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2015

INNOVEROPTIMISERCOLLABORERMot du directeur

L’année 2015 s’annonce fort excitante pourla Chaire (ainsi que le GRIDD) et pourl’industrie québécoise en général en regardde l’adoption du BIM et des nouvellespratiques intégrées. L’effet de l’engagementdes deux principaux partenaires de laChaire (Pomerleau et Hydro-Québec) enversces nouvelles pratiques et technologiescommence à se faire sentir et on remarqueune mobilisation de plus en plus grande dela part de l’industrie, particulièrement auniveau des entrepreneurs et de leursassociations.

Le défi pour 2015 demeure cependant lesdonneurs d’ouvrage publics et les ordres etassociations professionnelles. Une grandenouvelle, la Chaire sera en mesure avectrois nouveaux partenaires, soit lesagences de professionnels Lemay Online,Aedifica et Bouthillette Parizeau, dedévelopper les aspects d’adaptation despratiques actuelles de planification,

conception, construction et gestion à cenouveau contexte technologique. Aussi, lesliens que tisse la Chaire avec desorganisations comme la Sociétéquébécoise d’infrastructure (SQI), le Bureaude l’efficacité et de l’innovationénergétiques (BEIE) et Aéroport de Québecs’annoncent fort prometteurs.

Le défi de la Chaire et du GRIDD pour 2015sera de répondre aux besoins grandissantsde l’industrie et des grands donneurspublics pour du personnel hautementqualifié ainsi que pour la veille et letransfert des meilleures pratiquesmondiales dans le domaine. Pour ce faire,le département de génie de la constructiona entériné un nouvel axe pour la rechercheet l’enseignement sur les nouvellestechnologies en construction. Unprogramme de formation sur le BIM et lespratiques intégrées est présentement engestation au niveau de la maîtrise à l’ÉTS.

Daniel Forgues, professeur au départementde génie de la construction à l'ÉTS

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L’objectif est de rendre ce programmeaccessible au niveau de l’industrie. Aussi,deux post-doctorants de calibreinternational (professeurs potentiels)viendront se joindre à la Chaire en 2015.L’arrivée de ces deux ressources ouvre lavoie à l’encadrement d’un plus grandnombre d’étudiants au niveau de la maîtriseet du doctorat.

Enfin, je vise en 2015 à renforcer les liensavec les principales institutions derecherche et d’enseignement, les grandsdonneurs publics au Québec et àl’international, ainsi qu’avec lesassociations dédiées à la promotion du BIMet des pratiques intégrées. Enfin, le GRIDDvient de signer une entente de collaborationavec les CÉGEP de Limoilou et du Vieux-Montréal pour la promotion du BIM auQuébec. Ceci afin d’offrir à la constructionce qu’il se fait de mieux pour qu’elledevienne une industrie de classe mondiale.

L’image de l’industrie a été passablementternie ces dernières années et,malheureusement, le politique a oublié quecette dernière est la plus importante auQuébec et celle qui produit le plus derichesse pour la collectivité. Dans un climatd’austérité, la génération de valeur pour lasociété prend une importanceprépondérante et l’industrie estparticulièrement bien placée pour jouer cerôle.

Les résultats obtenus ailleurs dans lemonde avec l’adoption de technologies etde pratiques innovantes démontre leurpotentiel incroyable. Des réductions decoûts et de délais de plus de 30% sont aurendez-vous dans les meilleurs cas et ceavec des gains intéressants pour lesprofessionnels et les constructeurs.

Cette mission que s’est donnée laChaire/GRIDD est ambitieuse et cettedernière ne peut réussir sans l’engagementet le support de ses partenaires industrielspour mener à bien sa mission.

Mission de la Chaire derecherche Pomerleau

Transformer les façons de pratiquer etd'enseigner la construction pour uncadre bâti durable.

