« Il�étendra�ses�brancheset�portera�du�fruit,il�deviendra�magnifique :toutes�sortes�d'oiseaux...�nicheront�à�l'ombre�deses�branches. »�Ez.�17.23

PAROLE À MÉDITER2 Le grain de

moutarde

PAROLES DE TÉMOINS3 « L’amour sans

frontière de Dieu »4 Un échange

d’expérience...

6 Entretien avecHenri Dolciné

8 Entretien avecDaniel Augustin

ÉCHOS ET NOUVELLES10 Retour en Haïti

PAROLES DE COMITÉS5 Nouvelles

IN MEMORIAM11 Bleu N’Zokabieu

Jacques

N°278 4e TRIMESTRE 2014

SOMM

AIRE

PAROLES À MÉDITER

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Le grain de moutardeÉvangile de Marc 4. 26 à 32 (Dédié à tous les semeurs du Royaume)

Dans ses paraboles le Seigneur use de comparaisons. Nous ferons de même.

SOUVERAINE petitesse du grain : ilsymbolise le règne de Dieu dans toutela puissance de sa gloire. — « Là, entre mes doigts, le voyez-vous ? »— « Non ? » — « Tant mieux ! » Il faut qu’ilen soit ainsi, car, aux pharisiens qui luidemandent quand paraîtrait le royaumede Dieu, Jésus répond : « Il ne vient pasde manière à frapper les regards. On nedira pas « il est ici ou il est là », car voici leroyaume de Dieu est au milieu de vous ».Les pharisiens parlent au conditionnel,Jésus répond au présent. Ils demandentquand ? Jésus répond « il est là, au milieude vous ». Ils imaginent, ils spéculent surl’avenir tandis que Jésus lui est dans l’ac-tualité : il est ici, maintenant.

Souveraine petitesse ! Le ressort decette très brève parabole est dans lecontraste saisissant entre ce grain infimeet l’arbre qui en sort. Il est une image deJésus, de son ministère extraordinaire,de cette folie de la Croix qui évoque irré-sistiblement ce qu’Ésaïe déclare (Es.53.10). Jésus de Nazareth est ici. Cesconsidérations introductives devraientdéjà nous encourager puissamment,nous qui œuvrons avec le Seigneur etpour lui.

Le Règne de Dieu, souvent traduit dansnos bibles par royaume de Dieu, ou descieux, peut suggérer une notion spatiale.Il faut préférer le mot règne qui fait porterl’accent sur la personne de Dieu. Lerègne, c’est l’exercice de la royauté parle roi, et cela s’applique à l’espace, autemps et aux personnes. Ce règne estactuel : « Il est parmi nous » ; futur : « voici,il vient et tout œil le verra » ; trans histo-rique : l’ange annonciateur dit à Marie :« son règne est éternel, il n’aura pas defin » (Luc 1.33). Force et dynamisme lecaractérisent, il est comme le cosmos,sans cesse en expansion. Il est irrésistiblecomme les deux œuvres divines de laCréation et de la Rédemption. Toutesdeux puissances de vie.

Silence, ça pousse ! La moutarde est

un crucifère (fleurs en croix) qui aime lesoleil, fructifie très rapidement et dontle pouvoir défonceur des racines est telqu’il permet la régénération des sols etfavorise la rotation culturale. Belles carac-téristiques du règne de Dieu : lumière,force bouleversante, abondante fructi-fication. Il faut noter ici le nombre fara-mineux de grains qu’un seul pied peutproduire... Hélas ! Wikipédia n’a pas étéen mesure de les compter !

La saga du grain Qu’est-ce que le grain?La plus étonnante des choses, une cap-sule de vie, un petit rien capable degrandes choses, jaillissement brisantmême la pierre. Il se compose d’ungerme : embryon et programme de laplante, d’une radicule qui s’infiltre dansle sol, d’une cuticule protectrice quireçoit ses ordres de vie de l’eau du ciel.Voilà ! Et pour germer, six conditions :

de l’eau provoquant rupture des tégu-1ments et fin de la dormance, car ildormait ce grain infime que l’on croyaitmort ! Ainsi en va-t-il du règne deDieu ;de la chaleur : 15 à 25° ; 2de la lumière pour la photosynthèse,3car ce grain est nourri de lumière ; de l’air : CO2+ oxygène ; 4d’un sol, fournisseur des oligo-élé-5ments. Ah ! ceci est la part mystérieuseet cachée de la germination cachéesous nos pieds ; et bien sûr, de temps : « que le semeur6dorme ou veille, nuit et jour, lasemence germe et croît sans qu’ilsache comment » (Marc 4.27). Notonsau passage, sans développer cetteidée qui pourtant le mérite, quelorsque Jésus parle du règne de Dieu,il parle d’un projet, mûri de longuedate. Ce n’est donc pas sous le signedu hasard que nous œuvrons.

