Novembre 2011 - ogi.istom.comogi.istom.com/media/fck/file/ISTOM MAG N°18.pdf · trade marketing et de la vente par cor- ... internationale en 3e année et Commerce ... ment travaillé

École supérieure d’agro-développement international

� Rentrée 2011/12 � Actualité de l’école � Nouveau cycle 1 des études � Parrainagede la 98e promo � Mémoires d’ingénieurs de la 97e promo � Approvisionnement en eaupotable en Afrique subsaharienne � Actualité des Anciens � Portraits de diplômés…

N° 18– Novembre 2011

Hommage à Roland Cornière, Enseignant puis directeur de l’Istom de 1958 à 1991

ISTOM MAG N°18 (03•11•2011)_NOVEMBRE 2011 06/11/11 10:04 Page1

Éditorial

Sommaire

ISTOM Magazine N° 18 � Novembre 2011 �

2 Éditorial.

3 • Quatre nouveauxvisages à l’ISTOM.

• L’ISTOM renforce sonencadrement.

• Première 5e annéenouvelle formule.

4 • Bilan Admissions2011/12

• admission-postbac.fr

5 Portraits de nouveauxétudiants :Julie RABUELet Ider OUHAGA.

6 Le nouveau cycle 1des études.

8 • Marcel MAZOYERparrain de la P98

• L’agroéconomisteLester BROWN.

9 Water management atCranfield University.

10 Bilan des stages etmémoires de la P97.

12 Portraits de salariée :Isabelle GUILLAUMIN.

13 L’approvisionnement eneau potable en Afriquesubsaharienne.

16 • Hommage à RolandCORNIÈRE, 32 ans auservice de l’école.

19 Les Anciens :• Le carnet• Prix AREA décerné àClaire VENNETIER

• Amicales : Ile-de-France, Normandie,Togo, Rwanda, Guinée,Espagne, Côte d’Ivoire,Congo, Polynésie.

22 15 questions posées à Laure CAUSSIOL (P87).

23 15 questions posées à Sylvain DEFFONTAINES (P89).

24 • Taxe d’apprentissage :186 entreprises ontsoutenu l’ISTOM en 2011• L’agenda 2011/2012.

En 2012, l’ISTOM Magazine fêterases dix ans d’existence. Ce maga-zine est le premier dans l’histoire de

l’école à perdurer avec une telle fré-quence et régularité.

Cependant, ce magazine semestriel de24 pages, demande beaucoup de travailet coûte cher. Aussi, les arguments nemanquent pas pour supprimer l’impres-sion de notre « cher » magazine : le coûtenvironnemental, les frais de poste, lecaractère élitiste de sa diffusion, les desti-nataires qui ont déménagé sans mettre àjour l’annuaire des anciens…

Avant d’entamer une deuxième décen-nie, l’école et l’ISTOM Alumni -fortementimpliquée dans sa rédaction- se posentdeux questions. Faut-il garder le formatmagazine ou se limiter à des news rédi-gées au gré des événements ? Et faut-ilconserver le format papier ou passer àune parution internet ?

J’avancerais quatre arguments :

Le format semestriel nous oblige -écolecomme association des Anciens- à struc-turer notre communication, à avoir unregard global sur nos activités, à la fois entermes de bilan que de développement.Car ISTOM Magazine est plus qu’unmagazine : mieux qu’une plaquette publi-citaire, il relate la vie des élèves, des pro-fesseurs, des diplômés et des entreprisesqui emploient des Istomiens. Étudiants,professeurs, parents, Anciens et adminis-trateurs de l’école, élus, entreprises parte-naires, l’ISTOM Mag est notre bien com-mun. Il raconte le travail permanentd’adaptation de l’enseignement maisaussi les initiatives originales. Il met enavant le travail de terrain. Il montre aussile chemin qui reste à parcourir. Ce qui yest transcrit est la preuve du travail quefont les uns et les autres, pour que cetteécole unique qu’est l’ISTOM ait un aveniret ne trahisse pas son passé. La richessede nos métiers est illustrée deux fois paran, où l’on voit que les Anciens passent lerelais aux futurs diplômés en leur propo-sant des stages, en commanditant ou enaccompagnant les missions jeunesexperts.

Le coût est aussi une valeur. Justement,c’est peut-être l’effort colossal fait par unearmée de bénévoles et de salariés pour

l’éditer, le nombre restreint de destinatai-res, et la diffusion semestrielle qui en fontla valeur.

Dans le monde marchand, internet nes’oppose pas au format papier. L’essor dela communication par le net n’a pas tuéle papier, loin s’en faut. Les stratèges dutrade marketing et de la vente par cor-respondance ont même établi que cha-cun des médias renforce l’autre, commeautrefois la télévision ne savait se passerde la presse écrite.

Enfin, dans le « monde istomien », notam-ment au fond de la brousse, le formatmagazine permet d’être emporté avecsoi, d’être gardé pour être consulté bienen vue dans la pièce principale ou aupied du lit. Si ce n’est encore parfois, lu àla lampe à pétrole…

Et vous lecteur, quel est votre avis ? C’estun vaste sujet, auquel tous les destinatai-res d’ISTOM Magazine peuvent participer ;il leur suffit d’adresser un « courrier deslecteurs »… sur le site internet desAnciens ou de l’école.

Après ces questions d’avenir de notremagazine, j’espère que vous aurez duplaisir à lire ce n° 18.

Cet exemplaire consacre sa couverture ettrois pages à Roland Cornière qui nous aquittés le 31 mai dernier. Roland Cornièrerestera, avec Théodore Nègre, un desdirecteurs majeurs de l’ISTOM au Havre.

Durant 32 ans, il aura façonné l’avenir dequelques 1600 Istomiens. Tous ceux qui,comme moi, ont eu la chance de pouvoirle revoir au Centenaire de l’école en2008 ont pu se rendre compte durespect et de la gratitude que ceux-ciavaient envers ce grand homme.

GuyDEBRAY(P74),Présidentd’ISTOMAlumni

2

À l’ère d’internet, quel est l’avenir de l’ISTOM Magazine ?


3

Rentrée 2011/2012


Quatre nouveaux visages à l’ISTOM

Yaya KOLOMAEnseignant-chercheur en Économie interna-tionale, Yaya a rejoint l’ISTOM en avril 2011.Il assure les cours de : Macroéconomie en1re et 2e année, Microéconomie du déve-loppement en 1re année, Macro-économiedu développement en 2e année, Economieinternationale en 3e année et Commerceinternational et Développement en 4e an-née. Il est également tuteur et suit des étu-diants en 5e année dans la rédaction de

leur mémoire d’ingénieur.Originaire du Mali, Yaya a suivi son cursus universitaire en France. Il adécroché une maîtrise en Analyse et Politiques Économiques à l’uni-versité Pierre Mendès France de Grenoble, puis a obtenu son DEA enÉconomie du développement à l’université Montesquieu Bordeaux 4. Ila ensuite enchaîné avec un doctorat sur les questions de « Pauvreté,Genre et Micro-finance en Afrique Subsaharienne » qu’il a validé en dé-cembre 2009.En parallèle de sa thèse, Yaya a assuré des cours à l’université de Bor-deaux, en Macroéconomie, mathématiques financières et statistiquesen tant qu’ATER (Attaché Temporaire d’Enseignement et de Recher-che). Il fut coordonnateur d’une enquête auprès de 300 femmes bé-néficiaires des services microfinanciers au Mali, dont l’objet étaitd’analyser de l’impact sur leurs conditions de vie. Il a également tra-vaillé quelques mois aux États-Unis, pour une ONG américaine (Trickleup) sur l’activité des femmes par rapport au microcrédit.Yaya poursuit ses activités de recherche en parallèle de l’enseignement.Son thème de recherche est « la micro-assurance, entre inégalités d’ac-cès et vulnérabilité des ménages au Mali ». Il travaille sur ces questionssous l’égide du Collège de France et en partenariat avec l’AFD (AgenceFrançaise de Développement), l’ISTOM et le LAREFI.

Sarah SAGHAFIPassionnée par les lettres françaises (et persanes), SarahSaghafi, documentaliste a rejoint l’ISTOM en septembre.Elle remplace sur le site des Montalants, Magali Rocquinqui a pris les fonctions de responsable scolarité cycle 2. Sarah a d’abord décroché un DEUG littéraire à l’Universi-té de Reims, puis elle a poursuivi son cursus par une li-cence de lettres à Paris. Avec l’avènement del’informatique dans les années 90, Sarah décide deprendre un virage important en décrochant un BTS dansce domaine et devient pour un an assistante chef infor-

matique. Mais le goût de la littérature et surtout le partage de cet amour des lettresont poussé Sarah à réaliser un bilan professionnel. A l’issu de ce dernier, et au vu deses compétences informatiques et littéraires, elle décide de s’orienter vers la docu-mentation. Elle s’engage donc dans une maîtrise traitement de l’information, optionbibliothèque. En parallèle de ses études Sarah a travaillé au sein d’un CIO (centred’information et d’orientation) dans lequel elle a pu apporter son soutien aux jeunesen quête d’une formation. Elle va, après sa maîtrise, prendre la responsabilité d’un centre de documentationdans une école d’ingénieur pendant 3 ans, puis un poste à la médiathèque de sacommune, St Gratien. Avec un goût prononcé pour le contact avec le public, elle vaoccuper successivement les postes de responsable du secteur adulte puis des ar-chives.En 2007, Sarah est venue à l’ISTOM dans le cadre d’un remplacement sur le site duPort. Elle a particulièrement apprécié le contact avec les étudiants et les enseignants. Cette passionnée de littérature ne manquera pas donc de vous guider dans lesrayons du centre de documentation des Montalants.

Florent ZANETTIOriginaire de Lyon, Florent a d’abord décrochéune maîtrise des sciences et techniques à l’Uni-versité Lyon I en phytochimie. Puis il a complétésa formation par un DESS de biochimie végétaleà l’Université de Strasbourg, pour enfin terminerpar un Master en systématique végétale au Mu-séum National d’Histoire Naturelle de Paris. Ausein du laboratoire de paléobotanique et pa-léoécologie de Paris VI, il va enchaîner stage etcontrat. Florent a plus particulièrement travaillésur l’analyse des plantes et des fossiles végé-taux. Il est également intervenu sur des fouillespaléontologiques afin d’effectuer des prélève-ments. Les analyses réalisées en laboratoire ai-dent à identifier les fossiles, reconstituerl'évolution des plantes ainsi que les écosystè-mes et les climats du passé, tout en comprenantmieux les mécanismes de la fossilisation.Depuis septembre Florent en tant qu’assistantde laboratoire assure la préparation des travauxpratiques en sciences du vivant, chimie et géolo-gie. Il intervient et encadre certains TP : en 1re an-née : tri des déchets, chimie, biochimie, biologieanimale et végétale ; en 2e année : microbiolo-gie ; en 3e année : technologies alimentaires ; en4e année : analyses de l’eau.

Sylvain HALFTERMEYERSylvain est un ingénieur agrono-me spécialisé en productions vé-gétales. Formé à l’ENSAIA deNancy (École Nationale Supé-rieure d'Agronomie et des Indus-tries Alimentaires), il débute sacarrière à l’étranger dès la fin deson cursus, en tant que coopé-rant du service national puis VIA(Volontaire International en Ad-

ministration) au Vietnam. Pendant plus de 2 ans au sein duservice économique de l’ambassade de France, il a pourmission d’appuyer les exportations et la présence commer-ciale des PME françaises spécialisées en agroalimentaire. Enlien avec différents acteurs économiques, il a principale-ment travaillé sur les secteurs des vins et spiritueux et dumatériel de transformation agroalimentaire.Puis Sylvain a travaillé pendant un an au démarrage d'unprojet de coopération décentralisée avec la région Midi-Py-rénées, et la province vietnamienne de Son La (située dansle nord-ouest du pays) sur la filière lait. Il s'est attaché à étu-dier la faisabilité du projet en travaillant avec tous les acteurslocaux de la filière.De retour en France, Sylvain a rejoint l’AFVP et a travaillé surun projet de pisciculture en Guinée à partir de 2005, projetmis en œuvre par l'APDRA Pisciculture Paysanne. Il va enfinévoluer sur un poste de chargé de programme au sein del’APDRA à Paris, fin 2007.Grâce à ses expériences, Sylvain en tant que coordinateurdes Missions Jeunes Experts épaulera les étudiants afind’assurer la réussite de leur expertise.

À l’occasion de cette rentrée scolaire, l’ISTOM est heureux d’accueillir quatre nouveaux collaborateurs.


Rentrée 2011/2012


Bilan des admissions 2011/2012 à l’ISTOM

Les jurys d’admissibilité ont vu postuler 306 candidats à l’ISTOM pour la rentrée scolaire2011/2012.

63 étudiants ont intégré la 102e promotion de l’ISTOM

Les admissions ont connu un virage important lors dela précédente campagne de recrutement des1re années. L’ISTOM a adhéré au dispositif mis en

place par le ministère de l’Éducation Nationale :admission-post-bac.Les futurs bacheliers candidatent sur un site dédié

(admission-postbac.fr) dès lors qu’ils souhaitent poursuiv-re leurs études dans le supérieur. Un grand nombre de for-mations (BTS, DUT, licence,…) utilisent cette procédurepour le recrutement de leur 1re année. Incontournablepour tous les lycéens français mais aussi étrangers, admis-sion-postbac est une interface visant à informer mais aus-si simplifier les démarches administratives.

École Spécialité Nb étudiants1re année

EBI Ingénieur – Biologie industrielle 100

EPMI Ingénieur – Productions industrielles 80

EPSS Formations sociales et éducatives 196

ILEPS Métiers du sport 68

ISTOM Ingénieur – Agro-développement international 63

Pour s’inscrire en 1re année, un seul site admission-postbac.fr

Incontournable admission-postbac.fr est la porte d’entrée vers les études supérieures.

En ce qui concerne la nouvelle 1re année,on peut dresser un premier portrait statistique :– 62 % filles / 38 % garçons– 1 Ivoirienne, 1 Camerounaise, 1 Gabonaise,1 Tchadienne

– 2 résidents des DOM-TOM: Polynésie, Cayenne– 51 % sont originaires de la région parisienne– 94,5 % de Bac S, 2,6 % Bac STAV (agri), 4 % Bac ES,1,8 %, autres bacs 1,1 % - Moyenne du Bac :12,84 / 20 dont 70 % avec mention

– 15 % ont eu leur Bac avant 2010.

