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N° 76 - Juin 2013 COMITE DE PILOTAGE DU PROJET DE SECURITE HUMAINE DANS LE POOL En faveur de 120 élèves du primaire, du collège et du lycée. Contraintes Les contraintes observées dans la mise en œuvre du projet sont liées à la limita- tion des ressources desti- nées à la poursuite des activités de la composante prise en charge psycholo- gique et à l’extension du projet à d’autres activités de développement. L’accès à la terre, le conflit foncier et l’accès limité des jeunes aux ressources foncières comptent parmi les contraintes relevées. Il y a aussi le faible engagement des bénéficiaires dans l’effort physique attendu d’eux pour s’approprier les activités. Recommandations Le comité de pilotage a recommandé à l’équipe de gestion de présenter les résultats sur la base d’un cadre logique et d’un plan de travail précisant les cibles, les indicateurs de performance et d’autres élé- ments d’appréciation pour mieux suivre les progrès vers les résultats es- comptés. L’extension du projet à d’autres Départe- ments, l’implication ac- crue des experts du gou- vernement et l’inscription systématique des lignes du projet dans les pro- grammes et budgets sec- toriels font également partie des recommanda- tions. A l’issue des échanges, une visite a été organisée sur le site du complexe d’aviculture-pisciculture de Bondo./- Introduit dans le dispositif institutionnel d’assistance au développement en 1994 par les Nations Unies, la sécurité humaine se fonde désormais non seule- ment sur les seules questions relatives à la menace militaire et à la protection des objectifs stratégiques de politique étrangère mais aussi sur la vie des êtres humains. Aussi se développe-t-il dans le Département du Pool, un Projet conjoint des Nations Unies pour la con- solidation de la paix, la prévention des conflits et la sécurité humaine. Résultats La 2ème session du Comité de Pilotage dudit Projet s’est tenue le 14 juin 2013, à Kinkala (75 kms au sud de Brazza- ville) sous la présidence de M. Norbert Dabira, Haut- Commissaire à la Réinsertion des Ex-combattants (HCREC), en présence des Chefs d’agences du système des Nations Unies. Il en ressort que 1130 bénéficiaires ont été appuyés dans le domaine de l’agriculture, l’élevage et la pisciculture dans les localités de Kinkala, Mayama, Boko, Kindamba et Louingui. Dans ces localités se réalisent des microprojets dans les domaines de l’élevage sur pilotis, la pisciculture, l’élevage porcin, l’aviculture, la culture de maïs et du soja, le maraî- chage ainsi qu’un système d’irrigation de ceinture maraichère. A Mayama et Boko, 256 bénéficiaires ont reçu une formation en élevage, agroforesterie et pêche. Sen- sibilisation et activités de plaidoyer ont été menées en direction des enseignants et des autorités des communes urbaines. Ont été acquis, une trentaine de rouleaux de planches éducatives pour les écoles, des kits d’hygiène et d’environnement pour distribution à 25 écoles. Des points d’eau et des latrines ont été construits dans d’autres. Une colonie de vacances a été organisée Visite d’un projet en marge du comité de pilotage. Elevage de volaille dans le cadre du projet sécurité humaine. Le contrôle et la prévention de la rage ont fait l’objet d’un séminaire qui a rassemblé des délégués des Mi- nistères (Agriculture/Elevage, Santé/Population, Recherche scientifique), des vétérinaires privés, des experts de la FAO/Rome, du 12 au 13 juin 2013 à Brazzaville. Les participants ont échangé et partagé des informations, des pratiques et des opportunités de lutte contre la rage. Ils ont, selon le communiqué final des travaux, recommandé au Congo d’actualiser sa législation vétéri- naire, laquelle date de 1968, de procéder au rapportage des informations sur la rage à l’OMS et à la FAO. Ces dernières appuieront l’élaboration de la stratégie nationale de prévention et de contrôle de la maladie. Le communi- qué souligne l’absence de données sur la rage dans le pays et impute cette situation à une faible couverture vaccinale des animaux présentant un risque de transmission. Différents partenaires ont été invités à accompagner le pays dans ses activités de diagnostic, de rapportage et de communication sur les bonnes pratiques dans la prise en charge des cas de morsure en milieu urbain et rural./- FAO: CONTRÔLE ET PREVENTION DE LA RAGE Participants au séminaire

