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Prix: Togo, Bénin, Burkina: 250CFA Zone CFA: 300 F Europe et autres pays: 1 euro --- Abonnement: Contacter 22 61 35 29 / 90 05 94 28 Rencontre des juridictions constitutionnelles et institutions équivalentes Bi-hebdomadaire Togolais d’Informations et d’Analyses N°472 du 14 Février 2012 Le contrôle du poids des véhicules lourds retardé pour cause de ‘‘zone inondée’’ Parallèlement à la grande reconstruction des routes Spéculation des prix des produits vivriers sur le marché dont surtout le maïs Le Col. Agadazi de l’Ansat rassure les populations P.3 P.5 P.3 Lomé se veut la base arrière d’un nouveau constitutionnalisme africain P.5 P.4 Faure Gnassingbé à l’ouverture du colloque des juridictions constitutionnelles à Lomé Editorial Par Koffi SOUZA QUELLE CONSTITUTION POUR L’AFRIQUE ? La demande d’actes de naissance de plus en plus forte Après le lancement du projet «pas un enfant sans acte de naissance d’ici 2017» de la NJSPF Le MTDLDH invite les ODDH à agir et interagir autrement Depuis que les sociétés organisées existent, les hommes sont à la recherche des institutions idéales. Quête toujours renouvelée parce que la perfection n'est pas de ce monde et que les exigences des citoyens sont sans cesse en évolution. Dans l'important discours sur les problèmes constitutionnels qu'il a prononcé à l'occasion du colloque régional des Cours constitutionnelles, le président du Togo, Faure Gnassingbé, a défini avec sagacité les lignes de force et les problèmes du constitutionnalisme contemporain. La primauté de la Constitution garantissant les droits des citoyens et promouvant l'Etat de droit s'est imposée comme une exigence universelle. Mais des orientations essentielles restent en débat. Le rôle de la juridiction constitutionnelle tout d'abord. On a conféré à cette juridiction une fonction de régulation de l'ordre étatique lui permettant de régler les conflits institutionnels et électoraux. Le juge constitutionnel tend à devenir le gardien suprême des lois et des libertés. Cette instance doit faire respecter la loi fondamentale et l'interpréter sans la pervertir. En lieu et place des ‘‘manifestations de contestation à la hussarde’’ suite à la page 2 Photo: L’Union

N°472 Février du 14 SOUZA 2012 POUR L’AFRIQUE ? · Daniel Lawson-Body, vient de faire ... C’est un peu l’histoire de ... La Communauté Chrétienne et la famille salésienne,

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Prix: Togo, Bénin, Burkina: 250CFA Zone CFA: 300 F Europe et autres pays: 1 euro --- Abonnement: Contacter 22 61 35 29 / 90 05 94 28

Rencontre des juridictions constitutionnelles et institutions équivalentes

Bi-hebdomadaire Togolais d’Informations et d’Analyses

N°472 du 14 Février 2012

Le contrôle du poids desvéhicules lourds retardé

pour cause de ‘‘zone inondée’’

Parallèlement à la grande reconstruction des routes Spéculation des prix des produits vivriers sur le marchédont surtout le maïs

Le Col. Agadazi de l’Ansatrassure les populations

P.3

P.5P.3

Lomé se veut la basearrière d’un nouveau

constitutionnalisme africainP.5 P.4

Faure Gnassingbé à l’ouverture du colloque des juridictions constitutionnelles à Lomé

Editorial Par KoffiSOUZA

QUELLE CONSTITUTIONPOUR L’AFRIQUE ?

La demanded’actes de

naissance deplus en plus forte

Après le lancement du projet «pasun enfant sans acte de naissance

d’ici 2017» de la NJSPF

Le MTDLDHinvite les ODDHà agir et interagir

autrement

Depuis que les sociétés organisées existent, les hommes sont à la recherchedes institutions idéales. Quête toujours renouvelée parce que la perfectionn'est pas de ce monde et que les exigences des citoyens sont sans cesse enévolution.

Dans l'important discours sur les problèmes constitutionnels qu'il a prononcéà l'occasion du colloque régional des Cours constitutionnelles, le président duTogo, Faure Gnassingbé, a défini avec sagacité les lignes de force et lesproblèmes du constitutionnalisme contemporain.

La primauté de la Constitution garantissant les droits des citoyens etpromouvant l'Etat de droit s'est imposée comme une exigence universelle.Mais des orientations essentielles restent en débat.

Le rôle de la juridiction constitutionnelle tout d'abord.On a conféré à cette juridiction une fonction de régulation de l'ordre étatique

lui permettant de régler les conflits institutionnels et électoraux. Le jugeconstitutionnel tend à devenir le gardien suprême des lois et des libertés.

Cette instance doit faire respecter la loi fondamentale et l'interpréter sans lapervertir.

En lieu et place des‘‘manifestations de

contestation à la hussarde’’

suite à la page 2

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L’UNION N°472 du 14 Février 2012

CULTURESNote de lecture

Damas de Daniel Lawson-BodyL’Universitaire et critique littéraire,

Daniel Lawson-Body, vient de faireparaître son second roman, Damas(Editions Graines de Pensées,2012), dans lequel il raconte la vied’un mari trompé allègrement parsa femme. C’est un peu l’histoire del’arroseur arrosé, puisque lenarrateur, un universitaire, un brinsemblable par trop à l’auteur- ce quidonne à ce roman l’air d’un récitautobiographique-, un peu imbu delui-même et trop ancré sur cescertitudes, un tantinet à l’égoboursouflé, avait lui aussi uneseconde vie. Et comme les femmessavent si bien porter la méchancetéà son comble, cel le, quicopieusement le trompait, et à qui ila voué sa vie, n’est même pasfichue de lui faire un enfant.

La dernière partie de l’ouvrageest donc consacré aux souffrancespsychologiques d’un cocu, unepoétique de la déception et dudésespoir. D’où le titre Damas del’œuvre, en référence à Saint-Paul,persécuteur des Chrétiens maissauvé par le Christ. Damas estsymbolique de la déréliction deSaint-Paul mais aussi de sarédemption.

Grosso modo, c’est toute la

substance de ce roman, sur le styledu nouveau roman ; en ce quiconcerne la substantifique moelle surle plan littéraire, le lecteur resteralongtemps sur sa faim. Tout commedans son premier roman, LaDéméninge (Editions Graines dePensées), preuve de sa difficulté àfaire une remise en cause, DanielLawson-Body laisse un roman quilaissera longtemps le lecteur pantois,la critique, dubitative. Le lecteur nepardonnera sans doute pas à M.D. Lawson-Body, la trentaine de

Bi-hebdomadaire togolaisd’informations et d’analyses

Directeur de la PublicationHugue Eric JOHNSON

Directeur de la RédactionJean AFOLABI

RédactionSylvestre D.

Hervé AGBODANMaurille AFERI

Pater LATEKossiwa TCHAMDJA

Koffi SOUZA Alan LAWSON

Abel DJOBOTony FEDA

Service photographieRoland OGOUNDE

Imprimerie: St Laurent

Tirage: 2500 exemplaires

Siège: Wuiti - Nkafu

Tél: 22 61 35 29 / 90 05 94 28

e-mail: [email protected]

Casier N° 60 / M.P.

Récépissé N°0145/16/02/01/HAAC

Dessin-CaricatureLAWSON Laté

GraphismeBOGLA G.

Editorial

RepèresREPÈRESDon Bosco, une source d'inspiration multiple

La Communauté Chrétienne et la famille salésienne, congrégation fondée par st JeanBosco accueillent du 11 au 16 février à Lomé, la relique de leur père spirituel.