Mission du GRIDD

Améliorer la performance et lacompétitivité québécoise parl’intégration des meilleures pratiques ettechnologies incluant:­ La capture, production et diffusion des

connaissances en BIM collaboratif et Lean;

­ La veille technologique et la formation de personnelhautement qualifié;

­ L’arrimage entre les firmes québécoises en TI enconstruction et l’industrie.

Mot du directeur (suite)

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Le rapport « L’inévitable passage à la modélisation des données du bâtiment (BIM)dans l’industrie de la construction au Canada », publié en mars 2014, a atteint 4700téléchargements en juillet 2014, voire 3 mois après le lancement.

Ce projet réalisé en collaboration avec le CEFRIO a donné lieu à la publication d’unrapport basé sur trois projets pilotes. Il constitue en fait un guide d’adoption du BIMpour les PME, dont les objectifs étaient de cibler les principaux avantages, les défis,les risques, les leçons apprises d’intégration du BIM chez les PME.

Le rapport « Construction 2.0 - L'efficacité par le numérique » a été publié en avril2014 en collaboration avec CEFRIO et le CERACQ. Il présente un portrait desavancées récentes au Québec au niveau des technologies mobiles. Il vise àsensibiliser les acteurs de l’industrie aux avantages de l’adoption des technologiesmobiles.

Un sondage pour classifier les applications les plus utilisées par des entreprisesinnovantes a été effectué. Il démontre que Dropbox est l’application la plus utiliséepour l’archivage et le partage des documents, malgré qu’elle n’ait pas été conçuepour le secteur de la construction. Quant à l’application Smart-Use, qui sert àannoter et partager des documents PDF modifiés, elle est classée en deuxièmeposition.

PROJETS DE RECHERCHENombre de téléchargements recordpour le rapport CEFRIO

Rapport sur l’utilisation des technologiesnumériques en construction

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DIFFUSION ET RAYONNEMENT

28 au 31 mai 2014, Halifax

Sébastien Frenette, candidat à la maitrise en génie de laconstruction, a prononcé une conférence présentant lesrésultats partiels de son projet de recherche « Lestechnologies mobiles, une révolution dans lacommunication et la coordination de projets deconstruction ». Ce projet réalisé en 2013-2014 portaitsur l'utilisation des technologies mobiles et destechnologies infonuagiques (Cloud) sur les chantiers deconstruction du Québec. Il a pour mission d'explorer lepotentiel de ces technologies dans le cadre de laréalisation de projet de construction de bâtiment.

Il se décline en 2 phases. La phase 1 avait pour but demesurer le niveau d'adoption de ces outils auprèsd'entreprises œuvrant dans le secteur de laconstruction. La phase 2 avait pour mission de suivrel'utilisation de ces outils dans un contexte réeld'exploitation. Les résultats obtenus lors de la phase 1ont été présentés dans le cadre de cette conférence.

Conférence au Canadian Society for CivilEngineering (CSCE)

Cette première phase a permis d'accumuler plusieursdonnées grâce à la collaboration de 14 entreprisesinnovantes auprès desquelles nous avons réalisé desentrevues et administré un questionnaire portant surleurs pratiques en matière de mobilité. Nous avonségalement envoyé un questionnaire à des intervenantsœuvrant dans le secteur de la construction aux quatrecoins du Québec, ce qui a permis de recueillir 700réponses. La phase 2 vise à suivre les usages destechnologies mobiles et à documenter leurs bénéfices.Les résultats de cette phase seront publiés d'ici juin2015.

Congrès Construction Research19 au 21 mai 2014, Atlanta

Le Construction Research Congress (CRC) s’est tenu àl’Institut de Technologie de la Géorgie (Georgia Tech.) àAtlanta. La participation à ce congrès a permis auxreprésentants du GRIDD de rencontrer et de tisser desliens avec de nombreuses personnes œuvrant dans ledomaine de la recherche en construction, dont leprofesseur Chuck Eastman, reconnu comme étant le« père du BIM » et le professeur Rafaël Sacks del’Institut de Technologie d’Israël — Technion, etplusieurs autres. Le CRC, affilié à l’American Society ofCivil Engineering (ASCE), se tient aux deux ans. Il s’agitde la plus importante conférence en matière derecherche en construction au monde. Plus de 1 400personnes y ont assisté en 2014.

