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L’initiative des Chambres d’agriculture EDITO N°79 – DECEMBRE 2018 ACTU PROFESSIONNELLE Alimentation 100 % bio en porc et volaille P 2 Votre exploitation soutenue par MiiMOSA ? P 2 Une agriculture de conservation et agriculture biologique P 2 Les cours stables pour les céréales et oléoprotéagineux bio P 2 Usage du cuivre : prolongé 7 ans avec des doses réduites P 2 Stockage des fumiers au champ P 3 Site Web « substances » P 3 ACTU TECHNIQUE Petits ruminants laitiers bio P 3&4 REDCap’Info : le bon foin pour les chèvres au bon moment ! P 5 Elevage ovin : quelles difficultés lors du passage en bio ? P 5&6 VIENT DE PARAITE P 7 ENQUETES P 8 EVENEMENTS P 9 à 11 FORMATION P 12 Contacts chambre d’agriculture : Gilles LE GUELLAUT Contact de la Loire-Atlantique Tél. 02 53 46 61 74 Mail : [email protected] Elisabeth COCAUD Contact de Maine-et-Loire Tél. 02 41 96 75 41 Mail : [email protected] Brigitte LAMBERT Contact de la Mayenne Tél. 02 43 67 36 84 Mail : [email protected] Florence LETAILLEUR Contact de la Sarthe Tél. 02 43 29 24 57 Mail : [email protected] Cécile BROUILLARD - Stéphane HANQUEZ Contacts de la Vendée Tél. 02 51 36 83 87 Mail : [email protected] et [email protected] Célia BORDEAUX Coordination recherche en AB Tél. 02 41 18 60 33 Mail : [email protected] L’année 2018 aura été pour nous riche d'enseignements. Les évolutions climatiques ont des répercussions importantes, même si différentes en fonction des zones et des productions. Vous êtes éleveurs et avez des doutes sur vos stocks fourragers ? N’hésitez pas à faire un bilan fourrager avec un conseiller, et à analyser avec lui vos marges de manœuvre pour passer l’hiver. Outre les points d'actualités, ce Technibio met à l'honneur les petits ruminants, dont les produits sont de plus en plus sollicités (viande et lait). Les références techniques sont pourtant encore peu nombreuses en bio, et les producteurs ont grand besoin de résultats techniques. Une actualité importante : l'Europe vient de revalider l’usage du cuivre pour une utilisation en AB avec une dose réduite et lissée sur sept ans ! Mettons à profit ce délai pour rechercher d'autres solutions techniques. La période hivernale est pour nous la période des formations dans chacun de nos départements. L’offre est généreuse : n’hésitez pas à en profiter ! Janvier est le mois du SIVAL, avec ses exposants et conférences bio. Et au printemps prochain, prenez date : la ferme de Thorigné d’Anjou vous invite à une grande journée technique à l'occasion de ses 20 ans ! Pour cette fin de mandature, je tiens à remercier le pôle Bio, élus et salariés, qui ont travaillé pendant ces 6 années au développement de l'agriculture biologique dans notre région à travers la production de références, l’organisation d’évènements, l’accompagnement individuel, la proposition de formation… Tous ces travaux ayant pour but de permettre aux agriculteurs en bio ou conversion de gagner en efficacité, en qualité de vie au travail, et en performances. La Chambre d'agriculture des Pays de la Loire, en lien avec ses partenaires et financeurs, a donc su contribuer à conforter le grand dynamisme de l'agriculture biologique de notre région ! Christian FRANCHETEAU, président du Pôle Bio Pour la commission professionnelle Bio des Chambres d’agriculture des Pays de la Loire

N°79 DECEMBRE 2018 DITO - Pays de la Loire...2 Alimentation 100 % bio en porc et volaille : dérogation prolongée La dérogation qui autorise l’utilisation de 5 % de certaines

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Page 1: N°79 DECEMBRE 2018 DITO - Pays de la Loire...2 Alimentation 100 % bio en porc et volaille : dérogation prolongée La dérogation qui autorise l’utilisation de 5 % de certaines

L’initiative des Chambres d’agriculture

Avec le soutien financier de :

EDITO

N°79 – DECEMBRE 2018

ACTU PROFESSIONNELLE

Alimentation 100 % bio en porc et volaille P 2

Votre exploitation soutenue par MiiMOSA ? P 2

Une agriculture de conservation et agriculture biologique P 2

Les cours stables pour les céréales et oléoprotéagineux bio P 2

Usage du cuivre : prolongé 7 ans avec des doses réduites P 2

Stockage des fumiers au champ P 3

Site Web « substances » P 3

ACTU TECHNIQUE

Petits ruminants laitiers bio

P 3&4

REDCap’Info : le bon foin pour les chèvres au bon moment ! P 5

Elevage ovin : quelles difficultés lors du passage en bio ? P 5&6

VIENT DE PARAITE P 7

ENQUETES P 8

EVENEMENTS P 9 à 11

FORMATION P 12

Contacts chambre d’agriculture :

Gilles LE GUELLAUT

Contact de la Loire-Atlantique

Tél. 02 53 46 61 74

Mail : [email protected]

Elisabeth COCAUD

Contact de Maine-et-Loire

Tél. 02 41 96 75 41

Mail : [email protected]

Brigitte LAMBERT

Contact de la Mayenne

Tél. 02 43 67 36 84

Mail : [email protected]

Florence LETAILLEUR

Contact de la Sarthe Tél. 02 43 29 24 57

Mail : [email protected]

Cécile BROUILLARD - Stéphane HANQUEZ

Contacts de la Vendée

Tél. 02 51 36 83 87

Mail : [email protected]

et [email protected]

Célia BORDEAUX Coordination recherche en AB

Tél. 02 41 18 60 33

Mail : [email protected]

L’année 2018 aura été pour nous riche d'enseignements. Les évolutions

climatiques ont des répercussions importantes, même si différentes en fonction

des zones et des productions. Vous êtes éleveurs et avez des doutes sur vos stocks fourragers ? N’hésitez pas à faire un bilan fourrager avec un conseiller, et à analyser avec lui vos marges de manœuvre pour passer l’hiver.

