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6¼QVNWVM_[ 6]UuZW 7K\WJZM Gratuit Partagez-le, mais ne le jetez pas sur la voie publique ! Plus d’articles sur ninfoblog.isicrider.com Dossier : La belle Afrique pages 6-7 - Retrospective : Festival Reggae Sun Ska page 10 -Actualité : Les tribunes de la Presse à Arcachon page 4 -Culture : 1er Festival du lm indépendant à Bordeaux page 9 -Société : Covoiturage étudiants ? Interview page 8

N'infonews Numéro 7 octobre 2012

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N'infonews Numéro 7 Octobre 2012 By N'infoblog http://ninfoblog.isicrider.com

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Page 1: N'infonews Numéro 7 octobre 2012

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7K\WJZMGratuit

Partagez-le, mais ne le jetez pas sur la voie publique !

Plus d’articles sur ninfoblog.isicrider.com

Dossier : La belle Afrique pages 6-7

- Retrospective : Festival Reggae Sun Ska page 10 -Actualité : Les tribunes de la Presse à Arcachon page 4

-Culture :1er Festival du !lm indépendant à Bordeaux page 9

-Société : Covoiturage étudiants ? Interview page 8

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8IOMEDITOLa rentrée est arrivée et nous, pau-vres étudiants, retrouvons les joies de l’amphi… Mais l’autonome an-nonce aussi le retour du N’infoNews et de son équipe de joyeux rédacteurs ! Pour ceux qui ne le connaissent pas, vous avez entre vos mains un journal d’étudiants : tenu par des étudiants et pour des étudiants ! Le N’infoNews, c’est avant tout de l’actualité, de la culture, des brèves, des billets d’humeur avec du sérieux mais surtout beaucoup d’humour pour un bon moment de détente avant tout ! On y parle de politique, de cinéma, de littérature mais aussi de trucs com-plètement loufoques, de bons plans, de drogues et de sexualité ! Ainsi, il pourra vous accompagner partout, du-rant les amphis interminables, dans le tramway ou lors du repas de famille de votre tante Berth ! Pour sa troisième année d’existence, le N’infoNews continu sa mutation que vous pourrez voir dans les prochains numéros dans le but de s’améliorer encore et en-core…Attention ! Ce premier numéro de l’année 2012-2013 est un numéro exclusif, écrit par les anciens et XQLTXHPHQW OHV DQFLHQV HQ¿Qceux qui ne sont pas partis vers de nouveaux horizons professionnels). Il faudra attendre le mois prochain pour accueillir et se délecter des nouvelles plumes élues par nos soins. Vous trou-verez donc entre nos pages un dossier spécial sur un voyage humanitaire en Afrique, les bons plans de covoiturage entre étudiants, le point de vue d’un ré-dacteur sur la dernière édition du festi-val Reggae Sun Ska et bien d’autres... Nous sommes ravis de continuer l’aventure du N’info et nous espérons que vous continuerez à vous retrouver entre nos pages et à vous y plaire ! Pour encore plus de jubilée, vous pouvez toujours vous rendre sur le N’infoBlog avec de nombreux articles mis à jour quotidiennement.(WSRXU¿QLUXQHSHWLWHSHQVpHjQRWUHancien rédacteur en chef Antoine Rib TXL QRXV D FRQ¿p VRQ EpEp 0HUFL HWcrève!).

Martin et Raphaëlle

Ma première fois

Fin juin. Un petit vent frais rafraîchit l’atmosphère : on se sent bien. Je ferme la porte de ma chambre. Je bois une petite gorgée pour me rassurer. Je me sens prête. J’ai lu beaucoup de choses à ce sujet, j’en ai déjà parlé, je sais à peu près à quoi m’attendre. Aujourd’hui, c’est décidé, je vais le faire. -HUpÀpFKLVXQSHXjTXRLGLUH«-HUHJDUGHSDU

la fenêtre pour me rappeler comment c’était, avant. Je sais très bien que je ne pourrais pas faire marche arrière. -¶DLEHDXFRXSUpÀpFKLDYDQWGHSUHQGUHXQHWHOOHdécision. J’ai pesé le pour et le contre, j’ai re-gardé des sites internet. Quand j’ai dit à ma sœur que j’allais le faire, elle m’a pris pour une folle. Elle m’a fortement déconseillé de me jeter là-dedans à corps perdu.Et pourtant, je suis face à lui et j’y vais. J’avais fait sa connaissance il y a quelques temps mais je m’étais débinée. Aujourd’hui, je n’hésite pas.Tout s’est fait très rapidement. Puis, une sorte de soulagement m’a envahi. Ca y est, je l’avais fait. Par la suite, j’ai commencé à y prendre goût. Et j’ai recommencé.

Ce soir-là, j’avais tweeté pour la première fois.

Olivia H.

*Zv^M[Monsieur tout le monde fait du pornoJames Deen semblerait être la nouvelle égérie de la folle ado-lescence américaine. Fini les vampires soft aux sentiments sincères, les mamans ont de quoi s’inquiéter puisque rien à voir avec le chanteur, cet hom-me-là est l’acteur porno le plus médiatisé du moment. Ce juif californien alimente ses fans en contenu à travers des GIF ani-més sur son tumblr. Cependant pas de panique il semblerait que si les jeunes Américains VHPEOHQWV¶LGHQWL¿HUjOXLF¶HVWsurtout parce qu’il ressemble à monsieur tout le monde.

Le passage à l’age adulte de JK RowlingBye-Bye Harry Potter, si vous étiez un fan de la première heure ne vous attendez pas à trouver une suite histoire sem-blable dans le nouveau roman de J.K Rowling. Les critiques à l’encontre de «Une place à prendre» ne sont pas tendres, il semblerait que l’écrivaine n’ait rien laissé s’ébruiter avant la VRUWLHGXOLYUHD¿QELHQHQWHQ-du de créer un buzz maximal en proposant un livre de lit-térature pour adultes, bien loin de la saga pour adolescente. Roman de qualité ou daube lit-téraire il sera dans tous les cas un bestseller.

