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Prix: Togo, Bénin, Burkina: 250CFA Zone CFA: 300 F Europe et autres pays: 1 euro --- Abonnement: Contacter 22 61 35 29 / 90 05 94 28 Bi-hebdomadaire Togolais d’Informations et d’Analyses N°908 du 22 AVRIL 2016 P.4 Construction du centre d’enfouissement technique des déchets solides à Aképé Le groupement Eiffage/ Coved/ Ger décroche le marché P.7 L’unité industrielle de transformation de soja visitée à Notsè servira de modèle L’UE équipe déjà la nouvelle Ecole nationale de police de Davié Mieux former le corps de la police togolaise P.4 Les feux actifs en augmentation de 17% pendant la campagne 2015-2016 au Togo Par comparaison spatiale aux quinze dernières campagnes P.3 En attendant le lancement officiel du PAEIJ-SP le 24 avril prochain P.3 P.6 Le ministre Ninsao Gnofame et sa délégation satisfaits des ouvrages du Groupe EBOM AF Contrôle des chantiers d’infrastructures routières dans le Grand Nord Me. Fiatuwo Kwadjo SESSENOU, Ministre de l'Urbanisme, de l'habitat et du cadre de vie * Ceprojet vaindirectement créer150000 emploiset 20000 emplois directs * Il est demandé à EBOMAF d’accélérer les travaux afin que les chantiers en cours soient achevés dans les délais et les normes en vigueur dans l’espace CEDEAO * Le site est à exploiter sur une période minimale de 20 ans.

N°908 du 22 AVRIL 2016 Le ministre Ninsao Gnofame et sa ... · * 1 lot de terrain avec titre foncier sis à Sanguera - ville. Prix: 13 millions à débattre. * 1/2 lot de terrain

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Page 1: N°908 du 22 AVRIL 2016 Le ministre Ninsao Gnofame et sa ... · * 1 lot de terrain avec titre foncier sis à Sanguera - ville. Prix: 13 millions à débattre. * 1/2 lot de terrain

Prix: Togo, Bénin, Burkina: 250CFA Zone CFA: 300 F Europe et autres pays: 1 euro --- Abonnement: Contacter 22 61 35 29 / 90 05 94 28

Bi-hebdomadaire Togolais d’Informations et d’Analyses

N°908 du 22 AVRIL2016

P.4 Construction du centre d’enfouissement techniquedes déchets solides à Aképé

Le groupement Eiffage/ Coved/ Gerdécroche le marché

P.7

L’unité industrielle detransformation de soja visitée

à Notsè servira de modèle

L’UE équipe déjà la nouvelleEcole nationale de police de Davié

Mieux former le corps de la police togolaiseP.4

Les feux actifs en augmentationde 17% pendant la campagne

2015-2016 au Togo

Par comparaison spatiale auxquinze dernières campagnes

P.3

En attendant le lancement officiel du PAEIJ-SP le 24 avril prochain

P.3

P.6

Le ministre NinsaoGnofame et sa délégationsatisfaits des ouvrages du

Groupe EBOM AF

Contrôle des chantiers d’infrastructuresroutières dans le Grand Nord

Me. Fiatuwo Kwadjo SESSENOU, Ministre del'Urbanisme, de l'habitat et du cadre de vie

* Ce projet va indirectement créer 150000 emplois et 20000 emplois directs

* Il est demandé à EBOMAF d’accélérer les travauxafin que les chantiers en cours soient achevés dansles délais et les normes en vigueur dans l’espaceCEDEAO

* Le site est à exploiter sur une période minimale de 20 ans.

Page 2: N°908 du 22 AVRIL 2016 Le ministre Ninsao Gnofame et sa ... · * 1 lot de terrain avec titre foncier sis à Sanguera - ville. Prix: 13 millions à débattre. * 1/2 lot de terrain

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L’UNION N°908 du 22 Avril 2016

CULTURES

Bi-hebdomadaire togolaisd’informations et d’analyses

Directeur de la PublicationHugue Eric JOHNSON

Directeur de la RédactionJean AFOLABI

RédactionSylvestre D.

Hervé AGBODANMaurille AFERI

Pater LATEKossiwa TCHAMDJA

Koffi SOUZA Alan LAWSON

Abel DJOBOTony FEDA

Service photographieRoland OGOUNDE

ImpressionGroupe de presse L’Union

Tirage: 2500 exemplaires

Siège: Wuiti - NkafuTél: 22 61 35 29 / 90 05 94 28

e-mail: [email protected] N° 60 / M.P.

Récépissé N°0145/16/02/01/HAAC

Dessin-CaricatureLAWSON Laté

GraphismeBOGLA G.

Adjo'a Sika en tournée au JaponEn tournée au Japon avec King

Mensah, l'artiste togolaise de la chan-son Adjo'a Sika se produira duranttrois concerts les 22, 23 et 24 avril,respectivement dans les villes deTokyo, Sendai et Yokoahama.

C'est la première fois que Adjo'aSika fait une telle tournée, contraire-ment à King Mensah habitué à sesconcerts au pays du soleil levant.

De son vrai nom Adjo'a AyéléBélinda Ajavon, la chanteuse estl'espoir de la scène féminine. Auteured'un premier album, Akofa, dans lesbacs depuis décembre 2015, elletravaille sur un rythme afro-jazz et

MusiqueAZIMUTS INFOSLe virus Zika associé au syndrome

de Guillain-Barré en PolynésieDes chercheurs français ont confirmé l'association entre

l'infection par le virus Zika et le syndrome de Guillain-Barré en sebasant sur les données de 2013-2014 en Polynésie française. Uneperspective inquiétante au vu de l'ampleur de l'épidémie qui toucheactuellement l'Amérique latine.

Craint pour le risque de microcéphalie qu'il ferait courir aux fœtus plusque pour ses symptômes légers, le virusZika pourrait aussi menacerles adultes en provoquant une maladie neurologique : le syndrome deGuillain-Barré. C'est ce qu'affirme une étude française parue dans larevue The Lancet.

Arbovirus du genre des flavivirus, Zika a été isolé pour la première foisen 1947 chez un macaque Rhesus de la forêt Zika en Ouganda. Lessymptômes de l'infection chez l'Homme sont une fièvre légère, desrougeurs, des douleurs musculaires et articulaires, des maux de tête.L'infection peut aussi être asymptomatique. Entre octobre 2013 et avril2014, la Polynésie française a connu une épidémie de Zika, avec environ32.000 personnes infectées ; 42 cas de syndrome de Guillain-Barré ontaussi été recensés, alors qu'ils étaient au nombre de 5, 10, 3 et 3 dans lesannées 2009, 2010, 2011 et 2012.

Le syndrome de Guillain-Barré correspond à une pathologie qui peutapparaître après une infection virale ou bactérienne. Les patientsdéveloppent une faiblesse musculaire et une paralysie des membres.La plupart se rétablissent mais 30 % peuvent conserver une faiblessemusculaire des années plus tard. Parfois, sans des cas sévères, unerespiration artificielle doit être mise en place. Le risque de Guillain-Barréaugmente avec l'âge, et les hommes sont plus souvent touchés que lesfemmes. Pour expliquer ce syndrome, l'hypothèse de l'auto-immunitéest souvent avancée : le système immunitaire qui doit combattre uneinfection finit par s'attaquer aux cellules nerveuses, provoquant la paralysie.

Le syndrome est lié au virus Zikamais pas à la dengue en Polynésie

Les virus connus pour causer le syndrome de Guillain-Barré sont parexemple le chikungunya, l'influenza, le cytomégalovirus ou le virusEpstein-Barr. Les infections par lesbactériesCampylobacter(responsables de gastro-entérites) sont aussiassociées à ce syndrome. La coïncidence entre l'infection par le Zika etl'augmentation des cas de Guillain-Barré en Polynésie française, ainsique la circulation de la dengue à la même période, ont suggéré auxchercheurs un possible lien entre ces évènements. L'objectif de cetteétude était donc de tester le rôle du Zika, mais aussi de la dengue, dansl'augmentation du nombre de cas de Guillain-Barré en Polynésie française.

Pour cela, les chercheurs ont analysé les échantillons sanguins des42 patients diagnostiqués avec un syndrome de Guillain-Barré au centrehospitalier de Polynésie française de Papeete (Tahiti) pendant l'épidémiede Zika de 2013-2014. 41 patients portaient des anticorps suggérantqu'ils avaient été en contact récent avec le Zika. 88 % des patients ontégalement affirmé avoir eu des symptômes évoquant le Zika commedes rougeurs et de la fièvre, une semaine avant que le syndrome deGuillain-Barré se déclare. Aucun des patients n'est décédé. Par rapportaux autres virus qui causent des Guillain-Barré, le syndrome de Guillain-Barré causé par le Zika semble se déclarer plus tôt, puisqu'il fautgénéralement plusieurs semaines avec d'autres virus.

Concernant le virus de la dengue qui circulait en même temps quel'épidémie de Zika, les chercheurs n'ont pas pu prouver un lien entre levirus de la dengue et les syndromes de Guillain-Barré de Polynésiefrançaise.

Dans le cas de la Polynésie française, la fréquence du syndromes'établit à 24 cas de Guillain-Barré pour 100.000 personnes infectées.Les pays d'Amérique latine qui connaissent l'épidémie de Zika actuellecommencent à signaler également une augmentation des cas de Guillain-Barré. Ainsi, au Brésil, il y a eu 19 % de cas en plus en 2015 par rapportà 2014. En raison de l'ampleur de l'épidémie en Amérique latine, leschercheurs suggèrent que les services de santé se préparent à accueillirdes patients dans les hôpitaux pour des soins intensifs.

