12
Les Dépêches de Brazzaville n°1261 - Mardi 14 juin 2011 I 1 L’ACTUALITÉ AU QUOTIDIEN N°1261 DU MARDI 14 JUIN 2011 www.lesdepechesdebrazzaville.com 100 FCFA Objet de toutes les attentions, la question de l’accès aux terres a été au cœur d’une conférence de presse animée hier par le ministre des Affaires foncières et du domaine public, Pierre Mabiala. L’intéressé a notamment commenté trois textes de loi datés du 3 juin, portant respectivement création des Établissements publics fonciers dont l’Agence foncière pour l’aménage- ment des terrains (Afat), le Bureau d’études et de contrôles de travaux cadastraux et le Fonds national du cadastre. S’agissant principalement de l’Afat, Pierre Mabiala a indiqué qu’à travers cette structure, l’État « mettra à la disposition des usa- gers du foncier, tant publics que privés, des terrains purgés de tout contentieux ». Page 5 D’une puissance installée de 300 mégawats, la centrale à gaz de Côte Matève, à Pointe-Noire, offi- ciellement Centrale électrique du Congo, a été réceptionnée par le ministère de l’Énergie et de l’hy- draulique, le 11 juin, lors d’une cé- rémonie organisée en partenariat avec les responsables de la société pétrolière ENI-Congo, maître d’ou- vrage de l’infrastructure. La réception de la centrale de Pointe-Noire est intervenue quelques semaines après celle du barrage hydroélectrique d’Im- boulou, destiné à alimenter Braz- zaville, ses environs ainsi que plusieurs localités dans les dépar- tements du Pool, des Plateaux et de la Cuvette. La phase de production de l’élec- tricité dans le pays devenant effec- tive, d’importants travaux liés au transport du produit sont engagés pour optimiser sa distribution. Page 3 Les notions de morale et de civisme seront au menu des matières ensei- gnées aux élèves dès la rentrée sco- laire prochaine. À l’initiative du ministère de l’Éduca- tion civique et de la jeunesse qui a reçu l’appui de la Commission natio- nale de lutte contre la corruption, la concussion et la fraude, trois sites ont été choisis pour abriter la formation des instructeurs appelés à dispenser ces programmes. « Les jeunes, souvent acteurs et victimes involontaires de conflits, méritent une attention particu- lière », a estimé le ministre de tutelle, Zacharie Kimpouni. Page 5 Le 22 juin, les forces armées congolaises et la gendarmerie na- tionale célébreront les cinquante ans de leur existence. Plusieurs manifestations marqueront l’évè- nement parmi lesquelles des journées portes ouvertes, des ex- positions et conférences, des ma- nœuvres et le défilé. C’est dans le même cadre qu’ont été lancées le 9 juin, dans plusieurs stades de Brazzaville ainsi qu’à l’académie militaire située dans la banlieue nord de la capitale congo- laise, les premières olympiades mi- litaires auxquelles participent les athlètes des neuf zones militaires de défense, de la police nationale et des douanes congolaises. Page 5 Le groupe B dans lequel se trouve le Congo comprend, ou- tre l’Afrique du Sud, l’Angola, le Mali, la Libye et la Tunisie. Dans le groupe A sont alignés l’Égypte, pays organisateur, l’Algérie, la République démo- cratique du Congo, le Nigeria, la Guinée et le Mozambique. La compétition se jouera au Caire, la capitale égyptienne, du 8 au 17 juillet. Page 12 En partenariat avec les fon- dations Édith-Lucie Bongo- Ondimba pour l’enfance et Salif Keita pour les albinos, le Comité international pour la renaissance de l’Afrique, que préside Maria Maylin, a orga- nisé, le 10 juin, à Paris, une soirée caritative dédiée aux enfants du monde. Une soirée au cours de la- quelle participaient plu- sieurs personnalités mais surtout marquée par une procession d’enfants de tou- tes origines. Page 11 DOMAINE FONCIER Pierre Mabiala s’explique sur la création des établissements de gestion des terres ÉDITORIAL Double langage Page 2 Le ministre Pierre Mabiala ÉLECTRICITÉ Réception provisoire de la centrale à gaz de Pointe-Noire ÉDUCATION L’instruction civique au programme de la rentrée scolaire 2011-2012 SOLIDARITÉ Le Comité international pour la renaissance de l’Afrique au chevet des enfants en détresse CAN DE BASKET- BALL DES MOINS DE 16 ANS Le Congo dans le même groupe que l’Afrique du Sud CINQUANTENAIRE Les forces armées congolaises s’apprêtent à fêter le 22 juin Les participants à la cérémonie du lancement du programme

N°1261 DU MARDI 14 JUIN 2011 Pierre Mabiala …et des douanes congolaises. Page 5 Le groupe B dans lequel se trouve le Congo comprend, ou - tre l’Afrique du Sud, l’Angola, le

  • Upload
    others

  • View
    4

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: N°1261 DU MARDI 14 JUIN 2011 Pierre Mabiala …et des douanes congolaises. Page 5 Le groupe B dans lequel se trouve le Congo comprend, ou - tre l’Afrique du Sud, l’Angola, le

Les Dépêches de Brazzaville n°1261 - Mardi 14 juin 2011 I�� 11

L ’ A C T U A L I T É A U Q U O T I D I E N

N°1261 DU MARDI 14 JUIN 2011 www.lesdepechesdebrazzaville.com100 FCFA

Objet de toutes les attentions, laquestion de l’accès aux terres a étéau cœur d’une conférence depresse animée hier par le ministredes Affaires foncières et du domainepublic, Pierre Mabiala. L’intéressé a notamment commentétrois textes de loi datés du 3 juin,portant respectivement création desÉtablissements publics fonciers dontl’Agence foncière pour l’aménage-ment des terrains (Afat), le Bureaud’études et de contrôles de travauxcadastraux et le Fonds national ducadastre. S’agissant principalementde l’Afat, Pierre Mabiala a indiquéqu’à travers cette structure, l’État« mettra à la disposition des usa-gers du foncier, tant publics queprivés, des terrains purgés de toutcontentieux ».

Page 5

D’une puissance installée de 300mégawats, la centrale à gaz deCôte Matève, à Pointe-Noire, offi-ciellement Centrale électrique duCongo, a été réceptionnée par leministère de l’Énergie et de l’hy-draulique, le 11 juin, lors d’une cé-rémonie organisée en partenariatavec les responsables de la sociétépétrolière ENI-Congo, maître d’ou-vrage de l’infrastructure.La réception de la centrale dePointe-Noire est intervenuequelques semaines après celle dubarrage hydroélectrique d’Im-boulou, destiné à alimenter Braz-zaville, ses environs ainsi queplusieurs localités dans les dépar-tements du Pool, des Plateaux etde la Cuvette. La phase de production de l’élec-tricité dans le pays devenant effec-tive, d’importants travaux liés autransport du produit sont engagéspour optimiser sa distribution.

Page 3

Les notions de morale et de civismeseront au menu des matières ensei-gnées aux élèves dès la rentrée sco-laire prochaine. À l’initiative du ministère de l’Éduca-tion civique et de la jeunesse qui a

reçu l’appui de la Commission natio-nale de lutte contre la corruption, laconcussion et la fraude, trois sites ontété choisis pour abriter la formationdes instructeurs appelés à dispenserces programmes.

« Les jeunes, souvent acteurs etvictimes involontaires de conflits,méritent une attention particu-lière », a estimé le ministre detutelle, Zacharie Kimpouni.

Page 5

Le 22 juin, les forces arméescongolaises et la gendarmerie na-tionale célébreront les cinquanteans de leur existence. Plusieursmanifestations marqueront l’évè-nement parmi lesquelles desjournées portes ouvertes, des ex-positions et conférences, des ma-nœuvres et le défilé.C’est dans le même cadre qu’ontété lancées le 9 juin, dans plusieursstades de Brazzaville ainsi qu’àl’académie militaire située dans labanlieue nord de la capitale congo-laise, les premières olympiades mi-litaires auxquelles participent lesathlètes des neuf zones militairesde défense, de la police nationaleet des douanes congolaises.

Page 5

Le groupe B dans lequel setrouve le Congo comprend, ou-tre l’Afrique du Sud, l’Angola, leMali, la Libye et la Tunisie. Dans le groupe A sont alignésl’Égypte, pays organisateur,l’Algérie, la République démo-cratique du Congo, le Nigeria,la Guinée et le Mozambique.La compétition se jouera auCaire, la capitale égyptienne,du 8 au 17 juillet.

Page 12

En partenariat avec les fon-dations Édith-Lucie Bongo-Ondimba pour l’enfance etSalif Keita pour les albinos, leComité international pour larenaissance de l’Afrique, quepréside Maria Maylin, a orga-nisé, le 10 juin, à Paris, unesoirée caritative dédiée auxenfants du monde. Une soirée au cours de la-quelle participaient plu-sieurs personnalités maissurtout marquée par uneprocession d’enfants de tou-tes origines.

Page 11

DOMAINE FONCIER

Pierre Mabiala s’explique sur la création des établissements de gestion des terres

ÉDITORIAL

Double langagePage 2

Le ministre Pierre Mabiala

ÉLECTRICITÉ

Réceptionprovisoire de la centraleà gaz dePointe-Noire

ÉDUCATION

L’instruction civique au programmede la rentrée scolaire 2011-2012

SOLIDARITÉ

Le Comitéinternational pourla renaissance de l’Afrique auchevet des enfantsen détresse

CAN DE BASKET-BALL DES MOINSDE 16 ANS

Le Congo dans le même groupe que l’Afrique du Sud

CINQUANTENAIRE

Les forces arméescongolaisess’apprêtent à fêter le 22 juin

Les participants à la cérémonie du lancement du programme

Page 2: N°1261 DU MARDI 14 JUIN 2011 Pierre Mabiala …et des douanes congolaises. Page 5 Le groupe B dans lequel se trouve le Congo comprend, ou - tre l’Afrique du Sud, l’Angola, le

POLITIQUE

22 ��I Les Dépêches de Brazzaville n°1261 - Mardi 14 juin 2011

Hier s’est tenue devant la 17e chambre du tribunal degrande instance de Paris – formation pénale de lachambre de la presse –, la première audience de pro-

cédure du nouveau procès que William Bourdon intente auxDépêches de Brazzaville. Un nouvel épisode de la guerre sansmerci que l’avocat français livre à la presse congolaise qui a l’im-pudence de s’interroger sur le financement des institutionsqu’il préside ou défend, à savoir Sherpa, Survie et Transpa-rency International.

L’affaire mérite qu’on lui prête un instant attention pour aumoins trois raisons :

-D’abord parce qu’un grand défenseur des droits de l’hommeet de la liberté de la presse, partisan déclaré de la dépénalisa-tion de la diffamation, traîne devant un tribunal correctionnelun journaliste, directeur de publication d’un quotidien. Ce qui,chacun en conviendra, n’est pas très moral de la part d’un ju-riste qui s’affirme urbi et orbi défenseur des libertés publiques.

-Ensuite parce que l’avocat français a été désavoué deux foisdéjà, en première instance puis en appel, par les juges françaisqui ont jugé non diffamatoire la question que nous lui posions: mais pour qui donc roulez-vous Me William Bourdon ? Ce qui,chacun en conviendra également, n’est pas très honorable pourun homme aussi exposé sur la place publique.

-Enfin parce que le juriste ne cesse d’attaquer pour leurmauvaise gouvernance supposée trois hommes d’État afri-cains dont le crime principal est, semble-t-il, de diriger despays dont les richesses naturelles attisent toutes sortes deconvoitises. Ce qui justifie les questions que nous nous po-sons sans jamais recevoir de réponse sur les motivations ré-elles de cet acharnement.

Il va de soi que nous affrontons sereinement ce nouveau pro-cès en diffamation. Ayant fait mordre par deux fois la poussièreà cet avocat qui méprise la presse au point de la traîner devantdes tribunaux, nous présenterons à nouveau notre défense enposant une fois de plus les questions qui fâchent William Bour-don. Questions que l’on peut ainsi résumer: quels intérêts sedissimulent derrière les organisations non gouvernementalesdont il défend les couleurs ? Pourquoi le fait de s’interroger surce point le trouble-t-il au point de l’amener à multiplier les pro-cès en diffamation contre des médias étrangers ? Quelle estexactement l’origine des fonds qui lui permettent de mener desattaques virulentes contre les dirigeants africains ? Pour quiroule-t-il donc ?

Tôt ou tard, nous en avons l’intime conviction, les réponsesviendront. Et avec elle s’imposera une vérité qui détruira la ma-chine de guerre montée pour nous faire taire.