Outre les points d'actualités, ce Technibio met à l'honneur les petits ruminants, dont les produits sont de plus en plus sollicités (viande et lait). Les références techniques sont pourtant encore peu nombreuses en bio, et les producteurs ont grand besoin de résultats techniques.

Une actualité importante : l'Europe vient de revalider l’usage du cuivre pour une utilisation en AB avec une dose réduite et lissée sur sept ans ! Mettons à profit ce délai pour rechercher d'autres solutions techniques.

La période hivernale est pour nous la période des formations dans chacun de nos départements. L’offre est généreuse : n’hésitez pas à en profiter ! Janvier est le mois du SIVAL, avec ses exposants et conférences bio. Et au

printemps prochain, prenez date : la ferme de Thorigné d’Anjou vous invite à une grande journée technique à l'occasion de ses 20 ans !

Pour cette fin de mandature, je tiens à remercier le pôle Bio, élus et salariés, qui ont travaillé pendant ces 6 années au développement de l'agriculture biologique dans notre région à travers la production de références, l’organisation d’évènements, l’accompagnement individuel, la proposition de formation… Tous ces travaux ayant pour but de permettre aux agriculteurs en bio ou conversion de

gagner en efficacité, en qualité de vie au travail, et en performances. La Chambre d'agriculture des Pays de la Loire, en lien avec ses partenaires et financeurs, a donc su contribuer à conforter le grand dynamisme de l'agriculture biologique de notre région !

Christian FRANCHETEAU, président du Pôle Bio Pour la commission professionnelle Bio

des Chambres d’agriculture des Pays de la Loire

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Alimentation 100 % bio en porc et volaille : dérogation prolongée

La dérogation qui autorise l’utilisation de 5 % de certaines Matières Premières (MP) non biologiques dans l’alimentation des porcs et des volailles est prolongée jusqu’au 31 décembre 2020, dans les mêmes conditions qu’actuellement - en ajoutant les insectes vivants à la liste des MP autorisées.

Le nouveau règlement entérine la prolongation de cette dérogation jusqu’au 31/12/2025, sous les nouvelles conditions suivantes :

Ces MP (composées protéiques spécifiques) sont non disponibles en bio

Elles sont produites ou préparées sans solvants chimiques

leur utilisation est limitée, en porc, à l’alimentation des porcelets de 35 kg maximum ; en volaille, à l’alimentation des jeunes volailles.

Votre exploitation soutenue par MiiMOSA ?

Le Crédit Agricole Atlantique Vendée et MiiMOSA lancent un Appel à Projet permettant aux citoyens de soutenir les projets agricoles et alimentaires en Loire-Atlantique et en Vendée. Exploitations, coopératives, entreprises, associations, startups de ces départements sont invitées à déposer leur candidature sur ca-av.miimosa.com avant le 31 janvier 2019 et à faire financer leur projet par le grand public avant le 31 mars 2019. Les projets bénéficieront d'un accompagnement personnalisé de MiiMOSA et d'une mise en valeur renforcée de leur projet par le Crédit Agricole Atlantique Vendée et la plateforme MiiMOSA. Trois projets « Coup de Cœur » seront sélectionnés et bénéficieront d'une prime allant de 500 à 1 000 €, ainsi que d'une offre de prêt à 1 % sur 7 ans sans garantie, plafonnée à 5 000 €, et d'une offre de bienvenue avec des avantages spécifiques.

En cas de questions, contacter : François DURANEL (Chargé

de partenariats) - [email protected]

Agriculture de conservation en agriculture biologique

Dans le cadre d’un groupe Ecophyto 30 000 sur le thème de l’Agriculture de Conservation en Bio, une newsletter est proposée (4 par an), co-écrite par Virginie RIOU (spécialiste

sol) et François BOISSINOT (spécialiste grandes cultures biologiques) à la Chambre d’agriculture des Pays de Loire.

Cette newsletter présente des éléments de veille technique, de vie du réseau et les évènements à venir en lien avec cette thématique, le tout richement illustré de photos et de vidéos.

Les agriculteurs de ce groupe souhaitent en faire bénéficier le plus grand nombre.

Vous êtes intéressé pour recevoir cette Newsletter ? Merci de demander à rejoindre le groupe de diffusion par mail : [email protected]

François BOISSINOT – Virginie RIOU

Des cours stables pour les céréales et oléo protéagineux bio

Graphique : Prix départ France (OS et non culture), stade

de gros, pour environ 25 t.

Pour obtenir les prix en culture, déduire des cotations les

taxes à la charge du producteur et 45 €/t (marge du

collecteur et frais de collecte/stockage).

Récolte 2018 : prix de base juillet 2017 pour toutes les

céréales, majorations commerciales mensuelles non

comprises de 2 €/t (meunerie), 3€/t (huilerie) et 1,5 €/t

(bétails).

Les prix mentionnés en bout de graphique correspondent aux

dernières cotations : celles du 15/11/2018.