Les admissions parallèlesen 2011/2012Pour cette rentrée 2011/2012, l’ISTOM accueille 47admis parallèles (AP), soit autant que l’an dernier. Cesétudiants ont fréquemment une année de scolarité deplus que le niveau requis (ex : Bac + 3 validé au lieu deBac +2 validé pour entrer en 3e année) en raison de laforte concurrence à l’entrée en admissions parallèles.Parmi ces 47 nouveaux étudiants, l’ISTOM accueille 59 %de filles et 41 % de garçons. 93 % sont titulaires d’unBac S. Parmi les AP, l’ISTOM a le plaisir d’accueillir1 étranger marocain.

Effectifs étudiants ISTOM 2011/2012Année 1re 2e 3e 4e 5e

Promo 102e 101e 100e 99e 98e

Effectifs 63 87 101 91 98

Après examen de dossier, concours écrit et entretien avecjury, (12 mai et 23 juin 2011), ce sont finalement 63nouveaux étudiants de 1re année à l’ISTOM qui ont été

retenus pour composer la nouvelle promotion, la 102e du nom.À cela, il faut ajouter les 29 admis parallèles de2e année (101e promo), 18 de 3e année (100e promo). C’estdonc un effectif de 102 étudiants qui a rejoint les 337 étudiantsadmis en juin dernier à passer dans l’année supérieure.

4

À partir du 20 janvier les lycéens pourrontcandidater sur le site

La rentrée à l’IPSL


Rentrée 2011/2012

ISTOM Magazine N° 18 � Novembre 2011 �5

Portraits de 2 nouveaux étudiants: Julie RABUEL et Ider OUHAGA

En septembre dernier, ils viennent d’intégrer l’ISTOM. Premières impressions…

Âge? J’ai 21 ans et suis né à Agadir au Maroc.

Études avant l’ISTOM?Un DTS en production horticole au Maroc après un bac SCagronomique.

Comment avez-vous connu l’ISTOM?J’ai recherché sur internet les écoles d’ingénieurs en France. J’ai ainsiété dirigé vers le site de l’ISTOM.

Comment avez-vous vécu le concours et l’entretien?L’entretien s’est déroulé par téléphone. Le Jury m’a posé desquestions sur mon cursus et mes projets de futur. Cela m’a permisaussi d’en savoir plus sur la vie estudiantine à l’ISTOM.

Qu’est-ce qui vous a le plus attiré dans la formation?Ce qui m’attire dans cette formation c’est la richesse de sonprogramme et les stages dans les pays en développement.

Comment s’est passée votre intégration?Ça s’est bien passé. J’ai été bien accueilli ; que ce soit par lesétudiants ou l'administration.

Quel cours appréciez-vous plus particulièrement?Les sciences économiques et l’agronomie.

Êtes-vous déjà parti à l’étranger?Non, juste des voyages au Maroc que je quitte pour la première fois.

Avez-vous un « rêve » professionnel pour l’avenir?Je voudrais retourner dans mon pays pour développer le projetfamilial. Nous avons une exploitation agricole de 60 ha avecnotamment des agrumes, des bananiers, des pommes de terre…Mais aussi participer au développement de mon pays, le Maroc.Inchallah !

Quelle image avez-vous de Cergy et du Val d’Oise?Une ville bien adaptée pour la vie estudiantine car il y a beaucoup decentres culturels et plein d’activités.

Quelle partie du monde vous attire le plus?Les îles asiatiques : l’Indonésie, la Malaisie, les pays subsahariens.Mais aussi l’Europe : la France, l’Allemagne et les Pays-Bas.

Connaissez-vous les associations étudiantes et avez-vousenvie d’être membre de l’une d’entre elles?J’ai pris connaissance des associations étudiantes au forum desassociations. Je me suis inscrit à EDEN et AGIService (la juniorentreprise de l’ISTOM) qui va nous aider dans notre cursus.

Comment qualifieriez-vous l’ambiance au sein de votrepromotion?Il y a vraiment une bonne ambiance en cours ainsi qu’entre lespromotions.

Quels sont vos hobbies?J’aime la lecture, la natation et les sports collectifs comme le footballque je pratique.

Âge? J’ai 18 ans et suis née à Limoges.Études avant l’ISTOM?Bac S au lycée agricole des Vaseix à Limoges.

Comment avez-vous connu l’ISTOM?Je suis tombée sur le site de l’école lors de recherches d’études supérieuresdans le domaine du développement agricole dans les pays du Sud. Puis je suisallée rencontrer l’école sur le salon de l’étudiant à Paris.

Comment avez-vous vécu le concours et l’entretien?L’entretien s’est vraiment bien passé, l’échange avec le jury a été très intéressantet j’en suis ressortie encore plus enthousiaste à l’idée d’intégrer l’école.

Quant au concours, le temps est vite passé et j’ai pu discuter avec des élèvesdes années supérieures qui m’ont rassurée.

Qu’est-ce qui vous a le plus attiré dans la formation?J’y ai retrouvé les deux critères que je recherchais : la pluridisciplinarité qui alliede l’agronomie, tropicale notamment, et des sciences humaines ainsi quel’aspect développement avec la mise en place de projets… Pouvoir concrétisernos connaissances par le biais des stages était également très important pourmoi.

Comment s’est passée votre intégration?Très bien. Une bonne organisation et plein de bonnes idées. Bien sûr, cela nousa permis de souder la promo.

Quel cours appréciez-vous plus particulièrement?Pour l’instant les cours de biologie et physiologie végétale mais ce n’est que ledébut.

Êtes-vous déjà partie à l’étranger?Dans le cadre scolaire, je suis partie en Allemagne et en Italie. Je suis allée enAngleterre dans le cadre d’un échange.

J’ai également passé un mois en Australie pour voir mes frères qui y travaillaient(notamment en exploitation agricole dans l’Australie occidentale, à 500 km dePerth).

Avez-vous un « rêve » professionnel pour l’avenir?Je n’ai pas encore de projet professionnel précis. Idéalement j’aimerais monterdes coopératives de petits producteurs pour leur assurer des débouchés maisaussi réaliser une mission dans le domaine maritime, par exemple sur uneespèce menacée (animale ou végétale).

Quelle image avez-vous de Cergy et du Val d’Oise?Je ne connais pas encore bien les alentours mais Cergy a l’air d’être une villeassez vivante, ce qui est bien pour les jeunes, tout en étant proche de Paris etde la « campagne ».

Quelle partie du monde vous attire le plus?Les îles et l’Asie particulièrement mais j’aimerais découvrir le plus de payspossible.

Connaissez-vous les associations étudiantes et avez-vous envie d’êtremembre de l’une d’entre elles?Je me suis inscrite au PID (Prix Istom Développement), à Istomer, à Mac Locale(système d’AMAP où un producteur local livre à l’école des paniers de légumesbio et un autre des fruits). J’aimerais également apprendre à jouer du djembé.

Comment qualifieriez-vous l’ambiance au sein de votre promotion?Une bonne ambiance et une bonne dynamique, on commence à tous mieux seconnaître.

Quels sont vos hobbies?J’aime beaucoup voyager pour découvrir d’autres modes de vie, cultures, personnes...J’aime les enfants, lire, faire du piano et jouer au tennis…

Julie RABUEL,1re année

Ider OUHAGA,2e année


Innover et adapter : la réforme du cycle 1

En vue du passage de la CTI en 2012, l’équipe enseignante afait évoluer le cycle 1 en innovant tout en tenant compte desrecommandations émises par la commission. Pour

mémoire, rappelons qu’un ingénieur est un cadre dont l’activitéconsiste principalement à apporter des solutions opérationnelles àdes situations à problèmes. Pour ce faire, l’ingénieur ISTOM doitanalyser ces situations dans toute leur complexité, soit dans leursdimensions méthodologiques et techniques, mais aussi écono-miques, sociales ou environnementales. Il doit aussi faire preuvede polyvalence, d’autonomie, d’une grande capacité d’adaptationau contexte dans lequel il intervient, et évidemment savoir mana-ger des projets en travaillant en équipe. Mais ce qui fait d’autantplus la différence avec tout autre ingénieur, c’est que l’ingénieurISTOM est un acteur du développement. Il se sent directementconcerné par les problématiques spécifiques des pays du Sud etest conscient des enjeux socio-économiques et politiques interna-tionaux qui les concernent.

La fin d’un cycle de réforme

Le cursus de l’ISTOM se compose de deux cycles, basés sur lemodèle licence/master (3 ans puis 2 ans). En 2009, le secondcycle (4e et 5e années) a été réformé. Il est aujourd’hui mis en

place. Les principales innovations furent : – Une réorganisation de la 4e année autour de la gestion de projet,d’enseignements techniques approfondis, mais aussi du com-merce international et de l’entrepreneuriat.

– Les missions jeunes experts (MJE), qui consistent pour les étu-diants à produire une expertise de terrain dont le contenu est fixépar un commanditaire professionnel.

– Une augmentation de l’offre pour des domaines d’approfondisse-ment (correspondant au 1er semestre de la 5e année), avecnotamment de nouveaux partenariats.

– Le déplacement du stage ingénieur en toute fin d’études, dans leprolongement des domaines d’approfondissement.

Une réforme aux différents enjeuxLa réforme du cycle 1 fut pensée dans le prolongement de celledu cycle 2. Les objectifs furent les suivants :– Accentuer l’apprentissage des sciences fondamentales et bio-logiques, dont le contenu a été densifié et le volume horairerenforcé.

– Favoriser l’acquisition des fondamentaux du premier cycle eninsistant sur la progressivité des apprentissages : les fonda-mentaux des sciences fondamentales, biologiques, mais aussisociales et humaines, sont abordés chaque semestre pourmieux permettre aux étudiants d’apprendre progressivement.Par ailleurs, le passage du premier au second cycle a été réviséafin que la marche à gravir en début de 4e année soit pluslinéaire.

Actualité pédagogique


Depuis plus de 100 ans, l’ISTOM propose un programme de formation au plus près des exigencesdu marché de l’emploi, en adaptant son cursus. En vue de la prochaine habilitation CTI(commission des titres d’ingénieurs), l’école poursuit ses réformes en ajustant son cycle 1, aprèsavoir révisé les deux dernières années du cursus (Cf ISTOM mag n°13).

Enseignements communsApprentissages fondamentaux

Congésd’été

Congésd’été

StageExploitation

agricole

StageEntreprise

StageExploit.agricole

Domainesd'approfondissement

Staged’Ingénieur

Soutenanceet diplôme(sept-oct)

Optionstechniques

Mana-gementde projet

Commerce intern.et développement

Entrepreneuriatet développement

Méthodesde

l’ingénieur

Méthodesde

l’ingénieur

Enseignements communsApprentissages techniques et appliqués

Enseignementscommuns

Apprentissagestechniques

Enseignements communsApprentissages professionnalisants

Semestre 1 Semestre 2

Mission Jeunes Experts…

Mission Solidaire

… Mission Jeunes Experts…

… Mission Jeunes Experts

Mission Jeunes Experts(terrain)

Sept. Oct. Nov. Déc. Janv. Fév. Mars Avril Mai Juin Juil. Août

Sept. Oct. Nov. Déc. Janv. Fév. Mars Avril Mai Juin Juil. Août

Plan des études

Des conférences thématiques pour réfléchir aux questions sociales et économiques des pays du sud

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1re année – Acquisition des fondamentaux,initiation au développement

La 1re année est principalement dédiée à l’apprentissage desfondamentaux en sciences (mathématiques, physique et bio-logie) même si deux modules sont consacrés à ceux des

sciences sociales. Les modules semestriels de la 1ère année sontles suivants : sciences fondamentales, sciences biologiques, écono-mie, initiation au développement et langues (anglais et espagnol).Les étudiants seront confrontés plus tôt aux réalités du terrain, puis-qu’ils auront à réaliser une Mission de Découverte, d’InitiativeSociale et Solidaire (MDISS). Cet exercice est une première appro-che du monde associatif opérant dans le champ de la solidarité oudu développement local.

2e année – Approfondissement et approchesdu développement

La 2e année poursuit l’apprentissage des fondamentaux enintégrant les sciences de spécialité, notamment l’agronomie.Les enseignements dédiés à la compréhension des problè-

mes de développement sont renforcés et réunis dans le moduleApproches du développement. L’apprentissage des langues s’élar-git puisque la possibilité d’une 3e langue est offerte aux étudiants.Le stage en exploitation agricole réalisé à la Toussaint et durantl’été permettra aux étudiants de mettre en perspective les ensei-gnements traitant du vivant mais aussi du fonctionnement de l’en-treprise.

3e année – Initiation à la gestion de projet,Analyses du développement

Véritable année charnière entre le cycle 1 et le cycle 2, la 3e

année prépare les étudiants à la gestion de projet qui seraau cœur des deux dernières années du cursus. Les étu-

diants doivent réaliser un projet de transformation agro-industrielleet de valorisation économique d’une ressource (ou d’une sub-stance) végétale, ainsi qu’un projet d’initiation à la démarche expé-rimentale. Les enseignements dédiés à la compréhension du fonc-tionnement de l’entreprise dans ses principales dimensions(productive, comptable, stratégique…) sont renforcés.À l’issue de l’année, les étudiants partent en stage en entreprisepour une durée de 3 à 4 mois.

Des conférences thématiques

Le nouveau cycle 1 intègre dans le programme des 3 annéesun cycle de conférences à raison de deux conférenceschaque semestre. L’idée est d’aborder des questions poli-

tiques et sociales en lien avec des situations contemporaines dansles pays en développement. L’opportunité pour les étudiants dequestionner les grands débats actuels autour des défis présents etfuturs de l’agriculture et du développement. Ainsi le cycle deconférences a débuté le 29 septembre dernier avec une interven-tion de Lester R. Brown agroéconomiste américain mondialementconnu (cf. page 8). Les étudiants sont moteurs, en proposant dessujets et des intervenants.

Du côté des langues

Depuis cette rentrée, les étudiants de 2e et 3eannées ont lapossibilité d’apprendre une 3e langue proposée par le toutnouveau Centre de langues de l’IPSL, le centre Babel. Nos

étudiants pourront ainsi perfectionner ou apprivoiser le mandarin, leportugais, l’allemand, l’arabe et le japonais. Dispensés le soir, cescours de langues ont déjà séduit de nombreux étudiants prêts àajouter une corde à leur arc linguistique. Cette 3e langue optionnellesera proposée l’an prochain aux étudiants de 4e année.