Les Dépêches de Brazzaville

ÉDITORIAL

Double langage

Les Dépêches de Brazzaville sont une publication de l’Agence d’Informationd’Afrique centrale (Adiac)Site Internet : www.brazzaville-adiac.comSiège social : 84 bld. Denis- Sassou -N’Guesso, immeuble LesManguiers (Mpila), Brazzaville,République du CongoTél. : (+242) 532.01.09Bureau de Pointe-Noire :Av. Germain Bikoumat -:- Immeuble Les Palmiers à côté de la Radio-Congo Pointe-NoireBureau de Kinshasa (Rdc) : 19 B,avenue Tombalbaye, immeubleMassamba, commune de la GombeTél. (+243) 015 166 200Bureau de Paris (France) :38 rue Vaneau 75007 -:- Tél. : 0033145510980

DIRECTIONDirecteur général, Directeur de la publication : Jean-Paul PigasseSecrétariat : Raïssa AngomboDirecteur technique : Emmanuel MbenguéDirectrice administrative et financière : Lydie PongaultDirecteur commercial : Charles BernardZodialoDirecteur de l’informatique et des télécommu-nications : Gérard Ebami-SalaDirectrice du Développement : Carole Moine

Directeur des rédactions : Gankama N’SiahI-RédactionsSecrétaire général - coordonnateur Gerry-Gérard MangondoPolitiqueWilly Mbossa, chef de service

Roger Ngombé, Parfait Wilfried DouniamaÉconomieGuy Gervais Kitina, chef de serviceGuillaume Ondzé, Nancy LoutoumbaSociétéThierry Noungou , chef de serviceFortuné Ibara, Lydie Gisèle Oko InternationalNestor N’Gampoula, chef de serviceRock Ngassakys, Yvette NzabaCulture et ArtsJean Dany Ebouélé, chef de serviceQuentin Loubou, Hermione Désirée Goma SportsJames Golden Eloué, chef de serviceCharlem Léa Légnoki, Tiras Andang

II-Rédaction de Pointe-Noire (tél. 06 963 31 34)Chef de bureau : Faustin Akono

Lucie Prisca Condhet N’Zinga, Hervé Brice Mampouya

III-Rédaction de KinshasaDirecteur de l’Agence : Ange PongaultPolitiqueAlain Diasso, Jules Tambwe ItagaliÉconomieLaurent EssolomwaSociétéLucien DianzenzaCulture et artsNioni MaselaSportsMartin EnyimoInfographisteDaniel YaoneService commercialAdrienne Londole

III-Secrétariat des rédactionsArnaud Bienvenu Zodialo, Norbert BiembediInfographistesCyriaque Brice Zoba, Mesmin Boussa

Directrice internationaleBénédicte de CapèleI-Bureau de Paris : Camille Delourme, CarmenFéviliyé, Noël Ndong, Claire Segré

II-Bureau de Washington : Boris Kharl ÉbakaIII-Bureau de Rome : Lucien Mpama

Service commercialDiffusionRodrigue Ongagna, Sylvia Addhas, Guyche Motsignet, Hortensia Olabouré,

Mildred Moukenga

Pointe-Noire :Mélaine Eta Anto, Bob Sorel MoumbeléNgono

Administration et Finances :Sorel Toukoulou Banoukouta, Chuldron Abira,Sorelle Oba, Del Martial Mombongo

Attachée de presse Béatrice Ysnel

ImpressionDirecteur adjoint : Paul KamboImprimerie ADIAC Les Dépêches de Brazzaville

Tél. Librairie : 06 930 82 17

La manifestation s’est déroulée au siègedu conseil départemental. Elle aregroupé les autorités civiles et militai-res du département, les partis de lamajorité, de l’opposition et la sociétécivile. La pose de la première pierre dela stèle de la réconciliation nationalesur l’ancien site du siège de la préfec-ture par le secrétaire général de la pré-sidence de la République, Jean-Bap-tiste Onday, a constitué la premièreétape de ce grand rendez-vous.« Aujourd’hui est un jour pas commeles autres. L’opération à laquelle nousallons procéder à l’instant est symbo-lique et significative. Nous savons quenotre pays a retrouvé la paix grâce auxefforts d’un homme qui s’est donné auCongo : le président Denis SassouN’Guesso. La pierre que le secrétairegénéral de la présidence va poseraujourd’hui est donc pour marquer laconcorde nationale. Désormais chaquefois qu’il y aura municipalisation dansle pays, il y aura également construc-tion d’une stèle de la paix et de laréconciliation nationale pour consoli-der la paix et pour que plus jamais nousne retombions dans les affres de cegenre»,a déclaré Fulgence Milandou,l’un des commissaires politiques duCSCPRC, faisant allusion aux évène-ments de 1993, 1997 et 1999.Un débat a aussitôt eu lieu au siège duconseil départemental sur le thème« Analyse, enjeux et résultats duprocessus de réconciliation auCongo », animé par le ministre,commissaire général du CSCPRC,Marius Mouambenga.Justifiant les raisons de cette délocali-sation, habituellement célébrée à Braz-zaville, il a expliqué : « Il semble utileet fécond de partager la réflexion avecle plus grand nombre de nos compa-triotes qui vivent à l’intérieur de nosdépartements. En faisant ainsi, nousleur donnons l’occasion de participeraux débats relatifs à la vie du pays. »Marius Mouambenga a, par ailleurs,ajouté que sa structure voulait à tra-vers cette initiative, avec le concoursde tous les Congolais, procéder à unesorte d’évaluation pour mesurer le che-min parcouru en matière de réconci-liation nationale.

La paix et la réconciliationau cœur des débats Dans sa communication, il a expliquéque le processus de réconciliation cor-respondait en fait à une démarcheconduisant vers un consensus per-mettant de rétablir la paix et la bonneentente au sein d’une nation, d’unecommunauté ou d’une entité familiale.« Cette démarche suppose néces-sairement une médiation pourconvaincre les protagonistes de dia-loguer à l’effet d’obtenir des com-promis qui permettent de solder lescontentieux antérieurs et de restau-rer le climat apaisé qui prévalait audépart », a-t-il indiqué.Grâce au dialogue, a-t-il assuré, lesCongolais sont parvenus à résoudreleurs querelles au sortir de la guerre du5 juin 1997. « Lors du Forum nationalpour la reconstruction, l’unité, la démo-cratie et la reconstruction du Congo, lavolonté de dialoguer a permis la miseen place des institutions de la transi-tion dont un gouvernement dit de largeunion nationale et de salut public. Lesaccords du 16 novembre et du 29décembre 1999 ont été le fruit d’un dia-logue. Ils ont permis d’amorcer la réso-lution de la crise qui prévalait dans lesdépartements de la Bouenza, du Niariet de la Lékoumou», a rappelé MariusMouambenga avant de citer le dialo-gue national sans exclusive, tenu àBrazzaville du 11 au 13 avril 2001 etqui a débouché sur la création de laconvention pour la paix et la recons-truction du Congo.Pour le secrétaire général de la prési-dence de la République qui a présidéles travaux, le fait de voir la majorité desacteurs politiques congolais faire ledéplacement d’Ewo symbolise que leprocessus de réconciliation poursuitson chemin. Il a, en outre, invité tousles acteurs politiques à se débarrasserdes intérêts personnels et de placer l’in-térêt général sur le devant de la scène.« Je suis conscient du fait que notrepays est sorti des conflits sociopoli-tiques qu’il a connus, meurtri etdéchiré. Séparées par la haine, lescommunautés sont appelées à vivreensemble. Cette proximité qui s’impose

à nos communautés ne peut survivreau temps que si les acteurs en pré-sence s’acceptent. Ce qui suppose uncompromis, si possible une réconci-liation », a renchéri Jean-BaptisteOnday.Les autorités du département de laCuvette-Ouest se sont dites ravies desfaveurs faites par l’État congolais cetteannée vis-à-vis de leur départementqui abritera, le 15 août, les festivités del’indépendance du Congo. « Depuisl’annonce faite le 14 août 2009 par leprésident de la République, Denis Sas-sou N’Guesso, du début de la cons-truction et de l’équipement de laCuvette-Ouest par le biais de la muni-cipalisation accélérée, notre départe-ment vit au jour le jour d’un évènementheureux à un autre. Vous venez encorede faire du département de la Cuvette-Ouest, au regard de sa configurationpolitique, administrative et militaire, unvrai modèle de département où laréconciliation se constate », a déclaréle préfet du département, GilbertMouanda-Mouanda.« Le 10 juin est une date importantepour notre pays puisqu’elle commé-more la réconciliation nationale. C’estune bonne chose que les populationsà l’intérieur de notre pays puissent s’ap-proprier également les valeurs deréconciliation. Cette commémorationa toujours été célébrée à Brazzaville.Au regard de tous ceux qui ont fait ledéplacement d’Ewo, cela revêt lavolonté des Congolais d’être unis autourdu président Denis Sassou N’Guessoqui s’est engagé à apporter des solu-tions à nos problèmes», a déclaré LéonAlfred Opimbat, l’un des parlementai-res de la Cuvette-Ouest.La journée du 10 juin a été instituée en1991au terme de la conférence natio-nale souveraine. Les Congolais avaientce jour opté pour régler tout conflit parvoie de dialogue. L’objectif est de main-tenir un climat de paix sur tout le ter-ritoire national. Le 10 juin prochainsera célébré à Kinkala, dans ledépartement du Pool, lieu retenupour abriter la fête de l’indépen-dance du Congo.

Reportage de Tiras Andang

JOURNÉE DE LA RÉCONCILIATION NATIONALE

L’évènement célébré à EwoLes festivités ont été organisées par le comité de suivi de la convention pour la paix et la réconciliation du Congo(CSCPRC), le 10 juin, dans le chef-lieu du département de la Cuvette-Ouest.

Page 3: N°1261 DU MARDI 14 JUIN 2011 Pierre Mabiala …et des douanes congolaises. Page 5 Le groupe B dans lequel se trouve le Congo comprend, ou - tre l’Afrique du Sud, l’Angola, le

ÉCONOMIE

Les Dépêches de Brazzaville n°1261 - Mardi 14 juin 2011 I�� 33

Plusieurs recommandations ont sanc-tionné les travaux tenus sous les auspicesdu ministre délégué, chargé de la Marinemarchande, Martin Parfait aimé CoussoudMavoungou. Les décisions ont fait suiteaux exposés-débats et exercices de simu-lation de lutte contre une pollution provo-quée par une collision d’un navire pétro-lier après chargement à Djeno avec unporte-conteneurs. Tour à tour, RomainChancerel, coordonnateur du projet GI-WACAF, Jean Yves Huet, consultant Orga-nisation maritime internationale (OMI),Médard Ngobo, coordonnateur chargé duplan national d’intervention d’urgence, ontapporté aux participants des informationset attitudes nécessaires à adopter après laconstatation d’une pollution en mer. Aunombre de ces outils de riposte figurentl’hélicoptère, les barrages flottants, le maté-riel de nettoyage… Les participants ont ainsi adopté des déci-sions sous forme de recommandations,parmi lesquelles sensibiliser les commu-nautés locales, en l’occurrence les partiesprenantes en cas de crise de niveau 3(ONG, assistance technique, pêcheurs,armateurs…) mais aussi formaliser la pro-cédure d’alerte au niveau de la capitaine-rie. Au niveau de la lutte à terre, ils ont sou-

haité la périodicité des simulationsen tout temps et la mise en placede différents types d’exercice enfonction du point que l’on veut tes-ter. Au niveau de l’informationmétéorologique, il s’agit de définirles sources d’information. Pour lacoordination nationale, il faut sui-vre les recommandations et met-tre en œuvre une gestion efficacede la lutte antipollution. Au niveaude la communication, il s’agit demettre en place un système d’as-treinte et mettre à disposition descartes de sensibilité avant et aucours des opérations de lutte. « Les recommandations en vue de l’amé-lioration du Pniu étant adoptées, les par-ticipants doivent s’atteler à les mettre enœuvre. L’heure n’est plus aux discours etaux comportements passifs, il faut passerà l’action productive et opérationnelle. Celadevrait être votre profession de foi pourune gestion axée sur les résultats », ainsisté le ministre, Martin Parfait AiméCoussoud Mavoungou. Ce séminaireatelier a été organisé avec l’appui del’OMI et de l’Association internationalede l’industrie pétrolière pour la sauve-garde de l’environnement (Ipieca).

Notons que le projet GI-WACAF est l’I-nitiative mondiale pour l’Afrique del’ouest et du centre, un partenariat entrel’ OMI) et l’Ipieca pour renforcer la capa-cité des pays à se préparer et à répon-dre aux déversements d’hydrocarbure. Une des caractéristiques innovante estde promouvoir le développement departenariat public/privé pour uneréponse efficace aux déversementsd’hydrocarbure faisant usage de l’ex-pertise et des ressources existantes auniveau de l’industrie.

