Note Synthese Etude Emballage

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  • 7/28/2019 Note Synthese Etude Emballage

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    MINISTERE DES PME DE LENTREPRENARIAT FEMININ ET DE LA MICROFINANCE

    Bureau de mise niveau 1/9

    PROGRAMME DE MISE A NIVEAU

    NOTE DE SYNTHESE

    ETUDE DU POSITIONNEMENT STRATEGIQUE

    DE LA BRANCHE EMBALLAGE AU SENEGAL

    Mai 2006

  • 7/28/2019 Note Synthese Etude Emballage

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    MINISTERE DES PME DE LENTREPRENARIAT FEMININ ET DE LA MICROFINANCE

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    1. Prambule

    Cette tude, qui sinscrit dans le cadre de soutien au secteur priv et de lancrage progressif de lconomiesngalaise dans lespace mondial, sous rgional, a pour objectif dtablir des recommandationsstratgiques et un plan dactions damlioration destination des industries de lemballagesngalaisesau niveau du conditionnement des produits suivants :Industries agroalimentaires :

    - Produits marachers (haricot vert, mangue, tomate cerise, melon) ;- Conserves alimentaires (thon et double concentr de tomate) ;- Produits de la mer frais, congels et schs ;- Produits alimentaires transforms issus de la micro-entreprise (produits craliers, jus et sirops de

    fruits, confitures) ;Industries chimiques :

    - Extraits de plantes ;- Produits pharmaceutiques ;- Produits phytosanitaires.

    Cette tude rpond une proccupation du secteur priv national, soutenue par le Ministre de lIndustrie, le

    Ministre des PME, de lEntrepreneuriat fminin et de la Microfinance, le Ministre de lAgriculture, leMinistre de lEconomie Maritime et le Ministre du Commerce.Les fdrations rencontressont lessuivantes :

    - Syndicat Professionnel des Industries et des Mines du Sngal (SPIDS)- Fdration nationale de Transformation des produits de la mer (FE.NA.TRA.PRO.MER)- Association Nationale des transformateurs de fruits et lgumes (Transfruleg)

    Groupement dIntrt Economique de Transformations des crales locales (GIE TCL)- Fdration des Producteurs Marachers de la Zone des Niayes (FPMN)

    Des recherches approfondies ainsi que des contacts avec les principaux acteurs du secteur de lemballage auSngal, en Europe et dans le Maghreb, ont permis de dresser un panorama de la situation dans ces zonesgographiques respectives. Sur base de cet tat descriptif, nous avons ralis une analyse comparativetriangulaire (Sngal, Europe, Maghreb) tant du point de vue technique quconomique. A la lumire decette analyse de benchmarking, un diagnostic de la branche emballage au Sngal est prsent, suivi derecommandations stratgiques ainsi quun plan dactions damlioration pour le secteur de lemballage auSngal.

    Le secteur de lemballage compte une vingtaine dentreprises. Parmi ces entreprises, 8 dentre ellesreprsentent un chiffre daffaires total de 41 milliards de FCFA, un effectif de 1000 personnes et desinvestissements de lordre de 1,6 milliards de FCFA en 2004.

    Le secteur agroalimentaire, premier secteur pourvoyeur demplois de lindustrie sngalaise, occupe prs dela moiti des effectifs permanents employs par lindustrie et les deux tiers de la main duvre saisonnire.Avec un chiffre daffaires global de 370 milliards de francs CFA (donne 2002), les entreprises du secteur

    prsentent un effectif total permanent de 8800 salaris. Le secteur de la chimie et du plastique, qui renfermeles activits de savonnerie, dtergents et hydrocarbures ainsi que les principaux fabricants demballages nonmtalliques prsente aussi un grand intrt.

    Au total, nous pouvons considrer que ltude de positionnement stratgique sur lemballage au Sngalporte sur au moins 60% des entreprises industrielles, 65% des emplois industriels et 74% du chiffredaffaires industriel.

