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Numéro 8 - Octobre/Décembre 2000

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Malandain Ballet Biarritz 2000

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Page 1: Numéro 8 - Octobre/Décembre 2000

[email protected] www.balletbiarritz.com

OCTOBRE

NOVEMBRE

DÉCEMBRE

2000

PRÉSIDENTAndré Dachary

TRÉSORIERPierre Durand

SECRÉTAIREJacques Pavlovsky

DIRECTEUR/CHORÉGRAPHE Thierry Malandain

MAÎTRE DE BALLETAngélito Lozano

RÉPÉTITEURRichard Coudray

PROFESSEURFrançoise Dubuc

DANSEURSGiuseppe ChiavaroMikel Irurzun del CastilloIsaïas JaureguiOlivier JedrasiakLyane LamourelleCyril LotCarole PhilippAdriana Pous-OjedaMagali PraudChristophe RoméroLuisa Sancho EscaneroThierry TaboniBrigitte ValverdeNathalie Verspecht

ADMINISTRATEUR/CHARGÉ DE PRODUCTIONYves Kordian

ASSISTANTE ADMINISTRATIVENathalie Hepburn

CHARGÉ DE MISSIONDU PROJET TRANSFRONTALIERFilgi Claverie

RÉGISSEUR GÉNÉRALOswald Roose

TECHNICIEN PLATEAUPanxoa Claverie

TECHNICIEN LUMIÈREFrédéric Béars

Numérodirecteur de la publication :Thierry Malandainrédaction :Thierry MalandainJean-Charles FédéricoNathalie Hepburnconception graphique :Jean-Charles Fédéricoimprimeur :Imprimerie des Cordeliers(Bayonne)

Gare du Midi23, avenue FochF-64200 Biarritz

tél. 05 59 24 67 19fax. 05 59 24 75 40

HALL

SALLE DE SPECTACLE

SCØNE

édito

sommaire

l’événement

La Chambre d’Amour en tournée

«Voulez-vous danser avec nous ?»

accueil studio

la danse à Biarritz

en bref...

saison 2000-2001Ballet Biarritz en Côte Basque

calendrier

HALL

SALLE DE SPECTACLE

SCØNE

HALL

SALLE DE SPECTACLE

SCØNE

HALL

SALLE DE SPECTACLE

SCØNE

HALL

SALLE DE SPECTACLE

SCØNE

HALL

SALLE DE SPECTACLE

SCØNE

HALL

SALLE DE SPECTACLE

SCØNE

HALL

SALLE DE SPECTACLE

SCØNE

HALL

SALLE DE SPECTACLE

SCØNE

Photographie : Jacques Pavlovsky

E B

Avec le soutien del’Association Française

d’Action Artistique-Ministère des Affaires

Étrangèreset de l’AFAA-Ville de Biarritzpour ses tournées à l’étranger

Bal SolitudeSaint Étienne, juin 1997.

Photographie : Cyrille Sabatier

calendrier 10’11’12

représentations en Franceje 09 novembre Bayonne Gnossiennes / Danses qu’on croise JEUNE PUBLIC

ve 10 novembre Bayonne Gnossiennes / Danses qu’on croise / Sonatine / Ballet Mécanique

sa 25 novembre Bayonne Blé Noir CONCOURS LAMBALLE

ve 1er décembre St Quentin-en-Yvelines La Chambre d’Amour AVEC L’ORCHESTRE RÉGIONAL BAYONNE CÔTE BASQUE

sa 02 décembre St Quentin-en-Yvelines La Chambre d’Amour AVEC L’ORCHESTRE RÉGIONAL BAYONNE CÔTE BASQUE

représentations à l’étrangerje 26 octobre Bahreïn / BAHREÏN Casse-Noisette

di 29 octobre Doha / QATAR Casse-Noisette

lu 1er novembre Dubaï / ÉMIRATS ARABES UNIS Casse-Noisette

sa 04 novembre Abu Dhabi / ÉMIRATS ARABES UNIS Casse-Noisette

di 05 novembre Abu Dhabi / ÉMIRATS ARABES UNIS Casse-Noisette

ma 19 décembre Miami Beach / ÉTATS UNIS Sextet / Ouverture Cubaine / Pierre de Lune / Ballet Mécanique

mer 20 décembre Fort Laurede / ÉTATS UNIS Sextet / Ouverture Cubaine / Pierre de Lune / Ballet Mécanique

sa 23 décembre Shangaï / CHINE Casse-Noisette

di 24 décembre Shangaï / CHINE Casse-Noisette

lu 25 décembre Shangaï / CHINE Casse-Noisette

je 28 décembre Pékin / CHINE Casse-Noisette

ve 29 décembre Pékin / CHINE Casse-Noisette

représentations transfrontalièressa 18 novembre San Sebastian / GIPUZKOA Casse-Noisette AVEC L’ORCHESTRE RÉGIONAL BAYONNE CÔTE BASQUE

ma 05 décembre Vittoria / GIPUZKOA Casse-Noisette

sa 09 décembre Pampelune / NAVARRA Casse-Noisette

Protégée naturellement par une anse de rochers, la plage du Port-Vieux deBiarritz abritait jadis l’activité des baleiniers. Les cétacés harponnés au large,étaient tirés jusqu’à la plage pour y être dépecés et partagés. L’huile solairesuccédant comme chacun sait à l’huile de baleine, l’endroit est désormaisdévolu au farniente et à la baignade. En septembre, à l’occasion du Tempsd’Aimer, renouant avec un dispositif investit avant-guerre par Loïe Fuller, lePort-Vieux offrira la magie de son cadre à un spectacle donné par BalletBiarritz. Il s’agira d’une nouvelle approche de “Bal Solitude” créé àl’Esplanade Saint-Étienne Opéra en 1997.

Cette représentation particulière ouvrira la troisième saison du CentreChorégraphique National. Une saison vagabonde, placée sous le signe del’itinérance, avec des spectacles “Bidaiari” en région Aquitaine et desdestinations plus lointaines : Asie, USA et Moyen-Orient. De nouvellescollaborations internationales verront le jour : avec le Singapore DanceTheatre où nous remonterons “Sextet” de Steve Reich et avec le BalletFlorida pour une nouvelle production de “Fleur de Pierre” de Serge Prokovievqui sera présentée à Biarritz courant 2001.

En marge de ces activités, la saison sera pour une partie de mon équipel’occasion de fêter quinze années de travail en commun. À cet effet, deuxballets de la première heure : “Sonatine” et “Danses qu’on croise” entrerontcourant novembre à notre répertoire. Pour l’heure, je réfléchis encore àl’élaboration d’un programme que nous proposerons à Biarritz en mai 2001.Il s’agira d’une soirée consacrée à l’époque des Ballets Russes, avec unereprise de “Pulcinella” et de “L’après midi d’un faune”, puis une création surle “Boléro” d’un compositeur originaire du Pays Basque : Maurice Ravel.

Et puisqu’il est question d’anniversaire, notons que le Temps d’Aimer proposeen septembre sa dixième édition. Le festival rendra hommage à la dansefrançaise. Parallèlement Ballet Biarritz accueillera l’Association des CentresChorégraphiques Nationaux pour deux journées de travail sur le thème desrelations entre les collectivités territoriales et les Centres Chorégraphiques.Autre sommet : celui des ministres européens de l’agriculture qui se dérouleraà Biarritz début septembre. Les danseurs de Ballet Biarritz s’y produiront.

Bonnes vacances.

