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La lettre de la chambre de commerce italienne de Lyon
chambre de commerceitalienne de lyon
Bocuse d’Or : l’Italie en finale p. 2
L’huile d’olive vierge :c’est extra ! p. 6-7
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tua
lité
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tion Séjour linguistique,
échange et culture p. 8
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n° 68 | octobre - novembre 2010
L’usine sur la colline…Filiale du groupe Fiat, Irisbus Iveco est le deuxième constructeur européen d’autobus et d’autocar, avec 19 % du marché. Une délégation de nos adhérents a pu visiter l’unité de production d’Annonay, principale usine française du groupe et site exceptionnel (pages 4 et 5).
Achille Lanzuolo, chevalier de la Légion d’honneurReconnaissance.
En remettant à notre président, Achille Lanzuolo, les insignes de la Légion d’honneur, le préfet de la région Rhône-Alpes, Jacques Gérault, a d’abord tenu a récompenser le parcours d’un homme, professionnel et personnel. Mais cette distinction honore également la chambre de commerce italienne de Lyon. Elle souligne son action et invite les membres de son équipe à poursuivre leurs efforts pour promouvoir les liens et les échanges entre Rhône-Alpes et l’Italie.Une ambition qui n’écarte aucun secteur d’activité, bien au contraire ! Tous sont concernés, comme le démontre à nouveau ce 68e numéro d’Italyon : industrie, agro-alimentaire, haute gastronomie, culture… Ils témoignent de la richesse des forces vives de nos territoires, le regard d’autant plus tourné vers l’avenir qu’elles n’hésitent pas à s’appuyer sur des patrimoines, des traditions et des savoir-faire solides et parfois séculaires.
Mirco IadarolaSecrétaire général
Chambre de commerce italienne de Lyon
actualitéédito
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La lettre de la chambre de commerce italienne de Lyon
Solennité et émotion lors de la remise des insignes de chevalier de la Légion d’honneur à Achille Lanzuolo, président de la Chambre de Commerce Italienne de Lyon, par le préfet de la région Rhône-Alpes, Jacques Gérault, le 16 juin dernier.
Achille Lanzuolo, président de la Chambre de Commerce Italienne de Lyon, décoré des insignes de chevalier de la Légion d’honneur par Jacques Gérault, préfet de la région Rhône-Alpes
Représentants du monde économique et institutionnels, collaborateurs, amis et proches d’Achille Lanzuolo étaient présents lors de cette cérémonie exceptionnelle
“Aujourd’hui, en recevant cette distinction, je suis heureux et honoré, mais une joie plus profonde s’exprime, celle d’être reconnu pour un passionné de votre pays, de votre région et de votre ville, Lyon, si italienne par son histoire”, a déclaré Achille Lanzuolo à l’assistance présente dans la salle de la Corbeille du palais de la Bourse, à Lyon. En remettant ces insignes de chevalier de la Légion d’honneur, le préfet a salué “le dynamisme et l’esprit d’entreprise qui ont renouvelé l’image de la Chambre de Commerce Italienne de Lyon, l’excellence des rapports entretenus avec les institutions françaises”, sans oublier “les qualités humaines et les mérites d’un honnête homme, digne ambassadeur de l’Italie”. En réponse à cet éloge, Achille Lanzuolo a insisté sur la “grande volonté” nécessaire pour “entreprendre durablement et faire de l’Italie l’interlocuteur économique privilégié de Lyon
et de la région Rhône-Alpes.” Une ambition inscrite dans une certaine tradition, pont entre le passé et l’avenir. Milan, Turin et Naples figurent en effet parmi les villes inscrites sur les murs de la salle de la Corbeille construite en 1860. Pour le récipiendaire, “cette décoration constitue un encouragement à poursuivre cette action de rapprochement de nos deux pays”, a-t-il ajouté, espérant que la Chambre de Commerce Italienne de Lyon continuera à surprendre “par la qualité de ses manifestations”. L’occasion de saluer, outre les nombreuses personnalités qui, en France et en Italie, auront facilité la promotion des échanges entre les deux pays, l’efficacité de son équipe. Achille
Lanzuolo n’aura pas non plus manqué de remercier ses proches pour leur indéfectible soutien, avant de convier ses invités à un cocktail préparé par le chef étoilé Alfonso Caputo de la Taverna del Capitano di Nerano (côte amalfitaine), en collaboration avec le restaurant Itavola. Une soirée d’exception.
octobre - novembre 2010
attualità3
La lettre de la chambre de commerce italienne de Lyon
ottobre - novembre 2010
Croisière gourmande
Les meilleurs produits d’Orobica Pesca, présentés lors d’un récent Club d’affaires par Matteo Cacciolo Molica (à g.), responsable Magasins au détail, et Ottavio Duzioni, responsable Achats poisson frais et Cash & Carry.