Littérature

Écr ivains in situréel hérité, bâtard, recomposé etfantasmé, mais toujours au coeurde la langue que l'écrivain s'estdécouverte, à l'orée d'un bois ourêvassant dans les ruelles. Qu'ilsaient quitté leur pays ou pas, tousles auteurs témoignent d'un atta-chement ineffaçable pour leurslieux d'origine. Parfois, l'exil leur apermis de retrouver le paysperdu, comme le souvenir d'unêtre disparu peut le faire revivre.Parfois il a fallu l'éloignement pourdécouvrir la singularité du paysqu'on a laissé derrière soi. "Je mesuis senti étranger à mon paysdès l'âge de raison", affirme JuanGoytisolo, qui était enfant pendantla guerre civile espagnole. "Lesmalheurs anciens sont aussi pré-sents que les malheurs actuelsou futurs. Ce qui est fait dans l'his-toire n'est pas éludé ou annuléparce que du temps passeaprès", estime Pierre Guyotat,comme pour compléter.

Les écrivains trouvent dans leurhistoire familiale, leurs rencontresou leur ville les reflets d'un tempspas tout à fait révolu - des lieux oùl'histoire et les rêves des hommesd'hier apparaissent en filigrane.C'est ce lien entre présent et passéqu'ils interrogent inlassablement,sur un continent qui a vu les épo-ques et les influences s'enchevê-trer sans qu'aucune ne triomphe.

Magazine Littéraire

Entre 2013 et 2015, Arte con-sacrait une série documentaire àl'Europe des écrivains. Disponi-ble désormais en coffret DVD, ceprojet, à l'initiative de l'éditeur etécrivain Bernard Comment,donne la parole à 51 auteurs, quiévoquent leur parcours, le che-min qui les a conduits vers l'écri-ture, la place que tiennent, dansleurs oeuvres, les lieux de leurenfance...

Patrick Modiano revient dansles grands hôtels parisiens où ilaccompagnait son père ; Erri DeLuca et Claudio Magris sondentl'Italie rurale durant les années deplomb, puis à l'heure des frasquesberlusconiennes. Martin Amis li-vre un constat implacable sur uneGrande-Bretagne malade d'avoirperdu son aura et écartelée entrecultures populaires et puritanismehistorique. Et Christine Angot re-vient pour la première fois à Châ-teauroux, où elle a grandi.

D'un épisode à l'autre, une ques-tion apparaît : comment réagirquand les troubles identitairesd'une région, d'un pays, interfèrentavec les questions que nous posenotre propre personnalité ? Pourles écrivains, la réponse va de soi:écrire. S'emparer de l'entre-deux,trouver dans les zones d'ombrela matière de l'écriture. C'est ici quela fiction prend son sens, danscette articulation avec le réel, un

afro-funk, le tout mangé dans uneespèce de world-music, avec unetessiture de voix qui semble s'inspi-rer de Bella Bellow.

A VENDRE* 1 lot de terrain avec titre foncier sisà Sanguera - ville. Prix: 13 millions àdébattre.

* 1/2 lot de terrain à Sagbado-Agotimé.Prix: 5 millions à débattre

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Contact: (228) 90 13 34 81 ou 23 20 47 55

Les Toofan en concert à DakarLe groupe Toofan sera en

concert à Dakar le 14 mai prochain,d'après une source proche desartistes. Le concert se fera àproximité du monument de laRenaissance africaine, lequel futcréé par l'ex-président AbdoulayeWade. D'autres artistes africains,à l'instar de Canabasse, Marema,Da Brains ou DJ Dollarsparticiperont à l'événement sousle haut patronage de MbagnickNddiaye, le ministre sénégalais de

la Culture et de la Communicationet Innocence Ntap Ndiaye,présidente du Haut Conseil duDialogue Social.

toires africaines avec des acteursafricains dans des décors natu-rels africains. Les films ont su trou-ver leur public car ils abordent dessujets tels que: le sida, la corrup-tion, la violence, les droits de lafemme, les superstitions, lesmoeurs, la modernité et la tradi-tion, la politique, l’amour, la préca-rité, mais aussi multiplie les gen-res jusqu’à s’essayer à lascience fiction, au fantastique et aufilm de combat. Florent Couao-Zotticonnaît ce cinéma sur le bout desdoigts, il nous en décrypte les res-sorts cachés.Mardi 17 Mai 2016 à 19 HeuresLieu : Goethe Institut

Agenda/Cinéma

Confér ence Filbleu àl’Institut Goethe de Lom é

« Ce que Nollywood montre del’évolution des mentalités africai-nes »

Par Florent Couao-Zotti, écrivainbéninois et auteur pour Nollywood

Modérateur : JoelMisseboukpo, directeur du Festi-val de Cinéma de Lomé

Au Nigéria, l’industrie du film estnommée Nollywood. En un di-zaine d’années seulement,, elle aconnu un essor fulgurant avec pasmoins de 250 millions de dollarsde recette annuelle, approximati-vement. Une caméra digitale, dela lumière, 15000 dollars de bud-get et ça tourne! Une véritable ré-volution filmographique permettantaux africains de savourer des his-

Institutions

Une mutuelle desar tistes subventionnée

par l’Etat au SénégalIl était normalement prévu, rappelle

le ministre de la Culture et de la Com-munication, Mbagnick Ndiaye, quechaque membre s’acquitte d’un mon-tant de 7500 francs Cfa par an, coti-sation individuelle, familiale ou grou-pée qui sera ensuite réduite de moi-tié, grâce à la subvention de l’Etat quis’est engagé à contribuer à hauteurde 50%. Autrement dit plus que 3500francs Cfa à débourser pour pouvoiradhérer à cette mutuelle...

Sans parler des 35 millions que leministère de la Culture et de la Com-munication a décidé de rajouter à lacaisse, histoire de prendre en chargeles 17500 premiers adhérents, etseulement eux, qui ne cotiseront pasplus de 1500 francs Cfa. A cela s’ajou-tent les droits d’adhésion, fixés à 1000francs Cfa, et qui seront les mêmespour tout le monde.

Et si la question, pour ne pas direl’éternelle question du statut de l’ar-tiste n’a jusque-là pas encore étédéfinie, la mutuelle devrait prendreen charge tous les corps de métier,cinéastes, plasticiens, comédiens etautres musiciens, stylistes, écrivainsou danseurs, en plus des contrac-tuels du ministère de la Culture et dela Communication.

L’Etat du Sénégal apporte un ap-pui conséquent à la création d’unemutuelle des artistes sénégalais com-prenant 17.500 adhérents, selon lejournal Sud Quotidien.

Pour adhérer à cette mutuelle, quel’on soit musicien ou comédien, dan-seur ou écrivain, il suffira de débour-ser 3500 francs Cfa par an, (l’Etatsubventionne les 50% restants), loindes 7500 initialement prévus. Sansparler de la contribution du ministèrede la Culture et de la Communica-tion, un montant de 35 millions, quiramène à 1500 francs Cfa la cotisa-tion des 17500 premiers adhérents.

Officiellement dit-on, plus detéléthons, plus de concert caritatif, plusquestion non plus d’aller tendre lamain à qui que ce soit ou de faire plusou moins la manche pour soulager lapeine d’un artiste, comédien, plasti-cien ou musicien, cloué sur son lit d’hô-pital, parfois entre la vie et la mort.Officiellement lancée dans la matinéed’hier, jeudi 10 mars dans la grandesalle du Grand Théâtre National, quia affiché complet, la mutuelle de santédes artistes et autres acteurs culturelsdevrait en soulager plus d’un. C’esten tout cas de cette façon-là qu’elle aété perçue, avec comme qui diraitquelques raisons d’espérer.

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3NATIONALES

L’UNION N°908 du 22 Avril 2016

Late Pater

Après avoir fait l’objet d’unecommunication le 11 mars 2016,la question de la réglementationde la délivrance des actes d’ur-banisme au Togo est, cette fois-ci, abordée dans un décretadopté par le conseil des minis-tres du 1er avril 2016. «Renduobligatoire afin d’améliorer le cli-mat des affaires et de faciliterles formalités administrativesainsi que les coûts des actesd’urbanisme, le présent décretconsacre la refonte totale desanciennes dispositions en vi-gueur depuis 1967 et tientcompte des préoccupations ex-primées par les Togolais. Ce dé-cret consacre deux innova-tions», a précisé le communiquéofficiel. Lesquelles innovationsportent sur la réduction des coûts,des délais et des procédures. Ence qui concerne les délais, l’ar-ticle 63 du décret fixe la barre à21 jours et à 30 jours dans descas précis alors que ce délai étaitde 60 jours au plus dans l’an-cienne réglementation : «la déci-sion relative à la demande depermis de construire est noti-fiée au demandeur dans un dé-lai maximum de 21 jours ouvra-bles à compter de la date de dé-livrance de l’attestation de rece-vabilité. Ce délai peut être portéà 30 jours ouvrables lorsque lanature ou l’importance du projetl’exige. Dans ce dernier cas,l’Autorité administrative localeest tenue d’en informer le de-mandeur avant l’échéance des30 jours ouvrables». Ce quidonne, en détails, 3 jours pour latransmission aux différents ser-vices pour information, 3 jourspour la mise à disposition du dos-sier aux membres de la commis-sion, 5 jours pour l’instruction, 3jours pour la décision par la mai-rie et 7 jours pour les consulta-tions diverses. Bon à noter : cesdélais n’incluent pas le temps mispar le demandeur pour fournir lespièces complémentaires légale-ment prévues ; lorsque le carac-tère de l’ouvrage l’impose, l’or-ganisme chargé de l’instructionse réserve le droit d’exiger dudemandeur, dans un délai de 5jours ouvrables, des renseigne-ments complémentaires relatifsaux particularités techniques re-levées. Il peut ainsi s’agir de lacopie certifiée d’une autorisationspécifique préalable de l’autoritéadministrative, de l’autorisation decoupe ou d’abattage d’arbres etdes résultats de l’étude d’impactsur l’environnement, d’un certifi-cat de conformitéenvironnementale, d’un permisde démolition d’un ouvrage, etc.

Et pour faire respecter ce dé-lai, des mesures sont édictées,comme la création d’un guichetunique de dépôt des demandes

Innovations relatives à la délivrance du permis de construire

Réduction des coûts, délais et procéduresde permis de construire, le dépôtet le suivi en ligne des deman-des, la formation continue desacteurs d’instruction des dos-siers de demande, la déconcen-tration des services et la sensibi-lisation/information des popula-tions.