Thierry Malandain

Page 2: Numéro 8 - Octobre/Décembre 2000

l’événement en bref...

HALL

SALLE DE SPECTACLE

SCØNE

Biarritz Culture et le Centre Chorégraphique National proposentcette saison des rendez-vous “Ciné-danse” en partenariat avecl’association Terpsichore.Présidée par Yvette Chauviré, cette association dirigée par ClaireSombert produit depuis plusieurs années des documents audio-visuels sur la danse. Témoignages de personnalités accompa-gnés de moments dansés, ces documents permettent un regardsur l’histoire de l’art chorégraphique d’un grand intérêt.

Vendredi 20 octobre 2000 / Casino Municipal / 21h30

Les espaces d’une autre vie ou Le Ballet RomantiqueRéalisation : D. Sallustro, sur une idée de Claire Sombert.Synopsis : Paul Bourcier

Ce film sera présenté par Yvette Chauviré et Claire Sombert.

Vendredi 15 décembre 2000 / Le Colisée / 21h00Diaghilev ou le Confluent des ArtsRéalisation : Alain EsmerySynopsis : Paul Bourcier

Ce film sera présenté par Richard Flahaut.

Vendredi 2 février 2001 / Le Colisée / 21h00Les Maîtres de Danse de l’Opéra de ParisRéalisation Sylvie JacqueminImages : Philippe Lassale

Ce film sera présenté par Michaël Denard ou Jean-Yves Lormeau.

Le Singapore Dance Theatre dirigé par Goh Soon Khim a présen-té Sextet de Thierry Malandain, remonté par Françoise Dubuc,dans un programme associant Stamping Ground de Jiri Kylianet Stetl de Richard Wherlock. Cette collaboration mise en placepar Jean-Jacques Garnier, attaché culturel à Singapour, se pour-suivra en 2001 par l’invitation de Ballet Biarritz au Victoria Theatre(Mercredi 10 janvier 2001).

L’Association Symbiose et Danse présentera le 18 novembre 2000au Casino Municipal de Biarritz Désir, spectacle de danse au pro-fit de l’association Celhaya de Cambo qui accueille des adulteshandicapés mentaux.En février 1998, Anne-Marie Larrebat crée Symbiose et Dansepour l’acceptation de la différence et notamment pour l’intégra-tion de jeunes et d’adultes handicapés, afin qu’ils puissent com-muniquer et s ‘épanouir à travers ce langage qu’est la danse. L’association accueille désormais 26 adhérents dont certainshandicapés qui participent à la création du spectacle Désir.En décernant le prix de l’initiative culturelle à l’association enjanvier 1999, la ville d’Anglet a offert une belle reconnaissance etencouragé le travail de Anne-Marie Larrebat.Après de nombreuses années consacrées à l’enseignement de ladanse en milieu handicapé (Plan Cousut, Nid Basque), Anne-Marie Larrebat ouvre les frontières en accueillant dans ses courstoute personne avec ou sans handicap.

QUAND LA DANSE RELIE LES DIFFÉRENCES

COLLABORATION AVEC LE SINGAPORE DANCE THEATRE

CINÉ-DANSE À BIARRITZSoirée de reprises à la Scène Nationale de Bayonne et du Sud-Aquitain

À l’invitation de la Scène Nationale, Ballet Biarritz seproduira à Bayonne le Vendredi 10 novembre 2000 dans unprogramme composé de reprises et de chorégraphiesrécentes.

En ouverture, “Les Gnossiennes” d’Érik Satie ; ce balletcréé en mai dernier par le Jeune Ballet du Québec entreraau répertoire de Ballet Biarritz.Puis nous repredrons deux chorégraphies datant desannées 1986 et 1987 : “Sonatine” et “Danses qu’on croise”,deux ballets qui firent en leur temps les beaux soirs de laCompagnie Temps Présent.

Pourquoi les reprendre alors que la démarche de leurauteur a pris d’autres directions ?Pour Thierry Malandain, «ce sont des oeuvres de référence.Certes l’écriture se cherche et peut sembler moins personnelleque des chorégraphies plus récentes, mais elles contiennentla “sève” de ce qui va s’accomplir. Maintenant que nous avonspu établir ici un lien de fidélité avec le public, il me paraîtintéressant de lui montrer un travail antérieur. De la mêmefaçon que dans une rencontre, on arrive à un moment où il estopportun d’évoquer son histoire personnelle. Puis pour lesdanseurs, même s’ils sont d’emblée plus sensibles au travailde création, il me semble également intéressant de les voirs’approprier des rôles créés pour d’autres».

Enfin, le spectacle se terminera avec une reprise en CôteBasque de “Ballet Mécanique” de George Antheil. Uneoeuvre forte et percutante.

De haut en bas :Danses qu’on croise / photo Cyrille SabatierSonatine / photo Cyrille SabatierSonatine / photo David PeterleBallet Mécanique / photo Cyrille Sabatier

À gauche :Danses qu’on croise / photo David Peterle

GnossiennesBallet créé en 2000

chorégraphie /Thierry Malandain

musique /Érik Satie

Danses qu’on croiseBallet créé en 1987

chorégraphie /Thierry Malandain

musique /Brahms

SonatineBallet créé en 1986

chorégraphie /Thierry Malandain

musique /Stockhausen

Ballet MécaniqueBallet créé en 1996

chorégraphie /Thierry Malandain

musique /George Antheil

Jeudi 09 novembre 2000 (scolaires)Vendredi 10 novembre 2000 à 21h

Scène Nationale de BayonnePlace de la Liberté64100 Bayonneréservations : 05 59 59 07 27

Le Conservatoire National de Région Bayonne Côte Basque a misen place un département des pratiques amateurs qui accueillejeunes et adultes pour partager le plaisir de faire de la musiqueensemble ou de danser et pour bénéficier des conseils d’un enca-drement professionnel.Pour participer, il est nécessaire d’avoir déjà une pratique plus oumoins approfondie de la discipline.

Tarif pour l’année : 800 frs par atelier.Renseignements : 05 59 31 21 70CNR Bayonne Côte Basque - 29 rue Comte de Cabarrus - 64100 Bayonne

PRATIQUES AMATEURS DE LA DANSE AU CONSERVATOIRE

Saison 2000-2001Ballet Biarritz en Côte Basque

BiarritzDimanche 10 septembre 2000Festival Le Temps d’Aimer

Bal Solitude

BayonneJeudi 9 & Vendredi 10 novembre 2000Scène Nationale

GnossiennesDanses qu’on croiseSonatineBallet Mécanique

BiarritzSamedi 19 & Dimanche 20 mai 2001Gare du Midi

PulcinellaL’après midi d’un fauneLe spectre de la roseBoléro

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l’événement en bref...

HALL

SALLE DE SPECTACLE

SCØNE

Biarritz Culture et le Centre Chorégraphique National proposentcette saison des rendez-vous “Ciné-danse” en partenariat avecl’association Terpsichore.Présidée par Yvette Chauviré, cette association dirigée par ClaireSombert produit depuis plusieurs années des documents audio-visuels sur la danse. Témoignages de personnalités accompa-gnés de moments dansés, ces documents permettent un regardsur l’histoire de l’art chorégraphique d’un grand intérêt.

Vendredi 20 octobre 2000 / Casino Municipal / 21h30

Les espaces d’une autre vie ou Le Ballet RomantiqueRéalisation : D. Sallustro, sur une idée de Claire Sombert.Synopsis : Paul Bourcier

Ce film sera présenté par Yvette Chauviré et Claire Sombert.

