8
Prix: Togo, Bénin, Burkina: 250CFA Zone CFA: 300 F Europe et autres pays: 1 euro --- Abonnement: Contacter 22 61 35 29 / 90 05 94 28 Bi - h e bd omad aire T ogol ai s d I n format i on s e t dAn aly se s N ° 837 du 1 8 A O Û T 20 1 5 P .3 P.6 P.4 Les invités de Sassou NGu esso, dont Komi Klassou, ont admir é la métamorphose de la ville de Ouesso P .3 A l’occasion du 55e anniversaire de la fête de l’indépendance du Congo P an i e r de l a ménagè r e à L omé Hau sse c on séc utiv e d es prix e n juill e t , li ée aux m é di cam e nt s traditionn e l s Après le coup de gueule du Tchadien Idriss Deby Kako Nubukpo et l es s i e n s d é batt e nt s ur l e Fran c CFA à la mi- se pt e mbr e à Pari s Contr e l e Djibouti l e 4 se pt e mbr e proc hain , Tom Saintfi e t c onvoqu e Vin ce nt Boss ou , Mani Sapol e t A g uidi Foovi P .5 FOOTBALL/ ELIMINATOIRES CAN 2017 Lir e la li ste compl è te d es jou e ur s convoqu és Il n e fait pas toujour s bon d e n sei g n e r dan s l e privé P .7 Education Kossi Ass imaï dou, Mi nist re chargé de la Pla nifica tion du déve loppement Photo: LUnion

N° P AOÛT l Djibouti 2015 l 4 pt mbr pro hainUnion...2 L’UNION N°837 du 18 Août 2015 CULTURE AZIMUTS INFOS Windows 10, le nouvel OS de Microsoft Microsoft acommencé le déploiement

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Prix: Togo, Bénin, Burkina: 250CFA Zone CFA: 300 F Europe et autres pays: 1 euro --- Abonnement: Contacter 22 61 35 29 / 90 05 94 28

Bi-hebdomadaire Togolais d’Informations et d’Analyses

N°837 du 18AO ÛT201 5

P.3

P.6 P.4

Les invités de Sassou N’Guesso,dont K omi Klassou, ont adm iré la

métam orphose de la ville de O uesso

P.3 A l’occasion du 55e anniversaire dela fête de l’indépendance du Congo

Panier de la ménagère à Lomé

H ausse consécutive desp r ix en juillet, liée aux

médica ments t radition nels

Après le coup de gueule du Tchadien Idriss Deby

Kako N ubukpo et les siensdébattent su r le F ranc CF A

à la m i-septemb re à Pa r is

Contre le D jiboutile 4 septem b re p rochain,Tom Saintfiet convoque

V incent Bossou, M an iSapol et Aguidi Foovi

P.5 FOOTBALL/ ELIMINATOIRES CAN 2017

• Li re la liste co m p lète des jo ueu rs co n voqués

I l ne fait pas toujou rs bo nd’enseigner dans le p r ivé

P.7 Education

Ko ssi Ass imaïdou, Minist re chargéde la Planification du déve loppement

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2

L’UNION N°837 du 18 Août 2015

CULTUREAZIMUTS INFOS

W i n d o ws 10, le n o uvelOS d e M icr osoft

Microsoft a commencé le déploiement de son nouveau systèmed'exploitation Windows 10 dont la mise à jour est gratuite depuisWindows 7 et 8, sous certaines conditions. L'éditeur joue grosavec cette nouvelle mouture qui sera son OS unique pour lesprochaines années, aussi bien sur les ordinateurs de bureau queles terminaux mobiles.

Serrure connectée : vers la fin des clés ?C'est aujourd'hui le grand jour pour Windows 10. Dix mois après la

présentation du système d'exploitation et à la suite d'une phase de test toutaussi longue, Microsoft vient de commencer le déploiement de son nouvelOS, dont l'une des missions sera de faire oublier le fiasco de sonprédécesseur, Windows 8. Pour cela, la firme de Redmond miseprincipalement sur la gratuité et le retour aux sources.

La gratuité, tout d'abord : la mise à jour vers Windows 10 sera gratuitedepuis Windows 7 et 8, à condition de posséder une licence légale. Exitles pirates, donc. Cette offre commerciale va durer un an et s'appliqueaux ordinateurs, aux terminaux (smartphones et tablettes) et même auxobjets connectés. Passé ce délai, Windows 10 coûtera 135 euros pour laversion familiale (la situation la plus courante).

La décision de ne pas facturer Windows 10 pour une partie de saclientèle aura des effets importants sur les finances de Microsoft alorsmême que le groupe américain traverse une mauvaise passe : un premierplan de licenciement a mis à la porte 18.000 salariés l'an dernier tandisqu'un second de 7.800 postes a été officialisé au début du mois de juillet.La prise de risque est considérable.

Retour du bouton et du menu DémarrerAvec Windows 10, Microsoft mise aussi sur le retour aux sources.

Incontestablement, Windows 8 a fait preuve d'audace au niveau del'interface graphique avec un mécanisme de tuiles dynamiques pouraccéder aux applications. Mais cette tentative de rompre avec d'anciennespratiques en matière d'ergonomie s'est heurtée avec les habitudes desusagers. La disparition du menu et du bouton Démarrer a ainsi fait coulerbeaucoup d'encre.

Aussi, Microsoft revient à plus de classicisme : l'interface prévue pourWindows 10 ne déroutera pas ceux habitués à Windows et l'OS possèdebien un menu et un bouton Démarrer. La firme de Redmond n'a toutefoispas fait une croix sur l'interface de Windows 8 car elle reste pertinentepour les terminaux ayant un écran tactile (Windows 10 doit en effet êtrel'OS unique de Microsoft pour les années à venir). Cela suffira-t-il pourrenouer avec les usagers ?

Si vous êtes éligible à la mise à niveau vers Windows 10, sachez queMicrosoft a dû commencer à précharger l'OS sur votre ordinateur cettesemaine, à condition d'avoir fait une réservation d'un " exemplaire ". Enrevanche, l'installation elle-même, qui débute officiellement mercredi, nesera pas proposée en même temps à l'ensemble des clients.

Microsoft expliquait ainsi début juillet : " à partir du 29 juillet, nouscommencerons à déployer Windows 10 à nos usagers Windows Insiders.De là, nous notifierons par vagues les systèmes qui ont effectué laréservation, en ouvrant progressivement les vannes après le 29 juillet ".

Des camions semi-autono mes bientôt testés

en Allem agne par Daim ler

Début ce mar d i de la quinzainede for mation autou r d u théâtre

Plusieurs participants étrangers ettogolais participent depuis ce mardià un séminaire de formation autourdu théâtre. Le séminaire est organisé

Bi-hebdomadaire togolaisd’informations et d’analyses

Directeur de la PublicationHugue Eric JOHNSON

Directeur de la RédactionJean AFOLABI

RédactionSylvestre D.

Hervé AGBODANMaurille AFERI

Pater LATEKossiwa TCHAMDJA

Koffi SOUZA Alan LAWSON

Abel DJOBOTony FEDA

Service photographieRoland OGOUNDE

Impression:Groupe de presse L’Union

Tirage: 2500 exemplaires

Siège: Wuiti - Nkafu

Tél: 22 61 35 29 / 90 05 94 28

e-mail: [email protected]

Casier N° 60 / M.P.

Récépissé N°0145/16/02/01/HAAC

Dessin-CaricatureLAWSON Laté

GraphismeBOGLA G.

développement économique duTogo.

Le séminaire est animé par desexp erts afr icains et se décl ine

Festival

D ans le cad re du M asa 2016ayant participé au MASA;

3-la liste des créations ou un press-book

4-une photo de scène ;5-une captation vidéo d'au moins

un spectacle ;6-un résumé de l'histoire mise en

scène dans la vidéo.Les dossiers de candidatures

peuvent être envoyés :- Par courrier électronique à :

[email protected] Ou par la poste à: Direction

Générale du MASA, 17 BoulevardRoume 09 BP 2877 Abidjan 09 - Côted'Ivoire

Date limite des inscriptions : 15septembre 2015.

Appel à candidatures relatif aus é min a ir e d e forma t ion d e shumoristes

Le MASA organise en janvier2016 un séminaire de formation àl'attention des humoristes de l'espacefrancophone . Les dossiers dec andida tur es d e s re qué ra ntscomprendront les pièces suivantes:

1-une lettre d e c andidatureadressée au Directeur Général duMASA ;

2-une attestation confirmant le statutd'humoriste délivrée par le Ministèrede tutelle ou de l'Intérieur, le Bureaude Droits d'Auteurs du pays derésidence, ou par un opérateurculturel ou un directeur de groupe

Nécrologie

L'écr ivai n espagnol RafaelCh i r bes est m o rt

Rafael Chirbes, durant l'édition2009 des rencontres de la Comédiedu Livre à Montpellier. Il disait : " Si jen'écris pas, je ne vois rien, je suis vide."Décapante, sans concession, saplume avait fait de lui l'une des plusgra nd e s voix d e l a li t té r atur e

traduit en français - par DeniseLaroutis, sa fidèle et excellentetraductrice -, était sorti en janvier auxéditions Rivages. Il restera l'un deséblouissements de l'année. Chirbesn'était pas seulement un styliste génial,un écrivain dont la prose pleine desè ve vous pr éc ip ite d ans d escascades de mots et d'images, desac cè s de co lè re e t d es é la nsd'humanité. Il avait aussi le don d'allerjusqu'au bout de ce qu'il voulait dire.Le courage d'écrire noir sur blanc ceque les gens font mais ne disent pas.En exergue à Sur le rivage, il avaitd'ailleurs placé cette phrase de Diderotdans Jacques le fataliste : "F… tezcomme des ânes débâtés ; maispermettez que je dise le mot f… tre ;je vous passe l'action, passez-moi lemot."

