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JEUDI 08 OCTOBRE 2020 - 20 SAFAR 1442 - N° 7872 - PRIX ALGÉRIE : 30 DA - ISSN 1111-2166 France - L’islamophobie en gants blancs J'ai la Covid, je n'avais pourtant jamais gagné au loto ! SID LAKHDAR Boumédiene SID LAKHDAR Boumédiene SID LAKHDAR Boumédiene SID LAKHDAR Boumédiene SID LAKHDAR Boumédiene Propriété et pouvoir Djamel La Djamel La Djamel La Djamel La Djamel Labidi bidi bidi bidi bidi IMPORTATION DE VÉHICULES DE MOINS DE 3 ANS Les précisions du ministre de l'Industrie Lire l'article de Sofiane M. page 3 CHERIF Ali CHERIF Ali CHERIF Ali CHERIF Ali CHERIF Ali Lire l'article de J. Boukraa page 4 MOSTAGANEM, ORAN 174 harraga interceptés Foi et liberté, les feux de l'amour Cha Cha Cha Cha Chaalal mourad alal mourad alal mourad alal mourad alal mourad L'ACTUALITÉ AUTREMENT VUE P. 5 à 15 Livres : à la recherche de l’«ève» perdue Belkacem Belkacem Belkacem Belkacem Belkacem Ahcene-Dja Ahcene-Dja Ahcene-Dja Ahcene-Dja Ahcene-Djaballah ballah ballah ballah ballah La musique défaitiste et le vide Akram Belkaïd Akram Belkaïd Akram Belkaïd Akram Belkaïd Akram Belkaïd La mauvaise performance du secteur industriel public inquiète REGHIS Ra REGHIS Ra REGHIS Ra REGHIS Ra REGHIS Rabah bah bah bah bah Protection et exploitation rationnelle de notre patrimoine naturel : une urgence nationale ! Mahmoud Cha Mahmoud Cha Mahmoud Cha Mahmoud Cha Mahmoud Chabane bane bane bane bane Sur le rôle de l'entreprenariat dans la diversification de l'économie en Algérie Kamel Garoui Kamel Garoui Kamel Garoui Kamel Garoui Kamel Garoui Le Quotidien D'ORAN Edition Nationale d'Information Arezki DERGUINI Arezki DERGUINI Arezki DERGUINI Arezki DERGUINI Arezki DERGUINI

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JEUDI 08 OCTOBRE 2020 - 20 SAFAR 1442 - N° 7872 - PRIX ALGÉRIE : 30 DA - ISSN 1111-2166

France - L’islamophobie en gants blancs

J'ai la Covid,je n'avaispourtant jamaisgagné au loto !SID LAKHDAR BoumédieneSID LAKHDAR BoumédieneSID LAKHDAR BoumédieneSID LAKHDAR BoumédieneSID LAKHDAR Boumédiene

Propriété et pouvoir

Djamel LaDjamel LaDjamel LaDjamel LaDjamel Labidibidibidibidibidi

IMPORTATION DE VÉHICULES DE MOINS DE 3 ANS

Les précisions du ministre de l'IndustrieLire l'article de Sofiane M. page 3

CHERIF AliCHERIF AliCHERIF AliCHERIF AliCHERIF Ali

Lire l'article de J. Boukraa page 4

MOSTAGANEM, ORAN

174 harraga interceptés

Foi et liberté,les feux de l'amourChaChaChaChaChaalal mouradalal mouradalal mouradalal mouradalal mourad

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P. 5 à 15

Livres : à larecherche del’«ève» perdueBelkacemBelkacemBelkacemBelkacemBelkacemAhcene-DjaAhcene-DjaAhcene-DjaAhcene-DjaAhcene-Djaballahballahballahballahballah

La musiquedéfaitiste et le videAkram BelkaïdAkram BelkaïdAkram BelkaïdAkram BelkaïdAkram Belkaïd

La mauvaiseperformance dusecteur industrielpublic inquièteREGHIS RaREGHIS RaREGHIS RaREGHIS RaREGHIS Rabahbahbahbahbah

Protectionet exploitationrationnelle denotre patrimoinenaturel : uneurgence nationale !Mahmoud ChaMahmoud ChaMahmoud ChaMahmoud ChaMahmoud Chabanebanebanebanebane

Sur le rôle del'entreprenariatdans ladiversificationde l'économieen AlgérieKamel GarouiKamel GarouiKamel GarouiKamel GarouiKamel Garoui

Le QuotidienD'ORANEdition Nationale d'Information

Arezki DERGUINIArezki DERGUINIArezki DERGUINIArezki DERGUINIArezki DERGUINI

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EVEN EMENT02Le Quotidien d'Oran

Jeudi 08 octobre 2020

PrésidentDirecteur Général

Directeurde la PublicationMohamed Abdou

BENABBOU

INTERNET: http://www.lequotidien-oran.comE-mail : [email protected]

[email protected]@[email protected]

Diffusion : Ouest et Centre : SDPO - Est: SO.DI. PRESSE

Imp. : Oran : imprimerie"Le Quotidien d'Oran"

Alger : imprimerie "Le Quotidien d'Oran"Constantine : S.I.E. Ouargla: S.I.A.

Rédaction ConstantinoiseTél. : 031.92.12.11Fax : 031.92.12.22

Rédaction AlgéroiseTél. : 021. 64.96.39 -Fax : 021. 61.71.57

Pub Tél.: 021. 64.96.44

Fax Pub: 041.23.25.21Fax et Rédaction: 041.23.25.20

Direction - Administration

Rédaction centrale63, Ave de l'ANP - Oran

B.P.N°110 - OranTél. 041.23.25.22

23.25.23 / 23.25.2423.25.69 / 23.25.84 / 23.26.15

Le QuotidienD'ORAND'ORAND'ORAND'ORAND'ORAN

Edition Nationale d'InformationEditée par la SPAORAN - PRESSE

au Capital de 195.923.000,00 DA

Covid-19, paludisme,les maladies infec-tieuses prolifèrentdepuis le début de

l’année 2020. Une année biensingulière sur le plan sanitaire avec la déclara-tion de la pandémie de la Covid-19, et l’Algériefait face depuis quelques jours à d’autres mala-dies infectieuses, où des cas de paludisme ontété décelés respectivement dans des wilayas duSud. Cette fois-ci, les virus ne viennent pas deloin mais de la porte juste à côté, car les casdécelés en Algérie sont importés du Mali et duNiger, pour le paludisme. Le bilan épidémiolo-gique dans la wilaya d’Adrar fait ressortir, jus-qu’à lundi 5 octobre, 137 cas, tous importésmalgré la fermeture des frontières, dont 106 casparmi la gent masculine. Alors que les analysesmenées sur les quatre cas de décès signalés dansla région «n’ont pas confirmé une mort due à lamalaria», a rassuré pour sa part le ministre dela Santé, qui s’est rendu dans la wilaya d’Adrarpour s’enquérir de la situation. Ainsi que 17cas de paludisme, également importés (16 à El-Menea et 1 à Ghardaïa), dépistés auprès d’im-migrés clandestins issus de pays subsahariens,dont 5 cas confirmés par le laboratoire de réfé-rence de l’Institut Pasteur Algérie (IPA) depuisl’apparition de cette pathologie infectieuse etparasitaire au début du mois en cours, selon unbilan officiel communiqué le mardi 6 octobrepar le wali de Ghardaïa. Même si le traitement médical est disponibleet le fait que les autorités tentent de modérerles risques de propagation de ces maladies in-fectieuses dangereuses, il n’en demeure pas

Abdelkrim Zerzouri

A quand une loi

pour les réfugiés ?

moins qu’il est indispensablede parer à la menace, qui estproportionnelle au flux inces-sant et grandissant des mi-grants clandestins subsaha-

riens. N’est-il pas temps de s’alarmer en met-tant en place un plan urgent pour prendre encharge le flux de l’immigration clandestine? Lesexperts ont tiré la sonnette d’alarme au moisde septembre dernier au sujet d’un nouveau typede moustique envahissant du paludisme, l’undes rares qui se développe dans les zones ur-baines et qui menace la vie de plusieurs mil-lions de citadins. La situation pourrait dégéné-rer de manière incontrôlable, prévient-on. Lemoustique en question, qui se déplace rapide-ment à travers le continent sans aucune barriè-re frontalière pour l’arrêter, pourrait aisémentatteindre les villes du sud du pays et contami-ner les populations locales, mais le risque leplus patent viendrait des migrants subsahariensqui peuvent, eux, propager l’épidémie là où ilss’installent, à travers tout le pays. C’est une réalité qui n’est pas tant pour stig-matiser les migrants subsahariens, mais qui ap-pellerait plutôt à prendre les mesures néces-saires pour faire face à ces nouveaux risquesépidémiologiques importés de pays voisins. Lalégalisation de mécanismes d’accueil des sub-sahariens, notamment à travers l’instaurationd’une loi sur les réfugiés, encore inexistantedans la législation algérienne, pourrait faired’une pierre deux coups, effectuer des tests dedépistage aux frontières et anéantir les réseauxcriminels de l’immigration clandestine qui ti-rent des profits énormes de ce trafic.

R. N.

Dans un entretien au journalfrançais L’Opinion, le prési-dent de la République a

déclaré que «la Constitution est undocument sacré. Si le peuple la res-pecte, les dirigeants doivent la res-pecter encore plus. C’est peut-êtrephilosophique pour certains. En Al-gérie, plus personne ne pourra tou-cher à la Constitution pour (réaliser)un troisième mandat». Tout en esti-mant que «dix ans, c’est suffisantpour exprimer ses idées, développerson schéma de développement po-litique», Tebboune a assuré qu’il s’in-terdit «de juger mes pairs et ne jettela pierre à personne. Mais on a vules conséquences de ces prolonge-ments successifs. Le président Zeroual avait fixé unelimite à deux mandats. Moi, j’y tienspersonnellement, aussi bien pour laPrésidence que pour le Parlement».Le Président a assuré par ailleursqu’»aucun journaliste n’a été arrêtépour le fait d’être journaliste», «seu-lement, le fait d’être journaliste nedonne aucune immunité concernantl’atteinte à l’ordre public», a-t-il in-diqué, affirmant que «les arrestationsne sont pas faites sur la base desidées, des slogans ou le fait d’êtreopposant». A une question sur lesdécisions prises pour restaurer l’auto-rité de l’Etat, le Président a déclaréque «nous avons procédé à des chan-gements dans tous les corps de l’Etatet nous nous sommes attelés à four-nir les efforts pour que le projet deConstitution soit le reflet réel de lademande populaire de change-ment, comme je m’y étais engagédurant la campagne». Il a rappeléque le 22 février 2019, «pratique-ment, toute la population est sortiedans la rue pour exprimer son ras-le-bol par rapport à tout ce qui s’étaitpassé les deux à trois années précé-dentes et s’était achevé par une co-médie de préparation d’une électionpour un cinquième mandat, sa-chant que le président Bouteflikaétait devenu impotent. Le hirak bénia mis fin à cette comédie».

«NOUS AVIONS DÉJÀEU NOTRE PROPRE

PRINTEMPS ALGÉRIEN»

A une question relative aux boulever-sements politiques qui ont eu lieu enAfrique depuis 2011, Tebboune adéclaré que l’Algérie «n’a pas subi leprintemps arabe. Le 5 octobre 1988,

Le président du Gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, est

depuis hier à Alger pour une visi-te officielle de deux jours, à la têted’une importante délégation. "Leprésident du Gouvernement espa-gnol, M. Pedro Sanchez, effectue-ra, à partir du 7 octobre 2020, unevisite officielle de deux jours en Al-gérie, à la tête d’une importantedélégation, au cours de laquelle ilrencontrera le Président de la Ré-publique, M. Abdelmadjid Teb-boune, et tiendra une séance de

La Commission des Affaires juridiques, administratives et des

libertés de l'Assemblée populairenationale (APN) a poursuivi hierl'examen de la demande de levéede l'immunité parlementaire desdéputés, Abdelkader Ouali et Mo-hcine Belabbas, indique un com-

Tebboune au journal français L’Opinion

Le hirak a mis fin

à la comédie

du 5e mandat

nous avions déjà eu notre propre+printemps algérien+». Et de souli-gner que «le multipartisme a aidé àl’introduction de nouvelles idées po-litiques et économiques. Le pays acommencé à entrer dans le libéralis-me pour sortir de l’économie socia-liste et administrée. Malheureuse-ment, il y a eu un dérapage en 1992.Cette démocratie débutante à laquel-le tout le monde aspirait a été squat-tée par un mouvement islamiste».«Nous sommes entrés dans les ténè-bres de la transition qui a duré unedizaine d’années avec un nombre devictimes incalculables, des pertes éco-nomiques estimées à plusieurs dizai-nes de milliards de dollars... On aessayé, par la suite, de reprendre lecours normal des choses. A la fin desannées 2012-2014, on a revécu lesmêmes déviations avec un pouvoirpersonnel adossé à la +kleptocratie+qui s’est emparé des richesses dupays. Cela a donné le ‘hirak béni’ du22 février», a ajouté le Président.

MALI: «LA SOLUTIONRÉSIDE DANS LES

ACCORDS D’ALGER»

Au sujet de la situation au Mali, Teb-boune a assuré que la solution est à«90% algérienne». Le Président arappelé que tous «les antagonistes sesont retrouvés (par le passé) à Algeret ont accepté un mode d’emploipour régler cette question et repren-dre une intégration réelle du Nordet du Sud à travers des actions so-ciales, politiques, économiques, or-ganisationnelles», affirmant que «lasolution réside dans les accords d’Al-ger». A propos de la crise libyenne,Tebboune a indiqué que pour «re-construire la Libye, il faut commen-cer par bâtir la légitimité populaire».«Il faut donc organiser des élections,quitte à le faire d’abord région parrégion». La démarche consistera,ensuite, à «reconstruire toutes les ins-titutions : Assemblée nationale, élec-tion d’un Premier ministre, peut-êtremême d’un président de la Républi-que. Il faudra aussi revoir la base dela Constitution et l’équilibre des for-ces politiques pour asseoir de bon-nes relations et le respect entre lesinstitutions de l’Etat». A une questionsur une possible collaboration avecle président français pour résoudreces crises, Tebboune a indiqué qu’»onpeut travailler ensemble sans que lesactions des uns soient antonymiquesà celles des autres. En partenaireségaux -et je maintiens égaux-».

Le chef du gouvernement espagnol à Alger

travail avec le Premier ministre, M.Abdelaziz Djerad", avait indiquemardi un communiqué de la Pré-sidence de la République. A noter que la Directrice de laGarde civile espagnole, MariaGamez Gamez a effectué, mardi,une visite d’une journée en Al-gérie, dans le cadre de la coo-pération militaire entre les deuxpays, a indiqué, hier, un commu-niqué du ministère de la Défen-se nationale (MDN). "La Direc-trice de la Garde civile espagno-

le est arrivée, mardi le 06 octo-bre 2020, en Algérie pour une vi-site d’une journée, dans le cadrede la coopération militaire entrel’Algérie et l’Espagne", lit-t-ondans le communiqué. Pour sa part, le Directeur géné-ral de la Sûreté nationale (DGSN),Khelifa Ounissi, a reçu mardi sonhomologue espagnol, FranciscoPardo Piqueras, qui effectue unevisite en Algérie, indique un com-muniqué de la Direction généralede la sûreté nationale.

APN

Abdelkader Ouali refusede renoncer à son immunité

muniqué de l’APN. La Commis-sion, présidée par Abdelhamid SiAfif, "a de nouveau auditionné ledéputé Abdelkader Ouali qui s'estexprimé sur les charges qui lui sontreprochées, refusant de renoncerà son immunité parlementaire",précise la même source ajoutant

que la commission a pris acte durefus du député Mohcine Belabbasde se présenter pour l'auditionner,et ce après lui avoir donné une se-conde chance en le convoquant ànouveau pour la séance d'aujourd'hui,avant l’application des mesures juri-diques y afférentes".

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EVEN EMENT 03Le Quotidien d'Oran

Jeudi 08 octobre 2020

De l’engeance des

«homo-bouftanticus» !Quand la corruption s’érige ennorme, l’honnête homme estridiculisé, exilé

ou tué », disait, je ne sais quel bel espritéclairé. Question à un douro dévalué : quelledifférence y a-t-il entre un pot-de-vin, une ka-hwa, un pourboire, un bakchich, un dessous-de-table, un sous-le-manteau, ou encore un « grais-sage de patte » en version soft ? Parce que cer-tains ont pris le vilain pli de picorer dans la maindes autres, l’on comprend peut-être mieux pour-quoi on accélère la construction de nouvellesprisons, avec cette peur au ventre de les voirtrès vite « bondées », tant la corruption est om-niprésente dans un pays où la race des « homo-bouftanticus » est en voie de prolifération cons-tante. Maladie « honteuse » des temps opulents,la corruption serait comme ce médecin véreuxqui administre des médicaments contrefaits à despatients qui font semblant de tomber malade. Al’ère menaçante de l’«homo-bouftanticus », lepain ou la kahwa, en tant que « leviers » naturelsde graissage des mécanismes enrayés, sont-ilsdevenus le chemin le plus court vers la bourse,pour délier ses cordons mal serrés et s’en servirà volonté, sans se sentir forcé de laisser traînerses mains baladeuses parmi la faune léonine deschipeurs par vocation ? Preuve affligeante de l’intrusion de l’argent salejusqu’au dernier interstice de l’édifice de l’Etat,le scandale retentissant de l’affaire Tliba-OuldAbbes, et ces sièges qui se monnayent au « mar-ché des dupes mal élus» contre la modique som-me de sept milliards de centimes, et plus encorepour les grandes villes du pays. Rien que ça ! Poussant le bouchon jusqu’à faire… imploserla bouteille, d’aucuns n’ont pas hésité à parler

El-Houari Dilmi

de plusieurs « députés affai-ristes » qui siègent dans l’ac-tuelle APN. Premier casusbelli du bipède face à soncongénère : le loup de haute

montagne, le pain, par une curieuse mutationstomacale, est devenu, à l’ère du tout-mangea-ble, la destination « naturelle » de l’homme-tom-bereau. Jusqu’au jour où naquit l’homme-qui-gnon qui, par le miracle de la rétro-révolutiondes « khobzistes », fera, du vaccin sous-lingual,son miroir de poche grossissant. Présent con-tre son gré à tous les râteliers et premier argu-ment-massue pour réduire au silence les bou-ches... trop pleines, il est l’invité désobligé detous les festivals des croquemitaines costumés.Première raison de vivre du bipède « panifié »,l’ancêtre du flouze n’a pas le même arrière-goûtpour toutes les bedaines brettelées. Selon qu’onsoit un « œnologue » de pain blanc ou un goû-teur de pain perdu, tout le monde ne mange pasle même pain… par le même bout. Selon qu’onémarge au budget (à fonds perdus !) de l’Etat-mamelle ou dans la gamelle sans fonds de l’in-fra-peuple, le pain n’a pas la même saveur pourcelui qui le mange sous la lumière crue du jour,et celui qui le picore dans les nids douillets, à lanuit tombée. Qu’il soit «imbibé» de sueur tropchaude ou «relevé» à l’huile de coude, le painn’a pas la même couleur pour celui qui le mangeen roupillant, en «fourrageant» dans l’arrière-cuisine des repus, en essuyant les auges des ras-sasiés à vie, ou même en ouvrant simplement sabouche béante, pointée vers le ciel, en ramas-sant les miettes tombées du haut du bec acérédes rapaces. Aussi vrai que se désengluer dupétrin gigantesque de toutes nos incuries n’estpour demain la veille, Judas existerait qu’il se-rait aujourd’hui ministre d’Etat !

Sofiane M.

Le ministre de l’Industrie, Fe-rhat Ait Ali Braham, multiplie les sorties médiatiques, au fur

et à mesure de la montée de la con-testation contre la suspension desimportations des véhicules. Lors desa dernière visite de travail à la wi-laya de Tizi Ouzou, il a saisi l’occa-sion pour faire une mise au pointconcernant l’interdiction de l’impor-tation des véhicules de moins detrois ans d’âge. Le ministre a, en effet tenu, à pré-ciser que l’article de loi relatif à l’im-portation de véhicules de moins troisans d’âge « n’a pas été abrogé maisgelé », jusqu’à nouvel ordre tout enrappelant qu’il y a eu « beaucoupde problèmes par le passé avec cegenre de véhicules ». Il a soulignéque le gouvernement travaille, tou-jours, à la régulation de ce marchéqui ne profite pas au simple citoyenmais à des réseaux bien organisés,en évitant d’être « en contradictionavec l’intérêt national et les régle-mentations régissant les contrôlesdes changes ». Il faut dire que lesdernières déclarations du ministresur les voitures européennes, ontprovoqué une levée de boucliers.L’APOCE (Association de protectiondu consommateur) a ainsi regrettédes déclarations «irrationnelles»,tout en dénonçant la flambée insou-tenable des prix des véhicules d’oc-casion. Ferhat Ait Ali Braham a parailleurs révélé que 133 demandesd’agréments, au total, pour l’impor-tation de tous types de véhiculesneufs ont été déposées au ministèrede l’Industrie depuis l’entrée en vi-gueur du nouveau cahier des char-ges de l’Industrie automobile. Cesdemandes seront « toutes étudiéeset ces opérateurs auront leurs répon-ses dans un délai de 30 jours », touten ajoutant qu’après l’arrêt de l’ac-tivité de montage « il fallait approvi-sionner le marché national en atten-dant que des investisseurs sérieuxémergent ». Il a signalé que son dé-partement ministériel est chargé,seulement, d’octroyer les autorisa-tions aux opérateurs sélectionnés,alors que le contrôle des activités deces opérateurs relève des prérogativesdu ministère du Commerce. « Quicon-que répond aux conditions contenuesdans le cahier des charges aura sonagrément », a affirmé le ministre touten soutenant que ces conditions « nesont ni difficiles, ni draconiennes », maisconstituent, selon lui, «un strict mi-nimum exigible pour tout opérateurset garantissant la protection du client,qui constitue le maillon faible de cettechaîne ». Il rappelle ainsi l’obligation dedisposer de services après-vente et lamise à disposition du produit com-mandé 7 jours après le payementdu montant intégral par le client,

M. Aziza

L’accord ministériel conjoint or- ganisant le travail des écoles

privées, dans les trois cycles édu-catifs, est finalisé. Il entrera en vi-

gueur dès qu’il sera signé par leministère de l’Education. C’est cequ’a annoncé le ministre du Com-merce, Kamel Rezig, mardi der-nier à Boumerdès. Il a affirmé que

son département « a finalisé, der-nièrement, un accord conjointentre les ministères du Commer-ce de l’Education nationale, por-tant organisation du travail des

écoles privées (dans les trois cy-cles éducatifs), en vue de régula-riser le travail de ces écoles avecle secteur éducatif ». Le ministredu Commerce a précisé que « cet

accord pilote organisant ces éco-les va mettre un terme à diffé-rents problèmes, tout en aplanis-sant de nombreuses entraves. Ilva aussi protéger les droits des

élèves, au même titre que ceuxdes promoteurs de ces établis-sements ». Contacté par nossoins, le président de l’Associa-tion nationale des écoles privées

agréées (ANEPA), Sal im AïtAmeur, a exprimé sa satisfac-tion « sur le travail remarqua-ble fait par le département deKamel Rezig » en affirmant

que des opérations de contrô-le ont eu lieu après la polémi-que autour du paiement ou nondes frais de scolarités du troisiè-me trimestre. Et ce, après la fer-

meture des écoles suite à la pro-pagation du Covid-19. Le ministère du Commerceavait lors des opérations de con-trôle évoqué l’installation d’une

Cent vingt-et-un (121) nouveaux cas confirmés de Coronavirus,

94 guérisons et 6 décès ont été en-registrés durant les dernières 24heures en Algérie, a annoncé, hierà Alger, le porte-parole du Comitéscientifique de suivi de l'évolutionde la pandémie du Coronavirus, DrDjamel Fourar. Le total des cas confirmés s'élèveainsi à 52.520 dont 121 nouveauxcas, soit 0,3 cas pour 100.000 ha-bitants lors des dernières 24 heu-res, celui des décès à 1779 cas,alors que le nombre de patientsguéris est passé à 36.857, a préciséDr Fourar lors du point de presse

L’accord ministériel conjoint bientôt en vigueur

Les écoles privées verront plus clair

«

commission qui a pris dans ses

études et ses analyses un échan-tillon d’écoles pour élaborer un« contrat-type » qui définirales droits et obligations desgestionnaires des écoles pri-

vés et des parents d’élèves.Ce qui permettra à la fois depréserver et les droits des enfantset ceux des écoles privées. Le président de l’association a

affirmé que la majorité des éco-les agréées qui exercent au niveaunational font un travail remarqua-ble. Certains ont failli à leurs res-ponsabilités. « Nous ne sommes

pas l’autorité, mais on est en tantqu’association contre la prise enotage des élèves et on dénoncefermement le gonflage des notes». Pour rappel, des écoles privées

avaient refusé de remettre auxparents d’élèves les bulletins denotes de leurs enfants, faute depaiement des frais de scolarité dutroisième trimestre.

Une attitude qui a poussé lesparents d’élèves à réagir en de-mandant l’intervention des minis-tères du Commerce et de l’Edu-cation. Le président de l’associa-

tion des écoles privées a affirméque la position de son organisa-tion est connue dès le départ.« Nous avons, nous-mêmes,dénoncé ces pratiques, nous

avons dénoncé les intrus etceux qui n’honorent pas laprofession ». Il a affirmé queles écoles privées sont régiespar un cahier des charges qui

date de 2005, date de la créa-tion des écoles privées. Un cahierdes charges qui devrait être révi-sé. L’association s’est dit pour plusde contrôle des écoles privées

pour la régulation du travail des

écoles privées, mais elle exigequ’elle soit associée dans toutesles décisions, au même titre queles partenaires sociaux, à tout cequi a trait à l’éducation. Et de dé-

plorer le fait que les associationsdes écoles privées ou les repré-sentants en général de ces établis-sement n’ont jamais été conviésà des réunions ou des rencontres

avec le ministère de l’Education.Pourtant, dit-il, « nous appli-quons bel et bien le programmedu ministère de l’Education inté-gralement». Et de reconnaître

« par contre, on est bien écoutépar les responsables du ministèredu Commerce ». Le ministre du Commerce a ap-pelé également les élèves à rejoin-

dre leurs écoles durant cette pro-chaine rentrée scolaire « en tou-te quiétude ». Il a saisi l’occasionen exhortant les opérateurs éco-nomiques importateurs des four-

nitures scolaires, au même titreque les producteurs locaux etcommerçants de détail, de ne« pas exploiter la rentrée sco-laire pour hausser les prix des

différentes fournitures scolai-res ». Il a précisé qu’« il n’y aaucune raison pour augmen-ter le prix de ces articles » vula disponibilité d’un « stock et

d’une offre inédite, de natureà couvrir la totalité de la de-mande en la matière, tantd’importation que locale». Ila mis en garde les contreve-

nants en précisant que les ser-vices concernés seront à l’af-fût à travers la multiplicationdes contrôles et l’obligationde présenter des factures.

Coronavirus

121 nouveaux cas et 6 décèsquotidien consacré à l'évolution dela pandémie de Covid-19. En outre, 19 wilayas ont recensédurant les dernières 24 heuresmoins de 9 cas, 26 n'ayant enregis-tré aucun cas, alors que 3 autres ontenregistré 10 cas er plus. Parailleurs, 31 patients sont actuelle-ment en soins intensifs, a-t-il égale-ment fait savoir. Le même respon-sable a souligné que la situation épi-démiologique actuelle exige de toutcitoyen vigilance et respect des rè-gles d'hygiène et de distanciationphysique, rappelant l'obligation durespect du confinement et du portdu masque.

Importation de véhicules de moins de 3 ans

Les précisions du ministrede l’Industrie

soulignant que l’Etat vise à « attein-dre les standards internationauxpour ce genre d’activités, préser-ver le client et aussi les réservesde change du pays ». Industrieélectronique et électroménagèreau menu du gouvernement Le ministre a, par ailleurs, déclaréque le cahier des charges devantrégir l’Industrie électronique et élec-troménagère sera soumis, au cou-rant de la semaine prochaine, augouvernement et publié au Journalofficiel, au plus tard, la mi-octobre.Il a expliqué que ce texte réglemen-taire « a nécessité un volet techni-que plus poussé que les autres filiè-res », notamment, à cause des tauxd’intégration qui diffèrent d’un seg-ment à l’autre de cette filière. « Lestaux d’intégration dans le froid, lematériel de cuisine ou les radiateursn’étant pas les mêmes, il fallait étu-dier un barème pour ne pas exigerl’impossible au niveau international,d’un côté, et ne pas être permissifde l’autre », a-t-il ajouté. Le minis-tre a fait savoir que le gouvernementest décidé à encourager le tissu éco-nomique national, public ou privé,qui s’inscrit dans le cadre des politi-ques publiques d’investissement. «Nous allons encourager et accom-pagner toutes les démarches quis’inscriront dans la politique de re-lance de l’Economie nationale », a-t-il affirmé, tout en appelant les ges-tionnaires industriels à « cibler lessegments porteurs et prendre enconsidération le souci de rentabilitééconomique et financière de l’entre-prise ». Concernant les projets departenariat, qu’ils soient public- pri-vé ou nationaux- étranger, le minis-tre a estimé que l’Etat est favorableà toute entreprise de partenariat quigarantit « un seuil d’intégration ». «Nous sommes pour un partenariataussi bien étranger que local qui doitêtre quantifié, estimé et facturé pourne pas refaire les erreurs du passé »,a-t-il affirmé. Il a fait part aussi de ladisponibilité de son départementministériel à accompagner toutes lesentreprises qui investissent dans larecherche, notamment par des «in-citations fiscales», déplorant que «des groupes industriels, publics etprivés, ne dépensent aucun centimedans le développement de la recher-che ». Il s’est engagé, par ailleurs, àétudier les plans de relance des deuxentreprises, ENIEM et EI (électro-in-dustrie), tout en les incitant à œuvrerà s’inscrire davantage dans la logiqued’intégration pour promouvoir le pro-duit national. Après avoir évacué « leshérésies ayant plombé l’Economienationale pendant des décennies,l’Etat n’a ni les moyens, ni la volon-té ni le penchant de dépendre del’importation », a-t-il déclaré, tout enappelant à « promouvoir le poten-tiel industriel de la wilaya».

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EVEN EMENTLe Quotidien d'Oran

Jeudi 08 octobre 202004

J. Boukraa

De nouvelles tentatives d’émigra-

tion clandestine ont été avor-

tées à l’Ouest. Ainsi dans la wilaya

de Mostaganem, 13 tentat ives

d’émigration clandestine ont été

mises en échec par les gardes-côtes

et les services de sûreté de la wilaya

ces dernières 24 heures et 166 per-

sonnes ont été arrêtées, a appris

l’APS de ces deux corps sécuritai-

res. Les unités de plongée, relevant

des gardes-côtes, ont intercepté 11

embarcations en mer en plusieurs

endroits, au large des côtes de la

wilaya de Mostaganem. 142 person-

nes dont des femmes, enfants et des

ressortissants étrangers s’y trou-

vaient à bord.