Vendredi 15 décembre 2000 / Le Colisée / 21h00Diaghilev ou le Confluent des ArtsRéalisation : Alain EsmerySynopsis : Paul Bourcier

Ce film sera présenté par Richard Flahaut.

Vendredi 2 février 2001 / Le Colisée / 21h00Les Maîtres de Danse de l’Opéra de ParisRéalisation Sylvie JacqueminImages : Philippe Lassale

Ce film sera présenté par Michaël Denard ou Jean-Yves Lormeau.

Le Singapore Dance Theatre dirigé par Goh Soon Khim a présen-té Sextet de Thierry Malandain, remonté par Françoise Dubuc,dans un programme associant Stamping Ground de Jiri Kylianet Stetl de Richard Wherlock. Cette collaboration mise en placepar Jean-Jacques Garnier, attaché culturel à Singapour, se pour-suivra en 2001 par l’invitation de Ballet Biarritz au Victoria Theatre(Mercredi 10 janvier 2001).

L’Association Symbiose et Danse présentera le 18 novembre 2000au Casino Municipal de Biarritz Désir, spectacle de danse au pro-fit de l’association Celhaya de Cambo qui accueille des adulteshandicapés mentaux.En février 1998, Anne-Marie Larrebat crée Symbiose et Dansepour l’acceptation de la différence et notamment pour l’intégra-tion de jeunes et d’adultes handicapés, afin qu’ils puissent com-muniquer et s ‘épanouir à travers ce langage qu’est la danse. L’association accueille désormais 26 adhérents dont certainshandicapés qui participent à la création du spectacle Désir.En décernant le prix de l’initiative culturelle à l’association enjanvier 1999, la ville d’Anglet a offert une belle reconnaissance etencouragé le travail de Anne-Marie Larrebat.Après de nombreuses années consacrées à l’enseignement de ladanse en milieu handicapé (Plan Cousut, Nid Basque), Anne-Marie Larrebat ouvre les frontières en accueillant dans ses courstoute personne avec ou sans handicap.

QUAND LA DANSE RELIE LES DIFFÉRENCES

COLLABORATION AVEC LE SINGAPORE DANCE THEATRE

CINÉ-DANSE À BIARRITZSoirée de reprises à la Scène Nationale de Bayonne et du Sud-Aquitain

À l’invitation de la Scène Nationale, Ballet Biarritz seproduira à Bayonne le Vendredi 10 novembre 2000 dans unprogramme composé de reprises et de chorégraphiesrécentes.

En ouverture, “Les Gnossiennes” d’Érik Satie ; ce balletcréé en mai dernier par le Jeune Ballet du Québec entreraau répertoire de Ballet Biarritz.Puis nous repredrons deux chorégraphies datant desannées 1986 et 1987 : “Sonatine” et “Danses qu’on croise”,deux ballets qui firent en leur temps les beaux soirs de laCompagnie Temps Présent.

Pourquoi les reprendre alors que la démarche de leurauteur a pris d’autres directions ?Pour Thierry Malandain, «ce sont des oeuvres de référence.Certes l’écriture se cherche et peut sembler moins personnelleque des chorégraphies plus récentes, mais elles contiennentla “sève” de ce qui va s’accomplir. Maintenant que nous avonspu établir ici un lien de fidélité avec le public, il me paraîtintéressant de lui montrer un travail antérieur. De la mêmefaçon que dans une rencontre, on arrive à un moment où il estopportun d’évoquer son histoire personnelle. Puis pour lesdanseurs, même s’ils sont d’emblée plus sensibles au travailde création, il me semble également intéressant de les voirs’approprier des rôles créés pour d’autres».

Enfin, le spectacle se terminera avec une reprise en CôteBasque de “Ballet Mécanique” de George Antheil. Uneoeuvre forte et percutante.

De haut en bas :Danses qu’on croise / photo Cyrille SabatierSonatine / photo Cyrille SabatierSonatine / photo David PeterleBallet Mécanique / photo Cyrille Sabatier

À gauche :Danses qu’on croise / photo David Peterle

GnossiennesBallet créé en 2000

chorégraphie /Thierry Malandain

musique /Érik Satie

Danses qu’on croiseBallet créé en 1987

chorégraphie /Thierry Malandain

musique /Brahms

SonatineBallet créé en 1986

chorégraphie /Thierry Malandain

musique /Stockhausen

Ballet MécaniqueBallet créé en 1996

chorégraphie /Thierry Malandain

musique /George Antheil

Jeudi 09 novembre 2000 (scolaires)Vendredi 10 novembre 2000 à 21h

Scène Nationale de BayonnePlace de la Liberté64100 Bayonneréservations : 05 59 59 07 27

Le Conservatoire National de Région Bayonne Côte Basque a misen place un département des pratiques amateurs qui accueillejeunes et adultes pour partager le plaisir de faire de la musiqueensemble ou de danser et pour bénéficier des conseils d’un enca-drement professionnel.Pour participer, il est nécessaire d’avoir déjà une pratique plus oumoins approfondie de la discipline.

Tarif pour l’année : 800 frs par atelier.Renseignements : 05 59 31 21 70CNR Bayonne Côte Basque - 29 rue Comte de Cabarrus - 64100 Bayonne

PRATIQUES AMATEURS DE LA DANSE AU CONSERVATOIRE

Saison 2000-2001Ballet Biarritz en Côte Basque

BiarritzDimanche 10 septembre 2000Festival Le Temps d’Aimer

Bal Solitude

BayonneJeudi 9 & Vendredi 10 novembre 2000Scène Nationale

GnossiennesDanses qu’on croiseSonatineBallet Mécanique

BiarritzSamedi 19 & Dimanche 20 mai 2001Gare du Midi

PulcinellaL’après midi d’un fauneLe spectre de la roseBoléro

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HALL

SALLE DE SPECTACLE

SCØNE

La Chambre d’Amour Voulez-vous danser avec nous ?

Ateliers pour adultes non-initiés à ladanse

Prochaines représentations...

San Sebastian / Kursaal

Samedi 18 novembre 2000, 20hAvec l’Orchestre Régional Bayonne Côte Basque

St Quentin-en-Yvelines / Scène Nationale

Vendredi 1er décembre 2000, 20h30Samedi 2 décembre 2000, 20h30Avec l’Orchestre Régional Bayonne Côte Basque

chorégraphie Thierry Malandainmusique Peio Çabalettedirection de l’orchestre Xavier Delettepiano solo Marina Pacowskidécor & costumes Jorge Gallardolumière Jean-Claude Asquié

Coproduit par le Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines Scène Nationale, l’Esplanade Saint-Étienne Opéra, le Centre Chorégraphique National / Ballet Biarritz, l’Orchestre RégionalBayonne Côte Basque, Biarritz Culture, la Diputación Foral de Gipuzkoa.

Située à flanc de falaise, la Chambre d’Amour est une grotte, un ventre fécondé parl’océan qui résonne de tous les mystères liés à la vie et la mort. Ura et Ederra sontles amants de la légende. Ils étaient réfugiés dans la grotte quand, tout au bonheurde s’aimer, ils se virent surpris par la marée qui avançait. Au matin, on découvritleurs corps enlacés sur le sable.En mourant, Ura et Ederra rejoignent la littérature des amants dont l’idéal amoureuxest brisé par le destin : Roméo et Juliette, Othello et Desdémone, Didon et Enée, etc...Il m’a plu de penser que ces destins brisés trouvaient leur origine dans le mythefondateur de la Genèse. Lorsque Adam et Ève mangent le fruit de l’arbre de laconnaissance du bien et du mal, ils sont contraints de quitter l’unité du Paradis.Dépossédés de l’éternité, ils entrent alors dans le monde dualiste de la matière.Un monde qui, sur l’axe du temps, sera dorénavant rythmé par la vie et la mort. L’amour serait-il alors la quête nostalgique de l’unité perdue ? Il est dit que nosamants transcendent cet amour dans la mort. Les ténèbres ne sont-elles qu’unpassage, la nuit d’un soleil qui se lève chaque matin sur la Chambre d’Amour ?