Festival/Festhef 2015

Le constructeur automobile Daimler compte tester des camionssemi-autonomes sur routes ouvertes dès cette année. Les essaisse dérouleront dans la région du Bade-Wurtemberg (Allemagne).Daimler annonce que ces camions high-tech seront produits d'icideux à trois ans.

Tandis que les constructeurs rivalisent d'im agination pour vanter leursprogrès dans le secteur des véhicules autonom es, ceux-ci comm encentà quitter progressivem ent les circuits privés pour se m êler à la circulation.Il s'agit pour les industriels de tester leur technologie en situation réelle, oùdes imprévus peuvent apparaître à tout mom ent, et non plus uniquem entdans un environnem ent contrôlé.

Ainsi, des voitures sans conducteur ont été aperçues sur la voie publiqueaux États-Unis, au Japon et dans quelques pays européens en pointedans ce dom aine, comme le Royaum e-Uni. M ais l'automobile n'est pas leseul moyen de transport qui bénéficiera de la conduite autonom e : d'autresengins, comm e le camion, vont aussi pouvoir profiter de ce type d'avancée.

Cela n'a pas échappé à Daim ler. L'entreprise allem ande a fait savoirson intention de faire rouler ses prem iers cam ions high-tech sur les routesdans les toutes prochaines sem aines, dès que les autorités auront délivréleur feu vert. Les tests débuteront en Allem agne, dans la région du Bade-Wurtemberg, là où se trouve le siège du constructeur automobile, puisseront étendus au reste du pays.

Daim ler affirm e que ces cam ions high-tech pourront être produits d'icideux ou trois ans. Il s'agira en fait de véhicules partiellem ent autonom es,qui pourront prendre en charge certains pans du trajet (par exemple surune autoroute, où le parcours est assez simple : une seule voie à occuper,vitesse constante, pas de circulation en sens inverse, etc.). Les enginstotalem ent autonom es n'arriveront que bien plus tard.

Léonard Yakanou, ex-directeur du Festhef

5. L’Europe est une passoire !»6. « L’Europe doit renforcer ses

frontières pour éviter l’immigration et lesmorts !

7. «Les migran ts et réfugiése n tr e pr e nn e n t de s voya g e sda ng ere ux pa r cho ix et /ou p arinconscience !

8. « le renforcement des opérationsde secours et de sauvetage va inciterd a va n t a g e d e p ersonn es àentreprendre la traversée et créer unappel d’air !

9. «La destruction des navires estune bonne

10. De toute façon, je ne peux rienfaire.

Parution

Un guide pour répo ndre facilement à10 préjugés sur la migration

Vous ne savez pas toujourscomment réagir aux qu estionsrelatives à la migration ? Ce guideproposé par Amnesty Internationalvous aidera à déconstruire 10 idéesreçues auxquelles vous ne savezpeut-être pas toujours commentrépondre. Le sommaire comprend :

Il y a une explosion des arrivéesde migrants en Europe !

2. Ils viennent pour toucher nosallocations et pour prendre notretravail!

3.»L’immigration ruine les financespubliques !

4. On va être envahi par descriminels et des terroristes !

par le Cabinet Artfrica Consultingdans le cadre du Festival de théâtrede la Fraternité (Festhef 2015) quise déroulera du 26 au 30 août surle thème : Théâtre : Quel apport au

suivant les ateliers d'Administrationde compagnie de théâtre et dedanse, de dramaturgie, jeu d'acteur,mise en scène et scénographiethéâtrale et événementiel. Plus

d'une trentaine de participantsv ie nn en t du Bén in , Burkina ,Cameroun, Congo, Côte d'Ivoire,France, Mali, Niger, Togo.

Cette formation est axée sur desexposés théoriques et des caspratiques et s'adresse aux jeunesacteurs culturels ou confirmés duTogo, d'Afrique et d'ailleurs. LeCabinet Artfrica Consulting, dirigép a r L é on a r d Ya k a no u , e x-directeur du Festhef, travaille abeaucoup d'expériences dans le

domaine de la formation autour desarts de la scène.

La formation est gratuite toutefoisles participants ont versé une sommed e 2000 0F CF A po ur l e urparticipation au frais de restaurationet d'hébergement à Assahoun durantla formation et le festival. Les frais devoy a g e s in t e rn a t ion a ux e tinterurbains pour atteindre Assahounsont à la charg e des candidatssélectionnés.

espagnole. L'écrivain et critiquelittéraire Rafael Chirbes est mortsamedi 15 août d'un cancer fulgurantdu poumon. Il était âgé de 66 ans.

Sur le rivage, son septième roman

Pierre Jansen commence à composerpour l e c in é ma . Pend a n t d enombreuses années, il collabore avecClaude Chabrol. On se souviendrano ta mmen t de l’extr aord in airemus ique du Boucher (1970). Iltr av ail le ra éga le men t ave c denombreux autres réalisateurs, tels queC l aud e Gor e t t a, Pi err eSchoendoerffer, Francis Girod, SergeMoati et Josée Dayan. En 1985, ilcompose avec son ami AntoineDuhamel la partition d’un chef-d’œuvredu cinéma muet, Intolérance de DavidWark Griffith. Commande du Théâtredes Amandiers, cette œuvre seracréée par l’Orchestre national d’Ile-de-France sous la direction deJacques Mercier puis donnée auFestival d’Avignon. Elle ne seraenregistrée qu’en 2007 par ce mêmeorchestre, sous la direction de JeanDeroyer dans une version restauréepour Arte.

M o r t d u co m positeu r P ie r re Jansen ,f id èl e co ll abo r ateu r de C la ud e Ch ab ro l

Le compositeur Pierre Jansen estmort jeudi 13 août, dans sa maison deSaint-Pierre-le-Déchausselat, enArdèche. Né en 1930, il entreprenddes études de piano puis d’harmoniea v ec Al fre d De se nc los a uconservatoire de sa ville natale,Roubaix, puis poursuit sa formationau Conservatoire royal de musiquede Bruxelles, où il obtient des prix dep i ano e t d ’é c r itur e . Av e cl’extraordinaire pédagogue AndréSouris, il approfondit sa maîtrise del’écriture (harmonie, contrepoint etfugue) et de l’orchestration.

Dès les années 1950, au contactd’Olivier Messiaen puis lors des courset séminaires de Darmsta dt, ils ’ in t é r e ss e à la mus iqu edodécaphonique. Il compose alorsdiverses pièces postsérielles pourensemble, telle que la Suite pour pianoet 18 instruments (1958), dirigée parBruno Maderna. A partir de 1960,

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3NATIONALES

L’UNION N°838 du 18 Août 2015

Avec les questions d’efficacité de l’aide et de capacité d’absorption des ressources

La trouvai lle était fortementmédiat isé e durant le premierqu inqu enna t de F au reGnassingbé. Le Togo dans toutesa diversité sociopolitique, culturelleet économique était en septembre2008 au rendez-vous d’une tableronde des bailleurs de fonds àBru xe l l es. Les dé lé ga t i onstogolaises conduites par le premierministre d’alors, Gilbert FossounHoungbo, avaient pour mission deprésenter les besoins du Togo auxpartenaires économiques, pour larelance économique en vue delutter contre la pauvreté. A l’époque,le gouvernement togolais, tous lespart is pol itiques représentés àl ’Assem blé e na t iona le , lessyndica ts des trava i lleurs, lepatronat, la société civile, les ONG,les partenaires au développementayant les représentants au Togo,l’UE, le FMI, la Banque mondiale,les partenaires au Club de Parisainsi que d’autres inst itut ionsava ient env oyé , tou s, d esdélégations à cette table ronde desbailleurs de fonds. L’objectif était demobiliser les moyens matériels,f inanciers et techniques pourentreprendre la reconstruction dupays. Un document définissant lesaxes prioritaires du gouvernement,déno mmé «P lan In tér ima ired’Actions Prioritaires», précisait lespriorités de l’Etat sur la période2008-2010 : construc tion desinfrastructures, l’éducation, santé,agr icul ture , promot ion de ladémocratie et de l’Etat de droit,ré f orme s ad mini stra t ive s,économiques et judiciaires, etc.«Un document pra t ique pourplaider auprès des bailleurs lacause du Togo», selon les motsd’un ministre.

Sept ans après, on va encoreremettre ça. Selon un documentétabli par les services du ministèrede la Planification, en 2015, il seranécessaire de faire une revue àmi-parcours de la SCAPE (2013-2017) pour faire le point du cheminparcouru, des résultats atteints etdes difficultés rencontrées afin deréajuster, s’il y a lieu, les priorités.Cette revue sera nourr ie de larevue 2013 déjà réalisée et de larevue 2014 en cours de réalisation.«E l le perm e t tr a en out red’envisager, à brève échéance,une table ronde des partenaires àun moment où les quest ionsd’efficacité de l’aide et de capacitéd’absorption des ressources seposent avec acuité», peut-on lire.En plus, la nouvelle revue devrait,à son tour, nourrir la préparationdu budget de l’Etat, exercice 2016,a in si q u’un pro gram med’investissement public triennal.En cohérence avec les orientationsde la SCAPE. Enf in, la revuedevrait anticiper sur l’adoption des

Objec t i fs du déve loppementdurable – dont l’ancêtre va être lesObjectifs du millénaire pour ledéve loppement – qui serontadoptés en septembre 2015 parles che fs d ’E ta t e t degouvernement à l ’Assemblé egénérale des Nations Unies.

