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Nous avons tous entendu cette petite phrase. Nous lavons peut-être dite… Cest un constat sans appel ! Mais le constat concerne qui ?

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Nous avons tous entendu cettepetite phrase. Nous l’avonspeut-être dite…

C’est un constat sans appel !Mais le constat concernequi ?

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Nous voulons tout le bonheur du monde pour nos enfants,et c’est normal. Nous cherchons à leur éviter tout tracas,

toute peine, nous disons : « il aura bien le temps ! »Mais, quand ce temps viendra, comment y sera-t-il

préparé ?

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Nous somme heureux de leuroffrir tout ce qu’ils désirent.Parfois même ce qu’ils n’auraientmême pas pensé à demander !Mais avons-nous essayé de leleur faire gagner ? Mériter ?Nous avons tué en eux toutgoût de l’effort !

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« Tu pourrais me donner uncoup de main !-peux pas ! j’ai une interro demain !-Oh ! alors, va réviser ! »-Et le cher enfant s’enferme danssa chambre avec ses bandesdessinées….

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Bien entendu, il est tellementsurmené ! On ne va tout de même pas le faire travailler pendant lesvacances ! Un petit job ? Inutile !papa et maman donnent l’argentde poche… Et parfois la pochedéborde !Résultat : la jeunesse est livréeà elle-même, dans la rue, sanscontrôle…

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Ils ne savent pas ce que c’est que désirer quelque chose…Ils ont toujours tout eu…Tout de suite, et sans effort..Alors, si par cas ils veulentplus, tous les moyens sontbons ! Ils ne savent, ni attendre,ni mériter ce qu’ils désirent.

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Ils sont égoïstes ? Combiende fois les a-t-on envoyés chezles grands-parents qui sont enmaison de retraite ? Combien defois leur a-t-on donné l’exemplede l’aide fraternelle entrevoisins ?

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Nous leur avons donné cequ’ils désiraient. Au début, leurssouhaits étaient de la classe dudésir, et nous prenions plaisirà les satisfaire et à voir brillerleurs yeux.

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Et puis, le désir s’est transforméen exigence. Leurs yeux n’ontplus brillé de plaisir lorsquenous leur donnions ce qu’ilsdésiraient, ils ont brillé decolère lorsque nous ne pouvionssatisfaire leurs desiderata…

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Et nous, les adultes, nous étionspris au piège. Nous ne comprenions pas comment ilspouvaient être si exigeants…Et nous n’avions pas la forcede résister à cette impérieusevolonté juvénile.

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En lisant ce constat, beaucouppenseront : « c’est bien vrai !C’est tout à fait comme cela queça se passe chez un tel… Une telle… »Ne nous leurrons pas ! Cela se passe ou s’est passé aussi comme cela chez nous !

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Bien sûr, j’exagère. Il y a de lajeunesse magnifique. Prête à aller del’avant. A donner un ou deux ans pourdes causes humanitaires. Ou simplement à s’excuser lorsqu’elle vousbouscule, ou à laisser sa place.

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Cet été, un groupe de jeunesde toutes nations a rénové, dans l’enthousiasme, un vieux« lavoir » sur ma commune.Et, avec la commune, ils nousont conviés à un pot d’honneurpour nous montrer leurtravail et ce qu’ils avaientréussi.

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Nous étions QUATRE adultesà ce pot de l’amitié pour lesféliciter de leur mois detravail acharné et des résultats obtenus ! Pas de quoi les motiver pourentreprendre un nouveauchantier !

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Ce ne sont que des constatations.Des réflexions décousues, et parfois dures. Mais cela me faitmal au cœur que l’on tire àboulets rouges sur les jeunes,alors que, souvent, c’est nousqui sommes fautifs !

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Alors… Peut-être qu’il faudrait essayerde ne pas recommencerles mêmes erreurs avec nospetits-enfants ???

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Musique : Arpèges

Jacky Questel – novembre 2005

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