Quant aux services de la sûreté de

wilaya, ils ont mis en échec deux

tentatives d’émigration clandestine

sur la terre ferme, à partir de la fa-

çade maritime «Salamandre» et la

plage «El Materba», dans la commu-

ne de Mostaganem. 24 personnes

ont été arrêtées. Les candidats à

l’émigration clandestine, dont deux

passeurs, ont été arrêtés mardi.

Des détachements de l’Armée na-

tionale populaire (ANP) ont

effectué, entre le 30 septembre et le 6

octobre dernier, de multiples opéra-

tions aux résultats de «qualité», dans

la dynamique des efforts continus

dans la lutte antiterroriste et contre la

criminalité organisée multiforme, in-

dique le ministère de la Défense na-

tionale (MDN) dans un communiqué.

«Dans la dynamique des efforts con-

tinus dans la lutte antiterroriste et con-

tre la criminalité organisée multiforme,

des unités et des détachements de

l’ANP ont exécuté, durant la période

du 30 septembre au 6 octobre 2020,

de multiples opérations aux résultats

de qualité qui reflètent le haut profes-

sionnalisme, la vigilance et la dispo-

nibilité permanente de nos Forces ar-

mées à travers tout le territoire natio-

nal», précise la même source. Dans le

cadre de la lutte contre la contreban-

de et la criminalité organisée et en

continuité des efforts «intenses visant

à contrecarrer le phénomène du nar-

cotrafic dans notre pays», des déta-

chements de l’ANP ont arrêté, en

Trente-deux (32) personnes ont trou

vé la mort et 1310 autres ont été

blessées dans 1070 accidents de la cir-

culation enregistrés durant la période du

27 septembre au 3 octobre à travers le

pays, selon un bilan hebdomadaire ren-

du public hier par la Protection civile.

Le bilan le plus lourd a été enregistré

dans la wilaya de Bouira avec 5 morts

et 42 blessés, suite à 40 accidents de la

route, note la même source.

Par ailleurs, dans le cadre de la lutte

contre la propagation du coronavirus

Covid-19, les unités de la Protection ci-

vile ont effectué, durant la même pé-

riode, 225 opérations de sensibilisation

à travers les 48 wilayas du pays, pour

rappeler aux citoyens la nécessité de res-

pecter le confinement et les règles de la

distanciation physique. Les éléments de

la Protection civile ont effectué égale-

ment 294 opérations de désinfection

générale à travers les 48 wilayas, tou-

chant les infrastructures et édifices pu-

bliques et privés, quartiers et ruelles,

précise le même bilan.

Le juge d’instruction près le

tribunal de Khenchela a

décidé hier de placer l’ancien

directeur de l’Emploi par inté-

rim et quatre employés de la

direction de ce secteur sous

contrôle judiciaire pour leur

implication présumée dans une

affaire de corruption, a-t-on ap-

pris de source judiciaire.

Le magistrat instructeur a pris

cette mesure après avoir audi-

tionné l’ancien directeur de l’Em-

ploi par intérim de la wilaya ac-

cusé d’avoir abusé de ses pou-

voirs en ayant permis à sa sœur

de bénéficier durant 18 mois de

la prime destinée aux salariées

titulaires de contrats de pré-em-

plois, alors qu’il était bien au

courant que celle-ci occupait un

poste de travail permanent au

sein d’une direction exécutive à

Khenchela. Le juge a également

décidé de prononcer la même

mesure à l’encontre de quatre

employés de la direction de l’em-

ploi de Khenchela soupçonnés

d’être impliqués dans une affai-

Z. Mehdaoui

En effet, s’exprimant hier

sur les ondes de la Chaî-

ne 3 de la Radio nationa-

le, Nadia Ait Zaï, avocate et

militante pour les droits de la

femme, dira clairement qu’il faut

désormais durcir les lois en

condamnant les auteurs de ce

type de crime à la perpétuité sans

possibilité de grâce. «Il faut agir

vite dans cette affaire et surtout

frapper fort», a-t-elle déclaré en

appellent les medias à jouer leur

rôle en vulgarisant, au maxi-

mum, les peines pour dissuader

toute tentative de commettre ce

genre d’acte horrible. Interrogée

sur le débat de la peine de mort,

l’intervenante estime que la pei-

ne capitale ne va pas empêcher

les criminels de passer à l’acte,

en rappelant au passage que le

monde est à la veille de la cé-

lébration de la Journée mon-

diale contre la peine de mort.

Mme Ait Zaï qui estime que

c’est «un faux débat», dira que

«l’Algérie a signé un moratoire

depuis 1993 et elle y tient».

«Moi je trouve que c’est très

bien que notre pays se confor-

me aux conventions internatio-

nales», a-t-elle ajouté en souli-

gnant que la perpétuité est en soi

un châtiment extrêmement dur.

Commentant l’article 40 de la

nouvelle constitution, qui garan-

tit la protection de la femme con-

tre les violences, Nadia Zaï esti-

me que c’est une bonne chose

que l’Etat s’engage à ouvrir des

centres d’accueil pour les victi-

mes, qui ont droit à une assis-

tance judiciaire gratuite. «Ce que

Le ministre des Affaires religieuses

et des Wakfs, Youcef Belmehdi a

présidé hier à Dar El Imam de Mo-

hammadia (Alger), le lancement des

épreuves du concours des cadres par-

mi les imams et les mourchidate qui

seront détachés à la Grande mosquée

de Paris. Dans une déclaration à la

presse à cette occasion, M. Belmehdi

a affirmé que «529 candidates et can-

didats participent à ce concours qui

compte trois (3) catégories dans dif-

férentes spécialités de la fonction

d’Imam (imam professeur principal,

imam professeur et imam enseignant)

et des mourchidate».

Les candidats répartis sur le lycée

Abane Ramdane et l’Ecole nationale

de formation et de perfectionnement

des cadres du secteur des affaires reli-

gieuses située à Dar El Imam, concou-

rent pour 60 postes budgétaires, a pré-

cisé le ministre. Les candidats admis

à l’épreuve écrite passeront l’épreuve

orale pour mieux connaître leurs apti-

tudes scientifiques, religieuses et lin-

Assassinat de Chaima

Plaidoyer pour un

fichier des agresseurs

nous demandons, c’est que cet-

te assistance soit automatique et

que la victime n’ait pas besoin

d’aller déposer un dossier pour

étudier son affaire», a indiqué

l’avocate qui appelle à mettre en

place des mécanismes supplé-

mentaires pour compléter cette

loi. «Les femmes ne dénoncent

pas systématiquement à cause

de leurs enfants ou de peur de

se retrouver à la rue», fait-elle en-

core savoir en notant que l’ins-

tauration d’un mécanisme de si-

gnalement automatique permet-

tra, de suivre ces femmes et de

poursuivre les auteurs des actes

de violence. Mme Ait Zaï recom-

mande, également, la mise en

place d’un dispositif de sur-

veillance des agresseurs.

«D’ailleurs, si ce délinquant,

qui a tué Chaïma, a été mis

sous surveillance après sa pre-

mière agression, ce crime aurait

pu être évité», regrette-t-elle.

De son avis, ces personnes doi-

vent faire l’objet d’un fichier,

crée au niveau de la police, afin

d’éviter la récidive en utilisant

le bracelet électronique qui est

important pour suivre leurs tra-

ces et déplacements. Selon

elle, la création d’un tribunal

qui sera chargé uniquement

de ces affaires, aidera à avan-

cer plus vite dans la lutte con-

tre la violence faites aux fem-

mes. «Ce n’est que comme ça

que le ministre de la Justice

pourra faire ses études sur les

victimes et les auteurs et au

même temps réajuster la loi

en fonction de ce qui nous ar-

r ive», conclut la mi l i tante

pour les droits de la femme.

Khenchela

Le directeur de l’emploipar intérim et 4 employés

sous contrôle judiciairere de «détournement et gaspilla-

ge de fonds publics, mauvaise

gestion et négligence.» Ces qua-

tre personnes ont été audition-

nées après que les éléments de

la brigade de recherche et d’in-

vestigation du groupement ter-

ritorial de la Gendarmerie natio-

nal ont mis la lumière sur plu-

sieurs affaires de mauvaise ges-

tion dont «l’implication d’une

cheffe de service dans les trans-

ferts d’argent appartenant à

l’agence de wilaya de l’emploi de

plus de 10 millions de dinars vers

des comptes bancaires et pos-

taux au nom de son époux et

d’entreprises économiques ficti-

ves implantées à Khenchela et

dans la wilaya d’Oran.

En application de l’Ordonnan-

ce n 06-03 du 15 juillet 2006

portant statut général de la fonc-

tion publique, toutes ces person-

nes ont été suspendues de leurs

fonctions à titre conservatoire en

attendant que la décision de jus-

tice sanctionnant les poursuites

pénales soit définitive.

Le terrible assassinat de la jeuneChaïma, la semaine dernière,continue de susciter colère et

indignation mais aussi relance,encore une fois, le débat surla peine de mort en Algérie.

Mostaganem, Oran

174 harraga interceptés Hier à 1 heure du matin, une em-

barcation et une somme d’argent en

devise, à 875 euros, ont été saisies.

Les harraga interceptés au large des

côtes ont été évacués au port de Mos-

taganem. Des dossiers judiciaires ont

été établis à l’encontre des individus

arrêtés sur la terre ferme. Ils seront

présentés devant le procureur de la

République près le tribunal territoria-

lement compétent pour les chefs d’in-

culpation de tentative de quitter illé-

galement le territoire national.

Dans la wilaya d’Oran, une nou-

velle tentative d’émigration clandes-

tine a été avortée hier. Un groupe

de 8 harraga a été appréhendé par

des éléments des gardes-côtes de la

façade maritime ouest au large

d’Oran, à 10 miles de Cap Carbon

(commune d’Arzew). Ils sont âgés

entre 20 et 24ans. Interceptés, ils ont

été conduits au port d’Arzew avant

d’être remis aux services concernés.

Les tentatives d’émigration clan-

destine vers l’Europe à partir des

côtes ouest ont augmenté ces der-

niers jours. En une dizaine de jours

seulement, 1.240 personnes qui ten-

taient d’émigrer clandestinement ont

été interceptées par les gardes-côtes

et 13 cadavres ont été repêchés.

Souvent les harraga finissent dans

les filets des gardes-côtes pour les

plus chanceux. D’autres malheureu-

sement périssent en mer.

Par ailleurs, les unités territoriales

des gardes-côtes ont découvert ces

dernières 24 heures au large des

côtes de la wilaya de Mostaganem

un colis contenant près de 129 kilo-

grammes de kif traité, a-t-on appris

auprès de ce corps sécuritaire. Les

unités de plongée relevant des gar-

des-côtes ont découvert, lors d’une

patrouille en mer, un colis contenant

cette quantité de drogue, soit 128,94

kg, flottant à une distance de 8 mi-

les marins (environ 15 kilomètres) au

nord de la commune de «Benabdel-

malek Ramdane» (ex-Ouilis) à l’Est

de Mostaganem, a-t-on indiqué de

même source. Cette opération est la

deuxième du genre, après que les

unités des gardes-côtes ont récupé-

ré, en septembre dernier, un colis

flottant similaire au large des côtes

de la wilaya de Mostaganem conte-

nant plus de 32 kg de kif traité, a-t-

on ajouté de même source.

coordination avec les services de la

Gendarmerie nationale lors de deux

opérations distinctes, à Bechar, «six (6)

narcotrafiquants et saisi une grande

quantité de kif traité s’élevant à 10

quintaux et 80 kilogrammes», relève

le communiqué.

Dans le même contexte, un autre dé-

tachement de l’ANP «a arrêté, en

coordination avec les services de la

Sureté nationale à Alger, deux (2) nar-

cotrafiquants en possession de

116,543 kilogrammes de kif traité et

une somme d’argent estimée à 895

millions de centimes, alors que huit

(8) autres narcotrafiquants ont été

appréhendés en possession de 149 ki-

logrammes de la même substance,

25811 comprimés psychotropes et

6156 unités de différentes boissons

lors de différentes opérations menées

à Tlemcen, Batna, Tébessa, El-Oued,

Béjaïa et Sétif». D’autre part, les ser-

vices de la Gendarmerie nationale ont

arrêté 12 individus et saisi 15 fusils

de chasse, 100 kilogrammes de pou-

dre noire, 13047 cartouches, 1870

capsules et 101363 unités d’articles

pyrotechniques, à Annaba, Sétif, Oum

El-Bouaghi, Mila, Tébessa, Béchar et

Ouargla, alors que d’autres détache-

ments de l’Armée nationale populai-

re ont arrêté à Tamanrasset, In-Guez-

zam, Bordj Badji Mokhtar et Djanet,

77 individus et saisi 24 véhicules tout-

terrain, 3 camions, 7 motocyclettes, 5

détecteurs de métaux, 118 groupes

électrogènes, 90 marteaux piqueurs,

44 sacs de mélange de pierres et d’or

brut, des outils de détonation et

d’autres équipements utilisés dans des

opérations d’orpaillage illicite, ainsi

que 1,98 tonne de denrées alimen-

taires destinées à la contrebande.

Dans un autre contexte, les Garde-

côtes et les services de la Gendarme-

rie nationale «ont réussi à mettre en

échec des tentatives d’émigration clan-

destine et ont procédé au sauvetage

de 169 personnes à bord d’embarca-

tions pneumatiques et artisanales à

Oran, Tlemcen, Skikda et Chlef, alors

que 10 immigrants clandestins de dif-

férentes nationalités ont été arrêtés à

Tlemcen, Relizane, El-Tarf et Tébes-

sa», conclut le MDN.

Béchar

10 quintaux de kif saisis

Affaires religieuses

Concours pour un détachementà la Grande mosquée de Paris

guistiques, dont la date sera fixée ulté-

rieurement, a souligné le ministre,

ajoutant que les imams qui seront ad-

mis bénéficieront d’un cycle de forma-

tion. Dans le même contexte, M. Bel-

mehdi a rappelé que les imams algé-

riens encadrant la communauté algé-

rienne et musulmane au niveau des

mosquées de France, comptent par-

mi les meilleurs, car faisant preuve de

modération, de pondération et de dis-

cipline, ce qui a été confirmé par les

Français eux-mêmes, ajoutant que

nos imams se sont distingués en Fran-

ce et en Europe.

Par ailleurs, le ministre a salué les

compétences scientifiques de ces

imams candidats venus des 48 wi-

layas, que ce soit dans la récitation et

l’exégèse du Saint Coran ou dans la

maîtrise de la langue française. Lors

de ces épreuves, les mesures préven-

tives contre la propagation du nou-

veau coronavirus (covid-19), dont la

distanciation physique, ont été respec-

tées, a indiqué M. Belmehdi.

32 morts surles routes enune semaine

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Le discours est au départ humaniste, civilisé, et, même, disons-le, élégant. Il se refuse à instrumentaliser contre les musulmans la laïcité, et à réduire celle-ci , au final , à une caricature d’elle même. Il fait

l’analyse sociologique des causes de la révolteet du développement de l’islamisme dans lesquartiers dits difficiles. Il les voit dans les iné-galités sociales et culturelles, et dans la margi-nalisation sociale. Mais le discours se termine,pour son côté concret, par une série de mesu-res discriminatoires. C’est dommage. Une isla-mophobie bien pensante, élégante, en gantsblancs. Le thème du discours, celui des» sépa-ratismes» est, au début, mis au pluriel. Il seveut ainsi non discriminatoire. Mais ce pluriels’efface vite pour laisser la place au thème réel,au seul objet du propos, lui au singulier : «leséparatisme islamiste».- Lorsqu’il s’agit de contrôler les financementsdes mosquées et des associations religieuses, ouculturelles c’est de l’Islam qu’il s’agit .- Lorsqu’il s’agit de contrôler le recrutementou la formation des hommes de religion il s’agitdes imams.- Lorsqu’il s’agit du contrôle des établissementsscolaires étrangers en France, il s’agit de ceuxdes pays arabo-musulmans, notamment despays du Maghreb. Bref. Une série de mesuresdiscriminatoires envers les musulmans de Fran-ce , et même les arabes, ou ceux censés l’être…à première vue. La discrimination : là est lefond du problème, là est la source des problè-mes Et elle s’accroit au moment même où ondéclare vouloir la combattre.

- Une série de mesures concerne le contrôle dufinancement des lieux de cultes musulmans etdes associations religieuses et culturelles mu-sulmanes. L’argument essentiel est que des fi-nancements viendraient de l’étranger, d’autrespays musulmans notamment. Pour les autrescultes le problème n’est même pas évoqué.Une enquête du journal français «Libération»révélait que c’est une idée reçue que celle dufinancement du culte musulman par des Etatsétrangers: 70 à 80% des sommes viennent decollectes parmi les fidèles. Quant au reste, l’ar-gent venant de l’étranger (mécènes et Etats) ilva principalement aux grandes mosquées, cequ’on appelle les «mosquées cathédrales» et quisont loin d être des lieux de «l’Islam radical».(«Liberation», 3 novembre 2016, six idées re-çues sur le financement des mosquées et descultes musulmans»). Le même rapport signaleque c’est une autre idée reçue que de penserque ces financements proviennent de l’Arabiesaoudite ou du Qatar mais qu’ils provenaientdes pays d’origine des musulmans en France,principalement de l’Algérie et du Maroc et dansune moindre mesure de la Turquie. Par contre,une organisation comme «le Fonds social juifunifié», créé en 1950 en France, peut dire ouver-tement sur son site, qu’Israël finance ses pro-grammes éducatifs et sociaux sans qu’on trou-ve officiellement en France à redire ( cf site in-ternet «Appel unifié juif de France « ). C’est le cas aussi des Eglises évangélistesfrançaises qui ont des relations étroites avecleurs consœurs à l’étranger, en particulier auxEtats Unis. Elles entretiennent plus de 350 mis-sionnaires à l’étranger et tout un réseau notam-ment en Afrique francophone, ainsi qu’en Al-gèrie et dans tout le Maghreb, à travers leMENA (« ministère évangélique parmi les na-tions arabophones»). On évaluait en 2005 en-tre 20 000 et 30 000 le nombre, en Algérie, deprotestants évangéliques issus de l’Islam ( cf«cairn.info, les protestants évangéliques fran-çais, 2005 ). Ailleurs, ces financements ne sont pas dra-matisé à outrance: c’est ainsi qu’en Algèrie, labasilique de Saint Augustin à Annaba et l’Egli-se «Santa Cruz» à Oran ont été rénovées avecla participation de l’Etat algérien mais aussi dedonateurs étrangers ( Etats, comme l’Allemagne,

Le Quotidien d'Oran

Jeudi 08 octobre 2020 05

France-L’islamophobie en gants blancs

et mécènes). Personne n’a crié au scandale.- Un autre train de mesures vise à la forma-tion «nécessairement en France» des hommesde religion. L’argument est le refus qu’ilsviennent de l’étranger. Mais ceci vise unique-ment les imams. Il suffit simplement de signaler, à ce propos,qu’en 2012, on recensait 1689 prêtres étrangerscatholiques dans les diocèses de France ( cfWikipédia, «Eglise catholique en France»). Il est exigé, par ailleurs, des imams qu’ils aientun bon niveau de français. Exige-t-on un bonniveau d’Arabe des moines et des prêtres chré-tiens en Algèrie et au Maghreb. Exige-t-on qu’ilsofficient en arabe, ce qui serait au fond possi-ble , comme cela se fait au Liban, en Irak, enSyrie, en Egypte pour ce qui est des coptes. Maispersonne ne le demande et c’est tant mieux. En Algèrie, et dans d’autres pays arabes et mu-sulmans, les prêtres, les moines viennent biensouvent d’autres pays, notamment de France,sans que personne ne s’en formalise. Ces mesures sont présentées au nom de la dé-fense de l’Etat laïque. Elles annoncent en faitson effondrement. En effet, sa base même, laséparation de l’Eglise et de l’Etat, s’affaiblit ain-si peu à peu, pour laisser la place au contrôlede l’Etat sur la religion dés qu’il s’agit de l’Is-lam. D’ailleurs le socle de la laïcité en France,la loi de 1905, va être modifiée pour la premiè-re fois depuis 115 ans, à cause de…l’Islam.- Il y a enfin aussi les mesures concernant le con-trôle des établissements scolaires, notammentles lycées, dépendants d’autres Etats, commec’est le cas des lycées et établissements algériensen France. Les dispositions, à ce sujet, sont particulière-ment choquantes. Le président Macron est allé,là aussi, jusqu’à parler du contrôle du niveaude français des enseignants. S’il y a bien deslycées importants, influents socialement et cul-turellement au Maghreb, et ailleurs en Afrique,notamment à travers la formation des élites, cesont bien les lycées français. Exige-t-on en Al-gèrie, un contrôle du niveau en Arabe des en-seignants français.. Le 24 juillet 2020, Au Liban, devant la ban-queroute financière de l’Etat, le ministre fran-çais des affaires étrangères, jean Yves le Drian,avait tenu à annoncer une aide de 15 millionsd’euros ….»aux écoles francophones, pilier dusystème éducatif» ( cf le Monde, «En visite dans unLiban en crise, Jean- Yves Le Drian ), 25 juillet 2020 ). Ilfaut donc rapprocher ceci de cela. Les mesures annoncées ou prévues sont dis-criminatoires au sens plein du terme. Elles n’ontmême pas pour argument la réciprocité car, enface, la tolérance est bien plus grande quoiquecertains en pensent. Mais de cela, l’opinion enFrance n’ est pas informée. En fait tout cela prend sa source dans unevision complètement fantasmatique, paranoïa-que «d’une invasion et d’une menace arabo-is-lamique. Cette vision semble, désormais, ga-gner les plus hautes sphères françaises. «Il fautlibérer l’Islam en France des influences étran-gères», a proclamé le président Macron dans sonallocution. On a l’impression d’une razzia surle sol français. S’il y a menace et invasion et sices mots pouvaient avoir un sens, elles ne sontcertainement pas du côté de l’Islam ou du mon-de arabe. Imaginons une France, où la plupartdes écoles et lycées auraient une grande partiede leurs programmes en arabe. Imaginons uneFrance où la moitié des universités enseigne-raient en Arabe. Imaginons une France où unegrande part des affaires, des échanges commer-ciaux se dérouleraient en Arabe. Imaginons uneFrance, où les Français dans la rue parleraientarabe. Et bien, c’est ce qui se passe en Algèrieet au Maghreb ou au Liban, et ailleurs en Afri-que, mais au profit du français. S’il y a menacesur l’identité, s’il y a problème civilisationnel,ce n’est surement pas le cas pour la France.Soyons sérieux. Dans cette vision inversée dela réalité, qui sert hélas de pensée à une partiedes élites françaises, dans cet esprit rejoignantcelui moyenâgeux des croisades, dans cettevéritable aliénation à une représentation fan-tasmatique de l’Islam , dans cette peur patho-logique, on se demande comment pourrait pro-gresser une pensée rationnelle, progressiste,comme c’était le cas en d’autres temps commeau siècle des lumières. La pandémie du Coronaa joué à cet égard un rôle révélateur, dévoilant

l’effondrement de l’esprit scientifique, le glis-sement vers l’irrationnel, vers la pensée magi-que, vers des théories complotistes à la recher-che tôt ou tard de boucs émissaires, et cela dansdes pans entiers de la société, y compris la plusinstruite, y compris dans des milieux tradition-nellement progressistes.

J’écoutais ainsi, le même jour, celui du 4 octo-bre, sur BFM TV, l’interview de Riss, Direc-

teur de publication de Charlie Hebdo. C’estcomme si l’actualité traçait un trait entre lesdeux évènements, cette interview et le discoursdu Président Macron. Riss est un personnage attachant, s’il en est.Et pourtant, soudain, il dit, signe du climatdominant, et sans qu’on comprenne la logiquede son propos : « L’existence de Dieu n’a jamaisété démontrée scientifiquement. C’est une hy-pothèse.» Comment peut-on dire tant de bêti-ses en si peu de mots. On voit donc le bagageintellectuel qui a servi aux caricatures du pro-phète. Si l’existence de Dieu n’a pas été démon-trée, son inexistence l’a-t-elle été ? Si elle n’apas été démontrée, c’est précisément pour celaqu’elle est une croyance. Si l’existence de Dieuétait démontrée, ce ne serait pas une croyancemais une certitude. Si elle avait été prouvée, serait- elle une foi?Aurait-elle alors, d’ailleurs, un sens ? A-t-on dé-montré que deux droites parallèles ne se ren-contrent jamais, ou, ce qui revient au même, serencontrent à l’infini? Mais c’est pourtant unpostulat. Vision scientiste primaire qui veut, encore unefois, confronter science et religion, rationalitéet foi, deux domaines différents de la connais-sance, l’un objectif, l’autre subjectif, comme lascience et l’art . C’est la même erreur que fontdes croyants lorsqu’ils veulent faire entrer encompétition science et religion, le fini avec l’in-fini. Mais passons. Ce qu’il y a peut être à noter, c’est qu’avecune telle approche , on ne peut que passer à côtédes autres aspects des réactions aux caricatu-res du prophète, de leurs déterminants sociaux,culturels, historiques, et s’en tenir au fond àune approche bien pauvre. L’acte insensé, monstrueux, barbare de ce jeu-ne Afghan devant les anciens locaux de Charliehebdo aurait-il été possible s’il n’avait pas étéobligé de fuir son pays , ravagé par la guerre,menée par des armées «civilisées» dont l’arméefrançaise. On apprend même à l’occasion quedes unités de sécurité intérieure françaises com-me le GIGN sont en opération de guerre enAfghanistan.

Ce qui complique toujours les choses et lesrend inextricables c’est que le bourreau diabo-lise sa victime, la «barbarise», indiens d’Amé-rique arrachant «les scalps», «fellaghas égor-geurs» en Algérie, Mau Mau à la machette auKenya etc…et que la victime, la vraie, finit sou-vent par ressembler, elle-même, à la caricatu-re que le bourreau en donne. Alors, qu’on nenous dise pas seulement, comme toujours, que«rien ne peut justifier de tels actes». D’accord.Mais tout ce qui se passe, hélas, dans le monde,peut aussi les expliquer. Que la dénonciationde tels actes ne soit pas le moyen, comme tou-jours, d’empêcher toute explication, c’est-à-dired’empêcher de penser, de réfléchir. Le problème c’est quand on confond, dansune approche laicarde, la religion en tant qu’ins-titution et la religion en tant que ferment cultu-rel, spirituel, moral de la protestation contre ladomination étrangère ou sociale. Qu’on regar-de bien: derrière toute protestation violente con-tre les caricatures du prophète, il y a toujoursdes groupes sociaux qui souffrent de discrimi-nation sociale ou des pays qui souffrent de ladomination étrangère. On s’inquiète en Francede «l’invasion islamiste». On s’étonne de la pré-sence d’Afghans sur le sol français. Mais y a- t-il des troupes militaires afghanes en Francecomme il y a des troupes françaises en Afgha-nistan ? Combien de morts, femmes, enfantsconfondus, ont fait les actions de guerre fran-çaises et autres en Afghanistan ? Les bombar-dements sur la Lybie, dont ceux de l’aviationfrançaise, ont fait des milliers de morts. Y a- t-ileu des actions de guerre libyenne sur la France.Et la liste est longue, ponctuée de dizaines demilliers de victimes, et de souffrances sans nom.Le vrai courage, la vraie liberté d’expression nesont-ils pas de dénoncer tout cela. Sont-ils, aunom d’une tolérance bien pensante, de dessi-ner des caricatures anti- islamiques, et de ca-resser ainsi dans le sens du poil une certaineopinion étroite et chauvine, ou bien consistent-ils à affronter les vraies limites à la liberté d’ex-pression: celle par exemple de dénoncer le sio-nisme en France. Mais sur ce point, c’est la to-lérance zéro et il est interdit définitivement depenser. Qu’on se souvienne de ce qui est arrivéà Dieudonné, devenu officiellement un pestifé-ré, pour son jeu de mots «Isra-Heil ! « sur unplateau de télévision, ou du dessinateur «Siné»congédié de «Charlie hebdo» pour avoir cari-caturé le fils de l’ex président Sarkozy se con-vertissant au judaïsme. C’était pourtant dans lesdeux cas de l’humour, celui dont se réclame lejournal «Charlie Hebdo», celui du «droit à plai-santer de tout». Etrange droit que ce «droit aublasphème» qui est revendiqué. N’a-t-il pas fi-nalement pour fonction de cacher derrière la re-vendication d’une liberté de pensée totale, lasoumission en réalité aux paradigmes de la pen-sée dominante en France et une intolérance defait, celle là en gants blancs.

J’ai écouté le discours récent du Président françaisEmmanuel Macron, le 4 octobre dernier,

sur «les séparatismes». L’impression qu’il m’en reste peutse résumer en quatre mots: deux poids, deux mesures.

Par Djamel Labidi

DES MESURES

DISCRIMINATOIRES

«CHARLIE HEBDO»

ET LE «DROIT

AU BLASPHÈME»

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COMMUNICATIONLe Quotidien d'Oran

Jeudi 08 octobre 202006

ANEP N° 2031006601 Le Quotidien d’Oran 08/10/2020

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COMMUNICATIONLe Quotidien d'Oran

Jeudi 08 octobre 2020 07

ANEP N° 2031006614 Le Quotidien d’Oran 08/10/2020

République Algérienne Démocratique et PopulaireWilaya de Relizane

Direction des Ressources en eauNIF DREW =099048015053326

Correction d'Avis d' Appel d'OffreLa Direction des Ressources en eau de la Wilaya de Relizane lance un avis d’appel d’offres national ouvert avec exigence de capacités minimales concernant l’opération :ETUDE DE PROTECTION CONTRE LES INONDATIONS DES CENTRES (SIDI KHATTEB, DJDIOUIA, HMADNA, AIN EL RAHMA ET EL MATMAR)

Les bureaux d’études intéressés par le présent avis d’appel d’offres peuvent retirer le cahier des charges auprès de la Direction des Ressources en eau de la Wilaya deRelizane (Bureau des marchés) à l’adresse suivante : Bd Docteur Boukhaloua N°13 – Relizane.