Encore qu’il faut attaquer de frontles goulots d’étranglement qui faitqu’on tourne, des fois, en rond. Ala session 2014 du Conseil nationalde pi lotage des poli tiques dedéveloppement / Revue annuelleconjointe de mise en œuvre de laSCAPE en 2013, le 13 novembre2014, il a été évoqué l’absenced’une approche transversale dansle travail des ministères. On s’étaitaus si é tonn é qu e se ules 3réunions aient pu se tenir en 2013sur les 14 réunions annuellesprév ues, c ontre 5 en 2012.Officiellement, il avait été dit que leministère de l’Economie et desfinances ne joue pas son rôled’accompagnement , pré férantdistribuer des remontrances ici etlà. En ce temps, les partenairestechniques et financiers du Togo ontnoté les performances globalementencourageantes de la SCAPE en2013, première année de sa miseen œuvr e , n otam ment lacroissance qui s’est maintenue àun niveau honorable, ainsi que lepr ogrè s si gni f ica t i f d u ta uxd’achèvement du primaire et dutaux de passage au secondaire.Même si la majorité des indicateursde progrès de la SCAPE se situenten dessous des objectifs prévuspour l’exercice 2013. Ils ont estiméque, tirée principalement par lesin vest isse ment s p ubl i cs, lacroissance togolaise et ses effetssont particulièrement perceptiblesà Lomé et dans la région maritime,mais peu ressentis dans les autresrég ions du pays . La que l lecroissa nce demeure encoreinsuffisamment inclusive et negé nère pas su f f is amme ntd’emplois pour enrayer, voireinverser, la courbe du chômage,notamment celui des jeunes. Lespartena ires du Togo ava ientap préc ié l ’e f f ort glo ba l demobi l isa t ion des ressourcesinternes traduit par la progressiondu taux de pression fiscale. Ilsavaient été préoccupés par lesconditions et critères d’élaborationdu budget en 2013, qui, commeen 2014, ont conduit au vote de loisde finance peu centrée sur laSC APE e t p eu ré a l iste s,nécessitant ensuite un recoursrépété à des collectifs budgétaires.Une importante conséquence decette situation est que l’accord surun pro gram memacroéconomique et de réformesappuyé par le FMI, obtenu enoctobre 2013, n’a pas pu devenireffectif, et tout ou partie des appuisbu dgé t a ire s e t ce rta i ns

f inancements des princ ipauxbailleurs n’ont pas pu être délivrésou mobilisés par la suite. La tenued’une table ronde des bailleurs defonds pour le financement de laSCAPE avait dû être reportée. Les

flux d’aide en faveur du Togo, quiont atteint un pic historique de 448millions de dollars en 2012, avaientainsi ba issé à 379 mil lions dedollars en 2013. La priorité a étédonné e aux invest issements

Late Pater

A l’occasion du 55e anniversaire de la fête de l’indépendance du Congo

Les invités de Sassou N’G uesso, dont Kom i Klassou,ont ad m iré la métam o rphose de la ville de Ouesso

U ne table r on de des partenai res envisagée, àb rève échéance, autou r de la SCAPE

Instaurée de façon tournante, lafête du 15 août, date anniversairede la fête de l’indépendance duCongo, a été célébrée dans ledépa rtemen t de l a Sang ha ,préc isément dans la vi l le deOuesso, avec la présence effectivedu Premier ministre Komi SelomKlassou, représentant personnelde Faure Gnassingbé. De bonneguère pour cette localité congolaisede 30.000 habitants dont plus de lamoitié ont moins de 20 ans. Quede regrets à nourrir au Togo, du faitque la première expérience deDapaong n’a pas été concluante.Passons. Arrivé la veille en terrecongolaise, Komi Selom Klassoua assisté samedi au défilé civil etmilitaire, sur le nouveau boulevardde Ouesso, aux côtés du Présidentcongolais, Dénis SassouN’Guesso, et des chefs d’Etat etde gouvernement présents. Lelocataire de la Primature togolaisea , aprè s, t rans mispersonnellement au N°1 congolaisle message de son homologuetogolais.

Sous une pluie battante , lesforces de défense et de sécuritécongolaise ont animé le déf ilémi li taire terrestre, motorisé etaérien. Elles ont été suivies d’undétachement paramilita ire. Lesdi f fére ntes str uc tu resadministratives, tant publiques queprivées, les partis politiques, lesorganisations de la société civile etles groupes d’associat ions, ycompris les colonies étrangèresdont la communauté togola isevisant en terre congolaise, se sontensuite succédés pour la partie

c i vi le du dé f i lé , en b rava ntl’intempérie qui s’est invitée auxfestivités. Avec des pancartesexprimant leur attachement auxidéaux de paix et de sécurité auCongo, en Afrique et partout dansle monde. Avant de quitter la villede Ouesso pour Lomé, le Premierministre togolais a participé aubanquet offert en honneur desinvités.

Voilà qui fait revivre les bienfaitsde la délocalisation. Surnomméele «triangle d’or du Congo», enré fére nce à s a po si t i ongéographique aux confins de troispay s (G abon, C ame roun e tCentrafrique), la très septentrionaleSangha a accueilli la fête parce qu’ya é té lancé , ce t te année , leprogramme de «municipalisationaccéléré e», avec à la c lé laconstruction d’un lot appréciabled’infrastructures nécessaires à samodernisat ion : routes, ponts,bâtiments publics, etc. L’attraitqu ’exe rce aujo urd’ hui le

département vient aussi desmutations qui s’y sont opérées cesdernières années et qui devraientrapidement changer son prof iléconomique et social. Pendantplusieurs décennies, on ne savaitpas grand-chose de la Sangha, sice n’est qu’elle était en grandepartie recouverte d’une dense forêtprimaire, sillonnée de cours d’eau(dont la r ivière éponyme) e trelativement plate, à l’exception desa partie ouest, avec le montNabemba (1.100 m), le plus hautdu pays. À part les forestiers, ledé part emen t a t t ira i t p eud’investisseurs, principalement àcause d e son enc lav ement .Jusqu’à récemment, il fallait prèsde deux jours par la route pourparcour ir les quelque 800 kmséparant son chef-lieu, Ouesso(«le soleil», en sangha-sangha) deBrazzaville. Traverser la Sanghad’est en ouest était aussi une autregalère… L’économie locale s’estdonc tournée vers l’exploitation

routiers, alors que les dotationspour les secteurs sociaux se sontvues substantiellement réduites.Les partenaires avaient encouragéle gouvernement togolais à assurerun niveau adéquat de ressourcesen faveur des secteurs sociaux,a f i n de sou teni r l ’ e f fo rtd’amélioration des indicateurs dansces domaines.

Par rapport à la mise en œuvreet au suivi de la SCAPE, face à lamu l t ip l ic i té d es dé f i s, l espartena ires du Togo ava ientsuggéré un meilleur agencementdes priorités à court et moyenterm e , a in si qu’u n dia l oguerenforcé dans la mise en œuvrede la SCAPE, tant au sein del’administration publique que vis-à-v is d es p arte na ir es. Lacapi t a l isa t ion des di f fé rentsprogrammes de réforme au seindes administrat ions intervenusdepuis 2008 présente des résultatsencourageants, mais demeure

encore lente. Les départementsministériels restent confrontés audouble problème du manque decadres et de faibles capacités,auquel s’ajoutent la timidité dudialogue sur les polit iques, lafaiblesse des systèmes de gestiondes ressources humaines, la forteconcentra t ion du pouvoir dedécision au sein des hiérarchiesadministratives, le cloisonnementdes pr i nc ip aux mini stèr estra nsve rsau x e t le fa ib ledév e lop peme nt d e l ’ inte r-ministérialité. Les capacités deprogrammation, budgétisation etsui vi-é va lu a t io n de meur entinsuffisantes, tant au sein desministères transversaux quesectoriels, ce qui affecte la qualitéet le taux d’exécution des projets etprogrammes.

Le dispositif institutionnel de suiviet de coordination peine à jouerple inement son rôle dans le

forestière et la transformation dubois, l’agriculture vivrière (manioc,banane plantain, maïs, arachide),faute de route, nourrissant à peinela population locale. Le départementdépendait largement du Camerounvoi sin, tan t po ur s onapprovisionnement en denrées,matériel et objets de toutes sortesque pour l’évacua tion de sesproductions.

Mais le bitumage de la routenationale 2, jusqu’à Ouesso, achangé la donne . La Sanghadiversifie aujourd’hui les bases deson économie, qui s’étend aussidésormais aux transports routiere t a ér ien (le fluvial sui t plust im idem ent) , do pés par lesnouvelles activités et les chantiersd’ inf rastruc tu res. S ign es dufrémissement économique, laSociété nationale des pétroles duCongo ouvre une nouvelle station-service à Ouesso et trois banquess’y installent (la Banque congolaisede l’habitat, Ecobank et la Banquecommerc ia le interna t iona le) ,rejoignant ainsi la Congolaise debanque, le Crédit du Congo et lesMutuelles congolaises d’épargnee t de créd i t . Rén ova t ion e tconstruction d’hôtels, d’immeublesde bureaux, de villas, ouverture debo ut iq ues, de bars e t derestaurants… Ouesso est toujourssurnommé «la capitale du bois»,mais change rapidement, selon lereportage de Jeune Afrique. Lafilière hôtelière s’y développe toutparticulièrement, surtout pour laclientèle d’affaires.

V ivement que l’initiative, et sonimpact de développement local,reprenne au Togo !

Kossi Assima idou, Ministre chargé de laPlanification du dévelo ppement

Premier minist re Ko mi Selom Klassou (gauche) reçu en audience parle p résident Sassou N’Guesso du Co ngo-Brazzaville

(suite à la page 6)

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ECO-NATIONALE4

L’UNION N°837 du 18 Août 2015

Panier de la ménagère à LoméH ausse consécutive des p rix en juillet,

liée aux médicaments tradition nelsLate Pater

En raison du soutien de ses actionnairesLa B A D conserve son tr iple A

de l’agence F I TC HL a Ba nqu e a fr ic a in e d e

développement (BAD) conserve sontriple A confirmé par l’agence denotation F itch Ratings, avec desperspectives stables. «Les notessont soutenues par un fort soutiendes actionnaires de la BAD (…), sasolide capitalisation, une liquiditéélevée et des politiques de gestionprud e n t e du r isqu e » , r e l è v el’agence.

