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Les relatives en japonais
Naoko KOMORI (Sorbonne Université)
En japonais, les propositions subordonnées sont introduites par un subordonnant, mais
les relatives se construisent d’une manière différente des autres subordonnées.
En premier lieu, elles sont exprimées sans unité spéciale (forme verbale spéciale, pronom
relatif ou connecteur spécifique).
En second lieu, le prédicat secondaire dans la relative détermine directement le nom à la
forme finie, comme s’il était le prédicat principal. Ce qui distingue la relative, c’est la place de
la proposition en tant que déterminant, et l’absence d’un actant du prédicat secondaire avec
sa fonction, comme le montrent les exemples suivants : tegami « lettre » de la phrase (1) est
relativisé, et il devient le sujet du prédicat principal dans la phrase (2) :
(1) otoko ga onna ni tegami o kai-ta.
homme SUJ femme DES lettre OBJ écrire-ACC
« L’homme a écrit une lettre à la femme. »
(2) otoko ga onna ni kai-ta tegami ga kie-ta.
homme SUJ femme BEN écrire-ACC lettre SUJ disparaître-ACC
« La lettre que l’homme a écrit à la femme a disparu. »
Il est possible de relativiser divers actants (sujet, objet direct/indirect, compléments
circonstanciels (lieu/temps), complément de nom) de la même manière.
C’est la seule construction pour déterminer un nom par l’unité prédicative en japonais. En
effet, les propositions complétives ont également la même structure, mais à la différence des
relatives, il n’y a pas d’absence d’actant dans la proposition avec celles-ci.
RÉFÉRENCES :
GIVON Talmy, 1984-1987, Syntax : A functional-typological Introduction I-II, Amsterdam, Benjamins
SHIMAMORI Reïko, 2011, Grammaire japonaise systématique, Paris, J. Maisonneuve
Kokuritsu kokugo kenkyūjo [Laboratoire nationale de la langue nationale], KOTONOHA Shōnagon (Gendai
nihongo kaki-kotoba kinkō corpus [Corpus général de la langue japonaise moderne])
Analyse phonologique comparative entre le mandarin du Nord-Est (parlé dans le
Liaoning) et le mandarin standard
Song TAN (Sorbonne Université)
Le mandarin parlé dans la région du Nord-est de la Chine, souvent considéré, au niveau
phonologique, comme le plus proche du mandarin standard (MS) par rapport aux autres
dialectes chinois, est souvent « ignoré » par les sinologues. En réalité, de par sa localisation
et son histoire, cette région, également appelée « Mandchourie », a été témoin de nombreux
mouvements historiques et a, pendant des siècles, accueilli plusieurs communautés telles que
les han, les mongols, les mandchous ou encore les japonais. La langue traditionnellement
associée à cette région est considérée comme une variante du mandarin, mais connaît
néanmoins de nombreux traits phonologiques qui lui sont propres.
Cet exposé portera sur le mandarin du Nord-Est (MdNE) parlé dans le Liaoning. Une
analyse phonologique du MdNE sera présentée en le comparant au MS pour mettre en
lumière ses particularités. Cette analyse se déclinera en trois parties avec une approche
synchronique et diachronique :
1) Le système consonantique d’une part, où deux questions seront abordées : le phonème /ʐ/
du MS, qui n’est pas un phonème en MdNE, et la répartition particulière de /tʂ/ /tʂh/ /ʂ/ et
/ts/ /tsh/ /s/. Cette répartition est-elle en lien avec d’autres variétés du mandarin en contact ?
2) Le système vocalique d’autre part, où, en MS, [o] et [ɤ] variantes du phonème /e/
apparaissent en contexte CV tandis qu’en MdNE, seule [ɤ] est possible ;
3) Les tons, enfin. Un groupe des monosyllabes réalisés au Ton1 en MS sont réalisés au Ton2
en MdNE, et une étude diachronique sur la l’évolution tonale sera apportée.