Aujourd’hui, pour obtenir la dé-livrance d’un permis de cons-truire, le demandeur doit s’acquit-ter des honoraires de l’architectepour tout bâtiment (montant va-riable), 25.000 à 100.000 francsCfa de frais d’enregistrement, 100francs Cfa par mètre carré detaxes à la mairie ou préfecture,10.000 francs Cfa de frais de dé-pôt à la direction générale de l’ur-banisme et d’habitat, 10.000francs Cfa de frais de visite deconformité à la préfecture. Alorsmême que rien n’est prévu enthéorie. Avec le nouveau décret,la réduction des coûts se traduitpar la suppression du certificatd’enregistrement, la suppressionde l’obligation de recourir au ser-vice des architectes, l’absencede frais à payer à la mairie ou àla préfecture, l’inexistence de fraisliés à la visite de conformité etl’inexistence de frais de dépôt àl’urbanisme. Juste un montant àpayer de 200 francs Cfa par mè-tre carré pour le permis de caté-gorie A, B et C.

La délivrance du permis deconstruire est jusqu’ici réglemen-tée par le décret n°67-228 du 24octobre 1967 relatif à l’urbanismeet au permis de construire dansles agglomérations. Au plan desprocédures, ce texte prévoit deuxmois au maximum mais, dansla pratique, le délai minimum estde huit mois pour obtenir la déli-vrance du permis. Une lenteurqui est liée à l’absence du gui-chet unique, l’insuffisance ennombre du personnel, l’absencedu système informatique dans lachaîne d’instruction des dossierset de leur suivi. Ce qui pousse àpercevoir les procédurescomme étant très compliquéeset complexes, corollaire d’un en-vironnement non attractif pour lesinvestisseurs. Du coup, les po-pulations sont découragées à al-ler chercher le permis de cons-truire. Les constructions se fontdonc hors normes, exposant àdes risques. La nouvelle régle-mentation prévoit une simplifica-tion des procédures et une dé-matérialisation de celles-ci, mar-quant «la volonté du gouverne-ment à sécuriser les biens desparticuliers et à doter l’Etatd’outils modernes de gestion del’occupation des sols». La de-mande est présentée soit par lepropriétaire du terrain ou une per-sonne dûment mandatée par écritpar ce dernier, soit par une per-sonne justifiant d’un titre l’habili-tant à construire sur le terrain, soitpar une personne qualifiée pour

bénéficier de l’expropriation duditterrain pour cause d’utilité publi-que. Il est institué 3 catégories depermis de construire, A, B et C,respectivement pour les cons-tructions à faible risque, à moyenrisque et à fort risque.

L’un dans l’autre, le pouvoir deLomé se réjouit déjà des avanta-ges : gain de temps dans l’ins-truction et la délivrance, transpa-rence de la procédure, clarifica-tion de la qualité et sécurité juridi-que quant aux permis de cons-truire délivrés, sécurisation destitres habilitant une demande depermis de construire, pour lespopulations ; maîtrise de l’occu-pation du cadre bâti, maîtrise dela taxe d’habitation et de l’impôtfoncier bâti, sécurisation desconstructions, modernisation desoutils et des acteurs intervenantsur la chaîne de délivrance despermis de construire au niveaudes collectivités territoriales, mise

à disposition de l’Etat d’outilsmodernes de gestion de l’occu-pation des sols (certificat d’urba-nisme, certificat de conformité etdéclaration de travaux), pourl’Etat.

En rappel, seulement 9 articlesdu décret de 1967 réglementaientle permis de construire, méca-nisme le plus important des auto-risations d’occupation des solsen matière d’urbanisme. Désor-mais, ce sont 72 articles qui ysont consacrés. L’article 23 défi-nit le permis de construirecomme une décision administra-tive qui autorise de façon expli-cite (catégorie B ou C) ou de fa-çon tacite (seule catégorie A), surla base des règles d’urbanisme,des constructions nouvelles, lamodification des travaux de cons-truction non achevés, la régulari-sation de travaux de constructionentamés de façon délictueuse oula démolition sans reconstruction

d’un ouvrage. Le permis deconstruire constitue le fait géné-rateur de différentes impositions.La décision relative à la demanded’un permis de construire fait l’ob-jet d’un arrêté pris par la collecti-vité territoriale qui précise les obli-gations qui incombent au deman-deur et les délais de recours. Unedemande peut faire l’objet d’unedécision d’octroi, de refus ou desursis à statuer. Le permis a unedurée de validité de quatre ansau bout desquels les travaux sontachevés. Le permis de construireest périmé si, dans le délai dedeux ans à compter de sa datede notification ou de sa délivrancetacite, il n’a reçu aucun commen-cement d’exécution autre que destravaux préparatoires de faibleimportance ou commencés dansle seul but d’échapper à la pé-remption. Lorsque les travauxdevraient être interrompus pen-dant un délai supérieur à un an,le bénéficiaire en informe l’auto-rité administrative locale et pré-sente les mesures de précautiontechnique qu’il a prises ou faitprendre durant ladite interruptionen vue de garantir la sécurité desbiens et des personnes au voisi-nage du chantier. Le permis peutêtre prorogé gratuitement pourune durée supplémentaire maxi-male de deux ans, à condition queles règles d’urbanisme qui ont étéà la base de sa délivrance nechangent pas. Dans le cas con-traire, la prorogation du permisest possible, moyennant paie-ment des frais d’étude de dos-sier. La prorogation de la duréede validité est demandée par le

Fiatuwo Kwadjo Sessenou, Ministre de l'Urbanisme

Par comparaison spatiale aux quinze dernières campagnesLes feux actifs en augmentation de

17% pendant la campagne 2015-2016 au Togodes informations critiques au ser-vice de son développement socio-économique.

Le suivi des feux actifs par télé-détection au Togo montre que lacampagne annuelle de détectionde feux actifs couvre la périodeallant du mois d’octobre de l’an-née précédente au mois d’avril del’année en cours. Les détectionsjournalières des feux de 2000 à2016 sont issues du satelliteMODIS. Elles ont été prétraitéespar FIRMS (Fire Information forResource ManagementSystems).

Les variations mensuelles desfoyers de feux actifs du Togo indi-quent globalement que les moisde décembre et janvier enregis-trent 77% des occurrences defeux ; avec une forte augmenta-tion des occurrences en décem-bre (24%) et février (112%) parrapport à la moyenne des 15 der-nières années. Les régions lesplus touchées sont les Plateaux

La comparaison spatiale desdétections moyennes de feux ac-tifs des quinze dernières campa-gnes au Togo à celle qui est encours montre qu’il y a eu globale-ment plus de feux pendant cettecampagne 2015-2016, soit envi-ron une augmentation de 17%. Ensomme, 13 500 foyers de feuxactifs ont été détectés au cours decette campagne contre unemoyenne de 11 5000. Par rapportaux pays voisins, ces feux sem-blent plus prononcés au Togo cettecampagne. L’information est duMonitoring Environment andSecurity in Africa (MESA), unprogramme de l’Union euro-péenne créé sous le 10ème FED,mise en pratique par la Commis-sion de l’Union africaine et d’autresorganisations régionales telles quela Communauté économiquesdes Etats de l’Afrique de l’ouest(Cedeao). Le programme MESAest basé sur l’observation du con-tinent par satellite afin de produire

bénéficiaire trois mois au moinsavant l’expiration du délai de vali-dité. Dans tous les cas, une seuleprorogation est possible.

A la mi-mars 2016, le minis-tère de l’Urbanisme a été man-daté pour procéder à une relec-ture ou une refonte totale du dé-cret du 24 octobre 1967, en te-nant compte des réalités. Il s’agitd’une option de court terme pourconsolider les améliorations ap-portées grâce aux différentes ré-formes et répondre plus efficace-ment à l’imminence des exigen-ces liées à l’urbanisation galo-pante au Togo. A moyen terme, ilest question de réaliser un codede l’urbanisme et de la construc-tion dont les éléments nécessai-res à l’écriture et à l’usage sontactuellement en chantier. Tout aété déclenché à la suite de la sé-rie d’actions entreprises avecl’aide de la Banque mondiale, demai 2012 à mai 2014, pour im-pulser les réformes dites systé-miques. Exemple de l’actualisa-tion des conditions d’octroi desactes d’urbanisme au Togo oùquatre types de régime sont défi-nis : un régime d’informationconcernant le certificat d’urba-nisme et les différents actes ; unrégime d’autorisation qui veutque le permis de construire com-porte une définition claire de cequi est soumis à cet acte d’urba-nisme, étant entendu qu’il peutinduire les démolitions, les cons-tructions et les aménagements ;un régime déclaratif pour la dé-claration des travaux ; et un ré-gime de contrôle qui renvoie aucertificat de conformité.

(34%), la région Centrale (29%)et la région de la Kara (21%). Lesrégions Maritime et des Plateauxont enregistré plus de feux pen-dant la saison 2015-2016 en com-paraison avec la moyenne 2000-2015 avec respectivement desvariations relatives de 36% et25%. La région des Savanes et larégion de la Kara ont enregistrémoins de feux que la moyenne,respectivement -15% et -6%.

En lien avec ce phénomène deplus en plus fréquent, et dans lecadre de la lutte contre le change-ment climatique, le ministère del’Environnement et des ressour-ces forestières vient de bouclerune offre pour une étude sur ladétermination des périodes pourles feux précoces selon les ré-gions écologiques du Togo. Lesservices du consultant consiste-ront a : établir un diagnostic de lagestion des feux de végétationsuivant les zones écologiques auTogo ; analyser les paramètres

biotiques et abiotiques en lien avecle comportement des feux de vé-gétation au niveau de chaque zoneécologique du Togo ; déterminerles périodes indiquées pour la pra-tique des feux précoces en lienavec les indicateurs écologiquesen fonction des zones écologiqueset autres spécificités ; et proposerun plan de renforcement de capa-cités techniques et organisation-nelles des acteurs et institutions im-pliquées dans la gestion des feuxde végétation au Togo.

