre

niveau de satisfaction et de bien comprendre vos attentes.

L’analyse de vos réponses va nous permettre de mettre en

place des actions concrètes pour mieux répondre à vos

besoins. Les résultats complets seront disponibles sur le site

Internet prochainement.

L’étude a été réalisée sur un échantillon de 1 000 person-

nes (représentatif des patients par traitement et par dépar-

tements), taux de réponse 50 % soit 500 questionnaires

retournés.

dossier

Déplacementset séjours vacance

Communication

Appareillageet suivi au domicile

Serviceset Dom'accueil

Perception générale

accueil

17,86 %

21,43 %

17,86 %

17,86 %

14,29 %

10,71 %

satisfaitMoyennement

satisfaitPeu

satisfait

RESPECTUEUSE

COMPÉTENTE

SÉCURISANTEFIABLE

9,7 % 8,8 % 81,5 %

10,5 % 9,2 % 80,3 %

10 % 5,5 % 84,5 %

0 20 40 60 80 100

Suivi mis en place

Réponses apportées

Délais de réponse

Peu satisfaits Moyennement satisfaits

Satisfaits Très satisfaits

0 20 40 60 80 100

Peu satisfaits

Moyennement satisfaits

Satisfaits

Très satisfaitsInterventionde l 'équipe

Fréquencedes visites

Conseils

Votre satisfaction par rapport à l'accueil téléphonique

22 L’accueil téléphonique de la SADIR : parmi les

83,5 % d’entre vous qui ont déjà contacté la Sadir par télé-

phone, 95 % sont satisfaits ou très satisfaits de ce contact.

33 Les appareillages et le suivi au domicile : vous êtes

98 % de satisfaits et très satisfaits de l’intervention de «

l’équipe d’intervenants à Domicile » composée de techni-

ciens et d’infirmières qui se rendent à votre domicile tous les

4 ou 6 mois selon votre traitement, pour réaliser le suivi du

matériel et faire un bilan du déroulé de votre traitement.

Cependant, 15% d’entre vous demande une personnalisa-

tion des visites

44 Carnet de surveillance délivré à chaque appareillage

par l’intervenant à domicile :

Il permet de faire une synthèse des évolutions de votre trai-

tement et constitue le lien entre vos différents interlocu-

teurs : Médecin prescripteur, médecin traitant, Sadir et bien

sûr vous.

1/3 d’entre vous n’utilise pas le carnet de surveillance.

Notre engagement :

Afin de personnaliser et d’améliorer la qualité de votre

suivi, un intervenant unique assurera, dès maintenant,

les visites à votre domicile. Nous attacherons une atten-

tion toute particulière à la fréquence des premières visi-

tes suivant l’appareillage.

Les questions qui vous on été posées dans

l’étude concernaient :

Votre satisfaction par rapport aux interventions au domicile

Nous vous présentons ici les 6 thèmes les plus marquants et les premières actions engagées.

Notre engagement :

Nous avons modifié le carnet de surveil-

lance en y réservant un « espace patient »

dans lequel vous pourrez noter vos res-

sentis à tout moment et en y insérant un

agenda de vos rendez-vous.

7

Brèves médicales

Questions des lecteurs

Vos réactions ou interrogationsnous interessent et peuvent intéresser d'autres lecteurs.

• N'hésitez pas à nous les adresser à : SADIR, ZAC de la Grande Borde Voie l’Occitane BP 480 31315 LABEGE Cedex)

[email protected]

Questions des lecteurs Je suis sous oxygénothérapie, puis-je prendre l’avion avec ma bouteille à oxygène ?Il est absolument impossible d’utiliser les dispositifs personnels d’oxygénothérapiede longue durée (OLD) à bord d’un avion. En revanche, des bouteilles d’O2 gazeuxagréées «aéronautique» peuvent être mises à la disposition des passagers insuffi-sants respiratoires qui en font la demande. Ce service est généralement payant etnécessite de prévenir votre compagnie aérienne suffisamment en avance. Le per-sonnel de bord est, pour la plupart des compagnies, formé à l’installation de cesbouteilles.

Est-ce que je peux utiliser mon téléphone portable à côté de ma pompe à insuline ? Nous déconseillons l’utilisation de tout dispositif électronique à proximité immédiatede votre pompe, que soit le modèle (pompe à chimiothérapie ou douleur).Ne rangez pas votre téléphone tout près de votre pompe. Si vous le portez à la cein-ture, positionnez le à l’opposé de la pompe, vous pourrez ainsi téléphoner.