Délocalisation énergies alternatives et renouvelables, sciences de la vie, technologies de l’information et de la communication, soutien aux investissements, recherche…
le programme était dense lors du Club d’affaires de la Chambre de Commerce Italienne de Lyon, délocalisé dans les locaux de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Saint-étienne, le 18 mars dernier.
L’Ombrie en pleine lumière émotions et saveurs… l’Ombrie et son art de vivre étaient à l’honneur le 3 juin
dernier, au palais de la Bourse de Lyon. Une manifestation organisée par la Chambre de Commerce Italienne de Lyon, l’ENIT (Office National Italien de Tourisme en France), l’Agence de Promotion Touristique de l’Ombrie, le Système Touristique Local “Valli e Monti dell’Umbria Antica” et qui a aussi permis de présenter le projet “Itinerari della Dorsale Appenninica”.
presto
Spécialiste du poisson de la Méditerranée, la société Orobica Pesca était à l’honneur lors du Club d’affaire organisé par la Chambre de commerce italienne de Lyon le 29 septembre 2010.
Apprécié pour ses escales gourmandes grecques, italiennes, provençales, espagnoles ou marocaines, le restaurant Icéo était le lieu idéal pour accueillir la délégation d’Orobica Pesca. Pas moins de 121 couverts avaient été dressés pour l’occasion. Gabriel Stefanescu, consul général de Roumanie, Pascal Danger, président de la Chambre de commerce et d’industrie de Villefranche, Jean Trotel, premier président de la cour d’appel de Lyon, ou encore Jean Olivier Viout, procureur général près de la cour d’appel de Lyon, figuraient au nombre des personnalités présentes.En guise de mise en bouche, Fabrizio Bonifaccio, directeur général d’Orobica Pesca, a présenté rapidement les activités de son
entreprise. Créée à Bergame voici 45 ans, employant aujourd’hui une centaine de personnes, Orobica Pesca s’approvisionne sur les marchés des cinq continents pour trouver les meilleurs poissons. Son exigence lui permet de compter un grand nombre de restaurants gastronomiques dans le monde entier, qu’elle approvisionne en produits frais de très haute qualité.Les convives purent ensuite
déguster les plats de Bruno Federico, chef du restaurant La Caprese de Mozzo, près de Bergame. Ils l’entendirent souligner que “tout le respect du goût du poisson tient dans sa cuisson”. Un avis partagé par son confrère Jean Brouilly, pour qui “la fraîcheur et la bonté de tels produits ne nécessitent aucun ajout”. Une unanimité largement partagée dans l’assistance.
En course pour le Bocuse d’Or !Alberto Zanoletti, chef de l’auberge Armonia di Trescore Balneario, à Bergame, défendra les couleurs (et les saveurs) de la gastronomie italienne lors du Bocuse d’Or, traditionnel point d’orgue du Sirha, dont l’édition 2011 aura lieu à Eurexpo Lyon, du 22 au 26 janvier prochains. De nombreuses régions italiennes seront présentes lors de ce rendez-vous mondial de la restauration et de l’hôtellerie : Lombardie (CCIAA Bergamo), Campanie (Union Camere Campania), Émilie-Romagne (Consorzio Romagna Alimentare, CCIAA Reggio Emilia), Latium (CCIAA Latina), Ombrie (CCIAA Perugia). D’autres devraient encore s’ajouter à cette liste. Forza Italia !
www.sirha.com
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La lettre de la chambre de commerce italienne de Lyon
L’usine sur la colline…Filiale du groupe Fiat, Irisbus Iveco est le deuxième constructeur européen d’autobus et d’autocar, avec 19 % du marché. Une délégation de nos adhérents a pu visiter l’unité de production d’Annonay, principale usine française du groupe et site exceptionnel.
