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Lettre aux habitants Nouvelles de l’ACQU n° 69 juillet – août – septembre 2011 Publication trimestrielle de l’Association de Comités de Quartier Ucclois (ACQU) asbl N° d’entreprise 418.110.283 Siège social : av. du Maréchal, 20A, 1180 Uccle www.acqu.be Belgique-Belgie PP 1050 Bruxelles 1/7/194 Bureau de dépôt : Bruxelles X N° d’agrément : P 801196 Sommaire • Editorial : De la tolérance de la police face au parking sauvage 2 • Les habitants en ont marre de l’eau minérale ! 4 • Inondations à répétition 6 • Uccle : entre ville et campagne 7 • La station d’épuration des eaux du sud de Bruxelles 9 • Abattage de sécurité dans les bois d’Uccle 12 • Le point de vue des Amis du Bois de Verrewinkel 13 • Calevoet – une gare en sursis 15 • Courrier des lecteurs 17 Consultez notre site internet : www.acqu.be Ecrivez-nous à : [email protected] Inscrivez-vous en ligne pour recevoir notre Lettre d’info électronique.

N°d’agrément:P801196 Lettre auxhabitants · 2012. 1. 25. · d’acheter monjournal,monsieur l’agent» ), ou sur le trottoir («Je devais décharger quelque chose »;«Vousn’allezquand

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  • Lettreaux habitantsNouvelles de l’ACQU n° 69juillet – août – septembre 2011Publication trimestrielle de l’Association de Comités de Quartier Ucclois(ACQU) asbl N° d’entreprise 418.110.283Siège social : av. du Maréchal, 20A, 1180 Ucclewww.acqu.be

    Belgique-Belgie

    PP1050 Bruxelles

    1/7/194

    Bureau de dépôt :Bruxelles X

    N° d’agrément : P 801196

    Sommaire

    • Editorial : De la tolérance de la police face au parkingsauvage 2

    • Les habitants en ont marre de l’eau minérale ! 4

    • Inondations à répétition 6

    • Uccle : entre ville et campagne 7

    • La station d’épuration des eaux du sud de Bruxelles 9

    • Abattage de sécurité dans les bois d’Uccle 12

    • Le point de vue des Amis du Bois de Verrewinkel 13

    • Calevoet – une gare en sursis 15

    • Courrier des lecteurs 17

    Consultez notre siteinternet :

    www.acqu.be

    Ecrivez-nous à :[email protected]

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    Lettre d’info électronique.

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    Lettre aux habitants 69 – jui l let - août - septembre 2011

    Nos lecteurs le savent : la mobilitéest une préoccupation majeurede notre association. Nous espé-rons ne pas les lasser en nousrépétant.Il est pourtant une facette duproblème dont on ne parleguère. Elle n’est peut-être pascapitale et n’est pas directementliée à la mobilité, mais elleconcerne quand même la circula-tion automobile et irrite de plusen plus d’Ucclois: c’est la tolé-rance des autorités face auxinfractions. Tolérance qui est lecontraire de la répression. Si ceterme est désagréable, que le lec-teur en choisisse un autre mieuxapproprié, mais n’édulcoronsquand même pas le propos.Chacun peut quotidiennement serendre compte – et combien defois par jour ! – que de nom-breuses infractions au code de laroute restent non seulementimpunies mais ne sont même pasrelevées. Pire : nous nous accom-modons de cet état de chose aupoint que quand la police inter-vient, nous nous en étonnonspresque, et celui qui est pris enfaute n’hésite pas à protester endisant : « Voyez ce que font lesautres ! Tout le monde faitcela ! »Que visons-nous concrètementici ? Pas les infractions difficiles àsaisir comme les feux rouges brû-lés, les dépassements dangereux,les excès de vitesse, la conduiteavec un téléphone à la main, …Elles sont graves mais on nousrépondra que la police ne peutêtre partout, que la preuve n’estpas aisée à établir, etc…Nous visons des infractionsclaires et faciles à relever : le par-king en double file, sur un coinde rue, sur un passage protégé, àun arrêt de bus (« Juste le temps

    d’acheter mon journal, monsieurl’agent »), ou sur le trottoir (« Jedevais décharger quelquechose » ; « Vous n’allez quandmême pas m’obliger à garer à100 mètres de chez moi »), ouencore à un endroit où le station-nement est interdit, etc…En fait, le seul secteur où laréglementation est enfin respec-tée - au bénéfice de tous – c’estcelui du stationnement payant …pour le bon motif qu’il est confiéà des sociétés spécialisées, les-quelles ont intérêt à ce que lesparcmètres soient alimentés.Ne pourrait-on s’inspirer de cesystème pour le stationnementirrégulier ? Certes, dans l’étatactuel de notre législation, ils’agit d’infractions pénales qui nepeuvent être verbalisées que pardes policiers. Mais ne pourrait-ondépénaliser le parking sauvage, àtout le moins là où sont installésdes parcmètres ? Ceci libérerait lapolice d’une tâche qui n’est pasfoncièrement la sienne et ellepourrait mieux luter contre lesvraies infractions que sont lesexcès de vitesse, etc…Nous recevons, parfois, pourinformation la copie de lettresadressées à notre bourgmestre.Lisez celle-ci, datée du 28 février2011 :« Nous constatons que nos trot-toirs sont de plus en plus envahispar des voitures rendant ainsi lecheminement des piétons pénibleet insécurisant. Le code de laroute qualifie ce délit d’infractiongrave du 2ième degré mais, à Uccle,il reste la plupart du tempsimpuni et devient donc une sortede fait accompli. Cette gangrèneenlaidit notre commune etdécourage les usagers faibles quine se sentent pas protégés niencouragés malgré les conseils

    judicieux de nos édiles à marcherplutôt que de prendre notre voi-ture ! Cela fait de nombreusesannées que la phase de préven-tion a été entamée mais elle n’estjamais suivie de rétorsion et il estaujourd’hui plus hasardeux d’ou-blier d’alimenter un parcmètreque de se parquer sur le trot-toir… De nombreuses rues sontainsi défigurées et de nombreuxtrottoirs sont abîmés et transfor-més en chemins de croix pour lespiétons. En tant que chef de lapolice, pourriez-vous attirer l’at-tention de nos forces de l’ordresur ce problème récurrent … »

    Voici la réponse du commissairede police, du 13 avril :

    « La direction de notre zone depolice est très sensible à la pro-blématique du stationnementantisocial. Il s’agit d’ailleurs d’unepriorité de notre Plan straté-gique. Ceci signifie que très régu-lièrement notre personnel estaffecté à des patrouilles motori-sées ou pédestres dans de nom-breux quartiers de la communedans le but de lutter contre cetype d’infractions. Vous compren-drez cependant que nos servicesne sont pas en mesure d’assurerce type de missions de manièrecontinue, d’autres missions égale-ment prioritaires devant êtreaccomplies. Il n’en reste pasmoins qu’en 2010 notre zone aétabli 8.066 procès-verbaux enmatière de stationnement gênantet dangereux, dont les stationne-ments sur trottoir. Dès lors taxernos services de laxistes nousparaît exagéré, même si cela nesemble pas correspondre à votreréalité quotidienne. D’ores etdéjà nous demandons à notredirection de proximité d’orienterses patrouilles dans votre quartieret d’être plus attentive à cette

    ÉDITORIAL : DE LA TOLÉRANCE DE LA POLICEFACE AU PARKING SAUVAGE

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    problématique. »En nous transmettant ceci, cethabitant du Kamerdelle ajoute :« …Depuis, la situation n’a faitqu’empirer et certains automobi-listes rendent les trottoirs denotre quartier impraticables parendroits. Ce phénomène se géné-ralise partout dans Uccle dansl’indifférence apparente des pou-voirs publics… »A la décharge de la police locale,nous devons admettre qu’il estdécourageant de dresser des pro-cès-verbaux quand on sait quel’automobiliste qui ne paye passpontanément la transaction pro-posée ne risque pas grand’chose : en effet, il est de noto-riété publique que le Parquet duprocureur du Roi classe sans suitedes masses de procès-verbaux,faute de moyens et de tempspour les traiter ; les tribunaux depolice sont encombrés et il fautbien opérer des choix si le pou-voir politique n’augmente pasl’effectif ou n’invente pas un sys-tème permettant de réprimerplus facilement le stationnementirrégulier.Conséquence : l’automobiliste quis’est mal garé, qui n’a pas voulupayer la transaction, qui est pour-suivi devant le tribunal etcondamné à une amende (àpeine plus élevée que la transac-tion), ce Caliméro va crier : « C’esttrop injuste ! »Nous devons aussi objectivementreconnaître que la zone de policequi nous intéresse est très éten-due, ce qui rend le contrôle diffi-cile. Il semble en effet plus strictdans des communes plus cen-trales, moins étendues.Mais sont-ce des motifs pour fer-mer les yeux si souvent ? Parceque la réalité est là : chacun peutfréquemment voir des policiers,en voiture et même parfois àpied, passer à côté de voituresarrêtées irrégulièrement sansmême y prêter attention. Commesi cela ne les concernait pas,comme s’ils avaient plus impor-tant à faire, ou comme s’ils