La durée de la mission est esti-mée à cent quarante (140) joursouvrés étalés sur douze (12) moispour la conduite de l’étude. Cettepériode de douze (12) intègre lespériodes de validation des livra-bles durant toutes les phases dela mission. La date probable dedémarrage de la mission est fixéeen début du mois d’août 2016, aindiqué le ministère de l’Environ-nement.

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ECO-NATIONALE4

L’UNION N°908 du 22 Avril 2016

Construction du centre d’enfouissement technique des déchetssolides à AképéLe groupement Eiffage/ Coved/ Ger

décroche le marché

John Afolabi

Les travaux de construction ducentre d’enfouissement techniquedes déchets solides pour le GrandLomé peuvent désormais être tran-quillement entamés sur le site choisià Aképé. C’est la conséquence dela décision que vient de rendre leComité de règlement des différendsde l’ARMP, déboutant la sociétéAverda International Limited, l’undes deux autres soumissionnairesrecalés. Avec l’appui financier del’Agence française de développe-ment (Afd), l’Union européenne etde la Banque ouest africaine de dé-veloppement, la Commune deLomé avait lancé, le 14 juillet 2014,un appel d’offres international pourla réalisation des travaux de cons-truction et d’exploitation dudit centre.Le marché est en lot unique assortid’une tranche ferme portant sur laréalisation des travaux et d’une tran-che conditionnelle portant sur l’ex-ploitation de l’ouvrage après réali-sation. Il était exigé des candidatsde fournir divers types de marchéssimilaires dont trois références dansla construction et l’exploitation descentres d’enfouissement techniqueau cours des dix dernières annéeset une référence en traitement dedéchets ménagers entre 500 ton-nes par jour et 100.000 tonnes paran au cours des dix dernières an-nées.

Après l’évaluation des offres, l’at-tribution provisoire du marché –devenue définitive depuis le 15 avrildernier – est allée au groupementEiffage/Coved/Ger, pour un mon-tant hors taxes de 17.111.074.228francs Cfa correspondant à la tran-che ferme. L’offre financière, qui in-clut les tranches conditionnelle etcomplémentaire, fait25.933.040.731 francs Cfa. Elle estévaluée conforme et moins disante.Aucun grief de la requérante AverdaInternational Limited n’a pu être pro-ductif. A l’actif de l’attributaire, desréférences similaires sont produi-tes, notamment la conception, cons-truction et exploitation d’un centre deprétraitement de déchets solidesusagers de 20.000 tonnes par ande capacité (usine de tri mécanobiologique de Bourgneuf enMauges), à achever en 2022 ; l’ex-ploitation du centre de stockage dedéchets ultimes et des déchets nondangereux de Chezy, d’une capa-cité annuelle de 65.000 tonnes paran (achevé en 2015) ; la concep-tion, construction et exploitation ducentre d’enfouissement technique(CET) de la Ballaudière àChanceaux et de celui de Roussas,tous en France, d’une capacité detraitement de 150.000 tonnes dedéchets par an ; la conception,construction et exploitation du CETde Maillet en France d’une capa-cité de traitement de traitement de

90.000 tonnes de déchets par an.La production technique du groupe-ment attributaire inclut des aspectsenvironnementaux dans la gestiondu projet, tels que la gestion et laprotection de l’environnement, lasécurité et l’hygiène, la gestion de lamain-d’œuvre locale, ainsi que larelation avec les communautésenvironnementales.

A rappeler que, par délégation àl’Afd, l’Union européenne a subven-tionné à hauteur de près de 7 mil-lions d’euros (soit 4,5 milliards defrancs Cfa), sur le 11ème Fondseuropéen de développement, le

Des ramasseurs de déchets vers le dépotoir sauvage

Mieux former le corps de la police togolaiseL’UE équipe déjà la nouvelle

Ecole nationale de police de Davié

Financé à hauteur de 3 millionsd’euros, soit près de 2 milliards defrancs CFA par l’Union euro-péenne, le projet a deux objectifs :d’une part, soutenir le MSPC enparticipant à l’équipement mobilierde l’Ecole et d’autre part restructu-rer le système de formation de lapolice togolaise dans l’optique derapprocher la population de sa po-lice grâce à une démarche plusefficace et plus respectueuse desdroits de l’Homme. La mise enœuvre du projet a été confiée àl’opérateur «Expertise France».

La cérémonie officielle de ce jourporte sur la fourniture de véhiculesde transport : trois véhicules ont étéremis aujourd’hui un véhicule 4X4de direction, 1 pick-up et un véhi-

Le jeudi 21 avril s’est tenue dansl’enceinte du Ministère de la Sé-curité et de la Protection Civile(MSPC), la cérémonie officielle deremise d’un premier lot de maté-riels destinés à l’équipement del’école nationale de police de Davié.La cérémonie s’est déroulée sousle parrainage du Ministre de laSécurité et de la Protection Civile,le colonel Damehame Yark en pré-sence de l’Ambassadeur del’Union européenne à Lomé, M.Nicolas Berlanga Martínez.

L’école nationale de la police duTogo aura pour fonction d’assureraussi bien la formation initiale quela formation continue des person-nels des trois corps de la policenationale à savoir: les Commissai-res de police, les officiers de po-lice, les sous-officiers et agents depolice. Son exécution, entamée àl’initiative du gouvernement togo-lais, est réalisée en plusieurs éta-pes dont le premier est en coursd’achèvement. Composée d’unbâtiment pédagogique, d’une struc-ture d’hébergement des élèves etd’un bâtiment administratif, l’écolesera en mesure d’accueillir simul-tanément 200 élèves, tous corpsconfondus.

de la ville. Ce projet constitue uneurgence pour la salubrité publiquede la capitale togolaise étant entenduque la décharge actuellement ex-ploitée arrive à terme à saturation.Le projet prévoit également unecomposante de valorisation desdéchets afin de diminuer les volu-mes de déchets envoyés sur le site,avec la construction d’uneplateforme de prétraitement et d’uneplateforme de transformation ou derecyclage des déchets en combus-tibles solides de récupération, dansle cadre d’un partenariat entre le fu-tur exploitant du CET et les indus-

triels.Pour le marché proprement dit,

la tranche ferme comprend les tra-vaux de construction d'un CET pourdéchets solides ménagers ou assi-milés comprenant la constructiondes casiers (C1 à C5), de l'aire,bâtiments et équipements de la zonede réception, des clôtures de la zonetechnique et équipements et de laconstruction de 4 km de route d'ac-cès au site. Elle inclut l'exploitationdu CET sur les cinq premières an-nées de fonctionnement (année 1 à5 inclus). En option : la réalisation etl'exploitation d'un centre deprétraitement des déchets solidespour la fabrication de combustiblesolide de récupération. La trancheconditionnelle, elle, comprend laconstruction des casiers (C6 à C10)et l'exploitation du CET sur cinq an-nées de fonctionnement supplé-mentaires (année 6 à 10 inclus).En option : l'exploitation de l'unité defabrication de combustible solide derécupération sur cinq années sup-plémentaires (année 6 à 10 inclus).A l'issue de la tranche conditionnelle,sur demande spécifique du maîtred'ouvrage et à la suite d'une périodede négociation préalable avec l'en-treprise, le marché pourra être pro-longé deux fois, correspondant cha-cune à une tranche complémen-taire de 5 ans. L’aménagement dusite devrait porter sur une superficied’environ 192 hectares, pouvantaccueillir 300.000 tonnes de déchetspar an, selon les normes internatio-nales pour une période minimalede 20 ans.

projet de centre d’enfouissement etde traitement des déchets solidesurbains à Lomé. La cérémonie designature s'est déroulée le 10 mars2016 à Lomé. Le centre d’enfouis-sement est une installation qui viseà recueillir les déchets, à les fairetraiter et à n’enfouir que les déchetsultimes. Il doit ainsi aboutir à l'élimi-nation des dépotoirs sauvages, à lapréservation d’un cadre de vie sainaux populations urbaines et à l'as-sainissement de la ville de Lomé etde ses environs. La ville de Loméconnaît une croissance démogra-phique rapide qui mérite d'être alliéeà la gestion durable de l'environne-ment de par les activités humaines.Parallèlement à cette croissance, ilest plutôt noté la poussée rapide denombreux dépotoirs sauvagesdans divers quartiers. La produc-tion des déchets ménagers sur lepérimètre communal va à unrythme inespéré, à environ 280.000tonnes par an. Pour l’Union euro-péenne, l’objectif général du projetest de contribuer à l’amélioration dela gestion des déchets solides dansl’agglomération de Lomé et à la pro-tection de l’environnement urbain, àtravers l’aménagement d’un sitepour accueillir les déchets ména-gers sans dommage pour l’envi-ronnement ; la mise en place desinfrastructures et équipements né-cessaires pour l’enfouissement desdéchets solides ; la mise à disposi-tion de la commune de Lomé desmoyens pour une bonne exploita-tion du site d’enfouissement. Le cen-tre est implanté à Aképé, à une ving-taine de kilomètres au nord-ouest

Sur la table les équipements pour la nouvelle école de police de Davié

cule utilitaire. Un minibus, un ca-mion de transport de troupes etdeux motos viendront compléterbientôt le dispositif. Aussi la partiemobilier (tables, bancs, chaises,tableaux, lits, armoires, draps,moustiquaires, etc.) est en coursde fabrication au Togo et sera li-vrée dès que les bâtiments del’Ecole seront achevés. Les équi-pements informatiques et bureau-tiques seront eux aussi livrés dansun deuxième temps.

Etaient aussi présents à cettecérémonie des représentants dela Fondation Hans Seidel, de lacoopération française de la DCI, etdu bureau régional de sécurité del’Ambassade des Etats-Unis.

une note synthétique au ministred’Etat suite à la simulation.