N° 76 Juin 2013...de lutte contre la rage. Ils ont, selon le communiqué final des travaux, recommandé au Congo d’actualiser sa législation vétéri-naire, laquelle date de 1968,

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Page 1: N° 76 Juin 2013...de lutte contre la rage. Ils ont, selon le communiqué final des travaux, recommandé au Congo d’actualiser sa législation vétéri-naire, laquelle date de 1968,

N° 76 - Juin 2013

COMITE DE PILOTAGE DU PROJET DE SECURITE HUMAINE DANS LE POOL

En faveur de 120 élèves du primaire, du collège et du lycée.

Contraintes Les contraintes observées dans la mise en œuvre du projet sont liées à la limita-tion des ressources desti-nées à la poursuite des activités de la composante prise en charge psycholo-gique et à l’extension du projet à d’autres activités

de développement. L’accès à la terre, le conflit foncier et l’accès limité des jeunes aux ressources foncières comptent parmi les contraintes relevées. Il y a aussi le faible engagement des bénéficiaires dans l’effort physique attendu d’eux pour s’approprier les activités.

Recommandations Le comité de pilotage a recommandé à l’équipe de gestion de présenter les résultats sur la base d’un cadre logique et d’un plan de travail précisant les cibles, les indicateurs de performance et d’autres élé-ments d’appréciation pour mieux suivre les progrès

vers les résultats es-comptés. L’extension du projet à d’autres Départe-ments, l’implication ac-crue des experts du gou-vernement et l’inscription systématique des lignes du projet dans les pro-grammes et budgets sec-toriels font également partie des recommanda-tions. A l’issue des échanges, une visite a été organisée sur le site

du complexe d’aviculture-pisciculture de Bondo./-

Introduit dans le dispositif institutionnel d’assistance au développement en 1994 par les Nations Unies, la sécurité humaine se fonde désormais non seule-ment sur les seules questions relatives à la menace militaire et à la protection des objectifs stratégiques de politique étrangère mais aussi sur la vie des êtres humains. Aussi se développe-t-il dans le Département du Pool, un Projet conjoint des Nations Unies pour la con-solidation de la paix, la prévention des conflits et la sécurité humaine.

Résultats La 2ème session du Comité de Pilotage dudit Projet s’est tenue le 14 juin 2013, à Kinkala (75 kms au sud de Brazza-ville) sous la présidence de M. Norbert Dabira, Haut-Commissaire à la Réinsertion des Ex-combattants (HCREC), en présence des Chefs d’agences du système des Nations Unies. Il en ressort que 1130 bénéficiaires ont été appuyés dans le domaine de l’agriculture, l’élevage et la pisciculture dans les localités de Kinkala, Mayama, Boko, Kindamba et Louingui. Dans ces localités se réalisent des microprojets dans les domaines de l’élevage sur pilotis, la pisciculture, l’élevage porcin, l’aviculture, la culture de maïs et du soja, le maraî-chage ainsi qu’un système d’irrigation de ceinture maraichère. A Mayama et Boko, 256 bénéficiaires ont reçu une formation en élevage, agroforesterie et pêche. Sen-sibilisation et activités de plaidoyer ont été menées en direction des enseignants et des autorités des communes urbaines. Ont été acquis, une trentaine de rouleaux de planches éducatives pour les écoles, des kits d’hygiène et d’environnement pour distribution à 25 écoles. Des points d’eau et des latrines ont été construits dans d’autres. Une colonie de vacances a été organisée

Visite d’un projet en marge du comité de pilotage.

Elevage de volaille dans le cadre du projet sécurité humaine.