Adossée à un solide actionnariat,la BAD reste solide. «Le capitalexigible aux Etats membres nonrégionaux notés AAA (Etats-Unis,All emagne, Canad a) couvre latotalité de la dette nette à fin 2014»,

Salon africain des transports

Les opérateurs d u Togo co nfi r ment leu rp résence au rendez-vous

l e c a d r e u n iq u e me n td’événementiel, indique-t-on du côtéd’Abidjan. Le CATL se réclamea u jourd ’hu i un e «p l a t e formedynamique d’opportunités pour lar é af f irmat ion d e l ’ impor t anc equ ’occupen t les tr ansports , lalogistique et les infrastructures dansle développement économique del ’Afr ique et pour discu te r de sproblématiques majeures liées auxsecteurs cités», a indiqué MmeBamba Magnatié.

Ou tr e c es inst i tu t ions , d e sentreprises tel les que SOTRAL(Société des transports de Lomé) etLomé Container Terminal S.A parles voix de leurs DG respectifs ontassuré de leur présence à Rabat.Ethiopian Airlines et la compagniepanafricaine ASKY ont décidé de seme t tr e e ns e mb l e pou r l e urparticipation à ce congrès.

Au Bénin, je udi, la p atronned’AfrikaTranstour, initiatrice du Salonafricain des transports, a obtenu du

Dans le cadre de son action deprospection en faveur du Congrèsafricain des transports et de lalogistique (CATL) prévu du 7 au 9octobre à Rabat, a u Maroc , laCommissaire générale du Salonafricain de s tra nspor ts et d esin fras tructur es économiques aeffectué, du 4 au 6 août 2015, unséjour à Lomé (Togo) et à Cotonou(Bénin), dont l’escale de Lomé apermis à Mme Bamba Magnatié derencontrer le ministre togolais desInfrastructures et des transports, laChambre de commerce et d’industriedu Togo, le DG de l’ANAC, ColonelLatta, les représentants locaux del a Ba nqu e oue st a frica ine d edéveloppement (BOAD) et de laBanque d ’investissemen t et dedéve loppement de la CEDEAO(BIDC). Ces re nd ez-vous on tpermis de capter l’engouementcertain des différentes institutionspour le CATL et réitérer leur intérêtpour cette rencontre qui a dépassé

a connu une hausse de 1,8% sousl'influence notoire de la hausse desprix des produits de la fonction deconsommation "Produits alimentaireset boissons non alcoolisé es "(+4,8% ) et dans une mo indreme sur e d e s f onc t ions d econsommation "Santé " (+5,5% ) et"Transports" (+0,7% ).

S'agissant des nomenclaturessuivant les secteurs de production,cette variation trimestrielle est dueparticulièrement à la flambée des prixdes produits du secteur primaire(+11,9% ). Suivant la durabilité, cettehausse est liée principalement auxproduits non durables (+3,1% ).

Concernant la provenance, laha usse de l 'indice es t sur toutinfluencée par les prix des produitslocaux (+ 2,7% ).

Pa r r a ppor t à ju i l l e t 2014(gl isse ment annuel) , le niv eaugénéral des prix a connu unehausse de 1,7% due surtout àl 'in f lu e nc e con jugu é e d e l aprogression des prix des produits desfonctions "Produits alimentaires etboissons non alcoolisées" (+4,4% ),"Santé" (+7,0% ) et "Logement, eau,gaz, électricité et autres combustibles"(+1,7% ). Par contre, la fonction deconsommation "Transports" a chutéde 2,6% .

En c e qu i c onc e rn e l e snomenclatures secondaires, les prixdes produits frais ont augmenté de6,0% et ceux des produits del'énergie ont baissé de 1,4% . Auregard de la provenance, ce niveaus'explique par la hausse des prix desproduits locaux (+3,0% ). Quant à ladurabilité, les prix des produits nondurables et semi durables ontenr egis tré resp ectiveme nt unehausse de 2,8% et 1,3% . Pour cequi est des secteurs de production,la hausse du niveau général est dueà l'évolution des prix des produitsdes secteurs primaire (+8,6% ),secondaire (+012% ) et tertiaire(+0,2% ).

Le taux d'inflation, calculé sur labase des indices moyens des douzederniers mois, s'est établi à 1,0% toutcomme en juin 2015.

En juin 2015, ce taux était de 0,3%dans la zone UEMOA contre 0,2%en mai 2015. En mars et février 2015,on a observé une stabilité des prixdans cette zone.

En juillet 2015, le niveau généralde s prix à la consommat ion apoursuivi la hausse amorcée depuismai 2015. Il a, en effet, connu uneprogression de 0,3% contre 0,2%le mois précédent. D'après l'Institutnational de la Statistique et des étudeséconomiques et démographiques(Ins e e d) , c e t t e h a uss e e s tessentiellement due à celle des prixde s produits de s fonc tions deconsommation "Santé" (+5,7% ),"Logement, eau, gaz, électricité etautres combustibles" (+1,4% ) et dansune moindre mesure à celle des prixde s produits de s fonc tions deconsomma t ions "Tr a nspor ts"(+0,5% ), et "Biens et services divers"(+0,4% ). Parallèlement, précise lamême source, les prix des produitsde la fonction "Produits alimentaireset boissons non alcoolisées" ontamorti la hausse de l'indice avec unebaisse de -0,6% .

La hausse observée au niveaude la fonction de consommation"Santé" provient principalement duposte "Médicaments traditionnels"(+48,0% ). Quant à l a fonction"Logement, eau, gaz, électricité etautres combustibles", les postes"Combustibles solides et autres"(+9,2% ) et "Combustibles liquides"(+3,2% ) ont influencé la hausse decette fonction.

Pour ce qui est de la fonction deconsommation "Transport", l'Inseedrappelle que depuis le 21 juillet 2015,le gouvernement togolais a procédéà la révision en hausse des prix ducarburant. Du coup, souligne-t-il, laprogression observée au niveau decette fonction est liée en partie aupost e "Ca rbura nt et lubr ifi an t"(+1,9% ). S'agissant de la fonction deconsommation "Biens et servicesdivers", sa hausse est déterminéepar le poste "Appareils et articlespour soins corporels" (+5,7% ).

En revanche, pour les postes dela fonction de consommation "Produitsa limen t air es et bo issons nonalcoolisées" ay ant contribu é àl'amortissement de la hausse del'indice, il est cité : "Céréales nontransformées" (-4,4% ), "Sel, épices,sauces et produits alimentaires nond é c l a r é s a i l l e urs" (-11 ,0% ) ,"Légumes frais en feuilles" (-22,1% ),et "Huiles" (-6,5% ). Dans le mêmetemps , les post es suivants ontenregistré une hausse : "Poissons etautres produits séchés ou fumés"(+2,1% ), "Poissons frais" (+14,6% ),"Autre s fru its fra is" (+18,7% ),"Légumes frais en fruits ou racine"(+2,8% ) et "Volaille" (+1,7% ).

Pa rmi l e s produ i ts qu i on tenregistré une hausse, on peut citer: Igname " (+24,7% ), "Chinchard(akpala) fumé" (+9,7% ), "HerbeZ a ng a r a pour p a lud isme "(+119 ,6% ) , "G ombos fr a is"(+42,6% ) , "Ch a rbon de bo is"(+7,0% ), "Saumon (saloumon)fumé" (+15,3% ), "Bananes douces"(+30,2% ), "Chinchard frais (akpalamoumou)" (+8,7% ), "Oignon fraisrond" (+15,2% ), "Bois de chauffe"(+116,0% ), "Crabes frais (aglinvi

moumou)" (+18,6% ), "Essence'SUPER' dans les stations-servicesadministrés" (+2,1% ), "Cure dents"(+12,4% ), "Pétrole lampant venduen vrac" (+2,6% ), "Oranges locales"(+7,4% ), "M élange 2 temps"(+1,6% ), "Ananas frais" (+17,4% ),"Essence super de rue" (+4,4% ),"Pé trol e la mp an t à la pompe "(+4,9% ), "Œuf frais de poule de race"(+4,8% ), "Gas-oil ordinaire dans lesst at ions-s ervice s administré s"(+1,3% ), "Concombre" (+30,6% ),"Sésame" (+8,9% ), "Coq vivantlocal" (+9,1% ), "Carottes" (+13,2% ),"Viande de bœuf avec os au kg"(+1,1% ), "Haricots blancs secs"(+9,8% ) et "Tchoukoutou localartisanal" (+17,9% ).

S'agissant des produits qui ontenregistré une baisse, il est énuméré: "Tomates rond es (Pomme)" (-25,0% ), "Piment rouge frais" (-23,1% ), "Riz importé longs grainsvendu au petit bol" (-6,1% ), "Rizimporté brisé vendu au petit bol" (-7,2% ), "Salade verte locale (Laitue)"(-40,4% ) , "Sard ine lle s fumé es(adia doè)" (-7,6% ), "adémè" (-20 ,0% ) , "Hu i l e d e p a lmetraditionnelle (Zomi)" (-13,3% ),"Pimen t ve rt (gboyé be ss é)" (-31,0% ), "Maïs séché en grains crusvendu au grand bol" (-2,1% ) et "Jusde citron" (-31,0% ).

Calculé hors produits alimentaires,le niveau général des prix a connuune hausse de 0,6% contre unestabilité le mois précédent. L'inflationsous-jacente (variation mensuelle del'indice ''hors énergie, hors produitsfrais") a connu une hausse de 0,1%contre une hausse de 0,2 % le moisprécédent.

Le niveau des prix des produitsfrais a enregistré une baisse de1 ,1% . Ce lu i d e s produ i tsénergétiques a connu une haussed e 2 ,4% . Au r e g a rd d e l aprovenance, les prix des produitslocaux ont augmenté de 0,2% et ceuxd es produ its import é s on t e nrevanche diminué de 0,4% . Du pointde vue de la classification sectorielle,les prix des produits du secteurprimaire ont connu une régressionde 0,6% ). Par contre les prix desproduits du secteur secondaire ontconnu un accroissement de 0,2% .