Le consultant doit être un statis-ticien-économiste, unéconomètre, ou un expert enmodélisation, diplômé de l’ensei-gnement supérieur (niveau ingé-nieur, grande école ou équivalent,BAC+ 5 minimum). Il doit avoir :une expérience professionnellepertinente post-universitaire d’aumoins dix (10) ans dans le do-maine de l’élaboration et de la for-mation en statistique notammenten modèle d’équilibre généralcalculable (MEGC) ; une expé-rience dans la formation et la pra-tique des MEGC dans le cadredes universités ou grandes éco-les de statistiques serait un atout ;une bonne aptitude en pédagogie.Il doit également avoir : une ex-périence dans la pratique desMEGC dans une structure étati-que (institut de statistique, Minis-tère) ou dans une école de statis-tique ou dans un institut de recher-che ; une expérience dans l’éla-boration des MCS et des MEGCdans la zone ACP et particulière-ment dans les pays de laCEDEAO (une expérience dansun pays de l’UEMOA serait unatout) ; une parfaite maîtrise de lalangue française (la connais-sance de l’anglais serait un avan-tage). Les dossiers sont attendusau plus tard le 29 avril 2016.

Appropriation optimale des matrices de comptabilité socialeUne simulation de pilotage prévue la seconde

moitié de juin avec un consultant nationaldu modèle, bénéficie d’un appuifinancier sur le deuxième Pro-gramme d’Appui Institutionnel àl’Etat Togolais (PAI2) pour recru-ter un consultant national pour ac-compagner les membres duSous-comité chargé du pilotagedu MEGC dans l’exercice de si-mulation et de rédaction de rap-port puis de note synthétique auministre de l’Economie après lasimulation.

Un avis de recrutement fixe lamission du consultant à l’intérieurdu pays, en l’occurrence àKpalimé dans une salle offrant lecadre logistique approprié. Le dé-lai d’exécution de la mission estde 5 jours travaillés sur la périodedu 20 au 24 juin 2016. Sous l’auto-rité du président du CNPE – Co-mités nationaux de politique éco-nomique – et la Coordination de laDirection de l’Economie, le con-sultant sélectionné aura principa-lement pour tâche de : former lesmembres du Sous-comité à l’uti-lisation des MEGC ; contribuer àl’identification des variables dechoc pour répondre à l’esprit desimulations à effectuer ; conduirel’exercice de simulation d’impactdes sujets identifiés ; analyser lesrésultats de simulation, rédiger lesrapports, les publier pour aider àla prise de décision économique ;contribuer à la formulation des re-commandations de mesure depolitique économique ; produire

Dans le cadre de ses efforts derenforcement des capacités auxstructures en charge de la formu-lation de la politique économiquedans les Etats membres, la Com-mission de l’UEMOA, avec l’ap-pui des Instituts nationaux de lastatistique et des Comités natio-naux de politique économique(CNPE), a mis en place des ma-trices de comptabilité sociale(MCS) harmonisées au niveaudes Etats membres, avec 2007comme année de référence. DesModèles d’équilibre généralcalculable (MEGC) pays ont en-suite été développés et devraientservir tant pour la Commissionque pour les Etats membres (enparticulier les structures encharge du pilotage de l’économie)à simuler l’impact des politiqueséconomiques et des chocs exo-gènes.

En vue de permettre l’appro-priation de l’outils par l’équipechargée de son pilotage, gage dela formulation de meilleures re-commandations de mesures depolitiques économiques au minis-tre de l’Economie, des financeset de la planification du dévelop-pement, un exercice de simula-tion d’impact sur des questions depolitique économique sera orga-nisé dans la deuxième quinzainedu mois de juin 2016.

Afin de bien conduire cet exer-cice, le Sous-comité de pilotage

* Le site est à exploiter sur une période minimale de 20 ans.

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5SPORTS

L’UNION N°908 du 22 Avril 2016

I nfantino : "Je suis impressionné par lespréparatifs de Russie 2018"

FOOTBALL/MONDIAL 2018

En visite dans le pays hôte de la Coupe du Monde de la FIFA 2018™, le président de la FIFA, s'est dit plus convaincuque jamais que " la Coupe du Monde sera la plus réussie de tous les temps."

Chocs en stock en bar rages

Hervé A.

Mazembe, mais aussi des scénariosincroyables, comme à Sousse oùl'Etoile du Sahel, condamnée àl'exploit après sa défaite 3-0 à l'aller,a bien failli accomplir l'impossible enbattant Enyimba sur le même score(3-0). Mais les étoilés ont échouélors de la séance de tirs au but,s'inclinant 4-3 après avoir pourtantcompté jusqu'à deux longueursd'avance.

En revanche, Al Ahly et l'AS VitaClub seront bien au rendez-vousde la phase de poules, mais c'estdans la douleur que les deux cadorsont validé leur billet mercredi en 8ede finale retour. Accrochés 1-1 en

Victorieuse 3-0 en 8es definale retour de la Ligue deschampions, l'Etoile du Sahel estpassée à deux doigts de réalisersa folle remontée mais lesTunisiens ont craqué aux tirs aubut (3-4) et manqueront laphase de groupes de lacompétition, à l'inverse de VitaClub et Al Ahly, qualifiés dansla douleur.

Pour la première fois programmésen milieu de semaine, les 8es definale retour de la Ligue deschampions n'ont pas déçu,réservant des sensations commel'élimination du tenant du titre, le TP

COUPE DE LA CAF

Manuel Neuer a prolongé son contrat de deux années supplémentairesavec le Bayern Munich. Désormais lié avec le club bavarois jusqu'en2021, il compte bien rallonger un

Formé à Schalke 04 où il fait ses débuts en 2006, il est transféré auBayern en 2011 pour environ 25 millions d'euros. Avec comme lourdetâche de faire oublier la légende du club Oliver Kahn. Très vite, Neuer faitétalage de ses qualités exceptionnelles grâce à un style de jeu particulierqui fait de lui un "gardien de but-libero". Celui qui était sifflé à son arrivé àl'Allianz Arena s'impose alors comme le titulaire indiscutable au poste degardien but et participe aux trois titres de Bundesliga consécutifs en2013, 2014 et 2015 et à la victoire en Ligue des Champions en 2013. Leprésident du club Karl-Heinz Rummenigge a exprimé toute sa satisfactionaprès la prolongation du "meilleur gardien du monde".

Cette prolongation intervient à un moment où le Bayern Munich peutencore remporter trois compétitions : la Bundesliga, la Coupe d'Allemagneet la Ligue des Champions. Trois objectifs qui sont à la portée de Neueret de son équipe. "Nous avons la possibilité de remporter de nombreuxtitres cette année, mais également dans les années à venir. Je meréjouis de l'avenir du Bayern Munich" a-t-il déclaré après sa signature.L'aventure entre le Bayern Munich et l'international allemand (64sélections) n'est donc pas prête de se terminer.

M anuel N euer prolongejusqu'en 20 21

Tanzanie à l'aller, les DiablesRouges ont attendu les dernièressecondes pour se qualifier face auxYoung Africains (2-1). HossamGhaly (51e) avait pourtant ouvert lescore pour les locaux, mais DonaldNgoma (67e) a égalisé pour lesTanzaniens. Alors qu'on se dirigeaitvers les tirs au but, El-Said a surgi àla 90e+5 pour permettre au club leplus titré dans la compétition de sequalifier.

Objectif atteint également pour l'ASVita Club. Après leur victoire 1-0 àdomicile contre MamelodiSundowns, les Congolais ne se sonttoutefois pas épargnés quelques

Kanté, une clause de libération à25 m i llions d'euros

Auteur d'une grande saison avec Leicester City, N'Golo Kanté pourraitquitter les Foxes lors du mercato estival. Les prétendants de l'internationaltricolore n'auraient pas besoin de lâcher énormément d'argent pourl'ancien Caennais.

Brillant avec Leicester City, le milieu de terrain français suscite l'intérêtde plusieurs formations prestigieuses. Cet été, le leader de la PremierLeague pourrait ne pas résister aux sirènes des clubs anglais (Tottenham,Arsenal, Chelsea) et du PSG au sujet de l'ancien footballeur du StadeMalherbe de Caen.

Sous contrat jusqu'en juin 2019 avec l'équipe de Claudio Ranieri,l'international tricolore, retenu par Didier Deschamps lors du dernierrassemblement, ne coûterait que 20 millions de livres, soit 25 millionsd'euros, si l'on en croit le Daily Mail. Tel serait le montant de la clauselibératoire du joueur âgé de 25 ans.

Acheté l'été dernier par Leicester City pour 8 millions d'euros, l'ex-pensionnaire du championnat de France est nommé pour le titre demeilleur joueur de la saison en Angleterre. Ses prestations outre-Mancheet son statut de nouvel international français ne devraient pas laisserinsensibles certains cadors, surtout à ce prix.

frayeurs en s'inclinant 2-1 au retour.Si Batezadi (38e) avait ouvert lescore pour les hommes de FlorentIbenge, Nthethe (41e) etLangerman (74e) ont renversé lavapeur pour les locaux qui sontpassés à un but du retournementde situation. Vita Club a donc euchaud mais permet à la RD Congode sauver l'honneur aprèsl'élimination du TP Mazembe.

Les huit qualifiés : Al-Ahly (EGY); ASEC Mimosas (CIV) ; AS VitaClub (RDC) ; ES Sétif (ALG) ;Enyimba (NGA) ; WAC Casablanca(MAR) ; Zamalek (EGY) ; ZescoUtd (ZAM).

L'aventure gr ecque de M ichaelEssien tourne au vinaigre

Auteur d'une saison très mitigée en Grèce, Michael Essien est au cœurdes rumeurs. Le milieu de terrain s'est expliqué sur sa situation auPanathinaïkos, se laissant toutes les portes ouvertes pour cet été.

