22
M Porte de la Villette Entrée gratuite sur inscription: cite-sciences.fr/forum-scolaire Réservé aux membres de la communauté scolaire et éducative. Avec le soutien de : Transporteur officiel. Avec le parrainage de : Mercredi 7 octobre 2009 de 10h à 17h30 LE MAGAZINE DU TRANSPORT ET DES VOYAGEURS 100% GRATUIT N° 9 - septembre 2009 AGILIS : UNE CENTRALE DE RÉSERVATION NATIONALE POUR LE TAD P.13 UN SITE PROPRE POUR LES CARS DANS LE BAS-RHIN P.14 gratuité pour toutes les petites annonces des trois prochains numéros p.22 TRANSPORT SCOLAIRE : UNE ACTIVITÉ IMPORTANTE POUR LES TRANSPORTEURS. P.8 LE TOURISME EN AUTOCAR FAIT SA PROMOTION SUR LES SALONS DE LA RENTRÉE ! P.18 DOSSIER

N°9 de Transports&Voyageurs

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Transports&Voyageurs N°9 - septembre 2009

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Page 1: N°9 de Transports&Voyageurs

M Porte de la VilletteEntrée gratuite sur inscription : cite-sciences.fr/forum-scolaireRéservé aux membres de la communauté scolaire et éducative.

Avec le soutien de :

Transporteur officiel.

Avec le parrainage de :

Mercredi 7 octobre 20 09 de 10h à 17h30

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affiche_forum_scolaire_vert 5/06/09 19:18 Page 1LE MAGAZINE DU TRANSPORT ET DES VOYAGEURS 100% GRATUIT

N° 9 - septembre 2009

AGILIS : UNE cENTRALE DE RéSERVATION NATIONALE

POUR LE TADP.13

UN SITE PROPRE POUR LES cARS DANS LE BAS-RhINP.14

gratuité pour toutes les petites annonces des trois prochains numéros p.22

TransporT scolaire :UNE AcTIVITé IMPORTANTE POUR LES TRANSPORTEURS.

P.8

LE TOURISME EN AUTOcAR fAIT SA PROMOTION SUR

LES SALONS DE LA RENTRéE !P.18

DOSSIER

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LES ANNONCESTRANSPORTS & VOYAGEURS

2 - T&V septembre 2009

N°9 - septembre 2009

Rédacteur en chef :Michel SEYT

Directeur de la publication : Patrick VILLESSOT

Réalisation Web & Print :IMAGINANCEwww.imaginance.com

Publicité et petites annonces : IM Régie 23 rue Faidherbe 75011 PARIS Tél : 01 40 24 04 14 [email protected]

N° ISSN 1760-5423

Page 3: N°9 de Transports&Voyageurs

éDITO:

SOMMAIRE :

N°9 - septembre 2009

FNTV Services106 rue d’Amsterdam 75009 ParisTél. : 01 40 82 62 72

La région Nord – Pas de Calais comporte deux départements qui dispo-sent chacun de leur propre structure départementale FNTV. Dès lors, les missions FNTV Nord – Pas de Calais se concentrent sur la pure action régionale :

•faireconnaîtrel’autocardanslarégion, • influer régionalement pour améliorer les positions de l’autocar et la vie des entreprises, •etpromouvoirnotremétier.

Surcestroismissions,letravailnefaitquedébuterpourconstruirepatiemmentunoutilrégionaldelobbying,dansuncontextederéformedescollectivitéslocalesencoreincertain.Pourcela,laRégionFNTVvientdesedoterdeplusieursgroupesdetravail:ungroupecommunication,unecelluleencontactaveclePôledecompétitivitéI-TRANS*,etunemissiond’évaluationdesac-tionsdeformationprofessionnelle.Enfin,unecelluledecriseaétéinitiée,endéclinaisonduplannationaldelaFNTV,envued’uneprobablepandémiedetypeH1N1.

Larentréescolaireesttoujoursunmomenttrèsimportantpournotreprofession.C’estlefruitd’unlongtravaildepréparationdansunerégionoùlesentreprisestransportentprèsde250.000élèvesauquotidien,dansunequalitédeservicesanscesseamélioréeetaveclasécuritéroutièredumode terrestre le plus sur et le plus sécurisé.Trèsbonnerentréeàtous,

DanielPARSY Pdt de la FNTV Nord – Pas de Calais.

* Le Pôle de compétitivité I-TRANS est basé à Valenciennes. Ce Pôle est acteur d’innovation dans le transport ferré. Parmi ses travaux transposables à l’autocar : l’information des usagers dans les lieux d’échanges et à l’in-térieur de moyens de transport.

Rédacteur en chef :Michel SEYT

Directeur de la publication : Patrick VILLESSOT

Réalisation Web & Print :IMAGINANCEwww.imaginance.com

Publicité et petites annonces : IM Régie 23 rue Faidherbe 75011 PARIS Tél : 01 40 24 04 14 [email protected]

17e cONGRèS DE LA fNTV : OBjEcTIf AUTOcAR PLUS !4 -

EAD : EXPéRIMENTATION5 -

DOSSIER : TRANSPORT ScOLAIRE : UNE AcTIVITé IMPORTANTE POUR LES TRANSPORTEURS.

