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Par Gabriel Allard et François Arseneau

Mouchetée : train de

Avec l’évolution de la pêche sportive, les compagnies

mettent sur le marché de plus en plus de nouveaux leurres

pour faire réagir les poissons. Au-delà de toutes ces nou-

veautés, c’est souvent la technique de pêche qui fait la dif-

férence entre une journée fructueuse ou une autre qui l’est

moins. Dans cet article-ci, nous vous en proposons une très

efficace pour berner la mouchetée. Elle nécessite simple-

ment quelques mouches artificielles montées sous forme de

train. Bien que les prochaines lignes soient principalement

axées sur l’utilisation d’un équipement de pêche à la

mouche, sachez qu’à quelques variantes près, la méthode

peut tout aussi bien s’appliquer au lancer léger.

mouches irrésistible

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L a compétition est présente dans toutes les sphères du règne ani-mal. En effet, des confrontations extrêmement violentes peuvent

survenir entre deux cervidés mâles si leur prétendante en chaleur est la même. Seul le gagnant de cet affrontement aura alors la chance de partager son bagage génétique. Dans la nature, la compétition n’est pas seu-lement présente lors de la saison des amours. Elle peut survenir à tout moment de l’année lorsqu’il est question de nourriture. D’ail-leurs, un groupe de poissons sera habituelle-ment beaucoup plus agressif à s’alimenter comparativement à un seul individu sis sur une structure. La raison est bien simple. En groupe, il est beaucoup plus probable qu’un autre poisson attaque la proie disponible. Au risque de se la faire voler, les poissons d’un groupe savent qu’une attitude proactive est de mise pour se mettre quelque chose sous la dent. C’est alors qu’il se crée un genre de compétition pour la nourriture, à notre grand bonheur, nous les pêcheurs. La technique de pêche que nous nous apprêtons à vous présenter a un certain lien avec l’aspect de compétition. Est-ce la raison

pour laquelle elle est si productive? Nous n’en avons pas encore la certitude. Mais l’important, c’est qu’elle nous permet de prendre de la truite mouchetée avec constance tout au long de l’année.

La technique Comme vous avez pu le constater par le titre de l’article, la technique consiste en un train de mouches. Qu’est-ce qu’un train de mouches? On fait ici référence à une succes-sion de mouches attachées sur une même section de fil. Bref, on peut attacher jusqu’à trois mouches sur le même avançon (section de fluorocarbone ou de monofilament qui suit la soie). Tous les artifices se suivent les uns derrière les autres et c’est pour cette raison que cette technique porte le nom de «  train » de mouches. En choisissant des artifices de même taille, ce type de montage imite une succession de proies qui évoluent à la même vitesse dans le plan d’eau. Cette approche est efficace dans les plans d’eau habités de poissons-fourrages. Toutefois, nous obtenons davantage de succès avec des mouches de tailles différentes. En effet, une série de mouches de taille croissante (la plus

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Le train de mouches est une succession de mouches artificielles attachées les unes derrière les autres sur le même fil. C’est un montage efficace pour capturer de la truite mouchetée.

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petite en avant, une moyenne au centre et la plus grosse derrière) est très provocatrice pour l’omble de fontaine. Nous supposons que le caractère compétitif du montage pro-voque ce si grand engouement de la truite mouchetée. En effet, selon les mouches choisies, il est facile d’imiter une petite nymphe pourchassée par deux ménés. Encore, le pêcheur peut reproduire deux insectes plus ou moins corpulents qui se font traquer par un méné.

Un mot sur la réglementationNous avons mentionné précédemment que nous pouvions attacher jusqu’à trois mouches sur notre avançon. Pour la majorité des plans d’eau, il est important de ne pas dépasser ce chiffre puisqu’il s’agit du nombre maximal permis par la loi. Plusieurs exceptions sont toutefois inscrites dans la réglementation. À ce sujet, nous vous invitons à consulter la réglementation complète au : www.mddep.

gouv.qc.ca/faune/reglementation/peche/regles-generales/methodes-peche.htm.

Élaboration du montagePour construire le montage, il est possible d’employer des avançons commerciaux ou artisanaux. Le fil choisi dépendra de votre type de soie et de la profondeur des truites mouchetées. Avec une soie flottante, le pêcheur peut confectionner son train de mouches avec du monofilament ou du fluorocarbone. Le monofilament sera plus approprié si les mouchetées évoluent près de la surface puisqu’il a tendance à flotter. Comme il coule légèrement, le fluorocar-bone sera un choix plus logique si les poissons chassent un peu plus en profon-deur. Par contre, le choix est à sens unique si vous possédez une soie calante. Ici, le fluorocarbone s’impose afin de ne pas créer un mou entre la soie et l’avançon. Avec du monofilament qui flotte, les mouches ont

