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émonstration,'.s'il en est, 'que la nature -et'les séries temporelles- ont horreur du vide (et des lacunes), l'annuaire hydrologique 1993, qui vient d'Être publié, complète une série déjà imposante de I5._années consécutives au bénéfice de l'information hydrologique et hydrogéologique régionale Réalisé avec le partenariat actif de plusieurs membres de l'ORE tels que le BRGM, EDF et le LDEHM (DDASS). ce document de 200 pages ou abondent tableaux et diagrammes, est le compte rendu de l'activité de l'ORE auprès de ses " .^ •-. partenaires financiers (Etat. /fMTl\ \ Département). Sa présentation publique -in situ- sur les bergas de la Rivière du Mât au pont de l'Escalier (cf photo) suivi d'un repas de circonstance, était l'occasion pour le conseil d'administration de rentrer dans le vif des techniques toujours plus, élaborées maîtrisées par des techniciens compétents. . Largement diffusé à La Réunion, mais également en Métropole et l'étranger, cet annuaire peut être consulté dans de nombreux lieux publics et bien sûr dans nos locaux. Un diaporama de synthèse sur microordmateur est disponible et vient compléter le "support, papier". Il vous sera présente sur rendez-vous. Bonne lecture... FB «• une esquisse hydrologique de l'année écoulée (pages bleues), comprenant les rubriques habituelles, à savoir : la pluviométrie, i'hydrométrie, ta piézométrie générale ainsi qu'une approche qualitative a partir de logs de conductivité et des analyses d'eaux brutes de divers piézomètres, puits et forages de la cote Ouest notamment. Le BRGM, partenaire de l'ORE, contribue par ailleurs a cette esquisse en présentant la piézométrie des nappes de la Plaine des Galets et de St-Denis. A noter également dans ce chapitre une synthèse de la production d'eau potable d'origine souterraine à partir des relevés trimestriels effectués sur une trentaine de puits et forages. "" un chapttre : Eaux de Surface, avec des informations exhaustives sur le réseau des stations de mesure périodiques et équipées d'enregistreurs continus des hauteurs d'eau (limnigraphes), complété d'un ensemble de diagrammes interannuels des débits caractéristiques d'étiage en divers points de référence. L'hydraulicité des 5 centrales d'EDF et quelques diagrammes sectoriels des débits classés complètent ce chapitre. •*• un chapitre ; Eaux Souterraines, avec de nombreux tableaux récapitulatifs des hauteurs périodiques et journalières des nappes d'eau, relevées sur le réseau piézométrique de base qui continue à se développer (Etang St-Paul...). En annexe enfin, sont regroupés divers tableaux et diagrammes relatifs à la première partie (distribution des pluies annuelles), ainsi que les cartes de localisation des stations (1/100 000 et 1/25000ème). Page O Editorial L'annuaire en résumé G Un abaque pour le calcul des crues des petits bassins i ruraux 1 .'• Un peu dé technique :' Les limnigraphes (fin) 0 Les premières tendances de la recharge des aquifères - Elaboration et mise en place^d'un système d'information géographique {S.I.G.) O Alimentation en eau potable ; St-Joseph/St-Philippe 0 Le coin de l'expert la production d'électricité d'origine . hydraulique ' . . 0 En Bref,., en vrac • Le MINITEL en pratique jeu de L'OREOLE

O Editorial • L'annuaire en résumé

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Page 1: O Editorial • L'annuaire en résumé

émonstration,'.s'il en est, 'que la nature -et'lesséries temporelles- ont horreur du vide (et des

lacunes), l'annuaire hydrologique 1993, qui vient d'Êtrepublié, complète une série déjà imposante de I5._annéesconsécutives au bénéfice de l'information hydrologique ethydrogéologique régionale

Réalisé avec le partenariat actif de plusieurs membresde l'ORE tels que le BRGM, EDF et le LDEHM (DDASS).ce document de 200 pages ou abondent tableaux etdiagrammes, est le compte rendu de l'activité de l'OREauprès de ses " .^ •-. par tenai resfinanciers (Etat. /fMTl\ \ Département).

Sa présentation publique -in situ- sur les bergas de laRivière du Mât au pont de l'Escalier (cf photo) suivi d'unrepas de circonstance, était l'occasion pour le conseild'administration de rentrer dans le vif des techniquestoujours plus, élaborées maîtrisées par des technicienscompétents. .