Cette manifestation s'inscrit dans le cadre de la célébration du bicentenaire de lanaissance de Don Bosco. C'est à cet effet qu'il est prévu de faire circuler sa relique dans130 nations de présence salésienne, pour que les chrétiens puissent l'honorer commeserviteur de Dieu et le prendre comme source d'inspiration dans leur cheminement versDieu. Objet de vénération religieuse, la relique selon la tradition catholique désignenotamment des ossements d'un saint ou un objet qu'un martyr a touché pendant sa vie.En provenance du diocèse d'Aného, plus précisément de la maison de formation DonRinaldi de Gbodjomé que dirige P. Paul Kossi Wogomebou, la relique y a séjourné les 10et 11 février pour donner l'occasion aux salésiens et aux fidèles, au premier rang duquelle préfet des Lacs, Edan Akouété, de saluer sa présence. Les fidèles de la paroisse MariaAuxiliadora de Gbenyedzi ont réceptionné l'urne dans l'après- midi du samedi. Dans unecaravane motorisée, le convoi s'est rendu à la cathédrale de Lomé où Mgr Denis Amuzu-Dzakpah, Ordinaire des lieux a présidé une messe, concélébrée par un collège deministres dans le sacerdoce dont le curé de Gbenyédzi, P. Ferdinand Zigui. Dans sonhomélie, le prélat est revenu sur la vie du " Père et Maître de la jeunesse " qui aconstamment veillé à chercher les brebis perdues, à les ramener au bercail, à soignerceux qui sont blessés physiquement, psychiquement, moralement et spirituellement. Enbon éducateur, dit Mgr Denis, Don Bosco a établi la synthèse entre activité évangélisatriceet éducative. Il est une révélation lumineuse du visage humain et miséricordieux de Dieule Père au milieu de son peuple. Il a invité chacun à découvrir en lui, la source d'amour,de communion et d'espérance. Pour le provincial de l'Afrique Francophone Occidentale(AFO) P. Faustino Garcia, la présence de Don Bosco est un signe de remerciement auxpeuples et nations puis une interpellation au monde religieux, aux hommes politiques et lasociété civile sur leur mission d'éducateur auprès des jeunes et enfants. Poursuivant sespropos, P. Faustino a convié la jeunesse à s'engager à devenir de bons chrétiens pourl'Eglise et d'honnêtes citoyens dans la société.

Pour la coopération turco-africaineUne délégation de treize membres de la Confédération des Hommes d'Affaires et des

Industriels de la Turquie (IVIAD), conduite par Mme Efsane Turan, en mission exploratoireau Togo, a échangé le vendredi 10 février à Lomé, avec des opérateurs économiquestogolais et béninois. La cérémonie d'ouverture des échanges a été présidée par le directeurde cabinet du ministère du Commerce et de la Promotion du Secteur Privé, Ouro- SamaMohamed, en présence du Consul honoraire de la Turquie au Togo, Sessou Dovi Franck.Cette rencontre vise à nouer des contacts bilatéraux, en vue d'ouvrir les marchés togolaiset béninois aux investissements turcs. Il s'agit également d'explorer des opportunitésd'affaires et de tisser des partenariats économiques dans divers domaines notamment, lesTechnologies de l'Information et de la Communication (TIC), l'agriculture, l'électronique, lestransports, la technologie, les industries textiles et vestimentaires, le génie civil et lesmatériaux de construction, les produits alimentaires, etc. Un premier partenariat a été nouéen fin décembre 2011. Le géant Turc de l'engrais, Gûneysan, s'est associé à un importateurlocal pour développer les activités dans le domaine agricole dans les pays de la région.M. Ouro-Sama a souhaité que ces échanges débouchent sur des partenariats d'affairessolides et durables pour le développement et la prospérité économiques des Etats. LeConsul honoraire de la Turquie au Togo, M. Sessou a souligné que cette missionexploratoire turque est la retombée de la participation du Togo au 1er sommet Afro-turc dedécembre dernier à Istambul qui a jeté le pont entre la Turquie et l'Afrique. Il a rappelé qu'àcette occasion le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères, Elliott Ohin qui représentaitle Togo, a souhaité que les nombreuses potentialités de la Turquie, incitent ses entreprisesà investir dans nos pays. Il a évoqué les potentialités et les avantages économiquesqu'offrent les deux Etats et les actions déjà menées au Togo par la Turquie. La Turquie, 16epuissance économique mondiale et 6e de l'Union Européenne (UE) a des atoutsnotamment sa population de plus de 74 millions d'habitants, une main d'œuvre qualifiée etcompétitive, un climat d'investissement libéral et réformiste. La Turquie constitue égalementle carrefour de l'Europe et de l'Asie, raison pour laquelle elle a abrité le sommet sur "l'entreprenariat global, valeur et développement " auquel le Togo a participé. A celas'ajoutent, les actions que mènent les Chambres Consulaires, les Chambres deCommerce, les foires périodiques, les salons qui ont rythmé les activités commercialesde ce pays. Sur le plan bilatéral, on relève des actions humanitaires turques en directiondu Togo et l'octroi des bourses d'études supérieures aux étudiants inscrits dans plusieursUniversités de la Turquie. Quant au Togo, en plus de ses diverses potentialités économiques,il vient d'adopter un nouveau code des investissements qui offrent des avantages lesquelsont le mérite de promouvoir l'installation de nouvelles entreprises et de permettre à cellesqui existent déjà, de procéder aux extensions, diversifications et modernisation, puis parricochet, de créer de nouveaux emplois…

Le WASCAL opérationnelLes statuts du Centre Ouest Africain de Service Scientifique sur les Changements

Climatiques et l'Utilisation Adaptée des Terres (WASCAL) en anglais, ont été adoptés etun accord de coopération signé par les ministres de l'Enseignement supérieur et de laRecherche de onze pays, dont dix de l'Afrique de l'Ouest et de l'Allemagne, au termede leur deuxième table ronde, le vendredi 10 février à Lomé.

La cérémonie a été présidée par le Premier ministre togolais, Gilbert Houngbo, enprésence du secrétaire d'Etat au ministère Fédéral l'Allemagne, Dr Georg Schütte. Lesministres du Bénin, du Nigéria, du Ghana, du Sénégal, du Mali, du Niger, du Burkina-Faso, de la Côte d'Ivoire, de la Gambie, du Togo et de l'Allemagne en adoptant lesditsstatuts et accord rendent opérationnel ce centre qui vise à répondre scientifiquement auxdéfis liés aux effets néfastes des changements climatiques. Ces textes juridiques facilitentla mise à disposition des fonds de 50 millions d'euros, soit plus de 32 milliards 777 millionsde FCFA par le gouvernement allemand au profit des pays africains à travers l'UniversitéZEF de Bonn. Les Etats africains contribuent par la mise en place des logistiques et desinfrastructures d'enseignement. Le WASCAL est une institution régionale basé à Accra auGhana, avec une direction exécutive, contrôlée par un conseil d'administration, soutenupar un comité scientifique et technique. Il comprend deux composantes. La première estrelative aux formations doctorales dans les domaines de l'eau, biodiversité, agriculture,climat, économie, sécurité humaine, terres en rapport avec les aléas climatiques, leurseffets et impacts sur le développement, financées à 100% par l'Allemagne de 2011 à 2015.La seconde concerne le centre de compétence à Ouagadougou, financé également parl'Allemagne et les Etats membres. Les enseignements retenus émanent des enseignantschercheurs des universités de la sous-région. l'Université de Lomé qui abrite la formationMaster : Changement climatique et dimension humaine, recevra 25 étudiants des paysmembres. La formation est en anglais et débutera en septembre prochain.

CONTINUITÉ ET RENOUVEAUsuite de la page 1

premières pages d’exercices defrançais, et espère qu’on luiréclamera les droits d’auteurs,puisque de toute façon, il seraheureusement quitte pour leshistoires drôles, anonymes. C’est àcroire qu’il y a une question d’unDaniel Lawson-Body romancier !

