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A JACQUELINE ZAHND. Un tout grand merci pour les 20 ans passés à mes côtés à orga- niser, avec notre infirmière- cheffe, Madame Perrier, le servi- ce des soins de Bon-Séjour. Tes conseils, tes remarques personnelles et professionnelles, ta profonde connais- sance de la personne âgée, le respect que tu leur portais, tout était précieux pour nous. Tu savais écouter nos résidants, les compren- dre, partager leurs joies, mais aussi déceler leurs crain- tes et leurs moments de découragement. Tu avais toujours un petit mot amical et drô- le pour apaiser leurs angoisses, pour les encourager quand ils ne sentaient pas très bien, mais dès qu’ils avaient quitté ton cabinet ou toi leur chambre, tu te plongeais, dans ton compendium, voire même tu appe- lais tes collègues, pour discuter de la meilleur manière d’aborder leur traitement. EDITORIAL Année 2010 N° 9 LE CANARD DES AINES IMPRESSUM PARUTION 3 fois Par an TIRAGE 100 Exemplaires REDACTION: Atelier Journal tel : 20 92 20 91 20 90 Editorial 1 Portrait 3 Mots Manquants 5 Il est un coin…. 6 RBS en Images 7 Plaisir des Mots 9 Dans nos Coeurs 13 Promenade en ZigZag 14 Il est un Coin 15 RBS en Images 16 Mots cachés 18 Oinouinades 19 Mamie Botsie 20 Courrier des Lecteurs 22 RBS fête 20 ans 23 Anniversaires 25 RBS en Fête 26 Bienvenue Chez Nous 27 Carnet Rose 29 RBS en Images 31 Calendrier 32 SOMMAIRE septembre Octobre Novembre Décembre

N°9

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A JACQUELINE ZAHND.

Un tout grand merci pour les

20 ans passés à mes côtés à orga-

niser, avec notre infirmière-

cheffe, Madame Perrier, le servi-

ce des soins de Bon-Séjour.

Tes conseils, tes remarques

personnelles et professionnelles, ta profonde connais-

sance de la personne âgée, le respect que tu leur portais,

tout était précieux pour nous.

Tu savais écouter nos résidants, les compren-

dre, partager leurs joies, mais aussi déceler leurs crain-

tes et leurs moments de découragement.

Tu avais toujours un petit mot amical et drô-

le pour apaiser leurs angoisses, pour les encourager

quand ils ne sentaient pas très bien, mais dès qu’ils

avaient quitté ton cabinet ou toi leur chambre, tu te

plongeais, dans ton compendium, voire même tu appe-

lais tes collègues, pour discuter de la meilleur manière

d’aborder leur traitement.

EDITORIAL

Année 2010 N° 9

LE CANARD DES AINES

IMPRESSUM

PARUTION

3 fois Par an

TIRAGE

100 Exemplaires

REDACTION:

Atelier Journal

tel : 20 92

20 91

20 90

Editorial 1 Portrait 3

Mots Manquants 5

Il est un coin…. 6

RBS en Images 7

Plaisir des Mots 9

Dans nos Coeurs 13

Promenade en ZigZag 14

Il est un Coin 15

RBS en Images 16

Mots cachés 18

Oinouinades 19

Mamie Botsie 20

Courrier des Lecteurs 22

RBS fête 20 ans 23

Anniversaires 25

RBS en Fête 26

Bienvenue Chez Nous 27

Carnet Rose 29

RBS en Images 31

Calendrier 32

SOMMAIRE

septembre Octobre Novembre Décembre

Année 2010 N° 9 Page 2

Pour toi, le résidant devait toujours être

au centre de nos préoccupations. Tu ne cessais

de répéter, qu’il ne fallait jamais oublier ce

qu’il désirait au plus profond de lui-même,

quitte même à s’opposer à l’avis de ses pro-

ches ! Nous sentions bien là ton attachement

aux principes défendus par feu les professeurs

Junod et Rapin...

Merci aussi pour tes innombrables interven-

tions de nuit ou de week-end, pour ses heures

passées à soutenir les résidant (e), leurs famil-

les et évidemment... le personnel, ne l’oublions

pas.

Enfin, un départ à la retraite peut être

source de problèmes et de soucis pour ceux qui

restent. Toutefois quand ce départ est soi-

gneusement préparé et que le « partant » a

bien informé et épaulé « l’arrivant », le passage

du flambeau ne peu se faire que en douceur.