Actualité pédagogique

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Un outil en ligne au service des enseignants et des étudiants

Dokéos, la plateforme pédagogiquede l’ISTOMDepuis cette rentrée, les étudiants ont un nouvel outil àleur disposition : Dokeos. Cette plateforme pédagogiquepermet aux enseignants permanents et extérieurs demettre à disposition des ressources (diaporamas et do-cuments de cours, vidéos, liens internet…) accessiblespartout et notamment sur les lieux de stage.Véritable atout, cette plateforme permet de construiredes parcours pédagogiques en ligne. Un enseignant peutainsi proposer un cours en e-learning où les étudiantspas à pas seront amenés à valider des connaissances viades tests. Afin d’assurer de l’interactivité, la plateforme propose en-tre autre un outil forum, où les étudiants peuvent poserdes questions et échanger entre chaque cours. Les étu-diants pourront également déposer leurs travaux à rend-re via la plateforme. Lancée à la rentrée la plateforme et ses applications sontaccessibles aux enseignants et aux étudiants surelearning.istom.net.

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Vie étudiante


Les étudiants de la P98 ont remis au goût du jour le parrainage de promotion.

Véritable tradition à l’ISTOM, leparrainage a été introduit par la36e promotion qui fut baptisée

en 1945 promo Joseph Gallieni dunom du célèbre maréchal et adminis-trateur colonial de la fin du XIXe siècle.S’en suivront 43 autres dont le dernieren date qui a eu lieu en mai dernier.« C’est un véritable événement de pro-mo » commente Agnès Delefortrie. LaP98 s’est donc lancée dans l’aventureen cherchant un parrain. Après ré-flexions et prises de contact, les étu-diants ont choisi Marcel Mazoyer.« C’est au travers d’un cours que nousavons suivi en 2e année avec M. Os-wald que nous avons étudié l’un deses livres Histoire des agricultures dumonde ». Après un contact par mailpuis un rendez-vous les étudiants ontsu convaincre leur futur parrain.

La cérémonie a eu lieu en mai 2011,ce fut un moment fort pour la promo-tion et Marcel Mazoyer. Afin de garderune trace de cet événement particulier,un arbre a été planté dans les espacesverts de l’IPSL. « L’occasion de marquernotre passage à Cergy, pour nous quiallons partir vers l’Afrique, l’Asie ou l’A-mérique du Sud » conclut Agnès.

La 98e promotion a un parrain : Marcel MAZOYER

Depuis les premiers échanges en 2007 autour de son précédent livre Plan B, Lester Brown etl'ISTOM ont noué des liens forts. Pour la sortie de son nouvel ouvrage l'école a choisi de soutenircet agroéconomiste de renommée internationale.

Partenaire de son dernier livreWorld on the edge (Bascule-ment), l’ISTOM dans le cadre de

son cycle de conférences a accueilliLester R. Brown, le 29 septembre2011. Agroéconomiste américain, Les-ter R. Brown est l’un des fondateurs del’écologie politique mondiale. Il tra-vaille notamment sur les probléma-tiques liées à l’environnement, etinterpelle gouvernements et entrepri-

ses. Dans Basculement (Commentéviter l’effondrement économique etenvironnemental), Lester R. Browncommence par dresser le tableau sansconcession de la situation environne-mentale mondiale : effondrement desressources en eau, érosion des sols,réchauffement climatique, etc. Il enanalyse ensuite les conséquences dra-matiques si rien n’était fait pour chan-ger la donne : pénuries alimentaires,réfugiés climatiques, états défaillants,etc. Lester R. Brown nous amène àcomprendre que seule une réflexionglobale et transdisciplinaire nous per-mettra de prendre les décisions quis’imposent aujourd’hui. Dans la der-nière partie de son ouvrage, il déve-loppe ainsi les quatre mesures qu’ilpréconise : une réduction radicale desémissions de CO2, la stabilisation de la

population mondiale, la réductiondrastique de la pauvreté et la restaura-tion des écosystèmes. La questionpour lui étant : pouvons-nous encoreprendre ces décisions avant de bascu-ler dans l’irréparable ?

L’ISTOM partenaire de Basculement – Lester BROWN

Lester Brown au pupitre

Chacun a reçu son acte de baptême desmains de Marcel Mazoyer

Marcel Mazoyerparrain de la P98Il fut ingénieur du corps des Eaux etForêts (École nationale des eaux etforêts de Nancy, aujourd'hui intégréedans AgroParisTech), et professeurémérite à AgroParisTech (alorsInstitut national agronomique Paris-Grignon). Il en a présidé le départe-ment des Sciences économiques etsociales de 1992 à 1999 et enseignacomme professeur consultant dans leMaster développement agricole dura-ble de l’Université de Paris XI. Il anotamment rédigé les ouvrages sui-vants : La plus belle histoire des plan-tes, La Société Médiévale, Histoiredes agricultures du monde - duNéolithique à la crise contemporaine,la fracture agricole et alimentairemondiale - Nourrir l’humanitéaujourd’hui et demain.

Les étudiants n’ont pas hésité à échangeravec Lester Brown

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Pour en savoir plus connectez-voussur Earth Policy Institute :www.earthpolicy.org


Proposer aux étudiants de l’ISTOM un domaine d’appro-fondissement (DA) sur le management de l’eau, avecun stage en cohérence, tel est l’objectif du partenariat

avec l’université de Cranfield. « Nous avons des relations delongue date avec Cranfield University » précise Gérald Liscia,directeur des programmes à l’ISTOM. Plus d’une centained’istomiens ont pu bénéficier de ce partenariat dans le passé.Les étudiants qui ont eu la chance de rejoindre cette univer-sité britannique, ont pu développer leurs compétences lin-guistiques, mais aussi, depuis cette année, en cas de succès,ils pourront décrocher un Master of science en plus de leurdiplôme d’ingénieur ISTOM.

Trois options autour de l’eau

Les places étant limitées l’ISTOM présélectionne les can-didats pour ce DA. Il est notamment nécessaire d’avoirobtenu un minimum de 830 au TOEIC. Les étudiants

sont ensuite soumis à un entretien avec un responsable del’université.Une fois sélectionnés, ils peuvent ensuite choisir parmi l’unedes trois options proposées par l’établissement au sein de saspécialisation en Water Management durant deux semestres :• Community Water and SanitationCette option permet d’acquérir les compétences et connais-sances essentielles pour planifier et mettre en œuvre, au seindes communautés, des projets et programmes d’alimenta-tion en eau et d’assainissement, particulièrement dans lespays en développement.• Environmental Water ManagementLes étudiants ayant choisi cette option se pencheront plusparticulièrement sur la compréhension des interactions com-plexes entre l’activité anthropique et la ressource en eau et àla résolution des problèmes d’inondation ou de dégradationdes environnements aquatiques comme de la qualité del’eau.• Global Water Policy and ManagementCette dernière option fera travailler les étudiants autour desdomaines de la gestion de l’eau, de la gouvernance et desmutations autour de ce secteur.

« Individual project »

Les étudiants auront également en plus de leurs cours àréaliser un « individual project ». Il représente 40 % dela formation. C’est un projet individuel de recherche

(des séquences peuvent être laissées libres, dédiées à lapréparation ou à la rédaction) pouvant se faire à l’étranger.Les projets sont proposés par Cranfield University qui estresponsable également de l’encadrement, et y associe unprofessionnel de la structure concernée (souvent une entre-prise industrielle). Il est possible à un étudiant de proposerun partenaire pour son projet de recherche. L’ « individualproject » donne lieu à la rédaction d’une mini-thèse et d’u-ne soutenance.

Un + sur le CV

Véritable plus-value, le partenariat avec CranfieldUniversity vient compléter l’offre large des domainesd’approfondissement. Il constitue une expérience

valorisante et professionnalisante pour les étudiants quiauront pu y passer une année.Pour en savoir plus : http://www.cranfield.ac.uk/


Partenariat

Située au nord de Londres, l’université de Cranfield accueille cette année deux étudiants de l’ISTOMen 5e année pour leur domaine d’approfondissement sur 2 semestres. L’occasion pour eux debénéficier de la réputation de cet établissement et d’un enseignement sur la thématique de l’eau.

Water Management à Cranfield : le double-diplôme international

Les batiments dedies aux sciences de l’ingenieur

la bibliotheque de l’universite

Cranfield University met a la disposition de ses étudiantsde nombreux équipements

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Bilan d’étape des stages et mémoire de la 97e promotion

Liste des stages de la 97e promotionÉtudiant Pays de stage Thème du stageANDRÉ Laure Vaitiare KENYA Déterminants de l’hétérogénéité spatiale et temporelle de la pression de pucerons et de leurs ennemis naturels dans une région agricole du Kenya.

ANDRÉ Laurène MAROC Amélioration continue des processus de production/exécution.

ARCHAMBAUD Lise RÉP. CENTRAFRICAINE Appui au fonctionnement de la coopérative ; Étude des trajectoires et des stratégies individuelles et collectives des producteursface aux problèmes rencontrés en zone rurale marginalisée.

ARSONNEAU Florence BOLIVIE Création d’une « core collection » des quinoas de Bolivie.

BEAUCHESNE Mathilde LA RÉUNION Mise en place de l’ISO 22000.

BENOÎT Sophie MARTINIQUE Étude des effets de la disponibilité carbonée sur l’accumulation d’acides organiques dans la banane au cours de sa croissance et sa maturité.

BERRANGER Alexis ÉTHIOPIE Introduction de la culture de l’olivier dans la région de Lalibela en Éthiopie.

BLANC Clémence MALI Mise en place et structuration de la filière Jatropha Curcas dans le but de trouver des alternatives aux énergies fossiles qui deviennent de plus en plus chères pour les populations d’Afrique de l’ouest tout en valorisant au mieux les sous-produits du Jatropha (carburants, savons et fertilisants).

BLOT Corentin ÉQUATEUR L’expansion de l’agro-industrie et les normes de souveraineté alimentaire.

BOURDEAUDUCQ Hans TAHITI Étude sur les caractéristiques nutritives de la noix de coco en fonction de la variété et de l’environnement agronomique dans le but dePOLYNÉSIE FRANÇAISE développer une filière associée à la transformation des produits dérivés de la noix de coco. Il s’agit donc de valoriser ces produits par une

sélection variétale en fonction des caractéristiques du produit recherché et d’adapter les procédés d’extraction.

BRONNER Lucie HAÏTI Diagnostic d’un périmètre irrigué dans le cadre du projet « Renouveau St-Louis.»

CARTIER Manon COSTA RICA Comprendre les causes et les conséquences d’un changement d’utilisation des sols dans deux zones du Nicaragua : El Cua et Jalapa.

CAZAL Élise LA RÉUNION Étude de faisabilité d’échange de riz AB entre Madagascar et La Réunion.

CHAIGNE Maximilien GUYANE FRANÇAISE Mise au point de produits agro-transformés en particulier en boisson à partir de fruits de palmiers d’Amazonie.

CHALIN Victoire OUGANDA Évaluer l’impact de l’expansion de Kampala sur la structure des exploitations familiales et commerciales de la région de Bukerere.

CHAS Élise MEXIQUE Implantation et amélioration de pratiques agro-écologiques, développement de la permaculture sur les parcelles des membres de la coopérative.

CHATIN Anastasia FRANCE Export de vins français vers la Chine.

CHEPEAU Clara CAMEROUN Évaluer les effets du programme ACEFA sur les exploitations familiales, les OP et les organisations de 2e et 3e niveaux.

COINT Solenn GUADELOUPE Optimisation de la valorisation des ressources fourragères sur les élevages allaitants guadeloupéens.

DAVERAT Anaïs ÉQUATEUR Commercialisation et transformation de produits laitiers.

DE ROUFFIGNAC Aliénor ARGENTINE Accompagnement du développement de production agricole de Stevia dans la région de Missiones en Argentine.

DECRAENE Dorian VIETNAM Hydrologie et sciences du sol.

DELARUE Bénédicte TAHITI Essor des maladies fongiques du vanillier sous ombrière : problématique et stratégie de lutte.

DELHOUME Marie-Morgane RÉP. DÉM. DU CONGO Sécurité alimentaire.

DELIGNE Claire NOUVELLE-CALÉDONIE Optimisation des pratiques culturales en vergers, d’espèces fruitières tropicales pour le développement d’une arboriculture durableen Nouvelle-Calédonie.

DEMANGEL Alice LA RÉUNION Préparation d’un dossier IGP clou de girofle (bases de l’histoire, production, caractérisation qualité et traçabilité de l’épice).

DOYELLE Camille MAROC Évaluation d’un projet pilote de microcrédit élevage (ovins, bovins) pour permettre sa duplication et son extension à d’autres zones de la région.

DURAND Benjamin GUINÉE Analyses filières riz/palme.

DUREY Louis INDONÉSIE L’amélioration des configurations de gouvernance institutionnelle autour de la planification foncière.

DURVILLE Laurane RÉP. DÉM. DU CONGO Bilan du positionnement concurrentiel et perspectives de développement.

FORITE Claire GUADELOUPE Diagnostic agro-environnemental de système de culture de banane plantain.

Point final de 5 années d’études, le stage ingénieur clô-ture le cursus suivi par les étudiants de la P97. Ce stagelong d’une durée de 6 mois, les a conduit à réaliser et

mettre en œuvre des projets au sein d’entreprises et d’ONG.Chaque étudiant doit à l’issue réaliser un mémoire.Contrairement aux années précédentes et suite à la réformedu cycle 2, les étudiants n’auront pas tous soutenu leurmémoire avant la parution de cet ISTOM mag. C’est pourquoile lecteur trouvera ci-dessous la liste thématique des stages.

Étudiants diplômés


Les quelques 90 étudiants de 5e année ont réalisé leur stage de fin d’études entre février etseptembre.

Zones géographiques des stages

Afrique subsaharienne 33 %

Amérique Latine 27 %

Asie 9 %

DOM-TOM 25 %

Moyen-Orient et Maghreb 5 %

Océanie 1 % Laurène ANDRÉ P97 – Stage au Maroc



Étudiants diplômés

Étudiant Pays de stage Thème du stageFRADON Anaëlle MAYOTTE Étude du fonctionnement des unités de production agricole.

GAUTTIER Marie-Alixe BRÉSIL Analyse statistique des déviances des processus de production et proposition de solutions d’amélioration.

GIBEY Stéphanie PARAGUAY Impact de l’achat de terres par des acteurs ou entreprises étrangères sur l’accès au foncier des populations rurales et leurs activités agricoles.

GUEGAN Benoît CAMEROUN Évaluer les effets du programme ACEFA sur les exploitations familiales, les OP et les organisations de 2e et 3e niveaux.