tendance à vouloir remonter vers la surface, créant ainsi une courbe dans le fil (entre la soie qui plonge et l’avançon qui flotte). Ce phénomène diminue l’efficacité du ferrage tout en augmentant le risque d’emmêle-ment du fil. De façon générale, un avançon de 6 à 10  livres de résistance fait amplement le travail. Pour les habitués, il est possible de fabriquer un avançon en fuseau avec diffé-rentes résistances de fils. De cette façon, si la mouche à l’extrémité s’accroche au fond, vous ne perdrez pas l’ensemble de vos mouches. Pour la longueur, nous vous sug-gérons d’avoir un avançon d’au minimum 6 pieds et d’au maximum 10 pieds. En respectant ces spécifications, vous évitez bien des problèmes.

Les nœuds Passons maintenant à l’essentiel du montage. Comment fait-on pour attacher plusieurs mouches sur un même avançon? Ne vous inquiétez pas, vous n’aurez pas à apprendre une multitude de nouveaux nœuds compli-qués. Nous avons préalablement fait plu-sieurs tests et le nœud qui nous a procuré le plus d’efficacité est le Palomar. La beauté de ce nœud est qu’il est très simple à réaliser. De plus, son extrémité peut servir à attacher une seconde mouche tout en conservant sa résis-tance. Il est à noter qu’il est important de ne pas plier inutilement le fil lors de la concep-tion du nœud. Ceci pourrait créer une cas-sure qui l’affaiblirait de façon significative. Choisir des mouches qui possèdent un anneau d’attache assez volumineux est à prioriser. Pour vous aider à réaliser le mon-tage, nous vous suggérons d’examiner l’illustration 1.

Fabrication du train de mouches :Connaissant maintenant le montage à réali-ser, voici les étapes à suivre pour créer un train de mouches.

1- Choisissez le nombre de mouches désiré sur l’avançon;

2- Estimez l’écart entre les mouches (1re mouche à 48 pouces de la soie, 2e mouche à 72 pouces de la soie et la 3e mouche à 96 pouces de la soie);

3- Coupez un bout de fil qui servira d’avan-çon (longueur moyenne de 8 pieds + 6 pouces pour faciliter la confection du dernier nœud);

Illustration 1 : Le montage du train de mouches

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4- Commencez par attacher la mouche la plus près de la soie (utilisez le nœud Palomar);

5- Attachez la 2e mouche à 24 pouces de la première avec le nœud Palomar;

6- Si une 3e mouche est utilisée, attachez-la 24 pouces plus loin que la 2e mouche à l’aide du nœud Palomar ou celui de votre choix et coupez l’excédent de fil.

Une fois le montage dans l’eau, certains pêcheurs trouveront que les mouches 1 et 2 nagent de façon peu orthodoxe. N’ayez crainte! Malgré leur allure, ces mouches «  ballottantes  » attachées avec le nœud Palomar nous ont procuré beaucoup de succès. Pour tout avouer, chacune mouche du montage capture environ le même nombre de truites.

Une autre avenueIl existe effectivement d’autres manières d’attacher plusieurs mouches à un avançon. En effet, le pêcheur peut couper un avançon de 48 pouces et attacher la mouche 1 tout au bout. Ensuite, il attache une section de fil de 24 pouces entre la mouche 2 et la courbure

de la mouche 1. On répète la même opéra-tion pour la mouche 3 qui consiste à ajouter une section de fil de 24 pouces entre la courbure de l’hameçon de la mouche 2 et la

mouche 3. Ce type de montage semble plus naturel, mais il ne procure pas plus de truites. De plus, il nécessite la réalisation de deux nœuds supplémentaires.

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La méthode du train de mouches est très polyvalente. Elle peut être montée sur une canne à mouche ou sur un équipement à lancer léger, et ce, autant au printemps qu’à l’été.

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Le choix des mouches Pour ce qui est du choix de mouche, vous pouvez être créatifs et employer à peu près n’importe quel artifice. Nous vous conseil-lons tout de même de représenter des situa-tions potentiellement probables. Des phéno-mènes qui pourraient se reproduire sous l’eau. Dans le fond, c’est comme si vous créez un genre de mise en scène avec des petits organismes (ménés, nymphes, larves, etc.) qui sont déjà présents dans le lac. Par exemple, vous pouvez accrocher à votre avançon une nymphe comme première mouche suivie d’un streamer simple et d’un autre streamer, mais tandem. Ce montage imitera deux petits poissons en compétition (streamers) pour de la nourriture (nymphe). Or, pour que ce genre de scénario fonc-tionne, il est préférable de l’utiliser dans une période de l’année où les nymphes et les ménés sont présents. Ici, les contenus stoma-caux peuvent être d’un précieux indice. Autre point à ne pas négliger : la couleur des mouches. Pour un maximum de réalisme et de productivité, le pêcheur doit sélectionner le plus possible des couleurs qui représentent les organismes évoluant dans le plan d’eau.

