n˚65 - FFVL · 2009. 6. 22. · le mardi après-midi est désormais réservé exclusivement au fonction-nement interne de la fédération. L’équipe du secrétariat reste à la

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Edito 03

Je voudrais d’abord remercier tous les clubs et écoles qui ont participé aux AG fédérales de mars car je sais que ce n’est pas toujours facile de faire le déplacement et de consacrer parfois tout un week-end à la vie de la fédération, mais ce rassemblement annuel, après les assemblées générales des clubs, des CDVL puis des ligues, en est un des moments forts. Et plus encore en ce début de nouvelle olympiade lorsqu’il s’agit d’élire une nouvelle équipe au comité directeur et de définir nos projets pour les quatre années à venir. Merci aussi d’avoir exprimé votre large accord avec les rap-ports moral et financier et de m’avoir reconduit dans les fonc-tions de président. J’espère très sincèrement, avec l’équipe qui m’entoure, être à la hauteur de cette responsabilité.

J’aurai à cœur de continuer à écouter, à faire avancer les nombreux dossiers qui concernent pas moins de quatre activités principales et à agir pour le développement de nos pratiques.

Je sais que je partage avec tous les présidents de club et directeurs d’école cette passion qui nous motive à donner de notre temps et de notre énergie : aménager ou défendre un site sur le terrain, organiser des journées de découverte, des sorties de club ou des stages, représenter nos sports partout où se joue leur avenir, de l’élu local aux instances ministé-rielles, fédérer toutes les bonnes volontés... C’est un travail parfois fatigant mais toujours gratifiant par son objectif : faire découvrir à d’autres toutes les joies que nous éprouvons nous-mêmes dans nos jeux incessants avec l’air.

Pour beaucoup d’entre vous, la saison va bientôt battre son plein avec le retour des beaux jours. Je tiens à vous renou-veler tous les conseils de prudence possibles : attention à l’aérologie, prenez soin de votre matériel et sachez apprécier vos limites en gardant toute la marge de sécurité nécessaire !

Bons vols et bonne glisse !

Jean-Claude

Photo de Couv’: Compète delta

Juin 2009 – N˚ 65 – Trimestriel – 36 pages France 1 euro CPPAP N ˚ 74682 – ISSN 1274-2007Directeur de la publication : Jean-Claude Bénintende,4 rue de Suisse - 06000 Nice, Tél : 04 97 03 82 82, email : [email protected]. Directeur de la rédaction : Pascal Cantenot. Administration & réalisation : FFVL, 4 rue de Suisse 06000 Nice, Tél : 04 97 03 82 86, Fax : 04 97 03 82 83, E.mail [email protected] . Coordination :Véronique Gensac. Relecture : Bertrand Burlot, Vincent Danel, Marc Lassalle, Jean-Loup Morette.Conception & réalisation : Atelier Design SA, Tél : 06 03 98 51 69, www.atelierdesign.eu, email [email protected] Impression : Nevada Nimifi, 30 allée de la recherche – 1070 Bruxelles – Belgique. Distribution : Transport Presse. Société éditrice : FFVL, 4 rue de Suisse - 06000 Nice.Publicité : Atelier Design SA, 15 rue du Jeu de l’Arc – 1207 Genève, Tél : +336 03 98 51 69, email : [email protected]

Ce numéro de Vol Passion a été diffusé à 12500 exemplaires.

LE PROCHAIN VOL PASSION PARAÎTRA LE 7 SEPTEmbRE. VOS TEXTES ET PHOTOS DOIVENT NOUS PARVENIR AVANT LE 1er AOûT.

VOLpassion

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Sommaireactualités ffvl

ParaPente

Kite

Delta

calenDrier

cerf-vOlant

assOciatif

sécurité

rePOrtage

jérémie lager

La Fédération Française de Vol Libre est fière d’avoir à ses côtés GDF SUEZ en tant que partenaire officiel du Kite en France,à travers AlpEnergie, son offre d'électricité 100 % renouvelable.

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AP-KiteSurf-210x297#sent 25/02/09 14:08 Page 1

Vie Federale

Ce stage s’adresse aux moniteurs (fédéraux et BEES), ainsi qu’aux compétiteurs ayant plus de trois années d’expérience en compétition (A ou B) et possédant la qualification d’accompagnateur, désireux de mener des actions d’entraînement dans les clubs, les CDVL ou les ligues.

Les objectifs de ce stage sont les suivants : savoir organiser et mettre en place une séquence d’entraînement individuel ou collectif, un accompagnement en compétition, un suivi du pilote et la planification d’une saison. Les contenus abordent différents sujets : utilisation des instruments de vol et des outils de suivi des pilotes (traces GPS…), matériel de vol, connais-sance du règlement compétition, éléments de stratégie, conduite d’un débriefing, organisation pratique d’une séance d’entraîne-ment (choix des parcours et suivi des pilotes), planification d’une saison de compétition, évaluation du pilote, progression du pilote vers la performance, connaissance du pilote, principaux défauts du pilote débutant… Sont prévues au program-me des interventions théoriques puis des mises en pratique sur le terrain.

Dates du stage : du 14 au 19 septembre 2009

Lieu : secteur de Font-Romeu (66)

Contact et informations : [email protected] ou [email protected]

Inscription et informations sur le site : ffvl.fr

ActuAlitéActuAlité

QuALifiCAtion entraîneur de parapente

SAiSon 2009 : le vol et ski

ne connaît pas la crise !

Cette année le vol et ski a eu le plaisir d’accueillir 261 participants. Joie et Bonne humeur étaient au rendez-vous, en particulier pour Anne Bosvieux et Sean Potts vainqueurs du challen-ge. une mention toute particulière est aussi décernée à Etienne et Marie-Jo vainqueurs du challenge en biplace. Le challenge 2010 se prépare déjà, avec de belles nouveautés comme une manche à Chamonix. Début des hostilités le week-end du 9-10 janvier, et d’ores et déjà vous pouvez visiter le site vol et ski.fr pour revivre les moments forts de la saison 2009. Merci à tous et bons vols cet été.

Amicalement,La commission Vol et ski

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Tu as entre 14 et 18 ans.Tu souhaites progresser dans ton autonomie (analyse, technique, etc.).Tu as envie de perfectionner ton niveau technique.Tu souhaites voler et partager ta passion avec d’autres jeunes.

CE StAGE ESt PouR toi ; il est mis en place par la commission formation jeunes de la ffVL en collaboration avec le pôle espoirs de font-Romeu.

Informations :Hébergement au lycée sportif de font-Romeu, dans les Pyrénées orientales.Nombre de places : 10.Niveau minimum : brevet de pilote validé ou en cours (expérience : environ 40 à 60 vols).Dates : 15 au 19 août 2009.Objectifs : développer l’autonomie (analyser les conditions, perfectionner sa gestuelle, affiner ses sensations, s’entraîner à l’endurance en vol sur site, améliorer sa compréhension des conditions), situer sa pratique et son niveau dans la progression du pilotage, valider le brevet de pilote.Coût du stage : 240 euros (encadrement, transport sur site, hébergement).Date limite d’inscription : le 15 juillet.Encadrement : entraîneurs du pôle et moniteurs fédéraux.

informations et fiche de préinscription sur le site ffvl.fr à la rubrique « jeunes et stage été ».Contact : Marc Rispoli (04 68 04 05 27).inscription au secrétariat fédéral : [email protected].

nouVEAux HoRAiRES

téléphoniques du

secrétariat fédéral à nice

Afin d’optimiser le traitement des dossiers, les réunions de coordina-tion et les expéditions de matériel, le mardi après-midi est désormais réservé exclusivement au fonction-nement interne de la fédération.

L’équipe du secrétariat reste à la disposition des licenciés et du public, par téléphone :

• Les lundi, mercredi, jeudi et vendredi de 9 h à 12 h 30 et de 14 h à 16 h 30. • Le mardi : de 9 h à 12 h 30.

En cas d’urgence, hors plages horaires, nous vous recommandons de nous adresser un courriel à : http://federation.ffvl.fr/contact

StAGE PARAPEntE JEunES été 2009

du 15 au 19 août

Voici la composition du nouveau Comité Directeur : Collège associatif : Jean-Claude Bénintende, Kévin Bonnenfant, Jean-Philippe Bourdeaux, Bertrand Burlot, Pascal Cantenot, Christian Chevalier, Hubert Dessaint, françois Duchêne Delamotte, Cédric Estienne, Jean-françois fauchier, Véronique Gensac, Dominique Jean, Rémi Kaufmann, Vincent Lacour, Jean-Pierre Lame, Marc Lassalle, Sonia ouldali, thomas Sénac, Jérôme Sorrel, Eric Watrin.

Collège des O.B.L. (Organismes à but lucratif) : Pierre Braëms, Agnès Chau-vin, Jérôme ferreri, Christophe Pichet, Henri Prieur.

Voici la composition du nouveau Bureau Directeur :Président : Jean-Claude BénintendeSecrétaire général : Pascal Cantenottrésorier : thomas Sénac

Vice-présidente parapente : Véronique GensacVice-président delta : Cédric EstienneVice-président kite : Jérôme Sorrel

Vous trouverez la composition de toutes les commissions sur notre site internet dès que leur composition sera validée par le comité directeur. Vous saurez ainsi à qui vous adresser en fonction de vos questions et problèmes ou pour faire part de vos idées, suggestions et projets. L’A.G. terminée, le plus gros du travail reste à faire : c’est grâce aux clubs et aux écoles sur le terrain, aux échanges à tous les niveaux (C.D.V.L., ligues, comité directeur, commissions et comités nationaux) que nous pourrons œuvrer ensemble pour continuer dans les voies dessinées à l’A.G. et construire la fédération dont nous avons tous besoin.

Les assemblées générales 2009, extraordinaire et ordinaire, ont eu lieu à Lyon le samedi 28 mars, dans une ambiance sereine et constructive. La nouvelle olympiade part donc sur de bonnes bases.

Le projet de refonte des statuts et du règlement intérieur a réuni un très fort consensus et à la date de publication de ce numéro de Vol Passion, ces nouveaux statuts sont donc en vigueur. Les votes sur les rapports moral et financier ont réuni aussi une très large majorité et il en est de même pour le projet de politique générale (voir le détail des votes sur no-tre site Internet à la rubrique « relevé de décisions »). Ces votes sont l’expression d’un travail important fait avant l’A.G., notamment sur les statuts : discussions et échanges ont porté leurs fruits et notre fédération en sort renforcée.

APRèS L’A.G. 2009, les travaux continuent !

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de certains milieux dans le cadre de leurs activités sportives.

Ainsi les milieux montagnards sont-ils souvent les derniers refuges pour des

espèces craignant le dérangement comme le gypaète barbu, le vautour percnoptère ou l’aigle royal. Des dé-marches de concertation entre toutes les parties ont abouti à des solutions partagées.

Dans les Pyrénées, la LPo a défini, pour l’ensemble du massif, des zones et des périodes de risques pour deux espèces à fort enjeu de préservation : le gypaète barbu et le vautour perc-noptère. Le CDVL des Hautes-Py-rénées a été signataire de la charte pour une pratique durable des sports de nature et s’est engagé à ne pas survoler ces zones pendant les périodes de sensibilité. Les parcours de la prochaine manche du championnat de france en juin intègre-ront ces données. En Haute-Garonne, suite à une convention signée avec la Ligue régionale de Midi-Pyrénées, le comité départemental, l’école et le club locaux, des panneaux d’information ont été conçus en commun avec les associations naturalistes. En Ariège, les parapentistes participent au suivi d’un couple de vautours percnoptères et sont invités à saisir leurs observations sur un site internet créé pour l’occasion. un module de formation sur la connais-sance de ces espèces a été intégré cette année dans les formations fédé-rales et pour la formation initiale des BE parapente.

Dans les Alpes, un accord a été conclu avec les parapentistes dans la Réserve naturelle des Hauts de Chartreuse pour la préservation d’une aire d’aigles royaux. il en est de même sur le territoire du Parc naturel régional du Vercors pour éviter le

Le 17 mars dernier, la FFVL et la LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux) ont signé une conven-tion qui scelle leur partenariat au niveau national. Les objectifs sont de concilier la pratique du vol libre et la préservation de la biodiversi-té. Les moyens correspondent à la mise en place d’une veille sur les sites à enjeux, au développement d’échange d’informations sur les espèces et les sites vulnérables, à la sensibilisation des pratiquants, des professionnels et des cadres de la fédération et enfin à appor-ter une aide à la résolution des conflits locaux éventuels.

un aspect responsable du vol libre est rendu visible par différentes initiatives exemplaires sur quelques sites de pratique en france , initiati-ves qui montrent la volonté réelle des pratiquants de prendre en compte la sensibilité de certaines espèces ou

survol de la colonie de vautours fauves à moins de 1 300 m par rapport au sol. Cet accord a été accompagné par la pose de panneaux d’information sur les aires de décollage. La participation des libéristes, en collaboration avec des naturalistes, pour le suivi des couples de faucons pèlerins et d’aigles royaux dans le Parc naturel régional des Bauges est également à souligner. Parallèlement, il faut citer l’assouplisse-ment de la règlementation dans le Parc national des écrins pour le survol de la zone centrale.