Hervé Brice Mampouya

Deux procès verbaux ont été signés à l’occasion. Le premier de réceptionprovisoire et le second de transfert des installations et équipements de lacentrale électrique du Congo (CEC), en vue d’assurer sa gestion. Lamaintenance est confiée à une société privée, la Dietsmann. Les docu-ments ont été signés par Jean-Marie Iwandza, directeur général de l’É-nergie, et par Ricardo Privari, chef de division tutelle, négociation et as-sociation d’ENI-Congo, en présence du directeur général de la CEC etdes représentants des autres ministères concernés par le projet.D’une puissance installée de 300 MW, la CEC, fonctionnelle depuis dé-cembre 2010, devrait contribuer à distribuer l’énergie dans tout le pays.Il s’agit du plus important ouvrage de production au Congo, à peu prèsdeux fois et demie la puissance d’Imboulou. La production du gaz au ni-veau national représente 70% de la capacité. Pour contribuer au projetd’un boulevard énergétique, les 300 MW produits en cycle simple et plustard les 450 MW qui le seront en cycle combiné s’ajouteront aux 74 MWdisponibles aujourd’hui à la centrale de Moukoukoulou, aux 32,5 MW dela centrale thermique de Brazzaville également disponibles et aux 120MW d’Imboulou. Ce qui, d’après les estimations, porte l’offre à 600 MW.La demande au niveau national tourne autour de 400 MW. La réception provisoire concerne deux turbogénérateurs de 150 MW cha-cun ; deux transformateurs élévateurs de 120 kV ; une turbine à gaz dedémarrage ; un groupe diesel de secours pour le démarrage de la turbinede 630 kVA ; un système de contrôle de la centrale ; un système d’ali-mentation en gaz ; un système d’air comprimé ; un système anti-incendieet un système d’eau de refroidissement ainsi que d’air de service et aut-res ; une base vie et des appartements comprenant, entre autres, un ré-fectoire, un mess, un bar, une salle de jeu, etc.Après la lecture des deux procès verbaux de réception et de transfert, ledirecteur général de l’Énergie a remis officiellement le certificat deconformité du gouvernement congolais à la société CEC. Les travaux de construction de cette centrale ont duré 24 mois. Ils ontmobilisé l’expertise de près 1 250 personnes, dont un millier de cadres,techniciens et ouvriers congolais ainsi que 300 expatriés.À l’issue de la cérémonie, le directeur général de l’Énergie a déclaré :« À l’endroit des populations, nous avons fait des efforts dans laproduction, dans le transport et maintenant dans la distributionpour améliorer la fourniture d’électricité, notamment dans lesvilles de Brazzaville et de Pointe-Noire. Nous disons qu’à Brazza-ville nous avons déjà démarré un programme. D’ici là, la situationdevrait s’améliorer énormément ». Il a ajouté qu’à Pointe-Noire, lestravaux sont également en cours pour réaliser un programme de ren-forcement des réseaux de distribution. « Ce sont les phases trans-itoires. En réalité pour régler définitivement les problèmes de lafourniture d’énergie dans les villes de Brazzaville et de Pointe-Noire, il faudrait investir 100 milliards FCFA pour Pointe-Noire et150 milliards FCFA pour Brazzaville », a-t-il conclu. La réceptiondéfinitive interviendra après la levée de toutes les réserves émises parla partie congolaise. Un reportage de

Guillaume Ondzé

ÉNERGIE

La centrale à gaz de Pointe-Noirereçue provisoirement par le gouvernementL’infrastructure a été réceptionnée le 12 juin par la société ENI-Congo,en sa qualité de maître d’ouvrage, et le ministère de l’Énergie et del’hydraulique, en sa qualité de bénéficiaire.

LUTTE CONTRE LES POLLUTIONS MARINES

Des outils toujours plus performantsL’atelier national ainsi que l’exercice pour tester et mettre à jour le Plan national d’intervention d’urgence (Pniu) de la Républiquedu Congo ont pris fin la semaine dernière à Pointe-Noire.

Au cours des travaux qui se sont tenusdu 7 au 9 juin, les participants ontbrossé le profil des programmes del’Institut du travail social mis en projetpar le gouvernement congolais. Ils ontprocédé à une analyse fine des com-pétences que devrait avoir un tra-vailleur social, afin de donner uneorientation sur l’organisation de cefutur institut.« Cet institut s’inscrit dans le systèmeLicence-Master-Doctorat qui se meten place actuellement dans l’ensei-gnement supérieur au Congo et pro-posera à ses débuts une licence pro-fessionnelle en travail social dans lafilière assistant de service social, dèsla rentrée universitaire 2012-2013 »,

a indiqué, dans son allocution à l’ou-verture des travaux, la ministre desAffaires sociales, Émilienne Raoul. De fait, les participants ont élaboréd’importantes recommandations envue d’adapter l’offre de formation auxattentes du gouvernement. Répartisdans quatre groupes de travail, ils ontnotamment souhaité que les critèresde sélections dans cette école soientles plus explicites, prenant en compteles acquis professionnels et acadé-miques des élèves ; que les filières deformation soient en cohérence avecles offres de travail et le contexte dupays ; que des métiers d’assistantsocial, d’éducateur spécialisé et d’a-nimateur social soient identifiés et

visés dans le cadre de cette formation.La formation devrait, selon ces mêmesrecommandations, prendre encompte certaines spécificités tellesque les cas d’urgence, les cata-strophes naturelles et provoquées ainsique l’assistance aux personnes han-dicapées. « Les programmes doiventmettre au cœur de la formation l’é-thique et la déontologie profession-nelles. La méthodologie doit favoriserl’alternance et l’articulation théorie-pratique, tout en accompagnant ledéveloppement personnel de l’ap-prenant tout au long de la forma-tion », ont estimé les participants auséminaire.Réagissant à la fin des travaux, laministre a réaffirmé son espoir de voirl’Institut supérieur du travail social duCongo « fonctionner pour devenir uneréalité au service de la population ».Son homologue en charge de l’Ensei-gnement supérieur, Ange AntoineAbéna, également présent à ces tra-vaux, a quant à lui loué « la pertinencede la vision et la foi »d’Émilienne Raouldans ce projet qui intègre la nouvellevision de l’enseignement supérieur auCongo. Celle-ci privilégie le tandemformation/ monde du travail.

Thierry Noungou

AFFAIRES SOCIALES

Le fonctionnement du futur Institut du travailsocial du Congo au cœur d’un séminaireAvec des experts venus des pays africains, de France et du Canada, les professionnels congolaisont participé à une session internationale sur la formation des travailleurs sociaux.

Une vue des participants

Martin Parfait aimé Coussoud Mavoungou

Page 4: N°1261 DU MARDI 14 JUIN 2011 Pierre Mabiala …et des douanes congolaises. Page 5 Le groupe B dans lequel se trouve le Congo comprend, ou - tre l’Afrique du Sud, l’Angola, le

ANNONCE

44 ��I Les Dépêches de Brazzaville n°1261 - Mardi 14 juin 2011

ECOBANK CONGO A LE PLAISIR D’INFORMER SON

AIMABLE CLIENTÈLE DE LA MISE EN SERVICE D’UN

DISTRIBUTEUR AUTOMATIQUE DE BILLET (DAB)

AU NIVEAU DE LA

STATION X OIL DE FOUCKS

AU CROISEMENT DES AVENUES DE MATENDE ET MOE PRATT

(POINTE-NOIRE)

RÉSEAU DE DAB

POINTE-NOIRE BRAZZAVILLE

AGENCE LUMUMBA AGENCE COUPOLE

Avenue Moe Katt Matou Rond -point de la Coupole

AGENCE ATLANTIC AGENCE POTO-POTO

Avenue Charles De Gaulle Avenue de la Paix

DAB DAB

Aéroport A.A. Neto Station X OIL de la Patte d’Oie

DAB DAB

Station X OIL Foucks Station X OIL de la Mairie centrale

Page 5: N°1261 DU MARDI 14 JUIN 2011 Pierre Mabiala …et des douanes congolaises. Page 5 Le groupe B dans lequel se trouve le Congo comprend, ou - tre l’Afrique du Sud, l’Angola, le

SOCIÉTÉ

Les Dépêches de Brazzaville n°1261 - Mardi 14 juin 2011 I�� 55

Trois sites ont été choisis pour assurer lasession, à savoir Brazzaville, Owando et Dolisie.La formation vise à terme à donner la matièrenécessaire aux futurs instructeurs en éducationmorale et civique ainsi qu’à la culture de paix.Ces notions seront enseignées dans les écolespubliques et privées ainsi que dans les centresde formation professionnelle du pays à la ren-trée scolaire 2011-2012. Le projet est une initia-tive du ministère de l’Éducation civique et de lajeunesse, avec l’appui de la Commission natio-nale de lutte contre la corruption, la concussionet la fraude. Par cette action, les acteurs impli-qués envisagent de restaurer les valeurs positi-ves de la vie en société.« Les jeunes, population majoritaire, sont sou-vent acteurs et victimes involontaires de conflits.Ils constituent le groupe cible qui mérite uneattention particulière, parce que davantage pré-disposés à accepter et à promouvoir les chan-

gements sociaux les plus significatifs, capablesde favoriser l’émergence d’une nouvelle sociétéfaite de compréhension mutuelle, d’acceptationde l’autre et de solidarité agissante », a déclaréle ministre de l’Éducation civique et de la jeu-nesse, Zacharie Kimpouni.L’éducation à la citoyenneté et à la paix endirection de cette couche sociale sensible,a indiqué l’orateur, est un ensemble deconnaissances, de valeurs, de compéten-ces sociales et de pratiques à mettre enœuvre pour faire accéder les jeunes à unecitoyenneté consciente, critique et active.Pour le responsable des programmes à l’Insti-tut national de recherche et d’action pédago-giques, Jean-Claude Mampouya, « l’école doit,entre autres, apprendre à vivre ensemble à tra-vers des valeurs de respect, d’encouragement,de la compréhension vis-à-vis d’autrui et de ladiversité ainsi que le développement des com-

ÉDUCATION MORALE ET CIVIQUE

Le Congo lance la formation d’instructeurs

Le programme général des festivités du cin-quantenaire des forces armées congolaises (FAC)et de la gendarmerie nationale (GN), rendu publicpar le président de la commission d’organisa-tion, le chef d’état-major général des FAC, legénéral de division Charles Richard Mondjo,classe les activités en sept phases, à savoir lesactivités civilo-militaires, les activités sportives,les journées portes ouvertes, les expositions etconférences, les activités du souvenir, lesmanœuvres et le défilé militaire. S’agissant des activités civilo-militaires, ellesconcernent la population, les militaires et les gen-darmes. Pour ce faire, il a été déployé à Kinkala,chef-lieu du département du Pool, un hôpitalmédico-chirurgical de campagne. Cet hôpital,dont les activités ont été lancées le 9 juin par lepréfet du département du Pool, le colonel MichelSangha, qui avait à ses côtés le directeur cen-tral des services de santé, le général de bri-gade Pascal Ibata, a une vision humanitaire.Les consultations en cardiologie, pédiatrie,ORL, chirurgie, médecine générale y com-pris les soins sont gratuites jusqu’au 5 juillet.Les cas les plus délicats seront envoyés dansles grands centres. Pendant ce temps, depuis le 12 juin jusqu’au22, ce sont les journées portes ouvertes santéqui se déroulent à l’hôpital central des arméesPierre-Mobengo et dans les casernes. Les acti-vités relatives à ces journées portent sur le dépis-tage pour la population à l'hôpital central desarmées Pierre-Mobengo ; les visites médicalespour les militaires et gendarmes ainsi que la visiteguidée de l’hôpital militaire. Concernant les activités sportives, il est organiséla première édition des Olympiades militairesdepuis du 9 au 18 juin aux stades annexesAlphonse-Massamba-Débat, Ornano, et à l’a-cadémie militaire Marien-Ngouabi. Ces Olym-piades concernent les équipes et athlètes deneuf zones militaires de défense, les services dedouane, la police nationale, avec pour discipli-

nes le football, le semi-marathon, la boxe, lekaraté, le parcours d’obstacles et la marche com-mando. La finale de football, tout comme l’arri-vée du semi-marathon et la cérémonie de clô-ture, interviendront le 18 juin au stade annexeAlphonse-Massamba-Débat. Depuis le 10 juin, sont organisées des journéesportes ouvertes des FAC et de la GN à l'écolenationale de la gendarmerie à Bifouiti, puis à par-tir d’aujourd’hui jusqu’au 17 juin à l’académiemilitaire Marien-Ngouabi, à l’école nationale àvocation régionale génie-travaux et à la baseaérienne de Maya-Maya. Il s’agit des visites destands d’informations ; de visites des locaux ; dedémonstrations (baptêmes de l’air, conduite d’en-gins de travaux publics...). S'agissant des expositions et conférences, elless’ouvrent aujourd’hui à la mairie centrale de Braz-zaville et s’achèveront le 17 juin. Animées pardes militaires et des civils, elles porteront sur l'his-toire des FAC et de la GN de la période colonialeà nos jours. Quant aux activités du souvenir, elles auront lieule 21 juin. Il s’agit du culte œcuménique à lacathédrale du Sacré-Cœur de Brazzaville ; dudépôt de la gerbe de fleurs au monument auxmorts de la force publique et de l’allocution radio-télévisée du ministre à la présidence, chargé dela Défense nationale. Des manœuvres sont prévues les 16 et 20 juin.La première est celle de la GN, le 16 juin, au rec-torat, plus précisément au stade Alphonse-Mas-samba-Débat. Celle du 20 juin concerne ladeuxième édition de la manœuvre des écoles.Elle aura lieu à Ignié. Enfin, le 22 juin intervien-dra le défilé militaire dans l’enceinte du minis-tère de la Défense nationale. Rappelons que les FAC et la GN ont été crééesen 1961. Le thème de ce cinquantenaire est« Renforçons le lien armée-nation dans le pro-cessus de modernisation des forces arméescongolaises et de la gendarmerie nationale ».

B.Ok.

