EDITOChers amis, chers licenciés,

Le bureau, le comité directeur, la direction technique nationale, vous présentent tous leurs vœux pour cette nouvelle année.1974 - 1999 : 25 ans que la FFVL est au service de ses licenciés afin qu’ils soient reconnus et puissent VOLER encore LIBRES.ENSEMBLE, SOLIDAIRES, les trois disciplines delta, parapente et cerf volant doivent poursuivre leur intégration dans le plan du VOL LIBRE 2000.Poursuivons notre décentralisation vers les ligues, les comités départementaux, les clubs, les écoles, les licenciés, à travers des contrats d’objectifs, dans un esprit de PARTENARIAT.Pour 1999, mettons en place une autre forme de vol libre, loisir et compétition...Apprenons et développons encore plus. Le VOL dans la SECURITE.Bons vols, avec tous nos voeux.

Gérard BlandinPrésident de la FFVL

SOMMAIREN° 23 – Décembre 1998 – 4,00 F

Communication 2Cerf-volant 4Cadres techniques 4Juridique 5Administration 6Pôles techniques 6Manifestation 7Sites 8Régions 10Sécurité 11Compétition 12L’événement 16

Cerf-volant…… Une avalanche de podiumsDe la World Cup de Dieppe (Keops – notre photo – en argent, Lung Ta et Alain Micquiaux en bronze) à la Coupe d’Europe de Weston (Patrick Somelet et Lung Ta en or, Air de Rien en argent, Mathieu Menard, Pair de Rien et Alain Micquiaux en bronze), les équipes françaises ont brillé cet été ! Du 25 au 27 septembre dernier s’est déroulée la Coupe d’Europe de cerf-volant acrobatique à Weston-Super-Mare en Grande Bretagne. Les meilleurs pilotes français s’y sont rendus avec la ferme intention d’occuper les premières places. Rendez-vous était pris au petit matin sur cette grande plage de sable fin tassé par une pluie persistante, ce qui n’étonna personne connaissant la réputation des lieux… Les Français présentaient une équipe homogène, soudée, avec une forte émulation et des ambitions à la hauteur de ses réalisations, conduite par Jean-Louis Ducret, Alain Gilbert et Patrice Prevost. z

Sites :décentraliser !

www.ffvl.fr : le vol libre sur Internet

SIV, voltige : nouvelle approche

BLOC-NOTESAssemblée Générale 98Le 13 mars à Lyon.Venez nombreux!

Championnats de France parapente, delta, cerf-volantDu 19 au 25 août à Annecy (74)CommunicationLe vol libre au Salon international du sport et de la télévisionSportel 1999EN 9 ANS, SPORTEL, présidé par le Prince Alexandre de Merode (CIO), est devenu une référence et un passage incontournable pour les grands acteurs du sport et de la télévision. Des contrats importants se négocient dans le cadre du marché international et le Symposium est l’un des temps fort de ce rendez-vous.Le marché487 sociétés étaient représentées au marché : chaînes de télévision, distributeurs et autres acteurs dans le domaine de l’évolution technologique en matière d’images de sport, de publicité virtuelle, milieu sportif, etc. La FFVL se devait d’être présente et active, tout à fait dans la logique de communication que nous développons depuis quelques années. Il y a de la place pour tous, y compris pour les sports plus confidentiels. A nous de nous faire connaître, de nous promouvoir, de nous valoriser.Suite aux nombreux contacts établis, nous avons édité un clip promotionnel de nos différentes disciplines dans le cadre de compétitions et de grands événements. Ce clip sera envoyé aux sociétés qui ont montré un intérêt certain pour le vol libre. Nous préparons ainsi activement la saison 99 et nous pouvons à ce jour nourrir quelques espoirs fondés sur l’aboutissement de quelques négociations en cours.SurenchèresLe 9e symposium international a rassemblé un nombre important de personnalités représentant le monde du sport, de la télévision, des annonceurs… Près de 300 participants pour débattre de ce sujet d’actualité : “ la télévision numérique : que feront les annonceurs ” ?Après présentation du thème par Roland Faure, président, et lecture d’un message de Mme la ministre de la Jeunesse et des sports, Marie-Georges Buffet, qui souligna l’importance qu’elle attachait aux questions abordées ce jour, le débat fut lancé et animé comme à l’habitude par Christian Quidet, journaliste.Pour la première fois les annonceurs étaient invités à s’exprimer, eux qui jouent un rôle primordial au sein de la trilogie sport – télévision – sponsors. La véritable explosion de

chaînes thématiques à péage et l’arrivée du pay-per-view avec le numérique va entraîner une demande d’images importante. Nous assistons à une véritable envolée des droits de télévision. L’un des plus fabuleux contrats vient d’être signé entre la FIFA et ISL (société de marketing sportif) allié au groupe allemand Kirch pour 2 milliards de dollars s’assurant les droits de diffusion des Coupes du monde de football 2002 et 2006. En 1998 les chaînes françaises ont investi 40 millions de F pour acquérir les droits, et France Télévision a tout juste équilibré son budget. Auront-elles les moyens de se payer quelques matches de la prochaine Coupe? Nous atteignons là des sommets… Jusqu’où ira cette surenchère? Il est clair que certaines fédérations en sont directement la cause. A vouloir trop gagner, on tue l’esprit et le plaisir du sport!BusinessPour Alain Caizac (vice-président de Havas Advertising) “ le sponsoring est parfaitement intégré dans la stratégie de communication des grandes entreprises. Le marketing est de plus en plus sophistiqué, mais toute discipline a sa chance… ” Il a également souligné l’importance du budget nécessaire à une entreprise pour faire connaître son engagement auprès d’un sport, tout en précisant que “ la vocation première n’est pas de soutenir une activité sportive, mais de faire du business ”.Le sponsoring est un outil de communication très fragile et M. Adriaensens (fédération mondiale des annonceurs) a tenu à faire part “ des inquiétudes des annonceurs face au développement des pratiques douteuses dans les sports les plus médiatisés ”.Etaient également représentés : Mc Donald’s, Coca Cola, ISL….Et le sport?Marie-Claire Restoux, double championne du monde et championne olympique de judo, représentait le haut niveau. Elle n’a réussi que brièvement à ramener tous les interlocuteurs à l’essentiel : le sport, un état d’esprit dont il faut défendre les valeurs morales. Les sportifs se consacrent à la pratique de leur discipline, sacrifiant beaucoup pour leur passion, loin des tractations commerciales qui dépassent la plupart d’entre eux.Le mot de la fin est revenu à Daniel Herrero, ancien rugbyman, qui tint à préciser que “ dans un mariage à trois, il y a toujours un marron. Ici c’est le sportif ”.Un autre mondeLe débat a été riche d’information pour nous, petite fédération qui évolue dans un autre monde. Les intérêts en jeux sont considérables, mais chacun peut avoir sa place et doit pouvoir valoriser ses disciplines, sans pour autant vendre son âme.Patrick Chêne, directeur du Service des sports, nous a personnellement assurés, comme l’avait fait son prédécesseur, que France Télévision se voulait être un relais pour les sports les moins médiatisés. Avec les nombreux contacts établis depuis deux ans, il est vrai que nous suscitons un regain d’intérêt de la part des 2 chaînes du service public.Pour notre part, nous sommes convaincu que nous devons saisir l’opportunité que représente la véritable explosion des chaînes thématiques. C’est l’objectif que nous nous fixons et ce pourquoi nous nous investissons, avec l’aide de deux professionnels compétents, l’un producteur TV de sports de glisse, l’autre consultant international médias et sponsoring. Cette participation à Sportel, incontournable, aura permis une avancée importante, nous permettant d’être parmi les premiers à nous positionner efficacement dans ces nouvelles perspectives. De nombreux contacts et négociations sont en cours et les premiers résultats obtenus cette année sont encourageants pour l’avenir.Il s’agit là d’un domaine spécifique de notre communication, dans le cadre d’une manifestation internationale, traitant donc essentiellement du sport de haut niveau. Notre communication au niveau national reste plus axée sur l’activité loisir. z

Jean-Louis Corgier

Sur la toilewww.ffvl.frLe site Internet de la FFVL entre aujourd’hui dans sa phase réelle de créationA l’aube du projet Vol libre 2000, la fédération devait se doter d’un outil de communication performant et moderne. Certains peuvent penser que cette démarche est un peu tardive. L’enjeu pourtant est d’une telle envergure qu’une période de maturation était nécessaire. La FFVL aurait pu être présente sur Internet depuis longtemps. Mais le maintien artificiel d’un site non dynamique aurait été néfaste. Au cours de cette dernière année, nombre de personnes issues du monde du vol libre sont passées du statut d’observateur à celui de connecté. Leur présence sur le réseau permet d’envisager aujourd’hui la construction et surtout la maintenance active du site.En quoi va consister le site?Une vitrine pour la fédération et le vol libre françaisUne personne attirée par nos activités pourra trouver sur Internet la réponse aux questions qu’elle se pose : qu’est-ce que le vol libre; quelles sont ses formes; comment et où apprendre; comment, où et pourquoi s’inscrire à un club?… Le site FFVL sera donc un lieu d’accueil privilégié qui viendra compléter la myriade de pages web déjà maintenues par des particuliers mais qui, pour la plupart, s’adressent à des pratiquants confirmés.

Un nouveau moyen d’information pour le licenciéPresque tous les licenciés se trouvent régulièrement confrontés a un besoin pressant d’information. La majorité des questions convergent vers le secrétariat, vers les élus ou les volontaires qui ne peuvent satisfaire pleinement aux demandes tant ils sont sollicités. Le site FFVL viendra donc compléter l’arsenal des moyens de communication à leur disposition. Parmi les services principaux qui seront proposés citons : la possibilité de consulter la liste des clubs et des écoles; trouver une information spécifique dans l’arborescence des pages grâce à un moteur de recherche dédié; contacter la personne la plus adaptée à votre requête grâce à un annuaire E.mail; une base de donnée plus performante et plus rapidement mise à jour des résultats de compétition; les divers calendriers (compétitions, formations, événements…); les explications et formulaires d’inscriptions pour les formations; la visite de la boutique pour trouver un article et éventuellement le commander.

Une circulation de l’information à double sensEn matière de communication, un logiciel de gestion de “ conférences ” permettra une véritable interactivité de l’information. Les premières conférences prévues sont les suivantes : annonces / flash infos (conférence gérée par la FFVL en lecture seulement); vie fédérale / sujet divers; sécurité / médical; pilotage / compétition / matériel; site Internet. D’autres conférences autour d’autres sujets pourront être créées si le besoin s’en fait sentir.Le principe de fonctionnement de ce média est de permettre à tous d’intervenir pour poser des questions, soumettre des avis ou des idées. Un ou plusieurs intervenants compétents dans les domaines abordés auront pour tâche d’animer ces conférences. Ce média n’a pas

pour vocation de remplacer le forum de vol libre FF-VL qui doit par essence continuer à exister en restant indépendant. Les conférences du site FFVL auront un aspect plus concis de manière à garantir une plus grande sobriété de l’information.

Une plaque tournanteDe nombreux sites de ligues, de clubs et d’écoles existent déjà, d’autres, maintenus par des particuliers, sont très documentés et riches. Il n’est pas souhaitable que le site FFVL reproduise des informations existant déjà. La décentralisation des tâches vers les ligues, comités départementaux, et club permettra d’accéder à une information plus vivante, proche du pratiquant. Le site mère pourra être un point de départ dans une recherche et aiguillera vers l’endroit le plus adéquat. Pour que l’ensemble ait une unité, une rationalisation des noms de domaine se met en marche. Les structures officielles directement dépendantes de la FFVL peuvent bénéficier sur demande d’un nom subordonné à celui de la FFVL. Le site de la ligue Rhône-Alpes, actuellement hébergé par ses propres moyens, à été renommé sous la forme : www.lravl.ffvl.fr. Il s’agit d’un service destiné à assurer la cohésion de l’ensemble. Dans le futur, nous espérons pouvoir fournir directement un espace d’hébergement physique sur le même serveur que le site principal.

Le calendrierSi vous tapez www.ffvl.fr vous tomberez aujourd’hui sur une page d’accueil. Nous avons fait le choix constituer une grande partie des pages plutôt que les distiller une à une lorsqu’elles sont construites. Les divers responsables auront rendu leurs travaux fin novembre et le site devrait être consultable mi janvier.

Les premières adressesLe site Internet FFVL : http://www.ffvl.frPour toute information : webmaster@ffvl.frLe secrétariat: ffvl@ffvl.fr z

Fred Escriba

Gagnez lePrix de la Communication

Votre communication nous intéresse! Elle a un prix : 10000 F!Une fête, une animation ou toute autre manifestation a été relatée dans la presse écrite, à la radio ou à la télévision… Par une action de club, de comité départemental, de ligue, vous avez décidé en 1998 de faire connaître le vol libre auprès des médias, contribuant ainsi à dynamiser l’activité dans votre région…Votre action nous intéresse! La communication n’est pas réservée exclusivement aux responsables nationaux Infocom!Nous nous félicitons de toutes les actions médiatiques menées ici et là. Mais celles-ci ne nous sont souvent pas connues.C’est pourquoi, pour la 2e année consécutive, un concours est organisé, doté d’un prix substantiel de 10000 F destiné à récompenser la couverture médiatique la plus intéressante.

Constituez un dossier sur les actions que vous avez mené en 1998 : articles, enregistrements audio ou vidéo… Expliquez votre démarche… Et faites-le nous parvenir avant le 31 décembre 1998!Règlement :1 - VOL Passion organise un concours concernant les actions de communication auprès des médias en 1998.2 - Les dossiers peuvent être constitués d’articles de presse, d’enregistrements audio et/ou vidéo, des comptes rendus de démarches entreprises, des thèmes les justifiant et de toutes informations susceptibles de valoriser ces actions.3 - Ce concours s’adresse à l’ensemble des ligues. Les dossiers sont envoyés par les ligues exclusivement.4 - Date limite d’envoi : 31/12/98.5 - Si aucun dossier n’est satisfaisant, le prix ne sera pas remis.6 - Présentation du dossier gagnant et remise du prix lors de l’AG 99. z

Coupe IcareÀ la rencontre du vol librePOUR LA 2E ANNÉE CONSÉCUTIVE, le secrétariat de la FFVL – Gilbert Del Gamba et Sophie Maurel en l’occurrence – se déplaçait à St Hilaire pour la Coupe Icare. Les déplacements sur de telles manifestations sont indispensables. Lors de l’assemblée générale de la fédération, le staff fédéral a déjà un contact avec les dirigeants de club, de CDVL, ligue… Mais, sur une journée, le temps ne permet guère de discuter avec beaucoup de personne ni très longtemps. A St Hilaire, sur 3 jours, les contacts sont beaucoup plus fructueux. Gilbert a décrit à VOL Passion “ sa ” Coupe Icare…Une réunion de familleLa Coupe Icare est vraiment une réunion de famille. La “ maison ” est bien belle : une tente toute blanche avec ouvertures pour aération. Le “ jardin ” n’est pas mal du tout : plusieurs pentes école et un terrain pour voiles d’occasion…. Le parc de jeux bien fréquenté : superbe moquette verte, vue magnifique sur la vallée, drôles de bestioles déguisées, et le lapin bleu (pour savoir ce qu’est le lapin bleu il fallait venir!)… Nous voilà donc tous à la campagne pour un week-end festif.Le vendredi commence calmement. Chaque exposant prend ses marques. Nous fignolons le stand de la Fédération et commençons à renseigner les premiers arrivants : “ Ah non madame, je ne vends pas d’affiche de la Coupe Icare… Désolé, je ne peux pas garder votre aile ce n’est pas une consigne… La remise des trophées du concours d’avion en papier n’aura pas lieu ici… ”Dans l’ensemble le contact passe toujours bien. Nous essayons de renseigner au mieux chacun. Les visiteurs comprennent facilement que nous ne puissions leurs donner satisfaction à chaque fois. Un cahier de doléance nous permet, une fois rentrés à Nice, de répondre dans les meilleurs délais.Etant en dehors de l’activité (hé oui! je ne pratique ni delta ni parapente. Promis, je ferai un baptême biplace en cerf-volant!), je trouve toujours très intéressantes les discussions avec les licenciés. Certes me raconter que l’aile X vole moins bien que l’aile Y reste pour moi un peu abstrait, mais le récit d’un des derniers vols que l’on vient de faire en Corse me laisse rêveur. Le plaisir est toujours partagé lorsque l’on revoit un visage connu. Le contact humain reste primordial. Le téléphone ne peut en aucun cas remplacer le regard de l’autre.

Rencontres, contacts, échangesLe samedi l’ambiance est la même que la veille mais un peu plus soutenu. En arrivant du Touvet en voiture, la vue du paysage est toujours magique. Des douces pentes verdoyantes où paissent tranquillement les moutons… Des vaches sur notre gauche… Une montgolfière au loin et plus bas dans la vallée une brume matinale… L’air est vivifiant et lumière sublime… La journée est superbe pour voler… Les premiers pilotes décollent… Le ciel se remplit petit à petit… Au stand, je retrouve certains membres du Comité directeur qui ont fait le déplacement. Là aussi le contact est primordial. Les idées peuvent s’échanger. Je retransmets à certains présidents de commission des idées que m’ont suggérées des pilotes. Les échanges sont nombreux entre élus et licenciés, et parfois passionnés. Mais dans l’ensemble le bon sens reste toujours de mise.Je profite de la pose de midi pour visiter le Musée du vol libre de Gery de Clerck. Les ailes sont vraiment impressionnantes. Je rends hommage aux pionniers du delta qui ont débuté sous de telles machines! Une voix vient du décollage, celle de Pierre-Paul Ménégoz en Master of Ceremony. Au sol avion, bateau, cheval, mexicain… Non, je n’ai pas bu, le lapin bleu est là aussi!... Une ambiance de kermesse et un spectacle extraordinaire.Le dimanche la foule est encore très nombreuse. Nous accueillons l’enregistrement d’une émission de France Inter. Rire et gag fusent autour du maire de Grenoble qui en est l’invité. La journée se déroulera comme les précédentes, bien rempli et riche en échange. En fin d’après midi, les préparatifs au retour commencent, la fête est finie, il faut rentrer sur Nice.

Le souvenir que laisse St Hilaire est toujours aussi marquant. Celui d’une grande fête de famille doublé, pour le secrétariat, d’une occasion exceptionnelle d’aller à la rencontre des pilotes, des responsables et du grand public. z

Gilbert Del Gamba

Cerf-volantPaTricKs Somelet, champion d’Europe de cerf-volant et pilote de vol libre

J’ai démarré le parapente en 1987A cette époque Thierry Bérod, actuel président du club Les Volatiles des Saisies, avait fait venir Jean Claude Betemps, l’un des inventeurs du parapente, pour lancer l’activité dans le Beaufortain. J’ai vite accroché et démarré la compétition.Je me suis vite aperçu que pour être au niveau, comme dans tout sport de compétition, il fallait pratiquer régulièrement. Mon problème était que mon boulot me fait voyager et qu’il m’arrivait de rester dans des endroits où il était impossible de voler. Autre problème : pour arriver au top, il fallait que j’accepte une certaine prise de risque. Dans mon club, l’exemple du haut niveau était donné par Patrick Bérod et Patrice Bonnefond. J’admirais leur manière de voler, mais pour rien au monde je n’aurai pris les risques qu’ils prenaient. Il ne me restait donc que la pratique loisir, qui me frustrait car je suis né avec le virus de la compétition… A cette époque, ITV se lançait dans le cerf-volant et Thierry Berod avait un proto gonflable. Et puis il est plus facile de trouver un morceau de champs pour voler qu’un relief ou un treuil pour décoller… Pour toutes ces raisons, je me suis tourné vers le cerf-volant.

J’ai d’abord acheté un CV delta pilotable qui avait le gros avantage de tenir dans le coffre de ma voiture

C’était en fait le compagnon idéal de mon travail, quand je devais attendre la lumière pour faire une image et que les nuages s’obstinaient à me cacher l’astre lumineux. Je trouvais toujours un coin à proximité pour faire du cerf-volant.En fait j’ai trouvé cela rapidement pénible. Je n’avais aucune référence et sortis du rond, des huit et de pas grand-chose, je commençais à trouver le temps long. Je sentais que l’activité me plaisait mais dans mon coin je végétais. J’ai alors décidé de voir ce que les bons faisaient et me suis rendu à la Coupe d’Europe de St Moritz en 1994.J’ai vu et je n’ai rien compris! Le niveau était en tel décalage avec le mien que je suis reste bouche bée! Je suis quand même reparti super chaud. Dans ma tête pas question de compétition : juste faire des angles, poser en milieu de fenêtre, l’axel (vrille à plat), etc. Mais mon horizon s’était ouvert. Un an plus tard, un peu par hasard, je me suis engagé à une compète. Je ne connaissais pas les règles mais ne pas finir dernier et avoir un score honnête avait été la satisfaction qui me donna l’envie de faire plus.