Le GRIDD était représenté par le professeur DanielForgues, de même que par Erik Poirier, candidat audoctorat, qui a profité de cette tribune pour présenter

sa communication intitulée « Dimensions ofInteroperability in the AEC industry ». Il a exposé lorsde cette conférence un cadre référentiel qui décline lesdifférentes dimensions (technologie, organisation,processus et contexte) du concept d’interopérabilité etde ses implications dans l’industrie de la construction.Sa conférence, inspirée de son article, ouvrait unediscussion pour définir des pistes de recherche futureen s’appuyant sur cette définition plus étendue del’interopérabilité en construction.

3 au 5 juillet 2014, Rotterdam

Gulnaz Aksenova, candidate au doctorat, a présentélors de la conférence EGOS les défis auxquels étaitconfrontée une firme d'architecture montréalaise avantl'adoption d’une nouvelle plateforme collaborativeSketcha.

Conférence EGOS

Conférences scientifiques

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29 au 31 juillet 2014, Colorado

Zoubeir Azouz, candidat au doctorat, a participé àl’édition 2014 de la conférence du Engineering ProjectOrganization Society (EPOS). Dans sa présentationintitulée « Centralizing Collaboration andCommunication through Technologies », M. Azouzquestionnait l’utopie du BIM. Aujourd'hui, l’intégrationde cette technologie ne prend pas en compte le modèled'affaires de l’industrie AEC. En effet, l'usage du BIM nediminue pas les échanges entre les interlocuteurs d’unprojet, mais augmente plutôt le nombre de liaisons decommunication et la complexité du réseau.

Dans ce contexte, cette recherche exploratoire est lapremière étape d'une étude longitudinale (depuis 2003)analysant l'intégration du BIM au sein d'uneorganisation publique responsable de la constructiond’équipements de grande échelle. L'organisation avaitpour but d'améliorer son processus de livraison deprojet par une meilleure gestion de l'information.L’approche méthodologique de l'étude est basée sur leSocial Network Analysis (SNA) comme outil decartographie des interactions entre les différentsdépartements d'un organisme.

Conférence EPOSDans sa conférence, « Cultural-historical activity theoryto introduce transformations in architecture andconstruction: a case study », G. Aksenova soutient queles professionnels qui tentent d’intégrer les nouvellestechnologies à leurs pratiques sont confrontés àl’approche traditionnelle de l’adoption de technologiequi ne prend pas en considération les structuressociales et organisationnelles des firmes. La sous-estimation de l’importance des facteurs sociaux etorganisationnels conduit à une implantationfragmentée des nouvelles technologies, affectant ainsileur efficacité dans la réalisation de projet.

La plupart des firmes internationales innovatricestentent de promouvoir l’apprentissage collaboratif etcréatif pour pallier aux difficultés qu’éprouvent lesprofessionnels face aux défis du travail en silo dansleurs pratiques quotidiennes. La méthode innovatriceciblant les problèmes sociaux et organisationnels reliésà l’adoption de technologies est basée sur l’approche« Change Laboratory » développée par l’équipe CRADLEde l’Université de Helsinki. Cette méthode favorise nonseulement l’amélioration de l’apprentissage collaboratif,mais elle encourage la participation de tous lesmembres de l’équipe en sollicitant leurs idées, ce quileur permet de trouver des solutions créatives aux défisrencontrés lors des différentes phases de projet.

Les résultats présentés lors de cette conférencedémontrent que la firme d’architecture ayant participéau Change Lab, tout comme la majorité des firmes, a dela difficulté à établir un modus operandi clair. Lesparticipants ont souligné que les difficultés rencontréesdans l’intégration des nouvelles technologies sont liéesautant à la structure organisationnelle de la firme qu’àdes influences externes. Bien que conscients desdifficultés et des défis qu’ils rencontraient dans leurspratiques, l’approche Change Lab a permis auxparticipants de les définir et de les articuler, en plus deproposer des solutions potentielles pour tenter de lessurmonter. L’application des solutions et des nouvellestechnologies représentent les prochaines étapes quiattendent cette firme.