Thierry Malandain

Quatre danseurs du Centre Chorégraphique National,Lyane Lamourelle, Carole Philipp, Adriana Pous-Ojedaet Thierry Taboni, animent depuis deux saisons desateliers chorégraphiques destinés aux adultes non-initiés à la danse. Cette proposition séduit de plus enplus de personnes qui de vingt à soixante ans viennentpartager un moment que beaucoup qualifient de privilégié.

Lyane Lamourelle, co-animatrice :«La danse est en chacun de nous mais on ne le sait pas parfois ou on l’aoubliée, étouffée car “c’est pour les autres”, “je ne suis pas assez souple” “jesuis trop vieille, trop vieux”, “c’est trop difficile”.J’ai eu envie de relever ce défi et de montrer aux gens que non seulement ilspeuvent danser mais qu’en plus leur danse nous apprend beaucoup à nous,danseurs. Je peux le confirmer à présent après deux années de “Voulez vousdanser avec nous ?”.Carole, Adriana et Thierry ont tout de suite adhéré à l’idée de ces rencontresdansées qui se veulent ouvertes à tous les adultes, à chaque fois différentes,la seule constante étant qu’elles soient gratuites. Nous avons chacun cherché,dans un esprit commun, des voies différentes de notre quotidien “classique”pour permettre d’accéder à une communication du mouvement libre, non-didactique comme dans un cours de danse habituel. C’est un travail intéres-sant pour chacun d’entre nous qui ne manque de lier le ludique à la connais-sance ; finallement, ces rendez-vous sont autant à prendre pour nous quepour vous.»

Quelques témoignages...«Un peu hésitante au départ, ces ateliers m’ont permis de me sentir à l’aiseet surtout de pouvoir exploiter toutes les possibilités du mouvement :expression des sentiments, des situations, représentation de formes, decouleurs... vraiment très intéressant et enrichissant, tant sur le planphysique, émotionnel que relationnel» confie Christiane.Pour Marianne, «les danseurs ont su faire partager les notions d’espace, demouvement, de rythme et de grâce ; il s’agissait d’un réel enseignement oùl’on sentait une progression dans les difficultés demandées et ou l’imaginationétait de plus en plus sollicitée malgré une appréhension première».Enfin Françoise : «ces ateliers furent de réels moments de détente quipermirent de s’exprimer sans complexe, de découvrir des sensationscorporelles lors des moments d’improvisation.»

Madame Isadora Duncan “la géniale artiste” (je cite le programme) abien voulu consentir “à la demande générale” (même source) à paraîtresur la scène le soir du vendredi saint pour “interpréter”(sic) Chopin,Franck, Berlioz et Wagner.Mme Isadora Duncan a paru dans tout l’éclat de son opulente maturité...Il sied d’être galant pour une artiste, même quand cette artiste soumetà la vue et par conséquent au jugement des spectateurs un spectaclecontestable au point de vue plastique... je me suis bien gardé de remarquerque Mme Isadora Duncan était un peu substantielle pour un vendredisaint et mieux faite en vérité, pour réjouir les mânes d’Armand Sylvestreque pour charmer l’ombre mystique de Richard Wagner. Je me suis biengardé de déplorer que Mme Isadora Duncan restât si longtemps debout,ayant si copieusement tout ce qu’il faut pour s’asseoir de façonconfortable.Je chicanerai seulement Mme Isadora Duncan sur ses conceptionsartistiques. Mme Isadora Duncan pense-t-elle que les chefs d’oeuvre dela musique aient besoin pour leur interprétation d’autres moyens que lesinstruments de musique? Pense-t-elle que les exercices de gymnastiquerythmique exécutés sur la scène pendant l’exécution des morceaux, parune dame si géniale soit-elle ajoutent quelques attraits ou apportentquelque explication à la perfection musicale? Elle le pense certainement.C’est pourquoi elle a cru devoir agrémenter d’attitudes harmonieuses, demouvements latéraux et horizontaux des bras et de flexions du corps enavant et en arrière la “Rédemption“ de César Franck, la “Marchefunèbre” de Chopin ou la “Marche vers le graal” de Richard Wagner.

Franck, Chopin, et Wagner peuvent être flattés de cette collaborationgéniale, sans quoi leur oeuvre fut demeurée incomplète et incomprise.Mais le public a paru un peu déconcerté.J’avouerai même mon manque d’intelligence artistique : pendant queMme Dutreix chantait le Pani angélus, Mme Isadora Duncan, par unepromenade rythmique et démonstrative sur la scène, nous expliquait lemystère de la transsubstantiation... Eh bien, je n’ai rien compris du tout.Mais j’avoue que je n’y comprenais rien déjà ; lorsqu’on me l’expliquaitpar des paroles ; ce qui prouve mon défaut d’intelligence mystique.Mais il faut se mettre à la place des autres. Supposons que Mme IsadoraDuncan danse pour les sourds qui veulent tout de même aller auconcert... Oh! je voudrais bien qu’un sourd après avoir vu “Parsifal”, pritla peine de me raconter la pièce... Et trois fois heureux les aveugles quin’ont pas vu danser la “Marche funèbre” de Chopin. /.../ Et Mme IsadoraDuncan ne s’arrêtera pas là dans son mouvement de transpositionchorégraphique. Elle annexera les autres arts et nous la verrons dansertous les tableaux des maîtres qui sont dans nos musées.Mais je le lui conseille, pour ses débuts, de ne pas interpréter les pré-raphaélites et de nous danser, de préférence, la Kermesse de Rubens.

G. de la FouchardièreLa Gazette de Biarritz - Mercredi 7 Avril 1920

Dora et Senta, deux “isadorables”. Arnold Genthe, vers 1914.

Le Mercredi 7 avril 1920, La Gazette de Biarritz évoque unereprésentation donnée par Isadora Duncan. Il semblerait quel’artiste ne fût pas absolument comprise.

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La Chambre d’Amour Voulez-vous danser avec nous ?

Ateliers pour adultes non-initiés à ladanse

Prochaines représentations...

San Sebastian / Kursaal

Samedi 18 novembre 2000, 20hAvec l’Orchestre Régional Bayonne Côte Basque

St Quentin-en-Yvelines / Scène Nationale

Vendredi 1er décembre 2000, 20h30Samedi 2 décembre 2000, 20h30Avec l’Orchestre Régional Bayonne Côte Basque

chorégraphie Thierry Malandainmusique Peio Çabalettedirection de l’orchestre Xavier Delettepiano solo Marina Pacowskidécor & costumes Jorge Gallardolumière Jean-Claude Asquié

Coproduit par le Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines Scène Nationale, l’Esplanade Saint-Étienne Opéra, le Centre Chorégraphique National / Ballet Biarritz, l’Orchestre RégionalBayonne Côte Basque, Biarritz Culture, la Diputación Foral de Gipuzkoa.