COMMÉMORATION

Les forces armées congolaises et la gendarmerie nationale fêtent leur demi-siècle d'existence�Pour marquer l’évènement, la commission d'organisation vient de rendrepublic le calendrier des activités liées à cette commémoration.

Une parade des éléments des FAC

La rencontre du ministre avec les journalis-tes s’est tenue dans la salle de réunion duministère des Affaires étrangères et de lacoopération. Il a informé ses interlocuteurssur les lois 27-2011, 28-2011 et 29-2011 du3 juin 2011, portant création des établisse-ments publics fonciers dont l’Agence foncièrepour l’aménagement des terrains (Afat), leBureau d’étude et de contrôle des travauxcadastraux (BECTC) et le Fonds national ducadastre (FNC).« Ces trois nouvelles administrations consa-crent la création des premiers établissementspublics fonciers au Congo. C’est un boom fon-cier », a déclaré Pierre Mabiala. S’agissant del’Afat, la loi 27-2011 du 3 juin 2011 attribueà cet établissement public foncier les com-pétences telles les opérations d’acquisitionfoncière ; l’aménagement et la cession desespaces de terre nécessaires à la réalisationdes projets d’intérêt général ; la contributionpour le compte de l’État, au recouvrement parle Trésor public des droits et redevances rela-tifs à l’acquisition, à l’aménagement et à la ces-sion des espaces fonciers ; les recherches dansle domaine du foncier.Pour Pierre Mabiala, la création de l’Afat s’ins-crit dans le cadre de la facilitation de l’accèsnormatif à la terre, de la sécurisation juridiquede la propriété foncière et de l’utilisation opti-male des espaces fonciers. « À travers l’Afat,l’État mettra à la disposition des usagers dufoncier tant publics que privés des terrainsprêts à l’emploi, c’est-à-dire préalablementaménagés et purgés de tout contentieux. Avec

l’Afat, aucun espace foncier à l’état naturelne sera vendu ni occupé sans avoir fait l’ob-jet d’un aménagement foncier préalable,consistant à lotir, à implanter des voiries, desréseaux d’adduction d’eau, d’électricité, detélécommunication et autres équipementsdivers, créateurs d’un meilleur cadre de viedes citoyens ainsi que le recommande le Che-min d’avenir, programme du septennat duprésident de la République. Tout acquéreurde terrains qui ne se conformera pas à cettenouvelle règle de gestion n’obtiendra aucundocument émanant de l’administration ducadastre, susceptible de fonder son droit depropriété. Enfin, l’AFAT constitue un précieuxoutil d’aménagement de l’espace fonciernational et de développement de notre pays »,a indiqué le ministre.Les prérogatives du BECTC, créé par la loi 28-2011 du 3 juin 2011, le contrôle et le suivides documents des travaux cadastraux, topo-graphiques, photométriques et géodésiquessur le territoire national ; l’étude et la concep-tion des travaux cadastraux et des techniquesconnexes conformément à la réglementationen vigueur ; la recherche dans le domaine dufoncier, du cadastre et de la topographie ; laformation et le recyclage du personnel néces-saire à la réalisation de son objet.Sur fonds publics, Pierre Mabiala a déclaréque de nombreux ouvrages ont été réalisésdans le pays, sans que les travaux techniquesdu cadastre ne soient ni contrôlés ni validés,encore moins archivés. Ainsi donc, le BECTCtrouve sa raison d’être dans la réalisation des

études et du contrôle des travaux cadastrauxà très grande échelle et à leur archivage. Enfin, le FNC, créé par la loi 29-2011 du 3juin 2011, garantit le financement des tra-vaux à l’aménagement des terrains ; l’éta-blissement, la conservation et la rénovationdu cadastre ; la mise à jour permanente desdocuments cadastraux ; l’établissement et ladensification des réseaux géodésiques ; laconservation et la rénovation des repères etsignaux ; les études et contrôles techniquesdes travaux cadastraux. « Le FNC confère àl’administration du cadastre son caractèremoderne, polyvalent et de développement. Ilest gage de la rénovation et des mises à jourdes documents graphiques et littéraux ducadastre national servant de base à la fisca-lité foncière. Cet établissement public a silongtemps fait défaut à notre pays », a déclaréle ministre Pierre Mabiala. Il poursuivi que« l’impôt foncier n’a presque jamais été levé.C’est donc pour favoriser l’ingénierie foncière,améliorer le climat des affaires, anticiper lesrisques naturels, traiter et corriger les phé-nomènes d’érosion et d’inondation que lestrois établissements publics sont créés ».« Ces nouveaux établissements publics vien-nent ainsi renforcer les capacités opération-nelles des services techniques des affairesfoncières, former l’armature qui permet d’op-timiser la mise en œuvre de la réforme fon-cière et impulser une nouvelle dynamiquedans la gestion du foncier national », a concluPierre Mabiala.

Bruno Okokana

AFFAIRES FONCIÈRES ET DOMAINE PUBLIC

Trois premiers établissements publics foncierscréés pour faciliter l’accès normatif des terresLe sujet était au cœur de la conférence de presse animée hier par le ministre de tutelle, Pierre Mabiala.

pétences interpersonnelles et sociales ». Il aajouté que l’école doit contribuer à la résolutiondes problèmes d’incivisme et au renforcementdes valeurs morales et de la paix.De son côté, le vice-président de la Commissionnationale de lutte contre la corruption, la fraudeet la concussion, Jean Joseph Lekaka, a indi-qué que ce projet intégrait bien le plan d’actionde son institution. Il est le résultat, a-t-il expli-qué, d’un plaidoyer que la commission a menéauprès de la Banque mondiale pour l’obtentiondes supports didactiques nécessaires.« Point n’est besoin pour un pays postconflitcomme le nôtre, où les antivaleurs ont atteintdes proportions considérables, de rappeler l’im-portance de l’éducation civique, morale et de laculture de la paix à l’école. Si l’on veut inculqueraux jeunes les principes du respect du devoir,du sens de responsabilité et de loyauté, il estimpérieux d’assurer l’éducation civique dans lesécoles primaires, collèges et lycées ainsi quedans les centres de formation professionnelle »,a-t-il conclu.

Roger Ngombé

Page 6: N°1261 DU MARDI 14 JUIN 2011 Pierre Mabiala …et des douanes congolaises. Page 5 Le groupe B dans lequel se trouve le Congo comprend, ou - tre l’Afrique du Sud, l’Angola, le

RDC - KINSHASA

66 ��I Les Dépêches de Brazzaville n°1261 - Mardi 14 juin 2011

Le coup d’envoi de la campagneélectorale n’a pas encore été of-ficiellement donné, conformé-ment à la loi électorale du 18 fé-vrier 2006 telle que modifiée àce jour. Mais la Commissionélectorale nationale indépen-dante se voit depuis quelquetemps devancée par les faits.L’arène politique bouillonnedéjà au rythme d’une véritablecampagne électorale. Les vir-tuels candidats sont passés à lavitesse supérieure au point demultiplier les stratégies pourgagner la confiance de la popu-lation. Ils s’attellent à prendretous une longueur d’avance surde probables concurrents. Cesdémarches individuelles vien-nent en appui à celles de leurspartis ou regroupements poli-

tiques qui, pour s’assurer desfaveurs des suffrages, capitali-sent chaque activité de routinepour des fins électoralistes. Eneffet, à quelques mois de la finde la présente législature, laplupart des élus tentent de seconcilier leurs bases respecti-ves par de diverses libéralitésdans la crainte d’un vote-sanc-tion pour n’avoir pas suffisam-ment défendu leurs intérêts auParlement.De l’installation des comités fé-déraux du Parti du peuple pourla reconstruction et la démocra-tie (PPRD) au douzième anni-versaire du Mouvement de libé-ration du Congo en passant parle dernier meeting de l’Unionpour la démocratie et le progrèssocial, tous les ingrédients di-

gnes d’une précampagne élec-torale ont été réunis à ces diffé-rentes occasions. D’autres évè-nements ont pris la mêmeconnotation propagandiste, enl’occurrence l’université duPPRD tenue à Kisangani, le re-tour d’Étienne Tshisekedi suivide l’organisation du congrès deson parti, la tournée de VitalKamerhe à l’est du pays, aprèssa démission du parti présiden-tiel. Déploiement des bandero-les, distribution des T-shirtsavec motifs, couleurs ou logo duparti, affiches géantes étaléessur les lieux de la manifestation,etc., aucun détail n’aura été né-gligé par les organisateurs deces manifestations. Sous desformules voilées, des consignesde vote ont été distillées au mé-

pris des restrictions inhérentesà la loi y afférente.Entre-temps, des leaders poli-tiques « très entreprenants »occupent constamment l’espaceaudiovisuel. Leur discours frisela routine sur fond d’attaquesouvertes contre leurs adversai-res politiques. Des pages maga-zines consacrées à l’enrôlementde certains acteurs politiquesbien identifiés politiquementarrosent, ces dernières heures,l’espace audiovisuel. Les débatsd’idées sur des projets de so-ciété sont sacrifiés sur l’autel dupositionnement électoral.Les conditions d’accès aux mé-dias publics et privés pour lacampagne électorale n’étantpas encore définies par leConseil supérieur de l’audiovi-

suel et de la communication engestation, les acteurs politiquesdisposent à leur guise du champmédiatique. « Les partis poli-tiques sont des mouvementsqui sont en propagande poli-tique au jour le jour. C’est lesocle de leurs activités de fairesavoir leur existence, leur pro-jet de société ainsi que leuridéologie. Ils sont appelés àresserrer leur rang et à mobili-ser davantage leurs électeursdans la logique du processusélectoral », a cependant nuancéun analyste. Tout en approuvantcette thèse, une certaine opinionpense qu’ils devraient éviter deverser dans l’apologie exhibi-tionniste de certaines candida-tures déclarées.

Alain Diasso

PROCESSUS ÉLECTORAL

Les acteurs politiques en précampagne Après s’être peu intéressés à leurs bases respectives tout au long de la législature, la plupart des élus du peuple tentent de renouer avec elles de peur d’êtresanctionnés lors du vote.

Arrêtée en flagrant délit, le 13 juin,par la police roumaine, Esther Pas-caline Bombeto, dont le mari est 2e

conseiller à l'ambassade de la RDCen Serbie, détenait 18 500 paquetsde cigarettes. Le colis était dissi-milé dans la voiture à bord de la-quelle elle avait pris place.Trois ressortissants serbes, dont lechauffeur du véhicule, indique unedépêche de l’Agence France presse(AFP), ont également été appré-hendés lors de l’opération. Selon lasource, le parquet a identifié au to-tal quatorze personnes impliquéesdans ce trafic. L’instance judiciairea instruit des perquisitions à neufadresses dans la ville de Timisoaraet ses environs.D’après ces informations, le couplesurveillé depuis trois mois se ren-dait en Roumanie une ou deux foispar semaine. Les deux époux seprévalaient de leurs passeports di-plomatiques pour ne pas se sou-mettre aux contrôles douaniers.Selon les indications, ils introdui-

saient régulièrement dans ce paysdes cigarettes de production alba-naise entreposées dans différentsendroits dans le département deTimis, au sud-ouest du pays.Interrogé sur l’immunité diploma-tique de la femme, le parquet a as-suré à l’AFP que la question se po-serait lorsqu’elle sera présentéedevant un juge appelé à délivrer unmandat d'arrêt à son nom. Mais, se-lon le procureur en charge de cetteenquête, Mircea Andres, laconvention de Vienne sur l’immu-nité diplomatique ne s’appliquepas aux officiels réfractaires à la loidans un pays autre que celui où ilssont accrédités. Par mesure deprudence, le parquet s’est, à ce su-jet, renseigné auprès du ministèredes Affaires étrangères afin d’êtresûr de ne pas enfreindre la loi.Ainsi les actions menées sont-ellesconformes aux textes en vigueurdans le cadre des relations diplo-matiques entre États.

Lucien Dianzenza

CONTREBANDE

L'épouse d’un diplomate congolaisarrêtée avec 18500paquets de cigarettes Le mari, Marc Marius Itela Elombola, en poste en Serbie, a poursa part été mis en examen.

