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Numéro 14 - Avril/Juin 2002

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Malandain Ballet Biarritz 2002

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Page 1: Numéro 14 - Avril/Juin 2002

AVRIL

MAI

JUIN

2002

éditoAvec le soutien de

l’Association Françaised’Action Artistique

-Ministère des AffairesÉtrangères

et de l’AFAA-Ville de Biarritzpour ses tournées à l’étrangerComme chaque saison, vous trouverez dans Numéro le bilan d’acti-

vité du Centre chorégraphique national. Un bilan administratif,auquel sont tenues toutes les entreprises, sauf que Ballet Biarritz nefabrique pas des boîtes de conserves, mais un produit offert à l’étal del’éphémère. Aussi, ces chiffres qui peuvent parfois représenter desvaleurs sonnantes et trébuchantes, ne rendent pas compte du capitalartistique et encore moins de l’investissement. Il ne suffit pas de mettrela musique, pour que « les acteurs bougent », comme le pensait unespectatrice, étonnée d’apprendre que la chorégraphie du spectaclequ’elle voyait pour la seconde fois, était écrite. La danse est un travailsérieux qui nécessite un engagement de chaque jour.

Soixante-treize représentations en 2001. La diffusion de nos spec-tacles est en hausse et si nos tournées sont passées en 2001 parMadrid, Singapour et Pékin, nous avons également dansé à Montpon,St Jean Pied-de-Port, Fumel, Nérac, etc… Partout des salles souventpleines, deux cent cinquante spectateurs à Montpon, deux mille àPékin, un « grand écart » qui assouplit les velléités de s’y croire.

Par nécessité et depuis septembre 2001, Ballet Biarritz jouit d’un effec-tif de quatorze danseurs permanents. En abandonnant « l’intermitten-ce spectaculaire » au profit d’une compagnie permanente, nous avonsconscience d’alourdir considérablement nos charges. Mais ce choix estaussi la conséquence de notre développement artistique. Désormais, àla sempiternelle question du public : « Vous dansez ! mais que faites-vous comme métier pour vivre ? » les danseurs de Ballet Biarritz ontdorénavant une réponse à la mesure de leur engagement.

Ce bilan fait état également de toutes les missions développées parl’équipe du Centre chorégraphique national : la sensibilisation, l’accueilstudio ou nos coopérations avec des compagnies étrangères. Il résultedu soutien de nos partenaires institutionnels et de l’extraordinaire fidé-lité de mon équipe. Ce bilan, il convient aussi de le lire entre les lignes,là où la portée de l’éphémère ne s’inscrit pas seulement en notesadministratives.

Thierry Malandain, mars 2002.

sommaire

l’événement

Ballet Biarritz à Rambouillet et à Sens

accueil studio : compagnie Épiphane

la danse à Biarritz #9

actions de sensibilisation

en bref…

bilan du CCN 2001

calendrier

Photographie Jean-Charles Federico.

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l’événement

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Ballet Biarritz à Rambouillet et SensLe Centre chorégraphique national se produira du 25 juin au 5 juillet 2002 dans le cadre du Festival de Rambouillet. À cette

occasion, Ballet Biarritz présentera son Hommage aux Ballets Russes. Hormis cette représentation, il animera chaque soir le

parc du château par des extraits chorégraphiques et une exposition consacrée aux collaborateurs de Serge Diaghilev mise en

espace par Jean-Claude Asquié. Avec le même programme, Ballet Biarritz sera également présent à Sens, le 28 juin 2002,

pour les Synodales.