Mais voilà, cette surabondance de vien’est possible que si le grain meurt. Icinous retrouvons Jésus qui devait avoirdéjà présent à l’esprit la parole célèbrequ’il prononcera en montant à Jérusalem

pour le sacrifice suprême qui nous vautla vie éternelle : « si le grain ne meurt, ildemeure seul, mais s’il meurt, il portebeaucoup de fruit ». En insistant sur lapuissance du règne de Dieu, sommes-nous trop optimistes ? Jésus n’ignoraitpas que le royaume avait des ennemisimplacables : la parabole du semeur,celle de l’ivraie en parlent. Tandis qu’ilallait vers Gethsémané et le Calvaire, ilne pouvait les ignorer, mais dans cesmerveilleuses paraboles, il s’attache à lapuissance victorieuse de son règne, « àla gloire qui lui était réservée », méprisantainsi l’ignominie de la Croix.

La dormance, qui peut durer des siècles,et même des millénaires, est une chosebien singulière, que l’eau de la Vie, figu-rativement le St Esprit, stoppe pour quecommence l’aventure inouïe de la VIEÉTERNELLE. Le semeur doit donc patien-ter tandis qu’il jette par terre ce qu’il ade meilleur : la semence du Royaume.Elle va lever, c’est sûr : ne le voit on pasmaintenant en terre d’islam ? « Sachantque votre travail n’est pas vain dans leSeigneur ».

Concluons par trois considérations : 1 le champ : c’est le monde, dit Jésus

dans la parabole du semeur, c’estdonc le champ de Dieu ;

2 en Matthieu 13.31, ce champ est celuidu semeur : j’en conclus que le champde Dieu est aussi le nôtre. C’est àméditer ;

3 les oiseaux : ils n’ont pas toujoursbonne presse ailleurs dans la Bible(Voir le songe du panetier dans l’his-toire de Joseph, ou la parabole dusemeur). Mais ici, non : ils viennentfaire leur demeure dans l’arbre duRoyaume de Dieu, et comme noussavons que les oiseaux comptent parmi

les plus efficaces diffuseursde graines, j’en ai conclu,avec vous ? Que ce sont desoiseaux missionnaires.

Jacques RichardCouverture : dessin de J. Richard - Sassandra

PAROLES DE TÉMOINS

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P our clore son 125èanniversaire, les membresde l’Église du Tabernacle ont eu un momentriche et fort en célébrant le culte spécial Mis-

sion Biblique sur le thème « L’amour sans frontièrede Dieu ». Une exposition des photos témoignantde l’histoire de l’Église et de la Mission Bibliqueentourait les murs de la salle de culte.

La célébration a commencé avec la chorale dénom-mée «  TAB125  » qui avait spécialement créé unchant basé sur 1 Jean 4.21 « Voici un commande-ment  ». Il a été chanté en trois langues : français,ivoirien et créole, par les différents membres duGroupe du Palmier et de la chorale de l’Église.

Le cadre était préparé pour écouter attentivementles trois interventions évoquant l’histoire de l’Églisedu Tabernacle : « Des origines à la décolonisation »par J. E. Blocher ; l’évocation d’une figure africaine :« le Vieux Jones » passionnément présentée parJacques Richard ; la très enrichissante présentationsur « la vocation, les objectifs, les réalisations et l’ac-tualité de la Mission Biblique en Haïti et en Côted’Ivoire » par Jean Claude et Danièlle Raynaud. Deuxfrères ivoiriens de l’UESSO-CI étaient présents auculte et ont pu témoigner et transmettre les salu-tations des Églises ivoiriennes.

Le message central, dédié à tous les semeurs duRoyaume, a été donné par Jacques Richard, vice-président du Groupe du Palmier, sur la parabole« Le Grain de Moutarde » (cf. Parole à méditer p.2)

Pour couronner le tout, des chants et danses desfemmes ivoiriennes à la fin du culte ont précédéun succulent repas aux saveurs du monde organisépar le Groupe du Palmier. Plus d’une centaine depersonnes ont participé dans la joie à ce momentmagnifique qui nous rappelle le Psaume 133 «Oh !Quel plaisir c’est, pour des frères, quel bonheur qued’être ensemble.... C’est là que l’Éternel accorde sabénédiction et la vie pour toujours ».

Patricia VillavicencioPrésidente du Groupe du Palmier

« L’amour sans frontière de Dieu »Culte spécial Mission Biblique lors du 125è anniversaire de l’Église du Tabernacle

PAROLES DE TÉMOINS

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P artie de Man le lundi 16 juin,l’équipe comprenait le PasteurYombléa David, président du

comité de gestion de la pouponnièrede Man, N’guessan Casimir, gestionnairede la pouponnière de Man, et Mme OulaiFoué Henriette, sage-femme à la retraite.

Après 3 jours et 1400 km de voyage encar, 1 escale à Bouaké et 1 à Ouagadou-gou, ils ont été chaleureusement accueillispar les responsables du Centre de Guiè.

Voici leur compte rendu de visite.

Nous avons visité les lieux et nous avonsété émerveillés par le travail effectuépar l’association AZN qui intervient dansplusieurs domaines, dont la petiteenfance, l’éducation et l’agro-environ-nement.

1-Visite de l’orphelinat

Nous avons constaté le travail remar-quable et surtout la particularité de laméthode qui se pratique pour l’enca-drement des poupons. La pouponnièrese compose de 4 bâtiments dont Shalom

(15 enfants), Unité (13 enfants), Élan (7enfants) et Joie (7 enfants). Soit un totalde 42 poupons.