Pour vous aider davantage dans la sélection de vos mouches, voici quelques-uns des

montages qui ont été les plus productifs pour nous lors de nos sorties à l’omble de fontaine : • Pour les lacs ayant une prédominance de

larves ou d’insectes : - Prince Nymph nº 12 / Fiset nº 8 / AndréA

nº 4.• Pour les lacs ayant un mélange de pois-

sons-fourrages et d’insectes : - Fiset nº 8 / Woolly Bugger nº 6 / Mickey

Finn nº 4.• Pour les lacs ayant une prédominance de

poissons-fourrages : - Sirois nº 6 / Walter du Sorcier nº 4 / Wal-

ter du Sorcier Tandem.

D’autres avantages Nous l’avons vu précédemment, le train de mouches est généralement composé de plu-sieurs mouches différentes. En plus de repré-senter un genre de compétition entre les petits organismes du plan d’eau, ce montage offre également plusieurs choix de mouches en même temps à la truite mouchetée. En effet, si le poisson est très sélectif, le pêcheur a beaucoup plus de chances de dénicher la mouche magique puisque trois artifices défilent devant les mouchetés. Mais il y a plus. Vous est-il déjà arrivé, lors d’un combat avec un omble de fontaine, de voir une autre

truite s’approcher et tenter de subtiliser l’appât à sa congénère? Ce phénomène ne survient pas à toutes les sorties de pêche, mais vous aurez tôt fait de deviner qu’il est très propice à réaliser un doublé! À une seule mouche sur l’avançon, la mouchetée qui veut voler la pitance de l’autre truite accro-chée à l’hameçon ne pourra trouver son dû et augmenter le plaisir du pêcheur. Toutefois, avec d’autres mouches libres, il est fort pro-bable que le pêcheur se retrouve avec le double de plaisir!!! Pour l’avoir déjà vécu à quelques reprises, avouons que c’est assez magique comme moment.

Plus gros… plus gros Capturer une truite mouchetée de grande taille fait partie des objectifs de plusieurs pêcheurs. Ces poissons-trophées n’abondent pas et ils se nourrissent habituellement de grosses proies. Pour les tenter, un plus gros leurre est habituellement plus efficace. Sans la technique du train de mouches, il n’est pas rare que les pêcheurs abdiquent après quelques heures de pêche avec ce plus gros leurre. La raison est fort simple : comme ils prennent moins de petits poissons et que la grosse truite tarde à se présenter, la pêche de quantité reprend le dessus sur celle de qualité. La beauté de la technique du train de mouches est qu’il n’y a aucun compromis à faire entre quantité et qualité puisque le pêcheur peut attacher deux mouches de tailles plus modestes et une dernière plus volumineuse qui aura comme objectif de tenter les grosses. Et contrairement à ce que les pêcheurs croient, les petites truites ne consomment pas seulement de petits organismes. Il nous arrive de temps à autre de capturer des truites de 7 ou 8 pouces sur de gros streamers tan-dem de 3 pouces. Un gros streamer attire moins de petites truites, mais il en capture quand même.

Le type de pêche La technique privilégiée avec le train de mouches est la pêche à la traîne à une vitesse de 1,2 à 1,8 mi/h. Toutefois, les plus expéri-mentés avec une canne à mouche pourront tenter leur chance en effectuant des lancers, mais prenez garde. Le risque d’emmêler le fil est plus élevé. Pour débuter, nous vous conseillons la pêche à la traîne et nous vous suggérons d’étendre graduellement la soie à une vitesse constante, qu’elle soit flottante ou calante.

Voici les deux auteurs de l’article, Gabriel Allard et François Arseneau. Ces pêcheurs obtiennent du succès avec le train de mouches. Selon eux, il suffit de présenter les mouches à la profondeur où les poissons se situent et le tour est joué.

