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Travailler le lexique Méthodes innovantes (tous niveaux) NRP NRP Nouvelle Revue Pédagogique www.nrp–college.com SEPTEMBRE 2013 N° 634 lettres collège supplément

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Travailler le lexiqueMéthodes innovantes(tous niveaux)

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septembre 2013 travailler le lexique, méthodes innovantes supplément nRp COllÈGe 1

Travailler le lexique

Méthodes innovantesPar Amélie Berthou-Sergeant, Pascale Elissondo, Catherine Ropars et Mariane Zingraff

Présentation

Que l’enrichissement du lexique soit un objectif primordial de l’enseignement du français au collège, c’est une constante de tous les programmes : elle rejoint l’avis unanime des enseignants pour qui le manque de vocabulaire des élèves est une des principales causes des difficultés de lecture, avec les répercussions évidentes sur leur production écrite et orale. Certains en font aussi une conséquence, dans la mesure où celui qui lit moins a d’autant moins d’occasions d’apprendre de nouveaux mots, soulignant un effet de cercle vicieux…

une recherche d’outils performantsmais quand il s’agit d’apprendre du vocabulaire aux élèves, on

se heurte à une faiblesse des méthodes. À part les listes de mots regroupés par champ lexical, les définitions de mots rares donnés dans les marges de textes littéraires et quelques exercices sur les préfixes/suffixes ou les synonymes et antonymes, peu d’outils sont mis à la disposition du professeur. et ce, alors même qu’on sait qu’aucun apprentissage de vocabulaire n’a de chance de laisser de trace s’il n’est pas relié à un projet précis où les mots appris sont retrouvés de façon régulière, réutilisés, reliés à un contexte, rapi-dement « mis en scène » de façon diverse… et que toute mémori-sation requiert une participation active des élèves.

Ces constatations nous ont incitées à proposer ici quelques séances dans lesquelles le lexique n’est pas réduit au rôle finale-ment assez marginal qu’on lui laisse souvent par rapport au texte, mais devient le centre d’activités à caractère parfois ludique pro-posées aux élèves, qui requièrent pour la plupart un travail de groupe, et avec pour objectifs affirmés la compréhension, la mé-morisation et l’utilisation de mots nouveaux.

Organisation de ce supplémentle supplément est organisé en trois parties, selon des finali-

tés de lecture ➝ écriture ➝ lecture-écriture, dans lesquelles les séances décrites s’adressent plutôt à telle ou telle classe, mais peuvent pour certaines, en fonction de la complexité du lexique ou du thème lexical travaillés, être adaptées à d’autres classes – sans perdre de vue que le développement du lexique gagne à être lié à un développement de connaissances globales, lesquelles sont déterminées par les contenus des programmes scolaires, pas seulement en français mais dans les différentes matières. on trou-vera donc ici une séance organisée autour du conte, destinée aux classes de 6e, une autre autour du vocabulaire de la chevalerie, en rapport avec les programmes de 5e, ou encore des mots croisés sur le théâtre qui peuvent être adaptés à toutes les classes en fonction de la complexité du lexique utilisé…

il aborde aussi de manière organisée des thèmes importants dans l’acquisition du vocabulaire :

– l’importance du contexte, avec le double objectif de mon-trer aux élèves qu’ils sont capables de déterminer eux-mêmes le sens d’un mot à partir de ceux qui l’entourent, et d’introduire, en situation, aux notions de synonymie et de polysémie – comment le sens des mots peut « bouger » d’un emploi à l’autre ;

– l’usage du dictionnaire, acquis à travers l’utilisation plus ludique de dictionnaires informatisés, et développé par la rédaction de notices de dictionnaires – autre façon de rejoindre la polysémie ;

– la constitution de lexiques « personnalisés », ce qui est diffé-rent de l’apprentissage de lexiques en « prêt-à-porter » ;

– l’étymologie par le biais de la création de mots nouveaux…l’essentiel étant de laisser aux élèves, à travers ces apprentis-

sages, le vrai plaisir de la découverte et de la création.

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2 supplément nRp COllÈGe travailler le lexique, méthodes innovantes septembre 2013

Sommaireétapes séances Fiches élève

partie I Lecture

1 Privé de dictionnaire I : élaborer une stratégiepar Amélie Berthou-Sergeant 3

2 Privé de dictionnaire II : étudier un contextepar Catherine Ropars 4

3 Le vocabulaire à l’ère du numériquepar Mariane Zingraff 6

4 Exploiter un texte pour se constituer un lexique : le vocabulaire de la chevalerie

par Pascale Elissondo 8

5 Défi vocabulairepar Amélie Berthou-Sergeant 10

1 Privé de dictionnaire !Compréhension 20

2 Utiliser le contexteCompréhension 21

3 Rechercher du vocabulaire dans le TLFitiCe 22

4 Rechercher du vocabulaire avec l’application « Le Robert mobile »

tiCe 24

5 Se constituer un lexique de la chevalerie à partir d’un récit

synthèse 25

6 Lire un récit épiquesynthèse 26

7 Élucider le vocabulaire dans un corpus de fables de La Fontaine

Compréhension 27

8 Défi er une classe adverseexpression 28

partie IIÉcriture

6 Inventer un mot-valisepar Catherine Ropars 12

7 Écrire un article de dictionnairepar Catherine Ropars 13

8 Découvrir le lipogrammepar Catherine Ropars 15

9 Inventer un mot-valiseexpression écrite 29

10 Inventer un lipogrammeCompréhension, expression écrite 30

partie IIILecture/écriture

9 Construire le lexique de la forêtpar Catherine Ropars 16

10 Mots croisés sur le théâtrepar Amélie Berthou-Sergeant 18

11 Créer une grille de mots croisés sur le lexique du théâtre

expression écrite 31

Corrigés des fi ches élève 32

Crédits photosCouverture et reprise en page 1 : rea / todd anderson-the new York times-redux ; 4 : Coll. Kharbine-tapabor ; 5 : aKG -images/ tous droits réservés pour l’artiste ; 7 : bis / ph. Jeanbor © archives larbor ; 8 : bis / ph. Coll. archives nathan ; 9 : bis / ph. Coll. archives larbor ; 11 : bis / ph. h. Josse © archives larbor ; 12 : Coll.Christophe l ; 15 : dr / editions denoël ; 16 bas : bis / © archives larbor ; 16 bas d : bis / ph. Jeanbor © archives larbor ; 16 ht: bis / © archives larbor ; 19 : bis / ph. © museo civico di torino, turin ; 21 : Collection Kharbine-tapabor ; 26 : bis / ph. Coll. archives nathan.

2 supplément au n° 634 de la revue nRp COllÈGe travailler le lexique, méthodes innovantes septembre 2013

Dans ce supplément, vous pourrez exploiter les ressources multimédia suivantes*, disponibles sur le site NRP dans l’espace « Ressources abonnés ». Rendez-vous sur http://www.nrp-college.com.

Fiche de lecture-compréhension des fables exercice de préparation à l’écriture de défi nitions évaluation : êtes-vous capable de défi nir ces mots sans dictionnaire ? les racines et affi xes grecs Fiche d’activités sur le lexique des coiff ures Activités autour du conte de Gilles Barraqué La Loi du roi Boris (avec extrait du texte)

Interview d’une lexicographe du dictionnaire le Robert

Diaporama autour de la forêt (+ fi che d’exploitation)

* Certaines de ces ressources sont réservées aux abonnés numériques (abonnés papier + numérique ou 100 % numérique).

Les numériques+

Conformément aux dispositions sur le droit d'auteur(Code de la Propriété Intellectuelle), la reproduction et

la représentation de tout ou partie de ce numéro de la NRPnotamment sur les sites web contributifs, les blogs, sont

strictement interdites et passibles de sanctions pénales et civiles

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Compréhension Séance 1partie I. Lecture

Privé de dictionnaire (I) :élaborer une stratégie

les élèves passent leur temps à poser des questions dont ils peuvent trouver les réponses sous leurs yeux. ils s’arrêtent bien souvent dès qu’ils ne comprennent pas un mot. ils attendent de leur professeur une assistance pour les guider pas à pas. mais si on leur présente les choses comme un défi à relever, ils sont immédia-tement mobilisés, à condition que la tâche ne soit pas trop com-plexe. ils deviennent alors plus autonomes.

dans un premier temps, à partir d’exemples, le professeur peut élaborer avec ses élèves différentes stratégies à mettre en œuvre dans l’élucidation du vocabulaire nouveau d’un texte. puis, en au-tonomie, les élèves devront reconnaître et appliquer les stratégies adéquates (Fiche élève 1).

Répertorier les stratégies• voici un corpus d’exemples à soumettre aux élèves :

1. « mon nom est personne. » si personne ne l’a blessé, qui songerait à aider le cyclope ?

2. Je cherche une ludothèque.3. il prévoit de faire couler un nappage à la framboise sur

son gâteau.4. après quelque temps, la pinasse fut construite. il ne man-

quait ni la coque, ni le pont, ni les mâts. on fit les voiles avec un vieux parachute.

5. Chez le bijoutier, elle choisit finalement les dormeuses avec une émeraude montée sur de l’or blanc.

• de chaque exemple, on peut déduire une stratégie :

1. trop souvent négligée par les élèves, la ponctuation est pourtant porteuse de sens. trois éléments à rappeler :

– la majuscule se trouve soit en début de phrase, soit aux noms propres qui désignent une réalité unique ;

– l’emploi des italiques peut signifier soit que le terme em-ployé est étranger, soit qu’il s’agit d’un titre d’œuvre ;

– les guillemets signalent une citation ou attirent l’attention sur un mot dont le sens est imprécis voire énigmatique.

2. pour les mots d’origine grecque ou latine, on retrouve sou-vent les mêmes racines dont le sens est soit connu, soit accessible par la comparaison mentale avec d’autres mots formés sur cette racine, soit donné par le professeur. dans l’exemple, « ludothèque » peut faire penser à d’autres mots comme « bibliothèque », « média-thèque » qui permettent de comprendre le suffi xe (« lieu où l’on regroupe certaines choses »). le préfi xe ludo- peut être donné par le professeur, mais on peut penser au mot « ludique » qui évoque le jeu.

3. il est souvent utile de chercher les mots de la même fa-mille. on les reconnaît à deux critères : ils se ressemblent, c’est-à-dire qu’ils ont quelques lettres en commun et dans le même ordre, et ils ont aussi un sens qui les rapproche. donc, en cherchant des mots de la famille du mot concerné, on peut dégager une piste de sens. dans l’exemple, on pense à une « nappe » qui couvre une table. on peut alors deviner ce qu’est un « nappage » en pâtisserie.

4. Chercher le champ lexical dominant permet de dégager les thématiques en présence. Ce travail est en général inconscient quand on lit.

5. le contexte, plus largement, donne des indices sur le sens du mot qu’on ne connaît pas. par ailleurs, c’est le sens d’ensemble d’un texte qui permet de choisir entre les diff érents sens du champ sémantique d’un mot. on peut donc trouver le même mot avec deux acceptions diff érentes dans deux contextes diff érents.

Classer les stratégies• le professeur peut ensuite demander aux élèves d’organiser

les diff érentes stratégies dans un tableau comportant deux grands ensembles :

les indices dans le mot lui-même

les indices autour du mot

1. majuscules, italiques, ponctuation

2. étymologie (racines grecques ou latines)

3. mots de la même famille, formation en français

4. Champ lexical

5. Contexte plus large

• on aura remarqué avec les élèves que plusieurs stratégies d’élucidation sont souvent possibles pour le même mot.

Descriptif de la séance 1

• support : corpus d’exemples ou textes étudiés en classe.

• Durée : 1 heure.