    Lindustrie de lemballage est devenue au Sngal une activit tout fait stratgique qui parachve leprocessus de comptitivit de plusieurs activits conomiques portes par un tissu de PME consistant,notamment dans la transformation et la valorisation des produits agricoles et de pche. On estimeaujourdhui que lemballage reprsente 5 25% du prix de revient des produits.2. Situation au Sngal

    Lindustrie de lemballage au Sngal compte :- Des cartonneries- Des fabricants demballages mtalliques

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    - Des fabricants de sacs en papier- Des industries de plastique- Des fabricants de sacs de jute et sacs en polypropylne- Des importateurs de sacs de jute- Des importateurs de sacs en polypropylne

    2.1 Diagnostic gnral

    - Le taux de croissance reste sous la barre des 7%- Linformation conomique sectorielle reste inaccessible- Les groupements professionnels nont pas russi jouer leur rle dencadrement- Les entreprises industrielles sont en surquipement, mais en sous-exploitation- Les micro entreprises nont pas su profiter du dispositif dappui propos- Des initiatives existent pour assurer la comptitivit des entreprises par des bonnes pratiques de

    gestion et lamlioration de leur productivit- Retard dans la prparation de lconomie nationale aux enjeux de la mondialisation (tudes

    dimpact)

    2.2 Caractrisation des emballages

    Au niveau de la caractrisation des emballages, des tableaux synthtiques prsents dans ltude permettent

    de mettre en vidence :- Les process et les entreprises- Les applications, avantages et inconvnients des emballages en plastique, mtal et papier-carton- La relation contenant/contenu et le circuit de distribution- Le couple emballage-produit et lorigine des emballages pour les crales, fruits et lgumes, produits

    halieutiques.

    Ces informations concernant le Sngal prennent tout leur sens par la suite lors de la comparaison avec lasituation internationale (benchmarking).

    2.3 Les micro-entreprises

    La contrainte majeure que rencontrent les PME et micro-entreprises sngalaises rside dans le trio Produits-Machines de conditionnement-emballages . En raison du cot prohibitif des quipements, ilnexiste pratiquement pas dquipements fiables dans les micro-entreprises.

    Lintrt des produits cibls rside dans leur forte valeur ajoute lexport. Etant donn que ces produitsvoyagent de manire informelle et sont retrouvs dans les boutiques ethniques aussi bien en Europe quenAmrique, il est judicieux de proposer desrecommandations quipourront prendre en compte le trio et lerespect des normes internationales qui seront exiges.

    Ces recommandationsporteront sur plusieurs points et particulirement sur :- lidentification de linadquation de certains emballages par rapport aux normes de qualit- lincompatibilit du couple contenant/contenu ;- la non-personnalisation de lemballage (la bouteille utilise pour conditionner le sirop est la mme

    que celle utilise pour lhuile moteur dans les stations dessence et celle du jus de fruits est parfois lamme que celle du vinaigre)

    - la fourniture des emballages manquantsMalgr le caractre stratgique des emballages pour la promotion de produits locaux, en particulier lexportation, force est de reconnatre que la production demballage na pas bnfici ce jour dunenvironnement favorable son dveloppement au Sngal. Car, hormis le rgime conomique delAdmission Temporaire qui leur a t reconnu jusqu une priode rcente, les filires de productiondemballage ont t traites comme toutes les autres industries de la place.

    2.4 La micro-dose

    Au Sngal, la micro-dose a toujours exist de manire informelle, via ce quon appelle le Mbouss ouLakhass . Ces mono-doses sont adaptes au pouvoir dachat de la population cible, mais prsentent biensouvent des problmes importants dhygine. La portion individuelle pourrait stendre dautres produits

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    tels que les plats cuisins ethniques, les lgumes 4me gamme, les fruits secs, les chips, les vinaigrettes, les juslacts, les ptes tartiner,

    3. Situation en Europe

    Nous nous sommes attachs fournir une description complte de la situation et des tendances observes enEurope, incluant notamment les situations connexes au conditionnement des produits.

    3.1 Le march de lemballage

    LUE ne rencontre aucun problme de disponibilit des matriaux demballage, quil sagisse du plastique,du papier, du carton, du mtal ou du verre. Le plastique occupe toutefois le premier rang des matriauxdemballage, et le secteur alimentaire est le premier client de ces emballages plastique.

    Le choix des entreprises utilisatrices demballages vers tel ou tel matriau nest guid quasiment que par desconsidrations esthtiques et techniques.