Surtout, le milieu cerf-voliste m’a conquisJ’étais à l’Open d’Hossegor en 1995, moi, le bleu des bleus, et me suis retrouvé avec le gratin des pilotes européen. Je n’avais pas le matos adapté au vent violent du dimanche et c’est très gentiment que Marion Hurel du team Lung Ta m’avait prêté des lignes de pilotage et des freins. Le repas du samedi soir avait été super sympa. Je me sentais bien. A partir de ce week-end, j’ai décidé de voler le plus souvent possible, voire tous les jours, et de participer au championnat de France l’année suivante.J’ai découvert que plus je volais, plus mon niveau de pilotage augmentait et me permettait de faire des trucs impossibles, plus ça devenait intéressant. En fait, d’un début de la saison à la fin, le niveau technique personnel ne cesse d’augmenter, mais il y a toujours plein de trucs qu’on ne sait pas faire et qu’on a envie de passer.

Depuis que le cerf-volant existe, il a beaucoup évolué et, à l’image d’autres sports, il est devenu une activité branchée “nouvelle glisse”J’ai l’impression, en face du cerf-volant et des nouveaux TricKs, d’être en face de la montée en puissance de l’informatique : on se dit “plus vite pas possible, plus TricKy pas possible” et pourtant il y a toujours un furieux dans un coin pour taper le TricKs qui tue… Le fameux truc que tout le monde voudra passer et qui fait que le niveau ne cesse d’augmenter. Bien sûr, les bases restent et sont indispensables : précision de vol et qualité visuelle. Mais aujourd’hui, le cerf-volant demande aussi une parfaite maîtrise du décrochage et de figures que l’on ne peut faire que quand la machine est hors de son domaine de vol.Je dois dire que je suis plus rassuré, lignes en mains, en faisant une série de vrilles à plat jusqu’au sol pour reprendre le contrôle au dernier moment et poser, que quand, pour aller chercher une petite bulle, j’allais gratter en parapente dans une petite combe pour me retrouver avec une belle frontale à contrôler! Bien sûr personne ne nous oblige à aller gratter dans des coins impossibles pour trouver la bonne pompe!

J’ai vraiment été content lorsque j’ai appris que le cerf-volant avait été intégré au sein de la FFVLJ’allais pouvoir être un volatile sur les terrains de compèt de cerf-volant. C’est clair : la FFVL, c’est notre famille. Quand on part s’entraîner, on part voler. On a les pieds sur terre et entre le CV et le pilote il y a les lignes. Mais on vole vraiment. Un bon cerf-voliste est quelqu’un qui est à bord de son cerf-volant. J’ai eu cette révélation (juré, je ne suis pas mystique) en voyant un

grand pilote suisse, Speedy, sortir son aile d’une sombre configuration : grosse fermeture suite à un coup de Trafalgar, cravate plus twist. J’ai vraiment eu l’impression de voir ses mains sur le dos de son cerf-volant. Elles étaient là-haut à essayer de faire repasser la ligne coté intrado pour enlever la cravate et sortir de ce décro négatif. A la 3e tentative, il a réussit à retrouver une configuration de vol normal.Bien sûr, comparée au parapente, la prise de risque n’est pas la même; mais le niveau de pilotage pour ce sortir de ce genre de mauvais pas doit être très élevé dans les deux activités et c’est bien de pilotage qu’il s’agit… En fait, je pense que nos activités sont complémentaires et que le cerf-volant permet à la FFVL de pénétrer dans des régions où la pratique du vol libre est moins évidente.

Comme j’habite en Savoie j’essaye de faire avancer la pratique du cerf-volant en Rhône - AlpesGrâce à la FFVL, et plus particulièrement à la ligue de Rhône - Alpes de vol libre, les choses avancent. Un contrat d’objectifs a été mis sur pied; nous avons les moyens d’avancer : faire découvrir l’activité, faire progresser le niveau de pilotage de ceux qui sont déjà mordus, amener de nouveaux pilotes à la FFVL. La mise sur pied de stages régionaux ouvert à tous ceux qui possèdent leur matériel, le soutien au club pour l’organisation de compétition régionale, la nomination d’un entraîneur régional (Fabien Cognet) et d’une équipe régionale sont le début d’une vrai dynamique dans la région. Et c’est bien grâce à tous ceux qui ont déjà, par le passé pour le vol libre, résolut le genre de problèmes qui sont nouveaux pour nous cerf-volistes.Merci à eux et bons vols à tous! z

PaTricKs

Kiéki : PaTricKs Somelet. Club les Volatiles des Saisies. Né en 1960 à Moulins (03). Père d’un fils de 6 mois, Matis. Photographe. E. mail : psomelet@wanadoo.fr - Home page : http://perso.wanadoo.fr/patrick.somelet/Palmarès : 1er d’une manche du championnat d’Allemagne 97 à Cuxhaven. 1er de la dernière manche du championnat de France 98 à Dieppe. 3e au championnat de France 1998. Vainqueur de la coupe d’Europe 1998.

“ Un bon cerf-voliste est pilote à bordde son cerf-volant. ”

“ C’est clair, la FFVLc’est notre famille ”

Une avalanche de podiumsPatrick Somelet et Lung Ta vainqueurs de la Coupe d’EuropeENTRAÎNEMENT SUR LE SITE… Préparation mentale… Briefing… Une première prise de contact positive avec l’organisation, digne d’une Coupe d’Europe : une bonne planification du temps avec les passages des différentes catégories a permis de boucler la compétition en temps voulu.

Vendredi. Individuels deux lignes… Dans l’épreuve de précision, Patrick Somelet s’illustre déjà en prenant une belle seconde place derrière l’invincible Carl Robertshaw. Matthieu Menard, manque deux figures imposées et se classe 7e. Devant l’affaiblissement du vent, les organisateurs reportent les autres épreuves prévues au lendemain.Samedi. Un second terrain avec deux équipes de juges a été mis en place. A l’issue de la journée nos deux teams Lung Ta et Air de Rien se classent 1er avec une bonne avance, et 3e

à quelques points seulement des seconds Ab Flug. En paire, P’air de Rien accroche la 3e place. Les individuels deux lignes terminent la compétition avec l’épreuve de ballet. Patrick Somelet réalise une époustouflante performance en doublant Carl Robertshaw. Il remporte le titre de champion d’Europe. Menard Matthieu gagne l’épreuve de ballet et remonte à la 3e place du final. En individuel quatre lignes, déception pour Alain Micquiaux qui manque deux figures ce qui lui ôte tout espoir de victoire malgré une splendide seconde place en ballet.Dimanche. Les teams s’affrontent sous une pluie agaçante avec des cerfs-volants trempés. La compétition finie, Lung Ta est sacré champion d’Europe et Air de Rien vice-champion. Enfin P’air de Rien se déchaîne et conserve sa 3e place, offrant encore un podium pour la France.

Royal!Nous sommes partis enthousiasmés par cet événement international, avec, ma foi, une nourriture pas si mauvaise, un bon hôtel à proximité du terrain de vol, un accueil remarquable, une compétition de très bon niveau et, pour ne pas faillir à la tradition, pas de ciel bleu durant trois jours. La France s’est fait remarquer par ses succès et aussi par sa représentation FFVL qui a pris de bons contacts avec le Stack, gérant de ces événements internationaux. Une très belle réussite pour la France et ses champions, pour les Anglais et leur organisation… royale! zMenard MatthieuCadres techniquesLes fourmis et les papillonsSi au printemps et en été la plupart des libéristes, et on les comprend, se déguisent en papillons ou cigales pour flirter avec les nuages, les cadres techniques, fourmis de la Fédération française de vol libre, prennent leur bâton, non pas de maréchal, mais de pèlerin, et s’en vont prêcher la bonne parole.Au cours de cette période, une nouvelle fois, plus de 60 visites d’écoles - qui entraîneront vraisemblablement l’acquisition ou le maintien du label FFVL “ Ecole française de vol libre ” - ont été accomplies.Des stages de formation du monitorat fédéral et de qualification biplace, des stages d’accompagnateurs et entraîneurs de club, divers tests de qualification ont été effectués avec une réussite des participants en constante augmentation. Je n’oublierai pas dans cette rubrique la participation des cadres de la FFVL aux formations du Brevet d’état d’enseignant sportif de vol libre qui ont, par la qualité des prestations offertes aux candidats, été l’un des facteurs déterminant du bon résultat de l’examen final de la cuvée 98.La présence à diverses réunions, tant au ministère de la Jeunesse et des sports, qu’auprès d’autres ministères, avec les collectivités locales ou territoriales, avec les administrations, tel que EDF, la SNCF, la direction générale de l’Aviation civile a mobilisé l’encadrement technique sur des sujets aussi divers et variés que la réglementation, les sites, les pratiques

aériennes, l’environnement, etc. Certaines publications ont été élaborées par certains cadres ou intervenants de la FFVL, en particulier le livre de Catherine Schmider “ Formation au parapente ”, et celui d’Yves Goueslain “ Le parapente ”.Enfin, bien que cet état ne soit pas exhaustif, ils ont participé dans leur ensemble, par leur aide et leur présence, à diverses manifestations, compétitions, rencontres organisées par la FFVL et le monde aérien au sens large du terme. Bien sûr, ce n’est jamais assez… Bien sûr, il en est toujours un qui fait mieux que l’autre… Mais tirer sur le pianiste n’est pas la meilleure façon d’obtenir une meilleure musique. Que les “ y a qu’a ” ou “ faut qu’on ” se retroussent les manches et n’imitent pas les chiens de la caravane.Toutefois, que serait le travail de l’ensemble des cadres techniques, que pourraient-ils faire sans l’engagement, la disponibilité des bénévoles, si le maillage de ceux-ci à travers la France n’existait pas?Alors à ceux-ci et à ceux-là, merci pour le vol libre au sein de la FFVL. z

Michel Ambal, Directeur technique national

Le Trophée de FranceNul!“ La compétition ne concerne que le pilotable, le monofil est devenu le parent pauvre du cerf-volant… la FFVL ne jure que par la compétition et le cerf-volant acrobatique… D’ailleurs, la compétition c’est nul et mettre en compétition des cerfs-volants, c’est idiot et inutile… Moi, ça ne m’intéresse pas, ça divise les gens et je préfère voler dans mon coin et rigoler avec les copains… ” Lorsque l’idée a germé de relancer le Trophée de France, une compétition interrompue pendant près de 82 ans, l’objectif était de répondre aux récriminations de nombreux cerfs-volistes monofils telles celles ci-dessus, cueillies au hasard des rencontres.MayonnaiseAlors une équipe s’est mise au travail. Un long et difficile travail pour étudier et adapter les règles des épreuves en vigueur. Pour tester pendant deux ans et 8 manches les grilles d’évaluation et les matériels de mesure. Pour former des juges, définir les rôles de chacun, adapter les modes de notation, sensibiliser, informer, motiver…A Marseille, pour la 3e manche de l’édition 98, près de 30 créateurs se sont frottés aux épreuves techniques (stabilité, tension au m2/ms, angle de vol) et aux évaluations artistiques (évocation, graphisme, innovation et qualité de réalisation).A Fréjus, pour la finale, les compétiteurs se sont rencontrés dans des conditions climatiques excellentes avec la plus grande représentation depuis la création du Trophée, un déroulement parfait des épreuves et un bon test des instruments d’évaluation et du règlement final de la compétition.Le Trophée est aussi devenu spectacle culturel pour plusieurs milliers de spectateurs, avec les envols collectifs et les présentations commentées de chaque création et de chaque créateur.On pourrait penser que la mayonnaise prend et que le trophée de France est en train de devenir une grande compétition monofil… Fragile succès!… Mais l’idée fait son chemin chez les organisateurs et à la FFVL. La compétition n’est pas forcément une guerre : c’est une confrontation de techniques et de créativité qui détermine les meilleurs et stimule les autres à être meilleurs ou à entrer dans le jeu.Alors vive la compèt et vive le Trophée! z

Festivals? Invitez-vous!Vous êtes cerfs-volistes passionnés?Monofil, 2 ou 4 fils, traction… Vous avez des choses à montrer? Vous êtes de ceux qui volent par plaisir partout et par tous les temps? Vous aimez vous retrouver dans une ambiance conviviale mais aussi participer à l’ambiance et au spectacle? Alors faites le savoir! Vous voulez être invites aux festivals de la Méditerranée, au Rêve d’Icare à Canet en Roussillon, à Cerfvolantissimo au Cap d’Agde, aux Natur’ailes de Narbonne plage, à la Fête de vent de Marseille…? Alors invitez-vous!La richesse d’une rencontre…… c’est la diversité des personnalités qui s’y retrouvent et la diversité des sensibilités qui s’y expriment. Si un festival réussi montre des têtes d’affiches (bien souvent des professionnels du cerf-volant), rien ne peut se réaliser avec éclat sans la participation des amateurs passionnés (étymologiquement : ceux qui aiment). Nous avons besoin de vous connaître, vous et vos projets festivaliers. Faites savoir qui vous êtes et ce que vous faites! Votre accueil est notre premier souci et nous souhaitons savoir si vous serez des nôtres en 1999.Dites-nous!A quelle manifestation vous voulez participer? Décrivez votre spécialité en quelques lignes. Quel est votre projet d’exhibition ou d’animation? Donnez-nous une idée de votre palmarès ou de vos réalisations. Viendrez-vous seul ou avec une équipe? Voulez-vous aussi participer au Trophée de France de cerf-volant monofil, au concours d’aérophotographie, aux combats de Rokkakus et de manjha, au vol nocturne, au défilé commenté de cerfs-volants monofils, à l’exhibition de teams, à l’enduro de char, au combat de voiles tractives?… Contactez-nous au 04 67 84 32 79! z

OK Mistral

prenez l’air!3615 FFVL3615 cerf-volant*L’histoire de notre sport… Tous les clubs… Toutes les écoles… Tout le cursus… Les formations pratiques et théoriques… Les simulations du Brevet… Le Code de l’air… Les organigrammes nationaux et régionaux… Tout l’administratif : formalités, tarifs, garanties… Tous les résultats des compétitions régionales, nationales, internationales… Tous les records du monde… Tous les constructeurs et importateurs français… Toute la presse spécialisée…

Les Fiches Juridiques de VOL Passion n°3Classez simple, vous serez efficaces !(suite et fin)

“ Une bonne compréhension de la fiche n° 3, impose de se référer (de revenir), au chapitre Généralités de la fiche juridique n° 2 du dernier VOL Passion, la présente fiche n’en étant que la suite logique. Afin de permettre à ceux d’entre-vous qui ne disposeraient pas du précédent n° de VOL Passion (!), et que j’invite fortement à se le procurer, je réitère à dessein ledit chapitre pour la bonne intelligence de la présente fiche. La disposition et le contenu des chemises n° 1 et n° 2 ayant déjà été précisés, nous aborderons donc aujourd’hui, sur cette

fiche, comme nous l’avions annoncé, la présentation des chemises n° 3 à 8 qui viendront ainsi achever cette proposition d’ensemble de classement de votre association.GénéralitésToutes les chemises doivent bénéficier, sur leur couverture, d’une présentation identique, à savoir :1 - de façon clairement lisible, le détail ordonné de son contenu. Utiliser un petit feutre noir au trait assez épais tel, feutre couleur noir pour enfants, ou petit feutre noir Conté Visa 880.2 - dans l’angle supérieur droit : l’année.3 - en haut de la chemise et donc au même niveau, le titre général de son contenu.4 - un nombre de grandes lignes horizontales, disposées à intervalle régulier qui figurent le classement interne de la chemise. Afin de réaliser en peu de temps la présentation de couverture, il est conseillé d’utiliser une règle à dessin millimétrée standard de 40 cm de long par 42 mm de large; cette largeur constituant l’intervalle constant de toutes les lignes horizontales sur l’ensemble des chemises.5 - Enfin, dans le sens de la hauteur cette fois, c’est-à-dire verticalement, prévoir une marge de gauche d’environ 2,5 cm à 3 cm, tracée par le même petit feutre noir. Chemise n° 3Même présentation que décrit au chapitre Généralités. Titre de la chemise : BUREAU DIRECTEUR, en majuscules. Point 4, premier interligne : Lettre de convocation du Bureau du ../../.... + Ordre du jour.Point 5, au même niveau, marge de gauche, la date en chiffre de la lettre de convocation du Bureau directeur.Second interligne : compte-rendu du Bureau directeur du ../../.... + Feuille de présence.Point 5, au même niveau, dans marge de gauche, on peut remettre la date de réunion du Bureau directeur. Remarque : on disposera autant d’interlignes de 42 mm que de réunions du Bureau dans l’année d’exercice ce qui permet une bonne identification par des sous-chemises à l’intérieur de la chemise principale.Il suit encore : un interligne identifié Correspondance du président avec le Bureau (secrétaire et trésorier); un interligne identifié Correspondance du bureau avec le président et un dernier interligne : Correspondances du secrétaire avec le Comité directeur.

Chemise n° 4Même présentation que décrit au chapitre Généralités.Titre de la chemise : CORRESPONDANCES DU PRESIDENT, en majuscule.Point 4, premier interligne : Correspondance du président aux membres du club.Point 5, même niveau, marge de gauche, en chiffre romains : I.Point 4, second interligne : Correspondance des membres du club au président.Point 5, même niveau, marge de gauche, chiffre romains : II.Point 4, troisième interligne : Correspondances extérieures adressées au président.Point 5, même niveau, marge de gauche, chiffre III.Puis, toujours de la même façon, on aura les interlignes suivants : IV - Correspondances diverses du président vers l’extérieur; V - Correspondances du président avec la FFVL/de la FFVL avec le président; VI - Correspondances du président avec la ligue/de la ligue avec le président; VII - Correspondances du président avec le CDVL/du CDVL avec le président; VIII - Correspondances du président avec la DDJS/de la DDJS avec le président.Chemise n° 5

Même présentation que décrit au chapitre Généralités. Titre de la chemise : CORRESPONDANCES DU SECRETAIRE, en majuscule. Puis reprendre le même ordonnancement que pour la chemise n° 4 : Correspondances du président.Chemise n° 6Même présentation que décrit au chapitre Généralités. Titre de la chemise : ADMINISTRATIF, en majuscule. I - Statuts de l’association; II - Règlement intérieur; III - Préfecture, récépissé de déclaration de l’association; IV - Extrait du JO; V - Registre légal; VI - Affiliation de l’association à la FFVL; VII - Préfecture, récépissé de la déclaration de changement au sein du Comité Directeur, etc.Chemise n° 7Même présentation que décrit chapitre Généralités.Titre de la chemise : LISTE DES MEMBRES DU CLUB, en majuscule.I - Tableur des membres du club (nom, prénom, adresse, date de naissance, n° tél., n° licence-assurance, n° BFVL/BFPP, validité du certificat médical; II - Licences-assurances (feuillet vert n°4); III - Certificats médicaux des pilotes, etc.Chemise n° 8Même présentation que décrit au chapitre Généralités. Titre de la chemise : FFVL, en majuscule.I - Statuts et règlement intérieur de la FFVL; II - Licences-assurances (feuillets non utilisés); III - Déclarations “accident”; IV - Guide du dirigeant; V - A.G. FFVL, rapport d’activité des commissions; VI - Boutique FFVL, etc.

Cette question, toujours assez fastidieuse, du classement des divers documents associatifs étant maintenant supposée résolue (ou en passe de l’être), nous allons pouvoir, dès notre prochaine fiche, nous réorienter sur l’objet même de ces fiches : le juridique… C’est promis! A bientôt. ”

Jean-Pierre Forgeaud, mandataire juridique de la FFVL

AdministrationLicence assurance 99Du nouveau!MONITEURS BÉNÉVOLES? ASSURANCE GRATUITE!Dans le cadre de Vol libre 2000 et la campagne nationale du CNOSF “ Le sport, c’est bien mieux en club ”, le Comité directeur du 30 octobre dernier a voté à l’unanimité la gratuité de la responsabilité civile enseignant pour les moniteurs fédéraux ou Brevet d’état strictement bénévoles au sein d’associations fédérales (clubs, ligues, comités départementaux). L’enregistrement par le secrétariat de l’option gratuite est conditionné à l’attestation sur papier libre de l’activité du moniteur concerné, redigée par les soins des présidents d’associations. Il va de soi que toute forme de rémunération constitue, dans ce dispositif, une exclusion de la garantie correspondante.Initiateur de club, accompagnateur de club, entraîneurs delta ou parapente, treuilleur, élève moniteur.L’activité est couverte en responsabilité civile pour le licencié qualifié ayant souscrit une licence Volant ou Familiale. Aucune cotisation additionnelle n’est nécessaire.La licence Elève peut être assortie des cotisations additionnelles Individuelle et Indemnités journalières.