• Objectif : montrer aux élèves qu’ils sont capables de com-prendre un lexique nouveau pour eux sans recourir au dic-tionnaire, par diff érentes méthodes alternatives.

Utilisation des fiches élève

• Fiche 1 : Privé de dictionnaire !

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Privé de dictionnaire (II) : étudier un contexte

l’activité qui suit prend place en 6e dans le cadre des séquences sur le conte. mais elle est facilement transférable à d’autres sé-quences et d’autres niveaux.

pendant leur lecture du conte de Grimm, « l’élixir de vie », des élèves demandent ce que veut dire le mot « vaniteux ». plutôt que leur donner la réponse ou de leur dire de regarder dans le diction-naire – ce qui est le réflexe habituel –, le professeur fait élaborer un sens possible du mot à partir du texte, en mobilisant leurs capacités d’observation.

Première étape : recherche individuelle écrite des élèves

• le professeur demande aux élèves de retrouver et de noter entièrement le passage dans lequel le mot « vaniteux » apparaît – la phrase et les circonstances dans lesquelles le mot est prononcé lors de la rencontre du nain et du héros.

• les deux rencontres antérieures auxquelles le nain fait allu-sion sont également relevées pour permettre la confrontation et l’émergence du sens.

Descriptif de la séance 2

• support : Grimm, « L’élixir de vie ».

• Durée : 1 heure.

• Objectifs :– Faire trouver le sens d’un mot sans utiliser le dictionnaire.– Introduire la notion de contexte.– Construire des procédures de réflexion transférables à d’autres situations.

Utilisation des fiches élève

• Fiche 2 : Utiliser le contexte.

CompréhensionSéance 2 partie I. Lecture

Rencontre du nain et du premier frère du héros

Le nain l’interpella : « Où courez-vous si vite ? – Sot avorton, répondit le prince avec hauteur, qu’as-tu besoin de le savoir ? » Et il poursuivit sa route.

Rencontre du nain et du deuxième frère du héros

Celui-ci l’arrêta et lui demanda où il courait si vite : « Petit avorton, répondit le prince, cela ne te regarde pas ! » Et il poursuivit sa route sans se retourner.

Rencontre du nain et du hérosQuand le prince rencontra le nain et que celui-

ci lui demanda où il allait avec tant de hâte, il s’arrêta, engagea la conversation et dit :

« Je cherche l’élixir de vie car mon père va mourir.

– Sais-tu où tu le trouveras ?

– Non, répondit le prince.

– Parce que tu t’es comporté comme il convient et que tu n’es pas vaniteux comme tes frères, je vais te dire où tu trouveras… »

« L’élixir de vie », illustré par Arthur Rackham.

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Compréhensionpartie I. Lecture

Deuxième étape : recherche collective orale

• après relecture des trois passages, le professeur demande alors aux élèves de reformuler avec leurs propres mots ce que font les deux premiers frères, et par opposition ce que fait (ou ne fait pas) le troisième.

• les propositions sont inscrites au tableau.

Troisième étape : écrit individuel• le professeur demande aux élèves d’écrire ce qu’ils pensent

être le sens du mot « vaniteux » du point de vue du nain.voici des exemples de réponses d’élèves : se moquer, insulter,

mépriser, regarder de haut, se croire meilleur, refuser la conversation.

• toutes les réponses sont collectées au tableau et discutées au regard des informations fournies par les trois extraits pour aboutir à une formulation collective du sens du mot dont on précisera la classe grammaticale.

Quatrième étape : vérification• vérification est faite avec le dictionnaire. il est important de

le faire car les élèves se rendent ainsi compte qu’ils ont en eux-mêmes des ressources suffisantes pour se débrouiller seuls.

• en conclusion, le terme de « contexte » est introduit pour expliciter la démarche suivie, et une remarque est faite sur la pos-sibilité de réutiliser cette démarche en d’autres situations.

Séance 2

Explication du mot « contexte »Pour trouver le sens du mot sans consulter le

dictionnaire, on a regardé qui emploie le mot, à propos de qui et pourquoi.

C’est ce qu’on appelle observer le contexte d’utilisation d’un mot, c’est-à-dire les autres mots qui l’entourent et le texte en général.

Prolongement• Il est utile de réitérer l’activité plusieurs fois au

cours de l’année de façon à vérifier que la procédure est installée.

• On peut aussi proposer des exercices d’application sur l’utilisation du contexte, comme de déduire du texte suivant le sens de « clepsydre », en notant les autres mots ou expressions qui ont aidé à le trouver :

« Robinson redescendit plus d’une fois dans le trou de la grotte pour y retrouver la paix merveilleuse de son enfance. Il avait pris l’habitude d’arrêter chaque fois la clepsydre, parce qu’il n’y avait plus d’heure, ni d’emploi du temps au fond de la grotte. Mais il était troublé, et il se demandait si ce n’était pas la paresse qui l’y attirait, comme autrefois elle l’avait fait descendre dans la souille1. »

Michel Tournier, Vendredi ou la vie sauvage, Gallimard, 1977.

1. Souille désigne ici un trou avec de la vase.

Robinson Crusoé illustré par Pierre Falké, 1926. Tous droits réservés.

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Le vocabulaire à l’ère du numérique

lors des séances de travail du vocabulaire, on remarque sou-vent que les élèves n’ont pas le réflexe, l’envie ou le courage de consulter un dictionnaire, que ce soit pour vérifier l’orthographe d’un mot ou pour connaître sa définition. C’est pourquoi il est inté-ressant de se pencher sur l’utilisation des supports numériques, de manière à rendre la recherche de vocabulaire plus ludique et, peut-être, plus systématique.

Apprendre à utiliser un dictionnaire en ligne

• le Trésor de la langue française (tlF), référence en matière de dictionnaire, existe en version informatisée. il présente l’avantage d’être totalement gratuit pour sa version en ligne.

• de plus, l’outil informatique permet des fonctions supplé-mentaires par rapport au dictionnaire :

– la recherche d’un mot peut s’effectuer en tapant le mot (avec correcteur d’orthographe), en utilisant une liste déroulante, ou en effectuant une saisie phonétique. les élèves peuvent ainsi cher-cher un mot même s’ils ont une connaissance approximative de son orthographe ;

– le moteur de recherche propose alors une liste où le mot ap-paraît seul, fléchi, ou dans des expressions courantes. Ceci permet de bien insister auprès des élèves sur l’attention qu’ils doivent por-ter au mot qu’ils recherchent ;

– enfin, une fois la définition du mot affichée, il est possible d’utiliser un outil pour surligner les différentes parties de l’article en différentes couleurs : définition, classe grammaticale, synonymes/antonymes, etc. ainsi, les élèves peuvent hiérarchiser les informa-tions et mieux se repérer dans l’article.

• l’activité proposée dans la fiche élève 3 demande une heure en salle informatique et s’adresse à une classe de 6e (si l’activité est trop longue, on peut la commencer en classe et les élèves la termi-neront chez eux ou au Cdi). on peut également mener cette acti-

vité en classe avec un tni : il faut alors désigner quelques élèves pour mener les recherches. elle accompagne une lecture cursive, ici La Jalousie du barbouillé, donnée à lire en complément d’une séquence consacrée au théâtre. il s’agit de rechercher dans le tlF des mots, de repérer les définitions, les synonymes et l’étymologie d’un mot.

Deux applications pour tablettes et smartphones

le fait que les élèves soient pourvus dès la 6e, et pour toute leur scolarité au collège, d’une tablette numérique qui contiendrait tous les manuels et certains usuels n’est pas encore d’actualité. et pour-tant, cela résoudrait enfin le sempiternel problème du poids des cartables, puisque tous les manuels seraient réunis sur une seule tablette… le coût n’en serait pas plus élevé puisque les manuels en format numérique sont moins chers qu’en format papier. on peut donc se prendre à rêver qu’un jour prochain les élèves auront ces outils à leur disposition.

en attendant, on peut montrer à ceux qui possèdent un smart-phone ou une tablette (eux ou leurs parents) comment se servir de ces applications. il ne s’agit évidemment pas d’accroître les inéga-lités sociales, et les activités proposées sont également réalisables avec un dictionnaire classique.

Descriptif de la séance 3

• support : Trésor de la langue française, version informati-sée ; application « Le Robert mobile »

• Durée : environ 4 heures sur deux semaines.

• Objectif : utiliser les supports numériques.

Utilisation des fiches élève

• Fiche 3 : Rechercher du vocabulaire dans le TLFi.

• Fiche 4 : Rechercher du vocabulaire avec l’application « Le Robert mobile ».

Méthode, recherche

TICESéance 3 partie I. Lecture

Cette activité permet également de valider les compétences suivantes du B2i :

1.1) Je sais m’identifier sur un réseau ou un site et mettre fin à cette identification.

1.2) Je sais accéder aux logiciels et aux documents disponibles à partir de mon espace de travail.

2.1) Je connais les droits et devoirs indiqués dans la charte d’usage des TIC […] de mon établissement.

2.6) Je sécurise mes données (gestion des mots de passe, fermeture de session, sauvegarde).

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L’application « dictionnaire de français TLFi »

Ce dictionnaire fonctionne sur tablettes et smartphones. son coût est de 1,79 €.

• Sur la page d’accueil, tapez le mot à chercher. Attention, il n’y a pas de correcteur orthographique, il faut donc taper le mot sans fautes. une fois la définition affichée, plusieurs fonctionnalités s’affichent dans des onglets en bas de la page : étymologie, synonyme, antonyme et mor-phologie.

Jusque-là, l’application n’offre rien de plus qu’un dictionnaire clas-sique. la fonctionnalité intéressante est la possibilité de se constituer un calepin avec les mots cherchés.

• Cliquez sur cette icône :

• Vous pouvez alors :– vous envoyer le mot par mail ;– l’envoyer directement vers une imprimante ;– l’ajouter à une liste en choisissant « ajouter un signet ». Chaque

mot ajouté forme une liste que vous pouvez retrouver en cliquant sur cette icône :

L’application « Le Robert mobile »

l’application coûte 5,49 € et fonctionne sur tablettes et smart-phones.

• Ce dictionnaire fonctionne comme le précédent, à une différence près : pour se constituer une liste de mots à retenir, il faut cliquer sur l’icône « à retenir » :

• Chaque mot ajouté forme une liste que vous pouvez retrouver en cliquant sur l’icône « historique » :

• l’activité proposée dans la fi che élève 4 est très simple : il s’agit de préparer à la maison la lecture et la compréhension d’un ou plusieurs textes, en cherchant du vocabulaire, et en se consti-tuant un répertoire (numérique ou non) pour pouvoir relire et apprendre les défi nitions.

l’activité concerne ici la fable « le loup et l’agneau », donnée lors d’une séquence consacrée à l’étude de la fable en 6e. l’appli-cation du robert a été ici retenue, car elle propose un correcteur orthographique et que les définitions données sont plus courtes et d’un niveau plus adapté aux élèves.

bien entendu, elle n’est possible que s’il a été demandé aux pa-rents d’élèves d’acheter cette application. elle présente l’avantage d’être beaucoup moins chère que sa version papier, moins encom-brante et régulièrement mise à jour gratuitement.

Les e-books enrichis• pour terminer ce tour d’horizon des supports numériques

en matière de vocabulaire, il faut rapidement évoquer les e-books enrichis. de très nombreux textes donnés à lire à nos élèves sont aujourd’hui téléchargeables gratuitement. on a donc la possibi-lité, si cela concerne une lecture cursive à la maison, de laisser aux parents d’élèves le choix d’acheter le livre ou de le télécharger si une version gratuite existe. il convient cependant de vérifi er la qualité des versions gratuites avant de le faire.