La plupart des données présentées sont issues du terrain effectué avec 中国语保工程-
辽, le Programme de sauvegarde des dialectes chinois qui s’est déroulé dans la région du Nord-
Est (dans le Liaoning) de la Chine en 2016. En abordant les phénomènes phonologiques du
mandarin du Nord-Est, cette présentation tentera de détailler ces grandes particularités
susceptibles d’alimenter une base de données publique.
Description du système tonal du tai lü en synchronie dynamique
Juan LI
Doctorante en linguistique
Faculté des Lettres de Sorbonne Université - LaCiTO
Le tai lü est une langue parlée en Asie du Sud-Est, principalement dans la
province chinoise du Yunnan (sud-ouest de la Chine), où son statut est l’une des
langues officielles de la préfecture autonome Dai du Xishuangbanna.
Comme la majorité des langues de la famille tai-kadai, le tai lü est une langue
tonale. Se basant sur un corpus collecté en 2017 et 2018 (sur une période totale de
cinq mois) dans la ville-district de Jinghong (Xishuangbanna), le présent travail
tente de décrire et d’analyser le système tonal du tai lü en synchronie dynamique,
et ainsi de fournir un aperçu sur quelques tendances évolutives notables de ce
système tonal.
Plus précisément, il s’agit de montrer l’interaction non seulement entre
tonologie et morphologie, mais aussi entre tonologie et syntaxe – phénomènes qui
nous conduisent à poser une hypothèse sur la formation des tons flottants [35] et
[55] en tai lü.
La production et la perception des phonèmes occlusifs du Wu
Le cas de la variété Suzhou et Ningbo
Ning WANG (Sorbonne Université)
Selon l’explication diachronique, le chinois (à la fin de la dynastie de Tang) a subi un changement
tonal (tone split) (Hagège, 1978 : 75), partagé par toutes les langues du Sud-Est asiatique. Ainsi, dès
lors qu’une voyelle suit une consonne sourde, le ton est de registre haut, Inversement, lorsqu’une
voyelle suit une consonne sonore, son registre tonal est bas. En wu contemporain, langue proche du
mandarin parlée en Chine du Sud Est, les études précédentes ont montré que la plupart de ses variétés
comme celui de Shanghai et celui de Suzhou ont perdu les consonnes voisées à l’initiale alors que le
contraste entre les registres haut et bas s’est maintenu. Par ailleurs, il a été montré que la réalisation
d’une voyelle tonale était accompagnée d’une perception de voisement due à la voix soufflée. C’est
également le cas chez les jeunes locuteurs coréens de Séoul (Abramson et al., 2017). Il apparaît que
cette production particulière de voix soufflée est susceptible d’être générationnelle (Gao, 2015). Selon
de différents modèles comme Speech Learning Model de Flege (1995) et Perceptual Assimilation Model
de Best et al. (1995), ces réalisations voisées et soufflée dans la langue wu faciliteraient-elles donc
l’acquisition du voisement du français pour les locuteurs par rapport à leur homologue non-wu ?
Le but de cette communication est de chercher à déterminer au niveau de la production si
effectivement les facteurs externes tels que le sexe et la différence générationnelle amènent la voix
soufflée à se réaliser différemment ou si cette évolution est seulement due à des facteurs internes. Au
niveau de la perception, si la réalisation voisée intervocalique favorise l’acquisition du français des
locuteurs wu.
Bibliographie :
Abramson, A.S., Whalen, D.H., 2017, Voice Onset Time (VOT) at 50: Theoretical and practical issues in
measuring voicing distinctions. Journal of Phonetics. 63, pp. 75-86.
Best, Catherine T. 1995. A Direct Realist View of Cross-Language Speech Perception. Speech Perception and
Linguistic Experience: Issues in Cross-language Speech Research, ed. Winifred Strange, 171-203.
Timonium, MD: York.
Gao, J., 2015, Interdependence between Tones, Segments and Phonation types in Shanghai Chinese--acoustics,
articulation, perception and evolution. Thèse en phonétique pour le grade de Docteur. Paris. Université
Paris Nouvelle Sorbonne.