Pulcinella Igor StravinskyL’après-midi d’un faune Claude DebussyLe spectre de la rose Carl Maria Von WeberBoléro Maurice Ravel

Chorégraphie Thierry MalandainLumières Jean-Claude AsquiéDécor et Costumes Jorge Gallardo

★ Clin d’œil

Ce séjour de Ballet Biarritz à Rambouillet m’offre le plaisir d’un retouraux sources. C’est en effet dans cette ville, à l’Académie de Danse diri-gée par Monique Le Dily, que s’est concrétisé un rêve d’enfant, celui dedevenir danseur. Outre la qualité de l’enseignement, la chance voulueque nous soyons plusieurs à le désirer, ce qui força l’émulation. Si, dela classe, Isabelle Guérin devint une des étoiles magistrales de l’Opérade Paris, tous, finalement auront fait une belle carrière. C’était il y atrente ans.Thierry Malandain

Plan de la mise en espace conçue par Jean-Claude Asquié

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Les Biches à Saint-EtienneC’est à l’Esplanade Opéra de Saint-Étienne, partenaire permanent du Centre chorégraphique national que Ballet Biarritz a

créé tout dernièrement Les Biches de Francis Poulenc. Dans cette soirée on a pu également apprécier une œuvre lyrique de

Francis Poulenc les Mamelles de Tirésias mise en scène par Jean-Marc Foret. À cette occasion, le Nouvel Orchestre et les

chœurs de Saint-Étienne étaient dirigés par Franck Villard.

Avant des représentations à New-York, ce nouveau ballet de Thierry Malandain sera prochainement présenté au Festival de

Kupio en Finlande, puis à Biarritz, lors de la douzième édition du festival Le Temps d’Aimer.

Revue de presse…

« Scène dépouillée, danseurs sculptés, lumières tamisées, le ballet LesBiches apportait au public tout un plaisir. Celui d’une page pleine decharme, fluide et d’une légèreté non seulement due aux plumes quiparsemaient le sol, mais aussi au talent des danseurs. Poulenc brilledans cette pièce où il déploie charme et verve. Thierry Malandain lui adonné grâce et beauté.Les Biches de Malandain comme des oiseaux de paradis, sont parés deplumes, un accessoire dont les danseurs ont habilement tiré profit. Ilsont traduit un chant d’amour presque céleste dans une coordinationparfaite. Moment précieux emprunté à la chorégraphie originale deBronislava Nijinska (1924) la superbe entrée de « la belle inconnue »a fait forte impression. Thierry Malandain a conduit le public à la portedu paradis. »Martine Goubatian, La Tribune du 25 février 2002.

« La vaporeuse plume rose qui est l’unique et omniprésent accessoire,de l’intrigant début au final éblouissant, est un clin d’œil à la versionoriginale dans laquelle les jeunes coquettes l’arboraient dans leur coif-fure. On se prend à songer au Truc en Plume de Roland Petit, mais il n’ya aucun rapport. Quelques variations sur pointes peuvent évoquer lespetites manières chics de Roland Petit jusqu’à ce que l’on se rendecompte que ce sont des échos reconstruits à partir de la chorégraphied’origine.Celle de Malandain est plus charnelle par contraste – avec descostumes gris-bleu très seyants.Sa danse est coulante, souple, musculaire, sinueuse et sensuelle. Elleexprime un sens joyeux de l’urgence : « Cueillez dès aujourd’hui lesplumes roses de la vie » dans cette ode à la danse et à la jeunesseinterprétée par quatorze danseurs excellents et jeunes en vérité. Afinde capturer les sautes d’humeur de la partition de Poulenc la dansepeut aussi se radoucir ou se faire plus dramatique ou plus enjouée ouparfois même « m’as-tu vu ? » . Et puis ces plumes que l’on jette enl’air et qui retombent toutes droites par terre sont un accessoire bienpratique.Une œuvre exaltante, exquisement composée par Ballet Biarritz – une

compagnie de premier ordre que vous pourrez attraper à New York ouà Dallas en novembre prochain. En tout cas elle vaut bien cinq heuresde train au départ de Paris. »François Fargue, Dance Europe, avril 2002.