Nous n’avons donc aucun doute que cela se

passe de cette manière avec le Dr. Alexandre

Aebi que nous accueillons avec sérénité et

confiance.

Merci Jacqueline, bonne et heureuse retraite !

Année 2010 N° 9 Page 3

Le Drame de Genève en

novembre 1932

Je fus l’un des nombreux témoins

qui vécurent, à l’époque, le 9 no-

vembre 1932, le drame qui ensan-

glanta Genève.

J’habitais alors au 3ème. étage d’un immeuble

situé à proximité du temple protestant de Plainpa-

lais, à 300 m environ de la manifestation qui ras-

sembla 4000 à 5000 personnes. J’étais alors âgé de

18 ans et venais de terminer mon apprentissage de

3 ans à l’ex-S.B.S. à la rue de la Corraterie. A ce

moment-là, nous n’étions que 400 employés et ap-

prentis.

Le 9 novembre 1932 reste une date marquée

dans la mémoire genevoise, car une manifestation

antifasciste tourna à l’émeute. Mobilisée sur de-

mande du Conseil d’Etat de l’époque, l’Ecole de re-

crues d’infanterie basée à Lausanne est dépêchée à

Plainpalais.

Tout commence par une affiche, placardée sur

les murs de la ville. La jeune Union Nationale an-

nonce pour 20 h.30, une assemblée à la salle com-

munale de Plainpalais. Il s’agissait de la mise en ac-

cusation des sieurs Nicole et Dicker. Le ton monte.

A 17 h. la salle communale est fermée. N’y entrent

que les partisans d’Oltramare. Une foule hostile ne

s’en rapproche pas moins. Des volées de coups sont

échangés entre socialistes et policiers. Les chaînes

posées par précaution cèdent, Nicole attise le feu

par un discours.

A 21 h. Frédéric Martin, Conseiller d’Etat,

prend peur. Il réclame l’intervention de l’armée. Les

officiers se font molester, alors que les simples sol-

dats se voient appelés à la fraternisation.

Deux genevois prennent connaissance

de l'avis de piquet du régiment gene-

vois décidée dans la matinée du 10

novembre par le Conseil d'Etat.

Palais des Expositions

Ici des soldats interdisent l'entrée de

la caserne.

Apposée sur les murs de Genève le

5 novembre 1932, cette affiche an-

nonçant la réunion de l'Union natio-

nale, va tout déclencher.

Année 2010 N° 9 Page 4

Des fusils sont brisés sur le trottoir. La troupe

reçoit alors l’ordre de se replier.

Elle se retrouvera adossée au Palais des

Expositions, à la place de l’actuel Uni Mail, fa-

ce à environ 150 personnes. Le commandant de

la Compagnie demandera alors l’autorisation

de tirer après sommation. A 21 h.34, les soldats

tirent pour de bon. La foule n’a pas compris l’i-

dée de sommation. Le feu dure 12 secondes.

Les gens se dispersent. On voit des corps gisant

sous la lumière des lampadaires. Il y en a 10,

dont de simples passants. Trois des 65 blessés

mourront par la suite.

Le Tribun a fait 6 mois de prison, à Saint-

Antoine, et le 26 novembre 1933, il accède, ain-

si que 3 autres socialistes, au Conseil d’Etat.

Les quatre noms proposés (Léon Nicole, Mauri-

ce Braillard, Albert Naine et André Ehrler)

passeront avec un gain de 8 sièges au Grand

Conseil et en emportent 4 sur 7 au Conseil d’E-

tat. Mais n’ayant pas de majorité au Parlement

cantonal, le gouvernement Nicole ne parvient

pas à redresser la situation économique créée

par la crise de 1929.

En 1936, le centre et la droite reprennent

la majorité à l’Exécutif. Trois ans plus tard,

Léon Nicole approuve le pacte germano-

soviétique. Il est aussitôt exclu du Parti socia-

liste suisse et fonde la Fédération socialiste, qui

est dissoute en 1941.

Nicole sera l’un des fondateurs du Parti

du travail en 1944, qu’il quittera dans les an-

nées 50 pour fonder le Parti progressiste. Miné

par la maladie, il abandonne la politique et

meurt, pauvre, à 78 ans, le 28 juin 1965. Il est

enterré au cimetière des Rois.

Robert Mauley

la troupe fait face aux manifestants.