Oh my...Dans la verve des acteurs por-nos qui séduisent l’Amérique, la trilogie de roman sado-maso “Fifty Shades of Grey” fait un tabac. Déjà 44 mil-lions d’exemplaires vendus depuis sa sortie en août 2012, il pourrait même lui arriver de détrôner Harry Potter si la folie atteint aussi les Français suite à la sortie du bouquin le 17 octo-bre dans notre pays. L’histoire d’une jeune étudiante en lettre, vierge de surcroit qui rencon-tre un mystérieux trentenaire Christian Grey, qui va s’avérer être beaucoup plus sombre qu’elle n’aurait pu l’imaginer. Alors conquis ?

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8IOMDes ondes à la scène : le concert tremplin de Radio Campus BordeauxUne soirée pour découvrir l’univers de trois groupes sélection-nés par l’équipe de Radio Campus Bordeaux (88.1) : celle du 18 octobre !Rendez-vous à 21h à la MAC (Maison d’Activités Culturelles) SRXUSUR¿WHUGHVSUHVWDWLRQVGHWURLVJURXSHVERUGHODLVGpERUGDQWd’énergie et de bonne musique : Shoot The Pianist, Switch Failure et The Foolish King ; une programmation qui devrait ravir le plus grand nombre.Alors que Shoot The Pianist emportera la foule dans son univers pop, explosif en concert, le duo des Switch Failure vous envoutera dans sa new wave/indé aux allures sombres et aux rythmes hypno-WLTXHV¿QDOHPHQWOHV)RROLVK.LQJDSSRUWHURQWOHXUWRXFKHIXQNVRXOHQÀDPPDQWOHSXEOLFFRPPHLOVOHIRQWjFKDFXQHGHOHXUVreprésentations.Cet évènement intervient dans le cadre de la célébration des 20 ans de Radio Campus Bordeaux, et sera, pour les organisateurs, « l’occasion de mettre en avant toute la créativité et la diversité de la scène locale aquitaine ». Cette sélection savamment con-coctée par la radio associative bordelaise, promet une soirée à l’ambiance conviviale et pleine de peps ! A l’issue des prestations c’est le public qui votera pour élire le meilleur groupe de la soirée. N’oubliez pas : jeudi 18 octobre 21h à la MAC [Maison des ac-tivités culturelles - Domaine Universitaire - Pessac - Face au Vil-lage 4 / Tram B arrêt Unitec], 3€ l’entrée, et sur place buvette et bonne humeur !

Laura K

Cachez ce post que je ne saurais voir Comme tout bon étudiant 2.0, je IDLVSDUWLHVXU)DFHERRNGXJURXSHde notre belle université (si si

je suis sérieux). Mis en place dans le but, sans doute louable de s’entraider entre camarades et d’échanger des infos toujours aussi SUpFLHXVHVSRXUSUR¿WHUSOHLQHPHQWGH VDYLHHVWXGLDQWLQH0DLVdans la pratique, c’est plus souvent l’allégorie d’une caverne de 7UROOV V¶DIIURQWDQW HQWUH©.LNRX MHYHQGVPRQ IULJR OROSUL[HQMP » et « La fac c’est nul, l’administration c’est nul et en plus j’ai pas mes bourses » : Bref, c’est souvent aussi récurrent qu’un gag de Jean-Yves Lafesse (et pourtant ça fait toujours autant rire)Néanmoins, apparaissent de temps en temps de petites perles. Récemment, ce fut le cas de quelques offres d’emplois peu com-munes. En effet, il était proposé aux étudiants de tourner quelques scènes allant du charme à la pornographie. Le tout apparemment bien cadré (mention d’un contrat, rémunération, etc.)Bien sûr, le ton des commentaires fut pour la majorité blagueur, « Elles touchent les bourses mais pas celle de l’état », « Les miches de Montaigne », etc.Mais dans toute cette ambiance bon enfant se cachent quelques

« mécontents aux idées plutôt arrêtées » : « il leur faut juste de la viande fraiche et les nanas naïves se font piéger »

+HLQ" .p]DNR" 2 HVW OH SLqJH" /¶DQQRQFH VHPEODLW SRXUWDQWclaire. Il est triste encore qu’en 2012, l’amalgame entre pornographie et prostitution étudiante se fasse si facilement. Rien n’est forcé ma foi !Le porno fait partie de notre culture à nous Génération Y (« Ils sont dopés au porno » d’après un chapitre du livre Myriam Levain et Julia Tissier sur cette génération des 18-30 ans). C’est le premier rapport à la sexualité pour tout adolescent, et elle le poursuivra durant toute cette période. Il faut bien sûr avec le temps, le pren-GUHjODULJRODGHOHGpP\VWL¿HU0DLVFHODUHVWHGDQVXQHFHUWDLQHmesure, de l’art, un moyen d’expression comme un autre. Alors, pourquoi autant dévaloriser ce métier ? Qu’on trime à Mac-do en faisant preuve d’un art certain pour fabriquer des sandwichs à la chaine, ou à tourner des scènes assumées tout en prenant même du plaisir (qui sait...) le résultat est le même. Il faut gagner sa vie. Et puis comme disait Bashung, « Ma petite entreprise... connait pas la crise. »Martin N.

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On ne change pas une recette qui

marche. C’est-ce qu’on du penser

les organisateurs des « Tribunes

de la presse », en reconduisant

l’événement mis en place l’année

dernière par l’hebdomadaire «

Courrier international » en parte-

nariat avec la région Aquitaine.

Cette fois encore, c’est à Arca-

chon du 11 au 13 octobre que se

tiendront ces conférences, ateliers

et projections, qui permettront

de se questionner sur le sort du

Journalisme d’aujourd’hui avec

pour thématique cette année : La

démocratie à (re) conquérir.

