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Dispensé de timbrage, Autorisation n° 1397 - www.doctinews.com Dr Abdelhakim ZALIM, Chef de division de la Pharmacie à la Direction du Médicament et de la Pharmacie. « Le cadre juridique est au cœur de toute politique pharmaceutique. » LES UVÉITES PREMIÈRE FORME D’INFLAMMATION DE L’ŒIL LITHIASES URINAIRES FONDAMENTAUX MOINS BÉNIGNES QU’IL N’Y PARAÎT N° 51 - JANVIER 2013 MAGAZINE PROFESSIONNEL D’INFORMATION MÉDICALE

Numéro 051 Janvier 2013

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Numéro 051 Janvier 2013

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    Dr Abdelhakim ZALIM, Chef de division de la

    Pharmacie la Direction du Mdicament et de la

    Pharmacie. Le cadre juridique

    est au cur de toute politique

    pharmaceutique.

    Abdelhakim ZALIMAbdelhakim ZALIM

    les uvitesPREMIRE FORME DINFLAMMATION DE LIL

    lithiases urinaires

    les uvitesFondamentauxmoins Bnignes quil nY Parat

    N 51 - JANVIER 2013

    M A G A Z I N E P R O F E S S I O N N E L D I N F O R M A T I O N M D I C A L E

  • Editorial 03

    Par Ismal BERRADA

    le Cadre de rFrenCe pour les plans dintervention

    assises nationales de la toxiComanie

    La toxicomanie, voil un phnomne qui in-quite de plus en plus au Maroc. En 2007, dj, 4,6% de la population taient touchs par ce phnomne. Aujourdhui, ce chiff re

    est loin de baisser. Npargnant aucune tranche dge ou catgorie sociale, il va au contraire en saccrois-sant. Cannabis, tabac, alcool, cocane, hrone des drogues dangereuses qui empruntent bien des che-mins pour arriver entre les mains de ceux qui sauto-dtruisent, quasiment en connaissance de cause. Sur le terrain, les donnes le montrent bien, la drogue fait la fois souff rir et mourir. La charge mdicale de lusage de ce genre de produits reste en eff et trop importante. Leur consommation est associe un risque accru de survenance dautres problmes de sant comme le VIH/sida, lhpatite, la tuberculose, sans compter le suicide, le dcs par surdose et les maladies cardiovasculaires. Sur le plan social, lgal et judiciaire, les rpercussions sur lentourage le sont tout autant. Les drogues peuvent galement tre la cause directe dacci-dents survenus sur la voie publique et en milieu de travail, de crimes, de dlinquance diverse...Certes, la lutte contre la drogue relve de la comptence de lEtat. La stratgie nationale antidrogue et les saisies rgulires des quantits de drogues en sont un exemple dengagement ce niveau. Tou-tefois, ces mesures ne semblent pas empcher les Marocains, jeunes et adultes, de sapprovisionner en stupfi ants, toutes catgories confondues.Face aux exigences de sant et de scurit qui concernent tout un chacun, la question de la toxico-manie doit pouvoir gagner en visibilit tant dans les politiques conduites par les instances gouverne-mentales que dans les propositions, actions, recommandations des ONG actives dans ce domaine. Reconnatre et dclarer que la consommation de drogue est un problme de sant publique au Ma-roc demeure le premier pas franchir dans ce cadre. De l, toute rfl exion mener devient impac-tante et permettra de lever tous les tabous qui existent sur le sujet. Un appel solennel est ainsi lanc toutes les forces vives du pays pour une mobilisation gnrale, notamment travers lorganisation des Assises Nationales sur la toxicomanie. Ce dialogue ouvert devrait inciter dbattre des composantes spcifi ques, techniques, pidmiologiques, sanitaires et scuritaires du sujet, tout en sappuyant sur des comparaisons internationales et ce, en parfait accord avec nos valeurs culturelles. Lobjectif escompt est de pouvoir adopter, en matire de drogue, des politiques sanitaires qui facilitent la prvention de lusage de drogues et laccs des consommateurs diff rents types de prvention, de soins et de rhabilitation une fois traits. La drogue menace la libert, la dignit et la vie de la personne humaine. Pour le Maroc, la lutte contre ce fl au ncessite le concours de tous, tous les niveaux de la socit. Ce combat est un enjeu capital, mais il est aussi un impratif thique manant des valeurs dmocratiques et du respect des droits de lhomme quil veille consolider !

    LA DROGUE MENACE LA LIBERT, LA DIGNIT ET LA VIE DE LA PERSONNE HUMAINE.

  • INEGY 10 mg/20 mg, 10 mg/40 mg, comprim. PRESENTATION ET COMPOSITION (*) : ztimibe (10 mg) ; simvastatine (20 mg ou 40 mg) ; butylhydroxyanisole, acide citrique monohydrat, croscarmellose sodique, hypromellose, lactose monohydrat, starate de magnsium, cellulose microcristalline, gallate de propyle. INDICATIONS : - Hypercholestrolmie : INEGY est indiqu comme traitement adjuvant au rgime chez les patients ayant une hypercholestrolmie primaire (familiale htrozygote et non familiale) ou une dyslipidmie mixte lorsque lutilisation dune association est approprie : patients non contrls de faon approprie par une statine seule, ou patients recevant dj une statine et de lztimibe. INEGY contient de lztimibe et de la simvastatine. La simvastatine (20 40 mg) a montr une rduction de la frquence des vnements cardiovasculaires (cf. rubrique 5.1). Des tudes dmontrant lecacit dINEGY ou de lztimibe dans la prvention des complications de lathrosclrose sont en cours. - Hypercholestrolmie familiale homozygote (HFHo) : inegy est indiqu comme traitement adjuvant au rgime chez les patients ayant une HFHo. Ces patients peuvent recevoir galement des traitements adjuvants (exemple : aphrse des LDL). POSOLOGIE ET MODE DADMINISTRATION (*) : Suivre un rgime hypolipidmiant adapt. La posologie usuelle est 10/20 mg ou 10/40 mg une fois par jour le soir. Tous les dosages peuvent ne pas tre commercialiss. La posologie doit tre individualise (si ncessaire, ajustements intervalles dau moins 4 semaines). En association une rsine changeuse dions, inegy sera pris soit > 2 h avant ou > 4 h aprs. En association avec de lamiodarone ou du vrapamil, la posologie dINEGY ne devra pas dpasser 10/20 mg/j. En association avec de la ciclosporine, du danazol ou de la niacine doses hypolipmiantes ( 1 g/j), la posologie dINEGY ne devra pas dpasser 10/10 mg/j (non disponible). Non recommand chez lenfant et

    allaitement (voir rubrique 4.6). Aection hpatique volutive ou lvation prolonge inexplique des transamnases sriques. Administration concomitante avec des puissants inhibiteurs du CYP3A4 (par exemple, itraconazole, ktoconazole, rythromycine, clarithromycine, tlithromycine, inhibiteurs de protase du VIH et nfazodone) (voir rubriques 4.4 et 4.5). MISES EN GARDE SPCIALES ET PRCAUTIONS

    PARTIC ULIRES DEMPLOI (*) : Des cas datteinte musculaire et de rhabdomyolyse ont t rapports. Informer les patients du risque datteinte musculaire. Doser la CPK : avant le dbut du traitement chez les patients ayant des facteurs prdisposant la survenue dune rhabdomyolyse lpendant le traitement chez tout patient prsentant des symptmes musculaires. Arrter le traitement si une atteinte musculaire est suspecte. Surveiller troitement les patients sous acide fusidique, et suspendre ventuellement le traitement. - Des tests hpatiques doivent tre pratiqus avant le dbut du traitement et ensuite si cela savre ncessaire cliniquement. - Non recommand en cas dinsusance hpatique modre ou svre ou de

    de lactose, contre-indiqu en cas de galactosmie congnitale, de syndrome de malabsorption du glucose et INTERACTIONS AVEC DAUTRES MDICA MENTS ET AUTRES FORMES

    DINTERACTIONS (*) : - Associations contre-indiques : puissants inhibiteurs du CYP3A4 - Association

    ciclosporine danazol niacine amiodarone vrapamil diltiazem acide fusidique anticoagulants oraux jus de pamplemousse. GROSSESSE ET ALLAITEMENT (*) : INEGY est contre-indiqu. EFFETS SUR LAPTITUDE A CONDUIRE DES VEHICULES ET A UTILISER DES MACHINES (*) : des tourdissements ont t rapports. EFFETS INDSIRABLES (*)fatigue, constipation, nauses, pancratite, hpatite/ictre, myopathie/rhabdomyolyse, ractions dhypersensibilit incluant rash, urticaire, anaphylaxie, angiooedme, thrombocytopnie, lithiase biliaire, cholcystite, augmentation des transaminases et des CPK, dpression. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES (*) : Classe pharmaco-thrapeutique : inhibiteurs de lHMG-CoA reductase en association dautres agents hypolipmiants. DONNEES ADMINISTRATIVES : TITULAIRE DE LAUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE: MERCK SHARP DOHME SP LTD 166-168, Bd Zerktouni.Casablanca Maroc.Tl.: 0522 43 35 40.DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE: 02/11/2011.DOSIMETRIE: Sans objet.INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES: Sans objet.CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE: Liste I.

    Puissantecontre le LDL-c

    grce la double action

    2 mcanismes daction complmentaires

    AVANT DE PRESCRIRE, POUR DES INFORMATIONS COMPLETES, VEUILLEZ CONSULTER LE RESUME COMPLET DES CARACTERISTIQUES DU PRODUIT

    Sept

    13.

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    ladolescent. Insusant rnal svre : prudence pour des posologies suprieures 10 mg/10 mg/j CONTRE-INDICA-TIONS : Hypersensibilit lztimibe, la simvastatine ou lun des constituants du mdicament. Grossesse et

    INEGY 10 mg/20 mg, 10 mg/40 mg, comprim. PRESENTATION ET COMPOSITION (*) : ztimibe (10 mg) ; simvastatine (20 mg ou 40 mg) ; butylhydroxyanisole, acide citrique monohydrat, croscarmellose sodique, hypromellose, lactose monohydrat, starate de magnsium, cellulose microcristalline, gallate de propyle. INDICATIONS : - Hypercholestrolmie :t*/&(:FTUJOEJRVDPNNFUSBJUFNFOUBEKVWBOUBVSHJNFDIF[MFTpatients ayant une hypercholestrolmie primaire (familiale htrozygote et non familiale) ou une dyslipidmie mixte lorsque lutilisation dune association est approprie : patients non contrls de faon BQQSPQSJFQBSVOFTUBUJOFTFVMFPVQBUJFOUTSFDFWBOUEKVOFTUBUJOFFUEFM[UJNJCFt*/&(:DPOUJFOUEFM[UJNJCFFUEFMBTJNWBTUBUJOF-BTJNWBTUBUJOFNHBNPOUSVOFSEVDUJPOEFMBGSRVFODFEFTWOFNFOUTDBSEJPWBTDVMBJSFTDGSVCSJRVF%FTUVEFTENPOUSBOUMFDBDJUE*/&(:PVEFM[UJNJCFdans la prvention des complications de lathrosclrose sont en cours. - Hypercholestrolmie familiale homozygote (HFHo) :tJOFHZFTUJOEJRVDPNNFUSBJUFNFOUBEKVWBOUBVSHJNFDIF[MFTQBUJFOUTBZBOUVOF)')P$FTQBUJFOUTQFVWFOU SFDFWPJS HBMFNFOUEFT USBJUFNFOUTBEKVWBOUT FYFNQMF BQISTFEFT-%-POSOLOGIE ET MODE DADMINISTRATION (*)t4VJWSFVOSHJNFIZQPMJQJENJBOUBEBQUt-BQPTPMPHJFVTVFMMF FTU NH PV NH VOF GPJT QBS KPVS MF TPJS 5PVT MFT EPTBHFT QFVWFOU OF QBT USFDPNNFSDJBMJTTt-BQPTPMPHJFEPJUUSFJOEJWJEVBMJTFTJODFTTBJSFBKVTUFNFOUTJOUFSWBMMFTEBVNPJOTTFNBJOFTt&OBTTPDJBUJPOVOFSTJOFDIBOHFVTFEJPOTJOFHZTFSBQSJTTPJUIBWBOUPVIBQSTt&OBTTPDJBUJPOBWFDEF MBNJPEBSPOFPVEVWSBQBNJM MBQPTPMPHJFE*/&(:OFEFWSBQBTEQBTTFSNHKt&OBTTPDJBUJPOBWFDEFMBDJDMPTQPSJOFEVEBOB[PMPVEFMBOJBDJOFEPTFTIZQPMJQNJBOUFTHK