8 -

18 - L’AcTUALITé

AGILIS : UNE cENTRALE DE RéSERVATION POURLE TAD

13 -

TROIS qUESTIONS AU NOUVEAU PRéSIDENT DEL’UTP

6 -

RéUNION DES PROfESSIONNELS DU TRANSPORTDE VOYAGEURS à SAINT-ETIENNE

15 -

UN SITE PROPRE POUR LES cARS DANS LE BAS-RhIN14 -

TOURISME : «RéfORME DE LA LOI DE 92»17 -

N° ISSN 1760-5423

Agenda :

16 septembre 2009 : La journée du transport public16-22 septembre : Semaine de la mobilité22/25 septembre : IFTM-Top Resa7 octobre : Forum de la Visite Scolaire à la Cité des Sciences8/9 octobre : Map Pro10 octobre : AG de la FNTV (Haut-Rhin)14 octobre : Congrès de la FNTV à la Maison de la Mutualité à Paris16 Octobre : Assemblée Géné-rale FNTV Picardie à Laon (Aisne)16-21 octobre : Busworld Europe à Courtrai (Belgique)16 octobre : 6e Forum européen de l’autobus et de l’Autocar à Courtrai21 novembre : Assemblée Géné-rale FNTV Rhône-Alpes à Char-bonnière les Bains (Rhône)25-27 novembre : 22e Rencon-tres Nationales du Transport Public à Nice.

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4 - T&V juin 2009

17e Congrès de la FNTV :Objectif Autocar Plus !

Mercredi 14 octobre 2009, de 9 h à 18hMaison de la Mutualité :

24 rue Saint Victor 75005 PARIS

[email protected]

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5T&V septembre 2009 -

17e Congrès de la FNTV :Objectif Autocar Plus !

EAD : EXPERIMENTATIONDes éthylotests anti-démarrage

dans les autocars

7 départements, 300 auto-cars, 6 entreprises volontai-res : tel est le cadre de l’ex-périmentation de l’éthylotest anti-démarage à la rentrée scolaire 2009-2010

Pourquoi une expérimenta-tion ?

Alors que le Comité Intermi-nistériel à la Sécurité Routière avait annoncé des éthylotests anti-démarrage dans les auto-cars de transport d’enfants en septembre 2009, c’est par une phase d’expérimentation, sur proposition de Conseil National des Transports (CNT), que ce dispositif est entré en vigueur. «le CNT approuve le principe d’une expérimentation de la mesure avant toute générali-sation et recommande une pé-riode d’évaluation d’au moins six mois afin de tirer tous les enseignements de cette expéri-mentation» (extrait de l’avis du CNT du 9 juin 2009).

Pour Michel SEYT, Président de la FNTV, cette phase d’ex-périmentation était impérative tant les problématiques tech-niques, juridiques, sociales et économiques sont, encore à ce jour, sans réponse.

Conducteurs impliqués dans un accident corporel ou mortel en fonction de leur alcoo-lemie.

En 2005, 2006 et 2007 (dernière statistique connue) 2 conducteurs avec taux positif (> à 0,2g) impliqués dans des ac-cidents corporels (0,2% des accidents corporels) 0 conducteur avec taux positif impliqué dans un accident mortel

(Source ONISR)

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6 - T&V juin 2009

3 questions à :

Cyrille du Peloux,

Président de l’UTPT&v : Quelles sont vos prio-

rités pour l’UTP ?Le monde du transport évo-

lue: du transport public on pas-se à la mobilité.

Les voyageurs attendent des entreprises de transport qu’elles prennent en charge la totalité de leurs déplacements en intégrant plusieurs modes de transport à l’aide de systèmes de billettique et d’information coordonnés et fluidifiés.

L’UTP, comme organisation professionnelle, a précédé et accompagne cette évolution. Ainsi, elle s’est ouverte au transport ferroviaire de mar-chandises puis de voyageurs et s’élargit aux modes doux com-me la bicyclette et le covoitu-rage.

L’UTP structure ses activi-tés en fonction de ce nouveau contexte : ainsi a-t-elle négo-cié une convention collective ferroviaire pour les entreprises nouvelles entrantes, et assure la défense des intérêts de ses adhérents, qui ont vocation à devenir opérateurs multimo-daux dans leurs activités.

«Toutes ces évolutions ont lieu dans le climat de la crise économique que nous traver-

sons. Dans ce contexte, aux de-mandes des clients voyageurs de plus en plus nombreuses, les entreprises doivent répondre avec une offre structurée s’ap-puyant sur fréquence, rapidité, ponctualité et fiabilité».

T&v : Quels enjeux à 2-3 ans pour le transport ur-bain ?

Deux enjeux sont majeurs :

Les suites du Grenelle de l’Environnement avec des possi-bilités de développement impor-tants offerts au transport public du fait de l’émergence forte de la conscience du changement climatique. La contribution car-bone-énergie ou l’évolution du prix des carburants, sont autant de variables qui vont encoura-ger à des politiques volontaris-tes de développement du trans-port public.

L’ouverture progressive à la concurrence du transport ferro-viaire de voyageurs et la mise en œuvre du règlement euro-péen sur les obligations de ser-vice public vont profondément modifier le contexte de la mo-bilité. S’y ajoutent les questions d’intermodalité et celles des domaines de compétences des collectivités territoriales. Tou-tes ces questions seront l’objet

du débat organisé par l’UTP, le 25 novembre prochain, lors des Rencontres du Transport Public à Nice, débat auquel le Prési-dent de la FNTV a été convié à participer.

T&v : Quels sont les pre-miers dossiers que vous sou-haiteriez voir traités par l’APAM ?

C’est dans cette évolution de l’environnement institu-tionnel qu’a été créée l’APAM. Sa vocation est de promouvoir le développement du transport public urbain et interurbain. Le Salon de la mobilité de mars 2010, qui regroupe tous les seg-ments de la filière (ingénierie, génie civil, constructeurs, ex-ploitants), sur lesquels la France dispose de champions mondiaux dans tous les modes, sera l’oc-casion de valoriser cet ensem-ble de compétences remarqua-ble au titre du développement et de la mobilité durables.

Vertueuse, cette filière dé-veloppe l’angle local tout en permettant à ses entreprises de se projeter à l’international.

Que tous ses acteurs y soient réunis, y compris les opérateurs et les constructeurs d’autocars, est essentiel.

