- NOVEMBRE 2017 - HAUTS-DE-SEINE - Courbevoie · n° 136 - novembre 2017 - hauts-de-seine toute l’info à portée de main votre ville nouvelles rÈgles pour le stationnement payant

Toute l’info à portée de main N° 136 - NOVEMBRE 2017 - HAUTS-DE-SEINE

VOTRE VILLE NOUVELLES RÈGLES POUR

LE STATIONNEMENT PAYANT

VOS RENDEZ-VOUS SALON DE L’ORIENTATION

ET DE L’ÉGALITÉ DES CHANCES

TALENTS POUR L’AMOUR

DU VIN

DOSSIER

Les services publics en un clic

2 COURBEVOIE MAG › numéro 136 › novembre 2017

LE KIOSQUEToute votre activité loisirs du mois d’octobrePrésentée à l’Espace Carpeaux, l’exposi-tion “Corps pour elles” du photographe J.Léo met en scène le corps féminin, sublimé par des saynètes miniatures.

SOMMAIRE

04 RENDEZ-VOUS08 DOSSIER Les services publics en un clic

16 VOTRE VILLE › Actualités › Urbanisme et travaux › Votre territoire

22 TALENTS24 RETOUR EN IMAGES28 PRATIQUE30 TRIBUNES

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18 23 25

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Courbevoie Mag n° 136 et son supplément loisirs sont édités par la Ville de Courbevoie – Tél. : 01 71 05 70 00 – [email protected] • Directeur de la publication : Jacques Kossowski, maire de Courbevoie • Codirecteur de la publication : Marie-Pierre Limoge, adjointe au maire • Coordination éditoriale : Cendrine Avisseau, directrice de la communication et des relations publiques • Rédactrice en chef : Jenaïe Attar • Rédaction, iconographie : Stéphanie Marseille, Vera Senesi, E-media. Crédit couverture : Sabine Allard. • Tirage : 50 000 exemplaires • Diffusion en boîtes aux lettres • Création des maquettes et conception : 7, villa de Guelma, 75018 Paris – entrecom.com • Impression, papier et façonnage : Le Réveil de la Marne, 4, rue Henry-Dunant, BP 12, 51204 Épernay CEDEX – Tél. : 03 26 51 59 31 • Papier issu de forêts durablement gérées • Dépôt légal : 2e semestre 2017 • n° ISSN 00960792.

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Comme un air de #Manhattan à #Courbevoie ! © Yann Rossignolhttp://bit.ly/2yrkoDE16 octobre 2017, 18 h 11

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novembre 2017 › numéro 136 › COURBEVOIE MAG 3

ÉDITO

IL Y A DEUX ANS, NOTRE PAYS ÉTAIT FRAPPÉ PAR L’ATTENTAT TERRORISTE le plus meurtrier commis en France depuis la Seconde Guerre mondiale. Le soir même du 13 novembre 2015, le pré-sident de la République décrétait l’état d’urgence avec lequel, depuis, nous avons appris à vivre.

LE 11 OCTOBRE DERNIER, l’Assemblée nationale a voté un projet de loi renforçant la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme, gravant dans le marbre des dispositions dont la vocation d’origine ne devait être que temporaire. Au vu du contexte des deux dernières années, ce texte va dans le bon sens. On peut cepen-dant regretter son caractère incomplet, notamment en ce qui concerne le rôle de la police municipale.

LA SÉCURITÉ EST LA PREMIÈRE DES LIBERTÉS. C’est cela qui a justifié l’in-vestissement constant de la Ville en la matière, à la fois en hommes et en matériel. Aux 61 policiers municipaux de Courbevoie s’ajoutent aujourd’hui une soixantaine de caméras de vidéo-protection dont le nombre est encore appelé à croître. Celles-ci balaient en permanence les rues de la ville, et les images sont supervisées tous les jours sans interruption.

CES OUTILS SONT UN COMPLÉMENT TRÈS UTILE AU TRAVAIL DE LA POLICE NATIONALE. Cette dernière – au même titre que notre armée – est en grande partie mobilisée sur la problématique du terrorisme et peine, dès lors, à assumer ses autres missions, qui ne sont pourtant pas moins importantes. Pour assurer la protection de tous les Français, la police nationale a donc vocation à s’appuyer sur des agents de proximité, qui travaillent

eux aussi à la préservation de la sécurité et de la tranquillité publiques. Mais pour que cet appui soit efficace, des moyens sont indispensables, et pas seu-lement en termes financiers.

IL Y A QUELQUES SEMAINES, J’AI UNE NOUVELLE FOIS ATTIRÉ L’ATTENTION DU MINISTRE DE L’INTÉRIEUR sur l’im-portance d’autoriser les agents de police municipale à procéder à des contrôles d’identité, de la même manière que leurs homologues de la police nationale. Cela fait plusieurs années que je tente d’aler-ter mes collègues sur l’intérêt de cette mesure.

FACE À LA MENACE TERRORISTE OMNIPRÉSENTE – encore récem -ment constatée à Marseille et dans le 16e arrondissement de Paris –, nous devons apporter une réponse pragma-tique. Offrir un outil supplémentaire à des personnels déjà formés donnera tout son sens à la mission conjointe des forces de sécurité nationales et municipales.

ASSERMENTÉS ET D’UN GRAND PRO-FESSIONNALISME, les policiers munici-paux sauraient parfaitement assumer ce rôle sans que s’en trouvent atteintes les libertés publiques. C’est la responsabi-lité du gouvernement d’offrir aux maires les moyens de la mission que leur ont confiée les citoyens.

Jacques Kossowski« Face à la menace terroriste, nous devons apporter une réponse pragmatique (...) Autoriser les agents de police municipale à procéder à des contrôles d’identité. »

Jacques KossowskiMAIRE DE COURBEVOIE,PRÉSIDENT DU TERRITOIREPARIS OUEST LA DÉFENSE

INDISPENSABLE POLICE MUNICIPALE


VOYAGE AU CENTRE DE LA TÊTE

Notre cerveau commande tout, décide de tout. Pour le meilleur…

et parfois pour le pire. Avec 1 300 grammes, une pièce inspirée d’expériences personnelles, l’Espace Carpeaux propose un spectacle singulier, une aventure encéphale à vivre dès 12 ans.

21 NOVEMBRE

1300 grammes, c’est le poids moyen d’un cerveau. Comment fonctionne cet organe qui porte la trace de tout

ce que nous vivons ? La pièce nous plonge dans le fonctionnement neuro-logique de la mémoire, du désir, de l’at-tachement, du déni, de la culpabilité, du bonheur… Un vaste projet qui prend vie grâce à cinq personnages en quête de réparation et dont les destins contrastés s’entremêlent.

Une expérience intimeDans sa vie personnelle, Léonore Confino, l’auteure de la pièce, a été confrontée aux douloureux aléas de l’activité cérébrale. Elle s’est alors docu-mentée, renseignée et s’est retrou-vée portée par l’intuition qu’une partie de son cerveau lui « cachait quelque chose ». Elle a ainsi découvert qu’un évé-nement tragique était enfoui dans son inconscient et compris qu’elle avait mis en pratique une stratégie de nettoyage de sa mémoire. Son projet d’écriture prend alors une tournure intime. C’est la première fois que Léonore Confino emprunte à l’autobiographie. À travers son parcours, elle espère « que les spectateurs pourront apprécier la ver-tigineuse puissance de leurs capacités cognitives et émotionnelles, pour les mettre au service de leur bonheur. »

Un spectacle entre réalisme et métaphoreC’est Catherine Schaub, avec qui Léo-nore Confino a déjà travaillé à trois reprises, qui donne vie au texte. L’épo-pée rythmée imaginée par la metteuse en scène s’ouvre sur un plateau nu au centre duquel Camille, l’auteure, s’adresse au public pour raconter avec grand bonheur une histoire très triste. Sa rencontre avec Youri, un neurologue, va ensuite lui permettre d’entrer en contact avec son propre cerveau et d’étudier son fonctionnement. Par le biais d’une scé-nographie mouvante, le spectacle joue le jeu de la fiction et du rêve, et bouscule

les perspectives. Grâce aux comédiens, à la musique et à des images en 3D, le spectateur est projeté dans un univers permettant de pénétrer à l’intérieur du cerveau humain. Une expérience iné-dite. Après les succès de Building, Ring et du Poisson belge, Léonore Confino et Catherine Schaub proposent un spec-tacle haletant et physique, dont on res-sort aussi ému que subjugué.

ESPACE CARPEAUX 15, bd Aristide-Briand Mardi 21 novembre à 20 h 45Tarifs : 22 €, Passion 19 €Renseignements et réservations au 01 47 68 51 50 ou sur sortiracourbevoie.com

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RENDEZ-VOUS

Catherine Schaub incarne l’auteure, Léonore Confino, dans un spectacle qui bouscule les perspectives.


13 DÉCEMBRE

NOËL AU RYTHME DU GOSPELC’est un rendez- vous traditionnel et apprécié des fêtes de fin d’année : le concert de Noël à

l’église Saint-Pierre Saint-Paul. Sa septième édition s’annonce ébou-riffante avec un concert de chœurs gospel du groupe New Gospel Family. Composée de jeunes artistes, âgés en moyenne de 25 ans, venus de diffé-rents horizons (Afrique, Antilles, etc.), la formation aborde tous les styles : les grands gospels traditionnels, le gospel old school, le gospel africain et le gospel urbain, très en vogue aujourd’hui. Depuis 2001, New Gospel Family connaît une vraie success story et cumule près de 1 000 concerts, notamment à l’Olympia et au Zénith

de Paris, des dizaines de passages à la télévision et des prestations auprès des plus grands artistes : Stevie Won-der, David Guetta, Céline Dion, John Legend… La formation a aussi prêté ses voix à des stars françaises telles que Lara Fabian, Ophélie Winter, Amel Bent, Chimène Badi ou Julien Clerc. Les recettes du concert seront inté-gralement reversées aux œuvres sociales du Lions Club Courbevoie Grande Arche. Pour un grand moment de swing et de partage, rendez-vous le 13 décembre !

ÉGLISE SAINT-PIERRE SAINT-PAULParvis de l’abbé-PierreMercredi 13 décembre à 20 h 30Renseignements : 01 71 05 79 25Participation libre ©

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DES CADEAUX SOLIDAIRES

Le 16e marché de Noël se déroulera du vendredi 24 au dimanche 26 novembre au Centre Événementiel. Les 35 stands qui y prendront place permettront aux visiteurs de dénicher toutes sortes de

cadeaux afin de gâter leurs proches pour les fêtes de fin d’année : produits de décoration, vêtements, minéraux, sujets de Noël, produits gastronomiques (vins, foie gras, truffes, fromages, chocolats…), etc. Les bénéfices du mar-ché seront reversés au Lions Club Courbevoie Grande Arche qui œuvre en faveur du domaine médical, de la jeu-nesse, de la culture et des sports. Une partie des fonds sera destinée au centre d’accueil de jour La Buissonnière, une structure qui reçoit des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ou en dépendance psychique, encourage leur autonomie et crée du lien social.

CENTRE ÉVÉNEMENTIEL7, bd Aristide-Briand Vendredi 24 de 14 h à 19 hSamedi 25 de 10 h à 19 hDimanche 26 de 10 h à 18 h Entrée libre

DU 24 AU 26

NOVEMBRE


RENDEZ-VOUS

Courbevoie s’associe à la Journée internatio-nale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, le 25 novembre,

avec Vous ne pouvez pas rester comme ça, Madame, une exposition qui identifie les principales violences faites aux femmes : conjugales, sexistes ou verbales, prostitu-tion, viol, harcèlement, mariage forcé, exci-sion, mutilations sexuelles, etc. Réalisée par le pôle éducation, prévention, citoyenneté du service prévention de la mairie, en partenariat avec le centre francilien Hubertine Auclert, qui œuvre pour l’égalité femmes-hommes, elle est conçue sous la forme d’un reportage photo décrivant le long chemin des femmes victimes de violences au sein du couple,

mais également le travail de celles et ceux qui les accompagnent dans leur reconstruc-tion affective, sociale, financière et familiale. Un texte d’explication accompagne chaque photo illustrant diverses situations : groupe de parole, vie quotidienne en foyer d’héberge-ment, accompagnement des enfants, décla-ration au commissariat, etc. En donnant la parole aux victimes et en offrant des repères juridiques, l’exposition porte un regard juste, optimiste malgré tout, sur des femmes que l’on a voulu nier et qui se dressent pour résister.