    avaient reçu pour consigne de nepas perdre leur temps avec desinfractions aussi mineures …Il estvrai qu’il y a des domaines plusimportants que le parking sau-vage, mais ce stationnement anti-social s’est développé parcequ’impuni et il fâche de plus enplus de monde.Ne se rend-on pas compte, enhaut lieu, que si on verbalisait unpeu plus, les conducteurs feraientplus attention. Nous ne deman-dons pas à Monsieur Armand DeDecker d’imiter son homologuele maire de Vilnius et de montersur un char pour écraser les voi-tures mal garées, mais s’il n’y apas une répression suffisante,comment y aurait-il la nécessaire« peur du gendarme » ? Si verbali-ser systématiquement est impos-sible, le simple fait de voir régu-lièrement dresser unprocès-verbal aurait un effet salu-taire : cela se saurait ; on éviteraitde prendre le risque ; on devien-drait plus civique, si ce n’est parconviction ou par respect desautres, ce serait au moins par lacrainte d’une possible sanction.Voyez un endroit où la vitesse estcontrôlée par radar : les habituésde cette zone lèvent le pied.Toute personne qui a déjà étéaux Etats-Unis le sait : on nesonge même pas à se garer n’im-porte où car on est sûr de voirapparaître une voiture de policedans les 5 minutes, et la sanctionest chaque fois rudement sévère !Bien sûr, aux Etats-Unis on a lesmoyens, mais on a surtout lavolonté de faire respecter la loiavec le résultat concret que l’au-tomobiliste est naturellement dis-cipliné. Alors que chez nous…!!!Il est triste de devoir invoquer« la peur du gendarme » card’une part ce n’est pas sympa-thique pour ceux qui exercentcette profession délicate etingrate, et d’autre part on aime-rait mieux miser sur un senscivique plus naturel des automo-bilistes. Mais s’il le faut… Loin denous de prôner la répression à

    tour de bras, mais sévir un peuplus systématiquement auraitune vertu exemplative.Nous entendons déjà la réactionoutrée de notre bourgmestre,chef de la police : elle se trouvedans la lettre reproduite ci-des-sus. Certes, le nombre de 8.066procès-verbaux en un an estimpressionnant et donc on « neferme pas les yeux », mais cela nefait jamais que 22 par jour pourune population de 132.000 habi-tants (la zone Uccle / Auderghem/ Watermael-Boitsfort). Comme sides statistiques allaientconvaincre. Oui, si elles don-naient le nombre des infractionsréelles et qu’au moins 1% étaientréprimées. On est sûrement bienloin du compte. Par contre, à cer-tains endroits le contrôle eststrict : il vaut mieux faire atten-tion quand on se gare près de lamaison communale ou du com-missariat de police ! Alors … ?Nous exagérons ? Soit. Maismême s’il n’y avait que la moitiéde vrai dans notre critique, celajustifierait une répression bienplus solide que celle que nousvoyons.Mais nous prêchons manifeste-ment dans le désert …Dans notre LETTRE n° 22 de mai1999, sous le titre « La rue où lespiétons ne comptent plus … »,nous avons publié 30 ( !) photoséloquentes dénonçant l’égoïsmed’automobilistes qui affichentune attitude méprisante à l’égardd’autrui. L’article se terminaitainsi : « L’impunité garantieencourage les automobilistes à semoquer du Code !... »Dans la LETTRE n° 24 de mars2000 : « Le stationnement sau-vage, fléau urbain ! » : 10 photosavec un commentaire dont nousreprenons ceci : « Le stationne-ment sauvage … se pratique deplus en plus en double file ET surles trottoirs … ! La réaction poli-cière à ce phénomène n’est quetrès épisodique. Souvent, c’estl’indifférence totale … Nos poli-ciers ne seraient-ils plus chargés

    Lettre aux habitants 69 – jui l let - août - septembre 2011

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    Lettre aux habitants 69 – jui l let - août - septembre 2011

    que de l’anti-agression ? … Neconviendrait-il pas que celles-ci(ces infractions) soient gérées àl’avenir par des auxiliaires depolice régionaux ? »Et dans la LETTRE n° 31 de mars2002, nous avons reproduit unéditorial intitulé « Prédateurs »,signé du président de l’ARAU,Marc Frère. Il se plaint avecvigueur des automobilistes quiconsidèrent qu’ils peuvent fairece qu’ils veulent dans l’espacepublic. Et il ajoute : « L’autoritépublique qui érige le laxisme enmatière d’usage de l’espacepublic accepte implicitement quele « struggle for life » devienne la

    règle … : les prédateurs montéssur pneus qui confondent trottoiret chaussée, qui stationnent allè-grement sur les passages pourpiétons, qui prennent les sitespropres de tram pour des voiesrapides, qui n’ont que faire desemplacements réservés aux han-dicapés ou aux livreurs, qui aban-donnent leur véhicule endeuxième file ou sur une placepublique le temps d’un rapidepetit lunch en ayant pris la « pré-caution » d’allumer leurs feux dedétresse, … Cette petite délin-quance est aujourd’hui toléréepar … les policiers. »Ajoutons enfin qu’il serait totale-

    ment erroné de penser que leshabitants verraient d’un mauvaisœil la police sévir plus souvent (àl’exception de ceux qui croientque les règles sont faites pour lesautres). Au contraire, on applau-dirait. On se dirait : voici enfinquelqu’un qui fait respecter laloi, qui dépasse le stade dessimples « avertissements », qui nelaisse pas la ville être impuné-ment défigurée ni la circulationpédestre, cycliste et automobilerendue encore plus difficile etdangereuse. C’est un problèmede société que nous dénonçons,d’éducation au sens civique.Puissions-nous être entendus … !

    LES HABITANTS EN ONT MARREDE L’EAU MINÉRALE !

    Il ne s’agit évidemment pas deseaux minérales de nosArdennes…Mais à cause de l’asphaltage et del’imperméabilisation de nos rues,ainsi que de la manière dontnombre d’immeubles sontconstruits, il devient de plus enplus difficile pour l’eau de pluiede s’infiltrer dans le sol minéra-lisé; inexorablement, elle s’écoulevers les fonds de vallée. Des tor-rents d’eau s’y forment avec pourconséquence l’inondation descaves, des garages, des entréesd’habitations.Le 18 août, les habitants des val-lées du Geleytsbeek et del’Ukkelbeek ont vécu un cauche-mar. Un nouveau cauchemar. Ilssont en colère, et ils peuventl’être.Pour rappel : le 20 octobre 2005, ilavait été relevé à l’Observatoired’Uccle 28,5 litres par m2 en uneheure.Toujours à Uccle, le 18 août 2011,il serait tombé 25 litres par m2 en15 minutes, et 32,7 litres pendantcette journée, si on en croit lesdonnées du site internet de

    l’Institut Royal de Météorologie.Et rebelote le 23 août, en pire …Ilest tombé 44,3 litres pendant lajournée.Les pluies de 2005 avaient étéqualifiées de « centenaires »,c’est-à-dire ne se produisant enmoyenne que tous le 100 ans.Force est de constater que letemps s’accélère. Six ans ont suffipour une nouvelle pluie cente-naire…et 5 jours pour la suivante… Sans oublier les orages et inon-dations catastrophiques des7 octobre 2009 et 14 juillet 2010 !Au demeurant, parlant au lende-main des orages des 18 et23 août, Marc Vandiepenbeeck,climatologue à l’I.R.M. a dit qu’ilsn’avaient rien d’exceptionnel (LaLibre 24 août 2011).La situation est d’autant plusinquiétante que, depuis peu, denouvelles zones sont touchées pardes débordements d’égouts,comme par exemple le milieu del’avenue De Fré.Quant à la rue Engeland, ellepourrait être rebaptisée Egoulandquand on voit le torrent d’eauboueuse que ses habitants ont dû

    subir : ses pavés en dos d’âne avecdeux profondes rigoles canalisantd’eau de pluie ont été remplacésprovisoirement, pendant les tra-vaux pour un nouvel égout, parune surface bétonnée lisse. Il estévident qu’il y a trop peu d’ava-loirs qui, mal positionnés, ne sontpas assez efficaces pour les pluiesd’orage dans cette rue en fortepente.Certes, de nouveaux bassinsd’orage ont correctement fonc-tionné, notamment au coin duKauwberg et au bas de l’avenuede la Chênaie, et jusqu’à un cer-tain point au Wolvendael. Maisc’est insuffisant pour protéger leschaussées de St Job et deDrogenbos (lit du Geleytsbeek),ainsi que l’avenue De Fré et la ruede Stalle (lit de l’Ukkelbeek).La rue Rouge a de nouveau étégravement inondée ; c’est unecuvette qui reçoit les eaux déva-lant des grands axes Brugmann,De Fré et Wolvendael.C’est l’excessive minéralisationdes sols qu’il faut combattre.Nous faisons appel à nos lecteurspour imaginer des solutions et

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    proposer des réponses adéquatespermettant d’une part de rendrele sol plus perméable, et d’autrepart d’absorber temporairementde gros volumes d’eaux lorsd’orages. Peut-être qu’unemesure efficace consisterait àrelier des zones minéraliséespotentiellement dangereuses àdes drains ou à des citernes envue de stocker l’eau sur place ?On peut également se demandersi certains plateaux ralentisseursde vitesse ne jouent pas le rôled’accumulateurs et de déviateursdes eaux pluviales ?Mais nous en appelons surtoutaux autorités communale etrégionale pour qu’elles tiennentcompte de la situation concrèteavant toute délivrance de permisd’urbanisme. On ne devrait pasrappeler une telle évidence tantcela va de soi, mais on peut par-fois se demander si l’administra-tion compétente est conscientede l’impact produit par la densifi-cation d’une zone à risque et sielle ne fait pas une confianceaveugle aux aménagementsqu’elle crée ; ils se révèlent sou-vent insuffisants.D’ici peu, c’est l’urbanisation duplateau Engeland, de la plaine duBourdon et de ses environs, del’avenue du Prince de Ligne (descentaines de logements chaque

    fois !) qui va faire que l’histoire serépètera si les promoteurs immo-biliers triomphent à nouveau.Dans Le Soir du 24 août, Kevin DeBondt, géologue à la VUB,exprime en particulier sa crainteen songeant aux catastrophes quepourraient engendrer de tropnombreuses constructions sur leplateau Engeland.C’est trop facile de dire aprèscoup qu’un événement est excep-tionnel et ne se reproduira nor-malement pas avant très long-temps. Ou de reporter laresponsabilité sur des tiers commeVIVAQUA, HYDROBRU, l’IBGE…Notre Commune ne semble pasréaliser à quel point elle est par-tiellement responsable. Gou-verner, c’est savoir que si la datede survenance de pluies dilu-viennes est inconnue, leur surve-nance est suffisamment certaineque pour devoir impérieusementêtre envisagée et faire l’objetd’une volonté politique forte.Un des premiers numéros denotre périodique était déjà consa-cré à la problématique de l’eau ; ilétait sous-titré : « Propositionspour … une politique de sauve-tage de nos vallées uccloises »On y lit notamment : « Le terri-toire d’Uccle comptait une ving-taines d’étangs dont la plupartétaient des retenues d’eau créées