Est-ce un roman ? La critiquejugera. Cependant l’auteur déclineà la fin du roman une piste par oùon pourra aisément l’épingler.«Dans le labyrinthe de l’histoire deslittératures, c’est toujours un si longchemin que de choisir d’allerexplorer les mystères de l’empirede la honte que constituent pêle-mêle l’Assommoir, le récit de Pierreet Jean, celle de la Bête humaine,à travers le son clair du bruissementde la langue du siècle des lumières»(p.180). CQFD.

Mais l’auteur nous a donné unrécit loin des canons poétiques dela trahison offerts par Zola et

Maupassant.La maîtrise de la langue est

généralement admise comme outilindispensable pour produire.Cependant, l’œuvre littéraire estavant une création et la langue n’estqu’un support à réinventer pourdonner à l’histoire une certaineonctuosité, une certaine beauté. Lestyle de M. Lawson-Body se réduituniquement à mettre en évidencesa maîtrise de la langue française.Tout Lomé sait pourtant déjà qu’ilembroche parfaitement, et mêmeexcellemment, la langue de Voltaire.Cette démonstration est doncsuperfétatoire.

A noter que les Editions Grainesde Pensées n’ont pas beaucoupaidé l’auteur, la qualité du livre ayantpâti de nombreuses foisd’ incorrections, le travai l àl’imprimerie laissant à désirer.Dommage.

Edition

Les éditeurs italiens réagis-sent au piratage numérique

syndicaux de l'édition prétendentque 70% des 25 meilleures ventesseraient disponibles entéléchargement illégal, un manqueà gagner évident pour uneéconomie avec beaucoup desecteurs déficitaires. Commentimaginer un développement dumarché numérique si celui-ci conduità une progression concomitante dupiratage ? Dans cette perspective,l 'AIE explique que "si lesinvestissements que nous faisonsaujourd'hui (dans le numérique)sont sans retour, le risque est que lemarché soit mort avant de naître."

D'après Livres Hebdo,l'Association des éditeurs italiens(AIE) s'insurge contre l'explosion dupiratage numérique : " Le piratagemet en danger le marché émergentdes livres numériques en Italie. 75%des best-sellers sont déjàdisponibles sur le Net en versionpiratée. "

Si les lecteurs français sonttoujours réticents face aux livresnumériques, l'Italie a, elle, connuune explosion de son marché ; endeux ans, l 'off re d'ouvragesnumérisés est passée de 1620 titresà plus de 18000 dont 15000seraient piratés. Les responsables

La chanteuse et actriceaméricaine Whitney Houston, l'unedes artistes pop ayant vendu le plusde disques, est morte samedi à 48ans dans un hôtel de Beverly Hills.La chanteuse serait morte noyéedans la baignoire de sa chambre.

Surnommée 'La Voix', WhitneyHouston a dominé la scènemusicale américaine de pop et desoul dans les années 1980 et 1990,et vendu 170 millions d'albums.Parmi ses plus grands hits figurent'How Will I Know', 'Saving all MyLove for You' et 'I Will Always LoveYou', chanson phare de l'année1992 et du film 'Bodyguard' où ellepartageait l'affiche avec KevinCostner.

Cousine de Dionne Warwick etfille d'une choriste Cissy Houston,elle était née le 9 août 1963 à Newark(New Jersey) et s'était lancé dansla musique après un peu demannequinat et des participations à

Nécrologie

We will Always loveWhitney Houston

des sitcoms.Depuis le début des années

2000, des problèmes detoxicomanie ont valu à WhitneyHouston de faire souvent la une dela presse populaire, tandis que soncréneau musical a été occupé pardes chanteuses plus jeunes commeMariah Carey puis Beyoncé ouRihanna.

Encore faut-il que la Constitutionsoit adaptée aux besoins de lasociété.

Les Etats africains sont partagésentre deux exigencescontradictoires : le besoin derenforcer l'unité africaine quipousse aux regroupements etl'exaltation des autonomismesethniques, religieux ou régionaux.L'exemple du Mali qui se déchireen est une illustration. La Constitutiondoit "permettre l'épanouissement

des diversités sanscompromettre l'unité nationale."

Comme l'a exprimé sagementle chef de l'Etat togolais, il fautdégager les voies et les moyensd'un nouveau constitutionnalismeafricain en se gardant "de deuxtentations extrêmes: leschangements constitutionnelsintempestifs qui ruinent la majestéde la Constitution et l'immobilismeconstitutionnel qui pousse auchangement brutal."

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L’UNION N°472 du 14 Février 2012

NATIONALE

M. Assouma.Au bout d’une chaîne électorale,

le juge constitutionnel se retrouveseul à endosser tous les griefs,insultes, critiques, etc. Lui qui nejuge que sur pièces. Le travailfondamental revenant aux vraisacteurs du jeu politique. En principe,le juge n’a que la loi à appliquer,pas de calcul partisan possible, aunom des élections libres, paisibles,transparentes et acceptées partous. Il ne devrait pas être celui quimet le feu. Ce qui n’est toujours pasle cas, just if iant le manquede confiance  des  citoyens  dansl’indépendance des institutionspubliques. Pourtant, lesConstitutions africaines, elles, sontparfaites, comparables à celles despays européens ou mieux en termede qualité, de garantie des droitsfondamentaux et de séparation despouvoirs. Alors, que faire ?

Le Représentant régional de laFondation Hanns Seidel a la pistede solution : transformer des gensayant peu d’intérêt pour la politiqueen des citoyens politiquement actifset enthousiastes, conscients de leursdroits, de leurs devoirs et prêts àen répondre ; faire retrouver auxcitoyens la confiance perdue enleurs institutions. « Ceci  esttotalement indispensable si lescours veulent assumer leur rôle entant que facteur de stabilisation ».L’indépendance du juge ne doitdonc pas exister uniquement sur lepapier. « Dans le cas d’une courconstitutionnelle, cela signifie queles décisions doivent êtrevérifiables, compréhensibles,justes, accessibles et produitessans aucune pression politique »,indique Ralf Wittek. Et d’ajouter qu’ilest de la responsabilité des jugesde façonner l’ordre juridiqueexistant, de manière à ce que lescitoyens puissent s’identifier, soientsensibil isés et at ti rés parl’expression de la volonté politique,aient le sentiment qu’ils puissentrecourir à une instanceindépendante et juste en cas decontentieux. A ce prix, les citoyensne sont plus facilement

Le langage n’est pas inconnudans l’élite africaine : adapter ladémocratie importée de l’Occidentaux réalités et priorités africaines. Ila refait surface à Lomé, le 10 févrierdernier, à l’occasion du colloqueinternat ional des chefs desjuridictions constitutionnelles etinstitutions équivalentes des paysde l’espace ouest africain. Dèsl’entame, une autre réalité estretracée. « Dans la plupart de nospays africains, l’année 1990 a étéle point de départ de la libéralisationde l’espace politique, conduisant àl ’organisat ion d’électionspluralistes. Mais, très vite, cesélections ont donné lieu à descontestations entre les acteurspolitiques, à des soulèvements et,souvent même, à des boycotts,oubliant que quand on va auxélections, c’est pour gagner et queperdre fait partie aussi du jeudémocratique », dixit AboudouAssouma, président de la Courconstitutionnelle du Togo. Du coup,sur la base des calculs politiciens etde la manipulation, personne neveut perdre. Ici et là, tous crient auvol des voix. Même le camp quiorganise et qui est censé avoirtoutes les armes de la fraudeélectorale. Des fois, le mauvaisperdant, sur la base de rien, incitedes innocents – qui necomprennent pas grand-chose dece qui se fait – à lui arracher savictoire fictive, par la rue. Autrement,et c’est aussi le cas, ce n’est pastoujours la fraude qui crée la tensionélectorale. Celle-ci devient,malheureusement, une manière derechercher sa popularité. Uneautre pratique réside dans lacollecte à la hussarde de déléguésdans les bureaux de vote, avecl’assurance que ceux-ci ne sont nimilitants, ni sympathisants, niadmirateurs de la cause défendue.Et on se plaint d’un achat deconscience. Plus est, tous saventque la structure d’organisation estsous les bottes d’un camp, on nefait rien pour corriger l’irrégularité,on y va pour crier, après, qu’on estvolé. Une pi le dedysfonctionnements qui tentent àreléguer la loi fondamentale et lecode électoral du pays, pour vouloirprivilégier des raccourcis. A cetimbroglio s’ajoute le rôle aussimoins clair du juge constitutionneldans beaucoup de cas. Au pointqu’en Afrique, une élection sanscontestation réelle ou fallacieusedevient l’except ion, ou que« l’absence  de  problème  estprésentée comme uneperformance majeure, alors quececi devrait être un fait évident dansune démocratie », selon les motsde Ralf Wittek, Représentantrégional de la Fondation HannsSeidel. « Les controverses sur lafiabilité des opérations électorales,leur gestion et la régularité desrésultats font désormais partie defaçon constante de la vie politiquede nos pays », ajoute à juste titre

l’essieu des véhicules lourds detransport rout ier demarchandises.