'DQV XQH SpULRGH R OH FRQÀLWSyrien fait toujours rage, où les

peuples se bousculent aux portes

de Bruxelles pour faire enten-

dre leur voix sur la crise en Eu-

rope, où les regards sont tournés

vers les dictatures restantes Nord

Coréenne ou Biélorusse… Quelle

place doivent prendre la presse et

ses acteurs ?

Ça sera aux dizaines de jour-

nalistes (dont Bernard Guetta

qui préside ces Tribunes de la

Presse), universitaires, et hom-

mes politique (dont Daniel

Cohn Bendit, Nathalie Koscius-

ko-Morizet …) de répondre.

Encore une fois, ce rendez-vous

n’est à ne pas louper pour tout

passionné d’actualités et des mé-

dias !

De plus l’événement est totale-

ment gratuit ! Les inscriptions et

le programme complet se trou-

YHQWVXUOHVLWHRI¿FLHO

Martin N.

Les Tribunes de la presse 2012 du 11 au 13 Octobre à Arcachon

:M\ZW]^MbTMXZWOZIUUMKWUXTM\LM[RW]Z[[]ZTM[Q\MWNÅKQMT"P\\X"\ZQJ]VM[LMTIXZM[[MWZO

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8IOM Porto Pop in the cityAu mois de mai, j’ai découvert par le biais du site Madmoizelle

l’événement Pop in the City se déroulant pour la première édition à

Porto.

Pop in the City est un concept présentant le premier raid urbain

féminin se déroulant dans des villes européennes à fortes identités.

Le principe étant de mobiliser les capacités sportives et créatives

des femmes à travers différentes épreuves. Ce raid permet surtout de

découvrir une ville d’une façon originale et de rencontrer des gens.

Chaque équipe, constituée de deux femmes devront réussir cinq

challenges sur les thèmes de l’art, du sport, de l’extrême, de la soli-

darité et de la culture. Les épreuves ne seront communiquées que le

jour même et pour les relever, impossible de se servir de son por-

table, mais il est possible de faire appel aux habitants pour s’orienter

et se déplacer.

Pourquoi participer :

3DUFHTX¶LOVXI¿WG¶rWUHXQH¿OOHHWG¶DYRLUSOXVGHDQVSDVEHVRLQd’être super sportive et d’avoir les muscles saillants !

/¶LQVFULSWLRQ V¶pOqYH j HXURV HW FRPSUHQG OH UHSDV GX VRLUréunissant les organisatrices et toutes les participantes et l’équipe

organisatrice s’engage à organiser les événements dans des villes

desservies par les compagnies low cost ou par train.

-Parce que l’équipe a sélectionné les meilleures auberges de la ville

pour loger, mais également des chambres d’hôtel suivant les moy-

ens de chacune et à négocié les meilleurs tarifs. Et puis on se ren-

contre toutes avant les épreuves pour partager des moments entre

participantes.

-Les trois premières équipes du classement ont gagné un tour en

hélicoptère au-dessus de la ville.

/DSUHPLqUHpGLWLRQYLHQWGHVH¿QLUOHVSUHPLHUVDYLVVRQWWUqVSRVL-tifs et il semble que ce fut un franc succès.

3RXU OHV¿OOHV LQWpUHVVpHVUHQGH]YRXVDXSULQWHPSVSRXU OHprochain événement.

Marie D.

Home sweet HomeDans la maison de François Ozon

Germain (Fabrice Luchini) est professeur de

français. Cette année encore, sa classe est

pire que les précédentes ! Seul un élève se

démarque des autres lors d’un devoir. Sans

équilibre familial, Claude (Ernst Unhauer)

est un élève doué. Sous prétexte d’aider

Rapha en mathématiques, ce jeune élève de

DQVV¶LPPLVFHGDQVODPDLVRQHWODYLHGHfamille de son camarade de classe. Il raconte

son intrusion dans sa rédaction et propose

une suite à son professeur. Entraîné par cette

histoire à la limite de la perversion, Ger-

main prend Claude sous son aile et l’initie à

l’écriture…

Adapté d’une pièce espagnole, « Le garçon

du dernier rang » de Juan Mayorga, le derni-

HU ¿OP GH )UDQoRLV 2]RQ QRXV IDLW SRVHUde nombreuses questions sur le sens de nos

vies, sur les relations humaines et la manipu-

lation. Avec « Dans la maison », on découvre

une famille normale, simple : la caricature

type de la famille idéale américaine (jolie

maison, mari commercial et sportif, épouse

ravissante dont la principale occupation est

la décoration de maison, et un enfant chéri

de ses parents, sans problème particulier si

ce n’est sa timidité).

« L’idée était de rendre extraordinaires ces

choses banales par la manière de les raconter

HWGHOHV¿OPHUGHIDLUHPRQWHUODWHQVLRQSDUODPLVHHQVFqQHªWpPRLJQH)UDQoRLV2]RQHeureusement que la prestation des acteurs,

HW OH OLHQ TXL OHV XQLW GDQV OH ¿OP DXVVLpervers soit-il, l’emporte sur la qualité de

l’histoire, qui sans cet esprit de manipula-

tion, serait sans intérêt. Cependant, l’histoire

TXLDOWHUQH¿FWLRQHWUpDOLWpSHUPHWDXSXEOLFG¶LPDJLQHUVDSURSUH¿QTXLWWHjOHSHUGUHHQcours de route !

Axelle V. et Raphaëlle S.