HALL DE LA MAIRIELundi, mercredi, vendredi de 8 h 30 à 12 h 15 et de 13 h à 17 h 30Mardi de 13 h à 17 h 30Jeudi de 8 h 30 à 19 h 30

3 RAISONS D’Y ALLER

1. Rencontrer des passionnésDes étudiants et des profession-nels représentant huit filières de formation seront mobilisés pour parler études avec les col-légiens et les lycéens. Le salon s’attachera également à pré-senter, sous forme de retour d’expérience, un certain nombre de jeunes ayant connu des par-cours d’excellence. Autant de rendez-vous propres à booster l’ambition des futurs étudiants, quel que soit leur niveau.

2. Découvrir les métiers de demain…… et les moyens de les exercer. Les métiers du digital et du numé-rique seront mis en avant par des professionnels (entrepreneurs, développeurs, UX designers, etc.) et les visiteurs pourront décou-

vrir comment s’y former sur les stands présentant les filières aca-démiques : universités, écoles de commerce ou d’ingénieurs, etc.

3. Se poser les bonnes questionsQuels sont les métiers d’avenir ? Comment atteindre mes objectifs sans passer par la voie royale ? Comment réussir mon admis-sion post-bac ? Plusieurs tables rondes seront organisées sur ces thèmes. S’informer pour se ras-surer et mieux s’orienter, c’est en effet l’objectif de ce salon organisé par la Ville, le conseil consultatif de la jeunesse et l’association Savoir c’est pouvoir, créée par des étudiants de grandes écoles et qui accompagne les élèves de la troisième à la terminale vers la réussite socioprofessionnelle.

SALON DE L’ORIENTATION ET DE L’ÉGALITÉ DES CHANCES

10 NOVEMBRE

CENTRE ÉVÉNEMENTIEL 7, bd Aristide-Briand Vendredi 10 novembre de 14 h à 18 hPlus d’infos : facebook.com/CCJ.courbevoie

DU 20 AU 30

NOVEMBRE

« VOUS NE POUVEZ PAS RESTER COMME ÇA, MADAME… »

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Et aussi…

Sport solidaire Dimanche 19 novembre, la Ville organise une journée sportive au profit de l’Unicef 92 et des sinistrés de l’ouragan Irma. Au programme : ateliers de workout, renforcement musculaire, course et bootcamp encadrés par des coachs sportifs.

d’infos : de 9 h 30 à 12 h, stade Jean-Pierre Rives. Participation : 5 € Inscription le 18 novembre de 14 h à 17 h dans le hall de l’ancienne mairie Renseignements : [email protected]

Velib’ à CourbevoieAmis de la petite reine et adeptes des circulations douces, rendez-vous le 15 novembre sur le parvis du Centre Événementiel pour tester les Velib’, avant leur arrivée prochaine à Courbevoie !

d’infos : de 9 h à 18 h, Centre Événementiel, 7, bd Aristide-Briand.

Tremplin pour entreprendre La 3e édition du Tremplin pour entreprendre se tiendra le 5 décembre. Sont programmés des ateliers (les questions à se poser avant de se lancer, le business plan, l’étude de marché, etc.), des rencontres avec des experts et des solutions d’accompagnement avec la présence du guichet unique de Courbevoie et du Bus de la création d’entreprise.

d’infos : de 10 h à 17 h, Centre Événementiel, 7, bd Aristide-Briand Renseignements au 01 71 05 76 73

SOIXANTE-DIX ANS DE PHILATÉLIE

DEUXIÈME ÉDITION DU SALON DE L’ANIMAL DE COMPAGNIE

Les samedi 18 et dimanche 19 novembre, le Cercle philatélique et carto-phile de Courbevoie (CPC) célébrera le 70e anniversaire de sa création par l’organisation de sa 25e exposition.

Les villes jumelées y seront à l’honneur avec la présence de philatélistes allemands de Freudenstadt et la présen-tation de timbres libanais, clin d’œil au récent jumelage de Courbevoie avec Beit Mery. Depuis 1947 et la création du Cercle par une poignée de passionnés, de nombreuses expositions et manifestations philatéliques et cartophiles ont été organisées. La toute première eut lieu dans la salle des mariages de l’ancien hôtel de Ville. Soixante-dix ans plus tard, c’est à l’Espace Carpeaux que le CPC se réunit. Des oblitérations temporaires seront proposées lors de ce week-end festif et des souvenirs seront mis en vente.

ESPACE CARPEAUX15, bd Aristide-Briand Samedi 18 et dimanche 19 novembreRenseignements : cpc-courbevoie.fr > Nos activités ou 06 86 48 77 70

La Ville de Courbevoie et le Lions Club Courbevoie Grande Arche s’associent pour accueil-lir la deuxième édition du Salon de l’animal de compagnie les

samedi 2 et dimanche 3 décembre. Sur plus de 1 000 m², ce salon, totalement pris en charge par

des bénévoles, accueillera sur ses stands éleveurs de chiens et de chats, animaleries, fournisseurs de produits et services (assurance, école d’aide vétéri-naire, etc.). Parmi les animations prévues : la venue d’un photographe animalier, une démonstration de dressage… Un concours de selfies avec son animal est d’ores et déjà lancé sur la page Facebook du salon pour gagner des entrées. Les bénéfices de cette manifestation à but non lucratif seront rever-sés à des associations caritatives, notamment à l’Institut Curie pour son programme KDOG de recherche sur le dépistage du cancer grâce à l’odo-rat de chiens formés par des experts cynophiles.

CENTRE ÉVÉNEMENTIEL7 bd Aristide-Briand Samedi 2 décembre de 10 h à 19 h, dimanche 3 décembre de 10 h à 18 hTarif : 5 €, gratuit pour les moins de 12 ansRenseignements : salonanimalcourbevoie.org

18 ET 19

NOVEMBRE

2 ET 3 DÉCEMBRE

JEU CONCOURSGagnez des entrées au salon en participant au concours de selfies avec votre animal de compagnie sur facebook.com/salonanimalcourbevoie

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DOSSIER SERVICES PUBLICS NUMÉRIQUES

© Illustrations : Sabine Allard


Le rythme de vie des Courbevoisiens s’accélère ! Pour les accompagner au mieux dans la gestion de

leurs contraintes quotidiennes, la municipalité propose de nombreux services dématérialisés. Inscription à l’accueil périscolaire, prêt de livres numériques, informations pratiques sur les sites de la Ville, règlement des factures en ligne, etc. Leur premier objectif est de faciliter la vie des Courbevoisiens, sans jamais exclure l’accueil physique en mairie. Pleinement investie sur le sujet, Courbevoie mène plusieurs batailles de front, car le numérique confronte les collectivités à de nombreux défis.

Les services publics en un clic


Fin 2017, Courbevoie offre à ses administrés une riche palette de services numériques, couvrant un spectre large qui inclut les services aux habi-tants et la diffusion d’informations. Depuis un

an, la plateforme Courbevoie chez moi permet ainsi aux familles d’effectuer la totalité de leurs démarches scolaires, péri- et extrascolaires en ligne. À terme, cette plateforme ambitionne de devenir un guichet unique pour toutes les démarches administratives dématé-rialisables : téléchargement de formulaires d’état-civil, demande ou renouvellement de concession au cime-tière, achat en ligne d’entrées pour la piscine, etc.


Les Courbevoisiens peuvent également utiliser Place des familles, une appli du service petite enfance qui permet aux parents de profiter des places de crèche laissées vacantes, ou encore télécharger des conseils de fitness en vue d’un parcours santé complet sur les berges de Seine, grâce à CBV Sports, l’appli mobile impulsée par le service des sports. Les demandeurs d’emploi de la commune sont invités, quant à eux, à découvrir et contacter le service développement éco-nomique et emploi de la commune via son site Attractive emploi. Et depuis septembre 2017, le réseau des biblio-thèques s’est doté d’un portail valorisant le catalogue des ouvrages de la Ville, permettant leur réservation ou celle de livres numériques et présentant les coups de cœur des bibliothécaires.

Bon sens et qualité du service rendu, les deux piliers de la stratégie digitaleL’ambition de cette offre de services ? Assurer un service de proximité utile aux habitants, dans tous les aspects de leur vie quotidienne. Courbevoie développe ses outils et services Internet à l’aune de deux critères : le bon sens et la qualité du service rendu, qui guident toute la straté-gie digitale de la direction de la communication. Le site de la Ville décline l’information institutionnelle : horaires, services, agenda, actualité, etc. « C’est le vaisseau ami-ral de notre flotte, qui renvoie vers les autres sites thé-matiques », explique Cendrine Avisseau, directrice de la communication. Chaque information jouit ainsi d’une valorisation spécifique : les Courbevoisiens retrouvent des fiches de synthèse sur les grands travaux de la Ville sur le site Projets de Courbevoie, peuvent s’informer sur les expositions du musée Roybet Fould sur son site propre et pourront suivre, à partir de l’été 2018, l’actualité

LE SITE DE LA VILLE DE COURBEVOIE www.ville-courbevoie.fr

COURBEVOIE ET MOI www.courbevoieetmoi.fr

PROJETS DE COURBEVOIE www.projetsdecourbevoie.fr

SORTIR À COURBEVOIE www.sortiracourbevoie.com

COURBEVOIE CHEZ MOI www.courbevoie-chez-moi.fr

MUSÉE ROYBET FOULD www.museeroybetfould.fr

PORTAIL DES BIBLIOTHÈQUES bibliotheque.courbevoie.fr

Courbevoie, toujours plus proche

Sites Internet


des sorties culturelles et des loisirs sur le portail, refondu, Sortir à Courbevoie. Le service communication a éga-lement lancé l’application mobile Courbevoie, ma ville – qui vient de remporter le trophée Or du festival Fim-bacte dans la catégorie communication digitale –, où tout un chacun peut retrouver les informations pratiques les plus utiles sur son téléphone portable. Mais ce n’est pas tout : « Nous souhaitons communiquer de façon originale sur les actions de la Ville », énonce la directrice de la communication. Son service travaille ainsi au quotidien la visibilité de la ville sur les réseaux sociaux

COURBEVOIE MA VILLE

CBV SPORTS COURBEVOIE JE PARTICIPE https://jeparticipe.courbevoie.fr

PLACE DES FAMILLES

SIGNALEMENT COURBEVOIE

ATTRACTIVE COURBEVOIE www.developpementeconomie.courbevoie.fr

FACEBOOK

TWITTER

INSTAGRAM

YOUTUBE

À Courbevoie, je participe ! Qui n’a jamais souhaité participer, un tant soit peu, à la décision politique, sans pour autant se faire élire ? Courbevoie pratique depuis longtemps la démocratie locale et la concertation, consultant les habitants sur de nombreux projets. En novembre 2017, la mairie enrichit encore sa palette d’outils, grâce à jeparticipe.courbevoie.fr, sa toute nouvelle plateforme qui permet aux Courbevoisiens de discuter, d’amender et d’enrichir ses propositions. Cette plateforme complète les conseils de quartier et les autres rendez-vous municipaux, en donnant la possibilité aux personnes qui n’ont pas le loisir d’y assister, de prendre part au processus de décision. Elles seront invitées à argumenter et à voter pour ou contre des propositions et à en émettre de nouvelles. À l’issue de cette consultation, le service démocratie locale opérera une synthèse et une analyse, qui seront restituées aux participants pour poursuivre les échanges.

Je pense que…

Oui

Non

Applis mobiles

Réseaux sociaux

(page Facebook, comptes Twitter, Instagram, YouTube), tout en offrant une information de proximité et lifestyle grâce au blog Courbevoie et moi.