Lot Désignations des lots01 Etude de protection centre Sidi Khatteb contre les inondations02 Etude de protection centre Djdiouia contre les inondations03 Etude de protection centre Hmadna contre les inondations04 Etude de protection centre Ain Rahma contre les inondations05 Etude de protection centre El Matmar contre les inondations

� Capacités minimales exigées :� Conformément à l’article 44 du décret présidentiel n°15-247 du 16/12/2015 portant réglementation des marchés publics et délégations de services publics, ne peuventsoumissionner pour ces prestations seuls les bureaux d’études qui répondent aux conditions minimales d’éligibilité à savoir :

C.Q.C.P EXIGEE

CERTIFICAT D’AGREMENTEN HYDRAULIQUE EN COURS

DE VALIDITE

CAPACITES FINANCIERE

Chiffre d’affaires dont la moyenne des trois (03) dernières années (2017-2018 et2019) égal ou supérieur àLot 01 : 1 000 000.00 DALot 02 : 400 000.00 DALot 03 : 400 000.00 DALot 04 : 400 000.00 DALot 05 : 400 000.00 DA

- Les entreprises qui leur manque le bilan d’une année ou de deux années lecalcul se fait sur la base des bilans déposés dans leurs dossiers- Les bilans qui manquent auront la note zéro (0)

REFERENCES PROFESSIONNELLES

Les bureaux d’études soumissionnaires doivent avoireffectué des études similaires ou de même complexité(étude de protection contre les inondations, étuderéseau d’assainissement, réseau AEP) délivrées parles maîtres d’ouvrages

� Les offres doivent comporter un dossier de candidature, une offre technique et une offre financière (le contenu du dossier selon le cahier des charges).� Le dossier de candidature, l’offre technique et l’offre financière sont insérés dans des enveloppes séparées et cachetées, indiquant la dénomination de bureau d’études, la référence et l’objetde l’appel d’offres ainsi que la mention « dossier de candidature », « offre technique » ou « offre financière ». Ces enveloppes sont mises dans une autre enveloppe cachetée et anonyme,comportant la mention « à n’ouvrir que par la commission d’ouverture et d’évaluation des offres – appel d’offres n°………, l’objet de l’appel d’offres »� La durée de préparation des offres est de vingt deux jours (22 jours) à compter de la première publication dans le Bulletin officiel des marchés de l’opérateur public (BOMOP) ou dans la presse.� Les offres devront être déposées de 08h00 mn à 10h00 mn au niveau de la Direction des Ressources en eau de la Wilaya de Relizane à l’adresse suivante : 13 rue DocteurBOUKHALOUA – Relizane.� L’ouverture des plis techniques, financiers et dossier de candidature aura lieu au siège de la Direction des Ressources en eau de la Wilaya de Relizane à 11h00 mn. Correspondant au dernierjour de la durée de préparation des offres. Si ce jour coïncide avec un jour férié ou un jour de repos légal, la durée de préparation des offres est prorogée jusqu’au jour ouvrable suivant.� La durée de validité des offres est égale à la durée de préparation des offres augmentée de 03 mois.� Le présent avis d’appel d’offres tient lieu d’invitation aux soumissionnaires pour assister à l’ouverture des plis.

ANEP N° 2025100503 Le Quotidien d’Oran 08/10/2020 ANEP N° 2031100548 Le Quotidien d’Oran 08/10/2020

ANEP N° 2031100547 Le Quotidien d’Oran 08/10/2020

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certaine stagnation autour de -0,3% à l’excep-tion bien entendu et sans surprise du travailde grain qui « continue de réaliser des per-formances en inscrivant une augmentation de5,6%. » Le plus gros est enregistré dans le textile dontla variation se situe autour de – 26,6% con-trairement aux bois et le papier qui a brilléavec recule de 37% entrainant dans leur silla-ge les activités de l’ameublement et la menui-serie générale. Les cuirs et les chaussures ontcartonné avec une chute de 54,7%.

Cet organisme financier mondial qui suitdepuis le début des années 90 l’économie

algérienne a réévalué à la hausse le prix dubaril de pétrole nécessaire pour « équilibrerson budget. » Il annonce si l’on croit le sitespécialisé Oil Price qu’il faudrait 157,2 dollarsle baril pour équilibrer son budget si l’on seréfère à ses prévisions pour l’année en coursde 2020. Ce prix selon le FMI qui était de 104,4dollars le baril en 2019, 101,4 dollars le barilen 2018 et 91,4 dollars le baril en 2017 a fait cebond a cause des mauvaises performanceséconomiques notamment celles du secteur del’énergie à cause de la crise sanitaire qui aplombé l’économie du monde entier. Dans saprécédente prévision, l’organisme mondialtablait pour un prix d’équilibre pour l’annéede 2020 de 92,3 dollars le baril et celui de 2021de 109,3 dollars le baril mais les contraintesde l’évolution du deconfinement mondial lieau coronavirus l’ont obligé à revoir sa projec-

donner ce genre d’informations » Or, c’estl’Agence Presses Service, (APS) habilitée parles services de la présidence citant elle-mêmesa source qui est l’Organisme National desStatistiques (ONS), relevant du ministère desfinances (01) qui a révélé les performances écono-mique du premier semestre de l’année en cours parrapport à la même période de 2019. Pour l’ONS, lavariation moyenne de la production industrielle dusecteur public s’est établie à -10,4%. Elle a connu unebaisse au niveau de toutes les activités avec « des chu-tes importantes pour certaines d’entre elles. Il fautpréciser par ailleurs que cette baisse est no-tée surtout dans le secteur des hydrocarburesqui ont reculé de 8,5%. Ce repli s’explique, es-sentiellement, par une chute de 10% de la pro-duction dans la branche « pétrole brut et gaznaturel » et une baisse de 6,4% dans celle de «liquéfaction du gaz naturel » et de 4,3% dansle « raffinage de pétrole. » Dans les mines etcarrières, la baisse de la production est moinsponctuée autour de 3,6%. Elle touche princi-palement l’extraction de la pierre argile, sa-ble ainsi que celle du fer. Ces derniers ont lar-gement influé sur la tendance générale. Parcontre l’extraction de minerai et matières mi-nérales ont fait un bond de+10,2%. Les maté-riaux de construction ont baissé de -24,7%« Toutes les activités relevant de ce secteur ontaffiché des baisses, notamment les liants hy-drauliques et la fabrication des matériaux deconstruction et produits rouges.» Quant auxindustries chimiques, elles ont confirmé leurtendance observée au depuis le troisième tri-mestre 2019 avec une baisse de 14,3%. Par con-tre, la fabrication de la résine synthétique etcelle des matières plastiques se sont nettementécartées de cette tendance baissière. En ce quiconcerne l’agroalimentaire, il a marqué une

D’abord, dans un communiquéapparu en la circonstance lasemaine dernière le 29 septembre dernier, le ministre dela communication en mêmetemps porte parole du gou-

vernement, ne dément pas les informationssur les mauvaises performances réalisées partous les secteurs industriels Algériens maisappelle les medias « à s’assurer de la fiabilitédes sources dans le traitement de l’informa-tion.» L’information économique et financiè-re lit –on en période de crise sanitaire « revêtun caractère cruciale et sensible » qui imposeun « traitement spécial » en veillant encoreune fois « de la fiabilité de la source.» Le mi-nistre de la communication et porte parole dugouvernent « responsabilise » les medias entant « vecteur de l’information économique etfinancière,» pour vérifier avec toute la dili-gence requise non seulement de véracité de lasource mais aussi de sa compétence et surtoutson statut « l’habilitant à s’exprimer.» Le com-munique recommande pour terminer auxmedias avant de faire des analyses pertinen-tes parfois ardentes de s’adresser « particu-lièrement aux services compétents des minis-tères, des Finances, de l’Industrie, du Com-merce et au CNES (Conseil économique et so-cial), chacun dans son domaine de compéten-ce. » Il est allé très loin en ajoutant que « endehors de ces fournisseurs de statistiques,aucune source n’est autorisée ou habilitée à

La mauvaise performance du secteurindustriel public inquiète

Le Quotidien d'Oran

Jeudi 08 octobre 202008

Les bidonvilles conjugués à tous les temps !

Si l’éradication des bidonvilles apparaît comme une gageure, c’est en raison non seulement de leur ampleur, mais aussi de la complexité des cau ses de leur implantation.

Essayons tout de même d’en démê-ler l’écheveau en les distinguant, déjà, par catégories:1. Ceux hérités de la colonisation.2. Ceux, construits dans les années 1970.3. Ceux érigés dans les années 1980.4. Ceux érigés lors de la décennie noire des an-nées 1990/2000.5. Ceux enfin, dits de fraiche date. Concernant tout d’abord la première catégorie,qui peut affirmer, au risque de faire injure et deporter le discrédit sur tous les responsablesd’alors, que ce type d’habitat, rappelons-le, cons-titué par exemple des centres de regroupementde triste mémoire, subsiste encore, en 2020 et queses habitants n’ont pas été logés par tous les wa-lis qui se sont succédé depuis 1962 et qui dispo-saient du pouvoir d’attribution de logement ? Pour la deuxième catégorie, « La révolutionAgraire » et « les 1000 villages socialistes », lesdeux mamelles d’une politique mise en place, parsouci d’équilibre régional, pour juguler l’exoderural de ces années là, relever la production agri-cole, améliorer la productivité et mettre fin auchômage et au dénuement qui prévalaient dansles territoires de l’Algérie profonde, ont contri-bué grandement au déplacement massif de po-pulations. L’exode rural, faut-il le rappeler, était expliquéalors, par les disparités de revenus entre les cam-pagnes et les villes et par l’espoir des ruraux detrouver un emploi dans celles-ci. La troisième catégorie, celle des années 1980,s’est illustrée par le slogan « pour une vie meilleu-re » qui a mis à terre, sans jeu de mot, toute lapolitique agraire des années précédentes. Des populations entières ont repris, volontai-rement, le chemin de la ville, pour s’installer danssa périphérie et goûter aux délices du « program-me anti-pénurie », le fameux « P.A.P ». On continue, à ce jour, à recaser dans les nou-

velles cités, les habitants de ces bidonvilles « ré-siduels », nonobstant, souvenez-vous, les opéra-tions « coup-de-poing », qui ont consisté à rac-compagner ces « bidonvillois » dans leur wilayad’origine, à travers une noria de camions réqui-sitionnés pour l’opération. La quatrième catégorie, celle des années 1990/2000 est de loin la plus fournie, car constituée defamilles ayant déserté leur région pour des rai-sons sécuritaires liées à la décennie noire. Avec la paix retrouvée et la politique de la Con-corde Civile, ces familles ont reçu toutes les as-surances politiques, sociales et économiques pourretrouver leur foyer, leur terre et leur outil de tra-vail et retourner dans leurs régions sécurisées. Beaucoup de ces personnes ont préféré restermême si certaines d’entre- elles ont pris le che-min du retour, en laissant toutefois leurs enfants,profiter de « l’usufruit » du bidonville et préten-dre à leur tour à un logement. La cinquième catégorie enfin, dite de fraîchedate, formulation empruntée au Wali d’Orand’alors. Concernant les ingrédients qui fa-cilitent l’implantation de bidonvilles clas-sés dans cette catégorie dite de fraîche date,on peut citer, dans l’ordre:1. Des citoyens sans scrupules.2. Une maffia agissante du foncier.3. Des employés véreux au niveau de la distribu-tion d’eau et d’électricité.4. Le laxisme des élus locaux. Pour résumer, si l’on tient compte de ce qui aété affirmé supra, la clef des bidonvilles, sans jeude mot, est toute trouvée si l’on admet leur clas-sification telle que proposée et qui repose quandmême sur un fondement juridique avéré. A moins d’admettre, plus de 50 années plustard, que les politiques passées et présentées enleurs temps, comme révolutionnaires et avant-gardistes, n’ont pas rempli leurs objectifs.Alors récapitulons :1-Les bidonvilles de la première catégorie« n’existent plus », si tout le monde est d’accordsur ce qui a été affirmé.2-Ceux relevant des années 1970 ont été traitédans le cadre d’une politique en rapport à cesannées là ; et toutes les mesures complémentai-res prises, dans le cadre de la Politique Nationa-le du Développement du Renouveau Agricole(PNDRA) ont été les solutions les plus adaptéespour endiguer les mouvements migratoires

mieux en tous cas, que les tentatives vaines, d’in-tégrer toutes ces populations dans une politiquede relogement, fut-elle massive.3-Ceux des années 1980 se sont caractérisées parla politique du retour forcé des populations ru-rales concernées, telle que décidée par le gouver-nement de l’époque de feu le président CHADLI.4-Ceux découlant de la décennie noire ontconnu des solutions politiques, économi-ques, sociales et financières adaptées, avecl’encouragement, la protection et la béné-diction des pouvoirs publics. Si l’on estime qu’il transparait encore des ca-tégories deux, trois et quatre, telles que sériées,quelques « bidonvilles résiduels », qu’ils soientpris en charge une fois pour toutes, à travers lesprogrammes à venir. En tous les cas, les migrations des zones rura-les vers les villes ne cesseront pas, tant que lemouvement d’urbanisation agit comme unepompe aspirante. Et paradoxalement, l’urbanisation est provo-quée essentiellement par l’afflux des ruraux queles pouvoirs publics n’ont de cesse de reloger.5-Pour ceux dits de « fraîche date », il faut toutsimplement les démolir Pour brutale qu’elle puisse apparaître, cettemesure si elle venait à être généralisée dans les48 wilayas est un mal nécessaire pour éradiquer,une fois pour toutes, ce type d’habitat précaire,dit de « fraîche date ». Nous n’avons pas fini pourautant avec les bidonvilles car, outre l’embarrasqu’ils suscitent pour les collectivités locales enmatière de résidence, de fichier électoral, d’ins-cription scolaire et les maux sociaux qu’ils indui-sent, ils impactent négativement sur :-1 Le marché informel dont ils fournissent la maind’œuvre et les caches des marchandises prohi-bées, sans compter le préjudice occasionné au tré-sor public, estimé à plus de 400 milliards de dinars.-2 La contrefaçon dont ils sont un chaînonimportant.-3 Les attaques préjudiciables aux réseaux élec-triques et hydriques.-4 Le marché de l’emploi, dès lors que les postesde gardiens, agents de sécurité et chauffeurs sontpris d’assaut par les habitants des bidonvilles,ce qui permet à un grand nombre d’entre eux des’adonner à d’autres activités, non déclarées. Tout cela est peut être connu mais, nul ne sau-rait rester indifférent devant une autre situation

lourde de menace, si l’on n’y prenne garde et quitransparaît dans les deux exemples suivants : A la veille du 1er novembre où il se murmureque des attributions massives de logements vontêtre organisées, il conviendrait d’agir avec pru-dence et sans démagogie, aux risques de faireéclater la cohésion sociale et partant, réduire ànéant les progrès accomplis en matière d’habitatpar notre pays qui reste quand même un des ra-res, voire le seul pays au monde à donner pres-que gratuitement le logement social et fermer lesyeux sur la spéculation qui en découle :� N’est-il pas rétrocédé, sans problème et sansscrupule ?� N’est-il pas mis sur le marché locatif, toute hon-te bue ?� N’est-il pas inoccupé, aux trois quart du temps,par ceux-là même qui ont provoqué des émeutespour en bénéficier ? Voilà encore, des niches à combattre, si l’on veutréduire la pression sur le logement social qui, aurisque de se répéter, gagnerait à disposer d’unfichier fiable.Il faut également :1-revoir la conception architecturale des citésdortoirs dont l’usage révulse les Algériens, peu-ple et président.2-mettre en œuvre, sans délai, le directive préco-nisant le recours aux cités intégrées, celles quipréservent l’environnement et prennent encompte les équipements d’accompagnement né-cessaires à la communauté de vie.3-diversifier les partenaires étrangers et les met-tre en compétition.4-multiplier les offres pour l’habitat d’urgence(maisons en bois, chalets adaptés).5-prévoir des stocks d’urgence de ce type d’habitat.6 -résorber les dernières poches des bidon-villes résiduels.7-prendre en considération le mal-logement quireste, quoique l’on pense, la partie non immer-gée de l’iceberg.8-encourager l’habitat rural.9- reconsidérer enfin, au plan légal, la questionde la cessibilité du logement social, pour en ré-duire la spéculation. En définitive toutes ces réflexions sur le loge-ment social n’ont pour objectifs que de susciterquelques réactions sur la crise qui en découle etqui promet de perdurer si on continue à laisserles bidonvilles faire florès !

tion. Il est clair, note l’organisme internatio-nal que ce « prix d’équilibre » diffère de celuiprévu dans les différentes lois de financesmais « il s’agit du prix moyen que doit at-teindre le baril de pétrole sur une année pourpermettre à un pays dépendant des hydrocar-bures (comme l’Algérie) d’équilibrer les dé-penses de son budget. » Pour d’autres paysdépendants des hydrocarbures, le FMI projet-te des prix d’équilibre suivants : l’Arabie saou-dite (76,1 dollars), les Émirats arabes unis (69,1dollars), le Bahreïn (95,6 dollars), le Qatar(39,9 dollars), la Libye (57,9 dollars). En re-vanche, pour l’Iran, l’institution monétaire in-ternationale prévoit un prix d’équilibre forte-ment revu la hausse à 389,4 dollars. Rappe-lons qu’actuellement, le prix du baril est con-finé autour de 42 dollars le baril

Après le déficit dramatique des exportations de gaz vers l’Italie relevé une pre-

mière fois par le rapport de l’entreprise Ita-lienne ENI au premier semestre 2019, puis lesdeux premier mois de l’année 2020 par la re-vue MEES, voilà que le journal électronique El Con-fidential citant les chiffres de Cores, la société qui gèreles réserves d’hydrocarbures nous a appris que l’Es-pagne se rue vers les navires américains pour ache-ter au marché spot le Gaz Naturel Liquéfié(GNL)en acceptant délibérément de payer des pénali-tés en se détournant du Gaz Naturel Algérienqui lui arrive par le gazoduc Medgaz à tra-vers le Maroc. A suivre

Par Cherif Ali

Par Reghis Rabah*

1ère partie

LE FONDS MONÉTAIRE

INTERNATIONAL FMI

ALERTE SUR LE DÉFICIT

BUDGÉTAIRE

CES ALERTES SONT MÊME

EXTÉRIORISÉES

ET NE DATENT PAS

DE LA CRISE SANITAIRE

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La musiquedéfaitiste et le vide

Le Quotidien d'Oran

Jeudi 08 octobre 2020 09

Paris : Akram Belkaïd

J’ai la Covid,je n’avais pourtantjamais gagné au loto !

La chose n’est pas nouvelle : depuisdes décennies, toute contestation du

régime et toute revendication enfaveur du changement, fût-elle

graduelle, provoquent en réactionune répression de plus ou moins

grande ampleur.

C’est un fait évident :le pouvoir algérienne sait pas dialoguerou, plutôt, il ne veutpour dialogue que

celui qu’il aura organisé selonses habituelles méthodes, c’est àdire un théâtre de marionnettesavec quelques opportunistes tropheureux de l’occasion qui leur estofferte de se faire (enfin) une si-tuation. Qu’on vienne à lui résis-ter, qu’on vienne à persister, qu’onvienne à refuser ce remake de ladanse des béni-oui-oui avec l’ad-ministration coloniale, et c’est leqallouz qui parle (1).

Mais il n’y a pas que cela.Quel que soit le cercle pen-

sant – ou essayant de le faire -,surgit très vite une injonction àl’abandon et au renoncement auprétexte que le système seraittrop fort, trop omniscient, pourtenter quoi que ce soit. Les per-sonnes ayant vu dans le Hirakune formidable chance pour sor-tir le pays de l’ornière peuventcertainement toutes en témoi-gner. Le « à quoi bon ? » ou le« fort 3alikoum » (plus fort quevous) composent cette petitemusique perverse qui vise à pré-server un statu quo somme tou-te bien confortable pour qui apeur pour sa voiture ou sa mai-son construite en zone sécurisée.

Il y a des variantes à ce discours. Quelle que soit l’évolu-

tion de la situation, on peut sou-vent entendre que les « servi-ces » sont derrière tout ça etqu’ils demeurent les maîtres dujeu. A les entendre, le Hirak se-rait une manipulation d’un clanpour en chasser un autre, etc. Siune objection rationnelle vient àêtre formulée, elle est alors im-médiatement balayée par unenouvelle explication hypothéti-que – souvent biscornue, maisqu’importe. L’essentiel, c’est quel’Algérienne et l’Algérien demeu-rent convaincus que quoi qu’ilsfassent, ils n’y arriveront pas.

Ajoutons à cela la récurrencede divagations à propos du

jusqu’au-boutisme du Hirak,transformé ainsi en coupableayant refusé la main tendue parle gentil pouvoir, et l’on auraune image plus ou moins com-plète de la machine à alimenterle défaitisme. Car tout cela n’estpas sans effet. Les luttes collec-tives sont impressionnantesquand elles s’expriment maisnous savons tous qu’elles cons-tituent des mécanismesbien fra-giles dont la longévité dépendde nombre de facteurs, la volon-té et la persévérance individuel-les n’étant pas les moindres.Personne ne niera que l’inter-ruption des manifestations dou-blées d’une répression vicieuse –comment la qualifier autrement ? –est à l’origine d’un réel abattement.«Digouttage» total, surtout quands’égrène la liste des personnes ar-rêtées, poursuivies ou convoquéespar les services de sécurité. Mais il en est ainsi des com-bats qui méritent d’être menés.

Les transformations – évitons deparler de révolution – sont fai-tes de boucles, de détours et derégressions. Et dans ces proces-sus, il est certain que les mani-festations produisent leur effetrevigorant. On se serre, on secompte, on s’encourage même sil’on n’est que trois pékins. Pourceux qui vivent à Paris, il suffitde voir l’effet qu’a sur eux la re-prise des rassemblements placede la République. Oui, certes,cela est lointain des rues d’Al-ger, Oran, Constantine ou Té-nès. Mais cela compte dans unmonde où les réseaux sociauxdonnent souvent l’illusion qu’iln’existe plus de frontières phy-siques. La flamme est encore là.Il y a encore des gens qui ne veu-lent pas se taire.

Il n’y a rien de honteux à êtredans le camp des soi-disant

perdants quand on ne lâche riensur ses convictions et que l’oncontinue de revendiquer ne se-rait-ce qu’un vrai État de droiten Algérie. Le pire serait de re-noncer par découragement ou,plus grave encore, par intérêt,en se mentant à soi-même et ense trouvant toutes les bonnes ex-cuses possibles pour tourner ca-saque et servir ceux-là mêmequ’on conspuait la veille.

Un autre argument en faveurdu renoncement est que

l’actuel gouvernement aurait unvrai projet pour le pays et qu’ilserait raisonnable et responsablede le laisser travailler en paix.Un vrai projet ? Sérieusement ?Où est-il ? Qu’on nous le don-ne ! Qu’on nous le détaille ! Je neparle pas ici du processus élec-toral qui est planifié pour lesprochains mois : organiser desélections en prétendant que c’estla bonne solution pour sortir dela crise est une astuce de répu-blique bananière ou d’entité, va-guement indépendante, de lafrançafrique.

Non, comme disent les Américains, « whereis the

beef ? » Où est le moufid ? Quel-le politique économique et fi-nancière pour les deux prochai-nes années ? Austérité ou réen-dettement ? Et l’école ? La san-té ? Les choix en matière de po-litique énergétique ? Un grandplan solaire ou bien le gaz deschiste ? Et que dire de ces deuxsujets dont nos députés, plusoccupés à faire des affaires pourrembourser leur pas de porte, neparlent ainsi dire jamais : la dé-gradation de l’environnement etles conséquences du réchauffe-ment climatique ? On attend…Cogner sur les opposants et em-bobiner quelques faux naïfspour mieux les enrôler, deman-de certainement quelques com-pétences et efforts d’imagina-tion. Mais ce n’est rien en com-paraison de ce qu’exige le relè-vement de l’Algérie.

(1) « Algérie, les louanges et lamatraque », Horizons arabes, 30

septembre 2020.

Tout d’abord, depuis des

mois, ils vous montrent dudoigt comme un potentielvainqueur. Comme ces dizaines de publicités parjour qui vous assaillent en

vous annonçant que votre numéro detéléphone a été tiré au sort pour ga-gner un Iphone, une voiture, une pa-quet de merguez. En effet, les respec-tables scientifiques en blouse blan-che, toutes les minutes, sur les chaî-nes d’info en continu, vous assurentde la potentialité de votre tirage ausort avec un message qui glace le sangmais ne laisse aucun doute. Les personnes âgés de plus de 65 ans,affirment-ils, plutôt des hommes et at-teints d’une affection médicale particu-lière ont un pourcentage de chance dedécéder qui atteint 85 %. Je vous assureque ce mot « chance » était dans leur lan-gage car c’est effectivement celui quenous utilisions en cours de probabilité. Bingo, je suis un homme, je viens d’at-teindre 65 ans le 3 de ce même mois et jesuis traité pour hypertension. Me voilàdans les médias, de plus en plus visé,cité et averti. Et comme tout le mondeinsistait, j’allais finalement et réellementgagner le gros lot. Il n’y avait plus aucu-ne « chance » que je ne le gagne pas. L’in-cantation ne provoque jamais automa-tiquement la survenance d’un fait, etbien pour moi, cela fut démenti.

Un beau matin, vous vous levez avecquelques courbatures. Pas graves,

vous veniez de faire, la veille, une petiteséance d’exercices à la maison. Puis lesecond matin, vous vous réveillez avecdeux fois plus de courbatures alors quela veille vous vous êtes dispensés de con-tinuer le sport. Au bout de trois jours, l’interrogationse transforme en suspicion. Le concertcommence car la toux s’y met et unepetite chaleur vous envahit, pas trèsimportante mais suffisamment pourcommencer à vous alerter. Réveil à 5 h du matin, avec mon algé-roise, car tous les laboratoires de Parissont assaillis et le temps d’attente dansla queue peut aller jusqu’à quatre heu-res. Nous en avons fait trois. Nous l’avonséchappé belle, la pluie s’était mise à tom-ber lorsque notre tour est arrivé. Encoreun signe d’élu de la chance. Voilà que je suis installé face à une jeu-

Par Sid Lakhdar

Boumédiene*

ne stagiaire biologiste appelée en renfortqui fait tout pour vous mettre à l’aise. Maislorsqu’elle a sorti le long coton-tige de sonétui stérile, j’ai failli tressaillir. Alors, elle a prononça cette phrase en-tendue à la télévision des centaines defois, qui a pour objectif de vous rassu-rer et qui, en fait, multiplie l’angoisse : «Ne vous inquiétez pas, c’est désagréa-ble mais cela ne fait pas mal». Au final, ce fut désagréable et cela fitmal. C’était interminable et je me deman-dais si le coton-tige n’allait pas aller jus-qu’à l’estomac. Dans ces moments là, vostrès maigres connaissances d’anatomien’ont pas le temps de vous rassurer. Les gens de ma génération se souvien-nent certainement de l’énorme seringuedu médecin des années 60’ qui disait aupetit enfant, avec une hypocrisie qui selisait sur son visage même par les plusgrands des illettrés, « N’aie pas peur,mon petit, ce n’est rien, ça va passer ! ».Et bien, depuis ces temps-là, à Oran, jen’ai plus jamais eu confiance lorsqu’onvous assurait qu’il n’y aurait aucunedouleur. Nous voilà donc sortis, avecune recommandation de vérifier nosmessages sur SMS et mail dans 72 heu-res, au minimum. Comme l’histoires’était engagée très sournoisement de-puis le début, ce n’est pas en 72 heuresque mes résultats parvinrent mais le soirmême. C’était douteux !

Eh bien, là aussi, j’avais raison de meméfier car lorsque le PDF s’ouvrit

après une série de codes que même laréserve d’or américaine à Fort Knox neprévoit pas, un mot vous saute aux yeuxcar il est écrit en majuscules, POSITIF.Mes chers lecteurs, à partir de cet ins-tant vous n’avez même pas le temps deréagir que vous êtes cernés, encerclés,identifiés et surveillés par une multitu-de d’organismes officiels. On a l’impres-sion qu’ils ont lu en même temps quemoi le PDF, au-dessus de mon épaule.C’est d’abord vers minuit un mail del’AP-HP (les hôpitaux de Paris) qui vousannonce la démarche à suivre. Puis, aupetit matin, c’est la Caisse Primaire d’As-surance Maladie qui vous appelle et qui,d’une voix douce de la dame, vous de-mande si vous allez bien. Elle n’a pasosé demander si j’étais mort.Elle insiste pour que je donne mes con-tacts, je lui réponds qu’il y aurait lesnoms d’au moins trois cent étudiants etune soixantaine de professeurs sanscompter le personnel administratif. Puis,après une seconde insistance, je finis parchoisir deux collègues qui ont sembléêtre ceux que j’ai côtoyé le plus en par-

tageant trois ou quatre repas ensemble.Les pauvres, ils ont reçu l’appel de ladame leur demandant d’aller se fairetester sans qu’elle ait le droit de divul-guer le nom de leur contact. J’imaginel’épouvante dessinée sur leur visage.Puis c’est au tour de votre chefe d’éta-blissement qui vous dit qu’elle doit con-tacter les services du Rectorat et l’ARS(l’Agence régionale de santé).Enfin, il faut aller voir d’urgence le mé-decin traitant, comme tout ce beau mon-de à mon chevet m’en donne presquel’ordre. Dix jours d’isolation, c’est la seu-le bonne nouvelle et un conseil de pren-dre sa température. Je n’ai plus de ther-momètre depuis mon enfance à Oran, ily a un demi-siècle.

Et mon Algéroise ? Me diront ceux quisuivent depuis le début. C’est là, mes

chers lecteurs, qu’il faut se persuaderque le monde est injuste. Son premiertest, celui fait ensemble, fut interpréta-ble. Le second, fait trois jours après, carelle a attendu plus longtemps les résul-tats, annonce le fameux mot en majus-cules sur le terrible PDF, mais pas lemême : NÉGATIF.Soit c’est une erreur, soit c’est une plai-santerie, soit c’est un cas unique dansles annales de la science ? Commentpouvez-vous penser autrement car, jus-qu’à preuve du contraire, nous vivonsensemble. C’est, je crois, une habitudeuniverselle entre époux.Et, cela n’a pas raté, je l’attendais, c’estvenu aussitôt, elle me dit avec un tonpéremptoire « Une descendante du Deyd’Alger n’est jamais inquiétée par uneminuscule bestiole ». Il faut avouer quec’est de bonne guerre car l’allusion auDey d’Alger, c’est moi qui le lui répètedepuis 35 ans. Mais, tout de même, l’ef-fronterie se lavera au prochain match,au stade du 19 juin.

Voilà toute l’histoire racontée, bienentendu, au second degré et avec

humour. Une tonalité qui évite de rap-peler qu’il y avait une chance sur deuxde me retrouver en réanimation. Et quec’est tombé du bon côté alors qued’autres n’ont pas eu cette chance d’êtreaujourd’hui vaccinés, comme moi, carils ne sont plus là pour en vivre le bien-fait. Qu’ils soient assurés de mes pen-sées attristées et de mon affection. Aucun gros lot de la loterie ne vautla bonne santé pour rester avec ceuxqu’on aime. Surtout lorsqu’ils sontd’une descendance aussi prestigieu-se que le Dey d’Alger.