Le samedi 12 novembre de nombreux gene-

vois assistèrent à l'enterrement des victimes

Léon Nicole

Jacques Dicker, défenseur de Léon Nicole,

Jean Vincent, son collaborateur, défenseur

des communistes, Maître Borella, avocat

tessinois.

Année 2010 N° 9 Page 5

MOTS MANQUANTS: LE VIEUX LEMAN . J.Bovet

Refrain : O vieux Léman, toujours le même,

Bleu miroir du bleu firmament,

Plus on te voit, et plus on t’aime,

O vieux Léman, ô vieux Léman.

J’ai - - - - - - - - d’autres rivages,

Vu d’autres - - - - - et d’autres cieux,

Des lacs plus gais ou plus sauvages

Et l’ - - - - - prodigieux.

Je n’ai rien vu qui te ressemble,

Rien qui soit beau de ta beauté,

Qui mêle ainsi, qui fonde ensemble,

La - - - - - - - et la majesté.

A l’étranger, quand la - - - - - - - - - -

Jette sur nous son voile noir,

On donnerait - - - - - - et richesse,

Tout ce qu’on a, pour te revoir,

Pour voir surgir la silhouette

De la Dent d’Oche ou de - - - - - ,

Pour voir plonger une mouette,

Dans une vague du - - - - - .

En vain se hâtent les - - - - - -,

Sur nos pas semant les débris,

- - - - - - - déçus, roses fanées,

Désirs éteints, - - - - - - - flétris,

Le désir grandit avec l’âge,

Le retour seul en peut - - - - - -,

Quand on est né sur ce rivage,

Sur ce rivage on veut mourir.

Année 2010 N° 9 Page 6

IL EST UN COIN DE MON VILLAGE

MON ECOLE

En classant de vieux pa-

piers, je viens de retrouver

la photo de mon école pri-

maire. C’était dans les

années 1940.

Dans la cour des garçons que l’on nommait « la fosse aux ours « , on distingue

au rez de chaussée à gauche, la porte et les fenêtres de la salle communale. Le

1er et 2ème étage abritaient les salles de classes. Le local des pompiers se trou-

vait dans le bâtiment de droite ainsi que la bibliothèque faisant l’angle du bâti-

ment. Juste en-dessus, la mairie et les bureaux et au 2ème, les appartements

d’un couple de concierges.

En revoyant ces façades, je ne peux m’empêcher de me rappeler le maître et sa

longue baguette de bambou qui arrivait jusqu`au fond de la classe à faire taire

la bavarde que j`étais d’un petit coup sec, sur la tête sans se déplacer !, de ce-

lui, plus doux, qui accompagnait nos chants à la flûte traversière, de la maîtres-

se qui contrôlait notre trousseau, bien plié dans de grosses panières en osier,

avant le départ en colonies à Grand-Villars, pour 6 semaines en été.

Et les récréations prolongées d’hiver, lorsque nous dévalions la rampe de la ga-

re en luge.

Que de souvenirs de ce vieux Versoix qui n’était alors qu’un village et dont cer-

tains résidants se souviendront.

MP

Année 2010 N° 9 Page 7

ECOLE DE MUSIQUE DE VERSOIX

ATELIER PÂTISSERIE

LOTO POUR LE CHILI

LES PORTES OUVERTES

Année 2010 N° 9 Page 8

FETE DES MERES

CONCERT DE PIANO

APERITIF DE DEPART DU DOCTEUR ZAND

SORTIE A VUILLERENS

PLAISIR DES MOTS

Année 2010 N° 9 Page 9

Une petite pointe d’humour "Potager" proposé

par Mr Gollaz

Quand l’oncle James commença sa vie conjugale

et son métier de maraîcher, il n’avait pas un ra-

dis.

En fait d’oseille, il possédait juste celle qu’il

avait dans son jardin. Un soir, entre chien et

loup, las de faire le poireau dans la cuisine, il

descendit au jardin, non pour cueillir du roma-

rin, comme le dit la chanson, mais pour cher-

cher quelque chose à mettre dans la marmite.

Rave, dit-il, je n’y vois goutte, prenons garde où

nous mettons nos oignons…Aïl, cria-t-il au

bout d’un moment ; il venait de recevoir en plei-

ne poire un coup de bâton ; hélas, dit-il, les ca-

rottes sont cuites, il y a un voleur dans le jar-

din ; il glissa sur une feuille de chou qui traî-

nait par terre et chuta dans la rhubarbe ; son

nez saignait comme une tomate ; sa fraise en

avait pris un bon coup. Quand il fut remis sur

ses pieds, il s’aperçut qu’il avait marché sur les

dents d’un râteau et que ça n’était pas du petit

pois ; son nez en compote le prouvait bien ;

alors là, dit-il, c’est la fin des haricots ; il faut

que je me mette au vert : il rentra à la cuisine

pour se faire chou…chouter ; hélas, dit-il à sa

femme, je suis descendu au jardin pour des

prunes ! .