Cao, Jianfen. 1987. An exploration of phonation types in Wu Dialects of Chinese. UCLA Working Papers in
Phonetics, 1987(72), Journal of Phonetics 1992, Vol.20: 79-92.
Chao, Y., 1928, Xiandai wuyu de yanjiu [L’étude du dialecte Wu contemporain]. Beijing. Shangwu Yinshuguan [The
commercial Press].
Flege, James E. 1995. Second language speech learning: Theory, findings and problems. Speech Perception and
Linguistic Experience: Issues in Cross-language Speech Research, ed. Winifred Strange, 233-272.
Timonium, MD: York.
Hagège, C., & Haudricourt, A.-G. (1978). La Phonologie Panchronique. Paris: Presses de l'université Paris-
Sorbonne.
Phonologie comparée des langues arawá
Yann LE MOULLEC (INALCO)
Au moins cinq langues arawá sont encore aujourd’hui parlées au Nord-Ouest du Brésil
et par-delà la frontière péruvienne. Quatre des cinq langues ont été décrites en détail (le
paumarí dans Chapman & Derbyshire 1991, le jarawara dans Dixon 2004, le kulina dans Dienst
2014, enfin le deni dans Carvalho 2013). Reste à rattraper le retard pris dans la description du
zuruahá, dont on ne connaît que la phonologie par les travaux de missionnaires (Suzuki 1997).
Or les Zuruahá, qui ne sont que 154, se sont déjà vu causer du tort par l’État, l’Église et l’Écran
(web et télévision), avant même qu’une grammaire, un dictionnaire, ou ne serait-ce qu’un
texte oral dans leur langue ait été publié. La description du zuruahá suppose une enquête de
terrain pour collecter les données linguistiques indispensables à tout mon travail de thèse.
Deux questions se posent : à quelles données m’attendre et comment les collecter ? Je
donne un début de réponse à la première des deux, en me bornant à la phonologie, car ce
sera le premier stade de mon enquête sur le terrain. Je commence ma réponse en comparant
les langues arawá les unes avec les autres, afin de dégager de leur diversité les structures
phonologiques typiques de la famille. Puis je compare le type obtenu, c’est-à-dire le type
arawá, aux généralisations de la typologie, dont il pourrait n’être qu’un exemplaire. J’ajoute
enfin quelques notes historiques, indécises, à l’instar des problèmes de phonologie
diachronique à résoudre.
RÉFÉRENCES de CARVALHO Mateus
2013 Análise fonológica da língua Deni (Arawá), Araraquara, Universidade Estudual Paulista (mémoire)
2017 Estudo morfossintático da língua Deni (Arawá), Araraquara, Universidade Estadual Paulista
(thèse)
CHAPMAN Shirley & DERBYSHIRE Desmond
1991 « Paumarí », in DERBYSHIRE Desmond & PULLUM Geoffrey (dir.), Handbook of Amazonian
Languages, Berlin, Walter de Gruyter, vol. 3, p. 161‑352
DIENST Stefan
2014 A Grammar of Kulina, Berlin, Walter de Gruyter
DIXON Robert
2004 The Jarawara Language of Southern Amazonia, Oxford, Oxford University Press SUZUKI Edson
1997 Fonética e fonologia do Suruwahá, Campinas, Universidade Estadual de Campinas
(mémoire)
La devinette au Maroc : autour du tissage
Fatima ISSAEINE (Sorbonne Université)
Ma communication portera sur l’analyse ethnolinguistique d’un type spécifique de
littérature orale : les devinettes en arabe marocain. Elles représentent un divertissement
langagier où chacun peut faire preuve de sagesse ou d’humour, et qui ne se pratique presque
plus dans le pays. Cette déperdition est remarquable puisqu’on se rend compte que les
enfants et même quelques jeunes ignorent jusqu’à la désignation de ce genre littéraire.
Seules quelques personnes âgées ont encore en mémoire des collections de devinettes qui
ont animé autrefois d’agréables soirées.