En 2009, 1 056 bus et 174 autocars sont sortis des chaînes de fabrication et d’assemblage ardéchoises où travaillent près de 1 130 personnes. Des chiffres suffisants pour souligner l’importance de l’établissement et mériter le déplacement d’une délégation d’adhérents du Club d’affaires de la chambre de commerce italienne de Lyon, le 29 avril dernier. Autre particularité du site : sa situation géographique. Située à flanc de colline, l’usine est en effet répartie sur sept niveaux. La visite des lieux en autocar (un Irisbus Iveco, bien entendu !) emprunte une route qui, voici une dizaine d’années, n’était autre que l’ancienne nationale, détournée depuis.De l’atelier de cataphorèse (la peinture, par un effet électrostatique, se dépose sur le moindre cm2 de la structure immergée), où les ossatures des véhicules (3 à 4 tonnes chacune, selon le modèle) reçoivent
une sous-couche protectrice, jusqu’aux contrôles électriques finaux, dernier poste de la chaîne d’assemblage, il faut compter en moyenne quatre semaines pour qu’un bus voie le jour. “L’usine d’Annonay enregistre le plus fort taux de productivité du groupe”, précise Valéry Cervantes, directeur des relations publiques d’Irisbus France. Preuve du peu d’impact de la topographie sur l’efficacité du process industriel. Une fierté supplémentaire pour un établissement qui, depuis sa création en 1925, ne cesse d’affirmer sa compétitivité et d’améliorer ses savoir-faire.
La mise en place des principes du World Class Manufacturing (WCM), pour le moment limitée au poste d’assemblage des portes et des vitres, en est la parfaite illustration. “Notre objectif est de n’avoir à disposition que les pièces nécessaires à la production du jour et du lendemain, afin de limiter au maximum les stocks
dans les ateliers, explique Samuel Janiszewski, responsable Méthode
Opérative de l’unité Bus. Cette rationalisation permet de réduire les déplacements et les opérations inutiles, donc la perte de temps. Cela se traduit par des gains de
productivité et une meilleure ergonomie des postes de travail.”À Annonay, amélioration de la productivité rime depuis des années avec amélioration des conditions de travail. Une tradition, presque une marque de fabrique. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si les véhicules semblent voler au-dessus de la chaîne d’assemblage et tourner sur eux-mêmes. “La structure est ainsi toujours positionnée de façon à faciliter l’intervention des équipes”, précise Samuel Janiszewski. Un confort de travail d’autant plus nécessaire que pour les opérateurs, la tâche diffère d’un bus à l’autre, en fonction du client et de son cahier des charges. “La forte
À flanc de colline, l'usine est répartie sur sept niveaux
Malgré ses sept niveaux à flanc de colline, l’usine d’Annonay enregistre le plus fort de taux de productivité du groupe Irisbus Iveco.
actualité octobre - novembre 2010
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La lettre de la chambre de commerce italienne de Lyon
TéMOIGnAGes
Antoine Leyendecker, International AL
“J’ai travaillé par
le passé dans
la métallurgie
et les véhicules
industriels.
Autant dire que j’étais un petit peu
en terrain connu. Les méthodes
utilisées, que ce soit sur le plan
technologique ou sur celui de
l’organisation de la production, sont
remarquables. Je pense notamment
aux rotations des structures, qui
permettent aux salariés d’intervenir
dans les meilleures conditions.
La propreté des ateliers mérite
également d’être soulignée. C’est un
signe qui ne trompe pas.”