    3.2 Etiquetage

    Ltiquetage est un lment essentiel du produit, qui aide lidentifier et qui fournit des informations

    objectives sur son utilisation et son contenu. En Europe, la lgislation en matire dtiquetage est importanteet vise essentiellement :

    - Garantir aux consommateurs l'accs toutes les informations objectives ncessaires- Protger les consommateurs contre toute information trompeuse

    3.3 Le couple produi t-emballage

    Ltude prsente un descriptif dtaill des types demballages utiliss en UE pour chacun des produits visspar ltude.

    Une large gamme demballages, o la varit ne se fait pas tant au niveau des matriaux quau niveau dudesign, de la praticit, de la scurit (inviolabilit), de la dure et qualit de conservation. Lindustrie delemballage est en recherche permanente de solutions au design innovant, de systmes douverture et defermeture la fois pratiques et originaux, de techniques qui permettent le prt lemploi, le prt chauffer,

    Les linaires des supermarchs regorgent dune multitude de produits de qualit identique, o le seul lmentde diffrenciation rside dans lemballage. En consquence, il est essentiel que les produits sngalaiscandidats lexportation disposent dun packaging attractif.

    On remarquera par ailleurs que tous les emballages autorisent la bonne conservation des produits sur unedure de vie de plus en plus longue. Cet avantage (devenu exigence sur le march de lUE) est le fruit dunchoix adquat du matriau demballage, mais galement (et peut-tre surtout) de techniques de fabrication etde conditionnement respectant des mesures strictes en matire dhygine.

    3.4 La mini-dose en EuropeLa mini-dose en Europe est de plus en plus utilise pour rencontrer les besoins lis lvolution deshabitudes de consommation. Le packaging de la mini-dose fait la part belle aux plastiques, en particulier auxfilms souples en mono ou multi couches. Si le conditionnement en mini-doses offre des avantages depraticit pour les consommateurs, il prsente cependant 2 inconvnients majeurs : un cot lev et un volumeimportant de dchets demballages. Les tableaux et graphiques prsents dans le chapitre mettent envidence ces 2 phnomnes.

    La mini-dose, en UE, apporte une rponse intressante une demande dune population qui dispose desmoyens financiers pour la payer.

    3.5 Situations connexes

    Parmi les situations connexes lemballage, on trouve bien entendu lensemble de la rglementationeuropenne se rapportant lemballage. De nombreuses rglementations imposent les normes respecteraux niveaux de ltiquetage, de lenvironnement et de la scurit alimentaire.

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    Au niveau marketing, lemballage est devenu un enjeu stratgique de premier ordre et fait partie intgrantedu mix-marketing (les 4 P). Lemballage doit favoriser la vente : en effet, dans les magasins en libre-service,le produit doit se vendre tout seul. En consquence, le conditionnement et l'emballage doivent contribuer ceque le produit soit facile placer en rayon, supporte la manipulation par le client, soit reprable parmi lesproduits concurrents, ait une bonne image, si possible dans la langue et selon les habitudes locales. Auniveau du desing, lemballage doit tre beau, la mode, correspondre limage du produit quil emballe,dun toucher agrable,

    3.6 Tendances en Europe

    Le secteur de lemballage est en constante volution. Les principales tendances concernent les aspectsconomiques, cologiques, marketing et scurit.

    Laspect conomiqueprend le dessus : rduction des quantits de matriaux ou du nombre de composantsde lemballage, solutions alternatives au suremballage, amlioration de la productivit (grce des machinesplus performantes), volution constante du nombre de produits dans les linaires, qui incite les distributeurs exiger des emballages qui prennent moins de place, qui peuvent tenir verticalement ou qui permettent derduire les cots de mise en rayon.

    Au niveau cologique, le thme du dveloppement durable trouve, aujourdhui, dans le secteur delemballage une rsonance particulire. Aprs avoir men son terme, au moins pour certaines filires(verrerie, papier-carton) le chantier du recyclage, la profession sattelle un deuxime chantier : la rduction la source, sous la pression de la rglementation et laiguillon du point vert.