GUEHENNEC Charlotte GUYANE FRANÇAISE Création d’une filière de transformation des tubercules.

GUERI Yoann GUADELOUPE Valorisation locale de l’alimentation animale.

HERAN Victoire BOLIVIE Durabilité de la production de quinoa sur l’altiplano bolivien.

HERISSON Edwige BÉNIN Étude filières et valorisation des productions maraîchères du département de l’Alibori au Bénin.

HOEFFERLIN Pauline MAROC Valorisation des sous-produits de l’olivier pour la production d’énergie.

HUGUENIN Florian NOUVELLE-CALÉDONIE Étude et proposition de techniques permettant de lutter écologiquement contre les moustiques nuisant de la mangrove.

JEHANNO Tifenn GUYANE FRANÇAISE Impact d’un changement d’usage des terres forêt - terres agricoles sur les émissions de gaz à effet de serre en Guyane Française.

JOURDAN Laura BOLIVIE Valorisation de ressources non ligneuses utilisées en médecine traditionnelle pour la création/consolidation d’une association de femmesdans ce domaine.

KAJMAN Gaspard BOLIVIE Évolution des pratiques agro-territoriales dans la culture de la quinoa bolivienne face à la demande croissante des marchés.

KOUA Adjamois Junior FRANCE Gérer la qualité au sein d’une entreprise agroalimentaire.

LAMOUCHE Christelle MADAGASCAR Étude de la filière curcuma d’Anivorano Est de la région de Brickaville à Madagascar en vue d’une démarche de certification IGP.

LE ROUX Camille GUADELOUPE Structuration durable de la filière vivrière igname en Guadeloupe.

LEJAY Thomas MAROC Valoriser les co-produits de production de levure en fertilisation.

LELOUP Héloïse-Marie PÉROU Évolution des aires rurales.

LIGONIERE Amandine MARTINIQUE Études des plantes de couverture pour la culture de la banane, et impact sur l’utilisation des herbicides.

MAILLET Alexandre MAROC Étude filière de produits du terroir de la région de Chaouia-Ourdigha en vue de la mise en place d’IGP.

MALGRANGE Sylvain PÉROU Diagnostic des pratiques paysannes d’adaptation aux aléas climatiques en zone Andine.

MARISSAL Elsa GUINÉE Évaluation de l’impact des aménagements hydrauliques en riziculture.

MARX Charlotte TANZANIE Optimisation de la chaîne d’approvisionnement d’Homeveg.

MEDERNACH Katy MADAGASCAR Les appropriations foncières à grande échelle à Boeny.

MERCIER Clément CAMEROUN Évaluer les effets du programme ACEFA sur les exploitations familiales, les OP et les organisations de 2e et 3e niveaux.

METZGER Léticia MALAISIE Optimiser la gestion des réservoirs dans le bassin du Mékong.

MICHAULT Benjamin RÉP. DÉM. DU CONGO Programme de réhabilitation des systèmes d’AEP dans 5 centres secondaires dans les régions du Kasaï.

MOUTON Alice PARAGUAY La conservation et la gestion collective des semences, une alternative à la privatisation du vivant.

MUET DI CIOCCIO Adriana CAMEROUN Évaluer les effets du programme ACEFA sur les exploitations familiales, les OP et les organisations de 2e et 3e niveaux.

MUNIE Laureline VIETNAM Contrôle interne pour certification.

NATIVEL Christophe KENYA Réalisation d’un diagnostic agraire pour orienter la conception d’un projet de développement agricole.

NORSA Jessica GUINÉE Préparation et suivi d’une action commerciale pour le riz de mangrove Basse Guinée.

PARAN Camille VIETNAM Expansion du système de collecte et au suivi des travaux sur la qualité du cacao.

PAULE Marine BURKINA FASO Mise en place et suivi de la politique qualité pour les produits de l’agroalimentaire ; Accompagnement des producteurs locaux en les formantà la réglementation et en réalisant le suivi de la mise en place.

PAVOINE Laura COSTA RICA Étude des espèces ligneuses d’un système agro-forestier traditionnels de Copán - Ruinas, Honduras.

PEIGNON Jean ÎLE MAURICE Optimisation des aliments pour tilapias.

PERFETTI Élisa COSTA RICA L’agroforesterie et les services environnementaux des systèmes agroforestiers-café.

PILLOUD Pierre-Edouard ÉQUATEUR L’expansion de l’agro-industrie et les normes de souveraineté alimentaire.

PINSART Cécile CAMEROUN Forêts communautaires issues de la loi de 1994.

PITON Vincent BOLIVIE Planification des tâches relatives à la construction, la gestion et la valorisation de 10 hectares d’un système agroforestier complexeentre permaculture et biodynamie.

PLASSAT Alexandre BÉNIN Utilisation de l’énergie en zone rurale.

PLESSIX Johann MALI Analyser les contraintes en terme de suivi des plantations de Jatropha et mettre en place les outils nécessaires à la levée de ces contraintes.

PLOQUIN Lucie LA RÉUNION Étude filière, inventaire du cycle de vie.

PUCHOIS Camille VIETNAM Étude sur le marché potentiel des normes liés à l’aquaculture.

RACLE Milène CAMEROUN Évaluer les effets du programme ACEFA sur les exploitations familiales, les OP et les organisations de 2e et 3e niveaux.

ROCHE Céline MADAGASCAR Étude et quantification de services environnementaux en lien avec une approche participative des savoirs locaux sur l’eau.

ROUYER Grégoire MEXIQUE Développement de l’activité NEOLAIT au Mexique.

SALVAT Claire BOLIVIE Entre permaculture et agriculture biodynamique : Comment construire un écosystème agricole complexe, capable d’assurer la sécuritéalimentaire et l’autonomie financière de la communauté de Sachawasi?

SCHNEIDER Elvire LA RÉUNION Les principaux axes de stage : Revue de processus, revue documentaire, audits internes, suivi des indicateurs qualité, animation des formationshygiène en interne.

THERIEZ Amélie GHANA Préparation de la campagne agricole.

TOUATI Guillaume LA RÉUNION Analyse des pratiques de gestion du poivre sauvage.

TROCHERIS Arnaud VIETNAM Bonnes pratiques de l’élevage du pangasius dans une ferme pilote et mis en place de contrat de partenariat avec d’autres fermes.

VENTURI Clio LA BARBADE Mise en place d’une démarche qualité au sein de l’usine.

VEPIERRE Antoine MEXIQUE Documentation des réseaux de solidarité et d’agroécologie paysans.

VIEILLE-CESSAY Chloé BURKINA FASO Étude des modalités de pérennisation des activités de valorisation des déchets à Ouagadougou.

WAYARIDRI Robert NOUVELLE-CALÉDONIE Mise en œuvre d’une stratégie territoriale pour la sauvegarde du patrimoine agricole traditionnel regroupant la diversité des plantes cultivées,plus particulièrement l’igname et le taro, et des savoir-faire locaux associés.

Liste des stages de la 97e promotion (suite)


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Portrait de salariée


Isabelle GUILLAUMIN, responsable de la vie étudiante

Parlez-nous de vos origines?Je suis née dans les Yvelines mais à5 km du département de l’Eure.Aussi, je me considère plusnormande que parisienne…

Quelles études avez-voussuivies?Après un baccalauréat D’ (à ne pasconfondre avec ‘déprime’ !) enlycée agricole, puis une prépa, j’aiintégré l’École Nationaled’Ingénieurs des IndustriesAgroalimentaires de Nantes(ENITIAA) maintenant fusionnéeavec l’École Nationale Vétérinaire(ENV) sous l’appellation ONIRIS.

Quels souvenirs gardez-vousde cette période?Le lycée agricole perdu au fin fondde la Haute-Normandie : excellent.Une vie associative très richepermettant de se retrouver entrecamarades du cursus général et ducursus agricole (BTA) pour diversesactivités (le journal du lycée, lapréparation des soiréescinématographiques avec débat,l’athlétisme…) et une extraordinaireenseignante de philosophie.Les deux années de classespréparatoires, passons, hormisquelques soirées mémorables pourdécompresser, rien de trèsformateur.L’ENITIAA, la base de nombreux etchaleureux amis ainsi que… D’unefamille.

Quelles sont vos précédentesexpériences professionnelles?J’ai débuté ma vie professionnellepar quelques annéesd’enseignement à Rennes auprèsde BTS technico-commerciaux. Lesétudiants étaient en général, plusâgés que leur enseignante entechnologie alimentaire.Puis j’ai réalisé de la recherche-développement en tant que chef deprojet puis responsable de serviceen produits laitiers, 4e gamme etproduits de la mer auprès degrandes entreprises françaises :Bongrain puis Bonduelle.

Quels pays connaissez-vous?Les pays du Nord que je préfère :Norvège, Pays-Bas, Allemagne,Royaume-Uni. Ainsi que l’Italie quej’apprécie également pour sagastronomie.

Connaissiez-vous l’ISTOMavant d’y travailler?Non.

Pourquoi avez-vous candidatéà l’ISTOM?Un retour vers les contacts enenseignement agricole, qui m’alaissé de si bons souvenirs pour sasimplicité dans la communication.

Depuis combien de tempsêtes-vous à l’ISTOM?Cela fera trois ans en janvierprochain.

Quelles sont vos principalesfonctions?La fonction de responsable de la vieétudiante consiste d’abord àaccompagner, informer, intégrer,écouter les étudiants et faciliter leurparcours et leur quotidien au seinde l’école et localement.C’est également être en relationavec les délégués de promo pourles questions de la vie étudiante,suivre individuellement les étudiantstant au niveau de leur scolarité (enrelation avec la direction desétudes) que de leur orientation, de

leur santé…C’est informer, relayer, faciliter lesmanifestations associatives desétudiants et plus largement lesopportunités culturelles et sportivessusceptibles de les intéresser.C’est informer les étudiants desdispositifs d’aide financière, gérerces dispositifs et effectuer de laveille.

Vos principaux plaisirs àl’ISTOM?La gourmandise avec les collègues !Et le sentiment d’aider quelquesétudiants.

Vos principales « difficultés »à l’ISTOM?Les exclusions en fin d’année pourles étudiants qui se sont pourtantbeaucoup investis.

Où habitez-vous?En Normandie (la vraie) auxalentours de Caen pour le week-end et les Yvelines pour la semaine.

Quels sont vos loisirs?Le VERT : jardin potager, floral,verger.

Quels sont vos lectures /auteurs préférés ?Mes lectures sont très éclectiquesmais une lecture quotidienned’hebdomadaires et/ou demensuels liés au jardin me fait dubien (Jardins de France parexemple).

Isabelle GUILLAUMIN


Les techniques de forage manuel

Un forage manuel est une solution simple pour la réalisa-tion de points d’eau de moins de 40 mètres de profon-deur dans des formations géologiques de type alluviale ou

sédimentaire tendre. Il existe de nombreuses régions à travers lemonde où cette solution peut effectivement fournir aux popula-tions rurales de l’eau potable pour l’alimentation et ce pour unefraction du coût d’un forage conventionnel (mécanisé).Il existe une gamme de techniques manuelles pour traverser lesdifférentes formations géologiques. Pratiquement, un foragemanuel, consiste à percer un trou dans le sol de petit diamètre(110 à 180 mm), faire remonter les débris du sol à la surface etsi nécessaire maintenir les parois du trou pour qu’elles ne s’ef-fondrent pas. Et comme son nom l’indique, l’énergie mise enœuvre est fournie par l’homme (et aussi la gravité).

Quatre principales méthodes sont utilisées. Elles sont sommaire-ment décrites dans le tableau suivant.

Principales méthodes de forage à faible coût

La réalisation de points d’eau utilisant lesforages manuels à faible coût : une solutionalternative et complémentaire aux techniquesconventionnelles

Actuellement les capacités du secteur du forage en Afriquesont insuffisantes pour répondre à l’importante demande enforages. Et le secteur souffre d’un manque de compétition et

est souvent dominé par des grandes entreprises internationales quise partagent le marché à travers les grands programmes nationauxd’alimentation en eau.


Réflexion / Recherche

884 millions de personnes dans le monde dépendent encore de sources d’eau non améliorées pourboire, cuisiner, se laver et autres activités domestiques; 37% d’entre elles (330 millions depersonnes) vivent en Afrique sub-saharienne majoritairement en zone rurale.

Objectif du Millénaire pour le Développement (OMD) : En 2002 lors de la conférence de Johannesbourg,l’OMD en matière d’accès à l’eau potable est le suivant : Réduire de moitié, d’ici à 2015, le pourcentage dela population qui n’a pas d’accès à un approvisionnement en eau potable.

Forage à la boue (rota-sludge), Niger 2008, Arjen van der Wal

Les technologies de l’eau à faible coût et leur contribution à l’améliorationde l’approvisionnement en eau potable en Afrique subsaharienne

Régions développées, 4

Océanie, 5

Afrique du Nord, 13

Communauté des États Indépendants, 17

Asie occidentale, 21

Amérique latine et Caraïbes, 38

Asie du Sud-Est, 83

Asie orientale, 151

Asie du Sud, 222

Afrique subsaharienne, 330

Répartition régionale des 884 millions de personnes qui n’utilisaientpas de points d’eau améliorés en 2008 (en millions)C

e manque d’accès à l’eau potableassocié à l’insuffisance de l’assainis-sement constitue un facteur de

risque pour la mortalité et morbidité despopulations vulnérables et les enfants demoins de 5 ans (maladies diarrhéiques,choléra, parasites…). Et comparativementaux autres régions du monde, c’est enAfrique sub-saharienne que les progrès enmatière d’amélioration de la couverture eneau potable sont les plus lents. Dans cetterégion du monde, les Objectifs duMillénaire pour le Développement (OMD)pour l’eau potable ne seront pas atteintsd’ici 2015.

Source du tableau: Inventory, Desk Study manual drilling,PRACTICA Foundation/IDE, 2008




Les technologies de l’eau à faible coût et leur contribution à l’amélioration d De nombreux villages et hameaux iso-lés en zone rurale (dont la populationest généralement inférieure à 300habitants) sont rarement touchés parces grands programmes. En effet, lecoût élevé des points d’eau réalisésavec les techniques conventionnellesmécanisées (forages mécanisés, puitscimentés…) est une des principalescontraintes qui limite les populationsdes zones rurales à accéder à l’eaupotable.

Un forage mécanisé équipé d’unepompe manuelle importée coûte en -tre 15.000 et 30.000 USD. Ces coûtssont inabordables pour les petitescommunautés rurales et dépassentles capacités des bailleurs de fonds.Les puits modernes cimentés de largediamètre s’avèrent également très

coûteux pour l’approvisionnement en eau des petits villages. Cespuits cimentés sont également souvent non couverts et ne garantis-sent pas l’accès à une eau potable de bonne qualité.