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7T&V septembre 2009 -

3 questions à :

Cyrille du Peloux,

Président de l’UTP

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8 - T&V septembre 2009

LE DOSSIER

Après presque deux mois de vacances, les écoliers, les collégiens et les lycéens repren-nent le chemin de l’éco-le en car, dont la moitié en zone urbaine. Cha-que jour, ce sont en-viron quatre millions d’enfants qui se rendent à l’école en transport scolaire.

Une activité qui mobilise matin et soir des milliers de vé-hicules et qui est très variable d’un département à l’autre : «En zone rurale, il peut arriver que le transport scolaire repré-sente la totalité de leur acti-vité», constate Eric Breton, Di-recteur des études à l’ANATEEP (Association Nationale pour les Transports Educatifs de l’Ensei-gnement Public). Cette compé-tence incombe aux Conseils gé-néraux et représente une masse financière conséquente. «Le transport est l’un des postes les plus importants, soit l’équi-valent de 4 à 6% des budgets globaux», poursuit le Directeur d’études. En effet, selon le CERTU (Centre d’Etudes sur les Réseaux, les Transports et l’Ur-banisme), le coût moyen annuel du transport scolaire est évalué à 840 euros par élève. Un prix

que certaines collectivités pren-nent entièrement à leur charge en assurant la gratuité totale ou partielle du coût. C’est le cas pour quarante départements : 11 d’entre eux ne font payer aux familles que 5% du coût du transport et 29 fournissent ce service gratuitement.

7 mois de travail pour

une rentrée !

C’est le cas du Pas-de-Calais qui a pris cette décision en 1965. Ce département transporte cha-que année 65 000 enfants (un ef-fectif stable) au travers de 850 circuits scolaires pour un budget de 50 millions d’euros. Ces mar-chés publics sont exploités par

35 transporteurs, dont la majo-rité a fait le choix d’adhérer à l’APTR (Association Profession-nelle des Transporteurs Routiers) (voir ci-après l’interview du Pré-sident, Patrick Leleu). Avec ac-tuellement 28 adhérents, cette structure de type loi de 1901 est devenue l’interlocuteur uni-que du Conseil général.«L’APTR fait la transition entre les pro-fessionnels et nous», résume Patrick Krzywanski, Chef du bu-reau des transports scolaires et non urbains. Un service dédié qui est en charge d’organiser les circuits, l’inscription des élèves et d’apporter chaque année des modifications en matière d’iti-néraires ou d’horaires.«Nous commençons à y travailler six à sept mois avant la rentrée sco-laire», poursuit le responsable. «Nous procédons à des ajuste-ments (plus ou moins lourds) formulés par les établissements scolaires, les parents d’élèves ou les conseillers généraux». Généralement, les réclama-tions portent sur des arrêts mal situés, trop éloignés d’un ha-meau ou présentant un danger. Car les risques d’accident se si-tuent majoritairement dans ces lieux de montée et de descente. C’est notamment pour aider les collectivités à sécuriser les points d’arrêt que le CERTU a édité un guide technique de re-commandations. Il aborde les problématiques d’accidentolo-gie, l’organisation générale et

Transport scolaire : une activité importante pour les transporteurs.

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9T&V septembre 2009 -

LE DOSSIER

la jurisprudence des transports scolaires. Il propose également une méthodologie d’analyse des points d’arrêt et formule des recommandations quant à leur création. «La sécurisation de ces lieux nécessite une copro-duction des décisions : ce qui implique d’associer les autori-tés organisatrices, les représen-tants de la police, l’aménageur de la voirie, les transporteurs et les conducteurs car ils ont une connaissance du terrain et des endroits accidentogènes. Il importe également de consulter les parents d’élèves», précise Christophe Trebosc, Secrétaire général adjoint de l’ANATEEP.

Sensibilisation de plus de 210 300 élèves.

L’ANATEEP organise chaque année des journées d’informa-tion. En 2008, plus de 210 300 élèves ont été sensibilisés à la sécurité dans les transports sco-laires, dont 120 000 étaient des collégiens. Cela a représenté l’organisation de 2002 journées, dont 44% dans les collèges et 35% dans les écoles élémentaires. Ces journées ont généralement lieu à la demande des écoles et des départements. A charge des représentants locaux de l’ANA-TEEP, en liaison avec un trans-porteur, d’intervenir auprès des enfants. «Dans la majorité des cas, nos correspondants locaux

se déplacent avec un car afin d’expliquer concrètement quels sont les éléments de sécurité à respecter, comment on pro-cède à l’évacuation d’un car en urgence, ou encore sur les ris-ques que les élèves encourent lorsqu’ils courent aux côtés des véhicules pour le rattraper». Ce sera d’ailleurs l’objet de la 23ème campagne de communi-cation de l’ANATEEP. Celle-ci sera déclinée du 16 au 22 sep-tembre autour du slogan «Le car démarre, stop, c’est trop tard». «Les jeunes ont la très mauvaise habitude de ne pas at-tendre que le car s’éloigne pour traverser devant ou derrière. Si

un véhicule passe, c’est la ca-tastrophe», rappelle Christophe Tresbosc. Les deux précéden-tes campagnes avaient eu pour thème les risques liés aux angles morts et le port de la ceinture de sécurité. Si cet équipement se généralise dans les véhicules avec les politiques de renouvel-lement du parc (équipé à plus de 60% en France), les élèves ne la bouclent pas encore sys-tématiquement. «C’est difficile de faire comprendre aux élèves qu’il faut s’attacher dans le car malgré l’aspect convivial où l’on peut se retourner pour par-ler avec son voisin. Le réflexe n’est pas encore acquis».

Transport scolaire : une activité importante pour les transporteurs.

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10 - T&V septembre 2009

La parole au Prési-dent de l’ANATEEP

(Jean-Louis Flahaut)

T&V : Quelle est l’actualité de l’ANATEEP pour cette ren-trée scolaire ?