    Au niveau marketing, la tendance est daugmenter sans cesse le service fourni par lemballage (prt lemploi, facile emporter, facile ouvrir, prt la cuisson, portionnable, etc) et dinnover en permanenceau niveau du design.

    Au niveau scurit, il est entendu que lemballage restant li au contenu, sa fonction premire est de leprotger. A ce niveau l, les exigences sont de plus en plus nombreuses : augmenter la DLC tout en rduisantla casse, matriser les exsudats, maintenir la couleur du produit, avoir une ouverture facile, tre hermtique.Pour ce faire, de nouveaux matriaux sont dvelopps pour aboutir des emballages dits actifs ou

    intelligents .

    4. Situation dans le Maghreb

    Lanalyse de la situation tunisienne et marocaine nous amne conclure que les choix des emballages sontguids quasi exclusivement par des considrations conomiques (cot des emballages et disponibilit desmatriaux). Les aspects qualitatifs lis notamment lhygine et lesthtique sont aujourdhui encorerelgus un second plan, malgr quelques efforts du ct de la Tunisie, quil est important de souligner.

    Enfin, le dveloppement de lindustrie de lemballage est directement corrl au dveloppement desindustries locales utilisatrices demballage, car le niveau de comptitivit des producteurs demballages nestpas suffisant pour compenser les cots de transport levs des exportations demballages vides.

    5. Benchmarking

    Sur le plan technique, les diffrences significatives entre lUE, le Sngal et le Maghreb se situentessentiellement aux niveaux suivants :Varit des matriaux et emballages disponiblesQualit et technicit des matriauxRecherche et dveloppement (notamment au niveau du design)Qualit, scurit et hygine lies aux processus de fabrication des emballages, de conditionnement, destockage et de transportSignalons que la situation du Maghreb est assez proche de celle du Sngal, avec toutefois certainesavances du Maghreb vers la situation europenne sur lun ou lautre des aspects prcits, en fonction du

    type de produit.Il est toutefois essentiel de rappeler que les produits exports du Sngal et du Maghreb satisfont aux normeseuropennes.

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    Au niveau des prix, nous relevons les lments suivants :Lapprovisionnement en emballages en verre est trs coteux pour les entreprises sngalaisesPour les emballages mtalliques et en carton, la lgre diffrence de prix en faveur de lUE ne justifiegnralement pas limportationLes couvercles mtalliques ouverture facile sont nettement moins chers en UE, ce qui justifie que leSngal les importePour les emballages en plastique, les prix semblent comparables

    Enfin, au niveau des industries productrices demballages, ltude nindique pas de dysfonctionnementsmajeurs au niveau de lorganisation ou de la gestion de ces entreprises. La principale difficult pour cesentreprises provient du trop faible volume de la demande.

    6. Diagnostic de la branche emballage

    6.1 Industries productrices demballages

    Les trois grosses entreprises sngalaises de fabrication demballages, les emballages mtalliques (CrownSngal), les emballages en carton (La Rochette) et enfin les emballages plastiques (Simpa) sont toutes lestrois un niveau dquipement et un niveau organisationnel trs proches des standards europens.

    Pour deux dentre elles, Crown Sngal et La Rochette, le niveau dactivit est largement insuffisant parrapport aux capacits installes. Il est vrai que, pour lune et lautre, les capacits des lignes de productionunitaires qui les composent sont, de par leur nature propre, leves et ne permettent pas la modularit dontjouit le troisime producteur, Simpa. Ce dernier a en effet le loisir daugmenter ses capacits de productionpar paliers plus ou moins restreints en fonction du dveloppement du march. Il est donc logique que CrownSngal et La Rochette ne se permettent que difficilement de pouvoir faire bnficier les industriesutilisatrices de prix intressants.

    De faon gnrale, les entreprises demballage sont 60% de leur capacit de production, il leur est difficiledans ces conditions de proposer leurs clients industriels locaux des prix comptitifs et un rel service de

    recherche et dveloppement.