. VOICI L’ETE.

C’est le temps des vacances, avec les longues jour-

nées, les soirées en plein air et les piqûres de

moustiques.

C’est la légèreté des tenues d’été avec les coups de

soleil et la liberté des mouvements.

C’est la saison des baignades et des jeux de plage,

du grand air et des grands espaces : parties de bal-

lon sur le sable, construction de châteaux et forte-

resses, vite effacées par la marée.

C’est l’époque des pique-niques, de la préparation

du feu pour les grillades au cours des randonnées à

la campagne ou à la montagne.

C’est la cueillette des cerises et des petits fruits

avec leurs diverses utilisations : dégustation,

conserves, confitures et distillation.

C’est le grand labeur pour les paysans avec les

moissons et la poussière des moissonneuses-

batteuses, l’inalpe et la fabrication des fromages.

C’est l’émerveillement face à l’immense variété et

l’éclat de la flore alpine.

C’est la rencontre inattendue d’une fleur fragile et

gracieuse au creux d’un site rocailleux.

Résidence Bon Séjour Plaisir des mots 5 juillet 2010.

Année 2010 N° 9 Page 10

L’ATELIER PLAISIR DES MOTS

SOUVENIRS D’ETE.

Je me souviens des journées d’été à la campagne

quand l’orage s’annonçait. Tout le monde courait pour

ramasser les gerbes de blé ou cueillir quelques haricots

verts mis à la hâte dans les poches.

Je me souviens d’avoir vu de jolies femmes joyeuses et bien bronzées dans

les rues du Mozambique

Je me souviens quand les vacances se terminaient. Maman, mon petit frère

et moi, nous descendions par le chemin assez raide pour aller prendre le train.

Grand’mère, toute en noir avec son fichu sur la tête et sa longue jupe, se tenait

au bord de la barrière et, les larmes aux yeux, nous faisait des signes d’adieu.

Je me souviens d’une soirée éclatante où je me promenais seule aux alen-

tours des collines de Taizé. Brusquement je pris conscience que c’était le

1er.août et que mon immense amour pour

mon pays d’élection n’enlevait rien à mon

sentiment nostalgique patriotique.

Je me souviens que je me baignais en

famille dans le lac Léman. J’aimais bien

l’eau fraîche.

PLAISIR DES MOTS

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Année 2010 N° 9 Page 12

Je me souviens de la Pierre-à-voir au dessus de Verbier.

Nous nous promenions sur les sentiers de montagne. Nous

avons vu et entendu siffler des marmottes.

Je me souviens qu’un soir du 1er.aôut, lors du bal, mon

cavalier m’a tellement serrée contre lui que j’étouffais. Il a fallu m’apporter une

chaise pour que je reprenne mes esprits.

Je me souviens de la préparation des vacances des invités qui venaient pour

l’été en Vendée. J’aurais mérité tous les diplômes de nettoyage mais j’aimais

bien recevoir leurs sourires et leur bonheur d’être là.

Je me souviens du Valais. Nous partions du chalet avec

le pique-nique et nous passions la journée à découvrir cha-

mois, bouquetins et marmottes.

Je me souviens d’une croisière dansante le samedi soir sur le Léman. L’or-

chestre jouait surtout des valses et des tangos.

Je me souviens des manèges et des glaces sur les quais de Genève. Il y avait

un marchand qui en vendait de particulièrement bonnes.

Je me souviens de soirées d’été à Crans-Montana où sur le

balcon, nous observions les vers luisants au sol et les étoiles

filantes au ciel. Nous étions muets d’admiration.

Résidence Bon Séjour Atelier Plaisir des mots A la manière de G. Perec août 2010

Mme Delaunay Paulette, Mme Gander Claudine, Mme Salina Anna, Perrot Denise, Mme Fatio Monique, Mme Bernel Renée, Mme Gunther

Marianne, Mme Golaz Rosine et Mme Monique Janvier.