JLF : C’est une rentrée sco-laire avec quelques inconnues. Je pense tout d’abord aux inci-dences de la pandémie annon-cée de la grippe A. Nous savons tous que les enfants sont des «vecteurs» particulièrement importants de contagion. Le ministère de l’Éducation natio-nale a prévu des mesures pré-cises pour les établissements scolaires concernant la gestion de ce problème. Qu’en sera-t-il pour les transports scolaires ? Quelles mesures de prévention peuvent être prises ? Va-t-on distribuer des masques dans les autocars scolaires ? Y aura-t-il des seuils de malades concer-nant le maintien des services ? Voilà quelques questions et, parallèlement, comment gérer l’absentéisme des conducteurs atteints de la grippe ? Comment maintenir l’organisation du ser-vice et avec quelles informa-tions disponibles en direction

des familles ? Cela nous fait penser, par certains aspects, à la problématique abordée lors des débats sur le service mi-nimum en cas de conflit social ou encore au plan d’urgence à mettre en place en cas d’intem-péries.

Dans un autre domaine, nous sommes aussi en attente des conclusions de la phase d’expérimentation concernant l’EAD. Nous avons eu l’occasion de nous exprimer sur ce sujet lors des travaux du groupe de travail du CNT, présidé par Yves

Bonduelle. Nous partageons nombre d’interrogations avec la FNTV sur l’agenda gouverne-mental de mise en place sachant que de nombreux problèmes ont été soulevés lors des discussions et sont en attente de réponse. Je pense au type d’EAD qui sera

finalement retenu, aux informa-tions qui seront enregistrées, à la gestion au sein de l’entrepri-se, à l’échéancier pour l’équi-pement du parc existant…

L’actualité de l’été nous amène également à être at-

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11T&V septembre 2009 -

tentifs aux phénomènes de concentration des entreprises de transport dans un contexte incertain quant à la passation des marchés publics. Suite à no-tre séminaire du mois de janvier dernier, l’ANATEEP a obtenu de Bercy la mise en ligne d’une note technique sur la passation des marchés de transport sco-laire et nous espérons pouvoir encore progresser dans ce do-maine.

Enfin, dans le domaine de la sécurité routière, nous lan-cerons notre 23ème campagne nationale d’éducation avec le slogan «Le car démarre, stop, c’est trop tard !». Nous voulons

de nouveau attirer l’attention des jeunes sur les dangers aux points d’arrêt et sur les angles morts autour du car. Chaque an-née, l’ANATEEP sensibilise plus de 220 000 élèves au travers de ses interventions dans les éta-blissements scolaires.

Jean-Louis FlahautSecrétairegénéraldel’ANATEEP

Trois questions à Patrick Leleu, président de l’APTR, l’Association Professionnelle des Transporteurs Routiers de voyageurs du Pas-de-Calais

Transports et voyageurs : comment est née l’APTR ?Patrick Leleu : cette association a été créée en 1984 à la demande du Conseil général du

Pas-de-Calais qui souhaitait n’avoir qu’un seul interlocuteur concernant le transport public de personnes, à l’exception des lignes exploitées par la Régie départementale. Il y avait une volonté commune de travailler et de progresser ensemble. A l’époque, plutôt que de toujours pleurer et se plaindre des conditions dans lesquelles nous exercions notre métier, nous avons décidé d’être une force de propositions en matière de formation, d’exploitation et d’actions commerciales pour trouver des modèles d’organisation qui répondent aux exigences des deux parties.

Transports et voyageurs : concrètement, quel est le rôle de cette association ?Patrick Leleu : nous sommes une interface entre les élus et les transporteurs. L’APTR centra-

lise et vérifie toutes les remontées d’informations, de gestion et d’exploitation. Une fois ce tra-vail accompli, nous transmettons l’information au Conseil général. Il y a une réelle transparence et le Département sait précisément ce qui est fait avec son argent. Par ailleurs, nous établissons des statistiques sur la fréquentation, les résultats financiers et gérons les problèmes quand, par exemple, deux transporteurs ne sont pas d’accord. Dans ce cas-là, nous réunissons en interne une sorte de comité des sages pour étudier l’objet du conflit. Si la situation n’est pas en adéquation avec nos engagements vis-à-vis de notre autorité organisatrice, avec notre éthique, nous faisons notre propre police.

Transports et voyageurs : 25 ans après sa création, quel regard portez-vous sur l’APTR ?Patrick Leleu : c’est une réussite ! Nous avons réussi à établir un dialogue et des échanges

avec le Département. Conséquences : les relations avec les élus sont fructueuses. Ils ne savent pas tout et nous non plus. Notre objectif est de construire ensemble. Nous sentons que le Conseil général est à nos côtés et vice versa. La preuve : on n’est pas obligé d’attendre trois mois pour décrocher un rendez-vous. Un coup de fil suffit, d’un côté comme de l’autre. Nous sommes par-venus à un réel consensus pour faire progresser les transports dans ce département.

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12 - T&V septembre 2009

Loire : préoccupations environnementalesDepuis deux ans, le Conseil général de la Loire a intégré dans ses appels d’offres de mar-

chés publics pour l’exploitation des transports scolaires la notion de développement durable. «Nous demandons aux transporteurs de se comporter dans leur entreprise comme ils le feraient chez eux : c’est-à-dire éteindre la lumière quand on quitte le bureau, et baisser le chauffage pour réaliser des économies d’énergie», explique Valérie Dul, Adjointe au directeur du service transport. Ainsi cette dimension du développement durable compte pour 10% de la note globale. Par ailleurs, d’autres actes d’engagement en faveur de l’environnement sont spécifiés dans les contrats : la formation des conducteurs à l’éco-conduite, le traitement des eaux de ruisselle-ment, le tri sélectif des déchets courants, l’utilisation d’énergies renouvelables, l’économie des eaux de lavage des véhicules. Pour s’assurer du respect de ces engagements, les agents du Département effectuent des contrôles «mystères» dans les différents centres d’exploitation. «Nous constatons qu’il y a une bonne sensibilisation des transporteurs à la problématique du dé-veloppement durable. Par contre, les notes ne sont pas très bonnes. Il y a d’importantes marges de progression à réaliser», note la responsable. Cette collectivité assure le transport de 22.000 élèves dont 8.000 utilisent l’une des 29 lignes régulières du réseau départemental TIL (Transports Interurbains de la Loire).