Le milieu côtier n’est pas en reste : dans l’Aude, le document d’objectifs du site de l’étang de la Palme, intégré au réseau natura 2000, a été réalisé par le Parc naturel régional de la narbonnaise

avec l’ensemble des usagers. il prévoit un zonage des activités nautiques comme le kitesurf afin de ré-server des zones de

tranquillité en faveur de l’avifaune. En Vendée, sur le site natura 2000 de noirmoutier-Baie de Bourgneuf, une gestion de l’accès à la plage a permis à la végétation si importante des laisses de mer de reprendre. Les contacts avec l’école de kitesurf se poursuivent actuellement pour concilier la pratique sportive et la préservation des zones de reposoir des oiseaux à marée haute.

Confiance mutuelle, échanges d’infor-mations, concertation et définition de solutions en commun, évaluation des mesures de gestion, sensibilisation et éventuellement participation au suivi des espèces sensibles sont des actions au long cours, mais qui permettent une réelle appropriation des enjeux par les premiers concernés… les humains volants !

Contacts : www.lpo.frwww.sportetbiodiversite.fr

Gwénaëlle PLET

ASCEnDAnCES DuRABLES, pratique du vol libre et préservation de la biodiversité.

Vie FederaleActuAlité ActuAlité

«confiance mutuelle, échanges

d’informations, concertation

et définition de solutions en

commun.»

Pour répondre à l’attente des licenciés en matière de forma-tions accessibles et de proxi-mité, la commission formation nationale met en place en 2009 un système d’aides à la formation concernant les qualifications fédérales régionalisées d’accompa-gnateurs et d’animateurs de club.

Une somme globale a été provi-sionnée pour alléger au maxi-mum le prix de ces qualifica-tions, au bénéfice des candidats. Ces aides seront versées aux ligues qui ont programmé ces modules en 2009.À ce jour, le calendrier national reprend les projets des ligues suivantes :

Accompagnateur :Ligue Basse Normandie Ligue Midi-Pyrénées Ligue Lorraine Ligue Rhône-Alpes Ligue BretagneLigue PIDF

Animateur : Ligue BretagneLigue Midi-PyrénéesLigue Pays de LoireLigue Basse NormandieNord-Est (ligues Alsace, Lorraine et Bourgogne Franche Comté)

Une autre aide viendra aussi diminuer le coût du module « enseignement » du monitorat fédéral.

Un conseiller technique sera bien sûr à votre écoute pour toute question relative à l’organi-sation de ces formations que vous voudrez bien adresser à Émilie ([email protected]).

AiDES à LA foRMAtion

tERMinoLoGiE : parlons français ! il va falloir plancher !

Le ministère de la Santé, de la jeunesse, des sports et de la vie associative a écrit à notre fédération pour lui faire part des réflexions de la commission spécialisée dans la terminologie qui travaille avec l’Académie française sur les mots, « éléments vivants de l’identité sportive ».

une partie du travail a été consacrée aux planches de sport et à quelques autres engins aériens.

Ainsi, il ne faut plus dire : • Skateboard mais planche à roue ou à roulet-tes et lorsqu’on y ajoute une voile, on doit dire planche terrestre aérotractée.• Snowkite mais planche de neige tractée.• Kitesurf mais planche volante ou aérotractée.

Ces appellations ont été publiées au Journal officiel du 26 novembre 2008.

ERRAtuM

Dans le précé-dent numéro de Vol Passion (n° 64), il était écrit à propos du speed riding en page 6 :

« Tout licencié «volant» de la FFVL est assuré de fait pour la pratique du speed riding. »

Il fallait lire :« Tout licencié «volant» et assuré à la FFVL est assuré de fait pour la pratique du speed riding. »

Contrôles & Réparations

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« à la fin de chaque manche,

les trois meilleurs pilotes de

chaque équipe marquent des

points pour le groupe. »

fRAnçoiS Bon : premier champion de france de speed-riding

ParapenteActuAlitécompétition

François Bon vient

de remporter le premier titre de champion de France de speed-riding. C’est l’occasion pour Vol Passion de donner la parole à un pilote qui a goûté à toutes les formes de vol à un niveau qui fait rêver. Il travaille aussi à la concep-tion de voiles et sait partager son expérience.

De nombreux lecteurs le connaissent sûrement à travers ses vidéos de la descente de l’Eiger ou de l’Aconca-gua (http://www.acro-base.com). Cet entretien permettra aux autres de le découvrir.

Vol Passion : À quel âge as-tu commencé à voler ?J’ai commencé à voler à l’âge de 12 ans, en février 1986, avec mon frère Chris-tophe en tarentaise, et à Mieussy, grâce à Jean-Claude Bétemps qui m’a accueilli dans ses structures. Ce premier vol fut un choc déclen-cheur, le début d’une énorme pas-sion. Vol Passion : Ton passé de parapen-tiste avec les principaux moments forts ?J’ai enseigné très tôt, travaillé comme moniteur jusqu’en 2000. J’ai fait de la compétition jusqu’au milieu des années 90, comme une superbe école du vol. Mais j’ai toujours aimé la tech-nique de pilotage. La voltige m’a exal-té, j’ai fait de la compétition jusqu’en 2005 et je me suis investi à la fAi. J’ai rencontré Michel Leblanc en 2000 et je l’ai suivi chez flying Planet, puis

chez Aerodyne.

J’ai beaucoup appris avec lui en matière de conception. Gin Seok Song m’a proposé de travailler avec lui en 2005 et j’y suis plus qu’heureux depuis. J’ai énormément de souvenirs forts et j’attends avec envie ceux à venir… Vol Passion : Pourquoi es-tu passé de la compétition classique à la voltige et au speed-riding ?Le vecteur commun de ces pratiques est l’air, la nature et la maîtrise technique pour des sensations pures et fortes… C’est mon fil rouge. Ce furent mes seuls repères au milieu d’une jeunesse assez chaotique. J’ai eu la chance d’être témoin des débuts du parapente, du lancement de la voltige, et puis de la naissance du speed-riding… Je me suis investi dans ces activités pour, en quelque sorte, rendre ce que le vol libre m’a donné.

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Vol Passion : Les différents plaisirs ? Les différents risques ?En parapente, c’est vivre avec la masse d’air, chercher à être oiseau, c’est un voyage. En voltige c’est la réalisa-tion technique, la satisfaction d’une manœuvre maîtrisée et les sensations

fortes. En speed-riding c’est la dimension supplémentaire du relief et du mélange avec le ski. Dans tous les cas c’est une osmose, une

relation avec les éléments, avec l’aile, avec la nature. J’y trouve un

sens profond de mon existence. Les risques : le manque de conscience… Vol Passion : Qu’est-ce que le travail de conception t’apporte dans ta pratique ?Je suis curieux et j’aime comprendre. Je conduis les projets pour qu’ils collent au mieux à l’idée que je me fais des disciplines. Les inconvénients sont que je ne ride que rarement pour le pur plaisir d’un ride, j’ai toujours les sens en alerte pour trouver le détail qui amélio-rera l’engin, qui facilitera la pratique… Vol Passion : Dans quelles directions crois-tu que des progrès matériels sont possibles ? Quelles évolutions dans les pratiques imagines-tu ?J’espère une évolution globale des consciences, où les aspects matériels seront atténués, voire superflus… Désolé de détourner la ré-ponse à cette question…

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B Stof

Cette année, une première en France, une compétition B au format d’un championnat de France aura lieu du 25 juillet au 1er août sur le site de Laragne-Chabre.

Pourquoi cette compétition B sur cinq jours ? Cette idée est venue du constat que seuls les compétiteurs A pouvaient se mesurer entre eux sur une telle durée et qu’il est dommage que des compé-titeurs B n’aient pas cette opportunité. Donc le thermique francilien (encore lui, souvenez-vous de la Coupe de plaine de parapente à Piedrahita, Espagne) a décidé cette année d’organiser cette B Stof, compétition B sur une durée de cinq jours. Les pilotes devront adapter le profil de leur course en choisissant soit de gagner la compétition, soit de profiter de cette épreuve pour monter en A. tactique de course et récupération entre les manches constitueront un nouveau défi pour les participants.

Le site de Laragne-Chabre est fréquemment utilisé pour des com-pétitions telles que l’ozone Chabre open et cet été le championnat de france Delta. il se situe à environ 25 km au nord de Sisteron. Les sites de Séderon, Aspres, et Mens pourront servir de lieu de repli en fonction de la météorologie.

Le programme de cette manifes-tation sera géré de main de maître par Olivier Michielsen et est prévu comme suit :• inscription et constitution des équipes le dimanche 26 juillet, • une manche par jour,• remise des prix le dernier jour.

Trois classements seront établis à l’issue de la compétition :• catégorie B,• catégorie femmes,• et le petit plus, le classement par équipes.Ce classement par équipes concerne les équipes de cinq personnes consti-tuées lors des inscriptions sur place. à la fin de chaque manche, les trois meilleurs pilotes de chaque équipe marquent des points pour le groupe.

Le classement final sera réalisé à partir du cumul des points obtenus par équipes.

Lors de leur arrivée, les compétiteurs se verront offrir un kit de sécurité, idée développée par le club des Piafs de Villebon-sur-Yvette. il contient une couverture de survie, 3,30 m de corde de 5,5 mm de diamètre, 50 m de ficelle, un sifflet, une lampe LED, une liste des téléphones des différents services de sécurité, quelques fréquences radio importantes pendant la compétition, ainsi qu’un préservatif...

Je vous rappelle que tout ceci n’est possible que grâce aux bénévoles du club le thermique francilien et nous les en remercions vivement.

Lien :http://thermiquefrancilien.org/competition.phpLe blog de l’événementhttp://bstof.blogspot.com

compétition

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photo : sol

« 96 km avec

des balises à grésy-sur-

isère, aux dents de lanfon, au

revard et à coise. »

« 16 compétiteurs, laissant

en chemin beaucoup de

leurs camarades/concur-

rents dans la vallée »

MontLAMBERt : compétition aaahhh !

Parapentecompétition

Samedi 4 et dimanche 5 avril s’est tenue à Montlambert la première compétition A de l’an-née, réunissant 91 compétiteurs venus de toute la France pour se mesurer, prendre pied dans la lutte pour le titre final etapprivoiser, s’il en était encore besoin, leur dernière voile…

tous les indiens de Montlamb’air disponibles étaient bien sûr pré-sents pour assurer une logistique de qualité, passant de la direction de l’épreuve assurée avec grande com-pétence par Claire Revel, à la gestioninformatique, à la préparation du repas du samedi soir et de la « céré-monie » (sic) de remise des lots.

La météo favorable a permis de valider les deux manches.Celle du samedi a eu pour cadre le grand tour du massif des Bauges, 96 km avec des balises à Grésy-sur-isère, aux dents de Lanfon, au Revard et à Coise. L’imagination, les choix tactiques et l’aérologie don-naient à chacun la possibilité de créer son itinéraire . La manche du lendemain fut plus délicate en raison de conditions aérologiques moins propices : les plafonds étaient plus bas au départ de l’épreuve (1 700/1 800 m) et ne se sont élevés qu’après 45 mn de vol ; le triangle comportait les balises suivantes : le col de tamié nécessitant un retour sur l’Arclusaz pour atteindre la deuxième balise à Aiton après une longue traversée de la plaine de l’isère et enfin la dernière balise à la

chapelle de Prodin avant de rejoindre l’atterrissage de Montlambert. 50 km, bouclés par 16 compéti-teurs, laissant en chemin beaucoup de leurs camarades/concurrents dans la vallée de la Rochette, donnent la victoire de la manche à Luc Armand.

il est à regretter un branchage au-dessus de Chamoux-sur-Gelon, sans aucune blessure, mais dans des conditions d’at-tente pénibles, sur une branche à 10 m

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du sol dans un terrain très pentu, rocheux et dangereux ; notre ami pilote a ainsi fait connaissance avec l’équipe de

secours en montagne héliportée des sapeurs-pompiers et a pu rejoindre presque à temps la salle des fêtes de Saint-Jean-de-la-Porte, lieu de la remise des lots.

une compétition, surtout chez les indiens de Montlamb’air, c’est aussi de la convivialité à revendre : le repas du samedi soir a permis de partager les impressions sur le vol, les commentai-res divers sur la météo ou sur la toute

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dernière voile et ses performances ; mal-gré leur faim, compé-titeurs et indiens n’ont pas réussi à venir à bout des diots-crozets du menu, pourtant bien arrosés par les vins de la coopérative de Cruet (essayez, vous adopterez !). Le menu de la prochaine sortie famille du club est ainsi tout trouvé. Dimanche soir à 19 h, tous les pilotes sont récupérés ou arrivés à bon port et certains, hélas, sont déjà re-partis, qui pour Strasbourg, qui pour toulouse, nantes ou Lourdes. néanmoins, la remise des lots a lieu ; outre la remise des trois premiers « prix » aux présents (coffret de premier secours), nous procédons au tirage au sort des lots restants, offerts par des sociétés de la région (Sup’Air, Air Aventure, Ra-dio Grésivaudan…). il s’agit souvent de rares et magnifiques objets d’art issus de l’artisanat extrême-oriental ou de la petite industrie chinoise du luxe : horloge, salière/poivrière, papier peint, seau à charbon… (il est impossible de les citer tous) offerts à des sportifs émus jusqu’aux larmes par tant de munificence. à 20 h nous nous séparons, conscients que la météo qui commen-ce déjà à changer, nous a fait un très beau cadeau pendant ces deux jours.