Nous avons pu visiter le magasin de lapouponnière ; la cuisine ; le CREN (Centrede Récupération et d’Education Nutri-tionnelle) qui prend en charge les enfantsmalnutris avant leur accueil au sein dela pouponnière  ; la nurserie, qui est lebâtiment administratif avec la buanderieet les salles de soins des enfants maladesavant leur admission au sein de la pou-ponnière ; et enfin l’école de formationen construction.

2-Visite du départementéducation

Nous avons visité l'école avec sa biblio-thèque bien fournie, un cybercafé avec8 ordinateurs, 2 salles de classe d'alpha-bétisation en moré et en français. Lespremiers élèves ont maintenant franchile seuil de l'université. Enfin, une école

Un échange d’expérience...À l’initiative de la Mission Biblique, une petite équipe de la Pouponnière de Man s’est déplacéejusqu’au Centre du Burkina Fasso pour visiter la pouponnière pilote de Guiè, de l’AssociationZoramb Naagtaaba (AZN) et de Terre Verte. L’objectif était de bénéficier de l’expérience de cettepouponnière pour que les jeunes nourrices de Man se perfectionnent dans leurs relations affectiveset éducatives auprès des nourrissons.

Aperçu du domaine de la pouponniere de Guié

L’équipe de Man avec la directrice de la pouponniere de Guié

PAROLES DE TÉMOINS

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PAROLES DE COMITÉS

Côte d’Ivoire� Centre de Santé de Dainé

Après plusieurs années de fonctionnement auralenti, le Centre de Santé de Dainé, dans la régionde Sangouiné (entre Man et Danané), vient derecevoir le renfort d’une sage femme en la personnede l’épouse de l’infirmier en poste depuis quelquessemaines. Le premier accouchement a eu lieu ledimanche 6 juillet : il s’agit de jumelles, dont l’une,malheureusement, est décédée le lendemain. Lamère et sa fille se portent bien. Tous les documents administratifs

pour l’accréditation duCentre ont été déposés dansl’attente d’une autorisationdéfinitive defonctionnement.

� 2 frères de l’UEESO, Oué Tokalé et Gnan Albert, aumôniersmilitaires auprès des forces armées de Côte d’ivoire, ont participé finjuin en France au rassemblement international des militairesprotestants. 20 pays (d’Afrique, d’Europe, d’Océanie, d’Amérique)étaient représentés avec plus de 500 militaires de tous grades et detoutes armes. En souvenir de la guerre de 14-18 et du rôle desaumôniers, un culte final a rappelé avec émotion qui est « ce Dieuproche et ce Dieu lointain ». Nos 2 frères ont également participé auculte commémoratif des 125 ans du Tabernacle à Paris et donné desnouvelles de leur travail en Côte d’Ivoire.

de formation en agriculture et en élevage esten construction.

3-Agro-environnement

Nous avons aussi visité les sites de reforestationqui s’étendent sur plusieurs hectares repartisentre les villageois  ; nous avons aussi vu lapépinière avec plusieurs espèce d’arbres quisont à la fois vendus et utilisés pour le reboi-sement.

CONCLUSION

Au vu de la qualité du travail et de la méthodeutilisée pour l’encadrement des poupons dansce centre, nous accueillons avec reconnaissancela possibilité de formation de nos nounouspar ce dernier. Cependant, nos filles n’ont pourla plupart pas fréquenté l’école et la formationse déroule sur une période d’1 an. Envoyer 3filles en formation pour cette durée entraînedonc un problème de remplacement.

Aussi avons-nous trouvé une alternative : noussouhaiterions que la formation se déroule enCôte d’Ivoire au sein de la pouponnière. L’avan-tage est qu’avec cette méthode, la formatricea la possibilité de voir les insuffisances et d’ap-porter les corrections en adaptant la formationà la réalité de terrain ; par ailleurs, l’ensembledes nounous peut être formé en une fois.

Ainsi donc, le coût initial de formation des 3nounous va servir aux frais de la formatricevenant du centre de Guiè. Nous avons analysécette possibilité avec la directrice de Guiè quinous a donné son accord  : cette propositionparaît la meilleure pour le bien-être des pouponset pour une meilleure qualité du service de lapouponnière de Man. Si cette proposition estacceptée, nous allons arrêter un programmeavec la directrice de Guiè pour finaliser ledossier de la formation programmée mainte-nant pour le mois d’octobre.

Nous avons pris le chemin du retour le vendredià 23h00 et nous sommes arrivés à Man ledimanche à 12h00. Nous bénissons le Seigneurpour son assistance durant tout le voyage etadressons aussi nos remerciements à la MissionBiblique qui nous a donné l’occasion de décou-vrir cette pouponnière du Burkina Faso.

Le premier bébé né auCentre de Santé de Dainé

L’infirmier en poste

PAROLES DE TÉMOINS

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François Sergy (FS) : Pasteur Henri,bonjour.

Henri Dolciné (HD) : Bonjour.