*Enseignant

En quarante cinqans à Paris, je n’aijamais vraimentgagné au Loto,sinon à peine

quelques euros.Et voilà que je

gagne le gros lot.Et pour gros, c’est

en fait la pluspetite créature

du monde vivant.Ce minuscule

virus,insignifiant etlâche par son

invisibilité m’atouché sans la

moindre politessede se présenter

à moi.

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Le Quotidien d'Oran

Jeudi 08 octobre 202010

Propriété et pouvoirPar Arezki Derguini

La question de la propriété est partie prenante d’une problématique du pouvoir. Être propriétaire c’est disposerd’un pouvoir de commander à la chose possédée dans un milieu donné. Une chose ne pouvant être dépossédée des liens, des

pouvoirs d’où elle émerge, ni utilisée indépendamment des liens, des pouvoirs dans lesquels ses usages potentiels vont l’inscrire.Elle sort d’un tissu de liens qu’elle emporte virtuellement et entre dans un autre qu’elle va composer partiellement en se

transformant. Elle ne peut être abstraite de ces liens qu’à un moment précis, celui où elle sort d’une situation (production parexemple) pour entrer dans une autre (consommation par exemple).

1ère partie

Note

1) Avec le covid 19, La Science au travers des sciences

médicales ne va pas chercher l’individu dans son milieu

avec les sciences sociales (sociologie, économie et

psychologie ne parlons pas d’anthropologie), elle prend le

malade, l’individu nu, le corps humain, affecté par le virus.

Le scientifique de la Science s’enferme et enferme

l’individu dans son labo. Elle dessaisit l’individu de son

milieu pour le doter de caractères « scientifiques ».

2) M. Callon, Introduction: the embeddedness of economic

markets in economics, in Michel Callon (dir.), The Laws of

the Markets. Blackwell Publishers, 1998.

Il est donc erroné de vouloir la considérer comme une « chose » indépendante de ses conditions de production etd’usage, de séparer ce qu’elle est, de cequ’elle a été et de ce qu’elle va devenir. Sans cette capacité d’advenir d’autres

choses et de devenir autre chose, une choseest morte, autrement dit existe sans consister,n’a pas d’importance, n’a pas de pouvoir, n’apas de valeur. Être propriétaire de quelquechose c’est donc disposer de son pouvoird’agir et de subir, de transformer, d’être trans-formée ; c’est disposer des propriétés de cettechose qu’elle tient d’autres choses et qu’ellepeut associer, mêler à d’autres choses. Elleimporte dans ce qu’elle fait passer d’un étatdans un autre. User de la propriété d’une chose c’est userdes pouvoirs de ses propriétés. Il reste que cespouvoirs s’exercent et se manifestent dans unmilieu, en rapport avec d’autres pouvoirs. Lepropriétaire n’use pas de sa propriété en tou-te liberté. Il en use selon la « loi » du milieu,le milieu qui la porte à l’état de chose et lemilieu qu’elle transforme et la transforme. Pour obtenir de l’usage ce que le proprié-taire souhaite, il a besoin de l’ « assentiment »de la chose et du milieu dans lequel il s’exer-ce, que cet assentiment passe par la nature, lemarché, la coutume ou la loi. Une chose n’estpas disposée à se transformer en n’importequoi ou à transformer toute chose. Un produc-teur ne pourra « valider » sa production(autrement dit, faire accepter l’usage qu’il faitde ses moyens de production pour produireun bien ou un service), qu’avec l’assentimentde la loi et/ou des consommateurs. Il ne pour-ra vendre sa marchandise que s’il trouve desdébouchés ; il ne pourra pas user de la chose,commander à ses propriétés, en contrevenantaux propensions, aux lois, aux mœurs et ha-bitudes du milieu. Au pouvoir du producteurse mêle le pouvoir des milieux desquels émer-ge et pour lesquels est destinée sa production,milieu qui sont tout à la fois naturel, social,technique, économique et politique. Ils peu-vent interrompre, empêcher sa production.

S’il y a pouvoir séparé du producteur, duconsommateur et du citoyen, qui peuvent

s’organiser et commander séparément aux ter-mes de certains processus, il y a dans le pro-cès de transformation d’un bien en marchan-dise association du pouvoir du consomma-teur, du citoyen et du producteur. Dans lecours des choses, il faut que les trois pouvoirsse distinguent et s’associent pour qu’il y aitmarché et marchandise. Le bien doit passerpar le pouvoir, segmenté ou confondu, de cha-cun comme dans un seul pouvoir continu, sé-quentiel ou confondu, pour devenir une mar-chandise. Un seul fait défaut et la métamor-phose du bien en marchandise est suspendueet le bien disparait du marché. Bref, en mêmetemps que se produit la différenciation socia-le du producteur, du consommateur et du ci-toyen doit être produite leur identité, la con-tinuité, l’unité de leur pouvoir de transformerles biens en marchandises. La science traditionnelle au travers de sesdisciplines a coutume de séparer l’individu ende multiples personnages. Elle fabrique un in-dividu psychologique, un individu social, unindividu politique et un individu économique.Comment démêle-t-elle tout cela dans unmême individu ? En opérant certains modesd’abstraction. Ainsi le citoyen, le producteuret le consommateur sont placés dans des cou-loirs différents, bien que chacun ne puisse userde son pouvoir indépendamment de l’autre,bien que leurs pouvoirs s’interpénètrent,soient interdépendants et complémentaires. Le producteur cherche à maximiser son pro-fit personnel, il n’est pas le même quand il est

citoyen membre d’une collectivité, seulementpartie prenante d’un intérêt collectif sans con-tinuité avec son intérêt personnel. Pas de con-tinuité entre le plan individuel et le plan col-lectif. Maximiser son profit personnel ne si-gnifie donc pas maximiser la valeur ajoutéeglobale. L’individu entre et sort de champsdifférents où il doit se comporter de manièrespécifique. Pas de continuité entre les diffé-rents champs. L’intérêt collectif sera compo-sé séparément des intérêts individuels, le pre-mier sera dit politique, le second économique.Avec la multiplicité de ces champs, une So-ciété transcendante, l’individuation indivi-duelle se trouvera séparée de celles collecti-ves. Les différents personnages sont incapa-bles de se recomposer en individu singulier. Pas de continuité entre le singulier et le plu-riel. Comment fait-il pour se retrouver ? Il seconfiera à la Science et ses divisions, aux pro-fessionnels de la société, de la politique et del’économie qui le mettront en séquenceailleurs qu’en lui-même. Les champs étant compartimentés, ici ilécoutera celui-ci, là il écoutera celui-là. Onpeut en dire autant pour le consommateur quise conduit selon ses préférences personnelles,qui est partie prenante de préférences collec-tives, mais seulement au-delà de lui-même. Ilne peut pas se fier à son expérience, ni à cellede sa société, même outillée, mais à La Scien-ce et ses divisions. Le producteur étant sépa-ré du consommateur, ils ne penseront pasl’avenir de l’économie ensemble, alors que laproduction du premier doit être consomméepar le second, alors qu’ils doivent s’accorder.Les liens réels entre producteurs, consomma-teurs et citoyens ne sont pas pris comme ilspeuvent se donner dans une même personne(un même individu devant faire à la fois deschoix de citoyen, de consommateur et/ou deproducteur), que peut rendre une analyse con-crète. Ils sont posés indépendants, séparésdans des champs différents et relevant d’uneSociété, d’un Marché (main invisible) qui lesunit en les transcendant. Ils sont ensuite soumis à un formatage parla Science qui les maintient dans la divisionde leurs personnages en indiquant le compor-tement que chacun doit développer pour cons-truire une économie et une société idéale.Dans le cours des choses, l’action de l’indivi-du est sans continuité/discontinuité avec l’ac-tion collective et l’action collective est sanscontinuité/discontinuité avec le cours du mi-lieu. Quand l’action est bien « inspirée », lescours de l’action et des choses se mêlent con-venablement. L’efficacité de l’action, commeavec les sciences expérimentales, est renduepar le résultat de l’épreuve, par la confronta-tion entre les deux cours. L’« inspiration » res-tant cette fameuse boite noire (la muse dupoète), la pratique scientifique ne disant pasce qu’elle fait.

La Science économique a tendance à pren-dre un individu abstrait, à lui conférer un ou

des caractères séparés et à se considérer suffisan-te. Des caractères qu’elle pourra fonctionnaliseret mettre en rapport. Elle ne se considère pas com-me une science sociale parmi d’autres qui va cher-cher l’individu avec les autres sciences sociales[1]. Ce n’est pas un hasard si l’histoire de la pen-sée économique, ses concepts, se sont dévelop-pés séparément de l’histoire sociale et économi-que, de l’expérience économique, car la scienceéconomique n’a pas pour objectif de rendrecompte de l’économie, mais de la performer [2].Elle adopte un mode d’abstraction de l’individuqui lui permet de le performer d’une certaine fa-çon. Pour illustrer la thèse, je dirai qu’elle a pourobjectif de performer une société de classes : uneclasse qui pense et sait et une autre qui exécute,ne pense pas, ne sait pas et doit croire ceux quisavent. Les consommateurs ne sont pas des pro-ducteurs de production, la production n’est pasleur affaire. Ils sont juste des travailleurs quiobéissent à leurs préférences individuelles, for-ment une classe qui exécute, croit et obéit alors

que les producteurs sont une classe de proprié-taires de capitaux, qui savent, commandent et sechargent de déterminer production et consom-mation. Producteurs et consommateurs ne codé-terminent pas la production et la consommation,les premiers commandent seuls. C’est à se demander pourquoi la Science neprend pas en compte ce qui est, ce qui peut êtrepour faire dire ce qui doit être. C’est pour êtreobjective, séparer faits et valeurs (« n’est pas ceque l’on veut »), séparer économie et société,politique et économie, production et consomma-tion, etc., et les livrer à des spécialistes autres queles acteurs eux-mêmes. Des spécialistes qui onthérité des oracles et des prêtres, grâce à la Scien-ce et ses lois objectives, leur pouvoir de prédire.Dieu ayant découvert à ces spécialistes les loispar lesquelles il a créé et soumis le monde. Carseul l’Homme serait libre. L’économie, l’offre etla demande auraient leurs lois et la société lessiennes que certains auraient à découvrir et aux-quelles il faudra obéir. Des champs et des règles auxquelles chacundoit obéir et que tout le monde ne peut pas chan-ger. S’il fallait dire ce qui doit être en fonction dece qui est et peut être, faire dire à ce qui est-cequ’il peut devenir, ne serait-ce pas rendre la dé-cision de ce qui doit être à ceux qui sont/fontl’économie ? Ce que l’on reprochera donc à laScience c’est non pas l’intention de vouloir for-mater, équiper le comportement économique,mais de ne pas expliciter ce qu’elle fait et pourquoi elle le fait, ce qu’elle prend en compte et neprend pas en compte quand elle compose et dé-compose production et consommation, politiqueet économie, citoyen et consommateur, citoyenet producteur ; pourquoi a-t-elle choisi d’érigerun individu unidimensionnel plutôt que multi-dimensionnel, dispersé dans des champs diffé-rents, incapable de traverser par lui-même lesdifférents champs pour faire individu singulieret société? Il faudrait interroger ses modes d’abs-traction, ses pratiques réelles, ses dépendancesextérieures, politiques, culturelles et naturelles.Car on ne fait pas individu sans faire société etinversement. Pourquoi elle a séparé les différentschamps pour rétablir leur unité par des instan-ces transcendantes, la Société, le Marché, l’État,ces nouvelles divinités, qui séparent l’individude sa capacité à faire unité et collectif, à rendrecompte de son activité au sein de l’activité col-lective ? Nous avons à faire en vérité à un nou-veau polythéisme qui nous épargne de prendreen compte les différentes connexions et disjonc-tions entre les différents aspects de la réalitéqu’établissent et empêchent les différentes divi-sions de la Science. L’économie politique classique a séparé l’éco-nomie du politique, le profit de la rente, le profitdu salaire ; elle a accompagné un mouvement his-torique. Elle a distingué dans le cours des chosesune classe productive et une autre stérile à partirdes physiocrates, une association entre proprié-té et travail à partir de Locke, un pouvoir de com-mander et pouvoir d’acheter avec Adam Smith.La main invisible d’Adam Smith a dans lescroyances séparé le monarque du divin en livrantl’économie au Marché pour la soustraire au pou-voir de commander du monarque, mais non paspour le livrer entièrement aux nouveaux proprié-taires qu’il trouvait sans empathie. Adam Smith ne rêvait pas d’une cité idéale, ilétait de son temps. Les nouveaux propriétairesqui sont apparus avec les nouvelles formes decapital ont hérité du pouvoir absolu du monar-que, ils disposent de la vie et de la mort des non-propriétaires. Ils ont exclu du travail de nom-breuses populations de la planète, ils n’ontaujourd’hui pas besoin du travail de leurs an-ciens travailleurs. Que croit-on à propos de l’Afrique, que lemonde a besoin du travail des Africains ? Quepour extraire les matières premières dont il abesoin, soin qu’il confie pour l’essentiel àses machines et ses travailleurs qualifiés, iln’a pas détruit leurs modes d’existence,leurs conditions de subsistance, leur dy-namique de développement ? Que croit-on de la compétition des puissants,

qu’ils auront de la sympathie pour les popula-tions inutiles qu’ils fabriquent avec leurs machi-nes ? Il faut distinguer aujourd’hui entre deuxsciences économiques, l’une qui rend compte desa pratique à la société et qui s’apparente à unescience expérimentale et une autre que l’on diramaintenant traditionnelle parce que toujours sou-mise au modèle ancien de la mécanique céleste,à la quête de lois objectives indépendantes de lasociété. La science économique qui héritera de laScience économique comme théorie de la prati-que doit rendre compte de la réalité économiquepour avoir prise sur elle, et comme pratique dela théorie elle devra offrir des hypothèses à l’ex-périmentation sociale et à sa dynamique.

La pratique scientifique qui va hériter de laScience et de ses divisions se présente avec

deux versants : une théorie de la pratique, quirend compte de sur quoi on a prise et agissonspour construire une économie cohérente, à par-tir de quoi pourra être esquissé une théoriemettant en œuvre des hypothèses dont ilfaudra rendre compte comme pratique dela théorie. Ce n’est qu’une fois ces deux mo-ments réalisés et unifiés que l’on pourra parlerde théorie scientifique, une fois que l’on aura purendre compte de ce qui se passe entre ce qui étaitet ce qui est devenu. Une telle théorie s’inscritdans la perspective de « ce qui est voulu peut de-venir ce qui est », c’est dans ce sens qu’elle trans-cende la pratique. La théorie quand elle s’élève au-dessus de lapratique reste comprise entre deux situationsqu’elle transcende quelque peu, mais sans rom-pre avec elles. Plus exactement, elle est prise dansdeux situations, elle ne fait que saillir entre lesdeux, au-dessus d’elles. En émergence dans lapremière, en essor dans la seconde. La pensée est ici un aspect de la réalité, la réali-té pensée dans ce qu’elle a de pensable, de prise,et la pensée réalisée dans ce qu’elle a de réalisa-ble, d’efficacité. Si elle peut s’en détacher, elle necessera pas d’être relative, elle ne pourra s’ex-porter que vers des milieux comparables. Elle ne bénéficie pas d’extraterritorialité. On nesupposera pas ainsi une unité de la pensée et dela réalité, mais une prise partielle efficace ou inef-ficace. On appréciera la pertinence de l’éclaira-ge, de la prise de l’une sur l’autre, de leur dialo-gue et de leurs interactions. Des choses, ne nous sont données que ce qu’el-les nous apportent. Il nous suffira de savoir sinous allons dans la bonne direction ou pas, sinous faisons mieux ou moins bien que ce quenous attendions. Nous faisons partie du mondedont la totalité nous échappera toujours, totalitéque nous ne pouvons que supposer, sur laquellenous ne pouvons formuler que des hypothèseset avoir des prises. On reprochera à la Science économique de vou-loir trôner au-dessus du réel, de se donner uneThéorie qui n’est pas une théorie (de la pratique)qui rend compte de la réalité et donne prise àune (pratique de la) théorie qui vise à former etéquiper le comportement économique en vue del’expérimentation sociale. Pour la Science économique, il y a ceux qui sa-vent et ceux qui ne savent pas, doivent croire ouse défier. Ce n’est pas un hasard si l’on parle dereligion de l’homo economicus. La Théorie économique n’est-elle pas là pourlui expliquer ce qu’il doit être et faire ? Je ne voispas pourquoi j’hésiterais à parler de polythéis-me quand on considère un État, un Marché, uneSociété comme des instances transcendantes né-cessaires pour accorder les comportements indi-viduels et collectifs !

A suivre

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Parce qu’il est universellement reconnu comme facteur clef dans leprocessus de développement desnations, l’entreprenariat est considéré comme le facteur par excellence pour le développement

de l’espoir parmi les populations, notammentles jeunes au chômage. Au même titre que ledéveloppement humain, l’entreprenariat estconsidéré comme facteur décisif contribuant à laprospérité sur le long terme de toute nation. Laprésente contribution porte sur l’entreprenariat etson impact sur l’économie du pays. De manièregénérale, elle insiste sur la forte corrélation entrel’esprit entrepreneurial et le développement. Lesentrepreneurs sont considérés ici comme étant cesindividus qui se consacrent au lancement effectifde nouvelles affaires. En Algérie, pour témoigner de la grande im-portance qu’il accorde à la diversification del’économie et au développement de l’entrepre-nariat, le président de la République Abdel-madjid Tebboune n’hésita pas à assister enpersonne à la Conférence nationale des start-up qui débuta le samedi 03 octobre 2020auCentre international des conférences à Alger.

Voyons du côté de l’usine du monde et dela future première puissance économique

mondiale, je veux parler de la Chine. Le prin-cipal architecte de la transformation de l’éco-nomie chinoise est Deng Xiaoping. Sous sonleadership, la Chine sortit d’un long lègue deproblèmes économiques massifs et se lançadans un programme soutenu de réformes éco-nomiques. Ces reformes transformèrent le sys-tème économique et initièrent une croissanceéconomique extraordinaire, extirpant le paysde la pauvreté et de l’isolation pour enfin l’ar-rimer à l’économie mondiale. L’attitude deDeng envers la modernisation de son paysétait principalement dominée par l’importan-ce primordiale qu’il accorda au développe-ment de l’économie par le biais de la créationd’une armée de PME ainsi que par le besoinde l’ouverture au monde extérieur. Mais soyons claire, net et précis sur la ques-tion traitée dans le présent article. Sans ungouvernement entrepreneuriale il y’a peud’espoir de voir se développer l’esprit entre-preneuriale parmi les jeunes. Ceci est confor-me au principe général qui veut que : « Si onn’est pas soi-même ce que l’on demandeautres d’êtres, ou si on ne fait soi-même ceque l’on demande aux autres de faire, toutsimplement ça ne marche pas. »

BREF ÉTAT DES LIEUXSUR LA GOUVERNANCE

ÉCONOMIQUE EN ALGÉRIE.

Comme on l’a indiqué dans de précédentescontributions, la gouvernance s’articuleautour de trois niveaux, à savoir : « la gou-vernance politico-stratégique », « la gouver-nance économique » et enfin « la gouvernan-ce ou management public », relevant respec-tivement des institutions politique, économi-que et administrative. Si d’un point de vue strictement politico-stratégique notre gouvernement gouverne etgouverne bien, on ne peut pas en dire autantpour la gouvernance économique et le ma-nagement publique. En toute logique, de bon-nes gouvernances économique et publiquene peuvent se réaliser sans une bonne gou-vernance politico-stratégique, elle en consti-tue un pré requis – rien ne peut se faire pourla relance de l’économie et l’amélioration duservice public sans la sécurité et la stabilité.L’inverse est aussi vrai mais dans une moin-dre mesure, une économie performante et desservices publics de qualité donneront plus deconsistance et de crédibilité à notre diploma-tie et faciliteront grandement la tache de nosservices de défense et de sécurité.

Revenons à nos moutons, i.e. à la gouvernance économique, celle-ci se rapporte

globalement à l’élévation de la performancede l’économie nationale et à sa diversification.Mais force est de constater que depuis notreindépendance nationale, avec près de six dé-cennies de pratiques économiques, nos impor-tations frôlent aujourd’hui les 32 milliards deUSD. En contrepartie nous exportons horshydrocarbure pour seulement 2,40milliard de

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Sur le rôle de l’entreprenariat dans ladiversification de l’économie en AlgériePar Kamel Garoui* «Une multitude de petites entreprises fleurirent

dans l’arrière-pays, comme si une étrange arméeest soudainement apparue de nulle part».

Deng Xiaoping.

USD ! Ceci est dut à la vétusté de notre appa-reil de production, parce que les gouverne-ments successifs n’ont pas accordé l’importan-ce qui sied à l’entreprise économique. Autreindice alarmant, le déficit budgétaire projetépour 2020dépassera les 30 Milliards de Dol-lars US ! Chiffre qui ne s’explique pas seule-ment par les dépenses de financement de l’in-vestissement public - industrie, éducation,construction de logements, etc. Ce déficit etsurtout généré par une dépense publique ha-sardeuse doublée par des dépenses à l’impor-tation extravagantes.

Si le programme d’équipement public (logements, autoroutes, barrages, hôpitaux,

etc.) en cours ne peut qu’être salué, le recoursexcessif au savoir-faire ainsi qu’à des moyenshumains et matériels étrangers sans aucuntransfert de connaissances est en revanche dé-plorable et même condamnable. Un tel trans-fert de connaissances permettra aux acteurséconomiques nationaux de prendre le relais,pour le maintien en condition opérationnellede ces ouvrages, installations et équipements,et pourquoi ne pas réaliser des entités simi-laires à l’avenir.

C’est dire que l’économie nationale est soumise à un système de management obso-

lète, incohérent et imprévisible. Conséquencelogique du syndrome hollandais - ensemble desmécanismes par lesquels notre forte dotation enressources naturelles influence négativement lacroissance à long terme de notre économie, despratiques bureaucratiques cauchemardesquessont venues se greffer à l’économie nationalepour décourager les véritables producteurs (pu-blics et privés), tout en laissant grande ouvertela voie à l’importation et à son frère jumeaule commerce informel.

L’ENTREPRENARIATAU CŒUR DE LA TRANSITION

ÉCONOMIQUE EN ALGÉRIE.

Il n’existe pas aujourd’hui chez nous de véri-table stratégie entrepreneuriale en vue d’en-courager l’éclosion d’une multitude de star-tups à travers le pays permettant à l’écono-mie nationale d’aller vers une économie pro-ductive et diversifiée, ou l’Etat conserverait,en plus des secteurs stratégiques, son rôle de

régulateur. Or, en ce début du XXIème siècle,la puissance de notre nation est principale-ment liée au nombre, à la diversité et à la per-formance de ses entreprises économiques. Eneffet, ces dernières sont les rapporteurs exclu-sifs de la richesse, et elles constituent les vec-teurs principaux du nationalisme économique,indispensable à la création d’emplois nombreux,qualifiés et bien rémunérés. Ce qui est synony-me pour notre pays, d’une part de bien-être, destabilité et de cohésion sociale au niveau inté-rieur, et d’autre part de capacité d’action etd’influence au niveau international.

Parce que considéré comme facteur de performances économiques, les individus, les

organisations / entreprises et les gouverne-ments à travers le monde accordent de plusen plus d’importance à l’entreprenariat –d’après une étude datant de 2005, autour de330 millions de personnes, représentant 14%des adultes dans les 18 pays étudiés, sont im-pliqués dans le lancement de nouvelles affai-res. Déjà à partir des années 1980 et 1990 dusiècle dernier, les pays qui surent développeravec intelligence et de manière décisive lespratiques entrepreneuriales parmi leurs popu-lations - à l’instar de la Chine, de la Russie,de la Pologne ou du Vietnam – passèrent, enmoins de deux décennies, d’économies ar-chaïques et informelles à des économies per-formantes, diversifiées et exportatrices.

L’entreprenariat est aujourd’hui considérécomme le facteur le plus important en ma-

tière de développement économique des Na-tions. Le mot « entrepreneur » décrivait ini-tialement les individus qui prennent des ris-ques en lançant de nouvelles affaires. L’en-treprenariat est le processus par lequel ungroupe d’individus poursuivent des oppor-tunités ou de bonnes idées sans tenir comp-te des ressources dont ils disposent. Plusprécisément, il peut se définir comme étantune activité impliquant la découverte sui-vie de l’exploitation d’opportunités, en vued’introduire de nouveaux biens et services,de nouveaux marchés, de nouvelles orga-nisations, de nouveaux processus, ou denouveaux matériaux, par des moyens quin’existaient pas auparavant. L’essencemême du comportement entrepreneurialporte sur l’identification d’opportunités

ainsi que la réalisation ou concrétisationpratique de ces opportunités. L’entrepreneur est un acteur primordial dansle développement de tout pays. Les spécialis-tes nous disent que les économies performan-tes sont constituées de 99% de petites etmoyennes entreprises (PME), contribuant àhauteur de 40% à 80% dans l’emploi, et sont àl’origine de la moitié de la part du produitintérieur brut (PIB) dut au secteur privé. L’entreprenariat des entreprises (en anglo-saxon, corporate entrepreunership) est la con-ceptualisation de l’entreprenariat au niveaud’une entreprise. Toute firme est représen-tée dans une échelle allant de « hautementconservatrice » : caractérisée par une pos-ture « wait and see », pas d’innovation, etpas de risques, à « hautement entrepreneu-riale » : proactive, innovatrice, et prenant desrisques calculés. Trois raisons principales poussent un indi-vidu à devenir entrepreneur en lançant sonpropre affaire : les désirs de devenir un pa-tron, de concrétiser ses propres idées, et en-fin de devenir riche. Aussi, les quatre princi-pales caractéristiques des entrepreneurs sont :la passion pour son activité et ses projets ; ac-corde de l’intérêt pour ses produits et sesclients ; la ténacité en dépit des échecs - enmoyenne, sur 3000 nouvelles idées, une seu-lement donnera lieu à un produit ou servicecommercialisable ; et enfin l’intelligenced’exécution qui transforme les idées abstrai-tes en actions concrètes.

Les mythes entourant les entrepreneurs portent sur : on croit à tort que seuls une mi-

norité d’individus sont nés pour devenir en-trepreneurs, la vérité est toute autre, tout in-dividu d’une intelligence moyenne peut dé-velopper à volonté ses capacités entrepreneu-riales ; les entrepreneurs sont des joueurs – ausens du jeux d’argents - prenant trop de ris-ques, alors qu’en vérité ils prennent des ris-ques calculés ou modérés ; ils sont motivésexclusivement par le gain d’argent ; ils doi-vent êtres jeunes et énergiques, alors qu’auxyeux d’un créancier les critères d’aptitudesmanagériales, d’expérience, de maturité, deréputation et de succès antérieurs sont trèsimportante. On parle d’individus entrepreneurials, d’or-ganisations ou d’entreprises entrepreneuria-les, et enfin de gouvernements entrepreneu-rials. Au niveau d’un pays quelconque laqualité du gouvernement joue un role depremier ordre dans l’éclosion de l’entrepre-nariat. A cet égard, on convient que si legouvernement est entrepreneurial alorsl’entreprenariat au niveau des individus etdes entreprises est fortement encouragée. Acontrario si le gouvernement est bureaucra-tique (lent, inefficient, dépensier, etc.) alorsil constituera surement un frein au lancementréussi d’entreprises.

C’est Osborne et Gaebler qui, dès 1992,dans leur célèbre livre « Reinventing Go-

vernment : How the entrepreneurial spirit istransforming the public sector », définir lemieux les caractéristiques d’un gouvernemententrepreneurial :Le Gouvernement doit seconcentrer sur ses missions principales, quisont d’ordre politique et de régulation. Il doitse départir de la fonction de fourniture ou deproduction de services en la confiant à desagences publiques subalternes ou en signantdes contrats avec des fournisseurs privés./ Il doit restituer aux publics et agents éco-nomiques le droit de regard sur le fonc-tionnement de ses services. / Il doit pous-ser à la concurrence entre entreprises (pu-bliques et privées). La concurrence (ou com-pétit ion) est la force fondamentale quipousse les entreprises à s’améliorer conti-nuellement. / Il doit éliminer le maximumde réglementations et simplifier le systèmeadministratif. Il doit définir clairement lamission pour chaque agence publique etdonner la liberté à ses managers de trou-ver les meilleurs voies et moyens pour l’ac-complissement de cette mission. / Il doitaxer la redevabilité sur les résultats ou la pro-duction (les sorties), et non pas sur les entréeset les activités intermédiaires (lois et règle-ments, budget alloué, projets intermédiairesetc.) / Il doit traiter les publics et les agentséconomiques comme des clients.

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Sur le rôle de l’entreprenariat dans ladiversification de l’économie en Algérie

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Pour cela, il doit leur offrir deschoix multiples de services, leuroffrir des services de qualité, êtreattentif à leurs attitudes, formerses employés en matière de relationnel et de communication, etc.

/ Il ne doit pas seulement dépenser de l’ar-gent, il doit chercher des moyens pour faireentrer de l’argent. / Il doit anticiper et préve-nir les problèmes, au lieu de délivrer des ser-vices pour en corriger les défauts après-coup.Pour cela, il doit se servir des outils de la pla-nification stratégique et de la prospective./ Ildoit décentraliser l’autorité vers le bas de l’or-ganisation afin d’encourager les fonctionnai-res du front en contact directe avec les publicset les agents économiques à prendre des déci-sions. / Il ne doit pas se servir seulement desmécanismes administratifs pour la fournitu-re des biens et services au public et agents éco-nomiques, il doit également recourir aux mé-canismes du marché. De plus, la bonne gouvernance impacte posi-tivement l’entreprenariat au niveau des indi-vidus et des entreprises. La « gouvernance »peut être perçue comme l’exercice de l’auto-rité politique, économique et administrativedans l’objectif de gérer les affaires d’un paysa tous ses niveaux (central, régionaux et lo-caux). Elle suppose l’existence d’institutionset de mécanismes par le biais desquels lespublics (acteurs économiques et citoyens)poursuivent leurs intérêts, exercent leursdroits, accomplissent leurs devoirs et résol-vent leurs litiges ou différents. Plus précisément, une bonne gouvernance permet un management efficace des affaireset des ressources du pays d’une manière quiest ouverte, transparente, redevable, équita-ble et responsive aux besoins des différentspublics et des acteurs économiques. Elle per-mettra un emploi optimisé des ressources dupays en matière de production de biens et deservices de façon durable au point de vue éco-nomique, social et environnemental. Pour celanos gouvernants doivent réfléchir à la perfec-tion des perspectives suivantes :

La participation : Les publics - acteurs économiques et citoyens, doivent avoir leurs

mots à dire dans la prise de décision gouver-nementale, directement ou à travers des re-présentants (institutions) légitimes. La parti-cipation des publics à la chose publique leurpermet d’influencer les politiques du gouver-nement. Les piliers de la participation concer-nent : l’accès des acteurs économiques et ci-toyens à l’information et sa participation à laprise de la décision gouvernementale. La force de la loi : La loi, la régulation, l’éthi-que et les codes de bonne conduite doiventêtre renforcés en termes d’objectivité et d’im-partialité. En particulier, le règlement rapidedes litiges économiques par la justice, l’équi-té dans l’allocation de crédits bancaires et laréduction de la corruption doivent être sérieu-sement pris en charge. La transparence : La transparence est fon-dée sur la libre circulation de l’information.Les institutions, leurs procédures de travail etl’information sont directement accessibles auxpublics ayant des rapports avec elles. Elle pro-meut la visibilité sur l’action et les processus deprise de décision au sein du gouvernement. Elleencourage la collaboration entre les pouvoirspublics et les différents acteurs économiques. La responsivité : Les institutions publiquesdoivent traiter les doléances dans un tempsjugé satisfaisant par leurs clients, i.e. les ac-teurs économiques et citoyens. Le consensus : Les différents acteurs écono-miques négocient leurs intérêts et positionspropres en vue de parvenir à un large con-sensus sur ce qui est meilleur pour la commu-nauté, ainsi que sur les voies et moyens d’at-teindre cet objectif.