Les indiens de Montlamb’air

compétition

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Pour la 4ème année, la ville de Dunkerque a choisi de sponsoriser l’étape phare du KPWT, cham-pionnat du monde officiel de kitesurf,

Cette année le KPWt est devenu le tour mondial of-ficiel de kitesurf sanctionné par l’iSAf et l’iKA. Cette année l’épreuve est un Super Grand Slam 6 star ! Devant l’incontestable succès des trois premiè-res éditions du Dunkerque Kitesurf Pro, la ville de Dunkerque est fière d’associer une fois encore son nom à cet événement. En tant que sponsor titre, Dunkerque souhaite ainsi s’investir de manière concrète dans la vie sportive de la ville. Grâce à cette compétition, Dunkerque sera sur le devant de la scène et confirmera à nouveau son statut de lieu incon-tournable du kitesurf international. Dunkerque profite de cette coupe du monde pour communiquer sur son site des Dunes de flandre qui se prête à merveille à la pratique de la glisse, avec ses grands espaces, une plage de 15 km de sable fin, des conditions de vent optimales. L’étape se tiendra au niveau de la rotonde du Kursaal, sur le premier kite park en Europe. Ce site d’exception et l’élite des sportifs contribueront au succès de cette étape de la coupe du monde. Que le meilleur gagne !

Le Dunkerque Flysurfing Club : club organisateurLe DfC regroupe 150 licenciés par an (l’un des trois plus gros clubs de France) et a participé avec ses différents parte-naires à de nombreuse « premières » :• organisateur de la première coupe du Monde de flysurf en août 1999.• organisateur du premier championnat de france freestyle ffVL en 2001.• Le premier kite park en Europe.• Gestion du kite park l’été.• une section DfC Girls.• Des liens forts et un partenariat avec la section unSS de Dunkerque KuD. • une équipe jeune que le club aide dans ses déplacements.• une école de sport de jeunes.

Voici le site du club : www.dfc-kiteboarding.comPour voir la vidéo de présentation du club, taper Dunkerque flysurfing Club.

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matin. Deux man-ches d’une heure trente chacune ont pu être validées au cours de cette première journée. Sur ces deux manches, le spectacle a été au rendez-vous avec des révélations comme l’américaine Mélissa Gil qui, pour sa première compétition officielle, a atteint des vitesses supérieures à celles de la cham-pionne de france en titre Charlotte Consorti. Chez les hommes Alexandre Caizer-gues confirme sa suprématie devant un autre français, Sylvain Hocéïni. Les conditions météo n’ont pas permis de lancer d’autres manches malgré plusieurs essais, le mistral étant resté capricieux toute la semaine.

Ce premier championnat du monde fut l’oc-casion d’échanges fructueux entre les com-

C’est du 30 mars au 5 avril que la Fédération Française de Vol Libre et le club Delta Mistral Camargue organisaient les premiers cham-pionnats du monde de kitesurf en vitesse reconnus par l’IKA (Inter-national Kiteboarding Association) et l’ISAF (Fédération internatio-nale de voile).

Cette compétition constituait aussi le championnat de france f.f.V.L.trente et un compétiteurs représen-tant sept nationalités s’étaient donné rendez-vous sur la plage napoléon de Port-Saint-Louis-du-Rhône au cœur de la Camargue. Parmi eux le français Alexandre Caizergues, recordman du monde de vitesse à la voile (sur un kitesurf) toutes discipli-nes confondues avec 50,57 nœuds, était présent pour tenter d’obtenir le premier titre officiel.

Les prévisions météo n’étaient pas très optimistes pour la semaine, c’est donc avec beaucoup de motivation que les compétiteurs se sont lancés dans la première manche dès le lundi

pétiteurs, les organisateurs et la fédération sur le matériel, la tactique et la stratégie en course, ainsi que sur l’évolution

des formats de courses.

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KitE SCoLAiRE en deux mots : possible et ensemble.

en bref

CHAMPionnAt Du MonDE :

un premier championnat réussi.

Le kite scolaire est une réalité depuis quatre ans déjà. C’est à Dunkerque que le premier centre d’entraînement UNSS de kitesurf, le Kite UNSS Dunkerque a été créé.

La réussite de ce centre appelé le KuD est avant tout une réussite collec-tive. Elle résulte du désir de quatre enseignants d’éducation physique et sportive de partager leur passion afin de permettre au plus grand nombre de jeunes gens de découvrir les joies de la glisse aéro-tractée. Cette ouver-ture culturelle pour le plus grand nombre et la volonté de limiter les pratiques sauvages des plus jeunes a suscité un vif intérêt et immédiatement reçu le soutien des chefs d’établissement concernés, de la direction nationale de l’unSS, de la fédération française de Vol Libre, mais aussi des partenaires publics locaux comme le Syndicat intercommunal des Dunes de flandre et la mairie de Dunkerque. une reconnaissance des distributeurs et fabricants de matériel de kitesurf a permis l’acquisition de « l’outillage quantitatif » à l’usage des grands groupes et, cerise sur le gâteau, il s’est tissé avec le club local une passerelle permettant aux jeunes initiés de poursuivre leur apprentissage le week-end et durant les vacances. En somme, pour tous et toute l’année ! Depuis le mois de septembre 2008, le kitesurf est inscrit au programme de l’unSS 2008/2012 et une coupe de france unSS est désormais prévue en juin 2009. Le KuD a déjà organisé plusieurs journées de sensibilisation pour parta-ger cette expérience et faire en sorte que d’autres centres d’entraînement unSS voient le jour. Plusieurs académies commencent à bouger, les enseignants d’EPS ont la possibilité de toucher un large public et d’être des vecteurs de développe-ment du kite. Rappelons que cette action s’inscrit dans le cadre des missions de l’ensei-gnant d’EPS. tout le long du littoral le kitesurf se développe d’une manière exponen-tielle et le système éducatif ne peut être indifférent aux désirs des lycéens… L’équipe du KuD a vu dans cette activité un véritable outil éducatif permet-tant l’éveil de nouvelles habiletés motrices, la gestion de l’engagement, le partage de l’utilisation de l’espace et l’activité pour tous. Des élèves qui, seuls, n’auraient jamais eu la chance de faire voler une aile ni de sentir la glisse en toute sécurité peuvent désormais rejoindre le vol libre…notre PASSion.

L’équipe KUD :florent Caulier, Jean-françois florent, Laurent Lemai et éric Watrin.

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DunKERQuE KitESuRf PRo

11 au 16 août

alexandre caizergues

« le spectacle a été au

rendez-vous avec des révé-

lations comme l’américaine

mélissa gil»

photo : f-one

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melissa gil & alexandre caizergues

photo : flyozone.com

14 DeltaPEtitS tRuCS pour gagner du temps, de l’énergie et de la performance…

Dossier

dos en deux temps, les centrales (n° 2 à 6), puis étarquer l’aile et enfiler les lattes extérieures (7 à 11), ou bien étarquer l’aile d’abord et enfiler toutes les lattes d’un coup, en les enclenchant au fur et à mesure pour ne pas y revenir. La latte de nez et les premières lattes contre la quille (n° 1) peuvent rester dans leur fourreau, seulement libérées au démon-tage, il n’y a plus qu’à les enclencher au montage.

En enfilant les lattes centrales, il faut aller doucement lorsque l’avant de la latte s’approche du fourreau de bord d’attaque, il peut en effet arriver que la latte « accroche » la lame de rhodoïd dans le haut du fourreau et la retourne. il en résulte une bulle sur le sommet de l’extrados qui change complètement les caractéristiques de vol : en fait l’écou-lement décroche au centre de l’aile, ce n’est pas idéal, d’autant plus que c’est en général dissymétrique.

Dossier

Les embouts de lattes à « cliquet » se sont généralisés, c’est tellement pra-tique que l’on a oublié les systèmes précédents. toutefois ils sont fragiles et leurs crochets cassent facilement si l’on s’y prend mal. Pour ouvrir cet embout, il faut le tordre vers le bas en même temps que l’on pince la partie souple, afin de préserver les parties crochetées et seulement ensuite l’ouvrir vers le haut.

il est nécessaire d’enfiler les lattes d’intrados seulement lorsque l’aile est étarquée, sinon les avants de lattes peuvent passer au-dessus des câbles dans l’aile et déchirer l’intrados au moment de l’étarquage. Sur les derniers modèles d’icaro vient d’apparaître un truc malin pour les lattes d’intrados. L’ouverture pour enfiler la latte est décalée latéralement avec le fourreau, ainsi la latte en place n’est plus en face de l’ouverture et ne peut sortir qu’en la déformant volontairement avec la suspente au démontage.

S’il y a des cannes, le bon mouvement est maintenant connu. Après avoir logé la canne dans le bord d’attaque éven-tuellement au toucher, faire levier entre l’extrémité du bord d’attaque et l’embout de canne en étant placé devant le bord d’attaque. Au démontage, il faut être prudent en refaisant ce geste pour éviter de glisser l’extrémité de la canne derrière l’embout lié à la voile (galère…) : tourner en même temps l’embout pour le dégager de la canne. Veiller ensuite à ce que l’éventuel velcro de liaison extrados-intrados ne soit pas contraint et à ce que l’embout de canne ne produise pas de creux à l’extrados en le tournant convenablement.

Capot de nez (c’est un dada person-nel !) : seuls deux constructeurs ont compris comment faciliter la vie de leurs clients : Wills Wing et icaro. Leur capot se termine en pointe à l’extrados, la pointe est tirée de l’intérieur de l’aile par un élastique chez icaro ou simplement

on tire sur ce brin en reculant les câbles d’étarquage en douceur avec moitié moins d’effort. Sur les autres ailes, on tire directement les câbles d’étarquage avec un effort complet, des cris de bûche-

ron et la quille qui s’use par terre, si l’on y arrive sans se faire aider…

L’idée est ensuite de limiter les déplace-ments. nombre de pilotes posent les lat-tes une par une en face de leur fourreau, puis les enfilent, puis les enclenchent dans le bord de fuite, pourquoi ? on peut mettre à niveau les queues de lattes au

sol, puis en posant le tas parallèle-ment au bord de fuite, courbures vers la quille, les longueurs sont étagées, et il suffit de se baisser pour récupérer la pro-chaine latte presque en face du fourreau correspondant. Suivant la tension de l’aile au repos, on peut enfiler les lattes d’extra-

attachée avec un morceau de sanglette sur l’extrados chez Wills Wing. on peut coudre une ficelle au centre côté intérieur, à 20 cm de la pointe, et la relier à une sangle d’avant de bord d’at-taque. Ainsi, pour installer le capot de nez, pas besoin de mettre l’aile à plat pour se la faire retourner par

une rafale, ou de se faire aider, ou de grimper sur les montants : on tire sur la ficelle et on referme le capot tout simplement. Probablement trop, sinon les autres constructeurs auraient abandonné depuis longtemps les surépaisseurs de velcro dans une des parties les plus importantes de l’aile, l’extrados central. Peut-être est-ce pour écouler leur stock ?

Au démontage, la méthode qui consiste à commencer par le harnais permet de ramasser tous les divers objets sans en

oublier dans l’herbe haute et avoir à revenir les chercher plus tard. Pour l’aile, toujours commencer par mettre la pro-tection de haut de trapèze et par sortir

les balestrons de la voile. Si la barre de contrôle doit être démontée complète-ment (cas général avec les barres en carbone), sortir la ficelle d’overdrive du taquet et faire un nœud autour du câble avant. C’est énervant de démonter le montant pour la récupérer pendant que les copains rejoignent le plafond !

PAssOns MAInTenAnT Au hArnAIs.

il en est de deux types : inclinaison par kick-ass ou à friction. Seuls Moyes et Woody Valley, sur certains modèles, proposent la friction ; tous les autres

« l’ouverture pour enfiler la latte

est décalée latéralement avec le

fourreau, ainsi la latte en place

n’est plus en face de l’ouverture

et ne peut sortir...»