Aux dernières nouvelles, leprojet est provisoirement repris.Et pour cause, le site initial de

Parallèlement à la grande reconstruction des routesLe contrôle du poids des véhicules lourds

retardé pour cause de ‘‘zone inondée’’

Rencontre des juridictions constitutionnelles et institutions équivalentesLomé se veut la base arrière d’un nouveau

constitutionnalisme africainSylvestre D. Des organisations de défense des droits de l’Homme, Oddh, ont organisé

ce samedi 11 février 2012 une marche de protestation appuyée par despartis politiques d’opposition et des commerçants dont l’argent a été saisi àl’aéroport en janvier 2011, contre les violations des droits de l’Homme auTogo. Les principales raisons de cette énième manifestation publique, ladeuxième du genre depuis le début de cette année 2012, sont entreautres : la fin de la torture au Togo, la cessation de l’instrumentalisation dela Justice par l’Exécutif, la cessation de la répression des manifestationspacifiques au Togo, la publication sans délais du rapport de la Cndh sur lesactes de tortures par l’Anr, la libération des prisonniers politiques (y comprisKpatcha Gnassingbé et codétenus), la libération sans condition de EugèneAttigan et Bertin Agba…le respect scrupuleux par le gouvernement del’article 52 de la Constitution de la 4ème République du 14 octobre 1992 etl’application effective de la décision de la Cour de justice de la Cedeaodans l’affaire des 9 députés de l’opposition, la révocation sans délai duPréfet du golfe, M. Mélébou Koffi de ses fonctions…la restitution immédiatedes fonds illégalement saisis à leurs propriétaires, etc.

Autant de revendications que certains observateurs ont essayé declasser selon leur contenance. On parle de revendications purementsociales, économiques et politiques. Une démarche tout à fait logique quiperd son essence lorsqu’elle est singularisée et unidirectionnelle, estime-t-on dans l’opinion. D’autant plus que les violations des Droits de l’Hommeproviennent de partout. On cite par exemple les violences faites par lesmanifestants aux marches du Frac sur des journalistes dits du pouvoir, desséquestrations d’individus présumés espions, des violences verbales, desinjures, des calomnies, des publications d’informations sur la vie privéedes citoyens, etc.

Contrairement à ceux qui parlent bas, une autre association de défensedes droits de l’Homme au Togo, le Mtdldh (Mouvement togolais de défensedes libertés et des droits de l’homme), a dit haut ce qu’elle pense de cesmanifestations de rue de ses collègues des Oddh. « La scène politiqueconnaît ces derniers temps des manifestations de contestation à lahussarde entretenue par certaines organisations de défense des droitsde l’homme qui mettent en avant des revendications politiques, ignorantà dessein les vrais défis de l’heure et les réelles préoccupations despopulations.» a écrit cette association dans un communiqué rendu publiclundi. C’est pourquoi le Mtdldh invite « toutes  les  organisations de  lasociété civile, notamment les ODDH, à agir et interagir autrement pourles droits de l’homme … »

Il s’agit donc d’un rappel à l’ordre et une exhortation à rendre pluscrédible la défense des droits de l’Homme au Togo. En réalité, à traversdes actions responsables et dépassionnées.

Dépassionnerles Droits de l’Homme

VERBATIM Par Eric J.

manipulables par le mauvaisperdant. Parallèlement, l’Exécutif etle Législatif doivent se garder detoute influence inappropriée sur lesCours. Enfin, « l’accent doit plutôtêtre mis sur la prise en compte desspécificités ethnique, culturelle etreligieuse du pays ». Autrement dit,un mélange des réalités locales etde l’expertise des spécialistes dudroit du pays.

Un mélange qui ne veut dire nifixation ni toilettage selon leshumeurs. « Gardons-nouségalement de deux tentationsextrêmes : les changementsconstitutionnels intempestifs quiruinent la majesté de la Constitutionet l’immobilisme constitutionnel quipousse au changement brutal »,conseille le président togolais,Faure Gnassingbé, qui veut voirgermer des assises de Lomé « lesvoies et les moyens d’un nouveauconstitutionnalisme africain ». C’estlà tout le sens du colloque de Loméqui se veut une plateforme, unréseau d’experts ouest africainsappelé à se pencher sur desproblèmes touchant la démocratie,la bonne gouvernance, laprévention des conflits, la gestiondes contentieux électoraux et laparticipation égale de tous lesmembres de la société civile à lavie publique. L’autre particularité,aura rappelé Faure Gnassingbé,étant l’alliage francophone etanglophone des idées. « Lesystème de type français est toutentier traditionnellement construitsur le règne de la loi souveraine etincontestable et sur la méfiance àl’égard du juge. Le droit anglo-saxon, plus pragmatique, insistedavantage sur la place du juge etsur la construction jurisprudentiellepour protéger les droits et libertés.Le système français repose sur larévérence faite à la loi, une loi dontrien ne doit entraver l’application.Le système anglo-saxon vénère laloi fondamentale, même non écrite,et encadre strictement touteatteinte aux droits des individus ».Mais la cloison n’est pas aussiétanche. Surtout que la mission du

juge n’a pas de frontière, en matièreconstitutionnelle : faire respecter laloi fondamentale, l’interpréter sansla pervertir, selon les mots du chefde l’Etat togolais. Il faut rappeler quela démarche est la concrétisationdu projet «Dialogue des Juges»initié par la Fondation Hanns Seidelpour établir une coopération enmatière de contentieuxconstitutionnel dans le but derenforcer la garantie des droitsfondamentaux et la citoyennetédans les différents pays.

Suivant une programmationofficielle, ils ont été annoncés pourl’avant fin 2011. Mais les pèse-essieux fixes et mobiles se fonttoujours désirer, surtout à la sortienord, à Togblékopé, où laconstruction et l’équipement de lastation sont prévus pour la villede Lomé. Un avis d’appel d’offrerégional avait été ouvert le 14 juin2010 par l’Agence d’exécutiondes travaux urbains (Agetur-Togo), pour un mois. L’entrepriseadjudicataire devrait disposer de12 mois – au plus tard mi-2011 –pour achever les travaux. Et celaa été l’une des actions inscrites àla nouvelle Politique sectorielleroutière adoptée vers la fin 2010par le pouvoir de Lomé. L’Autoritéa ainsi voulu acheter des pèse-essieux fixes et mobiles et lesinstaller sur les principaux axesdu pays avant la fin de l’année2011…et démarrer, du coup, lecontrôle et le respect du PoidsTotal Autorisé en Charge (PTAC)au niveau des établissements etplateformes générant un trafic demarchandises d’au moins200.000 tonnes par an, quidoivent s’équiper de matérielsspécialisés pour la vérificationdes gabarits, poids et charges à

Togblékopé s’est révélé une zoneinondable et inondée. Donc,impropre à l’érection d’une stationde pesage. Il faut trouver un autre

Faure Gnassingbé à l’ouverture du colloque des juridictions constitutionnelles à Lomé

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deux semaines pour 4,000 milliardset à un mois pour 1,500 milliard defrancs. Les emprunts étaientuniquement à une semaine. A unjour, les prêtés étaient flanqués d'untaux moyen pondéré de 5,00%,d'un taux minimum de 3,50% etd'un taux maximum de 6,00%. Aune semaine, les 34,000 milliardsde francs de prêts et les 2,000milliards de francs d'empruntsétaient assortis des mêmes tauxrespectivement de 4,36%, de3,00% et de 6,00%. A deuxsemaines, les prêts étaient assortis4,43%, de 3,00% et de 6,00%comme taux. A un mois, enfin, cestaux étaient fixés à 4,66%, à 4,25%et à 6,00% pour le milliard et demide prêts.