« (…) Dans la production originale, ces biches étaient parées deplumes. Thierry Malandain a conçu sa chorégraphie à partir de ce détail :le plateau balisé de plumes d’autruche roses dressées sur des plots,évoquant selon la volonté des danseurs une forêt ou un ciel de traîne,dessinant des lignes ou suggérant des ailes ou des flèches. Vive,alerte, ludique, rigoureusement construite comme la musique, lachorégraphie a la légèreté et la douceur de ces plumes. Pour un BalletBiarritz très en forme, Malandain vient d’ajouter une de ses plus bellespièces à l’inventaire des Ballets russes qu’il propose. »Jacky Pailley, Danser, avril 2002.

Photographie Olivier Houeix.

Photographie Cyrille Sabatier.

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accueil studio

Compagnie Épiphane / Jean MasseLa compagnie Épiphane sera accueillie au Centre chorégraphiquenational du 13 au 17 mai 2002 pour un travail autour de À tableouverte sa récente création.

Le chorégrapheJean Masse, disciple de Karin Waehner auprès de laquelle il a danséet dont il fut l’assistant, fonde la compagnie Épiphane en 1974.Depuis lors, il développe sur la région Aquitaine en collaboration avecJacques Garros une action de formation et d’enseignement ouverteaux amateurs et professionnels. Pour lui, l’acte créateur se fonde surla nécessité intérieure d’explorer le mouvement et de partager cetterecherche. Le travail développé avec les danseurs est le résultat d’unchoix réciproque.Jean Masse a collaboré au Ballet Atlantique-Régine Chopinot, inter-venant auprès de la compagnie et des Embarqués (section de for-mation professionnelle au sein du BARCO). Diplômé d’état en 1991(danse contemporaine), il est « expert national danse à l’école » pourla région Aquitaine.

À table ouverte ou les dégustations élémentairesChorégraphie Jean MasseMusique François BintnerDanseurs Patricia Borges Henriques, Marie-Pierre Schwartz,Pierre–Michaël Faure, Sidi Graoui, Jean Masse, Toufik Oudhriri Idrissi Costumes Pascale Robin, assistée d’Anne Lewden et Élisabeth HernandezLumières Éric-Lousteau Carrère assisté d’Émmanuel BassidéChargée de production Marion Pouget

Coproduction Compagnie Épiphane, Office régional de la Région Aquitaine,Centre Lafaurie-Monbadon. Avec le soutien du Conseil régional d’Aquitaine,du Conseil général de Gironde et de la commune de Castillon de Castet.

À propos de À table ouverteSubvenir aux nécessités essentielles en pénétrant l’étrange, faire del’inhabituel avec des choses ordinaires et capter le goût dans l’actele plus humble, le geste le plus anodin car ils portent en eux l’humilitéet la gratuité des émotions partagées.1 - Voyageurs de tous les temps, de toutes terres, voyageurs enquête de leur identité, chacun porte en lui le poids de son devenir, lefardeau lointain de ses désirs mythiques, le tourment secret d’unrêve enfoui, d’une exigence archaïque et cocasse.2 - La table est mise, la scène ouverte, l’espace se devine dans lanuit de l’attente. Le vif du s’élabore avec démesure, sous forme designes où des Dieux à l’humanité certaine savourent le démembrementculinaire des passions terrestres, offrande sans cesse renouvelée etexcessive.3 - Sous l’apparence semblable se devine l’essence de l’être, et lerecouvrement des différences manifeste le symbole générique que lepublic dévore avec violence pour satisfaire ses instincts et assouvirses illusions.Nomades, voyageurs, errants, exilés, artisans, artistes, humains, dit-on !!!