Largement diffusé à La Réunion, mais également enMétropole et l'étranger, cet annuaire peut être consultédans de nombreux lieux publics et bien sûr dans noslocaux.

Un diaporama de synthèse sur microordmateur estdisponible et vient compléter le "support, papier". Il voussera présente sur rendez-vous.

Bonne lecture...FB

«• une esquisse hydrologique del'année écoulée (pages bleues), comprenant lesrubriques habituelles, à savoir : la pluviométrie,i'hydrométrie, ta piézométrie générale ainsi qu'uneapproche qualitative a partir de logs de conductivitéet des analyses d'eaux brutes de diverspiézomètres, puits et forages de la cote Ouestnotamment.

Le BRGM, partenaire de l'ORE, contribue parailleurs a cette esquisse en présentant lapiézométrie des nappes de la Plaine des Galets etde St-Denis.

A noter également dans ce chapitre unesynthèse de la production d'eau potable d'originesouterraine à partir des relevés trimestrielseffectués sur une trentaine de puits et forages.

"" un chapttre : Eaux de Surface, avec desinformations exhaustives sur le réseau des stationsde mesure périodiques et équipées d'enregistreurscontinus des hauteurs d'eau (limnigraphes),

complété d'un ensemble de diagrammes interannuels des débits caractéristiques d'étiage en diverspoints de référence.

L'hydraulicité des 5 centrales d'EDF et quelques diagrammes sectoriels des débits classéscomplètent ce chapitre.

•*• un chapitre ; Eaux Souterraines, avec de nombreux tableaux récapitulatifs des hauteurspériodiques et journalières des nappes d'eau, relevées sur le réseau piézométrique de base quicontinue à se développer (Etang St-Paul...).

En annexe enfin, sont regroupés divers tableaux et diagrammes relatifs à la première partie(distribution des pluies annuelles), ainsi que les cartes de localisation des stations (1/100 000 et1/25000ème).

Page

O Editorial• L'annuaire en résumé

G Un abaque pour le calcul des crues des petits bassinsi ruraux

1 .'• Un peu dé technique :' Les limnigraphes (fin)

0 Les premières tendances de la recharge des aquifères- • Elaboration et mise en place^d'un système

d'information géographique {S.I.G.)

O Alimentation en eau potable ; St-Joseph/St-Philippe

0 Le coin de l'expert • la production d'électricité d'origine. hydraulique ' . .

0 En Bref,., en vrac• Le MINITEL en pratique

• jeu de L'OREOLE

Page 2: O Editorial • L'annuaire en résumé

_e calcul des crues des petits bassins versants ruraux

par les bureaux d'étude et martres d'oeuvre concernés parl'aménagement du territoire, est désormais simplifié parl'utilisation de l'abaque ci-contre.

Celui-ci :

* est un document pratique original car il fait, pour lapremiers fais à La Réunion, une synthèse directe desobservations de crues annuelles sur 8 à 19 ans de 4 bassinstémoins aux contextes hydrométéorologiques différents,

* s'affranchit en conséquence du calcul toujours délicat dela pluie de projet sur courte durée, encore mal connue aussibien en valeur qu'en termes de distribution spatiale,

* intègre les observations récentes de crues remarquablestelles que pendant les épisodes de CLOTILDA, FIRINGA,COLINA ou plus récemment de la mi-février 93 dans l'Est ouencore les crues de CECILIA sur St-Dents fin décembre 93.

A titre d'exemple, le débit spécifique décennal sur leshauts de l'Ouest (courbe ORE-1) s'établit à 13,5 mS/s/km1

soit 95 m3/s sur un bassin de 7 km1 comme celui du Bernicapendant le cyclone COLINA (1993).

Certes, cet abaque ne prétend pas remplacer une étudehydrologique approfondie mais peut apporter une a/de à ladécision rapide et précise à +/- 20 % pour le calcul descrues de projet en milieu rural peu urbanisé, sous réserve deréflexion préalable à l'aptitude d'une des 4 courbes présentéesà s'identifier au projet.