En dehors du Togo, ce sont lesbanques béninoises qui ontenregistré 32,500 milliards de francsde prêts, contre 5,500 milliards defrancs d'emprunts. Ces opérationsétaient d'une semaine à trois mois.

Sur le marché interbancaire de l'UMOA

Jean Afolabi

Sur un total de 130,200 milliardsde francs Cfa enregistrés en termesde prêts, et autant pour lesemprunts, dans le cadre desopérations effectuées sur le marchéinterbancaire de l'Union monétaireouest africaine (Umoa), lesbanques et établissements de créditdu Togo ont totalisé 50,000 milliardsde francs de prêts. Pour seulement2,000 mil l iards de francsd'emprunts. Ces chiffres couvrentla période du 1er au 7 février 2012,d'après la Banque centrale desÉtats de l'Afrique de l 'ouest(Bceao). Dans l'ensemble, cesopérations ont été assorties d'untaux moyen pondéré de 4,49% etd'un taux minimum de 3,00%. Letaux maximum s'est situé à 6,00%.

Les prêts des banquestogolaises ont été à un jour, pour10,500 milliards de francs, à unesemaine pour 34,000 milliards, à

Les banques du Togo enregistrent50 milliards Cfa de prêts début février

Par appel public à l'épargne

Le Trésor togolais a émis des bons de13,074 milliards Cfa fin janvier

Par appel public à l'épargne surle marché obligataire, le Trésor duTogo vient d'émettre des bons d'unevaleur de 13,074 milliards defrancs à la date du 30 janvier 2012.L'opération a une durée de 5 ans,et doit logiquement échoir à la datedu 27 janvier 2017, selon laBanque centrale des Etats del'Afrique de l'ouest (Bceao). Elle estassortie d'un taux d'intérêt de6,50%, d'après la même source.

Les bons de Trésor permettentgénéralement à l'Etat d'accéder àdes ressources sur le marchépublic afin de financer des projetsdu gouvernement. Ou de faire faceà la masse salariale des agents del'Etat. Déjà le 15 mars dernier, leTrésor avait émis des bons de60,000 milliards de francs, pour 5ans, à un taux d'intérêt de 6,50%.L'opération était précédée d'uneautre le 25 février 2010, d'unevaleur de 17,107 milliards defrancs, pour la même durée, à untaux de 7,00%.

Ces deux émissions sont doncen cours, et doivent arriver àéchéance respectivement le 15

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Parallèlement à la grande reconstruction des routesLe contrôle du poids des véhicules lourds

retardé pour cause de ‘‘zone inondée’’s’exécuter, vu les milliards defrancs Cfa injectés actuellementdans la reconstruction de sonréseau routier.

Au demeurant, l’option dupéage-pesage est nécessaire carles t ra f ics sont élevés enparticulier sur les corridors Nord-Sud desservant les paysenclavés et Est-Ouest vers lespays côtiers voisins. La taxe àl’essieu n’existant pas, le péageexigé en fonction du poids desvéhicules est justifié pour tous lesvéhicules nationaux et étrangers.Deux catégories de redevancesseront perçues pour les camionsnormalement chargés et quidevront contribuer dorénavant àl’usage et à l’usure intense de laroute causée par les chargementslourds. Et les camions qui sont ensurcharge, soit en poids total et/ou dépassant la limite de la chargeà l’essieu de 11,5 tonnes et quidevront être pénalisés en payant,en plus du péage pour la catégoriedu poids lourd concerné, unesurcharge car ils causent desdégâts importants et inacceptables.Les stations de pesage à côté despéages sont à développer et lesredevances fixées en fonction desgabar i t s des véhicu les. AuBurkina Faso, une récente étudea pu évaluer le surcoût engendrépar la surcharge des véhiculespoids lourds à plus de 30 milliardsde francs Cfa, pour les 1.450 kmde routes bitumées étudiées.

et Niger). L’Union économique etmonétaire ouest a fri caine(Uemoa) a observé la scène, y aréfléchi, et a tiré sa conclusion :les principaux ports à trafic élevéde la zone, à savoir Abidjan enCôte d’Ivoire, Cotonou au Bénin,Lomé au Togo et Dakar auSénégal seront dotésconcomitamment d’une station depesage, chacun à la sortie.

Pour la préservat ion dupatrimoine routier, le Conseil desMinistres de l’Union a pris le 16décembre 2005 un Règlementrelatif à l’harmonisation du contrôlede la charge à l’essieu. Car lasurcharge des camions continued’être un des facteurs les plusimportants de la dégradationprécoce des routes.Malheureusement, le contrôle dela charge à l’essieu ne se fait passystématiquement dans les Etats.A l’issue d’une mission de suivi etde sensibi l isat ion de laCommission de l’UEMOA sur lamise en application du Règlementde la charge à l’essieu, courant2008, dans les quatre Etatsdisposant d’un port maritime à traficélevé, i l avai t é té constatéqu’aucun des établissementsvisités n’était équipé en pèse-essieux. En outre, les pontsbascules dont dispose chacun desétabl issements se l im itentseulement à la pesée des poidsdes marchandises transportés, etn’effectuent aucun contrôle duPoids Total Autorisé en Charge(PTAC). Le Togo a tout intérêt à

endroit. Ce qui a poussé l’Uemoaà reprendre le dossier. Entre-temps, l’idée a germé d’occuperun site tout près du poste de péagede Davié. Mais, très vite, on s’enest rendu compte que les camionstransportant du ciment de Tabligbovers le nord du pays vont yéchapper, puisqu’ils sortent par lecarrefour Monènou à Tsévié pourprendre la sortie nord en directiondes pays de l ’ hin ter land.Aujourd’hui, l’Etat togolais est à larecherche d’un site au-delà de laville de Tsévié pour ratisser large,c’est-à-dire en captant les camionsde ciment au départ de Tabligbo.

Suivant la convention initialesignée entre l’Uemoa et les quatremembres ayant un accès maritime,la construction et l’équipement dela station de pesage comprennentprincipalement les travaux deterrassement, l’aménagement de laplateforme, la construction descabines de contrôle y compris touxcorps d’éta ts, d’ouvragesd’assainissement et de drainage,de réseaux é lectrique,informatique, de téléphone, d’eaupotable, de sécurité incendie, lafourniture et l’installation de matérielde contrôle des gabarits, poids etcharges à l’essieu des véhicules.

De quoi contrecarrer ces semi-remorques aussi surchargés àdéfier tout bon sens. L’image dessurcharges est frappante pour lespoids lourds desservant les paysde l’hinterland (Burkina Faso, Mali

A cette dernière échéance, lemilliard de francs de prêts étaientassortis des taux moyen pondéré,minimum et maximum uniques de5,00%. Des huit pays de l'Union,le Sénégal a enregistré le plusd'emprunts, à 68,700 milliards defrancs, contre 13,700 milliards defrancs de prêts. Il est suivi, entermes d'emprunts, des banquesivoiriennes avec 31,500 milliards,contre 21,500 milliards de francsde prêts. Viennent ensuite lesbanques du Mal i , qui ontenregistré, du 1er au 7 février2012, 13,500 milliards de francsd'emprunts, contre 3,000 milliardsde francs de prêts.