J’ai choisi d’extraire de mon corpus de 700 devinettes provenant de toutes les régions
du Maroc, une dizaine d'entre elles qui ont toutes pour objet l’art du tissage et les activités qui
lui sont liées. A travers l’analyse de ces devinettes, on découvrira quelques objets
traditionnels utilisés pour ce travail, ainsi que quelques processus préalables et
indispensables à la pratique du tissage. L’analyse linguistique des devinettes portera sur les
indices et les figures de style permettant de guider l’auditoire vers la solution.
Bibliographie
ATMANI, Latifa, 2001, La devinette : une pratique sociale étude linguistique, thèse non publiée.
BYNON, James, 1963, Recherches sur le vocabulaire du tissage en Afrique du nord, sous la direction de
L.GALANG, thèse non publiée.
BELHOUCINE, Malika, 1993, La devinette d’Oujda (Maroc) : une problématique ludique, didactique, poétique,
thèse non publiée
BENSALAH, Yamina, 1991, Approche rythmique de quelques devinettes D’ED-DIS et de KHERMAN (Bousaada
Algerie), in Matériaux arabes et sudarabiques, série n°3 p 229-263
CALAME GRIAULE, Geneviève, 1970, Pour une étude ethnolinguistique de la littérature orale,
inLangages n°18, Larousse p 22-47
CAUBET, Dominique, 1992, Enigmes marocaines de la région de Fès : éléments d’analyse d’une séance, in
Matériaux arabes et sudarabiques, p 165-196
PEYRON, AZDOUD, D., 1995, Devinette, in Daphnitae-Djado, n° 15, Aix en Provence, Edisud
ROTH, Arlette, 1995, La particule y comme opérateur stylistique dans quelques énigmes arabes maghrébines,
« Journal.fi » p 217-227
ZAGNOLLI, Nello, 1995, Décrypter les énigmes, Littérature orale arabo-berbère, p 113-144
La définitude du syntagme nominal de BA en mandarin contemporain
Hanzhu CHEN (Sorbonne Université)
Notre présentation portera sur l’étude syntaxique avec une perspective typologique
des constructions qui participent à l'identification des référents dans des langues comme le
chinois et le français.
La définitude que marque bǎ dans un syntagme nominal a particulièrement retenu
notre attention. On dit généralement que l’emploi de la construction en bǎ implique un
objet défini. Faute de marque morphologique du défini en chinois, les élèves français ont
recourt à la traduction dans leur langue pour vérifier la pertinence de l’emploi de bǎ. Durant
notre recherche, nous constatons que bǎ ne définit pas nécessairement un nom. Un
syntagme nominal indéfini peut être en effet accompagné de bǎ :
(1) 我把几张钞票塞到司机手里。
Wǒ bǎ jǐ zhāng chāopiao sāi dao sījī shǒu lǐ
1sg BA quelques CL billet mettre arriver chauffeur main intérieur
« J’ai mis quelques billets dans la main du chauffeur. »
(Wang Shuo,Xiangpiren, 1986)
(2) 我把个人打了。
Wǒ Bǎ gè rén dǎ le.
1sg BA CL homme frapper Pft
« J'ai frappé un homme (particulier). »
(Mullie, 1932, p. 180)
Ce constat soulève les trois questions suivantes :
(a) Quel est le champs d’application de bǎ employé comme marque de défini ?
(b) Les syntagmes nominaux de la forme Yi(un) + Classificateur + Nom et Classificateur
+ Nom, qui s'interprètent généralement comme indéfinis en chinois, sont-ils
compatibles avec la construction en bǎ ? Si oui, cette dernière peut-elle influencer
les interprétations de ces syntagmes nominaux?
(c) Qu'est-ce qui, en situation d’énonciation, autorise l’emploi de bǎ à valeur d’indéfini?
Les quasi-nominaux en minyanka
COULIBALI Sékou (Université Sorbonne Nouvelle)
Les termes d’“adverbes locatifs” et d’“adverbes temporels” sont souvent utilisés pour
désigner tous les mots qui, respectivement, indiquent une localisation spatiale ou une
indication temporelle. Or dans certaines langues comme le minyanka, un examen approfondi
de la question montre que certains de ces mots répondent positivement à la majorité des
critères syntaxiques de reconnaissance d’un nom. Ils s’accordent non seulement en classes et
ont la même distribution qu’un nom (celle d’occuper la position de sujet ou celle d’occuper la
position de déterminant dans une construction génitivale).