Un seul interlocuteur pour les élèves héraultaisC’est en 2004 qu’est né le syndicat mixte des transports en commun de l’Hérault. Cette ins-

tance regroupe l’ensemble des autorités organisatrices de transport du Département : le Conseil général et les quatre communautés d’agglomération de Montpellier, Béziers, Agde et Sète. A charge du syndicat mixte, dénommé Hérault transport, de gérer le réseau interurbain et le trans-port scolaire sur l’ensemble du territoire départemental. Ainsi, les 40.000 élèves héraultais n’ont qu’un seul interlocuteur pour leur inscription. Le syndicat centralise l’ensemble des demandes, y compris celles émanant des habitants des agglomérations dont les enfants utilisent les réseaux urbains. Quant-à l’exploitation, Hérault transport affrète les cars à plus de 30 transporteurs et dessert 600 établissements scolaires avec 450 véhicules.

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Page 13: N°9 de Transports&Voyageurs

13T&V septembre 2009 -

Agilis :une centrale de réservation nationale pour le TAD

Quinze réseaux ur-bains et interurbains ont confié à Agilis, la gestion de leur système de ré-servation de transport à la demande. A partir de Chambéry, celle-ci opè-re partout en France.

C’est en 2006 qu’Agilis a fait ses premiers pas dans la gestion des services de transport à la demande (TAD) pour le compte d’autorités organisatrices urbai-nes et départementales. Son ob-jectif : gérer depuis Chambéry tous les appels inhérents à une réservation pour un transport à la demande. «Un marché en plein essor», selon Sophie Rous-set, Responsable développe-ment produits et marchés à la direction France sud de Trans-dev, dont Agilis est une filiale. «Consécutivement à l’étale-ment urbain, ce type de service maintient une cohésion des ter-

ritoires et répond à la volonté des autorités organisatrices de transport de compléter leur offre». Soit par des lignes vir-tuelles ou des dessertes locales destinées au grand public mais aussi aux personnes à mobilité réduite. En centralisant tous les appels, l’intérêt d’Agilis est de mutualiser les réservations permettant ainsi de réduire les

coûts de fonctionnement tout en garantissant une qualité de service. «Agilis a été créée pour répondre à la problématique des petits réseaux qui n’avaient pas de solution pour proposer un service de qualité en matière de TAD», rappelle la responsable.

75.000 voyages en 2008

Concrètement, les quinze réseaux qui ont opté pour Agi-lis disposent d’un numéro d’ap-pel spécifique. Ce qui évite aux vingt opérateurs de demander aux 8.242 clients inscrits dans la base de données d’où ils ap-

pellent. Lesquels sont aussitôt identifiés grâce à un logiciel informatique qui affiche leur identité, l’historique de leurs voyages et leurs préférences en matière d’itinéraires. Des renseignements auxquels les transporteurs peuvent accéder à tout moment par Internet. «Par ce canal, ils peuvent aussi s’organiser à l’avance en édi-tant leur feuille de route». En 2008, Agilis a géré 50.000 appels et procédé à la réservation de 75.000 voyages. Depuis fin août, l’amplitude horaire d’Agilis a été étendue. La centrale fonc-tionne désormais du lundi au samedi de 8h à 19h. En sachant qu’il est également possible de programmer son voyage 24h sur 24 grâce à des modes automa-tiques, comme l’Internet et un serveur vocal interactif. Dans le cadre de son développement, Agilis a proposé aux Conseils généraux de Saône-et-Loire et de l’Allier de gérer également leur service d’information télé-phonique concernant les lignes régulières. «Nous proposons des prestations à la carte, en fonc-tion des besoins des autorités organisatrices». Comme par exemple, la gestion du covoi-turage, de l’auto partage et la location de vélo. Agilis propose également de mettre au service des autorités organisatrices son expérience en matière d’orga-nisation de transport à la de-mande. «Pour être pertinent, ce service doit impérativement tenir compte des spécificités lo-cales du secteur dans lequel il est développé».

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14 - T&V septembre 2009

Un site propre d’une quinzaine de kilomètres, construit en rase cam-pagne, verra le jour en 2012 dans le Bas-Rhin, à l’ouest de Strasbourg. Telle est la décision du Conseil général qui sou-haite favoriser la circu-lation des cars sur cet axe particulièrement fréquenté en heure de pointe.

En 2012 les cars ne seront plus englués dans la circulation entre Wasselonne et Ittenheim, deux communes de l’ouest de Strasbourg. Il faudra alors 30 minutes pour se rendre dans la capitale européenne, contre plus d’une heure aujourd’hui. En effet, ce secteur est par-ticulièrement dense avec une population d’environ 50.000 ha-bitants. Surtout, il ne dispose d’aucune liaison ferroviaire. Or, cette partie du Bas-Rhin connaît depuis plusieurs années une forte expansion urbaine avec d’importantes interactions entre la métropole régionale et les communes environnantes. Par conséquent, soucieux de dé-velopper l’usage des transports collectifs, le Conseil général du Bas-Rhin a conçu l’idée d’un site

propre. L’objectif : proposer un système de transport régulier, performant et fiable. Lequel bé-néficiera d’une fréquence de 10 minutes en heures de pointe et d’une amplitude de service de 5h à 22h. Ce projet remonte au début des années 2000 où l’idée initiale était de construire une ligne de tramway. Trop coû-teux, puisque l’investissement se situait aux alentours de 220 millions d’euros. C’est pourquoi les élus ont opté pour une in-frastructure de type BHNS (Bus à Haut Niveau de Service). A savoir, des voies exclusivement dédiées aux véhicules de trans-port en commun et aux cars en particulier. Une expérience en ce sens a d’ores et déjà été me-née entre Marlenheim et Fur-deheim sur une portion de 700 mètres.