• outre l’avantage de la gratuité, les e-books bénéfi cient d’un dictionnaire intégré, qui permet d’obtenir la défi nition d’un mot en double-cliquant sur le mot, mais également de basculer sur une page Wikipédia ou une recherche web.

• Voici un exemple extrait du Horla de Guy de maupassant :

« est-ce étrange qu’un simple malaise, un trouble de la circulation peut-être, l’irritation d’un filet nerveux, un peu de congestion, une toute petite perturbation dans le fonctionne-ment si imparfait et si délicat de notre machine vivante, puisse faire un mélancolique du plus joyeux des hommes, et un pol-tron du plus brave ? »

en double-cliquant sur les trois mots soulignés, on obtient les définitions suivantes :

– Congestion : afflux de sang anormal dans une partie du corps.

– Mélancolique : triste. Synonymes : abattu, déprimé, nostal-gique, sombre.

– Poltron : lâche. Synonymes : froussard, peureux, pleutre, poule mouillée. Antonymes : brave, courageux.

Ces définitions sont certes assez sommaires, mais elles offrent l’immense avantage de l’accès immédiat pour les élèves.

Méthode, recherche

TICE Séance 3partie I. Lecture

Le Horla illustré par William Julian-Damazy, 1908.

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8 supplément nRp COllÈGe travailler le lexique, méthodes innovantes septembre 2013

Exploiter un texte pour se constituer un lexique : le vocabulaire de la chevalerie

lorsqu’on aborde en 5e le roman de chevalerie, le premier obstacle rencontré est la méconnaissance qu’ont les élèves d’une bonne part du lexique lié à ce genre. C’est pourquoi nous avons choisi ici de proposer un travail spécifique sur le vocabulaire des

armes médiévales, très présent dans les textes, pour illustrer une démarche qu’on pourra évidemment étendre à d’autres thèmes : on pourrait par exemple transposer le lexique de la bataille pro-posé ici au lexique amoureux.

Première étape : le lexique de la chevalerie

• le professeur propose la lecture d’un récit épique, extrait de Chrétien de troyes.

• le professeur situe cet extrait de texte qui raconte la pre-mière partie du combat entre méléagant et lancelot. Ce dernier, bien que blessé, n’a pas renoncé à défier celui qui retient la reine Guenièvre prisonnière. Ce début d’affrontement obéit à des règles strictes qui sont celles du duel médiéval. les chevaliers sont sur leur destrier et s’affrontent tous deux à la lance à armes égales. il n’est pas question par exemple de se servir d’une arbalète qui tuerait l’adversaire de loin et ne serait pas conforme à la grandeur d’un chevalier. ils ne manient pas non plus l’épée qui est réservée au combat à pied.

• il est demandé ensuite aux élèves de répondre ensemble aux trois premières questions de la fiche élève 5 :

1. l’arme qui permet aux chevaliers d’attaquer est la lance.

2. le haubert, aussi appelé cotte de mailles, l’écu et le heaume le protègent des coups ennemis.

Descriptif de la séance 4

• support : Chrétien de Troyes, Lancelot ou le Chevalier à la charrette, 1177-1179.

• Durée : environ 4 heures sur deux semaines.

• Objectifs :– Construire un lexique autour de l’équipement de base du chevalier.– Découvrir les caractéristiques du récit épique.

Utilisation des fiches élève

• Fiche 5 : Se constituer un lexique de la chevalerie à partir d’un récit.

• Fiche 6 : Lire un récit épique.

SynthèseSéance 4 partie I. Lecture

Sans plus tarder, les combattants font alors reculer les spectateurs ; d’un coup de coude, ils ramènent leur écu en avant et glissent leur bras dans les courroies de soutien. Ils éperonnent et se heurtent de leurs lances en plein milieu de leurs écus avec une telle violence qu’elles éclatent et volent en morceaux comme du petit bois. Dans un même élan, leurs destriers se sont rencontrés front contre front, poitrail¹ contre poitrail ; leurs écus et leurs heaumes se sont entrechoqués avec un tel fracas qu’on eût cru entendre un éclat de tonnerre et il ne reste aucun poitrail, aucune sangle, aucun étrier, aucune rêne, aucune pièce de harnais qui ne se rompe ; même les harçons des selles, qui étaient pourtant solides, sont mis en pièces.

Chrétien de Troyes, Lancelot ou le Chevalier à la charrette.

1. Poitrail : partie du harnais couvrant la poitrine du cheval.

Le combat de Lancelot contre Méléagant, miniature du xve siècle.

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3. le synonyme d’écu est bouclier ; celui de heaume est bien sûr casque. Celui-ci recouvrait la tête et le visage. au début, le nez était protégé par une pièce de métal puis le casque à visière est apparu.

les élèves rédigent ensuite eux-mêmes une synthèse afin de laisser une trace écrite pour le cours – ils auront ainsi écrit un petit paragraphe sur l’équipement du chevalier – et recherchent indivi-duellement les réponses aux trois autres questions.

Les caractéristiques du récit épique

• le professeur lit la suite du texte de Chrétien de troyes (ci-contre).

• l’étude de ce texte permet, en s’aidant des questions de la fiche élève 6, de retrouver les caractéristiques du récit épique :

– l’utilisation de verbes d’action qui expriment ici la violence du combat : « se sont entrechoqués ; rompe ; se relevèrent (d’un bond) ; fondirent (l’un sur l’autre) ; s’assènent ; entament ; jettent ; se malmènent ; se meurtrissent ; luttèrent ». le lecteur perçoit ainsi bien la puissance des coups portés ;

– le recours à l’hyperbole, figure d’exagération. son usage dans le récit épique est très fréquent ; elle permet d’exprimer une sen-sation forte. elle insiste ici sur la violence du combat, son caractère spectaculaire ;

– le recours à l’énumération, qui est aussi une des figures de style de l’insistance ou de l’exagération : elle consiste à faire suivre des mots ou des groupes de mots de même classe grammaticale. dans le texte, appuyée par la tournure négative, elle met en valeur la force incroyable du choc des chevaux qui pulvérise l’armure de protection ;

– l’utilisation des comparaisons pour illustrer et renforcer le récit.

les élèves pourront répondre individuellement aux premières questions de la fiche élève 6, qui leur permettent de reprendre toutes les notions et idées abordées avec la fiche élève 1, puis col-lectivement aux questions de l’étape 2.

ils rédigeront ensuite une petite synthèse où tous les termes importants seront réinvestis.

Synthèse Séance 4partie I. Lecture

Leurs écus et leurs heaumes se sont entrechoqués avec un tel fracas qu’on eût cru entendre un éclat de tonnerre et il ne reste aucun poitrail, aucune sangle, aucun étrier, aucune rêne, aucune autre pièce de harnais qui ne se rompe ; même les harçons des selles, qui étaient pourtant solides, sont mis en pièces. Les chevaliers n’ont pas eu à rougir d’avoir roulé à terre dès lors que leurs équipements les ont ainsi trahis. D’ailleurs tous les deux se relevèrent d’un bond et fondirent l’un sur l’autre sans proférer un seul mot, avec la férocité de deux sangliers. Sans une insulte, sans une menace, ils assènent de violents coups d’épée en ennemis habités d’une haine mortelle. Souvent, dans leur ardeur, ils entament si profondément les heaumes et leurs cottes de mailles que le sang gicle à la suite des éclats. Ils jettent toutes leurs forces dans la bataille, se malmènent et se meurtrissent sous la brutalité sauvage de leurs coups répétés. Pendant longtemps ils luttèrent d’égal à égal dans un violent corps-à-corps fait d’assauts successifs et personne ne put les départager en bien ou en mal.

Yvain ou le Chevalier au lion, miniature du xiiie siècle (détail).

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Défi vocabulaire

Cette séance, destinée en priorité à deux classes de 6e, propose d’aborder de façon ludique l’étude du vocabulaire de quatre fables classiques. après un travail de lecture théâtralisée par groupes, suivi d’une discussion avec le reste de la classe et d’un premier bilan (fiche élève 7), les élèves seront invités à faire preuve d’observation et d’originalité pour créer cinq défis de vocabulaire différents (fiche élève 8). les défis imaginés par une classe seront lancés à l’autre classe, et vice versa. en créant des exercices (avec les réponses at-tendues), en cherchant à relever les défis lancés par d’autres élèves, et éventuellement en corrigeant les leurs, les élèves se familiarise-ront avec la langue et le vocabulaire de Jean de la Fontaine.

Dégager le sens des fablespour comprendre les textes du corpus, il est bien sûr hors de

question de donner une liste exhaustive de vocabulaire. C’est plu-tôt par une compréhension d’ensemble de chacun des textes que les élèves pourront au besoin deviner le sens de certaines tour-nures, en contexte. la Fontaine écrivait : « il faut plaire pour ins-truire. » or, la théâtralité des dialogues, la vivacité et la brièveté des textes permettent de jouer ses fables. afin de dégager le sens de chaque fable et de le mémoriser, le professeur peut organiser une séance de jeu, à mi-chemin entre la lecture expressive et le théâtre.

Cette première séance en classe nécessite un petit travail pré-paratoire. dans une classe de vingt-quatre élèves par exemple, on fera deux groupes de trois élèves pour chaque fable. À trois, ils au-ront pour travail de lire leur fable, d’essayer de la comprendre entre eux (par la discussion, éventuellement en cherchant quelques mots dans le dictionnaire) pour présenter à la classe une lecture théâtralisée. ils devront se répartir les rôles. en règle générale, un des élèves fera la narration tandis que les autres prendront en charge un animal.

devant la classe, ils devront montrer leur compréhension du texte par les gestes et les attitudes qu’ils auront choisis. les acces-

soires éventuels seront les bienvenus puisqu’ils nourriront la créa-tion d’images mentales chez leurs spectateurs. après le passage des deux groupes pour une même fable, le professeur engage la discussion avec la classe et invite les autres élèves à s’exprimer ou à poser des questions de compréhension.

Cette étape de jeu est primordiale pour corriger d’éventuels contresens de lecture avant la suite de l’étude, qui demandera aux élèves plus d’autonomie.

Construire une trace écriteau fur et à mesure des lectures et des discussions, des compa-

raisons se feront naturellement entre les textes. Certaines expres-sions ou certains mots reviennent dans plusieurs fables. différentes appellations servent à personnifier les animaux. le personnage du renard rusé est traité différemment dans les deux fables ; de même que le héron ou le pêcheur font deux choix opposés face à leurs proies.

la fiche élève 7 permet de faire un premier bilan sur les quatre fables du corpus.

Préparer le défi de vocabulaire pour une autre classe

À ce stade, les élèves peuvent préparer le défi qu’ils lancent à une autre classe de 6e. les groupes de lecture théâtralisée sont re-distribués de façon à avoir désormais six groupes de quatre élèves. dans chaque groupe, on veillera à ce qu’il y ait un élève qui ait pré-paré chacune des quatre fables.

À eux de préparer, en une séance d’une heure, à l’écrit ou de préférence en salle informatique, cinq défis de vocabulaire diffé-rents pour un groupe de la classe adverse.

la fiche 8 permet d’orienter les élèves vers différents types d’exercices de vocabulaire à soumettre à leurs camarades. Ce travail de préparation, en plus de faire travailler sur les fables du corpus, sert à retravailler des notions de vocabulaire déjà abordées avec les élèves en primaire, et probablement déjà revues en 6e. les élèves peuvent aborder une notion de différentes façons.

Exemples : – Consigne : trouvez trois mots de la même famille désignant

un poisson. (réponses : carpeau, carpillon et carpe dans « le hé-ron »).