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    QSPUBTFEV7*)FUOGB[PEPOFWPJSSVCSJRVFTFUMISES EN GARDE SPCIALES ET PRCAUTIONS PARTIC ULIRES DEMPLOI (*) : Des cas datteinte musculaire et de rhabdomyolyse ont t rapports. *OGPSNFSMFTQBUJFOUTEVSJTRVFEBUUFJOUFNVTDVMBJSF%PTFSMB$1,tBWBOUMFECVUEVUSBJUFNFOUDIF[MFTQBUJFOUTBZBOUEFTGBDUFVSTQSEJTQPTBOU MBTVSWFOVFEVOFSIBCEPNZPMZTF MQFOEBOU MFUSBJUFNFOUDIF[UPVU QBUJFOU QSTFOUBOU EFT TZNQUNFTNVTDVMBJSFT "SSUFS MF USBJUFNFOU TJ VOF BUUFJOUFNVTDVMBJSF FTUTVTQFDUF 4VSWFJMMFS USPJUFNFOU MFT QBUJFOUT TPVT BDJEF GVTJEJRVF FU TVTQFOESF WFOUVFMMFNFOU MFUSBJUFNFOU %FT UFTUTIQBUJRVFTEPJWFOUUSFQSBUJRVTBWBOU MFECVU EVUSBJUFNFOUFUFOTVJUFTJ DFMBTBWSFODFTTBJSFDMJOJRVFNFOU/POSFDPNNBOEFODBTEJOTVTBODFIQBUJRVFNPESFPVTWSFPVEFQSJTFEFCSBUFT1SVEFODFFODBTEFQSJTFEFDJDMPTQPSJOFPVE"7,PVEFVJOEJPOF&OSBJTPOEFMBQSTFODFde lactose, contre-indiqu en cas de galactosmie congnitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou de dcit en lactase. INTERACTIONS AVEC DAUTRES MDICA MENTS ET AUTRES FORMES DINTERACTIONS (*) : - Associations contre-indiques : t QVJTTBOUT JOIJCJUFVST EV $:1" "TTPDJBUJPOEDPOTFJMMFtCSBUFT"TTPDJBUJPOTODFTTJUBOUEFTQSDBVUJPOTEFNQMPJtBOUJBDJEFTtDIPMFTUZSBNJOFtDJDMPTQPSJOFtEBOB[PMtOJBDJOFtBNJPEBSPOFtWSBQBNJMtEJMUJB[FNtBDJEFGVTJEJRVFtBOUJDPBHVMBOUTPSBVYt KVT EF QBNQMFNPVTTF GROSSESSE ET ALLAITEMENT (*) */&(: FTU DPOUSFJOEJRV EFFETS SUR LAPTITUDE A CONDUIRE DES VEHICULES ET A UTILISER DES MACHINES (*) : des tourdissements ont t rapports. EFFETS INDSIRABLES (*) DQIBMFTBUVMFODFT EPVMFVST BCEPNJOBMFT EJBSSIFNZBMHJFTGBUJHVF DPOTUJQBUJPO OBVTFT QBODSBUJUF IQBUJUFJDUSF NZPQBUIJFSIBCEPNZPMZTF SBDUJPOTEIZQFSTFOTJCJMJU JODMVBOU SBTIVSUJDBJSF BOBQIZMBYJF BOHJPPFENF UISPNCPDZUPQOJF MJUIJBTFCJMJBJSFDIPMDZTUJUFBVHNFOUBUJPOEFTUSBOTBNJOBTFTFUEFT$1,EQSFTTJPOPROPRIETES PHARMACOLOGIQUES (*) : Classe pharmaco-thrapeutique : inhibiteurs de lHMG-CoA reductase en association dautres agents hypolipmiants. DONNEES ADMINISTRATIVES :5*56-"*3& %& -"6503*4"5*0/ %& .*4& 463 -&."3$)&.&3$,4)"31%0).&41-5%#E;FSLUPVOJ$BTBCMBODBo.BSPD5M%"5&%&.*4&"+063%65&95&%04*.&53*&4BOTPCKFU*/4536$5*0/41063-"13&1"3"5*0/%&43"%*01)"3."$&65*26&44BOTPCKFU$0/%*5*0/4%&13&4$3*15*0/&5%&%&-*73"/$&-JTUF*

    Puissantecontre le LDL-c

    grce la double action

    Hypercholestrolmie primaire ou dyslipidmie mixte non contrles de faon approprie par une statine seule et le rgime lorsque

    lutilisation dune association est approprie

    2 mcanismes daction complmentaires

    AVANT DE PRESCRIRE, POUR DES INFORMATIONS COMPLETES, VEUILLEZ CONSULTER LE RESUME COMPLET DES CARACTERISTIQUES DU PRODUIT

    $PEF.BSPD9999999

    Sommaire4

    M A G A Z I N E P R O F E S S I O N N E L D I N F O R M AT I O N M D I C A L E

    Directeur de publication et de la rdaction, Ismal BERRADA - Consultante la Rdaction, Maria MOUMINE - Rdactrice en chef, Corinne LANGEVIN - Journaliste, Cha k ETTOUBAJI - Secrtaire de rdaction, Amina LAHRICHI Design et infographie, Yassir EL HABBI - Direction commerciale, A. BERRADA - Chef de publicit, Leila BAHARImpression, Idale - DOCTINEWS est dit par Prestige di usion, 81, avenue Mers Sultan, 5e tage, CP 20100, Casablanca.Tl. : +212 5 22 27 40 46/69 - Fax : +212 5 22 27 40 32 - E-mail : [email protected] - Site : www.doctinews.comDossier de presse : 08/22 - Dpt lgal : 2008 PE0049 - ISSN : 2028 00 92 - DOCTINEWS est tir 25.000 exemplaires

    Pharmacovigilance46 Pharmacovigilance en milieu Pdiatrique

    Augmenterle taux des notifi cations

    Flash sant10 PrescriPtion hors amm

    Le rle de la formation continue

    univers Pharma26 Patrick Jordan

    Directeur Gnral MSD

    slection48 mdecine clinique

    Un ouvrage bas sur la mdecine factuelle

    intervieW36 dr aBdelhakim Zalim,

    Chef de division de la Pharmacie la Direction du Mdicament et de la Pharmacie et Prsident de lAssociation Marocaine des Pharmaciens du Secteur Public..

    FondamentauX20 les uvites

    Premire forme din ammation de lil alternative44 mthode Pecs dans la Prise en charge

    de lautisme De lchange la relation sociale

    institutionnel40 samusocial de casaBlanca

    Urgence et proximit

    44mthode Pecs dans la Prise en charge de lautisme

    les uvites20

    36 intervieW

    lithiases urinaires Moins bnignes quil ny parat

    28dossier

  • INEGY 10 mg/20 mg, 10 mg/40 mg, comprim. PRESENTATION ET COMPOSITION (*) : ztimibe (10 mg) ; simvastatine (20 mg ou 40 mg) ; butylhydroxyanisole, acide citrique monohydrat, croscarmellose sodique, hypromellose, lactose monohydrat, starate de magnsium, cellulose microcristalline, gallate de propyle. INDICATIONS : - Hypercholestrolmie : INEGY est indiqu comme traitement adjuvant au rgime chez les patients ayant une hypercholestrolmie primaire (familiale htrozygote et non familiale) ou une dyslipidmie mixte lorsque lutilisation dune association est approprie : patients non contrls de faon approprie par une statine seule, ou patients recevant dj une statine et de lztimibe. INEGY contient de lztimibe et de la simvastatine. La simvastatine (20 40 mg) a montr une rduction de la frquence des vnements cardiovasculaires (cf. rubrique 5.1). Des tudes dmontrant lecacit dINEGY ou de lztimibe dans la prvention des complications de lathrosclrose sont en cours. - Hypercholestrolmie familiale homozygote (HFHo) : inegy est indiqu comme traitement adjuvant au rgime chez les patients ayant une HFHo. Ces patients peuvent recevoir galement des traitements adjuvants (exemple : aphrse des LDL). POSOLOGIE ET MODE DADMINISTRATION (*) : Suivre un rgime hypolipidmiant adapt. La posologie usuelle est 10/20 mg ou 10/40 mg une fois par jour le soir. Tous les dosages peuvent ne pas tre commercialiss. La posologie doit tre individualise (si ncessaire, ajustements intervalles dau moins 4 semaines). En association une rsine changeuse dions, inegy sera pris soit > 2 h avant ou > 4 h aprs. En association avec de lamiodarone ou du vrapamil, la posologie dINEGY ne devra pas dpasser 10/20 mg/j. En association avec de la ciclosporine, du danazol ou de la niacine doses hypolipmiantes ( 1 g/j), la posologie dINEGY ne devra pas dpasser 10/10 mg/j (non disponible). Non recommand chez lenfant et

    allaitement (voir rubrique 4.6). Aection hpatique volutive ou lvation prolonge inexplique des transamnases sriques. Administration concomitante avec des puissants inhibiteurs du CYP3A4 (par exemple, itraconazole, ktoconazole, rythromycine, clarithromycine, tlithromycine, inhibiteurs de protase du VIH et nfazodone) (voir rubriques 4.4 et 4.5). MISES EN GARDE SPCIALES ET PRCAUTIONS

    PARTIC ULIRES DEMPLOI (*) : Des cas datteinte musculaire et de rhabdomyolyse ont t rapports. Informer les patients du risque datteinte musculaire. Doser la CPK : avant le dbut du traitement chez les patients ayant des facteurs prdisposant la survenue dune rhabdomyolyse lpendant le traitement chez tout patient prsentant des symptmes musculaires. Arrter le traitement si une atteinte musculaire est suspecte. Surveiller troitement les patients sous acide fusidique, et suspendre ventuellement le traitement. - Des tests hpatiques doivent tre pratiqus avant le dbut du traitement et ensuite si cela savre ncessaire cliniquement. - Non recommand en cas dinsusance hpatique modre ou svre ou de

    de lactose, contre-indiqu en cas de galactosmie congnitale, de syndrome de malabsorption du glucose et INTERACTIONS AVEC DAUTRES MDICA MENTS ET AUTRES FORMES

    DINTERACTIONS (*) : - Associations contre-indiques : puissants inhibiteurs du CYP3A4 - Association

    ciclosporine danazol niacine amiodarone vrapamil diltiazem acide fusidique anticoagulants oraux jus de pamplemousse. GROSSESSE ET ALLAITEMENT (*) : INEGY est contre-indiqu. EFFETS SUR LAPTITUDE A CONDUIRE DES VEHICULES ET A UTILISER DES MACHINES (*) : des tourdissements ont t rapports. EFFETS INDSIRABLES (*)fatigue, constipation, nauses, pancratite, hpatite/ictre, myopathie/rhabdomyolyse, ractions dhypersensibilit incluant rash, urticaire, anaphylaxie, angiooedme, thrombocytopnie, lithiase biliaire, cholcystite, augmentation des transaminases et des CPK, dpression. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES (*) : Classe pharmaco-thrapeutique : inhibiteurs de lHMG-CoA reductase en association dautres agents hypolipmiants. DONNEES ADMINISTRATIVES : TITULAIRE DE LAUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE: MERCK SHARP DOHME SP LTD 166-168, Bd Zerktouni.Casablanca Maroc.Tl.: 0522 43 35 40.DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE: 02/11/2011.DOSIMETRIE: Sans objet.INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES: Sans objet.CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE: Liste I.

    Puissantecontre le LDL-c

    grce la double action

    2 mcanismes daction complmentaires

    AVANT DE PRESCRIRE, POUR DES INFORMATIONS COMPLETES, VEUILLEZ CONSULTER LE RESUME COMPLET DES CARACTERISTIQUES DU PRODUIT

    Sept

    13.