Souvent en arrivant sur un site nous constatons que les para-pentes tiennent déjà en l’air, il est donc déjà tard pour réussir le très long vol cher aux détracteurs de compétition. Plusieurs solutions s’offrent au deltiste : choisir de voler en parapente pour être en l’air en cinq minutes, accélérer pour décoller en une demi-heure, juste avant la fin du cycle et le tas inexorable ou attendre le milieu d’après-midi. C’est possible avec un peu de méthode, sans compro-mettre et même en améliorant la sécurité. Essayons de passer en revue les petits trucs qui facilitent la vie.

Pour réserver sa place de montage, le harnais posé à terre ne sert à rien et une aile peut venir s’ouvrir exactement à cet endroit ; seul un delta déployé peut garder la place. S’il y a beaucoup d’espace, on peut commencer par préparer le harnais ; la housse et les protections de l’aile pourront directement y être rangées. Sur la housse, un bout de ficelle sur le curseur économise le dos.

Delta sur le trapèze et ailes ouvertes, mettre la latte et le câble de nez, c’est possible, alors qu’une fois étarqué cela peut devenir impossible. Pour l’étarquage, seul Airborne propose un système véritablement agréable. L’ensemble des câbles principaux et de sécurité sont fixés sur une poulie retenue par un brin fixe sur la quille et par un brin terminé par un élastique entrant dans la quille. Pour étarquer,

Ray

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ficelle qui soutient

les instruments

fabricants utilisent le kick-ass. Question de goût. Voyons le rangement des housses et protections. il y a de la place en général dans le dos, mais on peut aussi trouver des logements le long des cuisses. Attention cependant au centrage, mettre trop de poids sur l’arrière du harnais va provoquer son relèvement lorsque l’on tire la barre fort ; ce n’est pas idéal.

Les modèles de compétition les plus récents ont une belle forme très profilée. L’inconvénient est que la botte tape au sol au décollage, ce qui n’est pas fameux pour les spectateurs. Certaines sellettes de parapente ont à l’arrière une poche creuse en tissu de parapente qui se

gonfle dans l’écoulement d’air. Peut-être serait-ce une bonne solution pour les harnais de delta ? Sinon pour préserver la botte qui s’use à grande vitesse en frot-tant par terre, qu’elle soit en cuir ou en kevlar, on peut recouvrir l’extrémité avec de la colle pour pare-brise (souple), par exemple du Sicaflex, ou de la résine (dure). La colle ou la résine s’étale avec un morceau de plastique pour lisser et un peu d’eau ; il faut laisser sécher une nuit.

En BrEf17e Championnat du Monde delta FAI :20 juin - 4 juillet à Laragne !(fête de l’air les 27 et 28 juin au cam-ping de Laragne)

L’équipe de France en lice : fabien Agenès, Mario Alonzi, Antoine Boisse-lier, Luis Rizo et Piero Zin...et 35 nations, 130 pilotes...www.chabre2009.com

suite de l’article page 16

« on peut commencer par pré-

parer le harnais ; la housse et

les protections de l’aile pourront

directement y être rangées. »

« attention cependant au cen-

trage, mettre trop de poids sur

l’arrière du harnais va provoquer

son relèvement lorsque l’on tire

la barre fort ; ce n’est pas idéal.»

« les autres constructeurs

auraient abandonné depuis

longtemps les surépaisseurs de

velcro... peut-être est-ce pour

écouler leur stock ? »

DeltaDossier

on peut créer une coupure entre le casque et le brin radio, ou entre le casque et le brin du bras, ou les deux, sachant que plus il y a de connexions, plus c’est pratique, mais moins ça marche. Le fabricant qui proposera un système simple, fiable, robuste et éco-

nomique est difficile à trouver car nous représentons un trop petit marché. il ne faut pas de câble à l’extérieur du harnais, car celui-ci est alors trop facile à arracher.

Depuis déjà longtemps, certains pilotes utilisent un élastique pour soutenir la tête. Ceci réclame une mise au point soigneuse pour trouver le ou les bons points d’attache sur le casque et sur l’aile, la bonne longueur et le bon diamètre d’élastique et concevoir le système de démontage, mais ça peut économiser quelques séances d’ostéo-pathie en début de saison.

VOyOns MAInTenAnT Les InsTruMenTs.

Avoir plus d’une fixation pour eux est une source de perte de temps. on cherchera donc à les regrouper sur un bâti unique, allant de la tige plate au cockpit intergalactique bricolé dans le garage ou acheté dans le commerce. Les fixations modernes s’adaptent sur les montants ou la barre en étant bien profilées, les plus anciennes sont plus volumineuses. Ces petits détails sont anodins, mais en les multipliant, on augmente son handicap… Certaines fixations sont des griffes qui s’enfilent par la poignée de barre carbone et se glissent sur le côté, mais elles ne sont adaptées qu’à une marque de barre, la standardisation est encore un espoir. L’assurance la plus simple est une boucle avec laquelle on fait une tête d’alouette sur un câble de bas de trapèze. En remorqué, on proscrit la

quincaillerie au centre de la barre pour ne pas chercher les problèmes (toujours la loi de Murphy).

CeTTe LIsTe PeuT s’ALLOnger :

morceau de fil électrique faisant an-tenne le long de la sangle porteuse ou autre chambre à air pour attacher l’aile sur la galerie, mais en gros le principe de refaire toujours à peu près les mê-mes gestes dans le même ordre permet progressivement de gagner du temps et aussi de la sécurité dans le montage, une sorte de prévol avant la véritable prévol. Et toujours chercher la simplicité, la « propreté ». Aucun « ch’ni » qui traîne, cela concilie la sécurité, l’esthétique et l’efficacité, c’est gagnant à tous les points de vue.

Bons vols,

Raymond CAUX

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L’attache du harnais est en général à mousqueton. C’est le système le plus rapide, mais il expose à l’oubli d’accrochage qui continue à faire des victimes. il existe aussi l’accrochage direct. Celui-ci ne fait assurément pas gagner du temps, mais plutôt de la sécurité et un peu de traînée. Comme il est compliqué d’accrocher les atta-ches principale et secondaire dans l’aile, on est obligé de le faire avant d’enfiler le harnais. Pas de souci si l’on pose dans l’eau, on sortira du harnais par l’avant sans le détacher. Avec ce système, il ne restera plus à vérifier au décollage que l’attache des cuissardes et de la boucle de poitrine.

Extérieurement, le harnais doit être exempt de tout petit mousqueton ou crochet. Même si cela est improbable, la loi de Murphy (ou loi de l’emmer-dement maximum) dit qu’un jour, un de ces mousquetons (appareil photo, radio...) s’accrochera dans un câble à sa portée à la faveur d’une turbulence (cas vécu), et alors il vaut mieux être haut pour avoir le temps de trouver une solution, le mousqueton étant bien sûr impossible à détacher. Aussi tous les impedimenta seront attachés de préférence avec des maillons rapides et rangés dans des poches du harnais d’où on peut les dégager en vol.

A l’intérieur du harnais, aucun trou n’est en général prévu sur la face interne de la poche radio. il faut donc le percer soi-même pour faire passer le câble entre la radio et le casque. Ensuite il existe plusieurs solutions. La meilleure, sur le plan électronique, consiste à avoir un ensemble de fils non démontable qui pend du casque, un brin (torsadé) vient se ficher dans la radio et l’autre s’enfile dans la manche pour le contact de doigt (vox interdit pour ne pas se faire lyncher !), mais c’est encombrant. Après

suite de l’article de raymond

extérieurement, le harnais doit

être exempt de tout petit mous-

queton ou crochet.

aussi tous les impedimenta

seront attachés de préférence

avec des maillons rapides et ran-

gés dans des poches du harnais

d’où on peut les dégager en vol.

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N˚66

Les efforts tous particuliers de la ffVL et de son dispositif éduc’en Ciel ont permis une prise en charge importante de séances de formation au profit des bénévoles de l’uSEP et des éduca-teurs sportifs stagiaires du CREPS. un investissement qui porte déjà ses fruits puisqu’un certain nombre de ces stagiaires sont intéressés par le certifi-cat de spécialisation cerf-volant (CSCV). une formation sera programmée pour la fin de l’année 2009.. Parmi les retombées positives, un certain nombre d’organismes de formation sur le BAfA sont vivement intéressés pour organiser à l’automne des approfondissements BAfA sur le vent et le cerf-volant.

Pour tout renseignement, contacter Alain GIRARD, au 06 09 57 53 09

La plupart des enfants avaient préparé leur voilure en la décorant soigneusement en classe. Des rotations ont été organisées par groupes accompagnés de parents et enseignants. Les enfants sont passés de l’atelier construction à l’atelier mise en vol avec le soutien d’une équipe de 24 éducateurs sportifs du CREPS, emme-nés par la ligue de vol libre de Basse-normandie. un atelier de pilotage a fonctionné sous la direction d’anima-teurs bénévoles du club Cerf-vol’ en folie de Caen.

un atelier éduc’en Ciel avec une expo et des jeux éducatifs de questions-

réponses pilotés par deux stagiaires de StAPS de master aux côtés d’un atelier des « Petits débrouillards » où énergies éoliennes et renouvelables offraient de multiples expériences. Enfin un atelier de jeux sportifs de plage où enfants et adultes ont pu se défouler dans la convi-vialité, encadrés par des enseignants et éducateurs sportifs. Le club de kite local a marqué également sa présence par des gonflages d’ailes où le vent a pu montrer toute sa puissance. grâce à une collaboration étroite entre les différents partenaires depuis 18 mois. Des efforts récompensés par la joie inscrite sur les visages qui ont suggéré aux organisateurs de reconduire l’événe-ment l’an prochain. une chose est certaine, l’expérience a montré que la ffVL était un partenaire fiable.

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Do ssier

20 CERF-VOLANT

PouR SES 70 AnS, l’usep 14,

cette jeune fille calvadosienne,

a choisi d’être dans le vent !

Pari gagné pour l’USEP du Calvados (Union Sportive de l’Enseignement Primaire) qui s’est associée à la ligue de Basse-Normandie de vol libre, au club Cerf-vol’ en Folie de Caen et au CREPS d’Houlgate pour regrouper plus de 400 enfants toute une journée autour d’ateliers du vent.

une météo clémente !La météo a été au rendez-vous ! De la pluie avant, du soleil pendant, de la pluie après. Du vent juste ce qu’il faut pour partager son plaisir durant sept heures formidables sur la magnifique plage d’Houlgate. La municipalité d’Houlgate a fait tout son possible pour accueillir au mieux ce jeune public et ses accom-pagnateurs. Des ateliers sous tente, au cas où ! En normandie, les optimistes vous diront qu’il vaut mieux être copain avec une grenouille, les mauvaises langues en ont été pour leurs frais, la météo a été idéale.

6 ateliers pédagogiquesont été mis en place qui ont permis d’occuper non stop nos joyeux drilles.

l’équipe usep en présence de mme jarry maire, ad-jointe d’houlgate venue soutenir la manifestation

photos : bertrand richardeau - www.richardeau.net

ESPiVAL, deuxième édition

en bref

Pour sa deuxième édition, l’Espival a remporté un énorme succès auprès du public venu nombreux les 8 et 9 mai 2009 pour découvrir le char à cerf-volant et autres sports de traction terrestre sur la plage de l’Espiguette.

Adultes et enfants, ils ont été 233 à faire un baptême de char à cerf-volant, de Blokart (char à voile) ou une initiation au pilotage de l’aile. Les plus petits ont pu fabriquer des cerfs-volants aux Ateliers du Vent et les emporter chez eux en souvenir. Le stand d’accueil n’a pas désempli et la demande a été telle que les deux moniteurs de Gliss-Kite (http://www.gliss-kite.fr/) ont du être rejoints par les pilotes de biplace des Ailes de l’Espiguette et du Kitesurf Club de Lacanau. Ce sont donc sept chars biplaces (deux sièges sur un même char) et tandems (deux chars arrimés l’un derrière l’autre) qui ont tourné pendant ces deux jours où soleil et vent ont été au rendez-vous. Le public a été extraordi-nairement patient et agréable, et les activités se sont déroulées dans la bonne humeur. La presse aussi était présente et vous pourrez voir l’Espival 2009 en images sur 7ltv du lundi 11mai à 19h et sur télémiroir.

Merci à tous les partenaires et aux pilotes des différents clubs venus partager ces bons moments avec nous.Rendez-vous en 2010 pour la 3e édition de l’Espival.

florent Caulier, Jean-françois florent,

Laurent Lemai et éric Watrin.