Le niveau des prix du mois dejuillet 2015, comparé à celui du moisd'avril 2015 (évolution trimestrielle)

ministre des Travaux publics et desTransports Gustave Dépo Sononl a prome ss e d e l a pr é s e nc ebéninoise au CATL. Il s’est engagéà mobiliser tous ses services pourune participation active. Le Directeurdu Port Autonome de CotonouSamuel Batcho, également partantpour un succès du CATL, a prévud ans le s procha ins jours un er e ncon tr e a v e c to u t e l acommunauté portuaire en vue d’unebonne mobilisation.

L e Dir e c t e ur du c e n tr e d eformation de l’AGPAOC, le Conseilnational des chargeurs du Bénin etSociété béninoise des manutentionsportuaires ont aussi donné un avisfavorable pour une participation auCATL.

En rappel, le 4e Salon africaindes transports et des infrastructuresest l’un des rendez-vous majeursdu CATL, à côté du symposiumafricain sur l’intégration régionale etle groupe d’impulsion économique.

taux ont été fixés respectivement à4,98% , 4,50% et 7,00% .

En t e r me s d e pr ê t s , l e sétablissements de crédit de la Côted'Ivoire ont enregistré autant queceux du Togo, dont 3,000 milliardsà un jour. Aux taux respectifs de3,97% , 3,04% et 4,50% . Ceux duSén égal ont enreg istré 11,550mi ll ia rds, ce ux du Mal i, 8 ,500milliards et ceux du Bénin, 6,000milliards. Le Niger et le Burkina Fasoont enregistré respectivement 2,500milliards et 1,000 milliard.

En termes d'emprunts, le Sénégala enregistré 31,050 milliards, dont2,250 milliards à l'échéance d'unmois. Aux taux respectifs de 5,22% ,4 , 75% e t 6 ,00 % . L e sétablissements du Burkina Faso etdu Mali ont enregistré 8,000 milliardset 5,000 milliards respectivement.Ceux du Niger ont enregistré 4,000milliards et ceux de la Côte d'Ivoire3 , 000 mi l l i a rd s . L e B é n in a

Les établissements de crédit duTogo ont enregistré, au cours de lapériode du 4 au 10 août 2015, desprêts à hauteur de 16,000 milliards,légèrement en baisse par rapport às e ma in e pr é c éd e n t e , e t d e semprunts à 10,000 milliards, enhausse sur deux semaines. Ceciparticipe aux activités interbancairesde l'Union monétaire ouest africaine(Umoa) qui enregistrent, au coursde la même période, 61,550 milliardspour les prêts et autant pour lesemprunts largement en baisse parrapport à la pr emièr e sema ined'août.

Les prêts au Togo sont à unesemaine et deux, respectivementpour 13 ,500 mil liards e t 2,500mi ll i a rds. A l'é ch é anc e d 'un esemaine, le taux moyen pondérés'est si tu é à 3,85% . L es ta uxminimum et maximum ont été fixésre sp ec tive me nt à 2 ,50% e t à5,75% . A deux semaines, les trois

soutient Fitch. Relevant par la suiteque l’institution basée à Abidjan estl’une «des banques multilatérales dedéveloppement régionales les plusfortement capitalisées avec un ratiode capitaux propres sur l’actif ajustéà 27,5% fin 2014» et «un ratioendettement sur fonds propres de243,5% », largement confortable.

La banque, confortée par uneaugmentation du capital (en cours),va poursuivre sur un e la nc éeexpansive à un rythme annuel de10% avec une intervention plusaccrue en faveur du secteur privéqui devrait représenter le tiers de sesopérations en 2018, contre 23,3%

enregistré 0,500 milliards, alors quela Guinée-Bissau n'a enregistré niprêts ni emprunts.

D'après la Banque centrale desEtats de l'Afrique de l'ouest (Bceao),l'évolution du marché interbancairede l'UEMOA a été marquée, en juin2015, par une baisse du volumed es tra ns ac t ions et d es t auxd'intérêt. En effet, le volume moyenhe bdomada ir e d es opér at ionsinterbancaires, toutes maturitésconfondues, s'es t établi à 76,0milliards en juin 2015 contre 99,5mill iards e n mai 2015. Le tauxmoyen pondéré des opérations estressorti à 4,61% en juin 2015 contre4,63% en mai 2015. Sur le marchéà une semaine, le volume moyendes opérations a diminué de 1,5milliard pour s'établir à 23,4 milliards.Le taux d'in térêt moye n à unesemaine est ressorti à 3,87% , enrepli de 34 points de base parrapport au mois précédent.

en 2014. Toutefois cette propension,tempère l’agence, pourrait affecter laqualité du portefeuille. Notamment lanouv e l le r ecomma nd at ion duConseil d’administration, adoptée en2014, qui ouvre le guichet des prêtsnon-concessionnels à des Etatspr é s e n t a n t un r isqu e -c r é d i trelativement élevé.

Principal bailleur de fonds ducontinent, la BAD emprunte des fondssur les marchés de capitaux qu’ellepr ê t e à s e s p a ys me mbr e sr é g ion a ux. E n 2014 , s e sinterventions au bénéfice de cesderniers ont porté sur un total de 6milliards d’euros.

Sur le marché interbancaire de l'UMOADes prêts légèrement en baisse

sur deux semaines au Togo

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5SPORTS

L’UNION N°837 du 18 Août 2015

Le cham pion n at de R DCfait pea u neuve

Prévu pour débuter le 29 août, le championnat de la République démo-cratique du Congo (RDC) dém arrera finalem ent le 18 septembre, le tempsde perm ettre à la Ligue et à la Fédération de déterminer les huit nouveauxclubs qui vont intégrer la 1ère division. Championnat qui se déroulera endeux phases cette saison.

De 20 la saison dernière, le championnat de RD Congo va passer à 28clubs pour cette édition 2015-2016. En prenant en compte les rapproche-m ents géographiques, les équipes vont être réparties sur trois sites par laLigue nationale de football (Linafoot) : 10 à Kinshasa, 10 à Lubumbashi et huità Gom a. Les clubs ainsi regroupés sur un m ême site s’affronteront en mat-ches aller et retour et ce n’est

qu’après ce tour qu’interviendra la phase décisive des play-offs.Une phase qui ne comptera que huit équipes : les trois premières de

Kinshasa et de Lubumbashi, ainsi que les deux prem ières de Gom a. Les huitlauréats en découdront ainsi lors de rencontres aller et retour, chacun dansson fief. Les 20 autres seront reversés en Coupe du Congo. Reste à savoirquelles seront les huit formations qui vont venir s’ajouter aux 20 déjà con-nues. Pour cela, la Fédération congolaise a programm é la tenue de troistournois régionaux afin de déterm iner l’identité des promus en premièredivision. Tournois qui vont se dérouler du 23 au 27 août à M atadi, Kisanganiet Kananga. Calendrier qui a poussé la Linafoot à devoir décaler la reprisede la saison, initialement fixée le 29 août, au 18 septembre, après uneréunion entre m embres des instances et représentants des clubs.

Co nt re le D jibouti le 4 septem b re p rochai n, To m Sai ntfietco nvoque Vi ncent Bossou, M an i Sapol et Aguidi Foovi

Absents de la sélection nationaled e puis p lusi e urs ma t ch e s, l edéfenseur Vincent Bossou et le milieuM a n i Sa po l v i e n n e n t d ’ê tr econvoqués par le sélectionneur TomSaintfiet pour le match Djibouti vsTogo ce 4 septembre, comptant pourla 2e journée des éliminatoires de laCoupe d’Afrique des Nations, Gabon2017. Bossou Vincent qui vient d’êtreprêté aux Young Africans, club depremière division de la Tanzanie, n’aplus été appelé en sélection depuisle mois de septembre 2014 et le matchcontre le Ghana à Lomé. Quant àMani Sapol, qui évolue désormaisavec la formation moldave de DaciaFC, il n’est plus apparu en équipenationale du Togo après la CAN2013 en Afrique du Sud.

Un autre joueur qui rejoint legroupe après une longue absence,c’est Aguidi Foovi. L’attaquant deHearts of Oak d’Accra qui réalise unetrès bonne saison dans son club étaitd a n s l e s p e t i ts p a p i e rs dusélectionneur depuis juin dernier.Dans l’ensemble, Tom Saintfiet arappelé la plupart des joueurs quiétaient sur la feuille de match en juindernier contre le Liberia.

Deuxième du groupe A derrièrela Tunisie à l’issue de la premièrejournée, le Togo se rend à Djiboutiavec la ferme volonté de remporterles trois points de ce match avant leschocs décisifs (aller et retour en moinsd’une semaine) de mars 2016 contrela Tunisie. «Il est nécessaire de fairele plein des points avant mars 2016.Le match contre Djibouti n’est pasun match facile. Il n’y a plus depetites sélections sur le continent»,a d é c l a r é tou t r é c e mme n t l esélectionneur Tom Saintfiet.

Sé vè re men t bat tu lors d e lapremière journée à Tunis, 8-1, leDjibouti entend se relancer à domicileface au Togo.

Liste des joueurs convoquésGardiens : Agassa Kossi (Reims,

F r a nc e ), M e ns a h Cé dr ic (SRColmar, France), Djehani N’guissan (Dyto, Togo) ;

Défenseurs : Ma ma h Ga fa r(Dacia, Moldavie), Akakpo Serge

FOOTBALL/ ELIMINATOIRES CAN 2017

RIO 2016

Le t ravail d’équipe des B résiliens ouvre la voie àune organisation réussie des JO

À l’issue de sa neuvième et avant-dernière réunion (10 – 12 août201 5) à Rio d e J a n e iro , l acommission de coordination duComité In ternat ional Olympique(CIO) a salué le travail d’équipe ducomité d’organisation de Rio 2016 etd e s e s p a r t e n a i r e sgouvernementaux à l’occasion despr emièr es épreuve s t es ts pr é-olympiques. L’unité affichée, tantdans l’esprit que dans la mission, vaaider les organisateurs à consoliderleurs opérations en prélude auxJeux de l’année prochaine et à jeterle s ba se s d’un v as te h ér it ag eolympique.