    pour … absorber les excès d’eauengendrés par les rivières encrue. … On mesure aujourd’huil’impérieuse nécessité de ceux-ci.Le nombre de caves inondées lorsdes orages, l’effondrement oul’endommagement de maisonssituées avenue Dolez et chausséede St-Job témoignent gravementd’erreurs d’aménagement du ter-ritoire liées à l’incompréhensionde certains mécanismes naturels.Vouloir « dénaturer » à tout prixun univers de vallées et desources est une attitude stupide.La politique du « tout-à-l’égout »,le remblaiement systématiquedes étangs et l’assèchement deszones marécageuses sont unegifle au « Savoir du paysan » cherà Michel Serres. Le problèmeaujourd’hui est bien d’en revenirà une véritable politique d’amé-nagement plus respectueuse descontraintes de la géographie etde l’histoire. »Ce Dossier ACQU d’août 1992 (àlire sur notre site internet etencore disponible en versionpapier au siège de l’asbl) a gardétout son intérêt ; il montre etdénonce de manière détaillée etconcrète sur 20 pages le saccagequi était déjà commis il y a19 ans ; il a empiré depuis …P.S. : Si vous avez été affecté parles inondations, nous vous invi-tons à nous envoyer un témoi-gnage ou formuler une sugges-tion, n’hésitez pas à nous écrire :[email protected] allez sur notre site :www.acqu.be/eau pour en savoirplus et visualiser les événements.

    Les vallées uccloises comprenaient jadis un chapelet d’étangs, de mares et dezones humides. Actuellement, pratiquement tout a disparu...

    La plaine du Bourdon : le 23/8/2011,zone constructible ou inondable ?

  • Lettre aux habitants 69 – jui l let - août - septembre 2011

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    INONDATIONS À RÉPÉTITION :LES UCCLOIS EN ONT MARRE !

    Nous voulons que cetteCommune protège etaide ses habitants !Un nouveau phénomène ?Même si la pluie d’orage de cemardi 23 août 2011 était dan-tesque, les orages d’été et lespluies d’automne sont courants,mais plongent régulièrement desdizaines de familles uccloisesdans le désespoir.

    Si les modifications climatiquessont parfois évoquées par d’au-cuns (et c’est un peu facile de seretrancher derrière cet argu-ment), il ne faut pas être dupes :il y a plus que probablementd’autres raisons à incriminer, avecdes responsabilités directes.

    On constate à la fois une exten-sion des zones touchées et doncdu nombre d’Ucclois sinistrés -même dans des endroits qui ne

    sont pas des fonds de vallée - etd’autre part une aggravation desdégâts subis lors des orages. Despersonnes qui n’avaient JAMAISconnu de problèmes depuis plusde 20 ans ont subi des dommagesdéjà en juillet 2010, à nouveau cejeudi 18 août et encore pires cemardi 23 août 2011.

    Quelles causes ?Uccle compte 3 vallées : l’Ukkel-beek (De Fré et Stalle), leGeleytsbeek (Chaussée de SaintJob et plaine du Bourdon) et leLinkebeek. La pression urbanis-tique n’a pas aidé à préserver desespaces naturels nécessaires àl’écoulement de l’eau : les étangset les prairies absorbantes ont étésupprimés les uns après les autres.Pire, cette pression urbanistiquene cesse de s’intensifier, le réseaud’égouttage n’a pas été redimen-sionné depuis le début du XXéme

    siècle et surtout l’imperméabilisa-tion des sols (rues asphaltées, par-kings, toitures sans citerne, etc.)favorisent le ruissellement rapidedes eaux pluviales.

    Mobilisons-nous et expri-mons-nous ensemble !A 13 mois des élections commu-nales, nous exigeons que les res-ponsables politiques mettent enoeuvre sans délai des solutionsqui préservent les habitations etle patrimoine des Ucclois. Nousne nous satisferons pas des habi-tuelles promesses électorales.Nous exigeons que la Communeprenne en compte l’avis des habi-tants et de leurs Comités de quar-tier et ne négligent pas la grandeexpérience de ceux-ci. Nous avonsde pareilles attentes vis à vis de la

    Nous reproduisons ici le feuillet que l’ACQU a distribué le 30 août dans 2.000 boîtes aux lettres depersonnes habitant les zones sinistrées :

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    Lettre aux habitants 69 – jui l let - août - septembre 2011

    Région pour faire évoluer larèglementation urbanistique(RRU, plan pluie, etc.). Noussommes persuadés que la solu-tion des grands bassins d’oragene sera qu’une réponse partielleet insuffisante.L’ACQU asbl (Association deComités de Quartier Ucclois) amis en ligne sur son site internetdes informations dès le lende-main de l’orage du jeudi 18 août :www.acqu.be/eau.Avec votre participation, nousmettrons à jour un « livre blancdes inondations » reprenant lesrevendications et les propositionsde solutions. Si vous êtes sinistrés,ou avez simplement des idées desolution, nous vous invitons àvous exprimer soit en envoyantun courrier, soit via une enquête /sondage déjà en ligne sur notresite.

    Des habitants de « zones humides »ont réalisé à leurs frais desaménagements (rehaussement demuret, portillon en acier protégeantun garage en contrebas, dispositifanti refoulement d’égout, …), maisles pluies d’orages augmententd’intensité chaque année et cesdispositifs d’avèrent illusoires. Ici,dans le bas de la rue Rouge, l’eau estmontée plus haut que la porte dugarage !

    UCCLE : ENTRE VILLE ET CAMPAGNE

    La densification : garantie d’undéveloppement « durable » ?

    Uccle est connu pour ses nom-breux espaces verts. Un luxe ouun privilège diront certains sansnécessairement se rendre compteà quel point cet écosystème fra-gile, qui ne profite pas qu’auxseuls Ucclois, est aujourd’huimenacé. Le potentiel foncier queconstituent ces espaces qui ontconservé un aspect campagnardest alléchant et explique que lesdiscussions relatives à une plus ou

    moins grande urbanisation sontéminemment subjectives et com-plexes. Quoi qu’il en soit, forceest de constater que le dévelop-pement actuel de notre com-mune ne répond à aucun véri-table projet, ni urbain niécologique.

    Le développement durablecomme prétexte à l’urbanisationdes derniers espaces vertsd’Uccle.

    Les promoteurs, architectes etautres maitres d’œuvre, mettent

    volontiers en avant le caractère« durable » de leurs projets dansla mesure où ils intègrent le prin-cipe de « densification ».

    D’habitude, on met en avant lesavantages matériels et écolo-giques que la densification per-met d’atteindre, tels l’économied’espace, la réduction des coûtsd’urbanisation et d’infrastruc-tures, une meilleure gestion de lamobilité, etc..

    En effet, l’étalement de l’habitatest particulièrement néfaste à

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    Lettre aux habitants 69 – jui l let - août - septembre 2011

    (un patchwork invraisemblablede terrains vierges affectés soiten zone verte soit en zoneconstructible) pose question tanten matière de mobilité, de ges-tion de l’eau, ou encore de sauve-garde de la biodiversité. En ce quiconcerne la mobilité, notons quele futur lotissement est complète-ment dépourvu de tout réseau detransport public, que le réseauviaire actuel n’est en rien prévupour accueillir un apport dequelque 600 véhicules, et qu’en-fin le projet ne prévoit aucunemixité urbaine (emplois, infra-structures d’accueil,…).Quiconque voudra y habiter seraforcément dépendant de sa voi-ture, ce qui ne fera qu’aggraverles difficultés liées à la mobilité.L’apport d’eaux usées découlantde ces 300 logements vers leréseau d’égouttage actuel posequestion mais c’est surtout l’im-perméabilisation importante duplateau, situé 80 m au dessus duniveau de la mer, qui inquiète, vules problèmes d’inondation quel’on connait en fond de vallée.Les quelques dispositifs compen-satoires prévus (bassin de lagu-nage, etc.) risquent d’être large-ment insuffisants d’autant plusqu’ils jouxtent la zone naturellehumide du Kinsendael en contrebas qu’il convient impérative-ment de maintenir dans un étatde conservation favorable en tantque zone de conservation Natura2000 prioritaire. Pourtant, onaura été prévenus !Oui, ce projet constitue un lotis-sement « péri-urbain » supplé-mentaire qui ne profitera qu’auxinvestisseurs dont en premier lieule propriétaire des lieux, labanque ING. Un recours devant leConseil d’Etat a été introduit pardes riverains du comité PlateauEngeland et l’asbl SOS Kauwbergdans la perspective d’obtenir parla suite un meilleur projet.

    Enguerrand DAVID

    La plaine du Bourdon lorsqu’elle était encore en friche (printemps 2010).

    l’environnement et coûte trèscher à la collectivité. Même si, ausein d’une cité pavillonnaire,chaque famille habitait une“super maison bioclimatique“, lecontrecoup des transports, de ladistribution, des infrastructures,des déchets, etc. annulerait rapi-dement les quelques bénéficesenvironnementaux.

    Il vaut donc mieux vivre en villeet non transporter la ville à lacampagne.

    Mais quand est-on en ville etquand est-on à la campagne ? Lafrontière n’est pas toujours évi-dente. Dans le cas d’Uccle, c’est laconvention politico-administra-tive qui tranche : tout Uccle estadministrativement « en ville »,nonobstant son aspect parfoischampêtre.