Une fois achevé, un forage foré manuellement est identique à unforage réalisé à l’aide de machines motorisées et les mêmes pom-pes peuvent être utilisées.

Les techniques de forage manuel présentent denombreux avantages :

• Options rentables : 4 à 10 fois moins coûteuse qu’un forage demême profondeur foré mécaniquement . Le coût d’un foragemanuel (de 100 à 3.000 USD) varie d’un pays à l’autre, selon latechnique utilisée, la nature géologique des sols traversés et le coûtdes équipements (tuyaux, pompes, ciment…) ;• Idéalement adaptées aux petites communautés rurales isolées oùd’autres options ne sont pas économiquement viables ;• L’accès aux sites éloignés des routes goudronnées est plus aisépour l’équipement de forage manuel léger que pour les camionséquipés de rotary ou pour les matériaux nécessaires au cuvelagedes puits ;• Les équipements sont fabriqués localement dans les ateliers desoudures ;• Le démarrage des activités pour une nouvelle entreprise nécessiteun investissement initial inférieur à 3.000 USD;• Le forage manuel crée de l’emploi en substituant le travail (main-d’œuvre) au capital (investissement) et en utilisant des entrepriseslocales plutôt qu’étrangères ;• Solution mobile et prête à utiliser, idéale dans des contextes d’ur-gence et dans les pays instables (l’équipement léger peut êtretransporté dans des pick-up voir sur une charrette) ;• Peut être employé tant pour l’eau potable que pour l’irrigation ;• Économie de temps comparé à la construction de puits modernescimentés. Selon la technique employée, la réalisation d’un foragemanuel prend de 1 à 10 jours.

Les forages manuels ne peuvent se substituer aux techniques deforages conventionnels que dans certaines conditions hydrogéolo-giques. Ainsi le concept de professionnaliser et de promouvoir cestechniques à faibles coûts permet l’émergence d’un secteur privé,l’augmentation des capacités et le renforcement de l’arsenal tech-nique (par la multiplicité de l’offre technique) afin d’accélérer l’ap-provisionnement en eau des zones rurales.

La professionnalisation du secteur du foragemanuel en Afrique

Avant d’envisager un programme de professionnalisation, unephase importante d’évaluation du secteur de l’approvisionne-ment en eau en milieu rural est menée.

Il faut s’assurer que les critères suivants soient présents :

Des potentialités importantesUne cartographie des zones hydrogéologiques favorables aux tech-niques de forages manuels doit être menée afin de déterminer lapertinence d’introduire/renforcer ces techniques. Cette cartographie

est actuellement disponi-ble pour 13 pays del’Afrique Subsaharienne :au Sénégal, Mauritanie,Sierra Leone, RépubliqueCentrafricaine, Côted’Ivoire, Togo, Mali, Bénin,Liberia, Madagascar,Niger, Tchad et Zambie.La Guinée (Conakry) serale prochain pays cartogra-phié en 2011.

Un marché important pour le forage manuel

La cartographie des zones techniquement favorables est croiséeavec la répartition géographique des populations rurales n’ayant pasaccès à une source d’approvisionnement eau améliorée. Sans unmarché important et porteur, il devient délicat de créer de la concur-rence pour assurer la qualité et maintenir des niveaux de prix rai-sonnables tout en garantissant une implication active du secteurprivé.

L’appui et le soutien du ministère en chargede l’approvisionnement en eau

S’il est sceptique et pas convaincu d’intégrer les forages manuels àson dispositif légal d’approvisionnement en eau des communautésrurales, il est souvent nécessaire de mener des activités de plaidoyerimportantes. Il est important que la politique nationale soit favorableaux forages manuels.

Tarière manuelle au Niger(J. Labas, 2009)

Exemples de cartographiedes zones favorables auxforages manuels(Madagascar et Niger)




on de l’approvisionnement en eau potable en Afrique subsaharienne (suite)Un secteur privé dynamique est un gage de durabilité

Les petites entreprises privées fabriquent les équipements, réalisentles forages, installent les pompes et contrôlent la qualité des travaux.S’il existe déjà un secteur actif, le renforcement des compétences dusecteur privé devient plus aisé. Sinon le processus de professionna-lisation prendra plus de temps. Notons qu’il n’est pas exclu de for-mer les foreurs mécanisés souhaitant étendre leur savoir-faire auxforages manuels.

Ensuite, le processus de professionnalisation du secteur du fora-ge manuel peut commencer sur une durée de 3 à 5 ans.Chaque pays a ses propres conditions et défis qui nécessitent

des approches et stratégies de professionnalisation différentes.Néanmoins, la professionnalisation est généralement basée sur lerenforcement des compétences techniques et managériales desacteurs du secteur (foreurs, artisans, installateurs de pompe, contrô-leurs-qualité, formateurs en mobilisation sociale…). Par exemplepour les foreurs, des formations théoriques et pratiques à l’utilisationdes techniques de forages manuels sont dispensées.

En parallèle, des formations en gestion d’entreprise, passation demarché et réponses aux appels d’offres viennent compléter le ren-forcement des capacités. L’objectif sur le moyen terme est de pré-parer et de disposer de petites entreprises certifiées, compétentes etprofessionnelles en mesure de répondre aux demandes desbailleurs de fonds, des communautés et des particuliers.

Plan de renforcement des capacités(UNICEF-PRACTICA Foundation-EWV, 2010)

Au cours du processus de pro-fessionnalisation, l’élaboration(sur la base des normes exis-tantes pour les forages mécani-sés) et l’acceptation par lesgouvernements de standardstechniques propres aux foragesmanuels est mis en œuvre.

Un travail de plaidoyer est actuellement mené auprès des bailleursinstitutionnels, ONG et autres partenaires au développement afin depromouvoir le forage manuel. Ceci afin de convaincre les décideursde la viabilité technique et économique que représente le foragemanuel aux côtés d’autres options plus conventionnelles pour l’ap-provisionnement en eau des zones rurales de l’AfriqueSubsaharienne.

La professionnalisation est en marche

Au Niger, Tchad et Sénégal, pays pionniers en la matière, leforage manuel existe depuis le début des années soixante.Initialement destiné à la petite irrigation privée, il est depuis

quelques années utilisé à des fins d’approvisionnement en eaupotable.

Par exemple au Tchad,on dénombre près de40 petites entreprisesde forage manuel cer-tifiées qui ont bénéfi-cié du programme deprofessionnalisationdécrit ci-dessus (for-mation technique etmanagériale). Leministère de la pêche,

de l’hydraulique villageoise et pas-toral tchadien a reconnu officielle-ment en 2009 les techniques deforage manuel et a intégré cesdernières à son dispositif d’ali-mentation en eau potable. Desstandards et normes techniquesde construction ont même étédéveloppés et validés par ceministère.

Au Sénégal, un programmefinancé par l’USAID et mis enœuvre par un consortium d’ONGest en train de réaliser près de2.000 points d’eau utilisant lestechniques de forage manuel.

Le Niger dispose de plus de 18 000 forages à faible coût, majoritai-rement destinés à l’irrigation. On peut constater qu’entre 2003 et2008, sur les 7 000 forages à faible coût réalisés, environ 50 % ontété financés sur fonds propres par des individus et des communau-tés rurales.

Ces exemples de projet en cours et bien d’autres démontrent que lasolution des forages à faible coût est une alternative qui peut danscertaines conditions satisfaire les besoins des communautés ruralesmal ou pas encore desservies.

Une approche technique pertinente mais desdéfis importants

Au même titre que les technologies conventionnelles d’appro-visionnement en eau potable, les contraintes techniques deconstruction des ouvrages à faible coût peuvent être surmon-

tées par un renforcement des capacités techniques et par des for-mations pratiques et théoriques appliquées. Cependant, la pérennitédes ouvrages ne peut être garantie que par un appui organisationnelet un accompagnement rapproché sur le moyen-long terme de lapart des projets et organisations qui ont la maîtrise d’œuvre des fora-ges manuel pour l’eau potable.

L’accompagnement des populations par des professionnels sur lesthèmes de la gestion du point d’eau (utilisation, maintenance et ges-tion financière), la sensibilisation à l’hygiène (du pompage, au stoc-kage en passant par le transport de l’eau) doivent impérativementêtre mis en place avant, pendant et après la réalisation des ouvragesafin de garantir la pérennité des infrastructures et tirer le maximumde bénéfices sanitaires de ces points d’eau. Aussi, le paiement del’eau est nécessaire pour garantir la pérennité des ouvrages.

Julien LABAS (P90)Consultant Eau-Hygiène-Assainissement.Spécialiste des technologies de l’eau à faible coûtpour l’eau potable et l’[email protected] / [email protected]

Bibliographie et informations complémentaires :– Statistiques Sanitaires Mondiales, Organisation Mondiale de la Santé, 2009.– Progrès en matière d’assainissement et d’alimentation en eau - Rapport 2010,OMS-UNICEF.

– Inventory, Desk Study manual drilling, PRACTICA Foundation/IDE, 2008.– Étude des possibilités d’intégrer les forages à faible coût au dispositif d’alimen-tation en eau des communautés rurales au Niger, Ministère de l’Hydraulique-PRACTICA Foundation, 2009.

– La mallette pédagogique pour la professionnalisation du forage manuel enAfrique, UNICEF-PRACTICA Foundation-EnterpriseWorks/VITA, septembre2010.

Sites Internet : www.practica.org / www.unicef.org / www.enterpriseworks.org La pompe à corde au Niger (J. Labas, 2008)

La pompe Canzee àMadagascar (J. Labas, 2004)


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Hommage à Roland Cornière


32 ans au service de l’école, Roland Cornière, enseignant puis directeur de l’

Un grand monsieur nous a quit-tés le 31 mai 2011 : RolandCornière, ancien directeur de

l’ISTOM, est décédé dans sa 81e annéeà Picauville.

Roland Cornière est né le 7 août 1930à Sainte-Mère-Église. Il a vécu la quasi-totalité de son enfance en Basse-Normandie notamment à Picauville.

Son attachement à la Normandie étaitviscéral mais il avait une affection par-ticulière pour le département de laManche dont il connaissait les moind-res recoins. L’été, il démontrait déjà sestalents d’animateur en encadrant descamps de jeunes, très rustiques à l’é-poque. L’organisation de jeux de pisteet de sketches a marqué les mémoiresde bon nombre de jeunes de larégion…

Plus tard, les Istomiens également sesouviendront avec quel enthousiasmeIl les guidait lors des sorties géolo-giques dans les marais du Cotentin.

CAPES puis enseignement aulycée Jules Siegfried, dans lesmurs de l’ISTOM

Après un bac passé à Valognes,Roland Cornière passe sonCAPES d’histoire-géographie en

1954 au Havre, plus précisément aulycée Jules Siegfried ; lycée qui abritaitalors l’EPC… l’école pratique coloniale,ancêtre de l’ISTOM.Sa première affectation professionnelleest le centre d'apprentissage deBayeux (Calvados) où il est maîtreauxiliaire en français, histoire-géogra-phie. Avec des collègues, il crée denombreuses animations dont le théâ-tre. En 1958 Roland Cornière revientau Havre pour enseigner l’histoire-géo-graphie au lycée Jules Siegfried.C’est en 1959 qu’il est recruté par ledirecteur Théodore Nègre comme pro-fesseur à l’EPC devenue depuis 1955l’ETOM: école technique d’outre-mer. Ily enseigne la géologie, la climatologieet la météorologie.

1959… Le début d’un long bail qui leliera à l’ISTOM jusqu’en 1968 commeenseignant puis jusqu’en 1991comme directeur.De ces années d’enseignement, sesélèves se souviennent d’un professeurérudit, passionné et souvent truculentqui leur faisait revisiter la géographiemais surtout découvrir la géologie, lacartographie et la météorologie appli-quées aux pays du sud.Parmi eux, quelques élèves un peuendormis après une nuit laborieuse(beaucoup d’étudiants travaillaient alorsla nuit –notamment en gardiennage debateau à quai– pour payer leurs études)ou par les fêtes agitées du jeudi soir seremémorent son cours du vendredimatin et un rare mais très habile « lancerde chaise » pour les réveiller.

Roland Cornière en 2008 au Centenaire del’école - par C. Poisson

En 1979 avec les etudiants de la P69sur les marais maritimes du Cotentin -par G. Jean-Baptiste (P69)

Aux côtés de Théodore Nègre en 1962

Quelques courriers, le témoignage de son épouse et de ses anciens élèves mais aussi les photos etles dessins croqués par les étudiants tentent de dépeindre ce personnage majeur de l’histoire denotre école.

HOMMAGES D’ISTOMIENS…

Quelle tristesse de perdre un homme que l’oncroyait éternel ! Mais éternel, Roland, vous l’ê-tes au plus profond de nous-mêmes. Vous aveztant marqué de nombreuses générationsd’Istomiens havrais dont j’ai eu la chance defaire partie.Votre droiture, votre détermination en plus devotre humour unique et votre art de la péda-gogie rassuraient au point de vous confondre àun père. Puis lorsque l’oiseau s’envolait et quit-tait le nid pour des horizons lointains vousdeveniez un véritable ami, toujours prêt àconseiller à distance, quand cela était néces-saire.Respect ! Monsieur Cornière ! Votre mémoirereste à jamais gravée dans nos cœurs !

Gérard MOREAU (P61)Pressignac

Voilà un homme qui m’a fait aimer la pluie etles cailloux, mais surtout l’envie de continuer.

Jean-Noël PERRIN (P62)Lunel

Beaucoup d’émotion à l’annonce de la dispari-tion de Roland Cornière. Les souvenirs revien-nent de loin (depuis le Quai Le Testu au Havre)du prof et directeur à la chevelure abondanteet grisonnante, éternelle cigarette entre lesdoigts, grosse voix un peu bougonnante maisbienveillante, et son fameux hum, hum (enfinvous reconnaîtrez le bruit dont je parle).

Soukeyna DIOP (P70)Bamako, MALI

Avec le décès de M. Cornière, c’est une grandepage de l’histoire de l’ISTOM, dont celledu Havre, qui se tourne. Je faisais partie deceux qui allaient à ses cours de météo pour leplaisir d’apprendre, une sensation rare finale-ment - certains se rappelleront de ses contrôlesconçus de sorte à permettre à tous d’obtenirune note décente - sans que cela soit trop évi-dent… Il a aussi légué à l’ISTOM, encoremême à Cergy je crois, cet esprit unique quipasse de promo en promo : l’engagement dansce que l’on entreprend, la simplicité et le prag-matisme.