– Consigne : dans les fables du corpus, trouvez un mot de la famille de chacun des mots proposés : 1. gibier 2. abondant 3. odo-rat. (réponses : 1. gibecière 2. abondamment 3. odeur.)

– Consigne : dans les fables du corpus, relevez six mots appar-tenant au champ lexical du corps humain et trois appartenant au champ lexical du corps animal. (réponses : pieds, cou, oreille, nez, échine, menton / cornes, bec, queue.)

Descriptif de la séance 5

• supports : Fables de La Fontaine : « Le Héron », « Le Petit Poisson et le Pêcheur », « Le Renard et la Cigogne », « Le Renard et le Bouc ».

• Durée : 4 ou 5 heures.

• Objectif : Acquérir du vocabulaire par la compréhension d’ensemble d’un corpus.

Utilisation des fiches élève

• Fiche 7 : Élucider le vocabulaire dans un corpus de fables.

• Fiche 8 : Défier une classe adverse.

Séance 5 Compréhension partie I. Lecture

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Compréhensionpartie I. Lecture

– Consigne : proposez un synonyme des mots suivants, trou-vés dans les fables du corpus : 1. le régal 2. chichement 3. machine 4. jugement 5. son butin 6. rebutée. (réponses : 1. le festin 2. pau-vrement/modestement 3. astuce 4. bon sens/intelligence 5. sa prise/sa pêche 6. rejetée/repoussée.)

– Consigne : expliquez les expressions suivantes, tirées des fables du corpus : 1. « vous avez beau dire » 2. « à la légère » 3. « hon-teux comme un renard qu’une poule aurait pris ». (réponses : 1. vos paroles n’y changeront rien. 2. sans réfléchir aux conséquences, 3.  Ce sont les renards qui mangent les poules, donc la situation inverse serait honteuse pour le renard, vaincu par sa propre proie.)

Le défiChaque groupe a préparé une page de cinq défis de vocabu-

laire ainsi qu’une autre page avec les réponses attendues. le pro-fesseur valide cette page ou propose des réajustements afin que les défis soient de difficulté sensiblement équivalente entre les groupes. Cela représente six pages de défis vocabulaire dans cha-cune des classes. Chaque groupe reçoit ensuite une page de défis de la classe adverse et doit tenter de les relever en cherchant les réponses dans les fables. on peut prévoir une séance d’une heure pour ce défi : les élèves travaillent ensemble et n’ont à leur disposi-tion que les textes du corpus et la page de défis.

Le résultatdeux possibilités s’offrent alors :

1. le professeur corrige lui-même les 2 x 6 pages de défis. un défi est considéré comme remporté lorsque les deux tiers des ré-ponses sont validées. par exemple, dans un défi synonymes, les élèves doivent trouver au moins 6 réponses sur les 9 mots propo-sés. dans un défi champ lexical, ils doivent trouver au moins 4 des 6 mots attendus, etc. À la fin de la page, on fait le total des défis remportés sur les 5 défis proposés.

2. la correction des pages de défis est confiée aux groupes qui les ont lancés. dans ce cas, ils s’appuient sur les réponses atten-dues et préalablement validées et ils ne doivent pas hésiter à solli-citer le professeur. en bas de la page, ils indiquent le total de défis remportés sur les 5 défis proposés.

le défi est remporté par toute la classe si le total des scores ad-ditionnés est supérieur ou égal à 18/30 (soit une moyenne de 3/5 par page). si ce n’est pas le cas, on peut lui donner une deuxième chance en répartissant différemment les pages de défis. si les deux classes ont remporté le défi, on peut décider que la classe qui a le plus gros score aura le privilège de créer pour l’autre classe des mots croisés réutilisant le lexique et les expressions découverts dans les fables. ils auront ainsi la récompense d’aller en salle informatique pour utiliser le logiciel hot potatoes et le plaisir de la création (voir séance 10). l’autre classe pourra profiter de ces mots croisés pour combler quelques lacunes.

Séance 5

ProlongementsPour clore ce travail de vocabulaire sur les quatre fables, on peut demander aux élèves d’en apprendre une au choix pour une récitation. Cette fois, ils devront compenser les accessoires et le travail de groupe par une meilleure expressivité du ton, témoignant par là de leur compréhension du vocabulaire.

On peut également leur demander de réemployer le vocabulaire (lexique et expressions) dans un travail d’écriture.

Pour faciliter le travail de validation des défis, on pourra suggérer aux élèves de demander un nombre de réponses multiple de trois (3, 6 ou 9).

« Le Renard et la Cigogne » illustré par Jean-Baptiste Oudry, 1747.

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Inventer un mot-valise

l’objectif va être de montrer, à partir de mots-valises extraits du Petit Fictionnaire illustré d’alain Finkielkraut, le travail d’écriture qui se situe derrière leur création : un travail qui ne doit rien au hasard, et que les élèves peuvent s’approprier à leur tour.

Première étape : observation collective

• par exemple, à partir du mot « éléphantôme », on fera com-prendre à la fois sa construction (éléphant + fantôme), née de la mise en commun de la dernière et la première syllabe des mots qui sont identiques, et la construction de la défi nition correspon-dante qui résulte de la fusion des défi nitions des mots d’origine : « pachyderme serviable qui se recouvre d’un long drap blanc pour eff rayer l’un de ses compagnons et le guérir de son hoquet. »

• autre exemple de construction, basé sur l’ajout d’une lettre dans le deuxième mot : « diablogue (diable + dialogue) : conversa-tion entrecoupée de rires sataniques. »

Deuxième étape : création de mots-valises

• on donnera aux élèves les exercices de la fi che élève 9, après quoi on en déduira avec eux la liste des procédés utilisés pour construire les mots-valises :

– substitution à la syllabe finale / initiale d’un mot proche (auto-raoût, pense-heures, eauverdose) ;

– ajout/ suppression de lettre à la fin / au début / au milieu d’un mot (larmoir, ennuit, toutriste) ;

– remplacement de lettre (rhinoféroce) ;– remplacement de lettre et ajout de syllabe (sapotage).on peut également s’appuyer sur l’utilisation des mots-valises

dans la publicité, sur ceux entrés dans l’usage  – franglais, resto-

route –, ceux inventés par des écrivains, des cinéastes (L’Arnacœur de pascal Chaumeil, 2010), et évoquer lewis Carroll (À travers le miroir, 1871) comme premier concepteur des mots-valises.

• les élèves s’entraîneront à la manipulation et la création de mots-valises à l’aide de la fi che élève 9 avant de rédiger l’exercice d’écriture de la fi che 10.

Descriptif de la séance 6

• support : Alain Finkielkraut, Petit Fictionnaire illustré, Seuil, 1981.

• Durée : 2 heures.

• Objectif : Créer du vocabulaire en inventant des mots-valises.

Utilisation des fiches élève

• Fiche 9 : Inventer un mot-valise.

ExpressionSéance 6 partie II. Écriture

Un titre de fi lm en forme de mot-valise. Un titre de fi lm en forme de mot-valise.

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CompréhensionExpression

écritepartie II. Écriture

Écrire un article de dictionnaire

les activités qui suivent peuvent s’intégrer à toute séquence de 6e ou 5e, voire de 4e ou 3e en complexifiant les articles de diction-naires retenus et l’activité d’écriture finale.

Première étape : travail par groupes de trois ou quatre élèves

• il s’agit par observation de repérer et de fixer la construction précise d’un article de dictionnaire, ses différentes composantes (typographies et rôles, abréviations, chiffres, sens, etc.), de façon à identifier les éléments récurrents d’un article et leur place et savoir où et comment sélectionner l’information souhaitée.

• les élèves sont répartis par groupes. Chaque groupe reçoit un article d’un mot d’une classe grammaticale différente du Petit Robert, choisi en fonction de la séquence en cours – par exemple les articles « épique, » « héros »,  « sacrifice », « rusé », dans une sé-quence sur L’Odyssée.

• pour aider les groupes dans leurs repérages, on leur don-nera, si besoin, le nom des éléments récurrents de l’article dans le désordre. aux élèves de les replacer au bon endroit à l’aide de flèches.

Liste possible identique pour chaque groupe :Synonymes/autres entréesClasse grammaticale du mot, genreTroisième sens du motExpressions toutes faites (locutions)Premier sens du motPrononciation phonétiqueDate de première apparitionAuteurs de citationsDeuxième sens du motCitations

Deuxième étape : mise en commun

• Chaque groupe présente son article. la comparaison des ré-sultats permet d’établir collectivement l’ordre convenu des com-posantes principales de l’article :

EntréeTranscription phonétique entre crochetsClasse, genre en abrégéDate de première apparitionPremier sens numérotéAutres entrées (synonymes) en grasExpressions en italiquesCitations en italiques/en majusculesAuteurs entre parenthèsesDeuxième sens numéroté…

• À partir de là, plusieurs exercices possibles, entre autres :– faire recopier les différents sens d’un mot ;– donner les différentes parties d’un article en désordre à repla-

cer dans l’ordre ;– proposer une évaluation notée, sur un autre article de dic-

tionnaire. par exemple, sur l’article « nourrice » du Petit Robert, on demandera de répondre aux questions suivantes :

1. quelle est l’origine du mot « nourrice » ? (du bas latin nutri-cia, de nutricius, « nourricier »)

2. quand ce mot a-t-il été utilisé pour la première fois ? sous quelle forme ? (1138 : norrice)

3. que signifie n.f. ? (nom féminin)

4. Combien y a-t-il de parties dans l’article ? (trois)

5. donnez dans l’ordre tous les sens du mot (seulement les sens), en les numérotant, dans la première partie. (1. femme qui allaite au sein un enfant en bas âge ; 2. nourrice à gages autre que la mère ; 3. femme qui élève un nourrisson, lui donne ses soins/femme qui par profession garde, élève chez elle des enfants en bas âge ; 4. femelle qui allaite ; 5. abeille qui élève les larves ; 6. ce qui élève, forme, nourrit.)

6. relevez les noms des auteurs cités. (rousseau, Chateau-briand, morand)

7. À quelles autres entrées de dictionnaire l’article nous ren-voie-t-il ? (nourrisson, nounou, assistante, bidon, Jerrycan)

Descriptif de la séance 7

• support : Dictionnaire Petit Robert.

• Durée : 2 heures.

• Objectifs :– Comprendre la construction d’un article de dictionnaire.– Être capable de rédiger une définition.

Séance 7

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14 supplément nRp COllÈGe travailler le lexique, méthodes innovantes septembre 2013

Troisième étape : rédactionCréer un mot-valise ou en choisir un créé lors de la séance précédente, et rédiger sa définition

à la manière d’un article de dictionnaire en s’aidant du schéma ci-dessous :

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

(mot) (phonétique du mot) (nature du mot) (date de 1re utilisation)

1) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

(premier sens du mot)

2) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

(deuxième sens du mot)

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

(autre entrée à consulter – écrire le mot en gras)

3) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

(troisième sens du mot)

« . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . »

(exemple ou citation – en italique)

(. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . )(auteur de la citation)

Séance 7

NOURRICE [nuRis] n. f. – norrice 1138 : bas lat. nutricia. fém. de nutricius « nourricier. »

I. 1. Femme qui allaite au sein un enfant en bas âge (→ nourrisson), le sien ou celui d’une autre. « La véritable nourrice est la mère » (Rousseau). Nourrice qui donne le sein à un enfant. 2. SPÉCIALT. Nourrice à gages, autre que la mère. Confier un enfant à une nourrice, à la campagne. Enfants qui ont la même nourrice (cf. Frères, sœurs de lait). – Mettre un enfant en nourrice, le donner à une nourrice hors de chez soi. ° Femme qui a été la nourrice de qqn. Rôle des nourrices, confidentes du théâtre antique. Sa vieille nourrice. → nounou. 3. (1874) nourrice (ou VIEILLI nourrice sèche) : femme qui élève un nourrisson, lui donne ses soins. – Femme qui par profession garde, élève chez elle des enfants en bas âge. Confier son bébé à une nourrice ou à la crèche. Nourrice agréée. → assistante (maternelle). ° Épingle de nourrice (qui attachait les langes). 4. (Animaux) Femelle qui allaite. Cette vache est bonne nourrice. 5. (1845) APIC. Abeille qui élève les larves. 6. (xive) FIG. Ce qui élève, forme, nourrit. → nourricier. « La Révolution qui était la nourrice de Napoléon » (Chateaubriand).