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La BelleC’est en Janvier que j’ai commencé à me demander ce que j’allais faire de mon été. L’idée de continuer à faire la caisse au supermarché du coin ne m’enchantait guère et il me restait un peu de sous de l’été passé. C’est ainsi que j’ai décidé de marier l’utile à l’agréable en faisant un voyage humanitaire en Afrique. Pourquoi le Togo ? Parce qu’ils parlent français et que ça avait l’air cool ! Après des centaines d’heures passées sur le net à chercher une bonne association et à me faire peur sur les forums (beaucoup d’asso sont de véritables arnaques à français inexpérimentés), j’ai trouvé celle qui me semble convenable : la JMV-Togo en relation avec l’organisation France Volontaire. Ensuite, la partie la moins facile a été d’annoncer à ma famille et surtout à ma mère mon nouveau projet… Mais un mois plus tard, j’ai mon billet d’avion en poche, 3 vaccins dans le bras et le Visa en route ! Le jour J approche, je vais en fait participer à 3 camps chantiers : soutien scolaire dans le village de Missiwobé, rénovation d’une école à Yometchin et prévention VIH/SIDA dans la capitale, Lomé. Tout cela en à peine un mois.

Ca y est c’est le grand jour, il est 18h en France et j’arriverais au Togo à 1h du matin, heure locale (2h en moins de décalage). Bizarre-ment, je n’étais pas du tout stressée jusque là mais une fois que je me retrouve seule dans l’avion, je fonds en larmes et me dis que je suis complètement folle ! Avec la compagnie Royal Air Maroc, on fait une escale à Casablanca, inutile de dire que j’ai le temps de me poser mille questions. Quand je débarque à l’aéroport de Lomé, je cherche partout la pancarte JMV, 5min plus tard, me voilà dans la voiture avec le président de l’association et un autre membre. Il fait nuit, il ne s’arrête même pas aux feux rouges et la route se transforme vite en un chemin de terre avec des trous énormes ! Je ne sais pas où je VXLVDYHFTXLMHVXLVHWRMHYDLVGRUPLU«2QDUULYH¿QDOHPHQWFKH]le président où d’autres volontaires français sont entrain de dormir, je fais mon lit en vitesse et tente de trouver le sommeil mais mon esprit tourne à plein régime et je reste une majeure partie de la nuit éveillée. Le lendemain matin, je fais la connaissance des autres volontaires qui sont arrivés hier ainsi que des membres de l’association. On nous amène à la banque échanger notre argent et à l’ambassade de France nous faire recenser. Me voilà rassurée, l’aventure peut commencer !

Missiwobé :C’est parti pour le premier village où je ferai du soutien scolaire au près des enfants. Les classes vont du CP à la troisième avec des en-fants allant de 7 ans à 15 ans environ (ils ne connaissent pas leur âge, ne sachant pas quand ils sont nés…). Certains enfants ne pou-vaient pas venir tous les jours car leurs parents les obligeaient à aller aux champs… De là, résultaient des blessures incroyables avec les ©FRXSHVFRXSHVªTXL¿QLVVDLHQWSDUV¶LQIHFWHUDYHFOHVDEOHHW OHVPRXFKHV«2QDGRQF¿QLSDULPSURYLVHUXQDWHOLHUG¶LQ¿UPHULHRils venaient tous se faire soigner en échange de bonbons.

J’étais avec 3 volontaires français (les Yovos) et 5 togolais (les Ameyibos). A mon arrivée, je me suis faite baptiser à la Togogin (ou Sodabi), alcool à 60°, à boire cul sec dans des doses inimaginables SRXUQRXVSHWLWVIUDQoDLV,OVP¶RQWGLWTXHMH¿QLUDLVSDUP¶KDELWXHU«Pour le confort, je m’étais préparée mentalement entre le matelas en mousse infesté de puces, la douche au seau d’eau froide et les latrines

où grouillent cafards, mouches et dont je vous passe l’odeur ! Mais DX¿QDORQV¶KDELWXHYLWHHWFHQ¶HVWSDVVLJDOqUHTXHoD/HSOXVGXUc’est : la BOUFFE ! Pâtes, riz ou couscous accompagnés de sauce tomate pimentée avec - si on a de la chance – des morceaux de sau-cisses ! Et ça, bien évidemment, tous les jours… Je rêvais d’une côte de bœuf, de fromage ou de gâteaux au chocolat !Avant de partir, on organise la soirée européenne où c’est, nous, les Yovos, qui préparont. De l’entrée au dessert, ils ont tout adoré mais avec une particulière préférence pour le punch, évidemment ! Le lendemain, c’est le grand départ, les autres volontaires rentrent en France, moi, je vais à Yometchin.

Yometchin :Je suis accueillie par une quinzaine de volontaires dont 8 Yovos. Cela fait deux semaines qu’ils sont sur la rénovation de l’école du village, je viens les aider pour la dernière, celle de la peinture ! On est beau-coup moins en contact avec les villageois puisque notre camp est as-sez reculé. L’avantage est qu’on discute beaucoup plus avec les volo-ntaires et notamment les Ameyibos de tout et de rien, des différences culturels, du CHOC culturel (qui est quand même très présent surtout au niveau de l’humour et du sens des mots)… Le Togo étant un pays catholique, ils sont encore très croyants et les histoires d’un soir, par exemple, sont très mal vues là-bas. De même, le plus gros débat était sur l’homosexualité qui est encore considérée comme une maladie mentale !Pour la soirée africaine, c’est à leur tour de nous faire découvrir leurs SODWVOHXUYLQGHSDOPHKRUULEOHHWOD7RJRJJLQELHQVU2Q¿QLWla soirée à danser au son des djembés autour d’un feu de camp… le Top ! Le lendemain on compte les vomis des volontaires français : plus de la moitié, c’est que c’était une bonne soirée ! Ensuite, on prend le bus

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Afriquepour la cascade de Kpalimé, un vrai petit coin de paradis entre les feuillages, seuls au monde. Au milieu de la semaine, on a une journée d’intégration familiale où l’on reste du matin jusqu’au soir par petits groupes de 4 avec une famille du village.