Les tourteaux de soja, colza et tournesol sont respectivement

à 885 €/t, 598€/t et 498 €/t. Le blé meunier départ Italie est

à 470 €/t, le blé fourrager C2 à 338 €/t et le maïs C2 à

335 €/t.

Paulette HUREL CAPDL / 85 – TEL 02 51 36 83 87

Usage du cuivre : prolongé 7 ans avec des doses réduites

Après plus d’un an de discussion, une convergence vers la position défendue par la France a finalement fait consensus au sein de la Commission Européenne, qui a voté le 27 novembre pour la ré-homologation du cuivre pour les 7 prochaines années. Cependant, l’usage a été limité à 4 kg par hectare en moyenne par an (lissés sur 7 ans : soit un maximum de 28 kg / ha sur 7 ans), contre 6 kg/ha lissés sur 5 ans autorisés actuellement.

C’est un soulagement pour la plupart des viticulteurs, arboriculteurs et maraîchers bio qui sans cuivre n’auraient plus eu de moyens de maîtrise des principales maladies cryptogamiques.

Cette annonce renforce davantage encore la nécessité de prospecter des voies alternatives de maîtrise des

maladies cryptogamiques. Les extraits végétaux font

partie des pistes explorées par le pôle bio de la chambre d’agriculture des Pays de la Loire depuis plusieurs années.

Actualité professionnelle

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Stockage des fumiers au champ

Le stockage au champ est possible pour les fumiers compacts non susceptibles d’écoulement. Le stockage ne doit pas être situé sur une parcelle non épandable, ni sur une zone inondable, ni sur un sol nu, ni sur un emplacement qui a déjà servi au stockage dans les 3 dernières années. Il ne doit pas durer plus de 9 mois et est interdit du 15 novembre au 15 janvier, sauf s’il est réalisé sur une prairie ou sur un lit de matériau absorbant à C/N supérieur à 25 (ex : paille) ou en cas de couverture du tas. Il faut noter dans le cahier d’enregistrement des pratiques l’ilot cultural concerné, la date de dépôt et la date de reprise du tas.

Pour les dépôts de plus de 10 jours :

Le tas de fumier de volailles doit être de forme conique, couvert et ne doit pas mesurer plus de 3 mètres.

Les fientes de volailles issues d’un séchage avec plus de 65 % de MS doivent être couvertes avec une bâche imperméable à l’eau mais perméable aux gaz.

Cécile BROUILLARD et Stéphane HANQUEZ

CADPL / 85 – TEL 02 51 36 81 68

Un nouveau site « substances » pour protéger vos cultures à moindre coût grâce aux substances de base !

L’INAO a confié à l’ITAB la gestion d’un site, le tout

nouveau site Substances, qui

met gratuitement à votre

disposition des fiches qui vous permettront d’utiliser au mieux les substances de base. Ce site est optimisé pour mobile et tablette, afin qu’il puisse vous suivre facilement dans votre quotidien.

Mais les substances de base, qu'est-ce que c'est?

Ce sont des substances pouvant être utilisées à des fins phytopharmaceutiques en agriculture alors que cela n’est pas leur vocation première. Par exemple, le sel, le sucre, le vinaigre, la bière… Les substances de base permettent donc de se prémunir contre certaines maladies ou certains nuisibles à moindre coût. Pour tout renseignement complémentaire :

Patrice Marchand (ITAB) [email protected]

Petits ruminants laitiers bio : une filière en développement !

C’est par cette accroche qu’Initiatives Bio Bretagne et ses partenaires ont réuni une cinquantaine de personnes sur une conférence du SPACE le 13 septembre dernier.

QUELQUES REPERES CHIFFRES

Les chiffres transmis ci-dessous sont issus d’un travail de synthèse des données Agence Bio / France Agrimer / INSEE / etc., réalisé par Goulven Oillic d’IBB. Au niveau national, 9 % des brebis laitières et 7,75 % des chèvres sont conduites en agriculture biologique en 2017. Sur la période récente (2016 à 2017) la progression est très importante : + 19 % des brebis bio ou en conversion et + 14 % des chèvres. En chèvres, la barre des 1 000 producteurs est désormais dépassée.

Actualité professionnelle (suite)

Actualité technique

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En 2016 : 2,4 % du lait de vache est en bio contre 1,2 % du lait de chèvre (loin de suffire à la consommation) et 8 % du lait de brebis. Trois types de systèmes d’exploitation coexistent : (1) 100 % de transformation fermière ; (2) 100 % livré en circuit long ; (3) mixité entre ces deux modes de commercialisation. En chèvre, la production moyenne annuelle est de 615 litres / chèvre mais 17 % des élevages dépassent les 700 litres quand 32 % des élevages n’atteignent pas 500 litres. La production de fromage de chèvre bio (hors fondu) a été multipliée par 5 entre 2009 et 2016 passant de 253 à 1 098 t. La progression d’achats de fromages de chèvres bio par les ménages connait une croissance à deux chiffres entre juillet 2017 et juillet 2018 ; cependant, la part d’achat de bio dans les achats de fromages de chèvres ne représente que 1,5 %. Le prix moyen du fromage de chèvre bio acheté par les ménages se situe à 17,7 € / kg contre 12,20 € / kg pour le conventionnel. Concernant le lait de brebis, la fabrication de fromages frais sur les 6 premiers mois de la campagne 2017/2018 s’élève à 1 253 t (+ 14% / même période 2016/17). Les fabrications de yaourts et laits fermentés atteignent sur la même période 3 677 t, en progression de 4,8 %. En 2016, les achats de fromages de brebis bio par les ménages français ont progressé de 2 % tant en volume qu’en valeur par rapport à 2015. Les fromages AOP, et en particulier le Roquefort, représentent 44 % de ces fromages de brebis bio.