    Il est vrai que les usages et lesespaces ne peuvent plus vérita-blement y être classifiés deruraux tant l’omniprésence d’uneculture de type urbaine yinfluence le développement desformes et des pratiques. Maiscette remarque ne se limite évi-demment pas aux communes dela Région bruxelloise. La véritable

    communauté urbaine débordelargement des frontières régio-nales (la plupart des Belges viventde manière « urbaine »). Parconséquent, il n’est pas possibled’affirmer que la densificationobtenue en ville constitue autantd’espace vert sauvegardé à lacampagne. D’autant plus qu’iln’existe pas de véritables accordsen matière urbanistique entre lestrois régions de notre pays (seulesdes initiatives extrarégionales,telles que Natura 2000, arrivent àoutrepasser nos démêlés régio-naux).Il faut bien reconnaître que ladensification est surtout un ins-trument de gestion pour aug-menter la capacité foncière desderniers terrains disponibles - etfortement convoités - dans laRégion bruxelloise.L’implantation projetée d’à peuprès 300 logements sur le plateauEngeland (6 ha de terrain) consti-tue un très bon exemple de l’in-cohérence qui existe entre théo-rie et réalité. L’urbanisation de cesite, actuellement boisé, à hautevaleur écologique et faisant par-tie d’un ensemble bien plus vasteconstitué de prairies et de bois

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    Lettre aux habitants 69 – jui l let - août - septembre 2011

    LA STATION D’ÉPURATION DES EAUXDU SUD DE BRUXELLES

    Compte rendu de la visite organisée par l’ACQU le 23 mai 2011

    L’IMPLANTATION GÉNÉRALE

    En matière d’eaux usées, la Régionde Bruxelles Capitale (RBC) estdivisée en 3 sous-bassins : le Sud, leNord et la Woluwe. Comme ils s’é-tendent en partie sur le territoirede la Région Flamande, celle-ciparticiple aux frais d’investisse-ment et d’exploitation. Les eauxusées de ces 3 sous-bassins sontépurées dans 2 stations.La station d’épuration Sud sesitue sur la commune de Forestentre la gare du Midi et le boule-vard de l’Humanité. Elle est enservice depuis août 2000. Il s’agitde la première station d’épura-tion à Bruxelles. Avant sa mise enactivité, il y a donc seulement 11ans, l’eau n’était pas épurée àBruxelles et se déversait directe-ment dans la Senne ! Il est impor-tant de le rappeler ; ce qui noussemble aujourd’hui évident n’ex-iste que depuis peu. Depuis 2006

    la station est propriété de laSBGE (Société Bruxelloise deGestion de l’Eau) et exploitée parVivaqua. Elle est dimensionnéepour traiter une quantité d’eauusée équivalente à l’usage de360.000 habitants. Ainsi épure-t-elle les eaux en provenance descommunes d’Uccle, de Linkebeek,de Drogenbos, de Ruysbroeck, deForest, de St-Gilles et d’Ander-lecht.La station d’épuration Nord n’aété mise en service que début2007. Elle a été dimensionnéepour traiter les eaux de 1.100.000habitants. Elle reçoit les eaux dessous-bassins Nord et Woluwe.

    LES EAUX TRAITÉES :On peut distinguer 3 types d’eauxparmi celles qui aboutissent à lastation :• Eaux usées proprement dites

    (domestiques et industrielles);• Eaux de ruissellement (pluie) ;• Eaux claires (cours d’eau).Idéalement, les eaux claires nedevraient pas emprunter le cycled’épuration. Mais il ne faut pasfaire l’amalgame entre eauxclaires et eaux de ruissellement.Les eaux de ruissellement, malgréleur origine (pluies), sontchargées en métaux lourds, enhydrocarbure et en résidus decaoutchouc. Quoiqu’il en soit leseaux qui arrivent à la station Sudsont mélangées. Il s’agit en effetd’un réseau unitaire ; un ouvrageunique collecte toutes les eaux

    LES TRAITEMENTS:L’objectif premier de la stationSud est l’épuration des eauxusées en provenance des com-munes Sud de la RBC et dequelques communes flamandesafin de pouvoir les rejeter ensuitedans leur milieu naturel, en l’oc-currence la Senne. Selon lesnormes européennes (Directive91/271), la RBC doit traiter toutesles eaux usées produites.Synthétiquement, la normedemande de réduire la chargepolluante de 80 %. En d’autresmots, l’eau qui sort de la stationest donc loin d’être potablepuisqu’elle reste polluée à con-currence de 20%.Au sein de la station, les eauxusées passent successivement parles étapes suivantes :1. Le relevage ;2. Le dégrillage3. Le dessablage – déshuilage4. La décantation primaire5. L’aération ( traitement

    biologique).6. La décantation secondaire.Par temps de pluie, l’eau parcourtces six étapes en 3 ou 4 h. Partemps sec, le temps de séjour enstation est proche de 9h.

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    Lettre aux habitants 69 – jui l let - août - septembre 2011

    LES DÉCHETS :

    Les boues sont déshydratées puisincinérées. Les cendres sont alorsvalorisées en cimenterie. Commele site de la station Sud ne dis-pose pas de l’infrastructurenécessaire, les boues sont achemi-nées par camions vers d’autressites en Belgique ou enAllemagne. Ordinairement cesont 3 à 4 camions (10m3 deboues par camion) qui quittent lesite chaque jour. Selon les circon-stances, ce nombre peut attein-dre 8 camions par jour..

    Un système de détection efficacepermet de déceler la présencedans l’eau de polluants parti-culiers ou en quantités anor-males. Les substances en questionsont alors isolées et examinées sinécessaire par l’IBGE. Selon les

    résultats de l’analyse, l’eau pol-luée est alors soit renvoyée dansle système d’épuration interne,soit soustraite et envoyée versune unité spécifique où le pollu-ant sera traité selon des procédésspécifiques.

    LES COLLECTEURS ET ÉGOUTS

    Deux collecteurs aboutissent à lastation Sud. Le premier, appelécollecteur d’Uccle, concentre leseaux en provenance des com-munes d’Uccle, de Linkebeek, deDrogenbos et de Ruysbroeck.L’autre, appelé collecteurIndustriel, concentre les eaux enprovenance des autres communes(Forest, St Gilles et Anderlecht).

    Il s’agit de faire la distinctionentre un collecteur et un égout.Les évacuations domestiques sont

    reliées aux égouts et ce sont leségouts qui sont reliés aux col-lecteurs. Cette distinction estimportante car le système enplace, grâce à un dispositif declapets et de déversoirs de sécu-rité vers la Senne et le Canal, estcensé empêcher, en cas de fortepression, l’eau contenue dans lescollecteurs de remonter jusqu’auxmaisons.. L’éventuelle inondationdes caves ou le refoulement deseaux usées vers les habitationsest donc, en théorie, lié à unéventuel problème d’égout maispas de collecteur. En pratiquecependant, il est possible que cer-tains collecteurs aient été maldimensionnés et ne garantissentpas de manière optimale unesécurité contre la remontée dansles égouts... Le cas du boulevardPaepsem à Forest est notoire : leségouts sont au-dessus du niveaudes caves des habitations ; lerefoulement est donc inévitable…

    LES LIMITES OPÉRATION-NELLES DE LA STATIONLa station ne prévoit pas le traite-ment tertiaire des eaux.Selon la règlementation euro-péenne, le traitement d’épura-tion de l’eau doit être appliqué àtrois types de macro-polluants :azotes, carbones et phosphores(traitement tertiaire).Or, la station Sud n’assure que lestraitements primaire et sec-ondaire : soit le traitement desgros déchets de toutes sortes(cannettes, lingettes, plas-tiques,…) et des carbones. C’estpourquoi la RBC est contrainte àla restructuration complète dusite en vue d’intégrer les deuxtraitements manquants. Ce serabientôt fait.La station ne prévoit pas le traite-ment des micropolluants (pollu-tion quaternaire).Les micropolluants (métauxlourds, insecticides, antibiotiques,pesticides, hormones, virus,…) nesont pas traités par la station.Aucun règlement n’y oblige.48 micropolluants sont toutefois

    Vue de l’ensemble du site.Dans le haut à droite : bassins de décantation primaire pour le traitement desboues qui sont raclées dans le fond.Dans le bas à droite : 3 bassins de décantation secondaire ou clarificateurs.Entre les deux : 3 cuves de 20 m. de profondeur équipées de dispositifsd’insufflation d’air permettent aux bactéries de s’agglomérer pour former desflocons de boue biologique. (Photo www.bing.com/maps)

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    Lettre aux habitants 69 – jui l let - août - septembre 2011

    sous surveillance et leurs nui-sances sont analysées au niveaueuropéen. Il est probable que lesstations d’épuration devront dansle futur (proche ?) traiter égale-ment ces polluants importants etactuellement encore sous-éva-lués. Devra-t-on dès lors réamé-nager une troisième fois la sta-tion ?Notons que l’IBGE, selon la direc-tive européenne « cadre deseaux » (octobre 2000) qui imposeaux Etats membres d’assurer pour2015 un « bon état écologique »de chaque masse d’eau en fonc-tion de la qualité voulue au seindu milieu récepteur (en l’occur-rence le bassin de la Senne),pourrait imposer à la RBC desnormes d’épuration relativementstrictes. On pourrait par exempleenvisager d’imposer une certainedépollution quaternaire parphyto-épuration (système trèsperformant).La station d’épuration Sud n’estpas opérationnelle dans 2 cas :a) Dans le cas d’un débit supérieur

    à 5 m3 d’eau par seconde.