22 En Brefinfo

De plus, ce petit coin de paradis pour libéristes lyonnais se trouve à 50 minutes de la place Bellecour (Lyon). La bêtise de cet individu incivique a bien failli anéantir, en un jour, le relationnel et le travail de quelques pilotes motivés et fortement atta-chés à cet endroit depuis de très nombreuses années. Ce mercredi 18 mars 2009, nous avons rendez-vous avec la proprié-taire du terrain de décollage pour la signature d’une nouvelle Convention et Autorisation à usage, en vue de la pratique du vol libre, sur le site du Mont tournier. nous lui remettrons, pour la rassurer, le cahier des charges de gestion des sites. Sur les dix engagements et obligations du « preneur », je ne vous soumets que les n° 1 et n° 7 :• « Le Preneur » sera responsable du maintien en état du site et des biens mis à sa disposition. il fera évacuer les détritus résultant de l’utilisation des lieux.• « Le Preneur » renforcera par tous les moyens (panneaux, réunions, communication par lettres et arti-cles) l’information, l’éducation et la responsabilisation des pratiquants ; il les sensibilisera par ces mêmes moyens au respect de la nature et de la propriété d’autrui.

André ChARRONASuL Vol Libre

Club gestionnaire du site « le Mont tournier » à

Saint-Maurice-de-Rotherens (Savoie)

Amis libéristes, lisez et imaginez la scène :Mon voisin a laissé le portail de son jardin ouvert. Je veux me débarrasser de 5 m3 d’une très mauvaise terre (remblais, pier-res...). Subrepticement, sans rien demander à personne, je trimbal-le mes 50 brouettes de caillasse sur la pelouse du voisin.

histoire à dormir debout ? Pas du tout !C’est ce qu’a fait un pilote delta isé-rois, sur le décollage du site « le Mont tournier » de Saint-Maurice-de-Ro-therens (Savoie), pour se débarras-ser de ce remblai et pour « s’aména-ger » un douillet plan incliné d’accès au tremplin orienté sud-ouest. Seule différence avec mon histoire : ce paresseux n’a pas utilisé une brouette, mais un camion benne. il a donc, en plus, déglingué une partie de la clôture et s’est embourbé dans le chemin. Ce site, baptisé « Les fils » par les habitants du village, est avant tout un lieu d’histoire et de tourisme avec stèle commémorative de la première transmission radio avec l’Amérique. C’est aussi un point de vue remar-quable très fréquenté. Dans le village, la découverte se poursuit par la visite du « musée Galletti ». Voir :http://www.gralon.net/tourisme/a-vi-siter/info-radio-musee-galletti-saint-maurice-de-rotherens-9760.htm

Pour le vol libre, c’est donc, vous l’avez compris, un site très fragile que nous gérons depuis bientôt 30 ans (site FFVL n° 73D003A – n° Global 73003).

C’est un site technique, décollage falaise, orienté « tout ouest », 500 m de dénivelé, avec un bon rendement, une zone de montage herbeuse très confortable et la possibilité d’atterris-sage au sommet.

SitES comment perdre un beau site de vol ?

LE CRotoY : merci d’être vigilants

Week-end festif avec le vol libre pour thème sur la commune de Job-Am-bert.

Les 25 et 26 Juillet 2009, venez découvrir les différentes disciplines de la fédé-ration française de vol libre : aile delta, parapente, kite et cerf-volant. Plusieurs associations seront pré-sentes pour vous faire découvrir et vous initier à leur passion.

Vous pourrez assister à :• des démonstrations de cerf-volant avec atelier de confection,• des présentations de cerfs-volants mono fil, acrobatiques à deux ou quatre fils, mais aussi de chars à cerf-volant et de cerfs-volants de traction.

il y aura des vols déguisés en parapente et aile delta, un concours de précision d’atterrissage et un concours de vol de distance.• Vous pourrez faire des biplaces et de l’initiation en « pente école » de ces deux disciplines.• un simulateur de vol delta vous permet-tra de voler virtuellement.• D’autres aéronefs vous seront également présentés : paramoteur, delta motorisé, uLM, planeur.

un challenge de distance delta sera organisé.• il y aura aussi de l’initiation à l’escalade, une descente en rappel et une tyrolienne au Rocher de la Volpie. • une randonnée sera organisée pour partir de Job, monter au rocher faire la tyrolienne et poursuivre jusqu’au sommet pour redes-cendre par la voie des airs.

Le samedi soir, une soirée repas concert avec initiation à la danse country sera organisée. Contact :

Antoine BOULANGER04 73 95 22 80 [email protected]

JoB En VoL Au PAYS

D’AMBERt 25 et 26 juillet 2009

info

23

On ne doit en aucun cas naviguer dans la zone « réserve naturelle » et on ne doit pas déranger les phoques et autres veaux marins (même quand ces derniers, pris dans les filets des pêcheurs, bronzent). Merci donc à vous tous de faire attention quand vous na-viguez là-bas. Pour une fois aussi essayez de ne pas faire l’autruche si vous voyez d’autres kitesur-feurs ne pas respecter les règles de navigation locales. Hubert vous remercie par avance.

Projet d’arrêté préfectoral Version du 15/10/08

Le préfet maritime, Le préfet de la Somme,Vu le décret […] portant création de la réserve naturelle de la baie de Somme (Somme) ; […] ConSi-DERAnt le rôle reconnu […] de la réserve naturelle nationale de la Baie de Somme comme halte migratoire et zone d’hivernage pour de nombreu-ses espèces d’oiseaux ainsi que son statut de 1er site français de reproduc-tion et de stationnement de popula-tions de phoques veaux marins et de stationnement de phoques gris ;

ConSiDERAnt que le décret por-tant création de la réserve sus-visée interdit de troubler ou de déranger les animaux par quelque moyen que ce soit[…] autorise le préfet maritime à réglementer la circulation, le rassem-blement des personnes et les activités sportives sur toute ou partie de la réserve […] ;

ConSiDERAnt que, de par leur intensité et leur fréquence la pratique d’activités de […]char à cerf-volant - kite-buggy ou buggy […] kitesurf, […], perturbent les espèces présentes dans la réserve naturelle; […]que les voiles hautes utilisées lors de la pratique des activités de glisse aérotractée provo-quent le dérangement des oiseaux en reposoir de marée haute ou en activité alimentaire ;

Arrêtent :• Article 1 : L’accès, le stationnement et la circulation des personnes utilisant un cerf-volant, un kitesurf, un kite-buggy, un char à cerf-volant ou un kite mountain-board est interdite sur la zone déterminée par la carte jointe en annexe du présent arrêté (visible sur le spot selector).

Le gestionnaire de la réserve naturelle est chargé du balisage de ces zones.

• Article 3 : La circulation des person-nes en dehors des chemins balisés dans le « Parc du Marquenterre » est interdite, excepté le propriétaire et ses représentants, le personnel du gestion-naire et les ayant-droits. »

La traduction en langage normal :Les sommités régionales sont en train de nous pondre un texte non pas pour limiter la pratique du kitesurf sur le spot, mais plutôt pour en délimiter les zones de pratique. Le Crotoy est une réserve naturelle où tout un paquet de bestioles aiment flâner, glandouiller,

se reposer, voire forniquer, quand à la télé il n’y a pas foot ou que les PSP sont en panne. Ces bestioles étant de nature timide, et plus précisément les femelles reconnues comme pas farouches, il est expressément demandé aux kitesurfeurs de s’abstenir de déranger les animaux. Pour ce faire, une zone de pratique du kitesurf a été créée, elle est visible sur le spot selector. Vous noterez qu’il n’est pas mentionné l’écriture d’un texte soumis aux troupeaux de phoques pour qu’ils s’engagent à respecter les espaces de pratique des kitesurfeurs. La vie est parfois trop injuste.

zone de pratique nord

la réserve naturelle de la baie de somme

zone de pratique du crotoy

zone de pratique nordzone délimitée par l’authie au nord et la réserve naturelle de la baie de somme au sud.attention aux estivants au niveau des commu-nes.sinon zone calme et préservée tout le long d’un massif dunaire exceptionnel.

zone de pratique du crotoyzone délimitée par la réserve naturelle au nord et la plage du crotoy au sud.attention aux nombreux promeneurs et estivants.

réserve naturelle de la baie de somme

24 En Brefinfo

puis au vendredi, ce fut cerf-volant de traction et une dosette de théorie à cause d’un vent d’autan invité de dernier instant.

Au final, il n’y eut donc pas de pre-mier « grand vol », mais à 13 ou 14 ans il est encore largement temps d’attendre le bon vent. Et malgré les caprices des éléments, tout le monde a pris un grand plaisir en apprenant les bases du parapente et du cerf-volant, avec une envie partagée à l’unanimité, celle de poursuivre l’activité.

Remerciements à l’Association Jeu-nesse du Carmausin (AJC) pour son aide logistique, à la ffVL et à toutes celles et tous ceux qui ont contribué à la préparation et à l’encadrement. Vive le vent !

sTAge De PArAPenTe eT De CerF-VOLAnT.

Le Wagga-Club Cap En Ciel de Blaye-les-Mines, dans le Tarn, organisait durant la première semaine des vacances de Pâques la 5e édition de son stage jeunes sur le thème du parapente et du cerf-volant.

Quatre jeunes collégiens de Blaye-les-Mines, élèves de BiA, deux revenants du stage 2008 et trois anciens âgés de 18 ans étaient tous encadrés par Alain Pereira et Alain Vargas, avec en prime les bénévo-les du club pour aider à la mise en œuvre. Ce stage appelé « Vers une culture de l’air » s’est parfaitement déroulé, en s’adaptant naturellement aux caprices de la météo.

Après un lundi consacré aux gon-flages classiques, la pluie du mardi obligea toute l’équipe à occuper le gymnase pour une nouvelle séance de gonflage, beaucoup plus origi-nale que la première.

Le mercredi, lorsque la brise (d’ouest) fut venue, on sortit les parapentes pour les premiers vols en pente école. Quant au jeudi

CARMAux. une culture de l’air avec le Wagga-club

Dans le dernier numéro de Vol Passion, nous avons omis les structures suivantes, merci de bien vouloir nous en excuser.

• école « FreeKITe »n° affiliation : 03912Ligue : 03 - RHônE ALPESDépartement : 26Pratique : Kite EauAdresse : Saraillon - 26400 - VAunAVEYS LA RoCHEttEEmail : [email protected]él : 0671132553

• école « Altitude kite »n° affiliation : 01943Ligue : 01 - P.A.C.A.Département : 05Pratique : Kite neigeAdresse : Hameau les Boussardes - Le Lauzet - 05220 LE MonEtiER LES BAinSEmail : [email protected]él : 0679200856

• école « unIVerIA »Pratique : StatiqueAdresse : 05220 ASPREMontEmail : [email protected]él : 04 92 58 70 44

AnnuAiRE DES éCoLES

rectificatif

lucas

jonathan

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info

La Commission internationale du vol libre (CIVL) s’est réunie à Hall-en-Tyrol (Autriche) du 19 au 22 février derniers. La sécurité, ses enjeux et les moyens de les imposer ont dominé les débats.

très bonne réception par l’aéroclub autrichien et la fédération autrichien-ne de vol libre dans une jolie petite cité dotée d’un centre moyenâgeux au charme certain, dans des paysa-ges enneigés, avec une réception à l’hôtel de ville et l’animation du carna-val traditionnel local. Mais nous n’en avons guère profité car les réunions sur quatre jours (deux de préparation et deux de sessions officielles) ont été longues et denses, avec une trentaine de pays présents ou repré-sentés. La délégation ffVL était constituée de Stéphane Malbos, délégué titulaire, Raymond Caux et Didier Mathurin, entraîneurs nationaux respectivement pour le delta et le pa-rapente, et thomas Sénac, animateur du groupe de travail de la CiVL sur l’environnement. Propositions et innovations ont été abordées durant des sessions de travail qui ont parfois rassemblé dans des discussions communes les spécialistes des diverses disciplines.

un sujet majeur (à nos yeux) a concerné la sanction du vol dans les espaces aériens interdits en général et dans les nuages en particulier, problème qui n’est pas réglé faute de moyens techniques pour connaître avec précision et fiabilité l’altitude des ailes. un groupe de travail a été mis en place à ce sujet et pourrait faire des propositions à temps pour le mondial delta de Laragne cet été. un autre groupe de travail a été créé pour étudier comment imposer en compétition parapente des casques et des protections dorsales efficaces.

sujet récurrent : la taille des équipes en championnat parapente. une motion, proposée par la france, qui assurait une certaine équité aux pays les moins bien classés a été rejetée, principalement par ces « petits » pays ! Le classement mondial, avec son logiciel, est bien en place. Le speed-riding va être pris en compte. Le contrôle des deltas (réglage des balestrons) sera effectif lors du prochain mondial.