15 Km – 10 stations

Ce site propre s’étendra sur un axe de 30 kilomètres dont 15 relèvent de la compétence du Conseil général du Bas-Rhin, car situés sur la route départe-mentale 1004. Les deux autres sections incombent à l’Etat

(RN4 et A 351) et à la Commu-nauté Urbaine de Strasbourg sur le périmètre des transports ur-bains. La portion départemen-tale traversera 5 communes et comprendra 10 stations. Un sys-tème de rabattement des lignes régulières du réseau 67 sera mis en place autour de deux, voire trois parcs relais. Ces derniers seront construits à proximité des communes où les axes rou-tiers convergent. Ces parkings complèteront les pôles d’échan-ges créés autour des stations. En principe et selon les contraintes géographiques, ce site propre comprendra deux voies réser-vées aux transports collectifs. Dans les secteurs où cette confi-guration ne sera pas possible, il a été prévu de construire un axe bi-directionnel, ouvert aux heures de pointe dans le sens de la congestion. Quoi qu’il en soit, le tracé et ses différentes variantes seront étudiés en dé-tail car il n’est pas exclu que dans l’avenir, le Conseil général transforme ce BHNS en tram-way. Ce secteur géographique est actuellement desservi par quatre lignes interurbaines du réseau 67.

Un site propre pour les cars dans le Bas-Rhin

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15T&V septembre 2009 -

Réunion des profes-sionnels du transport de voyageurs à Saint-Etienne

Un colloque sur la place de l’autocar com-me acteur majeur de l’intermodalité au cœur du développement du-rable a été organisé le 7 juillet à Saint-Etienne par Rhône-Alpes Voya-geurs. Cette association regroupe 50 autocaris-tes qui souhaitent re-donner toute sa place à ce mode de transport et redorer son image.

«L’autocar doit devenir un mode choisi car il est économi-que, accessible au plus grand nombre, confortable et éco-logique», déclarait en préam-bule Marc Philibert, Président de Rhône-Alpes Voyageurs, le 7 juillet dernier à Saint-Etien-ne. Pour ce quatrième collo-

que, les organisateurs avaient fait le choix d’aborder le thème de «l’autocar comme acteur de l’intermodalité au cœur du développement durable». Une manifestation à laquelle a as-sisté près d’une centaine de personnes : des transporteurs, mais aussi des représentants de la SNCF, des collectivités terri-toriales. Car le fondement de Rhône-Alpes Voyageurs est de favoriser les échanges entre autorités organisatrices et les opérateurs de transport. Son leitmotiv : remettre l’autocar au centre de la politique de trans-port, en faire l’un des piliers de l’intermodalité, au même titre que l’urbain et le ferroviaire. «Nous devons décloisonner les modes de transport dans une logique de complémentarité car l’autocar reste un chaînon sous utilisé dans la chaîne de déplacement», poursuivait Marc Philibert. Ce qui sous-entend de moderniser l’image du transport par autocar. Pour débattre de ces thématiques, Rhône-Alpes Voyageurs avait convié plusieurs intervenants. Un représentant de l’ADEME, Nathalie Frelier, a planté le décor en rappelant le contexte international et fran-

çais en matière de lutte contre les gaz à effet de serre. «Face à l’augmentation des déplace-ments, de l’étalement urbain et pour lutter contre la pollution, il faut concevoir autrement la mobilité pour inverser la ten-dance qui a donné la supréma-tie à la voiture», affirmait-elle. Ce que confirmait Bruno Faivre d’Arcier, professeur au labora-toire économique des transports (LET) de Lyon : «sur le long ter-me, les règles du jeu vont com-plètement changer car il existe une corrélation entre le niveau de développement d’un pays et les distances parcourues par les habitants». Autrement dit, la croissance économique génère des déplacements. «Il faut donc proposer des services de trans-port plus diversifiés que la li-gne régulière classique et que les transporteurs deviennent de véritables prestataires de mobilité». Dans ce schéma-là, les transports collectifs routiers ont toute leur place. «Ce n’est pas le train qui fera tout ! Il importe aujourd’hui d’articuler les différents modes de trans-port dans une logique de porte à porte»

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16 - T&V septembre 2009

Actions de marketing

Pour parvenir à un report modal, le Conseil général de la Loire a complètement res-tructuré et modernisé son ré-seau départemental (les TIL) il y a deux ans. «Nous souhai-tions remettre les transports en commun à leur juste place», explique Valérie Dul, adjointe au directeur des transports. La méthode utilisée a consisté à rendre l’offre des TIL plus at-tractive, rajeunir le parc et mo-derniser l’image de ce mode de transport. Le tout en lien avec

les principes du développement durable. Résultat : une fréquen-tation en hausse de 40%. «Il est aujourd’hui indispensable d’al-ler plus loin dans la «sensation» que le voyageur éprouve dans le car. Nous voulons passer du choix possible pour le transport public au transport public par choix. Pour cela il faut expéri-menter un nouveau champ : ce-lui de l’ambiance dans le car». Ce qui passera par des actions de marketing, de communica-tion visant à valoriser les qua-lités économiques, sociales et environnementales de ce mode. Pour Eric Ritter, Secrétaire gé-néral de la Fédération Nationa-

le des Transports de Voyageurs (FNTV), «nous sommes à la traîne par rapport à la publicité qui est faite pour la voiture. La profession a longtemps focalisé sur le matériel, pas sur la com-munication et l’ambiance qui règne dans les cars». Un mea culpa qui prend toute sa place dans un contexte en pleine évo-lution. «Nous sommes à la croi-sée des chemins. Nous sommes passés d’une compétence obli-gatoire subie par les collectivi-tés à une volonté politique d’in-citer à l’usage des transports en commun».