Le contrôle et la prévention de la rage ont fait l’objet d’un séminaire qui a rassemblé des délégués des Mi-

nistères (Agriculture/Elevage, Santé/Population, Recherche scientifique), des vétérinaires privés, des experts de la FAO/Rome, du 12 au 13 juin 2013 à Brazzaville. Les participants ont échangé et partagé des informations, des pratiques et des opportunités de lutte contre la rage. Ils ont, selon le communiqué final des travaux, recommandé au Congo d’actualiser sa législation vétéri-naire, laquelle date de 1968, de procéder au rapportage des informations sur la rage à l’OMS et à la FAO. Ces dernières appuieront l’élaboration de la stratégie nationale de prévention et de contrôle de la maladie. Le communi-qué souligne l’absence de données sur la rage dans le pays et impute cette situation à une faible couverture vaccinale des animaux présentant un risque de transmission. Différents partenaires ont été invités à accompagner le pays dans ses activités de diagnostic, de rapportage et de communication sur les bonnes pratiques dans la prise en charge des cas de morsure en milieu urbain et rural./-

FAO: CONTRÔLE ET PREVENTION DE LA RAGE

Participants au séminaire

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L’auditorium du Ministère des Affaires Etrangères a abrité la cérémonie de la journée mondiale du réfugié, le 20 juin 2013, à Brazzaville. Etaient présents, outre les réfugiés, M. Basile Ikouébé, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Richard Mondjo, Ministre délégué, chargé de la Dé-fense, Mme Fatoumata Tidjiane Binta Diallo, Coordonnatrice Résidente a.i. des Nations Unies, M. Paul Ndaîtou-roum, Représentant du HCR, des membres du Corps diplomatique ainsi que des Représen-tants des Agences du Système des Nations Unies. Le menu comprenait: lecture des messages du réfugié, du

Représentant du HCR, du Secré-taire Général de l'ONU et du Gouvernement, remise des certi-ficats aux finalistes des cycles de formation (savonnerie, pâtisserie, couture), des prix et trophées, aux lauréats de la meilleure ré-daction et du meilleur dessin d'une part et aux meilleures équipes de nzango et de football d’autre part. L'artiste Zao a tenu

en haleine l’assistance avec, entre autres, une composition

Conséquence de la crise que connaît leur pays depuis mars 2013, de nombreux centrafricains demandent l’asile aux pays limitrophes, en l’occurrence, la République du Congo. Au mois de juin 2013, environ 6 900 personnes étaient enregistrées comme demandeurs d’asile, en parti-culier dans la zone de Bétou./-

La République du Congo a officialisé, le 24 juin 2013, la clause de cessation du statut de réfugié pour les Rwandais. Certains d’entre les 8 441 réfugiés rwandais concernés ont introduit des demandes d’exemption que la Commission Nationale d’Assistance aux Réfugiés examinera.

Prélude à la Jour-née mondiale du donneur de sang, plusieurs membres du personnel des Nations Unies, Chefs d’Agences y compris, ont béné-volement fait don de leur sang, au cours d’une opéra-

tion de collecte organisée à l’initiative de la Représenta-tion de l’OMS au Congo avec l’appui du Centre National de Transfusion Sanguine (CNTS), mardi 11 Juin 2013 à Brazzaville. L’événement qui s’est déroulé au Dispen-saire des Nations Unies, a commencé par une cérémo-nie de remise de certificats d’encouragement aux fonc-tionnaires ayant participé au moins trois fois aux opéra-tions de collecte de sang dans cette unité médicale. Un repas offert aux donneurs de sang a clos l’activité. Célébrée le 14 Juin dans le monde, l’édition 2013 de la Journée mondiale du donneur de sang a été placée cette année sous le thème: « chaque don de sang est un don de vie ». Elle vise à sensibiliser sur la nécessité de disposer de sang et de produits sanguins sécurisés

spéciale dédiée aux réfugiés. Prélude à cette célébration, une exposition-photos sur le rapatriement volontaire cou-plée à une vente d’articles divers produits par les réfugiés s’est tenue quelques aupa-ravant au Centre d’Information des Nations Unies (UNIC). Dans le Département de la Likouala (extrême nord du Congo), des activités lu-diques et sportives en faveur des jeunes et enfants réfugiés ont eu lieu dans la journée. L’évènement a également coïncidé avec

l’organisation d’un convoi de rapatriement de 300 réfugiés vers Dongo (province de l’Equateur, ex-trême nord de la RDC). Environ 90 000 personnes ont volontairement été rapatriées vers la RDC depuis mai 2012 grâce au HCR et ses partenaires. Le monde compte au-jourd’hui plus de 45 millions de réfugiés et déplacés, un chiffre inégalé depuis plus de 20 ans, a indiqué le Secrétaire Général dans son message./-

HCR: LA JOURNEE DU REFUGIE SOUS LE SIGNE DU RAPATRIEMENT

Rapatriement volontaire vers Dongo (RDC).

