N°8-Action de Mobilisation 2015- -Atelier Découverte du Milieu-

Présentation de l’action

Merci!

Action de Mobilisation 2015– Association Tarmac—Pôle Insertion Professionnelle et Formation

Nous sommes tous bénéficiaires du RSA et notre groupe varie en fonction des arrivées ou des

départs de certains d’entre nous sur l’Action de Mobilisation.

Avec l’activité Découverte du Milieu, nous visitons des lieux que certains d’entre nous ne

connaissent pas comme les Archives Municipales, les Archives Départementales, la Médiathè-

que, la Bibliothèque pour Tous, le Vieux Mans, les jardins, l’agglomération mancelle et les ex-

positions dans les maisons de quartier, à l’Abbaye de l’Epau, ou le centre régional de la Sarthe.

La Découverte du Milieu nous sert à nous bouger, nous déplacer et à communiquer avec les

autres sur les moyens de se déplacer à pied, en transport en commun, en voiture jusqu’au lieu

de rendez-vous de la visite, puis autour des textes à écrire.

Nous sommes au RSA et nous avons de plus en plus de mal à survivre. Mais l’atelier Décou-

verte du Milieu nous permet de sortir de notre isolement. Le groupe ne juge, ni ne condamne

personne et on essaie de se soutenir les uns, les autres et e n’est pas toujours facile avec les

problèmes que nous rencontrons.

L’activité Découverte du Milieu sert parfois à nous motiver pour la vie de tous les jours et à ne

pas sombrer dans la déprime. Si aujourd’hui, j’arrive mieux à me déplacer dans la ville où je

suis née tout n’est pas réglé pour autant! Mais cela m’a apporté beaucoup . J’ai pu avoir une

vie sociale, voir les choses autrement, rencontrer des gens, oublier mes problèmes le temps de

l’activité.

Florence LEVRARD

Lors de nos découvertes de la Médiathèque Louis Aragon, de la Maison de la Lecture

de Coulaines, des Archives Municipales du Mans, des Archives Départementales et

du Centre de Documentation Canopée, nous avons été reçus et guidés par des em-

ployés de ces établissements qui ont tous un point commun : la passion de leur mé-

tier!

Le terme d’archives ou de bibliothèque nous paraît, dés le départ, synonyme de tris-

tesse,d’études ennuyeuses et de poussière. On imagine de grandes salles poussiéreuses

remplies de livres et de vieux documents où de vieux chercheurs à lunettes, penchés

sur leurs livres, se lancent dans d’interminables lectures.

Et bien non! Grâce à nos guides d’un moment, employés, fonctionnaires, bibliothé-

caires, nous avons découvert un autre monde.

Leurs explications, leurs précisions dans les détails, leurs anecdotes et leur connais-

sance nous entrainent dans une extrême curiosité. Leur passion est contagieuse. On

attends toujours d’en savoir plus. On sent chez eux le désir de transmettre leur savoir.

En partant, on n’a qu’un désir : revenir pour en savoir plus. Et on les remercie!

Xavier Ouvrier-Buffet

RECHERCHES :

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Suite à nos différentes visites et à la question de Jannick, qui n’aime pas lire, sur la

différence entre une bibliothèque, une médiathèque, le Centre de Documentation,

les bibliothèques pour tous et des archives, nous avons pu répondre.

La bibliothèque ne propose que des documents sur support papier( livres, ro-

mans, magazines, revues….).

La médiathèque propose également l’accès à des supports dits numériques (CD

audio, DVD…).

Le Centre de Documentation devenu Réseau CANOPE est réservé aux ensei-

gnants et formateurs.

Les archives servent à préserver la mémoire du temps passé.

Les secrets de la Médiathèque du Mans

par Xavier Ouvrier-Buffet

Ce mardi 5 mai 2015, nous visitons une partie quasi méconnue de la Médiathèque : ce sont les archives qui se trouvent

dans le service du Patrimoine Ancien.

Nous avons été chaleureusement reçus par Madame Valérie VAILLANT et notre guide Madame Marie-Laurence

VIEIL, passionnée d’histoire, grâce à l’intervention de Madame Sophie ROUYER, Responsable de la Médiathèque

Louis Aragon que nous remercions.