Le Niger n'a enregistré que desprêts, à 4,000 milliards, et laGuinée-Bissau que des empruntsà 2,500 milliards de francs. Quantaux banques burkinabè, elles ontenregistré 5,500 milliards et 6,500milliards respectivement pour lesprêts et les emprunts.

mars 2016 et le 24 février 2015,d'après la Banque centrale. Ainsique celle du 16 juillet 2007, d'unevaleur de 20,000 milliards defrancs pour 10 ans, qui doit échoiren juin 2017 avec un taux d'intérêtde 6,00%. Le 13 juin prochain, desémissions d'une valeur de 20,000

milliards de francs réalisées le 15décembre dernier par le Trésorsur le marché des t it res decréances négociables par appelpublic à l'épargne doivent arriverà échéance, avec un taux d'intérêtde 5,26%.

Le bâtiment abritant le siège du Trésor public togolais

En lieu et place des ‘‘manifestations de contestation à la hussarde’’

Le MTDLDH invite les ODDHà agir et interagir autrement

aux populations, au nomdesquelles nous agissons, la paix,la sécurité et le développement ».Il dit mener depuis sa création uncombat pour élever le Togolais surle chemin de sa dignité et de sonépanouissement socioéconomique,sans se faire juge des uns et desautres. Le Togolais dont les défisdu quotidien sont du domaine desinfrastructures, de la santé, del’emploi , des nouvel lestechnologies, de l’éducation, del’économie, etc.

Il faut rappeler que les ODDH ontmarché samedi, pour la secondefois, pour «dire non aux violationsrécurrentes des droits de l’Homme»,dénoncer notamment l»’impunité, lesbavures militaires, les enlèvementset kidnapping des étudiants, et lesactes de torture et autres formes detraitements cruels, inhumains oudégradants». Elles promettentremettre ça. Des partis politiques s’yétaient fortement mêlés. Pour lamême cause, criait-on.

Dès lors, le MTDLDH invite« toutes  les  organisations  de  lasociété civile, notamment lesODDH, à agir et interagirautrement pour les droits del’homme, en exigeant par desactions plus crédibles : un dialoguefort et dynamique avec la classepolitique et la société civile ; lasouscription au Code de bonneconduite par les autres partispolitiques, surtout l’ANC et le CAR; la mise en œuvre des importanteset fondamentales réformesélectorales formulées par lesmissions d’observat ion desélections de l’UE ».

Le Mouvement rappelle que lapolitique du pire ayant montré seslimites et que le Togo ayant payéun lourd tribut de près de deuxdécennies d’agi tationssociopolitiques, « seules  notredétermination et nos actionscrédibles sans polémiques ridiculespourraient aider à organiser desélections consensuelles et garantir

Le Mouvement togolais dedéfense des libertés et des droits del’homme (MTDLDH) n’est pasd’accord avec les siens, dans leursdémarches à lutter pour les droitsde l’homme, et l’a fait savoir dans uncommuniqué publié hier. « La scènepolitique connaît ces derniers tempsdes manifestations de contestationà la hussarde entretenue parcertaines organisations de défensedes droits de l’homme qui mettenten avant des revendicationspolitiques, ignorant à dessein lesvrais défis de l’heure et les réellespréoccupations des populations »,décrit d’entrée l’organisat ionprésidée par Claude Vondoly. Cequi pose la question del’instrumentalisation et de la crédibilitédes actions entreprises ces dernierstemps par les Organisations dedéfense des droits de l’homme(ODDH), notamment de rue. Avecles invectives qui les accompagnent.Il n’est pas rare d’entendre, partapages médiatiques, des ODDHintimer des ordres aux gouvernants,donner des délais à l’Autorité pours’exécuter.

Chose anormale vis-à-vis d’unpouvoir à qui le MTDLDH reconnaîtla « vision  d’une  gest ionparticipative » à travers un dialogueavec tous les acteurs politiques dupays. Même si, regrette-t-il, force estde constater que certains acteurs,et pas des moindres de la viepolitique, continuent de boycotter cecadre de concertation et de dialogue.Et ce, alors que juste quelques moisséparent des élections. « Cettesituation nous fait craindre le pirepour notre pays, lorsqu’on sait queles élections sont toujours sourcede tensions sociales et politiques »,indique le texte du communiqué.

Claude Vondoly, Président du MTDLDH

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5NATIONALE / SPORTS

Avec fifa.com

La Zambie vient de signer l'ex-ploit le plus marquant de son his-toire sportive. Les hommes d'HervéRenard sont en effet sortis vain-queurs de la finale face à la Côted'Ivoire dans cette Coupe d'Afriquedes Nations 2012. Après deux fina-les perdues (1974 et 1994), les Bou-lets de Cuivre se vengent et ren-dent un hommage immense à leurpays.

Une rencontre globalementéquilibrée.

D'entrée de jeu, les Zambiens ontmontré leur volonté de prendre lesdevants. Sur un corner intelligem-

La finale de la 28e Coupe d'Afrique des Nations s'est jouée aux tirs au but. La Zambie l'emportefinalement face à la Côte d'Ivoire (0-0, 8-7). C'est le premier titre dans la CAN pour cette formation.

La Zambie sacrée championne d'Afrique

FOOTBALL/CAN 2012

ment dévié au premier poteau,Sinkala a vu son tir échouer surCopa (2e). Les Ivoiriens ont ensuiterepris l'ascendant, avec une bonnepercussion sur les ailes de Gervinhoet Kalou. Suite à un cafouillage dansla surface, Yaya Touré a frôlé lecadre sur une frappe du pied droit(30e). En seconde période, lesChipolopolo ont réussi à mettre endanger leurs adversaires sur desphases de jeu rapides. Mais c'estGervinho qui a poussé la défense àla faute, obtenant un penalty sur unrush solitaire. Hélas pour la Côted'Ivoire, Didier Drogba a frappéau-dessus du cadre (70e). En toutefin de temps réglementaire, Mayuka

a également raté le cadre pour leballon du KO (92e).

Les Ivoiriens encore battusaux tirs au but

En prolongations, les Boulets deCuivre ont touché du bois suite à undébordement de Felix Katongo,pour son frère Chris, malheureuxdans le dernier geste (95e). Maisles deux formations n'ont pas pu sedépartager au cours des 120 minu-tes de jeu. La décision s'est doncfaite aux tirs au but. Dans cetteépreuve cruelle, 14 joueurs sontparvenus à transformer leur tenta-tive, fixant le score à 7-7. C'est alorsque les tireurs ont perdu la con-fiance, Kolo Touré et Gervinho ont

manqué d'adresse, avant queSunzu ne mette le 8e but pour lesZambiens, leur offrant le titre (0-0,8-7).

Le 12 février 2012 restera doncà jamais le jour du sacre pourl'équipe nationale de Zambie, em-menée par un excellent ChristopherKatongo. Les hommes d'HervéRenard sont les vainqueurs logi-ques du tournoi, après plusieursprestations convaincantes. De leurcôté, les Ivoiriens sortent invaincus,sans avoir encaissé de but, maissont battus en finale suite à uneséance de tirs au but, comme en2006.

SPORTS

Le retour de Daniel Cousin aux Glasgow Rangers est imminent. L'atta-quant international gabonais s'est mis d'accord avec le club écossais. LaFédération gabonaise doit maintenant transmettre les documents nécessairesà la concrétisation du transfert.