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17T&V septembre 2009 -

La loi de développement et de modernisation des ser-vices touristiques a été adop-tée par le Sénat le 7 juillet 2009. Ce texte réforme la règlementation applicable en matière d’organisation et de vente de voyages et de sé-jours.

Plusieurs points réforment la vente de voyages et de séjours telle qu’elle existait aupara-vant. Désormais, les quatre régimes existants, à savoir : la licence, l’habilitation, l’agré-ment et l’autorisation sont fu-sionnés en un seul régime admi-nistratif. Le nouveau dispositif place l’ensemble des opérateurs privés ou publics, se livrant à la vente de voyages à titre princi-pal ou à titre accessoire, sous un régime unique.

Le projet prévoit une obli-gation pour tous les opérateurs de déclarer et justifier leur ac-tivité Tourisme (détention d’une garantie financière + assurance RCP) auprès de l’Agence de dé-veloppement du tourisme. Cet-te déclaration s’opère sur un registre national et donne lieu à l’octroi d’un numéro d’im-matriculation qui devra appa-raître sur toutes les publicités, brochures ou sites Internet des professionnels du tourisme.

La procédure d’immatricula-tion :

Ce numéro d’immatricula-tion (dont la forme n’est pas en-core connue) sera attribué par une Commission d’immatricu-lation qui aura pour mission de vérifier que le candidat à l’im-matriculation rempli bien les critères de garantie financière, de l’assurance responsabilité civile professionnelle ainsi que de l’aptitude professionnelle. La délivrance du numéro d’im-matriculation devrait se faire rapidement.

L’aptitude professionnelle :

Cette aptitude devra résul-ter soit d’un stage de 4 mois auprès d’un centre de formation répondant à des critères fixés par le Ministère, soit d’une ex-périence professionnelle d’une durée minimale d’un an dans des domaines en rapport avec les opérations d’hébergement, de transport touristique ou tou-te autre opération mentionnée à l’article L.211-1 du Code du Tourisme ou enfin, résulter de la possession d’un diplôme, titre ou certificat figurant sur la liste qui sera établie par arrêté.

La durée de l’immatriculation :

La durée de l’immatricu-lation est de 3 ans. Pour les

titulaires actuels de licence, agrément, habilitation ou auto-risation, un délai de 3 ans est prévu pour procéder à la mise en conformité et donc à l’im-matriculation.

Par ailleurs, les ressortis-sants d’un Etat membre de la Communauté européenne ou d’un autre Etat partie à l’accord sur l’Espace économique euro-péen, légalement établi, pour l’exercice de l’activité d’orga-nisation et de vente de voya-ges et de séjours, dans un de ces Etats, pourra exercer cette activité de façon temporaire et occasionnelle en France. Il s’agit là, de libre prestation de services.

Enfin, cette loi régie égale-ment la vente des coffrets-ca-deaux. Devront être immatricu-lés, et donc avoir une garantie financière, les établissements qui fourniront une prestation de voyages à forfait.

Le décret d’application de cette loi est actuellement en cours de rédaction et devrait paraître à la fin de l’année 2009.

Réforme de la loi de 1992, la nouvelle loi tourisme adoptée.

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18 - T&V septembre 2009

L’ACTUALITÉ EN BREF

Le Tourisme en autocar fait sa promotion sur les salons de la rentrée !

Afin de poursuivre les actions de valorisation et de promotion de l’image de l’autocar auprès des agents de voyages, de la communauté scolaire et du tourisme en général, la FNTV, via sa com-mission Tourisme FNTV-SNET, sera présente sur les salons suivants :

TOP RESA : du 22 au 25 septembre 2009 à Paris – Porte de Versailles – Pavillon 7.2

IFTM-Top Resa (International French Travel Market) est le salon international B2B, leader du tourisme émetteur et réceptif en France.

Atout france : Renaud Donnedieu de Vabres élu à la présidence

Atout France, résultant de la fusion d’Odit de France et de Maison de la France, sera présidée par Renaud Donnedieu de Vabres et dirigée par Christian Mantei a annoncé Hervé Novelli, Secré-taire d’Etat Chargé du Tourisme, suite au Conseil d’Administration de l’agence le 17 juin dernier.

Atout France sera désormais l’opérateur unique de l’Etat en matière de tourisme. Elle permet-tra la mise en œuvre d’une politique publique du tourisme coordonnée et plus efficace.

Le conseil national du tourisme est conforté

Lors du comité permanent du CNT du 18 décembre 2008, Monsieur Hervé NOVELLI, Secrétaire d’Etat chargé du commerce, de l’artisanat, des petites et moyennes entreprises, du tourisme et des services, avait fait part de sa position sur les dispositions du décret du 8 juin 2006 relatif aux commissions administratives à caractère consultatif.

Il avait indiqué qu’il proposerait au Premier Ministre de maintenir la structure du CNT, «insti-tution utile et indispensable» pour le monde du tourisme français, et qu’en conséquence il pro-poserait de le pérenniser.

Aux termes du décret n°2009-623 du 6 juin 2009 relatif à certaines commissions administra-tives à caractère consultatif relevant du Ministère de l’économie, de l’industrie et de l’emploi publié au Journal Officiel du 7 juin 2009 (NOR : ECEX0912369D) : le Conseil national du tourisme est prorogé pour une durée de cinq ans.

Le CNT continue d’être régi par les articles D. 122-5 à D. 122-17 du code du tourisme.

Lien vers le site internet de Legifrance : http://www.legifrance.gouv.fr

Par ailleurs, par Arrêté du Secrétaire d’Etat chargé du commerce, de l’artisanat, des petites et moyennes entreprises, du tourisme et des services du 11 mai 2009, M. Jean-Louis Balandraud est nommé Secrétaire général du Conseil national du tourisme en remplacement de Mme Chantal Lambert-Burens.