Mr Calame Rosset Mr Cohanier Henri

Mme De Anna Lucia Mme Graf Louise

Mme Weinstein Jeanne

DANS NOS COEURS

Année 2010 N° 9 Page 13

Ecoutons Jésus, saisissons sa grâce, Un salut gratuit reçu par la foi : Car tout mon péché c’est lui qui l’efface, Si je crois en lui mourant su la croix. Nous qui avons cru, nous verrons sa face Là-haut, dans la ciel, au séjour heureux. Nous exalterons son immense grâce Tout sera parfait pour nous près de Dieu.

Ta clair chanson, limpide fontaine, Evoque pour nous la fuite du temps Qui va s’écoulant, nous laissant à peine Goûter la douceur du fugace instant. Oui, notre existence est bien éphémère ; Bientôt nous serons dans l’éternité ; Soit bonheur parfait, soit douleur amère, Ici-bas le choix doit être porté.

Le Temps et L’éternité

C’est par un merveilleux après-midi de la mi-été que nous embarquons sur le

grand bateau « La Suisse » de la C.G.N..

Nous sommes une douzaine de personnes et nous nous installons à tribord.

Nous verrons le jet d’eau au plus près.

Nous longeons la rive gauche, le parc de la Grange, Genève plage, Cologny,

Anieres et Hermance, village au quel j’attache une émotion particulière, sou-

venirs d’enfance et de vacances scolaires, où j’ai vécu en famille dans une villa

près du lac. A cette époque, j’avais seize ans et j’était fière de promener nos

deux chiens ,qui régulièrement et de concert se jetaient à l’eau par dessus le

mur du port, et venaient ensuite s’ébrouer au plus prêt faisant fi de mon auto-

rité. Ils aimaient beaucoup ce « sport » et c’était difficile de les faire ressortir

de l’eau. C’est non moins émue que nous nous en éloignons . De l’à, nous

passons sur l’autre rive où nous attendait le chauffeur pour nous ramener à la

maison. Le retour c’est fait dans le silence mais les cœurs étaient contents.

Le lendemain, il a plu toute la journée…..Nous avons eu de la chance !.

Mme Gimeno Marie

PROMENADES SUR LE LAC

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FUTUR EMS ST LOUP

Année 2010 N° 9 Page 15

Il EST UN COIN

Avancement des travaux Aout 2010

Depuis la route Suisse

Depuis le chemin Vandelle

SORTIE PARC LA GRANGE

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REPAS A L’ETANG

RENCONTRE AMICALE CHILI SUISSE

COUPE DU MONDE DE FOOT

Année 2010 N° 9 Page 17

REPAS ANNIVERSAIRE

PORT CHOISEUL

LES PAELLAS

CONCERT DE TANGO

MOTS CACHES

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POULE

MOUTON

CHEVRE

VEAU

COCHON

TAUREAU

BOEUF

CHEVAL

POULIN

ANE

DINDE

DINDON

OIE

BOUC

PINTADE

FAISAN

POUSSIN

COQ

JAR

MULET

PIGEON

TOURTERELLE

Ç E M O U T O N V Y R O

U H S T T N P O U L I N

A G J A R E I O O E Q F

E D N I D K L S U L I Q

V T A U R E A U S L I O

R P I N T A D E M U E C

N E L L E R E T R U O T

O R C V P L A V E H C P

E V U K P F A I S A N F

G E O D I N D O N Q K A

I H B F U E O B Z Ç N C

P C J C O C H O N E D Y

Année 2010 N° 9 Page 19

HUMOUR

Perles de pharmacie.

- Mon mari avale une quantité gastronomique de médicaments. - Il fait chaud dans votre pharmacie, on se croirait dans un zona. - Pour marcher c’est une horreur, j’ai un ongle de pied incarcéré. - Donnez moi quelque chose, mon nerf asiatique me fait souffrir. - Vous verrez, Madame, un jour on se réveillera mort dans son lit. - Mon fils est tombé à vélomoteur, il est plein d’esquimaux aux bras. - Je suis constipé, je veux un remède de cheval pour aller à la selle. - Après-demain, mon cardiologue va me poser un pince main cœur. - On m’a fait une césarienne, le bébé ne passait par la voie orale. - Je souffre des varices, je voudrais une paire de bas de contusion. - Pour mon entorse, mettez-moi une bonne pommade à l’harmonica. - Le danger vient d’Asie, tout le monde parle de la grippe à vierge.

OIN-OIN.

La femme de Oin-Oin a fortement envie de passer huit jours à la montagne

avec une amie.