Après avoir traversé l’espace public, nous nous dirigeons vers le premier étage (il y en a quatre). Cet endroit est imposant

et il est composé de dizaines de rayonnages. On y trouve d’innombrables journaux et magazines qui y sont conservés

depuis leur premier numéro. Ainsi, on peut retrouver toutes les éditions du Maine Libre depuis son origine en 1914 ou

Paris Match. On y voit également une multitude de livres originaux ou de poche du XIXème ou XXème siècle . Tous

ces livres peuvent être consultés dans une salle spéciale de la médiathèque et ne peuvent être empruntés. Il faut noter que

toutes les salles que nous visitons ont une température et un degré d’humidité constants.

Nous allons ensuite au troisième étage. Là sont conservés des milliers de livres du XII ème au XIX ème. Ils sont extrê-

mement rares, voire uniques. Ils traitent d’absolument tous les domaines et ont tous les formats. Ils sont très souvent

documentés par des schémas ou des dessins, notamment ceux concernant les plantes et les fleurs comme ceux du bota-

niste REDOUTE que j’ai trouvé magnifiques.

On y trouve aussi de très anciennes affiches et des cartes géographiques. Des chercheurs de la France entière et même

du Japon viennent consulter ces archives pour leurs études.

Enfin, Madame VIEIL, notre guide passionnée et passionnante, nous présente des ouvrages extrêmement rares de la fin

du Moyen-âge et de la Renaissance. Ils sont écrits à la main et illustrés par de magnifiques dessins colorés et enjolivés à la

feuille d’or. Il ya notamment, le juratoire du Gué de Maulny écrit sous Philippe II qui est unique et gardé ici, au Mans.

Ces écrits sont appelés incunables car ils ne sont pas encore imprimés.

Cette visite m’a franchement enthousiasmé. Il y a tellement de livres, un tel silence et une telle connaissance de la part de

notre guide que l’on reste ébloui. Je pense que toutes celles et tous ceux qui m’ont accompagné ont eu le même senti-

ment.

Les archives de La Médiathèque

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Visite de la Médiathèque (suite et fin) C’est la première fois que j’ai été aux archives. J’ai bien aimé les

visiter et voir les vieux journaux de 1914-1918. Ca m’a fait pen-

ser à l’exposition de l’espace Régional de la Sarthe (lire gazette

n°6).

Pour moi, c’était magique et intéressant de voir les vieilles pho-

tos qui restent en bon état. A l’intérieur, la lumière est tamisée,

le degré d’humidité des pièces est constant et surveillé par un

hygromètre.

Nathalie CHAMPION

J’ai trouvé intéressant le manuscrit sur l’automobile car il a des informations qui peuvent servir aux collectionneurs de voitures an-

ciennes. Il est pratique et donne des indications pour fabriquer des pièces rares. Même ancien un livre peut toujours servir.

J’ai trouvé que notre guide nous a bien reçu et elle a eu la gentillesse de nous faire partager certains trésors. Elle nous a même lu

certains passages écrit en « vieux françois ». Gisèle

J’ai découvert que la Médiathèque Louis Aragon n’était pas poussiéreuse et que les li-

vres les plus précieux sont consultables car numérisés. Le service « Recherche et Patri-

moine » est ouvert sur le monde extérieur et travaille avec des chercheurs. Ce service

achète encore des livres afin d’enrichir sa collection et la mettre à disposition.

Lors de la visite, j’ai appris des mots que je ne connaissais pas et vu de belles choses qui

ont traversées le temps. Avec l’accompagnatrice, ont a pu rediscuter , à partir de livrets

qui nous ont été donnés lors de notre visite.

On a appris que le premier libraire du Mans s’appelait Monsieur COCHERI, qu’il habi-

tait la rue Saint julien en 1500 et que le premier imprimeur du Mans s’appelait Mon-

sieur GAIGNOT. Au XVIIème et XVIIIème siècles, le Mans était réputé pour ses ima-

ges (comme celles d’Epinal) puis plus tard pour ses cartier-papetiers.