Bien que le débit spécifique centennal soit calculé à partirde lois de valeurs extrêmes usuelles telles que FRECHETouPEARSON-3, la vigilance s'impose toutefois en la matlèfe !

En effet, les laves torrentielles récentes ("cataclysme" dela Rivière de l'Est en 1927, lahars de Grand Sable et deMahavet...) sont phénomènes sans doute reproductives dansnotre contexte géologique jeune et soumis aux épreuves detectonique et d'érosion majeures !

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Qps (mS/sjkmS)

_es appareillages les plus récents disposent de capteurs de mesure directe de pression basés sur le principe d'une variation de signal électrique

proportionnelle à la déformation mécanique d'une membrane élastique.

Les technologies correspondantes sont variées. A l'ORE, les capteurs de type OTT ODS4 sont de type piézo-capacitif à membrane céramique (les plus précis)ou de type DRUCK, piézo-résistif.

De faible encombrement (# 25 x 2 à 3 crn), de bonne sensibilité et d'excellenteprécision, ces capteurs peuvent être installés à grande distance de leur centraleavec un génie civil limité (tuyauterie de protection contre les chocs en rivière).

Les centrales hydrologiques qui leur sont associées sont de 2 types ;

* hybrides à enregistrement analogique : l'enregistrement du niveau d'eauest effectué sur un tambour à l'aide d'un stylet dont le déplacement, actionné par unmoteur pas à pas, est asservi au signal de sortie du capteur de pression.

Dix appareils de ce type, en particulier des piézographes, sont opérationnels.

• numériques : une unité d'enregistrement "tout électronique" programmable,stocke sur EEPROM ou RAM de 16 à 64 Ko une information sélectionnée à pas detemps constant ou variable, avec ou sans dépassement de seuil etc...

Celle information est accessible par micro-ordinateur et logiciel spécialisé avectransfert automatique vers les tableurs et bases de données standard du marché.

Six appareils de ce type dont 2 à télétransmission par le réseau téléphonique commuté, sont aujourd'hui opérationnels.

Particulièrement apte au besoin croissant d'une information en temps réel (RTC, radio ou satellite) ; relativement fiable malgré sont maillon le plus fragile (lecapteur) et par ailleurs assez peu coûteux (# 40 KF) ; ce matériel est aujourd'hui le pilier de l'hydrométrie moderne.

Les grands réseaux nationaux (annonce des crues du bassin de la Garonne) ou Internationaux (hydroniger, OMS/OCP) en sont majoritairement équipés.

JpiP^ '. - . . .^^jfT^^^fcfc:-; _ _. ' ' •

Une sonde à électronique Intégrée

Page 3: O Editorial • L'annuaire en résumé

manière générale en 1994, nous

renouons comme en 1993, avec une annéefavorable. Avec CECILIA en décembre puisHOLLANDA et KELVINA, le stock d'eausouterraine a pu bénéficier de ces pluies.

Dans l'Est, les nappes supérieuresalimentées en partie par la Rivière du Mat,ont eu leurs niveaux maximum Inférieurs àceux de 93 ; -1,50 m sur le S3 à l'amont,-4,90 m sur le S2 a l'aval.

A mi-avril, le 33 dont le tarissement est plusrapide, est de 3 m inférieur à la même époque en 93,II est de -4,80 m dans les mêmes conditions au S2.

Dans ce même secteur de la Rivière du Mât, lanappe de base des basaltes profonds montreégalement une recharge plus faible. Celte nappedont les variations plézométriqués annuelles sontInférieures au mètre, reste à environ 30 cm endessous des niveaux enregistrés à la même époqueen 93.

Ce secteur montre une recharge des aquifères,inférieure à celle de 1993. Elle permettra toutefois derester au dessus des niveaux d'étiage sévèreconstatés en 1992.

Au Nord-Ouest de l'Ile dans le secteur de l'EtangSt-Paut, les trois événements pluvieux successifsmarquent bien l'évolution piézométrique. Pour cetaqulfère des basaltes dont les émergencesalimentent l'Etang Si-Paul, la recharge 94 est un peusupérieure à celle de 1993. A mi-avril on relevait surle P13 Cambaie 3,25 m NGR pour 3,20 m NGR à la

mÈme époque en 93 (la variation piézo m étriqué interannuellede cet ouvrage est d'environ 60 cm).