II. (1907) 1. TECHN. Réservoir intermédiaire muni de raccords, placé à l’intersection des conduites d’eau ou de gaz afin de régulariser le débit. – AUTOM. Réservoir intermédiaire ou de réserve. 2. → bidon, jerrycan. – « la nourrice de cinquante litres se trouve sous la banquette arrière » (Morand).

III. FIN. Le fait de nourrir (II.8). Un effet, une créance. Emprunt en nourrice. Frais de nourrice.

CompréhensionExpression

écrite partie II. Écriture

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Méthode, réécriture Séance 8partie II. Écriture

Découvrir le lipogramme

Cette activité a été expérimentée en 5e dans une séquence sur le fait divers et en 4e dans une séquence sur l’écriture journalistique, dans des classes où le passage à l’écrit se révélait difficile : elle a per-mis une certaine « réconciliation » des élèves avec l’écriture.

Première étapele professeur propose à l’observation des élèves des lipo-

grammes écrits par d’autres élèves, sans commentaire, et leur de-mande après lecture d’écrire la définition d’un lipogramme selon eux (voir fiche élève 5).

on peut pour compléter faire lire les lipogrammes de perec (La Disparition) et de queneau (« lipogramme en e » : « au son d’un ocarina… »).

Deuxième étapepour préparer l’écriture d’un lipogramme, les élèves vont

retravailler les Nouvelles en trois lignes de Félix Fénéon (elles sont savoureuses, voir sur la fiche élève), en cherchant avec l’aide d’un dictionnaire à remplacer certains termes par des synonymes, des expressions proches, voire modifier les temps verbaux, de façon à transformer ces nouvelles en petits lipogrammes. les mots sont soulignés à l’avance, de façon à ne pas surcharger la recherche dans le dictionnaire, et seuls les mots soulignés seront remplacés, sauf si les élèves font d’eux-mêmes d’autres modifications. bien évidem-ment, le remplacement n’est pas toujours fidèle, mais l’important est la manipulation des mots, et la mise en avant d’une des opéra-tions en jeu dans l’écriture et la réécriture : la substitution.

Troisième étapeaprès la mise en commun des différentes solutions trouvées

par les élèves, on leur demandera d’écrire à leur tour trois nouvelles sur le même modèle, mais sous forme de lipogrammes, l’une sans a, la deuxième sans i (ou sans o), la troisième sans u.

Descriptif de la séance 8

• supports : textes d’élèves ; Félix Fénéon, Nouvelles en trois lignes, 1906.

• Durée : 2 heures.

• Objectifs :– Manipuler un dictionnaire.– Savoir rechercher un lexique.– Apprendre à réécrire.

Utilisation des fiches élève

• Fiche 10 : Inventer un lipogramme.

En prolongement, on peut évoquer la formule inverse : la lettre imposée. Ainsi, le texte de Perec Les Revenentes, qui n’utilise qu’une seule voyelle, le « e », et parler des allitérations et assonances en poésie.

Anton Voyl n’arrivait pas à dormir. Il alluma. Son Jaz marquait minuit vingt. Il poussa un profond soupir, s’assit dans son lit, s’appuyant sur son polochon. Il prit un roman, il l’ouvrit, il lut ; mais il n’y saisissait qu’un imbroglio confus, il butait à tout instant sur un mot dont il ignorait la signifi cation.

Il abandonna son roman sur son lit. Il alla à son lavabo ; il mouilla un gant qu’il passa sur son front, sur son cou.

Son pouls battait trop fort. Il avait chaud. Il ouvrit son vasistas, scruta la nuit. Il faisait doux. Un bruit indistinct montait du faubourg. Un carillon, plus lourd qu’un glas, plus sourd qu’un tocsin, plus profond qu’un bourdon, non loin, sonna trois coups. Du canal Saint-Martin, un clapotis plaintif signalait un chaland qui passait.

Georges Perec, La Disparition, 1969.

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16 supplément nRp COllÈGe travailler le lexique, méthodes innovantes septembre 2013

Construire le lexique de la forêt

C’est une écriture/réécriture longue dont le motif choisi pour exemple ici, celui de la forêt, peut s’inscrire dans une séquence au-tour des contes, autour du moyen Âge, voire dans l’étude de nou-velles réalistes et fantastiques.

l’objectif est l’acquisition d’un lexique par étoffements succes-sifs, et par réinvestissement immédiat dans l’écriture des décou-vertes lexicales. le travail est globalement individuel.

l’utilisation de tableaux de forêts peut par ailleurs donner lieu à un travail en histoire des arts sur l’évolution de la représentation du thème pictural de la forêt : c’est une remarque valable pour d’autres thèmes.

Première étape • une première consigne d’écriture est donnée aux élèves,

consigne ouverte : « écrivez un texte sur la forêt. » C’est un texte libre qui aura la seule obligation d’être lisible. peu importe égale-ment la longueur.

• Ce premier jet est relevé par le professeur et lu par lui, sans annotation aucune. en général, le vocabulaire sur la forêt est pauvre, se bornant à des termes génériques (forêt, arbres, etc.) déclinés plusieurs fois, et la trame est plutôt narrative.

Descriptif de la séance 9

• supports : textes des élèves ; tableaux et photographie de forêts ; Flaubert, « Fontainebleau ».

• Durée : environ 6 heures à raison d’une heure par semaine.

• Objectifs :– Construire un lexique de la forêt.– Écrire en utilisant le lexique nouvellement acquis.– Prendre conscience du travail de réécriture.

partie III. Lecture/écritureSéance 9Repères, histoire des arts

Roelant Savery, Torrent dans la forêt, début xviie siècle.

Claude Monet, Le Pavé de Chailly, vers 1865.

Forêt en automne.

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Repères, histoire des arts Séance 9partie III. Lecture/écriture

Deuxième étapeCes premiers jets sont rendus provisoirement aux élèves, avec

la consigne de relire leurs textes et d’y surligner tous les mots se rapportant à la forêt. les élèves s’aperçoivent du manque de varié-té de leur vocabulaire et du faible nombre de mots.

Troisième étape• ils listent alors leurs mots sur une feuille à part et, pour cha-

cun de ces mots, doivent en écrire quatre appartenant au même champ lexical.

pour les aider, quelques photographies de forêts réelles (Fon-tainebleau, brocéliande) sont proposées, ainsi que des tableaux de peintres représentant la forêt, mais pas de dictionnaire.

• puis une deuxième consigne d’écriture est donnée :« réécrivez votre texte sur la forêt (premier jet) en y intégrant

tous les mots trouvés. » les élèves vont retravailler entièrement leurs textes, ou plus souvent se contenter d’ajouter un ou deux pa-ragraphes dans lesquels ils incluront les mots nouveaux pour éviter de reprendre le texte entier.

• Ces deuxièmes jets sont relevés par le professeur, et provisoi-rement conservés par lui.

Quatrième étape• le professeur annonce un travail autour d’un texte d’écrivain,

Flaubert.

• le texte, difficile, est lu par le professeur qui demande aux élèves de noter les mots dont ils se souviennent. une deuxième lecture est nécessaire.

le texte est alors distribué, les élèves y surlignent les mots qu’ils avaient retenus.

puis, d’une autre couleur, ils surlignent la totalité des mots se rapportant à la forêt. des difficultés de vocabulaire apparaissant, le dictionnaire est utilisé pour noter la définition des mots inconnus.

enfin, il leur est demandé de classer l’ensemble des mots ob-tenus sur la forêt, en trois groupes : noms, adjectifs, verbes. de la sorte, une banque de mots sur la forêt est constituée et réutilisable.

Cinquième étape• un troisième jet d’écriture est demandé avec une consigne

d’écriture plus complexe, impliquant une réécriture globale :« réécrivez votre texte en conservant les mots déjà trouvés sur

la forêt, mais en y ajoutant cette fois cinq à dix mots sur la forêt du texte de Flaubert, et en supprimant des personnages secondaires de l’histoire sauf le personnage principal. »

• la dernière étape sera celle de la mise aux normes orthogra-phiques, par relecture des élèves en binômes.

• pour valoriser le travail effectué, on peut noter ce dernier jet par comparaison avec le premier.

Fontainebleau

Feuilles de chêne, sèches par terre. – Le soleil y fait comme des taches d’or sur un tapis brun.Silence. Un petit cri d’oiseau très faible. Le cheval souffle.Écureuil noir mangeant un champignon.L’homme aux vipères avec une boîte grillée.Parfois, le 1er plan dans l’ombre et les fonds éclairés. Entre les pieds des grands arbres espacés, les fougères comme des

danseuses avec leurs jupes. La lumière sur les cimes des arbres. Ciel bleu.Dans les tranchées de sable, le sable coupé est si fin et si dense qu’il ressemble presque à du pain.Dans les grandes futaies, les longs troncs ont des positions différentes – quelques-uns obliques au milieu des autres tout

droits.À de certaines places, l’herbe est rase, comme un tapis de billard râpé.Parfois dans les anciennes routes abandonnées, l’herbe repousse.Une biche avec son faon.Différence d’aspects suivant les espèces d’arbres (bouleaux, pins, chênes, genévriers) et des heures du jour.L’ombre d’un grand tronc fait, en plein soleil une barre sur la route. On marche dessus.Nature à la fois mélancolique et riante.Toutes ces choses magnifiques qui ne pensent pas donnent beaucoup à penser.La solitude pousse à la révolte, – fait renaître l’instinct sauvage.Une république de cirons travaille le pied d’un chêne – une araignée enveloppée de sa toile guette un moucheron. Des fils

de la vierge se balancent aux buissons. Gazouillements, susurrements, appels d’oiseau à oiseau, d’insecte à insecte, de fleur à fleur.

Les pins font une plainte d’orgue – houle de la verdure – perspective à vol d’oiseau. Senteur de la pluie nouvellement tombée.

Un fluide voluptueux anime plantes, insectes, oiseaux et papillons.Gustave Flaubert, Notes de mon carnet.

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Mots croisés sur le théâtre

Cette séance prend place de préférence en fin de chapitre sur le théâtre. d’une part, elle permettra aux élèves de revoir et de s’approprier le lexique appris tout au long d’un travail sur le théâtre et en particulier le théâtre de molière. d’autre part, cette séance est une façon originale d’évaluer la lecture cursive d’une pièce autre que la pièce étudiée en classe en lecture analytique, comme L’Amour médecin (les deux pièces peuvent être rapprochées).

le travail s’effectue par groupes de deux élèves. ils créent et enregistrent leur grille de mots croisés sur les ordinateurs. on peut alors imprimer et photocopier les mots croisés pour les soumettre aux élèves des autres groupes lors d’une séance ultérieure.

bien sûr, cette séance, conçue ici pour des élèves de 6e, est adaptable pour n’importe quel niveau de classe et n’importe quel

thème : vocabulaire des chevaliers et des armes, du voyage et de l’aventure en 5e, vocabulaire des émotions, de la peur et du fantas-tique en 4e, vocabulaire de l’expression de soi, de la guerre ou de l’engagement en 3e…

La mise au travailpar binômes, les élèves vont s’approprier le vocabulaire tra-

vaillé en classe. la fiche élève 11 leur permet d’effectuer ce travail en autonomie.

le professeur intervient pour :

Inciter les élèves à choisir des mots variés

• d’une part, la variété des mots choisis accroîtra la difficulté de l’exercice pour les camarades qui devront remplir les grilles. ils devront prouver leur maîtrise des différentes leçons de lexique aussi bien que leur connaissance de la pièce Le Sicilien.