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    4102

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    ladolescent. Insusant rnal svre : prudence pour des posologies suprieures 10 mg/10 mg/j CONTRE-INDICA-TIONS : Hypersensibilit lztimibe, la simvastatine ou lun des constituants du mdicament. Grossesse et

    INEGY 10 mg/20 mg, 10 mg/40 mg, comprim. PRESENTATION ET COMPOSITION (*) : ztimibe (10 mg) ; simvastatine (20 mg ou 40 mg) ; butylhydroxyanisole, acide citrique monohydrat, croscarmellose sodique, hypromellose, lactose monohydrat, starate de magnsium, cellulose microcristalline, gallate de propyle. INDICATIONS : - Hypercholestrolmie :t*/&(:FTUJOEJRVDPNNFUSBJUFNFOUBEKVWBOUBVSHJNFDIF[MFTpatients ayant une hypercholestrolmie primaire (familiale htrozygote et non familiale) ou une dyslipidmie mixte lorsque lutilisation dune association est approprie : patients non contrls de faon BQQSPQSJFQBSVOFTUBUJOFTFVMFPVQBUJFOUTSFDFWBOUEKVOFTUBUJOFFUEFM[UJNJCFt*/&(:DPOUJFOUEFM[UJNJCFFUEFMBTJNWBTUBUJOF-BTJNWBTUBUJOFNHBNPOUSVOFSEVDUJPOEFMBGSRVFODFEFTWOFNFOUTDBSEJPWBTDVMBJSFTDGSVCSJRVF%FTUVEFTENPOUSBOUMFDBDJUE*/&(:PVEFM[UJNJCFdans la prvention des complications de lathrosclrose sont en cours. - Hypercholestrolmie familiale homozygote (HFHo) :tJOFHZFTUJOEJRVDPNNFUSBJUFNFOUBEKVWBOUBVSHJNFDIF[MFTQBUJFOUTBZBOUVOF)')P$FTQBUJFOUTQFVWFOU SFDFWPJS HBMFNFOUEFT USBJUFNFOUTBEKVWBOUT FYFNQMF BQISTFEFT-%-POSOLOGIE ET MODE DADMINISTRATION (*)t4VJWSFVOSHJNFIZQPMJQJENJBOUBEBQUt-BQPTPMPHJFVTVFMMF FTU NH PV NH VOF GPJT QBS KPVS MF TPJS 5PVT MFT EPTBHFT QFVWFOU OF QBT USFDPNNFSDJBMJTTt-BQPTPMPHJFEPJUUSFJOEJWJEVBMJTFTJODFTTBJSFBKVTUFNFOUTJOUFSWBMMFTEBVNPJOTTFNBJOFTt&OBTTPDJBUJPOVOFSTJOFDIBOHFVTFEJPOTJOFHZTFSBQSJTTPJUIBWBOUPVIBQSTt&OBTTPDJBUJPOBWFDEF MBNJPEBSPOFPVEVWSBQBNJM MBQPTPMPHJFE*/&(:OFEFWSBQBTEQBTTFSNHKt&OBTTPDJBUJPOBWFDEFMBDJDMPTQPSJOFEVEBOB[PMPVEFMBOJBDJOFEPTFTIZQPMJQNJBOUFTHK

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    QSPUBTFEV7*)FUOGB[PEPOFWPJSSVCSJRVFTFUMISES EN GARDE SPCIALES ET PRCAUTIONS PARTIC ULIRES DEMPLOI (*) : Des cas datteinte musculaire et de rhabdomyolyse ont t rapports. *OGPSNFSMFTQBUJFOUTEVSJTRVFEBUUFJOUFNVTDVMBJSF%PTFSMB$1,tBWBOUMFECVUEVUSBJUFNFOUDIF[MFTQBUJFOUTBZBOUEFTGBDUFVSTQSEJTQPTBOU MBTVSWFOVFEVOFSIBCEPNZPMZTF MQFOEBOU MFUSBJUFNFOUDIF[UPVU QBUJFOU QSTFOUBOU EFT TZNQUNFTNVTDVMBJSFT "SSUFS MF USBJUFNFOU TJ VOF BUUFJOUFNVTDVMBJSF FTUTVTQFDUF 4VSWFJMMFS USPJUFNFOU MFT QBUJFOUT TPVT BDJEF GVTJEJRVF FU TVTQFOESF WFOUVFMMFNFOU MFUSBJUFNFOU %FT UFTUTIQBUJRVFTEPJWFOUUSFQSBUJRVTBWBOU MFECVU EVUSBJUFNFOUFUFOTVJUFTJ DFMBTBWSFODFTTBJSFDMJOJRVFNFOU/POSFDPNNBOEFODBTEJOTVTBODFIQBUJRVFNPESFPVTWSFPVEFQSJTFEFCSBUFT1SVEFODFFODBTEFQSJTFEFDJDMPTQPSJOFPVE"7,PVEFVJOEJPOF&OSBJTPOEFMBQSTFODFde lactose, contre-indiqu en cas de galactosmie congnitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou de dcit en lactase. INTERACTIONS AVEC DAUTRES MDICA MENTS ET AUTRES FORMES DINTERACTIONS (*) : - Associations contre-indiques : t QVJTTBOUT JOIJCJUFVST EV $:1" "TTPDJBUJPOEDPOTFJMMFtCSBUFT"TTPDJBUJPOTODFTTJUBOUEFTQSDBVUJPOTEFNQMPJtBOUJBDJEFTtDIPMFTUZSBNJOFtDJDMPTQPSJOFtEBOB[PMtOJBDJOFtBNJPEBSPOFtWSBQBNJMtEJMUJB[FNtBDJEFGVTJEJRVFtBOUJDPBHVMBOUTPSBVYt KVT EF QBNQMFNPVTTF GROSSESSE ET ALLAITEMENT (*) */&(: FTU DPOUSFJOEJRV EFFETS SUR LAPTITUDE A CONDUIRE DES VEHICULES ET A UTILISER DES MACHINES (*) : des tourdissements ont t rapports. EFFETS INDSIRABLES (*) DQIBMFTBUVMFODFT EPVMFVST BCEPNJOBMFT EJBSSIFNZBMHJFTGBUJHVF DPOTUJQBUJPO OBVTFT QBODSBUJUF IQBUJUFJDUSF NZPQBUIJFSIBCEPNZPMZTF SBDUJPOTEIZQFSTFOTJCJMJU JODMVBOU SBTIVSUJDBJSF BOBQIZMBYJF BOHJPPFENF UISPNCPDZUPQOJF MJUIJBTFCJMJBJSFDIPMDZTUJUFBVHNFOUBUJPOEFTUSBOTBNJOBTFTFUEFT$1,EQSFTTJPOPROPRIETES PHARMACOLOGIQUES (*) : Classe pharmaco-thrapeutique : inhibiteurs de lHMG-CoA reductase en association dautres agents hypolipmiants. DONNEES ADMINISTRATIVES :5*56-"*3& %& -"6503*4"5*0/ %& .*4& 463 -&."3$)&.&3$,4)"31%0).&41-5%#E;FSLUPVOJ$BTBCMBODBo.BSPD5M%"5&%&.*4&"+063%65&95&%04*.&53*&4BOTPCKFU*/4536$5*0/41063-"13&1"3"5*0/%&43"%*01)"3."$&65*26&44BOTPCKFU$0/%*5*0/4%&13&4$3*15*0/&5%&%&-*73"/$&-JTUF*

    Puissantecontre le LDL-c

    grce la double action

    Hypercholestrolmie primaire ou dyslipidmie mixte non contrles de faon approprie par une statine seule et le rgime lorsque

    lutilisation dune association est approprie

    2 mcanismes daction complmentaires

    AVANT DE PRESCRIRE, POUR DES INFORMATIONS COMPLETES, VEUILLEZ CONSULTER LE RESUME COMPLET DES CARACTERISTIQUES DU PRODUIT

    $PEF.BSPD9999999

    Pharmacovigilance46 Pharmacovigilance en milieu Pdiatrique

    Augmenterle taux des notifications

    Flash sant10 PrescriPtion hors amm

    Le rle de la formation continue

    univers Pharma26 Patrick Jordan

    Directeur Gnral MSD

    slection48 mdecine clinique

    Un ouvrage bas sur la mdecine factuelle

  • Flash Sant6

    Lors dun symposium de dermatologues lhpital de San Francisco, en dcembre 1981, jai assist une rubrique dun dermatologue amricain intitule Quel est votre diagnostic propos de ce cas ? . Il a rapport lhistoire clinique dun patient homosexuel mort dune pneumopathie aigu compliquant une ruption cutane polymorphe dtiologie inconnue.Il sagissait probablement dun des premiers cas de syndrome dimmunodfi cience acquise (SIDA) dont le diagnostic a t confi rm en post-mortem par lanalyse du srum conserv du malade.Cette nouvelle et redoutable maladie a veill toute mon attention et jai commenc la rechercher devant toute ruption cutane tranante.Au Maroc, jai eu ma consultation, en 1985, un cas clinique dont voici ltat de sant : Monsieur F. Ahmed, 40 ans, bien portant, sest prsent ma consultation en octobre 1985 pour des ruptions cutanes, non douloureuses, dapparition rcente, au niveau de la verge. Lexamen montre des vsicules dherps gnital, infection sexuelle rcidivante.Un traitement de dbut et des analyses de laboratoire sont prescrits.Ce nest quun an plus tard que le malade est revenu ma consultation.Les lsions gnitales sont plus importantes avec ulcrations cutanes, molluscum contagiosum et adnopathies. Ltat gnral est altr avec fi vre prolonge et diarrhe. Docteur, je suis trs inquiet pour mon tat de sant car malgr votre premier traitement puis un second prescrit par lun de vos collgues je continue aller mal. Devant ce tableau clinique, le terrible diagnostic de SIDA est voqu.Au Maroc, on ne faisait pas lpoque les tests biologiques du SIDA.Jadresse donc mon patient au service de der-matologie de mon matre et ami le professeur Touraine, lhpital Henri Mondor de Paris.Quelques jours plus tard, je reois une lettre prcisant que mon patient prsente des tests positifs du SIDA et que son tat de sant est alarmant.Lherps est une aff ection opportuniste du SIDA. Le malade dcde aprs deux ans dvolution de sa maladie.

    Aprs plusieurs annes de pratique mdicale, jai jug utile de rapporter ma contribution et mon exprience sur les infections sexuellement transmissibles (IST) et le syndrome dimmunodfi cience acquise (SIDA) en ditant ce guide.Ce guide rpond un besoin, celui dclai-rer le lecteur sur les infections sexuellement transmissibles les plus frquentes.Toute personne a le droit dtre bien informe sur ces infections vnriennes. Linformation doit porter sur les aspects cliniques, les causes et les traitements de ces aff ections. Elle renseigne sur la faon dviter les contagions et de lutter contre la propagation de ces maladies.Les infections sexuellement transmissibles, en raison du dveloppement de la mdecine et de linformation, sont devenues facilement curables. Les traitements sont spcifi ques et bien connus.Toutefois, le syndrome dimmunodfi cience acquise est venu entraver ce progrs car son traitement nest pas encore trs effi cace. De par le monde, les spcialistes, les chercheurs et les scientifi ques font un travail considrable pour mieux combattre le virus du syndrome dimmunodfi cience acquise et tester leffi cacit de nouveaux traitements et dventuels vaccins.Les dcouvertes et les progrs scientifi ques sont nombreux et trs importants, particu-lirement dans le domaine de la virologie et de limmunologie. Tous les aspects des virus du SIDA sont actuellement bien connus. Mais comment se fait-il que malgr la dif-fusion de linformation expliquant le danger de ces maladies, certaines personnes conti-nuent-elles toujours sy exposer et ngli-ger certaines rgles lmentaires dhygine ?Il serait donc souhaitable damliorer, de dvelopper et dadapter linformation, la communication et lducation sanitaire sur ce fl au social que sont les IST et le SIDA pour que la population respecte et adopte une prvention rigoureuse.Dans le but de mieux informer, nous allons dans ce guide insister sur les aspects cliniques, les complications et la prvention de ces maladies. Par ailleurs, la proposition de diff rents protocoles thrapeutiques va faciliter aux mdecins le choix dun traitement actuel bien adapt. .