Pierre JULLIEN (P72)Kinshasa, RD CONGO

Monsieur Cornière, c’était la figure tutélaire. Lepatron de la boutique. Celui qui incarnait nos4 années d’ISTOM passées dans un port nor-mand entrecoupées de parenthèses tropicales.Professeur, toujours très drôle, et directeur, tou-jours très compréhensif. À l’annonce de sondécès, j’ai pris un coup de vieux. Une partie dema jeunesse vient de s’en aller.

Benoît WINSTEL (77)Mittelhausen




de l’ISTOM, nous a quittés le 31 mai 2011

Direction du nouvel ISTOMen 1968

En 1968, sous tutelle de la Chambrede commerce du Havre, l’ETOMdevient l’ISTOM (Institut supérieur

technique d’outre-mer). Roland Cornières’en voit confier la direction. Secondé parGérard Hardouin, Guy Loyen et JeanBihan, dont il restera toujours très pro-che, il s’active à développer l’école tantpédagogiquement que relationnelle-ment.Durant sa direction, l’école obtient l’agré-ment de l’Éducation nationale, la scola-rité passe ainsi de trois à quatre ans, lacomplémentarité « agronomie / écono-mie » des études est affirmée, l’écoles’ouvre aux filles et des partenariats inter-nationaux voient le jour.Son équipe administrative, ses profes-seurs, ses étudiants se souviennent d’undirecteur solide, impartial, disponible.Avec les étudiants de l’ISTOM -n’ayantpas la réputation d’être toujours docileset parfois inquiets de leur avenir-, il réus-sit à garder énergiquement le cap de l’in-térêt de l’école, sans jamais refuser ledialogue, tenant toujours un langageresponsabilisant auprès de ses interlocu-teurs. Le directeur est respecté, apprécié.

Pédagogie active et participative

Malgré sa charge de direction,Roland Cornière poursuit sonenseignement de géologie et

météorologie. Tous ses élèves soulignentle côté précurseur pour l’époque de sapédagogie active qui les fait notamment

arpenter les ruesdu Havre un anémomè-tre à la main, pour tra-quer les caprices du ventde la Porte océane oualler à la capitainerie duport dénicher de précieu-ses cartes marines…La dimension participa-tive de sa pédagogie lefait aussi initier beaucoupde cas pluridisciplinairesmettant en œuvre plu-sieurs matières et néces-sitant la collaboration dedifférents enseignants,notamment d’agronomeset d’économistes.

1989/1991les annéesdouloureuses

Face aux difficultés financières del’ISTOM de la fin des années 80,Roland Cornière se montre un lut-

teur acharné pour le développement etla souveraineté de l’école.Loyal avec sa tutelle (CCI chambre decommerce du Havre) mais fidèle à lacause et à sa vision du développementde l’école, il se bat courageusement pourla survie de l’école. Pourtant dans descourriers échangés des années plus tardavec Silvère Lamy, il écrit «…Quand ennovembre 1989, le président de la CCIm’a appelé à 7 heures du soir pourm’annoncer qu’il fallait trouver unefusion avec l’école de commerce ou fer-mer la boutique, j’ai atteint, avec mescollègues, le fond du trou. »Ces événements furent pour RolandCornière un réel traumatisme et les pro-pos précédents sont une courte brèchedans une attitude volontairement stoïqueet pudique qui lui font écrire plus loin :« …Je m’en tiens là sur ce sujet, car jeserais intarissable et ennuyeux ; ce quipour un prof est la pire des choses ».

Sous la pluie en brousse, l’Istomien répareson Land Rover, se souvenant des coursde météo - dessin de J-P Derlon (P59)

…HOMMAGES D’ISTOMIENS

Avec lui j’avais fini par croire que son humour,ses petites phrases drôles et sa grosse etimposante voix rimaient avec la météo…Le jour où je suis arrivé au Quai Guillaume leTestu, il m’a reçu dans son bureau et m’a citéun à un tous les anciens et… les très anciensde l’ISTOM originaires des Comores. Je m’ensouviens comme aujourd’hui. Moi qui venaisde débarquer en Normandie, de ma brousselointaine, un peu perdu, il m’avait, peut-êtresans le savoir, permis par cette action de pren-dre confiance en moi-même. Merci Monsieurle Directeur !

Hassanali ABOUBACAR-TAYFFA (P73)Moroni, COMORES

« Hum! Hum! » (à prononcer avec une gros-se voix)… Les cumulonimbus n’ont pas fini depleurer.

Vincent LAUNAY (P79)La Possession, LA RÉUNION

Il fallait bien qu’un jour la force de Coriolisemporte ce Directeur si respecté. Comme tousles Anciens du Havre, j’ai eu la chance nonseulement de l’avoir comme Directeur maisaussi comme enseignant en météorologie. Lessouvenirs qui m’assaillent à l’évocation de cet-te période sont tous positifs…Il incarnait l’école et ses valeurs de façonmagistrale et naturelle. Les hommages unani-mes qui se succèdent montrent à quel point ila réussi sa mission en marquant ainsi de nom-breuses générations d’Istomiens.

Jean-Marc CAMINADE (P80)Paris

Cours de météorologie - Vision illustrée de la force de Coriolis

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Rallye de fin d’année scolaire de la P70au Neubourg - par Rémy Pigou


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Roland Cornière nous a quittés le 31 mai 2011 (suite)

À l’opposé, l’esprit d’équipe qu’il saitinsuffler à ses collaborateurs et les rap-ports chaleureux avec les étudiantsreprésentent pour lui les meilleurs sou-venirs de son engagement istomien.

À ce titre, le soutien des étudiants etnotamment le fameux défilé de mars1989 lui font chaud au cœur.

Aussi, il fait tout son possible pour fairerester l’ISTOM au Havre ou tout dumoins éviter de la faire fusionner avecl’École de commerce locale.

Quatre ans au Havre,loin de l’ISTOM

Le départ de l’ISTOM en 1991 versCergy s’effectue sans lui ; même sil’âme havraise ne quitte pas tout à

fait l’école : Gérard Hardouin puis JeanBihan prenant les destinées de l’ISTOM.

Roland Cornière devient ensuite respon-sable de l’enseignement consulaire à laCCI du Havre.

C’est en 1995, à 65 ans, que RolandCornière prend une retraite bien méritéeaux côtés de son épouse Marcelle, pourrejoindre la maison familiale dePicauville.

Une retraitedans la Manche natale

Dans cette Manche natale, Rolandpeut enfin se reposer de l’ISTOM.…« Cette fichue « boîte » écrit-il

encore. « Il fallait la tenir à bout de bras…cela nécessitait d’avoir les nerfs solides,de rester calme au milieu des tempêtes,tout en se disant : que va-t-il se passerdemain ? Mais comme beaucoup dedirecteurs depuis Théodore Nègre(directeur de 1941 à 1964), nous ytenions et nous ne voulions pas voirdisparaître l’école ».

Aussi en 1995, Roland Cornière peut s’a-donner à ses passions, que son emploidu temps et sa pudeur avaient peu laissétransparaître : la littérature, le théâtre et lamusique classique avec une affectionparticulière pour Mozart.

Avec Marcelle, ils vont régulièrement àParis notamment suivre les expositionsdu Grand Palais et peuvent enfin voyagerau travers le monde. Localement, ilss’impliquent tous deux dans une asso-ciation « Patrimoine » et l’office de tou-risme local le sollicite souvent pour com-menter des visites culturelles.

Roland affectionne beaucoup les rencon-tres amicales. À Picauville, il aimeaccueillir ses proches notamment de l’é-quipe de l’ISTOM dont Michèle Llosa(documentaliste), Norodom (ingénieurinformatique), Jeanine Villa et Marie-Christine Ferrault (secrétaires) ainsi queJoséphine (concierge) et Roger Lamarre(agent d’entretien). Autant de noms quirappelleront des souvenirs aux Istomiensdu Havre. Il correspond avec quelquesanciens qu’il a toujours plaisir à retrouver.

…Ces anciens élèves qui sont toujoursstupéfaits de sa mémoire quand Rolandleur adresse son traditionnel « Tiens (et ilprononçait toujours le nom exact), quedevenez-vous? »

« Standing ovation »au centenaire de l’ISTOM

Le centenaire de l’école donne auxAnciens l’occasion de revoir leurcher directeur. À son entrée dans

l’amphithéâtre plein à craquer pour laconférence des 100 ans, l’assistance selève spontanément et applaudit à toutrompre son ancien directeur. Il écrira àce sujet : « Quand j’ai descendu l’esca-lier, dans la pénombre, je ne m’atten-dais pas à un pareil accueil. J’ai, c’est manature, pris la chose à la blague mais j’aiété très profondément touché. J’yrepense très souvent. »

Aujourd’hui, Roland Cornière nous aquittés. Comme à l’occasion de cetterencontre magique de juillet 2008, lesquelque 1600 anciens élèves qui ontcôtoyé Roland Cornière savent qu’ilétait pour eux une figure, un guide.Certains, notamment les expatriésvenus au Havre de très loin parlent d’undeuxième père… Une chose est cer-taine, chacun à un moment donné desa scolarité à l’ISTOM a eu un échange,a partagé un petit morceau de vie passi anodin que cela, avec ce grandhomme.

Qu’il en soit remercié et que son engage-ment pour notre école soit un exemple.

Silvère LAMY (P66),Directeur de l’ISTOMde 2000 à 2008.

Circulation des vents - Notes du cours de météoro-logie de Roland Cornière - par C. Angeneau (P76)

En août 2005 à Picauville

Chanson de RolandCher Monsieur Cornière,

Rejoindre les nuages un week-end d'ascension.Fallait-il que vous soyez facétieux !

J'avais été très heureux de vous retrouver lors ducentenaire de notre école. Un peu emprunté, j'a-vais risqué un « Bonjour M. Cornière », tout enme présentant, 20 ans s'étaient écoulés ! Enretour, votre poignée de main et votre sourireavaient accompagné un « Vieille, vous me croyezgâteux? Bien que vous n'ayez pas maigri, jevous avais reconnu ». Euphémisme dévastateur(mon cumulonimbus abdominal ne vous avaitpas échappé). La facétie toujours. La chanson degeste parfois.

Vous n'étiez pas politiquement incorrect parcoquetterie mais par générosité, presque pardevoir. La facétie vous servait aussi de faux nezquand l'émotion était trop forte.

C'est grâce à des gens comme vous que le mon-de a encore une âme qui vaille qu'on le parcou-re pour en servir et construire la destinée. À la findes années 80 des gens sans scrupule et à cour-te vue ont cru pouvoir mettre en pièce votrearrière-garde, Roncevaux dans l'estuaire de laSeine. Mais vous aviez formé au fil du temps,votre petite armée d'Istomiens, chacun avait for-gé sa « Durandal » sous votre bienveillant etpatient magister. Aujourd'hui, l'ISTOM est bienvivante et désireuse d'écrire à sa façon l'histoired'un monde qui change, bien décidée à demeu-rer la plus vieille école de demain !

Depuis votre départ, sur le forum des anciensélèves, la chanson de Roland s'offre une varia-tion ; ce n'est pas le son du cor qui ré(ai)sonnepour vous rendre un hommage unanime, c'est leson de l'âme.

Merci

Philippe VIEILLE (P75)Administrateur de l'ISTOM



Anciens

Le carnet

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MARIAGESAuriane BOURASSEAU (P93) a la joied'annoncer son mariage avec ClémentRINKEL le samedi 11 juin 2011 àBignon (44).Claire VENNETIER (P96) RodrigoMENDOZA ont le plaisir de vousannoncer leur mariage en Bolivie le30 juillet 2011.

NAISSANCESAurélie (ex PLU) (P89) et MatthieuBROSILLE (P89) vous annoncent lanaissance de Romain, frère de LouisBROSILLE et deuxième bébé 100 %P89. Il est né le 17 janvier 2011.Ivonig CAILLAUD (P92) a le plaisir devous annoncer la naissance de Sohannle 6 avril 2011 à Puerto Plata enRépublique Dominicaine.Jean-Marc PINDAT (P88) et Simona,ont la joie de vous annoncer lanaissance d’Armand, né le 20 avril2011 à Cavaillon (84).Jean-Marc CAMINADE (P80) etLaurence vous annoncent avec joie lanaissance de Paul le 22 avril 2011 àParis. Il fait la fierté de ses quatre frèreset sœurs. Son papa espère en faire unIstomien… au moins dans l’esprit !

Morgane VERBE (P92) et CyrilCASANO ont le plaisir de vous annoncerla naissance de leur deuxième enfant,Victor, né le 26 juin dernier 2011 àMarseille.

Anaïs REVEL-FAURE (P93) etGuillaume ont la joie de vous faire partde la naissance d’Angélina le 8 juillet2011 à Albi.

Sabine BOSSENO (P88) et JulienPRAGOUT (P88) ont le plaisir de vousannoncer la naissance d’Ulysse le8 août 2011 à Saint-Paul sur l’île de laRéunion.

Sylvain DEFFONTAINES (89) et Holiont le plaisir de vous annoncer lanaissance d’Irina, le 21 septembre2011 à Antananarivo, Madagascar.

DÉCÈSMadame Paulette COUSIN a la tristessede vous faire part du décès de son mariRoger COUSIN (P34), survenu le15 juin 2011 à l’âge de 89 ans.Roger s’était installé comme planteur debananes depuis les années cinquanteen Côte d’Ivoire. Tous les anciens de cepays ont pu apprécier cet hommevolontaire et généreux. Il résida àSassandra jusqu’à sa 85e année.

C’est avec tristesse que nous vousfaisons part du décès de FrançoisNUTTENS (P62) le 18 juin à Pau. Il alaissé en Guyane et à Wallis, ses deuxdernières affectations au sein de ladirection de l’agriculture et de la forêt,un chaleureux souvenir. Il est partisereinement accompagné de Brigitte,son épouse, et de ses enfants.

Claire VENNETIER (P96) a remporté le prix AREA dans la catégorie «Mémoire de find’études». L’AREA (Association pour les recherches sur l’Economie Agroalimentaire)récompense chaque année la meilleure thèse et le meilleur mémoire de fin d’études.