Enfin, pour conclure ce panorama, citons l'aqulferebasaltique à l'amont de St-Louis. Cette nappe située audessus de l'aquifère de base, enregistre au Pib2 desvariations piézométnques annuelles de 3 à 4 mètres.

La montée tardive du niveau montre un maximum à mi-maià 9,40 m NGR. A la même époque en 93, on atteignait 9,80 mNGR. Proche de celle de 93, la recharge 94 reste toutefoisinférieure.

Ce bilan rapide de quelques aquifères témoins révèlequ'en général, la saison pluvieuse a favorisé la recharge desnappes même si celle-ci reste inférieure voire proche de cellede 93. Mais ces nouvelles optimistes ne doivent pas cacherque ces pluies abondantes n'ont fait que compenser letarissement naturel et l'exploitation des eaux souterraines de1993, Le déséquilibre progressif qui se creuse entre l'offre eneau et la demande nous rend dorénavant tributaire des pluiesde la saison cycle nique.

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PLAN D'&Ul AUX $7fflON$ PIEZCGRAPHIQUESTOUR D£S BOCHES <MNTPAUL

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SECTEUR oe LA Riviene nu MATEVOLUTION PIEZOMETRIQUE COMPAREE

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RESEAU DE PRODUCTION DE L'ORE

A^vec ses 250 points d'observation de la ressource en eau de l'Ile, l'ORE se trouve aujourd'hui à la tête d'une masse d'information qu'il convient de gérer et

d'analyser en permanence. C'est pour réaliser ces taches que l'ORE en partenariat avec la DIREN s'est doté du SIG MAPINFO.

Avec un Système d'Information Géographique (S.I.G.) opérationnel sur micro-ordinateur, les bases de données qui contiennent une Information géographiquepeuvent Être exploitées et analysées sur une carte. Des faits et des tendances qui sont pratiquement impossibles à détecter dans un tableau de données deviennentévidents sitôt qu'ils sont reportés sur une cane : Visualisation + Analyse = Compréhension.

A l'issue de 4 mois de travail, des premières applications sont déjà effectives.

Dans le cadre d'un bilan hydrométrique, la Ravine St-Gilles a servi de premier exemple. L'analyse comparée des données cartographiques (délimitation desbassins versants, sites de captage. points de mesures) et numériques (résultats des jaugeages) permet de visualiser immédiatement le bilan de la ressource.Notons que par cette démarche le repérage du secteur a étéfait à l'échelle de l'île pour pouvoir Intégrer ces données à uneapproche globale de la ressource.

A partir de cette application le développement de cesystème d'information a été effectué en collaboration avec unbureau d'études de manière à disposer rapidement d'unsupport hydrographique de l'Ile auquel vont être associées lesnombreuses mesures de TORE.

Si la structure optimale de ces données au sein d'une basede données reste à élaborer, l'association de fichiers existants(plus de 15 ans de mesures) du réseau hydrographique etpiézométrique de l'Ile permet d'ores et déjà d'effectuerrequêtes et analyses spatiales.

Avec l'utilisation progressive du langage SQL deprogrammation MAPBASIC ces requêtes pourront êtreautomatisées et ilnterface/utilisateur maîtrisé. Le SIG sera unvéritable outil de gestion du bilan de nos ressources en eau.

Dominique CHEUNG-KINStagiaire ENSG

Evolution de la production (ma/j) Evolution des chlorures (mg/l)

L'OREOLE N° 8

Page 4: O Editorial • L'annuaire en résumé

ICPOIflTIUR, Alimentation en eau potable :Saint-Joseph • Saint-Philippe

—es Communes de St-Joseph et Si-Philippe sont regroupées pour assurer leur

alimentation en eau potable. S'étendant de Manapany jusqu'à la Pointa du Tremblai, cesecteur peut cire présenté en trois grandes zones de distribution ; rives droits et gauchede la Rivière des Remparts et rive gauche de la Rivière Langevin.

1) Origine de l'eau

L'eau provient de onze captages de sources ou ravines, de trois forages ou puits,d'une galerie, et du réseau des Hirondelles. On retiendra par ordre d'importance lecaplage Cazala, la galerie Grand Galet, le puits Lebon, le réseau des Hirondelles et lepuits du Baril.