L’inclusivité: Les acteurs économiques et citoyens se sentent impliqués dans l’activi-

té économique du pays et ne se sentent pasdu tout exclus. L’efficacité et l’efficience: Les institutions at-teignent les résultats qui répondent le mieuxaux besoins de la société, tout en faisant lemeilleur usage des ressources disponibles.L’efficience a trait à un emploi durable desressources naturelles, à la sauvegarde de l’en-

vironnement, et à une meilleure configurationurbaine et architecturale des villes.

La redevabilité: Les organismes et entreprises publics, le secteur privé et les organi-

sations de la société civile doivent êtres rede-vable vis-à-vis du public ou de ses représen-tants (institutions) légitimes. Les impacts d’une bonne gouvernance onttrait en particulier à :La création d’un envi-ronnement politique et économique attractifet stable, encourageant l’investissement et lanaissance d’un secteur dynamique des affai-res. / Le développement et l’amélioration desinfrastructures de base (logements, routes, ré-seaux de distribution eau, réseauxélectrique&gaz, réseaux téléphonique&internet)./ Une meilleure protection de l’environnement./ Une meilleure configuration urbaine et archi-tecturale des villes.

DE LA NÉCESSITÉ DU SOUTIENDU GOUVERNEMENT

À L’ENTREPRENARIAT.

En général, les petites entreprises sont pluscandidates à la disparition que les grandescompagnies en raison de ressources limitées,un mauvais management et le manque de fi-nancements. Dans ce cadre, les erreurs mor-telles les plus couramment commises par lesentrepreneurs ont trait à : un manque de stra-tégie, un mauvais management, un manqued’expérience, une mauvaise gestion et contrô-le financier, un mauvais marketing sur lesproduits ou services.

Plus précisément, deux aspects sont fondamentaux à la réussite de toute activité en-

trepreneuriale, primo : la nécessité de rédac-tion d’un business plan avant le lancement del’activité, et secundo : la nécessité de dévelop-pement continuel de capacités managériales.La majorité des affaires échouent durant lesdeux premières années en raison principale-ment de l’absence ou d’un mauvais businessplan. Les chances de réussite augmententénormément avec une planification rigoureu-se. De plus les responsables des institutionsde financement devraient être très sensibles àla bonne planification. Un business plan estun document servant à deux choses : 1/ Il

identifie le contexte et la nature de l’opportu-nité ou nouvelle affaire, et 2/ Il présente l’ap-proche que l’entrepreneur compte suivre pourexploiter l’opportunité.

Pour ce qui concerne les capacités managériales, si au lancement d’une affaire les ca-

pacités entrepreneuriales sont suffisantes,avec le temps les capacités de leadership etde management deviennent de plus en plusnécessaires. Le leader est différent du mana-ger. Les deux acteurs sont nécessaires au suc-cès des entreprises. Le leadership et le mana-gement constituent deux systèmes d’actionscomplémentaires mais distincts; chacun dis-posant de ses propres fonctions et activités.Le management est lié à «la complexité». Ilconstitue une solution à l’émergence auvingtième siècle d’organisations immenseset complexes. Le leadership, par contre, esten relation avec «le changement». Ces deuxfonctions différentes – faire face à la com-plexité et faire face aux changements, dé-notent de la différence entre le managementet le leadership. L’activité du leader a trait à :la création d’une vision, d’une mission etd’une stratégie ; la communication de la vi-sion, mission et stratégie ; l’encouragement del’intelligence d’exécution ou du passage à l’ac-tion ; l’aide à l’organisation pour grandir, évo-luer et s’adapter aux changements. L’activitédu manager a trait ,quant à elle, à la planifi-cation et la budgétisation ; la déterminationd’une direction ; l’organisation et la gestiondes personnels, l’alignement des efforts despersonnels ; le contrôle ; la prise de décisionet la résolution des problèmes ; la motivationdes personnels.

A l’évidence un important rôle incombe ànotre gouvernement en matière de déve-

loppement des activités entrepreneurial dansnotre pays. Mais la plus grande erreur qu’ilpuisse commettre, dans ce cadre, est qu’il cen-tralise à l’excès l’opération. En effet, il seraitjudicieux qu’il décentralise l’opération au ni-veau par exemple de chacune des wilayas,tout en les mettant en concurrence. Le développement de l’entrepreneuriat parwilaya tiendra compte bien sûr des spécifici-tés locales – activités dominantes : agricultu-re, tourisme, industrie, etc. ; existence de cen-

tres d’excellence : universités, centres de re-cherches, incubateurs, etc. Le gouvernementet les wilayas peuvent agir dans les axes ci-après :Organiser au niveau des wilayas desformations dans les domaines de l’entrepre-nariat et du management ; initier des pro-grammes de mise en valeur du capital hu-main ; encourager le développement de cen-tres et d’infrastructures de soutien à l’en-treprenariat, à l’exemple des centres de re-cyclage, entreprises de conseil, incubateurs,etc. ; accorder des crédits à taux préféren-tiels aux nouveaux entrants dans le mondede l’entreprenariat ; encourager les allian-ces d’innovation entre les entreprises et lesuniversités ; accorder des facilités à l’instal-lation d’usines par les firmes étrangères ;développer l’allocation des microcrédits ;développer les centres et banques de don-nées et d’informations au profit des entre-prises ; encourager tout particulièrement lesjeunes à travers le pays à devenir des en-trepreneurs ; développer des programmesde développement de l’entreprenariat, don-nant la chance aux citoyens – notamment auxjeunes - de devenir entrepreneurs. Lancer desplans de communication permettant à la so-ciété d’accéder à ces programmes, aux sché-mas d’aide à l’entreprenariat, aux organisa-tions au service des entrepreneurs, etc.

En guise de conclusion.L’esprit entrepreneurial constitue, à non pasdouter, un levier important pour la transitionde l’économie nationale de son état actuel àcelui d’une économie productive, diversifiéeet exportatrice. Son importance nous rappel-le que la transition de notre économie vers uneéconomie de marché n’est pas seulement unetache des seuls officiels gouvernementaux, elleincombe aussi aux entrepreneurs publics etprivés. C’est dire que ces derniers sont euxaussi des réformateurs. En participant à lacréation de l’emploi, en produisant des bienset services, en limitant l’influence négativedes autres acteurs du marché (importateurs,marché informel, etc.), et en constituant unlevier pour la transition économique, ilsproduiront du bien-être et de la stabilitépour notre société.

Pour terminer la contribution nous voudrionsinsister sur deux points :1/ La nécessité de changement de la percep-tion ou du regard porté sur les entrepreneursdans notre pays. Pour diverses raisons – en-tre autres les procès en cascade intentés ac-tuellement contre des chefs d’entreprises pri-vées - cette perception est aujourd’hui globa-lement négative et contreproductive. Bien sûr,Que ceux qui ont vidé les caisses de l’Etatpayent aujourd’hui est tout à fait logique, maisà mon sens, aujourd’hui le pays a plus besoinde journalistes et d’intellectuels qui évitent dejeter l’opprobre sur tous nos entrepreneurs,mais qui au contraire professent que ces der-niers constituent la principale remorque duprogrès nationale, créant la richesse au profitde la société toute entière.Bien sûre, comme partout dans le monde, ilexiste et existera toujours chez nous des tran-sactions discutables et des comportementsmalhonnêtes dans le monde des affaires, com-me il existe et existera des énergumènes pourse donner le titre d’entrepreneurs, alors qu’envérité ce ne sont que des bandits. Mais ce n’estpas une raison pour jouer avec l’avenir dupays et de ses enfants en noyautant le bongrain dans l’ivraie. Même dans les pays indus-trialisés, ou les intérêts économiques et indus-triels comptent infiniment plus que toute autreconsidération, on exige, dans de pareilles cir-constances, des groupes économique suspec-tés de se régénérer en coupant leur illégalesqueue, sans plus !2/ La nécessité d’introduction de l’apprentis-sage de la culture entrepreneuriale aux diffé-rents niveaux de la formation nationale. Nosécoles doivent former nos capitaines de l’in-telligence et de la guerre économiques pourles 05, 10 et même 25 ans à venir en vue de lespréparer à un monde de plus en plus globali-sé, et en conséquence de plus en plus sans pi-tié pour les faibles.

Kamel Garoui*Ancien cadre du Ministère de la Défense

Nationale et de l’ex. Ministère de la Prospectiveet des Statistiques, Actuellement consultant-

formateur en management

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Jeudi 08 octobre 202013

Foi et liberté, les feux de l’amour

Bien que la liberté soit le présent de Dieu le plus onéreuxlégué aux hommes dotés de raison, les templiers de la liber té des temps modernessoutiennent, que nous ne se-

rions jamais plus libres, que lorsque nous nouslibérerons définitivement de Dieu et de la foi.Le débat sur la place de la liberté et de la foidans l’espace public dépasse celui de la liber-té dans la foi, définitivement tranchée par unprincipe fondamental de toute religion qui serespecte, celui de la liberté de conscience, quis’est fait réapproprier par la laïcité modernelaquelle, n’a finalement, fait que bonne lec-ture de l’esprit saint de la religion. Depuis 1789, la laïcité française n’a pas en-core soldé tous ses comptes avec la religion.Bien que le débat sur la raison et la foi et parricochet sur la foi et la liberté ait été et pour long-temps, un débat islamo-islamique avec Al-Fârâ-bî, les Mutazilites et Averroès puis avec les autresgéants de la pensée Juive et Chrétienne : MoïseMaïmonide et Saint Thomas d’Aquin. En réalité, la liberté n’a jamais été en rap-port antagonique avec la foi, bien au contrai-re, elle est le seul chemin qui mène vers lavérité et vers Dieu. Quel est donc ce Dieu endéficit d’âmes, qui accepte que l’on lui rabattedes croyants, hauts-les mains et kalachnikovspointées dans le dos ? Un vrai Dieu, ne devrapas craindre la liberté, pas plus qu’une vraieliberté ne devra craindre la foi, au point de lasoumettre sans cesse à des taquineries laïquespour susciter une réaction.

À cause du sang qui a coulé au nom de Dieu,la foi n’a plus la cote, en France surtout.

Répudiée, elle est sans cesse tenaillée par lepolitique et les médias, alors que la liberté «sacralisée «, elle bénéficie d’une couverture desdeux. En ces temps malheureux, où le terro-risme religieux a mis la foi dans le box des ac-cusés, même Dieu s’est retrouvé dans la dé-fensive. Personne n’osait venir la défendrepubliquement, sans courir le risque d’être luiaussi, jeté dans le box des accusés. Il faut comprendre qu’en France, et depuisun demi-siècle, le conflit entre la foi catholi-que et l’État laïque était apaisé. À l’affronte-ment idéologique violent, qui durera du 18esiècle à 1937 pour le contrôle de l’école, asuccédé une période de réconciliation, allantde 1945 à 2003. Dès lors, la laïcité allait desoi. Cependant, l’arrivée d’une importantepopulation immigrée d’origine musulmane, larevendication du port du voile et le refus descours d’éducation physique et de biologie parcertains parents d’élèves, ajoutée à cela, lestaquineries laïques de nature satirique contreleur religion et les actions terroristes qui s’enont suivis, ont remis à jour la question de la« laïcité » et le débat sur la place de la libertéet de la foi dans l’espace public. La loi du 15mars 2004 interdisant le port de signes reli-gieux ostensibles dans l’enseignement public,a suscité de nombreuses controverses, aussibien en France que dans le monde musulman.

En soutenant donc qu’il n’y a pas plus sacréque la liberté, en taquinant sans cesse la

foi y compris la leur, sans s’en soucier du sen-timent de l’autre, les templiers de la libertésemblent franchir toutes les barrières de la re-tenue. Ces querelles contre-productives, neservent finalement, ni la liberté ni la foi. Rienni personne n’a le droit de justifier le terroris-me. Cependant, ces taquineries laïques, nesecouent-ils pas, encore plus qu’ils ne le sontdéjà, des esprits secoués par le mal-vivre, l’ab-sence chez eux, de justice, de libertés, de dignitéhumaine et surtout de culture, et où la religion ydemeure la seule et l’unique consolatrice ? De l’autre, cet islam dont le discours virulentet anachronique, avec son hidjab, son niqab,sa burqa, sa bouffe halal, son séparatisme etla violence gratuite de certains de ses répon-dants, ne cesse-t-il lui aussi, d’étouffer les Fran-çais, d’imposer ses normes sociales et taqui-ner, à son tour, la république laïque ? Une répu-

Par Chaalal Mourad

blique dans laquelle il vit, prospère et use desa largesse de cœur ?. C’est parce que l’islam et la république laï-que se connaissent trop bien, qu’ils ne cessentde se chamailler, disent certains. Malgré cela,chacun persiste à enseigner à l’autre ses fon-damentaux. Cependant, et en l’absence dedidactique, de pédagogie et de respect del’autre, l’enseignement tourne au vinaigre etchacun reste réfractaire à ce que dit l’autre.Ça ne suffit pas d’être un érudit en quelquechose y compris dans l’exercice de la libertépour prétendre l’enseigner à autrui, dit-on.

C’est exactement ce qui se passe avec cescaricatures, qui au lieu de susciter un vrai

débat au sujet de la liberté et de la foi, ô com-bien nécessaire et pertinent pour les deux par-ties et surtout, au gens de la foi ! Elles fontécran à tout effort de réflexion et ne produi-sent que pincements aux cœurs chez une par-tie de leurs concitoyens, haine chez les autreset des réactions violentes et inacceptables chezcertains radicaux. D’aucuns, assimilent ces caricatures à unemoquerie de bourgeois et une taquinerie laï-que de mauvais goût, à l’égard d’une partiedu monde qui vit sous tension. Si ces gensdevaient être libérés de quoi que ce soit, nousdisent-ils, c’est de la stigmatisation, du dédainporté sans cesse à leur foi et à leur patrimoineculturel qui a tant donné au monde. Ces rem-parts psychologiques que dressent face à eux,le reflet distordu de l’image et de la peur del’autre, forment une forteresse où se replientle radicalisme et la haine de l’autre. Si le terrorisme demeure la forme de hainereligieuse la plus voyante, la plus violente et laplus ignoble ; l’invective, le sarcasme média-tique répétitif contre des symboles religieux ycompris les leurs, ne seraient-ils pas considéréaussi, comme une forme de haine religieuselight, exprimée à califourchon sur le droit à laliberté d’expression ?

Heureusement, ces caricatures n’affectentqu’une infime catégorie bien ciblée d’in-

dividus, le gros des musulmans n’y prête mêmepas attention. Les musulmans, qui ont, euxaussi, de brillants artistes, pouvaient, s’ils levoulaient, répondre dessin contre dessin, maisleur système de croyances les empêche. Puis-

que pour eux, Jésus bénéfice du même statutreligieux que leur prophète. En plus, ils ris-quaient de susciter une réaction encore plusvive chez une partie des chrétiens, très respec-tueux des autres religions et qui n’ont rien àvoir dans cette querelle, imposée par desnon-religieux, jugées» ultra laïcs», et risquerd’ouvrir un autre front de violence religieu-se, plus vicieux encore.

À l’ instar de cette infime minorité,écervelés de musulmans, complètement

disjonctés, qui enjambent la clôture de la rai-son et passent à l’acte terroriste répréhensi-ble, ces satiristes ne souffrent-ils pas eux aus-si, d’un trouble obsessionnel qui les pousse àtaquiner sans cesse la religion ? Se sentent-ils,eux aussi, investis, d’une mission sacrée de«Djihad» pour la liberté ? Cet attitude pure-ment Français, de confrontation permanenteau fondamentalisme religieux, islamiste sur-tout, fut hissée au rang de dogme, dans l’exer-cice de la liberté d’expression made in France.La seule façon pour elle, d’affirmer son autoritémédiatique sur son sol et d’élargir le cercle deses libertés, contrariés par la présence même del’islam sur son territoire.

Afin de marquer son territoire de valeurs,réaffirmer et consolider l’ancrage sur son

sol, de ce principe fondamental de liberté d’ex-pression et susciter un débat, celle-ci a étépoussée à des limites les plus extrêmes. Le ris-que terroriste qu’elle fait peser sur toute la pro-fession était alors manifeste. Un grand courage,crient certains ! Une irresponsabilité et absencetotale de pertinence médiatique, disent les autres. Cette énième attaque terroriste à Paris, perpé-trée par un jeune pakistanais, dépossédé de sonesprit et de sa raison, qui s’en est pris à coup dehachoir à deux pauvres journalistes de l’agencede presse Premières Lignes, non loin des ancienslocaux de Charlie Hebdo, ce temple de la libertéd’expression made in France, en est lapreuve. Dans cette confrontation, les victimescollatérales sont les musulmans de France quidoivent après chaque acte terroriste, se dédoua-ner sans ambiguïté de l’acte, se désolidariser desauteurs et se démarquer de l’esprit qui lesanime. Ils se sentiront d’autant plus soulagés,que si parmi les victimes, se trouvaient d’autresmusulmans, le sang mélangé, atténuera l’amal-

game, la stigmatisation et l’islam bashing. Le débat sur la laïcité et le séparatisme isla-miste en France, ne s’est-il pas alimenté deces tristes évènements ? N’est-il pas l’un dessous-produits de cette confrontation déraison-née et disproportionnée entre les templiers dela liberté et les djihadistes de la foi ? Tout cela,a imposé au politique le ton et la cadence dudiscours, au point de questionner la présencemême de l’islam chez eux et les concessionsque celui-ci est sommé de faire à la républi-que laïque, s’il comptait encore vivre sur sonsol, selon ses seules et propres lois et règles.

Il se trompe donc celui qui pense que ce débat ne concerne que l’islam. La voracité li-

bertaire des templiers de la liberté, finira partoucher toutle monde, elle trouvera, un jourou l’autre, le moyen et la brèche pour venirchatouiller les autres religions. La dernière ten-tation du Christ, ce film américain, de MartinScorsese de 1988, que l’ ’Église avait alorsdénoncé très fermement, on est l’exemple. Ungroupe fondamentaliste catholique avait mêmeincendié le 23 octobre 1988 la salle du ciné-ma parisienne « Espace Saint-Michel » et lasalle du Gaumont Opéra ainsi que celle de Be-sançon. Un autre attentat du même groupecausa la mort d’un spectateur.

Plus que jamais, la laïcité est appelée à arbitrer entre la foi et la liberté, à protéger

les religions des taquineries laïques impertinen-tes et protéger les libertés du tic invasive desreligions, de nature à étouffer la société, enimposant une seule grille de lecture du dog-me. Comme elle l’a déjà fait, en s’interposantentre la religion et le pouvoir et en marquantles limites de chacun dans la vie républicaine.Le faisant, elle a pacifié la vie publique, protégéla religion des abus du pouvoir et protégé le pou-voir des différentes lectures de la religion, de sescourants, de ses schismes et de ses dogmes.Finalement, il est nécessaire de rappeler que ladiffamation des religions, fait l’objet d’une réso-lution n° 7/19, adoptée par le Conseil des droitsde l’homme de l’ONU et engageant les États àrenforcer la lutte contre ce phénomène inquié-tant. L’ONU qui a développé cette nouvelle ap-proche des religions et de leur insertion dans l’es-pace public, mais vis-à-vis de laquelle, les EtatsOccidentaux sont toujours réticents.

« Plus qu’une croyance, la liberté est devenue pour certains une sorte de religion qui a forgé ses propresdogmes, bâti ses propres temples et enrôlér ses propres Templiers. Bien que le sacré chez les uns ne le soit pas

chez les autres, il n’en demeure pas moins que la liberté est définie, elle aussi, d’une façon disparate. Cescaricatures répétitives s’adressent-elles uniquement aux musulmans de France ou à ceux du monde entier ?Ces derniers, qui ne cessent de revendiquer chez eux la liberté d’expression au prix de leur vie, sont choqués

par cette liberté d’expression made in France qui se donne même le luxe de passer en dérision des sujetssacrés. Ceux qui s’obstinent donc à opposer leur Liberté à la Foi et au Sacré des autres, ne cherchaient-ils

pas finalement l’arbitrage du terrorisme pour des raisons obscures ? » disent certains.

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Le Quotidien d'Oran

Jeudi 08 octobre 202014

Protection et exploitation rationelle de notrepatrimoine naturel : une urgence nationale !

Par Mahmoud Chabane *

Dans une précédente contribution publiée par le Quotidien d’Oran dansson édition du 16 juillet 2020 sous letitre «La décolonisation de notreagriculture : un acte majeur de souveraineté nationale », j’avais énoncé

que « la mère des batailles à mener reste incontesta-blement l’indépendance alimentaire qui passe néces-sairement par la décolonisation de notre agriculturetrop dépendante des importations d’intrants…. Cet-te bataille est à la portée du pays pourvu qu’elle soitdéclarée cause nationale… » Aussi, dans le prolongement de cette contribution, ilm’est apparu utile de traiter la question centrale de laprotection et de l’exploitation rationnelle de notre po-tentiel de productions agricoles (animale et végétale)contre les prédations et les détournements de voca-tion de notre patrimoine foncier et de la ressource hy-drique, qui reste d’actualité. C’est là, une questionfortement préoccupante à plus d’un titre. Sinon, com-ment oser parler d’utilisation et d’exploitation ration-nelle de nos potentialités agricoles pour réaliser notreindépendance alimentaire si les ressources naturelles(terre et eau principalement) que recèle notre payssont détruites, bétonnées, insuffisamment travailléeset gaspillées ? Notre pays qui a rejeté et combattu lecolonialisme et payé le prix fort pour arracher son in-dépendance politique doit tout mettre en œuvre pourne pas retomber dans les travées du néo-colonialismerampant qui ne désarme point. Une seule voies’impose alors ! Celle de réaliser notre indépendancealimentaire ! Pour ce faire, il est impératif de mettretout en œuvre pour protéger et exploiter rationnelle-ment nos ressources naturelles pour garantir l’alimenta-tion de base à notre population. Il faut le dire haut et fort !Ces missions relèvent en principe de la responsabilitéde tout État de droits qui se doit d’être stratège, régu-lateur, préservateur de la chose publique et des riches-ses inaliénables de la Collectivité nationale.

DESTRUCTION ET DÉTOURNEMENT

DE LA VOCATION DE RESSOURCES

RARES NON RENOUVELABLES

Les actes de destruction, de dilapidation et les agressions perpétrés, au su et au vu de tous, à l’endroit

de notre patrimoine naturel en général et plus parti-culièrement, la terre et l’eau, par une faune de préda-teurs pendant les trente dernières années, outre le faitqu’ils grèvent notre potentiel de productions agrico-les (végétale et animale) sont, et c’est le moins quel’on puisse dire, graves et interpellent sérieusementtout patriote qui a à cœur l’avenir de notre Algérie etle bien-être de ses habitants. Pour apprécier correctement la situation actuelle etmesurer l’ampleur des conséquences générées par detels actes qualifiables, à ne pas en douter, de crimi-nels, il est nécessaire de remonter dans le temps pourdonner des éléments probants, susceptibles d’appor-ter des éclairages utiles. Jusqu’en 1987, Il est impor-tant de le rappeler, les terres relevant du domaine del’État ont été protégées par la Constitution de 1976,toujours en vigueur à cette date, qui stipulait que lesterres relevant du domaine national de l’État sont in-saisissables, inaliénables et imprescriptibles. Cet important patrimoine arraché de haute lutte parle peuple algérien (hormis les harkis et les collabos)aux colons sur lequel sont installés des domaines agri-coles autogérés et des coopératives d’anciens moud-jahidine a été travaillé, entretenu, développé et pro-tégé (selon les moyens en place) par les travailleursaidés en cela, par un environnement soucieux de dé-fendre ce bien commun. Dès l’été 1987, et contre toute attente, (le program-me de redressement des DAS en cours, avait donnédes résultats positifs palpables) les décideurs de l’épo-que avaient, en pleine ascension de ces unités de pro-duction agricole et en violation de la constitution envigueur, décidé de : mettre fin au mode d’exploita-tion des terres du domaine national de l’État attribuéesaux DAS et de mettre en œuvre, de manière précipi-tée, l’opération de leur démantèlement et de leur écla-tement en petits groupes d’ouvriers constitués sur desbases subjectives, à savoir, sur le principe de l’affinitéet de la cooptation. À préciser que cette opération, menée tambour bat-tant bien avant la promulgation de la Loi 87.19 du 08décembre 1987 déterminant le mode d’exploitationdes terres agricoles du domaine national et fixant lesdroits et obligations des producteurs, a brisé définiti-vement le verrou que constituait le collectif des tra-vailleurs des DAS qui avait empêché ceux qui se pre-naient pour des héritiers légitimes des ex colons des’approprier ces terres devenues propriété de l’ÉTAT,en vertu du décret présidentiel d’octobre 1962. Cesderniers avaient attendu en embuscade pendant 25ans pour réaliser leur projet d’accaparement de cetimportant patrimoine naturel agricole. C’est d’ailleurs dans le sillage de cette opération dedémantèlement des DAS que les puissants et leursserviteurs se sont accaparés, à titre individuel (autant

dire à titre privatif), de meilleures parcelles de terreet ce, sous le regard hagard des désormais ex tra-vailleurs, transformés comme par enchantement, enproducteurs. Ces ouvriers, tétanisés et impuissantsdevant cette insupportable frustration voyaient queles terres qu’ils avaient protégées courageusement,entretenues, travaillées et irriguées de la sueur de leursfronts durant 25 années, leur sont retirées pour êtreattribuées à des parachutés. C’était quelque part leremake de 1830 en…1987.Les listes des individusayant bénéficié indument des terres relevant du do-maine de l’État publiées par la presse en 1990 sont àconsulter car elles renseignent suffisamment sur lesréelles motivations et les non-dits à l’origine du dé-mantèlement des Domaines Agricoles Socialistes(DAS). Et comme : « un malheur ne vient jamais seul»,les évènements tragiques qui avaient ébranlé notrepays depuis la promulgation de la Loi sus citée (lesévénements d’octobre 1988, la décennie rouge … )avaient constitué un terreau sur lequel avaient pros-péré la faune de prédateurs et de spéculateurs. Cesderniers ont détruit à jamais, à coups de bull et debétonnières, des terres à haut potentiel de production,encouragés en cela, par la non mise en place desmoyens : juridiques, techniques, financiers et humainsque requiert la protection de ce patrimoine commun,pourtant stipulée par la Constitution. Pour s’en convaincre et mesurer les dégâts irrépa-rables causés à notre précieux patrimoine agricole parces prédateurs, il suffirait de visionner la carte deszones affectées par ces désastres avant et après 1987.Pour illustrer ce propos il y a lieu de citer, à titred’exemple, la destruction et le détournement de vo-cation du périmètre irrigué, pourtant protégé, duHamiz transformé durant les années 1990 en une im-mense et affreuse agglomération. À coups de bull etde bétonneuses, ces prédateurs ont, en quelques ins-tants, réduit à néant les efforts consentis par l’Étatpour aménager ce périmètre irrigué d’importance stra-tégique appelé à approvisionner Alger et sa périphé-rie. Malheureusement, les exemples de ce type sontlégion à travers notre pays balafré et dénaturé par cesprédateurs égoïstes, obnubilés que par le profit im-médiat. Force est de reconnaitre aussi, que les ouvriersdes ex DAS convertis en exploitants, individuels ouregroupés en EAC, fragilisés de par la taille des grou-pes et la divergence des intérêts, cèdent très souventaux pressions administratives et agissements de ces« vautours » non concernés par le projet majeur desécurité alimentaire.

ÉLÉMENT AYANT CONCOURU

AU DÉCLENCHEMENT DE L’ALERTE

Pour ma part et pour de très nombreux patriotes,je considère que l’élément déclencheur de cette ac-

tion est lié aux dossiers des potentats de la bande demalfaiteurs actuellement en cours de jugement par lestribunaux. Une lecture et un examen attentifs descharges retenues à l’encontre des prévenus avaient ré-vélé que la destruction et le détournement de voca-tion des terres n’ont pas été retenus comme chargescontre aucun des prévenus, d’où était née l’idée d’ef-fectuer des recherches pour tirer au clair cette ques-tion. Je dois avouer que j’étais à milles lieux de pen-ser que notre mère nourricière (la terre et l’eau) n’estprotégée par aucune loi contre les actes de destruc-tion et de détournement de vocation. Autrement dit,ces professionnels de la destruction et de détourne-ment de la vocation des terres, aidés en cela par descommis véreux d’un État laxiste, peuvent continuer àassassiner notre mère nourricière et à faire prospérerleur bisness en toute impunité. Ces prédateursn’avaient pas manqué de saisir ce « no man’s land »juridique, pour bétonner des terres agricoles en rai-son de la démobilisation des ouvriers des ex DAS con-vertis en exploitants, individuels ou regroupés enEAC. Fragilisés de par la taille des groupes et les diver-gences des intérêts, le renouvellement générationnel

(les travailleurs des années 60 avaient été mis en re-traite) les nouveaux producteurs cèdent très souventaux pressions administratives et agissements des pré-dateurs pour se désister au profit de ces derniers. Ilest utile de rappeler que sous d’autres cieux, le traite-ment réservé à cette question de protection des terresagricoles, fait que les constructions en zones agri-coles sont interdites et ce quelque soit le statutjuridique des terres. Seules les constructions debâtiments d’exploitation liés à l ’activité del’agriculteur peuvent, au terme d’une procédu-re réglementaire stricte, être autorisées.