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Selon le moment de la saison ou la profon-deur à laquelle les truites mouchetées évo-luent, il y a un type de soie qui vous permet-tra de soutirer le meilleur de votre journée de pêche. En début de saison ou quand les truites sont près de la surface, on retrouve souvent les poissons près des rivières qui chargent ou qui déchargent le lac. Dans cette situation, la pêche à la traîne avec un train de mouches sera plus efficace avec une soie flottante. Fait à noter, nous faisons ici réfé-rence à une température d’eau en surface qui oscille entre 44 et 58  °F ou entre 6,7 et 14,4 °C. Lorsque la température de l’eau se réchauffe et qu’elle se situe entre 50 et 70 °F ou entre 10 à 21 °C, il est préférable que le train de mouches se retrouve quelques pieds sous la surface. Pour ce faire, il est conseillé d’employer une soie flottante à bout calant puisqu’elle permet d’entraîner le train de mouches un peu plus en profondeur. Il est également possible d’utiliser une soie flot-tante (sans bout calant) avec des petits plombs pincés sur l’avançon pour faire évo-luer le train de mouches un peu plus en profondeur. Il faut toutefois s’assurer de ne pas endommager son avançon en y pinçant les plombs. Cette alternative n’est pas idéale, mais dans le cas où vous ne possédez pas de soie flottante à bout calant, toutes les méthodes qui permettent de faire évoluer l’offrande près d’une belle truite mouchetée sont les bienvenues. Plus tard en saison, la soie plongeante (ou, si vous préférez, calante) est un incontour-nable pour atteindre les truites qui nagent en profondeur. Pour nous, c’est vraiment un outil de choix à partir du mois de juillet. Il existe sur le marché plusieurs catégories de soies plongeantes. Plus ou moins denses les unes des autres, elles permettent d’atteindre différentes profondeurs. La pêche à la traîne est préférable avec ce type de soie, puisque son poids la rend difficile à projeter. Durant les mois de juillet et août, la majo-rité des pêcheurs ont généralement plus de difficulté à prendre de la truite. Soit qu’ils ignorent que ce poisson évolue plus en pro-fondeur ou soit qu’ils croient qu’un simple petit plomb pincé sur la ligne apportera l’offrande au niveau des truites. Dans les deux cas, ce sont de fausses croyances. Si le pêcheur n’emploie pas de l’équipement adapté comme la soie plongeante, son ou ses leurres évolueront fréquemment au-dessus

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des truites. Juste pour vous donner un aperçu, il nous arrive régulièrement de cap-turer plusieurs mouchetées à 25 ou 30 pieds de profondeur durant l’été. Le choix du type de soie en fonction de la température de l’eau n’est pas une science exacte, mais seulement une tendance. Sachez qu’il est possible de prendre de belles mou-chetées à la soie calante en début de saison lorsque l’eau est très froide. Le contraire est aussi vrai puisque le pêcheur peut capturer des truites à la soie flottante en plein été.

La canne et le moulinet Pour utiliser efficacement cette technique, nous vous suggérons d’employer une canne à mouche nº 5 ou 6 à fuseau rapide. Pour-quoi une action rapide? Simplement pour améliorer le taux de réussite lors du ferrage. En situation de pêche à la traîne, la soie flottante a tendance à suivre l’embarcation et à garder en mémoire ses sinuosités. La ligne se retrouve alors courbée et le pêcheur doit effectuer un ferrage franc s’il veut com-penser pour ces sinuosités et que l’hameçon pénètre dans la gueule de la mouchetée. L’utilisation d’une canne à action rapide

permet au pêcheur d’avoir suffisamment de puissance pour compenser ces courbes et effectuer un ferrage net. De plus, la soie plongeante sollicite davantage la canne puisque son poids est plus important. Comme la canne est plus arquée, il serait difficile de ferrer un poisson efficacement sans un fuseau rapide qui est somme toute plus rigide.

Les autres espèces Il est important de savoir que la technique du train de mouches est également efficace pour tous les autres salmonidés. Nous avons eu beaucoup de succès lorsque nous pêchions le touladi avec un agencement de trois mouches tandems imitant le poisson- fourrage du lac. Il en va de même pour la moulac, avec cette fois-ci des mouches qui représentaient le meunier noir. Il ne faut pas négliger les ouananiches ainsi que les arcs-en-ciel qui sont de vrais prédateurs attaquant agressivement les bancs de petits poissons. Il pourrait même être intéressant de tenter votre chance avec d’autres espèces souvent oubliées des pêcheurs à la mouche, comme le doré et l’achigan.

À l’avance, pour sauver du temps Pour ceux qui trouvent qu’un train de mouches est plutôt long à confectionner, nous vous sug-gérons de les fabriquer à l’avance dans le confort de votre foyer. Pour les transporter, il suffit de les enrouler un à un sur une vieille bobine de fil à pêche tout en cachant les pointes d’hameçons avec une petite section de liège. Une fois sur l’eau, il restera simplement à les relier à la soie.

Conclusion Lors de vos prochaines sorties à la truite mouchetée, mettez les chances de votre côté et débutez avec un train de mouches comme montage. Qu’il soit précédé d’une soie calante, à bout calant ou flottante, vous pourriez certainement conclure votre jour-née de pêche avec plus de truites que votre partenaire. Qui sait, peut-être développe-rez-vous une passion pour ce type de pêche? Vous vous mettrez peut-être à fabriquer vos propres mouches? Mais une chose est sûre! Vous réaliserez que le train de mouches doit faire partie du coffre à techniques du pêcheur de truite mouchetée puisque c’est une tech-nique très efficace.

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