PRODUCTEUR EN CIRCUIT COURT

Marie-Eve TAILLECOURS, du GAEC Brebis dans le Morbihan

a développé ses produits et sa clientèle depuis 2010. L’exploitation comptait jusqu’à présent 110 brebis lacaunes, dont 95 à la traite (monotraite pratiquée de début mars à fin octobre, 215 l / lactation) sur une SAU de 25 ha. Un doublement de la surface va permettre l’accueil d’un 3ème associé en conservant le salariat déjà en place (1 personne 10 h / semaine et un saisonnier tout l’été) et d’accroître l’autonomie protéique. La valorisation du lait (4 à 5 € /l) a permis dès l’année d’installation de dégager un SMIC pour chaque associé. De nouvelles installations dans le département n’ont pas provoqué de concurrence mais au contraire des échanges, des formations spécifiques. Un potentiel de développement pour répondre à la clientèle locale existe toujours, de même qu’une organisation à créer pour valoriser les agneaux en bio. Les coûts d’engraissement et d’abattage sont aujourd’hui des freins, même en Aveyron ! Les difficultés rencontrées concernent la gestion du parasitisme et les coûts de livraison des produits.

PRODUCTEUR EN CIRCUIT LONG

Noël MAHUAS gère quant à lui une exploitation de 37 ha avec 165 chèvres dont le lait, bio depuis 1994, est livré à Eurial / Agrial. En phase de pâturage, la production est de 600 l et monte à 870 l avec apports d’enrubannage de qualité. L’éleveur a beaucoup travaillé l’aspect sanitaire et a désormais un troupeau indemne de CAEV, des chèvres qui vieillissent dans l’élevage (10 - 12 ans) et aucune vermifugation depuis 3 ans. Pour ce faire, il est vigilant sur l’état des animaux (indicateurs poils et lactation), vérifie les crottes, réalise des coprologies et veille à ne pas raser les prairies au pâturage. Le prix de vente se situe à 900 € / 1 000 l avec une forte saisonnalité : 120 € d’écart entre printemps et automne.

TEMOIGNAGES DE 3 ACTEURS DE FILIERES LONGUES

Bernard QUINTON, Eurial/Agrial

Bernard QUINTON, conseiller lait bio, informe qu’en 2019, la coopérative collectera environ 4 millions de litres de lait de chèvre chez 23 à 25 éleveurs, essentiellement en Pays de la Loire et Bretagne sud. L’entreprise a construit des partenariats pluriannuels avec La Cloche d’Or (37), Triballat (35) et Kerguillet (56). Depuis 2010, la buchette Soignon bio était produite en Belgique avec du lait allemand et hollandais (650 t en 2017). Le projet à court terme est de relocaliser cette production à La Chapelle Thireul (79) ce qui génère un besoin de 4 millions de litres. Les besoins en fromages de chèvre bio sont importants, tant pour le marché intérieur français que vers le reste de l’UE.

Youssef MEZDID, Triballat Youssef MEZDID, chargé de relation avec les producteurs, apporte l’éclairage de la filière chez Triballat. Cette entreprise traite du lait de brebis bio depuis 1999, l’essentiel de la collecte est réalisée en Lozère- Aveyron. 7 producteurs sont situés en Ille-et-Vilaine. Ce secteur est dynamique mais Triballat ne recherche pas de nouveaux producteurs actuellement. La collecte de lait de chèvre bio a démarré chez Triballat en 2011, grâce à l’évolution du cahier des charges sur l’usage des antiparasitaires. Actuellement, l’entreprise traite 1,5 millions de litres collectés chez 25 éleveurs bretons. L’entreprise pourrait très facilement doubler sa collecte et accompagne des porteurs de projet. Un constat cependant : il est nécessaire pour les producteurs de disposer de la surface permettant l’autonomie alimentaire du système, c’est souvent difficile lors d’une constitution d’exploitation.

La laiterie a besoin de lait toute l’année mais le désaisonnement est difficile et les mises-bas de février-mars sont bien adaptées au pâturage ! Par des programmes lumineux ou des lactations allongées (non mise à la reproduction), certains éleveurs livrent du lait d’hiver, adapté aux besoins du marché.

Pierre GAUTIER, Terrena Pierre GAUTIER, responsable nutrition caprine chez Terrena accompagne 450 exploitations caprines conventionnelles et 35 élevages bio, en filière longue. Il insiste sur les prérequis pour réussir dans cette production : Le choix des animaux : potentiel génétique et intégrité sanitaire. Pour une installation, il est nécessaire d’atteindre au plus vite la vitesse de croisière et donc de financer suffisamment d’animaux (et notamment de chevrettes !) dès le départ.

Le bâtiment de bonne dimension, adapté au pâturage et à la gestion des lots

L’alimentation avec l’absolue nécessité d’une bonne

autonomie fourragère. Il est donc nécessaire d’être éleveur mais aussi de savoir cultiver des fourrages de qualité et d’acquérir des compétences pour la gestion du pâturage.

A RETENIR : les transformateurs de lait de chèvre dans l’ouest proposent accompagnement et débouchés aux agriculteurs intéressés par cette production. L’engagement dans la transformation et vente directe (lait de chèvre ou de brebis) peut également trouver des débouchés à condition d’adapter la main d’œuvre aux différents « métiers » nécessaires : production, transformation, commercialisation.