Nous, on passe la matinée à égrainer du maïs (merci, les ampoules) avec les enfants. Le midi on nous sert leur repas de tous les jours : de la pâte de maïs avec le sauce ultra-pimentée et quelques morceaux de poulet. C’est assez bon mais surtout très bourratif. L’après-midi, c’est l’heure de la sieste sur une paillasse et, ensuite, discussion avec le père de famille (le seul qui parle un bon français) jusqu’à notre départ. La vie africaine, quoi ! La semaine à Yometchin passe très rapidement, lors de l’inauguration de l’école, le chef du village et tous les vieux sages viennent nous remercier… Nous rentrons tous à Lomé, les autres pour prendre l’avion, et moi pour y rester encore deux semaines…

Lomé :Quelle différence entre la capitale et les villages… Ici, on peut sortir dans la rue, acheter de délicieux beignets à la mama ou des yaourts glacés aux marchands et manger de vraies frites avec du poulet gril-lé. Oui, la nourriture commence vraiment à nous peser... Le confort par contre reste inchangé, on a toujours des latrines et un seau pour la douche. Par contre, on dort dans une vraie maison avec de vrais matelas au sol. Le soir, on oublie les soirées djembés à cause des voisins mais du coup, on va au bar avec des bières de 66cl à 1euros à peine où l’ambiance est aussi folle ! Il ne reste plus que moi et une autre volontaire française à l’association, on s’imprègne encore plus d’eux et on est traité comme des « prin-cesses ». On se retrouve donc en petit comité avec 4 autres volon-taires togolais pour faire la prévention VIH. Le matin, on met nos jolis tee-shirt, on prend prospectus, préservatifs et gourdin en bois (je ne vous parle pas de la taille du truc…) pour les démonstrations et on part dans les quartiers de Lomé. On s’arrête ici et là près d’un groupe d’hommes, chez la couturière, la coiffeuse ou près des taxis, ils acceptent tous de nous écouter, sont très attentifs à ce qu’on leur dit et posent toujours des questions. Mais le SIDA est encore quelque FKRVHGH WUqVÀRX O¶XQG¶HQWUHHX[DI¿UPHTXHF¶HVWXQHPDODGLHinventée par l’homme occidental pour détruire la population afric-aine !

Petit à petit, sans que je m’en rende vraiment compte, c’est mon propre départ qui s’annonce. Après un mois là-bas, je pensais être contente de retrouver le confort, la nourriture française et mes proches… Mais alors que je dis au revoir aux enfants avec qui on a passé toutes nos après-midi et que je ne reverrai sûrement jamais, j’ai un véritable coup de blues… Quand les membres de l’association montent sur leurs motos pour m’accompagner à l’aéroport alors qu’il est deux heures du matin, je me rends compte de la chance que j’ai eue. Quitter cet autre monde auquel je me suis habituée, IDPLOLDULVpH HW LQWpJUpH YD rWUH GLI¿FLOH -¶DYDLV O¶LPSUHVVLRQ GHvivre dans un monde parallèle au notre, un monde sincère, solidaire

et pas encore tout à fait corrompu par la société occidentale. Un PRQGH ULFKHGH ODSOXVEHOOH ULFKHVVHFHOOHG¶rWUH IRUPLGDEOH -Hpensais leur apporter mon aide, ma volonté, mon savoir et c’est eux qui m’ont tout donné ! C’est l’heure de les quitter mais je sais, au fond de moi, que j’y reviendrai… Là-bas, c’est désormais chez moi.

Raphaëlle S.

-HXQHVVHHQPRXYHPHQW pour le volontariat

TOGO

« Le sourire des enfants pour un avenir meil-leur ! »

Camps chantiers solidaires et humanitaires Stages conventionnés d’étude en Afrique.

Objectif : Défendre le droit à l’éducation des enfants, améliorer les con-ditions sanitaires des populations rurales, préserver l’environnement et promouvoir la culture togolaise. Moyens d’actions :- contribuer à l’éducation de base en milieu rural (soutien scolaire…).- œuvrer pour la mise en place de structures scolaires en milieu rural (ré-novation d’école…).- lutter contre le VIH-SIDA, le paludisme, tabagisme, la tuberculose (prévention…).- Améliorer les conditions sanitaires des populations rurales (constructions de latrines…).- Lutter contre la dégradation de notre environnement.- Revaloriser la culture de notre pays qui est en perdition (arts, danses, chants…).

www.jemv.org

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8IOM Du covoiturage ? Oui ! Mais entre étudiants !

C’est la rentrée, vous commencez ou reprenez la vie étudi-DQWHHW LO IDXWGRQFUpÀpFKLUj WRXWHV OHVTXHVWLRQVG¶RUJDQLVDWLRQ3DU FKDQFHYRXV OLVH] OH1¶LQIRQHZV HW rWHV GRQF VXU OH SRLQW GHUpJOHU OH SUREOqPH GX WUDMHW GH UHWRXU SRXU OHZHHNHQG (Q HI-IHW XQ QRXYHDX FRQFHSW HVW HQ WUDLQ G¶pPHUJHU VXU IDFHERRN OHFRYRLWXUDJHpWXGLDQW/HSULQFLSHHVWVLPSOHVXLYDQWOHVUqJOHVGHFRYRLWXUDJHFODVVLTXHV OHV pWXGLDQWVSURSRVHQW OHXUV WUDMHWV VXU OHJURXSHIDFHERRN©&RYRLWXUDJH(WXGLDQWV%RUGHDX[ªHWVHPHWWHQWHQUHODWLRQGHIDoRQLQGpSHQGDQWHSRXUGHVWUDMHWVPRLQVFKHUVHWSOXVMR\HX[5RPDLQpWXGLDQWERUGHODLVHWIRQGDWHXUGXFRQFHSWQRXVSDUOHGHVRQSURMHW

N’info : Est-ce que les gens ont adhéré de suite au projet ?

Romain /HVJHQVRQWSDVPDODGKpUp-HVXLVSOXWWFRQWHQW,O\DGpMjXQHTXLQ]DLQHGHSRVWVRIIUHRXGHPDQGHPDLVSDVHQFRUHDV-VH]GHUpSRQVHV(QPrPHWHPSVRQHVWLQVFULWVVXUODSDJHHWOHJURXSH&RYRLWXUDJH(WXGLDQWV%RUGHDX[-HSHQVHTX¶LO\DXUDSOXVGHUpSRQVHVDXWDFRWDFORUVTXHQRXVVHURQVjSHXSUqV

N’info : Est-ce que tu es toi-même, un utilisateur des sites de covoiturage classiques ?