Une démarche responsable qui n’oublie personne« La fréquentation des services numériques de la com-mune nous renseigne sur les profils et les besoins des usagers. Nous avons ainsi constaté un pic dans le règle-ment des factures en ligne pour les services liés aux enfants, le soir, vers 23 h », relève Benoît Clavel, directeur des systèmes d’information. La mise en place, par



la mairie, d’un service permet-tant de payer en ligne l’accueil péris-colaire de ses enfants répond donc bien aux besoins d’une partie des Courbevoisiens actifs, qui n’ont pas forcément le temps de se déplacer en mairie pour effectuer leurs démarches du quotidien. Quid, cependant, des personnes moins à l’aise avec les formulaires et les démarches en ligne ? Pas question de les exclure. « L’accueil au guichet reste primordial. Le numérique ne le remplace en aucun cas, il vient au contraire en améliorer la qualité », souligne Marie-Pierre Limoge, première adjointe au maire, déléguée à la démocratie locale et à la ville numérique. Les démarches accomplies en ligne par certains dégagent en effet du

temps que les agents municipaux peuvent mettre à profit pour mieux accompagner les Courbevoisiens qui les sollicitent en mairie. Avec Courbevoie chez moi, la Ville agit donc bien en conformité avec son rôle et ses prérogatives.

Des préoccupations éthiquesDoit-elle pour autant prendre en charge tous les aspects de la vie des habitants ? La question n’est pas anodine. « Tous les jours, nous sommes sollicités, démarchés,

interpellés pour mettre en place des services à première vue utiles aux administrés, mais qui, scrutés d’un peu plus près, prêtent à débat », souligne Benoît clavel. À chaque fois que la question d’un outil numérique se pose, la commission numérique est donc saisie pour en analyser tous les aspects. Son avis est décisif dans le choix de développer et financer, ou non, un nouveau service. Cette démarche éthique trans-cende largement les seules ques-tions économiques. La ville prend en effet très au sérieux le respect de la confidentialité et la sécu-rité des données personnelles confiées aux agents. « Avant toute chose, nous devons nous assurer

que les habitants ont donné leur accord pour recevoir des informations nominatives. La Cnil et la mairie imposent ensuite un cloisonnement des services : nous cryptons les données reçues, de façon à ce qu’aucun échange n’ait lieu entre les services », explique Benoît Clavel. Avec Courbevoie chez moi, la direction des systèmes d'infor-mation (DSI) a franchi un autre degré dans la protection des données : « Le système est conçu selon le principe du “privacy by design”, qui revient à protéger les données personnelles des usagers à chaque étape. Les usagers ont la possibilité de créer un espace personnel dans la plateforme et d’y stocker des documents administratifs, auxquels la mairie n’a pas accès. »

Des contraintes non négligeables Développer des services digitalisés demeure un défi pour toutes les communes, Courbevoie y compris. Aux temps de mise en place habituels d’un service administratif, s’ajoutent, pour les services numériques, des contraintes insoupçonnées du grand public. Premier écueil : très peu de mairies disposent d’un pool d’informaticiens à même de développer des programmes au fur et à mesure que les besoins des administrés se font jour. Elles sont donc contraintes d’acheter des solutions dont elles ne sont pas propriétaires et d’en sous-traiter la maintenance, ce qui engendre des coûts. Second écueil : à l’instar des

À l’école aussi…Chaque année, Courbevoie alloue respectivement 125 000 et 70 000 euros aux investissements et au fonctionnement numériques de ses écoles. Cela permet de les doter en tableaux numériques interactifs (TNI), ordinateurs portables ou postes fixes. Chaque classe de maternelle dispose d’un poste informatique et chaque école primaire, d’une salle informatique. Toutes les écoles possèdent en outre un serveur permettant de filtrer l’accès à Internet.


autres collectivités locales, Courbevoie reste tributaire de la qualité des solutions informatiques proposées sur le marché. Pour accomplir quotidiennement son travail auprès des administrés, la ville met en œuvre quelque 150 métiers. À ceux-ci correspondent 80 logiciels dif-férents. « Idéalement, il faudrait que chaque corps de métier dispose d’un logiciel sur mesure, adapté à ses besoins spécifiques. Or, il n’existe que trois ou quatre éditeurs de logiciels par métier. Tous proposent des solu-tions clés en main, souvent onéreuses, et pas toujours adaptées ou innovantes », regrette Benoît Clavel.

Pour pallier ces inconvénients, qui s’imposent à toutes les collectivités, un seul atout : l’humain. La DSI de Courbevoie impulse un vaste chantier de formation et d’accompagnement des agents municipaux au numé-rique. Avec, pour objectif, d’ancrer la culture digitale dans les pratiques professionnelles. Gardant en ligne de mire la qualité du service final rendu à l’usager, les agents de la Ville se verront proposer des cycles de formation, des conférences animées par des chercheurs sur le numé-rique dans les collectivités locales, ainsi que des sup-ports originaux, comme une webradio et des podcasts.

Retrouver la maîtrise du réseauDernier défi pour Courbevoie : récupérer la maîtrise de son réseau de fibre optique pour équiper les bâtiments publics. La ville compte 280 équipements et bâtiments municipaux, et seuls les sites qui le nécessitent sont raccordés à la fibre (116). À ce jour, la municipalité doit louer le réseau à un opérateur privé, pour fournir la fibre aux bâtiments qui en ont besoin. En creusant et en ins-tallant son propre réseau de fibre optique, Courbevoie vise à réduire ses coûts tout en améliorant la qualité du service public offert dans ses infrastructures.

Les services numériques sont-ils appelés à remplacer l’accueil au guichet ? Il n’en est pas question bien entendu. Courbevoie a toujours cherché à rendre le meilleur service possible en répondant aux usages de son époque. La vocation des services numériques est de compléter l’offre en face-à-face, et d’adapter l’action de la Ville aux attentes de certains publics pouvant se satisfaire d’une dématérialisation totale des procédures. D’autres personnes étant peu familières de la technologie, il nous fallait trouver le juste point d’équilibre avec une offre mixte et complémentaire, qui préserve l’humanité du service public et en améliore l’efficacité.

À quoi sert la commission numérique ? Pourquoi est-il important que la mairie se saisisse des questions éthiques ?Le numérique concerne tout le monde, pas seulement les informaticiens. Il est donc normal que les élus se saisissent du sujet pour apporter un regard citoyen sur le développement d’une nouvelle offre. Il s’agit de mesurer les impacts sur la qualité du service public et les conditions de travail des agents, et aussi d’anticiper les conséquences négatives afin de les corriger.En termes d’éthique, par exemple, l’enjeu est évidemment de préserver la vie privée des usagers et celle

de leurs enfants. Contrairement à l’usage qu’en font d’autres institutions publiques, les données ne seront jamais utilisées à des fins commerciales par la Ville. C’est, entre autres, la raison pour laquelle, le traitement automatique des données fera l’objet d’une déclaration à la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil).

Quels sont les futurs usages du numérique à Courbevoie ? L’ensemble de nos services numériques sont réorganisés. Le site de la Ville va être entièrement refondu pour être plus lisible et moderne, et intégrer tous les autres portails de Courbevoie. Nos applications pour smartphone permettent par ailleurs aux usagers d’interagir avec les services municipaux sur des problématiques très concrètes. La démarche numérique s’incarnera à l’avenir dans le futur écoquartier du village Delage. Grâce à des bâtiments connectés, qui sauront s’autoréguler en termes de consommation d’énergie, ou encore au développement du stationnement intelligent, nous construisons dès aujourd’hui la smart city du futur.

TROIS QUESTIONS À

Marie-Pierre Limoge, première adjointe au maire, déléguée à la démocratie locale et à la ville numérique

La direction des systèmes d’information de Courbevoie impulse un vaste chantier de formation et d’accompagnement des agents municipaux au numérique.



Pourriez-vous présenter brièvement la Fing ? En 2000, le déploiement du haut débit s’est accompagné d’investissements lourds, de la part des communes, dans les “tuyaux”. Mais sans se poser la question de l’utilité du numérique pour l’utilisateur final. Notre association réunit des collectivités, des chercheurs, des acteurs privés, pour prendre cette question à bras-le-corps, au sein de chantiers thématiques.

Qu’appelle-t-on une smart city et les mairies ont-elles l’obligation de s’y conformer pour répondre aux besoins des habitants ?Il faut se rappeler, avant toute chose, que la smart city relève d’une approche industrielle du numérique en ville, qui vise surtout à placer des produits auprès des mairies. Il s’agit aussi d’une vision d’ingénieur, qui n’est pas toujours en phase avec les besoins réels des habitants ou des agents. Tant que le service dématérialisé facilite la vie des gens, la démarche s’avère probante. S’il est trop normé, trop paramétré, il dépossède les utilisateurs de leur choix. À la Fing, nous nous sommes penchés sur la question suivante : comment le numérique rend-il la ville ingouvernable, en multipliant les acteurs ? Pour évaluer si un service numérique apporte une plus-value aux usagers, nous travaillons à partir de scenarii d’usage.

Quels sont les défis majeurs que pose le numérique aux communes ?Les mairies sont confrontées à un défi culturel, car le numérique bouleverse les pratiques professionnelles. Mais aussi,

à un enjeu fort de partage des informations, de protection des données personnelles des administrés, d’où l’accent mis sur l’Open data depuis quelque temps, et, enfin, de démocratie. Le premier enjeu démocratique consiste, bien sûr, à partager l’information avec les habitants. Je ne parle pas ici des journaux municipaux, mais plutôt de la nécessité d’expliciter les processus de la décision politique locale afin d’assurer une « démocratie continue », selon l’expression du juriste constitutionnaliste Dominique Rousseau, car ceci renforce la confiance des citoyens dans leurs institutions. Le numérique permet d’aller encore plus loin, en associant les citoyens à la réflexion ou à la décision, et en leur permettant d’émettre des suggestions : c’est un vrai défi pour la démocratie locale.

Est-il pertinent de dématérialiser tous les services ?Non. Il faut se rendre compte que près de la moitié des personnes accomplissant des démarches dématérialisées sont accompagnées par un tiers, car ces pratiques ne sont pas encore ancrées dans les habitudes. Ce qui pose, au passage, de sérieux problèmes de confidentialité. L’accueil au guichet demeure important. Mais il devient aussi nécessaire d’investir dans des espaces de médiation numérique dotés de personnes à même d’accompagner, dans leurs démarches en ligne, des habitants de tous âges. On s’aperçoit en effet que la jeune génération, fort habile à manier les réseaux sociaux, a tendance à se détourner des services publics en ligne qu’elle ne maîtrise pas forcément mieux que ses aînés.

Quels sont, aujourd’hui, les enjeux du numérique pour les collectivités ? Entretien avec Denis Pansu, chercheur auprès de la Fondation Internet nouvelle génération (Fing).

« Il devient nécessaire d’investir dans des espaces de médiation numérique »

INTERVIEW

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RÉVOLUTION DANS LA CHAMBRE D’ENFANTPAGE 22

POUR L’AMOUR DU VINPAGE 23

DE NOUVELLES RÈGLES POUR LE STATIONNEMENT PAYANTPAGE 19

Interview de Patrick Balkany, maire de Levallois-PerretPAGE 21

VOTRE VILLEToute l’actualité de Courbevoie en un coup d’œil. OFFRIR UN REFUGE

AUX FEMMES VICTIMES DE VIOLENCES CONJUGALES

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VOTRE TERRITOIRE

TALENTS

TALENTS

RETOUR EN IMAGES

RÉVISION GÉNÉRALE DU PLU DE COURBEVOIE : C’EST PARTI !

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ACTUALITÉS

ACTUALITÉS

Une appli en or PAGE 24

URBANISME ET TRAVAUX


ACTUALITÉS

Pour épauler les femmes victimes de violences conjugales, Courbevoie noue un partenariat avec L’Escale - Solidarité femmes, association spécialisée dont les structures maillent le territoire des Hauts-de-Seine.

En 2016, Courbevoie a impulsé une démarche d’en-vergure en matière de promotion de l’égalité entre les femmes et les hommes. Au sein du Centre

communal d’action sociale (CCAS), cette dernière s’est notamment traduite par le lancement d’une réflexion sur l’accueil des femmes victimes de violences conju-gales. « Avant de déterminer les actions pertinentes à

mener pour venir en aide à ce public spécifique, nous avons tout d’abord décidé de nous munir d’in-dicateurs, afin de prendre la mesure du phénomène parmi les personnes que nous recevons », explique

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OFFRIR UN REFUGE AUX FEMMES VICTIMES DE VIOLENCES CONJUGALES

DEUX LOGEMENTS MUNICIPAUX En 2016, L’Escale a porté secours à 30 Courbevoisiennes victimes de violences conjugales, en les logeant dans son réseau. À compter de 2018, Courbevoie disposera de deux logements capables d’offrir un refuge à quatre femmes accompagnées de leurs enfants.