Alors que le BIM vise à offrir une plateforme decommunication centralisée pour les employés, ilsemble y avoir des barrières pour plusieurs d'entre eux.Comme les responsabilités hiérarchiques et lesfonctions des employés varient, il est nécessaire dedévelopper des expertises permettant de maitriser lesoutils offerts par le BIM. Ces outils répondenteffectivement à des fonctions adaptées àl'organisation, mais peuvent devenir un obstacle pourles gestionnaires impliqués. Malgré tout le potentielqu’offre le BIM comme plateforme de communication,les méthodes de communication traditionnellesdemeurent actuellement prédominantes pour lescollaborateurs multidisciplinaires.

24 au 26 septembre 2014, Liège

Le symposium COMMON’14 est un événementregroupant des architectes, des designers, desergonomes et des psychologues qui vise à comprendreles modes d'échange et les moyens mis en place parles nouvelles technologies.

Deux collaborateurs du GRIDD, Érik Poirier — candidatau doctorat — et Souha Tahrani — PhD., associée derecherche — ont exposé leurs résultats de recherchelors du symposium.

La présentation d’É. Poirier, « Informer l’action en milieucollaboratif multidisciplinaire facilitée par le BIM »,traite de la collaboration multidisciplinaire agencéefacilitée par le BIM. Basée sur deux études de cas danslesquelles le BIM a été déployé, et grâce à uneapproche ancrée constructiviste, cinq catégoriescaractérisant la collaboration multidisciplinaire ontémergé de cette recherche. L'auteur soutient qu’unalignement au sein et entre ces catégories facilite cettecollaboration agencée au sein d'une équipe de projet.

Symposium COMMON‘14

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La conférence de S. Tahrani, intitulée « L’usage d’uneplateforme collaborative comme un support pourfaciliter la communication informelle de conception:conception : étude de cas », présentait les résultats dela 2e phase d’un projet de recherche. Cette étudesubventionnée par le programme d’engagementpartenarial du CRSNG. La recherche a été réalisée encollaboration avec le laboratoire LUCID de l’universitéde Liège. Elle visait à introduire une nouvelle plateformetechnologique (SketSha) supportant la conceptionsimultanée avec un accès en temps réel à l’informationde projet, afin de combler l’écart entre le travail deconception effectué au bureau et sur le chantier. Baséesur deux expérimentations, l’étude a démontré que laplateforme offrait le potentiel pour améliorer lacommunication informelle.

Échanges avec l'industrie

Dans le cadre des événements Contech qui ont eu lieuà Québec le 30 octobre 2014 et à Montréal le 13novembre 2014, des représentants de la Chaireindustrielle Pomerleau ont annoncé la réalisation d’unGuide du processus de conception intégrée (PCI).

Ce projet financé par le programme de bourse MITACSet réalisé en collaboration avec le CERACQ, présente lepremier guide du PCI en français qui répond aucontexte québécois. L’objectif de cet outil est defaciliter la transition des pratiques de la construction

Lancement du Guide du processus deconception intégrée en 2015

vers une approche de conception centrée sur laréduction de l’empreinte écologique du cadre bâti. Ilcontient cinq sections qui décrivent les pratiques deconception intégrée (CI), leurs applications etbénéfices, ainsi que leur modalité d’application dansl’industrie québécoise. Sa publication est prévue en2015.

23 octobre 2014, Montréal

« L’impact du BIM et de la technologie sur les pratiquesen construction ». Cette conférence se voulait uneréflexion sur la nécessité de modifier les pratiquescontractuelles et le partage des responsabilités afinde maximiser les bénéfices des technologies BIM etdes technologies mobiles. Elle visait à expliquerpourquoi et comment les technologies d’information,telles que le « Building Information Modeling » (BIM) etles technologies de la construction, vont changer lafaçon de gérer et de réaliser les projets de constructiondans le futur. Elle ciblait les problèmes des pratiquesactuelles dans l’industrie de la construction etleurs effets sur la productivité et la qualité del’environnement de travail des ouvriers.