Le secrétaire général de la fAi a fait une intervention très forte sur la sécurité dans nos compétitions, notamment suite au mondial parapente du Mexique : vingt-trois ouvertures de parachute, plusieurs collisions en l’air, un décès. il a insisté sur l’obligation collective de la CiVL d’agir sans tarder, faute de quoi la fAi pourrait suspendre toutes les compétitions dont elle assure la respon-sabilité (championnats continentaux et

mondiaux).il a aussi indiqué la forte volonté de la fAi d’avancer fermement sur la lutte contre le do-

page, quelle que soit la discipline. Le contrôle des pilotes hors compétition devrait bientôt être institué.

Les règles locales pour le championnat mondial de delta à Laragne ont été approuvées et les lieux des champion-nats 2011 ont été choisis. Delta : Monte Cucco en italie (Forbes en Australie a échoué de peu) ; parapente : Piedrahita en Espagne ; précision d’atterrissage parapente : Beskydy en République tchèque.

Pour résumer, des travaux et débats parfois (très) longs, toujours utiles, dans une bonne ambiance. Les luttes politiques entre fédérations ne sont jamais loin, mais dans une approche sportive !

Plus d’informations «in english » sur le site internet de la CiVL à : http://www.fai.org/hang_gliding/.

Thomas SéNAC

AG DE LA CiVL :sécurité d’abord

international 25

Prémondial rigide et delta féminin : tegelberg en Allemagne du 11 au 17 mai.

World Air games : Avigliana en italie du 6 au 13 juin.

Championnat du monde delta : Laragne du 21 juin au 4 juillet.

Au CALEnDRiER

intERnAtionAL

2009 :

« un sujet majeur a concerné

la sanction du vol dans les

espaces aériens interdits en

général et dans les nuages »

photos : d.r.

hall-en-tyrol

Chère Union européenne de vol libre (UEVL),La Commission internationale du vol libre (CIVL) a pris note de vos inquié-tudes concernant les accidents en compétition. Je peux vous garantir que le bureau exécutif de la Fédé-ration aéronautique internationale (FAI), le bureau de la CIVL et les délégués nationaux à la CIVL parta-gent ces inquiétudes et agissent en conséquence.

J’espère que les membres de l’uEVL, via leurs délégués nationaux à la CiVL ou à la lecture des minutes de notre assem-blée générale de février dernier (www.fai.org/hang_gliding/meetings/plenary), ont maintenant plus d’informations sur les initiatives importantes que la CiVL a prises.

Messieurs,La présente fait suite à notre lettre du 5 février 2009 et vous remercie de votre accusé de réception ainsi que de votre récent courriel du 14 mars 2009.

nous avons passé un temps consi-dérable de notre dernière assemblée générale annuelle à discuter des accidents survenus pendant les com-pétitions, ce qui nous amène à vous écrire à nouveau pour vous faire part de notre position plus en détails.Bien qu’il soit satisfaisant d’appren-dre que quelques initiatives ont été prises en direction de la sécurité en compétition, notre opinion est que ce problème est beaucoup plus étendu et profond et devrait entraîner un chan-gement majeur dans la manière dont la CiVL appréhende la compétition.

historique :Depuis notre première lettre, les championnats du monde de parapen-te se sont déroulés au Mexique. Bien que nous souhaitions féliciter l’équipe gagnante de la République tchèque et le champion du monde Andy Aebi, nous avons constaté une fois de plus que des risques mortels avaient été pris, ce qui nous concerne tout parti-culièrement. Ces risques, associés à un nombre élevé de déploiements de parachutes de secours et de blessu-res graves, nous amènent à penser qu’il existe un problème de sécurité récurrent dans les compétitions de haut niveau, aussi bien en parapente qu’en delta.

nous notons que les compétitions de parapente et de delta ont évolué. Les objectifs des compétiteurs sont prin-cipalement des objectifs de vitesse, ce qui a amené des développements dans la conception de ces aéronefs que nous considérons comme étant dangereux. Que le parapente soit un des aéronefs aptes à voler le plus lentement au monde est tout à fait paradoxal si on le compare au fait que les compétitions d’aujourd’hui

26 international

LEttRE ouVERtE de l’euvl à la civl

info

sont exclusivement concentrées sur la vitesse qu’ils sont capables d’atteindre.

nous constatons également que notre sport est l’un des quelques sports qui méritent l’appellation de « sport dangereux » dans lequel des décès sont régulièrement constatés au cours de compétitions de haut niveau. Ainsi le temps d’agir est arrivé parce que la situation actuelle ne peut simplement plus durer, en espérant seulement que personne d’autre ne mourra.

notre position :L’union Européenne de Vol Libre représente plus 80 000 pilotes et notre principale mission est de traiter avec les administrations nationales ou euro-péennes de manière à ce que nous puissions tous continuer à voler libre-ment, sans réglementation excessive, et à l’intérieur d’un espace aérien qui ne se rétrécisse pas. un petit pourcen-tage de tous ces pilotes participe aux compétitions de niveau international mais ce sont eux qui suscitent, à juste titre, le plus d’intérêt de la part des mé-dias. Malheureusement, à cause de la nature dangereuse des compétitions de niveau international dans les dernières années, nous devons aujourd’hui nous préoccuper de l’impact que peut causer une contre-publicité due aux accidents et aux décès survenus en compétition. Cet aspect négatif excède malheureu-sement la publicité favorable issue des compétitions fAi.

La question de la sécurité est toujours présente à l’esprit des administrations ré-glementaires nationales et européennes et nous pensons qu’un décompte des décès survenant au cours des compé-titions pourrait facilement réduire notre liberté de vol. nous n’avons pas non plus le moindre désir de voir davantage de familles pleurer un pilote disparu.

Lors de l’assemblée générale annuelle de l’uEVL du 28 février 2009, les représen-tants ont été impressionnés par les infor-mations de Mark Hayman publiées sur le

blog xC MAG (ainsi que des multiples réponses qu’il a reçues) et nous croyons que ceci démontre qu’il n’existe pas un désir universel de la part des pilotes de compétition à ce que la situation actuelle perdure. De plus, bien que cela n’ait pas été formellement décidé, les présidents des fédérations et les participants à notre assemblée générale ont pensé que les autorités gouvernantes devraient baser leurs prochains concours et sub-ventions aux compétitions sur la démar-che sécuritaire que pouvaient engager les opérateurs de compétitions et les organisateurs à tel niveau d’événement.

Bien qu’imposer des règles ne soit pas dans notre intention, nous considérons qu’il nous convient de modifier considé-rablement nos convictions concernant la stabilité et la sécurité des équipements de vol utilisés, d’imposer des restrictions là où c’est nécessaire et de savoir mo-difier la philosophie des objectifs d’une manche. Quoi qu’il soit décidé, nous demeurons confiants dans le fait que les meilleurs pilotes continueront à gagner, avec beaucoup moins de risques de dé-cès et beaucoup moins de réclamations. nous avons essayé d’être clairs dans notre propos, particulièrement avec le contrôle mesuré des réglages des balestrons dans les compétitions de delta. nous pensons maintenant qu’un pas similaire doit être fait dans l’industrie du parapente et la meilleure place pour engager cette nouvelle approche est en votre compagnie : la CiVL. notre souhait principal est simple : nous vous demandons de considérer une réforme de la compé-tition aussi bien dans le domaine du parapente que dans celle du delta en prenant en considération la sécurité. nous admettons qu’il sera nécessaire de porter un nouveau regard sur la compéti-tion, ce qui ne sera pas facile, mais nous vous serions reconnaissants de nous faire parvenir vos points de vue et vos propositions afin de réduire le danger, les blessures graves et les décès. Merci par avance de votre assistance dans ce but.Bien sincèrement à vous.

Président de l’uEVL : Charlie JöSTSecrétaire Général de l’uEVL :

Mark DALE

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L’amélioration de la sécurité en com-pétition est la priorité des priorités pour la CiVL. nous avons mis en place des groupes de travail qui en étudient diffé-rents aspects et consultent les experts. Quand nous aurons leurs conclusions, nous agirons rapidement et fermement. Par exemple, avant que le prochain championnat du monde de Laragne n’ait commencé, nous aurons pris des décisions majeures et mis en place des contrôles concernant le vrillage des ailes delta, un sujet qui vous est cher.

Dans le même temps, d’autres actions se développent. La CiVL et l’uEVL, par exemple, coopèrent déjà pour la mise en place d’une base de données commune des accidents et incidents. Cette base accessible à tous permettra de mieux analyser la fréquence et la source des problèmes. Bien entendu, la compétition est loin d’être la seule concernée par ce sujet.

La CiVL fait son maximum pour amélio-rer la sécurité là où et quand elle le peut. S’il lui apparaît nécessaire de restreindre ou de contrôler les équipements de vol, elle peut édicter des règles et les faire appliquer. Si le lieu et l’heure des compétitions, si les formats choisis pour les épreuves sont sources de problè-mes, elle peut faire appel à des experts et mettre en place des recommanda-tions. Requérir un meilleur niveau de qualification pour les pilotes, diminuer leur nombre, exiger des organisateurs de meilleurs standards sont tout à fait de notre ressort.

S’il n’est pas facile de contrer des pilotes toujours prêts à prendre des risques, soyez assurés que nous insisterons pour que soient sanctionnés sévèrement les risques inutiles qui mettent en danger les pilotes qui les prennent, les autres pilotes et notre sport lui-même. notre Code sportif nous donne déjà le pouvoir d’exclure les coupables de nos compéti-tions. La CiVL demandera aux organisa-teurs de pénaliser désormais les pilotes dangereux et ceux qui ne prennent pas en compte les avertissements. La CiVL est fermement décidée à s’engager dans le combat contre ce type d’irres-ponsabilité.

Aile delta ou parapente sont des sports

à risques et, c’est un fait, les médias s’intéressent de près aux accidents, mortels ou non, dans nos pratiques de loisirs ou de compétition. nous sommes d’accord avec vous : ces accidents ont toutes les chances d’être montés en épingle s’ils surviennent lors de compétitions de haut niveau.

nous sommes toujours intéressés par les avis des uns et des autres sur l’amélioration de la sécurité. nous sommes prêts à travailler avec toutes les organisations, nationales ou internationales, dédiées aux loisirs ou à la com-pétition, pour améliorer la sécurité de notre sport à tous les niveaux. Pour cette raison, nous serions intéressés d’en savoir plus sur les différentes initiatives que les membres de l’uEVL prennent, à leurs différents niveaux nationaux, pour l’amélioration de la sécurité.

Vous suggérez une réforme en profondeur de toute la compéti-tion. La question est complexe et les problèmes différents pour l’aile delta et pour le parapente. nous n’en partageons pas moins vos inquiétudes sur les conséquences réglementaires et financières du taux actuel des accidents. nous ne sommes pas opposés à une réévaluation radicale, d’autant que certains des pilotes les mieux classés y sont favorables. nos ressour-ces financières et humaines devraient s’unir : pas seulement celles de la CiVL et de l’uEVL, mais celles des différents acteurs du monde du vol libre. nous savons que vous poursuivrez votre combat pour plus de sécurité et que vous tiendrez informés les autres organismes, dont la CiVL, sur les résultats de ce combat. Soyez assurés que pour notre part vous serez informés des progrès enregistrés à la CiVL.

Flip KOETSIER, président de la CiVL

traduit par Stéphane Malbos

RéPonSE DE LA CiVL

Ont signé la lettre EUVL :Peter BRANDLEHNER, ÖaeC, Autriche, Section HG/PGYves BORREMAN, FBVL, Belgique, FBVL PrésidentMiroslav FEJT, LAA, République Tchèque, LAA ReprésentantRasmus ROHLFF, DHPU, Danemark, DHPU PrésidentJean-Claude BENINTENDE, FFVL, France, FFVL PrésidentCharlie JÖST, DHV, Allemagne, DHV PrésidentLaszlo KEREKES, HFFA, Hongrie, HFFA PrésidentDara HOGAN, IHPA, Irlande, IHPA PrésidentLuca BASSO, FIVL, Italie, FIVL PrésidentChris BORRA, KNVvL, Pays-Bas, KNVvL PrésidentKnut K. NYGARD, NLF, Norvège, NLF PrésidentPaulo BRANCO, FPVL, Portugal, FPVL PrésidentValentin POPA, FFAR, Roumanie, FFAR PrésidentJurij FRANKO, SFFA, Slovénie, SFFA Vice-PrésidentSune CULLEBERG, SSFF, Suède, SSFF PrésidentDaniel RINER, SHV, Suisse, SHV PrésidentMartin HEYWOOD, BHPA, UK, BHPA Président

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ActuAlité

28 securiteActuAlité

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Concrètement cela comprend les thèmes suivants :• Formation et maîtrise de sa sécurité par le piloteLa sécurité, c’est d’abord l’affaire du pilote : voler en sécurité s’apprend par la formation initiale, mais dépend aussi et surtout de l’amélioration continue de la pratique. il s’agit, par la formation et la communication, de maintenir la vigilance des pilotes et de réduire les effets de la routine tels que décollages et atterrissages approximatifs, prévol baclée ou autres erreurs qui n’ont mi-raculeusement pas tourné à l’accident.