Des paquets de cigarettes

Une ambiance particulière,ponctuée de chants et slogans, acaractérisé la sortie officielle del’Union pour le développementde la nation (UDN). Le parti afait preuve de ses capacités mo-bilisatrices en drainant, le11 juin, une foule immense versla salle Mangembo située dans lacommune de Kintambo. L’occa-sion était belle pour son comitéexécutif d’exposer ses vues, sesorientations et ses objectifs parrapport aux enjeux politiquesde l’heure en présence du re-présentant du vice-Premier mi-nistre en charge de l’Intérieuret de la sécurité.Prenant la parole au nom dessiens, le président intérimaire del’UDN a clairement souligné lesoutien de son parti à la candida-ture de Joseph Kabila Kabange àl’élection présidentielle. La for-mation politique se mettrait enordre de bataille pour faire élirele plus grand nombre de sesmem-bres aux autres niveauxdes scrutins. Puisque la politiquede reconstruction du chef de l’É-tat s’apparente aux idées-forcesde l’UDN, le Dr Bazinga estimeque son rapprochement avec laMajorité présidentielle est tout àfait raisonnable. L’option estconforme à l’article 60 alinéa 3des statuts de l’UDN selon les-quels « le parti peut, à défaut d’uncandidat propre, soutenir un autrede la plate-forme à la présiden-tielle». L’UDN n’exclut pas non

plus la perspective des alliancesavec d’autres partis politiquesdont l’objectif de développementest semblable au sien. Elle estprête à recourir aux compéten-ces d’autres partis, en cas d’undéficit constaté dans ses rangs. En termes d’objectifs, a marteléle président intérimaire, l’UDNvoudrait susciter, grâce au géniecréateur de ses membres, unenouvelle classe moyenne congo-laise avec, comme soubasse-ment, le respect des règles dejustice sociale et distributive.Aux dires du Dr Bazinga, cettevision représente un atout ma-jeur pour faire accéder la RDC,d’ici à 2020, au statut des paysémergents, dans un premiertemps, et à celui des pays déve-loppés à l’horizon 2060. Parti ducentre, épris de paix, de solida-rité et de fraternité, à l’abri des

querelles idéologiques antago-nistes stériles de gauche ou dedroite, l’UDN entend vibrer entant que mouvement vérita-blement national à la veille deséchéances électorales. Despoints stratégiques pour lamobilisation de ses membresdans huit provinces sur lesonze que compte la RDC sonten phase d’implantation saufdans l’ex-Kivu.Rappelons que l’UDN fut créée le21 mai 2010, conformément à laloi n°04/002 du 15 mars 2004portant organisation et fonction-nement des partis politiques. «L’union fait la force », telle estsa doctrine philosophique consi-dérée comme une idée-force ca-pable de fédérer toutes les éner-gies créatrices et productives auservice de la nation congolaise.

Alain Diasso

PRÉSIDENTIELLE 2011

L’UDN soutiendra la candidature de JosephKabila KabangeLe nouveau parti, membre de la majorité présidentielle, se réfère à l’article 60, alinéa 3, de sespropres statuts pour justifier son option.

Page 7: N°1261 DU MARDI 14 JUIN 2011 Pierre Mabiala …et des douanes congolaises. Page 5 Le groupe B dans lequel se trouve le Congo comprend, ou - tre l’Afrique du Sud, l’Angola, le

RDC - KINSHASA

Les Dépêches de Brazzaville n°1261 - Mardi 14 juin 2011 I�� 77

La capitale du cuivre abritera les tra-vaux de la 7è grande commissionmixte RDC-République d’Afrique duSud (RSA) prévus jusqu’ au 21 juin.Axées essentiellement sur la coopé-ration, ces assises offriront aux par-tenaires un cadre propice pour fairel’état des lieux de la mise en applica-tion des accords signés lors de la der-nière réunion tenue à Pretoria en2009. Plusieurs ministres congolaisprendront part à cette importanterencontre. À ce effet, l’ambassadeur de la RSAen RDC, Mashimbye, a précisé que lechef de l’État congolais, Joseph Ka-bila, et son homologue sud- africain,Jacob Zuma, aborderaient sansdoute diverses questions outre cellesen rapport avec le continent africain.Le sujet de cette rencontre au som-met RDC-RSA était, récemment, aucentre des entretiens entre le minis-tre de la Coopération internationaleet régionale, Raymond Tshibanda, et

l’ambassadeur de la RSA en RDC.Lors de la 6è grande commissionmixte entre les deux pays, tenue aumois d’octobre 2009 à Pretoria, laRDC avait défendu divers projetsdans le secteur agricole, minier etdes télécommunications. L’a RSAs’était, dans cette optique, engagée,en 2007, à s’investir dans la stabilisa-tion de la situation sécuritaire enRDC.Notons que les relations entre Kins-hasa et Johannesburg sont au beaufixe. L’ambassadeur Mashibye s’enest réjoui et a, entre autres, souhaitédes jours meilleurs à ce modèle decoopération sud-sud. Rappelonsque la ville de Sun City, en Afrique duSud, avait offert son hospitalité à laRDC lors du dialogue inter congolais.L’accord global et inclusif à la suiteduquel furent organisées les élec-tions, trois ans plus tard, avait été si-gné dans cette ville, en 2003.

Jules Tambwe Itagali

COOPÉRATION

La 7e grande commission mixteRDC-Afrique du Sud débute demainLe chef de l’État sud-africain, Jacob Zuma, est attendu àLubumbashi le 20 juin.

Les présidents Joseph Kabila et Jacob Zuma

Le baliseur dépêché depuis début maipar la RVF, à Mbandaka, pour faciliterla navigation sur le fleuve Congo jus-qu’à Kisangani et sur la rivière Mon-gala, a terminé sa mission le week-enddernier. La pose des signaux de bali-sage a été exécutée durant environ unmois. Satisfait du travail abattu, le com-mandant du bateau baliseur, PierreTamizori, pense que la navigation surle fleuve Congo entre Mbandaka etKisangani peut désormais s’effectuersans écueil.Le bateau baliseur a réussi à placer dessignaux de rives considérées comme cellesde direction. Selon le commandant de cetteembarcation, capté sur les antennes de laradio onusienne, des signaux flottants ontégalement été posés en vue de prévenir desobstacles sous-marins. Le balisage a connudes modifications, notamment les onzechangements de route et quelques correc-tions sur les albums.Le tronçon fluvial entre Mbandaka et Kisan-gani n’a plus été balisé depuis près de troisans. Pendant cette période, les armateursnaviguaient sans signaux, faisant recours à

leur expérience de plusieurs années de navi-gation sur ce bief. Aussi les accidents étaient-ils monnaie courante. Selon les armateurs et les personnels navi-gants, les signaux faciliteront la navigation etpermettront d’éviter des accidents sur lefleuve. Leur souhait est de voir tous les tron-çons navigables du fleuve être balisés pourdiminuer le nombre de risques. Ils plaidentégalement pour la formation obligatoire dupersonnel navigant. « Ce dernier doit êtreapte à décoder ces signaux placés sur lesvoies navigables. Sinon, il sera toujours diffi-cile d’éviter des accidents », a souligné unarmateur. Pour lui, cette aptitude passe obli-gatoirement par une formation. C’est dansce sens qu’il a encouragé la décision duministère des Transports et voies de com-munication de ne délivrer des licences denavigation qu’aux anciens de l’école sous-régionale située dans la commune deKalamu, à Kinshasa.La RVF, de son côté, déplore l’insuffisancede bateaux baliseurs en vue de couvrir tou-tes les voies navigables du pays dans un délairaisonnable.

Lucien Dianzenza

NAVIGATION FLUVIALE

Des signaux de balisage posés entreMbandaka et KisanganiLa Régie des voies fluviales (RVF) entend éviter des accidentssur le fleuve Congo.

L’ambassadeur de France en RDC,Pierre Jacquemot, et le ministrecongolais de la Coopération internatio-nale et régionale, Raymond TshibandaNtungamulongo, ont procédé récem-ment au lancement du programmed’appui à la modernisation de l’Étatcongolais. À cet effet, ils ont signéla convention de financement d’unfonds de solidarité prioritaire pourun montant de 3,4 millions d’euros,expertise y comprise.Ce financement comporte deux axes àexécuter pendant trois ans. Le pre-mier fournira une assistance tech-nique et financière au profit des minis-tères de la Fonction publique, desFinances, du Budget ainsi que de laJustice et des droits humains. L’appuiinstitutionnel de quatre experts tech-niques de la Coopération françaiseportera notamment sur la réforme or-ganisationnelle du ministère de laFonction publique et l’harmonisa-tion fiscale dans le contexte del’instauration prochaine de la TVA(taxe à valeur ajoutée).Les autres essentiels de cet appui in-stitutionnel concernent le renforce-ment des capacités pour la mise enœuvre de la réforme budgétaire et laréforme de l’administration péniten-tiaire. Notons que cet apport s’inscriradans les priorités de chacun des qua-tre ministères concernés.Le second axe du fonds de solidaritéprioritaire bénéficiera à l’École natio-nale d’administration congolaise, l’É-cole nationale des finances et l’École

de formation des professions ju-diciaires pour la création d’un cy-cle de formation à l’administra-tion pénitentiaire. Il portera surla modernisation des dispositifsde formation dans ces écoles.Ces actions ont été choisies à l’issue dudialogue permanent instauré avec lesministères sectoriels depuis 2010 etune approche partenariale avec lacommunauté des bailleurs. Il s’agissaitd’éviter tout risque de duplication etde permettre une focalisation sur lesdomaines peu bénéficiaire de l’aide pu-blique au développement.

Financement de 8 nouveauxprojetsL’ambassadeur Pierre Jacquemot aaussi signé, le 9 juin, les protocoles definancement de huit nouveaux projetsfinancés par le Fonds social de déve-loppement (FSD) de l’ambassade deFrance en RDC, pour un montant totalde 525 000 dollars américains. Le pro-

jet entend soutenir des actions inno-vantes et pilotes en direction des fem-mes et des jeunes dans le domaine del’agriculture et de la valorisation desproduits agricoles. Des programmes correspondants se-ront mis en œuvre dans les provincesde Kinshasa, du Bas-Congo, du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et du Katanga. Ilsont été sélectionnés parmi les 350 pro-positions reçues par l’ambassade deFrance à l’issue de l’appel à projetlancé fin décembre 2010. Ils donne-ront lieu à la clôture de l’enveloppe duFSD en cours d’exécution. Ils consis-tent, entre autres, à renforcer les ca-pacités de la société civile congolaiseœuvrant dans l’insertion économiqueet sociale des jeunes et des femmes etfavoriser leur mise en réseau. Grâce à l’enveloppe de la FSD, 17projets ont pu être financés, de-puis 2009, pour un montant glo-bal d’un million d’euros.

J.T. I.

Lancement du programme d’appui à la modernisationde l’État congolais Une convention évaluée à 3,4 millions d’euros afin d’assurer une assistance technique et financière a étésignée au profit de quatre ministères dont la Fonction publique, les Finances et le Budget.

L’ambassadeur Pierre Jacquemot, et le ministre Raymond Tshibanda

Selon le document déposé au gouver-norat de la ville, le respect des normesécologiques est un grand facteur dedéveloppement durable. Ainsi les vertscongolais demandent-ils à l’autoritéurbaine d’orienter son action dans cesens. Ils appellent le président de laRépublique, les présidents du Sénat etde l’Assemblée nationale, le Premierministre aussi bien que les ministres duPlan, de l’Environnement, Conservationde la nature et tourisme, etc., auxquelsle document a été transmis, d’épaulerle gouverneur de la ville pour atteindrecet objectif.Lors du dépôt du mémorandum auprès del’autorité urbaine, le président du Parti éco-logiste congolais (Péco), Didace PembeBokiaga, accompagné de cadres et militantsde ce mouvement, ont fait une processiondu siège de leur parti, sur l’avenue de l’en-seignement, à Kasa-Vubu, à l’Hôtel de villede Kinshasa, à Gombe. La marche, dont l’i-tinéraire était le boulevard Triomphal, l’ave-nue des huileries, le boulevard du 30 juin etl’avenue du Marché, a été une démonstra-

tion de force pour les verts congolais.Dans son mémo, le Péco a relevé quelquesactions urgentes pour la capitale congo-laise. Selon ce parti politique, le bien-êtrede la population passe nécessairementpar ses rapports harmonieux avec sonmilieu ambiant.À cet effet, les verts congolais convient l’au-torité, dans le cadre de l’aménagementurbain, à créer beaucoup d’espaces verts etreplanter les arbres coupés en raison destravaux de modernisation de la ville. Le Pécosouhaite voir les différentes entreprises impli-

quées dans les travaux de réhabilitation desroutes travailler aussi pendant la nuit commeil en est le cas sous d’autres cieux. À en croirece parti politique, le système permettrait nonseulement de gagner du temps mais aussid’éviter à la ville l’aspect d’un éternel chan-tier au risque d’enregistrer une recrudes-cence de maladies pulmonaires et autresaffections causées par la poussière.Le Péco invite l’autorité urbaine à initierd’abord une étude d’impact environne-mental et social préalable avant d’entre-prendre des travaux de grande envergureinhérents à l’environnement. Le parti deDidace Pembe met enfin un accent surle rétablissement de l’éclairage publicpour endiguer le banditisme et les crimesrécurrents dans la ville. La régularité dela fourniture en eau potable et de l’élec-tricité dans les différents quartiers de laville demeure aussi sa préoccupation.L’autorité urbaine devra d’urgence s’at-teler à la salubrité publique notammentpar le curage des caniveaux et surtoutl’évacuation des immondices.

L. D.

VILLE DE KINSHASA

Le Parti écologiste congolais exige le respect des normesécologiquesLe mouvement politique a fait état de ses revendications dans un mémorandum déposé à l’Hôtelde ville à l’attention du gouverneur.