Cette présentation visera à illustrer ces morphèmes locatifs ou temporels en minyanka
qui ne peuvent être considérés d’emblée comme des adverbes.
Il sera question, d’une part, des mots comme na ̰́ ʕa ̰́ ‘ici’, mɛ ̰́ ‘là’ et wá ‘là-bas’ que nous
appellerons « quasi-nominaux locatifs ». D’autre part, il s’agira de se pencher sur des mots
comme númɛ ̀ ‘maintenant’, níɲa ̰́ a ̰̀ ‘aujourd’hui’, táɲa ̰́ a ̰̀ ‘hier’, ɲìkɛ̰̀ ‘demain’, táɲɛ̰́ lɛ̰́ /niɲɛ̰́ lɛ̰́ ‘l’an
passé/cette année’ et yɛ̰́ ʃɔ ̰̀ ɔ ̰̂ ‘récemment’ que nous appellerons « quasi-nominaux temporels ».
Enfin seront exposés des énoncés ou des groupes postpositionnels qui se sont lexicalisés pour
exprimer une valeur temporelle et qui ont aussi le statut de « quasi-nominaux ».
De la désignation des savoirs et savoir-faire au langage de la pêche chez les fang-ntumu et yoruba-ilajè au Gabon
Cédric ONDO OBAME (INALCO)
Cette présentation porte sur deux communautés de pêcheurs au Gabon parlant
respectivement une langue à tradition orale.
La première communauté, les Fang-ntumu se situe au Nord-Ouest de la province du Woleu
Ntem, dans le Nord du Gabon. Elle pratique essentiellement une agriculture itinérante sur
brulis et une pêche continentale villageoise. En dehors du français, la langue parlée dans cette
zone est la langue fang à variante ntumu du groupe Bantou. C’est dans cette langue que sont
exprimés les savoirs et savoir-faire de la pêche.
Quant à la communauté yoruba-ilajè, elle regroupe les pêcheurs migrants nigérians venus
s’installer sur la côte. Ils pratiquent la pêche maritime côtière à Libreville. En dehors du
français et de l’anglais, ces communautés parlent le yoruba à variante ilajè du groupe Niger-
Congo. C’est également leur langue de communication et de désignation des savoirs et
savoir-faire en rapport avec leur pêche.
L’objectif de leur comparaison est de déterminer les investissements techniques,
linguistiques, socioculturels et halieutiques des pêches que ces deux communautés
pratiquent respectivement au Gabon. Cela permettra ainsi d’appréhender l’ensemble des
savoirs et savoir-faire investis de chaque côté. C’est également là un apport d’éléments de
réponse aux problématiques d’usages du langage et des ressources marines en anthropologie
maritime et linguistique.
Dans le cadre de cette présentation, il s’agira de montrer que le langage (lexique) de la pêche
se structure et s’utilise au sein de chacune de ces communautés de pêcheurs en fonction de
leurs spécificités socioculturelles et surtout à travers les désignations des savoirs et savoir-
faire de la pêche.
Biblographie
BAHUCHET Serge, Pauline RAMEAU (2016), « Quelques engins de pêche en eau douce d’Afrique
centrale », Revue d’ethnoécologie [En ligne], 10 | 2016, mis en ligne le 31 décembre 2016,
consulté le 04 avril 2017.
BORNAND Sandra, Alice DEGORCE (2014) « Anthropologie des pratiques langagières. », Cahiers
d’études africaines [En ligne], mis en ligne le 27 juin 2016, consulté le 13 novembre 2018. URL :
http://journals.openedition.org/etudesafricaines/17755
HOUIS Maurice (1971) Anthropologie linguistique de l'Afrique noire, Paris, PUF, 232p
http://journals.openedition.org/etudesafricaines/17755