55 Le service Dom’Accueil : seulement 41 % de personnes interrogées connais-

sent le service Dom’Accueil, 20 % l’ont déjà utilisé. 70 % des personnes qui l’ont uti-

lisé sont satisfaites des réponses apportées.

Le tabac constitue dans notrepays (et dans d’autres pays euro-péens) la première cause de morta-lité évitable, avec 66 000 décès paran, dont 5 000 personnes qui nefument pas.

Entre 12 et 70 ans il y a enFrance 30 % de fumeurs, pourcen-tage qui tend à faiblir et que lespouvoirs publics veulent voir des-cendre plus significativement.

Les mesures anti-tabac, quivont entrer en vigueur à partir du1er février 2007 risquent de modi-fier nos vieilles habitudes… au pro-fit de notre santé. Les entreprisesseront ainsi totalement « nonfumeurs », et les dirigeants tenuspour responsables de la non appli-cation des directives du Code de lasanté publique à ce sujet. Le seulaffichage des règles d’interdictionde fumer ne sera pas suffisant. Lesmesures devront être effectivementappliquées, contrôlées par la direc-tion des entreprises. Les salariésnon fumeurs, s’ils se considèrentexposés au tabac de fumeurs récal-citrants, pourront même, sansdommage, s’absenter de leur tra-vail.

Les bars, les tabacs, les restau-rants et les discothèques bénéfi-cient d’un sursis jusqu’en janvier2008. Dans l’esprit de la loi il nes’agit pas d’interdire de fumer,mais d’interdire que des nonfumeurs soient exposés au taba-gisme passif. On pourra fumer chezsoi, mais pas dans les lieux publics.

L’impact économique desmesures anti-tabac sur les indus-tries de l’accueil (bars, restaurants)n’est pas encore bien connu. Ilsemblerait être moins importantque l’impact sur la santé !

0 20 40 60 80 100

Peu satisfaisant

Moyen satisfaisant

Satisfaits satisfaisant

Très satisfaisant

Médecin

Dietéticienne

Psychologue

Assistante sociale

Notre engagement :

Nous allons consacrer un des prochains numéros du magazine « à domicile »

aux services complémentaires Dom’Accueil, gratuit pour les patients SADIR.

Notre engagement :➨ Ceci nous encourage à faire du magazine « à domicile » un des principaux

supports pour vous informer en répondant aux thèmes qui vous touchent.

➨ Les associations de patients vous permettront, de trouver des informa-tions sur votre maladie ou sur votre traitement

➨ Le nouveau dossier patient présentera le rôle de la Sadir, les services àvotre disposition et l’équipe.

➨ Le site Web : nous vous communiquerons la mise en place opérationnelledu nouveau site (en cours de restructuration) dès son démarrage effectif.

66 La communication :

■ 85 % des patients lisent le magazine « à domicile », la majorité le trouve inté-

ressant et informatif.

Il ressort notamment, de cette enquête que vous souhaitez des informations sur

les maladies, les nouveaux traitements et mieux comprendre les services propo-

sés par la Sadir.

■ Le site Internet est utilisé par 3,5 % des patients SADIR.

Nos engagements pour mieux répondre à vos attentes :

1 - Associer un intervenant à domicile unique par secteur géographique .

2 - Intensifier les visites les premiers temps de l’appareillage.

3 - Adapter le carnet de surveillance à votre utilisation.

4 - Communiquer d’avantage sur les services à votre disposition.

5 - Déployer et adapter les outils de communication en réponse à vos besoins

6 - Faciliter les liens avec les associations de patient.

SSyynntthhèèssee

Votre satisfaction par rapport au service Dom’Accueil

Assistance respiratoire

Pression Positive Continue (PPC)

Perfusions

Nutrition

Insulinothérapie par pompe

Matériel de maintien à domicile

Dom’ Accueil

LOT46

Cahors

AVEYRON12

Rodez

TARN81

TARN-ETGARONNE

82

HAUTE-GARONNE 31

Toulouse

ARIÈGE09

HAUTESPYRÉNÉES

65

Tarbes

Nousty

GERS32

AGENCE DU QUERCY

Lieu-dit Regourd Sud

46000 CAHORS

Tél. : 05 65 20 60 80

AGENCE

DE RODEZ

Bel Air

2, rue des Charpentiers

12000 RODEZ

Tél. : 05 65 730 830

AGENCE

DES PYRÉNÉES

Rue de

la zone artisanale

64420 NOUSTY

Tél. : 05 62 884 334

AGENCE

DE TOULOUSE

Zac Grande Borde

Voie l’Occitane - BP 480

31315 LABEGE

Tél. : 05 62 884 334

PERMANENCE 24 H/24 ET 7 JOURS/7

www.sadir-assistance.com