ÉNONCÉ DES PRINCIPALES

CONSIDÉRATIONS AYANT DICTÉ L’ALERTE

Les principaux éléments pris en compte pour déclencher l’alerte sont dictés par de multiples

considérations d’ordre culturel, philosophique,historique, moral, socioéconomique, agronomi-que et géologique:� Nos aïeux, à travers nos parents, nous ont enseignéet inculqué durablement que la terre ne nous appar-tient pas ; elle appartient à notre descendance de la-quelle nous l’empruntons. Nous n’en sommes que lesusufruitiers. Pour eux, une chose empruntée doit êtrerestituée dans un meilleur état ; c’est même une ques-tion d’honneur ! Ils ont su sauvegarder, bichonner ettirer par le travail leur subside de cette terre nourri-cière. Hommage à nos aïeux ! Dommage pour nous !� La guerre de libération nationale qui a mis fin auprix d’incommensurables sacrifices à 132 années ducolonialisme barbare et destructeur qui avait frappénotre pays et permis de mettre fin à la spoliation denos terres, nous engage individuellement et collecti-vement à défendre et à protéger ce précieux patrimoi-ne commun contre toutes les formes de destruction etde détournement de vocation. Et c’est là, l’une desmeilleures manières de les honorer et de leur rendreles hommages qu’ils méritent.� La destruction inconsidérée de la biosphère et desécosystèmes par le capitalisme prédateur mondiali-sé, pratiquant la monoculture dévastatrice conjuguéeà une démographie galopante font que la planète en-tière vit présentement à crédit avec des disparités in-supportables entre les riches et les pauvres. La dépen-dance en produits alimentaires et en intrants agrico-les de l’étranger, l’usage pernicieux et immoral de l’ar-me alimentaire par les puissances impérialistes me-nacent notre indépendance. Le changement climati-que et la raréfaction de l’eau sans laquelle aucune vie(humaine, faune et flore) n’est possible sur terre, (deuxfacteurs limitants sur lesquels l’homme ne peut rienfaire), font que les terres cultivables ne sont pas ex-tensibles à volonté. Ces trois contraintes majeures quifrappent de plein fouet notre économie productiveagricole rendent impératives la mise en place de me-sures vigoureuses de protection et d’exploitation ra-tionnelle de nos ressources naturelles (terre, eau,matériel végétal) et adaptées à chaque zone de pro-duction. Chaque mètre carré doit compter pour as-surer la production de l’alimentation de base que lapopulation est en droit, légitimement, d’attendre etfreiner du mieux que nous pouvons, les exodes ruralet agricole aux conséquences désastreuses.� La terre est un organisme vivant comparable à uncorps humain. Elle est, avec l’eau et l’air que nous res-pirons, notre mère nourricière qui se doit d’être res-pectée, aimée et protégée en signe de reconnaissancede ses bienfaits. Les sols à vocation agricole que lanature a mis des millions d’années pour les façonneren biotope et biosphère uniques en leur genre, nouspermettent de vivre en harmonie avec la faune et laflore. C’est pourquoi ils ne peuvent moralement êtrel’objet d’outrage ou de crime contre la nature.� Le spectacle effroyable qu’offrent au quotidien, ausu et au vu de tous, que tout le monde condamne sansbouger le petit doigt, les horribles et dévastatricesconstructions réalisées hors zones règlementées, sou-vent en plein vergers et périmètres irrigués (le cas du

Hamiz transformé en méga espace du commerce in-formel mode « kaboulien » et pas que, est à ce titre,édifiant) doit nécessairement disparaitre à jamais pourlaisser place aux productions agricoles (animale et vé-gétale) dont notre pays a grandement besoin.

PRINCIPALES ACTIONS

À METTRE EN ŒUVRE POUR PROTÉGER NOS

RESSOURCES NATURELLES

La Constitution, de même que la Loi d’orientationagricole de 2008 en vigueur, stipulent clairement

que l’État assure l’utilisation rationnelle et protège lesterres et également le domaine public hydraulique.C’est là, une évidence et une des missions régalien-nes de l’État. Traduire concrètement ces dispositionsconstitutionnelles, suppose de fait, l’élaboration et lamise en œuvre d’une batterie de mesures ; juridiqueset réglementaires, techniques et économiques à arti-culer autour des axes suivants :� Lutte contre toutes les formes de destruction et dedétournement de la vocation de ce patrimoine com-mun (sol et eau). Cette action primordiale passe indé-niablement par la promulgation de toute urgence, de l’ar-senal juridique et réglementaire qu’elle requiert de ma-nière à mettre fin à l’impunité dont avaient bénéficié jus-que-là les prédateurs, les spéculateurs et les destructeursde ce patrimoine. Il est indéniable que l’éloignement défi-nitif de ces malfaiteurs passe nécessairement et objective-ment par la qualification de crime, tout acte de destruc-tion, de détournement de vocation et de destination dufoncier, ainsi que de la ressource en eau. Cela doit d’êtreaccompagné, par la poursuite et la condamnation à delourdes peines et d’amendes, tout auteur de ces crimes. Ilest aussi attendu, un durcissement des procédures de dé-classement des terres et de l’eau, actuellement en vigueur.� Prendre les mesures règlementaires et administra-tives pour exiger la restitution des terres agricoles re-levant du domaine privé de l’État accaparés illégale-ment ou cédés en violation des lois régissant les mo-des d’exploitation de ce domaine.� Mettre en place des mesures appropriées de protec-tion des zones touchées par les phénomènes d’éro-sion (éolienne et pluviale) et des actes de stérilisationdes sols, de pollutions de la ressource hydrique et d’in-cendies, à travers des programmes de développementsocioéconomiques adaptés à chaque zone à protéger. C’est dans ce cadre que les actions suivantes doi-vent être engagées sur le terrain : la relance du barra-ge vert pour freiner l’érosion éolienne qui touche leszones de parcours, la steppe et la chaine de l’Atlassaharien, la reforestation sylvicole et arboricole de l’At-las tellien, la mise en place de techniques culturales éprou-vées pour lutter contre la stérilisation des sols, les pollu-tions de la ressource hydrique et les incendies.� La mobilisation de l’ensemble des compétences na-tionales et des moyens scientifiques, techniques ettechnologiques pour élaborer l’atlas des potentialitésagricoles et hydriques nationales en vue de leur ex-ploitation rationnelle dans le cadre d’un plan deproduction national qui prendra en compte la voca-tion de chaque écosystème et des objectifs stratégi-ques visés par la politique agricole du pays.� L’implication de l’ensemble des citoyens qui ont àcœur la protection de notre patrimoine commun et lacondamnation à de lourdes peines et d’amendes desauteurs de destruction et de détournement de voca-tion des terres et de la ressource hydrique. En conclusion, il est aisé d’affirmer que la recons-truction de notre Algérie authentique, digne, fière etgénéreuse pour laquelle de braves patriotes ont consentile sacrifice suprême pour la libérer du joug colonial fran-çais et dont nous rêvons en notre for intérieur, est à ceprix. Tuer la terre est assimilable à un crime contre la na-ture. Et la promulgation (sous le sceau de l’urgence abso-lue) de la batterie de Lois et textes réglementaires subsé-quents constitue, à notre humble avis, la pierre angulairede l’édifice prévu par l’article 19 de la Constitutionen vigueur, pour protéger notre patrimoine agricole.

* Agronome

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Le Quotidien d'Oran

Jeudi 08 octobre 202015

Par BelkacemAhcene-Djaballah

Livres

LE SEL DE TOUS LES OUBLIS. Roman de Yasmina Khadra.Casbah Editions, Alger 2020

(Julliard, Paris 2020),287 pages, 1.300 dinars

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L’AGONISANT. Roman de Hedia Bensalhi.

Editions Frantz Fanon, Boumer-dès, 2020, 197 pages, 700 dinars

Début de l’Indépendance du pays.Adem Naït-Gacem est un homme sans

histoire… un Monsieur tout-le-monde d’unvillage banal. Un enseignant - du primaire- pas du tout malheureux. Marié depuis pasmal de temps à Dalal, une femme encorejeune et désirable. Pas d’enfant (on nesait si c’est lui qui ne pouvait ou si c’estelle qui ne voulait). C’est dire qu’au lit,après les premiers grands ébats de la dé-couverte de l’Autre, ça ne batifolait pastrop bien ou pas assez. Les corps n’exul-

taient pas. Juste ce qu’il faut ! Puis, pata-tras ! Il est quitté pour un autre… un «amid’enfance rencontré par hasard» dit-elle,évidemment plus jeune et moins taiseux. Iln’arrive pas à comprendre, lui, si attachéaux liens et aux certitudes du mariage qu’ilcroyait indissolubles. Que faire ? Ni ni deux, n’arrivant pas «àfaire avec», il laisse tout tomber : le loge-ment de fonction, la fonction, ce qu’il luirestait comme famille (une sœur très terreà terre)… et, équipé d’un sac de toile con-tenant quelques vêtements, un cahier d’éco-lier et un vieux livre d’un auteur russe, ils’en va, dans l’anonymat, errer sur les rou-tes. Pour quoi faire ? Il n’en sait rien… Seu-lement habité par la désillusion, la rancœurà l’endroit de l’humanité environnante… levide complet... dans sa vie, dans sa tête…n’acceptant ni les discussions ou les ques-tionnements, ni la vie en groupe. Une sortede «philosophie» de vie - style «road-mo-vie» - conjuguant l’errance et l’a-socialisa-tion. Car à la différence des «intellos» quiprennent la route, il n’y allait pas pour «tra-quer» une part de bonheur… mais plutôtpour fuir un malheur qu’il a peut-être lui-même causé en grande partie. Encore fal-lait-il qu’il le sache ou qu’il l’accepte ? En voulant à tout le monde, n’arrivantpas à reprendre goût à la vie, il va, ainsi,devenir un «Don Quichotte des tempsmodernes», en réalité un vagabond livréaux vents contraires de l’errance, allantd’asile et tanière, découvrir le pays et seshabitants, leur vie et leurs difficultés…parfois leur générosité, souvent leur in-

différence ou leur dureté. Des rencontresprovidentielles jalonnent sa route : …tou-tes le renvoient constamment aux ré-demptions en lesquelles il refuse decroire. Un garçon de café philosophe, univrogne, un nain, Mika, réfugié en pleinenature sauvage… portant une croix sansêtre résolument chrétien… Il travailleraaussi en tant que manœuvre dans unchantier… En fin de parcours, il sera recueilli, soi-gné, logé et nourri par une famille de pay-sans et il arrive même, grâce à eux, à deve-nir le nouvel instituteur du hameau désertédepuis longtemps par l’ouverture sur lemonde… et encore dirigé, juste après l’in-dépendance, par un «mouhafedh» (duparti unique) faisant la «pluie et beautemps» et écrasant toute contestation. Ilest vrai que tout bon roman de la littéra-ture contemporaine nationale ne peutplus se passer de cette «parenthèse» his-torique partisane qui se veut résumer tou-te la crise politique du pays. Le drame pour notre «héros» c’est qu’aufond de lui il n’est autre qu’un simple qui-dam (comme vous et moi ?) recherchant son«Eve» perdue (par sa faute, mais ne le re-connaissant pas)… et, comme le paysan -infirme de surcroît - qui l’a accueilli, a unebelle… femme, encore jeune et attirante,gentille et serviable (ce qui laisse croi-re !!!)… rattrapé par ses vieux démons, ilest ainsi tenté de l’entraîner à «sortir dudroit chemin». Une fin peu appétissantemais qui est une méditation sur la posses-sion et la rupture, le déni et la méprise, et

Ce sont, en fait, deux histoires, l’unelointaine, l’autre assez proche qui se

croisent et souvent se mêlent pour décri-re une seule et même situation… frisant,bien souvent, dans une atmosphère, sur-réaliste et presque toujours noire, de li-berté et de répression… de «révolutionculturelle et artistique».

La première, la cause ou la source (c’estselon !) s’est déroulée en Autriche, à Vien-ne, juste avant la Première Guerre mondia-le, avec Egon Schiele (et son modèle etamante Wally)… un peintre et dessinateur- fan de Gustave Klimt, le peintre, figureclé de l’Art nouveau viennois - qui se metavec des amis à «casser» les codes classi-ques et petits-bourgeois de la peinture… età développer un graphisme d’une excep-tionnelle tension, notamment dans l’érotis-me et la morbidité, ce qui en avait fait unmaître de l’expressionnisme. La seconde se déroule en Algérie, dans uneville de l’Ouest algérien, juste avant le Hi-rak (je suppose) avec Hamid, un peintre,enseignant (pour faire plaisir à ses parents)qualifié de «farfelu et évaporé» par sesbeaux-parents, libre-penseur, adepte de lasubversion (culturelle) et poète qui, en com-pagnie de son épouse, muse et amante,Louisa, marqué par l’histoire d’Egon et unecopie saisissante du portrait de Wally parEgon en sa possession, avec quelques amisaussi engagés que lui dans la «révolution»artistique (les «activistes de l’esprit»,les «agitateurs d’idées» dont les échangespermettent la réflexion, l’innovation puisl’émergence de leurs mouvements respec-tifs), font face à l’incompréhension d’unesociété «travaillée» par le conservatisme, lareligiosité exacerbée et la bureaucratie. Unesociété dont la dynamique est en berne : «lesuniversitaires ne produisent rien de trans-cendant et les artistes ne travaillent que

A LA RECHERCHEDE L’ «ÈVE» PERDUE

pour leur propre gloire. La nouvelle bour-geoisie est plus préoccupée par l’instaura-tion de l’écart financier entre elle et cet agré-gat inculte ; elle se construit son cocondouillet…». Une incompréhension… qui vajusqu’à la répression des «Rencontres» pro-grammées (des peintres et des poètes, leséternels laissés-pour-compte et écorchés)avec les publics, en public… la prison… Ledialogue interdit (alors que «même les ar-bres communiquent et prennent soin lesuns des autres») ! L’«assassinat» judiciaire programmé de la créativité et de l’origina-lité ! Le nivellement par le bas et le «rien» !Le drame d’une société aux multiples con-tradictions qui truandent l’espoir, le plom-bent. «Aucune perspective d’épanouisse-ment, rien ne bouge, aucune transcendan-ce… une médiocrité instaurée et admisepour éviter les remous…». Des larves par-tout… dans un pays qui agonise.

L’Auteure : Née à Ténès. Master en litté-rature (Alger) et Dea en didactologie deslangues et des cultures (Paris III),enseignant et, accessoirement, photogra-phe. Son premier roman, «Orages», aété prix Yamina Mechakra 2019 (languefrançaise)

Extraits : «L’ancienne clé de la maison demon grand-père est magnifiquement réalisée,un vrai travail d’artisan passionné, commeil disait, mais elle ne sert qu’à ouvrir uneporte physique, matérielle ! Pas les cer-

Avis

sur la place qu’occupent les femmes dansles mentalités obtuses.

L’Auteur : Il n’est plus à présenter… sesinnombrables romans étant traduits en 49langues… et certains adaptés au théâtredans plusieurs pays… et certains portés àl’écran. Ecrivain certes, mais aussi scéna-riste… et un certain temps, court, trèscourt, engagé en politique.

Extraits : «Comment réapprendre à vivre ?/En gardant la foi/Et quelle est la tienne, toiqui est en froid avec le Seigneur ?/Ne jamaisme considérer comme mort avant d’être en-terré» (pp 116- 117), «La vie est un navirequi ne dispose pas de la marche arrière. Si onn’a pas fait le plein d’amour, c’est la cale sè-che garantie au port des soupirs. Lorsqu’onéchoue là où les voiles sont en berne, on s’enveut amèrement de n’avoir pas laissé grand-chose pour ses vieux jours» (p 152)

Un roman (de désamour ?) qui com-mence mal et finit… très mal. Mais

qui se laisse lire… rapidement… malgréses 287 pages. Heureusement, les groscaractères facilitent la lecture.

Citations : «Lorsque l’évidence vous met aupied du mur et que l’on s’évertue à chercherdans l’indignation de quoi se voiler la face,on ne se pose pas les bonnes questions, ontriche avec soi-même» (p 15), «La femme estun exercice de haute voltige. Ce qu’elle mon-tre n’est qu’illusion, ce qu’elle déclare n’estqu’allusion» (p 280)

veaux !» (p 37), «Le mythe et le conte ne peu-vent pas devenir obsolètes…Ce sont des pa-raboles du dépassement de soi, ils servent àrappeler la nature humaine et ses surpasse-ments possibles. Derrière ces histoires émer-ge toujours une certaine façon métaphoriquede saisir le monde. C’est cela ma modernité :comprendre l’intemporalité des situations hu-maines.» (p 76)

Il faut le terminer pour comprendrela forte dose philosophique… et le

dur, le très dur combat des «révolu-tionnaires» de la culture et des arts.

Citations : «Une fois qu’un peuple,s’abandonnant à la mollesse, goûte de lamendicité, avec complaisance et impudeurde surcroît, c’en est fait pour lui : car enretour, il vomit sa valeur dont il digéraitla vertu» (p 24), «Sans le foisonnement desmots libres pour construire un raisonne-ment, la pensée complexe restera entravée !Elle devient même impossible. Or, il n’y apas de pensée critique sans pensée de base»(p 28), «Le «Système», ce n’est pas un hom-me, c’est un tout ! C’est une conspiration !C’est un principe de fonctionnement ! C’estune construction de l’esprit» (p 95), «Lesmots doivent être libres, sinon la pensée nel’est pas, puisqu’ils la reflètent. Les mots,les langues, ce sont des outils de la pensée,pas des trophées» (p 126), «La langue quine sert pas à émanciper l’esprit construitdes cadavres ambulants» (p 127)

Avis

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ORANLe Quotidien d'Oran

Jeudi 08 octobre 202016

ILS NOUS ONT QUITTES HIER

El Hachimi Yamina, 74 ans, Béthioua

Benatia Yamina, 83 ans, Cité doux logis

Belbraïk Bouziane, 95 ans, Saint Eugène

Azaïzia Ahmed, 54 ans, Gambetta

20 safar 1442

Horaires des prières pour Oran et ses environs

El Fedjr05h41

Dohr12h51

Assar16h07

Maghreb18h40

Icha19h57

J. Boukraa

Avec une moyenne de 1.000

interventions chirurgicales et

quelque 52.000 séances de

rééducation par an, la clinique spé-

cialisée en chirurgie orthopédique

et rééducation fonctionnelle des vic-

times d’accidents du travail (CSOR-

VAT) d’Oran connaît une activité

très dense. Même durant la crise sa-

nitaire due à la pandémie du coro-

navirus, cette structure n’a pas ces-

sé d’activer et a réalisé des chirur-

gies lourdes, a indiqué le directeur

de cet établissement public relevant

de la Caisse nationale des assuran-

ces sociales des travailleurs salariés

(CNAS). « En plus de 145 interven-

tions de pose de prothèses totales

de la hanche et 19 interventions de

pose de prothèses totales de l’épau-

le, l’équipe médicale de la CSOR-

VAT a opéré 22 patients atteints de

scoliose sévère durant cette pério-

Rachid Boutlelis

La brève et sordide saison esti-vale, qui n’a finalement duré

qu’un mois sur la contrée côtièred’Aïn El Turck, a laissé un arrière-goût acerbe chez les vacanciers. Enréalité, tous les ingrédients étaientsoigneusement réunis pour accou-cher d’une énième débâcle estiva-le, majorée avec la crise sanitaire etl’impavide et insolente indifférencedes responsables concernés àl’égard de l’effarante et de l’effroy-able ruralisation des plages. Un sor-dide cocktail, qui a empesté uneodeur de moisi, fade et écœurante,évoquant une lente décomposition.Quelques semaines avant l’entamede cette piètre et courte période es-tivale, en raison de l’interdiction dece qui reste des accès aux plages,décrétée par les autorités sanitaires,la commission de la direction dutourisme de la wilaya d’Oran a dres-sé un tableau peu reluisant, aprèsune inspection, sur les plages decette contrée et ce, notamment avecun constat flagrant de déversementdes eaux usées dans la mer réper-torié dans plusieurs zones. La mor-bide désuétude dans laquelle végè-tent ces plages augurait déjà à l’épo-que une énième situation de déli-quescence fétide, similaire aux pré-cédentes et ce, en raison de l’ab-

K. Assia

Une réunion de coordination,deuxième du genre, élargie à

une cinquantaine d’associations ac-tivant dans le domaine social a ététenue avant-hier au siège du centrede loisirs relevant de la direction dela jeunesse et des sports. Cette ren-contre, présidée par le directeur del’action sociale en sa qualité dechargé de la cellule de la société ci-vile au niveau du cabinet du wali, aété une occasion pour suivre de prèsles démarches à entreprendre, no-tamment en ce qui concerne le ren-forcement et la réactivation des as-sociations dans l’organisation dumouvement associatif. Ce conclaveintervient, selon la cellule de la com-munication de la wilaya, à la suited’une première rencontre ayant été

Le complexe sidérurgique «Tosyali» de Béthioua (Oran) a

exporté 3.000 tonnes de fil à ma-chine au Sénégal dans une pre-mière livraison concernant cetype de produits, a-t-on apprismardi auprès de la cellule decommunication du complexe. La cargaison a été transportéelundi dans le cadre de la 6e opé-ration d’exportation de diffé-rents produits du complexe del’année en cours à partir duport de Mostaganem vers leport de la capitale sénégalaiseDakar, a-t-on précisé. D’autre part, 18.000 tonnesde rond à béton et 400 tonnes

Des agriculteurs d’Oran ontbénéficié dernièrement de

soutien de l’Etat pour l’acquisi-tion de matériel agricole dontcelui d’irrigation d’appoint dansle cadre des efforts de dévelop-pement du secteur et d’incitationà l’utilisation du machinismedans ce domaine, a-t-on apprismardi de la direction des servi-ces agricoles (DSA). Dans ce cadre, un soutien a étéaccordé à trois (3) agriculteurspour l’acquisition de trois mois-sonneuses dont deux activantdans la région de Tafraoui et letroisième dans la commune deBraya. Un autre agriculteur deBenfréha (sud d’Oran) a bénéfi-cié d’un tracteur et de sesaccessoires, a-t-on fait savoir. Par ailleurs, trois dossiers ont étéapprouvés pour ceux qui sollici-tent un soutien pour le matérield’irrigation par aspersion pour ir-riguer une superficie d’environ 60hectares de grandes cultures dont

Rachid Boutlélis

Un individu a été présentéavant-hier devant le magis-

trat instructeur près le tribunalcorrectionnel d’Aïn El Turck sousles chefs d’accusation de détour-nement et de viol sur une mineu-re. Au terme de son audition, ila été placé en détention préven-tive. Selon des sources policiè-res, la genèse de cette affaire re-monte au début de la semaineen cours et a eu pour théâtre lamunicipalité de Mers El-Kébir.Les parents d’une jeune fille âgéede 16 années ont déposé uneplainte auprès des services depolice relevant de la sûreté ur-baine de proximité de Mers El-

Complexe sidérurgique d’Oran «Tosyali»

Exportationde 3.000 tonnes de filà machine au Sénégal

de fil à machine seront expor-tées au courant de cette semai-ne vers le Canada à partir duport de Mostaganem. Il est pré-vu également l’exportation de5.000 tonnes de fil à machinevers la Roumanie à partir dumême port, a-t-on indiqué à lacellule de communication ducomplexe «Tosyali». Le comple-xe sidérurgique «Tosyali» de Bé-thioua a exporté durant l’annéeen cours plus de 49.000 ton-nes de rond à béton vers l’An-gleterre, le Canada et les Etats-Unis d’Amérique, ainsi queprès des 3.000 tonnes de tubesd’acier vers l’Angola.

Tafraoui et Benfréha

Des aides aux agriculteurspour l’acquisition

de matériel agricoleenviron 50 ha au niveau de laplaine de M’léta et le reste dansla région de Gdyel, afin d’encou-rager l’utilisation du système d’ir-rigation d’appoint, selon la DSA.L’objectif assigné à ce soutienagricole est d’augmenter la pro-duction et améliorer le rendementà l’hectare, sachant que l’Etatapporte un soutien à l’agriculteurd’environ 40 pour cent de la va-leur financière totale pour lesmoissonneuses et de 50 pc pourles équipements d’irrigation, a-t-on indiqué. Les décisions ont étéapprouvées par le Comité tech-nique de wilaya qui comprend leschefs des subdivisons agricoleset les représentants de la cham-bre agricole, de la station régio-nale de protection végétale deMisserghine, de la Banque del’agriculture et du développe-ment rural (BADR), du bureaud’appui agricole de la DSA etdes services de la direction desressources en eau, entre autres.

Kébir et ce, après l’avoir fait aus-culter par un médecin, qui aconstaté l’état de viol. Entre-temps, le mis en cause s’est éva-poré dans la nature et il a fallubeaucoup de patience et autantde persévérance aux enquêteursde la police judiciaire pour le lo-caliser et l’alpaguer. Par ailleurs, le même tribunal aprononcé un contrôle judiciaireà l’encontre de chacun des cinqaccusés, à l’issue d’une citationà comparaître pour voies de fait.Cette affaire remonte au week-end dernier et a eu pour cadreun mariage célébré dans unehabitation, sise à Mers El-Kébir,où une bagarre a éclaté entre lesconvives et les mis en cause.

Tribunal d’Aïn El Turck

Un individu écrouépour détournement

et viol sur une mineure

Clinique d’orthopédie des victimes d’accidents du travail

L'établissement n'a pas chômédurant le confinement

de de confinement», a-t-il précisé.Cette chirurgie lourde a été entaméedans la clinique en 2016, avec seu-lement deux interventions, puis 20en 2017, 24 autres en 2019. En2018, ces chirurgies ont été arrêtéesfaute de moyens et d’équipements,notant que cette intervention coûtejusqu’à 120.000 euros à l’étranger. La décision prise en 2016 repré-sente un gain énorme pour la cais-se de l’Etat puisqu’elle contribue àréduire la facture des transferts àl’étranger. Pour ce qui est des séan-ces de rééducation, pas moins de51.315 ont été réalisées en 2019.Ces séances, dirigées par les kinési-thérapeutes, sont destinées en prio-rité aux victimes des accidents dutravail, car cet établissement sani-taire relève de la Caisse nationaledes assurances sociales (CNAS) quiprend en charge également lesautres couches de la société dontdes ayants droit, des retraités, des

nécessiteux et des enfants handica-pés moteurs. L’affluence sur cettestructure est justifiée par plusieursfacteurs dont une meilleure prise encharge des malades par la cliniquequi a acquis une bonne réputationen matière de prestations en chirur-gie orthopédique et rééducationfonctionnelle depuis 2009. Cet établissement public est uneréférence dans le domaine de saspécialité disposant de servicesd’orthopédie et de rééducation fonc-tionnelle équipés de matériels sophis-tiqués et encadrés par des praticienset des chirurgiens compétents. La cli-nique a obtenu la certification ISO9001 version 2015 qui est une nor-me internationale de qualité et de ges-tion. Cette norme définit des exigen-ces pour la mise en place d’un systè-me de management de la qualité pourles organismes souhaitant amélioreren permanence les prestations etmieux satisfaire les clients.

Aïn El Turck

Une saison estivale à oubliersence d’opération d’entretien et deréhabilitation pour tenter d’amélio-rer, quelque peu, le cadre de séjourpour les vacanciers. La dernière saison estivale a sus-cité une vive désapprobation chezles estivants, qui ont dénoncé unéventail exécrable de couacs, quiaurait en principe dû servir de le-çon et provoquer ainsi une réactionpour tenter d’offrir un cadre de sé-jour d’agrément un tant soit peuagréable aux dizaines de familles,venues de toutes les régions du payspour déstresser après un éprouvantconfinement en profitant des plai-sirs que procure la mer. En effet, lesordide qui gravite essentiellementautour de l’insalubrité repoussantedes plages, a figuré en pole posi-tion dans l’éventail de désagré-ments, qui a provoqué un tollé demécontentement chez les vacan-ciers. La commission a en effetconstaté en plus du déversementdes eaux usées sur le site des An-dalouses, dans la localité des Cora-lès, le village de Cap Falcon, et surplusieurs plages de la municipalitéd’Aïn El Turck, les ordures ména-gères et autres détritus ainsi que lesdéchets de matériaux de construc-tion. Le constat fait aussi état de labidonvilisation des plages de cettepartie de la wilaya d’Oran. De StRoch jusqu’à Bousfer-Plage, aucu-

ne plage n’a été épargnée par cettetransgression, qui ne semble plussusciter de réaction chez les respon-sables concernés, au point de de-venir une activité commerciale lu-crative, comme tant d’autres, géréepar des réseaux bien organisés, quivantent le bénéfice de la complai-sance. La cruelle bidonvilisation deces plages est en grande partie àl’origine des émanations pestilen-tielles, qui se dégagent des tas d’or-dures déposés par les indus occu-pants de ces regroupements de ma-sures illicites, qui sont entassées de-puis des mois en embaumant l’airiodé d’une puanteur insupportable.Toujours est-il que d’aucuns s’accor-dent à dire que «des actions, suiviesde contrôles rigoureux, auraient dûêtre entreprises dès la fin de l’été dela précédente année et ce, pour pré-tendre être en mesure fin prêt pouraccueillir dans de bonnes conditionsles vacanciers l’été suivant». Une re-marque qui ne semble à priori n’avoirjamais été prise en considération etce, en se référant au répugnant étatdes lieux, qui ne semble désormaisplus émouvoir quiconque. Notonsque la repoussante saleté des plagesa fait réagir de nombreuses person-nes, qui ont exprimé leur vif désap-pointement en dénonçant le laxismeayant enfanté cette situation de pour-rissement au sens propre du terme.

organisée, la semaine dernière, ausiège du cabinet du wali et regrou-pant le directeur de la DAS et quel-ques associations. Sur ce et con-formément au programme mis enplace, il a été décidé de continuerce cycle de rencontres et de con-naître toutes les propositions quivisent à renforcer le rôle des as-sociations actives et à trouver dessolutions aux différentes préoccu-pations posées. Il est aussi ques-tion de réactiver tous les outilsde communication avec l’adminis-tration et de transmettre les doléan-ces des citoyens. Dans ce contexte et pour unmeilleur suivi de toutes les mesu-res prises, les associations sont ap-pelées à présenter et à déposerleurs programmes d’action au ni-veau de la direction de l’action so-

ciale. Ceux-ci seront étudiés etdes mécanismes seront mis en pla-ce afin de les mettre sur rail. Lebut est d’unifier l’ensemble desprogrammes à travers toutes lescommunes de la wilaya et de ci-bler par conséquent toutes lesfranges de la société. Par ailleurs, il a été décidé deprogrammer des rencontres et desjournées d’étude et de formationau profit des présidents des asso-ciations, notamment dans le do-maine de la gestion, de la promo-tion et du développement des di-vers programmes tracés. Ces for-mations permettent aussi de con-naître et de s’imprégner des dif-férents volets réglementaires et lé-gislatifs relatifs à la mission et auxdevoirs des présidents des asso-ciations et aussi des membres.