«À moins d’un an de l’ouverture

des Jeux Olympiques de 2016 àRio d e J a n e iro , nou s no usréjouissons de l’unité qui anime,tan t da ns l ’esprit que dans lamission, ‘l’équipe du Brésil’ en vuede l’organisation d’une premièresérie d’épreuves tests réussies», a déclaré Nawal El Moutawakel, laprésidente de la commission decoordination du CIO. Le présidentdu comité d’organisation de Rio2016, Carlos Arthur Nuzman, aconfié pour sa part : «C’est laréunion la plus importante que nousayons eue jusqu’ici. Je dis cela enraison de l’état d’avancement denos préparatifs et de l’intégrationsans cesse grandissante entre le

CIO, Rio 2016 et nos partenairesau sein des autorités fédérales, del’État de Rio et de la ville».

La commission a par ailleurs étéinformée des autres programmesqui laisseront un héritage positifd a n s l a v i e d e mi l l ions d epersonnes. Il a notamment étéquestion du programme visant àdispenser 10 000 cours d’anglaisgratuits aux chauffeurs de taxi deRio ou encore du programmed’éducation Transforma lancé aunive au nat ional et qui devra itconcerner près de sept millionsd’enfants.

Au cours d e la ré union, l esorganisateurs et leurs partenaires

Le PSG va sorti r son chéqu ierpou r blinder deux de ses stars

Alors qu’il n’a pas encore term iné sa campagne de recrutem ent estivale, leParis Saint-Germ ain doit continuer de gérer un autre dossier : celui des prolon-gations de contrat. À moins de deux sem aines de la fin du m ercato, le clubfrancilien n’a

pas encore bouclé son m arché et s’active toujours pour trouver un rempla-çant à Lucas Digne. M ais, les Rouge-et-Bleu m ènent une autre bataille de front: les prolongations de contrat. Sans surprise, le dossier le plus chaud reste celuide Thiago Motta (32 ans). Lié au PSG jusqu’en juin prochain, l’internationalitalien a m is la pression sur ses dirigeants, dim anche soir, au sortir du matchremporté face au

Gazélec (2-0).«À la fin, c’est toujours lui (le président Al-Khelaïfi, ndlr) qui décide. Je n’ai

pas encore parlé avec lui, j’espère le faire. Est-ce qu’il a conscience de monpoids dans l’équipe ? Aujourd’hui, je ne le pense pas. Moi je pense que mesresponsabilités sont énormes dans cette équipe», a déclaré le milieu parisien.Une déclaration qui ne

devrait pas rester sans réponse puisque Le Parisien indique dans sonédition du lundi qu’une offre de prolongation de contrat attendrait Motta cettesemaine.

Un autre dossier est également dans les tuyaux du côté de la porte d’Auteuil: M arco Verratti. À 22 ans, et après trois ans passés dans la capitale, Gufetto estl’un des joyaux du Parc. Indispensable dans le m ilieu à trois de Laurent Blanc,l’autre international transalpin du club francilien est choyé par sa direction. LeParisien nous

apprend que cette dernière est entrée en contact avec l’entourage du joueurafin d’évoquer un réajustement salarial. En clair, il ne serait pas question detoucher à la durée du bail (2019), m ais plutôt de revoir à la hausse le salaireannuel de Verratti qui est de 3 M€ nets (4,8 M€ bruts). Nul doute qu’un bel effortsera consenti pour un élém ent dont les émolum ents restent inférieurs à celui deses compères du milieu Blaise M atuidi (9,2 M€ bruts annuels) et Thiago Motta(6,3 M€ bruts), et m êm e au salaire d’un Lavezzi (6,6 M€ bruts) devenu rempla-çant de luxe.

Le Real M ad ridp rolonge Sergio Ramos !

Il a enfin eu gain de cause. Joueur du Real M adrid depuis 2005, SergioRamos (29 ans) réclam ait depuis plusieurs mois un nouveau contrat. Mal-heureusem ent pour lui, son statut de pilier du vestiaire m erengue ne suffisaitpas à convaincre ses dirigeants de lui offrir un salaire à huit chiffres digne desstars offensives du club (Ronaldo, Bale). Un positionnem ent du Real quiavait alors trouvé écho du côté de

M anchester United qui a tout fait pour tenter l’international espagnol derallier le nord-ouest de l’Angleterre.

Un intérêt m ancunien qui a visiblem ent fini par forcer la Casa Blanca às’activer dans ce dossier. Lundi matin, le club madrilène a en effet d’annoncésur son site officiel que le joueur va signer l’après-m idi une prolongation decontrat jusqu’en 2020. «Aujourd’hui, lundi 17 août à 13h30, à la tribuned’honneur du stade Santiago Bernabeu, se tiendra une conférence de pressepour annoncer la prolongation de Sergio Ramos. Seront présents le prési-dent du Real M adrid, Florentino Pérez et le joueur qui sera lié au club pourles cinq prochaines saisons».

Une excellente nouvelle pour Sergio Ramos puisque l’ancien Sévillandevrait voir son salaire être multiplié par deux et passer ainsi de 5,5 M€ à 10M€ par an ! De son côté, M adrid s’évite égalem ent le risque de voir sonleader défensif réclam er un départ. Ramos prolongé, d’autres joueurs de-vraient im iter l’Andalou. En effet, Pepe et Casemiro se seraient vu offrir uneprolongation jusqu’en 2017 et 2020.

(Trabzonspor, Turqui e), Ouro-Akor iko Sa da te (Amazulu F C,Afrique du Sud), Amevor Mawouna(No t ts Cou n ty, An g l e t e rr e ) ,Bossou Vincent (Young Africans,Ta nz a n i e ) , Dj e n e D a kon a m(Alcorcon, Espagne), NouwokloMartin (AS Togo Port, Togo) ;

M ili eux : Al a ixys Rom a o

(Olympique de Marseille, France),Dossevi Matthieu (Olympiacos,Grèce), Wome Dove (Supersport,Afrique du Sud), Mani Sapol (DaciaFC, Moldavie), Ayité F loyd (BastiaSC, France), Eninful Henritse(Doxa Ka t a kop i a s , Chy pr e ) ,Atakora Lalawele (Helsingborg,Suède) ;

Attaquants : Ayité Jonathan(Alanyaspor, Turquie), Adebayor Sh ey i (Tot te nha m, Angle terre ),Gakpé Serge (Genoa FC, Italie), Agu id i F oovi (He ar ts o f Oa k ,Ghana), Abraw Camaldine (KaizerChiefs, Afrique du Sud), PlaccaFessou Meme (KFC Ooterzonen,Belgique).

ont également fait le point sur lesprogrès réalisés dans plusieursdoma in e s p a rmi l e squ e ls l e sservices aux athlètes et aux CNO,le s s ervices aux spor ts e t a uxFédérations Inte rnationales, lesopérations médias, les spectateurs,l e tr a nsport , l e mark e t ing, l at e c hno l og i e e tles Jeux Paralympiques.

La commission de coordination duCIO se rendra à nouveau à Rio deJaneiro pour la dernière fois l’annéeprochaine. Dans l’intervalle, le CIOcontinuera à apporter son soutienaux organisateurs cariocas avec sesrevues de projet et visites d’experts.

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6 ACTU - PLUS

L’UNION N°837 du 18 Août 2015

Après le coup de gueule du Tchadien Idriss DebyKako N ubukpo et les siensdébattent su r le F ranc CF A

à la m i-septem b re à Par isL’avenir du Franc C FA en

question. C’est le sujet – souventà polémique – sur lequel vaplancher dans les semaines àvenir un parterre d’universitaires,dont l’économiste togolais KakoNubukpo, ancien ministre de laProspective économique. C’estun colloque qui est prévu pourcommencer le 17 septembreprocha in e t, cur ieusement, àParis, en France, au Palais duLuxembourg, suivant l’agendapublié par le portail Financialafrik.Il est organisé par les fondationsGabriel Péri et Rosa Luxembourg(Al lemagne) , et placé sous leparrainage de Dominique Watrin,sénateur communiste, républicaine t ci toyen du Pas-de-Ca la is,membre du groupe d’ami t iéFrance-Afrique centrale.

Le sujet, souvent évoqué cestemps derniers par certa insdirigeants et cadres de la zoneFranc en Afrique de l’ouest et ducentre, sera tourné, et retournésous l’angle de «Quels outi lsmonétaires et quelle souverainetééconomique pour une politique deprogrès en Afrique de l’ouest etcentrale?» Avec un Etat des lieux,le fonctionnement et les impactsdans ces deux régions. A chargepour Kako Nubukpo d’exposerses points de vue sur la Politiquemonétaire, fixité du change etfinancement de l’émergence enzone Franc, particulièrement lecas de l’Union économique etmon é ta i re o uest a fr ica i ne(Uemoa). Son collègue DembaMoussa Dembélé, économiste etprésident d’Arcade au Sénégalaura la mission de la Nécessitéde la souveraineté monétaire dansles pays de la zone Franc. BrunoTinel, maître de conférences àl’universi té Paris 1-Panthéon-Sorbonne, prend en charge le

fonct ionnement des comptesd’opérat ions, l ’ut il isa tion desréserves, le rôle de ces comptesdans les relations entre la Franceet les pays a fricains. Tout unprogramme.

Sur le sujet, l’on estime que leséconomistes e t Afr ica ins quiveulent tourner la page du FrancCFA ont désormais un soutien detaille: Idriss Déby. Auréolé de sesvictoires sur la secte Boko Haramet fort de son statut de gendarmedu Sahel, le président tchadien,estime que l’Afrique doit avoir sapropre monnaie pour amorcer ledéveloppement. «Il y a aujourd’huile FCFA qui est garanti par letr ésor fra nça i s. Ma is ce t temonnaie là , elle est a fricaine.C’est notre monnaie à nous. Il fautmaintenant que dans les faits,cette monnaie soit la nôtre pourque nous puissions, le momentvenu, la rendre convertible. Jecrois que c ’est une décisionco urag euse qu e no s am isfrançais doivent prendre», a lancéle président tchadien lors d’unecon fére nce de p ress e .