Anna Schwarzkopf, directrice du CCAS. Le service s’est ainsi doté d’un logiciel adapté, capable d’extraire des statistiques anonymes.

Un cercle vicieux à enrayerLe CCAS a également pris attache avec L’Escale - Soli-darité femmes, une association spécialisée, et bénéficié d’une formation visant à mieux repérer les situations et à mieux accompagner les femmes ayant besoin d’être épaulées, mais ne sachant pas forcément vers qui se tourner. Les violences conjugales ont en effet ceci de particulier qu’elles touchent tous les milieux et que leurs victimes sont souvent entraînées dans une spirale de la violence : un cercle vicieux qui les fait quitter leur agres-seur, puis revenir vers lui dès lors qu’il promet de ne plus

Pourquoi est-il important de proposer un hébergement aux femmes victimes de violences conjugales ?Ces femmes sont sous l’emprise de leur agresseur et leur proposer un hébergement hors domicile conjugal représente la seule solution pour briser cette situation de domination. Un préalable indispensable pour aider les victimes à se reconstruire.

Est-ce une démarche simple pour les femmes concernées ?Non, du tout. Quand elles quittent le domicile conjugal, elles perdent tout : leur logement, leur entourage, leurs repères et leurs revenus parfois quand elles en ont encore. Certaines le font après avoir eu peur pour leurs enfants ou pour elles. D’autres doivent aussi quitter leur emploi, de peur d’être harcelées par leur conjoint violent sur leur lieu de travail. Dans d’autres cas, il faut changer les enfants d’école.

Rien n’est simple. D’autant qu’elles subissent souvent des pressions, pour retourner auprès de leur conjoint.

Les violences conjugales sont-elles prégnantes sur le territoire ?Ce qu’il faut comprendre, c’est qu’aucun milieu social et aucune commune ne sont épargnés. Le phénomène concerne absolument toutes les catégories socioprofessionnelles. En 2017, L’Escale a repéré quelque 600 situations sur l’ensemble de notre terrain d’action.

Les appartements de Courbevoie sont-ils destinés exclusivement aux Courbevoisiennes ?Pas nécessairement. Il est parfois important de mettre une grande distance entre les victimes et leurs agresseurs. Nous disposons aujourd’hui de 120 places dans plusieurs villes des Hauts-de-Seine et nous fonctionnons donc en réseau : les Courbevoisiennes

victimes de violences conjugales peuvent être logées dans une autre commune, tandis que des femmes originaires d’autres villes seront accueillies sur la commune. Les appartements de Courbevoie enrichissent notre réseau, et la Ville contribue ainsi de manière significative à mettre les femmes victimes de violences conjugales à l’abri.

Quelle est la durée de l’accueil des femmes victimes de violences conjugales dans ces appartements ?Il est difficile d’avancer une durée, cela varie en fonction de chaque situation. Outre l’hébergement, nous assurons un accompagnement social, psychologique et juridique. Nous épaulons les femmes dans leurs démarches pour activer ou réactiver leurs droits, et, pour certaines, les accompagnons dans l’insertion professionnelle. C’est un travail de maïeutique sur le long cours.

INTERVIEW Mme Éperlin, directrice de L’Escale


recommencer (un moment appelé “lune de miel”). Il faut souvent six à sept “faux départs” pour qu’une victime parvienne à briser cette spirale. Au terme de la forma-tion, l’un des agents a proposé de devenir le référent sur cette problématique, servant ainsi de personne res-source à ses collègues. La Ville a poussé sa démarche encore plus loin. « La priorité des priorités, dans ces situations, revient à éloi-gner la victime de son agresseur et passe souvent par la proposition d’une solution d’hébergement alternatif », souligne Cécile Lefévre, directrice adjointe du CCAS. En 2017, la mairie a donc mis en relation l’Office public de l’habitat (OPH) et L’Escale - Solidarité femmes. Un partenariat a été noué, aboutissant à la signature d’une convention entre les deux structures pour obtenir la

EN PARLER ET SE FORMER Le 28 novembre prochain, au Centre Événementiel, la mairie complète son action avec une formation destinée en priorité aux professionnels de l’accueil : “La violence faite aux femmes : parlons-en”.

« La priorité des priorités revient à éloigner la victime de son agresseur et passe souvent par la proposition

d’une solution d’hébergement alternatif. »

mise à disposition de deux appartements destinés à accueillir en urgence les femmes victimes de violences conjugales. Vaste, chaque logement accueillera deux femmes et leurs enfants. « Cet accueil d’urgence cor-respond à un moment où ces femmes sont vulnérables, il est important de ne pas les laisser seules », explique Anna Schwarzkopf. La situation administrative des femmes accueillies demeurera inchangée et le loyer sera pris en charge par L’Escale. Quant à la durée de l’accueil, elle dépendra de la situation de chacune des victimes. Celles-ci seront suivies et soutenues par des membres de L’Escale ou par un agent de la mairie.

À QUI S’ADRESSER QUAND ON SUBIT DES VIOLENCES ?• CCAS de Courbevoie : 2, place de l’Hôtel-de-Ville - 01 71 05 71 33

ou 01 71 05 71 32• 3919 : Violences Femmes Info, le numéro d’écoute national• Femmes victimes de violences 92 : 01 47 91 48 44 (numéro d’appel

anonyme)• Point d’accès au droit : permanence du Centre d’information

sur les droits des femmes et des familles - 01 71 05 74 44• Permanences de L’Escale - Solidarité femmes à l’hôpital de Neuilly :

les 2e et 4e lundis de chaque mois• Association L’Escale - Solidarité femmes

Accueil et Hébergement - 6, allée Frantz-Fanon, 92230 Gennevilliers Tél. : 01 47 33 09 53 Courriel : [email protected] Site : lescale.asso.fr

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ACTUALITÉS ACTUALITÉS

En novembre, la Ville procède à une campagne d’abattage. Loin d’être une opération aléatoire, celle-ci répond à un impératif de sécurité, qui appelle une planification et une méthodologie rigoureuses.

Ils habillent les trottoirs, offrent leur ombre, absorbent le gaz carbonique en excès, enjolivent les parcs et les jardins,

préservent la biodiversité en milieu urbain. Ils ? Les arbres de la commune, bien sûr. Mais, que de contraintes pour pousser en ville ! « Les arbres sont plantés dans des fosses réduites et leur système racinaire est donc contraint. Ils sont aussi agressés par toutes les tranchées creusées pour faire passer les tuyaux d’eau, de gaz, les réseaux électriques, la fibre… On les taille et on les élague régulièrement, ils sont percutés par des véhicules et il arrive que certains chiens arrachent leur écorce », énumère Jacques Macret, directeur du service espaces verts et environnement. Sans parler de la pro-blématique des sols piétinés, si compacts qu’ils en deviennent imperméables, privant les arbres d’eau !

Diagnostics sanitairesConséquence : certains troncs ou branches des arbres ainsi fragilisés se brisent. La mairie est vigi-lante. Outre les campagnes annuelles d’abattage qui participent de l’entretien cou-rant du patrimoine arboré, Courbevoie s’est adjoint les services de l’Agence de l’arbre, afin de connaître l’état des arbres et d’antici-per au mieux leur gestion. Depuis un an, Patrick Bujon dresse ainsi des diagnostics sanitaires, sur commande

municipale. « Je procède tout d’abord à un diagnostic visuel de toutes les parties de l’arbre, relevant les zones de réaction,

les altérations du bois, la pré-sence d’insectes ou de cham-pignons, les défauts dans l’écorce », explique-t-il. Le spécialiste s’intéresse aussi au pied de l’arbre et, en cas de doute, procède à des inves-tigations complémentaires : « Je peux être amené à effectuer un “grimper”, pour examiner les feuilles de plus près. Je peux aussi sonder la densité de l’écorce, à l’aide d’un pénétromètre. » Ce dia-gnostic permet de classer les arbres en quatre catégories,

du sujet sans altération à celui dont les lésions sont telles qu’il constitue un dan-ger pour les habitants. L’Agence de l’arbre remet in fine des préconisations sur les interventions à effectuer : tailler des par-ties fragilisées ou procéder à l’abattage de certains spécimens.

L’ABATTAGE D’ARBRES : UNE NÉCESSITÉ POUR PRÉVENIR LES DANGERS

UNE CONNAISSANCE FINE DE L’ÉTAT DES ARBRES Les diagnostics déjà réalisés nourrissent une cartographie précise du patrimoine arboré de la ville, attribuant, à chaque arbre des coordonnées GPS et une fiche de suivi détaillée. « Cet outil affine la planification des campagnes d’abattage. Nous disposons, qui plus est, d’un plan de gestion pluriannuel des arbres de la ville », se félicite Sylvie Guettier, directrice adjointe du service espaces verts.

21 arbres

sur près de 20 000, seront abattus en

novembre. Fragilisés, ils constituent un danger pour

les Courbevoisiens et nécessitent l’intervention

immédiate du service espaces verts.

Sonder l’écorce des arbres permet de diagnostiquer les altérations du bois.

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La dépénalisation du stationnement entrera en vigueur le 1er janvier 2018. Cette mesure confie aux communes, après transfert de l’État, la gestion des amendes qui seront remplacées par une redevance d’occupation du domaine public.

Le prêt de livres automatisé Les bibliothèques de Courbevoie passent au prêt automatisé. Les documents référencés sont désormais équipés de nouvelles puces d’identification et des automates sont installés pour procéder aux emprunts et aux retours. Ce système rendra les lecteurs plus autonomes, et réduira le temps d’attente lors des pics de fréquentation. Le personnel sera aussi plus disponible pour apporter des conseils de lecture au public ou l’aider dans sa recherche de documents.

Nourrir les pigeons : une interdiction…Face à la prolifération des pigeons, il est rappelé qu’il est strictement interdit de les nourrir, sous peine d’amende. Les dépôts de nourriture sur la voie publique sont en effet source d’insalubrité et risquent d’attirer les rongeurs.

... Tailler ses arbres : une obligation !Les propriétaires privés sont invités à tailler toute végétation dépassant la limite de leur propriété. À défaut, ils s’exposent à une amende pouvant atteindre 1 500 euros (3 000 euros si récidive). En cas de mise en demeure sans résultat, la ville pourra procéder aux travaux d’élagage, les frais occasionnés restant à la charge du propriétaire.

Et aussi…DE NOUVELLES RÈGLES POURLE STATIONNEMENT PAYANT

Pour les Courbevoisiens, le changement sera limité. Les horodateurs vont être modernisés et, à partir du 1er janvier, l’usager devra entrer

sa plaque d’immatriculation avant de choisir sa durée de stationnement. Le paiement s’effectuera toujours par pièces, par carte bancaire ou par le biais de l’application Timo pour un paiement par téléphone portable. Il n’y aura plus de ticket distri-bué. Là où les choses évoluent, c’est en matière de contrôles : ceux-ci seront toujours effectués par les agents de surveillance de la voie publique (ASVP) mais en scannant directement les plaques. Instantanément, les agents sauront si le station-nement a été acquitté, non acquitté ou si le temps est dépassé. Si le sta-tionnement n’est pas payé, le forfait de post-stationnement (FPS) sera, à Courbevoie, de 18 € dans les zones résidentielles (qui représentent 90 % des places de stationnement) et de 32 € en hypercentre. Cette redevance d’occupation du domaine public rem-place l’ancienne amende de 17 € et sera notifiée au domicile du contre-venant, comme auparavant, la Ville

ayant choisi cette option afin d’éviter un grand nombre de contestations auprès des agents.