• d’autre part, il est évident que cette exigence servira aussi ceux qui créent la grille, sans qu’ils en soient forcément conscients : leurs révisions n’en seront que meilleures.

voici différents domaines lexicaux abordés avec la classe dans le chapitre sur le théâtre :

– le théâtre à l’italienne : fauteuils d’orchestre, baignoires, corbeille, balcons, poulailler, rampe, scène, fosse d’orchestre, côté cour, côté jardin, coulisses, rideau de scène, loges des comédiens ;

– l’histoire du théâtre : épidaure en Grèce, gradins (theatron en grec), amphithéâtre, masques, comédie, tragédie, théâtre ambulant du moyen Âge, farce, shakespeare et le théâtre du Globe, jeux de paume, commedia dell’arte, théâtre à l’italienne, opéra-Garnier, Comédie-Française ;

– le texte de théâtre : répliques, scènes, actes, vers, prose, didascalies ;

– les types de répliques : dialogue, monologue, tirade, aparté ;

– l’histoire racontée dans la pièce : exposition, action, in-trigue, quiproquo, dénouement, coup de théâtre ;

– les métiers du théâtre : dramaturge, metteur en scène, comédien, costumier, accessoiriste, décorateur, souffleur…

Corriger l’écriture des définitions

C’est le cœur du travail d’écriture qui est ici demandé aux élèves. on ne définit pas un adjectif ou un nom par un verbe, et vice versa… les élèves le sentent bien mais manquent souvent de rigueur sur ce point. en effet, avant de rédiger leur définition, ils doivent s’efforcer de déterminer la classe grammaticale du mot qu’ils définissent : le

partie III. Lecture/écritureSéance 10Expression,

TICE

Descriptif de la séance 10

• support : Utilisation du logiciel Hot Potatoes en salle informatique ; Molière, Le Sicilien ou l’Amour peintre, 1667.

• Durée : 1 heure de création + 30 minutes pour jouer.

• Objectifs :– S’approprier le lexique du théâtre.– Travailler l’expression et l’orthographe dans la rédaction des définitions (être compréhensible par les autres élèves).– S’approprier un environnement informatique de travail.

Utilisation de la fiche élève

• Fiche 11 : Construire une grille de mots croisés sur le lexique du théâtre.

Le logiciel Hot Potatoes 6 : JCrossC’est un logiciel gratuit pour les institutions

éducatives à but non lucratif. Il a été créé par l’université de Victoria, en Colombie-Britannique, au Canada. Renseignez-vous auprès du responsable informatique de votre établissement car il est probable que ce logiciel soit déjà installé sur les ordinateurs de votre salle informatique. Si ce n’est pas le cas, vous pouvez sans difficulté le télécharger à partir du site original à l’adresse http://Web.uvic.ca/hrd/hotpot, dans la section « Downloads ». Attention cependant à bien choisir la langue d’interface (partie professeur) : « français6.hif » dans le menu déroulant.

Sur l’écran d’accueil, chacune des pommes de terre correspond à un type d’exercice. C’est en choisissant « JCross » que vous pourrez commencer à créer des mots croisés.

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Expression, TICE Séance 10partie III. Lecture/écriture

plus souvent un nom, un verbe, ou parfois un adjectif. afin de forcer les élèves à identifier la nature du mot choisi, on peut leur ajouter une contrainte : en prenant pour modèle les articles de dictionnaire, ils devront commencer leur définition en indiquant la nature du mot par une abréviation : n. / vb. / adj. ils n’auront plus qu’à en tenir compte pour rédiger leur définition en partant de la même classe grammaticale.

selon les difficultés de la classe sur ce point, on peut éventuel-lement faire précéder cette séance d’exercices préalables.

Encourager la créativité des définitions

la fabrication de mots croisés est un exercice créatif et ludique. les élèves peuvent accroître la difficulté mais aussi l’intérêt de leur grille par l’humour et la fantaisie dont ils savent faire preuve. ils peuvent imaginer des liens entre leurs définitions ou encore jouer sur les doubles sens.

Florilège de définitions inventées par des élèves de 6e

– pays où l’on inventa le théâtre (Grèce).– pendant certains spectacles, ils sont dans la fosse d’or-

chestre (musiciens).– on l’utilise pour changer les bougies du théâtre (entracte).– les… sont des indications données par le dramaturge pour

nous informer des faits et gestes des comédiens (didascalies).– l’illusion théâtrale peut être renforcée par le… mais aussi

par les costumes (décor).– personne s’occupant des changements de décor, de l’éclai-

rage, etc. (machiniste).– il est là au début et à la fin de la pièce (rideau).– sans lui, il n’y a pas de pièce (dramaturge).– sans lui, une pièce n’est pas jouée (comédien).– il est là si le mot précédent se trompe ou oublie son texte

(souffleur).– dramaturge anglais qui a vécu avant molière (shakespeare).

• Jeux sur les mots :– bâtiment où l’on donne des représentations de pièces de

théâtre (théâtre).– on peut y voir un spectacle mais on peut aussi l’appeler le

« commissariat » (poulailler).– on y jette des papiers et on y place aussi des spectateurs

(corbeille).– il sert à lacer des chaussures et des intrigues (nœud).– au théâtre, on n’y vient pas pour se laver (baignoires).

• Exemples de définitions en rapport avec la lecture cursive du Sicilien de molière :

– J’ai créé Le Sicilien ou l’Amour peintre, qui suis-je ? (molière).– nombre de scènes dans la pièce du Sicilien (vingt).– sœur d’adraste (Climène).– il sert le personnage principal de la pièce du Sicilien (hali).– dans Le Sicilien, il y a une troupe d’esclaves et aussi une

troupe de… (maures).– Faux métier d’adraste pour séduire isidore (peintre).

Échanges entre les groupes

les mots croisés conçus par les élèves sont donnés aux élèves des autres groupes. Cette fois, s’ils éprouvent une difficulté à trou-ver la réponse, ce n’est pas le professeur que les élèves vont appeler à l’aide, mais les créateurs des mots croisés dont le nom est indiqué en titre de chaque grille. À ce stade, le vocabulaire est acquis avec son orthographe (il faut compléter les grilles sans erreur pour que « ça rentre ») et son sens (les élèves sont capables de deviner les mots cachés sous les définitions).

ProlongementsD’autres types d’exercices peuvent aussi être

créés sur Hot Potatoes :

– JQuiz permet de créer des QCM ou bien des questionnaires où l’on doit écrire la réponse ;

– JMix est un exercice où l’on doit remettre en ordre des segments de phrase ;

– JMatch permet de créer des exercices de mise en correspondance (phrases, images, texte…) ;

– JCloze permet de créer des textes à trous.

Les exercices peuvent être personnalisés et publiés sur Internet.

Représentation d’Arsace pour la soirée inaugurale du Théâtre royal de Turin, 1750.

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FICHE ÉLÈVE

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1Privé de dictionnaire !

Étape 1. La réponse est sous nos yeux…

Indiquez pour chaque mot souligné ce qu’il désigne.

a. le vieil hippocrate dira ce qu’il lui plaira. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

b. il faut bien prendre garde à ce que l’on fait : experimentum periculosum. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

c. il a trouvé Phèdre dans sa bibliothèque. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

d. il a trouvé phèdre dans sa chambre. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Étape 2. Schtroumpferez-vous le mot dans son contexte ?

dans un texte, un mot n’est jamais seul : il entre en réseau avec les autres mots. C’est grâce au contexte que la bd des Schtroumpfs, par exemple, peut être lue.

Pour chaque mot souligné dans l’extrait ci-contre, proposez un mot qui pourrait d’après vous le remplacer sans changer le sens du texte.

« le docteur vit le forestier tirer tranquillement de son bissac/(. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ) un morceau de viande froide, après avoir puisé une bonne gorgée de sa gourde. Ce qu’il avait de mieux à faire, pensa-t-il, c’était de l’imiter, et c’est ce qu’il fi t. une cuisse d’oie, un gros chanteau/ (. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ) de pain, le tout arrosé de rakiou/ (. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ), il ne lui en fallut pas moins pour réparer ses forces. mais, s’il parvint à calmer sa faim, il ne parvint pas à calmer sa peur. »

Jules verne, Le Château des Carpathes.

Étape 3. Retour aux sources du mot

a. Il lui fut impossible, même quelques minutes, d’annihiler ses sens de l’ouïe et de la vue. En dépit de la fatigue, il ne cessait de regarder, il ne cessait de prêter l’oreille. Son cerveau était en proie à ces extravagantes visions qui naissent des troubles de l’insomnie.

b. Il entendait aussi les nyctalopes qui effl euraient les roches d’un frénétique coup d’aile, les striges envolées pour leur promenade nocturne. […] Alors ses muscles se contractaient simultanément, et son corps tremblotait, baigné d’une transsudation glaciale.

c. On eût dit des espèces de monstres, dragons à queue de serpent, hippogriffes aux longues ailes, krakens gigantesques, vampires énormes, qui s’abattaient comme pour le saisir de leurs griffes ou l’engloutir dans leurs mâchoires.

d. En entendant ces vibrations lugubres, le docteur Patak est pris d’une peur convulsive, d’une insurmontable angoisse, d’une irrésistible épouvante, qui lui fait courir de froides horripilations sur tout le corps.

Extraits du Château des Carpathes de Jules Verne.

1. Comment sont formés les mots soulignés ? Pour vous aider, vous pouvez utiliser le tableau des racines grecques et latines.

2. Essayez de donner leur sens dans le texte.

Racines grecques utiles Racines latines utiles

hippos : chevalnuktos : nuitôps : vue

extra : en dehorslugere : être en deuilnihil : riensomnus : sommeilsudare : suervagans : errant

Cette fi che au format word est à télécharger sur le site pour les abonnés numériques. Adaptable aux besoins des élèves.

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FICHE ÉLÈVE

septembre 2013 travailler le lexique, méthodes innovantes supplément nRp COllÈGe 21

2Utiliser le contexte

Support Grimm, « l’élixir de vie ».

Étape 1. Observation/comparaison

1. Recopiez le passage où le nain rencontre le héros (troisième frère) et prononce le mot « vaniteux ».

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Recopiez le passage où le nain rencontre le deuxième frère du héros.

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Recopiez le passage où le nain rencontre le premier frère du héros.

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2. Comment se comportent les deux frères ? Que font-ils ? Notez les réponses collectives écrites au tableau.

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Comment se comporte le héros ? Notez les réponses collectives écrites au tableau.

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Étape 2. Déduction

1. Proposez maintenant une défi nition du mot « vaniteux » du point de vue du nain.

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2. Élaborez la défi nition d’un contexte.

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« L’élixir de vie » (début du conte), gravure allemande du xixe siècle.

Cette fi che au format word est à télécharger sur le site pour les abonnés numériques. Adaptable aux besoins des élèves.

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FICHE ÉLÈVE

22 supplément nRp COllÈGe travailler le lexique, méthodes innovantes septembre 2013

3Rechercher du vocabulaire

dans le TLFi

Étape 1. Entrer dans le TLF

1. Connectez-vous à Internet.

2. Tapez TLFi dans la fenêtre de recherche du moteur de recherche.

3. Cliquez sur le premier lien dans la liste des résultats. Cochez « connexion rapide » et ensuite cliquez sur « Entrer dans le TLF ».