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Prochaines représentations :

24 & 25 mai 2002Forum Danse et Imaginaire de Pau7 juin 2002Langon, Scène des Carmes

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Alexandre Volinine est né à Moscou en 1882, formé à l’École Impérialede sa ville natale, il a pour professeur Vassili Tikhomirov et AlexandreGorski. En 1901, il est engagé dans le corps de ballet du ThéâtreBolchoï, rapidement promu premier danseur, il paraît dans les grandsrôles classiques : Coppélia, Le lac des cygnes, La fille du pharaon deMarius Petipa. Il n’a que vingt ans et déjà on lui confie une classe àl’école qu’il vient de quitter. En 1910, il rejoint Serge de Diaghilev pourla seconde saison parisienne des Ballets Russes, et sur la scène duChâtelet, il participe à la création des Orientales de Michel Fokine. Peuaprès, il quitte Diaghilev et poursuit sa carrière à travers le monde endevenant à partir de 1914 le partenaire d’Anna Pavlova. En 1925, ausommet de sa gloire, il quitte la scène et fonde à Paris, avec Tamarad’Erlanger, une école qui devint rapidement illustre. Par son enseigne-ment, il cherche à obtenir l’alliance de la vigueur et de l’élégance. Il eutnotamment comme élèves David Lichine, Anton Dolin, Serge Peretti,Jean Babilée, Yvette Chauviré, Serge Golovine, Vladimir Skouratoff,etc…

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ALEXANDRE VOLININE

Après une brillante carrière d’interprète,Alexandre Volinine fut un pédagoguehors pair qui entretint pieusement lestraditions de l’enseignement de l’ÉcoleImpériale. Comme d’autres figures desBallets Russes, il fit de Biarritz son lieude villégiature.

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« Alexandre Volinine a laissé le souvenir d’un très pur danseur dont onne remarquait pas une prouesse particulière, mais dont on admirait labeauté, l’élégance, la musicalité. Il savait prodiguer à ses élèves, avecl’élévation, l’expression corporelle, l’harmonie des moindres mouve-ments, une sorte de legato dansant. Jusqu’à sa mort en 1955, ilconserva une jeunesse de caractère qui, jointe à la courtoisie et à l’in-dulgence la plus exquise, rendait aimable à tous ce grand seigneur dela danse » (Marie Brillant).

Serge Perrault, danseur à l’Opéra de Paris, au Metropolitain Ballet deLondres et au Ballet de Paris où il crée entre autre le rôle du toréadordans Carmen de Roland Petit, puis grand pédagogue, fut élèved’Alexandre Volinine. Il nous offre cette anecdote sur Volinine à Biarritz :

« Il part pour Biarritz Alexandre Volinine. C’est le rituel annuel. Sesvacances. L’enchantement : « Ah ! My dear… Biarritz ! Oua oua ! »Je vous explique : notre excellent professeur, formé à l’École Impérialede Danse de Russie, possédait dans notre langue un vocabulaire cri-tique assez limité qu’il pimentait d’un : « My dear » omniprésent dansson discours. Dans ses cours pour deux pirouettes bien filées, on avaitdroit à un : « Oua oua, my dear ». Une attitude mal placée, c’était un :« miaou miaou ».S’agissait-il de Biarritz ? Alors un : « Oua oua, my dear ». Bien sonore.Indiscutablement il aimait Biarritz, les chiens étaient estimés, les chatsdétestés, et nous saurons plus tard qu’il avait en horreur les tamaris.C’était un homme charmant, simple, sans détour et un excellent pro-fesseur. Nous l’aimions bien. Il avait dansé partout Alexandre Volinine.Partenaire attiré de l’illustrissime Anna Pavlova, il s’était produit avecelle devant tout le Gotha européen, parcouru les deux hémisphères,dansé dans les plus grandes capitales et peut-être même en Papouasie ?La Pavlova dansant sa légendaire Mort du Cygne devant les Papous…Intéressant échange culturel. Très avantgardiste. J’aurais aimé voir.Foin de Papouasie, revenons à Paris, avenue de Villiers, le soir du der-nier cours avant son départ en vacances . La joie du Maître est telle quetout est « Oua oua » ; les pirouettes de travers, les entrechats six frot-tés, les dos qui s’affaissent… Biarritz est en vue. Il est déjà parti… Ilest « Oua oua… Oua oua ».Quelques semaines plus tard, je le retrouve au cours en pleine formeravi de ses vacances malgré un mauvais début, me dit-il. Il m’explique :« L’arrivée, heureux, magnifique Biarritz my dear. Grande chambre surmer… Oua oua. Sous fenêtre ouverte Tamaris. Pas fermer fenêtre, moipas dormir my dear. Toute la nuit gratté… gratté. Les moustiquesmiaou miaou. Je vais vous dire une chose my dear » et grave, d’un airpénétré, il enchaîne : « eh ! bien Tamaris my dear ça spécial pour mous-tiques »Serge Perrault, Bièvres le 8 juin 2001.