Certificats médicauxSportive ou compétition, la licence 99 comporte deux nouveautés : sur les deux, les normes médicales sont imprimées au dos du premier feuillet; sur la licence sportive, il y a désormais l’emplacement du tampon du médecin.Deux avantages : pour tous, plus besoin de chercher où sont les normes d’aptitude médicales de l’année en cours; moins de papiers à trouver, remettre et/ou à envoyer pour les écoles, les clubs et les licenciés. De plus, le secrétariat n’aura plus à archiver des certificats par dizaine de milliers dont la moitié était hiéroglyphique…Un seul inconvénient : les directeurs d’école et les présidents de clubs devront attester la date du certificat et le nom du médecin pour l’élève ou le licencié qui l’aura passé avant de prendre sa licence, ou reporter date et nom de celui de l’an ou des deux ans passés quand il s’agit d’une année sans certificat. Dans ce second cas le double de(s deux)) l’an(s) passé(s) est déjà sur la licence en question, dans les archives de l’école ou du club et à la FFVL. Ce qui devrait limiter les accès migraineux pour en retrouver un des quatre exemplaires… Bien évidemment, si le licencié apporte à son médecin traitant sa licence à tamponner lors de la visite d’aptitude, c’est plus facile après!…Depuis 1994, c’est chez votre médecin que vous allez! Inutile de demander au secrétariat la liste des médecins agréés FFVL… Il n’y en a plus! Au prix de ces quelques lignes d’explication, nous aurons gagné quelques centaines de kilos d’archivage sans intérêt manifeste!

Des rappels

Passager biplace amicalFamille ou amis, passagers réguliers de biplaceurs licenciés et assurés biplace peuvent désormais souscrire une licence-assurance à l’année : licence (60 F) + RC (27,50 F) + Individuelle (22,50 F). Le numéro de licence du biplaceur attitré doit être mentionné sur la licence. Option complémentaire possible : rapatriement.

Licence Groupes JeunesSa validité n’est plus limitée à un stage de 5 jours. Elle peut s’appliquer à des stages de durée variable répartis sur toute ou partie de l’année scolaire. Ses conditions de délivrance sont inchangées : dossier de présentation du projet préalablement soumis à la commission formation. Option complémentaire possible : rapatriement.

Compétitions inscrites au calendrier fédéralLa garantie RC Organisateur est acquise aux clubs organisateurs de compétitions inscrites au calendrier fédéral au travers de la licence Volant des présidents d’associations. L’attestation d’assurance est à réclamer au secrétariat FFVL.

Que faire en cas d’accident?Déclaration :L’accident doit être déclaré dans les 5 jours à la FFVL sur papier libre ou sur formulaire type à réclamer au secrétariat.

Remboursement :Pour le pilote accidenté, le transport en ambulance du lieu de l’accident à l’hôpital le plus proche est pris en compte par la Sécurité Sociale. En cas de transport nécessaire, après les

premiers soins, jusqu’à l’hôpital le plus proche du domicile, ou en cas de rapatriement en France, Mondial Assistance organise et prend en charge ce transport, mais seulement après accord préalable de leur part. Contactez Mondial Assistance au : 01 40 25 52 55; contrat FFVL à rappeler : N° 611.405.Les frais médicaux sont réglés sur présentation des bordereaux de remboursement de la SS ou des factures non prises en compte par la SS et après épuisement des prestations servies par votre caisse SS ou tout autre organisme (l’assurance fédérale est une complémentaire). Les documents sont à adresser à FRANREA qui gère les dossiers accidents. z

VOL Passion

VOL Passion sert à véhiculer, auprès de nos licenciés, l’information “ vol libre ”. Il constitue aussi un moyen de fidéliser nos nouveaux adhérents. Mais VOL Passion a un coût. A ce titre, je vous invite à encourager vos adhérents à participer à l’élaboration et à la diffusion du bulletin d’information qui leur est destiné et, à la prise de licence, à souscrire à l’abonnement en cochant la case prévue (15 F pour un an et 4 numéros). Je vous remercie de votre coopération à notre action pour le vol libre! z

Gérard Blandin, président de la FFVLLes divers tarifs, couvertures, options, cas particuliers… sont disponibles sur le 3615 FFVL (code ASS)2,23 F/mn

Pôles EspoirsPosez votre candidature!Les Pôles sont une structure d’entraînement et de formation à la performance des jeunes sportifs ayant un potentiel pour le haut niveau. Les jeunes sont recrutés à partir de la seconde et sont scolarisés soit au lycée sportif de Font Romeu soit au lycée André Honnorat de Barcelonnette, où ils suivent une scolarité classique (filières S, ES et L) sous le régime de l’internat.Les horaires sont aménagés pour libérer des heures d’entraînement dans la semaine et les week-ends. Les jeunes s’engagent à s’investir scolairement et à s’impliquer dans l’entraînement proposé. Ils doivent posséder le Brevet de pilote.Si vous êtes motivés par un tel projet, vous pouvez d’ores et déjà envoyer une lettre de motivation à la FFVL “ Candidature Pôles Espoirs ”, ou tout simplement obtenir des renseignements complémentaires en téléphonant au 04 68 30 59 44.La présélection se fera sur présentation de dossier et la sélection lors de tests spécifiques. z

ManifestationLE VENT N’ÉTAIT PAS SEULEMENT à la fête pour l’édition 98 du Festival de Vent : il était en plein délire! De 4 à 10 Beaufort pendant 8 jours et 8 nuits! Une organisation exemplaire et l’omniprésence attentive et compétente de l’équipe de Serge Orru ont permis un déroulement sans incident d’une manifestation particulièrement audacieuse dans sa durée et sa diversité.

Le cerf-volant en vedette

Conditions aérologiques très dures, donc, pour le matériel et les gens : montgolfières et dirigeables à l’hélium sont restés cloués au sol. Quant aux pilotes de delta et parapentes, il fallait une sacré dose d’audace et de technicité pour affronter l’aérologie délirante de la Balagne!Les cerfs-volistes étaient représentés par Le ciel pour cimaise et Michel Gressier (l’art volant), Vent d’est/vent d’ouest de Gérard Clément (grands CV), Le jardin du vent de Patricia et de Jean-Paul Richon (structures et sculptures éoliennes), le Team Keops (vice champions du monde de CV acrobatique), les fly-surfeurs Raphéle Sales et Laurent Ness, Flexy international et Xavier Cousson, Turbulence et son école de pilotage et OK Mistral pour l’espace éducatif.La diversité des activités et démonstrations proposées étaient telles que les objets volants “ vol libre ”, identifiables ou non, ont créé l’événement de cette 7e édition. Les médias ne s’y sont pas trompés et chaque jour le cerf-volant fut à l’honneur, cible des objectifs et des caméras.

Le Festival du vent de Calvi est d’une richesse telle…… que toutes les colonnes de VOL Passion ne suffiraient pas pour relater l’ambiance, les échanges, les images, les exploits, la créativité, les spectacles de l’air, le vent, les gens, les jours et les nuits du 25 octobre au 1er novembre dernier. C’est donc du seul cerf-volant que nous parlerons, des images fortes qui ont émaillé le ciel, des regards des visiteurs corses et du continent.La fraîcheur : quand des milliers d’enfants qui touchent, décorent, construisent, pilotent des cerfs-volants acrobatiques ou monofils dans une ambiance joyeuse où la gentillesse domine tous les échanges avec le jeune public.La diversité : quand une arche de 400 cerfs-volants réalisée par les enfants et l’atelier OK Mistral flotte, en toile de fond d’un ballet spectaculaire du Team Keops, sous le regard goguenard des monstres marins volants de Gérard Clément et la magie des structures translucides de Jean Paul Richon. Le tout dans un écrin de montagnes, de lagon et de ciel bleu.L’humour : quand Gérard Clément s’improvise fly-surfeur de choc sur une palette de bois en maillot 1900 tracté par un Rokkakus (CV hexagonal de combat Nippon)… Naufrage assuré au milieu de la baie de Calvi!L’acrobatie : quand Raphéle Sales (champion de funboard) prend enfin le bon souffle quand ses évolutions le long de la plage ressemblent à du ski nautique, avec des gerbes d’écume incroyables.Le frisson : quand les jumeaux Grez s’envolent au bout d’une corde et d’un train de flexyfoil à plus de 10 m au-dessus des flots.L’émotion : quand le vent se met à chanter, tintinnabuler, vibrer, siffler, sonner, à travers les extraordinaires machines à vent du jardin de Jean-Paul et de Patricia Richon.La communion : lorsqu’un bœuf monstre s’organise spontanément dans l’enceinte de la Balagne pour offrir aux milliers de visiteurs, bloqués par les consignes de sécurité d’un avis de tempête, un show éclectique fabuleux : cerfs-volants indoor, ballets de cannes à vent, ateliers de mini cerfs-volants, exposition de cerfs-volants sur les terrasses et aux balcons de l’hôtel, éoliennes en fond de scène d’un concert improvisé où se sont côtoyés Higelin, M, Bertignac, Malonga, Néry et tant d’autres saltimbanques, percussionnistes et chanteurs… Fabuleux, intense, Festiventissimo!

Au Festival du Vent la grande famille du vol libre était présente sur terre et dans les airs. Festiventu aura fait la démonstration de la complémentarité de nos disciplines en attendant que les actions partenaires s’organisent dans nos festivals et dans nos actions pédagogiques et éducatives. Vive le vent! z

Michel Trouillet

Comité directeur du 6 juin 1998Etaient présents :Gérard Blandin, Christian Boiseaux, Jacky Bouvard, Jean-François Clape, Jean Louis Corgier, Jean-Louis Ducret, Yves Gilles, Tifenn Le Borgne, Gilles Marteau, Hervé Masse, Françoise Mocellin, Armelle Paget-Goy, Jean-Michel Payot, Denis Poitevin, Marion Varner, Gérard Vieux, Richard Walbec.Etaient excusés :Michelle Laplagne (pouvoir à Hervé Masse), Robert Majenti (pouvoir à Gérard Blandin), Olivier Burghelle (pouvoir à Gérard Blandin), Alain Barthère (pouvoir à Hervé Masse), Didier Exiga (pouvoir à Christian Boiseaux).Assistaient à la séance :Jean-François Alexandre, Michel Ambal, Claude Baben, Renaud Letitre, Sonia Ouldali, Marc Pillet, Yannick Provost, Jean-Claude Schaeffer, Marc Sinzot, Richard Poineau, Stéphane Malbos.Une grève de la SNCF a perturbé la réunion, de nombreux membres du Comité directeur et présidents de ligues ayant appelé pour annoncer être bloqués à l’autre extrémité de la France.Approbation du compte-rendu de la réunion du 17/6/1998Le compte-rendu est approuvé à l’unanimité.Vote pour les nouveaux membres du Bureau directeurVice-président : Jean-Louis Ducret est élu par 21 voix pour (21 voix exprimées). Vice-président : Jean-Michel Payot est élu par 21 voix pour (21 voix exprimées). Vice-président : Gérard Vieux est élu par 21 voix pour (21 voix exprimées). Vote pour le remplacement du trésorier démissionnaire : Christian Boiseaux est élu par 18 voix pour et 3 abstentions (21 voix exprimées). Vote pour le remplacement du secrétaire général devenu trésorier : Hervé Masse est élu par 20 voix pour et 1 abstention (21 voix exprimées).Utilisation du Minitel 3615 FFVL : bilan et améliorationLe retard dans la transmission des résultats de compétitions (dû à la commission Compétition) sur le Minitel et la faible publicité faite pour le nouveau produit ne permettent pas d’analyser objectivement les chiffres concernant le nombre de connections. Il semble toutefois qu’il faut être vigilant et qu’un audit soit à faire pour déterminer l’état de la remise en forme par rapport au projet initial (M. Malbos doit-il encore facturer des interventions?). Les modifications ne devraient-elles pas être réalisées par le secrétariat fédéral? Une analyse plus fine devra être réalisée en fin d’année.Intervention de Denis Poitevin(président de la commission Compétition delta)Denis s’interroge sur l’absence d’entraîneur pour l’équipe de France et le renouvellement du minibus. Le premier point relève de la compétence du DTN qui étudie des solutions. Le trésorier prépare un plan de renouvellement du matériel dans lequel sera inclus le minibus de l’équipe delta pour 1999.Bilan et budget des Pôles Espoirs

(à la demande de Michelle Laplagne)Compte tenu du peu de temps dont disposaient Michel Ambal et Christian Boiseaux pour proposer une présentation complète du budget de Font-Romeu et des bilans prévisionnels des deux Pôles Espoirs, il a été convenu, en l’absence de Michelle Laplagne, qu’un exposé complet serait fait en octobre.Christian Boiseaux confirme (le bilan sera fourni ultérieurement) que le Pôle Espoir de Font-Romeu n’a pas coûté un F aux licenciés de base en 1997.Statuts et rôle des cadres techniques(intervention de Jacky Bouvard)“ La pérennisation des postes des cadres techniques doit être la priorité accompagnant les objectifs de Vol libre 2000. Je l’ai déjà dit et écrit : sans le formidable potentiel de ceux-ci, nos grandes idées, certes louables, auront bien du mal à passer auprès de nos licenciés. L’articulation actuelle de leurs statuts, quand on l’étudie de près, révèle une grande diversité et une fragilité certaine pour bon nombre d’entre eux. Il nous appartient donc de faire l’état de nos besoins à long terme pour aider la Direction technique nationale à planifier et stabiliser leur embauche. Qu’il s’agisse de formation technique, théorique ou pédagogique, d’entraînement de cerf-volant, de vol de plaine, de communication, de sites, de manifestations exceptionnelles, nous devons chiffrer les moyens humains nécessaires et les compétences recherchées.J’ai une confiance totale dans l’équipe actuelle et regrette que se pose chaque année, depuis 4 ans maintenant, le problème de financement de nombreuses missions. Je suis certain que les solutions, si elles existent, sortiront d’un débat serein entre nous. ”Cadres techniques de Midi-Pyrénées(intervention de Claude Babent)La ligue Midi-Pyrénées ne peut plus supporter le coût des permanents techniques (Alain Dedieu, Marc Rispoli et Laurent Chamerat) et demande la position de la FFVL face à cette situation (courrier du 18  1998). Compte tenu de l’exposé de Jacky Bouvard sur la nécessité de maintenir l’équipe technique pour que puisse réussir notre objectif Vol libre 2000, il apparaît de la plus grande urgence que le Comité directeur se prononce sur le devenir de ces trois salariés de ligue.Le débat dépassant le simple cadre des subventions MJS et du financement des postes, une motion de principe est mise au vote après que chacun se soit exprimé : la FFVL doit-elle prendre le relais de la ligue et embaucher les trois cadres sachant que le coût pour 1998 s’élève à environ 60F pour les licenciés?Vote : à l’unanimité des votants, le transfert des contrats de travail à la fédération est adopté avec pour Alain Dedieu, une mission nationale auprès de la commission Formation; pour Marc Rispoli, une mission d’entraîneur au Pôle Espoirs de Font-Romeu; pour Laurent Chamarat une mission régionale et des missions nationales à définir. En tant qu’employeur, la FFVL devra trouver le moyen de pérenniser ces emplois en engageant au plus vite les actions définies par les réflexions autour de Vol libre 2000.Les contrats d’objectifs ligueLa modification de la définition des contrats d’objectif fait l’objet d’une réflexion importante de la part des Groupes de travail n° 1 et 2. En conséquence, la discussion est reportée ultérieurement.Candidature aux championnats de France pour 1999La ligue Alsace retire sa candidature et prépare un projet pour l’an 2000. Le projet de championnat delta proposé par Eric Monteil n’a pas fait l’objet de courrier mais est confirmé

par Hervé Masse. Reste la candidature groupée du CDVL de Haute-Savoie, du CAF d’Annecy et du Delta club d’Annecy regroupant les trois disciplines du vol libre au tour du lac d’Annecy.Vote : à l’exception de Jean-Louis Ducret qui s’abstient (car aucun renseignement ne nous a été fourni pour le championnat cerf-volant), le Comité directeur vote pour la candidature du groupement CDVL de Haute-Savoie, du CAF d’Annecy et du Delta club d’Annecy. Les techniciens des trois disciplines devront préciser la date du championnat (comprise dans les trois propositions du groupement) en fonction des compétitions internationales.Un appel aux candidatures pour 2000 et 2001 doit être fait rapidement car nous devons permettre aux organisateurs d’avoir du temps pour préparer les épreuves.Projet de règlement médical fédéralProjet encore en cours.Vote : compte tenu de la technicité du sujet, le Comité directeur vote délégation à Jean-François Clapé pour faire valider auprès des autorités compétentes le texte préparé et ensuite le faire diffuser.Politique financière(intervention de Christian Boiseau)“ Conformément aux décisions prises au sein du Bureau directeur, j’ai pris mes fonctions de trésorier de la fédération (par intérim) fin mars 1998.Une première et désagréable surprise est apparue avec le retard de trois mois pris dans l’enregistrement de la comptabilité. La réorganisation du travail début avril au sein du secrétariat fédéral assignant la comptabilité en tâche prioritaire à Sophie, et son dévouement autant que sa compétence, ont permis de résorber le retard à la mi-mai. Chapeau! Il s’ensuit que les balances mensuelles ne me parviendront qu’en début juin. Il m’est donc encore difficile de prendre en compte tous les aspects des flux financiers…Cependant et parallèlement, j’ai élaboré une application informatique permettant le suivi budgétaire qui va remplacer l’ancien “ petit livre jaune ” sorti deux fois (seulement) en 1997 (fin mai et fin juillet + fin d’exercice). De plus, ce document présentait l’inconvénient de mélanger du comptable et de l’extra comptable.Le suivi budgétaire mensuel aura donc pour objectif de permettre un meilleur suivi des flux financiers, évitera les mésaventures qu’a connues la fédération à deux reprises lorsqu’il a fallu couper les dotations des commissions en plein exercice. L’application permettra également toutes les interprétations graphiques.Par ailleurs, je prévois de compléter l’application pour intégrer un analytique plus poussé afin d’intégrer les dotations du MJS au titre du contrat d’objectif et permettre une meilleure lisibilité des comptes pour le licencié de base, notamment à l’occasion de l’assemblée générale annuelle.Enfin, le dispositif sera complété par un “ business plan ” (ensemble de plusieurs bilans prévisionnels) qui permettra de planifier les investissements lourds comme par exemple le renouvellement de certains matériels informatiques ou bureautiques (photocopieur) ou encore, le remplacement des véhicules des équipes de France (jusqu’à présent non planifié).Sur un plan pratique, j’ai proposé au Bureau directeur qui a bien voulu me suivre, une modification au principe par lequel les dépenses des commissions supérieures à 10 F devaient être préalablement confirmées par le Bureau directeur. Sous réserve de l’approbation de son projet de budget, et à condition que chaque opération soit parfaitement détaillée, il sera possible à un président de commission d’engager la dépense sans accord préalable. Cela concerne à priori 80% des projets de budget des commissions techniques nationales delta, parapente ou cerf volant, 70% des projets de la commission formation, etc. Pour certaines commissions ce ne sera peut-être pas possible.