Brigitte LAMBERT CADPL/53 – TEL 02 43 67 36 84

Actualité technique

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REDCap’Info : le bon foin pour les chèvres au bon moment !

Il est important de caractériser les foins récoltés. Cela permettra de stocker au mieux les bottes, afin que les bonnes bottes soient accessibles au moment voulu de l’année. Les identifier avec un marquage (filet de couleur, pancarte...) est important. Dans l’idéal, en fin de gestation (du tarissement à la mises-bas), il faut distribuer de bons fourrages afin de maintenir la panse, tout en couvrant les besoins d’un animal dont la capacité d’ingestion est en baisse. Il faudra veiller à apporter un foin riche en énergie, appétant et qui fait ruminer. Une deuxième ou troisième coupe de luzerne, en s’assurant de la consommation des tiges, ou une première coupe de Ray-grass d’Italie précoce, faite par beau temps en début d’épiaison, conviendra à cette période où « ma panse, j’y pense ! ». Au début de la lactation, il faudra poursuivre avec ces fourrages, en augmentant évidemment les quantités distribuées. Un stock suffisant de ce bon foin est donc à prévoir. À l’inverse, les foins de moins bonne qualité seront distribués préférentiellement en fin de lactation, entre la fécondation et le tarissement… à condition que les chèvres soient en état ! REDCAP est un Réseau d'Expérimentation et de développement Caprin

sur l'autonomie alimentaire et l'alimentation à l'herbe. Chef de projet :

Jérémie Jost. Animateur du REDCAP : BRILAC.

Jérémie Jost (IDELE) et les conseillers du REDCap

Elevages ovins : quelles difficultés lors du passage en bio ?

Dans le cadre d’un projet de recherche SECURIBIOV (financé par le Conseil Régional), une enquête a été conduite par la Chambre d’agriculture et la CAB auprès des éleveurs en conversion ou récemment installés en bio. Cette enquête avait pour objectif d’identifier les principaux freins rencontrés par ces éleveurs, et de repérer les éventuelles adaptations mises en œuvre.

PROFIL DES ELEVEURS ENQUETES

12 éleveurs ont été enquêtés en Pays de la Loire, dont 8 qui se sont directement installés en agriculture biologique. Chez ces éleveurs, l’installation ou la conversion en bio a été motivée : (1) par des raisons éthiques et/ou environnementales ; (2) par une recherche de meilleure valorisation des agneaux ; (3) ou par des acheteurs (ex. de Biocoop) qui ont imposé la non-mixité chez leurs fournisseurs. Ce troisième cas évoque que les opérateurs économiques et débouchés peuvent représenter un moteur

fort de développement de la filière bio. Parmi les éleveurs enquêtés, il y a une très grande diversité de profils et de pratiques d’élevages. Deux éleveurs sont spécialisés en production ovine. Les dix autres exploitations comptent 1 à 3 ateliers en plus de l’atelier ovin (Voir Tableau 1). Dans le cas des exploitations diversifiées, si l’atelier ovin peut être considéré comme important en termes de temps consacré, il est rarement le plus rémunérateur.

Les effectifs sont très variables : de 50 à 350 brebis ; et de 2 à 12 béliers avec 1 bélier pour 17 à 40 brebis en fonction des élevages. Les races citées sont nombreuses, utilisées en pure ou majoritairement en croisement. Sept races sont majoritairement présentes (Rouge de l’Ouest, Mouton Vendéen, Charolaise, Solognote, Charmoise, Ile de France, Bleu du Maine). Les critères de choix de race sont sur la facilité de conduite, et les performances de production. Les périodes et durées d’agnelage, l’objectif d’âge et de poids à l’abattage, les pratiques de renouvellement, les stratégies en termes d’autonomie alimentaire, et les circuits de commercialisation visés sont très variables. Les surfaces consacrées à l’atelier ovin sont principalement dédiées au pâturage et à la production de foin (comme en conventionnel). Lorsqu’un éleveur implante une prairie, il ferait dans la majorité des cas le choix d’implanter une prairie multi espèces (avec plus de 8 espèces ou variétés implantées sur les prairies temporaires). 7 fermes sur 8 (qui ont répondu à cette question) produisent quelques rares hectares de SCOP (céréales et oléo protéagineux). Ces surfaces sont essentiellement destinées à l’alimentation du cheptel, sauf dans un cas où l’éleveur combine autoconsommation et vente. Les associations triticale-pois sont fréquemment produites. Aucun des 8 éleveurs ici ne produit d’enrubannage, ni d’ensilage d’herbe ou de maïs.

EVOLUTION DES PRATIQUES APRES PASSAGE EN BIO

Par rapport au système antérieur, que ce soit dans le cas d’une conversion ou d’une installation, le passage en bio a

souvent généré une réflexion sur les races utilisées (avec parfois la volonté de réorienter les troupeaux vers des types génétiques moins prolifiques), et une diversification de l’assolement (grande diversité de rotations et de types de cultures annuelles).

QUELLES FORCES ET ADAPTATIONS DES ELEVEURS

ENQUÊTES ?

Parmi les éleveurs enquêtés, les systèmes antérieurs étaient « proches de la bio », dans le sens où ces systèmes étaient majoritairement basés sur l’herbe, et qu’ils utilisaient peu ou pas de chimie. Il y a eu finalement peu d’adaptations, notamment sur l’alimentation.

Les changements de races ont été fréquents, au profit d’animaux plus rustiques. Au final, les éleveurs ont un nombre d’agneaux sevrés parfois équivalent, et des

résultats considérés comme « agréablement surprenants ».