    Par temps sec, le débit moyen del’eau à travers la station est envi-ron de 1 mètre cube d’eau parseconde1. La station est enmesure d’offrir un traitementcomplet des eaux usées jusqu’àun débit moyen de 2,5 fois ledébit moyen temps sec. Au-delàet jusqu’à 5 fois le débit moyentemps sec, le traitement ne seraque partiel. L’eau passera notam-ment outre le traitementbiologique (cela arrive enmoyenne 45 jours par an). Audelà de 5 m3/seconde, le diamètredes collecteurs et la capacité de lastation ne permettent pas derecevoir l’eau excédentaire,laquelle est alors envoyée à laSenne sans être épurée.b) Dans le cas où le niveau de la

    Senne dépasse 20 m de hauteurpar rapport au niveau de la mer.

    Dans les années 1970-1980, aumoment des premières étudespour la construction de la stationSud, le niveau bas de la Senne sesituait à +/- 16m au- dessus duniveau de la mer. Les installationsde la station Sud furent implan-

    tées à une altitude de +/- 20 m audessus du niveau de la mer. Il yavait donc de la marge.Cependant, depuis lors, suite à unmanque d’entretien du bassin dela Senne2, dans la foulée desimportants événements pluvieuxque nous observons de plus enplus fréquemment (novembre2010, janvier 2011, août 2011), iln’est pas rare que le niveau de laSenne dépasse les 21 m. La sta-tion ne peut alors plus évacuerles eaux traitées et doit limiterl’arrivée d’eau sur le site.

    Enguerrand DAVID

    1 Notons que le débit de la Senne, partemps sec, est également de 1 m3 parseconde à l’entrée de la RégionBruxelloise. Par contre le débit de larivière est nettement plus importantà la sortie de la Région Bruxelloise.La station d’épuration Nord (+/- 8 m3

    d’eau par seconde) est à l’origine dece complément d’eau important.

    2 Responsabilité de la RégionBruxelloise mais également deRégion Flamande et de la RégionWallonne.

    Un des groupesvisitant la station,le 25 mai 2011.Faut-il préciser quecela ne sent pas larose … ?(Photo Anne-ClaireDewez)

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    Lettre aux habitants 69 – jui l let - août - septembre 2011

    Des arbres en fin de vie…Depuis plusieurs années, leService forestier de BE-IBGEconstate que de vieux hêtres duBois de Verrewinkel « lâchent »de grosses branches sans qu’au-cun signe extérieur ne laisse pré-sager le phénomène. Si à l’inté-rieur du massif les dégâts ne sontpas préjudiciables aux usagers dubois, les risques encourus sonttout autre en bordure de pro-priété et le long des chemins uti-lisés par les promeneurs. Pours’en convaincre, il suffit d’em-prunter sur une centaine demètres le sentier menant au boisdepuis la rue de Percke. Vousconstaterez une fois à l’intérieurdu bois sur votre droite l’effon-drement récent d’un vieux hêtre(voir photo 1) dont la tête gît aumilieu de la clairière. En face devous, vous apercevrez sur lecoteau sud-ouest l’état des clô-tures de la propriété privée joux-tant le bois. Jusqu’à présent seulsdes dégâts matériels ont été àdéplorer. Heureusement ! Maisdes mesures s’imposent pour évi-ter qu’un accident plus grave nese produise…Un inventaire sanitaire de tousles arbres de lisière a ainsi étéréalisé. Après analyse, 44 vieuxarbres de lisière (des hêtres prin-cipalement) ont été retenus etproposés à l’abattage. Ces arbresprésentent des signes de dépéris-sement tels que la chute d’une ouplusieurs grosses branches, unedéfoliation marquée dans leurcime, une colonisation par deschampignons lignivores, la pré-sence de pourriture au niveau dutronc, etc. . En accord avec lacommune d’ Uccle, propriétairedu bois, ces arbres ont fait l’objetd’une demande de permis d’ur-banisme auprès de l’Adminis-tration régionale de l’Urbanisme

    le service forestier a décidé, aprèsavis du service de Lutte biolo-gique et Ecologie spatiale del’ULB, d’introduire une demanded’abattage de la majorité desépicéas présents sur le site. Parquoi seront-ils remplacés ? Pardes arbres bien plus adaptés auxconditions écologiques du site :des chênes, érables, bouleaux,frênes, merisiers sorbiers des oise-leurs, … dont les semis sont déjàprésents et qui poursuivront leurdéveloppement avec l’appui duservice forestier....

    Quant au devenir des arbresprélevés…Une partie du bois issu de cesprélèvements sera laissé au solpour servir d’habitats auxoiseaux, insectes, champignons,mousses, … et nourrir le sol enéléments minéraux et enmatières organiques.

    Des travaux prévus pour cettefin d’annéeDes permis d’urbanisme ont étédemandés et délivrés pour la réa-lisation de ces chantiers. Lesarbres seront mis en vente le 13octobre prochain, lors de la venteannuelle des bois de la RégionBruxelles Capitale. Les chantiersdevraient débuter au plus tôt ennovembre de cette année pourêtre achevés en octobre 2012,sauf imprévus…Le garde forestier en charge de lagestion des bois de Uccle veilleraau bon déroulement de ces chan-tiers et au respect du cahier spé-cial des charges qui prévoit entreautres des mesures de précautionpour limiter les dégâts d’exploita-tion aux arbres sains, à la faune,la flore, ainsi qu’au sol.

    Stéphane VANWIJNSBERGHEChef Division Nature et Forêt IBGE

    ABATTAGE DE SÉCURITÉDANS LES BOIS DE UCCLE

    (avec avis de la Direction desMonuments et des Sites) qui amarqué son accord. Ces travauxont également été présentés auxAmis du Bois de Verrewinkel(ABV). Une visite du chantier seraorganisée par BE et les ABV.N’hésitez pas à prendre contactavec BE ou avec les ABV.

    … vers une régénération pro-gressive de la hêtraie duVerrewinkelLe bois est-il condamné ? Non, enaucune façon ! S’il est vrai quecertains hêtres arrivent en fin devie, beaucoup d’autres ontencore de longues années devanteux. Et la relève est assurée ! Eneffet, les arbres qui seront préle-vés seront remplacés par desplants de hêtre venant de la forêtde Soignes, aux endroits où larégénération naturelle de hêtresera insuffisante. Le service fores-tier de BE poursuit comme objec-tifs principaux de garantir la sécu-rité des usagers du bois duVerrewinkel, de maintenir et derégénérer progressivement sahêtraie.

    Qu’en est-il des autres bois deUccle ?Dans le Domaine Latour de Freins(propriété du CPAS de la ville deBruxelles), un petit peuplementd’épicéas subit depuis mainte-nant 3 ans des attaques d’uninsecte : le scolyte de l’épicéa. Cecoléoptère fait régulièrementparler de lui en Ardenne pour lesravages qu’il occasionne aux pes-sières. S’il colonise avant tout lesarbres dépérissants, en conditionde pullulation il peut attaquer lesarbres sains. Et c’est ce qui sepasse au Domaine. Après avoirplusieurs années durant tentéd’enrayer les attaques de scolytesen éliminant les arbres atteints,

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    Lettre aux habitants 69 – jui l let - août - septembre 2011

    Nous avons bien entendu soumis l'article qui précède à notre «antenne» LesAmis du Bois de Verrewinkel, d'autant plus qu'ils sont cités dans la premièrepartie, et voici leur réaction :

    Depuis près d’un an, un nombreélevé de grands hêtres du bois deVerrewinkel sont numérotés, etplus récemment martelés parl’IBGE en vue de leur abattage.Mais ce n’est qu’en juin dernierque les Amis du Bois deVerrewinkel (ABV) ont été préve-nus de ce projet. Malgré toutesles explications aimablementfournies par l’ingénieur en chefStéphane Vanwijnsberghe, del’IGBE, lors d’une visite du bois àla mi-juillet, les ABV ont tenu àréagir contre l’abattage de latotalité de ces arbres en envoyantle 28 juillet dernier une lettre auCollège des Bourgmestre et Éche-vins d’Uccle, lettre dont voici unextrait :« Nous avons appris que 27 hêtresallaient être abattus dans le boisde Verrewinkel. Mais d’après unenouvelle liste qui nous a ététransmise à la mi-juillet, il s’agi-rait maintenant de 40 grandshêtres, au lieu des 27 prévus ini-tialement. Soit une augmenta-tion de 50% !Cet abattage massif ne justifie-rait-il pas, de votre part, le réexa-men d’un projet devenu si impor-tant ?Est-il vraiment acceptable qu’iln’y ait pas d’enquête publique àce sujet ? Celle-ci permettraitpourtant la confrontation despoints de vue et l’informationconvenable de la populationuccloise.Les Amis du Bois de Verrewinkelne veulent pas être des conserva-teurs à outrance. Nous compre-nons que la gestion du boisimplique des abattages néces-saires pour la sécurité et la régé-nération des arbres. Mais aprèsun examen attentif des arbres etdes lieux, nous estimons qu’une

    dizaine de grands hêtres marteléspourraient être retirés de la listepour sauvegarder le plus possiblel’aspect majestueux du bois, sanspour autant sacrifier la sécurité.Si tous les arbres martelésdevaient être abattus, des pansentiers du bois seraient défi-gurés ! Notamment au nord-ouest et au sud-est, autour del’avenue des Muses, où presquetous les grands hêtres sont marte-

    lés. L’abattage de tous ces arbresoccasionnerait un traumatismeimportant pour la flore et surtoutpour la faune du bois (chauves-souris), alors que le bois est pro-tégé par Natura 2000... »Il ne fait aucun doute que si ceprogramme d’abattage étaitmaintenu, le bois de Verrewinkelne serait plus vraiment la « petiteforêt de Soignes » que nousapprécions tous.

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    Lettre aux habitants 69 – jui l let - août - septembre 2011

    Jetons un coup d’œil sur la carte ci-jointe et imaginons les vides et dégâts consécutifs à ce projetd’abattage (les points noirs). Les numéros indiqués sont ceux des grands hêtres que nous voudrions sau-ver.