• Information sur les sites de volL’accident se produit généralement lors du retour à la planète; une infor-mation précise sur les pièges et les particularités des sites de pratique existe souvent. Est-elle toujours suffi-sante et pertinente ?

• Kit selletteDes clubs ont mis au point de petits kits qui se logent dans une poche de la sellette de parapente et permettent en cas de branchage ou d’atterrissage en terrain inhospitalier d’éviter le sur-ac-

cident et de faciliter le travail des secours. il s’agit maintenant d’en diffuser l’usage.

• Formation au secou-risme pour le vol libreCertains clubs, CDVL

ou ligues organisent une formation au secourisme. Comment généraliser cette pratique en adaptant éventuelle-ment le cursus aux particularités du vol libre ?

• Dépliant secoursun travail initié par les secouristes et les pilotes du bassin annécien a abouti à une plaquette d’information des pilo-tes sur les secours ; elle a été adaptée pour l’ensemble du territoire et traduite en anglais. Elle est accessible sur le

site de la ffVL : http://parapente.ffvl.fr/sites/parapente.ffvl.fr/files/2009-secours-fR-1.pdf.Voir aussi l’article de Pierre-Paul Méné-goz dans ce même numéro de Vol-Pas-sion. (ci-contre)

• Retour d’expérience sur les incidents et accidentsil y a toujours des progrès à faire en matière de sécurité et le retour d’ex-périence après des incidents ou des accidents est le point de départ d’une démarche d’amélioration de la sécurité.

La base de don-nées de non-acci-dents (BDNA) et la base de données des déclarations d’accidents sont

des outils précieux à cet égard ; ils vont être améliorés cette année pour faciliter leur alimentation par des déclarations en ligne et leur utilisation pour en extraire facilement des analyses utiles à notre démarche d’amélioration de la sécurité.

• Suivi de l’évolution du matériel en ce qui concerne la sécuritéCe sujet reste bien sûr toujours d’actua-lité et continuera de faire l’objet d’infor-mations diffusées sur le site internet de la fédération avec l’appui du laboratoire Aérotest. Voici donc quelques thèmes sur lesquels la CSt va travailler en relation étroite avec les autres instances de la fédération et d’abord avec vous.

toutes les réflexions et propositions pour améliorer la sécurité des prati-quants du vol libre sont les bienvenues.

Vincent [email protected]

Nouvelle rencontre entre les pratiquants du vol libre (aile delta et parapente) et les secouristes de la base hélico de la Sécurité Civile de Meythet sur l’aérodrome d’Annecy.

Cette rencontre avait vu, à l’initiative de Christophe Volatron, expert en secours en montagne, une première édition en 2008. Devant la richesse des échanges d’alors, l’opération a été renouvelée le 9 avril dernier. Environ 40 pilotes étaient présents, tous acteurs ou responsables dans notre région, des différents clubs ou structures professionnelles qui encadrent ces deux activités. Michel Pierre, commandant de la base, a pris la parole pour réité-rer, un an après sa première intervention, son témoigna-ge sur la problématique du secours héliporté vers les deltas et les parapentes en difficulté. Sans lien avec ce sujet, Le lieutenant Patrice Ribes, guide de haute montagne commandant le Peloton de la gendarmerie de haute montagne (PGHM) d’Annecy, a apporté la bonne nouvelle d’une diminution en 2008 du nombre d’inter-ventions de l’hélicoptère en direction du vol libre.

Les secouristes Pascal Strappazzon, guide de haute montagne, pompier professionnel responsable du groupe montagne des sapeurs pompiers du Service départemental d’incendie et de secours (SDIS), et xavier Barrioulet, gendarme au PGHM, ont fait alors part de leurs recommandations afin de faciliter l’aspect technique de leurs interventions. Secourir un pilote perché dans un arbre ou accroché dans une pente raide doit procéder d’habiletés pour ne pas risquer le « sur-accident » ou exposer les secouristes à des dangers pouvant être évités.

Au moment où de nombreux pilotes déplient leurs ailes pour une saison de vols d’anthologie, la fédération se met en ordre de mar-che pour une nouvelle olympiade dont un des critères de réussite sera l’amélioration de la sécurité des pratiquants du vol libre.

Comment cette saison pourra-t-elle marquer une étape dans la démar-che sécurité du vol libre ?Pour chacun d’entre nous, cela passe par une bonne préparation du matériel et du pilote. Avons-nous replié notre parachute de secours et fait réviser notre voile ? Mais aussi, pour ceux qui sont un peu rouillés après un hiver passé loin des sites de pratique, sommes-nous en bonne forme physi-que ? Quelques séances de gonflage ne seraient-elles pas les bienvenues pour une remise en jambe, suivies par des vols en conditions faciles sur un site connu ?

Côté fédération une nouvelle commission « Sécurité et technique » (CST) remplace l’ancienne Commis-sion « technique et Sécurité » (CTS).Pourquoi ce changement de nom ? La CtS a beaucoup œuvré pour la sécurité du matériel. En témoignent le développement de la norme En, plus expli-cite que le classement précédent et que la norme DHV et les flash-infos de sécurité sur le site internet de la ffVL. Mais l’ana-lyse des incidents et des accidents montre à l’évidence la contribution croissante du facteur humain comme cause de problème. Globalement nos ailes ont fait plus de progrès que leurs pilotes et nous sommes plus dangereux que nos drôles de machines. C’est pourquoi la nouvelle CSt veut mettre davantage l’accent sur les pilotes et sur la façon dont ils contribuent à leur propre sécurité.

Suite à la concertation de 2008, une plaquette

éditée en français et en anglais informe maintenant les pilotes de vol libre. Elle fait la synthèse de la procédure d’alerte par le numéro d’appel té-léphonique 112 et donne des recommandations qui sécurisent et améliorent l’intervention de l’hélicoptère de la Sécurité civile. Cette initiative, toute annecienne, est maintenant reprise en « copier/coller » au niveau national par la fédération française de vol libre en concertation avec la Sécurité civile, la Gendarmerie nationale et les Services départemen-taux d’incendie et de secours. Bravo à tous !

Voilà donc, pour ce début de la saison de vols, une campagne d’information utile que relayeront auprès des pratiquants l’ensem-ble des responsables présents à cette rencontre. Celle-ci semble

se dessiner comme un rendez-vous annuel porté par la néces-sité d’amélio-rer l’informa-tion dans le

domaine du secours héliporté.

Pierre-Paul MENEGOZ

SéCuRité : à nous tous de jouer.

REnContRE : entre les secours en montagne et les

adeptes du vol libre

à annecy.

photo : d.r. eurocopter jean-pierre brassler

secours à chamonix par le pghm.

« une plaquette éditée en

français et en anglais informe

maintenant les pilotes de vol

libre. elle fait la synthèse de la

procédure d’alerte »

« la sécurité, c’est d’abord

l’affaire du pilote : voler en

sécurité s’apprend par la for-

mation initiale »

« des clubs ont mis au point de

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cas de branchage ou d’atter-

rissage en terrain inhospitalier

d’éviter le sur-accident»

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Partenaire officiel de la FFVL

AssociAtif

30 reportageAssociAtif

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papas volants. nous avons entendu de nombreux commentaires de parents et enfants heureux de partager un week-end ; les premiers en pratiquant leur sport favori, les seconds en partageant des activités entre copains. Depuis lors, les compétitions régionales ont vu le nombre de leurs participantes augmenter de façon significative (65%). nous espérons observer une égale augmentation dans les sorties club.

Le site internet de Ciel Aventure décrit les divers projets féminins mis en place, soit par l’association, soit par les nombreuses actrices du vol libre à travers la france : stages, enquêtes, informations diverses comme la garde d’enfants…

nous aimerions ce site interactif grâce au forum tout en sachant per-tinemment qu’il s’agit d’un mode de communication et de recherche d’in-formation encore peu usité dans notre milieu.

Le PrOjeT 2009 De CIeL AVenTure : « AuTOur D’AILes »une rencontre féminine sous le ciel marocain. Ses objectifs sont multiples, mais avant tout il s’agit à la fois :

D’une rencontre entre femmes du vol libre :• Susciter des échanges entre femmes de différents horizons (ren-contres avec les femmes des clubs de Marrakech et d’Aguergour) et de différentes activités : parapente loisir, cross, voltige, cerf-volant de traction, cerf-volant léger…

• Montrer le vol libre autrement que sous son aspect sportif par une ouver-ture au monde, des rencontres et un partage interculturel.

• Le film et les reportages photos obtenus dans ce cadre agréable nous permettront par la suite de communi-quer au maximum afin de montrer cet autre visage du vol libre et ainsi inciter plus de femmes à venir partager notre activité.

• une des co-fondatrices étant elle-même mère de deux charmants bam-bins, il était difficile de faire abstraction de cette dimension, d’autant plus que l’enquête de 2008 précédemment citée nous indiquait que la plupart des femmes, lorsqu’elles deviennent mère, cessent de pratiquer leur sport favori. Dès lors il s’agit de montrer aux

Ciel Aventure est une association affiliée à la FFVL qui a pour ambition de participer au développement de la pratique féminine du vol libre. Elle est née en octobre 2008 du désir commun de femmes engagées dans le monde du parapente féminin, après maints échanges et rencontres.

De nombreuses actions avaient vu le jour de façon erratique avec comme seul fil conducteur l’envie ou l’inspiration du jour. il n’en demeure pas moins que ces sursauts étaient les prémices d’un besoin émergent et de plus en plus réel de voir se structurer et reconnue la pratique féminine, ainsi que du désir de son expansion.

Ce mouvement ascendant s’est accéléré suite à une enquête impulsée par l’une des membres et co-fonda-trice de l’association, Anne Dufour, et sous l’égide de la ffVL qui avait été encouragée dans cette direction par la mise à disposition de fonds ministériels spécifiquement destinés à des minori-tés sportives comme les handicapés, les jeunes usagers issus des banlieues et, justement, les femmes.

L’association, au travers de divers champs d’intervention, souhaite réunir les femmes pratiquant les diverses activités libéristes afin de les aider à échanger, évoluer et développer le nombre de pratiquantes par les retours médiatiques, entre autres. Ciel Aventure essaie par exem-ple, dans les Pyrénées, de pérenniser l’accueil d’enfants sur les compétitions (en effet, nous assistons à une généra-lisation de l’organisation de garderies lors des compétitions régionales) et ouvre cette possibilité aux sorties club avec une association agissant pour le développement durable. Cette asso-ciation, « naturembulle », propose des activités spécifiques autour de la nature et de l’air aux enfants des mamans ou

mamans qu’elles peuvent partir voler et partager leur activité avec leurs enfants.

et d’une rencontre entre enfants et vol libre :• favoriser des échanges in-ter-classes : correspondances entre une école de toulouse, une du tarn et l’école d’Aguer-gour sur le thème du ciel et de l’échange culturel.

• Développer l’activité cerf-volant au sein des écoles. Les écoles de toulouse et du tarn vont mettre en place un atelier de fabrication de cerfs-volants avec le soutien d’éduc’en Ciel.

• faire des jeux sous ailes et des cerfs-volants pour les enfants avec un film et des photos qui seront ensuite diffusés dans certaines écoles, dont celles qui ont entretenu les correspondances.

nous avons déjà plusieurs partenai-res intéressés par le but de l’asso-ciation et le projet « Autour d’Ailes ». Parmi eux nous pouvons citer CW2A.com (assurance de prêts) et la mar-que Sky Paragliders qui sont nos deux plus grands sponsors.

CiEL AVEntuRE rencontre entre femmes du vol libre :

« cette association, « naturembulle », propose des activités spécifiques

autour de la nature »

nous avons égale-ment le soutien des marques Sup’Air, nervures et Porcher, pour du matériel ; mais aussi de petites entreprises du vol libre comme la bou-tique Ailipse basée à font-Romeu.

Ciel Aventure est certes une association qui s’adresse aux femmes mais nous sommes par-ticulièrement attachées à la mixité qui est une des principales richesses, tant dans la pra-tique du vol libre au quotidien, qu’au niveau des décisions et organisations fédérales. Ciel Aventure a encore de nombreux autres projets destinés plus particulièrement aux femmes et aux enfants. Les rencontres nous propulsent chaque fois un peu plus loin, dans un avenir où nous aurons les choix de notre pratique et nous sentirons responsables et concernées par son évolution.

nous tenons à remercier toutes les personnes qui nous accompagnent dans nos actions.

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photos : aurelie cottier

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Jérémie a participé à la belle aven-ture des championnats d’Europe 2008 et il a contribué à la réussite de l’équipe de France en montant sur le podium. À l’âge de 23 ans, il a donc déjà un beau palmarès à son actif et entend bien le compléter ! En attendant, il a très gentiment accepté de répondre à quelques questions.