Située à flanc de falaise, la Chambre d’Amour est une grotte, un ventre fécondé parl’océan qui résonne de tous les mystères liés à la vie et la mort. Ura et Ederra sontles amants de la légende. Ils étaient réfugiés dans la grotte quand, tout au bonheurde s’aimer, ils se virent surpris par la marée qui avançait. Au matin, on découvritleurs corps enlacés sur le sable.En mourant, Ura et Ederra rejoignent la littérature des amants dont l’idéal amoureuxest brisé par le destin : Roméo et Juliette, Othello et Desdémone, Didon et Enée, etc...Il m’a plu de penser que ces destins brisés trouvaient leur origine dans le mythefondateur de la Genèse. Lorsque Adam et Ève mangent le fruit de l’arbre de laconnaissance du bien et du mal, ils sont contraints de quitter l’unité du Paradis.Dépossédés de l’éternité, ils entrent alors dans le monde dualiste de la matière.Un monde qui, sur l’axe du temps, sera dorénavant rythmé par la vie et la mort. L’amour serait-il alors la quête nostalgique de l’unité perdue ? Il est dit que nosamants transcendent cet amour dans la mort. Les ténèbres ne sont-elles qu’unpassage, la nuit d’un soleil qui se lève chaque matin sur la Chambre d’Amour ?

Thierry Malandain

Quatre danseurs du Centre Chorégraphique National,Lyane Lamourelle, Carole Philipp, Adriana Pous-Ojedaet Thierry Taboni, animent depuis deux saisons desateliers chorégraphiques destinés aux adultes non-initiés à la danse. Cette proposition séduit de plus enplus de personnes qui de vingt à soixante ans viennentpartager un moment que beaucoup qualifient de privilégié.

Lyane Lamourelle, co-animatrice :«La danse est en chacun de nous mais on ne le sait pas parfois ou on l’aoubliée, étouffée car “c’est pour les autres”, “je ne suis pas assez souple” “jesuis trop vieille, trop vieux”, “c’est trop difficile”.J’ai eu envie de relever ce défi et de montrer aux gens que non seulement ilspeuvent danser mais qu’en plus leur danse nous apprend beaucoup à nous,danseurs. Je peux le confirmer à présent après deux années de “Voulez vousdanser avec nous ?”.Carole, Adriana et Thierry ont tout de suite adhéré à l’idée de ces rencontresdansées qui se veulent ouvertes à tous les adultes, à chaque fois différentes,la seule constante étant qu’elles soient gratuites. Nous avons chacun cherché,dans un esprit commun, des voies différentes de notre quotidien “classique”pour permettre d’accéder à une communication du mouvement libre, non-didactique comme dans un cours de danse habituel. C’est un travail intéres-sant pour chacun d’entre nous qui ne manque de lier le ludique à la connais-sance ; finallement, ces rendez-vous sont autant à prendre pour nous quepour vous.»

Quelques témoignages...«Un peu hésitante au départ, ces ateliers m’ont permis de me sentir à l’aiseet surtout de pouvoir exploiter toutes les possibilités du mouvement :expression des sentiments, des situations, représentation de formes, decouleurs... vraiment très intéressant et enrichissant, tant sur le planphysique, émotionnel que relationnel» confie Christiane.Pour Marianne, «les danseurs ont su faire partager les notions d’espace, demouvement, de rythme et de grâce ; il s’agissait d’un réel enseignement oùl’on sentait une progression dans les difficultés demandées et ou l’imaginationétait de plus en plus sollicitée malgré une appréhension première».Enfin Françoise : «ces ateliers furent de réels moments de détente quipermirent de s’exprimer sans complexe, de découvrir des sensationscorporelles lors des moments d’improvisation.»

Madame Isadora Duncan “la géniale artiste” (je cite le programme) abien voulu consentir “à la demande générale” (même source) à paraîtresur la scène le soir du vendredi saint pour “interpréter”(sic) Chopin,Franck, Berlioz et Wagner.Mme Isadora Duncan a paru dans tout l’éclat de son opulente maturité...Il sied d’être galant pour une artiste, même quand cette artiste soumetà la vue et par conséquent au jugement des spectateurs un spectaclecontestable au point de vue plastique... je me suis bien gardé de remarquerque Mme Isadora Duncan était un peu substantielle pour un vendredisaint et mieux faite en vérité, pour réjouir les mânes d’Armand Sylvestreque pour charmer l’ombre mystique de Richard Wagner. Je me suis biengardé de déplorer que Mme Isadora Duncan restât si longtemps debout,ayant si copieusement tout ce qu’il faut pour s’asseoir de façonconfortable.Je chicanerai seulement Mme Isadora Duncan sur ses conceptionsartistiques. Mme Isadora Duncan pense-t-elle que les chefs d’oeuvre dela musique aient besoin pour leur interprétation d’autres moyens que lesinstruments de musique? Pense-t-elle que les exercices de gymnastiquerythmique exécutés sur la scène pendant l’exécution des morceaux, parune dame si géniale soit-elle ajoutent quelques attraits ou apportentquelque explication à la perfection musicale? Elle le pense certainement.C’est pourquoi elle a cru devoir agrémenter d’attitudes harmonieuses, demouvements latéraux et horizontaux des bras et de flexions du corps enavant et en arrière la “Rédemption“ de César Franck, la “Marchefunèbre” de Chopin ou la “Marche vers le graal” de Richard Wagner.

Franck, Chopin, et Wagner peuvent être flattés de cette collaborationgéniale, sans quoi leur oeuvre fut demeurée incomplète et incomprise.Mais le public a paru un peu déconcerté.J’avouerai même mon manque d’intelligence artistique : pendant queMme Dutreix chantait le Pani angélus, Mme Isadora Duncan, par unepromenade rythmique et démonstrative sur la scène, nous expliquait lemystère de la transsubstantiation... Eh bien, je n’ai rien compris du tout.Mais j’avoue que je n’y comprenais rien déjà ; lorsqu’on me l’expliquaitpar des paroles ; ce qui prouve mon défaut d’intelligence mystique.Mais il faut se mettre à la place des autres. Supposons que Mme IsadoraDuncan danse pour les sourds qui veulent tout de même aller auconcert... Oh! je voudrais bien qu’un sourd après avoir vu “Parsifal”, pritla peine de me raconter la pièce... Et trois fois heureux les aveugles quin’ont pas vu danser la “Marche funèbre” de Chopin. /.../ Et Mme IsadoraDuncan ne s’arrêtera pas là dans son mouvement de transpositionchorégraphique. Elle annexera les autres arts et nous la verrons dansertous les tableaux des maîtres qui sont dans nos musées.Mais je le lui conseille, pour ses débuts, de ne pas interpréter les pré-raphaélites et de nous danser, de préférence, la Kermesse de Rubens.

G. de la FouchardièreLa Gazette de Biarritz - Mercredi 7 Avril 1920

Dora et Senta, deux “isadorables”. Arnold Genthe, vers 1914.

Le Mercredi 7 avril 1920, La Gazette de Biarritz évoque unereprésentation donnée par Isadora Duncan. Il semblerait quel’artiste ne fût pas absolument comprise.

Page 6: Numéro 8 - Octobre/Décembre 2000

ISADORA DUNCAN, “L’AMÉRICAINE AUX PIEDS NUS”

Isadora Duncan dans “la Marseillaise”. Arnold Genthe, vers 1914.