FS Vous avez, comme beaucoupde Haïtiens, baigné dans levaudou. Haïti est l’un des cen-tres mondiaux du vaudou quiest né en Afrique de l’Ouest.Dites-nous comment vousavez grandi dans cette pra-tique religieuse ?

HD J’ai la légitime fierté d’être làaujourd’hui pour confesser laSeigneurie de Jésus-Christ.Dans mon enfance, très tôt,j’ai pu constater le compor-tement de mon père et dema mère par rapport au vau-dou : ils nous y avaient initiés.Je me souviens d’une céré-monie vaudou où mon pèreet ma mère m’ont conduit afinde me consacrer au dieu duvaudou. Ça n’a pas trop mar-qué ma vie parce que le vau-dou ne peut pas assurer lasécurité d’une personne. D’au-tant plus que la sécurité dontles adeptes du vaudou jouis-sent est payable, condition-nelle, incertaine et éphémère.

FS Donc le but du vaudou, c’estde protéger la personne, n’est-ce pas ? C’est assurer sa sécu-rité ? Et vous dites que c’estpayable…

HD Oh oui  ! On doit payer, pasune seule fois, mais à plusieursreprises, d’année en année ettant que l’on est en vie, on aune dette à payer. C’est l’undes éléments qui marque ladifférence entre le christia-nisme et le vaudou. JésusChrist, Lui, paie une fois pourtoute. Alors que pour le vau-dou, on a toujours à payer  :des sacrifices d’animaux, desrituels et des dons en argent.

FS Peut-on dire que l’on devientesclave du vaudou ?

HD En réalité oui. D’ailleurs, lepapa Lwa (loi) appelle chouals(cheval) ses adeptes. Il monte(possède) les chevaux (fidèles).

FS En Europe, on utilise un mot,« zombie », qui appartient enfait à la religion du vaudou.Qu’est-ce qu’un zombie ?

HD C’est une sorte de transfor-mation de la personne. Lapersonne meurt et on va l’en-

Extrait d’un entretienavec le pasteur HenriDolciné conduit parFrançois Sergy pourRadio Réveil

PAROLES DE COMITÉS

Côte d’Ivoire� PROFEV : un programme de soutien à la

familleSous la responsabilité du pasteur KoyaAntoine, l’UEESO a engagé un programmepilote de lutte contre la propagation duSida, contre les discriminations faitesenvers les plus vulnérables (femmes etenfants), ceci en vue de renforcer la cellule

familialefragiliséepar cesfléaux enAfrique.16 leaders,choisis dans6 ÉglisesUEESO-CIde la région

de Danané, recevront une formation en« compétence de vie courante » donnéepar des animateurs locaux de Tearfund. Ilsseront ensuite en mesure de s’impliquerdans la lutte contre le VIH/SIDA et contreles discriminations et violences basées surle genre au sein de leurs communautés. LaMission Biblique s’associe à ce projet avecle S.E.L. pour le soutenir financièrement.

� Dans la nuit du 4 au 5 août, le pasteurMichel Loh a été victime d’un braquage àson domicile à l’Église de Yopougon. Legardien, blessé par l’arme à feu des voleurs,a dû être hospitalisé et toute la maison dupasteur a été dévalisée et pillée. MichelLoh, son épouse Joséphine et leur filleAude sont traumatisés. Confions-les auSeigneur.

Koya Antoine en visite auprès des bénéficiaires

PAROLES DE TÉMOINS

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lever de la terre. À partir de cemoment, on n’appelle plus l’êtreenlevé «  personne  », on l’appelle« zombie », zombie au sens où il nedispose plus de sa volonté. On leguide là où l’on veut. C’est une per-sonne qui n’a plus d’intelligence, nid’émotion, ni de volonté.

FS Pasteur Henri, vous venez d’unegrande famille de 11 enfants, et vousêtes en quelque sorte un survivantcar plusieurs de vos frères et sœurssont décédés ?

HD Je rends grâce à Dieu de ce que jesuis en vie. Je viens en effet d’unefamille de 11 enfants mais nous nesommes plus que 4. Les 7 autressont morts. La réalité c’est que monpère, bien que non chrétien, aprèsavoir constaté que sur 11 enfants,6 étaient déjà passés de la vie autrépas, a pris la décision de nousamener vers le Seigneur Jésus-Christ.À l’époque, nous étions 5. 4 ontaccepté de recommander leur vieau Seigneur. La 5è ne l’a pas fait, et àce jour, elle est décédée. Noussommes les 4 survivants ayantaccepté Jésus Christ. Aujourd’hui, jesuis pasteur, serviteur de Dieu.

FS Si je comprends bien, vous êtesdevenu chrétien grâce à un père quine l’était pas ! C’est original !

HD Oui, et c’est pourquoi nous sommesamenés à dire que les opinions sontcontroversées. Il y a ceux qui, n’étantpas chrétiens, savent pertinemmentque la Seigneurie du Christ est plushaute que le vaudou. Tout commeil y a aussi ceux qui, tout chrétiensqu’ils sont, pensent qu’ils peuventaller consulter un ouga, que l’onappelle aussi un bòkò, autrementdit un prêtre du vaudou.