La Grèce ne réussit pas franchement à Michael Essien (33 ans). Parti auPanathinaïkos l'été dernier, après une pige à l'AC Milan (20 matches deSerie A), le milieu de terrain s'attendait à vivre une aventure tranquille àAthènes, entre cadre de vie agréable et niveau de jeu abordable.Seulement, quelques mois plus tard, il déchante, ne comptant que quinzepetites apparitions toutes compétitions confondues cette saison. Un bilanassez décevant pour le Black Star, et ce, même s'il était blessé en débutd'exercice. "Je ne regrette pas d'être venu en Grèce. Je sais que leschoses ne se sont pas passées comme prévu, mais j'ai des amis et desgens qui ont toujours été à mes côtés. Le cambriolage chez moi m'a unpeu affecté et m'a mis mal à l'aise, mais je suis bien désormais et je veuxprofiter de la fin de saison", a-t-il indiqué au média grec Gazzetta avant depoursuivre.

"Je suis en bonne santé et je m'entraîne au quotidien depuis octobredernier et mon retour de blessure. Il n'y a pas de soucis de blessures. (...)Mon temps de jeu ? Cela doit être autre chose, mais je pense quequelqu'un d'autre doit répondre à cette question. Moi, je suis toujours prêtà me battre, mais je n'ai pas trop eu l'occasion de jouer ces derniersmois", a-t-il glissé, évacuant les rumeurs au sujet de problèmes au sein duvestiaire. "Ma relation avec le reste de l'équipe est formidable. Noussommes proches et il n'y a aucun problème. Je n'ai aucun problème avecle staff et le coach Stammaccioni que je respecte beaucoup", a-t-il lancé.Pourtant, les rumeurs ne cessent d'annoncer que la fin de l'aventure hellènede l'international ghanéen (58 sélections, 9 réalisations) est pour cet été.Le natif d'Accra, lui, a mis les choses au point, tout en prenant bien soin dese laisser toutes les portes ouvertes.

"Je n'ai pas encore parlé directement avec le président mais j'ai entenduparler de certaines discussions en coulisses. Il y a des histoires racontéesdans les médias à mon sujet et au sujet de ma relation avec le club, maisla plupart d'entre elles sont fausses", a assuré l'ancien Bastiais.

Gianni Infantino a dû gérer unemploi du temps chargé. Tout acommencé par une visite au célèbrestade Loujniki, où le Président de laFIFA a reçu un rapport détaillé surles travaux de rénovation sur le sitedu match d'ouverture et de la finalede Russie 2018 par le maire deMoscou en personne, SergeySobyanin. L'horloge du compte àrebours 2018 à côté de la PlaceRouge a également eu les honneursde la visite présidentielle, encompagnie du P-DG du Comitéorganisateur local (COL) AlexeySorokin et de Zvonimir Boban.

"Grâce à mes anciennesfonctions, je suis en mesure d'établirquelques comparaisons. Je constateque nous sommes dans les tempset que tout le monde semble bien

décidé à respecter le calendrier.Naturellement, les stades doiventêtre livrés d'ici décembre 2017 afinde pouvoir procéder aux tests. C'estindispensable pour proposer uneCoupe du Monde parfaitementrodée. Tout le monde en Russie saitqu'il reste beaucoup à faire dans la

construction des stades,l'hébergement et les infrastructures.Nous n'avons pas de temps à perdre,mais d'après mon expérience, je suiscertain que le succès sera au rendez-vous ", a-t-il déclaré.

Dans la foulée, une réunion avecles principaux décideurs du football

L'ES Sahel cale en pleine remontée,Vita Club et Al Ahly sur le fil

LIGUE DES CHAMPIONS

Il fallait s'y attendre au vu ducalibre des reversés de la Ligue deschampions et cela n'a pas manqué.Effectué ce jeudi au siège de la CAFau Caire, le tirage au sort desbarrages de la Coupe de la CAF aréservé plusieurs affiches de choixmettant aux prises à chaque fois unclub qualifié via les 8es de finale dela compétition et un club reversé dela LDC.

Champion d'Afrique la saisonpassée et éliminé prématurémentpar le Wydad Casablanca cetteannée, le TP Mazembe était tête desérie avec l'Etoile du Sahel et assuréd'éviter les deux gros morceaux quereprésentent l'Espérance de Tuniset le FUS Rabat. Le tirage au sort atoutefois été farceur avec lesCorbeaux de Lubumbashi en lesobligeant à se rattraper face à un

Effectué jeudi au Caire, le tirage au sort des barrages de la Coupe de la CAF a réservé plusieurs chocs. Reversé de Ligue deschampions, le TP Mazembe devra affronter le Stade Gabésien, tandis que l'Espérance de Tunis se frottera au MO Béjaïa, le FUSRabat au Stade Malien et l'Etoile du Sahel à Mounana.

autre club maghrébin, a priori plusabordable, le surprenant StadeGabésien. La Tunisie compteraégalement sur deux autresreprésentants avec l'Etoile du Sahel,tenante du titre et elle aussi reverséde la LDC, qui défiera Mounana,ainsi que l'Espérance de Tunis quidevra s'adjuger le derby maghrébinface aux Algériens du MO Béjaïaqui réalisent une premièrecampagne continentale de qualité.L'autre grand rendez-vous de cesbarrages opposera le Stade Malien,très décevant en LDC, au FUSRabat, tranquillement qualifié pource tour. L'autre club marocain, leKawkab Marrakech, aura quant àlui fort à faire contre les Soudanaisd'El Merreikh, demi-finalistes de laLDC la saison passée.

Les matchs aller auront lieu le

week-end du 6-8 mai et lesrencontres retours en milieu desemaine, les 17 et 18 mai. Lesvainqueurs composteront leur billetpour la phase de groupes de lacompétition. A noter que les clubsreversés de Ligue des championsrecevront à l'aller.

Les affiches des barrages : Stade

russe a permis de débattre dudéveloppement de la discipline et del'utilisation de la Coupe du Mondepour améliorer les infrastructuresprofessionnelles dans le pays. Il apar ailleurs reçu un rapport détaillésur l'état de la situation. " Il nous restebeaucoup à faire. Nous allons toutfaire pour proposer le meilleurtournoi possible ", a concédé VitalyMutko, président de la RFU et duCOL.

" J'ai vu de grands progrès et unengagement sans faille de la partde tous les acteurs du football. Àdeux ans de la Coupe du Monde etun an de la Coupe desConfédérations, ça me rendoptimiste. Je pense que la Russieorganisera la meilleure Coupe duMonde de l'histoire", a ajouté leprésident de la FIFA.

Malien - FUS Rabat ; TP Mazembe- Stade Gabésien ; Al Ahli Tripoli -Misr El Makassa ; MO Bejaïa -Espérance Tunis ; Etoile du Sahel -Mounana

El Merreikh - K. Marrakech;Young Africains - SagradaEsperança; Mamelodi Sundowns -Medeama.

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L’UNION N°908 du 22 Avril 2016

ACTU-PLUS

rités du pays. Outre des visites ci-blées telles que le marché deTchingbanganbon, le forage du vil-lage Paporga, furent effectuées dansle but de constater l’état des œuvresdéjà mises en usage au profit despopulations. La route de Pana, lepont de Ganloré, le poste de péagede la frontière Togo-Bénin, le pontde Tchangonga, le rond-point deMandouri en construction ont tousété visités dans le but de vérifier laqualité des ouvrages en cours deréalisation. Tous ces ouvrages, unefois réalisés, vont contribuer à amé-liorer un peu les conditions de vie

Contrôle des chantiers d’infrastructures routières dans le Grand-Nord

Le ministre Ninsao Gnofame et sa délégationsatisfaits des ouvrages du Groupe EBOM AF

compacteurs à rouleaux albaré, lepetit compacteur pour lisser lesbords de routes, la répandeuse deciment nouvelle génération, etc...

Un cas d’érosion à Naki-Est liéeaux récentes pluies dans la régiona été décelé. A cet effet, l’entrepriseen charge des travaux a fait des pro-messes en vue de trouver une so-lution rapide à ce problème. Tou-jours sur ce tronçon, dans le villagede Banamagou, un barrage a étéconstruit pour le grand bonheur deshabitants de la localité. Les villageoisont exprimé leur satisfaction et leurreconnaissance à l’endroit des auto-

A Kara, le ministre NinsaoGnofame et sa délégation ont visitémercredi dernier, le chantier de laconstruction du carrefour Tchitchao-Sarakawa-Kanté dont les travauxs’étendent sur une distance de 65km. A ce niveau, le ministre s’estfélicité de la qualité des travaux et duniveau d’avancement évalué à 28%.Mais il a tenu à rappeler au directeurdes travaux que les ouvrages doi-vent être bien faits et dans les nor-mes en vigueur dans tous les paysde l’espace CEDEAO. Les dosa-ges et toutes les étapes nécessai-res à la réalisation des ouvragesdoivent être rigoureusement obser-vés.

«Le gouvernement sera regar-dant et le travail doit être bien exé-cuté» a laissé entendre le ministre.Le Directeur des travaux, M.Nikiema Marcel, a rassuré les auto-rités sur le fait que les travaux encours d’exécution seront d’une bonnequalité et réalisés dans le respect strictdes normes applicables dans l’es-pace CEDEAO comme l’entrepriseEBOMAF l’a toujours su bien faire.Cependant, il n’a pas manqué derelever des problèmes qui ont oc-casionné de légers retards consta-tés sur quelques chantiers par ladélégation. Il s’agit de problèmes liésà la libération de l’emprise, au retarddans le déplacement des réseaux,à la consommation du délai de tra-vail. A ce niveau, M. Nikiema Mar-cel a précisé que la consommationdu délai ne prend pas en compte lapériode pluvieuse qui peut ralentirl’avancement des travaux. Cela asouvent occasionné des chargesimprévues supplémentaires quipeuvent impacter de gros ouvrage.A ce propos, il adresse une doléanceà l’endroit des autorités afin qu’unavenant conséquent puisse leur êtreaccordé.