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Le Prix Volinine

Créé en 1983 au Vésinet par Claudie Jacquelin, Étoile de l’Opérade Berlin, le Prix Volinine a pour but de faire connaître les jeuneschorégraphes et de promouvoir la création chorégraphique soustoutes ses formes.

Dès leur arrivée à Paris, les danseurs de toutes nationalitésvenaient parfaire la pirouette finie en suspension et les douzeentrechats six battus comme si de rien n’était, mais c’était surtoutla façon de vivre et de respirer qu’enseignait le Maître. Formée parAlexandre Volinine, en souvenir de cette école, Claudie Jacquelina voulu que Le Volinine soit un lieu de rencontre fraternel et ouvertà toutes les formes et courants d’expression chorégraphique,classique, moderne, contemporain ou jazz, sans a priori.

Les sélections du Volinine 95 et 97 furent accueillies à Biarritz etplusieurs des lauréats du concours programmés dans Le Tempsd’Aimer.La prochaine édition de ce concours international de chorégraphiese déroulera courant novembre 2002 et fêtera ses 20 ans d’exis-tence.

Contact : Choréa-Diffusion25 rue Ampère, 78100 Saint-Germain-en-Laye.

Volinine en répétition avec sa partenaire Pavlova. Smallens au piano avec Clustine et Stier.New-York, 1917 (Pavlova, édition Paul Magriel / Henry Holt & Co).

Alexandre Volinine à Biarritz.

Volinine et A. Pavlova dans La Bacchanale.Photo tirée du programme édité en juin 1921par les soins de Comoedia Illustré, Paris.

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sensibilisation

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Centre Transfrontalier de Sensibilisation a la DanseCentro Transfronterizo de Sensibilización a la Danza

Depuis novembre 2001, Ballet Biarritz étend son travail de sensibilisationau Pays Basque espagnol. Si depuis trois ans, cette activité avait uncaractère ponctuel, elle devient aujourd’hui pérenne grâce au soutiende la Diputación Foral de Guipuzkoa et de la municipalité de San-Sebastián qui met à notre disposition les locaux du Centre culturel Egia.Ce Centre est placé sous la responsabilité d’Adriana Pous Ojeda,à laquelle s’est jointe Aintzane Legorburu.À ce jour, plusieurs écoles de danse bénéficient de ces interventions(Academia Anaiak, Academia Thalia, Escuela de Danza de Deba,Escuela Municipal de Danza de Donostia, Escuela Municipal d’Irun).Interventions au cours desquelles des ateliers chorégraphiques et descours techniques sont dispensés. Mais l’objectif reste à terme de déve-lopper cette activité dans les établissements scolaires. Déjà, unepremière expérience, conduite par Adriana auprès d’adolescentsétudiant le français, d’associer la pratique de la danse à celle de lalinguistique. En marge de ces initiatives, Adriana et Aintzane animerontprochainement des ateliers chorégraphiques ouverts aux adultes amateurs.

Parcours Culturel à Biarritz (Pyrénées-Altantiques)

Pour la troisième année consécutive, en partenariat avec l’InspectionDépartementale de l’Éducation Nationale (IDEN), de Bayonne 2 et laMairie de Biarritz, Françoise Dubuc a présenté le 12 mars dernier letravail réalisé avec trois classes primaires de Biarritz. (CE2 de Sainte-Marie / Madame Caumes, CM1 du Braou / Madame Motos, CM2 deSaint-Louis de Gonzague / Madame Eyharts). Les soixante-quinzeenfants se sont produits sur la scène de la Gare du Midi dans une piècede vingt minutes montée en ateliers sur des musiques de GiuseppeVerdi.