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L’ACTUALITÉ EN BREF

19T&V septembre 2009 -

Il se tiendra du 22 au 25 septembre 2009 à Paris–Portes de Versailles.Il réunit l’ensemble des acteurs du secteur tourisme (loisirs, voyages d’affaires, productions de voyages, groupes…)

La FNTV vous attend sur son stand n° G 51, situé au sein du «village des réseaux et des ins-titutions» du salon.Ce sera l’occasion de faire découvrir aux agents de voyages les qualités de l’autocar de tourisme : transport collectif économique et respectueux de l’environnement.Plus d’informations : www.iftm.fr

7e Forum de la Visite Scolaire : mercredi 7 octobre 2009 à la Cité des Sciences et de l’Industrie de Paris.

La Cité des sciences et de l’industrie organise, le mercredi 7 octobre 2009, pour la septième année consécutive, le Forum de la visite scolaire.

Ce rendez-vous annuel propose aux membres de la communau-té scolaire et éducative de découvrir, en un seul jour et sur un seul lieu, l’offre pédagogique de plus de 120 institutions culturelles : musées, monuments historiques, centres de scien-ce, offices de tourisme, organisateurs de voyages scolaires… Une occasion unique de rencontrer les acteurs de la visite sco-laire et d’élaborer les projets de sorties pour l’année à venir. Partenaire de la Cité des Sciences et de l’Industrie, la FNTV, via sa Commission Tourisme FNTV-SNET, bénéficiera d’un stand pour communiquer sur les avantages du voyage en auto-car, la sécurité, la réglementation en vigueur et sur ses ad-hérents, auprès de la communauté scolaire et éducative. Par ailleurs, dans le cadre de notre partenariat, la Cité des Sciences et de l’Industrie et la FNTV, proposent aux membres de la FNTV d’organiser à cette occasion des éductours avec leurs propres clients décideurs.

Salon MAP PRO : du 8 et 9 octobre 2009 à Paris – Porte de Versailles – Pavillon 5.1

La FNTV, via sa Commission Tourisme FNTV-SNET, sera pré-sente sur le 1er workshop international des professionnels du tourisme de groupe et des réceptif et vous accueillera sur son

stand n°2B.Le MAP PRO, salon professionnel destiné aux autocaristes et aux professionnels du groupe crée le 1er Observatoire National du tourisme de groupes et des réceptifs en partenariat avec le ca-binet PROTOURISME en charge de l’enquête.

M Porte de la VilletteEntrée gratuite sur inscription : cite-sciences.fr/forum-scolaireRéservé aux membres de la communauté scolaire et éducative.

Avec le soutien de :

Transporteur officiel.

Avec le parrainage de :

Mercredi 7 octobre 20 09 de 10h à 17h30

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20 - T&V septembre 2009

L’ACTUALITÉ EN BREF

h1N1 : la fNTV se mobilise pour assurer la continuité de service au milliard de voyageurs annuels, par autocar

L’organisation de la rentrée scolaire a mobilisé entreprises et autorités organisatrices. A pré-sent, tout s’accélère sur le dossier grippe A/H1N1.

La FNTV qui a travaillé sans relâche sur le sujet tout l’été, pour organiser son plan de continuité d’activité et accompagner la préparation des entreprises vient de réunir ses délégués régionaux, le 1er septembre, en sé-minaire de préparation pour faire face à la pandémie de grippe annoncée.

Des échanges avec le Ministère des transports, aux contacts avec l’Association des Départements de France, en passant par les demandes de vaccination prioritaire pour la profession et les questions pratiques pour permettre à toutes les entreprises de préparer la

gestion au quotidien en phase pandémique, tous les sujets ont été abordés.

Les autorités organisatrices sont saisies par la FNTV pour apporter des réponses aux questions pratiques des entreprises : Plans de Continuité d’Activités (PCA), accompagnement, lignes priori-taires, information voyageurs, paiement des services non effectués…

Michel Seyt, Président de la FNTV, a insisté sur l’importance pour toutes les entreprises d’anti-ciper les nombreuses sollicitations à venir de la part des autorités organisatrices et des services de l’Etat, notamment dans la préparation des PCA et de mise en œuvre d’un arrêté (à paraitre) relatif aux transports ferroviaires et aux transports routiers non urbains en situation de phase 5B et 6 du plan national de prévention et de lutte contre la pandémie grippale.

Dans le courant de la deuxième semaine de septem-bre, la FNTV va mettre à disposition de ses adhérents «un guide» sur le Plan de Continuité d’Activités, sous forme de boite à outil.

Le PCA à 3 objectifs :

• anticiper l’organisation de l’entreprise en phase de pandémie (niveau 6),

• lui permettre d’assurer le plus haut niveau de ser-vice, le plus longtemps possible,

• préparer le retour à la normale.

Enfin, la FNTV va sensibiliser les entreprises sur l’obligation à assurer la santé et la sécurité de leurs employés, notamment par la fourniture de masques, de produits d’hygiène… comme le recommande le plan national grippe A H1N1.

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L’ACTUALITÉ EN BREF

21T&V septembre 2009 -

Les 3èmes Rencontres des Métiers du Voyage et du tourisme à Tozeur

Organisées par le SNAV du 15 au 18 octobre prochain en Tunisie, cette mani-festation est ouverte aux autocaristes, aux agents de voyages, aux compagnies aériennes, aux compagnies ferroviaires, centres de congrès, hôtellerie de plein air, aux GDS…

Un site Internet vous offre la possibilité de retrouver toutes les informations

relatives à cette manifestation et les modalités d’inscription :http://www.snav-rencontrestozeur2009.org

les partenaires de la Commission Tourisme FNTV-SNET

16-21.10.2009WWW.BUSWORLD.ORG

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LES ANNONCESTRANSPORTS & VOYAGEURS

22T&V septembre 2009 -

Offre spéciale : g

ratuité pour

toutes les petite

s annonces

des trois prochains numéros