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l'A.'.- DE LA PROOUCT10N AWUELLE II).SECTEUR ST-JO

VfSoi/m» Canjj f i Grand Coud

2) Fonctionnement du réseau

Le réseau de Sl-Joseph/St-Philippe représente 31 km de conduites d'adduction et344 km de distribution (canalisations + branchements). La gestion en est assurée parla Compagnie Générale des Eaux.

* La rive droite de la Rivière des Remparts est alimentée dans sa partie haute(les Lianes, Plaine des Grègues) par de l'eau en provenance de la Source desHirondelles (gérée par la CiSE), et de la Source Gabriel. Le captage du Bras Sec a étéabandonné depuis 1992.

La partie basse (St-Joseph, Manapany) est alimentée par le pompage du puitsLebon, une partie des Hirondelles et de Cazala.

* La rive gauche de la Rivière des Remparts reçoit les eaux da la Source Cazalaet celles du puits Lebon si les quantités sont insuffisantes. Ces eaux sont refoulées par7 stations de pompage successives pour desservir Grand Coude (1 200 rn d'altitude),

* La rira gauche de ia Rivière Langevin est alimentée par la galerie de GrandGalet, la Source du Cap Slanc et une partie de Cazala. Ces eaux sont ensuitetransférées vers St-Philippe où elles viennent en complément du puits du Baril.

3) Principaux équipements

La capacité totale de stockage utilisée est d'environ 9 100 m3 dont deux réservoirsrécents de 2 000 m3 {réservoirs Cazala et les Jacques).

Dix neufs stations de pompage permettent de refouler les eaux pour assurer ladistribution sur l'ensemble du secteur.

Enfin, des stations de traitement au chlore gazeux assurent la désinfection deseaux. En cas de problèmes (approvisionnement notamment) celles-ci sontgénéralement doublées en secours par un traitement HTH.

Les débits do: lagalerie Grand Cnlctet de lu • .RivièreLangevin sur le 3614ORE, rubrique SUR

4) Pèrepeclives à moyen terme

La Commune de St-Joseph a engagé un schéma directeur AEP de la rive droite de la Rivière des Remparts de manière à planifier le développement de ses installations enfonction des prévisions d'urbanisme.

D'ores et déjà des programmes de lotissements en cours (RHI du Butor, lotissement Goyave) ou da ZAC (Manapany} conditionnent l'équipement prochain de nouveauxforages (Delbon). Cette nouvelle ressource devrait permettre après aménagements, d'affecter l'eau dos Hirondelles à l'alimentation de la zone haute (Plaine des Grégues). Cesecteur nécessite actuellement une surveillance particulière en période sèche.

Signalons également la vulnérabilité de la conduile en provenance de la Source Cazsla qui longe le rempart.

En conclusion avec ses nombreuses ressources et le malllage de ses réseaux, ce secteur ne pose pas de réels problèmes, même s'il nécessite une gestion assez finecompte tenu de son étendue el de ses différences d'altitude. La réalisation d'un schéma directeur et l'ulilisalion de nouvelles ressources devrai! permettre de résoudre lesproblèmes actuels en période d'étiage el d'assurer une bonne adéquations par rapport au* besoins futurs à l'horizon 2000.

Merci aux services de la CGE, DAF, Malries de St-Joseph el Si-Philippe, SIGH de leur aimable collaborationEA

L'OREOLEN°8

Page 5: O Editorial • L'annuaire en résumé

COfW D£ l'ÉXPOT

La production d'électricité d'originehydraulique

ParR. DECOUX(EDF)

UN PEU D'HISTOIRE

Les premiers KWh électriques sur l'fie de laRéunion datent de 1913 et furent produits par unepetite centrale hydraulique installée dans le lit de laRivière des Galets par Albert LQUGNON.

D'une puissance de 85 KW, la petite turbinsFRANCIS était destinée à faire fonctionner laglacière du Port et alimentait quelques riverainsprivilégiés.

Depuis cette date, les sources de productiond'électricité se sont diversifiées (bagasse. fioul,charbon) mais l'hydraulique a assuré tout au longde ces années une pari importante de laproduction. Notamment au début des années 80,après la misa en service de l'usine de Rivière del'Est, 98 % de l'énergie électrique était fabriquéeavec de l'eau.