personnalisation des marchés exige de nombreux aménagements d’un véhicule à l’autre, confirme Valéry Cervantes. Si la structure de base est la même, un bus destiné à la RATP diffèrera sous de nombreux aspects d’un bus au gaz naturel fabriqué pour le réseau de transports en commun d’Athènes.”Des références qui ne doivent rien au hasard puisqu’il s’agit là,à ce jour, des deux principaux clients d’Irisbus Iveco. Les 225 autobus commandés l’an passé par la RATP (75 unités livrées en 2009, 150 sur 2010 pour un montant global de 50 millions d’euros), dans le cadre
du Plan de relance lancé par le gouvernement français pour faire face à la crise, ont d’ailleurs permis
au site d’Annonay de ne pas trop souffrir du contexte économique. Une commande qui permet
à la RATP d’accélérer le renouvellement de son parc avec des autobus à la pointe du respect de l’environnement. Dotés de plancher bas et d’une rampe électrique pour Usagers en Fauteuils Roulants (UFR), ces autobus sont aussi parfaitement accessibles pour les personnes à mobilité réduite.La diminution de l’impact
environnemental (future norme Euro 6, motorisations hybrides…) et le renforcement de la sécurité (système de cloisonnement de la cabine en cas d’agression) font partie des axes de développement
Lorsqu’un autobus arrive en fin de chaîne d’assemblage, il ne lui reste plus qu’à passer une phase de test pour être déclaré “bon pour le service”.
Amélioration de la productivité... et des conditions de travail
prioritaires de la marque. De la R&D jusqu’à la chaîne d’assemblage, une seule et même ambition : s’adapter et fournir au client un produit innovant adapté à son marché.
Xavier Lachapelle, Intraconcept
“Compte tenu
des contraintes
liées au site,
le niveau de
l’organisation
atteint et l’efficacité des process
industriels sont réellement
impressionnantes. La volonté
de rationaliser les opérations
d’assemblage dans une logique
d’amélioration de la productivité
et de la flexibilité, tout en
tenant compte des questions
d’ergonomie des postes et de
conditions de travail me semble
tout à fait exemplaire.”
Gaston Chacornac, directeur commercial BTP centre-est, Apave“J’ai déjà eu plusieurs fois
l’occasion de visiter le site
d’Annonay voici quelques
années. Les
évolutions sont
nombreuses,
qu’il s’agisse
des outils de
production ou de l’organisation
des tâches. Les équipes de l’usine
disposent d’un savoir-faire
leur permettant de faire du sur
mesure. C’est un formidable
atout concurrentiel dans le
monde globalisé qui est le nôtre
aujourd’hui.”
sarah Parmentier, chargée de mission Développement territorial, CCI de Lyon“Nous travaillons beaucoup avec
le Sytral, notamment dans le
cadre de Citytech, dont l’ambition
est de développer les synergies
entre les acteurs et les filières
concernés par les
problématiques
liées aux
transports
collectifs.
Découvrir l’envers du décor
permet de prendre conscience
des évolutions technologiques
nécessaires pour proposer au
voyageur un maximum de confort
et de sécurité. ”
attualitàottobre - novembre 2010
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La lettre de la chambre de commerce italienne de Lyon
L’huile d’olive vierge italienne : c’est extra !Les producteurs d’huile d’olive de Sicile, Toscane, Sardaigne, Campanie, des Marches, du Latium et des Pouilles, régions lauréates du Concours Ercole Olivario 2010, ont fait escale à Lyon pour présenter leurs produits.
Présent à Pérouse (Ombrie), à l’occasion de la 18e édition de cette compétition qui récompense les meilleurs producteurs d’huile d’olive vierge extra, Achille Lanzuolo, président de la chambre de commerce italienne de Lyon, s’est réjoui de constater que “l’Italie [était] de plus en plus reconnue comme la patrie des mille saveurs de l’huile d’olive extra vierge. Symbole de l’art de vivre et du régime méditerranéens, elle rythme et sublime la gastronomie italienne”. Accompagnés du chef de l’Institut Paul Bocuse Bertrand Esnault, lui-même récompensé par le trophée Lekythos, les lauréats 2010 étaient à Lyon, en juin, pour présenter et faire déguster leurs huiles lors d’un événement organisé conjointement par le comité d’Ercole Olivario, la chambre de commerce italienne de Lyon et l’Institut Paul Bocuse.