    Crown Sngal et La Rochette sont installs dans des secteurs de type industrie lourde o ladiversification et la recherche de solutions innovantes est difficile mettre en uvre, tant les investissementset ds lors les risques industriels y associs sont importants. On assiste donc un panorama dindustriesmodernes certes mais peu dynamiques en termes de conqutes de nouveaux marchs. Cest ainsi quils sefont grignoter des parts de march, car les utilisateurs ont recours soit aux importations de produits mieuxadapts leurs besoins spcifiques, soit des produits de substitution comme les emballages plastiques.

    Les solutions innovantes sont par contre omniprsentes dans le fonctionnement quotidien de Simpa. Ledynamisme de lentreprise permet dentrevoir des avances sensibles dans le domaine de lemballage auSngal. Toutefois, la varit des emballages disponibles au Sngal est largement moins tendue quenEurope.

    6.2 Industries utilisatrices demballages

    Au niveau des producteurs de biens de consommation, nous pouvons relever les caractristiquescommunes suivantes:Cot lev des emballagesSe tournent de plus en plus vers limportation demballages ou vers des solutions dintgration verticale -quand ils en ont les moyens (cfr Socas)- au dtriment des entreprises nationales productrices demballagesLes grosses industries sont conscientes que la scurit alimentaire est mise mal par le reconditionnementartisanal des produits quils vendent (mbouss). Ils ont lanc ds lors le micro-conditionnement de leursproduits pour des mesures nergtiques, techniques et commerciales. Mais le cot est prohibitif.Seules les industries qui exportent respectent les normes de qualit et de scurit alimentaire. Les autres fontpeu de cas des opportunits de traabilit que peut fournir lemballage, faute dexigences du lgislateur auSngal ou du consommateur local.

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    Les utilisateurs se plaignent de la qualit irrgulire des emballages fournis par les entreprises sngalaises.Les productions tant limites en quantit de par lampleur du march, lindustrie, gnralement de petitetaille, ne commande pas des quantits suffisantes demballages pour pouvoir bnficier de tarifs intressantset ne peut se permettre de sapprovisionner en emballages originaux, ce qui empche la diffrenciation.La plupart des industries ne dispose pas des moyens ncessaires pour investir dans des quipements deconditionnement.Lindustrie utilisatrice met peu de ressources au profit de la recherche et dveloppement de ses produits et de

    leur emballage en matire de design et marketing.Lindustrie utilisatrice alimentaire nest pas suffisamment niveau en terme de scurit du produit, nepermettant que difficilement de crotre lexportation sur des marchs porteurs mais exigeants.Enfin, lutilisateur industriel se trouve face une concurrence dloyale provoque par les marchs parallleschappant toute rgle lmentaire de scurit et de qualit.RecommandationsNos recommandations stratgiques se rpartissent sur 3 axes :

    - Environnement professionnel et institutionnel- Mise niveau des entreprises- Crneaux porteurs

    7. Recommandations pour lenvironnement professionnel et institut ionnel

    Renforcement du rle fdrateur et moteur des organisations professionnelles ;Rationalisation de lintervention des structures dappui et des structures dencadrement ;Dveloppement des nouveaux process de fabrication et de conservation ;Gnralisation des analyses et des formations la scurit alimentaire ;Gnralisation des principes dhygine et de scurit alimentaire en micro entreprise ;Amlioration de la rglementation sur les informations lgales du packaging ;Renforcement du recours des micro-entreprises lassistance comptable et financire, la formationprofessionnelle ;Organisation de la collecte et du traitement des informations conomiques utiles la dfinition de stratgiesde croissance ;Implication des associations de consommateurs pour la sensibilisation, la prvention et la veille.

    8. Recommandations pour les entreprises productrices demballages

    En raison du taux moyen dutilisation des capacits (60%) et du niveau relativement apprciable destechnologies, le dveloppement de lemballage rside dans laugmentation des volumes de production dessecteurs utilisateurs de lemballage. Ce constat est dune importance capitale.Industries de lemballage plastique : mise niveau en termes de traabilit et scurit alimentaire (ISO22000)Industries de lemballage papier-carton : mise niveau en terme de traabilit et de scurit alimentaire (ISO22000) pour la production de cartons utiliss pour lemballage lexportation de fruits et lgumes et depoissons.