En savoir plus : www.prixarea.net/index.php

Amicale Île-de-France à Pari Fermier

Àl’initiative de la responsable del’amicale d’Île-de-France, IngridBILLEBAUD (P90), plusieurs

anciens se sont retrouvés au salon PariFermier du Parc floral de Paris, du 1er au3 avril. Le point de rendez-vous? : Lestand de Philippe TRESSOL (P67),viticulteur du Médoc au domaine duChâteau d’Osmond…

Les conditions d’une réunion del’amicale avec les familles et les amisd’Istomiens étaient réunies : un parcfloral en fleur, une excellente ambiance,un magnifique soleil, une températureadéquate pour un lézardage en règle surl’herbe ainsi que les invitations gratuiteset les dégustations offertes par PhilippeTRESSOL.À renouveler…

Philippe TRESSOL fait dé�guster…

L’Amicale Normandie sous les pommiers

Sous l’impulsion de AnnickRALITERA, une quinzained’Istomiens se sont retrouvés le

dimanche 4 juin à Octeville-sur-Mer, petitvillage à la sortie du Havre en direction

d’Étretat… Une région qui rappela aux« Istomiens du Havre » de bonssouvenirs d’autant que leurs hôtes,Olivier et Floriane SIEURIN-ROCHE(P81) avaient ouvert sous le soleil leurexploitation agricole, mis les tablesdehors et sorti le meilleur cidre… Pourcompléter l’accueil, Michèle LLOSA,fidèle documentaliste de l’ISTOM, étaitégalement de la fête. Nostalgie,nostalgie…

Étaient présents : Jean-Étienne Blanc(P96), Benjamin Abel (P91), Anaïs METZ(P95), Clélia GARINO (P93), ErwannCHAPUIS (P88), Floriane SIEURIN ROCHE(P81), Annick RALITERA (P76), MarcLAPLACE-BUILHE (71), Yannick BOULARD

(P70), Samuel MORDANT (P58) etMichèle LLOSA (ISTOM Le Havre 1975-1991) et leurs conjoints.

Benjamin ABEL, Jean-Étienne BLANC, AnaïsMETZ, Erwann CHAPUIS et son épouse

Samuel MORDANT et Annick RALITERA

Distinction


Les Anciens


Premier pas vers la création d'une amicale espagnole...

L’Amicale du Togo en petit comité

Plusieurs générations Istomiennes (36promotions séparant l’aîné et la jeunet-te !!!) se sont retrouvées début août

dans un joli coin de campagne de l’arrière-pays de Valencia, région qui -hasard ou dou-ceur de vivre ? - réunit presque la moitié desIstomiens installés en Espagne.Faisaient partie de la fête : Christian LEDUC(P56) et Mireille (nos hôtes pour cette bel-le journée), Isabelle HARY (P76), GeraldoCARREIRO (P81), Julien GRANDGUILLOT(P83), Mathieu RENAUD (P90), MarjolaineMEYER (P92) et leurs conjoints.

Du repas-barbecue (collectif et très géné-reux !!!) aux effets musicaux « didgeridoo etpercussions » en passant par un water-polofort animé, sans oublier quelques incursions

sur le potager et dans la cave de Christianpour dégustation (généreuse aussi) dequelques crus espagnols dont il est finconnaisseur, rien n'a manqué pour faire de

cette chaude journée estivale une chaleu-reuse rencontre familiale et intergénération-nelle.Merci à Mathieu pour cette initiative et mer-ci infiniment à Mireille et Christian qui, à lahauteur de la légendaire hospitalité isto-mienne, nous ont grand ouvert leur joliemaison jusqu'à une heure avancée de lanuit.Rendez-vous a été pris à l’automne pourl'organisation d'une rencontre à échellenationale, et la création de l’amicale espa-gnole : une quinzaine de spécimens ayantété pour l'instant recensés !

Amitiés Ibér-istomiennes

Isabelle HARY (P76)

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Mathieu RENAUD, Geraldo CARREIRO etJulien GRANDGUILLOT aux percussions aubord de la piscine

C’est reparti ! La « petite » tribu d’Isto-miens résidant au Togo s’est retro-uvée le 7 mai 2011 au domicile

d’Olivier SOKPOH (P65), en présence deJeannette ATCHIKITI (P65), la toujours jeu-ne doyenne des Istomiennes.Il fut bien sûr question d’évoquer les souve-nirs du Havre (évidemment !) et de discutersur la problématique du développement duTogo (quoi de plus normal pour des diplô-més d’une école d’agro-développement !).Mais ce fut aussi l’occasion de partager un

copieux dîner concocté par la charmantemaîtresse de maison (quel délice cette chè-vre au four !) ; le tout dans l’ambiance d’an-ciens morceaux choisis de rumbacongolaise…Y étaient présents : Jeannette ATCHIKITI(P65) représentant Anteor, filiale Savana ;Philippe COLIGNON (P72) directeur AFD To-go ; Laurent MAILAIT (P83), Chef de déléga-tion Croix Rouge française ; Olivier SOKPOH(P65) directeur Absys Togo ; Manu MichelTOSSOUKPE (P62) retraité…

et leurs conjoints.

Jeannette ATCHIKITI (P65)ici en compagnie d’Anaïs CHOTARD (P90)

L’Amicale du Rwanda… première !

L’Amicale de Guinée se retrouve

Àl’occasion du passage à Conakry de Thierry PELEAU (P76), ancien président de l’ISTOM,l’Amicale de Guinée s’est réunie le 12 juin 2011.

Cela faisait bien longtemps que celle-ci ne s’était pas rassemblée ; les événements du28 septembre 2009 ayant plongé le pays dans un climat très troublé.L’initiative a été prise par Marine RETIF (P96), travaillant pour l’AFD à Conakry mais égalementresponsable des amicales pour l’ISTOM Alumni ainsi que Jean-Philippe JARRY (P76), hôte pourun soir.Si Franck SAINT-SIMON (P66), Dan MOLCZADZKI (P91) et Benjamin DURAND (P96), localisésun peu trop loin en Guinée forestière n’ont pu se joindre à ce repas, deux étudiantes de l’ISTOM(Jessica et Elsa) étaient présentes à l’occasion de leur stage de fin d’études.La soirée fut fort agréable, les avocats crevettes et les choux à la crème délicieux et les blaguesde Jean-Philippe toujours aussi cocasses…

Pascal REY (P89), Mathieu DASSONVILLE(P86), Marine RETIF (P96), Thierry PELEAU(P76), Jean-Philippe JARRY (P76), JessicaNORSA (P97), Elsa HEINRICH (P97).

Àl’initiative de Pascal ZAHONERO(P79), l’amicale des Istomiens auRwanda s’est réunie pour la première

fois au grand complet, et même un peuplus car Jacques HERVE (P79), qui résideactuellement au Niger, et son épouse sesont joints à nous.Cette soirée du 20 avril 2011 a démarré parun généreux apéritif chez Martin DREVON(P75). Puis elle s’est poursuivie, toujours encompagnie de Martin, Jacques, PascalROMAIN (P74) et de leurs familles respec-

tives au Républika, charmant restaurant deKigali où le cadre est à l’inverse de la nour-riture. En effet, vu notre heure d’arrivée unpeu tardive, les stocks de la cuisine étaientplutôt vides et les choix restreints…Cela ne nous a pas empêché de partagerun agréable moment, surtout que nousavons réalisé que nous étions tous arrivésdans ce beau pays en 2010. Les discus-sions ont donc largement sollicité lesconnaissances de la sous-région de JacquesHERVÉ.

Quatre Istomiens et leurs épouses



Les Anciens

Amicale de Côte d’Ivoire… le retour

Après les moments difficiles vécus par tous en Côte d’Ivoire, il estapparu sympathique de se retrouver entre anciens élèves. LeMarlin Bleu, au bord de la lagune d’Abidjan fut le lieu choisi de cet-

te rencontre le 21 mai 2011. Douze Anciens se sont ainsi retrouvés pourun dîner qui fut également l’occasion de saluer Pierre Yves HUET (P64)avant son départ définitif.À l’ordre du jour de ce chaleureux repas : les nouvelles de l’école maisaussi, bien sûr, l’espoir d’un renouveau pour le pays.Il faut rappeler qu’il n’y a pas si longtemps, la Côte d’Ivoire était le pays(hors France) accueillant le plus d’Istomiens. Dans les années 1970-1980, plus d’une cinquantaine y travaillait.À cette occasion, il fut également décidé qu’Éric GAUDUCHON (P71)devienne le nouveau responsable de l’amicale ivoirienne([email protected]).

Étaient présents :Christophe CADINOT (P74), Xavier CROCQUEVIEILLE (P80), LaurentDELANGLE (P80), Emmanuel FILLON (P82), Eric GAUDUCHON (P71),Pierre Yves HUET (P64), Christophe JULIENNE (P74), Fabrice LERUYET(P74), Charles Edouard MEYER (P70), François SOULARD (P81), LaureSOULARD (P81), Laurent VERPLANCK (P77). Des premiè� res retrouvailles

Afin de faire leurs activités auprès de la population locale et desexpatriés de Kinshasa, les responsables d’Agrisud et duCRAFOD (ONG locale pour le développement agricole) ont

organisé un week-end solidaire les 11 et 12 juin à Kimpese enRdCongo.Au programme: un raid de 34 km ou 19 km avec l’ascension duMont Bangu et pour les moins téméraires une soirée traditionnelleet un marché artisanal. C’est à cette occasion que les anciens deKinshasa se sont retrouvés à Kimpese.Ils ont ainsi rejoint sur place quatre étudiants de la P98 en missionjeunes experts (MJE) auprès d’Agrisud : Alicia LENGRONNE,Johanne LHOMME, Camille MOULARD et Quentin SATGE.

Les Anciens présents : Marc RODRIGUEZ (P62), Pierre JULLIEN (P72),Ludovic HOUSSARD (P79), Serge MERLE (P88), Cédric ARMIEN(P89), organisateur du raid et responsable de la MJE, BenjaminMICHAULT (P97) en stage de fin d’études.Ré�unis à� l’occasion d’un week-end solidaire d’Agrisud

Week-end solidaire et MJE à Kimpese en RD Congo

Même si l’année n’est pas encoreachevée, il y a de grandes chancesque le 4 juin 2011 ait été la journée

la plus froide de l’année à Tahiti : 17 °C aupetit matin, 21 °C au meilleur de l’après-midi. Un air de Normandie aurait-il souffléce jour-là sur le Pacifique sud ? C’estpourtant bien ce jour frisquet de début desaison sèche que la petite amicale du boutdu monde avait choisi pour se réunir chezSilvère LAMY (P66)… Sachant que lemême jour (voir plus haut), l’amicale deNormandie s’abritait du chaud soleil du paysde Caux sous les pommiers…

L’autre sujet potentiel de morosité étaitl’absence de quelques fidèles : LucienSHIGETOMI (P53), le doyen parti envacances en Norvège (!) Arnaud LEVERDIER (P73) en mission au Brésil, ainsiqu’Herenui CHANT (P73) et JulienBERAUD-SUDREAU (P88) retenus par desobligations familiales.

Qu’à cela ne tienne, frimas et absences ontété compensés notamment par le plaisird’accueillir un étudiant de 5e année, HansBOURDEAUDUCQ (P97) en stage àl’entreprise « Jus de fruits de Moorea » etégalement par des réjouissances plusprosaïques : le petit rhum de bienvenue, laterrine de foies de volailles de Silvère et lesautres spécialités plus locales amenées parchacun. Bref, la glace fut vite brisée.

Tous impliqués dans le développementagricole, le petit groupe pouvait égalementéchanger sur leurs expériences respectives.Chacun s’accordait sur le potentiel agricolede la Polynésie, déficitaire à 75 % de sesbesoins alimentaires. Mais à l’heure où laperle et le tourisme font grise mine, lesinitiatives de développement agricole quiréussissent sont également rares, peuencouragées par l’instabilité politique quiagite la Polynésie depuis plusieurs années.

Heureusement, la foi des Istomiens

présents n’était pas entamée et l’ensemblecroyait -et s’impliquait à contribuer- à desjours meilleurs.Étaient présents : Hans BOURDEAUDUCQ(P97), Romain BORIE (P89), MaroteaVITRAC (P88), Rachel CATTET (P80),Christophe BROCHERIEUX (P80), SilvèreLAMY (P66) et leurs familles.

L’amicale de Polynésie brise la glace…

Ré�unis pour la journé�e la plus froide de l’anné�e


Quelles études as-tu effectuéesavant l’ISTOM?Je suis rentrée à l’ISTOM après un bacscientifique au lycée Saint-Dominiquede Neuilly-sur-Seine.

Comment as-tu connu l’ISTOM?Par une autre école qui avait clos sonrecrutement et qui donnait lescoordonnées de l’ISTOM…Un des meilleurs choix de ma vie !

En quelle année es-tu rentréeà l’ISTOM?Je suis rentrée en septembre 1996 àCergy.

Une matière, un professeur qui t’amarquée?Plusieurs :– Monsieur Bigot qui dessinait commeun auteur de BD et qui avait le donde nous faire aimer n’importe quelêtre unicellulaire

– Les débats interminables en coursd’économie avec Jean-FrançoisSempéré

– Et j’ai toujours le souvenir d’ImanPeterschmitt qui nous disait toujours« Vous allez voir quand vous aurezbesoin des statistiques, vouspenserez à moi ! ».

Un ami de promotion qui t’amarquée?Tous… J’en profite pour dédicacer cespropos à toute la promo 87 !

Ton meilleur souvenir d’étudiante?Beaucoup : L’ambiance de cours enamphi, les pots chez les uns ou lesautres pour réviser, les sortiesgéologiques, les TP en labo qui noussecouaient bien (qui a oublié sablouse?), les ambiances d’intégration,toutes les soirées type « 3P », lessoirées supporters lors des matchssportifs entre écoles, le lémurien quihabitait à l’administration…

Ton meilleur souvenir« extrascolaire » d’Istomienne?Les fameuses soirées IPSL, lesbarbecues aux étangs de Cergy… Et lecable park que je continue defréquenter de retour sur Paris !

Tes stages à l’étranger?En 1re année, en Cornouailles dans unélevage de vaches et de moutons. En2e année, les grands espaces auVenezuela dans un élevage de buffleset de zébus de plus de 1700 ha avecLaurianne Reynaud, amie de promo…

Et enfin en 3e année en pleine brousseà Bakel au Sénégal au sein d’une ONGfinancée par l’AFD dans la productionet la commercialisation des fruits etlégumes (maraîchage, bananes…).

Les grandes lignes de tonparcours professionnel? J’ai commencé par un stage à laMission économique de Bangkok puisun VIE chez Carrefour à Séoul avant detravailler deux ans dans le conseil enThaïlande et en France.