Un FPS plus équitableEn revanche, et c’est la nouveauté, en cas de dépassement, la somme déjà acquittée par l’usa-ger pour stationner sera déduite des 18 ou 32 €, une disposition plus juste que l’ancienne amende. En cas d’impayé, les FPS seront majorés au bout de trois mois et non plus 45 jours. Dans un délai inférieur à un mois, la contestation se fera auprès de la Ville sous la forme d’un recours adminis-tratif préalable obligatoire (Rapo) via une plate-

forme numérique spécifique mise en place prochainement. Au-delà d’un mois, la contestation passera en phase contentieuse, gérée par les services de l’État, et sera soumise à une nouvelle instance : la commis-sion du contentieux du stationne-ment payant (CCSP). Bien entendu, ces informations sont seulement valables pour Courbevoie. Chaque ville de France mettra en place sa politique propre en la matière.

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18 € C’est le montant

du nouveau forfait de post-stationnement

à Courbevoie, dans les zones résidentielles.

En hypercentre, il sera de 32 €.


TERRITOIRE COMMUNAL

RÉVISION GÉNÉRALE DU PLU DE COURBEVOIE : C’EST PARTI !

Près de 90 Courbevoisiens et Courbe-voisiennes issus des quatre quartiers de la ville étaient présents à la réu-nion publique et ont pu découvrir les objectifs, enjeux et grandes étapes de la révision du Plan local d’urbanisme, tout en apportant leurs premiers avis et suggestions pour l’avenir de la com-mune. À terme, le PLU en révision tra-duira le projet politique d’aménagement de Courbevoie pour les dix années à venir et définira les règles d’urbanisme pour chacun de ses secteurs.Présidée par Jacques Kossowski, maire de Courbevoie, et Marie-Pierre Limoge, première adjointe au maire en charge de la démocratie locale et de la ville numé-rique, la réunion publique a été l’occa-sion de rappeler les grandes lignes directrices qui cadreront les réflexions à venir : préservation de la qualité de vie des habitants, développement des espaces verts, renforcement de la qua-lité architecturale dans le respect de l’identité de nos quartiers, intégration des projets d’aménagement et dyna-misation du commerce.Autre priorité : la participation citoyenne, à l’échelle de la ville comme des quar-tiers. Dès cette réunion introductive, les habitants ont ainsi pu alimenter la réflexion des équipes en charge du

PLU et choisir collectivement les thé-matiques qui seront étudiées lors des ateliers de quartier dédiés au diagnos-tic territorial, qui s’échelonneront du 7 au 23 novembre. Commerces, voirie, espaces verts, logement, déplace-ments et citoyenneté sont ainsi appa-rus au cœur de vos préoccupations quotidiennes. Autant de sujets dont les élus s’empareront et qui seront débat-tus lors des prochaines rencontres de concertation.

URBANISME ET TRAVAUX

GAMBETTA

PLUS D’INFOS sur rer-eole.fr/gare/courbevoie et une adresse de contact pour vos questions : [email protected]

POINT INFOPuits Gambetta OuestLe creusement du puits de chantier sous hangar acoustique arrivera bientôt à son terme pour atteindre près de 35 mètres de profondeur. Le creusement du tunnel de la ligne E, en méthode traditionnelle, démarrera d’ici la fin de l’année.

Puits Gambetta EstLes parois du puits d’insertion du tunnelier sont désormais réalisées. L’entreprise a démonté l’ensemble des installations nécessaires à cette opération, dont les grands silos blancs et rouges. Le creusement du puits débutera courant novembre et se déroulera pendant plusieurs mois.

Base Seine – quai Paul-DoumerLes travaux de création de la station de traitement des boues et déblais du tunnelier ont débuté quai Paul-Dou-mer au mois d’octobre. Ils consistent tout d’abord à réaliser les fondations de la plateforme, laquelle sera ache-vée à la fin de l’été 2018. Elle permettra notamment, lors du fonctionnement de tunnelier, l’évacuation des déblais par voie fluviale.

Les informations rapportées dans cet article sont sous la responsabilité de la SNCF.

Le lundi 25 septembre 2017 a marqué le coup d’envoi de la révision générale du Plan local d’urbanisme (PLU) de Courbevoie, à l’occasion d’une réunion publique sous le signe de l’échange et de la convivialité.

DATES À RETENIR

Prochains ateliers de quartier

• Faubourg-de-l’Arche Mardi 7 novembre à 20 h, école Alexandre-Dumas

• Bécon Mardi 14 novembre à 20 h,

école Armand-Silvestre

• Cœur-de-Ville Mercredi 22 novembre à 20 h,

Centre Événementiel

• Gambetta Jeudi 23 novembre à 20 h,

école André-Malraux

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En matière d’eau et d’assainissements, quel est le rôle du territoire et les grands enjeux ?Chacune des onze collecti-vités qui composent Pold dispose d’un mode de fonc-tionnement spécifique, de services qui lui sont propres et surtout d’une population avec des attentes parfois divergentes. Notre territoire va se substituer aux com-munes dans ces deux domaines qui sont des sujets majeurs car touchant au quotidien de l’ensemble des habitants de Paris Ouest La Défense. Nous avons fait le choix du prag-matisme. Après avoir étudié ensemble les possibilités de

rapprochement, nous avons décidé de préserver les spé-cificités communales et les contrats en cours.Pour autant, le territoire nous permet d’améliorer nos pratiques et le service rendu à ses habitants, en nous donnant la possibilité de partager nos connais-sances et nos expériences. À titre d’exemple, plus de 80 % de nos usagers béné-ficieront d’ici à la mi-2018 d’une eau décarbonatée, soit sans calcaire. Nous avons demandé au déléga-taire en charge des 20 % restants de lancer une étude pour dresser un bilan tech-nico-financier des proces-sus de traitement du

calcaire, afin de faire pro-gresser son offre. En ce qui concerne l’assainissement, l’uniformisation des procé-dures administratives à l’échelle du territoire nous permettra demain de suivre plus efficacement les dos-siers et d’assurer la perfor-mance de nos réseaux, avec l’objectif de réaliser des éco-nomies d’échelle sans céder sur la qualité du service.

Les compétences en matière d’éclairage public, transférées à Pold, s’exercent sur le périmètre des anciens EPCI et dans les mêmes conditions jusqu’en décembre 2017. Que se passera-t-il après cette date ?Que les habitants de nos communes se rassurent, nos rues ne seront pas plon-gées dans le noir ! L’éclairage public faisait partie des compétences dites “option-nelles” de Pold. Les élus devaient décider de les cen-traliser ou de les restituer aux communes. Le conseil de territoire a fait le choix d’écouter la voix des villes, qui ont fait part de leur sou-hait de reprendre leurs com-pétences en matière d’éclairage et de signalisa-tion tricolore des carrefours à compter de 2018. En effet, cette compétence, liée à la voirie, aux plans de circula-tion et à la gestion des infrastructures, semble plus ardue à maîtriser par le ter-ritoire qu’elle ne l’est par les communes. Chacune de nos collectivités pourra donc continuer à définir elle-même son programme de pose, d’entretien et de réno-vation de ses luminaires, en adéquation avec ses tra-vaux de voirie, afin d’en limi-

ter notamment les coûts et les nuisances.

Quels avantages concrets peuvent attendre les habitants des villes de ce nouveau territoire ?Nous voulons mettre en œuvre une forme de subsi-diarité permettant d’agir dans les meilleures condi-tions techniques et finan-cières, tout en assurant un service de haute qualité au plus proche de nos conci-toyens, comme l’illustrent les exemples que j’ai pu citer. Nous explorons aussi la possibilité de rationaliser et de rendre plus aisées cer-taines formalités, notam-ment en matière d’assainis-sement, un sujet souvent difficile à appréhender et pourtant essentiel. Mais le bénéfice le plus concret pour chacun des foyers du territoire aura naturellement trait à la maîtrise des coûts au travers de l’optimisation et de la mutualisation pro-gressive des services.

INTERVIEW PATRICK BALKANY, MAIRE DE LEVALLOIS-PERRETVice-président de Paris Ouest La Défense (Pold), chargé des grands services urbains, de l’eau, des assainissements et de l’éclairage public.

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VOTRE TERRITOIRE

Pold est l’un des 12

territoires de la métropole du Grand Paris.

Pold

Les propos rapportés n’engagent que leur auteur.

Courbevoie

Levallois-Perret


TALENTS

RÉVOLUTION DANS LA CHAMBRE D’ENFANTAgacée par les lits pour enfants qui imposent de se baisser, Sophie Incagnoli a transformé son congé parental en quête du mobilier parfait. Et, comme on n’est jamais mieux servi que par soi-même, elle a créé son produit et sa marque !

Lauréate Île-de-France du concours Talents BGE de la création d’entre-prise, Sophie Incagnoli affiche une

ténacité inébranlable. Il aura en effet fallu trois années à cette Courbevoisienne de naissance, pour mener à bien le projet qui lui tenait à cœur : le lancement d’une ligne de mobilier pour enfants totalement inno-vante. Son principe ? Combiner ergonomie et matériaux de qualité, non toxiques, pri-vilégiant le made in France et une certaine exigence d’esthétique. Rêves de libellule, sa marque, propose une chambre évolutive pouvant suivre l’enfant de la naissance à ses 7 ans : dans un premier temps, se calent sous le lit, la table à langer et des espaces de rangement, qui, au fil du temps, se transforment en bureau, chevet, autres types de rangements… Nul besoin de dire que la ligne s’adapte particulièrement bien aux logements où l’espace est compté…

Les chemins de la certificationC’est au cours d’un congé parental pour sa seconde fille que Sophie Incagnoli déve-loppe son concept. « Je me suis d’abord formée au travail du bois dans un fablab, pour être en mesure d’expliquer aux fabri-cants ce que j’attendais », explique-t-elle. Sophie en profite pour apprendre le dessin en 3D. Elle invente et brevette au passage, un procédé de fermeture pour proposer un concept inédit de lit surélevé. Et découvre, chemin faisant, l’univers de la certification, de la quincaillerie, du façonnage des pièces servant à fabriquer les éléments de son système de fermeture sécurisée, des bre-vets, de la création d’entreprise, des salons, du démarchage, de la recherche de prêts… L’apprentissage s’avère rude ! Car chaque étape est semée d’obstacles – comme l’amère déconvenue attachée à son pre-

mier prototype, bâclé par le fabricant et bien moins facile à monter qu’imaginé. Mais la jeune femme surmonte vite sa déception : ce premier modèle insatisfaisant lui permet en effet de tester les limites du matériau envisagé pour le lit. Bien trop lourd, il est remplacé. Elle reprend sa quête d’un fabri-cant de meubles à même de réaliser sa ligne de mobilier. Le second prototype voit le jour en mai 2016, à La Rochelle. Com-mence alors, pour la cheffe d’entreprise courbevoisienne, une période d’attente : celle de la fin des huit mois de tests par l’organisme de certification français. Cent

fois, Sophie a remis l’ouvrage sur le métier. Cent fois, elle a rencontré des personnes qui ont enrichi son projet. Désormais fin prête, sa ligne de mobilier sera bientôt présentée dans les salons professionnels. « À dire vrai, j’ai déjà des acheteurs potentiels en Asie, où de nom-breuses personnes sont intéressées par du mobilier évolutif de qualité et non toxique », se réjouit-elle, déterminée à faire connaître son concept. « Nous avons lancé le site Internet il y a un mois et mené avec suc-cès une campagne de financement partici-patif pour soutenir la communication des débuts. Début décembre, nous ouvrons une boutique au cœur du centre commercial Charras », reprend-elle. Son souhait ? Que Rêves de libellule révolutionne le mobilier pour enfants. En France, et ailleurs…

PLUS D’INFORMATIONS revesdelibellule.fr

À QUOI ÇA RESSEMBLE, UNE CHAMBRE RÊVES DE LIBELLULE ?

• 0-18 mois : lit à barreaux classique, mais en hauteur et table à langer dessous

• 18-24 mois : descente du lit à barreaux, 4 petits écrous à ôter

• Après 24 mois : on peut remplacer les barreaux par une petite barrière de sécurité.

• La petite enfance passée, la table à langer devient bureau.

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POUR L’AMOUR DU VINDimitri Heidet aimait autant le vin que le jeu (de société). Avec son enquête policière aux effluves de raisin fermenté et son site Internet d’achats groupés, il ambitionne de vivre de ses deux passions.