Daniel Cousin s'est encore rapproché des Glasgow Rangers. Physique-ment d'abord, puisque l'attaquant international gabonais a assisté samedi à lavictoire des Gers sur Dunfermline (4-1). Contractuellement ensuite, étantdonné que le joueur de 35 ans est tombé d'accord avec le club écossais poursigner un bail de courte durée, soit jusqu'au terme de la saison en cours. Lemanager des Rangers, Ally McCoist a officiellement confirmé l'existence d'unaccord. " Dans l'état actuel de la situation, Daniel n'a pas encore signé. Nousattendons encore des documents de la Fédération gabonaise ", a indiqué lemanager des Gers sur le site officiel du club. " On nous a dit qu'il n'y avait làrien de très important, et que les papiers nous parviendraient d'ici le début dela semaine prochaine. Si c'est le cas, nous pouvons espérer que Danielcommence à s'entraîner et soit prêt pour le week-end prochain. Il nousmanque un joueur comme lui, avec cette présence physique ", a ajoutéMcCoist.

Il ne tient donc plus qu'à la Fédération gabonaise pour que l'éphémèrejoueur du FC Sapins entame une nouvelle aventure en SPL, Championnatdans lequel il évolua une première fois en 2007-2008, déjà sous les couleursdes Glasgow Rangers. Auteur d'un retour en forme remarqué durant larécente CAN, le capitaine des Panthères est sur le point d'atteindre l'objectifqu'il s'était fixé au début du tournoi : trouver un nouveau défi en Europe.

Gabon/Cousin dans les starting-blocks

C'est officiel, Kobe Bryant divorce. Sa femme, Vanessa vient, en effet, dedemander le divorce à l'un des meilleurs joueurs de la NBA. Après dixannées passées aux côtés de celui qui a notamment été accusé de viol parKatelyn Faber - une employée d'hôtel qui avait finalement refusé de témoi-gner après un arrangement à l'amiable et des excuses publiques du basket-teur- sa femme n'en pouvait plus. Une playmate qui lui coûte cher

Il faut dire aussi qu'une rumeur, tenace, laissait entendre que la star desraquettes entretenait une relation avec la playmate, Jessica Burciaga. Sansdoute la goutte qui a fait déborder le vase et qui risque de lui coûter très cher.Imprudent ou certainement follement amoureux, la star des Lakers n'avait passigné de contrat de mariage.

Quelques dizaines de millions de dollars pour MadameOr, avec des émoluments évalués à quelque trentaine de millions de dol-

lars par saison, rien qu'en salaire, Kobe va devoir verser rien de moins quela moitié de sa fortune. De quoi permettre à Madame d'élever, sans trop deproblèmes, les deux enfants du couple.

USA/ La playmate qui coûte cher à Kobe Bryant !

Selon le Colonel Ouro KouraAgadazi, directeur de l’Agence, leprix actuel du maïs qui varie entre

Spéculation des prix des produits vivriers sur le marché dont surtout le maïsLe Col. Agadazi de l’Ansat rassure les populations

La situation actuelle des prix des céréales au plan national (le cas du maïs), la mobilisation desstocks de sécurité, les exportations, les saisies,…voilà entre autres sujets, l’essentiel des pointsqui ont fait l’objet d’une assise tenue samedi 11 février à Adidogomé à Lomé. Une initiative del’Agence Nationale de Sécurité Alimentaire du Togo (ANSAT) qui a eu à échanger avec producteurset commerçants et apporter par la même occasion des clarifications sur des prix du maïs pratiquéssur certains marchés sur le territoire. Une situation qui engendre des spéculations à outrance.

production ainsi que le coût dutransport vers les zones urbainesdes producteurs. C’est donc dire

Col. Agadazi, D.G. de l’ANSAT

Noupokou Damipi des Mines et del’Energie, de Brim BouraïmaDiabacté de l ’enseignementtechnique et de Kolani Gourdjigoudes infrastructures rurales que lePréfet de la Préfecture de l’Oti, leLieutenant Colonel AwadéHodabalo.

Avant le préfet, le Président

Après le lancement du projet «pas un enfant sans acte de naissance d’ici2017» de  la NJSPF

La demande d’actes de naissance de plus en plus forteLa NJSPF, une association dont le soutien au Président Faure n’est plus à démontrer s’illustre

depuis quelques temps dans les œuvres sociales et les actions humanitaires de grandeenvergure. Vendredi 03 Février dernier, son projet «pas un enfant sans acte de naissance d’ici2017» a été lancé dans la Préfecture de l’Oti.

2017» qui permettra à l’associationdirigée par Noël De Pouknd’éradiquer définitivement lephénomène des enfants sans actesde naissance par l’établissement àterme du projet de 200 000 actesde naissances en raison de 40 000actes de naissances par mois.

La cérémonie de lancement s’estdéroulée en présence des Ministres

Selon le rapport à indicateurmultiple publié il y a quelques mois,29,6 % d’enfants en âgescolarisable ne possèdent pasd’acte de naissance. En sus,d’autres recherches dans ce sensont prouvé que 3 enfants sur 10n’ont pas d’acte de naissance. Or,contrairement à l’article 10 du codede l’enfant adopté en 2007, quistipule «Tout enfant a droit à unnom patronymique oumatronymique qui lui est attribuédans les conditions prévues par laloi» plusieurs enfants nés au Togone bénéficient pas de ce droit. C’estdonc face à ce constat amer que, laNouvelle Jeunesse pour le Soutienau Président Faure a décidé decombattre le fléau de la non-déclaration des enfants dès leurnaissance afin d’appuyer les actionsdu gouvernement qui se bat déjàtrès bien dans le domaine.

Vendredi 03 Février dernier, c’estla ville de Mango qui a servi de pointde lancement du projet «pas unenfant sans acte de naissance d’ici

600F le bol.Sur la question de l’exportation

des céréales, un manuel deprocédure et d’orientation estdésormais disponible, précise-t-on. Et chaque exportateur devraits’y conformer.

Si l ’ANSAT se réjoui t desavancées notables en matière dedisponibilité permanente desproduits céréaliers sur le marchéet la stabilité des prix, l’excédentcéréalier entraînant l’exportationdemeure un paradoxe pour lestogolais.

A cette question, le Col. Agadazisouligne que loin d’être un défi ouune contrainte, l’exportation estplutôt une nécessité dans lamesure où cela vient soutenir lesproducteurs.

Avec la mise du ProgrammeNational d’Investissement Agricolede Sécurité Alimentaire (PNIASA),beaucoup espèrent que bientôtces problèmes de spéculationagr icole ne seront que dessouvenirs lointains.

450 et 550 est un prix de vérité ;un prix à soutenir dans la mesureoù il prend en compte les chargesd’exploitation au niveau de la

que le gouvernement togolais, àtravers l’ANSAT, multiplie desactions pour maintenir le prix dumaïs sur le marché à moins de

Noël De Poukn, Président de la NJSPF remettant les actes de naissance aux bénéficiaires

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L’UNION N°472 du 14 Février 2012

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L’UNION N°472 du 14 Février 2012

Les faux mendiants envahissent les ruesSociété

Loterie Nationale Togolaise

COMMENTAIRE DU TIRAGE N°163DE LOTO KADOO DU 27 Janvier 2012

Nous sommes le vendredi 10 Février 2012 et le tirage de Loto Kadoo de ce jour porte leN°164

Le tirage Loto Kadoo de vendredi dernier a permis à plusieurs parieurs de la LONATO deremporter une multitude de gros lots et de lots intermédiaires.

Ainsi, à BAGUIDA, l’ opérateur 3226 a enregistré un lot de 750.000F CFA

A ATAKPAME, les points de vente 2024 et 2046 ont fait le bonheur de deux parieurs quisont repartis respectivement avec la somme de 750.000F CFA et de 500.000F CFA

La remise des lots à Lomé se fera au siège de la LONATO et à l'intérieur du pays dans lesAgences Régionales

AVEC LOTO KADOO TOUS LES VENDREDIS, UNE AUTRE FAÇONDE DEVENIR RICHE ! BONNE CHANCE A VOUS TOUS ! ! !