Concrètement, je communiquerai à l’ensemble des présidents de commission les opérations inscrites à leur projet de budget qui entre dans cette facilité.J’attendrai pour ce faire, que la convention de contrat d’objectif avec le ministère soit définitivement entérinée, puisque les budgets de commissions sont peu ou prou liés aux décisions de notre ministère.Ensuite, Sophie vous adressera dans les premiers jours qui suivent chaque trimestre votre balance détaillée qui vous permettra de suivre vos comptes.Sans remettre en cause le projet de budget 1998, je vous invite à être économe pour me permettre de présenter sinon un budget équilibré en fin d’année, du moins un budget où le déficit sera très réduit. Il me paraît notamment souhaitable que la commission qui n’aurait pas réalisée une action (météo ou autre), ne la remplace pas par une action qui n’aurait pas été budgétée : je pense par exemple à un déplacement d’une équipe de France comme celui de l’équipe parapente sur la PWC de la Réunion qui n’a pas lieu…Compte tenu du risque de modification du reversement des cotisations d’assurances (diminution de la “ trésorerie ” et des revenus financiers), le trésorier souhaite réduire le budget voté en AG. Le trésorier demande à chaque président de commission de réduire les dépenses en ne réalisant que les projets budgétés et en diminuant les frais de fonctionnement. ”Présentation du Groupe de travail n° 1 (GT1)…(Intervention de Jean-Michel Payot)… ou propositions pour la mise en œuvre de la politique Vol libre 2000.“ Celui qui ne veut pas faire trouve des raisons, celui qui veut faire trouve des moyens ”.REMARQUES LIMINAIRES“ Le cap est fixé. La politique Vol libre 2000 correspond, sur le fond, à la volonté de développer l’espace fédéral et à répondre aux aspirations des licenciés que nous sommes tous, pour pérenniser nos activités dans leur forme actuelle, c’est-à-dire libre.Le mode d’expression qui a été choisi jusqu’à présent, est parlant pour les dirigeants conscients des enjeux globaux, mais reste très éloigné des préoccupations immédiates des licenciés qui ont parfois, hélas, une vision limitée par leur intérêt particulier, ou pire, partisan.Enfin, il est clair que l’homme réussit mieux ce qu’il a choisi que ce qui lui a été imposé. Il faudra conserver l’identité de nos disciplines si l’on veut les voir se fondre dans un projet collectif.PRINCIPES D’ACTIONIls découlent de ce qui précède pour évoluer, moderniser, séduire et fidéliser :- écouter, écouter, écouter ce que disent les licenciés;- soutenir ce qui émerge naturellement, quand cela va dans le sens fédéral;- aller du simple au compliqué;- inciter à l’action par des mesures concrètes et lisibles de l’engagement fédéralPROPOSITIONS DE MISE EN ŒUVRE POUR LES 18 PROCHAINS MOISMise en valeur d’une instance de montée de l’information(concerne les présidents de ligue)La “ réunion des présidents de ligue ” semble l’organisme le mieux à même de faire remonter l’information sur les souhaits et les difficultés des licenciés et des clubs. Son activation en tant que véritable pouvoir devrait apporter beaucoup au Bureau et au Comité directeur. Sa légitimité étant évidente du fait du mode d’élection des présidents de ligue, cet organisme pourrait être l’aiguillon qui synthétise aux mieux désirs et aspirations de la base. Cette réunion pourrait trouver sa place dans la conception et la réalisation de Vol libre 2000 en tant que Groupe de travail n° 3 (GT3).

Mise au point d’outils de communication(concerne la commission communication, le Groupe de travail n°2 (GT2), le sous-groupe Internet, le DTN, le secrétariat)Notre style de communication doit être conforme à notre réalité. Comment attirer de futurs vélivolistes libres et comment conserver les anciens si nous communiquons seulement sur des bases par trop institutionnelles? Certes, il faut donner une image crédible pour les ministères, partenaires économiques ou concurrents, mais il ne faut pas perdre de vue notre âme qui nous a fait choisir un sport ou un loisir avec des contraintes les plus faibles possibles et dont l’apparentement à la glisse correspond sans doute à un art de vivre.VOL Passion est un outil performant et adapté qui doit perdurer sans tomber dans le travers cité précédemment. La recherche des conditions permettant une diffusion à tous les licenciés doit être une priorité absolue.Le Minitel et surtout le Net doivent faire ressortir notre capacité à gérer le plus librement possible nos activités dans l’espace aérien. En ce qui concerne l’élaboration du Net, il faudrait éviter de faire un Minitel bis et créer un véritable outil de communication interactive interne et externe. Le GT1, en s’appuyant sur tout ce qui a été réalisé et en relation avec les professionnels, va travailler sur le sujet. L’attention sera portée sur les procédures de validation et de diffusion des informations, ainsi que sur l’attractivité de sa forme.Les cadres techniques, sous l’impulsion du DTN, sont des acteurs objectifs de la communication fédérale interne. Il serait souhaitable qu’ils soient, pour une part, répartis géographiquement d’une manière harmonieuse, à titre visible de retour fédéral sur le plan local, pour une autre part, missionnés sur des projets nationaux. Leurs divers modes de recrutement ne facilitent pas l’atteinte de cet objectif. Cependant il est important de ne pas perdre de vue cette chance fédérale de pouvoir montrer au licencié que l’on s’occupe de lui au plus près et équitablement.Le besoin impérieux de disposer de matériels de proximité doit être satisfait. C’est en effet souvent avec les moyens du bord, sans certitude pour nous de l’expression du bon message, que les organisateurs de manifestations ou les responsables de communication de la base se débrouillent. La mise en place de deux stands FFVL est un début. Il faut aller plus loin. Le secrétariat, grâce par exemple à un emploi jeune, pourrait assurer le suivi de ces mallettes de communication réparties en fonction des besoins par le responsable de la commission idoine.Le secrétariat doit être renforcé (emploi jeune?) pour pouvoir répondre à la multiplication des tâches que Vol libre 2000 ne manquera pas d’initier.Accueil des activités nouvelles(concerne les commissions techniques et formation delta et parapente, sites, jeunes, sécurité, la LFCV, le GT2, Alain Barthère)Cette action recouvre plusieurs réalités très différentes. Il faut en effet distinguer les évolutions émergeantes d’activités connues (voltige et évolutions artistiques en parapente) du développement du cerf-volant sous ses diverses formes au sein de la FFVL ou encore de la cohabitation avec des engins rigides qui modifient sensiblement, par leurs performances et les contraintes associées, nos modes de pratique habituels.Voltige parapenteCe terme pourrait avantageusement remplacer celui d’acrobatie. Yves Goueslain a commencé un travail sur ce phénomène autrefois connu en delta et qui repart aujourd’hui en parapente. Le principe d’une réunion à Roquebrune à l’automne, sur la base des travaux écrits sur le sujet par tous les acteurs concernés, est posé. Cette réunion pourrait être à connotation internationale si les démarches entreprises par Yves au niveau de la PWC fonctionnent. Un cahier des charges de l’activité pourrait y être défini.

Je cite notre entraîneur national : “ la voltige est une activité marginale qui, pour moi, le restera. Néanmoins nous devons l’organiser et la promouvoir, car c’est sans doute un des meilleurs moyens de communication externe que nous ayons jamais eu. Mais pour ce faire il faut avant tout la structurer… Nous ne pouvons pas faire l’économie d’une réflexion sur le sujet, et bien entendu investir un minimum de temps, d’énergie et d’argent pour ce faire. ”Intégration et développement du cerf-volant dans la FFVLDans cette perspective, tout est à faire. En effet, tant du point de vue des effectifs que de celui de l’intégration, nous sommes au début de l’histoire. Les 1 700 licenciés cerf-volant ne représentent qu’une infime partie des pratiquants de cette activité et par voie de conséquence un faible pourcentage par rapport aux autres disciplines. Tout doit être mis en œuvre pour “ récupérer ” les milliers de pratiquants loisir du cerf-volant. C’est une affaire de communication et de volonté.Parallèlement et paradoxalement, il apparaît que le maintien d’une ligue fonctionnelle, la ligue française de cerf-volant, à côté des ligues territoriales est un frein à l’intégration des cerfs-volistes dans lesdites ligues territoriales. En effet pourquoi aider des pratiquants chez soi alors qu’ils sont gérés par un autre? Il semble donc opportun et relativement urgent d’intégrer totalement les cerfs-volistes au sein des ligues classiques.Cohabitation avec les engins rigidesElle ne pose pas de problème en soi. Si ce n’est que le déploiement des rigides demande des structures quasi aéroportuaires, ce qui les éloigne un peu de notre famille, proche de la nature et sans grand besoin d’installations. Le coût de ces fabuleux engins pose également un problème d’ordre social car il interdit de faire une pratique isolée. Le développement de clubs associés à des structures permettant la pratique des rigides à tous, est la condition de la survie de l’espèce dans notre famille. Ce qui était évident pour le Swift commence à l’être pour la famille Excctacy et pose la question de classe.Multiactivité aérienne(concerne les commissions techniques delta, parapente, cerf-volant, Alain Barthère)Vol libre 2000 est souvent compris comme posant en principe fondateur la multiactivité. Une telle perception est dangereuse au plan de l’identité, de l’aveu même de son meilleur promoteur. En effet, si le vol libre est multiforme et nécessite une communication appropriée, le licencié est encore souvent univalent et attend une réponse fédérale uniquement tournée vers sa discipline et son mode de pratique, défini par son niveau de pratique. Les compétiteurs, en la matière, ne réagissent pas différemment des licenciés communs.Alors il est sans doute trop tôt pour ériger en système politique l’intégration forcée. La communication doit décliner toutes les formes de notre activité; la politique doit se contenter des opportunités générées par des initiatives venant de la base. Il ne faudrait considérer l’initiative du CAF d’Annecy de proposer l’organisation d’un championnat de France conjoint delta - parapente en 1999 que comme une divine surprise. A l’avenir, pour satisfaire les uns comme les autres, il faudrait n’accepter que des projets crédibles pour tous sur le plan sportif.Le mélange des genres, multiples, entre sport et communication est très complexe, peut-être trop complexe à réaliser à tous les coups. Réussissons nos championnats, réussissons notre communication, cette dernière autour des premiers.Ceci étant, la Coupe Icare, le Mondial de l’air pour la communication, les Coupe Blériot ou Didier Favre pour la compétition, sont des exemples porteurs d’espoir en matière de multi activité.Se rapprocher du licencié par des actions concrètes(concerne tout le monde)

La liste des actions qui va suivre n’est évidemment pas limitative. Leur point commun est qu’elles n’ont de valeur que si la communication associée est réussie.Promotion de la CFD de groupeC’est en donnant aux pratiquants le goût de voler ensemble, grâce à l’action des entraîneurs fédéraux, que pourront émerger des équipes de club voulant participer à un ultérieur championnat par équipes de club.Développement des antennes “   très jeunes   ” C’est par le sport scolaire avec le cerf-volant sous toutes ses formes que la culture vol libre deviendra un art de vivre, dans les cités urbaines aussi. L’action de la direction technique nationale auprès de l’Education nationale devrait être pour elle un axe majeur d’intérêt.Mise en valeur des records de sitesVoilà une autre manière de parler de son site, de susciter des échanges et de satisfaire son ego et celui des décideurs locaux.Démonstration de sécuritéAu lieu de courir après le concept de compétitions monotype ou monoclasse, pour lequel chacun cherchera à voler avec l’engin le plus performant de sa catégorie et où les constructeurs brideront leurs machines juste ce qu’il faut, communiquons autour d’une démonstration de l’équipe de France parapente volant sous voile standard et faisant mieux que les licenciés équipés d’une “ bête de course ”.

Pour tous ces projets, l’incitation pourra prendre une forme adaptée aux objectifs Vol Libre 2000, par exemple sous formes de bourses à valoir dans la discipline à promouvoir, et qui peut n’être pas toujours celle pratiquée initialement. Les commissions, les clubs, les pratiquants doivent nous proposer des actions. A nous, dirigeants fédéraux, de remplir notre rôle et aider et soutenir toutes les initiatives dont l’impact servira la cause du développement de la FFVL. ”Questions diversesAucune question diverses n’est parvenue au secrétariat après l’envoi de l’ordre du jour.Décisions administrativesAffiliations définitives : conformément aux statuts et règlement intérieur de la fédération, les associations ayant délivré six licences (ou plus) sont définitivement affiliées à la FFVL. Les associations n’ayant pas délivré six licences sont maintenues en affiliation provisoire. Les associations qui n’ont délivré aucune licence pendant deux années de suite sont désaffiliées. Comité directeur du 3 octobre 1998Etaient présents :Alain Barthère, Gérard Blandin, Christian Boiseaux, Jacky Bouvard, Jean-François Clapé, Jean-Louis Corgier, Jean-Louis Ducret, Didier Exiga, Yves Gilles, Tifenn Le Borgne, Gilles Marteau, Hervé Masse, Françoise Mocellin, Armelle Paget-Goy, Jean-Michel Payot, Denis Poitevin, Marion Varner, Gérard Vieux et Richard Walbec.Etaient excusés : Michelle Laplagne (pouvoir à Hervé Masse), Robert Majenti et Olivier Burghelle (pouvoirs à Gérard Blandin).Assistaient à la séance : Jean-François Alexandre, Michel Ambal, Claude Baben, Sonia Ouldali, Marc Pillet, Yannick Provost, Jean-Claude Schaeffer et Stéphane Malbos.Approbation du compte-rendu de la réunion du 6 juin 1998Jean-François Clapé précise que depuis le dernier Comité directeur, le MJS a établi un règlement médical type. Son travail sera donc repris en fonction de ces nouveaux éléments, puis il sera diffusé comme prévu à l’origine.

Cadres techniques de Midi-Pyrénées : après le vote décidant le transfert des cadres à la FFVL, il est précisé que Laurent Chamerat, pour des raisons de montant de subventions, restera salarié par la ligue Midi-Pyrénées. Claude Baben précise que les chiffres qu’il avait fournis au Comité directeur de juin étaient exacts et que ceux pris en compte étaient inférieurs à la réalité.Ces deux points étant précisés, le compte-rendu est approuvé à l’unanimité.Point sur le secrétariat et les permanents de la FFVLAprès le licenciement de Madame Accart et la démission de Patricia Di Magio, le secrétariat fonctionne actuellement avec trois salariés à temps plein à Nice et une secrétaire à temps partiel (deux demi-journées par semaine à Lyon) au lieu de cinq personnes précédemment. Il est envisagé l’embauche d’une secrétaire à temps plein pour compléter l’organisation du secrétariat de Nice.Le secrétaire général demande aux membres du Comité directeur, aux cadres technique, au DTN et aux intervenants extérieurs de bien vouloir, dans la mesure du possible, transmettre les documents à diffuser sur papier à en tête FFVL sous la forme de fichier informatique. Les standards retenus “ arbitrairement ” sont Word 6 et Excel 5. Des “ modèles ” de documents ont été adressés aux membres du Comité directeur et aux cadres techniques ayant une adresse E-mail. Une disquette contenant deux modèles (courrier et texte long type PV de réunion) sera adressée à toute personne en faisant la demande. Cette disposition doit permettre au secrétariat de gagner du temps dans la remise en forme des documents. D’autre part, la présentation homogène des documents émis par les différentes commissions renforcera l’image de notre fédération.Le président Gérard Blandin rappelle que les élus restent les décideurs et que le personnel (secrétaires et cadres) est au service des élus. La gestion du personnel relève de la fonction du président en accord avec le Bureau directeur et information du Comité directeur.Les deux dossiers “ emploi jeunes ” et “ sport emploi ” sont acceptés.Emploi-jeunes : il y a lieu d’effectuer une sélection et de concrétiser l’embauche (Jean-François Clapé est chargé de la sélection).Sport-emploi : Jean-Louis Ducret étant retenu pour ce poste, il ne siégera plus au Comité directeur ni au Bureau directeur.Point financierLe trésorier Christian Boiseaux explique la situation financière de la fédération au 30 septembre 1998. Remarque : il existe un décalage entre le contrat d’objectifs du ministère et les budgets des commissions votés en assemblée générale.Christian Boiseaux indique que les budgets et les bilans des Pôles Espoirs seront détaillés dans le cadre des documents généraux de la FFVL.Le président Gérard Blandin signale au Comité directeur que le contrôle fiscal est terminé et que le seul point retenu par l’inspecteur concerne la TVA. L’inspecteur des impôts souhaite que nous soyons assujetti au régime de la TVA, ce qui représenterait pour nous, dans un premier temps, une diminution de charges (la balance TVA est positive en notre faveur), et, dans un deuxième temps, une augmentation des frais de gestion car, pour gagner trois à quatre mille F par an, il faudrait mettre en place une comptabilité beaucoup plus lourde que celle d’une association.Rapport d’activité du mandataire juridique de la FFVL, Jean-Pierre ForgeaudIl y a quelque temps, Marion Varner avait recherché des licenciés avec des connaissances juridiques pour répondre à des questions émanant des clubs, CDVL et ligues. Jean-Pierre Forgeaud avait été le seul à se manifester et il a été rapidement dépassé par une demande

très importante (40 heures de travail par semaine). Ne pouvant plus exercer sa profession, il demande au Comité directeur de proposer à l’assemblée générale la création d’un poste de mandataire juridique.Hervé Masse précise que la majeure partie de la demande à Jean-Pierre Forgeaud concernait les conventions sites. Le coût de cet emploi serait d’environ 15 000 F par mois. Faut il répondre à ce besoin ou ne pas donner suite ?Daniel Righi se dit étonné du volume de la demande étant donné que les “ journées juridiques ” organisées par la FFVL pour les responsables des clubs, CDVL et ligues ne rencontrent que très peu d’écho. Il explique que ce travail est de son ressort et que cela a fonctionné très correctement par le passé, en liaison avec le secrétariat de la FFVL. Il est vrai que depuis quelque temps, le secrétariat ne faisait plus appel à lui, mais guidait les demandes vers Jean-Pierre Forgeaud. Par ailleurs, il signale au Comité directeur que le nouveau contrat d’assurance protection juridique signé le 1er janvier 1998 prévoit un numéro de téléphone pour tous renseignements juridiques. Durée du contrat : trois ans.Question : Faut il proposer à l’assemblée générale la création d’un poste de mandataire juridique ? Résultat du vote : 19 non et 2 bulletins blancs.Réunion commission sécuritéMarion Varner rappelle sa lettre rédigée sous le choc, mais peut-on accepter les faits sans réagir ? D’après un contact avec ACPUL, il s’avère que l’image véhiculée par notre sport se dégrade. Cette situation a été examinée lors de la réunion du 5 septembre.Il est prévu que soit demandé un vote de confirmation de la volonté d’une harmonisation d’homologation lors de la prochaine réunion des présidents de fédérations de vol libre (en janvier 1999) pour les points ci-après :- la mise en place de moyens matériels et financiers ;- une sécurité active par un enseignement de qualité assuré partiellement par la présence dans les commissions formation des constructeurs, pour une adéquation entre matériel et enseignement ;En compétition : instauration d’une compétition en catégorie voile standard, renforcement des règles de sécurité des compétitions. De plus en plus de pilotes haut niveau expriment leur désir de se mesurer entre eux et non plus entre machines.Au niveau de la sécurité, les travaux sur les parachutes de secours se poursuivent.Jean-François Clapé relate le déroulement des interventions de secours et médicales à la suite de l’accident de Claude Lemaire. Des défaillances et des carences apparaissent à tous les niveaux, entre autres dans l’intervention de notre assurance Mondial Assistance. Il indispensable qu’une réflexion soit menée sur l’avenir du contrat.Le président Gérard Blandin pense qu’il faut se donner les moyens pour qu’une équipe médicale puisse accompagner les équipes de France dans les pays ne présentant pas l’assurance d’une organisation suffisante.Point sur l’assurance FFVLSuite à une question écrite de Richard Walbec concernant des rumeurs sur l’assurance de la FFVL et le Cabinet Castany, Daniel Righi fait un exposé des contrats successifs entre la FFVL et les assureurs. Avant 1994, le contrat déterminait la prime par licencié. Nouveau protocole d’accord à partir de 1994. De 1995 à 1997 (2e période) : prime provisionnelle versée au cabinet Franréa, bilan définitif en fin d’année. Depuis le 1er janvier 1998 : le montant de la prime annuelle est de 5 200 000 F forfaitaire et irréductible. Plus de cotisations multiples. Système de paiement par nature d’activité.