#3

Femme de légende, prêtresse d’une danse libre visionnaire,Isadora Duncan (1877-1927) se produit à Biarritz dans les années1920. Dès ses débuts, elle se rebelle contre les règles établies dela danse académique et fait savoir qu’elle veut créer un nouveausystème de danse plus en harmonie avec le mouvement naturel.Née au États-Unis à la fin du XIXème siècle dans un milieufavorable à son évolution artistique Isadora Duncan subit très tôtles influences de son entourage. C’est l’époque où les théoriessur le mouvement de François Delsarthe (1811-1871) sontimportées aux États-Unis par l’acteur Steele MacKaye. Ce der-nier va créer “l’Harmonic Gymnastic" et imposer les idées duchercheur français. Selon Delsarthe le geste est agent du coeuret révèle la pensée, ses théories sur la dynamique et larythmique en font le précurseur de la danse moderne.Duncan subira son influence tout en développant sa propreinspiration. Pour elle l’observation de la nature est la conditionessentielle à la découverte du sens du mouvement. Mouvementqui permet d’exprimer ce qu’elle désigne comme “l’âme de sesformes". Elle découvre la splendeur des vases grecs et vas’inspirer de la “beauté antique" pour composer ses danses. Ilne s’agit pas de copier, mais elle constate que “jamais lesmouvements n’ont l’air arrêtés, chaque mouvement conservantla force de donner vie à l’autre". Le rythme de la danse deDuncan obéit donc aux lois de l’harmonie faite d’ondulation et decontinuité. Pour trouver ce rythme “il faut écouter les pulsationsde la terre", elle danse alors pieds nus, vêtue de tuniqueslégères car vouloir “libérer l’homme par la danse", c’est aussi lelibérer de l’entrave du costume. Elle n’interprète jamais lamusique, mais se laisse inspirer par elle. Duncan choisit descompositeurs qui “ont réuni, dans une perfection absolue le rythmede la nature et le rythme de l’humain". Il faut remarquer, et celaest nouveau pour l’époque qu’elle ne danse pas sur des partitionsspécialement écrites pour être dansées. Ainsi, Wagner, Chopin,Berlioz, Bach et Gluck seront ses compositeurs de prédilection. Toute sa vie, son rayonnement se répand dans le monde entier.Elle attire à elle les plus grands artistes de son époque: Rodin,Bourdelle, Dunoyer de Segonzac, Gordon Graig,etc... Sa danse nelaissera pas indifférents les chorégraphes de son époque,notamment Michel Fokine ou Vaslaw Nijinsky, chez lesquels onretrouve sinon l’esprit, mais quelques attitudes, sans pour autanty voir l’expression de liberté totale revendiquée par Duncan.Elle meurt tragiquement à Nice le 14 septembre 1927. Son châlese prend dans la roue de l’automobile conduite par Bugatti,Isadora meurt étranglée. Malgré son talent et ses théoriesrévolutionnaires, l’oeuvre de Duncan disparaît plus ou moinsavec elle. Peut être parce que selon Gide “L’art vit de contrainteset meurt de libertés".

Bibliographie:My Life (Isadora Duncan /Gallimard)

Isadora (Maurice Lever /Presses de la Renaissance)

HALL

SALLE DE SPECTACLE

SCØNE

«Que j'aime voir, chère indolente,De ton corps si beau,

Comme une étoffe vacillante,Miroiter la peau ! ...

À te voir marcher en cadence,Belle d'abandon,

On dirait un serpent qui danseAu bout d'un bâton.»

Charles BaudelaireLe serpent qui danse (extrait)

Conversations ordinaires est unesuccession de courtes pièceschorégraphiques qui unissentles univers sensuels descorps et du clavecin.

Conversations ordinaires

Création chorégraphique pour 4 danseurs

chorégraphie & costumesStanislaw Wisniewski

danseursCécile Pegaz

Crystelle PierronEmile BéjarGael Bovio

musiqueCarl Philippe Emanuel Bach

Johann Christian BachWilhelm Friedemann Bach

lumièreCyril Benhalm

décorà déterminer

durée : 70 minutes

Création du 17 au 25 novembre 2000 auCentre Charlie Chaplin de Vaux-en-Velin

Coproduit par le Centre ChorégraphiqueNational / Ballet Biarritz

La Compagnie Stanislaw Wisniewski reçoit le soutien de laDRAC Rhône-Alpes, du Conseil Régional Rhône-Alpes et de

l’Association Française d’Action Artistique (AFAA).

AdministrationSylvie Dhuyvetter

tél/fax 04 78 39 54 89

CLASSE (danseurs professionnels - classes gratuites)

Lundi 2 octobre / 10h00 - 11h30Mardi 3 octobre / 10h00 - 11h30Mercredi 4 octobre / 10h00 - 11h30Jeudi 5 octobre / 10h00 - 11h30Vendredi 6 octobre / 10h00 - 11h30

RÉPÉTITION PUBLIQUE / DÉBAT (entrée libre)

Samedi 7 octobre / 15h30

ATELIERS CHORÉGRAPHIQUES (séances payantes : 60 frs)

Dimanche 8 octobre / 14h30 - 16h00 écoles de danse

Dimanche 8 octobre / 16h30 - 18h00 adultes non initiés

ATELIERS CHORÉGRAPHIQUES (réservés aux scolaires)

dates à définir

Pour toutes ces dates, merci de bien vouloir confirmer votreprésence par téléphone.Inscriptions et renseignements auprès de Ballet Biarritz :tél. 05 59 24 67 19 / fax. 05 59 24 75 40 ([email protected])

PROGRAMME DE LA RÉSIDENCE AU CENTRE CHORÉGRAPHIQUE/ Gare du Midi - Grand Studio Ballet Biarritz

accueil studio

La compagnieFondée en juin 1995 par Stanislaw Wisniewski, la compagnie esten résidence au Centre Culturel Charlie Chaplin à Vaux-en-Velin.Elle y mène une politique de création et de diffusion de sesœuvres chorégraphiques en France et à l'étranger.Parallèlement, la compagnie développe des liens avec la populationautour de la création artistique. Elle propose des actions desensibilisation à la danse sous forme d'interventions en milieuscolaire et de travail de proximité.

Le chorégrapheD'origine polonaise, Stanislaw Wisniewski suit ses études àl'Ecole Nationale du Ballet de Poznan. Installé depuis 1982 enFrance, il a dansé au Ballet d'Avignon, au Ballet du Rhin et plusrécemment au Ballet de l'Opéra National de Lyon où il a travailléavec Maguy Marin, Bill T. Jones, Angelin Preljocaj, Mats Ek etWilliam Forsythe…C'est au sein de cette compagnie, qu'il crée ses premièrespièces, dont l'une est primée au Tokyo InternationalChoreography Competition. Outre les pièces qu'il chorégraphie pour sa compagnie,Stanislaw Wisniewski a été invité en 1994 par le Jeune BalletInternational de Cannes. En 1996, il est chorégraphe résidentauprès de la section Danse-Etudes de l'INSA de Lyon et il créepour elle deux pièces dont l'une a été présentée à l'OpéraNational de Lyon. En 1998, il monte une chorégraphie pour le"Ballet Théâtre de la Danse" à Poznan. En 1999, il chorégraphie"La Traviata" présentée aux Chorégies d'Orange.

Compagnie Stanislaw Wisniewski

Compagnie Stanislaw WisniewskiLa compagnie sera en résidence du 2 au 8 octobre2000 au Centre Chorégraphique National qui coproduitpar ailleurs sa création “Conversations ordinaires”.

Page 7: Numéro 8 - Octobre/Décembre 2000

ISADORA DUNCAN, “L’AMÉRICAINE AUX PIEDS NUS”

Isadora Duncan dans “la Marseillaise”. Arnold Genthe, vers 1914.