Étape 2. Rechercher des mots

Cherchez maintenant les mots en gras dans les citations, extraits de La Jalousie du barbouillé, en respectant scrupuleusement l’orthographe, et validez 1.

1. « il faut que tu sois bien mal appris, bien lourdaud et bien mal morigéné […] »

Attention Vous devez taper l’infi nitif de ce participe passé employé comme adjectif !

dans la fenêtre à gauche, peignez en rouge la défi nition, et en vert le plan de l’article. n’oubliez pas de valider !

a. Combien y a-t-il de défi nitions pour ce mot ?

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b. Laquelle correspond au sens du mot dans le texte ? Recopiez-la.

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2. « la carogne en sortirait avec son passe-partout. »

revenez à la page de recherche en cliquant sur l’onglet « recherche d’un mot » tout en haut. tapez le mot et validez 1. peignez en rouge les défi nitions et en vert l’indicateur. validez. recopiez la première défi nition.

a. Ce terme est-il utilisé couramment de nos jours ? Recopiez le mot qui vous a permis de le savoir.

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b. De quel mot « carogne » est-il une variante ? Que signifi e ce mot ?

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3. « vous me faites trop d’honneur de me vouloir souff rir […] »

a. Avant de chercher ce mot, donnez sa défi nition telle que vous la connaissez.

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Puis cherchez le mot, peignez en rouge les défi nitions et en vert la construction.

b. À quelle construction correspond notre extrait ? Recopiez la défi nition correspondant à cette construction.

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4. « vous vous gâteriez, par ma foi, toutes deux […] »

Tapez ce verbe à l’infi nitif. Peignez en rouge les défi nitions et en vert le plan de l’article.

a. Recopiez les défi nitions A, B1 et B2.

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Allez tout en bas de l’article et, dans le paragraphe « Étymologie et histoire », cherchez l’étymologie latine du mot.

b. Recopiez-la, ainsi que sa signifi cation.

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c. Comparez le sens du mot aujourd’hui et celui du latin classique. Quel sens a disparu aujourd’hui ?

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FICHE ÉLÈVE

septembre 2013 travailler le lexique, méthodes innovantes supplément nRp COllÈGe 23

35. « LE BARBOUILLÉ : […] Cathau, tu corromps ma femme : depuis que tu la sers, elle ne vaut pas la moitié de ce qu’elle valait.

CATHAU : vraiment oui, vous nous la baillez bonne. »

a. Avant de chercher le mot, donnez sa défi nition telle que vous la connaissez.

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Puis cherchez le mot à l’infi nitif et peignez les défi nitions en rouge.

b. Trouvez-vous votre défi nition dans celles du TLF ? Pourquoi ?

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c. Recopiez la défi nition qui correspond à l’usage fait dans notre extrait.

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6. « Je lui aurais apostrophé cinq ou six clystères […] »

Attention Vous devez chercher le mot au singulier !

Peignez en rouge le domaine technique.

À quelle profession souvent moquée par Molière ce terme fait-il référence ?

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7. « […] à croquer le marmot tout le long du jour. »

a. Vous voulez connaître le sens de cette expression. Quel mot devez-vous taper ?

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Une fois le mot cherché, peignez en rouge le syntagme.

b. Recopiez la défi nition de l’expression.

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Cette fi che au format word est à télécharger sur le site pour les abonnés numériques. Adaptable aux besoins des élèves.

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FICHE ÉLÈVE

24 supplément nRp COllÈGe travailler le lexique, méthodes innovantes septembre 2013

4Rechercher du vocabulaire

avec l’application« Le Robert mobile »

Étape 1. Avant de commencer

1. Lisez la fable « Le Loup et l’Agneau » de Jean de La Fontaine.

2. Ouvrez l’application « Le Robert mobile » et cliquez sur « Dictionnaire ».

3. Vous allez maintenant chercher des mots dans la fenêtre de recherche.

Pour faire une nouvelle recherche, vous cliquerez sur l’icône « Loupe » :

Attention N’oubliez pas de marquer chaque mot dans la

liste « à retenir » à l’aide de l’icône :

N’oubliez pas de marquer chaque mot dans la

Étape 2. Rechercher des mots

Cherchez les mots en gras dans ces phrases extraites du « Loup et l’Agneau » et répondez aux questions suivantes :

1. « un agneau se désaltérait… »

a. Quel est son infi nitif ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

b. À quelle forme est-il conjugué dans le texte ? . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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c. Lisez la défi nition et recopiez le synonyme proposé :

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2. « dans le courant d’une onde pure »

Cherchez ce nom et recopiez la première défi nition.

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3. « qui te rend si hardi de troubler mon breuvage ? »

Cherchez ce nom et recopiez la première défi nition.

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4. « tu seras châtié de ta témérité. »

a. Cherchez ce mot et recopiez la défi nition.

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b. Quels sont les deux synonymes proposés.

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5. « et je sais que de moi tu médis l’an passé »

a. Cherchez ce verbe. Quel est son infi nitif ?

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b. Recopiez la défi nition.

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c. Quels sont les quatre synonymes proposés ?

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septembre 2013 travailler le lexique, méthodes innovantes supplément nRp COllÈGe 25

5Se constituer un lexique

de la chevalerie à partir d’un récit

Lisez le texte de Chrétien de Troyes, extrait de Lancelot ou le Chevalier à la charrette.

Étape 1. Reconnaître le vocabulaire de l’équipement du chevalier

1. Relevez dans le texte de Chrétien de Troyes une arme qui permet aux chevaliers d’attaquer.

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2. Le haubert protège les chevaliers des coups ennemis. Relevez dans le texte deux autres éléments de l’équipement qui ont la même fonction.

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3. Trouvez un synonyme pour chacun de ces deux éléments.

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4. En vous référant à l’origine du mot, trouvez, dans le texte, le nom du cheval de combat que l’on dirigeait de la main droite, « la dextre ».

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5. Le cheval est lui aussi équipé pour le combat. Voici quelques défi nitions : reliez-les aux termes correspondants.

harnais • • arcades qui font partie de la selle

étrier • • lanières fi xées au mors du cheval qui servent à le diriger

rênes • • anneau en métal qui soutient le pied du cavalier

harçons ou arçons • • pièces en métal qui servent à piquer le cheval

éperons • • armure en métal (pour l’homme et le cheval)

Étape 2. Découvrir quelques caractéristiques du récit épique

Quelles sont les conditions de combat pour les deux chevaliers ? Ont-ils des armes diff érentes ?

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FICHE ÉLÈVE

26 supplément nRp COllÈGe travailler le lexique, méthodes innovantes septembre 2013

6Lire un récit épique

Lisez la suite du texte de Chrétien de Troyes.

Étape 1. Les fi gures du récit épique

1. Relevez les verbes d’action qui expriment la violence du combat.

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2. Relevez trois hyperboles qui suggèrent l’exagération.

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3. Que traduit l’énumération « il ne reste aucun poitrail, aucune sangle, aucun étrier, aucune rêne, aucune autre pièce de harnais qui ne se rompe » ?

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4. L’auteur compare les deux chevaliers à un animal. Lequel ? Quel est l’eff et produit par cette comparaison ?

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5. Trouvez trois groupes nominaux construits avec un adjectif qualifi catif épithète qui expriment la violence du combat.

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Étape 2. Le héros dans le récit épique

1. Cinq adjectifs qualifi catifs désignant les qualités essentielles pour être un bon chevalier sont cachés dans ce tableau. Faites-les apparaître en reliant par un trait les lettres qui les constituent.

h o i h u r m

o b r a v e t

n e p r e u x

n Y s d a F i

e t r i l l e

t o u r m e C

e s l o Y a l

2. Quel but l’auteur poursuit-il lorsqu’il décrit une scène d’une telle violence ?

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FICHE ÉLÈVE

septembre 2013 travailler le lexique, méthodes innovantes supplément nRp COllÈGe 27

7Élucider le vocabulaire

dans un corpus de fables de La Fontaine

Étape 1. Les animaux personnifi és

1. Relevez tous les groupes nominaux qui désignent des poissons :

a. dans « Le Héron » :

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b. dans « Le Petit Poisson et le Pêcheur » :

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2. Dans laquelle des deux fables les groupes nominaux désignent-ils le même poisson ?

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3. Dans « Le Renard et le Bouc » et « Le Renard et la Cigogne », relevez les groupes nominaux qui désignent chacun des personnages.

« le renard et le bouc » « le renard et la Cigogne »

le renard le bouc le renard la Cigogne

Étape 2. À boire et à manger

Trouvez dans les Fables l’expression qui signifi e :

a. Il ne mangeait pas beaucoup : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

b. Que je fasse un si maigre repas ? : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

c. L’aliment ne lui plut pas : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

d. Il avait un bouillon très liquide (il vivait modestement) :

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e. Il imaginait que c’était délicieux : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

f. sans avoir mangé ni bu : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

g. Voilà le début d’un repas : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Étape 3. La réfl exion

Reliez l’idée énoncée au personnage ou au narrateur qui l’exprime dans une des fables. Citez à chaque fois le texte pour justifi er.

le renard(à la Cigogne)

Celui-ci n’est pas très malin. «  . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .  »

J’accepte l’invitation sans faire de manières. «  . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .  »

le renard (au bouc) J’admire les gens aussi malins que toi. «  . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .  »

il lui parle pour l’encourager à attendre. «  . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .  »le bouc (au renard)

ne méprisez rien, même les petites choses. «  . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .  »

le narrateur il vaut mieux posséder une seule chose que d’espérer en obtenir deux.

«  . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .  »

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FICHE ÉLÈVE

28 supplément nRp COllÈGe travailler le lexique, méthodes innovantes septembre 2013

8Défier une classe adverse

Cette fi che va vous servir de brouillon pour vous aider à trouver cinq défi s de vocabulaire variés.

Idée 1. Autour des synonymes

Petit rappel les synonymes sont des mots qui ont le même sens.

Exemple : le synonyme de « se désaltérer » est boire.

Votre consigne : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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Votre exercice : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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Idée 2. Autour des antonymes

Petit rappel Ce sont des mots qui ont un sens contraire.

Exemple : l’antonyme de « étroite » est large.

Votre consigne : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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Votre exercice : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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Idée 3. Autour d’un champ lexical

Petit rappel C’est un ensemble de mots qui se rapportent à un même thème. les mots peuvent être de classes grammaticales diff érentes.

Exemple : « assiette », « friande », « frire » appartiennent au champ lexical de la cuisine.

Votre consigne : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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Votre exercice : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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Idée 4. Les familles de mots

Petit rappel il s’agit de mots qui ont la même origine : ils ont des lettres et du sens en commun.

Exemple : « dédaigner » et « dédaigneux » sont des mots de la même famille.

Votre consigne : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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Votre exercice : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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Idée 5. Les expressions à expliquer

Exemple : « serrant la queue, et portant bas l’oreille » est l’attitude des animaux quand ils sont tristes, déçus ou honteux.

Votre consigne : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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Votre exercice : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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Vous pouvez choisir d’inventer encore d’autres genres de défi s de vocabulaire. soyez originaux !