Mais Oin-Oin n’est pas d’accord, faute d’argent.

Pour essayer de vaincre la résistance de son mari, Mme. Oin-Oin croit bon de

faire vibrer la corde sensible.

Elle dit à son époux :

Si tu me laisses aller à la montagne, chéri, je te jure de penser à toi tous les

jours…..

C’est très aimable, chérie, répond Oin-Oin , ému.

Puis se ressaisissant :

Mais j’aime mieux que tu restes ici et que tu penses tous les jours à la

montagne !.

Année 2010 N° 9 Page 20

LES RECETTES DE MAMIE BOTSIE

Préparation :

• Après avoir laissé reposer la pâte une heure, l’étaler sur un papier cuisson

pour que ça ne colle pas sur le rouleau, foncer dans un moule.

•Piquer le fond avec une fourchette, recouvrir avec 5-6 cuillères à soupe

d'amandes moulues.

•Laver, couper en deux et enlever le noyau des pruneaux.

•Disposer harmonieusement les demi-pruneaux, saupoudrer de sucre à votre

goût.

•Cuire dans le four préchauffé à 200 degrés 30-35 minutes.

•Laisser refroidir et régalez-vous!

La pâte brisée sucrée :

250 gr de farine, 125 gr de beurre,75 gr de sucre en poudre, 1 petite cuillère à

soupe de crème fraiche épaisse, 1 jaune d'œuf et les 2/3 du blanc (si vous conser-

vez tout le blanc il n'y a pas catastrophe) , de toute façon, il n'y a pas de copy-

right pour la recette + 1 cuillère à soupe de lait, mélanger le tout.

LA TARTE AUX PRUNEAUX

Année 2010 N° 9 Page 21

Chaque année, et ce depuis belle lurette, les papilles gustatives des amatrices

et amateurs de tartes aux pruneaux sont en joie.

En effet, une journée durant, ils peuvent déguster en tout bien tout honneur, et

sans même effleurer le péché de gourmandise, la tarte aux pruneaux qui fait

partie des rituels et pratiques du Jeûne genevois. Autant dire que même le

sieur Calvin doit regarder avec un œil bienveillant cette pléthore de plaques à

gâteaux au contenu chatoyant, alliant le bleu violacé de la peau au rouge bordé

de mordoré de la chair, et entouré du cercle doré de la pâte. Mais derrière la fa-

meuse tarte se cache tout un passé qui se perd dans la nuit des temps et que

seuls les férus d'histoire genevoise et les protestants au courant des traditions

connaissent encore. Nous vous proposons un bref historique de cette journée ty-

piquement genevoise.

UN PEU D’HITOIRE

La Tarte aux pruneaux pour le "Jeûne genevois" qui est un jour férié célébré

dans le canton de Genève le jeudi qui suit le premier dimanche de septembre.

Au XVème siècle, la pratique des Jeûnes est courante en Europe. À chaque évé-

nement grave (guerre, famine, peste, etc.), on consacrait un jour extraordinaire

de jeûne et de pénitence.

Le premier Jeûne connu à Genève date du début du mois d'octobre 1567 (à l'oc-

casion d'une répression contre les protestants lyonnais).

Les jours de pénitence, les repas étaient réduits au minimum et les auberges

restaient le plus souvent fermées. Pour que les femmes et les domestiques puis-

sent participer au service divin et aux prières, des tartes étaient préparées et

cuites la veille et remplaçaient les repas. C’est ainsi que naquit la tradition de

la tarte aux pruneaux, initialement seule collation de la journée avant de deve-

nir le dessert d’un repas festif…

Au lendemain du 20ème. anniversaire, des résidents se souviennent

Une vraie réussite : félicitations aux organisateur de cette fête. !

Il y avait du bruit, beaucoup d’ambiance…..Chaude et sonore !

Beaucoup de diversités, dans la vente et les animations.

C’était une manifestation très sympathique, j’ai tout aimé ! J’ai eu

beaucoup de plaisir.

Une ouverture d’esprit. C’était vivant, il y avait du soleil dans le ciel et

dans nos cœurs !

J’ai trouvé que c’était très bien, remarquablement organisé. Mais

l’orchestre était beaucoup trop fort. J’ai été surprise de la bonne ambiance de ce

grand anniversaire.

L’avenir de la Résidence est une promesse de vie vu l’encadrement et la

diversité des stands.