AUJOURD'HUI

En 1993, toutes les petites usines hydrauliquesdu début du .siècle sont arrêtées. Le parc EOF estconstitué de cinq centrales (Rivière de l'Est,Tshamska 1 et 2, Langavtn et Bras de la Plaine)ayant réalisé 42 % de la production électrique totalesoit 481 GWhf)

Cette production est faible comparée à la.production moyenne possible (530 GWh). Cecis'explique par l'hydraulicité encore un peu faibleaprès deux années de - sécheresse et par despertes.d'énergie pour travaux sur l'aménagementde Rivière de l'Est.

UN PEU DE THEORIE

Comment produire de l'électricité à partir d'unélément naturel tel que l'eau ?

L'eau, accumulée dans un barrage (comme àTakamaka) ou dérivée dans des bassins (Rivière del'Est), constitue une énerga disponible utilisée pouractionner le roue d'une turbine. L'énergie potentiellehydraulique se transforme alors en énergiemécanique. Cette turbine, à son tour, entraine unalternateur grâce auquel l'énergie mécanique vadevenir énergie électrique.

Deux facteurs influencent directement la puissancedisponible : la hauteur de la chute elle débit.

Pour une même puissance, une turbine peut êtrealimentée par un faible débit sous une hauteur dechute importante (aménagement de haute chute) ou,au contraire, par un débit important sous une faiblehauteur (aménagement de basse chute). Lesaménagements de haute chute comme Rivière del'Est sont équipés de turbines PELTON. Lesaménagements de moyenne chute comme 7"aframaftason( équipés de turbines FRANCIS. Les basseschutes (inexistantes sur notre Ile) sont équipées deturbines KAPLÀN.

Souplesse de fonctionnement

Ces machines autorisent des modulations etpermettent un parfait ajustement aux variationsdo courtes de charges Journalières.

Coût d'exploitation peu élevé

L'implantation d'une centrale hydrauliquerequiert des investissements lourds mais lecombustible utilisé est gratuit.

Stockage de l'énergie

L'électricité ne sa stocke pas mais lesréserves d'eau constituent una énergie potentielleque fan peut immédiatement transformer.

Energie locale et renouvelante

L'hydroélectricité est une énergie purementlocale.

L'AVENIR DE L'HYDROELECTRICITE AREUNION

LA

LES AVANTAGESL'HYDROELECTRICITE

Les contraintes d'environnement et la 'natureSPECIFIQUES DE des sols de notre Ile ne permettent pas

d'envisager l'implantation de nouveaux sitesimportants.

Les caractéristiques spécifiques par rapport auxautres'Sources de production peuvent être résuméesen cinq.points :

Rapidité d'intervention :

Les centrales hydrauliques ayant des capacités dedémarrage presque Instantanées sont aptes àrépondre immédiatement aux appels de puissancesexigés par les demandes subites desconsommateurs.

Il reste cependant quelques possibilités pourdes aménagements de taille plus réduite commeles micro-centralas de Bras des Lianes qui on! étéréalisées par la Région en 1992.

Même si sa.part dans la production totaled'électricité va aller en diminuant, l'hydrauliquecontinuera dans l'avenir à jouer un rôle trèsImportant en raison de sa souplesse et de sarapidité d'intervention.

l'ilCWh- 1000 000 KWh

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DES IN3TAL1AT[ONSELECTRICITE DE FIANCE

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SOURCES D'EKEBGIE EH li7B . TOIA1. t

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SOURCES D'ENERGIE EN 1SÏÎ. TOTAL >(!3 6Wlt

COURBE DE CHARGE du 19 mars 19S3

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HyOrauliqu. Sit.

SOURCES D'ElIEflOIE EU 1893 . TOTAL • f1ÎO CWi

Sources :EDF Réunion

Page 6: O Editorial • L'annuaire en résumé

2ème présentation de terrain pour lesenseignants de lycées et collèges dans le cadre du partenariatde formation continue RECTORAT-ORE. Au menu, le bassinhydrographique de la Rivière du Mât suivi d'un diaporama desynthèse et d'une présentation par Philippe BODA (DAF) dutransfert des eaux d'Est en Ouest.