Un vin rouge n’est pas seulement rouge. Il est violacé, grenat ou rubis. Certes, mais… pourquoi ? Et com-

ment apprendre à en distinguer la couleur ou le cépage, sans pour autant s’infliger un pensum ? Passionné de vin, Dimitri Heidet, Courbevoisien depuis cinq ans, a « toujours voulu savoir pourquoi [il] aimait tel ou tel cru et comment le déguster ». En mai 2015, alors contrôleur de gestion, il signe une rup-ture conventionnelle et décide de se recon-vertir. Amateur de jeux de société, il entend développer un concept original autour de la dégustation du vin.

Sommelier, développeur et commerçant en lignePremière étape de son parcours : l’obten-tion à distance, en un an, du niveau 3 du WSET, diplôme de sommelier anglo-saxon. Le jeune homme se fait ensuite déve-loppeur informatique, grâce à un stage intensif de neuf semaines au Wagon (une école de formation à la programmation très intense, inspirée des bootcamps amé-ricains). Il conçoit un jeu d’initiation au vin, qu’il adapte aux téléphones portables et aux tablettes. Le scénario prend la forme d’une enquête policière, assortie d’une ani-mation destinée notamment aux comités d’entreprise pour leurs sessions de team building. « Le jeu se présente comme un Cluedo du vin opposant deux équipes de cinq personnes, chargées de démasquer un coupable en reconnaissant un vin à partir d’indices », détaille Dimitri, qui propose, lors de cette initiation ludique, des vins de qualité, pas forcément connus, accessibles à « des personnes qui éprouvent des diffi-

cultés à faire leur choix en rayon ». Il a soi-gneusement sélectionné chacun des crus présentés : « Ce sont des vins que je vais goûter sur place et que je rapporte ensuite, pour procéder à une seconde dégusta-tion à l’aveugle ». Les vins découverts ressemblent, à l’en croire, souvent à leurs vignerons. « L’un de mes préférés, c’est le Diaclase, un beaujolais du domaine Les Capréoles. C’est un vin chaleureux, un vin

de copains, qui se laisse facilement boire, mais qui offre une structure, une histoire à raconter. Il ressemble à son producteur… »Les vins présentés lors de l’animation sont disponibles à l’achat en fin de session. Outre l’enquête policière, Dimitri a déve-loppé un site Internet pour sa start-up, Restons grappés, où il propose un service d’achats groupés de vins : l’acquisition ne s’effectue qu’à partir d’un certain nombre de bouteilles commandées, diminuant ainsi les coûts de conditionnement et de trans-port, souvent très élevés.

PLUS D’INFORMATIONS restonsgrappes.com

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« Mon jeu se présente comme une sorte de Cluedo. Deux équipes tentent de démasquer un coupable en reconnaissant un vin. »

L’abus d’alcool est dangereux pour la santé.


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Une appli en or L’application Courbevoie, ma ville, développée par le service communication de la mairie, a obtenu le trophée Or (catégorie communication digitale) lors des Trophées du cadre de vie du festival Fimbacte, le 10 octobre dernier. Ces trophées récompensent chaque année des projets et réalisations de collectivités et entreprises du territoire national, dans le but de valoriser l’innovation. L’aménagement de la place Hérold a également été récompensé, avec l’obtention du trophée Argent, catégorie projets.

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De gauche à droite : Ravith Trinh, responsable éditorial web, Olivier Texier, directeur de la voirie, Marie-Pierre Limoge, première adjointe au maire, déléguée à la démocratie locale et à la ville numérique, Cendrine Avisseau, directrice de la communication et des relations publiques, Bertrand Forget, chef de projets digitaux, Bernard Accart, adjoint au maire, délégué à l’aménagement urbain durable.


Laura Flessel à CourbevoieC’est une invitée de marque qu’a accueillie le Centre omnisports Dr. Jean-Blot, le 7 octobre dernier. La ministre des Sports Laura Flessel est venue à Courbevoie pour remettre le grade de 8e dan d’aïkido à Christian Tissier, membre du collège technique national de la Fédération française d’aïkido, aïkibudo et affinitaires. C’est la première fois en France qu’un tel grade est décerné à l’un des techniciens de la fédération.

COURBEVOIE FAIT LE BUZZ

ZOOM SUR LE PARISIEN « LA “MATÉRIELTHÈQUE” VA PRÊTER DES FAUTEUILS AUX HANDICAPÉS » Le quotidien consacre un article à la “handi-matérielthèque” qui doit ouvrir en novembre à Courbevoie. Cette nouvelle structure doit permettre aux personnes handicapées en attente d’une prise en charge, de bénéficier de fauteuils roulants ou autre matériel en prêt. En effet, certains équipements sont parfois stockés inutilement dans des institutions ou chez des particuliers.Le Parisien, 09/10/2017

➊ « EOLE : DEUX CHANTIERS HORS NORMES »Le Parisien propose une visite guidée des travaux de prolongement du RER E. Deux tunnels sont actuellement en construction sous l’avenue Gambetta, l’un vers Paris, l’autre vers Nanterre, pour prolonger la ligne Eole depuis Haussmann-Saint-Lazare jusqu’à Mantes-la-Jolie. Le chantier consiste à ouvrir le passage pour le tunnelier qui creusera le souterrain de 6 km vers Paris. Un puits d’insertion de 30 m sur 15 m sera réalisé pour faire passer le tunnelier, qui sera baptisé cet été. La terre, creusée à partir de l’avenue Gambetta, sera évacuée par un conduit à 6 m au-dessus de la chaussée vers le quai Paul-Doumer. Les gravats seront chargés sur des barges et transportés par voie fluviale, limitant ainsi le trafic des camions en ville. Le Parisien, 4/10/2017

➋ « PIERRE NINEY, PARRAIN DU FESTIVAL ATMOSPHÈRES »Une brève annonce les temps forts de la 7e édition du festival Atmosphères, qui s’est tenu du 10 au 15 octobre à Courbevoie et dont le parrain était le comédien Pierre Niney. Pendant six jours, 19 films et documentaires, deux spectacles vivants, trois expositions photos et dix tables rondes ont été proposés au public. Le Parisien, 10/10/2017

➌ « STATIONNEMENT : LA NOUVELLE DONNE »La dépénalisation du stationnement entrera en vigueur le 1er janvier 2018. Les villes seront libres de fixer le tarif des amendes pour non-respect du stationnement payant. On parlera désormais de forfaits post-stationnement (FPS), puisque la sanction sort du champ pénal. À Courbevoie, ce FPS est fixé à 18 €, sauf dans l’hypercentre où il sera de 32 €, précise le quotidien. Le Parisien, 17/10/2017

➍ « LE FUTUR VILLAGE DELAGE À L’ÉPREUVE DE L’ENQUÊTE PUBLIQUE » Lancé en 2013, le projet de transformation des anciennes usines automobiles Delage en écoquartier fait l’objet d’une enquête publique depuis le 25 septembre dernier. Sur ce site de 15 ha, la municipalité travaille à la création d’un quartier mixte comptant 200 000 m² de bureaux et près de 1 000 logements neufs, dont 30 % de logements sociaux. Un parc de 1,3 ha devrait constituer le poumon vert du site. Avant de lancer les travaux, la Ville doit acquérir les indispensables terrains que certains propriétaires hésitent toujours à vendre, rapporte l’édition Hauts-de-Seine du quotidien. Le Parisien, 5/10/2017

➎ « LAURA FLESSEL SE MET À L’AÏKIDO AU CENTRE OMNISPORTS DE COURBEVOIE » Annonce de la visite de la ministre des Sports Laura Flessel, qui s’est rendue à Courbevoie le 7 octobre pour remettre le grade de 8e dan d’aïkido à Christian Tissier, membre du collège technique de la Fédération française d’aïkido.Le Parisien, 6/10/2017

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RETOUR EN IMAGES

Handi-partage : pour que le handicap n’en soit plus unLa troisième édition d’Handi-partage s’est déroulée les 22 et 23 septembre derniers, avec, cette année, une journée consacrée à l’emploi et à la formation. Outre des ateliers et des conférences sur des thèmes tels que l’emploi accompagné ou la reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé, un handi-café a également permis une rencontre entre recruteurs et demandeurs

d’emploi handicapés, débouchant sur plusieurs recrutements. La journée du 23 a, quant à elle, été rythmée par plusieurs animations, parmi lesquelles un goûter dans le noir, des ateliers de reconnaissance d’objets au toucher ou des démonstrations de handi-sport (escrime, tir, tennis, céci-foot, etc.), afin de sensibiliser un large public aux situations rencontrées par les personnes handicapées.

Collecte record pour les Petits Princes 4010,80 euros. C’est la somme record récoltée au cours de leur mandat par les élus du Conseil municipal des jeunes, au profit de l’association Petits Princes. Le 11 octobre, sept collégiens de la commission solidarité sont allés remettre cet argent dans les locaux de l’association, où ils ont pu rencontrer sa fondatrice, Dominique Bayle, et une partie de l’équipe de bénévoles et salariés qui l’entourent pour œuvrer à la réalisation des rêves d’enfants malades. Une belle manière de clore leur mandat avant de passer la main à leurs successeurs !

La ville honore ses bacheliersCent quarante et un jeunes bacheliers ayant décroché la mention bien ou très bien ont été conviés vendredi 6 octobre à une réception en leur honneur dans la salle des mariages de l’hôtel de Ville. Pour célébrer leurs excellents résultats – dix d’entre eux ont obtenu une moyenne supérieure à 18/20 – le maire, Jacques Kossowski, et son adjoint délégué à l’éducation, à la jeunesse et aux relations avec l’enseignement supérieur, Jean Spiri, leur ont remis médailles, clés USB et cartes cadeaux. Félicitations ! ©

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Geyser Photo envoyée par Arnaud Bailleul, prise le 15 octobre sur le parvis de l’Abbé-Pierre

LA PHOTO DU MOIS

Vous avez saisi un aspect original ou insolite de notre ville ?N’hésitez pas à nous adresser vos clichés haute définition (1 Mo minimum) pour publication dans Courbevoie Mag ou diffusion sur les réseaux sociaux. Courriel : [email protected]



PRATIQUE

MAIRIE PRINCIPALEPlace de l’Hôtel-de-Ville – 92401 Courbevoie CEDEXTél. : 01 71 05 70 00 - Fax : 01 71 05 72 00Courriel : [email protected]• Horaires d’ouverture au public de la mairie de Courbevoie : les lundi, mercredi et vendredi de 8 h 30 à 12 h 15 et de 13 h à 17 h 30, le mardi de 13 h à 17 h 30, le jeudi de 8 h 30 à 19 h 30 (sauf en juillet et août, fermeture à 17 h 30) et le samedi de 9 h à 11 h 45 uniquement. • La direction de l’administration générale (état civil, cartes d’identité et passeports, élections, affaires générales) reçoit sur rendez-vous pour les dépôts de dossiers de cartes d’identité ou passeports, et sans rendez-vous pour toutes les autres démarches.• Les services urbanisme et habitat sont ouverts aux horaires de la mairie et sur rendez-vous : urbanisme, le jeudi de 17 h 30 à 19 h 30 ; habitat, tous les matins sauf le mardi.

MAIRIES DE QUARTIER MAIRIE DU FAUBOURG-DE-L’ARCHE40, avenue de l’ArcheTél. : 01 71 05 76 26 / 76 27 Le lundi de 13 h à 17 h 30. Le mardi de 9 h à 12 h et de 13 h à 19 h. Du mercredi au vendredi de 9 h à 12 h et de 13 h à 17 h 30. Le samedi de 9 h à 12 h.MAIRIE DE BÉCON86, rue Armand-SilvestreTél. : 01 71 05 71 35 / 71 36 Le lundi de 13 h 30 à 16 h 30. Du mardi au vendredi de 8 h 30 à 12 h et de 13 h 30 à 18 h. Le samedi de 8 h 30 à 12 h.