L’artiste Zao face aux réfugiés.

Remise des certificats aux finalistes des cycles de formation par le Ministre des

Affaires Etrangères, à droite.

et à remercier les donneurs de sang volontaires et non rémunérés du geste salvateur qu’ils font en don-nant leur sang. Selon l’OMS 92 millions d'unités de sang sont col-lectées chaque année dans le monde tandis que 62 pays s'approvi-sionnent grâce à des dons volon-taires non rémuné-rés. L’objectif de cette institution spécialisée des Na-tions Unies est d’obtenir 100% de dons de sang vo-lontaires non rémunérés dans tous les pays du monde en 2020./-

OMS: DON DE SANG PAR LE PERSONNEL DES NATIONS UNIES

Remise des certificats aux donneurs de sang

Donneurs de sang.

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Bulletin d’information sur les activités des Agences du Système des Nations Unies en République du Congo Directeur de publication: Coordonnateur Résident des Nations Unies. Coordination – Réalisation: Prosper Mihindou Ngoma,

UNIC Brazzaville. Tél: (242) 06 661 20 68 - B. P.: 13 210 - Email: [email protected]— Sites web http://brazzaville.unic.org ou http://unic.un.org; Facebook: www.facebook.com/unic.brazzaville

Publié par le Centre d’Information des Nations Unies (UNIC) avec la contribution du Groupe de communication du Système des Nations Unies

La cinquantaine de jeunes gens et enfants participant à l’atelier d’apprentissage musical animé par l’Association Eseh Music and Project a été honorée de la visite de M. Abdourahamane Diallo, Représentant de l’UNESCO et M. Wesley Jef-fers, Chargé des Affaires publiques à l’Ambassade des Etats-Unis d’Amérique, le 25 mai 2013. Les deux visiteurs ont encouragé les appre-nants à poursuivre leurs ef-forts. Organisé dans le cadre de la Semaine Internationale de l’Education Artistique avec l’appui de l’UNESCO, cet atelier visait à (i) susciter auprès des jeunes, des décideurs et des partenaires d’aide au déve-loppement, l’intérêt de l’éduca-tion artistique, en particulier l’ap-prentissage musical à travers la formation en milieu scolaire et extrascolaire, et (ii) former des jeunes musiciens profession-nels. Ouvert aux jeunes de tous les horizons, cet atelier était ani-mé par des professionnels offrant des cours gratuits sur l’appren-tissage aux instruments de musique. Cette initiative procède de l’agenda sur l’éducation artistique, issu de la seconde conférence mondiale de l’UNESCO sur l’éducation artistique tenue à Séoul en République de Corée, du 25 au 28 mai 2010./-

Conduits respectivement par M. Jean Christophe Okandza, Directeur Général du Plan et du Déve-loppement (Ministère délégué chargé du Plan et de l’Intégration) et M. Eloi Kouadio IV, Représen-

tant Résident a.i. du PNUD, les experts des deux parties ont procédé à la revue annuelle, le quatrième du genre, du Plan d’action du Programme Pays du PNUD (CPAP 2009-2013) du 11 au 12 juin à Braz-zaville. Ils sont parvenus à une vision partagée du développement au Congo en 2012 et ont dressé des perspectives pour un prochain cycle de programmation. La tragédie du 4 mars et la tenue des élections législatives de juillet ont marqué l’exercice passé. S’agissant des législatives, le PNUD a contribué à la tenue d’un scrutin libre et apaisé, par les différentes formations en faveur des acteurs étatiques et non étatiques de la société congolaise. D’autres actions en vue d’améliorer les conditions de vie des popula-tions ont été menées dans les domaines suivants: lutte contre le SIDA, relèvement communautaire, promotion du genre, éducation. Le CPAP décrit, conformé-