    N° 76 : loin de la clôtureN° 77* : loin de la clôtureN° 81* : loin de la clôtureN° 84 : loin de la clôture, cime étriquée mais faible prise au vent !N° 86 : d’après l’IBGE, charpentières au-dessus de clôture, mais nous ne sommes pas d’accordN° 92 : loin de la clôtureN° 108 : nous semble sans danger**N° 109 : nous semble sans danger**N° 110 : nous semble sans danger**N° 111 : nous semble sans danger**N° 113 : même l’IBGE n’a rien à lui

    reprocher...

    * en sauvant ces 2 arbres, c’est tout le coup d’œil vers le coteau au sud des Muses qui serait (plus oumoins) sauvé !

    ** hêtres situés entre 2,9 et 7,2 mètres de la clôture près de l’ancien terrain de football, mais au-delàde la clôture, il n’y a rien sur plusieurs mètres !

    La numérotation des arbres provient d’une liste de l’IBGE mais où il manque « 6 vieux hêtres en lisièresud-est » que l’IBGE a ajoutés sans les localiser. À l’heure actuelle les ABV ignorent encore de quelsarbres il s’agit...

    pour Les Amis du Bois de Verrewinkel, Georges Lewy

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    Lettre aux habitants 69 – jui l let - août - septembre 2011

    Cet été, de nombreux Ucclois ontdécouvert dans leur boîte auxlettres un tract intitulé « Sauvonsla gare d’Uccle – Calevoet », quiémane de deux mandataires poli-tiques. Va-t-on fermer cettegare ? Pas du tout. Le plan de laSNCB prévoit la suppression detout agent dans la gare. Il n’yaura donc plus de guichet ouvert.

    Profitons de l’occasion pour infor-mer correctement nos lecteurs.Pour ce faire, nous avons inter-viewé le dernier « chef de gare »et voici ce que cela donne:

    Aujourd’hui, il ne subsiste plusqu’un guichet « temporaire » àUccle-Calevoet, après l’incendieen 2003 des deux guichets d’ori-gine et leur non remise en état.L’incendie a aussi fait perdre denombreux souvenirs de la gare.En effet, l’employé, le mêmequ’aujourd’hui, avait apporté unalbum contenant les documentset les photos anciennes que luiavaient confiés des anciens deschemins de fer. Toujours derrièrela vitre du guichet pour quelquesmois, Paul Lamon, un Ucclois desouche, a travaillé successivementaux gares d’Uccle-Calevoet, Court-Saint-Etienne, Uccle-Stalle avantde revenir à Uccle-Calevoet en1984. Il connaît donc bien la garecélèbre pour ses deux guichetsalors que Stalle n’en avait qu’un.

    Pourquoi jadis deux guichets àCalevoet ?

    Parce que l’activité y étaitintense : contrairement à Uccle-Stalle, la gare d’Uccle-Calevoet nese limitait pas à délivrer des billetsmais avait aussi pour mission depayer les pensions des anciensemployés des chemins de fer àune époque où les versements surcomptes bancaires n’étaient paspratique courante. Le second gui-chet servait aussi pour les paie-ments d’envois de colis par che-

    min de fer. Le transport de colispar chemin de fer a été la règlejusqu’au début des annéesquatre-vingt : des palettesentières transitaient par la gare.Elle disposait aussi d’un troisièmequai pour le déchargement dedivers matériaux de construction.Aujourd’hui ce sont des dizainesde camions et camionnettes quiremplacent ce service … avec uneautre empreinte écologique à laclef !

    De même, la délivrance de titresde transport au guichet diminuealors que le nombre de voyageursaugmente. En effet aujourd’hui,on peut prendre le train avec sacarte de tram ; la carte traindevient une carte mobib qui serecharge en dehors des gares ; lesbillets peuvent aussi s’acquérirchez soi, via internet. Il reste ainside moins en moins de raisons dese rendre au guichet et le nombrede transactions impliquant dupersonnel diminue inexorable-ment.

    Pour qui travaille le “chef degare“ : SNCB HOLDING, INFRABEL,SNCB ?

    Depuis la scission des chemins defer en trois sociétés, la SNCB estelle même subdivisée en départe-ments autonomes avec un budgetet une direction propre (voya-geurs, entretien, bâtiments, etc.).Chaque département a l’art dereporter la charge financière surle voisin chaque fois que possible.

    Ainsi, notre employé de Calevoetest payé par “voyageur”, maislorsqu’il nettoie un tag, repeintune porte, donne un coup debalai, arrose les fleurs, etc…, iltravaille pour un autre départe-ment que celui qui le paie.Lorsque la SNCB “voyageur” éva-lue sa « productivité », elle netient compte que de la vente destitres de transport : moins de 100par jour. Trop peu pour ce que lepersonnel lui coûte.

    L’ACQU est attentive à la qualitédes transports publics et à lamobilité.

    Au travers de l’écran, le servicefinancier fait fi des autres activi-tés de notre homme. La présencehumaine dans la gare depuis tôtle matin (les guichets ouvrent de5 h.45 à 13 h.) est un élément desécurité et prémunit contre van-dalisme dans la salle d’attente. Ala question des tags, par exemple,l’homme nous répond : « Avez-vous déjà pris le tunnel interne àla gare et reliant les deux quais ?Vous n’avez pas la place pour yécrire votre nom tant les inscrip-tions diverses sont nombreuses ».Imaginons ce que deviendra lasalle d’attente après son départ,en l’absence de toute présencehumaine ? Qui accompagnera etaidera les personnes handica-pées ? Qui donnera les renseigne-ments divers qui, paradoxale-ment, sont de plus en plusnombreux avec l’arrivée de nou-veaux voyageurs connaissant malle rail, qui ne savent pas que lestrains roulent à gauche et doncquel quai choisir ? La gare deCalevoet ne dispose d’aucun pic-togramme ou information indi-quant sur quel quai vous êtes,quelles sont les correspondancespossibles. Bravo l’intermodalité !

    Ajoutons un argument de poidspour le maintien d’une présence

    CALEVOET – UNE GARE EN SURSIS ?

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    Lettre aux habitants 69 – jui l let - août - septembre 2011

    humaine à la gare de Calevoet.Nous devons tous nous préoccu-per sérieusement de l’avenir deBruxelles et de ses transports encommun étant donné que l’usagede la voiture crée une congestionintolérable. Nous devons impéra-tivement promouvoir une autrefaçon de voir le fonctionnementde la Ville, qui privilégie enfinl’efficacité du Service public auservice du bien commun, de l’ur-banité, de la vie sociale, de lasanté de la population. Cetteperspective sociétale est mise àmal par des considérations demanagement discutables car netenant pas compte de certaines

    dimensions sociales de notre ave-nir et de notre environnement. Enréalité, la gare de Calevoet pren-dra une nouvelle importancequand on songe à l’accroissementconsidérable d’habitants danscette zone. Il serait tout simple-ment irresponsable de ne pastenir compte de cette évolution.La gare de Calevoet a un avenirprometteur qui n’est pas encoresuffisamment perçu par de nom-breuses personnalités politiques.Notre avenir, face à la congestionparalysante qui nous envahit quo-tidiennement, mérite une autreperspective pour cette gare fina-lement beaucoup plus promet-

    teuse qu’on ne le croit.Terminons en revenant au tract.Qu’en penser ?Nous déplorons qu’il entretienneun flou inacceptable et constituemême une désinformation quiinduit ses lecteurs en erreur. Eneffet, il y est dit explicitementque la SNCB va fermer cette gare,alors que la suppression envisa-gée est celle du guichet et du pré-posé. C’est à se demander si cetract ne tient pas plus de la publi-cité électorale (les élections de2012 approchent) que de l’infor-mation correcte…

    Le Défi Energie toujours d’actualité !Plusieurs animateurs du défi Energie domiciliés à Uccle ont décidé de relancer la dynamiquedu Défi Energie sur le territoire d’Uccle. Dans cette optique, nous vous proposons deuxséances d’information qui se dérouleront le 30 septembre et le 17 novembre.Nous avons le soutien actif du Guichet Energie de la Commune d’Uccle pour l’organisation deces deux activités.Le Guichet Energie de la Commune a d’ailleurs déjà prévu de longue date une informationsur le thème des énergies renouvelables (panneaux solaires photovoltaïques et isolation) quise déroulera le mardi 18 octobre à la Maison Communale d’Uccle.Nous pourrons donc globalement vous proposer 3 séances d’information sur le thème deséconomies d’énergie en trois endroits différents de la Commune :au Sud , 14 rue du Kriekenput, le 30 septembre,au Centre à laMaison Communale, le 18 octobre,au Nord , 383 rue Vanderkindere, le 17 novembre.Nous vous expliquerons les lignes de force du Défi Energie qui vous permettront de réduirevos factures énergétiques et vos émissions de C02 sans investir.Vous pourrez également consulter le site de l’A.CQ.U. qui sera régulièrement mis à jour.Marie-Gabrielle De Brouwer, Sophie Prime et Jean Leseul, animateurs Défi EnergieBernard Wilmot du Guichet Energie

    L’Association Protectrice des Arbres en Forêt de Soignes ( APAFS ) annonce l’organisation,avec la collaboration de la Commune d’Uccle, d’une exposition et de conférences sur le thème

    « LE HÊTRE DANS LA CIVILISATION EUROPÉENNE »du 20 au 30 octobre 2011, dans le cadre de l’Année Internationale des Forêts-2011.

    Les conférences seront présentées à 19h30 par M. Ph.Roberts-Jones ( 20 oct. ),M. A.Nanson introduit par M. A. Burny ( 25 oct. ) et par M. Ph. de Spoelberch ( 27 oct. ).

    Inscription souhaitée pour chaque conférence.Lieu : Le Doyenné, Maison des Arts d’Uccle, rue du Doyenné 102 à 1180-Bruxelles

    Informations : P.Rocmans [email protected] 0476 245 775

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    Lettre aux habitants 69 – jui l let - août - septembre 2011

    COURRIER DES LECTEURSreçu à la suite de notre Lettre n° 68 qui traitait de problèmes liés aux transports par tramsà Uccle.