La délégation s’est ensuite dirigéeà Dapaong dans les savanes le 14avril où le comité de contrôle a visitéles chantiers des tronçons Dapaong-Borgou long de 49 km, Borgou-Mandouri d’une distance de 49 kmégalement et Mandouri-frontièreBénin long de 7,5 km. Dans l’en-semble, les travaux avancent àbonne allure et augurent de bonsrésultats et une entière satisfactions’est dégagée quant à la qualité destravaux déjà réalisés, c’est ce qu’alaissé entendre le Directeur des tra-vaux publics, M. Kafetine TchédéIssa. Cette note d’agrément a étépossible grâce à une main-d’œuvreprofessionnelle et qualifiée mais sur-tout aux matériels de dernière géné-ration dont fait usage Ebomaf, cegéant des BTP. C’est une variété demachines dont dispose le groupeEbomaf tels que les compacteurs àrouleaux lisses double jantes, des

Avec une adjudication d'obligations, le 25 avrilLe Trésor public pourrait engranger plus de 151 milliards en 4 mois

niveau des comptes monétaires, ilest noté une progression des cré-dits à l'économie et de la massemonétaire. L'activité économique

dépenses courantes et des dépen-ses d'investissement par rapportaux tendances observées à lamême période de l'année 2014. Au

sur le montant mis en adjudication.Une émission d'obligations, débutfévrier, a enregistré une couverturede souscription de 305,12%, ce quise traduit par un montant global dessoumissions à 91,534 milliards.Umoa-Titres en a retenu seulement33,000 milliards pour le Trésor pu-blic togolais. Une seconde émissionde bons, valeur 17 mars, lui a rap-porte 20,131 milliards. Avec les38,500 milliards de cette quatrièmeémission, le Trésor public en estdéjà à 121,631 milliards mobiliséssur le marché financier régional, sur250 milliards de prévus pour l'an-née. Si le montant de ces nouvellesobligations venait à être entièrementcouvert, le Togo en serait à 151,631milliards mobilisés en quatre mois.

En fait, le Trésor vise 50 milliardsau cours de ce second trimestre,en bons et en obligations. Pour l'en-semble des pays, affirme l'AgenceUmoa-Titres, le volume global pré-visionnel des émissions, attendupour le deuxième trimestre de l'an-née en cours, s'élève à 924 mil-liards, réparti comme il suit: 282milliards de Bons du Trésor à émet-tre par adjudication; 642 milliardsd'Obligations du Trésor dont un (1)Sukuk de 150 milliards pour le Sé-négal.

Sur le plan économique, le troi-sième trimestre 2015 a été marquéau Togo par une hausse des recet-tes de l'Etat, un accroissement des

L'agence UMOA-Titres et le Tré-sor du Togo portent à la connais-sance du public qu'ils organisent unappel d'offres pour la cession, va-leur 25 avril 2016, d'obligations duTrésor d'un montant de 30 milliardsau taux d'intérêt de 5,5% net d'im-pôts, sur une durée de 3 ans.L'échéance est logiquement atten-due le 26 avril 2019. La valeur no-minale est fixée à 10 000 francs.Cette opération s'inscrit dans le ca-dre de l'exécution du programmed'émissions de titres publics duTogo, en conformité avec la straté-gie à moyen et long terme de ges-tion de la dette, visant à garantir sacapacité à honorer ses échéances,indique un communiqué de Umoa-Titres.

L'appel d'offres précise que 25%du montant mis en adjudication estoffert sous forme d'Offres Non Com-pétitives (ONC) aux Spécialistes enValeurs du Trésor (SVT) habilitésde l'Emetteur. Le remboursementde ces obligations se fera en totalitéle premier jour ouvrable suivant ladate d'échéance (remboursementIn Fine). Le paiement des intérêtsse fera à un taux de 5,50% l'an dèsla première année.

En rappel, le Trésor du Togo adéjà bouclé quatre émissions, rienqu'au premier trimestre, dont uneseule d'obligations. Une premièreémission, début janvier, lui a rap-porté un montant de 30,000 milliards

* Il est demandé à EBOMAF d’accélérer les travaux afin que les chantiers en cours soient achevés dans les délais et les normes en vigueur dans l’espace CEDEAO

Le ministre des Infrastructures et des transports a conduit une délégation de son ministère dansles régions de la Kara et des Savanes du 13 au 15 avril derniers dans le cadre d’une mission decontrôle des œuvres de réalisations des infrastructures routières. Il s’agit pour la délégation de

constater l’effectivité et la qualité des travaux en cours de réalisation et de l’état d’avancement deschantiers effectués surtout par le Groupe EBOMAF. La note: Travail bien fait mais doit accélérer lestravaux et se conformer aux normes communautaires.

des habitants de ces différentes lo-calités. Cela aura aussi le mérite depermettre aux populations des diffé-rentes communautés locales de sedéplacer aisément et de vaquer àleurs occupations sans beaucoupde difficultés. Le poste de péage,quant à lui, va permettre à l’Etatd’augmenter ses recettes en vue depouvoir effectuer des dépenses pu-bliques qui s’imposent. Des retardsjustifiés ont été soulignés et il est de-mandé à l’entreprise Ebomaf d’ac-célérer les travaux afin que la sai-son pluvieuse n’entrave pas ceux-ci.

La délégation n’a pas manquéd’effectuer une visite le lendemainpour superviser les travaux de ré-habilitation de la route Kanté-Tandjouaré longue de 130 km sur lanationale N°1. Le coût global de cetouvrage est d’environ 64 milliards.Ce chantier confié à l’entrepriseEbomaf consiste à réaliser des tra-vaux de préparation du terrain, leterrassement général, le prolonge-ment des ouvrages hydrauliques etde drainage, les travaux de chaus-sée et de signalisation ainsi que des

prestations environnementales etsociales. Le délai d’exécution est detrente-six (36) mois. Les travauxsont financés à 34,38% du montantHT par la BOAD et à 65,62% dumontant HT augmenté de la Tva etimpôts divers par l’Etat togolais.

A la fin de la mission, la déléga-tion a exprimé une totale satisactionsur les ouvrages réalisés par l’en-treprise EBOMAF et lui a demandé

teur des travaux publics KafetineTchédé Issa a félicité le PDGMahamadou BOUKOUNGOU dela société anonyme Ebomaf pourla qualité des ouvrages réalisés. Il aété recommandé au groupeEbomaf de mettre l’accent sur lestravaux de chaussée ; renforcer leparc de compacteurs et de citernesà eau ; augmenter les capacitésactuelles de production des

d’accélérer les travaux afin que leschantiers en cours soient achevésdans les délais et les normes envigueur dans l’espace CEDEAO.La délégation par la voix du Direc-

Image d'un chantier d'EBOMAF visité par le ministre

Le ministre Ninsao suivant attentivementles explications des responsables du groupe EBOMAF

Mashoud Yérima Amadou, Directeur Général du Trésor Public

reste bien orientée, soutenue parl'accroissement de la productiondans tous les secteurs de l'écono-mie. Les nouvelles estimations duPIB fixent le taux de croissance réelà 5,5% en 2015 contre 5,9% en2014.

L'organisation matérielle del'émission est assurée par l'AgenceUMOA-Titres en partenariat avecla Banque centrale des Etats del'Afrique de l'ouest (Bceao), confor-mément au Règlement N°06/2013/CM/UEMOA du 28 juin 2013.

Dans le cadre de ses adjudica-tions hebdomadaires, la Banquecentrale des Etats de l’Afrique del’ouest (Bceao) a procédé, valeur19 avril 2016, à une injection de li-quidités d’un montant de 1 730,000milliards, la totalité du montant misen adjudication, identique par rap-port aux dernières semaines. Lesbanques et établissements du Togos’adjugent 198,338 milliards, con-tre 210,688 milliards la semaine pré-cédente. L’opération arrive àéchéance le lundi 25 avril 2016, in-dique la Banque centrale. Le tauxmarginal et le taux moyen pondéré

Besoin de liquidités bancaires à 7 joursLégère baisse du montant adjugé par les

banques togolaises par rappor t à une semainese sont situés respectivement à3,3901% et 3,4164%.

Au total, soixante-onze établisse-ments bancaires des huit places del’Union monétaire ouest africaine(Umoa) ont participé à l’opération.Les établissements du BurkinaFaso et de la Côte d’Ivoire s’adju-gent respectivement 396,223 mil-liards et 323,526 milliards. Ils sontsuivis par ceux du Bénin avec311,083 milliards, du Mali avec235,480 milliards, et du Sénégalavec 136,975 milliards. Le Niger fait107,500 milliards, et la Guinée-Bis-sau s’adjuge 20,875 milliards.

D’après la Banque centrale, lemontant moyen des soumissionshebdomadaires sur le marché desadjudications est passé de 2.140,7milliards en janvier 2016 à 1.859,8milliards en février 2016, soit unebaisse de 13,1%. Quant au mon-tant moyen retenu, il est ressorti à1.730 milliards au cours du moisde février 2016, stable par rapportaux réalisations de janvier 2016. Letaux moyen pondéré sur le guichethebdomadaire est ressorti à 2,94%en février 2016, contre une réalisa-tion de 2,83% le mois précédent.

granulats; renforcer la Direction destravaux en ressources humaines;tenir compte des mesuresenvironnementales avant la fin destravaux.

Page 7: N°908 du 22 AVRIL 2016 Le ministre Ninsao Gnofame et sa ... · * 1 lot de terrain avec titre foncier sis à Sanguera - ville. Prix: 13 millions à débattre. * 1/2 lot de terrain

7ACTU-PLUS

L’UNION N°908 du 22 Avril 2016

Résultats du tirage N°1318 de LOTO BENZ du mercredi 20 Avril 2016Numéro de base

21 82 23 6202

LOTO BENZ

COMMENTAIRE DU TIRAGE N°1317DE LOTO BENZ DU 13 AVRIL 2016

Le tirage hebdomadaire de LOTO BENZ a été effectué ce mercredi 20 Avril 2016 et porte lenuméro 1318.

Mercredi dernier, des parieurs basés à KARA, SOKODE, BLITTA, BADOU et LOME ontremporté de nombreux gros lots.