    9. Recommandations pour les entreprises ut ilisatrices demballages

    Augmenter les volumes de production des produits alimentairesPour les entreprises candidates lexportation, satisfaire aux exigences :Rglementaires : tiquetage, environnement, scurit alimentaireDes consommateurs : praticit, produits premballs, produits prts consommer, scurit alimentaire,longue conservation, Des distributeurs : standardisation des sur-emballages, emballages moins encombrants au niveau deslinaires, emballages qui rduisent les cots de mise en rayon, Dvelopper laspect design et marketingAmliorer ladquation produit-emballageCrer une centrale dachat pour bnficier de conditions financires avantageuses pour les achats de matirespremires et emballagesPrise de conscience de lintrt dune organisation efficace et des systmes qualit (HACCP, ISO22000, etc)

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    Structurer les organisations professionnelles en vue dexploiter au mieux les opportunits offertes par lesstructures dappui et dencadrementRflchir des solutions pour rduire les cots demballage. Par exemple :Produire des emballages standardiss, mais diffrencis au niveau de limpression et de ltiquetagePrincipe du copackaging (Simpa)

    10. Crneaux porteurs

    Exportation de produits ethniques forte valeur ajoute (label Sngal)Professionnaliser les secteurs qui, actuellement, sexportent ltat de matires premires (alo vera, karit,gomme arabique, parapharmacie, )Consolider les secteurs traditionnels de lconomie sngalaise (agriculture, levage, pche, ) de manire intgrer les circuits de la grande distribution internationaleFormulation des options stratgiques et choix des stratgies les plus appropries entreprendre

    Chacune des recommandations fait lobjet dune prsentation et dune valuation des ressources (financires,matrielles, main duvre, ) ncessaires leur ralisation. Ces actions sont prsentes de faon dtaillesous forme de fiches projets individuelles :

    Au niveau des entreprises :

    Fiche de projet n1 : Traabilit. Il sagit dorganiser des sminaires de sensibilisation/formation desoprateurs de lindustrie agroalimentaire et de lindustrie de lemballage sur la manire de mettre en place unsystme de traabilit.

    Fiche de projet n2 : Dveloppement de nouveaux produits. Lobjectif est daider les industriels concevoir de nouveaux produits.

    Fiche de projet n3 : Mise niveau ISO22000. Le but recherch est de former et encadrer les industrielsde lagroalimentaire ainsi que les industriels de lemballage la matrise du risque alimentaire.

    Fiche de projet n4 : Cration de labels. Ce projet permettra de se positionner sur les march delexportation ainsi que sur le territoire sngalais (tourisme) avec une gamme de produits de qualitlabelliss.

    Au niveau de lenvironnement :

    Fiche de projet n5: Cration dun institut de marketing. On vise ici la mise en place dune structure depromotion des produits sngalais.

    Fiche de projet n6: Prospection et veille commerciale lexport. Ce projet ralisera la prospection et laveille commerciale lexport.

    11. C0NCLUSIONS

    Ces projets ne sont pas limitatifs en nombre et objectifs. Dautres activits relatives au renforcement delappui technique aux fabricants demballage, ladaptabilit de leurs produits aux besoins spcifiques desutilisateurs dune part ; part au dveloppement dune culture demballage (formation, normalisation) et degroupement dintrt dautre part ; peuvent tre dveloppes avec le soutien de structures existantes (Institutde Technologie Alimentaire, Association Sngalaise de Normalisation, Laboratoire de contrle de qualitdu Ministre du Commerce..).12. IMPACTS ATTENDUS

    i) reprise de certaines importations agroalimentaires par les oprateurs locaux ;

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    ii) dveloppement des exportations des produits agroalimentaires par leffet dune meilleuretraabilit et respect des rgles dhygine des produits ;

    iii) augmentation de la consommation nationale de produits agroalimentaires et meilleurevalorisation des produits locaux ;

    iv) amlioration de la comptitivit des entreprises des deux filires emballage et agroalimentaire,accompagne dune augmentation des volumes de leur production et de leur chiffre daffairessuivi par une consolidation et cration demplois.

    Au-del de ces impacts, le plan dactions propos apportera lun des secteurs les plus dynamiques delconomie sngalaise : lagroalimentaire (60% des exportation), une importante acclration qui luipermettra de faire face aux futurs dfis.