    Nous avons pour règle de publier– dans la mesure de l’espace dis-ponible – toute réaction de lec-teur qui offre de l’intérêt, mêmequand l’opinion exprimée nereflète pas celle de notre associa-tion. Ceci permet de nourrir ledébat. Nous n’avons pas la pré-tention de connaître LA bonnesolution aux multiples problèmesque nous évoquons et qui sont

    très complexes.Notre ami Georges Copinschi,éminent scientifique et qui faitpartie d’un de nos comitésmembres, a réagi à notre der-nière Lettre. Vous lirez avec inté-rêt ses considérations relatives àla mobilité dans ses rapports avecl’environnement. Comme pourtoute contribution signée, c’estl’opinion de notre correspondant

    qui est exprimée. C’est ainsi quesa position sur la nécessité d’unmétro à Uccle est loin de fairel’unanimité à l’ACQU. Mais pourle reste, nous le suivons !La même remarque vaut bienentendu pour les autres réactionsque nous avons la possibilité depublier.

    de Georges COPINSCHI, nous avons reçu le texte suivant, sous le titre

    Mobilité et Environnement : ne pas sacrifier la qualité de vie !

    Au cours des derniers mois, la« Lettre aux habitants » a mis l’ac-cent sur la nécessité de mettre– enfin – en œuvre un plan cohé-rent de mobilité dans l’agglomé-ration bruxelloise, et en particu-lier à Uccle. Les solutionspréconisées par l’A.C.Q.U. repo-sent sur quelques principessimples : développer les trans-ports en commun en surface (plu-tôt que le métro, trop cher) ; don-ner la priorité à ces transports encommun (au détriment de la voi-ture individuelle, polluante etencombrante) ; encourager lamarche à pied et la pratique duvélo.Il est normal que les sociétés detransport de voyageurs (SNCB,STIB, TEC, De Lijn) se préoccupentuniquement (dans les limites deleurs possibilités budgétaires)d’optimaliser la vitesse de dépla-cement de leurs véhicules : c’estbien là leur mission.Cependant, la mobilité ne peutêtre considérée comme une finen soi, mais bien comme unmoyen d’améliorer la qualité de

    vie dans nos villes. Et là on estloin de compte, tant dans lesapproches des pouvoirs publics etdes sociétés de transport que,malheureusement, dans celle del’A.C.Q.U.Pendant quelques décennies, lapolitique du tout automobile aconduit à transformer en auto-routes urbaines certaines des plusbelles artères de notre ville, parexemple les boulevards de petiteet de grande ceinture. Mais lesefforts faits pour améliorer la cir-culation des transports en com-mun ont eux aussi abouti à unvéritable saccage. Pour prendredeux exemples, jusqu’au milieudu siècle dernier, l’avenue Louiseet l’avenue Churchill compor-taient de larges espaces ombra-gés réservés aux piétons (et aussides pistes cyclables, certes som-maires mais praticables), etconstituaient de merveilleusespromenades, par exemple pourse rendre au bois de la Cambre.Dans les deux cas, ces espaces pié-tonniers ont disparu au profit desvoies de tram en site propre.

    Aujourd’hui, la STIB demandeavec insistance que les marron-niers, dernière parure ornemen-tale de l’avenue Churchill, soientsacrifiés pour des raisons tech-niques (cf. l’analyse d’EnguerrandDavid dans le n° 68 de la« Lettre »). Même si de rares réus-sites (boulevard du Souverain)plaident en sens inverse, ces deuxexemples, parmi d’autres, illus-trent bien le fait qu’à Bruxelles,le développement d’un réseaucomplet et cohérent de tramsrapides est difficilement compa-tible avec la préservation de laville.Malgré le coût des investisse-ments, le développement dumétro constitue donc, à moyen età long terme, la seule solutionpermettant à la fois de préserverla ville, améliorer la mobilité etréduire le poids de la voitureindividuelle.Cependant, diverses mesuresd’ordre général, tant techniquesque politiques, pourraient déjàtrès facilement et rapidementaméliorer la circulation en sur-

    NOTE LIMINAIRE

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    Lettre aux habitants 69 – jui l let - août - septembre 2011

    face tout en en réduisant les nui-sances :1. Il serait possible de donner à

    tous les carrefours une prioritéabsolue aux transports en com-mun, par l’installation de feuxtricolores « intelligents ». Lestechnologies disponibles per-mettraient non seulement defaire passer un feu au vert àl’arrivée d’un tram ou d’unautobus, mais encore dans cer-tains cas de dégager une voirieencombrée à l’approche d’untram ou d’un autobus.L’aménagement souhaitable dela circulation chaussée deWaterloo entre la Bascule etl’avenue Churchill en offre unbon exemple : une gestionoptimalisée des feux tricoloresau carrefour Churchill-Waterloo permettrait d’accélé-rer le passage des véhicules setrouvant devant un tram ou unautobus arrivant de la Bascule.

    2. De nombreuses lignes d’auto-bus devraient être exploitéespar des minibus, plusmaniables et moins encom-brants. La ligne 43 à Uccle,dont les véhicules sont aumoins aux trois-quarts vides àtoute heure tout au long dutrajet, en constitue un bonexemple.

    3. Les autobus (et les minibus)fonctionnant au diesel (ou àtout autre type de carburant)devraient être progressivementremplacés par des trolleybus,silencieux et non polluants. Denombreuses villes ont fait cechoix depuis plusieurs années,

    notamment Rome, Lyon ouMontréal. L’utilisation de trol-leybus à alimentation élec-trique hybride (secteur et bat-terie) permet de n’installer desfils électriques que sur une par-tie du trajet, les batteries serechargeant à la fois sur cetteportion du trajet et à des sta-tions de recharge rapide (10minutes) aux terminus. Les bat-teries déjà disponibles actuelle-ment pour ce type de véhiculesassurent jusqu’à 10 km d’auto-nomie.1

    4. Les pouvoirs publics devraientimposer aux diverses sociétésde transport (STIB, TEC, DeLijn) de coordonner leshoraires de l’ensemble de leurslignes au niveau de l’agglomé-ration bruxelloise. A titred’exemple, de la gare du Midià l’Espinette centrale, les TECet de Lijn font circuler quatrelignes d’autobus. Leur synchro-nisation permettrait d’assurerune desserte cadencée tout aulong de ce trajet.

    5. Il faudrait instaurer un péagepour pouvoir circuler dans lecentre de Bruxelles (périmètreet modalités à définir). Il n’y aaucune raison de faire payer ledroit de stationner, mais noncelui de circuler, alors qu’unvéhicule ne pollue pas à l’arrêt,mais bien en roulant, etencombre plus en circulantqu’en stationnant. Le montantdu péage devrait être propor-tionnel à la fois à l’encombre-ment et au degré de pollution.Outre l’effet dissuasif sur l’uti-

    lisation de la voiture indivi-duelle, ce péage permettraitde dégager des ressources nou-velles pour le développementet l’amélioration des transportscollectifs.

    6. Etant donné la topographie deBruxelles (succession de col-lines), il est douteux que levélo traditionnel puisse jamaisjouer un rôle autre que margi-nal dans la problématique desdéplacements à Bruxelles. Enrevanche, l’utilisation de vélosélectriques pourrait représen-ter une alternative intéres-sante, à condition de créer, surle modèle des villes hollan-daises, un vrai réseau de véri-tables pistes cyclables sécuri-sées (à l’image de ce qui a étéfait au boulevard duSouverain). Les marquages ausol, tels qu’ils se multiplient àBruxelles, constituent unleurre, permettant essentielle-ment aux décideurs politiquesde se donner bonne conscienceà peu de frais.

    Certes, les actions ponctuellesmenées par l’A.C.Q.U. sur le tracéde telle ou telle ligne de tram ontleur importance et doivent êtrepoursuivies et amplifiées, avec leconcours des habitants directe-ment concernés. Mais au-delà descas particuliers, une réflexion plusglobale et plus générale s’imposeau niveau de l’agglomération, enconcertation avec l’ensemble descomités de quartier de la Régionet une large participationcitoyenne.

    1 Voir notamment : www.tbus.org.uk/home.htm; www.nanobus.org/dotnetnuke/Home/tabid/37/Default.aspx

    • Métro lourd jusqu’à Albert(voire Calevoet). Vous semblezcritiquer le fait que cela créeraune rupture de charge avecnotamment le tram 51. Ben, c’estdéjà le cas aujourd’hui puisqu’il

    faut changer au Midi ou àLemonnier pour aller au centrede la ville ! Par contre avec unmétro lourd et une fréquence demétros toutes les 5 à 10 minutes(enfin, c’est ce que j’espère !),

    une telle rupture de charge esttrès acceptable. Ceci dit, l’idéalétait de garder l’ancien tram 55entre Uccle et le Nord !• Si ce métro lourd devait seconcrétiser (comme le souhaite la

    Reçu de Olivier K. la réaction suivante :

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    STIB), il devient totalementinutile de créer une 3ème ligne à laPlace Vanderkindere pour le ter-minus du 7, celui-ci pouvant (ceserait logique) aller jusqu’àAlbert ! C’est donc à Albert qu’ilfaut aménager le terminus du 7,et dans un premier temps fusion-ner les trams 3 et 7 (comme vousle suggérez dans l’un de vosarticles). Et ceci que le métroreste « pré » ou qu’il devienne« lourd » !• Et le RER ? Catastrophique, leRER entre Etterbeek et Uccle ! Jeparle d’Etterbeek parce que j’ytravaille ! Mais je pourrais aussidire Bruxelles-Luxembourg ouSchuman. Par heure, des 2 trainsVilvoorde - Etterbeek - St-Job -Moensberg - Hal (ligne 26) et dutrain Alost - Etterbeek - St-Job -Linkebeek - Braine l’Alleud, il ne

    reste... plus rien ! Déjà depuis2 ans, l’un des trains de la ligne26 ne passait plus par Etterbeek« à cause de la construction duRER » (qui n’a plus avancé d’unmètre à cet endroit depuis plusd’un an). Et depuis l’incendie duposte d’aiguillage d’Etterbeek enmars dernier, plus aucun train neparvient à Etterbeek à partird’Uccle. Ce sera ainsi « jusqu’enoctobre » d’après la SNCB... Dansma rue près de Verrewinkel, nousétions plusieurs à prendre cestrains... Il nous faut maintenantprendre 3 bus et trams en pleinembouteillage avec des rupturesde charge conséquentes (le tram7 entre Etterbeek et la Bascule,un bus TEC ou De Lijn entre laBascule et le Fort Jaco et le bus 43entre le Fort Jaco et Verrewinkel).Ce qui prend 1 heure, parfois