Didace Pembe, président du Péco

Page 8: N°1261 DU MARDI 14 JUIN 2011 Pierre Mabiala …et des douanes congolaises. Page 5 Le groupe B dans lequel se trouve le Congo comprend, ou - tre l’Afrique du Sud, l’Angola, le

RDC - KINSHASA

88 ��I Les Dépêches de Brazzaville n°1261 - Mardi 14 juin 2011

Le Daring Club Motema Pembe(DCMP) a été battu sur le score d’unbut à zéro, le 12 juin, à Dar es-Salaam,par Simba SC, en match aller du tourde cadrage de la 8e Coupe de la confé-dération. Les Immaculés ont encaissél’unique but de la partie à la 8e minutede jeu sur une balle arrêtée. Les joueurs du coach Andy MagloireM’Futila ont ensuite couru derrière lescore tout au long de la partie. Ils ontapporté le danger dans le camp deSimba mais sans concrétiser leursactions. L’éventuelle qualification sejouera donc à Kinshasa. Conduit désormais par Andy M’Futiladepuis la résiliation du contrat du tech-nicien belgo-tunisien, Nabi NassredineNash, le staff technique est appelé àmettre à profit les six jours d’intervalleavant le match retour pour préparerles joueurs et fomenter des stratégiestactiques afin d’obtenir la qualificationà Kinshasa. Les joueurs auront besoinde sérénité comme lors de la prépa-

ration du match aller, pendant leurmise au vert à Goma, au Nord-Kivu,avant de joindre la Tanzanie. Soulignons que le résultat du match allerà Dar es Salaam est un score piège pourDCMP. En effet, l’on se souviendra de l’é-limination des Immaculés en 2010, enhuitième des finale de la même com-pétition, face à l’AS FAN du Niger.DCMP s’était incliné sur zéro but àun à Niamey, en match aller, avantd’être tenu en échec au stade desMartyrs de Kinshasa par zéro but par-tout au match retour. Il sera donc question de contourner lepiège, le 19juin, à domicile. Le team vertet blanc doit l’emporter par un écart deplus de deux buts au match retour. L’é-quipe garde encore ses chances de qua-lification. Aussi continue-t-elle de nour-rir son ambition de disputer pour lapremière fois la phase des poules de lacompétition africaine interclubs de laConfédération africaine de football.

Élie-Pierre

COUPE DE LA CONFÉDÉRATION

DCMP battu par Simba de la TanzanieAvec un but à remonter au match retour, les Immaculés deKinshasa croient à la qualification, pour la première fois, à laphase des poules.

Dans un point de presse tenu le week-enddernier, à N’Sele, le président et promo-teur de L’Artiste doit vivre (ADV), AnatoleKinene Kalunzu, a énoncé les grandeslignes de sa lutte contre le piratage et touteautre forme de spoliation des artistes enRDC. Il entend mener ce combat paraltruisme, a-t-il dit. La première action doit,selon l’initiateur, passer par une doublesanction. Aussi « l’interdiction de l’impor-tation et la commercialisation des produitspiratés »paraît-elle à ses yeux la meilleurefaçon d’amorcer « la lutte contre le fléauque représente la piraterie ». À cet effet, ila préconisé la signature d’un arrêté inter-ministériel de nature servir à cet usage. Par ailleurs, il a inscrit dans sa démarchedes actions concrètes, notamment la cons-titution de deux plaintes avec les artistesmusiciens et de leur dépôt consécutifauprès du procureur général de la Répu-blique. Loin de vouloir se substituer à lanouvelle société des droits d’auteurs congo-lais, à savoir la Socoda, il a affirmé avoir lesoutien de bon nombre d’entre eux acquisà son initiative. La création de l’ADV, a informé son prési-dent, est partie d’une préoccupation néeà la suite d’une observation. « Après avoir

fait le constat malheureux que nos artistesmeurent très souvent pauvres malgré lesénormes potentialités et talents dont ils sontpourvus, nous avons tenu à en chercherles causes principales », a-t-il expliqué,avant de renchérir : «Il est ressorti de notreprofonde réflexion que le mal à la base dela misère de nos artistes demeure au pre-mier rang la piraterie de leurs œuvres qui,du reste, les prive d’importantes ressour-ces financières». Dès lors, l’ADV s’est réso-lument engagé dans une âpre lutte contrela piraterie en la plaçant au premier rangde ses cinq objectifs. Selon les statuts del’Asbl, celle-ci entend « lutter contre la pira-terie sous toutes ses formes des œuvres

de tous les artistes congolais ». Il s’ensuitle souci d’« assurer la promotion des œuv-res authentiques des artistes congolais ».« Sensibiliser les consommateurs et lesartistes à la violation des droits d’auteurset es droits voisins» tout autant qu’« aiderles artistes à bénéficier des droits et autresavantages qui leur sont dus de la part desorganismes étatiques, paraétatiques et /ouprivés»entrent aussi en ligne de comptede ses priorités. En dernier ressort, l’ONGs’est dite engagée à « mener ou entre-prendre toute action ou activité tendant àla réalisation des objectifs ci-haut ».

Nioni Masela

PHILANTHROPIE

L’ONG L’Artiste doit vivre s’en va en guerre contre la piraterieRécemment créée, l’association à but non lucratif (Asbl) se veut un cadre juridique approprié afind’enrayer la reproduction frauduleuse des œuvres des Congolais.

Anatole Kinene Kalunzu entouré de deux journalistes, lors du point de presse

L’après-midi du 18 juin, l’Institut français(ex-Centre culturel français) s’exportera àl’université de Kinshasa. Les étudiants ethabitants des environs auront le privilègede participer au premier concert deLopango ya banka ou Parcelle des anciensen français. D’entrée libre, cette premièrekinoise sera offerte samedi en prélude à lagrande célébration du mardi.Le jour même de la Fête de la musique,évènement célébré à l’échelle mondiale le21 juin de chaque année, l’Institut françaisannonce deux concerts dans deux cadresdistincts. Les réjouissances débuteront l’a-près-midi à Lemba, avec la prestation deJupiter et de son orchestre l’Okwess inter-national. Habitué à se produire sur la scènede la Halle de la Gombe, Jupiter aura le loi-sir de faire preuve de ses talents dans sonfief, le quartier Lemba Terminus. À partir de19 heures, Lopango ya banka prendra lerelais sur le podium de la Halle de la Gombepour sa seconde prestation dans le cadrede ce même événement. À la différencede leur premier concert et de celui de Jupi-ter, la participation à la soirée du 21 juin estsoumise à un droit d’entrée. L’Institut français bénéficie du partenariat

de l’ambassade d’Allemagne et de la Bra-congo pour l’organisation peu ordinaire dela prochaine Fête de la musique à Kins-hasa. D’où la participation de Lopango yabanka, groupe composé de jeunes musi-ciens de la diaspora résidant en Allemagneet en France. L’on apprend que par ce nomoriginal, il tient à rappeler ses attaches etson amour indéfectible pour sa mère patrie,la RDC. Fiers de leurs origines, ces artis-tes n’ont cessé de manifester leur inté-rêt pour leur nation. Le recours aux lan-gues locales dans leurs œuvres en faitfoi. Des titres comme Telema ponaKongo (Levons-nous pour le Congo) tra-duisent à suffisance que leur fibrepatriotique est restée alerte. D’ailleurs,a expliqué l’un des fondateurs dugroupe, cettechanson « parle de l’histoireet de la situation actuelle de notre pays, deses martyrs ». Bien plus encore, demeu-rés attentifs à l’actualité, Mangenge et songroupe invitent leurs compatriotes à fairede même : « On a écrit cette chanson pourmotiver les jeunes congolais qui sont aupays et en dehors à prêter l’oreille sur ce quise passe au Congo ».

N. M.

FÊTE DE LA MUSIQUE

L’Institut français prévoit deux datespour trois événementsÀ l’occasion de la solennelle célébration, la Halle de la Gombeabritera deux concerts du groupe de rap Lopango ya banka et celui deJupiter Bokondji accompagné de son Okwess international.

La Confédération africaine de football adésigné les officiels du match retour dutroisième tour des éliminatoires du tour-noi de football des Jeux olympiques Lon-dres 2012 entre les Léopards de moinsde 23 ans et les Lions d’Atlas du Maroc. Le trio arbitral de la rencontre program-mée le 18 juin, au stade des Martyrs deKinshasa, est composé de Centrafricains.Il s’agit de Sosthène Nbokaye (arbitre cen-tral), de Fabrice Balezou (premier assis-tant) et de Bertrand Beka (second assis-tant). Le Gabonais Mangolo Mvoulou feraoffice de commissaire au match et Siaka

Narcisse d’arbitre protocolaire. La sélec-tion olympique marocaine est attendue àKinshasa dans la soirée de demain. Au match aller, disputé deux semainesplus tôt au stade Mohammed V de Casa-blanca, les Léopards espoirs, sous laconduite du sélectionneur ChristianN’Sengi Biembe, se sont inclinés sur lescore d’un but à deux. Deo Kanda du TPMazembe était l’auteur du but congolais. À Kinshasa, les Léopards envisagent unecourte victoire d’un but à zéro pour espé-rer se qualifier au prochain tour. La parties’annonce très tactique. Le sélectionneur

Peter Tim Pim Verbeek montera certai-nement une stratégie afin de contrecar-rer les offensives congolaises. Les pou-lains de Christian N’Sengi seront pour leurpart amenés à faire le jeu et organiser desattaques placées, tout en veillant sur d’é-ventuelles contre-attaques des Marocains. Christian N’Sengi et ses adjoints FanfanEpoma et Tovo Mozande disposent d’ungroupe composé dans une largemajorité de jeunes évoluant au pays,notamment dans les clubs de Kins-hasa et de Lubumbashi. À Casa-blanca, deux joueurs seulement sontvenus de la Belgique : DieumerciNdongala du Standard de Liège etJonathan Lusadusu de Saint-Trond.Samedi, les Léopards auront cependantbesoin d’un soutien massif des supporters.Ces derniers sont donc appelés à venirnombreux au stade des Martyrs afin depousser leur équipe à la victoire. L’ambitionde l’équipe est de prendre part, pour la pre-mière fois de l’histoire du football congolais,aux Jeux olympiques.

É.-P.

ÉLIMINATOIRES JO-2012

Un trio arbitral centrafricain pour le match RDC-MarocLes Léopards U23 espèrent un succès minimum d’un but à zéro à l’issue de la rencontre prévue le 18 juin, au stade des Martyrs de Kinshasa.

Les Léopards U23

Page 9: N°1261 DU MARDI 14 JUIN 2011 Pierre Mabiala …et des douanes congolaises. Page 5 Le groupe B dans lequel se trouve le Congo comprend, ou - tre l’Afrique du Sud, l’Angola, le

ANNONCE

Les Dépêches de Brazzaville n°1261 - Mardi 14 juin 2011 I�� 99

Le secrétariat exécutif permanent du Conseil national de lutte contre le VIH et le sida (SEP/CNLS) recrute un coordonnateur pour l’Unité départementale de lutte contre le sida (UDLS) dela Cuvette-Ouest, dans le cadre de la mise en œuvre du Projet d’appui à la décentralisation et au passage à l’échelle de la prévention et de la prise en charge globale des personnes vivantavec le VIH et le sida (Padepp) financé par le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.Titre des postes : Coordonnateur de l’UDLS de la Cuvette-Ouest Lieu d’affectation : Ewo Durée du contrat : Un an renouvelable, à compter du 1er juillet 2011.Rémunération : La rémunération sera fixée sur la base de la qualification, de l’expérience du candidat et des conditions locales de travail.Description des tâches : Sous l’autorité du préfet du département et la supervision du chef d’équipe du Padepp, le coordonnateur de l’UDLS aura pour tâches de :

-assurer la coordination des projets/programmes développés au niveau du département par les organes déconcentrés du ministère de la Santé, des autres ministères et de la société civil-coordonner la formulation du plan opérationnel multisectoriel de lutte contre le sida du département ;-coordonner la formulation du budget nécessaire à la mise en œuvre du plan opérationnel ;-assurer un meilleur suivi de l’exécution du budget du département et la mise en œuvre du plan opérationnel ;-superviser directement le responsable administratif et financier et tous les autres membres de l’équipe de l’UDLS;-assurer la coordination de la collecte des données du suivi et évaluation des projets développés au niveau du département et leur transmission à l’unité de gestion du Padepp;-Assurer la transmission à l’équipe du Padepp des sous projets communautaires qui s’inscrivent dans la priorité du département ;-superviser directement des agents d’exécution (ONG/OBC) du département;-veiller à la disponibilité et à la complémentarité de l’ensemble du paquet de services de réduction de la vulnérabilité au VIH au niveau du département et la prise en compte des groupsles plus vulnérables ;-coordonner et superviser l’élaboration des rapports d’activités de l’UDLS ;-organiser et animer un espace d’échange et de partage avec les responsables de la lutte contre le VIH et le sida au niveau des secteurs-clés et la société civile ;-rendre compte régulièrement des progrès réalisés dans la mise en œuvre du plan départemental de lutte contre le VIH, le sida et les IST ;-assurer le plaidoyer pour la mobilisation des ressources, en faveur de la lutte le VIH et le sida au niveau local.Conditions de candidatures :

Niveau d’études : Bac + 4 au moins, option économie, sciences de la santé ou sciences socialesExpérience exigéeCinq ans d’expérience, dont au moins trois ans dans les projets relatifs à la lutte contre le VIH et sida ;

-avoir des connaissances et des capacités prouvées en matière de leadership et en management des hommes ; -avoir un esprit d’analyse et de synthèse; -être un bon communicateur et avoir une bonne capacité d’écoute ; -être organisé, méthodique et rigoureux ; -avoir une bonne connaissance de l’outil informatique (Word, Excel, Power Point) ; -la connaissance de la langue anglaise est un atout.Personnalité :Capacité de travailler en équipe, de coordonner et de superviser une équipe de personnes appartenant à différents secteurs.Composition du dossier de candidature : Les dossiers de candidature comprendront les pièces suivantes :-Une demande manuscrite ; -une lettre de motivation pour le poste ; -un curriculum vitae avec attestation de diplôme obtenu ; -un casier judicaire ; les attestations ou certificats de travail ; -un certificat de nationalité ; -une copie d’acte de naissance ; -un certificat médical.