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FICHE ÉLÈVE

septembre 2013 travailler le lexique, méthodes innovantes supplément nRp COllÈGe 29

9Inventer un mot-valise

Étape 1. Observation

1. Observez les mots suivants et retrouvez les mots cachés qui les composent :

1. Autoraoût . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

2. Ennuit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

3. Larmoir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

4. Pense-heures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

5. Sapotage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

2. Associez ces mots aux défi nitions qui leur conviennent.

a. Sommeil sans rêve : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

b. Soupe servie trop froide, intentionnellement :

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c. Philosophe spécialisé dans les problèmes du temps :

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d. Meuble servant à ranger les pleurs : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

e. Coutume française qui consiste à passer en famille, en voiture, et sur une route sans croisement, le mois le plus chaud de l’année : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Étape 2. À vous d’inventer

1. Composez le mot-valise correspondant aux défi nitions suivantes. Aidez-vous des mots proposés :

station – drôle – assoupi – rhinocéros – eau – hebdomadaire – hésitation – touriste – féroce – soupirant – dromadaire – overdose – triste

a. Chameau qui rit tous les lundis : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

b. Voyageur parti à l’aventure, et auquel il n’est absolument rien arrivé : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

c. Torpeur hallucinée de celui qui a séjourné trop longtemps dans le bassin d’une piscine :

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d. Gros mammifère à corne et connu pour son extrême méchanceté dès qu’il attrape un rhume :

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e. Amoureux en proie à une violente envie de dormir :

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f. Gare incertaine, dans un pays lointain :

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2. Voici le titre d’un fi lm : L’Arnacœur. Inventez une défi nition possible pour ce mot.

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3. Voici une liste d’animaux. Combinez-les pour construire un bestiaire de 5 mots-valises. Vous pouvez aussi utiliser des adjectifs.

abeille – aigle – antilope – araignée – autruche – baleine – biche – boa – brochet – Castor – Chacal – Chat – Chèvre – Chien – Cheval – dromadaire – escargot – éléphant – Faisan – Faucon – Fourmi – Girafe – Grenouille – homard – hérisson – hippopotame – hirondelle – léopard – lézard – libellule – lion – mouche – otarie – orque – ours – papillon – panthère – perroquet – pigeon – pie – poule – rat – renne – scorpion – taon – tigre – tortue – vache – vipère – Zèbre

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4. Proposez une défi nition pour deux d’entre eux.

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FICHE ÉLÈVE

30 supplément nRp COllÈGe travailler le lexique, méthodes innovantes septembre 2013

10Inventer un lipogramme

Étape 1. Observation

Observez les trois textes et complétez la phrase ci-dessous.

Lipogramme en ula potion parfaite est faite d’intelligence (500 g), de 600 g de mémoire, 100 g d’application, 700 g de sens. mélangez ça dans le bol, après laissez-le refroidir pendant 20 min et mettez dans la casserole. Faites mijoter ça pendant 12 min et voilà la potion prête. (Yusuf )

Lipogramme en aquelquefois je me promène, contemple les fl eurs, les feuilles… Je vois des pies qui s’envolent, des gens qui se promènent. souvent, j’observe des personnes qui font un feu, le soir. J’emmène des fois mes cousins, et nous jouons ensemble. (tan trung)

Lipogramme en ade chez moi, je distingue les monts où se trouvent des biches, des cerfs, des chèvres, etc. Je vois les gens qui se disent bonjour ou qui discutent. mon chien court et les petits pigeons s’envolent. en hiver les messieurs et leurs femmes vont skier et les petits font des bonhommes de neige. en été ils vont cueillir des fl eurs. l’hiver je suis chez moi près du feu. l’été je vois des copines et on rit ensemble. (nadège)

un lipogramme est : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Étape 2. Créez un lipogramme

1. Lisez ces Nouvelles en trois lignes, puis, sur une feuille à part, faites-en des lipogrammes en remplaçant les mots soulignés par des mots équivalents mais :

• sans a :

a. xavier dubreuil, ouvrier de fi lature, descendait d’un train, à Charmes, patrie de m. barres. un train inverse le broya.

b. malgré elle, un fantassin balançait à toute volée sur une escarpolette mlle laveline, de nancy. Chute mortelle de 4 m.

c. d’ordinaire battue par lui, Fleur des bastions a pris sa revanche à coups de canif dans la fi gure du pantinois Gabriel melin.

d. quelques grévistes de l’usine de produits chimiques de Cheide (haute-savoie) ont cassé les vitres dans dix-sept maisons de « lâcheurs ».

• sans i :e. Jules marty, courtier en mercerie, 56 ans, et sa femme, 38 ans, se sont asphyxiés à saint-ouen. la misère.

• sans u :f. À oyonnax, mlle Cottet, 18 ans, a vitriolé m. besnard, 25 ans. l’amour, naturellement.

g. avec un couteau à fromage, le banlieusard marseillais Coste a tué sa sœur qui, comme lui épicière, lui faisait concurrence.

h. lefl och, bataille et besnard n’avaient encore recueilli que 2 kilomètres de fi l téléphonique quand près d’athis, on les arrêta.

Vous pouvez vous aider d’un dictionnaire.

2. À votre tour, inventez trois Nouvelles en trois lignes, sous forme de lipogramme :

a. une nouvelle sans a :

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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b. une nouvelle sans i (ou sans o) :

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c. une nouvelle sans u :

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FICHE ÉLÈVE

septembre 2013 travailler le lexique, méthodes innovantes supplément nRp COllÈGe 31

11Créer une grille de mots croisés

sur le lexique du théâtre

Étape 1

1. Allez dans Hot Potatoes et cliquez sur J Cross : une grande grille vierge s’affi che.

2. Sous le mot « Titre », écrivez le nom des membres du groupe.

Étape 2

Mettez-vous d’accord sur 8 à 10 mots en rapport avec le lexique du théâtre et avec la pièce Le Sicilien ou l’Amour peintre de Molière que vous avez lue.

(Ces mots peuvent être des noms de personnages rencontrés dans l’œuvre, des termes employés pour désigner les lieux ou les métiers du théâtre, pour parler du texte de théâtre, ou toute autre chose en rapport direct avec le sujet.)

1 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

2 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

3 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

4 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

5 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

6 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

7 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

8 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

9 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

10 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Étape 3

1. Dans le bandeau, au-dessus de la grille, cliquez sur le troisième dessin en partant de la droite : il représente une grille avec une loupe verte par-dessus.

2. Dans la fenêtre qui s’ouvre, écrivez sans erreur la liste des mots choisis (un mot par ligne).

3. Cliquez à droite sur « Générer grille » (loupe verte). Les mots croisés apparaissent alors sur la grille.

Étape 4

inventez les défi nitions qui doivent permettre à vos camarades de retrouver les mots avec leurs connaissances de l’œuvre de molière et des leçons sur le théâtre. pour cela :

1. Cliquez sur « Défi nitions » (clé jaune).

les mots que vous avez choisis apparaissent et sont numérotés. en haut se trouvent les mots qui sont placés à l’horizontale dans la grille, en bas ceux qui sont placés à la verticale.

2. Cliquez sur le premier mot : écrivez la défi nition qui correspond à ce mot dans la grande fenêtre en dessous, là où apparaît le curseur.

Attention Vérifi ez l’orthographe et la syntaxe avant de cliquer sur « OK » à droite !

3. Recommencez de la même façon pour tous les autres mots.

nB Le premier élève écrit la défi nition des mots placés à l’horizontale, le second s’occupe des mots écrits à la verticale.

Étape 5

1. Quand toutes les défi nitions sont entrées, cliquez sur le bandeau « OK » tout en bas de la fenêtre.

2. Dans le menu « Fichier », allez à « Enregistrer sous » et choisissez « Enregistrer dans : Bureau ».

3. Donnez un nom au fi chier, puis cliquez sur « Enregistrer » en bas à droite de la fenêtre.

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Corrigés

32 supplément nRp COllÈGe travailler le lexique, méthodes innovantes septembre 2013

FICHE 5 Se constituer un lexique de la chevalerie à partir d’un récitReconnaître le vocabulaire de l’équipement du chevalier1. la lance.2. l’écu et le heaume.3. le synonyme d’écu est bouclier  ; celui de heaume est bien sûr casque.À l’issue de ces trois questions, vous pourrez proposer aux élèves de rédiger eux-mêmes une synthèse afin de laisser une trace écrite pour le cours  ; ils auront ainsi écrit un petit paragraphe sur l’équipement du chevalier.4. le destrier, un cheval robuste très prisé. (le cheval de marche, de parade, de cérémonie est le palefroi. le cheval que l’on utilisait pour porter des charges est la rosse  ; le terme est d’ailleurs devenu très péjoratif.)5. Harnais : armure en métal (pour l’homme et le cheval).Étrier : anneau en métal qui soutient le pied du cavalier.Rênes : lanières fixées au mors du cheval qui servent à le diriger.Harçons ou arçons : arcades qui font partie de la selle.Éperons  : pièces en métal qui servent à pi-quer le cheval (d’où l’expression : « piquer des deux »).

Découvrir quelques caractéristiques du récit épiqueCe début d’affrontement obéit à des règles strictes. les chevaliers sont sur leur destrier et s’affrontent tous deux à la lance, à armes égales. il n’est pas question de se servir d’une arbalète qui tuerait l’adversaire de loin et ne serait pas conforme à la grandeur d’un cheva-lier. ils ne manient pas non plus l’épée destinée au combat à pied.

Corrigés

Corrigés des fiches élève

FICHE 6 Lire un récit épiqueles figures du récit épique1. se sont entrechoqués ; rompe ; se relevèrent (d’un bond) ; fondirent (l’un sur l’autre) ; s’as-sènent ; entament ; jettent ; se malmènent ; se meurtrissent ; luttèrent.2. « avec une telle violence que… »  ; « avec un tel fracas qu’on eût cru entendre un coup de tonnerre » ; « si profondément que le sang gicle ».3. l’énumération est une des figures de style de l’insistance ou de l’exagération. dans le texte, appuyée par la tournure négative, elle met en valeur la force incroyable du choc des chevaux qui pulvérise l’armure de protection.4. À des sangliers, animaux sauvages, vigou-reux, à la cuirasse épaisse. Cette comparaison montre la force démesurée des adversaires. l’auteur ne les distingue même pas  ; ils s’af-frontent d’égal à égal.5. « de violents coups d’épée » ; « une haine mortelle  »  ; «  la brutalité sauvage de leurs coups répétés ».

le héros dans le récit épique1. un bon chevalier doit être preux, brave, hon-nête, loyal et hardi.

H O I H A R M

O B R A V E T

N E P R E U X

N Y S D A F I

E T R I L L E

T O U R M E C

E S L O Y A L

2. en choisissant d’écrire un combat violent, spectaculaire, exceptionnel, Chrétien de troyes met en valeur toutes les qualités du chevalier : sa bravoure, sa hardiesse. il court, fidèle, au-devant des plus grands dangers pour sauver sa bien-aimée. la démesure de l’affrontement sert l’héroïsme de lancelot. l’hyperbole, l’énu-mération, la comparaison, le choix des verbes d’action sont caractéristiques du récit épique.vous pourrez éventuellement proposer de traiter cette question en synthèse collective. les élèves auront dans un premier temps ré-pondu individuellement, cela leur permet de reprendre toutes les notions et idées abordées dans les questions précédentes.À l’issue de la correction des fiches 5 et 6, les élèves peuvent ainsi rédiger leur propre cours à l’aide des petites synthèses où tous les termes importants seront réinvestis.

FICHE 9 Inventer un mot-valiseObservation1. a. autoroute + août.b. ennui + nuit.c. larmes + armoire.d. penseur + heures.e. sabotage + potage.2. a. ennuit.b. sapotage.c. pense-heures.d. larmoir.e. autoraoût.

À vous d’inventer1. a. hebdrolmadaire (hebdomadaire + drôle + dromadaire).b. toutriste.c. eauverdose.d. rhinoféroce.e. assoupirant.f. hésistation.

3. quelques propositions d’élèves :bichèvre  ; brochèvre  ; chamotarie  ; éléfaon  ; castortue ; antilopie ; hirondellule.

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