FS Bien que se disant chrétiens, ces per-sonnes continuent à pratiquer levaudou ?

HD Une chanson du vaudou dit ceci :«  Quand on se porte bien, on estprêt à dire que les ougas, ou bienles bòkòs, ou bien les prêtres du vau-dou, ne sont rien. Alors que quand

on ne se porte pas bien, on a ten-dance à avoir recours à eux pouravoir un peu de santé ». On va payerle bòkò, parce que la protection dontjouissent les adeptes du vaudou estpayable, mais conditionnelle, incer-taine et éphémère.

FS Vous, pasteur Henri, vous n’êtes pasde ceux qui continuent à pratiquerle vaudou. Vous avez définitivementcoupé les ponts avec cette pratique-là ?

HD Définitivement. Si je n’avais pas coupéles ponts avec cette pratique, mongenou aurait été amputé  : jeune,j’avais mal à une jambe, et on aconseillé à ma mère d’aller consulterun prêtre du vaudou. Ma mère, chré-tienne de conviction, s’y est opposée.Elle s’est rendue chez un médecinqui a prescrit ce qu’il fallait en expli-quant que si je n’étais pas venu leconsulter, j’aurais perdu ma jambe.C’est là le lot de beaucoup de Haï-tiens  : ils ne se portent pas bien,

mais au lieu d’aller consulter unmédecin, ils vont vers un prêtre duvaudou.

FS Le vaudou fait partie de la culturehaïtienne et de la vie des Haïtiens :en coupant les ponts avec la pratiquevaudou, en devenant chrétien, peut-on encore vous considérer commeHaïtien ? !

HT Oui, je suis bel et bien Haïtien. Enréalité, le vaudou n’est pas toute laculture haïtienne, ce n’en est qu’unélément. Personnellement, j’ai faitmon choix. Et je me sens bien dansce choix-là. En Haïti, les chrétiensont tendance à s’accrocher àquelques pratiques du vaudou. Tousne sont pas des chrétiens de convic-tion. Mais pour le chrétien de convic-tion, c’est une rupture. Et la rupturese fait définitivement.

FS Merci beaucoup pour votre témoi-gnage.

Église BaptisteMitspa UEBHSt Louis du Nord

PAROLES DE COMITÉS

Haïti� 2 pasteurs de l’UEBH en France

Les pasteurs Daniel Augustin et Henri Dol-ciné ont été invités par la Mission Bibliquepour suivre les cours de l’Université d’étéde la Faculté de Vaux-sur-Seine et pour visi-ter plusieurs Églises en France. Leur séjourd’un mois a permis de nombreuses rencon-tres et leurs messages ont été appréciéspar les communautés visitées. Leséchanges chaleureux avec le comité fran-çais ont renforcés les liens fraternels. Sou-tenons leur ministère dans la prière.(Cf. leur témoignage p.6 et 8)

� Cérémonie de remise des diplômes duSTEP« Le 8 mai 2014, nous avons rendu grâce àDieu et célébré en l’Église baptiste deBolosse à Port-au-Prince la graduation de37 diplômés du STEP issus d’une promo-

tion spéciale. En effet, la promotion 2010-2014 était la première à entrer au STEPaprès le tremblement de terre qui a secouéHaïti en janvier 2010. Ces étudiants coura-geux ont accepté de venir à un moment oùnotre campus était dans un état de grandedésolation après la catastrophe. Le Sei-gneur a été fidèle à la fois pour eux et pournous. Après 4 années d’études au STEP,29 étudiants ont reçu leur licence en théo-logie, 3 un diplôme en théologie et lesfemmes de 5 pasteurs ont reçu un certificatde la Bible. Cette cérémonie a manifesténotre reconnaissance envers Dieu, et a étéaussi l’occasion de féliciter les diplômésqui, au prix de grands sacrifices, se sontsoumis à toutes les exigences académiqueset spirituelles de l’école. Nous sommesimpatients de voir Dieu utiliser ces nou-veaux diplômés. Que l’impact sur leurscommunautés honore le Christ et que lamission du STEP « d’équiper les leaders haï-

tiens pour en faire des disci-ples du Christ », transformeleurs communautés pour lagloire de Dieu »Wadestrant Jean-Baptiste, Doyen du STEP

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PAROLES DE TÉMOINS

François Sergy (FS) : Pasteur DanielAugustin, bonjour.

Daniel Augustin (DA) : Bonjour…

FS Vous êtes venu en France, invitépar la Mission Biblique, pour unséjour de retraite et de formation.Pouvez-vous vous présenter ?

DA Je suis présentement pasteur del’Église baptiste Eben-Ezer de St-Marc en Haïti depuis environ12 ans. Cette Église a 166 ans etelle compte plus de 1000 mem-bres. Le Seigneur ne manque pasde bénir le ministère auquel ilnous a appelés par des Haïtiensqui se convertissent au Seigneuret des leaders qui se forment. Etil y a vraiment une très bonnecollaboration entre nous : noustravaillons ensemble à l’avance-ment et au progrès de l’Évangilede Jésus Christ.