Critères de sélection1.Qualification générale du candidat (diplôme) : 25 points2.Expérience professionnelle : 25 points3.Qualification spécifique au poste a. Expérience dans la mobilisation et la lutte contre le VIH/sida avec les ONG ou les OBC nationales et internationales : 20 pointsb.Maîtrise de l’outil informatique : 20 points4.Capacité de management : 10 pointsSeuls les candidats qui obtiendront 70 points seront présélectionnés et subiront un test.

Dépôt du dossier de candidature : Les dossiers de candidature doivent être adressés, au plus tard, le 16 juin 2011, à 14 heures, sous plis fermé aux adresses suivantes, avec mention « Avis de vacance de poste pour le recru-tement du coordonnateur de l’UDLS de la Cuvette-Ouest »Conseil national de lutte contre le sida, secrétariat exécutif permanent, Attn : Dr Marie Francke Puruehnce, rue des anciens enfants de troupe, non loin du CEG Nganga ÉdouardBP : 2459, Brazzaville ; Tél. (242) 06 663 15 59/06 624 7000/ 05 551 38 93,E-mail : [email protected]

La secrétaire exécutive

Dr Marie Francke Puruehnce

RÉPUBLIQUE DU CONGOUnité – Travail – Progrès

CONSEIL NATIONAL DE LUTTE CONTRE LE SIDASECRÉTARIAT EXÉCUTIF PERMANENT

B.P. : 2459 Brazzaville Tél : 00(242) 6247000/6631559Email : [email protected]

PROJET D’APPUI À LA DÉCENTRALISATION ET AU PASSAGE À L’ÉCHELLE DE LA PRÉVENTION ET DE LA PRISE EN CHARGE GLOBALE DES PERSONNES VIVANT AVEC LE VIH ET LE SIDA

- PADEPP –

Financement du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludismeBrazzaville, le 31 mai 2011

AVIS DE VACANCE DE POSTE

Page 10: N°1261 DU MARDI 14 JUIN 2011 Pierre Mabiala …et des douanes congolaises. Page 5 Le groupe B dans lequel se trouve le Congo comprend, ou - tre l’Afrique du Sud, l’Angola, le

1100 ��I Les Dépêches de Brazzaville n°1261 - Mardi 14 juin 2011

COMMUNIQUÉ

Le directeur national des assurances près le cabinet du ministre des Finances, du budget et du portefeuille public, porte à la connaissance

des ressortissants congolais qu’un avis de vacance de poste de directeur général de l’Institut international des assurances

de Yaoundé au Cameroun vient d’être lancé.

Les dossiers de candidature doivent être déposés à la direction nationaledes assurances au plus tard le 25 juillet 2011.

Pour tout renseignement, les intéressés sont priés de s’adresser à la direc-tion nationale des assurances sise au ministère des Finances, du budget

et du portefeuille public (ex-immeuble BCC), au 3e étage, porte 326

Fait à Brazzaville, le 31 mai 2011

République du CongoUnité-Travail-Progrès

MINISTÈRE DES FINANCES, DU BUDGET ET DU PORTEFEUILLE PUBLIC

DIRECTION NATIONALE DES ASSURANCESN°207 /MFBPP/CAB/DNA

15 juin 2006 - 15 juin 2011, voici cinqans que Dieu rappelait à lui son filsJoseph Banga (Demosthene), ancienconseiller technique du directeurgénéral des vois navigables ports ettransports fluviaux. En ce jour de triste anniversaire,M. Marcel Joseph BlanchardBanga Maussaye prie tous ceuxqui l’on connu de garder une pen-sée pieuse pour lui.Que Dieu illumine à jamais son âme dans la dimension supérieurede l’au-delà et qu’il repose en paix dans le sein d’Abraham. À Dieu soit la gloire.

Le temps passe, les années s’égrènent, Mais ils n’effacent pas ta présence parmi nous.

Deux ans après ton rappel à Dieu ton Créateur, Je rends grâce au Seigneur et remercie toute personne qui, Par une prière, une pensée ou un cantique Loue l’Éternel pour le repos de l’âme Du colonel Ondziel Bangui Henri Silvère, décédé le 15 juin 2009.« Oui, Seigneur, Tu es bon et clément, Plein de compassion pour ceux qui T’invoquent (Ps - 86 : 5) ».

Dieu nous bénisse !Me Julienne Ondziel Gnelenga

10 juin 2009- 10 juin 2011. Deux ans déjà sont passés depuis que le Seigneur notre Dieu aarraché à notre affection son servant, notre père, oncle, frère et époux, M. Adolphe Ngoka(vieux Ado) ex-agent d’Hydro-Congo. En ces jours de triste anniversaire de sa mort, les familles Ngassaki et Ngoka expriment leurpensée profonde pour le repos de son âme et invitent ceux qui l’ont connu à avoir une pen-sée pieuse à son égard. Paix à son âme.

M. Anselme Bienvenu Kinguimi et Mmes Dorothée Ouetinigue Mam-bani, Honorine Ngalive Ebami-Sala, Henriette Ngouomo ont la profondedouleur d’informer les parents, amis et connaissances du décès de leurfrère cadet, le Dr Sébastien Ngoyou, le 13 juin à l’hôpital central desarmées. La veillée mortuaire se tient au n° 54 de la rue Mossaka, Ouenzé-Brazzaville.

IN MEMORIAM

NÉCROLOGIE

Page 11: N°1261 DU MARDI 14 JUIN 2011 Pierre Mabiala …et des douanes congolaises. Page 5 Le groupe B dans lequel se trouve le Congo comprend, ou - tre l’Afrique du Sud, l’Angola, le

INTERNATIONAL

Les Dépêches de Brazzaville n°1261 - Mardi 14 juin 2011 I�� 1111

L’ambassadeur du Congo en Belgiquea reçu Les Dépêches de Brazzavillepour parler du partenariat Afrique-Union européenne (UE). L’entretiens’est déroulé à la chancellerie, àl’issue de la conférence commune deJean Ping et José Manuel Barroso,respectivement présidents de l’Unionafricaine (UA) et de la Commissioneuropéenne

Les Dépêches de Brazzaville: L’Afrique et l’UEse sont retrouvées pour parler de partenariatstratégique. Dans quels domaines ce partenariat est-il opérationnel ?Roger-Julien Menga: Le partenariat Afrique-UE couvre huit domaines stratégiques rela-tifs à la paix et la sécurité, la gouvernancedémocratique, les droits de l’homme, le com-merce, l’intégration régionale, les infrastruc-tures, les objectifs du millénaire pour le déve-loppement. Je n’oublie pas les secteursd’actualité comme l’énergie, le changementclimatique. On peut encore ajouter les migra-tions, la mobilité et l’emploi, les sciences, etc.Mais la stratégie mise en place peine à trou-ver ses marques et une réorientation seraitnécessaire pour lui permettre de se mettreeffectivement en mouvement. C’est danscette optique que s’est tenu le troisième som-met à Tripoli, en Libye, en 2010. La paix et lasécurité représentent le domaine de la coopé-ration qui connaît des avancées.

LDB : Que peuvent attendre les décideurs et les populations de ce partenariat et en quoi est-il stratégique ?R.J.M. : Ce partenariat prône une approchede développement qui engage les deux par-ties à investir leurs ressources et leurs moyensdans l’intérêt commun. Il ne peut être béné-fique que s’il s’arrime effectivement à la visionde l’UA et à sa stratégie de développementdans différents domaines comme les infras-tructures et l’énergie, l’industrialisation, lasécurité alimentaire, l’intégration régionale etcontinentale, etc. En clair, la réorientationattendue devrait se traduire par un juste équi-libre entre politique et développement. End’autres termes, ce partenariat ne pourraitêtre bénéfique que dans la mesure où ilapporterait une solution mutuellement accep-table et adaptable non seulement aux instru-ments financiers déjà existants mais encoreà la stratégie commune, à la mise en placed’une enveloppe panafricaine, au traitement

de l’Afrique comme une seule entité et à l’a-doption du modèle d’Accord de partenariatéconomique.

LDB : Comment s’applique le partenariat entre le Congo et l’UE en ce qui concerne le financement des projets économiques et la politique d’immigration ?R.J.M. : Concernant la migration, le partena-riat se base sur la stratégie conjointe Afrique-UE à travers des textes qui tentent de répon-dre globalement aux défis migratoires dansl’intérêt de tous les partenaires. Il en est ainside la déclaration conjointe UE-Afrique sur lamigration et le développement ; de la confé-rence ministérielle euro-africaine sur la migra-tion et le développement ; du cadre politiquede migration de l’UA pour l’Afrique ou encorede la position africaine commune sur lamigration et le développement.Sur le plan économique, le partenariat seconcentre sur l’intégration régionale et la gou-vernance ainsi que sur le renforcement desaxes prioritaires de transports (axes Pointe-Noire-Brazzaville), sans oublier la mise enœuvre d’une stratégie commerciale nationale(diversification des productions ou services).Il consiste également à renforcer les capaci-tés des institutions correspondantes. Maisil n’est pas inutile de relever que la coopé-ration Congo/UE souffre de plusieurs maux,le plus crucial étant la lourdeur du décais-sement des fonds alloués pour la réalisa-tion des projets nationaux. Le mécanismefinancier de la commission demeure unvéritable casse-tête pour les pays bénéfi-ciaires des aides et autres avantages del’UE. À cause de la lourdeur de la machine,il est courant de voir les fonds non utiliséspar les pays du sud reversés dans les cais-ses de l’UE.

LDB : Aujourd’hui, les décideurs africains réfu-tent dans leurs discours les rapports donateur-bénéficiaire. Avez-vous observé ce change-ment d’attitude auprès de vos homologues, lesambassadeurs africains ?R.J.M. :L’aide au développement donne à l’A-frique l’image d’une éternelle assistée. Orl’aide n’est que l’une des mesures de finan-cement du développement. Aujourd’hui, l’A-frique a besoin de mettre en place un parte-nariat mondial pour le développement quitienne compte de la totalité du financementpour permettre une parfaite articulation desdifférentes traditions de la coopération pourle développement. Il s’agira de promouvoirle développement par des partenariats réels,efficaces et égalitaires entre les gouverne-ments mais également tous les acteurs audéveloppement. En un mot, l’Afrique a plusque besoin de partenariats diversifiés fondéssur des constats, des statistiques et surtoutsur le partage des meilleures pratiques.

LDB : Comment se distille le programme du président de la République, le « Chemind’avenir », auprès du gouvernement belge,des représentants de l’UE et des pays Afrique,Caraïbes, Pacifique ?R.J.M.: Représenter son pays à Bruxelles, lacapitale de l’Europe, est un privilège pour toutdiplomate eu égard à la diversité de réseauxde contacts tant au plan bilatéral que multi-latéral. Naturellement, le grand bénéficiairede ce large éventail d’interlocuteurs ne peutqu’être « Le Chemin d’avenir », programmesur la base duquel notre président a été réélu.C’est cela qui justifie notre présence en ceslieux.La coopération avec la Belgique a marquéun petit temps d’arrêt dû à la situation poli-tique de ce pays qui n’a plus de gouverne-ment depuis plusieurs mois. Un gouverne-ment qui n’assume que les affaires courantesne saurait engager l’État de manière fonda-mentale. Mais avec les autres pays de la juri-diction, nous maintenons une coopérationagissante qui a permis récemment à deshommes d’affaires hollandais de séjournerau Congo. Par ailleurs, pour prétendre béné-ficier des investissements de la Banque euro-péenne d’investissement, notre pays devraprésenter des projets en concordance avecles critères draconiens que cette banqueimpose.