New York Forum Africa 2015 à LibrevilleLa rencontre d u 28 août

p r ochain consacrée à l’énergied u continent af r icain

pour mener à bien la transformationdu continent africain et, de facto,l’accompagner dans la nouvelleétape de son développement.

Réunis sous le Haut Patronagede Son Exce llence Ali BongoOndimba , les PDGs, of fic ie lsgouvernementaux, e t autresacteurs majeurs économiques etsociétaux s’attacheront à concluredes partenariats publics-privésa f in d e gé nér er d esinvestissements dans l’énergie ducontinent : le NYFA analyse lessecteurs & marchés porteurs ainsiqu e le s op port uni t ésd’investissement et de croissancecorrélées.

Cet événement s’établit commele rassemblement économico-politique du continent africain etdonne la parole aux jeunes afin de

Unique sommet panafricain à setenir en Afrique cette année, leNew York Africa édition 2015(NYFA 2015) réunit, du 28 au 30août 2015 à Libreville, au Gabon,les leaders internationaux dansune volonté de créer des initiativesconcrètes participant au progrèsde la soc iété . Consacré cet teannée à l’énergie du continentafricain, d’après l’agenda rendupublic, le NYFA aura pour objetd’é tablir une feui lle de routeconjointe pour les entreprisesindividuel les e t les décideursnationaux afin de conduire et defavoriser l’Action.

Il s’appuiera dans le mêmetemps sur les débats initiés lorsdes trois éditions précédentes,dans le but de faire émerger desmesures concrètes nécessaires

Kako Nubukpo, ancien min istre de la prospective

Pour Idr iss Déby, certa inesclauses de coopération du FrancCFA sont dépassées et ne profitentpas à l’Afrique. Il faut donc, arguele premier partenaire sécuritairede Paris dans le Sahel, en finiravec la monnaie garantie par letrésor français pour le bien desa fr ica i ns. Ma is , pr éc is e-t- i lconscient de la sensibilité de sespropos, « i l ne s’agi t pas des’opposer à la France, mais denormaliser la relation entre celle-ci et les pays africains». E t sifrapper sa propre monnaie coûtecher et nécessite des technologiesspéciales coûteuses, le présidentDeby propose qu’un appel d’offressoit lancé pour palier au problème: «Cette question n’est pas untabou. Celui qui veut faire de cettequestion un tabou va tuer l’Afriqueet demain on va être condamnépar les générations futures», a t-ildéclaré face aux journalistes.

A Par is, i l s era émis desre comm anda t io ns, e t d esperspectives à court, moyen etlong termes.

Avec les questions d’efficacité de l’aide et de capacité d’absorption des ressourcesU ne table r on de des partenai res envisagée, à

b rève échéance, autou r de la SCAPEfonctionnement du dialogue Etat-donateurs ainsi que pour le suivide l’efficacité du développement auTogo, etc. Aussi les partenairesdu Togo avaient-ils recommandéque la SCAPE reprenne sa placecentrale en amont de tous lesprocessus de développement etque les pr i or i t ésgouvernementales à court etmo yen term e , g loba les e tsectorielles, lui soient clairementalignées ;; qu’une revue à mi-­parcour s de la SCAP E soi tréalisée en 2015 ; cette revue tireraprofit de la vision à long terme duTogo en cours de finalisation et desréalités budgétaires, afin de mieuxrefléter les enjeux et défis auxquels

le pays se voit confronté ; que laconcertation et le dialogue entre lessecteurs public et privé soientdavantage intensif iés a fin dedonner à l’initiative privée un rôleaccru dans la mise en œuvre desobjecti fs de la SCAPE et sonfinancement ;; que la stratégieglobale de f inancement de laSCAPE à travers le budget, l’aidepublique au développement et lesautres modalités envisagées soitclarifiée et discutée ; que tous lese f f orts néc essa ires soi ententrepris pour mettre en place uncad re d e co l lab ora t ioninstitutionnelle clarifié entre lespr i nc ip aux mini stèr estransversaux et sectoriels, pourl’élaboration et le financement d’un

pro gram me t r ien na ld’ i nves t iss emen ts p ubl i cscohérent avec la SCAPE et lesobjectifs de développement dugouvernement ;; que legouvernement renforce sonengagement et son action dans laré f orme de l ’a dmini stra t ionpublique et notamment la réformede la cha ine P lani f ica t ion-Programmation-Budgétisat ion-Suivi-Evaluation, ceci dans l’espritde la mise en application desdirectives communautaires enmatière de budgets-programmes ;qu’une attention particulière soitacc ordé e au x se c teu rsconcourant au développementhumain et particulièrement à celuide la santé , compte tenu des

nouveaux risques émergents quime nace nt l es p rogr èsenregistrés ;; que les prochainscycles de planification s’appuientdavantage et plus explicitementsur l’approche des droits del ’homme préconisé e dans laSCAPE , conformément à lacompréhension commune de lacommunauté internationale, quetou s le s pr ogra mmes decoop éra t io n devra ient f a ireavancer la réalisation des droitsde l’homme contenue dans ladéclaration universelle et dans lesconventions internationales. Cetteapproche fac il iterai t à la foisl’évaluation des besoins et le suivide la performance des différentsprogrammes.

(suite de la page 3)

les faire travailler conjointement,dans une même direction. Au programme, on compte le

2ème African C itizen Summit,es pace d’é cha nge e td’ expr essi on s ur l esprobléma tiques sociéta les quitouchent directement les citoyens,à savoir l’éducation, l’emploi ouencore le lieu de travail. On ycompte également le Prix de laJeune Entreprise Africaine duPoint, qui favorise et récompensel’innovation entrepreneuriale desjeunes entreprises du continent.Ainsi que la C l ima te SouthInitiative, une discussion menéepar les pays du Sud afin d’apporterrép onse au dérè glem entclimatique.

l’accoutumée, a pu constater unjournaliste de l’AFP.

Depuis son indépendance duPortugal, en 1974, la Guinée-Bissau a connu plusieurs coupsd’État, réussis ou avortés, danslesquelles l’armée a souvent jouéun rôle prépondérant.

Guinée-BissauTou jou rs dans l’i m passe politique,

le pays cr ai nt pou r sa stabilitél’instabilité chronique.

Pour le même mot i f , uneintersyndica le regroupant unetrenta ine d’o rganisa t ionsprofessionne lles des secteurspubl ic e t pr ivé a appe lé sesadhérents à ne pas se rendre autravail à part ir de lundi, pour«paralyser l’administration». Cemouvement durera «jusqu’à ceque le président (Vaz) revienne àde me i l leurs sent iments»concernant la réinstallation de M.Pereira, avait assuré dimanche àl’AFP le chef de l’intersyndicale,Filoméno Cabral.

La grève semblait moyennementsuivie lundi matin à Bissau, surlaquelle s’abattait une forte pluiedepuis les premières heures dujour: plusieur s services del’administration fonctionnaient, maisavec moins de personne l qued’habi tude , les banques e tcommerces étaient ouverts et lac ircula t ion pl us f luide qu’à

Des part isans du Premierministre de Guinée-Bissau destituéappelaient lundi à une manifestationet à une grève pour exiger sareconduction, au cinquième joursans gouvernement qui faisaitcraindre pour la stabilité de cetteanc ienne colonie portuga ised’Afrique de l’Ouest, rapportel’AFP. Pour obtenir la réinstallationde Domingos Simoes Pereira,démis le 12 août par le chef de l’EtatJosé Mar io Vaz , dessympathisants du Parti africainpour l’indépendance de la Guinée-Bissau et du Cap-Vert (PAIGC) —présidé par M. Pere ira— ontappelé à une marche lundi à partirde 14H00 ( locales et GMT) àB issau, fa isant craindre desdébordements dans ce pays à

Le président b issau-gu inéenJosé Mario Vaz

baisse des revenus d’exportationsde l’or et du pétrole.

En rappel que le Ghana adébuté , en avr i l dernier, unprogramme tr ienna l visant àrestaurer sa stabilité fiscale etréduire son niveau d’endettement.Le ministre des Finances, SethTerkper, avait annoncé que ledéficit budgétaire devrait culminerà 7,3% du produit intérieur brut(PIB) à la fin 2015 contre un tauxde 6,5% prévu initialement.

Au GhanaL’i nflation passela bar re des 20%

Selon un rapport publié par ladirection nationale de la statistique,l’inflation au Ghana a empiré enjuin 2015 pour se hisser à 23,1%contre une base révisée de 18,3%en mai 2015. La baisse continuelledu cédi (monnaie locale) face audollar américain et la hausse desprix du ciment font partie descatalyseurs de la hausse du coûtde la vie dans l’ancienne GoldCoast. L’inflation galopante que connait le pays devient un défiéconomique qui s’a joute à la

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7ACTU-PLUS

L’UNION N°837 du 18 Août 2015

Loterie Nationale Togolaise

COMMENTAIRE DU TIRAGE N°346DE LOTO KADOO DU 07 AOÜT 2015

La LONATO a procédé ce vendredi 14 Août 2015, au 347è tirage hebdomada irede LOTO KADOO .

Lors du précedent tirage ce sont essentiellement des lots de intermédiaires, c’est-à-dire des lots de moins de 500.000F CFA qui ont été remportés dans la plupart desvilles du pays.

Néanmoins, les points de vente 10122 et 2210 basés respectivement à DAPAONG,et NOTSE ont enregistré chacun un lot de 500.000F CFA.

La ville de LOME n’est pas en reste, avec un lot de 750.000F CFA, un gros lot de1.200.000F CFA et un autre de 1.250.000F CFA recensés auprès des opérateurs60045, 50336 et 60300.

Tentez toujours votre chance! Continuez à achat er avec 200F C FA les t ickets dela Tranche Commune Ent ente 2015 pour gagner les gros lots allant de 500.000FCFA à 2.500.000F CFA qui vous at tendent toujours.