La prière oecuménique était magnifiquement préparée et s’est déroulée

dans une ambiance festive et joyeuse. Ce fût une vraie louange, permanente.

Le théâtre, dans l’après-midi, compléta la réussite de la fête.

Il y avait de l’entrain au bal.

C’était surprenant de voir ces personnes âgées danser, rester souples à la

vie : tourbillons de jeunesse.

Les glaces et les cerises eurent du succès!

Tout le monde : résidants, visiteurs, responsables, était détendu, les

contacts, chaleureux….

Quelle préparation ! C’était beau de voir tous ces petits stands bien

achalandés !

Les enfants, heureux, rayonnaient comme des papillons avec leurs

grimages.

Résidence Bon Séjour Plaisir des mots

Année 2010 N° 9 Page 22

COURRIER DES LECTEURS

Année 2010 N° 9 Page 23

20ème

Année 2010 N° 9 Page 24

20 éme

DOUX TENDRES ET JOYEUX ANNIVERSAIRES

SEPTEMBRE

01.09 Mme Pellet Alice

06.09 Mme Gindre Suzane

07.09 Mr Maeder André

07.09 Mr Brasey Jean Jacques

08.09 Mme Geiger Charlotte

11.09 Mr Desmeules Camille

15.09 Mr Desarzens Alois

27.09 Mme Salina Anna

OCTOBRE

01.10 Mme Naville Beatrice

03.10 Mme Bodmer Jean Georges

06.10 Mme Joye Edith

07.10 Mme Fatio Monique

17.10 Mr Clerc Robert

19.10 Mme Rosset Arlette

22.10 Mme Bays Anne Marie

25.10 Mme Oppikofer Eileen

29.10 Mme Stranieri Nadine

Année 2010 N° 9 Page 25

NOVEMBRE

03.11 Mr Nemec Jaromir

06.11 Mme Delaunay Paulette

06.11 Mr Scotton Vincenzo

11.11 Mr Lauper Jacques

12.11 Mme Martin Georgina

14.11 MmeBohren Yvonne

19.11 Mme Clerc Lucie

DECEMBRE

04.12 Mme Bosson Giuditta

13.12 Bochatay Lucie

23.12 Mme Minerva Giuseppa

25.12 Mme Bernel Renée

Année 2010 N° 9 Page 26

Malgré la pluie

qui s'est mise à tom-ber en début de soi-rée, cette fête natio-nale était réusie

FETE DU 1er AOUT

Année 2010 N° 9 Page 27

A Madame Gindre entrée à la Résidence le 24

Juin ,

Je suis née à Versoix, je me suis mariée le 12

août 1939. Je suis couturière de formation, puis em-

ployée de banque jusqu’à ma retraite. Nous avons ha-

bité une maison à Cointrain pendant 15 ans, puis nous

somme retourné à Versoix. Après le décès de mon ma-

ri j’ai beaucoup voyagé avec des amies , j’ai connu le Pérou, la Bolévie, l’ Argen-

tine, le Cap Nord, les Indes. Je suis contente d’être à la RBS tout le personnel

est très gentil.

BIENVENUE CHEZ NOUS

A Madame Loeffel entrée à la Résidence le

15 Aout .

Je suis née à Zürich et me suis mariée en 1951 j’ai eu 2

filles, j’ai fait un apprentissage commerciale . Pendant

mon temps libre j’aime lire et rendre visite à ma fille

qui habite à la côte, j’ai fait quelques voyage avec mon

mari et lui a beaucoup voyagé grâce à son métier .

A Madame Rumo entrée à la Résidence le 12

Mai,

Je suis née à Genève, mon père était jardinier et ma mè-

re ménagère dans une maison bourgeoise à Champel.

J’ai rencontré mon futur mari d’origine fribourgeoise , je

me suis mariée à 24 ans, et on s’est installé à Versoix.

Ont a eu 3 enfant, des jumeaux deux garçons et une fille.

J’aime la lecture, je suis passionnée de botanique surtout

des mauvaise herbes. Je suis de nature gai .

BIENVENUE CHEZ NOUS

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Solutions du mot

manquant

Parcouru

flots

Océan

Douceur

Tristesse

Gloire

Jaman

Léman

Années

Espoirs

Boutons

guérir

Bienvenue à Madame et Monsieur Mar-

got Je suis de Genthod, j’ai perdu mes parents très

jeune donc mon oncle est devenu mon tuteur et il

s’est occupé de moi nous avons habité dans la mai-

son Margot qui était déjà de 4 génération elle a été

construite en 1922.Mon oncle était horticulteur fleu-

riste j’ai appris toutes les ficelles du métier avec lui.