Rencontre DAS-Associations

Un conclave pour renforcer l’implicationdu mouvement associatif

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ORANIELe Quotidien d'Oran

Jeudi 08 octobre 2020 17

Bentouba Med Nadhir

Le bilan provisoire du paludismedans la wilaya d’Adrar fait état de

137 cas enregistrés, a-t-on appris lorsde la visite du ministre de la Santé, dela Population et de la Réforme hospita-lière Abderrahmane Benbouzid, àAdrar ce mardi, qui a indiqué que lasituation épidémiologique est station-naire dans la wilaya. Tous les cas enre-gistrés sont importés des pays fronta-liers, Mali et Niger. Des mesures pré-ventives ont été prises par la mise enplace d’une commission de suivi au ni-veau de la direction de la santé et de lapopulation de la wilaya et de l’établis-sement public de santé de proximité deBordj Badji-Mokhtar, en plus des ins-tructions données aux bureaux de laprotection de la santé au niveau de lawilaya pour dynamiser le programmede lutte contre les moustiques. En outre,le ministère fait état de 400 tests rapi-des de dépistage de la maladie dansles zones d’établissement des popula-tions nomades et l’envoi d’une équipemédicale composée de praticiens, deparamédicaux et de laborantins char-gés des analyses et dépistage dans leszones touchées. En effet, après une vi-site à Tamanrasset, qui est la willaya laplus touchée par l’épidémie, le minis-tre dlégué chargé de la Réforme hospi-

Khaled Boumediene

Les réseaux téléphoniquesmobiles de deux opérateurs sont fortement per-

turbés au niveau de la daïra deBéni-Snous (plus de 40 000 ha-bitants), située au sud-ouest dela wilaya de Tlemcen. En effet,les candidats qui scrutent leursrésultats de bac, les particuliers,les professionnels et tous les ha-bitants des communes de Khé-mis - Béni Snous, Azaïl et BéniBahdel se plaignent des désa-gréments subis depuis le dérou-lement des examens du bacca-lauréat, le 13 septembre dernier.« A vrai dire ce problème de té-léphonie mobile se pose depuisplusieurs années dans la régionde Béni Snous. Mais, la situa-tion s’est davantage compliquéesurtout après les coupures deces réseaux téléphoniques mo-biles au moment des examensdu bac ! Depuis cette date, onest complètement coupés dumonde extérieur ! Ceux qui pos-sèdent des cartes SIM d’un desopérateurs, sont souvent injoi-gnables sur leur téléphone por-

Le taux de couverture en gaznaturel au niveau national a

atteint actuellement 62 %, a in-diqué à Tissemsilt le ministre del’Energie Abdelmadjid Attar,avant d’annoncer la numérisa-tion par son département desdocuments administratifs aumois d’octobre prochain. Lorsde sa visite d’inspection dans lawilaya, M. Attar a souligné quele taux de couverture en gaz na-turel a atteint 62 % au niveaunational, précisant que dans lawilaya de Tissemsilt, il est de 85%. Le ministre a insisté, au pas-sage, sur l’achèvement, courantde l’année prochaine commedernier délai, des projets de rac-cordement aux réseaux d’électri-cité et du gaz dans les zonesd’ombre de la wilaya, exhortantles responsables à recruter desjeunes de la région dans les en-treprises chargées de la concréti-sation de ces projets. «Nous pour-rons recourir à l’octroi de mar-

Le secteur de la formation professionnelle dans la wilaya de

Tlemcen prévoit l’ouverture dehuit nouvelles spécialités à traversles centres de formation dès laprochaine rentrée prévue le moisde novembre, a-t-on apprisauprès de la direction du secteur.Il s’agit des spécialités de l’agri-culture en milieu forestier, les cul-tures semi-profondes, la produc-tion d’huile d’olive, le montagede panneaux photovoltaïques etgéothermiques, la productionanimale (élevage de ruminants),le béton armé, la peinture de solset des murs et l’industrie du plas-tique, a indiqué à l’APS le direc-teur de wilaya de la formationprofessionnelle et de l’apprentis-sage, Benlahcen Bennacer. Les spécialités ouvertes pour la

Hadj Mostefaoui

Une à une, cités et artères principales de la ville sombrent inexo-

rablement dans l’ombre dès le coucherdu soleil. Même les voies doubles desRN 06 A et 47, équipées pourtant delampadaires acquis à prix fort connais-sent le même sort. Pire encore, nousavons pu recenser pas moins d’une cin-quantaine de lampadaires gisant àmême le sol sur le terre-plein de cesdeux voies rapides, pouvant engendrerdes risques pour les automobilistes. Denombreuses associations locales haus-sent le ton face à la recrudescence de ladélinquance dans certains quartiers etau niveau de ces artères et rues quiconstituent de vrais coupe- gorge pourles citoyens qui rejoignent tard dans la

Un réseau composé de cinq (5) présumés trafiquants de drogue a été

démantelé et une quantité de 1,88 quin-tal de kif traité découverte en leur pos-session a été saisie par les services de laSureté de daira de Lahmar (43 km auNord de Bechar), a indiqué hier la cellulede communication et des relations géné-rales de la sureté de wilaya de Bechar. Agissant sur renseignements faisantétat d’un suspect en voie d’acheminerune grande quantité de drogue de lalocalité frontalière de Mougheul (50 kmau Nord de Bechar), les policiers ontmis en place un plan ayant permis lesuivi de ses mouvements et son arres-tation, malgré sa tentative de fuite, a-t-on précisé. La fouille minutieuse de son

TLEMCEN

Les habitantsde Béni Snous hors champ !

table, car il n’y a ni voix ni Inter-net sur le réseau d’un opérateur.Avec un autre, il n’y a pas deproblème de voix dans le télé-phone, par contre le débit d’In-ternet est très faible », affirme M.Guezzane, un habitant de Khé-mis, agacé par l’inexistence dela couverture du réseau sur sontéléphone. Sihem, une autrehabitante de cette localité, n’ar-rive plus à effectuer des appelssur son Smartphone : «Il est qua-si-impossible de téléphoner ouse connecter à Internet mobilesur son portable dans notre ré-gion. Nous sommes tous tota-lement dépendants de notreSmartphone dans la vie quoti-dienne ! En ces moments, lescandidats du bac attendent avecimpatience leurs résultats maisje me demande comment vont-ils faire les pauvres pour se con-necter à Internet mobile et ac-céder au site du ministère del’Education nationale ! Ils nepeuvent même pas téléphoner,envoyer un SMS ou profiterd’Internet, car ils n’ont pas deréseau mobile et la force du si-gnal est insuffisante ! Ici, le télé-

phone est un besoin vital pourles habitants de Béni Snous carc’est une contrée montagneuseet éloignée du chef-lieu de la wi-laya de Tlemcen », raconte Si-hem. A quelques kilomètres delà, plus précisément à El Abed,les habitants qui sont sousl’emprise totale du champdu Télécom marocain pei-nent à capter le champ desopérateurs locaux de téléphoniemobile, selon un habitant decette localité minière. «Dans cet-te zone frontalière avec le paysvoisin du Maroc, il n’y a pas decouverture mobile du tout. Les habitants sont littéralementenvahis par le réseau de Médi-tel. Les envois de leur SMS /MMS et leurs appels nous en-vahissent quotidiennement etconsomme les crédits de nosrecharges téléphoniques oud’Internet. Il faut trouver dessolutions à ce problème, il y ades technologies de télécommu-nication qui peuvent assurer lacouverture du réseau mobile etdu débit de la population ! »,souligne pour sa part Tibehar,un habitant d’El Abed.

Huit nouvelles spécialitéspour la formation professionnelle

prochaine rentrée professionnellesont, a-t-il dit, en adéquationavec le caractère agricole de lawilaya et permettront d’y attirerun nombre important de nou-veaux stagiaires. D’autre part, 6.860 nouveauxpostes pédagogiques sont dispo-nibles pour la prochaine rentréede formation sur deux niveaux.Le premier est sanctionné parun diplôme d’Etat dans lesmodèles de formation rési-dentiel (2.435 postes) et d’ap-prentissage (1.809), ainsi quela formation par passerelles(70), les cours du soir (115),la formation en milieu rural(50) et la formation dans lesécoles agréées (216).Le second niveau de forma-tion, sanctionné par un certificat

d’aptitude, dans le modèle d’ap-prentissage (280 postes), la fem-me au foyer (470), la formationspéciale pour les détenus (220),la formation dans les écolesagréées (178), la formation con-tinue contractuelle (25), la forma-tion en milieu rural (270) et la for-mation à travers les cours du soir(722 postes), a indiqué le mêmeresponsable. La wilaya de Tlemcen compte23 centres de formation profes-sionnelle et trois instituts d’unecapacité globale de plus de10.000 places pédagogiques. Ilest prévu en plus la mise en ser-vice d’un nouveau centre de for-mation professionnelle dans lacommune de Sebdou avant lafin de l’année en cours, a ajou-té M. Bennacer.

TISSEMSILT

Gaz et électricité :le gré à gré pour faire vite

chés gré à gré en toute transpa-rence à des entreprises algérien-nes pour accélérer le rythme desopérations de raccordement deszones d’ombre aux réseauxd’électricité et du gaz», a-t-il dé-claré à ce propos. Par ailleurs,Abdelmadjid Attar a annoncéque son ministère entend procé-der à la numérisation de tous lesdocuments administratifs aumois d’octobre prochain à traversl’adoption de correspondancesélectroniques. Lors d’un point depresse en marge de sa visite detravail, le ministre a fait savoir quele taux de couverture au réseaud’électricité a atteint 95 % dansla wilaya de Tissemsilt, soulignantque 20 communes disposent dugaz sur un total de 22 commu-nes que compte la wilaya. Lestravaux de raccordement sont encours dans une des deux com-munes restantes, alors que l’autrecollectivité sera raccordée au ré-seau de gaz avant l’hiver pro-

chain. La visite de travail et d’ins-pection du ministre de l’Energiea donné lieu au lancement destravaux du réseau de transportdu gaz naturel dans la communede Youssoufia et la mise en ser-vice du projet du raccordementà l’électricité des centres secon-daires «chahid Merabet Larbi» et«chahid Lefafene» dans cette col-lectivité locale, où il a suivi unexposé sur le programme de rac-cordement au réseau électriquedans la wilaya. Dans la commu-ne de Bordj Emir Abdelkader,des explications sur les étudesportant sur le raccordement duréseau de transport du gaz natureldans la wilaya ont été fournies àM. Attar qui a suivi un exposé surles projets de raccordement au ré-seau du gaz de ville dans la région.Le ministre a aussi visité le centrede stockage du carburant où il s’estenquis de la situation d’approvi-sionnement en produits énergéti-ques dans la région.

ADRAR

Le ministre de la Santé rassuretalière Smail Mesbah, a entamé une vi-site d’une journée à Adrar. Le premierpoint de la visite était l’hôpital de luttecontre le cancer, où le ministre a écou-té les préoccupations du personnelmédical de cette nouvelle infrastructu-re qui nécessite un renforcement signi-ficatif en moyens matériels et humains,notamment des médecins spécialistes.Le ministre s’est rendu ensuite à l’hôpi-tal Ibn Sina. Le problème des servicesd’urgence a été évoqué, la structuren’arrive pas à faire face à l’afflux im-portant. Une décision doit être priseconcernant les services d’urgence pourles deux nouveaux hôpitaux réalisés cesdernières années afin d’améliorer laprise en charge pour la population. Ladélégation s’est rendue ensuite à l’uni-té des analyses et de dépistage du co-ronavirus (Covid-19) au niveau del’EPH-120 lits où M. Benbouzid s’estfélicité du fonctionnement de ce servi-ce et des efforts déployés par le staffmédical chargé du dépistage et des ana-lyses. Par ailleurs, le ministre a inaugu-ré une clinique privée d’hémodialysed’une capacité de 13 lits à Adrar. En finde journée, une réunion avec la socié-té civile s’est tenue, où ont été soulevésbeaucoup de problèmes liés à la priseen charge dans le Sud, l’absence d’équi-pements, le déficit en médecins spé-cialistes et autres.

BECHAR

Un réseau de narcotrafiquantsdémantelé

véhicule de tourisme a permis aux po-liciers la saisie de la quantité de kif trai-té, a-t-on ajouté. Les investigations etles enquêtes déclenchées par les poli-ciers, sous la supervision des instancesjudiciaires, ont permis l’arrestation dequatre (4) complices (21 à 56 ans) im-pliqués dans cette affaire et la saisie dequatre (4) véhicules touristiques utiliséspar ces présumés trafiquants de droguedans le cadre d’une bande criminelle or-ganisée, ainsi que six (6) armes blanches,douze (12) téléphones mobiles, douze(12) comprimés de psychotropes et unmontant de 145.000 DA, a-t-on détaillé.Les cinq mis en cause ont été présen-tés hier devant le procureur de la Ré-publique près le tribunal de Bechar.

EL-BAYADH

L’éclairage public fait encoredes siennes

MASCARA

Quatre blessés dans une collision

La RN 6 reliant Mascara à Hacine a été le théâtre d’un spectaculaire accidentde la circulation hier matin. Il était 7h30 quand un autobus de voya-

geurs assurant la liaison vers le chef-lieu et un véhicule de tourisme sesont télescopés non loin de Hacine. Le sinistre a fait quatre blessés, dontun grave. Les blessés ont été évacués vers la polyclinique de Hacine. Uneenquête a été ouverte pour déterminer les circonstances de l’accident.

Belkecir Mohamed

soirée leurs domiciles, notamment ceuxdes cités Hasni, ZHUN et Graba. Pour-tant, plus de 300 millions de centimesont été débloqués par la commune pourla rénovation du réseau d’éclairagepublic par la pose de pas moins de1.200 lampes LED dont plus de lamoitié est hors d’usage. De nombreuses réclamations ont étéadressées dans ce sens par des citoyensau premier responsable de la wilaya etdes demandes d’audience ont étéadressées au maire de la ville concer-nant la maintenance de ce réseau qui acoûté cher mais tout porte à croire quel’opération de rénovation et de pose delampes LED sur l’ensemble du réseaud’éclairage urbain défectueux n’est paspour demain. Cela fait plus de six moisque cette situation perdure.

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Le Quotidien d'Oran

Jeudi 08 octobre 202018 ANNONCES CLASSÉES

PENSÉE2002 - 2020Dix-huit ans (18)déjà que tu nousas quittés pour unmonde meilleur.NEGADI Miloud

La douleur nedisparaît pas mais sache qu’il yaura toujours quelqu’un à tes côtés.Je pense à toi très fort. Le tempspasse mais la pensée reste. Jevoulais que tu saches que je pensetrès fort à toi... Ton esprit sportif t’apoussé à fonder le (V.C.T.) Vélo -Club - Témouchentois en 1966.Nous demandons à tous ceux quit’ont connu d’avoir une pieusepensée en ta mémoire.

Ta famille, ton frère Kaddour

40ÈME JOURA notre cher père

BENGANABRAHIM

28/02/44 - 30/08/20Voilà 40 jours quetu nous as quittés.Pas un jour nepasse sans quenous pensions à toi. Tu nous manquesterriblement. Le temps n’efface pas ladouleur mais nous nous efforçons decontinuer à avancer comme tu auraisvoulu que nous le fassions. Tu resterasgravé dans nos cœurs à tout jamais.Ton épouse, tes enfants et tes petits-enfants n’oublieront jamais ce grandhomme que tu étais !Nous t’aimons tous très fort. Reposeen paix cher père

CONDOLÉANCESMonsieurBAKOUCHEMohamedprésente sessincèrescondoléancesaux famillesROUIS RAYAH etHAKKA suite au décès de leur père,grand-père et arrière-grand-père

EL HADJ ROUIS RAYAHGUENDOUZ

décédé le dimanche 04 octobre2020 à l’âge de 92 ans.Puisse Dieu Le Tout-Puissantl’accueillir en Son Vaste Paradis.

BAKOUCHE Mohamed

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Page 19: New Les précisions du ministre de l'Industrie Lire l'article de page 3 … · 2020. 10. 8. · JEUDI 08 OCTOBRE 2020 - 20 SAFAR 1442 - N° 7872 - PRIX ALGÉRIE : 30 DA - ISSN 1111-2166

COMMUNICATIONLe Quotidien d'Oran

Jeudi 08 octobre 202019

ANEP GRATUIT Le Quotidien d’Oran 08/10/2020

Page 20: New Les précisions du ministre de l'Industrie Lire l'article de page 3 … · 2020. 10. 8. · JEUDI 08 OCTOBRE 2020 - 20 SAFAR 1442 - N° 7872 - PRIX ALGÉRIE : 30 DA - ISSN 1111-2166

CENTRE & ESTLe Quotidien d'Oran

Jeudi 08 octobre 202020

El Fedjr05h24

Dohr12h36

Assar15h51

Maghreb18h24

Icha19h42

20 safar 1442

Horaires des prières pour Alger et ses environs

Farid Haddouche

Dans le cadre de la luttecontre la criminalité

sous ses formes, la policejudiciaire de la Sûreté dewilaya de Bouira a traité aucours du mois de septem-bre 2020, 170 affaires pé-nales impliquant 154personnes. Les cas des at-teintes aux personnes ontreprésentés 95 affaires

A. Ouélaâ

Lors de cette visite, Berraki Arezki a annoncé lacréation d’une Agence

pour la production, la gestionet la distribution de l’eau enteles wilayas de Annaba et ElTarf, avec comme siège la Sta-tion de traitement de l’eau deBougous. Une instance récla-mée à juste titre par le DRE dela wilaya d’El Tarf, au regarddes problèmes des quotas dedistribution de l’eau qui surgis-saient à la Station de traite-ment des salines, située nonloin de l’Aéroport ‘Rabah Bi-tat’ à Annaba. Donc, l’eau desbarrages, des forages prove-nant d’El Tarf, gérée jusque-làpar l’ADE Annaba, sera con-fiée à une instance autonome.Autre aléa, lié à cette situation,le quota de 8000 m³ affectéaux habitants de Dréan et Bes-bes alors qu’il doit être de15000 m³. Ces deux commu-nes à forte population, malgréune conduite réalisée pour unmontant de 100 milliards dects, l’eau saumâtre n’a pas dis-paru pour autant.Le ministre a promis aussi de

Aucun produit importéou de fabrication loca-

le ne sera mis sur le marchénational, sans l’obtentiond’un document ou d’uncertificat de conformité, etce, pour les cinq prochainesannées, a annoncé mardi,depuis Boumerdes, le mi-nistre du Commerce, KamelRezig. Le ministre qui inter-venait lors d’une rencontreavec les opérateurs écono-miques et les commerçantsdans le cadre d’une visite detravail dans la wilaya, a af-firmé qu’ »un travail est encours afin de modifier etactualiser les textes juridi-ques dans l’objectif d’in-terdire la mise sur le mar-ché, pour les 5 prochainesannées, de tout produitd’importation ou de fabri-cation locale ne possédantpas de document de con-formité. «Nous voulonsinstituer un système juri-dique à travers lequel, ilpourra être possible dejuger de la qualité et dutype des différents pro-duits mis sur le marchénational et de leur con-formité aux normes in-ternationales et locales»,a affirmé M. Rezig. Indiquant que le travail aété déjà entamé à traversdes commissions spéciali-sées pour revoir et créer unenouvelle cartographie detous les laboratoires publicset privés, répartis à traversle pays et qui auront lacharge de procéder àdes analyses sur les pro-duits qui seront mis surle marché, le ministre duCommerce a fait savoir que

BOUIRA170 affaires pénales traitées

au mois de septembre

BOUMERDÈSLe certificat de conformité annoncé

obligatoire pour tout produit missur le marché

EL TARF

Des mesures pour l’améliorationde la distribution d’eau potable

dégager l’argent nécessairepour les opérations qui ur-gent visant à améliorer ladistribution de l’eau dans leszones d’ombre et ailleurs. Ence sens, le DRE de la wilayad’El Tarf a présenté la situationde la gestion et de la distribu-tion de l’eau, dans toute la ré-gion. Et, si dans 12 commu-nes la population dispose nor-malement de l’eau, il en estautrement dans les 12 autrescommunes où les choses pour-raient être nettement mieuxdans les mois à venir.Arezki Berraki a soulevé lescontradictions dans les zonesqui endurent le calvaire des pé-nuries d’eau, à l’image deshabitants de Chéfia située àproximité du barrage épony-me et Bougous où se trouve,aussi un autre, barrage. Lestockage de l’eau à Chéfia estde 55 millions de m³, dira leDRE, soit une couverture de5 mois, en attendant les pluies.150.000 m³ sont destinés pourla wilaya d’Annaba et 30.000pour celle d’El Tarf. A Ain As-sel, une conduite de10 km versEl Kala, renouvelée, a été miseen service et vise à améliorer

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Charges délivré par le Commissaire-priseur, contre Paiement de 1.000,00 DA.Le Commissaire priseur - M. TAHRAOUI

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05

la distribution de l’eau pourcette commune et celles d’ElFrin et d’El Kala. Puis ce futau tour du barrage deBoukhroufa à Boutheldja des-tiné à l’irrigation d’être visité.La ministre de la Solidarité,Malika Bendouda, a donné lecoup d’envoi de la caravanede sensibilisation contre le can-cer du sein à l’occasion de lacélébration de la Journée ara-be de la lutte contre le cancerdu sein. A El Kala, c’est uneexposition d’une vingtaine defemmes ayant bénéficié decrédits auprès de l’ANGEM,l’ANSEJ et la CNAC et qui ontréussi dans leurs activités res-pectives et remboursé leurscrédits, qui a été visitée. Desattestations ont été remises àces femmes. Toujours à ElKala, précisément à El GantraEl Hamra, une femme gère unatelier pour la fabrication deparfums à partir de plantesmédicinales et une autre à lavieille Calle, versée dans l’éle-vage bovin. Enfin, deux con-ventions ont été signées entrela DRE et l’ADE avec des pe-tites entreprises concernant lagestion de l’eau.

Deux ministres,celui des

Ressources en eauet celui de la

Solidarité, étaienten visite de travail,mardi dernier, dansla wilaya d’El Tarf.

dans lesquelles 62 indivi-dus étaient impliqués et laplupart des affaires portentsur les délits de coups etblessures volontaires, insul-tes et menaces. Quant à celles relativesaux atteintes aux biensd’autrui, celles-ci relèvent38 affaires compromettant47 personnes, dont 15 ontété placées en détentionprovisoire, pour destruc-

tion volontaire de biensd’autrui et vols. S’agissantdes affaires de drogue, lapolice judiciaire de la Sû-reté de wilaya de Bouira apu traiter 37 affaires, dont03 liées au trafic de dro-gue et 22 retiennent lapossession et la consom-mation de drogues impli-quant 45 personnes, dont13 ont été placées en dé-tention provisoire.

le secteur disposait actuel-lement de 54 laboratoiresqui s’ajoutent à un nombrede laboratoires relevant dessecteurs public et privé. En vue de permettre à ceslaboratoires d’effectuer lesanalyses, le contrôle et l’ho-mologation des produits,M. Rezig a fait état de la pré-sentation, en 2020, de 8 la-boratoires aux fins d’obten-tion d’accréditation par l’or-ganisme ALGERAC, qui estun laboratoire d’analysesayant obtenu une recon-naissance internationale etspécialisé dans l’accrédi-tation des laboratoires, ain-si que 8 autres laboratoi-res pour l’année prochai-ne 2021, et ce, jusqu’à ceque ces laboratoires soienttous accrédités. A ce propos, le ministrea fait état de l’ouvertured’un atel ier spécial isédans la conception de fi-ches techniques pour cha-que produit à mettre surle marché national, rappe-lant la mise en place, lorsdes huit premiers mois del’année en cours, de 128fiches techniques ou nor-mes concernant des pro-duits alimentaires de lar-ge consommation, en at-tendant la réalisation de300 autres fiches techni-ques pour l’année pro-chaine concernant desmilliers de produits. Ces 128 fiches techni-ques ou normes seront ren-dues publiques d’ici à la finde l’année en cours, sousforme de manuel ou deguide à distribuer aux labo-ratoires afin de s’y référer,

à chaque opération de con-trôle de conformité. Insistant, par ailleurs, surl’importance que revêt le«Registre de commerce iti-nérant», dans la satisfactiondes besoins de la popula-tion, notamment les habi-tants des zones d’ombre, M.Rezig a rappelé le lance-ment, depuis quelquesmois, du recensementdes espaces de stockage,relevant des secteurs pu-blic et privé. Le but étantde connaître l’emplace-ment de ces espaces,leur capacité, la natureet la gestion des produitsstockés, en vue de réguleret organiser le marché. Au chef-lieu de la wilayade Boumerdès, le ministrea inauguré le Centre localdu Registre de commerceavant de s’enquérir du sys-tème du e-paiement dansun centre commercial sis aucentre-ville puis d’un labo-ratoire spécialisé dans lesexpertises et contrôle de laqualité. Il a, ensuite, tenuune rencontre avec desopérateurs économiques etdes représentants du mou-vement associatif. Dans la commune deKharouba, le ministre a ins-pecté une société privée ex-portatrice de biscuit et dechocolat, avant de visiter unautre établissement privé deproduits de beauté à OuledMoussa. Au terme de sa vi-site, le premier responsa-ble du secteur du Com-merce a inauguré l’Inspec-tion régionale du Com-merce dans la commune deKhemis El-Khechna.

ces douanières. Les ins-pecteurs ont saisi le pro-duit en question et une en-quête a été ouverte. Tou-jours dans le cadre de lalutte contre la contrebande,les douaniers de Ouarglaont saisi en collaborationavec les services de la poli-ce un lot de 368 pétards et494 unités de produits py-rotechniques.

K. Assia

Une quantité de 11.250comprimés psychotro-

pes de marque Bregabalina été saisie dans la soiréede mardi par les élémentsde la brigade polyvalentedes douanes de l’inspec-t ion divis ionnaire desdouanes d’El Oued rele-vant de la direction régio-

EL OUEDPlus de 11.000 comprimés

psychotropes saisisnale des douanes deOuargla. Un contrôle rou-tier effectué au niveau dela route nationale N°48dans la zone de Mkibraa permis aux douaniersde mettre la main surcette quantité de psy-chotropes qui é ta ientsoigneusement dissimu-lés dans un semi remor-que ont indiqué des sour-

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Le Quotidien d'Oran

Jeudi 08 octobre 2020 21S PORTS

Adjal Lahouari

Ce que l’on doit consi-dérer d’abord, c’estque les rencontres en-

tre les équipes nationalesd’Algérie et du Nigéria n’ontjamais engendré l’ennui, loinde là. Plusieurs raisons expli-quent cette situation, commele fait qu’il s’agit de deuxgrands pays du football con-tinental, d’où une rivalitéconstante dans les qualifica-tions ou lors des tournoiscomme ce fut le cas par lepassé à plusieurs reprises. Dece fait, le match «amical» dedemain n’échappe pas à cet-te règle devenue immuableavec le temps. Cela signifieque cette joute n’aura d’ami-cale que le nom, sachant queles Algériens et les Nigériansdétestent tous deux la défai-te, aussi bien pour ne passusciter la déception de leurssupporters que pour enrichirle palmarès de leurs sélec-tions respectives et leurs car-tes de visite, car il s’agit deprofessionnels. En outre, il faut rappelerque les Nigérians seront ani-més par un esprit de revan-che après le revers subi endemi-finale lors de la CAN-2019. Ce jour-là, les coéqui-piers de Mussa avaient fait dela résistance face à des Fen-necs supérieurement organi-sés sur le plan tactique. Nul

L’entraîneur national Dja- mel Belmadi a expliqué

son choix d’affronter le Ni-geria et le Mexique lors desmatchs amicaux d’octobrepar la «qualité» de ces deuxadversaires, dont le «caractè-re» lui permettra de progres-ser sur les différents aspects.«L’idée est de trouver de ladifficulté et d’avoir des adver-saires qui vont nous causerdes problèmes. Le faitd’avoir des soucis nous pous-se à les résoudre et ça aide àprogresser. C’est quelquechose que je partage à fondet c’est mon expérience quinous fait dire ça. On cherche toujours desadversaires de qualité, avectout le respect qu’on doitpour le reste des équipes», aindiqué mercredi le coachnational en conférence depresse virtuelle, à partir deVillach (Autriche). Les «Verts»commenceront par affronterle Nigeria demain au Wor-thersee Stadion de Klagen-

Les travaux de mise à ni-veau du champ de tir aux

armes sportives à Bir El Djir(Est d’Oran) ont atteint untaux d’avancement de 70%,a-t-on appris auprès de la di-rection locale de la Jeunesseet des Sports (DJS). Les tra-vaux, lancés dans le cadre despréparatifs de la capitale del’Ouest du pays pour ac-cueillir la 19e édition des Jeuxméditerranéens, prévue du25 juin au 5 juillet 2022, con-cernent pas moins de six lots,à savoir le stand air compri-mé, fosse de Tir et mur de clô-ture, club house, tribune et

La justice allemande a perquisitionné mer-

credi les locaux de la Fé-dération allemande defootball (DFB) ainsi queles domiciles de plusieurs«actuels et anciens respon-sables» dans le cadred’une enquête pour frau-de fiscale, a annoncé leparquet de Francfor t .Six anciens et actuels

Rafael Nadal, en quête d’un treizième sacre

historique à Roland-Gar-ros, s’est qualifié pour lesdemi-finales en conte-nant les assauts du jeu-ne Italien Jannik Sinner

Premier sprint, premiè-re victoire pour Arnaud

Démare: le champion deFrance a remporté d’extrê-me justesse la 4e étape duGiro, à Villafranca Tirrenaen Sicile. Un examen trèsattentif de la photo-finisha été nécessaire pour dé-partager les trois premiers.Démare a été déclaré vain-queur devant le SlovaquePeter Sagan et l’ItalienDavide Ballerini. Le Portugais Joao Al-meida (Deceuninck) aconservé le maillot rose deleader dans ce Giro désor-

Cyclisme - Tour d’ItalieDémare s’adjuge le premier sprint

mais privé du Gallois Ge-raint Thomas, qui a renon-cé à poursuivre la courseaprès sa chute de la veille(petite fracture du bassin).Almeida a même empo-ché deux secondes deboni f i ca t ion dans unspr in t in te rméd ia i repour porter son avance à2 secondes au classementgénéral sur l’EquatorienJonathan Caicedo. Au sprint, Démare a puremonter in extremis Sa-gan au terme des 140 ki-lomètres de cette étape, laplus courte de l’épreuve

hors contre-la-montre. LeSuisse Simon Pellaud, quia distancé ses deux com-pagnons d’échappée(Frappor ti, Gradek)avant le sommet d’uncol situé vers la mi-par-cours, a ouvert la routejusqu’à 25 kilomètres del ’ar r ivée. L’équipe dePeter Sagan a forcé l’al-lure dans la principaleascension du jour pourdistancer les sprinteurs.Démare, dont l’équipe acollaboré ensuite avec leshommes de Sagan, a gar-dé le contact.