Romain2XLM¶DLTXHOTXHVIRLVXWLOLVpXQGHFHVVLWHVPDLVPRLTXLVXLVTXHOTX¶XQTXLSUpYRLWOHVFKRVHVjODGHUQLqUHPLQXWHM¶DLVRX-YHQWpWpGpoXSDUOHVDQQXODWLRQVGHVFRQGXFWHXUVWURLVKHXUHVDYDQWOHGpSDUW-¶pWDLVGRQFREOLJpGHSUHQGUHOHWUDLQjGHVWDULIVWRXMRXUVWURSFKHUVPrPHDYHFODFDUWH'HSXLVMHP¶RUJDQLVHDYHFGHVSRWHVjGHVWDULIVELHQSOXVLQWpUHVVDQWVSRXUXQEXGJHWG¶pWXGLDQW

N’info : Dans ce cas pourquoi as-tu voulu créer ce groupe, et qu’est-ce qu’il apporte de plus que les sites de covoiturage clas-siques ?

Romain-¶DLYRXOXFUpHUOHJURXSHSRXUSHUPHWWUHDX[pWXGLDQWVHW H[FOXVLYHPHQW OHV pWXGLDQWV GH VH UHWURXYHU HW SRXYRLU DLQVLFHQWUDOLVHU O¶RIIUH HW OD GHPDQGH GH FRYRLWXUDJH -H SHQVH TXH FH

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N’info : Pour l’instant on ne peut participer que par facebook, pourquoi avoir choisi cet hébergeur pour ta page ?

Romain&DUF¶HVWGHQRVMRXUVHWjPRQQLYHDXOHPHLOOHXUPR\HQGHWRXFKHUOHVSULQFLSDX[FRQFHUQpV0rPHVL)DFHERRNQHP¶DLGHSDVEHDXFRXSMHQ¶DLSOXVO¶DXWRULVDWLRQG¶DMRXWHUGHVSHUVRQQHVFDU)DFHERRNGHYLQHTXHMHQHOHVFRQQDLVSDV&¶HVWYUDLTX¶DMRXWHUFHQWSHUVRQQHVHQGL[PLQXWHVFHQ¶HVWSDVFRPPXQ'RQFM¶DLXQSHXGHPDO HW MH WRXFKHPRLQV G¶pWXGLDQWV TXH MH QH OH YRXGUDLV0DLVoDYDYHQLU

N’info : Est-ce que du coup, vus les problèmes que tu rencontres avec facebook, tu envisages de créer un site internet complet une fois que le concept se sera bien installé ?

Romain :3RXUTXRLSDVVLoDPDUFKH(QIDLW M¶\SHQVHYUDLPHQWPDLVLOIDXWTXHMHPHUHQVHLJQHVXUODPDUFKHjVXLYUHSRXUFUpHUXQVLWHDXVVLSUDWLTXHTXHFHX[GHFRYRLWXUDJHF¶HVWjGLUHDYHFGHV]RQHVGHWH[WHVGDQVOHVTXHOOHVLQVFULUHOHVYLOOHVHWOHVKRUDLUHVUH-FKHUFKpV0DLVLOIDXGUDLWSRXUoDXQHGHPDQGHDVVH]IRUWH2QHQHVWSDVHQFRUHODª

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8IOM! Bordeaux fait son cinéma

7RXWDXORQJGHODVHPDLQHGXDX2FWREUH%RUGHDX[YLWDX¿Odu cinéma indépendant.L’automne vient tout juste de pointer le bout de son nez, la mélan-colie est au rendez-vous, les feuilles tombent des arbres et dessinent un paysage haut en couleurs. Haut en couleurs, cela pourrait aussi carac-tériser le 1er Festival international GX ¿OP LQGpSHQGDQW DFFXHLOOL SRXUla première fois dans l’histoire par la ville de Bordeaux. Haut en cou-leurs car il permet quelque chose de fantastique pour tous les amateurs de cinéma qui n’avaient pas encore, jusqu’à ce jour, pu gouter au plaisir et à l’excitation de voir se succéder de multiples rendez-vous autour du 7ème art.

C’est donc lors de la première se-maine d’octobre que Bordeaux VH WRXUQH YHUV OH JUDQG pFUDQ D¿Qd’observer ce qui a bien pu se passer face, comme derrière la ca-méra de bon nombre de jeunes réalisateurs internationaux qui vien-nent présenter leur premier ou leur second long métrage. Et il y en a pour tous les goûts et les couleurs : du rose, du noir, du gris, du bleu, GXÀXRUHVFHQWPDLV MDPDLVGH WUDQVSDUHQFHFDU OHXU WUDYDLOHW OHXUpassion sont faits pour rester ancrés en chacun de nous. Le cinéma canadien, suédois, argentin, américain, grec, français, belge, italien est mis à l’honneur et présente une diversité telle qu’il ne peut que satisfaire chacun d’entre nous. Les plus jeunes y trouvent également OHXUFRPSWHDYHFODSURJUDPPDWLRQGHTXDWUH¿OPVMHXQHVVHPLVjleur disposition.

Des focus sur des thèmes ou des réalisateurs sont aussi exposés. On trouve notamment une rétrospective du travail d’Olivier Assayas (réalisateur et scénariste français, également parrain du présent fes-tival), de Jonathan Caouette (réalisateur, acteur, producteur, scénar-iste et monteur américain), mais aussi des séances spéciales concer-

nant par exemple le cinéma d’animation, le printemps arabe…

Mais ce festival ne serait pas aussi complet sans l’existence de multiples conférences sur des sujets multicolores tels que les courts métrages, l’écoproduction… et il le serait encore moins sans l’existence d’une compé-WLWLRQUpHOOHHQWUHKXLW¿OPVVpOHFWLRQQpVSRXUl’occasion (nous ne connaissons d’ailleurs pas à ce jour le grand gagnant, mais je vous laisse le soin de vous en informer) !Puis, sous la noirceur de la nuit tombée, un pFODLUDJHV¶LQ¿OWUHVXUGXFLQpPDXQSHXROGschool mais toujours cool avec la projection de La Boum ou de la Grande Bouffe par ex-emple, avant de se déchainer sur des rythmes arcs-en-ciel dans la salle de l’Iboat après des journées bien remplies à contempler tous les côtés de la caméra.