Propos recueillis par Carmen Féviliyé et Noël Ndong

INTERVIEW

Roger-Julien Menga : « Le mécanisme financier de la Commissioneuropéenne demeure un casse-tête pour les pays bénéficiaires »

Roger-Julien Menga

La présidente du Comité internationalpour la renaissance de l’Afrique (Cira) aune nouvelle fois marqué le coup dansl’action contre la détresse enfantine enorganisant cette rencontre caritative enpartenariat avec les fondations Édith-Lucie Bongo-Ondimba (Felbo) pour l’en-fance et Salif Keita pour les albinos.Une haie d’honneur formée de belleshôtesses africaines a encadré la venuede personnalités comme Henri Lopes,ambassadeur du Congo en France, lepère Daniel Ponsard, curé-doyen de laparoisse de la Madeleine, Claude May-lin, éminent cancérologue à l’hôpitalSaint-Louis de Paris, Jacques Toubon,ancien ministre français, Julienne Sas-sou-Johnson, présidente de la Felbopour l’enfance, William Bénichou,homme politique français, SébastienFolin, animateur télé, Georges Séba, chefde chœur gospel de Paris, Édith But-ler, chanteuse canadienne, ÉlianeLublin, cantatrice, etc. Il a manquédans cette foule d’invités, Salif Keita,chanteur malien et président de la fon-dation qui porte son nom, dont l’ab-sence a été remarquée.La soirée, présentée par Sébastien Folin,a été animée par Édith Butler, ÉlianeLublin et Georges Séba. La processiond’enfants de toutes origines et celle,spectaculaire, des offrandes portées parles hôtesses, ont constitué le clou de lacérémonie car porteurs de symboles quele Cira véhicule : don et partage auxenfants du monde. Invitées à s’exprimer,des personnalités n’ont pas tari d’élogesà l’égard de Maria Maylin et de l’asso-ciation qu’elle dirige. Content d’avoir misà disposition l’édifice religieux historiqueau service de tous ceux qui ont besoind’aide, le père Ponsard a déclaré : « L’é-glise de la Madeleine étant le carrefourdes nations, je remercie Maria Maylin etle Cira de cette action en cet endroit ».Pour sa part, Jacques Toubon a préférémettre l’accent sur l’Afrique : «Cette soi-rée s’inscrit dans la dynamique de l’A-frique et démontre par cette énièmeaction que ce continent a son avenir et

celui du monde entre ses mains », fai-sant allusion aux enjeux démogra-phiques, politiques et environnementauxdu continent. « L’Afrique a besoin degénérosité et de solidarité », a-t-il conclu,remerciant l’initiative du Cira « quiapporte un début de solutions pour tousceux qui en ont besoin […]. Ce soir, c’estune pierre qui est posée. Continuons cecombat pour le bonheur de tous lesenfants et l’harmonie universelle. »

« Si chacun apporte un peu, tout le monde peut recevoir »Ainsi s’est exprimée Julienne Johnson-Sassou, président de la Felbo pour l’en-fance, émue de montrer le contexte decréation de la fondation en mémoire desa « sœur », Édith-Lucie Bongo-Ondimba, épouse d’Omar Bongo, ancienprésident gabonais, tous deux décédés.« La fondation s’active pour les dému-nis, les enfants. Elle s’active à restaurerdes vies brisées en mettant à dispositiondes outils adaptés », a-t-elle expliquéavant de laisser la place à Henri Lopes,félicitant « un million de fois » Maria May-lin et s’adressant aux enfants en ces ter-mes : « C’est votre soirée, c’est votrefête. Nous sommes avec vous, vous n’ê-tes pas seuls ! » La série des discours aété bouclée par Maria Maylin, hôtessede la soirée, qui a salué « l’action desfondations Salif Keita pour les albinoset Felbo pour l’enfance ainsi que celledes personnes anonymes sur le ter-rain ». Les invités ont ensuite été éblouispar la procession des offrandes sur fondde musique traditionnelle africaineavant de se laisser conduire pour lecocktail.Le Cira compte dix-huit années d’actionshumanitaires au service d’enfants et secompose de nombreuses associationsafricaines. S’associant aux gouverne-ments nationaux, il s’implique dans laconstruction d’infrastructures médica-les et la formation d’équipes médicales.Pour en savoir plus : [email protected]

Carmen Féviliyé

COMITÉ INTERNATIONAL POUR LA RENAISSANCE DE L’AFRIQUE

Une soirée caritative à l’églisede la Madeleine à ParisMaria Maylin a reçu, le 10 juin, de nombreuses personnalités,associations et fondations pour une grande rencontre desolidarité en faveur des enfants du monde.

Page 12: N°1261 DU MARDI 14 JUIN 2011 Pierre Mabiala …et des douanes congolaises. Page 5 Le groupe B dans lequel se trouve le Congo comprend, ou - tre l’Afrique du Sud, l’Angola, le

SPORTS

1122 ��I Les Dépêches de Brazzaville n°1261 - Mardi 14 juin 2011

L’équipe est visiblement à la croiséedes chemins, comme en témoigne saprestation à la phase aller du cham-pionnat national. Depuis lors, suppor-ters, anciens dirigeants et sages neparlent plus le même langage. Alorsque la phase retour démarre aujour-d’hui, certains supporters réclamaientla convocation dans les meilleurs délaisd’une assemblée générale extraordi-naire en vue de mettre en place unecommission ad hoc qui prendrait lesrênes du club jusqu’à la grandeassemblée générale. Ils dénonçaientla non-assistance financière et phy-sique du président général à la sectionhandball et le manque d’une poli-tique de recrutement des joueurscapables défendre les couleurs del’équipe.Dominique Ndinga, au nom des sages,a, quant à lui, initié une série de démar-ches ayant pour but de rassemblertous ceux qui, pour diverses raisons,avaient abandonné la famille des Vert-et-Or, prônant ainsi la reconnaissancedes instances restructurées par l’ac-

tuel président général, Hamady Baba.Après la réintégration de Jean GuyBlaise Mayolas et des sages de Poto-Poto, Jean Didier Elongo a bénéficié,le 7 juin, des mêmes faveurs. L’ex-pré-sident de la section football, qui avait,en effet, rendu son tablier en pleinesaison pour insuffisance de résultatsavant d’être remplacé par RichardElonda, a remis deux séries de maillotset une enveloppe d’un million FCFApour aider la section football à mieuxaborder la manche déterminante.« La rencontre d’aujourd’hui est sim-ple. C’est un Stellien qui a toujours étéavec vous qui revient et qui sera tou-jours avec vous. Lorsque le présidentHamady nous a donné la charge deconduire Étoile du Congo, nous avonsaccepté avec joie. Et nous avons poséun certain nombre d’actes. Certaine-ment incompris par le public, nousnous sommes effacés pour ne pas tirerl’équipe vers le bas », a-t-il dit. JeanDidier Elongo a poursuivi : «Ce faisant,il n’est pas dit que nous ne sommesplus Stelliens. Je reste Stellien de cœur

et de sang. C’est notre maison. À toutmoment, on peut contribuer et nousavons cette obligation de faire en sorteque tout se passe bien. »Il a exhorté les joueurs à donner lemeilleur d’eux-mêmes lors des matchscomptant pour la phase retour, insis-tant sur l’obéissance à leur nouveauprésident, Richard Elonda. « Noussommes en train de construire un

grand club. Le chemin est plein d’em-bûches. Prenez votre carrière ausérieux, jouez au ballon. Obéissez aunouveau président. L’équipe est à lacroisée des chemins. Elle a de gran-des difficultés. Mais vous devez toutfaire pour que la phase retour soit cou-ronnée de succès. Qu’aucun matchne soit perdu et considérez que lematch nul est pour vous une défaite ! »,

a conclu l’ancien président de la sec-tion football.Saluant ce geste, Dominique Ndingaa rappelé les différentes démarchesqu’il a entreprises pour remettre del’ordre dans la maison : « Cette sériede rencontres, nous l’avons entreprisedepuis près d’un mois. Hier, c’étaitavec le président Mayolas. Mais vu lesfonctions qu’il occupe à la Fécofoot, ilne peut être au quotidien avec l’é-quipe. Il a été réintégré à l’Étoile duCongo. Nous étions également avecles sages de Poto-Poto pour que toutrentre dans l’ordre », a-t-il dit, deman-dant, par ailleurs, aux supporters d’ê-tre exemplaires. «Aujourd’hui, l’Étoiledu Congo est à la veille de la reprisedu championnat. L’équipe, dirigée parHamady, s’est restructurée. L’entraî-neur est Gaston Tsangana. Il est tempsque les supporters se ressaisissent etévitent de commettre des actes délic-tueux au stade. Prouvons que nousaimons notre équipe ! », a lancé Domi-nique Ndinga.

James-Golden Éloué

VIE DES CLUBS

Des démarches pour sauver la saison de l’Étoile du CongoQuelques responsables de l’équipe se sont lancés, depuis quelques semaines, dans une bataille de réconciliation en vue de redonner au club ses lettres de noblesse.

L’équipe de l’Étoile du Congo

CAN U-16 DE BASKET-BALL

Les Congolais dans un groupe relevéLe tirage au sort de la compétition qui se disputera du 8 au 17 juillet au Caire,en Égypte, a placé les Diables rouges dans la poule B au côté du Mali, l’A-frique du Sud, l’Angola, la Libye et la Tunisie. L’Égypte, pays organisateur, l’Al-gérie, la République démocratique du Congo, le Nigeria, la Guinée et le Mozam-bique sont dans le groupe opposé.

Démarrage le 16 juin de la phase des play-offsLe championnat départemental de basket-ball reprendra ses droits demainau Centre sportif de Makélékélé avec les matchs comptant pour les play-offs.Cette phase regroupe cinq équipes ayant fait bonne figure lors des deux pre-mières phases de la compétition, notamment celles des Diables noirs, du Clubathlétique renaissance aiglon, d’Interclub, d’Avenir du rail et de PatronageSainte-Anne. La compétition se jouera en aller simple. Les demi-finalistesreprésenteront Brazzaville au championnat national qui se jouera fin juilletdébut août à Pointe-Noire.

Un protocole de coopération signé entre les ligues de Brazzaville et de Kinshasa Le président de la Ligue de Brazzaville, Fabrice Makaya Mateve, et son homo-logue de Kinshasa, Oscar Kikweta Damasala, ont signé le 5 juin un accordde coopération dans le domaine du basket-ball. Les deux ligues sœurs sesont engagées à organiser dans les deux versions une compétition interna-tionale dénommée « Challenge Pool Malebo », sous la supervision de leursfédérations respectives. Une réunion des experts des deux ligues se tiendradans les prochains jours afin d’établir un chronogramme de travail, le règle-

ment de la nouvelle com-pétition et aussi la ville quiabritera la première édi-tion. En marge de lasignature, deux matchsde gala ont opposé lessélections des deux capi-tales les plus proches dumonde. Ces matchs ontvu la sélection de la villehôte l’emporter respecti-vement 73-68 et 74-52.

J.G.É.

Le stage a été animé parDjerad Abdel Majid, expertde la Confédération afri-caine de volley-ball(CAVB). Les participantsont pris l’engagement demettre en pratique lesenseignements reçus.« Monsieur l’expert, vousn’avez pas semé sur uneterre aride. Nous vousgarantissons que tout seramis en œuvre pour valori-ser ces connaissances afinde redorer le blason du vol-ley-ball congolais enmatière d’arbitrage », ont-ils assuré. Djerad Abdel Majid a apprécié lavolonté des apprenants lors des testsqu’il a jugés satisfaisants. Il a néan-moins fait des recommandations à laFédération congolaise de volley-ball(Fécovo), initiatrice du stage, pour unéventuel suivi des arbitres. « Je recom-mande à la Fécovo de poursuivre cetteaction. La commission d’arbitrage doitencadrer tous les participants en lesdésignant dans les compétitions offi-cielles et en leur organisant des coursinternes », a déclaré l’animateur.Il a, par ailleurs, exhorté les arbitresformés à donner le meilleur d’eux-mêmes pour concilier généralités etrègles officielles de la discipline etêtre en mesure de les interpréter surle terrain. « Vous connaissez lesgénéralités du volley-ball mais vousne connaissez pas les termes des

règles officielles. Avant tout, l’arbitredoit connaître parfaitement les règlesofficielles et savoir les appliquer surle terrain », a-t-il expliqué.Le troisième vice-président de laFécovo a, quant à lui, demandé auxstagiaires d’intérioriser la règle 11 trai-tant le joueur et soulevant le plus sou-vent les tensions des dirigeants et sup-porters. Jean Chrysostome AiméMabandza leur a donné rendez-voussur le terrain du 27 juillet au 5 août àPointe-Noire, à l’occasion des champ-ionnats nationaux de volley-ball A6,pour tester leurs compétences. «C’est ce genre de stages reconnu parla CAVB qui vous conduira vers unecarrière internationale d’arbitre. Il vousrevient de consolider les acquisitionspour les uns et de continuer à vous per-fectionner sans cesse dans l’appren-

tissage des règles officielles de volley-ball pour les autres afin de devenir defuturs arbitres internationaux. Nousnous fixons comme rendez-vous leschampionnats nationaux de volley-ballA6 qui se dérouleront à Pointe-Noiredu 27 juillet au 5 août. C’est une nou-velle évaluation à laquelle vous serezsoumis », a précisé Jean ChrysostomeAimé Mabandza.Clôturant la formation qui a duré sixjours, Michel Mberi a souhaité, au nomdu directeur général des sports, queles stagiaires mettent les connaissan-ces acquises à la disposition des jeu-nes fervents de volley-ball afin de leurpermettre d’améliorer leurs qualitéstechniques. « La technique va de pairavec l’arbitrage. Un bon arbitrage élèvele jeune pratiquant », a-t-il conclu.

J.G.É.

VOLLEY-BALL

Les arbitres congolais élèvent leur niveau techniqueVingt-deux stagiaires ont participé à la formation nationale et de recyclage des arbitres de ladiscipline qui s’est achevée, le 12 juin, au Centre sportif et universitaire de Makélékélé.

La photo de famille des stagiaires

BRÈVES

Fabrice Makaya Mateve et Oscar Kikweta Damasalasignant l’accord de coopération