FS Comment êtes-vous devenu pas-teur  ? Et, avant cela, commentêtes-vous devenu chrétien ?

DA Je suis né dans une famille chré-tienne. Mon père et ma mère,bien avant mon arrivée au monde,s’étaient donnés au Seigneurdepuis leur jeunesse. Mon père,surtout, était un homme sévèrequand il s’agissait de servir le Sei-gneur. Chaque matin et chaquesoir, il fallait que les enfants seréunissent autour de la table pourla prière. On ne devait pas se leveret sortir sans la prière en famille.Ainsi, l’Évangile me pénétrait sansque je comprenne bien ce qu’étaitla conversion. Je pensais quequand on était né dans unefamille chrétienne, on était déjàchrétien. Un jour, à l’école dudimanche, le moniteur s’est misà expliquer ce qu’est un chrétien.Il a dit : « Non, ce n’est pas quandvous êtes né dans une famillechrétienne que vous êtes chrétien.Non  ! Ce n’est pas un héritagedont les enfants bénéficient.Chaque personne doit se convertirau Seigneur.  » Et c’est ainsi quej’ai compris la notion de conver-

Extrait d’un entretien avecle pasteur Daniel Augustin,conduit par François Sergypour Radio Réveil

Église Baptiste Eben-Ezer UEBH à Saint-Marc

PAROLES DE TÉMOINS

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sion. J’ai donc pris la décision de medonner au Seigneur à 15 ans. Plustard, je me sentis appelé par le Sei-gneur. J’ai partagé cette idée avecma mère. J’en ai parlé à mon pasteur.Après mes études de droit à l’Uni-versité, j’ai été admis au séminairede théologie évangélique de Port-au-Prince. J’ai étudié là pendant 4ans. Et après des expériences sur leterrain, notre Union a pris la décision,en collaboration avec mon Église,que je puisse devenir pasteur.

FS Vous auriez sans doute beaucoup àdire sur votre Église et ses activités.Mais quelle activité vous paraît essen-tielle et vraiment utile à la sociétéhaïtienne ?

DA Nous avons en effet plusieurs activités,mais nous avons surtout des activitésd’évangélisation. Il ne faut pas oublierque c’est Jésus-Christ qui nous a

demandé d’évangéliser : « Allez, faitesde toutes les nations des disciples,les baptisant au nom du Père, du Filset du Saint-Esprit ». Il a ajouté : « Ensei-gnez-leur à observer tout ce que jevous ai prescrit ». Donc l’évangélisationpour nous est capitale. C’est pourquoi,par exemple, nous avons un groupeappelé «  Témoins fidèles » qui évan-gélise 2 fois par an dans la ville deSaint-Marc et 1 fois par an à Mirebalais,ville à une heure de route où l’équipereste 5 jours. Regroupés par 7 ou 8,ils partent dans des directions diffé-rentes pour évangéliser la ville et lesdiférents quartiers.

FS De quoi souffre le plus le peuplehaïtien, selon vous ? De la situationliée aux catastrophes naturelles, dela situation économique, religieuse– on a parlé du vaudou avec le pas-teur Henri – ? Quels sont les besoinsdu peuple haïtien ?

DA Les besoins sont nombreux. À direvrai, depuis le 12 janvier 2010, desmots nouveaux sont apparus dansnotre vocabulaire : « tremblementsde terre », « tempêtes », « tsunamis »,« cyclones ». Ces événements naturelsne sont pas tout à fait nouveaux,mais avec le tremblement de terredu 12 janvier 2010, les gens ont peur.

L’une des plus grandes préoccupa-tions du peuple haïtien, c’est surtoutle tsunami et le tremblement deterre qui peuvent survenir à n’importequel moment de la journée. D’autressituations sont difficiles  comme lafaim ou le manque de pluie. Unemajorité du peuple haïtien vit del’agriculture. Tremblement de terre,tsunami, tempête, faim, ces mots-làfont peur en Haïti aujourd’hui.

FS « N’ayez pas peur », disait Jésus. C’estle message que vous apportez ?

DA Je dois dire aux hommes du mondeentier que Jésus-Christ est notre Sau-veur et notre Seigneur. Pour ceux-làqui l’acceptent, eh bien ! Il vit en nous.Et en dépit des mauvaises nouvellesque nous apportent les médias, nousn’avons pas à avoir peur puisque notreSeigneur est vivant. Il peut à n’importequel moment, et en n’importe quellecirconstance, nous aider, nous proté-ger, nous sécuriser. Et c’est pourquoije lance cette invitation à tous ceuxqui m’écoutent aujourd’hui : Donnezvotre vie au Seigneur et ainsi vousvivrez avec la paix du cœur. Et vousn’aurez pas seulement la paix de Dieu,mais encore la paix avec Dieu.

FS Merci pour ce moment de partage.