“Ville de la gastronomie, Lyon peut se réjouir d’accueillir des manifestations organisées autour de la promotion de la qualité des produits, a précisé Jean-Michel Daclin, adjoint au maire de Lyon en charge des Relations Internationales, des Affaires Européennes et du Tourisme. L’huile d’olive italienne est réputée pour être la meilleure au monde. Je suis très curieux de découvrir ses saveurs extraordinaires, sans doute aussi riches que ce formidable pays
qu’est l’Italie.” Les nombreux gourmets réunis dans les salons de l’hôtel de ville purent vérifier le niveau d’exigence demandé par une telle dégustation. “Ce
n’est pas un exercice facile, reconnaît volontiers Bertrand Esnault. Ces nectars se dégustent comme
un bon vin. Il faut les garder en bouche suffisamment longtemps avant de les avaler pour laisser les arômes se révéler. Quand on a la chance de pouvoir cuisiner
avec de tels produits, il faut absolument les respecter. L’huile doit être utilisée crue. La cuire serait vraiment dommage.”La “promotion 2010” du concours a couronné les professionnels qui ont su parier sur l’identité, la tradition et le terroir, valeurs que le marché et les consommateurs apprécient de plus en plus. Le réseau des chambres de commerce italiennes et les principaux opérateurs du secteur ont fondé le Concours Ercole Olivario en 1993 afin de promouvoir l’huile d’olive extra vierge et d’accroître sa renommée internationale.
Le chef Bertrand esnault, de l’Institut Paul bocuse, a accompagné l’assistance dans sa découverte d’huiles d’olive vierge extra aux saveurs incomparables
"Ces nectars se dégustent comme un bon vin”, Bertrand Esnault, chef de l'Institut Paul Bocuse
octobre - novembre 2010
7septembre - octobre 2006 7septembre - octobre 2006 azione
La lettre de la chambre de commerce italienne de Lyon
Les salons de l’hôtel de ville de Lyon : un cadre idéal pour déguster
des produits d’excellence !
L’une des particularités de ce produit traditionnel est de jouer à la fois un double rôle : économique tout d’abord, culturel ensuite. La culture de l’olive constitue un élément caractéristique du territoire italien.Le Concours Ercole Olivario a créé une section de compétition spécifiquement réservée aux huiles bénéficiant d’une dénomination d’origine protégée (DOP). Dans le
TéMOIGnAGes
Angelo Corsetti, représentant du président de la CCIAA de Pérouse“La géographie de l’Italie, qui s’étire du
nord au sud, nous permet d’avoir plus de
500 variétés d’huiles d’olive de haute qualité.
De quoi satisfaire les palais les plus difficiles.
À cause d’une forte sécheresse estivale, la
production a baissé cette année de près de
15 %, à 500 000 tonnes, mais l’excellence
est plus que jamais au rendez-vous. Le
concours Ercole Olivaro a acquis ses lettres de
noblesse. Ses récompenses
sont aujourd’hui
briguées par les meilleurs
producteurs italiens car
il participe grandement
à la reconnaissance de leur savoir-faire.
Le concours met en valeur nos terroirs
et notre culture partout dans le monde.
C’est une magnifique vitrine, fruit d’une
synergie exemplaire entre acteurs privés et
publics, ainsi qu’une formidable occasion de
partage et d’échanges entre professionnels
du secteur sur les stratégies à suivre pour
répondre aux attentes de consommateurs
de plus en plus exigeants et faire face à
une concurrence rendue de plus en plus
féroce par la mondialisation. Les aspects
nutritionnel et sanitaire, les valeurs culturelle
et environnementale sont les clés de notre
réussite.”
sergio Mercuri, président de Promocamera Perugia“Le concours Ercole Olivaro
est notre joyau. Nous
sommes ravis de l’accueil
que Lyon lui a réservé. C’était
la première fois qu’une telle manifestation
avait lieu à l’étranger. Nos attentes ont été
plus que comblées. L’organisation était
parfaite et les personnes rencontrées autour
de la dégustation très intéressantes. Il faudra
renouveler cette expérience. Peut-être devrons-
nous alors séparer le moment dédié à la
dégustation de celui réservé aux contacts avec
les opérateurs du secteur agro-alimentaire. En
toute modestie, sur le marché français, nous
n’avons pas vraiment de concurrence sur le
très haut de gamme. L’excellence constitue
notre premier argument commercial.”
Giorgio Phellas, CCIAA de Pérouse“Plus de 4 700 producteurs ont participé aux
sélections régionales d’Ercole Olivaro. Le
sérieux et l’exigence du jury constituent les
points forts du concours. Ils garantissent aux
consommateurs l’excellence des produits
récompensés et portent haut les couleurs
et le caractère de leurs terroirs d’origine.