Résultats du tirage N°164 de Loto Kadoo du Vendredi 10 Février 2012Numéro de base

29 84 38 0308

LOTO KADOO

Etonam Sossou

LOTTO DIAMANTRésultats du tirage N° 574 de Lotto Diamant du lundi 13 Février 2012Numéro de base

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cannes en main ou même desfausses femmes enceintes. « Cephénomène a tellement pris del’ampleur qu’on ne sait mêmeplus qui a vraiment besoind’aide », constate Mme AmadouAbiba.

Une catégorie de mendiantsest const i t uée de parentsir responsables. Une mèreaccompagnée de 5 à 6 enfantsen bas âge s’ass ied à uncarrefour. Elle pose devant elleun écriteau qui dit : « Je suisveuve, s’il vous plait ayez pitié deces enfants ». Le message de lapancarte peut varier d’un jour àun autre. Il y a également l’enfantguide d’aveugle qui attend sesclients au niveau des feux designalisation. Dès que le feupasse au rouge, il tient son pèred’une main, une assiette de l’autremain et demande l’aumône auxpassagers des véhicules.Certains couples s’installent aubord d’une route et envoient leursenfants mendier. Une fois quel’enfant reçoit de l’argent, il vient

le message de sa pancarte au furet à mesure qu’ i l changed’emplacement. Finie l’époque dufaux aveugle qui tend la mainpour demander de l’aide, lesescrocs affinent leurs techniquesde mendicité.

D’autres se t iennent à uncarrefour ou dans une rue trèsfréquentée. On voit alors unMonsieur bien habi llé avecparfois une mallette en main. Dèsqu’i l aperçoit un passant, ils‘approche et salue poliment :«bonjour monsieur». Il s’excusede déranger le passant puis luiexpose son problème : « s’il vousplait j’ai perdu mon portefeuille,j’ai juste besoin de 500 Fcfa pourprendre mon taxi », dit-il. Aprèsavoir reçu la pièce de 500 Fcfa, ilremercie et fait semblant de s’enaller puis revient attendre un autrepigeon.

Au début ce n’étaient que desjeunes hommes qui se livraient àce manège. Aujourd’hui, on yretrouve des femmes portant desbébés, des vieillards avec des

Sous un soleil de plomb, unjeune homme est couché parterre. Il porte une culotte et esttorse nu. Une grande bandecollante occupe plus de la moitiéde sa poitrine et elle est imbibéede mercurochrome pour fairecroire à un saignement. A coté delui, se trouvent une pancarte quiindique « S’il vous plait aidez-moij’ai besoin d’argent pour me faireopérer d’urgence », ainsi qu’unepetite assiette. Le faux maladeferme les yeux et gémit poursusci ter la compassion despassants. Au fur et à mesure queles pièces atterrissent dans sonassiette, il les récupère et lesenfouit dans sa culotte. Après troisheures de temps environ, il selève, ramasse son matériel et vase posit ionner à un aut recarrefour. A longueur de journée,il sillonne ainsi les marchés, lesabords des hôpitaux et despharmacies, les ministères, leséglises et les mosquées. Il modifie

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le remettre à ses parents et repartchercher de nouveauxd o n a t e u r s .Certains mendiants sont plussubtils. Ils forment un groupe de3 à 4 personnes et commencentà boucher les nids de poule quisont si nombreux sur nos routes.Pendant ce temps, ils dressent unebarrière. A chaque conducteur devéhicule qui passe, ils disent :«grand encouragez nous, on

arrange la route pour vous ».Une fois la journée terminée, ilsdébouchent les trous qu’ils ont faitssemblant de boucher durant lajournée et le lendemain, i lscherchent une aut re routeimpraticable avec des trous àboucher.

La mendici té est unphénomène qui a pr is del’ampleur au Togo. Dans cetteactivité, les enfants sont de plus

en plus utilisés comme appâts.Ces enfants sont sortis très tôt dusystème scolaire pour arpenterles rues à longueur de journée.Le risque qu’on court est de seretrouver dans quelquesannées, avec une génération dejeunes non scolarisés, malsocialisés et n’ayant pas intégréen eux la notion de travail ou dedébrouillardise.

forme de messages courts plusconnus sous le nom de Sms.

D’autres amoureux préfèrentacheter des messages encadréssous la forme de tableaux tandisque les supermarchés organisentdes promotions sur les chocolatset les fleurs. Une rose artificiellecoute en moyenne 100 Fcfa tandisque le prix d’un pot de fleursnaturelles varie de 2.000 à plusde 15.000 Fcfa.

D’autres supermarchésannoncent des réductions de prixsur tout ce qui est susceptible deservir de cadeau. « Après lesfêtes de noël et de nouvel an, lafête des amoureux est notredeuxième plus grosse période devente de l’année », confie Paulineresponsable d’un magasin.

200 Fcfa et les clients ne manquentpas.

« Les textes achetés chez moisont ensuite écris sur des cartespostales ou envoyés par Sms.Mes clients sont généralementdes personnes timides ou en mald’inspiration », explique Bruno F.Pierre, l’une des personnes quiattend chez le jeune étudiant,souhaite avoir un message poursa dulcinée.

On lui présente alors une listede textes pré-écrits. Il choisi le textesuivant : « Même lorsque lesaigles cesseront de voler, que lesviolettes deviendront rouge et queles roses seront bleues, jecontinuerai de t’aimer. Maintenantet pour toujours». Il ne lui resteplus qu’à insérer le nom de sadulcinée et de le lui envoyer sous

La Saint-Valentin au Togo, c’estaussi l’occasion d’une formidableopération de marketing pour lessupermarchés.

Ce 12 février 2012, quatrepersonnes attendent d’être reçuespar Bruno F., un étudiant qui loueune chambre au lieu dit «lepalmier», une cité estudiantined’Adidogomé. L’étudiant en 2èmeannée de Lettres modernes s’estspécialisé dans la rédaction depetits textes amoureux.

I l y en a pour toutes lescatégories:drague, anniversaires,fêtes, réconciliation, etc. En tempsnormal, le client repart avec untexte d’environ 35 mots en françaisou en anglais, après avoirdéboursé la somme de 100 Fcfa.Mais la veille et le jour de la fêtedes amoureux, ce tarif passe à

La Saint-ValentinLes messages qui sauvent des amoureux timides

Après le lancement du projet «pas un enfant sans acte de naissance d’ici2017» de  la NJSPF

La demande d’actes de naissancede plus en plus forte

des savanes.Pour la cause, lors de cet

évènement, certainespersonnalités parmi lesquels leschefs de canton et de village ontété élevés au rang de«ambassadeurs itinérants de laNJSPF pour l’établissement desactes de naissance.»

De façon générale, ils sontencore des milliers d’enfants à nepas disposer de cette pièce vitalepour la survie de l’être. C’estd’ailleurs pour cette raison quel’associat ion en appel le augouvernement togolais, aux

National de l’association Noel DePoukn a démontré preuves àl’appui les conséquences dumanque de l’acte de naissancechez un individu avant d’annoncerl’ambition de son mouvement qui, àtravers ce projet combattra jusqu’àla dernière énergie ce fléau quiretarde les enfants dans leursétudes. Au cours de la cérémoniede lancement, 500 actes denaissance ont été délivrés auxélèves de CP1 au CE1 recenséssans acte de naissance de la région

bonnes volontés et aux organismesinternationaux pour lui porterassistance afin que le mal soit guérià la racine. Tout compte fait, l’initiativeest louable et mérite une attentionparticulière pour que l’associationqui y va, pour l’heure, de sespropres fonds, selon desindiscrétions, ne s’arrête pas en sibon chemin. Surtout que lademande d’actes de naissancedevient de plus en plus récurrentesur toute l’étendue du territoirenational depuis le lancement de ceprojet.

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L’UNION N°472 du 14 Février 2012