ment aux domaines d’intervention du PNUD, les actions prioritaires à mener, axées autour de quatre composantes à savoir : i) la promotion de la gouvernance démocratique et la consolida-tion de la paix, ii) la réduction de la pauvreté et la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement, iii) la prévention des crises et le soutien au relèvement, et, iv) l’énergie et l’envi-ronnement. Il s’aligne sur les objectifs du Plan Cadre des Nations Unies pour l’Aide au Dévelop-pement (UNDAF) 2009-2013, qui engage l’ensemble des douze agences onusiennes au Congo. L’UNDAF confirme la stratégie commune mise en place en réponse aux priorités nationales définies dans le Document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté (DSRP) 2008-2012./-

" L'ONU et les conflits en Afrique ", telle est la communica-tion que Prosper Mihindou Ngoma, Chargé du Bureau de l’UNIC, a présentée le 17 juin 2013 à la Mairie de Poto Poto (Brazzaville), à l'invitation de l'Association Congolaise d'Amitié entre les Peuples (ACAP). La présentation a porté sur les instruments mis en place par l’ONU pour circonscrire et régler les conflits entre les Etats et les guerres civiles. Les plus importantes sont la prévention des conflits, la média-tion, le rétablissement, le maintien et la consolidation de la paix, le désarmement, les sanctions et l’imposition de la paix. Les deux dernières sont des mesures coercitives et n’exigent pas l’assentiment des parties intéressées./-

PNUD: REVUE DU CPAP

Apprentissage sous les regards de MM. Diallo et Jeffers (debout, photo d’en haut).

UNESCO: EDUCATION DES JEUNES A LA MUSIQUE La Répu-blique du Congo et le Sénégal sont devenus les premiers pays d'Afrique à apporter une contribution financière à l'ONUSIDA. Ces décisions historiques sont en droite ligne avec le leadership affiché par les

États membres de l'Union africaine de faire progresser la Feuille de route sur la responsabilité partagée et la solidari-té mondiale. Elles illustrent également l'engagement des gouvernements du Congo et du Sénégal à jouer un rôle actif dans les discussions politiques au sein du Conseil de Coordination du Programme de l'ONUSIDA. «Étant donné que l'Afrique veut occuper la place qui lui revient à l'échelle mondiale, j'estime que la décision du Congo et du Sénégal de contribuer à l'ONUSIDA est une excellente illustration du leadership de l'Afrique dans la riposte internationale au si-da», a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSI-DA, le 24 juin 2013 à Genève. «Nous espérons que les pays africains continueront à apporter une contribution et à jouer un rôle politique de plus en plus marqué dans le Con-seil de l'ONUSIDA», ajoute-t-il. La Feuille de route, adoptée en juillet 2012 lors du 19e Sommet de l'Union africaine à Addis-Abeba, Éthiopie, offre toute une série de solutions propres à l'Afrique pour renforcer les ripostes durables au sida, à la tuberculose et au paludisme. Articulée autour de trois piliers stratégiques, à savoir la gouvernance pour la santé, le financement diversifié et l'accès aux médica-ments, elle définit les objectifs, les résultats escomptés, les rôles et les responsabilités des parties prenantes avant 2015. La Feuille de route appelle aussi les gouvernements africains et les partenaires internationaux à combler con-jointement les manques de financement en investissant leur «part équitable», en fonction de leurs capacités et de leurs engagements antérieurs./-

ONUSIDA: CONGO, PREMIER CONTRIBUTEUR

G. à d. : Lov Verma, Secrétaire/Directeur général, Organi-sation nationale indienne de lutte contre le sida, Président

du 32ème Conseil de Coordination du Programme de l'ONUSIDA, Marie-Francke Puruehnce, Secrétaire exécu-tive, Conseil national sur la riposte au sida, Congo, et Mi-

chel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA.

Revue du CPAP: explication de texte.

MM. Okandza et Kouadio IV