Pouvoir compter sur l’aide de la Chambre de
Commerce Italienne de Lyon est un véritable
avantage. Notre partenariat nous permettra
d’assurer un réel suivi avec les interlocuteurs
que nous avons rencontrés lors de la
manifestation. Nous ciblons essentiellement
les importateurs et les épiceries fines, pas
la grande distribution.
Nous visons également les
restaurateurs, qui peuvent
agir en prescripteurs et
promouvoir la qualité de nos
huiles auprès de leur clientèle. Nous travaillons
actuellement à un projet de labellisation des
restaurants en France : “Hospitalité italienne”.
La qualité des huiles d’olive extra vierges
utilisées sera l’un des critères retenus.”
futur, le Concours leur sera exclusivement réservé. La dénomination d’origine protégée permet en effet aux producteurs italiens de disposer d’un réel atout commercial au niveau européen et offre aux consommateurs toutes les garanties sur la qualité du produit qu’ils achètent.
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ambition8
Directeur de la publication : Mirco Iadarola. Crédits photo : Patrick Genet, chambre de commerce italienne de Lyon,
D.Cloteau Studio Pascal Muradian (photo de une), X. Réalisation et édition : Syntagme. Rédacteur en chef agence : Patrick Genet.
Chambre de commerce italienne de Lyon : 8, rue Joseph-Serlin - 69001 Lyon - Tél. 04 72 00 32 40 - Fax 04 78 39 52 14
www.ccielyon.com
À double sens
Renseignements : tél. 04 72 00 32 47 mail : [email protected]
Nouvelles sessions cours collectifs tous niveaux italien général
à partir de
jaNvier 2011
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CoRsi d’italiano *
À l’occasion d’un récent séjour linguistique en Italie, Yves Grenier a pu approfondir sa maîtrise de la langue et travailler à la préparation d’un projet culturel franco-italien.
Chargé de production et responsable artistique des
Rencontres de la Haute-Romanche, Yves Grenier a pour
mission de trouver des financements pour accueillir dans les meilleures conditions comédiens, musiciens, danseurs et conteurs aux pays de la Meije et des Écrins (Hautes-Alpes). Yves est attiré par l’Italie, toute proche, depuis plusieurs années. Au point de se lancer en autodidacte dans l’apprentissage de la langue.
Au bout d’un an et demi, il parvient à maîtriser les bases nécessaires pour se débrouiller dans un grand nombre de situations de la vie quotidienne. Mais il réalise dans le même temps qu’il ne peut continuer à progresser seul s’il veut “atteindre le niveau supérieur, celui de la compréhension des finesses de la langue, indispensable si l’on désire vraiment échanger avec les gens et ne pas se contenter de parler de la pluie et du beau temps”. Pour Yves, pas question de se contenter des idées reçues. “Les Italiens sont industrieux, bosseurs et font preuve de beaucoup de pragmatisme”, affirme-t-il, comme s’il s’agissait de “remettre les pendules à l’heure”.Conseillé par sa caisse de formation, Yves contacte le Centre de formation de la Chambre de Commerce Italienne de Lyon.
La perspective d’un séjour linguistique prend corps. Formule idéale pour associer cours de perfectionnement et travail sur un projet artistique commun franco-italien. Du 14 février au 14 mars derniers, Yves suit trois heures de cours quotidiens, à Portico di Romagna puis Rocca di Casciano. “Que ces deux villages de montagne partagent de nombreux points communs
avec les Hautes-Alpes” renforce son ambition : “confronter les regards, les réalités, les milieux, les histoires…, dépasser les images de cartes postales dans un sens comme dans l’autre”. Avec bien évidemment l’aide de la Chambre de Commerce Italienne de Lyon, sur laquelle Yves peut compter pour progresser efficacement dans sa recherche de partenaires.
sIGeP, 22 - 26 JAnvIeR 2011, RIMInI 32e salon international Gelato*, pâtisserie et boulangerie artisanales (*glace artisanale)
sIRhA, 22 - 26 JAnvIeR 2011, eUReXPO LYOnRendez-vous mondial de la restauration et de l’hôtellerie
PRInTOR, 6 - 8 févRIeR 2011, eUReXPO LYOnSalon des métiers d'art et de la création horlogerie bijouterie joaillerie
Agenda
Renseignements : 04 72 00 32 48 / [email protected]
octobre - novembre 2010