    Guide pratiQue du sida et istextrait du livre du doCteur ahmed Bourraedition dCemBre 2005

    La quatrime dition de la campagne de sensibilisation Sidaction Maroc a t axe sur la lutte contre le VIH chez les jeunes. Selon les chi res o ciels, cette population est la plus touche par le sida au Maroc avec 51 % des porteurs du VIH gs entre 15 et 34 ans et la majorit qui lignore. Plusieurs actions de sensibilisation et de dpistage ont t organises au cours de cette campagne 2012, qui sest droule du 6 au 31 dcembre, et prs de 13,7 millions de dirhams de dons ont t promis lors de lmission di use le 14 dcembre 2012. Avec ces dons, lAssociation de Lutte Contre le Sida (ALCS), organisatrice du Sidaction Maroc, fi nancera des programmes de prvention et de prise en charge des personnes vivant avec le VIH, de recherche et surtout daccs au dpistage.

    La population dmunie du quartier Al Mechouar de Fs a bnfi ci, les 8 et 9 dcembre derniers, dune campagne de sensibilisation et de dpistage des maladies. Organise par lassociation Action Urgence, section de Fs, cette action mdicale a touch plus de 1000 personnes issues de quartiers dfavoriss de Fs, et a mobilis des mdecins de di rentes spcialits, notamment des ORL, des pdiatres, et des gyncologues. Grce la mise en place dun hpital mobile, dot, entre autres, dun chographe et dun colposcope pour dpister le cancer du col de lutrus, les patients ont t reus en consultations gratuites et ont t sensibiliss aux dangers de certaines pathologies. travers cette action, nous avons voulu sensibiliser la population locale sur les risques de certaines maladies silencieuses telles que le diabte, lhpatite C et le VIH , a expliqu le Dr Jaouad Ammor, prsident du bureau de Fs de lassociation.

    sidaCtion 2012plus de 13 millions de dhs promis

    aCtion urGenCe FsCampaGne au proFit des dmunis

  • 7Flash Sant

  • Flash Sant8

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    En tant que profession librale, vous avez des projets dinstallation votre compte ou de dveloppement de votre activit.Pour vous aider les raliser dans les meilleures conditions, il est important dtre bien conseill et bien accompagn. Cest pourquoi Socit Gnrale vous rserve un accueil personnalis, avec des Conseillers de Clientle ddis et une offre de crdits sur-mesure.

    Avec la collaboration du Pr Mohammed Amine HESSISSEN, mdecin ORL.

    1- Lagence nationale de scurit du mdicament et des produits de sant a di us une liste des produits contenant des vasoconstricteurs dcongestionnants de la sphre ORL qui prcise la voie dadministration, les noms du mdicament et de la substance active et les conditions de prescription. Elle est accessible sur Internet : http://ansm.sante.fr/S-informer/Actualite/Decongestionnants-de-la-sphere-ORL-renfermant-un-vasoconstricteur-Mise-en-garde-de-l-ANSM-Point-d-information

    La rhinite virale est une des aff ections les plus frquentes, notam-ment chez lenfant de moins de six ans. En moyenne, au cours de la saison hivernale, un enfant sera infect six reprises par un virus responsable de la rhinite virale, et un adulte, deux reprises. Sil gurit spontanment, en labsence de surinfection, le rhume pro-voque des symptmes parfois trs gnants quil faut soulager.Infection frquente de la sphre ORL, la rhinite virale, plus com-munment appele rhume, est provoque par des virus apparte-nant essentiellement deux familles, les rhinovirus et les corona-virus. Ils se fi xent sur les muqueuses (nez, bouche et il), un milieu particulirement favorable leur dveloppement, et dclenchent des symptmes tels que des maux de gorge, des ternuements, une sensation de nez bouch, un coulement nasal et parfois de la fi vre lorsque le systme immunitaire na pas russi les combattre. Lin-fection est bnigne et gurit spontanment en 7 10 jours (except en cas de surinfection bactrienne qui ncessite une consultation mdicale) mais elle se propage facilement dune personne lautre et les symptmes peuvent se rvler particulirement gnants (fi vre, asthnie, courbatures, cphales).

    Eviter la contaminationLa rhinite virale est une aff ection qui se transmet par voie arienne interhumaine. Pour viter la contamination, quelques mesures dhygine sont respecter. Il est prfrable dutiliser des mouchoirs en papier jetables et recommand de se laver systmatiquement les mains leau et au savon aprs stre mouch, avoir ternu ou touss. Il faut viter de frquenter les endroits confi ns comme les transports en commun, les salles de runions, les cafs car la proximit favorise la propagation du virus, et sabstenir dentrer en contact physique avec les personnes fragiles comme les enfants en bas ge, les per-

    sonnes ges ou les personnes malades. Enfi n, il faut arer les pices de vie pour dcharger lair intrieur des virus.

    Des mdicaments pour soulager les symptmesPour attnuer les symptmes de la rhinite, quelques gestes simples sont suivre, qui consistent, essentiellement, observer un repos au lit, humidifi er la muqueuse nasale laide de solutions de lavage (srums physiologiques, sprays deau thermale ou deau de mer) et se moucher rgulirement. Il faudra galement veiller viter les climatiseurs responsables dun asschement de ces muqueuses. Lorsque, malgr tout, les symptmes persistent et occasionnent une vritable gne, le recours aux mdicaments peut tre ncessaire. Plusieurs spcialits administration par voie nasale ou orale ont t dveloppes, certaines ayant la particularit dassocier plusieurs substances actives (antipyrtiques, antihistaminiques, vasocons-tricteurs) pour attnuer les symptmes de la fi vre, de la congestion nasale et de lcoulement (1). Largement utiliss pour leur effi ca-cit, certains de ces mdicaments, notamment ceux base de vaso-constricteurs, sont rservs ladulte et doivent respecter les rgles de prescription. Une rgle qui ne sapplique dailleurs pas unique-ment cette classe de mdicaments, mais tous les mdicaments de manire gnrale, quils soient ou non dlivrs sur ordonnance.Ces mdicaments peuvent tre associes de la vitamine C.Dans le cas des personnes fragiles ou ayant une pathologie chronique (bronchites chroniques, asthme modr svre, personnes ges), la vaccination en dbut de saison froide est dun apport trs utile.En conclusion, la rhinite virale est une aff ection bnigne dans limmense majorit des cas dont le traitement est symptomatique. Cependant, sa frquence et le risque de complication chez le sujet fragile exigent une prise en charge prcoce et des mesures hyginiques pour restreindre le risque de contagion.

    rhinite viralemodalits de prise en CharGe

    Ce Quil Faut Faire Avant de commencer le traitement, toujours vrifi er les

    contreindications :- Enfant de moins de 15 ans,- Femme enceinte ou qui allaite,- Hypertension artrielle svre ou mal quilibre,- Antcdents daccident vasculaire crbral ou de facteurs de

    risque susceptibles de favoriser la survenue dAVC,- Insu sance coronarienne svre,- Antcdents de convulsion, Signaler au mdecin ou pharmacien la prise dautres

    mdicaments,

    Respecter les conditions dutilisation indiques dans la notice du produit (dose, dure, de traitement).

    Ce Quil ne Faut pas Faire Recourir de manire abusive ces mdicaments, Dpasser la dose journalire indique dans la notice, Prolonger le traitement au-del de 5 jours, Associer entre eux plusieurs mdicaments base de

    vasoconstricteurs, parexemple une forme nasale et une forme orale (association inutile et potentiellement dangereuse),

    Donner le mdicament un proche mme sil prsente des symptmes Similaires.

    mdiCaments Base de vasoConstriCteursrGle de Bon usaGeLe Centre National de Pharmacovigilance a di us des rgles de bon usage des mdicaments base de vasoconstricteurs. Elles se dclinent ainsi :

  • 9Flash Sant

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  • Flash Sant10

    La prescription de mdicaments hors autorisation de mise sur le mar-ch (AMM) a t le thme central du 6e Forum pour la rfl exion et le dveloppement pharmaceutique MED CONTACT. Ldition 2012 de cet vnement pharmaceutique, qui sest tenu le 15 dcembre dernier Casablanca, a t marque par la participation de plusieurs experts marocains trangers. Selon les spcialistes, la prescription hors AMM reprsenterait entre 15 et 20 % de lensemble des prescriptions lchelle mondiale, voire davantage pour certaines spcialits mdicales telles que la cancrologie et la psychiatrie. En France, la prescription dun produit hors AMM est un acte encadr par une rglementation qui vise protger aussi bien le patient que le prescripteur. La loi du 29 dcembre 2011 a permis de mieux encadrer cette pratique en crant des re-commandations temporaires dutilisation des mdicaments et en autorisant les mdecins prescrire en fonction des donnes de la science les plus rcentes. Il existe cependant des procdures rglementaires que le praticien est tenu de respecter, notamment lobligation dinformer le patient de la nature du pro-duit prescrit hors AMM et de recueillir son consentement , a expliqu le Pr Philippe Arnaud, professeur la facult des sciences pharmaceutiques et biologiques Paris-Descartes. Un encadrement qui fait cruellement dfaut au Maroc puisque, lheure actuelle, aucune loi ne rglemente lusage des mdicaments hors AMM dans notre pays. Au Maroc, il ny a aucune lgislation qui rgit les prescriptions hors AMM. Dans les faits, plusieurs produits sont utiliss en dehors de leurs indications thrapeutiques, mais cette prescription relve de la responsabilit du prescripteur , a indi-qu le Dr Baghdadi Meriem, chef de service visa et homologations au ministre de la Sant, qui, par la mme occasion, a insist sur limpor-tance de la formation continue des pharmaciens et des mdecins pour

    limiter les risques lis cette pratique. Pour le Dr Rachid Lamrini, pr-sident du Conseil de lordre des pharmaciens fabricants, cette forma-tion continue doit revtir un caractre obligatoire pour sassurer que les professionnels de la sant soient au fait de lactualit pharmaceutique et puissent prescrire les mdicaments en connaissance de cause. La formation continue obligatoire et indpendante des mdecins et des phar-maciens do cine et lamlioration de la diff usion de linformation sur les mdicaments et lvolution de leurs mentions lgales sont des lments cls dans une dmarche visant minimiser les risques des prescriptions hors AMM , a-t-il soulign.

    presCription hors ammle rle de la Formation Continue De g. d. : Pr Philippe ARNAUD, Dr Rachid LAMRINI.

    Selon le registre des cancers de Rabat, le cancer de lovaire occupe la quatrime place parmi les cancers les plus frquents au Maroc. Son incidence est estime entre 2,7 et 3,1 pour 100 000 habitants. Bon nombre de ces cas ne sont diagnostiqus qu un stade tardif, ce qui peut compliquer la prise en charge thrapeutique des patientes , a indiqu le Pr Hassan Errihani, prsident de lAssociation marocaine de recherche et de formation en oncologie mdicale (AMFROM) qui a organis une journe scientifi que ddie au cancer de lovaire le 15 dcembre dernier. Le traitement de cette pathologie est bas sur la chirurgie et la chimiothrapie et la prise en charge des patientes ncessite une concertation multidisciplinaire impliquant plusieurs spcialistes. Discuter entre spcialistes impliqus dans le traitement du cancer

    de lovaire est le meilleur moyen pour choisir la stratgie la plus adapte au stade de cancer de la patiente , a expliqu le Pr Errihani. Une approche qui, contrairement aux pays europens, nest pas encore institutionnalise au Maroc, faute dorganisation et dabsence dun cadre juridique rglementant linstauration des stratgies thrapeutiques pour les patients cancreux. En France, par exemple, les consultations pluridisciplinaires face des cas de cancer sont obligatoires. Les organismes gestionnaires ne remboursent pas les traitements anti-cancer, quils soient mdicaux ou chirurgicaux, si la stratgie thrapeutique prescrite au patient na pas t discute dans le cadre dune runion de concertation pluridisciplinaire, impliquant notamment le radiologue,

    loncologue et le chirurgien, a soulign le Pr Errihani. Malgr cette lacune, les spcialistes marocains envisagent lavenir de la prise en charge du cancer de lovaire avec optimisme grce une nouvelle molcule appele Bvacizumab. Utilise initialement pour traiter le cancer colorectal volu, elle a galement prouv son e cacit dans le traitement du cancer de lovaire. Plusieurs tudes ralises en Europe et aux Etats-Unis ont dmontr que la combinaison de ce traitement avec une chimiothrapie standard permet damliorer signi cativement le taux de russite de la thrapie. Il sagit dun traitement rvolutionnaire qui reprsente un espoir pour toutes les patientes atteintes de ce type de cancer , a prcis le prsident de lAMFROM.