Parcours Culturel à Saint-Jean de Pied-de-Port(Pyrénées-Atlantiques)

A l’initiative de l’Association Garazikus et de son directeur Jean-YvesOstrowiecki, plusieurs parcours culturels, concernant quatre centscolaires, ont été mis en place cette saison sur Saint-Jean Pied-de-Portpar Dominique Cordemans et Aintzane Legorburu.

Associé à une résidence de la compagnie malienne l’Atelier deBamako, un projet autour de l’Afrique a été développé avec les écoles

et les ikastola de Saint-Jean Pied-de-Port, Saint-Étienne-de-Baïgorry,Bidarray, Saint-Martin-d’Arrossa, Arnéguy, Lantabat, Lacarre, Mendiveet Ahaxe. Pour clore le travail réalisé durant l’année scolaire, deux centquatre vingt enfants se produiront au cours de deux représentations levendredi 14 juin 2002 à Ispoure.En partenariat avec le travail choral mené par Denise Olhagarray, auCollège de la Citadelle de Saint-Jean Pied-de-Port et au Collège du Pujode Saint-Étienne-de-Baïgorry, Jazz in Collège sera présenté le vendre-di 7 juin 2002 dans le cadre de la Fête de la Musique à Saint-JeanPied-de-Port. Toujours en juin, la classe de terminale option Danse duLycée de Navarre de Saint-Jean Pied-de-Port présentera son travailréalisé autour du thème « femmes de toutes les couleurs ».

Parcours Culturel en Fumelois (Lot-et-Garonne)

En collaboration avec la Communauté de Communes du Fumelois etPascal Bagnara, chargé du développement pour la Culture, un parcoursculturel concernant cent élèves d’établissements scolaires de Fumel,Montayral et Montsempron-Libros et de l’école de danse de Fumel, aété mis en place durant l’année scolaire. Il donnera lieu le samedi 12avril 2002 à une présentation du travail réalisé au Centre culturel deFumel.

Parcours Culturel à Biarritz (Pyrénées-Atlantiques)

Cent soixante quinze enfants des établissements scolaires travaillentactuellement avec Françoise Dubuc et Dominique Cordemans à l’écriturechorégraphique du Boléro de Maurice Ravel qui sera présenté dans lecadre de la prochaine édition du festival de Danse de Biarritz Le Tempsd’Aimer. Interprété dans la version proposée par le Chœur Oldarra, ceBoléro s’inspirera de la « gymnastique rythmique » développée parJacques Dalcroze.

Soutien Chorégraphique au Lycée Ramiro Arue deSaint-Jean-de-Luz (Pyrénées-Atlantiques)

Dans le cadre d’un partenariat avec le Lycée professionnel Ramiro Aruede Saint-Jean-de-Luz, quinze élèves développant un projet autour dela mode féminine des années 20 aux années 70 ont reçu un soutienchorégraphique pour la mise en place d’un défilé. Cette réalisation par-ticipera les 26 et 27 mai 2002 au Festival des Lycéens initié par leConseil régional d’Aquitaine

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Les Biches, photographies Cyrille Sabatier et Olivier Houeix.