#3

Femme de légende, prêtresse d’une danse libre visionnaire,Isadora Duncan (1877-1927) se produit à Biarritz dans les années1920. Dès ses débuts, elle se rebelle contre les règles établies dela danse académique et fait savoir qu’elle veut créer un nouveausystème de danse plus en harmonie avec le mouvement naturel.Née au États-Unis à la fin du XIXème siècle dans un milieufavorable à son évolution artistique Isadora Duncan subit très tôtles influences de son entourage. C’est l’époque où les théoriessur le mouvement de François Delsarthe (1811-1871) sontimportées aux États-Unis par l’acteur Steele MacKaye. Ce der-nier va créer “l’Harmonic Gymnastic" et imposer les idées duchercheur français. Selon Delsarthe le geste est agent du coeuret révèle la pensée, ses théories sur la dynamique et larythmique en font le précurseur de la danse moderne.Duncan subira son influence tout en développant sa propreinspiration. Pour elle l’observation de la nature est la conditionessentielle à la découverte du sens du mouvement. Mouvementqui permet d’exprimer ce qu’elle désigne comme “l’âme de sesformes". Elle découvre la splendeur des vases grecs et vas’inspirer de la “beauté antique" pour composer ses danses. Ilne s’agit pas de copier, mais elle constate que “jamais lesmouvements n’ont l’air arrêtés, chaque mouvement conservantla force de donner vie à l’autre". Le rythme de la danse deDuncan obéit donc aux lois de l’harmonie faite d’ondulation et decontinuité. Pour trouver ce rythme “il faut écouter les pulsationsde la terre", elle danse alors pieds nus, vêtue de tuniqueslégères car vouloir “libérer l’homme par la danse", c’est aussi lelibérer de l’entrave du costume. Elle n’interprète jamais lamusique, mais se laisse inspirer par elle. Duncan choisit descompositeurs qui “ont réuni, dans une perfection absolue le rythmede la nature et le rythme de l’humain". Il faut remarquer, et celaest nouveau pour l’époque qu’elle ne danse pas sur des partitionsspécialement écrites pour être dansées. Ainsi, Wagner, Chopin,Berlioz, Bach et Gluck seront ses compositeurs de prédilection. Toute sa vie, son rayonnement se répand dans le monde entier.Elle attire à elle les plus grands artistes de son époque: Rodin,Bourdelle, Dunoyer de Segonzac, Gordon Graig,etc... Sa danse nelaissera pas indifférents les chorégraphes de son époque,notamment Michel Fokine ou Vaslaw Nijinsky, chez lesquels onretrouve sinon l’esprit, mais quelques attitudes, sans pour autanty voir l’expression de liberté totale revendiquée par Duncan.Elle meurt tragiquement à Nice le 14 septembre 1927. Son châlese prend dans la roue de l’automobile conduite par Bugatti,Isadora meurt étranglée. Malgré son talent et ses théoriesrévolutionnaires, l’oeuvre de Duncan disparaît plus ou moinsavec elle. Peut être parce que selon Gide “L’art vit de contrainteset meurt de libertés".

Bibliographie:My Life (Isadora Duncan /Gallimard)

Isadora (Maurice Lever /Presses de la Renaissance)

HALL

SALLE DE SPECTACLE

SCØNE

«Que j'aime voir, chère indolente,De ton corps si beau,

Comme une étoffe vacillante,Miroiter la peau ! ...

À te voir marcher en cadence,Belle d'abandon,

On dirait un serpent qui danseAu bout d'un bâton.»

Charles BaudelaireLe serpent qui danse (extrait)

Conversations ordinaires est unesuccession de courtes pièceschorégraphiques qui unissentles univers sensuels descorps et du clavecin.

Conversations ordinaires

Création chorégraphique pour 4 danseurs

chorégraphie & costumesStanislaw Wisniewski

danseursCécile Pegaz

Crystelle PierronEmile BéjarGael Bovio

musiqueCarl Philippe Emanuel Bach

Johann Christian BachWilhelm Friedemann Bach

lumièreCyril Benhalm

décorà déterminer

durée : 70 minutes

Création du 17 au 25 novembre 2000 auCentre Charlie Chaplin de Vaux-en-Velin

Coproduit par le Centre ChorégraphiqueNational / Ballet Biarritz

La Compagnie Stanislaw Wisniewski reçoit le soutien de laDRAC Rhône-Alpes, du Conseil Régional Rhône-Alpes et de

l’Association Française d’Action Artistique (AFAA).

AdministrationSylvie Dhuyvetter

tél/fax 04 78 39 54 89

CLASSE (danseurs professionnels - classes gratuites)

Lundi 2 octobre / 10h00 - 11h30Mardi 3 octobre / 10h00 - 11h30Mercredi 4 octobre / 10h00 - 11h30Jeudi 5 octobre / 10h00 - 11h30Vendredi 6 octobre / 10h00 - 11h30

RÉPÉTITION PUBLIQUE / DÉBAT (entrée libre)

Samedi 7 octobre / 15h30

ATELIERS CHORÉGRAPHIQUES (séances payantes : 60 frs)

Dimanche 8 octobre / 14h30 - 16h00 écoles de danse

Dimanche 8 octobre / 16h30 - 18h00 adultes non initiés

ATELIERS CHORÉGRAPHIQUES (réservés aux scolaires)

dates à définir

Pour toutes ces dates, merci de bien vouloir confirmer votreprésence par téléphone.Inscriptions et renseignements auprès de Ballet Biarritz :tél. 05 59 24 67 19 / fax. 05 59 24 75 40 ([email protected])

PROGRAMME DE LA RÉSIDENCE AU CENTRE CHORÉGRAPHIQUE/ Gare du Midi - Grand Studio Ballet Biarritz

accueil studio

La compagnieFondée en juin 1995 par Stanislaw Wisniewski, la compagnie esten résidence au Centre Culturel Charlie Chaplin à Vaux-en-Velin.Elle y mène une politique de création et de diffusion de sesœuvres chorégraphiques en France et à l'étranger.Parallèlement, la compagnie développe des liens avec la populationautour de la création artistique. Elle propose des actions desensibilisation à la danse sous forme d'interventions en milieuscolaire et de travail de proximité.

Le chorégrapheD'origine polonaise, Stanislaw Wisniewski suit ses études àl'Ecole Nationale du Ballet de Poznan. Installé depuis 1982 enFrance, il a dansé au Ballet d'Avignon, au Ballet du Rhin et plusrécemment au Ballet de l'Opéra National de Lyon où il a travailléavec Maguy Marin, Bill T. Jones, Angelin Preljocaj, Mats Ek etWilliam Forsythe…C'est au sein de cette compagnie, qu'il crée ses premièrespièces, dont l'une est primée au Tokyo InternationalChoreography Competition. Outre les pièces qu'il chorégraphie pour sa compagnie,Stanislaw Wisniewski a été invité en 1994 par le Jeune BalletInternational de Cannes. En 1996, il est chorégraphe résidentauprès de la section Danse-Etudes de l'INSA de Lyon et il créepour elle deux pièces dont l'une a été présentée à l'OpéraNational de Lyon. En 1998, il monte une chorégraphie pour le"Ballet Théâtre de la Danse" à Poznan. En 1999, il chorégraphie"La Traviata" présentée aux Chorégies d'Orange.