    1h30, à la place de 10 à 15minutes en train (pour fixer lesidée, je fais ce trajet en 1h15 enmarchant d’un bon pas)...• Et le bus 43 ? Pourquoi ne res-pecte-t-il jamais son horaire ?Pourquoi y a-t-il souvent 2 (par-fois 3 !) bus 43 l’un derrièrel’autre, puis plus rien pendantune demi-heure ou plus ? Ce busfait un trajet très court(Observatoire - Kauwberg ouObservatoire - Homborch)... Maisimpossible de lui faire confiance !Et c’est encore pire depuis les tra-vaux du Moensberg : ce bus passe« parfois » par Linkebeek où nousfaisons nos courses... mais çadépend des jours et du sens (versl’Observatoire, ce 24 août, c’étaitnon, mais dans l’autre sens,oui...).On regrette sa voiture !...

    J’ai lu avec intérêt les articles de la« Lettre aux habitants » sur le tram51 que je prends de temps à autres(le 4 m’étant plus utile puisque jetravaille place de Brouckère).Il y a évidement de très bonnesidées mais je pense qu’un pointimportant a été oublié : la com-plémentarité entre le tram 51 etle bus 43. En effet, très nombreuxsont les usagers qui, comme moi,ne peuvent se contenter du 51.Les cités sociales et habitationsnombreuses, existantes ouà construire sur l’ensembleHomborch/Engeland, sont essen-tiellement desservies par le 43.Si je prends le 51, c’est surtout lesoir entre 18h et 20h. Le 51 roulerelativement bien à ces heures là.Mais j’ai souvent plus de temps àattendre ma correspondance avecle 43 qu’à faire le reste du trajet !Fréquentant l’académie de Forest(Altitude 100), j’en ai été réduitcette année à aller jusqu’auxenvirons de l’Altitude 100 en voi-

    ture le matin, pour rentrer le soiren 10 minutes chez moi alorsqu’en 51 + 43 je mets environune heure! J’irais presque aussivite à pied.Pourtant, pas le moindre embou-teillage en vue. La circulation surla chaussée d’Alsemberg estfluide à cette heure là. La plupartdes commerces d’Uccle centresont fermés. Mais j’ai souvent20 minutes d’attente à l’arrêtChâteau d’Or. 20 minutes d’at-tente pendant lesquelles je voissouvent passer un second voireun troisième 51 ! Arrivent alorsmon 43, fréquemment immédia-tement suivi par... un autre 43 !...La ligne du 43 a été mise enplace, entre autres, pourrésoudre les problèmes de régu-larité du 38 qui vient du centreville. Mais en fait, j’ai bien l’im-pression que le 43 est encore plusirrégulier que le 38 !...

    Enfin, pendant la période des tra-vaux au square Marlow, la STIBconseille de prendre le 51 plutôtque le 4. Fort bien, mais le 43étant détourné par le Dieweg, ilne dessert plus, dans le directionKauwberg, les 4 arrêts où onavait une vraie correspondance« quai à quai » avec le 51 (Globe,Ritteweger, Trois Arbres, etCalevoet). Je me demanded’ailleurs pourquoi l’aménage-ment de l’arrêt Engeland est telque vers la ville le tram et le busont leur arrêt sur le même quaiet pas dans l’autre sens ? Ce quifait aussi perdre au bus la prioritéqu’il pourrait avoir en descen-dant de Calevoet. Dommage.Bref, oui le 51 pourrait mieuxrouler. Mais pour bon nombred’usagers de la STIB à Uccle, leproblème du 43 devrait êtrerésolu en priorité. Sans aucuninvestissement.

    Reçu de Jacques Feron :

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    Lettre aux habitants 69 – jui l let - août - septembre 2011

    Les amis du bois de VerrewinkelGeorges LEWY, av. Buysdelle 74tél. : 02.374.05.73www.lesamisduboisdeverrewinkel.beB.R.E.G.Noël FRANCK, rue du Roseau 35tél. : 02.375.40.94

    Vivier d’OieLouise BECKERS, av. Latérale 43Atél. : 02.374.13.56GeleytsbeekBernard JOURET, av. de la Chênaie 79Ctél. : 02.375.28.48Observatoire - Vert ChasseurÉmile VAN KERCHOVE, av. du VertChasseur 1 – tél. : 02.374.76.88DodonéeJacques NIFFLE, av. Bel-Air 25/5tél. : 02.344.41.51

    Bosveldweg asblFrancis ROGER FRANCE, av. Brunard 11tél. : 02.375.37.48.Calevoet - BourdonDidier GOSSET, Dieweg, 20GSM: 0475.96.13.57 – [email protected]és Pauwels et StevensAlida TIMMERMAN, carré Pauwels 30tél. : 02.343.05.41Floride - LangeveldIsi ZIELONKA, av. Gobert 62Fond’Roy asblDominique GRATON, av. Fond’Roy 41GSM : 0473.71.32.63Gracq + NoMo UccleJacques DEKOSTER, rue E. Gossart 28tél. : 02.345.62.92www.gracq.org et www.nomo.beGroeselenbergVincent SCORIELS, rue Groeselenberg 130tél. : 02.376.25.52Longchamp - Messidor asblAnita NYS,av. W. Churchill 39/9 – tél. : 02.346.66.61www.longchamp-messidor.beMelkriek - Truite - Trois Rois - VervloetJeanine FAGEL, chemin de la Truite 42tél. : 02.376.26.64MobiLyceAlain FUKS, av. du Lycée Français 11/19tél. : 02.372.08.38Ophem & C°Yvette LAHAUT, rue des Myosotis, 20tél./fax : [email protected]

    Parc BrugmannPierre DOR, av. Château de Walzin 6/1tél. : 02.343.39.88Plateau Engeland-PuitsLuc VAN DE WIELE, chemin du Puits 77tél. : 02.374.81.04www.plateauengeland.beProtection et avenir d'Avijlwww.avijl.orgQuartier St-JobStéphane DAVIDTS, av. Verboven 21 – 1160tél. (B) : 02.373.57.01courriel : [email protected] LorraineDenys RYELANDT, av. du Maréchal 20Atél. (P) : 02.374.97.03OXY 15, Mon quartier, Ma vie asblXavier RETAILLEAU, rue du Château d’Eau97 – tél./fax : 02.374.32.95www.oxy15.beSOS Kauwberg - UCCLA NATURA asblStéphane ROYER, Montagne St-Job 28tél. : 0496.70.64.51www.kauwberg.beHomborch / Tilleuls / Alisiers /SophorasStéphane BALLEREAU, av. des Sophoras 21tél. : 02.375.55.78Vallée du LinkebeekHenri VERLAET, Moensberg 31tél. : 02.374.13.53www.valleedulinkebeek.be

    Les Comités membres effectifs

    Les « Antennes de quartier »

    Uccle-CentreJean-Marie PIERRARD, rue R. Scott 9tél. : 02.376.77.43

    Fort JacoJacqueline MILLER, av. du Feuillage 50tél. : 02.374.40.76

    Errera - Dupuich - JonesJean DUMONT, av. L. Errera 63tél. : 02.344.22.50

    Gare d’Uccle-StalleMichel HUBERT, rue V. Allard 273tél. (P) : 02.332.22.23tél. (B) : 02.211.78.53

    ÉchevinageMadame BARON, av. de l’Échevinage 21tél. : 02.374.43.42

    Le conseild’administration

    L’Association de Comitésde Quartier Ucclois

    La « Lettre auxhabitants »

    Chargé de mission :Enguerrand [email protected]

    Éditeur responsable :Bernard JOURET

    N° de compte de l’ACQU :BE 61 3100 7343 1817

    La « Lettre aux Habitants » peut être consultée surle site internet de l’ACQU : www.acqu.beLes opinions exprimées n’engagent pas nécessairement l’ACQU

    Courriel : [email protected] : Van Ruys Printing

    Tirage :10.000 exemplaires imprimés sur papier recyclé

    La « Lettre aux habitants » est publiée avec lesoutien de la Communauté française de Belgique,et de la Région de Bruxelles-Capitale.

    PrésidentBernard JOURET – av. de la Chênaie 79ctél. : 02.375.28.48 – [email protected]

    Vice-PrésidentDenys RYELANDT – av. du Maréchal 20Atél. (P) : 02 374.97.03 tél./fax (B) : [email protected]

    TrésorierXavier RETAILLEAU– rue du Château d’Eau 97tél./fax : 02.374.32.95 – [email protected]

    Marc DE BROUWER – rue Geleytsbeek 29tél. & fax : 02.374.60.34GSM (préféré) : 0472.719 790 – [email protected]

    Michel DEVRIESE – av. De Fré 29tél. : 02. 374.85.80 – [email protected]

    Nicole DUSSART – Bosveldweg 67tél. : 02.374.23.00 – [email protected]

    Jean LESEUL – rue Groeselenberg 69tél. : 02.375.06.29 – [email protected]

    Benoît MALDAGUE – av. W. Churchill 222/10tél. : 02.343.21.97(B) : [email protected]

    Thérèse VERTENEUIL – rue Engeland 367tél. : 02.375.45.73 – [email protected]