Il faut réfléchir aux contrats : il est indispensable de revoir le problème de Mondial Assistance. Faut-il garder le contrat pour l’assistance juridique en 2001 ?Suite aux rumeurs sur les assurances et à une situation de cessation de paiement de la FFVL rapporté par un membre du Comité directeur, le président demande au Comité directeur un vote de confiance, à bulletin secret, sur la charge de la présidence.A l’unanimité, le Comité directeur renouvelle sa confiance au président Gérard Blandin.Vol libre 2000Jean-Michel Payot fait le bilan des propositions émisent en juin.Se rapprocher des licenciés en impliquant les clubs, les CDVL et les ligues. Création d’une réunion annuelle des présidents de ligues ayant un rôle de proposition et de remontée de l’information. Les moyens financiers peuvent être assurés à travers les contrats d’objectifs des ligues. Cet organisme devra être une force de proposition mais également un relais à double action entre la base et le travail des commissions.Voltige : le projet avance, Yves Goueslain est le maître d’œuvre. Des contacts sont nécessaires avec différentes commissions pour définir le cahier des charges des structures de formation.Communication : des projets externes ; besoin de communication entre les disciplines ; vers les jeunes par des événements : championnat de France des clubs, par exemple.Formation : la FFVL doit-elle devenir un organisme de formation ? La commission Formation a mis en place une structure qui doit nous permettre de le devenir.Présentation du groupe de travail n° 2 (par Gérard Vieux )Fonctions : travailler avec le groupe n° 1 pour définir les objectifs prioritaires qui doivent être entérinés par un vote du Comité directeur et proposés en AG ; préparer le budget de l’année en fonction des objectifs prioritaires ; mettre en œuvre les projets du groupe n° 1 avec les différents intervenants : commissions, ligues, cadres techniques, responsables de projet 1, etc.Evolution entre ce qui se fait aujourd’hui et ce vers quoi nous devons tendre :- gestion des contrats d’objectifs ligues : actuellement réalisé par une seule personne avec un vote du Bureau directeur ; il est souhaitable de passer à une décision collégiale (présidents des commissions, responsables de projet et président de ligue) ;- gestion des aides à l’achat, actuellement décidée par le trésorier ; devra être recentrée selon les actions prioritaires dans le cadre des contrats d’objectifs ;- gestion des contrats Emplois-jeunes : n’a pas encore été réellement mise en application. Le groupe de travail n° 2 pense demander la prise en charge de ce dossier par un cadre technique afin d’aider au montage des dossiers ;- le DTN a par délégation ministérielle la charge de la gestion des cadres techniques. Il est souhaitable que le groupe de travail n° 2 puisse préciser au DTN les besoins selon les actions prioritaires définies par le groupe de travail n° 1 (ce qui explique la présence de Gérard Vieux aux réunions de cadres).- la préparation du budget actuellement laissé au seul trésorier doit devenir l’un des rôles essentiels du groupe de travail n° 2 qui devra vérifier la cohérence des attributions selon les priorités fixées.Assurance des moniteurs dans le cadre du bénévolatCertains présidents de clubs ont demandé une aide pour le paiement de l’assurance RC Enseignant dans le cadre du bénévolat. Jacky Bouvard propose la gratuité de l’assurance pendant un an pour les moniteurs (brevets fédéral et d’état) intervenants exclusivement au niveau d’action bénévole auprès de clubs, CDVL ou ligues. Jacky Bouvard indique que cela

concerne une trentaine de personnes sur les cent vingt licences assurances moniteur de 1998, car les élèves moniteurs BE qui bénéficient de cette assurance dans le cadre de leur stage en école ne sont pas concernés par cette disposition (coût pour le budget vie fédérale 30 x 945 F = 28 350 F).Question : gratuité de la RC Enseignant pour tout moniteur intervenant bénévolement au sein d’une association Fédérale ? Résultat du vote : 20 oui et 1 bulletin blanc.Mondial de l’air Gap-Tallard et Chambéry-AixLe président Gérard Blandin explique au Comité directeur que deux propositions d’organisation de fête des loisirs aériens sont parvenues aux fédérations aéronautiques avec des dates identiques, du 21 au 24 mai 1999. L’édition 1997 du Mondial de l’air à Gap-Tallard a été un succès. Le dossier de Chambéry - Aix est inexistant : uniquement une proposition de partenariat. Le choix des autres fédérations semble se fixer sur Gap. Jean-Louis Corgier pense que la FFVL n’a pas les moyens pour s’impliquer en communication sur les deux événements prévus à la même date.Jean-Claude Schaeffer pense à une possibilité de prise en charge par la Ligue Rhône-Alpes de la manifestation d’Aix - Chambéry.Question : quelle manifestation la FFVL doit elle soutenir : Gap-Tallard ou Aix-les-Bains - Chambéry ? Résultat du vote : pour Gap-Tallard, 16 voix ; pour Aix – Chambéry, 0 voix ; 4 abstentions.Assemblée générale 2000Dans le cadre des différentes manifestations prévues pour la célébration de l’an 2000 à Toulouse, la ligue Midi-Pyrénées et la fédération régionale de vol à voile proposent aux deux fédérations de tenir leurs assemblées générales à Toulouse. Les assemblées générales seraient accompagnées d’une fête de l’air organisée sur plusieurs jours.Des inquiétudes sont émises quant à l’obtention du quorum car le déplacement de l’AG de la FFVL en dehors de Lyon a laissé aux anciens le souvenir d’assemblée réduite. Claude Baben précise que le dossier prévoit le transport aérien gratuit de toute la France vers Toulouse.Question : Le Comité directeur de la FFVL accepte-t-il que l’assemblée générale 2000 se tienne à Toulouse, à condition que soit trouvée pour juin 1999 la solution de l’acheminement des personnes depuis Lyon et Paris. Résultat du vote : 14 oui, 5 non et 1 abstention.Direction technique nationaleLe président Gérard Blandin évoque la préparation de Vol libre 2000 au niveau de la direction technique. Des adjoints seront nommés auprès du DTN (avec son accord), à savoir : un adjoint pour la compétition, un adjoint pour la formation, un adjoint chargé des jeunes.Le président Gérard Blandin dément les rumeurs qui circulent quant à l’éventuelle démission du DTN ; Michel Ambal n’envisage pas pour l’instant d’aller dans une autre fédération et il terminera son mandat à la FFVL.Communication de la Direction technique nationale :Un projet du MJS prévoit de confier aux fédérations sportives la charge de l’organisation de la formation des BE.Michel Ambal fait part des contacts avec EDF qui propose une collaboration plus importante. Leur intérêt porte vers un partenariat pour l’opération Jeunes.Manifestation an 2000 : la ville de Paris souhaite confier à la FFVL une animation à assurer sur le Champ-de-Mars (cerf-volant)..Sélection des pilotes de haut niveau :Richard Walbec demande si le DTN est qualifié pour sélectionner les pilotes de haut niveau. Le DTN répond : “ que de part délégation ministérielle cette sélection est de sa seule

compétence et de sa responsabilité ”. Il a pour conseillé le président de la commission Compétition delta et de l’entraîneur de l’équipe de France.Richard Walbec, au nom des pilotes de haut niveau delta, déclare que Michel Ambal est un menteur : en particulier il a colporté des mensonges sur son compte ; et de plus il n’est pas en mesure de pouvoir gérer le haut niveau de manière valable. Gérard Blandin prend la parole pour préciser qu’à l’occasion du championnat de France delta 1998, une réunion s’est tenue durant laquelle tous les participants, sans exception, avaient décidé que la sélection serait faite par le DTN, (le président de la fédération, le président de la commission Compétition delta et l’entraîneur valideraient son choix avant diffusion). Etaient présents à cette réunion : François Cuizinaud, Gérard Blandin, Olivier Burghelle, Denis Poitevin (président de la Commission compétition delta), Ambroise Pouget (entraîneur de l’équipe de France) et Stéphane Vieilledent (ex entraîneur de l’équipe de France durant 10 années).Communication de Jean-Louis DucretRésultats du championnat d’Europe cerf-volant : un champion d’Europe en individuel, un champion d’Europe en équipe, un vice-champion d’Europe en équipe, un 3e en individuel.Questions “ divers ”Aucune question “ divers ” n’est parvenue au secrétariat après l’envoi de l’ordre du jour.Décisions administrativesAffiliations définitives : conformément aux statuts et au règlement intérieur de la fédération, les associations ayant délivré six licences (ou plus) sont définitivement affiliées à la FFVL. Les associations n’ayant pas délivré six licences sont maintenues en affiliation provisoire. Les associations qui n’ont délivré aucune licence pendant deux années de suite sont désaffiliées. Le Comité directeur approuve la liste des affiliations définitives qui lui est soumis. zHervé Masse

SitesDécentraliser!EvolutionLa réflexion menée par les représentants régionaux des sites (RRS) a permis de tracer, par anticipation, les grandes lignes de ce que devra être la décentralisation de la gestion de notre fédération. Se réunir deux fois par an pour se répartir l’argent affecté aux sites ne pouvait être une fin en soit. La Commission nationale des sites (CNS) s’est donc de nouveau posé la question de son utilité. Comme toutes les commissions, elle est avant tout un organe technique. Son rôle est de proposer au Comité directeur des projets que les politiques peuvent entériner ou, au contraire, ne pas retenir.Le premier travail a donc été d’élaborer le règlement intérieur de la CNS. Ensuite, la réflexion a porté sur les outils à donner aux politiques pour attribuer les sommes demandées par les gestionnaires de site. Il n’est plus question pour les membres de la CNS de se distribuer l’argent des sites, mais plutôt de réfléchir sur les améliorations de la qualité des sites.Subventions d’aménagementEn ce qui concerne les aménagements, il est apparu que les subventions venaient le plus souvent aider ponctuellement un club pour réaliser une amélioration. Faute de moyens, les dossiers ne prenaient pas l’intégralité des besoins en compte. Agrandir un décollage peut entraîner un afflux de libéristes dont les véhicules provoquent une gêne pour les riverains. Ce manque d’envergure ne nous permettait pas de solliciter des aides, ni au niveau régional, ni même au niveau départemental.

Nous avons donc rédigé des règles pour établir des dossiers techniquement complets (administratifs, économiques et techniques) qui ont l’avantage de pouvoir servir de base à une démarche globale sur les aménagements de nos stades de vol libre. Dans un premier temps, une lettre de soutien de la ligue était demandée. Maintenant c’est la ligue qui doit adresser le dossier au Bureau directeur.Les problèmes techniques étant répertoriés, la décision de financer un projet est alors uniquement politique.Nous avons également obtenu du Bureau directeur que les dossiers puissent être établis et financés sur plusieurs années afin de laisser aux initiateurs le temps de l’étude, des démarches et des consultations. Une lettre de la FFVL, adressée au responsable du projet, confirmant aux organismes sollicités le soutien de notre association, permet dans de nombreux cas d’ouvrir des porte-monnaie.Subventions de fonctionnementJe suis persuadé que nous ne pourrons pas indéfiniment ne reverser pour les sites que 5 à 6% des cotisations de nos adhérents de base. Il faudra que les groupes de travail 1 et 2 fixent le reversement pour les sites à au moins 15% des sommes perçues sur les adhésions. En 1998, nous avons donc initié une démarche d’aide aux financements des frais de fonctionnement pour un montant de 250 000 F. Le Bureau directeur souhaite que cette somme soit mise à profit pour : obtenir le montant total nécessaire au fonctionnement de tous les sites de France; décentraliser les décisions d’attribution dans le respect des instructions fédérales; privilégier l’adhérent à la FFVL par rapport au libériste non adhérent.Là où la pression économique est forte, les demandes correspondent essentiellement à des remboursements de location. Il serait nécessaire qu’à l’image de la ligue Paris - Ile-de-France, les demandes de participation permettent véritablement d’allier l’aide au licencié et l’idée du “ plus ” fédéral. Mettre en place un système où l’adhérent retrouve sa mise de manière simple nous semble être le meilleur stimulant pour la pérennisation de notre association.Nous n’avons pas reçu un nombre très important de demandes et n’avons pas pu déterminer si était en cause le manque d’intérêt pour la proposition ou la difficulté de mise en œuvre.Pour les présidents de ligue, la subvention pour les frais de fonctionnement des stades de vol libre est un contrat d’objectif qui pourrait s’inscrire dans la rubrique “ aide aux ligues ” : aide financière pour les adhérents de la ligue et aide pour que soit connu et reconnu le rôle de la ligue et des comités départementaux (CDVL) qu’il faut associer chaque fois que leur présence sur le terrain est effective. La gestion des sites est véritablement un problème de proximité et la décentralisation est la seule manière de pouvoir encourager les bénévoles qui se battent, chaque jour, pour permettre un accès libre aux sites pour tous.Le Catalogue et les 200 F par siteLorsque la nécessité de rééditer le catalogue des sites a été à l’ordre du jour de la CNS, c’est tout naturellement que les RRS ont souhaité mettre à contribution les ligues dans la recherche d’informations. Une somme de 200 F par fiche a été attribuée au fonctionnement des ligues pour leur permettre de faire le travail d’information et de relance. Cette somme estimée à 100 000 F environ sera prise sur le budget “ catalogue ” et non pas sur le budget “ sites ” voté en AG. Le catalogue devant s’autofinancer par le produit de la vente et par la publicité ciblée.Le Bureau directeur a conscience que la décentralisation ne pourra réussir que si les ligues sont actives. Pour être actives, les ligues doivent être animées par des bénévoles actifs ayant un budget à gérer et des ressources pour fonctionner. L’aide au fonctionnement correspond au versement forfaitaire annuel (SMIC) et aux contrats d’objectifs. Les 200 F par site font partie des contrats d’objectifs “ spécifique site ”.Les balises météorologiques

L’implantation des balises subventionnée par la FFVL doit être étudiée par les CDVL et les ligues de manière à ce que soit établi un schéma global par zone d’activité.Un budget de 65 000 F a été voté en AG pour le financement des balises devant compléter le maillage actuel. Fin octobre, la CNS a reçu seulement quatre demandes de subvention. Le montant accordé par balise ayant été fixé à la même valeur que le montant de l’aide à l’achat précédemment alloué pour une implantation, le budget risque de ne pas être dépensé. Et pourtant certains clubs demandent une balise!ConclusionAfin de faciliter l’élaboration des divers dossiers, un fascicule à l’usage des gestionnaires des sites est largement diffusé. Ce document est mis à jour régulièrement; il est adressé à tous ceux qui en font la demande au secrétariat.La CNS joue depuis plusieurs années maintenant la carte de la décentralisation. La limite “ politique ” de ce système est de voir une ligue ne pas faire circuler l’information en accusant la fédération de ne rien faire. Pour pallier ces critiques, la CNS diffuse et diffusera largement l’information concernant la responsabilité des ligues dans le fonctionnement des sites. A ce jour, tous les dossiers dûment renseignés ont été acceptés; si le budget n’est pas dépensé, ce ne sera pas dû au refus du Bureau directeur. z

Hervé Masse

Survoler les espaces réservésLes espacesLes Parcs NationauxLes Parcs nationaux sont au nombre de sept : Vanoise, Port-Cros, Pyrénées, Cévennes, Ecrins, Mercantour et Guadeloupe. La loi du 22 juillet 1960, relative à la création des Parcs nationaux fait mention des buts poursuivis : protéger la flore, la faune, les paysages ainsi que le calme et la tranquillité des lieux; mettre à la disposition de tous, et plus particulièrement des citadins, les ressources scientifiques, artistiques, l’air pur, le calme et le silence. La hauteur de survol minimum (pour tous les aéronefs) est de 1 000 m.Les Parcs régionauxUn Parc naturel régional a pour objet de protéger le patrimoine, notamment par une gestion adaptée des milieux naturels et des paysages; de contribuer à l’aménagement du territoire; de favoriser le développement économique, social et culturel; d’assurer l’accueil, l’éducation et l’information du public; de réaliser des actions expérimentales ou exemplaires dans les domaines cités ci-dessus et de contribuer à des programmes de recherche. Ils sont au nombre de trente-deux : Armorique, Audomarois, Ballons des Vosges, Boulonnais, Brenne, Brière, Brotonne, Camargue, Chartreuse, Corse, Forêt d’Orient, Grands Causses, Haute-Vallée de Chevreuse, Haut-Jura, Haut-Languedoc, Landes de Gascogne, Livradois-Forez, Loire, Anjou, Touraine, Lorraine, Luberon, Marais du Cotentin et du Bessin, Martinique, Massif des Bauges, Montagne de Reims, Morvan, Nord-Pas-de-Calais, Plaine de la Scarpe et de l’Escaut, Normandie-Maine, Pilat, Queyras, Vercors, Verdon, Vexin français, Volcans d’Auvergne, Vosges du Nord.Aucune réglementation de survol n’existe. Par contre, les Parcs régionaux peuvent être d’excellents partenaires pour l’aménagement d’un site de vol libre.

Les Réserves naturellesElles sont plus de cent quarante à travers la France. Elles sont des espaces naturels protégés, d’importance nationale. De superficies limitées en métropole, elles protègent chacune des milieux très spécifiques et forment un réseau représentatif de la richesse du territoire. Les objectifs de conservation des réserves naturelles sont énumérés par la loi. Ce sont en particulier la préservation d’espèces animales ou végétales et d’habitats en voie de disparition sur tout ou partie du territoire national; de biotopes et de formations géologiques, géomorphologiques ou spéléologiques remarquables; ou la constitution d’étapes sur les grandes voies de migration de la faune sauvage.Certaines ont édicté, en fonction de leur spécificité une réglementation de survol (de 200 à 1000 m).Les terrains du Conservatoire du LittoralLe Conservatoire du littoral et des rivages lacustres est devenu, en vingt ans, le premier propriétaire foncier des côtes françaises. Acquérir, réhabiliter, ouvrir au public des espaces naturels définitivement interdits à la construction, tel est l’objectif de la quarantaine de fonctionnaires qui, au sein de cet organisme d’Etat, veillent à la sauvegarde du remarquable patrimoine paysager français. Pas de limitation de survol connue.

Le survolLes limitationsComment s’y retrouver? C’est simple, il existe un organisme dont la mission est l’information aéronautique.Le Service de l’information aéronautique (SIA) publie des documents d’informations, dont entre autres les AIP (Aeronautical Information Publication), recueil de base de tous les textes généraux. Les hauteurs de survol minimum des espaces naturels (pour tous les aéronefs), ainsi que les conditions particulières figurent sur ce document. Pour l’emprise géographique, il faut se reporter au jeu des cartes aéronautiques au 1/500 000e OACI (la France est divisée en sept cartes).Les zones “ Réserves naturelles et Parcs nationaux ” sont au nombre de 57.Les limitations sont une réponse brute, au regard de la loi. Derrière la loi, il y a une volonté de préservation de nos espaces naturels, de leur flore et de leur faune. Difficile de ne pas y adhérer!Mais derrière chaque Réserve ou Parc national, il y a des administrateurs. Et si chaque pilote est une personne responsable, il y a souvent des possibilités de discussion et d’éventuelles négociations si le règlement est trop abrupt, loin d’une réalité de terrain.