Vol Passion : Peux-tu retracer très rapide-ment ton parcours de parapentiste ?

Jérémie : J’ai commencé à voler en 2000 à 14 ans. J’ai grandi à Méribel dans une famille de parapentistes : mon père est moniteur, ma mère volait et ma sœur, Lucile, faisait de la compétition en parapente. En 2000, avec 70 vols, j’ai pu intégrer le lycée de font-Romeu et en 2001 je suis entré au Pôle espoirs. Je suis resté trois ans au lycée de font-Romeu, y ai passé mon bac en 2004 et garde un excellent souvenir de cette période. C’est là que j’ai acquis une formation de base très complète, théorique et technique, avec un emploi du temps aménagé qui m’a permis une progression très rapide. font-Romeu est vraiment un endroit idéal pour le vol et j’ai pu accumuler les heures de vol pour participer d’abord aux compétitions régionales puis entrer en A en 2006. très rapidement, j’ai participé à des compétitions internationales, en Slovénie

Portraitcompétition compétition

Vol Passion : Avec quelle voile voles-tu ? Des prototypes Advance que je teste, règle et essaie d’améliorer.

Vol Passion : Comment gagnes-tu ta vie ? L’hiver, je suis moniteur stagiaire à Méri-bel, en formation pour le BEES de ski. La station de Méribel me soutient, ainsi que ma marque de voile Advance et mes par-tenaires : les lunettes Julbo, les vêtements Billabong et bien sûr toute la structure de l’équipe de france.

Vol Passion : et en dehors du parapente et du sport ? En ce moment, je fais une petite pause avant la Coupe du monde à Annecy et les championnats de france fin juin : ma copine est enceinte et je vais bientôt être papa.

JéRéMiE LAGER :une graine de champion qui a déjà bien poussé !

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par exemple, et j’ai pu ainsi être sélectionné pour la Coupe du monde. Cette confrontation avec les meilleurs pilotes m’a beaucoup fait progresser.

Vol Passion : Que recherches-tu à travers ces compétitions ? Je cherche d’abord à progresser ; la compétition permet de voler en groupe, de découvrir de nouveaux sites et de beaux vols dans un cadre sécurisé. Plus petit, je faisais déjà un peu de compétition en ski. J’aime bien me confronter aux meilleurs et être le premier !

Vol Passion : As-tu déjà réfléchi aux risques que tu prenais ? J’essaie de les réduire le plus possible ! Quand je vole, surtout dans les endroits qui exigent de serrer le relief, je suis toujours très concentré sur mon pilotage. Je pense que beaucoup d’erreurs viennent du fait que certains pilotes ne sont pas assez attentifs au moment présent, réfléchissent trop à l’option d’après, se laissent distraire... il faut bien se connaître et toujours penser au pilotage. Grâce au Pôle, j’ai pu avoir la chance de faire cinq stages de pilotage très complets et cela m’a bien aidé à progresser techni-quement, à connaître la réaction des voiles. Certains problèmes viennent aussi du choix des manches par les organisateurs : quand on envoie des pilotes de bon niveau le long d’une falaise dans des conditions turbulentes, ils es-saient tous d’aller vite et nécessairement, près des rochers ; avec des voiles de compétition accélérées, les risques augmentent. il faudrait essayer de travailler sur de nouveaux parcours plus loin du relief.

« dernière minute : théo lager vient d’atterrir parmi nous. il

pèse 3,57 kg et toute la ffvl lui souhaite la bienvenue !»

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photos : advance - michel ferrer.

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un film «docu-fiction» est en cours de tournage, lequel devrait durer jusqu’à l’automne prochain, afin de mettre en scène chaque saison de l’année par les activités aérien-nes que l’on peut pratiquer chez nous. à la fois histoire roman-cée des enfants

de Saint-Hilaire et outil de promotion touristique pour le plateau des Petites Roches et le massif de la Chartreuse, ce film se veut une ode aux découvreurs de l’activité aérienne non motorisée et aux beautés naturelles de ce petit coin de paradis perché sur ses falaises.

La légende de saint-hilaire.Le village, situé à 1 000 mètres d’altitude sur les contreforts de la vallée du Gré-sivaudan entre Grenoble et Chambéry, avait autrefois deux images : celle d’une commune de moyenne montagne de tra-dition agricole et celle des sanatoriums devenus centres de convalescence installés pendant l’entre-deux-guerres pour y soigner d’abord les tuberculeux, puis les résistants pendant la seconde guerre mondiale et enfin les accidentés de la route et de la vie au cours de ces cinquante dernières années.

Dépeuplé un temps dans les années 60, le plateau des Petites Roches s’offre une deuxième jeunesse avec la vague des néo-ruraux fuyant les villes et cherchant une vie plus saine et plus zen. L’essor de l’automobile a permis aux tra-vailleurs de Grenoble et du Grésivaudan de vivre hors du béton et a redonné vie aux trois villages du plateau. Cette repo-pulation s’est accentuée avec l’arrivée du vol libre dans son histoire et le déve-loppement du tourisme vert. Dans les années 70 quelques « doux dingues » se mirent en tête de s’envoler sans moteur depuis le promontoire naturel qu’offrent les grandes falaises de Chartreuse. C’est ainsi que l’aile delta, qui a déjà fait son apparition dans d’autres contrées, arrive à Saint-Hilaire-du-touvet. Après quelques essais plus ou moins réussis, l’activité prend rapidement son essor sur ce site qui semblait avoir été créé pour sa pratique. Les quelques passionnés du début songent alors à rassembler leurs homologues du monde entier sur ces terres d’isère.

La Coupe Icare.Elle naît en 1974 et rassemble à l’origine quelques dizaines de deltistes. Au fil des années, ce sont des milliers de prati-quants des différentes disciplines du vol libre (delta, parapente depuis les années 80, chute libre, speed-riding, snow-kite ces dernières années) qui se donnent rendez-vous fin septembre à Saint-Hilaire. Le Carnaval du ciel investit le petit village pendant une semaine chaque année, crée une émulation qui atteint tous les ha-bitants du plateau. Que l’on soit pour ou contre, la Coupe icare ne laisse personne indifférent et nourrit les enfants de rêves de vol dès leur plus jeune âge.

LE BLuES tEAM de saint-hilaire-du-touvet

Parapente, aile delta, speed-riding, wing-suit, snow-kite, D-Bag et largages immortalisent les quatre saisons de vol en Chartreuse.

Sont-ils cinq, dix, cinquante, cent ? Sont-ils des hommes ou des oiseaux ? Sont-ils fous ou juste passionnés ? Sont-ils des humains ou des mutants ?

il était une fois un village perché comme un nid d’aigle sur sa falaise... il était une fois des enfants deve-nus grands qui voulaient garder leurs rêves de mômes. Et quand on est petit par ici, on rêve de s’envoler... Alors quand on grandit, on décolle pour de vrai ! Au fil du temps les habitants du plateau des Petites Roches, dans le massif de la Chartreuse en isère, ont intégré le vol libre dans leur quotidien au point que certains en font une philosophie de vie.

Transmettre et partager.Donner de nouvelles lettres de noblesse à un site naturel majestueux, honorer les courageux aïeux qui en leur temps ont défriché et posé les bases d’une activité incroyable, c’est-à-dire raconter leur rêve tout éveillé sont les objectifs du Blues team de Saint-Hilaire-du-touvet, un groupe de férus du vol libre non motorisé, restés éternellement jeunes. ils sont issus du vivier extraordinaire qu’offre le site de Saint-Hilaire, tant par son implantation au cœur du village que par l’émulation créée par les générations successives d’hommes volants et par la Coupe icare, grand-messe mondiale du vol libre, qui se déroule chaque année en septembre.

rencontre

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Le projet du film.Aujourd’hui, à l’aube de la 36ème édi-tion de la Coupe icare, la « nouvelle génération » des pilotes de vol libre souhaite témoigner de son attache-ment à sa montagne et de son respect pour ses prédécesseurs, pionniers en leur temps. Aile delta, parapente, speed-riding, snow-kite, wingsuit, simple balade ou vol de distance, voltige aérienne, vol montagne, sensations fortes... à chacun sa pratique, à chacun son jouet et à chaque saison ses multiples possibilités de s’amuser avec les éléments naturels ! Voler à Saint-Hilaire c’est découvrir une activité humaine et comprendre qu’il ne faut pas être plus courageux que la moyenne pour s’élancer dans les airs lorsqu’on choisit son heure et les conditions aérologi-ques adaptées à son niveau. C’est aussi partager le ciel avec différentes machines qui nous parlent de l’histoire du vol libre. C’est enfin côtoyer des pilotes surdoués qui mènent une vie aussi simple que passionnée et qui sont capables de conter des heures durant leurs récits de vols extraordinai-res et la grande histoire du vol libre. Quoi de plus normal donc que de rejoindre cette tribu d’hommes volants pour le jeune oisillon qui grandit en Chartreuse ? Car c’est véritablement une tribu qui s’est constituée au fil des années ; les plus expérimentés ac-cueillant avec sagesse et bienveillance les premiers battements d’aile des novi-ces. Dans ce pays merveilleux, que l’on soit jeune ou moins jeune, homme ou femme, d’ici ou là-bas, on se retrouve dans le plaisir de voler et le partage d’émotions vraies. C’est cette ambiance convi-viale et l’osmose avec la nature que les auteurs du projet souhaitent prodiguer à travers la réalisation de ce film destiné au grand public et dont la diffusion est déjà prévue dans plusieurs festivals internationaux (Saint-Hilaire-du-Touvet, Autrans, Wanaka, Banff, Toronto, Greno-ble...).

Le Blues Team.Les initiateurs du projet sont des pilotes de vol libre, habitant le plateau des Petites Roches, rassemblés par la

passion commune du vol en association de fait, sans existence juridique, au sein du Blues team. L’origine du nom « Blues » se perd dans la légende de Saint-Hilaire. Aujourd’hui ce mot dési-gne un état d’esprit, une philosophie de la vie et du vol, une passion pour le beau, un amour pour ce petit bout de caillou sus-pendu entre ciel et vallée, entre rêve et réalité. Le projet est porté par une trentaine de pilotes âgés de 25 à 55 ans, dont quelques grands noms (Pierre-Paul Ménégoz, Richard Gallon, Denis Verchère, Guillaume Chatain, Cyril Planton, Emmanuel Chanceaux...), des professionnels de la réalisation vidéo (Guillaume Broust : Petzl, Ozone Paragliders ; Antoine Boisselier : Attack à Powpow Land, film sélectionné et primé dans plusieurs des festivals du film men-tionnés ci-dessus) et d’autres, profes-sionnels de l’enseignement du vol libre ou simples pratiquants amateurs de tout niveau. tous sont animés par l’envie de proposer aux spectateurs une paren-thèse de douceur et de plaisir dans un monde chaotique et angoissant. Chacun d’entre eux souhaite envoyer un mes-sage d’espoir et une invitation à venir découvrir les trésors de la Chartreuse ! Les acteurs de ce film, techniciens, pilotes et comédiens, forment une équipe qui se connaît bien pour avoir vécu des moments intenses dans le partage du vol.

C’est un groupe solide et solidaire, expérimenté dans la réalisation vidéo aérienne (la première vidéo de parapente acrobatique du Blues Team date de 1998), polyvalent et complémentaire (les pilotes pratiquent souvent plusieurs disciplines aériennes et chacun apporte son petit talent). Plusieurs partenaires professionnels aident déjà ce projet original, dont deux sociétés de production de Grenoble : – Seven Doc –www.sevendoc.com– Jean-Marc Boivin – Médéo –www.medeo.fr

L’Association de Développement touristi-que de Chartreuse (ADT Chartreuse) suit l’initiative du Blues team avec intérêt et devrait certainement la soutenir. Mais rien n’est acquis et l’équipe du film manque de moyens financiers pour boucler un budget très léger mais déjà trop lourd pour être supporté par eux seuls. un appel est donc lancé aux entreprises, institutions et particuliers qui souhaitent encourager la réalisation de ce film et ainsi participer à la promotion du massif de la Chartreuse et de la pratique du vol libre. Sa sortie est prévue fin 2009 ou début 2010, en partenariat avec l’asso-ciation Les turbulences.Pour en savoir plus, les vidéos du Blues team sont sur http://bluesteam.canalblog.com. un blog spécifique au projet de ce film est en cours de création pour permettre de suivre l’actualité du Blues team. Pour connaître son adresse et tout contact projet et sponsors, s’adresser à Antoine Boisselier : [email protected]

Frédérique ASSAEL.

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«tous sont animés par l’envie de proposer aux spectateurs une

parenthèse de douceur dans un monde chaotique et angoissant.»

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