Stagiaires : Kathy PANECHOU {PESE eaux souterraines àGrenoble) et Gilles LE80N (Licence en lUP informatique à LaRochelle) apportent respectivement leur concours à la banque dedonnées des eaux souterraines et à l'informatisation "temps réel"de l'QRE

Naissance : La petite Gaëlle JALMA, fille de Jean Pierre. TechnicienOpérateur chargé de la gestion du réseau piézo m étriqué.Félicitation aux heureux parents.

Contacts : Le CSIR (Centre de recherches Scientifiques etIndustrielles d'Afrique du Sud), en mission à La Réunion, et ['ORE,envisagent la possibilité de collaborer en matière de formation,d'études et d'équipement d'hydrornétne et d'informatiquespécifique. A préciser.

ORE| :".':.i" CU JEU PflflU CBNSL ' D B f C L E N< B

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A lire : Dans les magazines.en mars et avril :

COURANTS• La gestion des réseau* d'eau potable et d'assainissement par

SIG.immopi.us

• Du Maghreb ou Proche-Orient : le défi de l'eau enmédite rranée.• La Force hydraulique à la côte.• Quand forer doit rimer avec qualité.• L'eau et la santé dans les quartiers urbains défavorisés.• La dernière microcentrale française.

FB

0 P Q Q r a Q Q Q 0 R Q Q Q

1) Dans quelle manifestation ont été définisles outils de gestion globale de l'eau duDépartement de la Réunion ?

2) Combien de' piézographes comporte leQ réseau de l'ORE en juin 93 ?

© 3) Une rivière de la région Est présente la ©fL particularité de drainer la nappe de base. J.Y Laquelle ? YQ Q

Y 4) Quel est le débit global d'étiage de nos 13 YQ principaux cours d'eau permanents en 93 ? Q

5; Le serveur MINITEL 3614 ORE a étéprésélectionné dans le cadre d'un festivaltélématique. Lequel ?

Q Q Q Q Q Q Q Q Q O Q Q O

REGLEMENT DU JEU *' Les gagnants seront avisés individuellementpar MINITEL et par téléphone. Le chronologie des

1) Ce jeu est ouvert à toute personne physique messages départagera les ex-aequo éventuels.

0 R E

Otsirritoirt Riùiuis dt l'Elu

Tapez SUITEl'apparition du logo

après

Vous voulez participer aujeu de L'OREOLE n° 8

c'est Iras simple...Tapez 3614 OKE

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Tapez SAV et (aire ENVOI Tapez DEC pour accéder auxquestions du jeu

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Voici par exemple les premièresquestions du jeu. Faire SUITEpour répondre.

Entrez vos réponses et faire ENVOIpour valider.

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> Bulletin trimestriel o/ratu/t de l'ObservatoireRéunionnais ds l'Eau, association de type loi de 1901déclarée le 3l janvier 1992 à la préfecture de la ~\Réunion (N° 3435 - JO du TLQ3.92). \

.OBSERVATOIRE REUNIONNAIS DE L'EAU %Bd du iii Providence <

UT489 SAINT DENIS C1ÎDEX /S 48 61 32-FAX: 48 61 34 /

SIRÈT:384-t0422TOOO'l4--APE;913E , f

exception faite du personnel de l'ORE et deleur famille.

2) Les réponses aux 5 questions figurentexplicitement dans les n° 1 à B de L'OREOLE.

5) Les prix sont les suivants :

1er prix : baptême de l'air un hélicoptère + 1annuaire hydrologique -- 1 tee-shirt.2ème prix : baptême de l'air + 1 tee-shirt.

3) Les joueurs devront valider leurs réponses •îème au wéme ?"* '• 1 tee-shirt,exclusivement sur MINITEL 3614 ORE. (cf d-dessus) jusqu'au 30/06 à 24 h avec leuradresse complète.

(a publication: F. SOCQUEE €Comité de rédaction et m/se en page.- Jf*

r̂ F. BOÇQUEE'/E. ANTEMI/ u. GIRONŒLLE >£ Secrétariat/PAO : Y. MÉLADE *.

£ ISSN: 1244-5398 /£

^ Ce' bulletin tiré en 350 Exemplaires est .\JV entièrement rêafoé avec les moyens 'bureautiques de f^ l'ORE Toute reproduction est soumise à autorisation f< dp l'ORE. " ')