La remise des lots à LOME se f era au siège de la LONATO et à l’int ér ieur dupays dans les Agences Régiona les.

AVEC LOTO KADOO, TOUS LES VENDREDIS,UNE AUTRE FAÇON DE DEVENIR RICHE! BONNE CHANCE A TOUS !!!

Résultats du tirage N°347 de Loto Kadoo du Vendredi 14 Août 2015Numéro de base

07 26 79

L OT O K A D OO

de peur et redoutant leurs conjoints,ne s’expriment pas. Elles gardentau fond d’elles une douleur silourde qui ne fait que stimuler leuramertume au fi l des annéespassées au foyer. Ces femmes,qui sont le noyau central pourassurer une bonne cohésion ause in de la famille et ve iller àl’éducation des enfants, sont très

vite déçues de ce que la vie leur aréservé et du coup relèguent ausecond plan leur rôle parental.Dans la société togolaise, lestraditions ont encore une placeprépondérante. La femme idéaleest soumise, toute sa vie, elle estsous tutelle des hommes, de safamille d’origine puis de sa famillepar alliance. La femme mariée

Les violences faites aux femmesU n phénomène qui per d u re grâce à la trad ition

Etonam Sossou

80 04

Au Togo certaines femmes viventdans un état constant d’insécuritéde la part de leurs conjoints.V ictimes de coups, de viols, detraumatismes psychologiques,elles perdent ainsi facilement goûtà la vie et ne lui accordent aucuneimportance. Ces femmes, prises

EducationI l ne fait pas tou jou rs bond’enseigner dans le p r ivé

sér ieux, les sa laires, déjàdérisoires se payent de façon trèsirrégulière. «on n’a pas de choix ;dans la mesure où on a rien trouvéde mieux ailleurs » nous lance unjeune ense ignant de frança istitulaire d’une License en lettresmodernes françaises ; quant àson collègue de mathématiques,il s’y est lancé avec d’autresraisons : « c’est le seul moyenpour moi de recruter des élèvespour des cours de répétitions queje propose à domic ile » cara jo ute- t- i l «ce s co urs deré pé t i t ion s e n pr ivé merapportent quasiment le double demo n sa la ir e da ns c e tétablissement ». Avec le taux dechômage qui ne cesse de croitredans le pays, il devient même déjàtrès difficile pour un jeune de sefaire recruter dans l’un de cesétablissements. A la veille des ren tré e s sc ola i res, cha queétablissement met sur pied eninterne une commission chargéedu recr utem ent de s esenseignants ;; et les critères desé lec t ion di f f èren t d’ unétablissement à un autre, commenous le confie ici Hyacinthe D.,directeur des études dans uncollège «nous nous at tardons

Afin de répondre à un besoinde plus en plus grandissant et urgent en structures de formation,le gouvernement s’est trouvéobligé de libéraliser le secteur del’enseignement , pour permettreaux personnes ayant la capacité, de créer et de gérer eux-­mêmesdes établissements scolaires etuniversitaires.

C ’est a insi q ue plusi eurshom mes d’a f fa ir e s’ y so ntinvestis, et s’en sortent plutôt bien.Cependant, dans un pays où lenombre d’enseignants formés estdéjà très insuffisant, cet ordred’enseignement va se tournerver s ce rta i ns d iplô més dusecondaire et du supérieur, le plussouvent, sans aucune formationpédagogique ;; recrutésuniquement sur la base de leurdiplôme académique. Aussi, dansun pays où plus de trois diplôméssur cinq sont voués au chômage,ceux-­ci ont vite vu une réelleopportunité ;; mais seulement,doivent bien aussi accepter lescapr ices de ces promoteursd’é tablissements qui pour laplupart ne sont que des hommesd’affaire à la recherche du profit.C’est ainsi qu’à l’exception dequelques rares établissements

dev ient un obje t , u n bi enappartenant à son mari. Il n’estdonc pas étonnant de voir de nosjours une femme violée dans sonpropre foyer sous prétexte qu’elledoit remplir son devoir conjugal.Cela se voit surtout quand lesunions ont été faites suite à desmariages forcés.Cette violence faite aux femmesdoit être dénoncée et condamnée.Les organisations de défense desdroi ts des femme s doiv entdavantage sensibi l iser ce ttecouche fragile de la société, trèssouvent analphabète, en leurfa isant comprendre qu’e llespeuvent recourir à des voieslégales lorsqu’elles sont victimesd’abus conjugaux. La plupart deshommes violents envers leursconjointes ou ex-conjointes ne le

d’abord sur votre profil ; ensuite,nous fa isons éventue llementappel à vous pour l’entretien ; sivous nous convainquez, vousêtes retenu» quant au traitementsalarial, là aussi ça dépend decer ta in es c hose s ;Hyacinthe «cela dépend de votreniveau d’études et aussi de lamatière à enseigner. Cependant,nos tar i fs hora ires pour lesvacata ires varient entre 1000F.CFA et 1500 F.CFA; quant auxper mane nts, leu rs s a la i resmensuels oscillent entre 40000 et60000 F.C FA» cependant , i lconvient de préciser que cessa la i res ne s ont pas payerpendant les vacances annuellesde trois mois !

À c ôté de c es s a la i resdérisoires, il faut ajouter l’obligationinfaillible de résultats à laquelle sontassujettis ces enseignants. Lesétablissements privés étant un peuco mme des stru c tur escommercia les, seuls les bonsrésultats suffisent pour attirer ungrand nombre d’élèves. Chaqueenseignant se doit alors malgré laprécarité, de donner tout le meilleurde lui-même s’il veut conserverson emploi ; surtout qu’ ic i, lelicenciement n’est jamais abusif.

La situation des enseignants du privé n’est pas toujours florissante au Togo. Zoom sur un secteurou la qualité des opérateurs et des conditions de travail laisse encore à désirer

Nombreuses sont les femmes qui sont sujettes à la maltraitance dans leurs foyers. Victimes de leurs conjoints, elles subissent la pire des humiliations. On aurait pu penser que les chosesiraient dans un meilleur sens avec le temps mais hélas, c’est faux, le phénomène est toujours aussi présent et même plus présent dans la société togolaise.

sont pas à l’extérieur de leursfoyers. Ils sont souvent , aucontra ire , de bons e t bravescollègues de travail, des voisinssympathiques, ce qui les renddifficiles à identifier. Pourtant, en étantun peu observa teur, on peutremarquer certa ins indices oure l ier cer ta in s é l émen tsd’information. Par ailleurs, si vousêtes un témoin direct de violencesco njug a les , v ous pouv ezconstater des faits et gestes de lapart de l’agresseur. Un conjoint quicr i t iqu e co nt inu e l le ment sapartenaire comme, par exemple,ses goûts, qui dénigre ses relationsou lui interdi t carrément defréquenter sa famille ou ses amis,qui contrôle ses activités ou safaçon de se vêtir, qui se moque deson apparence physique ou de

ses performances sexuelles, quimenace de se suicider si elle quittela relation ou utilise les enfants pourl’atteindre, fait preuve de violencesconjugales envers sa conjointe.La situa tion est très souventdé l ica te p our les femm esviolenté es car la plupart netravaillent pas, ce qui donne unavantage à l’homme. Ce dernierlui fait croire à toutes les occasionsqu ’e l l e n’ est r ien san s lu i .Dés or ie nté e e t é tan t so usl’emprise de la peur, les victimesse résignent à leurs souffranceset décident de garder le silencejusqu’à ce que, parfois, la morts’ensuive. Elles sont très peu àse révolter et à prendre la situationen main. Une chose est sûre ; lesfemmes n’échapperont pas à laviolence tant qu’elles ne seront pasles éga les des hommes, e tl’égalité ne se décrète pas : il fautpour cela , l’éducation, encorel’éducation, toujours l’éducationafin que les femmes obtiennent leurindispensable indépendancefinancière ! Bref, on comprendpourquoi les autorités comme biend’associations travaillent à faire ensorte que les filles aillent à l’écoleet le plus loin possible.

équipe de chercheurs, via leprogramme MALTALEP, dans lebut d’obtenir une me i l leureconnaissance des mécanismesde la lèpre . La lèpre est une maladiedangereuse qui peut engendrerdes infirmités ou invalidités chez lespersonnes a t te intes. S i onn’aperçoit aucune amélioration chezles pat ients, on est obligé deprocéder à une chirurgie dedécompression nerveuse. Durantl’année 2000, nombreux sont ceuxqui ont eu recours à l’opération.Notons que les médicamentsutilisés n’ont pas été remplacésmais la formation particulière sur letraitement de la maladie a étéintensifiée.

Santé/La lèpreEncore présente dans une centaine de pays

Elle affecte principalement lapeau, les nerfs périphériques, lesmuqueuses des voies aériennessupérieures et les yeux. Il n’existepas de vaccin à ce jour, mais il y aun tra i tement parpolychimiothérapie peu onéreux etqui a fait ses preuves: plus de 14millions de malades guéris depuis1982 (OMS).

Les fonds collectés lors de laJournée Mondiale de Lépreuxpermet tent de lut ter contre lama ladie : dépis ter, soigner,accompagner les anc iensmalades vers la réinsertion et letraitement des séquelles, former lesmédecins et le personnel de santé,et financer la recherche. Chaqueannée depuis 2006, une bourse de300 000 dollars est attribuée à une

L’OMS est toujours mobiliséedans le combat contre cette maladieendémique qui sévit toujours enAfrique, en Asie, en Amérique etdans le Pacifique. Grâce aux donset à l’implication des bénévoles, denombreuses avancés ont é tépossibles. En 15 ans, la lèpre a étééradiquée dans 98 pays...mais elleest encore présente dans unecentaine de pays aujourd’hui.Depuis 2002, la ma ladie anettement reculé...mais 65% desnouveaux cas se présentent sousla forme la plus contagieuse. En2011, 2,5 millions de lépreux ontété guéris...mais ils souffrent deséquelles invalidantes sévères.

La lèpre est une ma ladieinfectieuse chronique évoluant trèslentement.

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