Conférence à la Commission de laconstruction du Québec (CCQ)

Le 8 avril 2014, Consortech a organisé une rencontresous le thème « Le BIM : planifier pour mieuxcollaborer » au Centre des sciences de Montréal.

La rencontre a regroupé des intervenants de diverssecteurs de la construction tels que des architectes,des ingénieurs, des entrepreneurs généraux etspécialisés, des propriétaires immobiliers ainsi quedonneurs d’ouvrage. L’objectif visant à discuter desmultiples enjeux touchant l'intégration du BIM auQuébec. La discussion a été organisée autour de 4

Rencontre Consortech

thématiques, soit : appels d’offres et contrats, mise enplace et risques associés, plan de gestion BIM,application et bénéfices.

Des membres du laboratoire du GRIDD ont observé lesdiscussions pour chacune des thématiques abordéeset produit une synthèse de la rencontre en présentantles idées principales abordées et proposant plusieursrecommandations. Les constats des membres duGRIDD se résument à trois principales conclusions : 1)le client doit assimiler les concepts du BIM et lesprofessionnels doivent les maîtriser, 2) chaqueintervenant doit avoir sa part de responsabilité dans leprocessus du BIM et 3) les modes contractuelsactuellement répandus au Québec ne facilitent pasl’utilisation du BIM.

Les grandes lignes de ce travail de synthèse et derecommandations ont été présentées lors desrencontres de Groupe d’intérêt Bâtiment de Consotechde Montréal et Québec les 27 et 28 mai 2014 par S.Tahrani et D. Forgues.

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DÉVELOPPEMENT D'ALLIANCES

Cet atelier, portant sur l’arrimage entre la modélisationde l’information du bâtiment BIM et la gestion du cyclede vie de produit Product Lifecycle management (PLM),s’est tenu à l’École de Technologie Supérieure (ÉTS) enjuin dernier. La Chaire industrielle Pomerleau a étémandatée par Hydro-Québec, un de nos principauxpartenaires, pour organiser cet évènement collaboratifqui regroupait plus de 35 participants.

Parmi ces derniers figuraient des représentantsd’Hydro-Québec, du GRIDD, d’entreprises d’enverguretelles que Canac, Pomerleau, la Société québécoise desinfrastructures (SQI) et du milieu académique, dontl’Université d’Ottawa, l’Université de la Colombie-Britannique, l’Université de Waterloo, l’UniversitéConcordia, l’Université de Technologie de Sydney etl’Université de Technologie d’Eindhoven aux Pays-Bas.

Sous la gouvernance du professeur Louis Rivest del’ÉTS, l’objectif de l’atelier était de définir un étatsouhaité pour optimiser le déploiement du BIM-PLMdans l’industrie de la construction québécoise, plusprécisément chez Hydro-Québec. Les objectifssecondaires visaient à : (1) établir une vision communepour le future du BIM-PLM dans l’industrie québécoisede la construction; (2) identifier les défis reliés àl’atteinte de cette vision; (3) identifier les solutions poursurmonter ces défis et (4) développer un plan d’actionpour atteindre cette vision.

Les participants sont parvenus à établir une visioncommune fondée principalement sur l’idée « […] d’undéveloppement et d’une gestion collaboratifs desdonnées et des informations d'un projet tout au long deson cycle de vie. » La réalisation de cette vision

passerait par une « […] co-création et le co-développement d'un modèle numérique paramétriquecontenant les données de produits et d'informationssitués tant au niveau physique que métaphysique afinde maximiser la valeur totale à travers la chaîned'approvisionnement complète et d'optimiser le cyclede vie du produit ».