� Jonas Brutus, un agent de police dehaut rang en Haïti, maintenantdiplômé du STEP« Ce fut un privilège d’étudier dansun séminaire théologique que jeconsidère comme un centre pour latransformation spirituelle et morale,ce qui a été le cas pour moi. Je suistrès reconnaissant à Dieu qui arendu cela possible. Au moment oùje quittecette insti-tution, jeme rendscompte quece que j’aiappris a sur-passé mesattentes. LeSTEP a été

un outil puissant utilisé par Dieupour construire mon caractère spiri-tuel. Je souhaitais seulement rece-voir cette formation biblique avantde me marier, d’avoir des enfants etde reprendre mes activités profes-sionnelles. Mais maintenant, je mesens bien équipé pour une autreétape dans le ministère de l’Église.Je suis en train de reconsidérer monengagement dans l’évangélisationet dans un nouveau modèle d’im-plantation d’églises en Haïti ».

� Mirlène Saint-Paulin« La formation que j’ai reçue au STEPest exactement ce dont j’avaisbesoin pour répondre à mon appelau ministère. En tant que leader dela jeunesse, professeur de l’école du

dimanche, animateurdu culte et membredu comité de directionde mon Église, j’ai reçules outils nécessairespour me permettred’exceller et de plaire àDieu en même temps.Je tiens à remercierceux qui croient dansles ministères du STEP et dire mercià ceux qui ont donné financière-ment pour l’aider à offrir desbourses en faveur d’étudiants enbesoin de formation pour le minis-tère. Ce faisant, vous jouez un rôleincroyable pour équiper les leadersafin de mieux servir le Seigneur etpour aider les autres à devenir spiri-tuellement matures. »

PAROLES DE COMITÉS

Haïti Témoignages de deux étudiants

ÉCHOS ET NOUVELLES

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A yant effectué un premier séjouren Haïti en juin 2013, j’ai décidéd’y retourner pendant 5 semaines

cette année pour renouveler l’expérience :l’année dernière, j’avais énormémentapprécié le temps passé avec les enfantsde l’orphelinat de la mission Eben-Ezerainsi qu’avec Karine et toutes les per-sonnes avec qui j’avais pu sympathiser.Mon deuxième voyage a donc été l’oc-casion de belles retrouvailles.

Les enfants étant en vacances, nousavons eu beaucoup de temps pour fairedes jeux, des bricolages et toutes sortesd’activités manuelles ensemble.

Pendant ce deuxième séjour, j’ai aussieu l’occasion de connaître d’autresendroits d’Haïti : j’ai passé une semaineà Port-au-Prince sur le campus de Bolosseoù j’ai pu visiter les classes du collègeMaranatha et de Lekol Pou yo tou. J’aieu l’occasion de discuter avec les élèves,les professeurs, et de donner 2 cours, cequi a été très enrichissant pour moipuisque je me destine au métier de pro-fesseur des écoles.

J’ai ensuite passé deux semaines avecCamille et Caroline sur le campus desVerrettes où j’ai travaillé avec Carolinedans la bibliothèque de l’école  : nousavons couvert 142 livres, nous en avonsétiqueté 542 et trié environ 700. La biblio-thèque a maintenant un règlement inté-rieur tout neuf que nous avons créé surde grandes affiches.

Avant notre retour en France, nous avonsvisité un peu la belle région montagneusedu nord d’Haïti où se trouve la citadellela Ferrière, qui offre un magnifique pointde vue sur les alentours.

Me voilà maintenant de retour en Franceaprès ces 5 semaines de belles aventures,

avec certes un peu de tristesse d’avoirdû quitter tous ceux avec lesquels j’aipartagé de bons moments, mais avec latête remplie de belles images et de beauxsouvenirs.

Pour avoir plus de détails sur mon séjouret voir les photos, rendez-vous sur monblog à l’adresse suivante  : http://ame-liehaiti2014.blogspot.fr/

Je remercie le Seigneur qui m’a accom-pagnée durant ce voyage, un grand merciaussi à tous ceux qui m’ont soutenue etqui ont prié pour moi.

Amélie Lamouche

Retour en HaïtiAmélieraconte unehistoire auxenfants

Visite auPalaisSans soucis

Bleu N’Zokabieu Jacques

L ’UEESO-CI à la tristesse denous informer du décès deM . B l e u N ’ Z o k a b i e u

Jacques. Il était mem-b r e d u c o m i t é d el’Union des Églises Ser-vices et Œuvres de Côted’Ivoire, directeur géné-ral des statistiques (INS)à Man et Directeur desÉcoles du Dimanche del’UEESO-CI.

A 47 ans, il est mort tra-giquement dans unaccident de la circulation le 23juin 2014, alors qu’il se déplaçaitdans le cadre professionnel versAbidjan, sans penser que la mortl’attendait à Bangolo pour lui per-mettre de rencontrer son SauveurJésus au ciel avec 6 autres passa-gers auxquels il voulait rendreservice.

Durant toute sa vie, Bleu Jacquesa été préoccupé par le service deson Sauveur  : dans son village,dans sa profession, dans sonÉglise, partout, N’Zokapieu étaitapprécié pour son affection natu-relle, sa spiritualité, son bon sens.

Ingénieur informaticien, Bleu estresté un chrétien solide, ouvertet disposé à s’intéresser à diversesœuvres sociales et évangéliques.Au delà de plusieurs associationsprofessionnelles, il a manifestéson attachement profond à lacoordination des Écoles du

Dimanche de l’Union (CEDU) qu’ildirigeait avec abnégation et pas-sion.