Les systèmes sont plus robustes lorsqu’il y a d’autres ateliers. Cette diversification sécurise les exploitations.

Actualité technique

Bélier Vendéen

S. Migné (CAPDL / 85)

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DES PROBLEMATIQUES LIEES A l’INSTALLATION PLUS

QU’A LA BIO ?

Certains jeunes éleveurs avaient mal évalué le travail qu’engendrerait l’atelier ovin (quantité, pénibilité).

Certains éleveurs, non issus du milieu, sont confrontés à des difficultés liés à un manque de maîtrise technique de l’élevage ovin (et à un manque d’accompagnement technique).

S’installer est souvent associé à la découverte d’un territoire. S’il n’a pas été possible d’évaluer correctement le contexte et le potentiel des terres, il peut y avoir de très mauvaises surprises sur les premières années de la reprise. Comment ces jeunes peuvent-ils être mieux accompagnés à l’installation, pour une meilleure connaissance des terres à reprendre ?

DES PROBLEMATIQUES LIEES AU PASSAGE EN BIO

En élevage ovin biologique, pour être viable,

l’autonomie alimentaire est primordiale. Cela soulève deux problématiques : (1) la disponibilité des terres si besoin de s’agrandir pour avoir davantage de surfaces fourragères et diversifier ses cultures ; (2) les compétences à acquérir en grandes cultures, sachant que pour les éleveurs, « c’est un autre métier ! ».

Le fait de ne pas pouvoir utiliser les traitements hormonaux en bio rend aujourd’hui impossible, dans les faits, la pratique de l’insémination artificielle. Pour les éleveurs, cela pourrait représenter un frein au développement de l’élevage ovin biologique.

Le principal problème aujourd’hui se situe dans le manque de valorisation suffisante de l’agneau bio en filière longue, et la difficulté de produire des agneaux au moment où le marché est demandeur (en contre saison).

BESOINS EXPRIMES

Les éleveurs enquêtés ont exprimés des besoins en formation (notamment sur les médecines alternatives et la conduite des cultures), et en accompagnement technique. Une réflexion autour de la valorisation des agneaux bio doit se poursuivre pour que cette production soit viable pour les éleveurs.

SUITES DE SECURIBIOV

Un suivi plus approfondi est en cours auprès d’éleveurs qui ont des pratiques et un système bio stabilisés. Ce suivi permettra de connaitre les performances techniques et économiques de 15 élevages sur une durée de 3 ans.

Célia BORDEAUX CADPL – TEL 02 41 18 60 33

Tableau 1 : Ateliers présents sur les exploitations des éleveurs ovins étudiés

Actualité technique

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Vient de paraitre !

Economiser des protéines dans l'aliment des truies gestantes élevées en plein air grâce au pâturage de légumineuses Un essai sur le pâturage tournant des truies gestantes a été conduit (par la Chambre d’agriculture des Pays de la Loire en partenariat avec l’ITAB et l’IDELE) à la ferme expérimentale porcine des Trinottières au cours des printemps 2016 et 2017. Préférences et performances disponibles ici.

Filière céréales Le marché Bio en France connaît une croissance remarquable. Il a dépassé les 8 milliards d’euros en 2017, soit une progression de + 15 % par rapport à 2016. Dans le même sens, la filière céréales, oléagineux et protéagineux bio poursuit son développement, tirée par les demandes en alimentation humaine et par les besoins croissants en alimentation animale. La capacité des marchés à absorber ces cultures de vente - hors autoconsommation - est d’autant plus réelle qu’il y a une volonté commune des acteurs de la filière de valoriser au mieux les productions françaises, aujourd’hui encore déficitaires. Afin d’assurer un développement cohérent de la filière et rémunérateur pour les producteurs, il est plus que jamais nécessaire d’anticiper et de s’organiser pour produire, collecter, stocker et mettre aux normes ces productions bio et en conversion pour répondre aux besoins des marchés. C’est pourquoi les Chambres d’agriculture, CAB/GAB/FRAB, Interbio et Coop de France se sont associés pour adresser dans ce document quelques conseils clés autour de la mise en marché.

Guide : « Elevage caprin laitier en agriculture biologique » Un guide CAPRIN BIO vient de paraitre, édité par les Chambres d’agriculture du Lot-et-Garonne et de la Dordogne et COPELDOR. Ce guide couvre tous les aspects liés à l’Agriculture Biologique, depuis les questions réglementaires et administratives liées à la conversion jusqu’au choix du cheptel, du bâtiment, la gestion du pâturage. A cela s'ajoutent 3 hypothèses de systèmes avec une analyse économique. Ce guide est disponible sur le site web de la chambre d’agriculture de Nouvelle Aquitaine, rubrique publications.

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Enquêtes :

votre expérience nous intéresse !

Tournesol & dégâts d’oiseaux, votre avis et votre expertise nous intéressent !

Les Chambres d’agriculture des Pays de la Loire, en partenariat avec Terres Inovia, mettent en place un

projet sur l’intérêt des couverts et des associations comme moyens de lutte contre les dégâts d’oiseaux sur tournesol. Cette enquête a pour but de capitaliser vos retours d’expériences et d’orienter les actions de recherche appliquée sur ce sujet. Lien vers l’enquête : https://framaforms.org/enquete-tournesol-degats-doiseaux-1537446761 Merci d’avance pour votre participation !

CONTACT : Gaëlle Forest – 07.63.79.45.33

Etat des lieux sur la santé en élevage biologique Dans le cadre d’un projet européen (Organic PLUS, sur les intrants litigieux), une enquête est lancée auprès des éleveurs afin d’établir un état des lieux sur la santé en élevage biologique.