Compagnie Stanislaw Wisniewski

Compagnie Stanislaw WisniewskiLa compagnie sera en résidence du 2 au 8 octobre2000 au Centre Chorégraphique National qui coproduitpar ailleurs sa création “Conversations ordinaires”.

Page 8: Numéro 8 - Octobre/Décembre 2000

[email protected] www.balletbiarritz.com

OCTOBRE

NOVEMBRE

DÉCEMBRE

2000

PRÉSIDENTAndré Dachary

TRÉSORIERPierre Durand

SECRÉTAIREJacques Pavlovsky

DIRECTEUR/CHORÉGRAPHE Thierry Malandain

MAÎTRE DE BALLETAngélito Lozano

RÉPÉTITEURRichard Coudray

PROFESSEURFrançoise Dubuc

DANSEURSGiuseppe ChiavaroMikel Irurzun del CastilloIsaïas JaureguiOlivier JedrasiakLyane LamourelleCyril LotCarole PhilippAdriana Pous-OjedaMagali PraudChristophe RoméroLuisa Sancho EscaneroThierry TaboniBrigitte ValverdeNathalie Verspecht

ADMINISTRATEUR/CHARGÉ DE PRODUCTIONYves Kordian

ASSISTANTE ADMINISTRATIVENathalie Hepburn

CHARGÉ DE MISSIONDU PROJET TRANSFRONTALIERFilgi Claverie

RÉGISSEUR GÉNÉRALOswald Roose

TECHNICIEN PLATEAUPanxoa Claverie

TECHNICIEN LUMIÈREFrédéric Béars

Numérodirecteur de la publication :Thierry Malandainrédaction :Thierry MalandainJean-Charles FédéricoNathalie Hepburnconception graphique :Jean-Charles Fédéricoimprimeur :Imprimerie des Cordeliers(Bayonne)

Gare du Midi23, avenue FochF-64200 Biarritz

tél. 05 59 24 67 19fax. 05 59 24 75 40

HALL

SALLE DE SPECTACLE

SCØNE

édito

sommaire

l’événement

La Chambre d’Amour en tournée

«Voulez-vous danser avec nous ?»

accueil studio

la danse à Biarritz

en bref...

saison 2000-2001Ballet Biarritz en Côte Basque

calendrier

HALL

SALLE DE SPECTACLE

SCØNE

HALL

SALLE DE SPECTACLE

SCØNE

HALL

SALLE DE SPECTACLE

SCØNE

HALL

SALLE DE SPECTACLE

SCØNE

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SALLE DE SPECTACLE

SCØNE

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SALLE DE SPECTACLE

SCØNE

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SALLE DE SPECTACLE

SCØNE

HALL

SALLE DE SPECTACLE

SCØNE

Photographie : Jacques Pavlovsky

E B

Avec le soutien del’Association Française

d’Action Artistique-Ministère des Affaires

Étrangèreset de l’AFAA-Ville de Biarritzpour ses tournées à l’étranger

Bal SolitudeSaint Étienne, juin 1997.

Photographie : Cyrille Sabatier

calendrier 10’11’12

représentations en Franceje 09 novembre Bayonne Gnossiennes / Danses qu’on croise JEUNE PUBLIC

ve 10 novembre Bayonne Gnossiennes / Danses qu’on croise / Sonatine / Ballet Mécanique

sa 25 novembre Bayonne Blé Noir CONCOURS LAMBALLE

ve 1er décembre St Quentin-en-Yvelines La Chambre d’Amour AVEC L’ORCHESTRE RÉGIONAL BAYONNE CÔTE BASQUE

sa 02 décembre St Quentin-en-Yvelines La Chambre d’Amour AVEC L’ORCHESTRE RÉGIONAL BAYONNE CÔTE BASQUE

représentations à l’étrangerje 26 octobre Bahreïn / BAHREÏN Casse-Noisette

di 29 octobre Doha / QATAR Casse-Noisette

lu 1er novembre Dubaï / ÉMIRATS ARABES UNIS Casse-Noisette

sa 04 novembre Abu Dhabi / ÉMIRATS ARABES UNIS Casse-Noisette

di 05 novembre Abu Dhabi / ÉMIRATS ARABES UNIS Casse-Noisette

ma 19 décembre Miami Beach / ÉTATS UNIS Sextet / Ouverture Cubaine / Pierre de Lune / Ballet Mécanique

mer 20 décembre Fort Laurede / ÉTATS UNIS Sextet / Ouverture Cubaine / Pierre de Lune / Ballet Mécanique

sa 23 décembre Shangaï / CHINE Casse-Noisette

di 24 décembre Shangaï / CHINE Casse-Noisette

lu 25 décembre Shangaï / CHINE Casse-Noisette

je 28 décembre Pékin / CHINE Casse-Noisette

ve 29 décembre Pékin / CHINE Casse-Noisette

représentations transfrontalièressa 18 novembre San Sebastian / GIPUZKOA Casse-Noisette AVEC L’ORCHESTRE RÉGIONAL BAYONNE CÔTE BASQUE

ma 05 décembre Vittoria / GIPUZKOA Casse-Noisette

sa 09 décembre Pampelune / NAVARRA Casse-Noisette

Protégée naturellement par une anse de rochers, la plage du Port-Vieux deBiarritz abritait jadis l’activité des baleiniers. Les cétacés harponnés au large,étaient tirés jusqu’à la plage pour y être dépecés et partagés. L’huile solairesuccédant comme chacun sait à l’huile de baleine, l’endroit est désormaisdévolu au farniente et à la baignade. En septembre, à l’occasion du Tempsd’Aimer, renouant avec un dispositif investit avant-guerre par Loïe Fuller, lePort-Vieux offrira la magie de son cadre à un spectacle donné par BalletBiarritz. Il s’agira d’une nouvelle approche de “Bal Solitude” créé àl’Esplanade Saint-Étienne Opéra en 1997.

Cette représentation particulière ouvrira la troisième saison du CentreChorégraphique National. Une saison vagabonde, placée sous le signe del’itinérance, avec des spectacles “Bidaiari” en région Aquitaine et desdestinations plus lointaines : Asie, USA et Moyen-Orient. De nouvellescollaborations internationales verront le jour : avec le Singapore DanceTheatre où nous remonterons “Sextet” de Steve Reich et avec le BalletFlorida pour une nouvelle production de “Fleur de Pierre” de Serge Prokovievqui sera présentée à Biarritz courant 2001.

En marge de ces activités, la saison sera pour une partie de mon équipel’occasion de fêter quinze années de travail en commun. À cet effet, deuxballets de la première heure : “Sonatine” et “Danses qu’on croise” entrerontcourant novembre à notre répertoire. Pour l’heure, je réfléchis encore àl’élaboration d’un programme que nous proposerons à Biarritz en mai 2001.Il s’agira d’une soirée consacrée à l’époque des Ballets Russes, avec unereprise de “Pulcinella” et de “L’après midi d’un faune”, puis une création surle “Boléro” d’un compositeur originaire du Pays Basque : Maurice Ravel.

Et puisqu’il est question d’anniversaire, notons que le Temps d’Aimer proposeen septembre sa dixième édition. Le festival rendra hommage à la dansefrançaise. Parallèlement Ballet Biarritz accueillera l’Association des CentresChorégraphiques Nationaux pour deux journées de travail sur le thème desrelations entre les collectivités territoriales et les Centres Chorégraphiques.Autre sommet : celui des ministres européens de l’agriculture qui se dérouleraà Biarritz début septembre. Les danseurs de Ballet Biarritz s’y produiront.

Bonnes vacances.

Thierry Malandain