Ainsi, les points de vente 1210 et 2129 basés respectivement à SOKODE et BADOU ontrecensé chacun lot de 750.000F CFA.

La ville de KARA s’est démarquée par un lot de 500.000F CFA et un gros lot de 1.000.000FCFA gagnés auprès des opérateurs 10026 et 10001.

Un parieur résidant à BLITTA a remporté la somme de 500.000F CFA sur le point de vente10401.

A LOME, il est enregistré deux lots de 750.000F CFA, un gros lot de 1.000.000F CFA, ungros lot de 1.250.000F CFA et un super gros lot de 2.250.000F CFA gagnés auprès desopérateurs 5008, 70335, 5337, 6812 et 70335.

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Etonam Sossou

En attendant le lancement officiel du PAEIJ-SP le 24 avril prochainL’unité industr ielle de transformation de soja visitée à Notsè servira de modèle

des sociétés règlent la questiondes funérailles en édictant des rè-gles pour leurs employés: lesautorisations d’absence ne con-cernent que les parents les plusproches tels que le père, la mère,le conjoint et les enfants.L’homme au-dessus de l’argent

De nombreuses entreprisesvégètent ou disparaissent, faute desolutions à la tyrannie familiale etau poids des obligations sociales.Mais le système a aussi ses dé-fenseurs. Un homme d’affairesargumente : «Si on fait le juge-ment de valeur seulement à lalumière économique, on setrompe. Il faut tenir compte de larentabilité sociale. Le fait d’aiderun parent peut être un atout pourl’entreprise». Comment ? Par laconsidération sociale, autrementdit, le fait d’être reconnu dans etpar sa communauté. Une ré-ponse qui ne satisferait sans doutepas un étudiant débutant en éco-nomie. M. Ada soutient lui aussique la tradition africaine renfermedes valeurs susceptibles de con-tribuer à l’essor des affaires. «No-tre culture nous enseigne qu’ilfaut mettre l’homme au-dessusde tout, y compris l’argent. Il fautaussi payer chacun à la hauteurde sa sueur et si possible ne paslaisser sa sueur sécher. Respec-tez-vous et faites-vous respec-ter, car même si vous avez l’ar-gent et on ne vous respecte pas,c’est comme si vous n’aviezrien». M. Dounyo confirme : «Lerespect de l’aîné, le respect del’interlocuteur favorisent les affai-res». La loyauté, dont font fi denombreux employés, fait partiedes valeurs que véhiculent denombreux dictons : «Tant que tune travailles pas pour la réussitede quelqu’un, tu ne peux pas réus-sir toi-même». Mais comment ti-rer profit de ces atouts de la tradi-tion africaine et en limiter les effetsnégatifs ? C’est tout l’enjeu de laconstruction d’un modèle de ma-nagement à l’africaine, différentdes modèles japonais et euro-péen.

Managers togolaisFamille… s’abstenir

osé faire. Ils étaient convaincusque c’était un bien familial et qu’ilspouvaient en faire ce qu’ils vou-laient. L’atmosphère devenait deplus en plus invivable». Souvent,les relations familiales pâtissent deces conflits de travail. «On trou-vera toujours le moyen de direque tu l’as licencié parce que cen’est pas ton frère même père,même mère », dit Christelle Dasi,une fabricante de produitssavonniers. Après le renvoi de soncousin, elle a dû batailler sur deuxfronts : convaincre sa mère qu’ellen’était pas fautive et démontrer àson oncle, preuves à l’appui, queson fils avait détourné les biens del’entreprise.

L’angoisse des obligationssociales

Si concilier esprit de famille etsurvie de l’entreprise demandedes trésors d’imagination, faireface aux obligations sociales cons-titue un autre motif d’angoisse pourde nombreux patrons togolais.Parlant du temps consacré auxlevées de corps et autres funé-railles, Ada Mawulom cite le dic-ton : « Le cadavre, c’est le parentde tout le monde» pour justifier lanécessité d’aller aux obsèques,toutes affaires cessantes. «Cematin, j’étais à un baptême, ditMawulom. Je n’ai pas osé quitterle premier, de crainte qu’on nedise que je préfère l’argent àl’homme.» M. Dounyo confirme :«Ici, la gestion des imprévus estun véritable problème. Les funé-railles sont un obstacle très sé-rieux pour le développement del’entreprise». Le respect des en-gagements contractuels s’ac-commode difficilement des nom-breuses cérémonies auxquellesil faut prendre part, vu la taille desfamilles et la nécessité pour l’en-trepreneur de s’y rendre en per-sonne. «Le drame, c’est qu’il n’ya quasiment pas de solutions.Nous voulons seulement qu’onnous comprenne et qu’on ne con-sidère pas une réponse tardivecomme un signe de négligence»,suggère Dounyo. Certaines gran-

La société Mawulom et frères,spécialisée dans l’agro-alimen-taire, pourrait changer de nompour s’appeler Mawulom et fils.«Mawulom et frères, c’est trèslarge. Si je mourrais aujourd’hui,j’allais laisser le feu dans la famille,car tous mes frères auront desprétentions sur la société. Mêmemon cousin, c’est mon frère »,explique Ada Mawulom, le patronde cette entreprise en quête d’iden-tité. Au Togo, la multitude de so-ciétés dénommées « Untel et frè-res », « Une telle et fils » en dit longsur la place de la famille dans l’en-treprise. De nombreux patronsadmettent volontiers s’accommo-der d’un personnel pléthorique,précisément pour régler les « cassociaux ». Celui qui possède doitaider les autres. En Afrique, legroupe vient avant l’individu. Laperception de l’entreprise commela grande marmite, où tous lesmembres de la famille peuventvenir puiser, tire ses racines de latradition. Dans certaines commu-nautés , par exemple, le neveupeut se servir librement chez sesoncles sans demander de comp-tes à quiconque. La transpositionde ces préceptes traditionnelsdans l’entreprise ne fait pas l’af-faire des patrons. M. Dounyo Sa-muel, propriétaire d’une sociétéspécialisée dans le carrelage aremercié son chef d’atelier quimenait une double vie profession-nelle. «Je lui ai rappelé que jel’avais aidé en tant que frère. Orje constate un abus de confiance.Car il avait créé sa société sansme prévenir». Il dirige ServicePhytosanitaire, une société d’as-sainissement. Il lance son affaireen recrutant comme ouvriersdeux cousins, aujourd’hui licen-ciés. «Mes cousins terrorisaientcarrément les autres ouvriers. Ilsse révoltaient sans cesse et medisaient qu’ils n’avaient rien enpoche. Si je les dépannais, il fal-lait que je le fasse pour les autrestravailleurs. Ils louaient mon ma-tériel aux autres sociétés, cequ’aucun autre ouvrier n’aurait

ESOP « SOJA NYO » le jeudi 21avril 2016. «Le programme bé-néficie de l’appui de la BAD et ilveut s’appuyer sur des structu-res privés agricoles existants etles accompagner pour créer lemaximum d’emplois. Nous nepouvons pas nous lancer danscette aventure sans savoir com-ment les choses se passent dansces structures», a précisé MmeVictoire TOMEGAH DOGBE.

Cette visite a permis aux visi-teurs de découvrir cette entreprisedepuis sa création en 1998 jus-qu’à ce jour, son fonctionnement,son évolution, ses atouts et faibles-ses ainsi que ses perspectives.«Ce projet va indirectement créer

sentant Résident de la BanqueAfricaine de Développement,partenaire technique et financier duprojet, étaient dans les locaux de

pement à la base et de l’emploides jeunes, Victoire TOMEGAHDOGBE accompagnée de M.Serge-Marie N’Guessan Repré-

«SOJA NYO», une unité indus-trielle de transformation de soja,située dans la ville de Notsè, estun modèle des entreprises quiseront créées sur toute l’étenduedu territoire grâce au Projet d’Ap-pui à l’Employabilité et l’Insertiondes Jeunes dans les SecteursPorteurs (PAEIJ-SP). Pour serassurer que ce nouveau projetva renforcer l’employabilité desjeunes et promouvoirl’entrepreneuriat dans les secteursporteurs, la Ministre du dévelop-

150.000 emplois et 20.000 em-plois directs. La BAD a demandéau gouvernement de leur appor-ter un projet concret. Ce que nousavons vu aujourd’hui à ESOPmontre que le gouvernement a vujuste. Les objectifs sont énormesmais réalisables», a affirmé le Re-présentant Résident de la BAD,après la visite.

Le PAEIJ-SP, est un projet duministère chargé de l’emploi desjeunes qui entend apporter une ré-ponse conjoncturelle aux besoinsd’insertion des jeunes via un ap-pui à l’entrepreneuriat ; un appuispécifique aux populations issuesdes villages vulnérables et encla-vés. Il doit également servir de

solutions aux problèmes du sous-emploi des jeunes en développantles outils de prospective et d’adap-tation du système professionnelaux besoins du marché du tra-vail. Il a pour stratégie, la consoli-dation de la base industrielle dupays à travers le développementdes chaines de valeurs, notam-ment dans l’agro-industrie, ce quiexplique la visite de la Ministre à«Soja Nyo», future bénéficiairedont le fonctionnement présentedes étapes d’une chaine de va-leur, de la production à la com-mercialisation du soja, en passantpar sa transformation.

Le PAEIJ-SP a une duréed’exécution de cinq ans avec uncoût estimé à environ 12 milliardsde FCFA et cible les petites etmoyennes entreprises structuran-tes établies, les jeunes entrepre-neurs et jeunes formés dans lescentres de formation profession-nelle appuyés par le projet, les pro-ducteurs/éleveurs, les femmesissues des villages ruraux et vul-nérables, et les institutions demicrofinance et financière et lescentres de formations.

Omniprésence de la famille, obligations sociales plombent les entreprisesafricaines. Au Togo, les patrons font avec, au mépris des règles élémentaires derentabilité et d’efficacité à l’occidentale.

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L’UNION N°908 du 22 Avril 2016

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