L’objectif de ce projet est de rechercher des solutions aux principaux problèmes rencontrés dans les élevages biologiques, et notamment des alternatives aux intrants litigieux (antibiotiques, antiparasitaires…)

Lien vers l’enquête (20 mn) : cliquer ici

Perception et gestion des adventices en AB

Les pratiques en AB sont riches en savoir et savoir-faire ! Plusieurs enquêtes tournent actuellement, chacune très rapide à remplir. Merci à vous si vous pouvez prendre un temps pour remplir celles qui vous concernent. - Témoigner de ses pratiques en bio de gestion du chardon et/ou du rumex, identifier des pratiques

innovantes et originales (moins de 10 mn) : cliquer ici

- Connaissez-vous l’ambroisie, plante invasive et allergène ? Comment est-elle gérée en bio ? (5 mn) :

cliquer ici

- Quelle perception des adventices ? La bio est actuellement sous-représentée dans cette étude destinée

aux agriculteurs, conseillers et chercheurs, témoignez de votre expérience en AB (10 mn) : cliquer ici

Ces enquêtes sont menées dans divers projets de recherche multipartenaires (financements CASDAR, Ecophyto, GIS HP2E). Les renseigner donnera accès aux résultats des recherches citées.

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Evènements

Les 20 ans

de Thorigné d’Anjou

Pour ses 20 ans, la ferme expérimentale de Thorigné d’Anjou

ouvre ses portes le mardi 14 mai 2019.

La ferme expérimentale de Thorigné d’Anjou est un outil de recherche, de démonstration et de communication. Elle est conduite en Agriculture Biologique depuis sa création dans un système de polyculture élevage avec un troupeau de vaches

allaitantes de race Limousine sur une surface de 137 ha.

Les 3 principaux axes des recherches sont : l’autonomie et la sécurité alimentaire des élevages de ruminants, la production de viande bovine biologique et la production de

grandes cultures en agriculture biologique

Cette journée sera l’occasion de vous présenter les derniers résultats de recherche

issus de ces travaux !

En collaboration avec les partenaires techniques de la ferme, nous vous proposerons des conférences, ateliers techniques, temps forts d’échanges, visites et quelques

surprises…

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Evènements

SIVAL

La BIO au SIVAL !

Comme chaque année, le Pôle Bio des Chambres d’agriculture et INTERBIO Pays de la Loire vous

attendent au SIVAL (stands 490 et 491, allée I du Grand Palais), salon qui aura lieu cette année du

mardi 15 au jeudi 17 janvier 2019. En plus de conseils personnalisés sur le stand, vous pourrez

participer à des conférences dédiées à l’agriculture biologique que la Chambre d’agriculture

organise avec ses partenaires.

o Permanences des conseillers Chaque jour, vous trouverez les conseillers bio généralistes présents et prêts à répondre à vos

questions. Seront aussi présents des experts techniques en arboriculture, maraichage,

viticulture et PPAM bio.

o Répertoire Bio Un guide de tous les exposants utiles aux producteurs bio vous sera remis lors de votre passage

sur notre stand.

o Deux conférences techniques

Vinification des vins bio : fermentations indigènes Le jeudi 17 janvier, 10h/12h – Salle LAYON

Après avoir présenté les pratiques œnologiques des vignerons bio ainsi que le contexte

règlementaire, cette conférence portera son attention sur l’usage, courant en bio, de la

fermentation indigène, ceci au travers de résultats de recherches et de témoignages. Deux projets

CASDAR complémentaires, Levain Bio et Wildwine, ont en effet permis d’explorer les notions de

diversité, d’évaluation et de sélection de levures et de bactéries, et d’amélioration de la

fermentation par pieds de cuves.

Intervenants : Stéphane BECQUET VBNA/ITAB, Philippe Cottereau IFV, Marie-Charlotte

COLLOSIO IFV, Nathalie DALLEMAGNE CAB, témoignage de vigneron.

Quelles innovations au verger bio ?

Le mercredi 16 janvier – 14h30/16h30 – Salle MAINE

Quelles sont aujourd’hui, en arboriculture biologique, les techniques innovantes dans le domaine

de la lutte contre les ravageurs ou les maladies ? Cette conférence sera l’occasion de présenter la

gestion de la tavelure en vergers bas intrants bio, ainsi que les résultats obtenus dans le cadre du

projet européen «EcoOrchard ». Ce projet de recherche a permis d’étudier l’impact sur les

ravageurs des bandes fleuries placées entre les rangs fruitiers. Un focus sera fait sur la lutte

alternative contre l’hoplocampe du pommier. Enfin, l’IFO-DALIVAL présentera les innovations

variétales actuelles, et à venir, au service du verger bio.

Intervenants: Laurent JAMAR (Centre Wallon de Recherches Agronomiques), Benjamin

GANDUBERT (IDEFEL La Morinière), Frédéric BERNARD (IFO), Jean-René GOURDON (DALIVAL).