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en bref... bilan du CCN 2001

SINGAPORE DANCE THEATER

Le Singapore Dance Theater présentera courant juin Sextet deThierry Malandain. Remonté par Françoise Dubuc, ce ballet seraassocié à des œuvres de Jiri Kylian et Joachim Schloemer

FESTIVAL DES LYCÉENS

En janvier, le Centre chorégraphique national a accueilli les épreuvesde sélection du prochain Festival des Lycéens organisé par le Conseilrégional d’Aquitaine dont la finale se déroulera à Bordeaux les 26 et27 mai 2002.Informations : [email protected]

CINÉ-DANSE

Dans le cadre de Ciné-Danse réalisé en partenariat avec BiarritzCulture, sera présenté au Colisée le samedi 6 avril 2002 à 18h30Los Tarantos de Rovira Beleta. Cette projection sera associée à desateliers de flamenco animés par Cristina Alvarez.Renseignements : Biarritz Culture 05 59 22 20 21

ASSOCIATION DES CENTRES CHORÉGRAPHIQUES NATIONAUX

L’Association des Centres Chorégraphiques Nationaux (ACCN) a éluun nouveau bureau. Président : Benjamin Lamarche (CCN de Nantes)Vices-présidents : Odile Duboc (CCN de Belfort) – Bertrand d’At(Ballet du Rhin) – Karine Saporta (CCN de Caen) Trésorier : YvesKordian (CCN de Biarritz)

NOUVELLE VENUE

Succédant à Adriana Pous Ojedaqui est en charge aujourd’hui dela sensibilisation transfrontaliè-re, Véronique Aniorte a rejointBallet Biarritz en décembre der-nier. Native de Saint-Jean deLuz, Véronique Aniorte étudie la

danse à Biarritz auprès de Jacqueline Arbo et Bertrand Baréna avantde rejoindre l’Ecole de Danse de l’Opéra de Paris, puis leConservatoire Régional de Région de Bordeaux. En 1996, elle entreau Ballet du Rhin, puis au Grand Théâtre de Dijon avant d’êtreengagée au Ballet de Victor Ullate.

Bilan artistique

Représentations réalisées / 73France / 21 - Aquitaine / 31 - Étranger / 21

Sensibilisation / 213 interventionsFrance / 29 - Aquitaine / 68 - Pyrénées Atlantiques / 68 - Biarritz / 48

Nombre de spectateurs : 50 000

Créations ou entrées au répertoireHérodiade Jules Massenet Pulcinella Igor Stravinsky L’après-midi d’un faune DebussyLe spectre de la rose Von WeberBoléro Ravel

Pays visités en tournéeEspagne / Chine / Singapour / Liechtenstein

Ballets remontés dans d’autres compagniesLa Fleur de Pierre Serge Prokofiev / Florida Ballet - USASextet Steve Reich / Singapore Dance Theater - Singapour

Compagnies reçues en Accueil StudioCompagnie l’Instant / Michaël d’AuzonCompagnie Hoogenraad / Renatus HoogenraadCompagnie Maritzuli / Claude Iruretagoyena Compagnie Robinson / Claude Magne La Casa Flamenca / Erika Winkler Compagnie Faizal Zeghoudi / Faizal Zeghoudi

Compagnie reçue en Accueil Plateau – Bidaiari 1

Compagnie Faizal Zeghoudi / Faizal Zeghoudi

Bilan financier (présenté hors taxes)

Budget global : 1 320 999 € (8 665 185 Frs)

Total des subventions : 692 071 € (4 539 685 Frs)Ministère de la Culture / DRAC-DMDTS : 310 678 € (2 037 914 Frs)Ministère de la Culture / Accueil Studio : 43 350 € (284 360 Frs)Ville de Biarritz : 128 606 € (843 602 Frs)Conseil général des Pyrénées-Atlantiques : 79 909 € (524 171 Frs)Conseil régional d’Aquitaine : 86 701 € (568 720 Frs)Diputación Foral de Gipuzkoa : 24 040 € (157 695 Frs)Convention de coopération Ville de Biarritz-AFAA : 18 785 € (123 223 Frs)

Total de l’activité : 628 928 € (4 125 497 Frs)