Je suis rentré à l’école de recru à 18 ans, pendant la

guerre j’ai demandé à être affecté à la montagne et

je suis tout suite tombé amoureux de ces grands es-

paces le grand air, d’ailleurs par la suite j’y retournerai beaucoup avec ma fem-

me pour y faire du ski ou des randonnés toujours avec un guide.

Après la guerre je me suis marié et j’ai eu 3 enfants, je m’occupais avec femme

d’une exploitation horticoles à Genthod notre fils a aussi travaillé avec nous

pendant 20 ans, par la suite mon fils n’a pas souhaité reprendre le flambeau

donc j’ai tout vendu. Aujourd’hui il y a des habitations à la place. J’ai aussi été

conseiller municipal de la commune de Genthod puis

maire.

Pendant mon temps libre j’aimais joué à la pétanque

et avec ma femme on a eu la chance de beaucoup

voyager nous avons découvert la Lybie, Canada et

Maroc et bien sûr nos belles montagnes.

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CARNET ROSE

« ARTISTE »

Sarah a le bonheur de vous annoncer l'arrivée

d'un nouveau bébé au sein de sa petite famille.

Le garçon pèse nonante kilos, mesure un mètre

dix et se porte très bien... Il est tout poilu avec

de grandes oreilles rousses, en effet c'est un pe-

tit poulain! Il est entré sous la protection et les

biberons de Sarah à la perte de sa vraie ma-

man, montée au paradis des chevaux à cause

d'une vilaine colique alors qu'il n'avait pas en-

core trois semaines.

Un âge délicat, car incapable de se nourrir seul,

ne connaissant que la mamelle de sa maman.

Lui faire accepter une tétine en caoutchouc a

pris des jours (et des nuits!) Si vous trouvez que

ces temps-ci Sarah a des cernes et tombe endor-

mie impunément dans sa peinture, pas de sou-

cis, elle subit juste le sort des jeunes mamans,

les biberons à heures régulières.

Heureusement, ce bébé-ci ne la réveille pas à

grands cris perçants. Son radioréveil s'en

CARNET ROSE

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charge afin qu'elle aille verser amoureusement

l'énorme biberon d'un litre..! dans le gosier as-

soiffé et endormi de son petit protégé. C'est

une ancienne bouteille de limonade coiffée

d'une grande tétine, reconvertie en gros bibe-

ron, avec un lait en poudre spécifique acheté

chez le vétérinaire.

Après des premiers jours difficiles, le petit

s'habitue a sa nouvelle vie et se nourrit de

mieux en mieux. Il montre des signes d'atta-

chement et de jeu. Aujourd'hui il a deux mois.

Il a bien grandi. Il boit sept fois un litre et de-

mie par jour, commence à manger seul foin et

céréales, et s'il vous plaît, très proprement. Un

sauvetage assez délicat. Une drôle d'aventure.

Maintenant qu'elle le sent tiré d'affaire, Sarah

est enfin prête à le baptiser.

Un prénom tout trouvé : ARTISTE

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RBS EN IMAGE

GATEAU ANNIVERSAIRE

SORTIE PORT CHOISEUL

SORTIE CUVALOUP

SOIREE MOULES FRITES ANIMATION MUSICALE

SORTIE MALVAL

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Pour prochain N° : dernier délai pour les textes fin Novembre

CALENDRIER DES MANIFESTATIONS

Le 6 Octobre

Jubilaires à la Salle Communale

Le 7 Octobre

Sortie Signal de Bougy Avec La Protection Civil

Le 18 Octobre

Popeck au Théâtre du Léman

Le 11 Novembre

Sortie Avec La protection Civil à Cuvaloup de Crans

Le 24 Novembre

Groupe de Danses

Le 6 Décembre

Concert de la St Nicolas

Le 9 Décembre

Spectacle de Magie au Théâtre du Léman Avec Dani Lari

Le 10 Décembre

Fête de L’escalade Avec jetée de Marmite

Le 15 Décembre

Noel des Enfants

Le 18 Décembre

Repas de Noel et Concert

Le 20 Décembre

Alain Morisod au Théâtre Du Léman

Le 23 Décembre

gouter aux étages et distribution des cadeaux

Le 31 Décembre

Soirée du Nouvel An

Spectacle Danse et Musique ave Delphine Degrendelle