Plus d’infos?…

Les Parcs nationaux :http://www.environnement.gouv.fr/actua/cominfos/dosdir/parcnat.htmLes Parcs régionaux :http://www.parcs-naturels-regionaux.tm.fr/Et aussi…Fédération des Parcs naturels régionaux de France4, rue de Stockholm, 75008 ParisTél. : 01 44 90 86 20; Fax : 01 45 22 70 78Les Réserves naturelles :http://members.aol.com/resnatfr/index.htm

Et aussi…Réserves naturelles de FranceBP 100 21803 Quetigny CedexTél. : 03 80 48 91 00; Fax : 03 80 48 91 01Les terrains du Conservatoire du littoralhttp://www.france.diplomatie.fr/label_france/FRANCE/DOSSIER/MER/conser.html z

Stéphane Vieilledent, cadre technique

Parc national (PN), Réserve naturelle Département Survols mini

Sixt Passy Haute-Savoie 300Passy Haute-Savoie 300Vallon de Bérard Haute-Savoie 1000Contamines-Montjoie Haute-Savoie 300Marais du Bout du lac d’AnnecyHaute-Savoie 200Aiguilles rouges Haute-Savoie 1000Carlaveyron Haute-Savoie 1000Grande Sassière Savoie 1000Vanoise (PN) Savoie 1000Ecrins (PN) Isère 1000Etang du Grand-Lemps Isère 300Haute vallée du Béranger Isère 1000Haute vallée du Vénéon Isère 1000Hauts plateaux du Vercors Isère, Drôme 300Lie de la Platière Isère, Ardèche, Loire 300Ramières du val de Drôme Drôme 300Les gorges de l’Ardèche Ardèche, Gard 300Cévennes (PN) Gard 1000Chaudefour Puy-de-Dôme 300Cirque du grand lac des EstarisHautes-Alpes 1000Versant nord des Pics du CombeynotHautes-Alpes1000Haute vallée de la Sèveraisse Hautes-Alpes 1000Haute vallée de Saint-Pierre Hautes-Alpes 1000Mercantour (PN) Alpes de Hautes-Provence1000Camargue Bouches-du-Rhône 1000Port-Cros (PN) Var 1000Bagnas Hérault 300Iles Lavezzî Corse-du-Sud 300Scandola Haute-Corse 1000Massif du Ventron Vosges, Haut-Rhin 300Petite Camargue alsacienne Haut-Rhin 300Forêt d’Offemdorf Bas-Rhin 300Domaine de Beauguillot Manche 300

La Sanosurière et l’adriennerie Manche 300Baie de Somme Somme 250Platier d’Oye Pas-de-Calais 300Manneville Eure 300Saint-Denis du Payre Vendée 200Chérine Indre 300Grand Lieu Loire-Atlantique 300Banc d’Arguin Gironde 300Etang de Cousseau Gironde 300Marais d’Orx Landes 300Etang de la Mazière Lot et Garonne 300Lilleau des Nîges (Fier d’Ars)Charente-Maritime 300Marais de Moeze Charente-Maritime 300Marais d’Yves Charente-Maritime 300Vallée d’Ossau (aires de nidification)Pyrénées-Atlantiques 500 + 500 m

autourNeouvielle Hautes Pyrénées 1000Mantet Pyrénées-Orientales 300Conat Pyrénées-Orientales 300Nohedes Pyrénées-Orientales 300Prats de Mollo la Preste Pyrénées-Orientales 300Py Pyrénées-Orientales 300Jujols Pyrénées-Orientales 300Mas Larrieu Pyrénées-Orientales 300Pyrénées-Occidentales (PN)Pyrénées-Atlantiques1000

Régions

Mondial de l’airDès sa première édition le Mondial de l’air a rassemblé 42 000 visiteurs et 150 exposants dans une ambiance unique. Parcequ’elle aime défier les certitudes et innover sans relâche, l’équipe de Carnavol prépare déjà votre prochain salon avec plus de machines, encore plus de vols, et… toujours la fête ! z

Espace aérienLes discussions, négociations, projets… concernant les espaces aériens ont une importance primordiale pour notre sport. La FFVL cherche donc un pilote qui soit spécialiste de la réglementation aérienne pour l’aider à gérer ces dossiers. Merci de contacter le secrétariat. z

Essais sellettesLes résultats complets des essais sellettes réalisés par les responsables nationaux de la sécurité et du médical (voir notre article dans le n° 22) sont disponibles sur le site Internet de la FFVL ou sur disquette informatique auprès du secrétariat FFVL. z

EFVL oubliée!Une Ecole française de vol libre a échappé à la sagacité de VOL Passion dans la liste parue dans son 20 e n°. Rattrapons! Philippe Van Belleghem est le DTE de Plaine Passion. Il vous accueillera à Courrières (62710). Koncelediz! z

EFVL à vendre!Velay Space est à vendre! 10 années de fonctionnement; clientèle et matériel garantis pour 99. C’est dans le Massif Central à Les Estables (43150). Contact : Marc Gallien au 04 71 03 95 17. z

AG régionalesCelle de la ligue d’Auvergne aura lieu le 24 janvier à Clermont-Ferrand. z

EntraîneursLe prochain stage de formation d’entraîneur delta et parapente aura lieu du 22 au 27 mars 1999 à Aix-les-Bains. Dossier d’inscription à retirer au secrétariat à partir du début janvier. Date limite d’inscription : 28 février. z

K’i et K’aLes K’ sont des ailes volantes radiocommandées idéales pour le vol de pente, très résistantes aux chocs, maniables et très réactives, pratiques à transporter. La toile de type spi est lattée avec des tubes d’alu cintrés (le profil est ainsi modifiable); la structure est en carbone; le boîtier de commande en matière plastique très résistante et sa partie avant est protégée par un embout amortisseur. Le pilotage – direction et profondeur – s’opère par déformation de la voilure. Avec lui, surfez les ascendances dynamiques ou thermiques! Leurs envergures : 90 ou 120 cm; leurs poids : 330 ou 345 gr. Renseignements auprès de Spirale au 02 33 45 84 00. z

ProvenceLe Parc des Ecrins…… prépare son programme d’aménagement pour les quatre prochaines années. La ligue de Provence, avec le concours du Comité départemental de vol libre des Hautes Alpes, ont participé à l’élaboration de ce programme. Des problèmes de survol de certaine vallée par les libéristes peuvent engendrer quelques difficultés lors de la nidification de certaines espèces tels les aigles ou autres migrateurs qui fréquentent le Parc.Lors d’une réunion avec les autorités du Parc, il a été débattu des souhaits respectifs de chacun et décidé d’éviter la répression, mais de favoriser l’information. Dans certaines zones, à des époques bien précises, nichent les aigles. La réintroduction de différentes espèces d’animaux est aussi en cours. Les lieux sensibles et les dates seront précisés à la ligue de Provence et aux clubs locaux. Les pilotes qui désirent survoler le Parc des Ecrins peuvent prendre les renseignements auprès des maisons du Parc, qui leur donneront toutes les informations nécessaires pour pratiquer et préparer leurs vols. Amis vélivoles, vous trouverez auprès du personnel du parc des Ecrins amitié et gentillesse. Ils vous communiqueront également toutes les infos sur la faune et la flore du Parc.Ensemble partageons nos passions! zYannick ProvostPour vous renseigner sur le Parc et son territoire :Parc national des Ecrins. Domaine de Charance. 05000 Gap. Tél. : 04 92 52 38 34.

Secteur du Briançonnais -Tél. : 04 92 21 42 15.Secteur de la Vallouise - Tél. : 04 92 23 32 31.Secteur de l’Embrunais - Tél. : 04 92 43 23 31.Secteur du Champsaur - Tél. : 04 92 55 95 44.Secteur du Valgaudemar - Tél. : 04 92 55 2519.Secteur du Valbonnais - Tél. : 04 76 30 20 61.Secteur de l’Oisans - Tél. : 04 76 80 00 51.

Sud-EstUn nouveau Comité directeurLors de son AG du 16 octobre dernier, la ligue du Sud-Est a élu un nouveau Comité directeur. Cette nouvelle équipe est constituée de :Outre les missions générales de représentation de la FFVL sur le plan local, le Comité s’est fixé comme objectif prioritaire d’être à l’écoute des clubs et de favoriser le dialogue avec et entre les licenciés de la région. Le but recherché est, bien sûr, de resserrer les liens entre la région et les associations des différentes disciplines du vol libre, mais aussi d’être à l’écoute des besoins et demandes locales pour définir des plans d’actions répondant à une réalité de terrain.La promotion de l’ensemble des activités du vol libre auprès du grand public, le développement de la compétition, la mise en place d’une politique de recrutement et de détection tournée vers les jeunes, le développement, l’aménagement mais aussi la sauvegarde des sites, la formation et la sécurité… sont également des axes majeurs dans nos objectifs. zPrésident Alain Badino 04 93 59 38 14Vice président Joël Grasso 04 94 45 42 79Trésorier Alain Alexandroff 04 93 71 31 42Secrétaire Cathy Bergot 04 94 68 98 76Information Cathy Castillo 04 93 52 68 74Formation Delta François Legat 04 94 76 81 20Formation Parapente Michel Bergot 04 94 68 98 76Compétition Delta Marie Jo Rufat 04 93 42 59 33Compétition Parapente David Dagault 04 93 89 37 58Cerf-volant José Vicent 04 94 31 07 25Cerf-volant CompétitionRichard Quiros 06 12 21 12 28

ParisÎle-de-FrancePetit retour en arrière!Un grand merci à tous ceux qui ont participé en septembre dernier au déplacement à St-Hilaire organisé par notre région à l’occasion de la 25e Coupe Icare. Une opération à reconduire, l’année prochaine par exemple !

Une date à retenirLe samedi 9 janvier prochain, séance de pliage de parachutes et assemblée générale de la ligue… A 13h30, séance de lancer et repliage de parachutes, ouverte à tous et gratuite. Profitez de l’hiver pour aérer et replier vos parachutes! A 17h00, assemblée générale. N’hésitez pas à y participer, que vous soyez simple membre ou élu au sein de votre club. Toutes les idées sont les bienvenues; le débat n’en sera que plus riche. Pour clore cette

journée dans la bonne humeur, nous vous invitons à fêter les Rois. Le lieu reste à préciser : renseignements au 01 41 12 94 48 ou sur le 3615 VLIDF.

Appel aux cerfs-volistesEn 1998, les cerfs-volistes n’avaient pas de représentation au sein du Comité directeur de la ligue, à notre grand regret! Cerfs-volistes franciliens, l’AG du 9 janvier est l’occasion pour vous de vous impliquer et de faire du cerf-volant une activité à part entière dans notre monde du vol libre.

3615 VLIDFNotre service Minitel fonctionne depuis quelques mois et vous permet de connaître les adresses et les contacts des clubs et des écoles, les sites, le calendrier des manifestations, le matériel à vendre ou à acheter… Pour compléter ces informations, vous, responsables de clubs, d’écoles, de manifestations, de commissions, pilotes, n’hésitez pas à contacter Chris Deschamps au 01 49 85 96 47 ou sur vlidf@caramail.com. zSylvie Péquignot

1er mai !La fête du delta!

Depuis deux ans le week-end du 1er mai est le rendez-vous de tous les deltistes. Le programme des compétitions tient compte de cet événement afin que tous les pilotes de bon niveau puissent participer à ces journées organisées régionalement par les comités régionaux ou les clubs. Cette année encore les responsables de la compétition delta ont intégré cette manifestation dans leur programme, à la demande de l’ensemble des compétiteurs.Rappelons que l’objectif de cette journée était de faire voler le maximum de delta, d’assurer l’accueil dans les clubs de nouveaux pilotes issus des écoles, en fin de formation ou brevetés. Le contenu même des journées était laissé à l’initiative des organisateurs qui s’étaient proposés, en fonction du contexte local : petits vols locaux, cross, perfectionnement technique sur les phases essentielles du vol que sont le décollage et l’atterrissage treuillé ou remorqué, journées portes ouvertes ou initiation…En 1999, ces journées pourraient être l’occasion d’organiser un championnat de ligue. Si tel est le cas, les autres actions qui étaient menées ne doivent pas être oubliées. N’est-ce pas l’occasion de valoriser toutes les formes de pratiques et notamment les plus habituelles, celles qui sont non compétitives? Pourquoi ne pas délivrer un classement, et des récompenses pour le meilleur technicien du décollage, de la prise de terrain, de l’atterrissage ou d’un vol comprenant toutes ces phases-là? Chaque pilote qu’il soit compétiteur ou non doit trouver sa place au sein de cette fête du vol libre!Toutes les initiatives seront les bienvenues, les animateurs de l’année passée sollicités à nouveau. Nous dresserons la carte de France des animations dès janvier et nous la publierons dans le VOL Passion de mars. zAmbroise Pouget

SécuritéSIV : une nouvelle qualification1992… LA FFVL EST ALERTÉE par une forme de vol en parapente pratiquée en stage sous le nom de SIV (Simulation de Incidents en Vol). Cette nouvelle pratique tient plutôt de

l’acrobatie. Elle souhaite que le contenu de ces stages soit revu afin qu’ils puissent être couverts par l’assurance fédérale.1994… Pour répondre à la multiplication des SIV en école sous des formes parfois peu académiques (de tout et n’importe quoi), la FFVL met en place une formation. Les objectifs et la philosophie des SIV seront définis lors d’un séminaire à Roquebrune.

PhilosophieLa nécessité de travailler en amont des causes d’accidents est à la base des SIV. Il faut améliorer l’anticipation des incidents de vol, diminuer le temps de réaction, rechercher le geste juste, développer les perceptions sensorielles du pilote. Il faut également actualiser les connaissances sur matériel, permettant aux libéristes des choix plus judicieux.L’apprentissage ou le perfectionnement du SIV n’est pas une fin en soi. Il doit avant tout permettre à un pilote de compléter sa formation par l’acquisition de références dans un milieu sécurisé afin de diminuer la part de risque qu’il peut rencontrer dans des situations similaires en vol.Une dérive prématurée vers la pratique de la voltige, l’utilisation d’aile inadéquate compte tenu du niveau du pilote ou tout simplement la réalisation de manœuvres ne respectant pas ledit niveau (technique et/ou psychologique) peuvent représenter un risque évident. Ou tout au moins placer le pilote dans une situation d’incompréhension telle qu’il pourrait quitter l’activité. Ce type de situation est antinomique avec la philosophie et les objectifs du SIV.

EvolutionsLe séminaire de Roquebrune établit dans un premier temps un cahier des charges fixant le cadre de pratique en matière de sécurité, des compétences rattachées, de la logistique, puis du contenu. Au fil des stages de qualification de moniteurs, des améliorations furent apportées dans ces domaines et une “ fiche de progression ” corroborant la philosophie du SIV fut créée.Les stages de recyclage et de qualification programmés les années suivantes permirent la mise en place et la formalisation des contenus, essentiellement techniques. Mais il y avait une demande de la part des moniteurs d’aborder d’avantage l’aspect pédagogique et la durée de la formation (5 jours) ne permettait pas d’aborder de manière approfondie les deux aspects (technique et pédagogique) de la formation.Dimension technique maîtrisée et formalisée, il fallait donc inclure à cette formation la dimension pédagogique qui manquait. C’est ce qui a été fait en 1998.

Un nouveau cursusUn groupe de travail composé de formateurs, d’Aérotest, de représentants du Syndicat national des moniteurs de parapente (SNMP) et de cadres techniques, s’est réuni à St Hilaire en septembre dernier pour réfléchir à un nouveau cursus.Le cursus retenu, propose une formation en 2 parties distinctes : module technique et module pédagogique. Dans un premier temps, acquisition et validation du programme technique (manœuvres); puis dans un deuxième temps mise en situation pédagogique avec des élèves.Sous réserve d’acceptation du projet par les responsables de la formation, ce nouveau cursus sera testé en 1999. Un bilan à l’issue de cette année test, pourra permettre d’apporter des modifications si nécessaire.

Qualification SIVElle est destinée aux moniteurs de vol libre qui désirent encadrer des stages de formation SIV. Le moniteur qualifié SIV a le droit d’encadrer des stages de formation SIV en respectant le cahier des charges spécifique SIV.La formation est composée de 2 modules de 4 jours. Module 1 : technique et module 2 : mise en situation pédagogique.La validation du module 1, donne droit à encadrer le SIV niveau 1 pendant un an (dans le respect du cahier des charges spécifique SIV).L’accès à la qualification est soumis à l’évaluation continue lors des 2 modules. Elle ne peut être délivrée qu’à l’issue du module 2. Le jury est formé de formateurs.Les formes d’activation de la qualification sont encore à l’étude. Des allégements concernant les Sportifs de hauts niveaux sont prévus pour le module 1 seulement. z

Nanou Berger

Une nouvelle approche pour la sécuritéAÉROTEST ET LES RESPONSABLES NATIONAUX de la sécurité ont organisé, le 5 septembre dernier, une réunion où se sont retrouvés Gérard Blandin, président de la FFVL, Olivier Burghelle, président du CIVL, Michel Ambal, DTN, Hennyu Dyduch, président de l’ACPUL, Yves Goueslain, entraîneur national, Xavier Demoury, directeur de Nervure, André Rose, directeur d’Aérotest et Marion Varner, président de la commission sécurité. Le thème de cette réunion tendait, de manière informelle, à jeter les bases d’une nouvelle approche de la sécurité avec pour but la réduction du nombre d’accidents.

Une homologation unifiéeAu niveau politique, il a été prévu que, lors de la prochaine réunion des présidents de fédérations de vol libre qui se déroulera en janvier 1999, soit soumis au vote le principe de l’harmonisation des homologations. Le résultat de ce vote sera largement diffusé afin que tout le monde puisse se convaincre de la volonté qui anime les présidents des fédérations. Il va de soi qu’une telle volonté devra se traduire par des moyens matériels et financiers (les fédérations italienne et française de vol libre contribuent déjà à soutenir ce travail en participant activement aux travaux d’Aérotest).

Des voiles adaptéesAu niveau de l’enseignement, nous privilégierons toujours une sécurité active à base d’un enseignement de qualité. Pour la FFVL, cela consistera, avec l’accord de la commission formation, à ouvrir encore davantage aux constructeurs l’accès aux travaux de cette commission. L’idée est que cette interaction permettra d’améliorer l’adéquation entre le niveau du pilote (tel que défini dans le livret de progression) et le niveau de la voile. A terme, c’est l’auto évaluation du pilote qui lui permettra de choisir, sans se tromper, en concertation éventuelle avec son moniteur, la voile qui lui convient. Cela permettra aussi aux constructeurs de concevoir des voiles dont la progression en technicité sera encore plus en phase avec la progression du pilote, telle qu’elle a été définie par les responsables nationaux de la formation.

A ce propos, il a été souligné par les constructeurs que de nombreuses écoles leur demandaient des voiles moins performantes que celles qui leur étaient offertes sur le marché, de manière à obtenir une progression plus linéaire.Une compétition plus sûreRécemment, plusieurs pilotes de haut niveau ont fait part de leur désir de cesser la course à l’armement et de se mesurer entre eux et non plus entre machines. Ces mêmes pilotes ont souligné que les parapentes de haute compétition atteignaient des vitesses trop élevées qui entraînaient des cascades d’incidents dont il était très difficile de sortir.Deux voies ont donc été proposées à l’analyse des responsables nationaux de la compétition :- la mise en place d’une compétition en catégorie standard ou d’une jauge à restriction (allongement, cône de suspentage…);- le renforcement des règles de compétition B, en exigeant par exemple un atterrissage à 5 points de finesse max sur l’axe de cheminement.

Des parachutes de secours efficacesPour rendre les vols plus sûrs, il faut avoir à sa disposition des parachutes de secours performants. Les travaux effectués sur les parachutes de secours se poursuivent et il a été confirmé par plusieurs parachutistes expérimentés qu’il vaut mieux installer sur le parachute de secours un point d’ancrage en H avec deux points d’attache plutôt qu’un seul point d’attache en V. De même il a été signalé le risque potentiel existant quand on utilise des parachutes de secours Rogallo dont le conditionnement doit être irréprochable pour bien fonctionner. Le parachute Rogallo nécessite également, pour qu’il soit efficace, le largage de la voile principale. Or il semble qu’il ne soit pas encore dans la philosophie du pilote de vol libre de larguer sa voile principale.

Une voltige sécuriséeLe futur nous promet une évolution intéressante avec l’émergence d’une pratique acrobatique qu’il convient d’ores et déjà de ne pas laisser se développer de manière anarchique. A cette fin, Yves Goueslain et Jean-Michel Payot ont été chargés de mener une réflexion sur la mise en place de bases de fonctionnement qui garantissent pour cette forme de vol libre une pratique à la fois esthétique et sûre (voir par ailleurs).