    CanCer de lovairelimportanCe de la ConCertation multidisCiplinaire

  • 11Flash Sant

  • Flash Sant12

    La place du mdecin gnraliste libral dans le systme de sant national a t le thme central du IIe congrs du Syndicat national de mdecine gnrale (SNMG) qui sest tenu Rabat le 22 dcembre dernier. Des dizaines de mdecins gnralistes, issus des quatre coins du royaume, sont venus dbattre des dfi s auxquels est confronte la profession et proposer des initiatives mme de revaloriser leur statut. Pour le Dr Rachid Choukri, prsident du SNMG, les gnralistes attendent des mesures concrtes qui leur permettraient damliorer leur qualit de

    vie et de revaloriser leur statut. Ils rclament, entre autres, des mesures incitatives linstallation dans les rgions enclaves, un allgement de la fi scalit et, surtout, la couverture mdicale et sociale leur permettant dexercer leur mtier en toute srnit. Une revendication qui semble sur le point dtre concrtise puisque le ministre de la Sant a annonc, lors du congrs, le lancement imminent de la couverture mdicale et sociale de base pour les professionnels de la sant exerant dans le priv. Le Pr El Houssaine Louardi a galement insist sur la place centrale de la mdecine de famille dans la politique du ministre visant lamlioration de la prise en charge des patients. Le mdecin gnraliste joue un rle primordial dans notre systme de sant. Il est un acteur incontournable dans lorganisation et la prise en charge des patients, et particulirement des personnes bnfi ciaires du RAMED dans le secteur public , a-t-il indiqu. Il a ajout que le choix du thme du congrs trouve toute sa lgitimit dans la politique de sant que le ministre a la volont de construire avec le secteur priv. Aucune stratgie adopte par le ministre de la Sant ne peut atteindre les rsultats escompts sans laction complmentaire et participative des secteurs public et priv. Nous sommes en bonne voie pour exploiter toutes les options destines promouvoir le partenariat public/priv, et contribuer ainsi faciliter davantage laccs aux soins nos concitoyens , a-t-il indiqu..

    Les patients atteints de glaucome ou de cataracte devraient bnfi cier dune meilleure prise en charge thrapeutique grce une nouvelle chirurgie innovante. Pratique pour la premire fois au Maroc, Mohammedia, le 1er dcembre dernier, par une quipe franco-marocaine, la chirurgie du glaucome laide du laser diode consiste introduire un endoscope muni dune camra et dune sonde laser afi n de traiter la structure responsable de la production de lhumeur aqueuse. Sept patients ont t oprs avec succs par le Pr Isabelle Riss, ophtalmologiste connue pour ses recherches dans le domaine du glaucome et prcurseur de cette technologie en France, et par le Dr Sidi Mohammed Ezzouhairi, ophtalmologiste et prsident de lAssociation marocaine contre le glaucome (AMG). Les interventions chirurgicales ont t transmises en direct dans une salle de confrence, ce qui a permis un change interactif entre les deux chirurgiens et les ophtalmologistes marocains qui ont assist aux interventions. Les voies thrapeutiques qui taient envisages jusqu prsent pour traiter ces pathologies ont montr une certaine e cacit. Toutefois, leurs nombreuses complications et leur cot relativement lev rebutaient de nombreux patients , explique le Dr Sidi Mohammed Ezzouhairi. Les interventions base de laser diode constituent une alternative intressante. Simples raliser et prsentant moins de complications postopratoires, elles o rent une meilleure prise en charge thrapeutique du glaucome et de la cataracte , ajoute-t-il.

    GlauCome et CataraCtela voie du laser diode

    Les statistiques internationales rvlent que lobsit touche plus de 500 millions de personnes dans le monde et quelle enregistre une progression inquitante, tel point que les institutions internationales nhsitent plus utiliser le terme de pandmie pour la qualifi er , a expliqu le Pr Ghizlane Belmejdoub, chef de service dendocrinologie et diabtologie de lhpital militaire et dinstruction Mohammed V de Rabat, lors dune journe ddie cette pathologie, le 1er dcembre dernier. Au Maroc, une enqute ralise en 2000 sur un chantillon reprsentatif de la population marocaine ge de plus de 20 ans a montr que 39,3% des participants souff raient dun excs pondral (indice de masse corporelle gal ou suprieur 25 kg/m) et 13,3 % dobsit. Dautres tudes plus rcentes sont venues confi rmer ces chiff res. Outre ses nombreuses complications, notamment cardiovasculaires et rhumatismales, chez les personnes qui en sont atteintes, lobsit a un cot socio-conomique lev, surtout dans les pays en voie de dveloppement , a indiqu le Pr Belmejdoub, avant de souligner quun traitement effi cace repose sur une prise en charge thrapeutique multidisciplinaire du patient, surtout lorsque ce dernier opte pour la chirurgie. Les conseils psychologique et dittique doivent aller de pair avec une intervention chirurgicale visant rduire le poids dune personne obse, car si les praticiens procdent la pose dun anneau gastrique sans sensibiliser le patient sur limportance de modifi er son rgime alimentaire et sans suivi dittique et psychologique adquat, les risques de rechute seront considrables , a-t-elle prcis..

    traitement de loBsitlimportanCe dune prise en CharGe multidisCiplinaire

    iie ConGrs du sYndiCat national de mdeCine Gnrale revaloriser le rle du mdeCin Gnraliste

    De g. d. : Pr El Houssaine LOUARDI et Dr Rachid CHOUKRI.

  • 13Flash Sant

  • Flash Sant14

  • 15Flash Santhpital marie Feuillet de raBatson histoire retraCe dans un ouvraGe

    Au Maroc, malgr les nombreuses initiatives lances par les autorits publiques, le don dorganes est encore trs peu dvelopp cause de la raret des donneurs. Il sagit dune vritable problmatique qui empche les personnes atteintes de certaines pathologies telles que linsu sance rnale, par exemple, de bn cier dune meilleure qualit de vie , a expliqu le Pr Bahya Charaf, professeur dimmunologie la Facult des Sciences de Settat. ltranger, les structures hospitalires disposent de banques dorganes qui permettent aux patients de trouver plus aisment un donneur compatible. Pour cela, elles ralisent un typage HLA, une analyse qui consiste identi er les antignes prsents sur la surface des cellules de lorganisme pour valuer la compatibilit tissulaire, sur tous les receveurs potentiels. Lorsquun cadavre se prsente lhpital, les spcialistes e ectuent le HLA pour apprcier la compatibilit entre les patients enregistrs et les donneurs , a-t-elle ajout lors des 4e Journes de la Socit marocaine dimmunologie qui se sont droules du 6 au 7 dcembre 2012. Au Maroc, les organes proviennent souvent de membres de la famille, surtout pour la transplantation rnale, et la compatibilit totale nest retrouve que chez les vrais jumeaux ou chez certains frres et surs (une chance de 25 %). Pour toutes les gre es qui ne sont pas compatibles 100 %, il est ncessaire pour le receveur de suivre un traitement vie base dimmunosuppresseurs pour viter le rejet de lorgane gre . Le patient doit en outre adopter une hygine et un mode de vie sains pour viter des complications, notamment des infections , a indiqu la spcialiste, tout en expliquant quen cas dabsence de compatibilit totale entre donneur et receveur, la dure de vie de la gre e est limite dans le temps. Elle reste toutefois, dans certains cas, une excellente alternative certaines prises en charges thrapeutiques lourdes comme la dialyse.

    La 5e Confrence africaine de neurochi-rurgie a t loccasion dchanger autour des thrapies les plus innovantes utilises par les neurochirurgiens marocains dans le traitement des symptmes de la maladie de Parkinson et des mouvements anormaux. Il existe aujourdhui deux mthodes qui permettent dobtenir une amlioration et une diminution importante des principaux symp-tmes de la maladie de Parkinson , explique le Pr Abdeslam El Khamlichi, prsident de la confrence et directeur du Centre de rfrence internationale de Rabat pour la formation des neurochirurgiens africains. La stimulation crbrale profonde permet, laide dlectrodes places lintrieur de zones dtermines au niveau du cerveau, denvoyer des impulsions lectriques pour stimuler les cellules nerveuses de cette rgion. La deuxime mthode vise la destruction de certaines zones au niveau du cerveau, soit par thermocoagu-lation, soit par radiochirurgie Gamma Knife, technologie plus moderne , indique-t-il. Depuis trois ans, ces deux mthodes sont

    pratiques au Centre national de rhabili-tation et des neurosciences lHpital des spcialits de Rabat. Le Maroc est dailleurs le seul pays sur le continent africain et dans le monde arabe disposer dun appareil de radiochirurgie Gamma Knife Perfexion dernire gnration, et plus de 700 patients ont pu tre traits grce la comptence ac-quise par les neurochirurgiens marocains. Je pense que les neurochirurgiens marocains ont prouv que la neurochirurgie au Maroc a atteint un niveau respectable lchelle inter-nationale. Le fait que la Fdration mondiale des socits de neurochirurgie et le Comit des experts de lOrganisation mondiale de la sant aient choisi le Maroc en 2002 pour crer un Centre de rfrence internationale pour la for-mation des neurochirurgiens africains prouve lexcellence du niveau atteint par la neurochi-rurgie dans notre pays , souligne-t-il. La 5e confrence internationale de neurochirur-gie a dailleurs t loccasion de clbrer le 10e anniversaire de la cration de ce centre de formation Rabat, en 2002.

    GreFFe dorGaneles donneurs enCore rares au maroC

    neuroChirurGiede nouvelles teChniQues prometteuses

    Un nouvel ouvrage consacr lHpital Marie Feuillet de Rabat, anctre de lactuel Hpital militaire dinstruction Mohammed V, vient de paratre. Ecrit par le Pr Ali Akhaddar, professeur de neurochirurgie hpital militaire dinstruction Mohammed V et intitul LHpital Marie Feuillet de Rabat : origines, histoire et volution , ce livre comprend 12 chapitres richement iconographis, bass sur des documents darchives dont certains indits. Il reprend les circonstances de la naissance de lHpital Marie Feuillet, son expansion, ses activits et les eff orts accomplis par son personnel et ses dirigeants depuis sa cration en 1912. Prfac par le mdecin-gnral Jean-Didier Cavallo, directeur adjoint de lEcole du Val-de-Grce, Paris, cet ouvrage est destin tous ceux qui souhaitent dcouvrir ou revivre le pass captivant, fascinant et parfois nostalgique de ce prestigieux difi ce

    travers plus dune centaine de cartes postales, photos, documents darchives, rcits historiques et tmoignages.

  • Flash Sant16

    1- D nir la pression artrielle (pression artrielle systolique et diastolique).La pression artrielle doit tre exprime en mmHg et non en cmHg, car la prcision de la mesure est importante non seulement sur un plan pidmiologique, mais aussi sur le plan individuel.

    2- Expliquer la variabilit de la tension artrielleLa pression artrielle prsente 2 types de variabilit : une variabilit spontane et une variabilit provoque qui se surajoute la varia-bilit spontane. Cette variabilit est en relation avec le patient lui-mme, son tat psychosensoriel, son activit physique et son environnement. Lapprciation du niveau de la tension artrielle ncessite pour cette raison une multiplicit des mesures.

    3- D nir lhypertension artrielle et prciser les consquences de lhypertension artrielle

    (atteinte des organes cibles, maladies cardiovasculaires).