MARCHÉS MARCHÉ MARCEAU Place du 8-Mai-1945Les mercredi et samedi de 8 h à 13 h.MARCHÉ CHARRAS18, rue de l’AlmaLe jeudi de 8 h à 13 h, le vendredi de 15 h à 19 h, le dimanche de 8 h à 13 h.MARCHÉ VILLEBOIS-MAREUIL86-88, rue Armand-SilvestreLes mercredi et samedi de 8 h à 13 h.MARCHÉ DU FAUBOURG-DE-L’ARCHEAvenue Léonard-de-VinciLes mercredi et vendredi de 15 h à 21 h.

PERMANENCES DES ADJOINTS AU MAIRE ET DES CONSEILLERS MUNICIPAUX DÉLÉGUÉSSauf indication contraire, pour prendre rendez-vous, contactez la mairie au 01 71 05 70 00 ou les services rattachés aux délégations.

Mme Marie-Pierre Limoge,1re adjointe au maire déléguée à la démocratie locale et à la ville numérique, reçoit sur rendez-vous.

M. Éric Cesari, adjoint au maire délégué au développement territorial et solidaire, reçoit sur rendez-vous.

M. Daniel Courtès, adjoint au maire délégué aux sports et aux loisirs, reçoit sur rendez-vous.

Mme Nicole Pernot, adjointe au maire déléguée à la solidarité (action sociale), à la santé et aux seniors, reçoit les mardi et jeudi de 14 h à 16 h 30, uniquement sur rendez-vous auprès du Centre communal d’action sociale au 01 71 05 71 32 Pour les sujets liés à la santé et aux seniors, elle reçoit également sur rendez-vous auprès du service des aînés, au 01 71 05 72 02

M. Patrick Gimonet, adjoint au maire délégué aux finances, reçoit sur rendez-vous.

Mme Christiane Radenac, adjointe au maire déléguée à la politique de l’habitat, reçoit sur rendez-vous.

M. Jean Spiri, adjoint au maire délégué à l’éducation, à la jeunesse et aux relations avec l’enseignement supérieur, reçoit sur rendez-vous le lundi matin, le jeudi après-midi et le vendredi.

Mme Aurélie Taquillain, adjointe au maire déléguée à la famille, à la petite enfance et à la vie associative, reçoit le jeudi, de 17 h à 19 h, et le vendredi, de 15 h à 18 h. Uniquement sur rendez-vous auprès du service de la petite enfance, au 01 71 05 74 21 et, pour la vie associative, sur rendez-vous au 01 80 03 60 42

M. Bernard Accart, adjoint au maire délégué à l’aménagement urbain durable, au paysage, à la mobilité et à la qualité de vie, reçoit du lundi au vendredi de 9 h à 12 h, uniquement sur rendez-vous.

Mme Charazed Djebbari, adjointe au maire déléguée à l’emploi et au développement économique, reçoit sur rendez-vous.

M. Yves Jean, adjoint au maire délégué à la culture et au patrimoine culturel, reçoit sur rendez-vous.

Mme Sandrine Locqueneux,

adjointe au maire déléguée à l’établissement public VAL Courbevoie et au projet éducatif, reçoit sur rendez-vous.

M. Serge Desesmaison, adjoint au maire délégué à la sécurité, à la prévention de la délinquance, aux anciens combattants et à la mémoire de la nation, reçoit sur rendez-vous.

Mme Laëtitia Devillars, adjointe au maire déléguée à la restauration collective et au Conseil municipal des jeunes, reçoit sur rendez-vous.

Mme Nathalie Renault, adjointe au maire déléguée aux ressources humaines, à l’égalité femmes-hommes et aux sous-commissions départementales et aux commissions communales pour la sécurité, reçoit sur rendez-vous.

Mme Catherine Écran, conseillère municipale déléguée à la gestion de la qualité de la relation avec les usagers, reçoit sur rendez-vous.

Mme Sybille d’Aligny, conseillère municipale déléguée au développement durable, reçoit sur rendez-vous.

M. Guy Rayer, conseiller municipal délégué au commerce et à l’artisanat, reçoit le lundi de 14 h 30 à 17 h 30, sur rendez-vous au 01 71 05 73 59

M. Arthur Saint-Gabriel,

conseiller municipal délégué à la gestion des dossiers militaires des anciens combattants, reçoit sur rendez-vous au cercle des anciens combattants le mercredi de 10 h à 12 h et le dimanche de 10 h à 12 h 30.

Mme Solange Rossignol, conseillère municipale déléguée au handicap, reçoit le mercredi soir sur rendez-vous auprès du pôle élus, au 01 71 05 71 75

Mme Martine Boragnoconseillère municipale déléguée aux demandes de logement social, reçoit tous les mardis de 14 h à 16 h 15 et tous les jeudis de 9 h 15 à 11 h 30 à la mairie (sauf pendant les mois de juillet et août), sur rendez-vous auprès du service habitat au 01 71 05 73 23 (uniquement l’après-midi).

M. Khalid Ait Omar, conseiller municipal délégué aux événements sportifs, reçoit sur rendez-vous.

Mme Marion Jacob-Chaillet,

adjointe au maire déléguée au quartier Faubourg- de-l’Arche, M. Hervé de Compiègne,

adjoint au maire délégué au quartier Bécon,M. Michel Georget,

adjoint au maire délégué au quartier Cœur-de-Ville,Mme Catherine Morelle,

adjointe au maire déléguée au quartier Gambetta,

reçoivent sur rendez-vous auprès du service démocratie locale et vie des quartiers au 01 71 05 72 49

PERMANENCES DU MAIRE M. Jacques Kossowski, maire de Courbevoie, assure ses permanences :

• le 1er samedi du mois, de 9 h 30 à 12 h, à la mairie de quartier de Bécon ;

• le 2e samedi du mois, de 9 h à 11 h 45, à la mairie principale ;

• le 2e lundi du mois, de 15 h à 16 h 30, à la mairie de quartier du Faubourg de l’Arche.


PHARMACIES DE GARDE Du 11 novembre au 10 décembre 201711 novembre : pharmacie République 24, rue d’Estienne-d’Orvesn01 43 33 11 01

12 novembre : pharmacie CharrasCentre commercial Charras, 18, rue de Bezons n01 47 88 11 45

19 novembre : pharmacie de l’Ouest107, rue de Colombesn01 43 33 08 90

26 novembre : pharmacie Guillain 34 bis, avenue Marceaun01 43 33 20 85

3 décembre : pharmacie de l’Europe 112, av. du Général-de-Gaulle - La Garenne-Colombes n01 42 42 24 02

10 décembre : pharmacie Milczarek 2, rue de l’Aigle - La Garenne-Colombesn01 42 42 15 25Sous réserve de modifications de dernière minute. Les pharmacies de garde sont également indiquées sur le site Internet de la Ville (ville-courbevoie.fr), rubrique Santé & Solidarité, et sur les panneaux lumineux de la ville.

CARNETLa publication des naissances, mariages et décès dans le magazine municipal est soumise à autorisation expresse et écrite des personnes et familles concernées. Cette déclaration est à effectuer en mairie principale au service de l’état civil (se munir d’une copie de l’acte concerné).

Bienvenue aux nouveau-nésBAUVIN Léandre – BERSTEIN Olivia – BORGOBELLO Enzo – BOUTTEVIN Ollivia – COUSTILLAS Henri – CÈNES Jules – FELLAHY Yacoute – HARBOUN Elie – KONTÉ Zaynab – LEBARBÉ Damien – MENDES Mia – RAHMOUN Salim – ROBALO PINA ARAUJO GOMES Kelvin – SAINTIER Maxence – SHABAN Anwar – SIVAPALAN Abinaya – ASSE Rose – DA SILVA Marton – EL BEHBETI Ilya – FIGARD Lucas – KOUASSI Kayla – SOARES Luna – VALLADARES Lucas – BENDYA Nassim – BENNANI Khadija – BLAVETTE RANNOU Sixtine – BOUHLEL Syrine – CAMARA Alpha-Oumar – CHAVANNES Ludovic – CISSOKHO Assya – COLLET Célestine – DESFORGES Jeanne – EL JARRAT Naomie – FAUVEL Louise – FEBVRE Timothée – FORINI Pia – FRANIER Axel – GUILLART Hector – ISMAIL Ahmad – KAMYAB Souphia – LHERMENIER KOLINGAR Laïa – LHOMME Augustin – LOURENÇO Gabriel - MA DAI Louis – MEGHOUFI Marwa – PARADIS Shadé – SANQUER Marie – SEÏDI Lina – SOUMARÉ Maïmouna – TAILFER Héloïse – TUFFERY Kylian – VASSEUR Nolan – ALOUANI Samia – AZNAR Alyssa – BAKER Sacha – BENNAÏM Talia – DALLA VALLE Giulia – DJELASSI Lylia – DJELASSI Elyes – ESNEU Aloïs – FALLOUKH Marc – KHARKHOUR Siwar – KWAN Appoline – LAGAUTERIE Romain – LAMOUR REYNAUD Albane – MECHERI Maëlle – PELC Iga – YAKOUBI Yanis – BREGEON Edgar – BÉVILLARD Hector – CIOBANU Amelia – CONTE Évan – DAVIEAU MASSON BACHASSON de MONTALIVET Victoire – DEBROUWER Diana – DIAWARA Assinate – FAN Léa – GEHANNO Rose – RONSIN Héloïse – SOLIMEO Giovanni – TOLBA Ismaël

MariagesCAULET Christophe et LECOURT Adeline – COFFINIER Adrien et DOVEIL Amélie – DARNET Cyril et UDOMKROB Duangkamon – DECONINCK Nicolas et PHAM NGUYEN Bao – JOSEPH Patrick et USURELU Constanta – KHUSRAVI Mahdi et KHANBOLOUKI Sharareh – LEFEBVRE Benoît et ZEDOUD Émeline – LEVY Dimitri et LEVY Marion – LEYRAT Jean-Philippe et WAELÈS Cedrine – MASLOV Eduard et KUBYSHKINA Alona – PESSIN Martin et BABUSHKINA Natalia – PROBST Davidet et DAN Jaimie – RAPOTEZ Nicolas et QUIZA Sara – RAVRY Loïc et TRAN Anh-Thu – ROCHA Patrick et ALLAG Nezli – BAGUR Jacques et GOOSSENS Michelle – DELOZIÉRE Jérôme et GARCIA GARCIA Patricia – EL KABBANI Pascal et LELONG Lauren – FAUVEL David et TOEPFFER Katharina – JENDOUBI Elias et ZARKANI Nassira – LAISSOUB Amine et FTOUKI Falwa – MALCIC Borivoje et RACIC Zeljka – MATTHEWS Peter et ANAMALE Marie-Hélène – RAHALI Mohamed et ERNOU Marie-Bénédicte – THONNELIER Igor et de BASTIANI Valériane – VELANDIA PALACIO Diego et MARCHAND Aude – WUNG ZEN SANG Jonathan et LU Yen-Fu – YOUCEF Aïssa et ROUPIN Alexia – BABOU Lounes et ABDA Sonia – DARVES-BORNOZ Philippe et NTSAMA Marie – FORMONT Loïc et MIDON Gabrielle – GALLO Gérôme et DUPONT Delphine – GRENZINGER Yannick et RAGONNAUD Delphine – MAURY Philippe et VANDE WIÉLE Marie-Pierre – SESVEREN Ünal et ASSOUD Imane

Ils nous ont quittés FIÉVET Liliane, épouse CROTTO DIT COTTY, 87 ans – GAUVIN Michel, 76 ans – MONTAZAUD Bruno, 65 ans – PORCHER Véronique, épouse BOUFFET, 57 ans

POINT D’ACCÈS AU DROIT 39, rue Victor-Hugo n01 71 05 74 44

BUREAU INFORMATION JEUNESSE MULTIMÉDIA 7, bd Aristide-Briand n01 80 03 60 29

COURBEVOIE ÉCOUTE JEUNES 4, allée Mozart n0 800 835 790 (n° Vert, gratuit depuis un téléphone fixe)

COURBEVOIE ESPACE PARENTS 4, allée Mozart n01 43 33 28 18

CURVIA BUS Navette municipale de Courbevoie n09 70 81 21 00

ENCOMBRANTS Le mercredi sur l’ensemble de la ville n01 71 05 75 35

NUMÉROS D’URGENCESamu : n15 Pompiers : n18Samu social : n115Police municipale• Poste principal : n01 47 88 52 76• Poste de quartier Faubourg-de-l’Arche : n01 49 97 03 75• Poste de quartier Bécon : n01 41 25 78 03Commissariat de police de Courbevoie : n01 41 16 85 00Commissariat de police de La Défense : n01 47 75 51 00Police secours : n17Médecins, vétérinaires, dentistes et pharmacies de garde : n15SOS dentaire : n01 43 37 51 00Hôpital Courbevoie-Neuilly (urgences) : n01 40 88 62 23SOS 92 gardes et urgences médicales : n01 46 03 77 44 (24 h/24)Centre antipoison : n01 40 05 48 48Centre SOS Main : clinique La Montagne n01 47 89 46 36

LÉGION D’HONNEURRaoul Lacroix, membre de l’Amicale des anciens combattants des troupes aéroportées et troupes de marine, s’est vu remettre la Légion d’honneur. Ici aux côtés d’Arthur Saint-Gabriel, conseiller municipal délégué à la gestion des dossiers militaires et aux cérémonies commémoratives des anciens combattants, de Jacques Kossowski, maire de Courbevoie, et de Serge Desesmaison, adjoint au maire délégué à la sécurité, à la prévention de la délinquance, aux anciens combattants et à la mémoire de la Nation.©

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TRIBUNES La rédaction du magazine n’ayant pas la possibilité d’intervenir sur le fond des textes, les tribunes sont publiées sous la seule responsabilité de leurs auteurs.