Mais tout cela n’aurait pu exister sans l’accueil des lieux partenaires de l’événement (et aussi partenaires de l’ISIC RIDER pour certain (petit clin d’œil)). On compte parmi eux l’UGC, l’Utopia, le TNBA, l’Iboat, le Rocher Palmer, la maison écocitoyenne… tant d’endroits pour présenter la diversité des rendez-vous de la semaine.

Alors troquez vos maillots de bain et paréos pour des vête-ments plus adaptés à la fraicheur automnale et sortez vous culti-ver ! Vous pourriez en sortir délicieusement épatés et colorés…

Justine D.

Comment réagir de manière convenablement démesurée à une caricature

Tout d’abord se munir d’un journal, le choix est large, mais choisis-sons plutôt le titre le plus sulfureux de la « nouvelle presse » à scan-dale : Charlie Hebdo. Mais là dès la première page une caricature qui porte en dérision la « communauté » israélo palestino irano turco russo coréo mérovingienne. Nous sommes choqués et outrés que l’on puisse s’attaquer à notre croyance en notre dieu éléphant bleu aux trois défenses dorées. C’est une honte non mieux un blasphème, évidemment nous nous sentons souillés, et révoltés. Cette honteuse caricature, qui le représente affublé d’un chapeau en forme prépuce, ¿QL SDU DFKHYHU FHWWH °XYUH GX SpFKp ,O WH IDXW UpDJLU RQ QH VHmoque du dieu éléphant bleu aux trois défenses dorées, ils vont voir chez caricature hebdo, qu’on ne se fout impunément de notre culture. Nous en faisons une affaire personnelle.

Dans notre tête c’est une explosion d’idées, on veut tout faire sau-ter, tout casser comme dans les manifs étudiantes, ce journal va re-gretter d’avoir publié cette caricature. On pense à saccager leurs bu-reaux, mais manque de pot d’autres mecs outrés, par une caricature représentant leur président entouré de chèvres en place et lieu de ses ministres, pour la photo gouvernementale, nous ont devancés de 3 mois. On s’était bien marrés à l’époque, mais là ce n’est pas la même chose, notre cause et bien plus noble. Le truc c’est qu’on va faire exactement la même chose que ces abrutis sans humour, sauf qu’on ne devinera jamais que nous sommes fautifs. On croira que ce sont ces imbéciles qui ont récidivé.Épilogue. L’expédition punitive s’est passée à merveille, on a tout retourné avec les gars. Ils ont intérêt à comprendre le message, sinon à la prochaine incartade : on recommence. Désormais, ils savent que malgré leur caricature notre cause est défendue et avance envers et contre tout. Oui. Pendant que la liberté des autres recule.

Yoan N.

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8IOMREGGAE SUN SKA

On est jeudi matin et les festivaliers se pressent déjà sur le site de Trompeloup. Les embouteillages sont au rendez-vous. Dans le camp-ing, beaucoup sont déjà installés, le parking camion est presque com-plet, et le camping sauvage et anarchique commence déjà. Mais il n’y a pas à dire, l’ambiance est là. Et au vu de la program-mation, on comprend que les festivaliers soient tout excités. Da-mian Marley, Alborosie, Jimmy Cliff, Ayo, Danakil, Biga Ranx, Kanka, The Congos, Tarrus Riley, Mr Vegas, Groundation, etc. Tant de grands noms qui font vibrer la scène reggae, dub et dancehall à l’international ! Et c’est certainement pour cette raison que le festival est complet, et que le site s’apprête à accueillir presque 100 000 per-sonnes au cours des trois jours.

VENDREDI 03 AOUTDès le vendredi soir, les nouveaux noms du reggae français ont en-ÀDPPpODVFqQH5HEHO0XVLF$YHF1kDPDQ'DUNHW%D]LOOHSXEOLFa directement été mis dans le bain pour la suite du festival. Malgré OHXU FRXUWH H[SpULHQFH GXH j OHXU MHXQH kJH HW QRQ jXQPDQTXHde talent), ils ont su trouver leur place dans ce week-end, aux côtés d’artistes mondialement connus. […] La suite de la soirée a été bien plus dynamique. Tarrus Riley jongle entre des rythmes reggae et dancehall et Biga Ranx satisfait pleine-ment son public. Lors de l’interview, il nous fait part de son plaisir à échanger avec son public et de les voir danser sur sa musique. Encore jeune (23 ans), il semble heureux de pouvoir approcher de près ses idoles, comme Dennis Alcapone, et envisage de jouer à l’international (ce pour quoi il apprend l’anglais). Il nous informe également de 4 titres à venir en collaboration avec Kanka, et à vrai dire, après le succès de leur duo Make it this time, on attend ces titres DYHFLPSDWLHQFH.DQNDTXLHVWUHVWp¿GqOHjOXLPrPH/HURLGHODdub du week-end ! Ayo de son côté a fait l’une des plus belles performances de festi-val. D’abord étonnée de la trouver dans un festival reggae, elle m’a surprise par sa capacité d’adaptation. Son sourire radieux et sa voix d’ange transportent la quasi-totalité du public sur un petit nuage, qui redescend malheureusement rapidement, dès l’arrivée de Danakil. […]