Plusieurs défis liés à l’atteinte de cette vision ont étéidentifiés, dont l'inertie générale face auchangement,l'absence d'une analyse de rentabilitéclaire pour favoriser l'adhésion des acteurs del'industrie, l'absence d'un marché favorable et d’uncadre contractuel entravant l'innovation, l'absenced'exigences (de modélisation et de projet) clairementdéfinies dans tous les domaines, les défis liés àl'interopérabilité technique etun manque d'alignementdans les processusempêchant la création de valeur.

Le plan d’action pour surmonter ces défis se situe àdeux niveaux. D'abord, la nécessité de briser l'inertie etla résistance au changement de l'industrie et ensuite,l’importance de soutenir la transition vers le BIM-PLM.L'atelier s’est conclu par une discussion sur les faitssaillants et les leçons apprises, notamment l’existenced’un consensus à l’effet que le BIM-PLM soit lameilleure approche à adopter l’importance d'établir despriorités claires et d’attribuer de la valeur au processusdécisionnel, et d'impliquer la chaîned'approvisionnement et d’obtenir la rétroaction detoutes les parties prenantes de l’industrie. Pour plus dedétails sur cet atelier, voir le rapport (version anglaise).

Atelier BIM-PLM

Avec l'industrie

4 au 5 juin 2014, Montréal

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Accompagnés par des représentants de la Sociétéquébécoise des infrastructures (SQI) et du Centrehospitalier universitaire de Québec (CHUQ), desmembres du GRIDD ont participé à une missionorganisée par le gouvernement du Québec enseptembre 2014. L’objectif de la visite était de s’inspirerdes meilleures pratiques en matière de gestion deprojet hospitalier à San Francisco.

À cette occasion, un lien a été établi avec Sutter Health,une organisation californienne à but non lucratif dont lemandat est de fournir des soins de santé dans l’Ouestdes États-Unis. Cet OBNL a développé une méthodeunique intégrant le BIM, le Lean Construction et laréalisation de projet intégrée qui lui a permisd’optimiser son processus de réalisation de projet. LeGRIDD a pu rencontrer l’équipe d’experts travaillant surle projet du California Pacific Medical Center (CPMC).La délégation de participants à cette mission a puvisiter le bureau de projet et observer la dynamique defonctionnement du CPMC.

Cette visite a permis de constater à quel point la miseen place d’environnement collaboratif autour detechnologies BIM pouvait faciliter et optimiser laréalisation de projet. Il est toutefois important dementionner que l’implantation du BIM n’est pas denature technologique mais aussi organisationnelle etprocédurale. En effet, l’intégration du BIM sans aucunemodifications apportées au mode de réalisation ni auxpratiques professionnelles, risque d’engendrer dessurcoûts sans offrir les bénéfices escomptés par cetype de technologie.

Pour plus de détails sur cette mission, voir le rapportsur le site du GRIDD.

Visite à San Francisco : source d’inspirationpour la réalisation de projets hospitaliers

Dans le cadre des activités pour établir des alliancesavec les centres de recherche universitaires et pourformer des personnels hautement qualifiés, plusieursprojets de recherche ont été lancés, entre autres, unemission a été faite en juillet 2014 au VC lab. à Technionafin de démarrer un projet de recherche qui impliquel’utilisation d’une nouvelle plate-forme « KanBIM »développée par le VC lab.

L’objectif de ce projet est l’amélioration de laproductivité sur site en utilisant le BIM et le LeanConstruction. Deux étudiantes suivront des stages àl’étranger portant sur le changement organisationnel liéà l’implémentation du BIM.

Le premier stage sera effectué au sein d’une firmed’architecture en France en collaboration avec LUCID àl’Université de Liège, le deuxième sera effectué chez unentrepreneur général aux États-Unis en collaborationavec Autodesk. Deux étudiants au doctoratparticiperont également à un atelier d’une semaine surle « Change Lab » organisé par le laboratoire CRADLE,qui aura lieu en février 2015. Cet atelier vise à présenterles outils et les moyens aux étudiants pour mieuxconduire les sessions du laboratoire de changement.

Développement avec les centres de recherche universitaires

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