Ton emploi et tes fonctionsactuels?Je travaille actuellement chezUbifrance en tant que Chef de projetpour les produits d’épicerie(chocolat, boulangerie, confiserie,sauces et condiments, fromages,charcuterie etc.) Nous accompagnonsles entreprises de ce secteur à l’export.Notamment lors de salons etrencontres d’acheteurs à l’étranger encoopération avec nos collègues desMissions économiques. Mais aussi enFrance lors d’invitations de grandscomptes.

En résumé, les pays où tu astravaillé?Plutôt l’Asie : Thaïlande et Corée duSud qui est également ma zone detravail actuel avec l’Afrique et le MoyenOrient.

Ce que l’ISTOM t’a principalementapporté professionnellement?Une approche produit et qualité trèsterrain, une compréhension des enjeuxinterculturels, des outils d’analyseplutôt efficaces, un esprit fonceur bienapprécié à l’étranger.

Ce que l’ISTOM t’a apportéhumainement?Une ouverture d’esprit très large avecune capacité d’adaptation presque« innée » et une approchecommunicative très facile.

Des amis Istomiens dont tu esrestée proche?Ceux qui étaient en spécialité à Silsoeen Grande Bretagne, certains en Asieet ceux d’Ile-de-France ou qui passentpar Paris !

Un regret, un vœu concernantl’ISTOM?Pourquoi pas de nouveaux partenariatsavec des universités à l’étranger afin denouer des programmes d’accordd’échanges?

Quinze questions posées à Laure CAUSSIOL, 87e promotion

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Portrait de diplômée


Devant un stand « concurrent » et avec lecatalogue des exposants français

Sur un salon des produits alimentaires enCoree du Sud

Sur un salon des produits bio aux Pays-Bas

Contact : [email protected] food festival, promo de notresalon à� Dubai



Quinze questions posées à Sylvain DEFFONTAINES, 89e promotion

Quelles études as-tu effectuéesavant l’ISTOM?Un BAC S passé au lycée Saint Gatien deJoué-lès-Tours.

Comment as-tu connu l’ISTOM?Au départ, je ne connaissais pas l’ISTOMet j’ai postulé pour l’ISAB. À la lecture demon dossier et de mes aspirations àtravailler à l’international, ils m’ont envoyéla plaquette de l’ISTOM et conseillé d’ypostuler.

En quelle année es-tu rentréà l’ISTOM?Je suis rentré à l’ISTOM en 1998.

Une matière, un professeur qui t’amarqué?Les cours d’économie de Jean FrançoisSEMPERE, toujours agrémentésd’exemples concrets tirés des missionsqu’il réalisait. Mais aussi ceux de JeanJacques DELAVAUX, les sorties terrain auvillage que Jean Luc VIALLES nousproposait pour découvrir son monde de lachimie et les cours d’agronomie de JeanROGER-ESTRADE.

Un ami de promotion qui t’amarqué?Plusieurs même: Julien BOULLE, ThomasCORNAZ, Adrien PEYRE et Xavier ROSSIcomme colocs et Romain BORIE pour lesweek-ends passés à St Christophe oudans le Vexin.

Ton meilleur souvenir d’étudiant?Les sorties sur le terrain : ALM, Herbier,Grignon, mais aussi les bons momentspassés sur des dossiers en travaux degroupe (réponse à un appel à projet,thesis de fin de spécialisation à Deventer).

Ton meilleur souvenir« extrascolaire » d’Istomien?Les balades autour de Cergy : en vélo,cueillette de champignons, pêche en bordde seine. Les soirées aux étangs de Cergy.

Tes stages à l’étranger?J’ai passé mon stage de deuxième annéeau Togo, au sein de Gyma Plantations, j’yréalisais des tests variétaux sur haricotsverts destinés à l’export. Et celui de find’études auprès d’une association enGambie pour étudier la faisabilité deproduction villageoise de glace pour lafilière crevettière.

Les grandes lignes de ton parcoursprofessionnel? Après l’ISTOM, j’ai fait un DESS enéconomie agricole Internationale qui s’estterminé par un stage de 6 mois réalisé àMadagascar aux côtés de Jean PhilippeJARRY (P76).

Ensuite j’ai travaillé comme chargéd’études chez Galaxies Consultants, pourle montage d’une distillerie de plantesmédicinales des hauts plateaux deMadagascar.

Puis j’ai pris un poste de Volontaire pourAgrisud International sur un projet desécurité alimentaire dans le sud deMadagascar, j’y intervenais en appui audispositif d’appui aux producteurs.

Ton emploi et ta fonction actuels?À l’issue de mon volontariat, j’ai montél’antenne d’Agrisud à Madagascar. J’ysuis aujourd’hui Chargé de mission. Jecoordonne l’ensemble des activités del’ONG dans le pays. Nous intervenonsprincipalement dans la région Itasy,auprès de 2000 producteurs, que nousaccompagnons dans le développementéconomique de leurs exploitations par ladiffusion de l’agroécologie.

En résumé, les pays où tu astravaillé?Madagascar – J’y suis maintenant installédepuis 8 ans. J’ai été amené récemmentà intervenir sur des missions courtes enRD Congo et en Haïti.

Ce que l’ISTOM t’a principalementapporté professionnellement?Une vision globale des problématiques dudéveloppement, des métiers qui y sontliés et un bagage techniquepluridisciplinaire. Tout ceci permettantd’intervenir sur des thématiques variées.

Ce que l’ISTOM t’a apportéhumainement?Une large ouverture d’esprit permettantde s’adapter à de nombreuses situationset de s’intégrer facilement dans desgroupes.

Des amis Istomiens dont tu es restéproche?A Mada : Beby, Émilie, Brice de la P89,Ivan STAUB (P83) et Jean-Philippe JARRY ;le groupe des Rass, qui reste soudé dixans après la sortie de l’école, et quiéchange des nouvelles régulièrement viaun forum très actif. Julien BOULLE (P89),avec qui nous avons passé les fêtes enfamille l’an dernier à l’Île Maurice voisine.

Un regret, un vœuconcernant l’ISTOM?Je regrette que quelquesamis n’aient pu poursuiv-re l’aventure Istomiennejusqu’à son terme : Nico,Christophe, Julien etArthur auraient aussi pufaire briller le nom denotre école.

Je souhaite que la diversi-té des opinions et desaspirations professionnel-les continue à être repré-sentée à l’ISTOM, etqu’elle reste considérée comme unerichesse et pas comme un motif dedivision.

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Portrait de diplômé

Battage du riz -Analavory

Debriefing technique apres visite deparcelles de riz - Analavory

Diagnostic d’exploitations maraîchèresPériurbaines - Mahajanga

Récolte de tomates - Lac Itasy

Contact : [email protected]


Photos de stage de la 97e promotion

ACTIF HANDITEC • ACCROS SPORT • ADN BIOSMOSE CALIFORNIE • AEROWATT • AES CHEMUNEX • AFD • AFYS CREPERIE BIGOUDENE • AGENCEMENTDECORATION ESPACE • AGRI CPS • AGRIAL • AGRIFISH • AGRITRADE • AGROOF • AKAZE • ALCO CINTRAGE • ALM INTERNATIONAL • APEX •AQUASUN • AREO • ARFINCO • ARVALIS INSTITUT DU VEGETAL • ARYSTA LIFESCIENCE • ASTRE SARL • ATOUT COMM SARL • AU NEGUS BLANC •AUTOVISION CONTRÔLE TECHNIQUE • BAFOIN BRUNO • BDPA SCETAGRI • BERGAUD Fabrice • BERTRAND Eric - Voir tous les miroirs • BIGEARD SARL• BIOPATH Laboratoires • CABINET CASTEL • CAP DEVELOPPEMENT • CARGILL France SAS • CENTRE D'ESSAI DE RECHERCHE et de FORMATION • CESU• CHARTIER Bernadette • CHEQUE CADHOC • CJPG SARL (SOLEMES) • CLASS AFFAIRES EXPO • CL AUTOMOBILES • COFELY IDF ENERGIE SERVICES •COMPAGNIE FRUITIERE PARIS • COPY 95 - PROCOPY • CORAB CENTR'ATLANTIQUE • CREDIT AGRICOLE ILE DE France • CRT • DEFOY GEORGES •DELAGE ET COULIOU • DE SANGOSSE • DES RUHAUX • DOW AGRO SCIENCES • DOW AGRO SCIENCES DISTRIBUTION • ELEVAGE TOURISME VERTMACOURIA • ENTREPRISE LORY • ENT MARCUZZY HERVE • EPS PUB.COM • ESORMA BRICOMARCHE SA • ETS RENE MAINGOURD • EUROPEACCESSOIRES CARAVANE • FALIENOR • FININDEV • FMC FRANCE SA • FOC HOUR • FOREST RESSOURCES MANAGEMENT • GB TEX • GEOCOTON •GERARD DUPAIN S.E.C • GINACOM 2000 • GLI • GREEN CHARCOAL • GROUPE DES IMPRIMERIES MORAULT • GUICA • HERBOIS • HH FINANCES •HOLPRINT • HOTEL DE L'ARVE SARL • HYDROPTIC • IBERDROLA RENOVABLES France • INDUSTRIAL SUPPORT CONSULTING ISC • INNOVATIONFINANCE • INSTITUTIONS ET DEVELOPPEMENT • IPLS • IRAM • IRRICONSULT • JARDINS D'OISEAUX TROPICAUX • KSD • KULKER SA • KOXX •LABAZUR • LABIOMED • LA PERFORMANCE ENERGETIQUE • LAITERIE DE MONTOIRE SUR LE LOIR • LAPALUN SAS • LAPOURRE VALERIE • LAVORWASH• LES COURRIERS ILE DE France • MAXIME COIFFURE • MC CAIN ALIMENTAIRE • MDM DEMENAGEMENTS • MONBANA • MPGH • NATUREX •NAVELOT Isabelle • NEOVA • NESTLE France • NICE AROMATICS • NOVINTISS • NPP • NUTRISET • OCEANIC DEVELOPPEMENT • OCEANICEQUIPEMENT • OFFICE NATIONAL DES FORETS • OMEGA FROID SERVICE • ONE AGAIN • ONG CONSEIL • ONYX DEVELOPPEMENT • ORDI Routage •ORSCOM SARL • PERAL BERNARD • PITNEY BOWES PARIS NORD EST • PLORMEL • PROMAZUR SARL • PROVIMI France • QUALIMARQ • QUALITEFrance SA • RG MENUISERIE • S.A. BLEDINA • SA DES EAUX MINERALES D'EVIAN • SA JTS • SAINT LOUIS SUCRE • SARL UGOCOM MEDIAS • SARLVIDATIS • SARTHE BARDAGE • SAS KEYTRADE • SAS SOLADIS • SATEC DEVELOPPEMENT • SAVANA SAS • SBDB DISTRIBUTION • SCM BIOPATH • SCPASIVEX INTERNATIONAL • SEITA • SENDRA ETTI • SERIPRO • SEROPTIC • SGC Services de Gestion Commerciale • SIBA • SIRIUS SARL • SITA Ile de France• SNC DU PENTY • SNEMBG • SOCADIS SAS • SOFRECO • SOLAIRGIES SAS • SOMDIAA • SOPOVAR SARL (SHOPI) • SOPRODA • SPM DISTRIBUTION• SSIM • STE de SERVICES DES BETTERAVIERS • TECHNIQUES ET JARDINS • IEC MULTI SERVICES • TERANGA PARTICIPATIONS • TERNOIS • TOMATE •TOOFOOT • TRANSIT FRUITS • TROIS QUATORZE DISTRIBUTION • VAESKEN • VERGNET HYDRO • VINCENT ALAIN • YARA • YDRAL CONSTRUCTION

Contact : Marie-Pierre GUERRA [email protected]

Agenda ISTOM 2011/121 décembre 2011 : Forum entreprises4 février 2012 : 1re journée portes ouvertes17 mars 2012: 2e journée portes ouvertes30 et 31 mars 2012 : Edenia 10 et 15 mai 2012 : Concours admission 1re année20 Juin 2012 : Concours admission parallèle 2e et 3e années

Retrouver l’ISTOM sur les salons :19 novembre 2011 : Salon des Grandes Écoles

et de la recherche à Lille9 au 11 décembre 2011 : Salon spécial Grandes Écoles

de commerce et d’ingénieurs à Paris6 au 7 janvier 2012 : Salon admission post-bac à Paris20 au 21 janvier 2012 : Salon de l’Étudiant à Pontoise9 au 11 février 2012 : Salon Aquitec à Bordeaux9 au 11 mars 2012 : Salon de l’Étudiant à Paris

L’actualité de l’école

Pour contacter l’ISTOM:32, bd du Port – 95094 Cergy-Pontoise Cedex Tel 01 30 75 62 60 Mail [email protected] Site web www.istom.net

Grégoire Rouyer – Mexique

Anna Nicolleau – Mali Laurene André – Maroc

Taxe d’apprentissage : 186 entreprises ont soutenu l’ISTOM en 2011

Comme elles, pensez en 2011 au versement de la taxe d’apprentissage à l’ISTOM

Directeur de la publicationÉric DUCOUDRAY, directeur

Rédacteur en chefSilvère LAMY

Assistante de rédactionCharlène POMPIDOU

RédacteursLaure CAUSSIOL, Sylvain DEFFONTAINES, Agnès DELEFORTRIE, Éric GAUDUCHON,Isabelle GUILLAUMIN, Isabelle HARY, Julien LABAS, Silvère LAMY, Alicia Langrone,Ider OUHAGA, Charlène POMPIDOU, Julie RABUEL, Marine RETIF, Michel TOUSSOUKPE,Pascal ZAHONERO.

PhotosLaurène ANDRÉ, Chrsitelle ANGENEAU, Laure CAUSSIOL, CRANFIELD University,Sylvain DEFFONTAINES, Jean-Pierre DERLON, Isabelle GUILLAUMIN, Gilles JEAN-BAPTISTE,Yaya KOLOMA, Julien LABAS, Silvère LAMY, Philippe LHOMEL, Anna NICOLLEAU,Marie-Hélène PARDIÈS, Guillaume PARIZET, Rémi PIGOU, Christian POISSON,Charlène POMPIDOU, Annick RALITERA, Grégoire ROUYER, Arjen VAN DER WAL.

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Novembre 2011 - ogi.istom.comogi.istom.com/media/fck/file/ISTOM MAG N°18.pdf · trade marketing et de la vente par cor- ... internationale en 3e année et Commerce ... ment travaillé