    4-Justi er lauto-mesure Aide au diagnostic de lhypertension artrielle : par la

    multiplication des mesures, lauto-mesure permet de confi rmer le caractre permanent de lhypertension artrielle (limination de lhypertension blouse blanche) et dvaluer le niveau tensionnel moyen.

    Aide lvaluation de le cacit du traitement : lautomesure aide au choix et ladaptation du traitement et permet ainsi une individualisation du traitement. Elle permet galement de vri-fi er leffi cacit du traitement sur les 24 heures.

    5- Conseiller lappareil dauto-mesure utiliser Les Socits savantes recommandent dutiliser des appareils auto-matiques (disposant si possible dune mmoire) mesurant la pres-sion artrielle au niveau humral et fi gurant sur la liste des appareils valides (disponible sur le site de lANSM) avec un brassard adapt la circonfrence du bras (brassard large au-dessus de 33 cm).

    6- Apprendre au patient lutilisation de lappareil et prciser les conditions de mesure

    La mesure doit se faire en position assise aprs au moins 5 minutes de repos sur un bras dnud. Le bras lgrement fl chi est pos sur la table hauteur du cur. Il faut eff ectuer trois mesures espaces de 1 minute le matin avant la prise du traitement et le soir avant le coucher. En cas dutilisation dun appareil mesurant au poignet, le poignet doit tre plac au niveau du cur.

    7- Dure et frquence des mesuresLa dure et la frquence des mesures seront adaptes chaque pa-tient en fonction de lobjectif, mais elles seront eff ectues au mini-mum 3 jours de suite. Il est conseill deff ectuer les mesures pen-dant 7 jours pour le diagnostic, pendant 14 jours pour lvaluation thrapeutique et 7 jours par trimestre pour le suivi.

    8-Interprtation des rsultatsToutes les mesures doivent tre notes ou mmorises sur lappareil et communiques au mdecin. Le seuil de pression artrielle est de 140/90 (130/80 en cas de diabte et/ou dinsuffi sance rnale) pour la mesure en cabinet, mais de 130-135/85 pour la mesure au domi-cile. Linterprtation des rsultats se fera par le mdecin en prsence du patient.

    9- Expliquer les autres facteurs de risque cardiovasculaire et prciser les rgles hygino-dittiques indispensables

    Les mesures hygino-dittiques sont recommandes chez tout hy-pertendu quel que soit son niveau de pression artrielle. Le patient doit lutter contre le surpoids (IMC < 25 kg/m2), arrter sa consom-mation tabagique, limiter sa consommation dalcool 2 verres par jour, modifi er son alimentation [(limiter la consommation de sel ( 6 g/j)], diminuer la consommation de graisses satures et de sucres rapides au profi t de fruits et lgumes et de crales et avoir une acti-vit physique rgulire (au moins 30 minutes 3 fois par semaine).

    Que dire au patient ?LA PRATIQUE DE LAUTO-MESURE DE LA PRESSION ARTRIELLE PRSENTE DE NOMBREUX AVANTAGES ET DOIT TRE ENCOURAGE. TOUTEFOIS, LOBTENTION DE VALEURS FIABLES ET

    REPRODUCTIBLES NCESSITE UNE DUCATION DU PATIENT. CETTE DUCATION ASSOCIE LAUTOMESURE PERMET DAMLIORER LOBSERVANCE THRAPEUTIQUE. DCLINAISON EN 9 TAPES.

    auto-mesure de la tension artrielle

    Par le Dr. Abdelmajid BOUZERDA, service de cardiologie, hpital militaire Mohammed V, Rabat.

    Possder un appareil valid ; tre muni dun brassard adapt la circonfrence du bras

    (brassard large si > 33 cm) ; Retrousser sa manche sans comprimer le bras ; Placer son bras ou son poignet hauteur du cur ; Ajuster le brassard (position et serrage) ; Connatre les horaires de prises dans la journe ; Savoir que lauto-mesure doit tre e ectue au moins 3

    jours de suite ; Bien transmettre ses rsultats au mdecin (fi che papier,

    mmoire, imprimante) ; Connatre les valeurs seuils de lauto-mesure (130-135/85).

    Qualit de lauto-mesure les points vriFier aveC le patient

    iie Journe de lauto-immunitles prdispositions GntiQues au Cur des dBats

    Infections :UrinairesGnitales ORL Broncho-pulmonairesOsto-articulaires Intestinales Cutanes

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  • 17Flash Sant

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  • Actu produits18

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    est indiqu pour soulager les symptmes tels que le maux de tte, myalgies, vre, asthnie, coulement nasal, obstruction nasale.Grce sa composition quilibre et synergique, apporte un rel bn ce aux patients qui prsentent un tat grippal ou atteints de rhume.Prsent sous forme de sachets, est base de: Paractamol 500 mg Acide ascorbique 50 mg Phniramine 20 mg Phnylphrine 10 mg

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    SOULAGER LE RHUME ET LES TATS GRIPPAUX

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    TRITAZIDE 10 MG/12,5 MG RAMIPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE Laboratoires : Sano -aventis Maroc Indication :Tritazide est indiqu dans le traitement de lhypertension quand un traitement dassociation est appropri. Prsentation :Bote de 14 Cp PPM : 131 Dhs

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    de lhypertension quand un traitement dassociation est appropri. Prsentation :Bote de 28 Cp PPM : 234 Dhs

    ATAMELPARACETAMOL Laboratoires : PFIZER Indication :Antalgique et antipyrtique Prsentation :Bote de 20 comprims doss 500 mg PPM : 7,00 Dhs

    CLOPIDOGREL GTCLOPIDOGREL Laboratoires : FARMOZ du Groupe Tecnimede et Zenith Pharma Indication :Antiagrgant plaquettaire inhibiteur de la xation de ladnosine diphosphate. Prsentation :Bote de 60 comprims pelliculs doss 75 mg PPM : 450,00 Dhs

    FLUCONAZOLE GTFLUCONAZOLE Laboratoires :FARMOZ du Groupe Tecnimede et Zenith Pharma Indication :Antifongique systmique de la famille des imidazols. Prsentation :Bote de 14 glules doses 200 mg PPM : 256,20 Dhs

    CARDINORCARVEDILOL Laboratoires : COOPER-PHARMA Indications :Carvedilol est un alpha-bta bloquant indiqu dans le traitement de :- Lhypertension artrielle- Langine de poitrine- Linsu sance cardiaque Prsentations :Bote de 30 comprims scables doss 6,25 mg PPM : 47 DhsBote de 60 comprims scables doss 6,25 mg PPM : 89 DhsBote de 30 comprims scables doss 25 mg PPM : 95 DhsBote de 60 comprims scables doss 25 mg PPM : 180 Dhs

    EPISELLE SOLUTION NETTOYANTE AVEC EXTRAIT DALOE VERA, CENTELLA, CALENDULA, ETC. Entreprise : Versalya SA/Laboratoire IBERMA Indication : Ces extraits ont t soigneusement slectionns pour leurs proprits hydratantes, apaisantes, mollientes et rparatrices qui favorisent le processus de rgnration naturelle de la peau. PPM : 125,00 Dhs

  • Actu produits 19

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    Action Antalgique et Antipyrtique

  • Fondamentaux20

    U ne uvite correspond linfl ammation de luve qui est la membrane intermdiaire (entre la rtine et la sclrotique), vasculaire et nourricire de lil. Selon la localisation principale de linfl ammation, luvite est soit antrieure, soit intermdiaire ou postrieure. Elle peut aussi tre totale (panuvite) quand elle touche ces trois segments.

    Classi cation anatomique des uvites Luvite antrieure (relative principalement liris et/ou au corps ciliaire) se manifeste par une douleur oculaire intense, une photophobie (peur de la lumire) et/ou une rougeur oculaire et/ou encore une baisse de lacuit visuelle.

    Luvite intermdiaire (qui touche le corps vitr et/ou la partie postrieure

    du corps ciliaire), gnralement indolore, provoque une baisse de lacuit visuelle, une sensation de brouillard visuel et la perception de petites tches noires irrgulires et fl uctuantes.

    Luvite postrieure ou chorodite se conjugue souvent avec une

    infl ammation de la rtine adjacente. Elle se manifeste par une diminution de la vision et la sensation de corps fl ottants. Toutes ces uvites peuvent se limiter une seule et unique pousse ou, au contraire, tre lorigine de rcidives frquentes pendant des mois, voire des annes. Elles peuvent concerner un seul il ou les deux yeux et tre bnignes ou potentiellement ccitantes.

    Une centaine de maladies en cause Au-del dune forme idiopathique, dans 25% 50 % des cas, ou dune cause vidente comme une infection locorgionale ORL ou dentaire de voisinage, ou encore dune rare cause mdicamenteuse, une uvite peut provenir dune maladie infectieuse de type bactrien (syphilis, tuberculose, maladie de Lyme, brucellose, rickettsioses, lpre, leptospirose, chlamydiae), viral (herps, Epstein-Barr, cytomgalovirus, oreillons), parasitaire (toxoplasmose, toxocarose),

    fongique ou dune maladie auto-immune et/ou systmique. Parmi ces dernires, outre les plus incrimines comme la spondylarthrite et la sarcodose ou la maladie de Behet, luvite est susceptible daccompagner les pathologies de Wegener, Horton, Gougerot-Sjgren, Takayasu et Kawasaki, la priartrite noueuse, le lupus, la polychondrite chronique atrophianteLa localisation de luvite et lpidmiologie permettent dj den apprhender les causes les plus probables.Luvite antrieure est prpondrante ; elle reprsente environ la moiti de ces infl ammations. La prsence de lantigne HLA-B27 constitue un facteur de risque pour luvite antrieure aigu : environ 55 % des patients caucasiens atteints dune uvite antrieure sont HLA B27 positif. Dans les maladies typiquement lies lHLA B27, on observe dailleurs une uvite antrieure dans 25 % des spondylarthrites ankylosantes, 20 40 % des maladies de Reiter, 50 % des maladies infl ammatoires intestinales chroniques avec sacro-iliite et, enfi n, un tiers des rhumatismes psoriasiques avec sacro-iliite. Dans ces deux dernires pathologies, la survenue dune sacro-illite est corrle lHLA B27 positif. Les spondylarthropathies reprsentent ainsi le groupe daff ections systmiques les plus frquemment associes une uvite antrieure.

    les uvites

    premire Forme dinFlammation de lil

    LUVITE EST LA FORME LA PLUS FRQUENTE DES INFLAMMATIONS DE LIL. SA PRVALENCE VARIE, SELON LES PAYS, DE 38 714 PERSONNES POUR 100 000

    HABITANTS. ELLE PROVOQUE UNE BAISSE DE VISION SIGNIFICATIVE CHEZ UN TIERS DES PERSONNES TOUCHES ET REPRSENTE ACTUELLEMENT LA TROISIME CAUSE

    DES CCITS -10 % DENTRE ELLES EN SONT LA CAUSE- OU DE PERTE DE VISION SVRE DANS LE MONDE, APRS LA CATARACTE ET LE GLAUCOME.

    Par le Dr Khadija MOUSSAYER, Spcialiste en mdecine interne et en griatrie,Prsidente de lAssociation Marocaine Des Maladies Auto-immunes et systmiques (AMMAIS).

    SERRAPEPTASE

    Action Mucolytique et fluidifianteLibration des voies ariennes suprieures

    Laboratoires SYNTHEMEDIC20-22 Rue Zoubeir Bnou El Aouam,Roches Noires; Casablanca

    11-15 Quai Dion Buton 92816 PUTEAUX CedexLaboratoires TAKEDA

    Boite de 40 comprims

    Posologie moyenne

    1 Cp x 3 /jour

    Pas d'interactions mdicamenteuses.Pas d'altration de la muqueuse digestive.

    Seul mucolytique naturel, en comprim, adapt aux rgimeshypocaloriques et aux diabtiques.