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Evènements (suite)

o Une table ronde Filière

Petits fruits bio : une demande croissante et des débouchés multiples

Le mercredi 16 janvier – 10h30/12h30 – Salle LAYON Les petits fruits bio qui correspondent pour l’essentiel aux fruits rouges (cassis, fraises, framboises, myrtilles...) interviennent dans de nombreuses préparations : confitures, coulis, desserts lactés, pâtisseries, glaces, jus de fruits, infusions, sirops, liqueur, etc. De nombreuses entreprises sont donc utilisatrices de petits fruits bio et ont le plus souvent recours à l’importation pour satisfaire leurs besoins. La production de petits fruits bio à l’échelle nationale ne représente

que 629 ha en 2017 soit 3,4 % du total des surfaces fruitières cultivées en bio. Dans un marché bio en forte croissance et qui innove, la demande en petits fruits augmente. Si vous souhaitez convertir votre exploitation

en bio ou diversifier vos productions bio, des témoignages de producteurs et de transformateurs viendront vous éclairer sur leur activité et leurs besoins. Conférence co-organisée par Inter Bio des Pays de la Loire, Initiative Bio Bretagne et Biocentre.

o Des interventions au forum du SIVAL

Mardi 15 janvier de 15h15 - 15h45

Le marché bio en France: une croissance soutenue Goulven OILLIC, Initiative Bio Bretagne

Jeudi 17 janvier 11h30 - 12h

20 substances de base : Comment, pour quoi, pour qui ? Patrice A. MARCHAND, ITAB

Jeudi 17 janvier de 13h45 - 14h15

Les clés de la réussite d’une installation en micro-ferme maraichère bio Frédéric JOUIN (GAB72)

Jeudi 17 janvier de 14h30- 15h Raisonner la fertilisation de ses cultures légumières en agriculture

biologique Maelle DEPRIESTER - Conseillère spécialisée maraîchage CDDL

Elisabeth COCAUD Pôle bio - CRA PL / CA 49 TEL 02 41 96 75 41

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DECEMBRE 2018 – Coordonné par Célia BORDEAUX – Chambre régionale d’agriculture des Pays de la Loire

FORMATION Toutes vos formations disponibles en ligne

44 – DECOUVRIR L’ACUPUNCTURE

QUOI : je découvre l’acupuncture et comment l’utiliser sur mon troupeau. QUAND / OU : Formation de 2 jours, les 08 mars 19 et 17 mai 19 – Nantes et périphérie INTERVENANT : Nayla CHERINO, vétérinaire pratiquant l’acupuncture. RENSEIGNEMENTS et INSCRIPTION : Aline CHENAY [email protected] – Tel : 02 41 96 75 32

49 – GERER AUTREMENT LA SANTE DE LA MAMELLE QUOI : prévenir et gérer par des méthodes alternatives les problèmes de mammites QUAND / OU : formation de 2 jours, les 25 février et 22 mars 2019 – Angers INTERVENANT : Céline PEUDPIECE, vétérinaire. RENSEIGNEMENTS et INSCRIPTION : Elisabeth COCAUD/Aline CHENAY [email protected] – Tel : 02 41 96 75 32

49 – PCAE – CONDUIRE SES CULTURES EN AGRICULTURE BIOLOGIQUE (3 JOURS ½) QUOI : les clés pour conduire un système de cultures bio (rotations, fertilité des sols, désherbage mécanique, visite d’exploitations) QUAND / OU : Formation de 3 jours, les 24 janvier, 7 mars et 1 jour en juin 2019 + 1 accompagnement individuel - Maine-et-Loire

INTERVENANTES : Virginie RIOU et Florence LETAILLEUR RENSEIGNEMENTS et INSCRIPTION : Elisabeth COCAUD/Aline CHENAY [email protected] – Tel : 02 41 96 75 32 53- L’EAU, PREMIER ALIMENT CONSOMME EN ELEVAGE QUOI : Savoir évaluer la qualité de l’eau d’abreuvement et son incidence sur la santé des animaux

QUAND / OU : mercredi 30 janvier, Chambre d’agriculture, Laval INTERVENANTS : Dr Gilles GROSMOND, vétérinaire RENSEIGNEMENTS et INSCRIPTION : Brigitte LAMBERT

[email protected] – Tel : 02 43 67 36 84

72 – PCAE- CONDUIRE SES CULTURES EN AGRICULTURE BIOLOGIQUE (3 JOURS ½) QUOI : identifier les clés de la conduite d’un système de cultures bio QUAND / OU : les 29 janvier et 28 février 2019 en Sarthe, le 25 juin 2019 sur des exploitations céréalières bio INTERVENANTS : Florence Letailleur, Conseillère agriculture biologique / Virginie Riou, conseillère spécialisée sol et conservation des sols, Chambre d’agriculture, agriculteurs bio RENSEIGNEMENTS et INSCRIPTION : Florence Letailleur [email protected] – Tel : 02 43 29 24 57

85 - ADAPTER SES ROTATIONS ET SES COUVERTS EN GRANDES CULTURES BIO QUOI : construire un enchainement cohérent de cultures et d’intercultures pour répondre aux enjeux d’un système céréalier bio : gestion des adventices, ravageurs, fertilité… QUAND / OU : les 19 et 26 février 2019, Luçon

INTERVENANTS : Jean-martial POUPEAU (formateur, journaliste BIOFIL), Mathieu ARNAUDEAU, conseiller

spécialisé sol, Chambre d’agriculture. RENSEIGNEMENTS et INSCRIPTION : Stéphane HANQUEZ [email protected] – Tel : 02.51.36.81.68 85 - TECHNIQUES CULTURALES SIMPLIFIEES EN SYSTEME CEREALIER BIO

QUOI : Atouts et freins du non-labour en système bio, clés de la réussite d’une rotation en non-labour, les couverts végétaux comme pilier du système QUAND / OU : les 27 et 28 février 2019, Vendée INTERVENANTS : Quentin SINGERS (GABB32) et Georges JOYA (agriculteur du Gers en non labour bio) RENSEIGNEMENT et INSCRIPTION : Stéphane HANQUEZ [email protected] – tel : 02.51.36.81.68