Il a lancé le concoursmusical des chœurs(GLUDHI) à Yéleu, dansla région de Danané.Son cœur battait fortpour les orphelins etles veuves.

C’est avec joie qu’il atravaillé de ses mainspour Dieu, donnant le

meilleur de lui-même en vue dede l’autosuffisance des Églises del’Union.

Bleu était un compagnon surlequel on pouvait compter.

C’est un frère très cher qui vientde nous quitter pour le doux reposcéleste. Il a été inhumé à Goaka-toueu, son village natal, en pré-sence de plusieurs autorités admi-nistratives et ecclésiastiques dupays.

Nous remercions le Seigneur pourle bon témoignage de BleuJacques.

Nous confions à Dieu son épouse,ses trois enfants et toute la famille,avec qui nous croyons en la conso-lation du Père Tout-Puissant.

Pour l’UEESO-CI

Bakayoko Loua

PAROLES DE COMITÉS

Haïti� Le projet des Vérettes continue…

Malgré le retour de Camille et Caroline enFrance, le projet des Vérettes se poursuit.La construction d’un réservoir d’eau pourla distribution d’eau filtrée est program-mée. Le financement sera assuré pour moi-tié par la Mission Biblique et le S.E.L. Lesélèves de l’École de la Providence et lesnombreux utilisateurs du campus pour desséminaires et rencontres chrétiennesauront ainsi accès à une eau potable.

� Du matériel pour HaïtiUn conteneur avec des livres théologiques,des messages enregistrés et des écransd’ordinateurs est parti en faveur du STEP etdu collège Maranatha de l’UEBH. D’autresexpéditions seront encore organisées avecle matériel en bon état que vous pourreznous transmettre.

IN MEMORIAM

Proverbe 40" Plant ki plante nan bondekou pa janm pedi net "(créole haïtien)

Traduction en français : « Une plante plantée à la bonne sai-son n’est jamais totalement perdue »

Ce qui est fait en temps opportunporte toujours des fruits. Ce pro-verbe nous incite à ne pas perdre

courage, mais aussi à bien agir etau bon moment.Ce proverbe peut être rapprochéde Proverbes 22:6 : « Instruis l‘enfantselon la voie qu’il doit suivre; etquand il sera vieux, il ne s’en dé-tournera pas. »

Nouveau proverbede Côte d'Ivoire « Pas plus que de l'eaubouillante, un conflit entrefrères ne peut mettre le feuà la maison. »

PROVERBES DE CÔTE D'IVOIRE ET D'HAÏTI

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PAROLES DE COMITÉS

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Pour info� 2 jeunes partent en Haïti en

septembre : Anselme Hah-ling pour 5 semaines

comme assistantmédecin au CentreMédical Beraca ;Mathieu Blocherpour un an commetechnicien en main-tenance électro-technique à l’ÉcoleTechnique Marana-tha. Confions-les auSeigneur dans leurservice et dans

cette expérience de partagede compétences.

Siège social et secrétariat : 41, rue Th. Honoré F-94130 NOGENT-SUR-MARNETel : 01.48.73.77.16

Président en Suisse : Daniel Salzmann : Rue Beau Site, 27CH 2400 LE LOCLE Tel. 032.931.15.55E-mail : danisal@vtx.ch

Site internet de la Mission Biblique : http://missionbiblique.orgCourrier électronique : info@missionbiblique.org

Dons et abonnements peuvent être versés à : En France : Mission Biblique CCP Paris 17376-84-TEn Suisse : Mission Biblique CCP Genève 10-13222-7

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Equipe de rédaction : A. Blocher, Y. Blocher, R. Égli, J-C et D. Raynaud, J. Richard, A. Ruolt

Administration de l’Appel : Indiquez vos changementsd’adresses au secrétariat en France ou au président en Suisse

Abonnement :Europe : 10 €, Suisse : 15 CHF

Expédition de l’Appel : Daniel Salzmann, CH 2400 LE LOCLE

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Le comité suisse de laMission Biblique asigné le Coded'honneur AES. Ce label de qualitéengage le signataireà une utilisationresponsable des dons reçus.

� Notre envoyé Étienne Lop-pin a été victime d’un Acci-dent Vasculaire Cérébral(AVC) le 26 juin, alors qu’ilétait en congé en Franceavec Thérèse, son épouse.Il est hospitalisé en établis-sement de rééducation àValence pour une paralysiepartielle du côté droit quinécessitera, selon les médecins, une année de soins. Leur retour enCôte d’Ivoire est impossible dans les conditions actuelles. ConfionsÉtienne et Thérèse au Seigneur pour leur réadaptation et réinstallationen France.

� Karine Rinaldo est rentrée d’Haïti après 2 années de service à la Caissed’Épargne de la Mission Eben Ezer et auprès des jeunes et des enfants.Soutenons-la dans la prière pour les choix qui vont être les siens dansles prochains mois : quelle formation reprendre, quelle orientationdécider pour répondre à l’appel que Dieu lui adresse avec les donsqu’elle a reçus.

Anselme

Matthieu