    IDENTIFICATION DU MEDICAMENT : DENOMINATION : DAZEN 10 000 U, comprim enrob gastro-rsistant. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE : Serrapeptase 10 000 Units*. Excipients : starate de magnsium, amidon de mas, lactose, actophalate de cellulose, jaune orang S (E 110), dioxyde de titane, poloxamre 188.Pour un comprim enrob gastro-rsistant. *1Unit correspond au nombre de g de tyrosine libre par 5 ml de substrat (casin e) en 1 minute partir de 1 mg de serrapeptase. FORME PHARMACEUTIQUE : Comprim enrob gastro-rsistant, Boite de40. CLASSE PHARMACO-THERAPEUTIQUE : ENZYMOTHERAPIE vise antidmateuse et fluidifiante, (M : systme locomoteur, M : systme respiratoire)Exploitant/Fabricant : Laboratoires SYNTHEMEDIC. 20-22, Rue Zoubeir Bnou Al aouam. Roches Noires- Casablanca. A.BENKABBOU Pharmacien ResponsableDANS QUEL (S) CAS UTILISER CE MEDICAMENT: Ce mdicament, modificateur des scrtions bronchiques, est indiqu en cas daffection respiratoire rcente avec difficult dvaluer les crachats. Il galement utilis pour traiter les dmes conscutifs un traumatisme ou une intervention chirurgicale. ATTENTION ! DANS QUEL(S) CAS NE PAS UTILISER CE MEDICAMENT: Ce mdicament NE DOIT PAS ETRE UTILISER en cas dallergie connue lun des constituants notamment la Serrapeptase (enzyme). EN CAS DE DOUTE, IL EST INDISPENSABLE DE DEMANDER LAVIS DE VOTRE MEDECIN OU DE VOTRE PHARMACIEN. MISES EN GARDE SPECIALES : En cas de raction allergique, le traitement doit tre arrt immdiatement et dfinitivement Un avis mdical est ncessaire : En cas de fivre, de crachats gras ou purulents, Si vous tes atteint dune maladie chronique (au long cours) des bronches et des poumons. Ce traitement doit toujours tre accompagn defforts volontaires de toux permettant de cracher. La prise simultane dun mdicament destin calmer la toux est donc illogique. Ne pas prendre de mdicament asschant les scrtions bronchiques durant la priode de traitement. PRECAUTIONS DEMPLOI: EN CAS DE DOUTE. NE PAS HESITER A DEMANDER LAVIS DE VOTRE MEDECIN OU DE VOTRE PHARMACIEN. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES ET AUTRES INTERACTIONS: AFIN DEVITER DEVENTUELLES INTERACTIONS ENTRE PLUSIEURS. IL FAUT SIGNALER SYSTEMATIQUEMENT TOUT AUTRE TRAITEMENT EN COURS A VOTRE MEDECIN OU A VOTRE PHARMACIEN. GROSSESSE-ALLAITEMENT: Il est prfrable de ne pas administrer ce mdicament pendant la grossesse. Cependant, aucun effet indsirable na t rapport au cours de la grossesse. Par prudence, viter ladministration de ce mdicament pendant lallaitement. Dune faon gnrale, il convient, au cours de la grossesse et de lallaitement de toujours demander lavis de votre mdecin ou de votre pharmacien avant dutiliser un mdicament. LISTE DES EXCIPIENTS DONT LA CONNAISSANCE EST NECESSAIRE POUR UNE UTILISATION SANS RISQUE CHEZ CERTAINS PATIENTS: Ce mdicament contient du lactose. Si votre mdecin vous a inform dune intolrance certains sucres, contactez-le avant de prendre ce mdicament. Ce mdicament contient du Jaune orang S (E 110) qui peut provoquer des ractions allergiques. COMMENT UTILISER CE MEDICAMENT ? Posologie: RESERVE A LADULTE: 1 comprim 3 fois par jour. CE MEDICAMENT VOUS A ETE PERSONNELLEMENT DELIVRE DANS UNE SITUATION PRECISE : IL PEUT NE PAS ETRE ADAPTE A UN AUTRE CAS NE PAS LE CONSEILLER A UNE AUTRE PARSONNE. MODE ET VOIE DADMINISTRATION: Voie orale , Avaler sans croquer avec un verre deau. Dure du traitement, Ne pas dpasser quelques jours de traitement. Si les troubles persistent, consulter votre mdecin. EFFETS NON SOUHAITES ET GENANTS: COMME TOUT PRODUIT ACTIF, CE MEDICAMENT PEUT, CHEZ CERTAINES PERSONNES ENTRAINER DES EFFETS PLUS OU MOINS GENANTS : Manifestations allergiques, notamment urticaire et dme de Quincke (varit durticaire se traduisant par un gonflement de la face et du cou et pouvant entraner des difficults respiratoires), exceptionnellement ractions allergiques gnralises. Dans ce cas, il est impratif darrter immdiatement et dfinitivement le traitement et de consulter votre mdecin. Manifestations cutanes dorigine allergique ou non. De trs rares cas de ractions cutanes graves (ractions bulleuses). SIGNALEZ A VOTRE MEDECIN OU A VOTRE PHARMACIEN TOUT EFFET NON SOUHAITE ET GENANT QUI NE SERAIT PAS MENTIONNE DANS CETTE NOTICE. CONSERVATION: NE PAS DEPASSER LA DATE LIMITE DUTILISATIONFIGURANT SUR LE CONDITIONNEMENT EXTERIEUR.

  • Fondamentaux 21

    SERRAPEPTASE

    Action Mucolytique et fluidifianteLibration des voies ariennes suprieures

    Laboratoires SYNTHEMEDIC20-22 Rue Zoubeir Bnou El Aouam,Roches Noires; Casablanca

    11-15 Quai Dion Buton 92816 PUTEAUX CedexLaboratoires TAKEDA

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    Posologie moyenne

    1 Cp x 3 /jour

    Pas d'interactions mdicamenteuses.Pas d'altration de la muqueuse digestive.

    Seul mucolytique naturel, en comprim, adapt aux rgimeshypocaloriques et aux diabtiques.

    IDENTIFICATION DU MEDICAMENT : DENOMINATION : DAZEN 10 000 U, comprim enrob gastro-rsistant. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE : Serrapeptase 10 000 Units*. Excipients : starate de magnsium, amidon de mas, lactose, actophalate de cellulose, jaune orang S (E 110), dioxyde de titane, poloxamre 188.Pour un comprim enrob gastro-rsistant. *1Unit correspond au nombre de g de tyrosine libre par 5 ml de substrat (casin e) en 1 minute partir de 1 mg de serrapeptase. FORME PHARMACEUTIQUE : Comprim enrob gastro-rsistant, Boite de40. CLASSE PHARMACO-THERAPEUTIQUE : ENZYMOTHERAPIE vise antidmateuse et fluidifiante, (M : systme locomoteur, M : systme respiratoire)Exploitant/Fabricant : Laboratoires SYNTHEMEDIC. 20-22, Rue Zoubeir Bnou Al aouam. Roches Noires- Casablanca. A.BENKABBOU Pharmacien ResponsableDANS QUEL (S) CAS UTILISER CE MEDICAMENT: Ce mdicament, modificateur des scrtions bronchiques, est indiqu en cas daffection respiratoire rcente avec difficult dvaluer les crachats. Il galement utilis pour traiter les dmes conscutifs un traumatisme ou une intervention chirurgicale. ATTENTION ! DANS QUEL(S) CAS NE PAS UTILISER CE MEDICAMENT: Ce mdicament NE DOIT PAS ETRE UTILISER en cas dallergie connue lun des constituants notamment la Serrapeptase (enzyme). EN CAS DE DOUTE, IL EST INDISPENSABLE DE DEMANDER LAVIS DE VOTRE MEDECIN OU DE VOTRE PHARMACIEN. MISES EN GARDE SPECIALES : En cas de raction allergique, le traitement doit tre arrt immdiatement et dfinitivement Un avis mdical est ncessaire : En cas de fivre, de crachats gras ou purulents, Si vous tes atteint dune maladie chronique (au long cours) des bronches et des poumons. Ce traitement doit toujours tre accompagn defforts volontaires de toux permettant de cracher. La prise simultane dun mdicament destin calmer la toux est donc illogique. Ne pas prendre de mdicament asschant les scrtions bronchiques durant la priode de traitement. PRECAUTIONS DEMPLOI: EN CAS DE DOUTE. NE PAS HESITER A DEMANDER LAVIS DE VOTRE MEDECIN OU DE VOTRE PHARMACIEN. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES ET AUTRES INTERACTIONS: AFIN DEVITER DEVENTUELLES INTERACTIONS ENTRE PLUSIEURS. IL FAUT SIGNALER SYSTEMATIQUEMENT TOUT AUTRE TRAITEMENT EN COURS A VOTRE MEDECIN OU A VOTRE PHARMACIEN. GROSSESSE-ALLAITEMENT: Il est prfrable de ne pas administrer ce mdicament pendant la grossesse. Cependant, aucun effet indsirable na t rapport au cours de la grossesse. Par prudence, viter ladministration de ce mdicament pendant lallaitement. Dune faon gnrale, il convient, au cours de la grossesse et de lallaitement de toujours demander lavis de votre mdecin ou de votre pharmacien avant dutiliser un mdicament. LISTE DES EXCIPIENTS DONT LA CONNAISSANCE EST NECESSAIRE POUR UNE UTILISATION SANS RISQUE CHEZ CERTAINS PATIENTS: Ce mdicament contient du lactose. Si votre mdecin vous a inform dune intolrance certains sucres, contactez-le avant de prendre ce mdicament. Ce mdicament contient du Jaune orang S (E 110) qui peut provoquer des ractions allergiques. COMMENT UTILISER CE MEDICAMENT ? Posologie: RESERVE A LADULTE: 1 comprim 3 fois par jour. CE MEDICAMENT VOUS A ETE PERSONNELLEMENT DELIVRE DANS UNE SITUATION PRECISE : IL PEUT NE PAS ETRE ADAPTE A UN AUTRE CAS NE PAS LE CONSEILLER A UNE AUTRE PARSONNE. MODE ET VOIE DADMINISTRATION: Voie orale , Avaler sans croquer avec un verre deau. Dure du traitement, Ne pas dpasser quelques jours de traitement. Si les troubles persistent, consulter votre mdecin. EFFETS NON SOUHAITES ET GENANTS: COMME TOUT PRODUIT ACTIF, CE MEDICAMENT PEUT, CHEZ CERTAINES PERSONNES ENTRAINER DES EFFETS PLUS OU MOINS GENANTS : Manifestations allergiques, notamment urticaire et dme de Quincke (varit durticaire se traduisant par un gonflement de la face et du cou et pouvant entraner des difficults respiratoires), exceptionnellement ractions allergiques gnralises. Dans ce cas, il est impratif darrter immdiatement et dfinitivement le traitement et de consulter votre mdecin. Manifestations cutanes dorigine allergique ou non. De trs rares cas de ractions cutanes graves (ractions bulleuses). SIGNALEZ A VOTRE MEDECIN OU A VOTRE PHARMACIEN TOUT EFFET NON SOUHAITE ET GENANT QUI NE SERAIT PAS MENTIONNE DANS CETTE NOTICE. CONSERVATION: NE PAS DEPASSER LA DATE LIMITE DUTILISATIONFIGURANT SUR LE CONDITIONNEMENT EXTERIEUR.

  • Fondamentaux22

    Parmi les autres origines possibles sont voques la sarcodose (qui atteint surtout les poumons, mais aussi nimporte quel autre organe dont lil dans environ 1 fois sur 10) ou une maladie infectieuse, notamment la krato-uvite herptique qui reprsente entre 10 et 20 % de ces uvites antrieures. Ltiologie pour les enfants, jusqu seize ans, est singulire puisquelle est majoritairement lie une arthrite juvnile idiopathique.Des infl ammations touchant principale-ment le segment antrieur sont galement signales dans la cyclite htrochrome de Fuchs, une pathologie ophtalmologique qui se caractrise par une absence de syn-chies et la formation de cataractes.Luvite intermdiaire est la forme la plus rare des uvites, et le plus souvent idiopathique (70 100 % des cas). Ailleurs, la sarcodose est releve dans 20 % des cas, la sclrose en plaques -une autre maladie auto-immune- dans 10% des cas. Le virus T-lymphotrope 1 humain (HTLV-1) nest par contre mis en vidence que de faon minime.Luvite postrieure est la deuxime forme, en termes de frquence, avec 15 30 % dincidence. La rtinochoroidite toxoplasmique est en cause dans 30 60% des cas, la sarcodose dans 8 10 % des cas et la maladie de Behet, responsable de 3 16 % des uvites postrieures. Les formes idiopathiques sont frquentes (30 70 % des cas selon les pays). La tuberculose peut galement tre en cause et on constate depuis larrive du Sida des rtinopathies dues au cytomgalovirus (CMV).Les panuvites sont associes notamment la sarcodose (dans 20 % des situations), la maladie de Behet (10 30 %) ou encore la maladie de Vogt-Koyanagi-

    Harada (entre 2 et 30 %). Lonchocercose, appele encore ccit du fl euve et due un ver parasitaire, en est une manifestation importante en Afrique Noire quatoriale. La toxoplasmose sobserve galement en Afrique dans une proportion assez signifi cative, car pouvant aller jusqu 40 % des cas. Nanmoins, les formes idiopathiques sont aussi trs frquentes, totalisant jusqu 70 % des panuvites dans certaines rgions (Amrique du Sud, notamment).