Cette réunion n’avait pour objet que de proposer quelques idées fortes pour faire avancer le vol libre et lui permettre d’entrer dans le XXIe siècle le nez au vent mais la tête sur les épaules. Il est bien évident que toute contribution, d’où qu’elle vienne, sera accueillie avec joie, car il ne faut pas laisser à un petit groupe le soin de fixer des orientations définitives. Tout le monde se doit de participer au “ vol en avant ” que préfigure le projet Vol libre 2000. z

Xavier Demoury et Marion Varner

CompétitionMondial delta fémininLe championnat du monde delta féminin s’est déroulé du 13 au 22 août dernier, en remorqué, à Hajduszoboszlo (Hongrie). 6 manches ont été courues. Nos deux représentantes ne

trouvèrent guère leurs repères, et ce dès la 1re manche. Françoise Mocellin et Marie Jo Ruffat, toutes fraîchement descendues des plus hautes marches du championnat d’Europe, volent souvent, voire constamment avec les pilotes masculins plus agressifs dans les décisions. Elles furent déroutées par la lenteur de cheminement des autres pilotes et se firent par 2 fois dépasser par le wagon du dernier thermique. Les conditions de vol et les autres concurrentes favorisant un style de vol prudent, elles persistèrent dans leur erreur aux 2e et 3e manches et la remontée devint vite impossible. La France ne jouait pas de place par équipe dans ce championnat, contrairement aux Allemandes venues en force. Avec 2 ou 3 pilotes françaises en plus, nous n’aurions pas été ridicules… z

Groupe FranceSportifs de haut niveau :Arnold Marc-Antoine, Barnier Philippe, Bernier Claire, Berod Patrick, Boullen Yvan, Caron Jean-Marc, Casartelli David, Cochepain Sandie, Cortella Denis, Dagault David, Escriba Frédéric, Exiga Didier, Gallon Richard, Lemaire Claude, Loiodice Olivier, Montant Valéry, Mougin Christophe, Puthod Thomas, Roche Bertrand, Sprungli Vincent.Groupe international :Bernhard Nicolas, Bernhard Pascal, Bonnefond Patrice, Cantenot Pascal, Emery Yann, Grillet Jean-Marcel, Loisy Stéphane, Pellet Dominique, Pechoux Pascal, Perier Christophe, Remond Yves, Thierriaz Johan, Verchere Denis, Wolff Daniel. z

FélicitationsPierre Viaux, directeur des Sports au ministère de la Jeunesse et des sports, n’a pas manqué de féliciter très officiellement, via un télégramme au président Blandin, Claire Bernier, Françoise Mocellin, Sandie Cochepain et Marie-Jo Rufat pour leurs médailles d’or et d’argent aux derniers championnats d’Europe de parapente et de delta. z

Calendrier9 au 14 février : Coupe du monde à Cordoba, Argentine.20 au 25 avril : Coupe du monde à Monte Cornizzolo, Italie.8 au 13 juin : Coupe du monde à Kobarid, Slovenie.3 au 18 juillet : Championnat du monde à Pinzgau, Autriche.19 au 25 juillet : Championnat de France à Annecy.27 juillet au 1er août : Coupe du monde à Piedrahita, Espagne.10 au 15 août : Coupe du monde à Morzine.17 au 22 août : Coupe du monde à La Bresse.30 août au 5 septembre : Red Bull Wings Over à Aspen, USA. Tout ça, c’est en parapente! z

Les podiumsDeltaChampionnat du monde féminin.Hajduszoboszlo (Hongrie).1 Corinna Schwiegershausen ALL2 Neva Bull AUS3 Natalia Khamlova RUS10 Marie-Jo Rufat11 Françoise Mocellin

Championnat de FranceFleuré1 Walbec Richard2 Chauvet Alain3 Gerard Jean-FrançoisFéminines1 Mocellin Françoise2 Folmer Valérie3 Merillon StellaParapenteChampionnat de FranceLa Bresse – Annecy1 Cortella Denis2 Loiodice Olivier3 Cantenot PascalFéminines1 Bernier Claire2 Cochepain Sandie3 Berger NathalieChampionnat de France – de 21 ansMieussy1 Hernandez Nicolas2 Cazaux Charles3 Emery YannFéminines1 Cruells Hélène2 Lager Lucille3 Aliaga CybelleCerf-volantChampionnat de FranceIndividuel 2 lignes1 Menard Matthieu2 Cardon Christophe3 Somelet PatrickTeam 2 lignes1 Lung Ta2 Keops3 Air de RienIndividuel 4 lignes1 Cardon Christophe2 Micquiaux Alain3 Gournay BernardPaire 2 lignes1 P’Air de Rien2 Antinea3 Courant d’AirWorld CupDieppe

Individuels 4 lignes1 Carl Robertshaw GBR2 Shuji Yamada JAP3 Alain Micquiaux FRAEquipe 2 lignes1 Aftershock JAP2 Keops FRA3 Lung Ta FRACoupe d’EuropeWeston Super Mare (Grande Bretagne)Individuel 2 lignes1 Somelet Patrick FRA2 Robertshaw Carl GBR3 Menard Matthieu FRAIndividuel 4 lignes1 Carl Robertshaw GBR2 John Mitchell GBR3 Seb Sommer SUI7 Alain Micquiaux FRAEquipe 2 lignes1 Lung Ta FRA2 Air de Rien FRA3 Garuda ALLPaire 2 lignes1 Evolver GBR2 Bidance GBR3 Pair de Rien FRAPaire 4 lignes1 Evolver GBR2 Rainbow ALL3 Two Fellows SUI

Pow-WowDepuis 3 ans maintenant, Yves Goueslain, entraîneur national parapente, organise début janvier une rencontre entre les compétiteurs du Groupe France, les sponsors, la presse spécialisée et les responsables fédéraux.Les objectifs poursuivis sont multiples :- faire se rencontrer les partenaires, les constructeurs, les importateurs, la presse, les élus de la fédération et les pilotes à l’occasion de deux journées de vols et de discussions;- resserrer les liens entre les partenaires et les pilotes afin de préparer au mieux la saison 99; - présenter et essayer de nouveaux matériels;- créer un lieu d’échange et de débat sur le rôle de la compétition de haut niveau dans notre activité et sur les attentes des différents interlocuteurs envers les pilotes et la fédération;- présenter les sportifs de haut niveau 99, le Groupe International ainsi que les pilotes des Pôles Espoirs de Font-Romeu et de Barcelonnette.Le rassemblement 99 aura lieu à Grasse du 22 au 24 janvier prochain. z

CAD 98

Le classement final de la Coupe d’Auvergne de distance parapente voit Eric Lecorché triompher avec 261,2 pts, loin devant Jean Ocana (87,5 pts) et Philippe Moncel (87 pts). Bravo à tous les participants! Pour la CAD 99, envoyez vos déclarations à Jacques Faure, 15 rue Port-Royal, 63000 Clermont-Ferrand. z

Champions d’Auvergne!34 pilotes dont 6 filles, 9 clubs, 4 compétitions, 7 manches et 2 champions d’Auvergne! Chez les garçons, Jacques Gibert s’est imposé grâce à sa régularité et pour la 4e fois. Simon Cambier et Jean-François Geiss l’accompagne sur le podium. Chez les filles, on retrouve sur ledit podium Gaby Capelle, Anne Pécout et Ghislaine Raffy. L’ASBF produit donc des champions et Volcan Parapente des vices! z

Nationaux 99Si les championnats senior delta, parapente et cerf-volant sont programmés à Annecy du 19 au 25 juillet – une grande première que ce rassemblement pour une compétition de toutes les facettes du vol libre –, les championnats Jeunes et scolaires n’ont pas encore trouvé preneur! A vos dossiers! z

La boite à lettre de VOL Passion : vol.passion@wanadoo.frLa boite à lettre de la FFVL : FFVL@wanadoo.fr

Voltige et parapente : laissez-vous guider!L’ACROBATIE EN VOL LIBRE A TOUJOURS EXISTÉ. Pour le delta, en France, l’activité s’est peu développée et la FFVL ne s’est pas directement investie de façon marquée dans cette pratique marginale. L’Illynx néanmoins fût une compétition très médiatisée et soutenue par la fédération. On se souvient aussi des tentatives de stages acrobatiques organisés par Jean Carrelet et des shows montés par l’équipe Ibis.Il est clair qu’actuellement le phénomène repart avec le parapente. En France, la 1ère génération de pilotes acrobates est symbolisée par Michel Werli et dont la pratique dominante était le “ vrac ”. La 2e génération fut celle de Bourquin et Gallon avec les waga. Dans la 3e avec David Eyraud, Grégory Blondeau, Denis Verchere, Christophe Valler, Lionel Lang, Mathieu Rouanet et d’autres, nous abordons ce que l’on doit appeler maintenant la voltige. Car c’est une activité où la radicalité se mélange à la rigueur d’exécution.Les premières volontés ont émergé pour monter des rencontres… Il était juste temps de prendre en compte cette discipline et de lui apporter l’attention qu’elle mérite.

Le 12 octobre dernier s’est donc tenu à Annecy une réunion de réflexion sur le développement de la voltige en parapente. La FFVL et la PWCA avaient invité les fédérations espagnoles, britanniques, allemandes, autrichiennes, italiennes et suisses, la CIVL et les constructeurs. Ont finalement participé des représentants de la Suisse, de l’Allemagne, de la France, de la PWC et de l’ACPUL.ObjectifFaire évoluer la voltige, la structurer, lui donner une dimension internationale.Premier soucisLa sécurité. L’objectif est de créer un règlement utilisable durant les compétitions internationales ou durant n’importe quel autre événement de voltige. Ce règlement devra

contenir un cahier des charges pour les organisateurs, un règlement pilote, une description des figures de voltige et une façon de les noter ainsi qu’un règlement circuit Coupe du Monde.BilanAmbiance constructive et d’écoute des souhaits de chacun. Les objectifs fixés n’ont pas tous été atteints, car :- des désaccords particulièrement au niveau des figures pratiquées sont apparus. Il apparaît que pour les constructeurs le décrochage est une configuration à supprimer de la liste des figures, alors que pour les pilotes c’est une figure de base. Les constructeurs préconisent des figures voile gonflée ou semi-gonflée;- le manque de maturité du milieu semble évident.Actuellement, aucune reconnaissance officielle de la voltige n’existe donc. Ce sera le cas tant le déroulement de l’activité ne fera pas l’unanimité des partenaires (pilotes, constructeurs, fédérations et organisateurs).Néanmoins cette réunion marque une première étape dans la structuration et l’organisation de la voltige. Le groupe qui s’est réuni a pris deux décisions importantes :- proposer aux pilotes, organisateurs et jurys des compétitions à venir un guide pour les aider à organiser leur pratique. Ce guide (ci-dessous) n’est pas un règlement au sens restrictif du terme mais une aide et un conseil;- proposer la mise en place au niveau européen d’un réseau de personnes investies dans la voltige, qui peuvent servir de conseillers pour les organisateurs et les pilotes.ConclusionIl n’y aura pas en 1999 de circuit PWC de voltige. Mais cette réunion a été positive et va permettre une évolution et une maturation de cette activité. z

Yves Goueslain

Guide pour l’organisateur, le pilote et le jury de compétition de voltigeLe siteLes compétitions de voltige ne pourront avoir lieu qu’au-dessus de l’eau. Pour les évolutions, il est nécessaire d’avoir un dénivelé de 500 m au-dessus de l’eau.Le décollageUn espace pour étaler minimum 4 voiles est nécessaire. Unité de lieu avec un accès aisé et une facilité et rapidité d’accès pour les secours. Possibilité d’utiliser le treuil (2 bateaux – 2 treuils).L’atterrissageIl faut un terrain d’atterrissage au sec.Possibilité d’utiliser, en plus, un atterrissage sur l’eau (ponton protégé sans parties contondantes).Des manches à air doivent être positionnées à différents endroits de la manifestation.Contrôle de la hauteurArrêt du programme à 100 m sol. Banderoles sur la montagne pour visualiser la hauteur. Ballons à hélium avec 100 m de corde sur le terrain.CommunicationRadios et / ou portables (homologuées si nécessaire).Structure du site

Accueil du public dans une zone délimitée (parking à proximité de la manifestation, restauration, animation…).Pas de survol du public.PC de course avec toutes les infrastructures pour faire la saisie des résultats, une photocopieuse, des lignes téléphones.Zone d’évolutionIl est de la responsabilité du pilote de prendre en compte la force du vent et d’estimer sa dérive en cas d’ouverture du parachute de secours afin qu’il puisse tomber dans l’eau.Le début des évolutions se fera à un minimum de 100 m de la berge.La force maximum du vent acceptée pendant la compétition sera fixée par le directeur des épreuves (DE), le comité des pilotes et le jury.Equipe d’organisationNavettes en continue ou téléphérique avec priorité aux compétiteurs.Le DE doit être à l’atterrissage au PC.Au décollage : un starter responsable des décollages avec 2 à 3 aides.A l’atterrissage : un contrôleur de la zone d’évolution.Un speaker pour l’animation.Un cameraman filme en permanence. Cette personne doit être placée à côté du jury.Une secrétaire assiste le jury et saisi les résultatsBriefingElection du comité des pilotes (2 pilotes maximum). Le comité des pilotes donne son avis sur l’épreuve en général et sur tous les aspects concernant la sécurité en particulierRèglement localSi nécessaire, publication de règles locales.Bulletin météoPublication des prévisions météo. Information au décollage sur le vent à l’atterrissage.SécuritéUn médecin - réanimateur sur place.Hélicoptère médicalisé, disponible en moins de 30 mn ou sur place.Une ambulance au décollage et une à l’atterrissage.2 embarcations à moteur avec facilité de montée dedans.2 plongeurs (avec système autonome à double détendeurs et un coupe suspente). En cas d’animations complémentaires à la compétition, prévoir des embarcations supplémentaires.Entraînement officiel avant la compétitionLe prix de l’inscription comprend 1 jour d’entraînement en toute sécurité. La montée au décollage est payante.AssuranceChaque organisateur doit vérifier si les pilotes possèdent une RC couvrant les risques aériens.Chaque organisateur doit contracter une assurance en responsabilité civile.MédiatisationL’organisateur est tenu d’organiser un suivi médiatique de la manifestation, au moins au niveau national et local. Information aux pilotes de la date de la diffusion sur les différentes chaînes des images de la compétition de voltige.Le juryIl est constitué de 5 juges minimum d’au moins 2 nationalités différentes et/ou un représentant de chaque marque. Tous les frais du jury sont pris en charge par l’organisateur (hébergement, nourriture, frais de déplacement).

Les 5 membres sont choisis par l’organisateur parmi des personnes crédibles ayant une bonne expérience du parapente et si possible de la voltige.Le jury devra se réunir pendant la journée d’entraînement pour harmoniser la notation et organiser la méthode de travail.Fonctionnement du juryNotation et programme : chaque jury propose une note globale. La note finale est constituée par la moyenne des 5 notes. Le jury doit immédiatement proposer une note. Le jury détermine, le jour de l’entraînement, le programme imposé en fonction des conditions météo, du site et du dénivelé.Emplacement du jury : en cas de vent faible ou nul (inférieur à 15 km/h) le jury est côté public; l’axe de référence de vol des pilotes est face au public. En cas de vent supérieur à 15 km/h, le jury se positionne à sa convenance pas trop loin du public; l’axe de référence est face au vent.Sanctions : Le jury pourra sanctionner un pilote ayant enfreint le règlement ou exécutant des manœuvres non maîtrisés (ex : manœuvres en dessous des 100 m au-dessus du sol). Le pilote pourra faire appel. La sanction pourra aller de la pénalité à l’exclusion de la compétition.Les épreuvesUne compétition de voltige se compose de deux sortes d’épreuves.Epreuve imposée :Le jury et le DE détermineront un programme imposé qui sera soumis au comité des pilotes. Si nécessaire ce programme pourra servir d’épreuve de sélection pour la suite de compétition.Epreuve libre :Chaque pilote présentera au jury le programme de son épreuve libre avec description des manœuvres et détermination de l’axe de référence. Le pilote devra signaler au jury le début et la fin de son programme en effectuant les grandes oreilles. Lorsque le pilote a terminé son programme le jury ne le note plus.Le pilote devra avoir fini son programme à 100 m sol.Dans chaque compétition se dérouleront au moins deux manches.NotationLe jury prendra en compte 5 critères de base de façon équivalente : esthétique, technique, enchaînement, respect du programme et difficulté du programme.La note attribuée par le jury ne pourra pas être contestée.Les jurys annonceront individuellement leur note de façon à ce que celle-ci puisse être immédiatement connue du pilote et du public (par exemple au moyen d’un panneau). Cette note prendra en compte les 5 critères définis ci dessus. La note finale sera la moyenne des 5 notes.La secrétaire prendra les notes de chaque jury au fur et à mesure du déroulement de la manche.Figures de baseLe programme imposé sera construit à partir de ces figures, qui doivent être au minimum maîtrisées par chaque compétiteur : renversement, décrochage, 360° asymétriques et vrille.Le matérielLe port du gilet de sauvetage est fortement conseillé (obligatoire si ballast de densité supérieur à l’eau).Le port du casque est obligatoire (le casque intégral est fortement déconseillé en cas de posé sur l’eau, car impossibilité pour les secours d’utiliser le détendeur pour faire respirer le pilote sous l’eau).

Sellettes : les boucles automatiques sont fortement conseillées. Les systèmes de flottabilité dorsale ou sous-cutale sont à proscrire car ils favorisent le retournement du pilote et donc la noyade. Les sellettes couchées sont fortement déconseillées. Pas de ballast de densité supérieur à l’eau sauf en cas du port du gilet de sauvetage.Le parachute de secours à extraction manuelle est obligatoire.Le parapenteIl n’y a pas de restriction sur le matériel utilisé.Il est néanmoins conseillé aux pilotes et aux organisateurs de suivre les deux recommandations suivantes :- marquage de la voile à chaque compétition : l’organisateur doit marquer (tamponner) la voile de chaque pilote au niveau de la nervure centrale avec un signe distinctif (tampon avec un grand A, comme aerobatics et daté). Possibilité de suivi des voiles en cas de revente.- attestation du constructeur autorisant le pilote à participer aux compétitions avec un matériel défini.

Conclusion pour pilotes et organisateurs : prenez en compte les recommandations indiquées dans ce guide et prenez des conseils auprès des pilotes expérimentés et/ou des organisateurs qui ont déjà organisé des manifestations. z

Organisation de la voltige en 1999 :Gilles Tuchschmid (00 41 79 35 755 50), centralisera toutes les informations concernant la voltige et les distribuera aux responsables de chaque pays. David Eyraud (04 50 02 89 26) sera, pour la France, ce responsable.

Delta et haut niveauLe bilan pour 1998.

Nous connaissons tous les résultats du championnat du monde homme en Australie avec l’excellente 5e place de Serge Tastet. Cependant nous ne pouvons oublier les médiocres résultats des autres pilotes et de l’équipe à ce même mondial (7e), au prémondial de Bassano (6e), et au championnat d’Europe (7e). La seule note positive nous vient des filles qui trustent la 1re et 2e places au championnat d’Europe féminin mais qui oublient de confirmer la semaine suivante aux championnats du monde.Bien sûr, on pourra évoquer la situation particulière de l’année 98, avec le départ de l’entraîneur national et celui de 2 de nos meilleurs pilotes. Mais il ne sert à rien de se cacher derrière son montant de trapèze. Toute remise en question est difficile mais nécessaire pour progresser.Les pilotesLa première constatation porte sur notre incapacité à être constant sur des compétitions longues, avec des vols et des styles de manches diverses. Serge nous démontre pourtant que c’est possible. Les filles – les plus brillantes – sont les premières visées. Mais il est difficile de convaincre des pilotes de mettre des comportements et stratégies nouvelles en pratique dans

des compétitions où les enjeux sont à court terme. Seul un entraîneur bénéficiant d’un contrat de confiance fondé sur la durée pourra conduire les pilotes à des changements d’attitude significatifs.On constatera également que, chez nous, les filles qui s’entraînent avec les garçons réussissent beaucoup mieux. Leur niveau d’exigence, d’aspiration, de satisfaction serait-il plus élevé que celui des garçons? Peut-être…L’environnementNous ne pouvons dissocier la situation actuelle d’avec la difficulté de recruter des nouveaux pilotes deltistes en général, et de haut niveau en particulier. De nouveaux éléments apporteraient leur différence, donc leur richesse.Nous avons également constaté, tout au long de l’année dans les championnats majeurs, les limites vite atteintes par notre matériel pour pouvoir prétendre avec certitude à une place dans les dix premiers. Le champion a souvent un matériel unique sur lequel il travaille en permanence, en liaison avec un constructeur. C’est un challenge aussi important pour lui que celui de la compétition elle-même. Autour de ce pilote, d’autres pilotes, voire une équipe nationale, gravitent (le cas des Autrichiens par exemple). Nous avons abandonné cette démarche alors que nous avons trois constructeurs nationaux qui se passionnent encore pour cette activité et que nous avons déjà observé que cette coopération avait donné, chez nous, de bons résultats. Pourquoi aller chercher en Italie une aile dont on sait que personne n’assure au plus haut niveau la mise au point ? Pourquoi nos pilotes ne tentent pas le pari de la diversité ou de la mise au point ? N’y a-t-il pas là un effet pervers d’un comportement de groupe?Championnat de FranceNous avons constaté que les meilleurs pilotes cherchaient à voler ensemble pour arriver au but. D’où absence d’initiative individuelle. Compte tenu du niveau de ces pilotes, de leur matériel et des plus-values du vol en groupe, des écarts importants sans rapport avec la réalité se creusent entre eux et les autres pilotes. Ce type de comportement a été illustré par une erreur collective de navigation incontestable. Et qui s’interroge?Le dernier jour, les grappes n’ont pas pu se constituer. Seuls 2 pilotes de l’équipe de France sont au but et encore ont-ils volé de concert. Mais des pilotes ont tenté leur chance, comme Gérard Pique qui se détache, prend 10 à 15 minutes d’avance sur 50 km et se pose hélas à 2 km du but. Bravo quand même, Gérard! Conclusion : la différence chiffrée, telle que les résultats la donnent, entre pilotes supposés être “ les meilleurs ” et les autres, n’existe guère! Pilotes, soyez en convaincus! Vous pourrez alors progresser et accéder à ces fameux meilleurs résultats chiffrés!C’est pourquoi en 1999 nos efforts se porteront vers cette trentaine de pilotes qui peuvent rapidement accéder au plus haut niveau. zAmbroise PougetEt en 1999?