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Vers un commerce équitable à Courbevoie ? (1)Le label Territoire de commerce équitable a permis à ce jour à 1 800 collectivités dans 29 pays de s’inscrire dans une démarche durable de progrès.

Construit avec les acteurs locaux à l’échelle de la com-mune, il vise à déployer une économie plus juste et durable et à sensibiliser les citoyens à une consommation respon-sable et équitable.

Nous appelons de nos vœux que Courbevoie rejoigne des villes comme Paris et Nantes en adhérant à ce label d’exem-plarité des territoires.

Karim Larnaout, conseiller municipal indépendant

karimlarnaout.blogspot.fr

Courbevoie Bleu Marine

Stop à la saleté urbainePar certains endroits, nos trottoirs demeurent jon-chés de papiers, de mégots, parsemés de sacs et cartons abandonnés, soit aux pieds d’arbres ou aux coins des rues. Les lieux de rassemblement sont particulièrement laissés sales. Tous ces déchets dans l’espace public sont une source de gêne voire de chutes pour les piétons. Ils encombrent les trot-toirs, polluent visuellement et impactent négative-ment toute notre ville.

À Courbevoie, la bataille de la propreté est ingrate et sans fin car notre ville ne manque ni de poubelles publiques ni de ramassages réguliers des ordures ménagères et encombrants. Or certains habitants continuent à ne pas respecter les règles du tri sélec-tif en déposant des déchets verts ou toxiques (comme les cartouches d’encre) qui resteront plusieurs jours sur les trottoirs car ils ne sont pas ramassés avec les encombrants. Ces 900 tonnes de dépôts sauvages par an entraînent des ramassages supplémentaires lourdement facturés à la Ville.Que faire ? N’attendons pas d’atteindre le niveau de saleté de Paris pour réagir aux incivilités croissantes. Certaines villes investissent par exemple dans des décolleuses de chewing-gum ou forment des ins-pecteurs-verbalisateurs qui patrouillent afin de débus-quer les flagrants délits de jet de mégot, crachat, déjection canine, détritus, etc. Ils verbalisent en

dressant une amende élevée (68 euros à Paris). Ils cherchent aussi à modifier les habitudes des fumeurs avec l’usage des cendriers de poche.Face à l’état actuel de laisser-aller, Courbevoie pourrait se lancer le défi de décrocher le label gratifiant Eco-propre, qui récompense les collectivités s’engageant dans des plans d’action à moyen terme, pour amélio-rer durablement la propreté de leurs espaces publics. Plusieurs étoiles récompensent les moyens mis en œuvre pour réduire les salissures (sensibilisa-tion, équipements, médiation, coercition, etc.). Il s’agit d’obtenir une amélioration durable des comportements des usagers sur l’espace public. Dans les Hauts-de-Seine, seule Asnières a déjà obtenu ce label.

Sur un trottoir français, un piéton rencontre en moyenne un papier au bout de 67 m de marche, une déjection canine après 240 m, un sac-poubelle chaque 900 m et un dépôt sauvage tous les 1 500 m ! Tous ces déchets régalent des animaux indésirables, tels les rats qui connaissent une grande proliféra-tion. Ils trottent le long de nos berges de Seine mais aussi un peu partout en ville !Participer au maintien de la propreté de notre ville : un défi majeur à relever.

Floriane Deniau, conseillère [email protected]

Tél. : 06 51 73 26 85

Tous pour Courbevoie

Sous-équipement sportif chroniqueAvec ses 20 sites sportifs regroupant environ 80 équipements, Courbevoie possède moins de 10 équipements sportifs pour 10 000 habi-tants quand la moyenne française est de plus de 41 et celle des Hauts-de-Seine de 22 ! (source : www.irds-idf.fr)

La conséquence, les sportifs courbevoisiens la connaissent bien : c’est l’impossibilité d’ins-crire ses enfants à de nombreux sports, c’est la difficulté de nager sans se cogner avec d’autres nageurs, c’est l’absence d’un gymnase ou d’un terrain de jeu dans certains quartiers, c’est la suroccupation des locaux qui se traduit par des horaires inadaptés à l’accueil des enfants dans les clubs…

Malgré cette pénurie, la municipalité a fait le choix de ne pas remplacer le gymnase Noko-vitch situé boulevard Saint-Denis, laissant ainsi une friche à l’entrée de la ville au niveau du pont de Courbevoie. Elle a également sup-

primé le terrain de basket derrière le lycée Painlevé.

Au manque d’équipements s’ajoute trop sou-vent leur vétusté. Au plafond de l’unique pis-cine sont fixés depuis des années des filets de protection, censés pallier des travaux urgents constamment repoussés. Le gymnase Dallier n’est pas du tout aux normes (pas d’ac-cès pour les personnes à mobilité réduite ni même de lavabos à proximité des toilettes !), la patinoire mérite un grand toilettage, etc.

Alors que le Plan local d’urbanisme est discuté et au moment où de nombreux projets urbains sont lancés par la municipalité (quartier Delage, rénovation du centre Charras), notre groupe sera très attentif à la place faite dans notre ville aux futurs équipements sportifs. Car pour l’heure, force est de constater que, malheureusement, ces équipements sont systématiquement la dernière roue du carrosse

dans chaque projet : une patinoire initialement prévue sur Delage dont on n’entend plus par-ler, un gymnase qui sera intercalé dans la place laissée libre par les projets immobiliers privés du Delage, les rénovations de la pati-noire et de la piscine non prévues dans la réhabilitation de Charras…

Pourtant, aucun Courbevoisien, quel que soit son quartier, ne devrait être privé de lieu pour pratiquer un sport. Notre ville doit donc saisir l’opportunité des multiples aménagements en cours pour rattraper son retard et mettre ainsi les équipements publics au cœur de sa stratégie urbaine, car l’attractivité d’une ville dépend aussi des équipements mis à la dis-position de ses habitants.

Cécile Boucherie, élue du groupe Tous pour Courbevoie

Alban Thomas, président du [email protected]

www.touspourcourbevoie.frTél. : 07 83 73 05 92


Europe Écologie les VertsVers un commerce équitable à Courbevoie ? (2)S’inscrire dans une démarche “Territoire de commerce équitable” serait pour une ville comme Courbevoie un moyen de relancer son Agenda 21.

Cinq étapes pour cela : voter une délibération et acheter des produits équitables, développer ces produits dans les commerces et restaurants,

inviter les entreprises et organisa-tions à les acheter, communiquer sur les réalisations, créer un Conseil local pour le commerce équitable, lieu d’échanges et de propositions.

Ghizlaine Guessous, conseillère municipale écologiste

Tél. : 06 62 85 16 [email protected]

courbevoie.eelv.fr

La défense des intérêts de CourbevoiePoursuivre la modernisation du stationnementLa loi de modernisation de l’action publique de 2014 autorise les communes à procéder à la dépénalisation du stationnement et ainsi à retrouver la maîtrise totale de l’utilisation de leur espace public. Ce dispositif a donc été voté lors du dernier conseil municipal et il s’ap-pliquera à partir du 1er janvier prochain. Concrètement, cela signifie désormais que les contrevenants ne seront plus verbalisés par l’État, mais directement par la Ville à travers l’établissement d’un forfait post-stationnement (FPS).

Dans ce cadre, la municipalité a souhaité encourager les comporte-ments vertueux et pénaliser plus sévèrement les autres. C’est ainsi que les tarifs de stationnement n’ont pas été augmentés, mais que l’amende de 17 € devient un FPS de 18 €. Il n’y a donc aucun change-ment pour ceux qui s’acquittent régulièrement de leurs droits de stationnement.

En ce qui concerne un usager qui aurait payé 3,20 € pour deux heures de stationnement et qui dépasserait cette limite, il serait soumis à un FPS de 18 €, minoré de ce qu’il avait déjà réglé. Son dû s’élèverait alors à 14,80 €.

Dans l’hypocentre, ce FPS se montera à 32 €, correspondant à 10 heures de stationnement. Cette différence de traitement se justifie par la nécessité renforcée de garantir la fluidité de la circulation en permet-tant une meilleure rotation du stationnement dans cette zone com-merçante.

Courbevoie n’est pas un cas unique. Paris a pris la même voie, avec des montants de FPS compris entre 35 et 50 € – comme à Neuilly-sur-Seine par ailleurs. Levallois-Perret a pour sa part choisi de porter le montant de son FPS à 32 € sur l’ensemble de son territoire. En préservant notre grille tarifaire, nous avons fait le choix d’une évolu-tion en douceur, qui ménage les usages des habitants et les impéra-tifs d’une circulation apaisée.

La majorité municipale

Groupe divers droiteManger bio pour manger mieux à CourbevoieVous connaissez tous mon combat contre le gaspillage alimentaire. Et mon implication pour la défense de nos agriculteurs. Ce qui m’importe et me préoccupe, c’est vous : votre alimentation, la santé de vos enfants et votre bien-être. Nous le savons. La mauvaise alimentation entraîne des maladies cardiovasculaires, des diabètes, de l’obésité, de la stérilité ou encore le cancer.

L’objectif, à Courbevoie, est donc de valoriser l’économie verte. Pour cela, il faut encourager les circuits courts. L’entrepreneur Gary Franco vient d’ouvrir le magasin Bio Naturo, une enseigne qui fait partie d’un groupe indépen-dant. Ce magasin ne propose la vente que de produits bios : plus de 3 000 références en épicerie, produits frais, fruits et légumes, cosmétiques, hygiène, produits d’en-tretien, vrac, compléments alimentaires ou puériculture.

De plus, une cinquantaine de produits du quotidien sont proposés en permanence à prix très bas tout au long de l’année (riz, pâtes, jus de pomme, pâte à tartiner, sucre, sauce tomate, œufs, yaourts, etc.)

Pour rappel : l’agriculture biologique est une méthode de production agricole qui exclut le recours à la plupart des produits chimiques de synthèse, utilisés notamment par l’agriculture industrielle et intensive depuis le début du XXe siècle, les organismes génétiquement modifiés par transgenèse et la conservation des cultures par irradiation.

Allez voir ce magasin de ma part. 15 % de réduction pour votre prochain achat en montrant cette tribune !

Voici les infos : Bio Naturo, 69, avenue Marceau. Lundi au samedi de 9 h 30 à 20 h, dimanche de 9 h 30 à 13 h 30. À bientôt !

Arash Derambarsh, président de groupeconseiller municipalTél. : 06 60 29 40 46,

[email protected] Twitter : @Arash

Dominique Fratellia, conseillère municipale

[email protected]

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- NOVEMBRE 2017 - HAUTS-DE-SEINE - Courbevoie · n° 136 - novembre 2017 - hauts-de-seine toute l’info à portée de main votre ville nouvelles rÈgles pour le stationnement payant