    Diagnostic causal non garanti Les tiologies des uvites restent malheureusement souvent obscures. Un bilan paraclinique exhaustif et non orient a un cot lev et est rarement utile au diagnostic. Les investigations doivent seff ectuer en fonction des donnes cliniques, en nhsitant pas, selon lvolution observe chez chaque patient, de scarter de tout schma prtabli. Compte tenu des pers-pectives thrapeutiques, les uvites infectieuses bnfi cient le plus du bi-lan biologique. Un pour cent dentre elles est li la syphilis au cours de sa phase secon-daire ou tertiaire, en particulier sous forme de choriortinite et de vascularite rtinienne. Latteinte uvale observe au cours de la tuberculose est polymorphe et les tests la tuberculine ainsi que le test Quantifron apportent une aide au dia-gnostic.Les srologies de la brucellose, la maladie de Lyme, la maladie des griff es du chat

    (bartonellose), la toxocarose, la maladie de Whipple sont demandes selon le contexte clinique et le type anatomique de luvite. Lanalyse de lhumeur aqueuse peut apporter aussi une aide estimable, notamment pour lisolement du germe impliqu ou la mise en vidence de la production locale danticorps spcifi ques dirigs contre tel ou tel autre virus.LHLA B51 peut apporter un argument en faveur de la maladie de Behet et lHLA -A29 dans les tableaux de rtinopathie de type Birdshot.

    Consulter et traiter Au moindre signe dalerte, un ophtalmologiste doit tre rapidement consult afi n de diagnostiquer luvite

    et que soient prises les premires mesures thrapeutiques. Sinon, il peut en rsulter une altration de lil ou des complications compromettant la vision, notamment le glaucome et la cataracte.Le traitement initial des uvites repose sur la corticothrapie par voie locale ou gnrale, laquelle reste, de manire

    consensuelle, indique en premire intention, et ce, quelle que soit la cause de luvite. Des dilatateurs de la pupille (atropine) sont appliqus pour viter la constitution de synchies (accolement iridocristalinien). En cas dinfl ammation oculaire rfractaire, un traitement immunosuppresseur classique et/ou un traitement biothrapique (anti-TNF alpha notamment) peut simposer.

    Luvite est la forme la plus frquente din ammation de loeil et la troisime cause des ccits.

    - Abad S., P. Sve, R. Dhote, A.-P. Brzin - Uvites et mdecine interne : stratgies diagnostique et thrapeutique - La Revue de Mdecine Interne, 2009, volume 30, Issue 6, pages 492-500 ;

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    - Frsard A. (Rousset H., Vital Durand, Dupond J-L) Diagnostics di ciles en mdecine interne ditions Maloine 1999, 969-1010 ;- Herbort C P, V. Tao Tran, C. Auer et F. Spertini. Les uvites : approche diagnostique multidisciplinaire actualise lusage de lophtalmologue et

    de linterniste - Revue Mdicale Suisse N 554 -15/08/2003 ;- Laghmari M., Karim A., Gudira K., Ibrahim W., Dahredine M., Essakallin H. - Les uvites de lenfant : propos de 20 cas - Journal franais

    dophtalmologie 2003, vol. 26, no6, pp. 609-613 ; - Sahnoune I., Filali Ansary N., Mohattane A., Maaouni A . Les urgences ophtalmologiques en mdecine interne CHU Ibn Sina, Rabat Maroc ;- Suhler EB, Smith JR, Giles TR et Als. In iximab therapy for refractory uveitis : 2-year results of a prospective trial, Arch Ophthalmol, 2009 ;

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    Bibliographie

  • Fondamentaux 23

  • univers pharma24

    etudes de BioQuivalenCe

    voie roYale pour la ConsCration du GnriQue

    BIOQUIVALENCE ET MDICAMENTS , TEL A T LE THME CENTRAL DU SMINAIRE ORGANIS PAR LES LABORATOIRES PROMOPHARM, EN COLLABORATION AVEC LE LABORATOIRE NATIONAL DE CONTRLE DES

    MDICAMENTS (LNCM), LE 6 DCEMBRE DERNIER, SKHIRAT.

    A nim par des spcialistes marocains et jordaniens, le sminaire ddi la bioquivalence a t loccasion de dbattre des diff rentes rglementations relatives aux mdicaments gnriques aussi bien au Maroc qu ltranger. Il a t question notamment des tudes ncessaires la bioquivalence des produits gnriques ainsi que la place de la bioquivalence dans le circuit dobtention de lautorisation de mise sur le march dun mdicament gnrique. Les participants ont pu dcouvrir lexprience jordanienne en la matire grce aux interventions des reprsentants du groupe multinational pharmaceutique jordanien Hikma et des responsables de lAgence jordanienne des produits alimentaires et mdicamenteux ( JFDA). Les dbats ont galement port sur les perspectives de dveloppement du gnrique quinaugure le nouveau dcret sur les tudes de bioquivalence publi en juillet 2012.

    De nouvelles perspectives pour le gnriquePour le Dr Salah Mawajdeh, directeur des aff aires rglementaires du groupe Hikma et ex-ministre de la Sant en Jordanie, le dcret sur les tudes de bioquivalence aura coup sr des rpercussions positives sur la sant des citoyens marocains en leur permettant de disposer de mdicaments la fois srs et de qualit. Les tudes de bioquivalence constituent la seule garantie

    pour le consommateur que les mdicaments gnriques disponibles sur le march sont conformes aux produits princeps. Le nouveau dcret est conforme aux normes de bioquivalence en vigueur l tranger, et notamment en Jordanie , a-t-il indiqu. Il a rappel lintrt des rglementations qui rgissent la mise sur le march des produits gnriques dans le monde et qui constituent des garde-fous, tout en incitant linnovation et la crativit. Lindustrie, en gnral, considre que les rglementations sont une forme dinterventionnisme de la part de l Etat qui empche son panouissement. Jappelle aujourdhui les entreprises adopter une nouvelle approche et dvelopper des stratgies et des politiques qui vont

    au-del des lois et des rglementations, quelles fassent preuve dinnovation et de crativit, et quelles nattendent pas les rglementations pour agir. Il y a une trentaine dannes, la direction de notre groupe sest engage faire de la qualit son credo. Depuis, nous navons cess dinnover afi n dtre la pointe de la technologie. Aujourdhui, le groupe Hikma dispose de 25 usines dans 11 pays du Moyen-Orient, en Europe et aux Etats-Unis. Nous produisons des mdicaments innovants dont la qualit est reconnue au niveau international , a-t-il expliqu.

    Des tudes cliniques encadres Au Maroc, les copies de mdicaments

    Dr Salah MAWAJDEH, directeur des a aires

    rglementaires du groupe Hikma et ex-ministre de la

    Sant en Jordanie.

  • univers pharma 25

    sont disponibles depuis les annes 70. Il a fallu toutefois attendre la loi 17-04, qui a vu le jour en 2006, pour obtenir une dfinition claire du gnrique. Ce texte dfinit un mdicament gnrique comme tant une spcialit qui a la mme composition qualitative et quantitative en principe actif et la mme forme pharmaceutique que la spcialit princeps, et dont la bioquivalence a t dmontre par les tudes appropries , a indiqu le Dr Mohammed Abdelmoumen Mahly, directeur du LNCM. Le nouveau dcret relatif la bioquivalence des mdicaments qui devrait entrer en vigueur en janvier 2013, a prsent en dtail les modalits de ralisation des tudes de bioquivalence. Il dfinit, entre autres, les diffrents cas de figure qui peuvent se prsenter lors de lintroduction dun nouveau gnrique sur le march national et les modalits de comparaison entre un mdicament gnrique et un princeps. Lorsque le mdicament princeps avec lequel le produit gnrique faisant l objet d une demande dAMM peut tre interchangeable dans la pratique clinique, la spcialit de rfrence sera le mdicament original titulaire dune autorisation de mise sur le march au Maroc. Si cette spcialit nest pas disponible sur notre march, le produit de rfrence sera la spcialit dans le pays dorigine ou, dfaut, la premire spcialit enregistre au Maroc qui a pu dmontrer, par des tudes cliniques, l ensemble des proprits du mdicament , a prcis le Dr Mahly. Il a galement soulign que, selon le nouveau dcret, les tudes de bioquivalence devront tre ralises sur le premier lot dclar conforme aux spcifications du dossier pharmaceutique de demande dAMM si le gnrique est fabriqu au Maroc. Pour les produits imports, les tudes de bioquivalence devront porter sur au moins un lot industriel. Pour autant, tous les mdicaments gnriques ne sont pas systmatiquement soumis des tudes de bioquivalence avant leur mise sur le march. La nouvelle loi prvoit une dispensation dans certains cas, notamment en cas de duplication

    du dossier dautorisation dAMM dun mdicament dj commercialis et ayant fait lobjet dune bioquivalence valide par le ministre de la Sant. Toutefois, pour que le dossier soit recevable, le site de fabrication, le procd de fabrication et le fabricant du principe actif du mdicament doivent tre les mmes que ceux du mdicament de rfrence.

    Respecter les principes dthiqueOutre le cadre technique et rglementaire de la bioquivalence, le dcret voque galement laspect thique des tudes cliniques. Il prcise quelles doivent tre ralises dans le respect des dispositions lgislatives et rglementaires en vigueur en matire dessais cliniques. Un cadre juridique visant la protection des personnes et le respect des bonnes pratiques est en cours dapprobation. Nous disposons dores et dj dune circulaire publie en mars 2012 qui exige que les tudes cliniques soient menes conformment aux principes dthique reconnus sur le plan international et qui permettra aux tudes de bioquivalence qui seront menes au Maroc dtre recevables pour l enregistrement , a prcis le Dr Mahly. Il a soulign que les tudes de bioquivalence permettront une

    conscration dfinitive des mdicaments gnriques au Maroc et contribueront lever les doutes qui subsistent sur leur qualit et leur efficacit. La question de la fiabilit du gnrique revient trs souvent lors des congrs mdicaux et des vnements scientifiques auxquels je prends part. Nombreux sont les praticiens qui sont encore rticents l ide de prescrire des produits gnriques. Pourtant, les mdicaments gnriques qui sont actuellement sur le march ont dj prouv leur qualit et leur bioquivalence travers des tudes qui ont t effectues l tranger avant leur mise sur le march. , a not le directeur du LNCM qui estime, par ailleurs, que laugmentation du taux de pntration du gnrique contribuera la matrise du cot de la sant au Maroc. Une ide galement dfendue par le ministre de la Sant dans son allocution qui a t lue par le Dr Mahly lors de linauguration du sminaire. 40 % des frais lis la sant dpenss par les mnages concernent les mdicaments et les biens mdicaux. Ce chiffre nest que de 15% dans les pays dvelopps. Ces dpenses se font au dtriment dautres prestations de sant dans notre pays. Laugmentation consquente de la consommation du gnrique est de nature corriger cette anomalie , a affirm le Pr El Houssaine Louardi.

    Dr Mohammed Abdelmoumen Mahly, directeur du LNCM.

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    patriCK Jordan

    direCteur Gnral msd

    DEPUIS LE 1ER DCEMBRE 201