Les Archives Municipales du Mans

102 rue Gambetta—Le Mans

Ce fut une jolie visite! Les archives municipales du Mans, anciennement la bibliothèque sont si-

tuées dans un magnifique bâtiment de 1909. J’ai appris que celui-ci avait été le siège social des

établissement CHAPPEE, dont la fonderie était située à Sainte Jammes au lieu dit d’Antoigné et

donc appelées les Fonderies d’Antoigné. C’était , à l’époque , une étape obligatoire pour tous les

habitants de la région, y compris les corvées au château d’Antoigné, lieu de résidence de la famille

Chappée.

D’après ma grand-mère, le château a été réquisitionné pendant la deuxième guerre mondiale par

la Kommandantur . Toujours selon ma grand-mère, Madame Chappée aurait dit à l’époque aux

allemands : « je vais être obligée de désinfecter les lieux après votre passage ! » Les allemands ont

résolu le problème en le brûlant. A son emplacement, il existe encore aujourd’hui un grand A en

pierre de six mètres de haut recouvert de marbre noir, entouré de chaines et d’obus. A voir!

Ma famille a travaillé pour les Chappée. L’ entreprise a fabriqué des

obus pendant la première guerre mondiale et elle est connue surtout

pour ses chaudières et radiateurs.

Site à consulter pour plus de renseignements :

www.fondeursdantoigne.com

Sébastien

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Les Archives Municipales du Mans (suite)

Pour moi, les lieux, le bâtiment, l’adresse rue Gambetta, ne me disaient rien . Mais plus

on avançait dans la visite et plus les souvenirs me revenaient. Pendant mes années collè-

ge , j’étais déjà venu dans ces lieux.

J’ai beaucoup aimé voir les photos et cartes postales anciennes du Mans d’avant et après

guerre, voir les changements par rapport à aujourd’hui. C’était très intéressant de retrou-

ver les lieux, les rues du Mans du siècle dernier.

Maxime RICHARD

Ce que j’ai retenu de la visite, ce sont les cartes anciennes qui montrent comment était

par exemple la place des Jacobins, les commerçants qui s’y trouvaient.

J’ai aimé les vitraux et l’aménagement des lieux : c’était bien rangé, les pièces étaient

maintenues à une même température pour mieux conserver les livres.

Jannick TAROT

Nous avons été accueillis par Madame Pauline RENARD et par Madame Anne –

Françoise ANFRAY qui nous ont servis de guide. Le groupe tient à les remercier ainsi

que Madame Nadia LE GAL , responsable des Archives Municipales du Mans qui a

permis cette visite.

Le bâtiment a été construit en 1909 et il est typique de l’architecture du début du siècle.

De l’extérieur, Il est grand et assez massif mais présente de nombreuses décorations de

mosaïque et surtout de ferronnerie et une statue en fonte orne l’entrée. Il fut d’abord le

bureau d’étude de la Fonderie des frères Chappée qui fut une importante industrie de

fonte. Ce bâtiment est désormais le siège des Archives Municipales Le Mans Métropole

dont la devise est les 4C : collecte, classement, conservation, communication.

La visite commence par le magasin d’archives. Ici sont collectées régulièrement toutes les

archives de tous les services administratifs du Mans ainsi que des dons et des dépôts. Ils

sont classés dans des boites sur 20 rayonnages, les épis. Ces dossiers sont imprescripti-

bles et inaliénables. Ils sont triés et reclassés mais seuls 20% sont gardés définitivement,

le reste étant détruit.

Nous nous rendons ensuite au premier étage dans une immense salle où se trouvent clas-

sés tous les documents gardés comme les registres d’état civil, microfilms, cartes, affiches

Cette pièce conserve le même taux d’humidité et de chaleur pour ne pas que les docu-

ments s’abîment. On y trouve la chartre de Louis XI qui décrète l’élection du premier

maire du Mans.

Enfin, nous arrivons dans la salle de lecture. Elle ressemble à une bibliothèque très lumi-

neuse et silencieuse. Elle est ouverte au public qui peut consulter les documents, les plus

demandés étant ceux concernant l’état civil , l’urbanisme avec le cadastre.

Cette visite m’a passionnée car elle est pleine de surprises. Les archives ne sont pas un

lieu triste mais un endroit tranquille , lumineux où l’on peut faire plein de découverte.

Il nous faut aussi remercier nos guides qui sont passionnées et passionnantes.

Xavier OUVRIER -BUFFET