1 Bidaiari : scène itinérante du CCN Ballet Biarritz.

: Région Aquitaine

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PRÉSIDENT

André Dachary

TRÉSORIER

Pierre Durand

SECRÉTAIRE

Jacques Pavlovsky

• artistique

DIRECTEUR/CHORÉGRAPHE

Thierry Malandain

MAÎTRE DE BALLET

Richard Coudray

COORDINATRICE ARTISTIQUERESPONSABLE SENSIBILISATION

Françoise Dubuc

RESPONSABLE SENSIBILISATIONMISSION TRANSFRONTALIÈREAdriana Pous Ojeda

INTERVENANTE SENSIBILISATIONDominique Cordemans

PROFESSEUR INVITÉAngélito Lozano

DANSEURSAna Ajenjo SotoVéronique AniorteGiuseppe ChiavaroAnnalisa CioffiFrederik DeberdtRoberto ForleoAmaya IglesiasMikel Irurzun del CastilloCyril LotMagali PraudChristophe RomeroRosa RoyoNathalie VerspechtRoberto Zamorano Vasquez

• administratif

ADMINISTRATEUR

Yves Kordian

ADMINISTRATEUR DÉLÉGUÉMISSION TRANSFRONTALIÈREFilgi Claverie

ASSISTANTE ADMINISTRATIVECHARGÉE DE DIFFUSION

Françoise Gisbert

CHARGÉE DE COMMUNICATION

Sabine Lamburu

CHARGÉ DES RELATIONS

Thierry Moutou

AIDE-COMPTABLE

Rhania Ennassiri

• technique

CONCEPTEUR LUMIÈREDIRECTEUR DE LA PRODUCTIONJean-Claude Asquié

RÉGISSEUR GÉNÉRAL

Oswald Roose

TECHNICIEN LUMIÈREFrédéric Béars

COSTUMIÈREVéronique Murat

RÉGIE COSTUMESCOUTURIÈRE HABILLEUSEKarine Prins

RESPONSABLE CONSTRUCTION DÉCORSMichel Pochulu

TECHNICIENS STAGIAIRESChloé BreneurRaphaël Tadiello

TECHNICIENNE DE SURFACESAnnie Alégria

Numéro

directeur de la publicationThierry Malandain

conception graphiqueJean-Charles FedericoimprimeurImprimerie SAI (Biarritz)ISSN 1293-6693 - avril 2002

Gare du Midi23, avenue FochF-64200 Biarritztél. 33 5 59 24 67 19fax. 33 5 59 24 75 40

calendrier 04➤ 05➤ 06

représentations en Francesa 20 avril Biscarosse Un Hommage aux Ballets Russesve 26 avril Cholet Gnossiennes / Sonatine / Pierre de Lune / Danses qu’on croiseve 03 mai Fumel Les Biches / Bolérove 28 juin Sens (Les Synodales) Un Hommage aux Ballets RussesFestival de Rambouillet du 25 juin au 05 juillet 2002

lu 01 juillet Rambouillet Un Hommage aux Ballets Russes25,26,27/06 & 2,3,4,5/07 Les jardins de Diaghilev

représentations transfrontalièresve 12 avril Vitoria Un Hommage aux Ballets Russesve 17 mai Zornotza Gnossiennes / Danses qu’on croise / Pierre de Lune / Ballet Mécaniquesa 18 mai Elorrio Gnossiennes / Danses qu’on croise / Pierre de Lune / Ballet Mécaniquedi 19 mai Durango Gnossiennes / Danses qu’on croise / Pierre de Lune / Ballet Mécanique

représentations à l’étrangerTurquie du 27 avril au 02 mai 2002

lu 29 avril Ankara Un Hommage aux Ballets Russesma 26 février Istanbul Un Hommage aux Ballets RussesLiban du 9 au 11 mai 2002

Finlande du 15 au 19 juin 2002, festival international de Kuopio

lu 17 & ma 18 juin Kuopio Un Hommage aux Ballets Russes

Boléroin Hommage aux Ballet Russes.

Photographie Cyrille Sabatier

WEB www.balletbiarritz.com MAIL [email protected]

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