Allemagne - Soupçons de fraudePerquisitions à la fédération

de footballresponsables sont viséspar l’enquête pour «frau-de fiscale dans des cas par-ticulièrement graves». Leurs noms n’ont pas étérendus publics. Ils sont accusés d’avoir«sciemment mal décla-rés» au fisc des revenuspublicitaires des années2014 et 2015 pour évi-ter à la DFB de payer

près de 4 ,7 mi l l ionsd’euros d’impôts, selon uncommuniqué. Plus de 200 enquêteursont été mobilisés pour laperquisition, qui a aussivisé plusieurs domicilesprivés, dans les régionsde Hesse, Bavière, Rhé-nan ie -du-Nord-Wes t -phalie, Basse-Saxe etRhénanie-Palatinat.

Tennis - Roland GarrosNadal rejoint Schwartzman

en demi-finale

(75e) en trois sets 7-6 (7/4), 6-4, 6-1 dans la nuit demardi à mercredi. Le match s’est conclu à01H25 du matin, ce qui enfait le plus tardif de l’his-toire du Grand Chelem

parisien. Nadal affronteral’Argentin Diego Schwartz-man (14e), tombeur encinq sets et plus de cinqheures du N.3 mondialDominic Thiem, pour uneplace en finale.

En amical: Algérie-Nigéria, vendredi à 19h30

Beaucoup plus qu’un test !n’ignore qu’un match ne res-semble jamais à un autre,beaucoup de nouveaux fac-teurs entrant en jeu. A ce pro-pos, le défenseur Benlamrine sera pas de la partie, carn’ayant pas de club ni de pré-paration, son engagementavec l’Olympique Lyonnaisne devenant effectif que lorsde la dernière journée dumercato européen, alors quele coach Djamel Belmadiavait déjà rendu publique laliste des sélectionnés. PourBelaili, sa situation avec sonclub employeur n’était pasencore réglée. Il y a fort àparier que le sélectionneurGernot Hor ne va pas seplaindre des défections dedeux cadres de l’équipe al-gérienne, bien au contraire. En revanche, et selon lesdernières informations ennotre possession, le techni-cien franco-allemand pourradisposer de tous les joueurs.En outre, il va bénéficier desservices de deux nouveauxéléments, à savoir du défen-seur de Cologne (Allemagne)Kingley Ehizbue et de l’atta-quant d’Heracles (Pays-Bas)Ameo Cyriel. Comme on le voit, ces pa-ramètres paraissent en faveurdes Nigérians. Toutefois, toutle monde sait que DjamelBelmadi n’est du genre àévoquer des excuses, dequelque ordre que ce soit.

C’est tout à son honneur, cequi n’est pas si courant dansle milieu footballistique, com-me le confirme à chaque foisl’actualité internationale. Lecoach algérien a d’autres pré-occupations, la premièreétant la progression de l’équi-pe nationale. Il faut reconnaître qu’aprèsle sacre en Egypte, la tâches’annonce de plus en plusdifficile. Mais on dira que cet-te difficulté est en soi unemotivation supplémentairepour Belmadi, toujours ani-mé par une saine ambitionet qui entend installer le onzed’Algérie parmi les meilleurs.Mais la réalisation de cetambitieux projet passe pardes obligations comme lematch de demain contre leNigéria. En l’occurrence, lecoach va tester les nouveauxet les rappelés pour en savoirplus sur leurs potentialitésactuelles ainsi que leurs apti-tudes à assimiler le systèmequi s’est avéré payant enEgypte. Aussi, par le biais dela télévision, les fans de l’ENauront une première idée surle niveau des capés aprèsune logue absence. Il y a fort à parier que l’en-gouement des fans algériensest resté intact après l’ex-ploit du Caire. Alors, vive-ment demain soir pourvoir et évaluer la presta-tion de nos représentants.

Djamel Belmadi«La difficulté pour progresser»

furt en Autriche (19h30),puis le Mexique mardi auCars-Jeans Stadion de LaHaye, aux Pays-Bas (20h00).«On aurait pu en quelquesjours opter pour des sélec-tions footballistiques peut-être moins d’envergure avecdes matchs faciles, mais nousavons choisi ces équipes-làqui ne sont pas à présenter. Le Nigeria est une équipequi a pris part à la dernièreédition de la Coupe du mon-de de Russie et elle est bienpositionnée au classement(Fifa) des nations. Nousavons eu l’occasion de ladéfier en demi-finales de ladernière Coupe d’Afriquedes nations et c’était compli-qué», a rappelé Belmadi. In-terrogé sur la sélection duMexique, Belmadi juge quecette équipe de la zone CON-CACAF, coachée par l’Argen-tin «Tata» Martino, arrive enpleine confiance, espérantque la confrontation soit à lahauteur. «C’est une équipe

forte qui arrive en pleine con-fiance. Les joueurs sont dé-terminés avec des assurancespar rapport à leur type de jeuet leurs résultats. J’aime biences équipes latino-américai-nes et centrales car elles ontun fort potentiel. C’est uneéquipe qui carbure à pleinrégime et qui a beaucoup dejoueurs évoluant dans lechampionnat MLS et en Eu-rope», a expliqué le coachnational. Et de répéter : «Jecherche des matchs difficileset compliqués car tout simple-ment, je cherche la progres-sion. J’estime que la progres-sion d’une équipe passe parce genre de confrontationspour voir comment elle réa-git. On espère que ce sera unegrande opposition et qu’onsera à la hauteur». La sélec-tion nationale du Mexique,qui reste sur 17 rencontressans défaite, devait affronterson homologue néerlandaisehier soir à Amsterdam, pourson premier match amical.

JM Oran - Champ de tirLa mise à niveau bientôt achevée

stand de tir à l’arc, VRD, amé-nagement extérieur, postetransformateur et groupeélectrogène, a-t-on détaillé.Une fois les travaux achevés,la wilaya d’Oran disposerad’un site sportif en mesured’abriter les plus hautes com-pétitions mondiales dans ladiscipline, puisque qu’il sera«aux normes de la Fédérationinternationale concernée»,s’est-on réjoui à la DJS. Lechamp de tir aux armes spor-tives fait partie de huit autressites sportifs ayant bénéficiéd’une vaste opération d’amé-nagement et de mise à niveau

à Oran en prévision des JM.Il s’agit, entre autres, du Pa-lais des sports «Hamou Bout-lélis» et de la piscine olympi-que à hai Medina Jdida, ducentre équestre «Antar IbnCheddad»’ à Es-Sénia et ducomplexe de tennis à hai «Es-salem» (Oran). La wilaya d’Oransera également dotée de nou-velles infrastructures, dont lecomplexe sportif de la locali-té de Belgaid (Bir El Djir), quirenferme un stade de footballde 40.000 places, un terrainde réplique, un autre d’athlé-tisme et une salle omnisportsde 6.000 places.

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TÉLÉVISIONLe Quotidien d'Oran

Jeudi 08 octobre 2020

JEUDI

VENDREDI

20.06 The Head

Série de suspense - Espagne - 2020Saison 1 - Episode 5 /6

Avec Alexandre Willaume,Katharine O'Donnelly, Alvaro MorteMaggie avoue à Johan qu'elle a trouvé unpull imbibé de sang dans la mallette deSarah Jackson. La jeune médecin est per-suadée que les autres membres de l'équi-pe étaient venus chercher ce vêtement dansl'ancienne station Polaris V, seule preuveque Sarah Jackson a bien été assassinée.

20.05 9-1-1

Série dramatique - Etats-Unis - 2020Saison 3 - Episode 13/18

- Je t'aimeAvec Angela Bassett, Peter Krause,Jennifer Love Hewitt, Oliver StarkLes secours sont appelés sur les lieux d'unaccident qui a eu lieu sur une piste de bow-ling, avant d'intervenir sur le chantier d'unemaison en rénovation. Au même moment,Athéna poursuit un voleur de voitures.Bobby et Michael emmènent Harry cam-per, tandis que Chimney et Maddie voientleur dîner romantique partir en vrille etprendre une tournure inattendue...

20.05 Bull

Série dramatique - Etats-Unis - 2020Saison 4 - Episode 15/20

- Du même sangAvec Michael Weatherly,Freddy Rodriguez, Geneva CarrBull prend en charge la défense de VivianCahill, une vieille amie et joueuse profes-sionnelle endettée. Son ancienne amie estaccusée d’avoir assassiné son riche pèreafin d’obtenir son héritage. Ayant connais-sance de la nature compliquée des relationsqu’entretenait Vivian avec son père, Bullet Benny se mettent en quête de jurés quiauraient de l’empathie pour les relationsfamiliales dysfonctionnelles.

22

20.05 La boîte à secrets

Présenté par Faustine BollaertFaustine Bollaert accueille les chanteursKendji Girac et Serge Lama et la comé-dienne Véronique Jannot. Chaque artistea le plaisir de découvrir des surprises réali-sées avec la complicité de ses proches. C'estl'occasion d'interpréter les plus grands tu-bes d'hier et d'aujourd'hui, de rire avec unsketch ou une parodie inattendue, de ten-ter de retrouver l'identité d'un invité mys-tère, de voir des archives personnelles...

20.05 Comancheria

Thriller - Etats-Unis - 2016Avec Jeff Bridges, Chris Pine,Ben Foster, Katy MixonUn matin tôt, Toby et Tanner, des frères,braquent deux banques coup sur coupdans des petites villes du Texas. Ils se con-tentent de petites sommes, dans le butd'amasser assez d'argent pour éviter la sai-sie de la ferme de leur mère. Avec son ad-joint Alberto, Marcus, un Texas Ranger bien-tôt à la retraite, prend en charge l'enquête.

20.05 De l'autre côté

Téléfilm dramatique - France - 2020Avec Alix Poisson, Tiphaine Daviot,Alain Blazquez, Nathalie BoutefeuDans le haut Doubs. Une jeune apprentiede l’Ecole d’horlogerie est retrouvée mor-te au pied d’une falaise. La thèse du suici-de est privilégiée : Manon, seule fille de sapromo, aurait craqué sous la pression. MaisJeanne Keller, la CPE de l’établissement, neveut pas y croire. Jeanne et son amie Alice,gendarme, mènent les investigations qui lesconduiront de l’autre côté de la frontièresuisse, au cœur de l’horlogerie mondiale...

20.05 Envoyé spécial

Présenté par Élise LucetQuerelles de voisinage, voisins bruyants,conflit avec un entrepreneur, une compa-gnie aérienne... depuis le 1er janvier, pourles litiges du quotidien inférieurs à 5 000euros, il n'est plus possible d’aller directe-ment au tribunal. Le recours à un conci-liateur de justice est obligatoire. Rencon-tre avec trois d'entre eux : François, retrai-té, Claire et Jean-Marc.

19.50 Battleship

Film de science-fiction- Etats-Unis - 2012

Avec Taylor Kitsch, Liam Neeson,Alexander Skarsgard, RihannaLe jeune et impulsif lieutenant Alex Hop-per est à deux doigts de démissionner del'US Navy. Son frère, plus gradé que lui, sedésole de ses multiples frasques. Alorsqu'une grande partie de la flotte, mobili-sée pour un exercice grandeur nature encompagnie de navires de différents pays,quitte Pearl Harbor, plusieurs immenses vais-seaux spatiaux débarquent dans la zone.

19.50 Centurion

Film d'aventures- Grande-Bretagne - 2010

Avec Michael Fassbender,Dominic West, Olga KurylenkoEn l'an 117 après J.-C., l'Empire romains'étend de l'Egypte à l'Espagne et compteune grande partie de l'Angleterre. Au nord,la sauvage tribu des Pictes leur résiste in-lassablement. Le gouverneur de la régionenvoie la neuvième légion, et son charis-matique général, Titus Virilus, pour lesanéantir, ainsi que leur chef, Gorlacon.

19.50 Prédestination

Film de science-fiction- Australie - 2014

Avec Ethan Hawke, Sarah Snook,Noah Taylor, Freya StaffordUn agent spécial, venu du futur, se re-trouve dans un restaurant, à New York,pour retrouver la trace d'un terroriste,responsable d'un attentat qui a couté lavie à plus de 10 000 personnes.

19.50 Looper

Film de science-fiction- Etats-Unis - 2012

Avec Joseph Gordon-Levitt,Bruce Willis, Emily Blunt, Paul DanoEn 2044, Joe est un Looper, un tueur àgages qui utilise les voyages dans le tempspour faire disparaître des gens qui déplai-sent à Abe, un ponte de la mafia. QuandSeth, un de ses collègues et ami, poursuivipar les hommes de Abe, se réfugie chezlui, Joe le protège et apprend que le Fai-seur de pluie, un criminel impitoyable, varégner sur la mafia dans le futur.

20.05 John WickParabellum

Film d'action - Etats-Unis - 2019Avec Keanu Reeves, Halle Berry,Laurence Fishburne, Ian McShanePar une nuit pluvieuse, John Wick, blesséen plusieurs endroits, court à travers les ruesde New York. Excommunié de la gigan-tesque société secrète de tueurs qui l'em-ploie, l'assassin n'a encore que quelquesminutes de répit avant que ne se lancent àses trousses des tueurs à gages du monde en-tier, appâtés par une prime de 14 millions dedollars offerte en échange de sa tête.

22.10 Esprits criminels

Série policière - Etats-Unis - 2017Saison 12 - Episode 19/22

- La bourse ou la vieAvec Joe Mantegna, Aisha Tyler,Matthew Gray Gubler, AJ CookEmily demande à Tara Lewis de se rendreà la prison pour mener un nouvel entre-tien cognitif avec Reid. Elle espère que Spen-cer se souvienne que Mr. Griff était dans lemotel quand le meurtre a eu lieu. Cela per-mettrait à Prentiss et Walker de lancer unmandat d'arrêt international contre lui.

20.05 Koh-Lanta

Présenté par Denis BrogniartAux Fidji, les naufragés qui ont été épar-gnés par les éliminations poursuiventl’aventure, toujours bien résolus à rempor-ter cette édition, avec à la clé de cette vic-toire, la belle somme de 100 000 euros.Mais entre les privations, la faim et la fati-gue, les tensions se multiplient. Alors quecertains commencent à s’agacer, d’autresprofitent d’une récompense festive.

19.50 Robin des bois

Film d'aventures - Etats-Unis - 2018Avec Taron Egerton, Jamie Foxx,F Murray Abraham, Jamie DornanEn Angleterre, au Moyen-Age, Robin deLoxley, jeune homme bien né, tombeamoureux de la jolie Marianne, venue vo-ler un cheval dans son écurie. Mais leurhistoire passionnée est interrompue quandRobin se retrouve conscrit pour une croi-sade menée par l'Angleterre.

19.40 Sept vies

Drame - Etats-Unis - 2008Avec Will Smith, Rosario Dawson,Woody Harrelson, Elpidia CarrilloHabitant dans une superbe villa au bordde la mer, Ben Thomas pourrait être heu-reux mais broie du noir. Hanté par un ter-rible secret, l'homme est devenu obsédé parun projet mystérieux : il a décidé de chan-ger la vie de sept personnes.

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Jeux proposés par Chérifa Benghani

Verticalement:Horizontalement:

DÉTENTE 23Le Quotidien d'Oran

Jeudi 08 octobre 2020

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2 6 3 9

1 3 5

1. Cousin d’un athée selon Alfred.2. Ame sans âme. Inviteà en prendre une poignéede ce qu’il offre.3. Cours à gorges.Saisi par le dos.4. Légère à son air !Coude à coude.5. Symbole du 58.Chaussé pour la forme.6. Surfaces.7. Rideau. RG pour les intimes.8. Romains.Se mettre en pleine bise !9. Telle une belle mer.Se met au pas.10. Produit de somme.Fait la sourde oreille !

A. Finir en beauté.B. Plombe. Nid d’âmes.C. Note. Infinitif.Botte haut.D. Piteux.E. Passe.Héros de Virgile.F. Roi du sérail.G. Vision de mort. Dessus.H. Va-t-en guère.Place en vue.I. On est bien servisi c’est la tournéedes grands ducs !J. Coupe de verre.Une vraie patate !

A B C D E F G H I J

1

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7

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01

T A R

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LIS

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10 E

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EU

RS

1 2 3 4 5 6 7 8 9 01 11 21 31

41 51 61 71 81 91 02 12 22 32 42 52 62

ABUS – ALLER – AMPERE – BARRE - BREVET –CROQUER – DESORGANISER – ETUDIANT –FOURGON – GERER – HAVRE – HUER –INAPTITUDE – INDIVIDU – MANIE - MELANCOLIE– MINARET – MINIMUM – MORCELER – NABAB –NEGATION – ŒILLET – OPIUM – PORTE –PRETER – PROSE – RESERVER – ROLE -RESISTER - RETARDER – TARIN – TISSER -TRONE - VERSEMENT – VISON – VOLONTE.Les 7 lettres restantes composent le tout de la charade suivante :- Mon 1er, c’est l’enveloppe des pois, fèves, haricots.- Mon 2e n’est pas divulgué.- Mon 3e est un pronom personnel.Mon tout est complet.

HOROSCOPE

Poissons 19-02 au 20-03

Bélier 21-03 au 20-04

Taureau 21-04 au 21-05

Gémeaux 22-05 au 21-06

Cancer 22-06 au 22-07

Lion 23-07 au 23-08

Vierge 24-08 au 23-09

Balance 24-09 au 23-10

Scorpion 24-10 au 22-11

Sagittaire 23-11 au 21-12

Capricorne 22-12 au 20-01

Verseau 21-01 au 18-02

Dans vos activités, vouspourriez développer vos

propres valeurs, ou exploitervos dons innés. Ainsi, vouspourriez espérer augmenternotablement vos revenus...

Aujourd'hui votre viveimagination vous porte à

rêver à des amours impossibles.Pourquoi ne pas exprimer tout ceromantisme par les mots, le des-sin ou la musique ?

Pour un temps, vous pré-férez prendre du recul par

rapport aux récents événements.Pour cela, accordez-vous unepause en faisant une méditationou une relaxation en musique.

Aujourd'hui, vous pensezà vos amis et vous vous

dites que le temps passe si vite.Mais tout est relatif, vous le cons-taterez dès que vous arriverez denouveau à les joindre.

Vos préoccupations dumoment sont d'ordre pé-

cuniaire et vous souhaitez accé-lérer les choses. Mais 'Rome nes'est pas bâtie en un jour" et vousle savez. Alors, patience...

Aujourd'hui, vous rêvezde grandes escapades

dans la Nature ou de week-endà deux. Et si vous passiez durêve à la réalité ? Parlez-en àvotre partenaire.

Vos projets ont le venten poupe mais vous

vous inquiétez tout de mêmede l'avis de votre conjoint. Te-nez-en compte mais restez in-tègre sur l'essentiel.

Une sensation de fatiguepourrait se faire sentir

dans la journée. C'est le signalque votre corps vous envoie pourvous dire de ménager vos efforts.

Un stage ou une forma-tion devrait vous per-

mettre de faire une rencontreintéressante. A vous de déciderde la tournure que les chosespeuvent ensuite prendre...

Des obsessions ou desfixations sur l 'argent

occupent votre esprit, mais l'undes membres de votre famillevous ramène brusquement à...la réalité.

Aujourd'hui vous êtesdans l 'obl igat ion de

composer avec les emplois dutemps de votre conjoint ou devos partenaires sociaux. Prati-quez et cultivez l'humour...

Des soucis d'ordre fi-nancier vous posent

problème et vous assombris-sent. Plutôt que pratiquer lapolitique de l'autruche, faitesvos comptes et réagissez !

FLECHES N°7871

SUDOKU N°871

CROISÉS N°7871

LES SOLUTIONS

FOUILLIS N° 7871

NORMAL (Nord - Mal)

CODÉS N° 78711 2 3 4 5 6

7 8 9 10 11 12

13 14 15 16 17 18

19 20 21 22 23 24

P U R A L O

E I S T M N

F D B X V C

H

D I P S O M A N I E

O N U U C N C

N T R I C H E U R

N E R F H E P A

A G E T A T O U S

N F U R I E U S E

T O I S O N S I

R E I T E R E N T

O M E T S U E E S

P E S E R E S S E

7 4 3 5 6 1 9 2 8

2 6 8 9 4 3 7 5 1

1 9 5 8 7 2 6 3 4

4 3 1 6 5 8 2 9 7

5 7 6 2 1 9 8 4 3

8 2 9 4 3 7 1 6 5

6 5 7 1 2 4 3 8 9

9 1 2 3 8 5 4 7 6

3 8 4 7 9 6 5 1 2

P E R D R I X C

R E O V E R

E S S A I S P I

M A I N F R I C

I S V A S

E N T R E E S E

R E A R I L

E C R O U E R E

M A U S D G

E P I E R U A

N O N A V I O N

T B L U F F T

31 7 4 2 5 41 7 6 7

8 01 9 21 3 2 41 8 5

9 11 2 2 9 11 7

4 01 7 7 6 2 4 7 3

4 2 5 41 11 7 4 01 6

8 81 8 4 1 7 3 7

5 8 9 4 7 3 9 4

5 9 7 4 1 7 3 71

7 11 01 7 4 4 6 81

01 4 01 5 4 7 61

4 01 7 21 7 71 9 3 7

7 4 7 6 7 61 2

4 7 51 9 7 3 5 4

01 5 9 1 9 7 21 7

2 61 7 51 8 3 31 2 1

T E R A N I M R E L E C R O M

P R E T E R E N T U R R R T U

R E L L A E R O R D E E E N M

O U V E R U E G O I V S D A I

S H I R E Q P R P V R I R I N

E R S V S O M U S I E S A D I

I E O A I R A O O D S T T U M

L S N H N C R F U N E E E T S

O S O E A I E C T I R R R E U

C I I T G T R M E R N A B A B

N T T N R E E A A E N O R T A

A E A O O V G B T E L L I E O

L L G L S E D U T I T P A N I

E O E O E R E I N A M U I P O

M R N V D B T N E M E S R E V

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Page 24: New Les précisions du ministre de l'Industrie Lire l'article de page 3 … · 2020. 10. 8. · JEUDI 08 OCTOBRE 2020 - 20 SAFAR 1442 - N° 7872 - PRIX ALGÉRIE : 30 DA - ISSN 1111-2166

Jeudi 08 octobre 2020 - 20 safar 1442 - N°7872

Le QuotidienD'ORAN

Edition Nationale d'Information

LES BRAS DE FER

ET L’ADOLESCENCE

EDITORIAL

Pour offrir un sésame à la parole

crue et aborder les confins des

sujets simples par la force de la

nature, on utilise une recette

introductive pour répéter que la pudeur n’est

pas conciliable avec la religion. Il en est

ainsi depuis la nuit des temps et les textes

sacrés dans la plupart de leurs énoncés n’em-

pruntent aucun détour pour travestir les

mots. S’impliquant souvent en avant, cette

pudeur en s’interposant dans le dire déna-

ture la compréhension quand il s’agit des

relations humaines les plus naturelles et

de surcroît quand elle intervient dans des

sujets qui lient l’homme et la femme.

Le problème devient d’une sensibilité

criarde quand il touche une adolescence

aux prises avec la segmentation d’une cul-

ture où les règles sociales ancestrales sont

Par Abdou BENABBOU

bousculées par l’influence et la pression

des lourdes vagues de l’évolution du mon-

de d’aujourd’hui. On assiste alors à une

confrontation sourde entre le conservatis-

me religieux et des prédispositions humai-

nes naturelles difficilement contournables

qui reviennent toujours au galop. Dès lors,

il est utile de séparer le bon grain de l’ivraie

et de mettre les pendules à l’heure quand

on entend dire qu’une jeune fille a été kid-

nappée devant la porte de son lycée. L’of-

fuscation primaire et le premier élan de

colère ne concourraient qu’à briser des vies

dans un jugement expéditif ne reposant pas

du tout sur la profondeur d’un fait.

Si l’on devait être renvoyé à la dramati-

que affaire Chaima qui a bouleversé l’Al-

gérie entière, on a toutes les raisons d’être

ébranlé par le crime odieux dont la jeune

femme a été victime. Réclamer la peine de

mort pour son meurtrier est de bon augure

comme il est légitime d’exiger la même

sentence pour les kidnappeurs d’enfants

car devant de tels crimes aucun espace

n’est à accorder à des jugements nuancés.

C’est dans la confrontation des dog-

mes et des bras de fer entre les cultu-

res et les mœurs que les nuances sont

à recommander.

La jeunesse est si déboussolée par les in-

fluences de toutes parts et par le besoin

d’être et d’exister qu’elle est soumise à

faire un croche-pied aux plus secrètes con-

venances et plus intimes attendus.

e commandant en chef mala-de du Covid-19, les principaux

chefs militaires du pays en quaran-taine: l’appareil de sécurité nationaledes Etats-Unis, le plus puissant dumonde, est mis sous pression par lapandémie. Au lendemain du retourthéâtral de Donald Trump à la Mai-son Blanche, après trois jours d’hos-pitalisation, l’ensemble de l’état-major américain s’est mis en qua-rantaine mardi après des réunionsavec le numéro deux des Garde-côtes, qui a été testé positif au nou-veau coronavirus. L’amiral CharlesRay avait participé le 27 septembreà une réunion à la Maison Blancheen l’honneur des familles de mé-daillés américains. Outre le chefd’état-major américain, le généralMark Milley, tous les plus hauts gra-dés américains sont à l’isolement: lenuméro deux de l’état-major, leschefs de l’US Navy, l’armée de Ter-re, l’US Air Force, la Space Force, laGarde Nationale, l’agence de ren-seignement militaire NSA et celuides Forces Spéciales, selon un res-ponsable du Pentagone ayant requisl’anonymat. Le ministre de la Dé-fense Mark Esper, qui effectuait lasemaine dernière une tournée auMaghreb, ne s’est pas mis en qua-rantaine. Il participé mardi à uneconférence sur l’avenir de l’US Navyorganisée par un centre de réflexionspécialisé, le Center for Strategic andBudgetary Assessments (CSBA).

a fortune des milliardaires atouché un sommet durant la

pandémie de Covid-19, passantles 10.000 milliards de dollars grâ-ce au vif rebond des marchés,alors même que l’économie mon-diale était en panne. Selon une étude réalisée par labanque suisse UBS et le cabinetd’audit et de conseils PWC, la for-tune cumulée des milliardaires semontait à pas moins de 10.200milliards de dollars, soit un nou-veau record, au delà du pic de2017. Leur fortune cumulée attei-gnait alors 8.900 milliards de dol-lars. Malgré des secousses durantle krach boursier de mars qui a vucertaines grosses fortunes sortir dece club priviligié, la fortune des mil-liardaires s’est vite redressée à la fa-veur en particulier des géants de latechnologie et de la santé. D’après la banque et le cabi-net d’audit, qui dressent chaqueannée un état des lieux de l’évo-lution du patrimoine des super-riches dans une étude intitulée«rapport des milliardaires», cecercle privi légié comptait f injuillet 2.189 milliardaires, soit31 de plus qu’en 2017.

rois militaires maliens ont ététués dans la nuit de mardi à

mercredi dans une attaque près deKoro, dans le centre du pays, prèsde la frontière burkinabè, a-t-on ap-pris auprès d’une source sécuritai-re malienne. Une position de l’ar-mée à Birga-Peul a été attaquéevers 23H00 GMT par des «indivi-dus non identifiés», a précisé cettesource à l’AFP, faisant état d’un bi-lan de trois morts appartenant à laGarde nationale, une composantede l’armée. Deux véhicules de laGarde nationale ont été calcinés etun troisième a été capturé par lesassaillants, selon la même source. Le centre du Mali est pris dansun tourbillon de violences depuisl’apparition en 2015 d’un groupejihadiste mené par le prédicateurpeul Amadou Koufa, qui a large-ment recruté au sein de sa commu-nauté. Les affrontements se sontmultipliés entre les Peuls, majoritai-rement éleveurs, et les ethnies bam-bara et dogon pratiquant essentiel-lement l’agriculture, qui ont crééleurs «groupes d’autodéfense» no-tamment en s’appuyant sur leschasseurs traditionnels «dozos».

est la première fois qu’unduo 100% féminin rem-

porte un Nobel scientifique: leprix de chimie a été attribuémercredi à la Française Emma-nuelle Charpentier et à l’Amé-ricaine Jennifer Doudna, deuxgénéticiennes qui ont mis aupoint des «ciseaux moléculai-res» capables de modifier lesgènes humains, une percée ré-volutionnaire. Cette récom-

ne vingtaine de person-nes ont été enlevées

mardi dans le centre du Malipar des hommes armés nonidentifiés, une dizaine étaienttoujours retenues mercredi,a-t-on appris de sources con-cordantes. Lors de la foirehebdomadaire du village deFarabougou, dans le secteurde Niono (centre), «des hom-mes armés, des terroristes ontenlevé 20 personnes», a décla-ré à l’AFP le chef de village,Boukary Coulibaly. «Lors del’enlèvement, un jeune du vil-lage a été tué», a-t-il précisé. Une dizaine de personnes,notamment des femmes et

La fortune desmilliardairestouche desnouveaux

sommets avecla pandémie

Mali : troismilitaires tués

L

T

Enlèvement d’une vingtainede villageois dans le centre du Mali

Le Nobel de chimie à un duode chirurgiennes des gènes

pense leur est décernée pourla mise au point d’»une métho-de d’édition des gènes», avecun outil qui peut «réécrire lecode de la vie», a salué le juryà Stockholm. La Française, 51ans, et l’Américaine, 56 ans,deviennent les sixième et sep-tième femmes à remporter unNobel de chimie depuis 1901— et la première équipe 100%féminine à recevoir un Nobel

scientifique sans un homme.C’est aussi seulement la qua-trième fois qu’un prix scienti-fique est 100% féminin, aprèsla Franco-polonaise MarieCurie et la Britannique Doro-thy Crowfoot Hodgkin, qui ontobtenu le prix de chimie seu-les respectivement en 1911 eten 1964 - et l’Américaine Bar-bara McClintock pour la mé-decine en 1983.

C’

des enfants, ont par la suiteété libérées. «Actuellement,ils gardent neuf personnes»,a ajouté M. Coulibaly. Un élulocal des environs a confirméavoir été informé mardi del’enlèvement de vingt person-nes. «Nous avons informéaussitôt les militaires», a-t-ilindiqué sous couvert d’ano-nymat. Une source sécuritai-re à Ségou, la capitale régio-nale, a déclaré à l’AFP avoirété avisée de la situation. Des groupes jihadistes ain-si que des groupes «d’auto-défense» opèrent dans lazone où s’est produit l’enlè-vement, a-t-elle précisé.

U

Après la MaisonBlanche, l’armée

américaineaffectée par

le Covid

L