SAMEDI 04 AOUT Le samedi était certainement la soirée la plus attendue, et cela à cause de la présence de Damian Marley. Damian Marley, parlons en. Après avoir chamboulé toute l’organisation en arrivant avec trois heures de retard, il se permet de nous mettre des inconnus en première par-tie pendant presque 45 minutes. Bon, pourquoi pas. Mais quand on V¶DWWHQGjDYRLUKGHFRQFHUWGX¿OV0DUOH\OHSOXVFpOqEUHHWTXH¿QDOHPHQW FHOXLFL FRXSH FRXUW DX VKRZDXERXW G¶XQHGHPLheure, la déception est grande. Et le pire ? Reprendre Road to Zion plusieurs fois, sans arriver à la chanter entièrement, et correctement ! Le retard, passe encore, mais la médiocrité du concert, impardon-nable. Ego démesuré ? &HFL D SHXWrWUH pWp XQPDO SRXU XQ ELHQ ¿QDOHPHQW 1DWW\ -HDQmembre de Danakil, d’abord programmé à 01h30, après Damian, n’aurait peut-être pas eu autant de monde pour l’applaudir si Mr 0DUOH\Q¶DYDLWSDVPRGL¿pOHVKRUDLUHVGHSURJUDPPDWLRQ>«@

DIMANCHE 05 AOUT Dernier soir, et surement le meilleur. Jimmy Cliff, Sebastian Sturm, Hollie Cook, Anthony B, et surtout Alborosie. Rien à dire. Aucune fausse note. Jongler entre le coin VIP, l’espace presse et les concerts, pour n’en perdre aucune miette, ce n’est pas de tout repos. Mais voir ces groupes et chanteurs préférés pendant 3 jours, c’est mieux qu’un rêve ! […]

Axelle V.

Voir l’intégralité de l’article sur :

ninfoblog.isicrider.com/

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8IOM

Agenda ( Les événements surlignés sont ceux pour lesquels les adhérents de l’Isic Rider peu-ǀĞŶƚŽďƚĞŶŝƌĚĞƐƚĂƌŝĨƐƉƌĠĨĠƌĞŶƟĞůƐĞŶƐĞrendant en F104 )

ϮϳϬϵͲϲϭϬ>ĞƐĂŵƉƵůƐĂƟŽŶƐ dŚĞĨĞƐƟǀĂůĠƚƵĚŝĂŶƚƵŶĞƉĂŶŽ-plie de concerts et autres événe-ments culturels seront proposés ŐƌĂƚƵŝƚĞŵĞŶƚŽƵăƉĞƟƚƉƌŝdž

3/10 Dans le cadre des Rencon-ƚƌĞƐŝŶƚĞƌŶĂƟŽŶĂůĞƐ</EK : Rocher de Palmer - 20h30 ĐŽŶĐĞƌƚƉƌŽũĞĐƟŽŶĚĞϭϬĐŽƵƌƚƐͲŵĠƚƌĂŐĞƐĞdžƉŽƐŝƟŽŶƐ;ϰΦͿ9/10 Solillaquists of sound + Ill Chemistry Rocher de Palmer - 20h30 (5€)

Du 12/10 au 7/11 Foire aux plaisirs aux Quinconces

16/10 Marcus Miller Rocher de Palmer - 20h30 (10€)

18/10 ƚĞůŝĞƌĚŝŶŝƟĂƟŽŶĂƵthéâtre (gratuit) TNBA - 18h30

18/10 Concert tremplin des 20 ans de Radio Campus Bordeaux DĂŝƐŽŶĚĂĐƟǀŝƚĠƐĐƵůƚƵƌĞůůĞƐ(MAC) de Pessac - 21h ;ϯΦͿ

19/10 &ZEK/^Θd,d>^DKhEd/E^ZŽĐŬ^ĐŚŽŽůĂƌďĞLJͲϮϭŚ;ϭϳϳΦͿ

23/10 ^ĠďĂƐƟĞŶdĞůůŝĞƌ ZŽĐŚĞƌĚĞWĂůŵĞƌͲϮϬϯϬ;ϮϭΦͿ

24/10 Raul Midon+ Will Straton (5€) Rocher de Palmer - 20h30

^ƵƌƵŶŵĂůĞŶƚĞŶĚƵ

Jusqu’au 16/10 ϯϬĞ&ĞƐƟǀĂůŝŶƚĞƌ-ŶĂƟŽŶĂůĚŽƌŐƵĞĚĞŽƌĚĞĂƵdžĂƚŚĠĚƌĂůĞ^ĂŝŶƚͲŶĚƌĠ

19 et 20/10 EEZKhDEK&&t/>>zZKs>>/dŚĞĂƚƌĞdƌŝĂŶŽŶ;džĞŶƚƌĞ:ĞĂŶsŝŐŽͿϮϬŚϯϬ;ăƉĂƌƟƌĚĞϮϬΦͿ

20/10 Kh<^z^dD>ĞŽŵƉůĞdžĞ;džĂƚĞŽƌ-ĚĞĂƵdžͿϮϮŚϯϬ;ϭϰΦͿ

Les bons plans Culture du N’info

- Le “Grand Théâtre” propose deux types de réductions étu-GLDQWHVOHVSOXVDVVLGXVSRXUURQWEpQp¿FLHUGH3 spectacles pour 24€ avec Le paradis des étudiants, tandis que les simples curieux pourront voir un spectacle pour seulement 12€ avec Opéra Crous.

- La carte “Bordeaux ma ville” est aussi de retour, elle est gratuite pour les moins de 25 ans résidants à Bordeaux, et elle SHUPHWGHEpQp¿FLHUGHWDULIVUpGXLWVVXUXQHODUJHJDPPHd’activités culturelles dans les cinémas, les théâtres, ou encore les musées.

“La culture...ce qui a fait de l’homme autre chose qu’un accident de l’univers.” André Malraux

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8IOMN’infonews

Rédacteurs en ChefRaphaëlle Sochon &

Martin Nolibé

RédactionMarie Delas Justine DucosOlivia HadjadjLaura KhassoufYoan NsemiAxelle Vezain

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