Le week-end du 1er mai restera ludique.Chaque région se doit d’organiser une manifestation! Il n’y aura pas de sélective nationale programmée ce jour-là.Classement permanent :Les pilotes devront concourir dans 2 manches nationales et 2 manches régionales, l’une ne pouvant se substituer à l’autre.Sélectives :

Un coefficient sera attribué selon le type de l’aile : 1,5 pour les ailes simple surface; 1 pour les ailes double surface; 0,7 pour les semi rigides (Exxtasy, Xbo, etc.); 0,5 pour les Swift.Sélection au championnat de France :Seront sélectionnés : les 60 premiers au classement permanent; les pilotes champions de ligue ou de région (aux ligues de mettre en place cette compétition, celle-ci pouvant être faite sur une sélective); les filles et moins de 25 ans dans les 80 premiers; 5 pilotes DOM-TOM; et jusqu’à 3 pilotes à la discrétion de la commission compétition.Titres :Seront attribués les titres de champions de France pour les ailes souples, ailes rigides et ailes simple surface, et pour la meilleure ligue de France (calculé sur la moyenne des points des pilotes de la ligue considérée).

Championnats de France delta : une réussite sportive et techniqueFrançois Pichard, président de la ligue Limousin - Poitou - Charentes a relevé le défi : organiser un championnat de France en remorqué sur une semaine, en août, à Poitiers. Envoyer en l’air tous les jours 60 pilotes en moins d’1h30 sans un incident n’était, a priori, pas chose aisée. Mais François est l’homme des challenges, celui de l’America Cup entre autre. Avec lui il n’y a plus de problèmes, il n’y a que des solutions immédiatement trouvées. D’autant qu’il a su rassembler autour de lui des individus responsables, pas des faire valoir. Tout cela marché à merveille, une belle réussite sportive et technique, avec un Patrick, pardon un Pascal Bruel au clavier faisant des miracles et donnant les résultats prévisionnels avant même le retour des pilotes!La compétition5 manches validées, une manche annulée en vol, une manche annulée au sol pour cause de vent. Les conditions restaient volables hors championnat. Sur 7 jours de compétition, 7 jours volables. Qui dit mieux? Un pilote belge présent a pris tous les contacts pour organiser son championnat national à Fleuré. Une sélective Française y est prévue l’année prochaine. La possibilité d’un autre championnat de France en plaine a été avancée. Ce pourrait être à Figeac. Autant d’idées qui vont faire leur chemin…Le vol de plaine c’est un rassemblement calme, sans précipitation, sur une plate-forme unique, sans ces interminables navettes. Le temps de la convivialité retrouvée! C’est aussi l’occasion de discussions et de cours dispensés par les aînés de l’équipe de France sur le matériel, la compétition, l’espace aérien…Les volsMétéo humide le premier matin, mais les prévisions donnent une amélioration pour l’après-midi. On se prépare donc à affronter la traîne. Vers 3 h, premier décollage pour une manche courte de 62 km. 12 pilotes au but. Incroyable avec un plafond de 900 à 1000 m!Même scénario météo le 2e jour. Vers 13 heures, dès que la pluie cesse, deux files pour huit remorqueurs sont en attente. Le ciel se déchire, la traîne se met en place comme dans les livres. Plafond 1000 m, rues de nuages, 5 à 6/8e de cumulus. Les ouvreurs se précipitent, mais il est plus difficile de convaincre les 12 premiers pilotes inscrits par tirage au sort d’être les premiers à décoller. Souvent mal classés, ils se voient offrir une chance d’être parmi les premiers partis. Les 20 premiers dans l’ordre inverse du classement viennent ensuite. Les premiers pilotes accrochent enfin et la grande caravane du ciel emporte les 60 pilotes vers le but à Bellac à 75 km. 12 pilotes y arriveront.

3e jour : les conditions sont annoncées comme très bonnes. Manche en aller-retour de 110 km avec survol du terrain de décollage à mi parcours. Les remorqueurs, dans un ballet incessant, emportent les 60 pilotes en 1h10. Record battu! Une vingtaine de pilotes feront le but, certains avec 6 h de vols dans les bras, fourbus.4e manche : même météo. Triangle assez plat de 88 km. 12 pilotes bouclent le parcours avec une branche de 50 km vent de face. Cette manche confirme la supériorité des ailes sans mât qui, seules, arriveront au but.Dernière manche dans un courant nord-est marqué de thermiques bleus. 14 pilotes au but à 109 km. Il était particulièrement difficile d’accrocher : pas moins de 6 remorqués pour Fabien Agenès qui échoue à quelques km du but, battu par le soir tombant. Les grappes n’ont pas pu se constituer et, parmi les pilotes au but, certains sont partis au début, d’autres en milieu ou en fin de manche. Seuls 2 pilotes de l’équipe de France y parviennent.MerciMerci à Bruno et Nathalie, préposés à la buvette, à la restauration et au méchoui de clôture. Merci à tous qui avaient facilité la vie des pilotes. Merci à la Pie pour son travail dans l’ombre. Merci aux sponsors : les Conseils régionaux de Poitou-Charentes et du Limousin, la direction régionale Jeunesse et sports, Vol Libre (le magazine). Merci d’avoir fait la preuve que la compétition, le vol de plaine, le remorqué et la sécurité font bon ménage. Ce fut démontré par l’absence totale de tout incident. z

Ambroise Pouget

PalmarèsGravent leurs noms en lettre d’or sur les tablettes championnistico-deltistes : Richard Walbec, Alain Chauvet et Jean-François Gerard chez les hommes; Françoise Mocellin, Valérie Folmer et Stella Merillon chez les femmes; Jean-François Gerard, Jean-François Palmerini et Fabien Denis chez les Dom-Tomiens (istes?); Gérard Boisselier chez les espoirs. Résultats complets sur le - mazette! - 3615 FFVL, mot-clé CND, 2,23 F la mn.

Championnats de France parapente

La Bresse réussit son pari!ORGANISER UN CHAMPIONNAT de France n’est pas une sinécure… Après que la FFVL nous ait courageusement confié l’organisation de l’édition 98 parapente, nous avons découvert l’ampleur de la tache! Nous n’avions aucun repère, puisqu’il n’existe pas de guide du parfait organisateur de championnat de France… Comment alors faire face? En gardant son calme et en déléguant!DéléguerNous avons donc imaginé une structure à deux niveaux :- 3 super organisateurs / canalisateurs d’énergie;- une douzaine de commissions de travail, auxquelles étaient fixés des objectifs avec une autonomie totale : communication (avant, pendant et après le championnat); directeur d’épreuve (autorisations, statistiques météo…); secrétariat; animation; secours / médecin;

suivi financier; décollage; aménagement des sites avant et pendant le championnat; navette / récupération; intendance; publicité, recherche de sponsors; photo, développement et analyse.Les responsables ont eu la liberté totale de choisir les personnes qui les entouraient, la seule obligation étant de bien faire les choses.Tous les mois avait lieu une réunion de travail, une mise en commun de l’avancement des travaux. Ces réunions ont permis de solutionner les problèmes inter commission. Il est très motivant et entraînant de travailler en groupe : l’émulation vous oblige à être au même niveau que votre voisin. Vous butez sur un problème? Votre collègue aura peut-être une solution ou une relation qui vous permettra de débloquer la situation. A la veille de l’épreuve, tout était quasiment au point.Tenir le coupPendant le championnat, bien sûr, une multitude de problèmes a surgit. Là encore, le choix d’avoir délégué au maximum nous a permis d’éliminer une grande part du stress. En plus, la météo ne nous a vraiment pas été favorable : pluies incessantes, une seule – mais belle – manche, un championnat non validé qui ira chercher sa conclusion à Annecy. Le moral a eu parfois tendance à baisser. Nous avions alors toujours quelqu’un pour nous soutenir. En fait il suffisait d’être disponible et de laisser faire les responsables des commissions.Quelques chiffres… Notre championnat de France, c’est un budget d’environ 250 000 F. Cela peut paraître peu, mais il faut savoir que sans les nombreux efforts fournis par tous, il faudrait multiplier celui-ci par deux et peut-être plus. La FFVL et les institutions régionales et départementales nous ont apporté un soutien financier non négligeable, mais insuffisant pour boucler. Un championnat, c’est aussi une centaine de réunions diverses et variées, des heures de téléphone, des centaines de courriers et autres fax. C’est enfin quelques litres de vins et de bières, quelques gâteaux, tartes et pizzas… Il faut bien tenir le coup!ConcrétiserLa mobilisation de tous ces moyens, de toutes ces énergies, et les compliments faits par les compétiteurs vont nous permettre de concrétiser notre grand projet : l’ouverture, d’un stade de vol libre. Nivellement du terrain, aménagement des accès, enfouissement d’une ligne de 20 000 volts… Cette réalisation sera une première dans l’Est de la France, réalisée avec l’aide de la municipalité de La Bresse, du Conseil général des Vosges, du Conseil régional de Lorraine, de la FEDER, de la Régie municipale d’électricité et de la FFVL.Enfin, un grand merci aux quelques 80 volontaires qui nous ont aidés et pris sur leurs vacances pour être au service des compétiteurs pendant une semaine; un grand merci aux responsables des commissions qui ont répondu présent du début (novembre 97) jusqu’à la fin (août 98). z

Benoit Antoine

Chez les moins de 21 ansNicolas Hernandez et Hélène Cruells couronnésL’année anniversaire des 20 ans du parapente, le club des Choucas de Mieussy a organisé les championnats de France des moins de 21 ans, du 27 au 30 août dernier. Contrairement aux “ grands ” qui ont galéré pour valider leur championnat, la Haute-Savoie a offert une semaine de vol permettant de courir 4 manches. Certes, le vent du Nord présent les 3 premiers jours a rendu les conditions généreuses : la montagne de Revagne et la pointe du Marcelly laisseront des souvenirs toniques! Heureusement, dans ce coin des Alpes avec le Mont Blanc pour toile de fond, on sait organiser des rencontres de volants! Patrice Jeannez,

entouré d’une équipe aussi souriante qu’efficace, n’a laissé que peu de place à l’improvisation et tout cela dans la bonne humeur. Personne ne s’en plaindra!Des impressionsA la différence des autres années, les pilotes de A étaient fortement représentés et équipés avec des bêtes de courses. Ouf!… Pour l’intérêt de ce championnat, ce sont deux pilotes B qui sont aux premières places et nous trouvons la première aile standard au 7e rang. Le choix des manches privilégiant la navigation et le gain en thermique, les différents types de vol (au et hors relief) ont été très bien gérés par le directeur d’épreuve, Dom Pellet. Il a permis à tous les pilotes d’exprimer ce qu’ils savaient faire. Les principales erreurs techniques et tactiques commises : la difficulté en thermique, ne pas assurer les plafonds; ne pas savoir changer de rythme et suivre les autres pilotes sans anticipation des conditions futures. En bref, du très classique qui laisse des marges de progression si les erreurs sont bien identifiées.L’attitude : “ si je boucle, je suis bien placé ” (les 3 premiers bouclent 3 manches sur 4) est toujours d’actualité et renvoie “ si j’accélère, je gagne… ” au rang des illusions qui ont la peau dure. Si les machines de courses sont favorisées lors des branches face au vent, une voile moins performante que l’on a bien en main permet de figurer honorablement et de se faire plaisir, comme pour Hélène Cruells et son Epsilon 2 qui boucle 2 manches. Enfin, la maturité affichée par les jeunes pilotes au décollage et leur dextérité technique donnent une image sereine à cette rencontre.Des pilotesLe panel de pilotes s’élargit de plus en plus. Avec les 5 “ vieux ” A et les pilotes des Pôles Espoirs de Barcelonette et de Font-Romeu, 28 pilotes au total, dont 5 filles, se retrouvaient à Mieussy. Un jeune de la FFP profitait du rapprochement heureux entre les 2 fédérations pour participer plus qu’honorablement (Jonathan Devaux Gassier, 8e). Nicolas Hernandez, pilote parisien quitte après 3 ans cette année le Pôle Espoirs de Font-Romeu. Il a mené cette semaine de vol avec détermination et régularité, ne cédant pas à la pression.Charles Cazaux, pilote de Valence et membre de l’équipe Espoirs Rhône-Alpes, a lui aussi fait partie du Pôle de Font-Romeu lors de la première année de fonctionnement. Il suit actuellement ses études à l’UFRSTAPS de Grenoble. Son efficacité n’a d’égale que sa discrétion. Hélène Cruells vient de Dordogne et à l’issue de sa première année de Pôle à Font-Romeu a montré une belle ténacité. L’image qu’elle a donnée – rester accrochée au ciel – est un des premiers objectifs que doit poursuivre un pilote en début de progression. Ce qui permet aussi de bien se classer en compétition!Game overDurant cette semaine, les pilotes auront eu la visite d’une bonne partie des élus (et pas seulement ceux intéressés par la compétition) ainsi que du staff des entraîneurs de la FFVL, preuve de l’intérêt porté sur les actions envers les jeunes. Lors de la remise des prix, des bourses à valoir sur des inscriptions aux compétitions de 99 ont été remises. Cette récompense “ game over ” a pour objet d’encourager la passion du vol. Rendez-vous en 99! Quelques pilotes et non des moindres seront atteints par la limite d’âge. La succession de Nico et d’Hélène s’annonce ouverte mais, si ceux-ci volent comme cette année, ils seront difficiles à détrôner. z

Marc Rispoli, cadre technique

Partenaires des équipes de France et du vol libre

Plaine 98

Le plat pays qui est le nôtre

La Basse- Normandie avait l’honneur d’organiser la 2e Coupe de France des pays de plaine, du 22 au 29 août dernier, à Pont d’Ouilly. Cette compétition s’est déroulée sur sites naturels ou au treuil suivant les caprices du vent. La météo des 2 premiers jours fit quelque peu douter le 30 pilotes des 7 régions concernées (Charentes - Poitou - Limousin, Bretagne, Ile de France, Haute-Normandie, Nord, Pays de Loire et Basse-Normandie). Heureusement, dès le lundi la chance se décida à sourire aux audacieux…

Ca vole !Lundi : Jean-Jacques Biré, le solide directeur d’épreuve, et son efficace assistant Martial Rigouin, emmènent tout le monde au treuil dans la plaine de Falaise pour un parcours en temps mini gagné par le local Franck Defortescu. Mardi : une distance libre sur axe récompense Hilario De Oliveira avec une envolée de 70 km, faisant tomber le record du site de Saint Omer. Mercredi, retour aux machines treuillantes du pragmatique commandant Marc Jeanne. Spectacle rare et magnifique de 4 parapentes treuillés simultanément en parallèle. Victoire du courageux Christophe Desplats, malade toute la semaine. Jeudi, vent fort : Sylvain Ridard, M. Météo, fait découvrir les sites du bord de mer calvadosien à une petite dizaine de pilotes. Vendredi : le treuil permet une nouvelle fois à Hilario de vaincre dans de petites conditions de nord-ouest. Samedi, Saint Marc d’Ouilly : une idée lumineuse. Après un gros travail de 5 années, Jacques Legros, président de l’AS Icare, voit ses efforts récompensés avec triangle bouclé par 4 pilotes sur le site même qui est inauguré simultanément avec la municipalité de Pont d’Ouilly. Grande émotion quand 4 pilotes franchissent la ligne d’arrivée ! Cette première manche en triangle, localement historique, est remportée par Hervé Lemasson.Au général Hilario De Oliveira gagne devant Christophe Desplats et Jean Luc Rio. Au classement des régions, calculé avec 3 pilotes, c’est la Haute-Normandie qui l’emporte devant la Bretagne et la Basse-Normandie.L’équipe gagnanteLa 2e édition de cette Coupe de France des pays de plaine aura été un grand succès grâce au bon vouloir d’Eole et à la ténacité des compétiteurs, bien sûr, mais aussi et surtout à la disponibilité des 40 volontaires de l’AS Icare et de Vol libre Pays d’Auge. Cette grande équipe aura permis à 30 compétiteurs de se jauger sur 3 sites, pendant 5 jours, en utilisant 4 treuils plus 2 en secours, et en parcourant 1 349 km. Les 9 treuilleurs qualifiés auront effectués 175 montées en 3 manches. Tout ce petit monde se retrouvait quotidiennement à la salle des fêtes de Pont d’Ouilly qui servait de PC, de café, de point presse, de restaurant, de centre météo, de salle de débats et même… de dancing.Merci !A tous ceux qui ont su donner une très belle image du vol libre bas-normand, à la FFVL, aux ligues de Bretagne, Charentes-Poitou-Limousin, Haute-Normandie, Ile de France, Nord, Pays

de Loire, Basse-Normandie, au Club AS Icare, au conseil régional de Basse-Normandie, au conseil général du Calvados, à la DRDJS du Calvados, à la section BTS force de vente d’Hérouville Saint-Clair, aux sponsors commerciaux (Publi-Déco, Résidences Familiales, Normandie Charpente, Normandie Radio), aux constructeurs (Gradient, Advance, Airéa, Flying Planet et ITV), à Jean Bertin qui a permis le treuillage sur les terrains de Martigny sur l’Ante et Noron l’Abbaye, à la ville de Pont d’Ouilly pour sa salle des fêtes, à Olivier Sérazin pour sa recherche de sponsors sur Internet, à tous : merci ! Et vive la Coupe de Plaine 99 ! z

Philippe Leclerc

Attention ! Le prochain VOL Passion paraîtra le 1er mars. Vos textes et photos doivent nous parvenir avant le 1er février !

L’événement !Toujours plus haut!

Françoise Mocellin et Richard Walbec deviennent les libéristes les plus hauts du monde!Le jeudi 24 septembre à 11h42, Richard Walbec et son coéquipier Claude Delluc battent le record du monde d’altitude en remorqué, soit 6022 m. Le précédent record était de 5904 m. 1/2 h plus tard, Françoise Mocellin et Philippe Gaillard réalisent exactement, sans concertation, la même altitude!Ce record simultané s’est effectué depuis l’aérodrome d’Albertville (Savoie) choisi pour des raisons de sécurité. Deux heures, environ après leurs décollages respectifs, après avoir survolé la magnifique chaîne du Mont Blanc, Richard et Claude ont atteint l’altitude citée à la verticale de la ville d’Ugine et Françoise et Philippe à celle du lac d’Annecy.Cette réussite est celle d’une équipe : les 2 ULM (Air Création 582 et Cosmos 612) et les ailes delta semi rigides IXBo (Tecma) avaient été spécialement réglés pour atteindre cette altitude. Du 21 au 24 septembre, l’équipe est restée en contact très étroit avec le centre de Météo-France de Lyon, qui leur indiquait au jour le jour les conditions météorologiques du moment et celles à venir sur le massif du Mont Blanc (température, visibilité, force et direction du vent).Les autorisations aériennes ayant été accordées par Swisscontrol de l’aéroport de Genève, plusieurs tentatives ont été faites pour mettre au point les machines et optimiser les taux de montées : au-dessus de 5000 m, vigilance, concentration et compétence sont indispensables pour gagner, mètre après mètre, de l’altitude. Oxygène et vêtements techniques ont été nécessaires aux 4 pilotes. Pour anecdote, Françoise Mocellin a effectué, le jour du record, les 6022 m sans oxygène suite à une défaillance de l’ouverture de sa bouteille. Probablement acclimatée par les précédents essais, tout s’est passé sans problème!Françoise Mocellin et Richard Walbec, tous deux membres de l’équipe de France delta, partagent leur passion du vol libre depuis plusieurs années. Leurs principaux partenaires, Bösch Automation et Roquefort Papillon, contribuent à leurs réussites sportives et à la réalisation de leurs projets. Qui ne manquent pas! z

Décembre 98 – N° 23 – Trimestriel – 16 pages – France 4 F – CPPAP N° 74682Directeur de la publication : Gérard Blandin

Directeur de la rédaction : Jean-Louis CorgierCoordinateur : Stéphane Malbos, 2, rue du Néron 38120 St Égrève, Tél : 04 76 75 26 41, fax : 04 76 75 92 75Administration, rédaction : FFVL, 4, rue de Suisse 06000 Nice, Tél : 04 93 88 62 89, Fax : 04 93 16 15 62Conception et réalisation : Dyade et Couleurs, 11, rue Marquian 38100 Grenoble, Tél : 04 76 40 79 37, Fax : 04 76 09 85 89Photos : FFVL, Vol Libre, Malbos, Sup’Air.Dessins : Filipandré, 19, Escalier du Château 74000 Annecy Tél. 04 50 52 73 44Impression : SIB – 62360 St LéonardSociété éditrice : Edition Rétine3, rue Ampère 94200 Ivry sur SeinePublicité : Régie Rétine, Lionel Fischer3, rue Ampère 94200 Ivry sur SeineTél : 01 46 70 14 82, Fax : 01 46 58 97 52

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